avant de parler d'identité, il faudrait déjà définir une société légitime. c'est pourtant évident. les gens se comportent comme s'ils étaient des Dieux qui "décident " leur vie contre l'univers et ne savent pas qu'il y a une chose qui s'appelle la vérité et à laquelle on est obligé d'obéir, que ça nous plaise ou non . pour notre cas, les humains, ça s'appelle les lois naturelles et la pensé systémique. je vais pas déballer un pavé de 50 lignes pour expliquer mais au moins, les lecteurs ont mon commentaire ici pour réfléchir à ce sujet
Soy argentina nieta de franceses, alemanes, suizos e italianos. Su discurso me ha tocado profundamente sacando a la superficie ideas que ya tenia sin saberlas expresar. Muchas gracias por sus magníficos aportes y por su guía en tiempos de tanta confusión
@@BuckDanny2314 Ça l'empeche pas de constamment cracher sur les nationalistes et les identitaires... qui eux se battent pour l'identité ethnique justement. Mais il est vrai qu'il peut parfois être pertinent sur certain sujets, même s'il s'écoute parler tout seul.
@@Klaus_Schwab_Official Il est vrai qu'il critique volontiers les identitaires, qui d'ailleurs le lui rendent bien. Mais il est d'accord avec eux sur le fond : la France est une réalité ethnique, comme toute nation.
@@BuckDanny2314La France est un état au ce moment, ça n'était pas toujours le cas et ça ne restera pas forcément comme ça ( au moins j'espère) , donc la France est un état qui par sa constitution et ses lois fait négation de son propre peuple, une négation de la substance sûr quelle elle est fondée....la France est un pays qui mets l'explosif dans ses propres fondements......mais, comme j'ai du ça ne restera pas comme ça forcément...
@@BuckDanny2314 menteur, il a plusieurs fois rejeté ce point de vue. Il vomit tout ce qui est identitaire,lui même étant un agent du GR. Comment on peut encore avoir la moindre considération pour ce pauvre gauchiste verbeux ?
Vraiment très intéressant ! Résumer une nation à l'identité civique, c'est nier tout particularisme et donc nier la nation elle-même, ainsi que le peuple qui en fait partie. C'est là tout le drame de notre civilisation, qui ne sait même plus qui elle est et qui ne cherche plus à se défendre.
Absolument d'accord avec vous....disons que une grande partie de Français a perdu leurs système immunitaire par une idéologie fausse qui devient aujourd'hui théâtrale, pathétique et tragique, et par une éducation privée de chaque bon sens...Mais, par différence de beaucoup de monde je suis sur que une prise de conscience viendra très bien tôt ce que va provoquer un action. Après, on verra, qu'est-ce que ça va donner....il faut ce réveiller et régir, même si c'est désagréable....Courage la France !!!
À l'origine de cette négation essentielle il y avait la volonté de justifier l'agression et l'intégration chez des nations étrangères et lorsque les conditions de recul étaient imminentes avec les décolonisations il fallait trouver le moyen de souder les peuples anciennement colonisés et leurs anciens maîtres afin d'instaurer de nouveaux rapports justifiant la continuation des spoliations...
Les Romains l’ont essayé dans le cadre de leur Empire, initialement construit par le peuple latin. Bien? Cela n'a pas fonctionné pour eux, ils se sont dissous en l'espace de 2-3 générations. En fin de compte, seule la moitié orientale de leur empire a continué et cela exclusivement parce qu’elle était basée sur l’ethnie grecque, et non sur des notions aléatoires de patriotisme civique. L’Empire romain d’Orient était essentiellement un État d’origine grecque prétendant être un empire mais utilisant simplement la périphérie non grecque comme pare-chocs contre les attaques incessantes des barbares. La dissociation entre identité civique et identité ethnique est impossible. On le voit maintenant aux Etas-Unis.
Exact. Et cet empire a éclaté au VIIème siècle lorsque les peuples faiblement hellenisés mais hérétiques ont perçu l'envahisseur "musulman" comme un moindre mal à face "l'occupant" qu'était devenu pour eux l'empire grec.
Ce qui ne change rien au fait que n'importe quelle nation, qu'elle se définisse sur base civique ou ethnique, finit par atteindre la fin de son cycle et se dilue dans un bouillon d'où naît autre chose. Après libre à la droite de continuer sa fixette un brin névrotique sur l'élément racial.
Une foi autochtone anéanti ou soumis l'envahisseur batira une nation non ethnique multiraciale egalitaire seulement dans sa propre langue et ses propres valeurs ...
Exactement, les gens intelligents et honnêtes voyait ça depuis révolution américaine et révolution française.....mais les idéalistes, égoïstes exaltés et profiteurs ont préféré faire dissociation et nous sommes là où nous sommes...
Ce nouveau format est excellent. Vous méritez vraiment d'être à la devanture des Droites Alternatives, tant par votre rigueur sur le fond que par votre maitrise de la forme qui est absolument réjouissante. Je vous souhaite une bonne continuation, avec mes salutations fraternelles.
Une production de grande qualité commeà votre habitude. C'est un réel plaisir à regarder et je ne manquerai pas de partager massivement cette conception de la nation ethnique.
Je met toujours un peu de temps pour trouver un temps suffisamment calme et attentionné pour regarder une vidéo d'Ego Non, mais ça n'est jamais une déception.
Alexandre Cormier Denis ne cesse de pester contre le fameux nationalisme civique, trop souvent repris par la droite européenne par mimétisme de la droite américaine, qui n'a rien à voir avec elle, de par son histoire notamment. J'ai l'impression que ça bouge, dans les consciences j'entends, sur cette question là. Or, j'ai peur qu'on ne prenne trop de temps à imposer cette idée, et qu'une fois admise, il soit trop tard. Merci pour votre travail hautement nécessaire.
Monsieur Antoine Dresse est un véritable philosophe, un ami sincère de la sagesse. Ah si seulement, il pouvait instruire les misérables qui détruisent la France depuis tant d’années ! Merci, cher Monsieur pour vos leçons d’érudition et d’intelligence.
J'ai lu en peu les commentaires, en générale très favorables et çà me fait plaisir. Mais, il y a une petite chose qui me dérange : pas mal des gens prennent cette vidéo comme un sublime amusement intellectuel sans prise de conscience qu'il s'agit de causes vitales et cruciales pour la France au se moment..Excellente vidéos, bon courage, jeune homme !!!👍
Je viens de découvrir ce jeune homme et je suis fortement impressionné par ces capacités, son courage et honnêteté humaine et intellectuel. Comme quelqu'un qui est d'origine d'un pays européen où est nation différemment compris que en France je suis entièrement d'accord avec lui, en bref, dans la Constitution de Serbie est écrit "Serbie est état de peuple serbe et de tout ses citoyens ". Je trouve que cette citation de la constitution serbe ( bien sûr pas exeptionelle du tout ) peut être prise en considération par Français. Il y a de boulot à faire ici, en France, mais il faut être courageux et il faut le faire. Parfois c'est difficile de se lever matin, mais il faut se lever. Vive la France !!! Merci, monsieur pour votre vidéo, j'apprécie beaucoup, bon courage !!!
Merci beaucoup pour votre commentaire et pour cette référence à la constitution serbe, que je ne connaissais pas. Si vous avez d'autres références de ce genre voire des auteurs/intellectuels serbes qui se sont penchés sur cette question, n'hésitez pas à me les recommander. C'est quelque chose qui m'intéresse beaucoup.
Merci pour cette prise de position. Il est parfois décourageant de voir des gens officiellement de droite parler avec dédain et condescendance de l’identitarisme racial, débattant sur la manière de décorer le salon d’une maison dont les fondations sont en train de s’écrouler. Un élément doit cependant être pris en compte pour bâtir une pensée identitaire correcte et ne pas soutenir quelqu’un béatement au prétexte qu’il est Blanc : l’émergence de l’ethnomasochisme chez les Européens. Jean-Luc Mélenchon a déclaré ce 14 juin 2024 « Les gens qui se déclarent Français de souche sont un problème pour la cohésion du pays. » Ces gens sont irrécupérables, ils souhaitent vraiment la disparition de leur propre peuple. Il faut donc accepter qu’une partie conséquente des Européens est perdue, que ces gens n’auront pas d’enfants ou en auront avec des personnes venues d’autres continents, et faire nôtre ce proverbe juif « Est Juif celui qui a des enfants Juifs. ».
La science a tranchée depuis longtemps sur l'hérédité de comportements tel que l’intelligence ou le self-control. Il est donc évident que plus les peuples sont genetiquement différents plus leurs comportements diffèrent et par conséquent il est impossible de dissocier une culture ou une nation d'une ethnie.
@@HugoLafarge Non désolé, malheureusement pour toi les études randomisées en double aveugles de sciences durs pèsent beaucoup plus lourds que trois dissertations de sociologues de gauche.
@@Bobysisland genetic ancestry and general cognitive ability in a sample of american youths, heritability of factor g, heritability of self-control, genetic and environmental influences on general cognitive ability, brain structures and ethnic backgrounds J'en passe et des meilleurs
Une nouvelle fois le texte de Lebon est une redite des textes de Taine : lui même l’admettait. Merci d’avoir redonné une lecture exacte du texte de Renan dévoyé depuis trop longtemps : c’est la lecture que nous avons faite avec Raoul Girardet et même, de manière plus étonnante, René Remond et Alain Gerard Slama en 1983 à Sciences Po , sous le médaillon de Taine, véritable fondateur intellectuel de l’Ecole Libre des Sciences Politiques. Un geste concret complétant les textes de son ami Renan , et notamment de la Réforme Intellectuelle et Morale .
@@egonon5710 : hélas , elle avait fait partie d’un polycopié qui a disparu de ma documentation. Et je doute que la structure woke et ultra progressiste qu’est devenue Sciences Po Paris n’ait conservé un texte aussi antinomique avec l’idéologie actuelle : j’ai longtemps rêvé de pouvoir être présent lors des entretiens entre Renan et Taine dans le bureau de Taine de sa propriété de Boringe à Menthon Saint Bernard , ou lorsqu ‘ils déambulaient sur le Roc de Chere voisin , au bord du Lac d’Annecy. J’ai une bibliothèque tainienne fournie qui côtoie tous les auteurs que vous abordez , de Bonald à Blanc de Saint Bonnet. N’hésitez pas à me joindre sur les rives du Loir où je me suis retiré très volontairement: jgapinfrehel@gmail.com.
En France, aujourd'hui, on a environ 30% d'extra-européen. Je me souviens que Stéphane Édouard avait dit que 50% des classes aujourd'hui devaient être métisses. Je ne pense pas qu'il doit être loin. Il n'y a que dans les Lycées de centre ville qu'il n'y a que des blancs. Vous vous battez pour quoi concrètement? Interdire les mariages entre gens de couleurs? Stériliser de force des millions de personne? Virer 20 à 30 millions de personnes de France? Saborder toutes nos îles d'outre-mer? C'est ridicule. Théoriquement, un jeune français (sauf centre ville) aura la moitié de ses amis qui vous être de couleur. Son univers mental, c'est le rap, les mangas, Netflix, RUclips, les blockbusters, la mode... Je ne sais vraiment pas dans quel monde vous vivez. De plus, le RN ou Zemmour ne parlent que d'expulser l'immigration illégale et avant toute chose, les criminels étrangers. Au mieux, on touche 600 000 à 800 000 personnes. Tout en sachant que nous serons bloquées par la CJU, le carcan des traités (qui sacralise le regroupement familial, la politique des visas, les étudiants étrangers...), la Commission et par nos propres juges qui diront que nous appartenons à l'UE et donc que nous devons appliquer les lois européennes. Le conseil constutionnel et le conseil d'état jugeront contraire aux traités toute volonté de vouloir la supériorité de nos lois. Concrétement, les identitaires font beaucoup de bruit, ils revent de beaucoup de chose mais dans la réalité, vous ne ferez rien.
Il n'y a qu'en banlieue et dans certains quartiers que les populations sont massivement remplacées. Ailleurs les français vivent encore à peu près entre eux, ayant fuit les colons ou s'étant prémunis contre eux par le prix de l'immobilier. C'est parce que ces stratégies d'évitement ne suffisent plus que le vote des français change rapidement. La grande majorité n'est pas métissée et n'a pas l'intention de l'être. C'est une dynamique non seulement très forte en France mais aussi à l'échelle continentale, qui ne peut pas déboucher sur des sociétés viables. Les colons ne seront plus acceptés désormais, l'époque où les européens se laissaient coloniser sans rien dire est révolue. Les populations qui ont été capables de se transporter en Europe seront tout à fait capables de se transporter ailleurs quand le contexte l'exigera. Il ne faut pas s'inquiéter pour ça, l'histoire montre que c'est tout à fait faisable.
@mrlambda Et toi, que fais-tu ? A part poster un commentaire inutile... La conception identitaire, ie celle selon laquelle il n'est point d'identité d'un peuple qui serait dissociable de son fond racial, est pertinente. Autrement dit, un peuple ne peut durablement rester solidaire de lui-même et défendre son identité de culture et de mœurs que dans la mesure où ce peuple est racialement homogène. Tu dois être un boomer pour tenir des propos selon lesquels on devrait accepter le statu quo cosmopolite.
@@baptistegilbert6421 Il n'y a pas qu'en banlieue, je suis dans la France périphérique et on a des communautés albanaises (c'est eux qui tiennent le trafic chez moi), marocaines, algériennes... On a un centre d'accueil de migrant et quelques structures d'intégrations. On est pas comme les allemands contrairement à ce que tente de dire le Mr. Comme le montre Emmanuel Todd ou Jerome Fourquet, les mariages inter-ethniques sont très nombreux. On pose le problème de l'assimilation contrairement aux allemands et anglais. On s'immisce énormément dans l'Islam de France (surveillance des réseaux, controle des nominations d'imam, discours pro-assimilationiste encouragé..). On est en train de faire émerger une société post-raciale dans de nombreux domaines: rap, foot, manga, ciné, série, fast food, culture des marques, de la drogue... Le problème, c'est que ce n'est pas un nationalisme civique mais des référents communs commerciaux. Et pour ce qui est de l'histoire, personne ne va virer vingt à vingt cinq millions d'homme et de femme. Vous délirez complètement.
@@pierrefrancois472 Je ne suis pas un boomer. Pour ce qui est de votre conception "raciale", elle est ridicule. Marcel Détienne a montré que la citoyenneté grecque était loin de l'autochtonie rêvée. La fiction citoyenne romaine a conquis la Méditérannée. Le christianisme est une religion universaliste. La plus grande puissance actuelle du monde, c'est les USA et ce régime repose sur un dieu, une mythologie qui n'a rien d'ethnique. Les empires multi-ethniques et multi-confessionnelles ont été la norme dans l'humanité depuis des millénaires (Ottoman, Mongol, Moghol, Russe, Chinois, Perse..). Les états-nations européens sont une exception. Vous proposez un délire qui n'a pas pied sur terre.
@@mrlambda7580 Des mouvements de populations de cette ampleur ont eu lieu dans un sens, ils peuvent tout à fait avoir lieu dans l'autre sens. C'est même plus facile en sens inverse, retrouver son pays et le quitter sont deux choses radicalement différentes. Par ailleurs vous hallucinez complètement. La société multiraciale dont vous parlez n'existe pas, ce qui existe c'est un effondrement du respect mutuel, une explosion inouïe de la violence et une polarisation électorale réduite à un seul thème : la colonisation étrangère. Cette tendance n'est pas prêt de s'inverser, dans quelques années le climat général sera pour de bon celui d'une guerre civile, opposant les colons et alliés aux autochtones et alliés. J'ai moi-même grandi à Paris dans un contexte multi-culturel assez paisible, je sais très bien comment ça se passe et ce que ce semblant de paix cache vraiment.
La réalité ou l'idée, la matière ou l'esprit, le pratique ou le théorique, le sol ou le hors-sol, deux alternatives qui ouvrent la voie vers la vie ou la mort. Choix crucial auquel se confrontent les nations d'Europe aujourd'hui.
Ce sont des questions que je me pose; auriez-vous des livres à conseiller? Vous avez évoqué Gustave Le Bon; quels sont ses livres que vous conseilleriez? Je pense par ailleurs à Jean de Viguerie
De Gustave Le Bon, je conseillerais en priorité ses "Lois psychologiques de l'évolution des peuples", dont j'ai parlé dans une ancienne vidéo. Ce livre est l'un de ses premiers livres de psychologique sociale à proprement parler et il y développe ses intuitions les plus fondamentales. Ensuite, bien sûr, sa "Psychologie des foules", un classique, sa "Psychologie du socialisme" et sa "Psychologie politique". Avec ces livres, vous aurez déjà un très bon aperçu de sa pensée.
Merci Antoine pour cette vidéo. Pensez-vous qu'un prochain développement au sujet de la pensée de Karl Popper concernant sa critique sur l'historicisme expliqué dans deux ouvrages : "Misère de l'historicisme et La Société ouverte et ses ennemis " serait un bon ajout à votre travail et si oui nous faire part ? Cordialement.
Merci ! C'est une bonne question. Je connais encore trop mal la pensée de Karl Popper pour en parler actuellement. Mais il fait partie de ces penseurs que j'ai en vue d'approfondir davantage dans les mois à venir.
Identité civique : appartenance et transmission des valeurs politiques, des lois d’un état -d’un pays ( valeurs démocratiques partagées et transmises)> acquis. Identité ethnique : appartenance et transmission des us et coutumes -traditionnelles, religieuses, culturelles. Acquis. Ces notions bien qu’elles puissent être complémentaires sont souvent sources des tensions inter communautaires dans un espace défini ( état) . Merci pour cette capsule.
Bismarck n'avait que faire des arguments culturels ou historiques, ce qu'il appelait les "idées de professeurs" Il a annexé l'Alsace et la Lorraine pour trois raisons essentielles : 1) Créer un glacis protecteur en cas de revanche française 2) Marquer sa victoire par un gain direct afin de faciliter la mise en place de l'empire vis-à-vis des princes allemands et plus généralement de son opinion publique 3) Obtenir de nouveaux marchés et de nouvelles ressources pour l'industrie et le commerce allemands Cf Krebs Gilbert, La question d’Alsace-Lorraine, in La Naissance du Reich, PSN, 2018, p. 75-89
7:33 il aurait fallu mentionner le fait que la gauche actuelle ne nie l'identité collective nationale ou l'existence même de peuples "de souche" que quand il s'agit des peuples européens, jamais des autres.
@@Klaus_Schwab_Official *-"On a jamais vu dans l'histoire une population qui désire d'elle-même disparaitre. A moins d'être un ethno-masochiste..."* Une *"population"* n'a pas de *"désir"* ... Les INDIVIDUS ont des désirs... Pour avoir un *"désir"* il faut un esprit... Un cerveau... Une *"population"* n'a pas de cerveau...
Le livre "Who are we?" de Huntington est une torture à lire lorsque l'on sait que la culture n'existe plus si le peuple dont elle est originaire disparait ou est acculturé de force. De plus, l'auteur ne conçoit même pas qu'il y aurait une réalité objective qui existe, indépendamment de la réalité relative (comme perception) au sein d'une société. Ainsi, l'identité ne serait que sentiment et consentement libérée des déterminismes biologiques. De même, la culture anglo-protestante pourrait survivre selon ses mots même si les anglais protestants devenaient ultra minoritaires. Et que la plus grande prouesse des USA fut de néantiser la race comme identité nationale. C'est un boomer "nationaliste" civique qui plus est REFUSE la différence entre "nationalisme civic" (oxymore) et nationalisme ethnique (pléonasme), qu'il appelle même "false dichotomy" car la culture serait totalement différente de la race. Il n'y a pas de définition satisfaite du mot nation ni du mot "être". Comment croire que les cultures européennes ou japonaises pourraient survivre si les européens ou les japonais venaient à disparaître?
Le problème de fond, ce sont tous ces hommes qui sont À droite mais qui ne sont nullement DE droite. On ne peut pas être DE droite et avoir une conception purement "civique" (id est souveraino-cosmopolite) de la Nation (terme qui vient du latin nasci = naître). La Nation renvoie au Genos des Hellènes, au Genus des Romains ; elle en est indissociable. Il n'y a pas d' "Ecole allemande" en la matière ; car tous les Peuples de la Terre sont d'accord naturellement et traditionnellement avec cette conception que les Allemands ont, il est vrai, théorisée et mise en forme. En réalité, la France et l'Angleterre, par leurs pseudo-élites dégénérées ont, de façon différente mais relativement synchrone, concouru à développer théoriquement et pratiquement ce cosmopolitisme qui aujourd'hui tue les Peuples, leurs racines et leur culture respectives. Et cela, bien avant que les États-Unis ne devinssent hégémoniques et ne prissent ipso facto, le relai comme épicentre du Mondialisme.
Il me semble que vous faites dire à Renan ce qu'il ne dit pas. Vous concluez que Renan n'exclut pas pour autant le facteur ethnique. Pour ce faire, vous ne démontrez pas qu'il ne l'exclut pas, vous vous contentez de conclure sans lien logique. La « perpétuation de cette vie » n'implique pas chez Renan une perpétuation ethnique, c'est bien vous qui venez réinsérer ce terme ici. C'est plus généralement une critique valable pour le camp identitaire. Vous n'avez de cesse que de vouloir trouver une légitimité intellectuelle en procédant à de multiples relectures d'ouvrages passés dans l'espoir de pouvoir y rattacher un bout par ci, un bout par là, à votre grille de lecture. Vous procédez ainsi à un renversement total de ce qui devrait animer toute passion pour la chose intellectuelle, à savoir comprendre les textes pour forger ou nuancer votre idéologie, et non pas chercher dans les textes ce qui permettrait de la valider. Vous mélangez ensuite plusieurs sens du mot « culture » de manière à créer un lien logique entre les propos de Gehlen et une vision bien plus politique de ce mot, que vous rattachez là encore à un patrimoine génétique. Encore une fois, vous ne démontrez pas que cette explication est valide, et vous vous contentez de l'asséner comme une évidence. Je constate néanmoins que votre exposé semble satisfaire bon nombre de vos abonnés, et comprends donc que vous auriez tort de vous en priver pour mener votre combat idéologique. Je me désole de constater que beaucoup cherchent une validation intellectualisante, plutôt que d'essayer de tester la solidité de leurs idées. Une idéologie qui ne s'appuie pas sur des bases solides ne pourra que porter des fruits viciés à long terme.
Renan dit explicitement que « L’homme ne s’improvise pas » et que « les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes », ce qui est une manière de dire que l'homme est d'abord et avant tout le fruit de sa lignée. Dans la deuxième partie de sa conférence, il s'oppose effectivement aux discours "racistes" de ses confrères allemands (et en particulier de Strauss auquel il pense sans le nommer) qui prétendent fonder la nation exclusivement sur la race. Toute cette partie cherche à montrer la complexité de la réalité nationale par rapport à ce simple critère réducteur. Par ailleurs, il montre aussi que ni la religion, ni la géographie, ni la langue ni la "communauté des intérêts" ne suffisent à définir une nation. Si je dis qu'il n'exclut pas pour autant le facteur géographique, ferais-je dire à Renan ce qu'il ne dit pas ? Par ailleurs, la dernière et troisième partie - que je cite dans la vidéo - est celle qui réaffirme l'importance du culte des ancêtres. Deux choses constituent "l'âme" d'une nation, dit-il : son passé et son présent. "La volonté de vivre ensemble", au présent, n'est possible que si les hommes de la nation ont un héritage commun, qui leur vient de leur passé et de leurs ancêtres. Le mot "ethnique" vous chagrine peut-être, mais il ne veut pas dire autre chose que d'avoir des ancêtres en partage avec d'autres hommes. Par ailleurs, ce qui me conforte dans cette idée que Renan n'exclut pas le facteur ethnique, c'est simplement que j'ai lu d'autres œuvres de lui et ne me limite pas à "Qu'est-ce qu'une nation ?". Dans son "Histoire générale et systèmes comparés des langues sémitiques", par exemple, il n'hésite à détailler la mentalité et le caractère des peuples de "race sémitique" ou de "race indo-européenne" à partir de la structure de leurs langues respectives. Le fait que la race "est balancée par une foule d'autres influences" ne veut pas dire qu'elle n'ait pas d'influence, dit-il lui-même. Mais quoi qu'il en soit, je n'ai même pas cité Renan ici pour le brandir comme référence fondamentale de la pensée identitaire. Je l'ai cité pour nuancer cette opposition sempiternellement ressassée entre nationalisme français (dont la figure de proue est Renan) et nationalisme allemand. J'ai simplement rappelé que Renan ne partage pas les principes de base du contractualisme républicain hérité des Lumières, ce qui est parfaitement clair dès "L'avenir de la science", une de ses œuvres de jeunesse, dans laquelle il insiste pour dire que "la société n’est pas un simple lien de convention". Le fait que Herder soit pour lui un des plus grands philosophes qui aient vécu est aussi un indice clair pour connaître la tradition philosophique à laquelle il appartient. Quant à votre appréciation de ma démarche intellectuelle, vous êtes libre de croire ce qu'il vous plaira.
@@egonon5710 Tout d'abord, merci pour votre réponse. Il n'y a pas de contradiction à penser que « l'homme ne s'improvise pas » sans y rattacher l'importance d'un patrimoine génétique tel que vous semblez le définir. C'est d'ailleurs l'une des bases de certains discours que vous présentez en première partie de vidéo. Vous évoquez ici la géographie, mais ce n'est pas ce terme que vous choisissez d'utiliser, et c'est bien en ça que j'estimais dans mon précédent message que vous mettiez parfois la charrue avant les bœufs. J'aborde votre vidéo avec l'envie d'être placé en face de contradictions qui amèneraient à une véritable réflexion sur la pertinence de telle ou telle vision de l'identité. Or, en l'absence de ces liens logiques, il me semble difficile de m'y retrouver. Vous avez l'élégance d'évoquer les autres textes de Renan. C'est typiquement quelque chose que vous gagneriez à expliciter dans vos vidéos. Là encore, vous semblez arriver à votre conclusion un peu rapidement. Par exemple, sur l'utilisation du terme de « race », celui-ci a recouvert tout un tas de réalités bien différentes les unes des autres au cours des siècles derniers. Il m'apparait assez acrobatique de le prendre chez Renan pour le lier à des considérations bien plus actuelles ; du moins sans véritablement fournir un travail historique pour recontextualiser ce terme afin de comprendre dans quelle mesure il peut être, ou pas, appliqué à des discours plus actuels. De plus, utiliser des œuvres de jeunesse pour valider la pertinence d'une interprétation d'une œuvre bien plus tardive est là encore quelque chose avec quoi il faudrait faire très attention. Les penseurs évoluent, changent d'avis, se contredisent. Ce n'est pas pour rien que des gens se spécialisent autant (je pense particulièrement à Annie Petit ici). Peut-être avez-vous raison, peut-être pas : là encore vous concluez mais n'explicitez pas de lien logique fort permettant de prouver votre point. Point de chagrin dans mes mots. Il m'apparait simplement, pour suivre votre chaine depuis des années, que votre sérieux méthodologique habituellement fort satisfaisant laisse place à tout un tas d'emballements quand on aborde la question génétique ou ethnique. Peut-être que ce sont vos affects qui parlent ici, peut-être que ce sont les miens, ce n'est pas ici que nous le saurons. Je vous souhaite une bonne continuation.
On ne devient pas Français, on peut à la rigueur devenir citoyen Français (à l'imagine de la distinction qui est faite dans certains pays) mais il faut le meriter et ca devrait etre réservé à un nombre de personnes méritantes très limitées.
Suggérer cette différence, c'est déjà essentialiser la République qu'on associe à la France, ce qui n'est pas le cas. Quand on est citoyen, c'est [de la République Française]. On cesse d'être un citoyen quand l'état disparaît, on ne cesse pas d'être français même si l'état français disparaît.
Mon cher Antoine : excellente analyse, comme d'habitude. J'ajouterai que l'inégalité se fonde sur l'altérité : impossible de traiter un étranger (quelqu'un qui m'est hétérogène) comme un compatriote, c'est-à-dire comme bénéficiant des mêmes droits. Crie-t-on ici au racisme ? Rappelons ce que disait Jean Raspail du racisme dans son roman impérissable et prophétique, "Le camp des saints" : le racisme est le constat simple et évident de l'incapacité où sont les peuples de partager le même espace géographique. Il ne s'agit pas de dire que telle civilisation est inférieure à telle autre mais qu'elle est différente et que cette différence empêche à tout jamais ce rêve absurde qu'on appelle le vivre ensemble. Un occidental épris de liberté ne saurait vivre en bonne entente avec un musulman prosterné devant Dieu, parce que les valeurs impliquées dans ces deux comportements sont antagonistes et irréconciliables. Cela n'implique pas qu'une civilisation soit supérieure à l'autre (même si je pense que l'Occident est supérieur à l'Islam sur tous les points - mais la conclusion logique est illégitime, ça n'est qu'un jugement de valeur), ça implique seulement une incompatibilité, d'où l'on tire la conclusion logique de la séparation. Si identité il y a, qu'elle soit ethnique, linguistique, raciale, peu importe, elle fonde et légitime l'inégalité juridique, politique et civique : un étranger, l'être hétérogène qui me fait face, n'a pas les mêmes droits que moi. Celui qui est comme moi a les mêmes droits, l'identité fonde l'égalité. Un français a les mêmes droits qu'un autre français, un aristocrate les mêmes droits qu'un autre aristocrate, et l'inégalité fonde la hiérarchie - le semblable d'abord, l'hétérogène ensuite. Crie-t-on à la tyrannie, après avoir crié au racisme ? Mais l'homme supérieur, s'il est d'autant plus libre qu'il a de capacités supérieures, est également d'autant plus responsable. Un roi a des comptes à rendre du destin de tous les sujets dont il a la charge. Et un français se doit de protéger les étrangers qui traversent son sol : Grotius appelait cela le droit des gens, ce bien avant l'invention fumeuse de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen... Car on n'a pas des droits parce qu'on est un homme, on a des droits parce qu'on est citoyen. Comme homme, étranger sur une terre, l'autochtone a l'obligation de ne pas me nuire et même de me protéger - mais cette obligation qui l'enserre fait justement de lui quelqu'un de supérieur en droits et en devoirs. Répétons-le : l'identité (entre soi) fonde l'inégalité (avec l'hétérogène). Ici s'entrelacent le métaphysique et le juridique, à telle enseigne que je ne vois pas comme dénouer ce lien sans détruire l'idée même de civilisation et de nation.
La nation est plus ou moins un phénomène de naissance, mais la nation est un phénomène de conscience. Le fait qu'il y ait une conscience nationale n'est pas un hasard.
Rougeyron passe son temps à dire ce qu'il raconte dans l'extrait cité, arguant par ailleurs, toujours contre les identitaires , que Geronimo aussi avait été "chez lui" et que ça lui a fait une belle jambe. Je ne trouve pas l'argument complètement convaincant. D'une certaine manière, Z. ne dit pas autre chose mais c'est son histoire personnel et son amour pour la France qui parlent à travers lui. :) Merci d'attirer notre attention sur Gustave Le Bon.
Il y a point qui me semble obscure et j'ai besoin d'aide pour vous suivre : il ne faudrait donc pas seulement se référer à une identité culturelle et civique, mais en même temps celle-ci fait partie de l'héritage reçue à la naissance (si j'ai bien compris) avec en plus, l'hérédité génétique. Donc d'abord, il s'agit quand même finalement de se référer à une identité culturelle, construite par les générations précédentes ; ensuite, comment fait-on le lien entre cette construction reçue et la réalité génétique ? Puisque sans ce lien, quelle serait alors la différence avec l'autre vision, non ethnique ?
Une femme européenne peut choisir de se faire engrosser par un Malien. donc si le peuple est déterminé par la filiation, ce n'est pas le choix de l'enfant qui naitra, mais c'est bien le choix de ses parents...
Donc, continuons d'en débattre... pendant ce temps, l'eau continue de monter, et atteindra bientôt le rez-de-chaussée (ou le deuxième étage, c'est selon).
Dommage de ne pas avoir relier cette question à celle de l'état nation. Je pense en effet que d'un point de vue de la philosophie politique, dans le contexte moderne, la question de la nation n'a que peu de sens, s'il n'est pas reliée à l'état (-nation).
Rien ne permet objectivement de limiter la "liberté" à l'acceptation ou le refus de l'héritage légué par les ancêtres. Chacun est libre d'adopter un héritage qui n'est pas celui de ses ancêtres. La seule question est de savoir si celui qui aspire à rejoindre une nation sera accepté par elle ou non.
Merci encore une fois pour cette présentation claire et inspirante. Cependant, j’ai une question à poser. Étant un Québécois d’origine canadienne-française et marié à une Québécoise d’origine haïtienne, je me demande quelle attitude pourrait adopter une personne d’origine étrangère, qu’elle soit Française, Belge, Québécoise, ou autre, selon cette perspective.
C'est tout le sens de la distinction traditionnelle temporel/spirituel : le contour du groupe réalisé et le contour qui'il pourrait réaliser, l'espace potentiel qu'il pourrait occuper. Dans la vieille Europe, encore chrétienté, les pouvoirs temporels s'affrontaient à l'intérieur de l'espace des potentialités qu'était le monde assujetti au paradigme chrétien. D'abord désarticulé par le schisme protestant, cet espace s'est reformé par l'affirmation d'une liberté de conscience privée, par la mise au second plan du christianisme, conduisant progressivement à la sécularisation et à la déchristianisation. C'est ce mouvement qui nous détermine encore aujourd'hui, confrontés que nous sommes à l'échec du libéralisme universaliste, forme achevée de la sécularisation. Ce que nous sommes en train de faire à tâtons, inconsciemment pour la plupart, c'est de dessiner à nouveau un contour pour ce que le groupe peut épouser potentiellement : nous dessinons la spiritualité qui succède au christianisme, enfin ! Et ce ne n'est pas par le nationalisme, "souverainisme", que nous le faisons. Nous ne faisons plus coïncider le périmètre du temporel et du spirituel, excluant la possibilité d'une unité composée en Europe. Nous distinguons maintenant les deux échelons de la représentation de soi, ethnique (cf étymologie), distinction par laquelle nous reconnaissons désormais les autres peuples européens dans leur particularité (actualité) et comme des semblables (potentialité). De la même manière, et ce n'est pas un hasard, que les différentes églises orthodoxes se reconnaissent entre elles, ou que les différentes églises catholiques d'Orient sont reconnues par l’évêque de Rome (lui-même reconnu par les orthodoxes). Les mêmes formes émergent à nouveau. À nous de tirer les leçons de l'histoire, de faire de cette nouvelle spiritualité une doctrine viable, débarrassée de l'égalitarisme, assurée de ne plus jamais conduire à l'impasse universaliste.
Votre video est une bonne introduction au debat sur la nation, mais je pense qu'elle est un peu scolaire, et ne rend pas bien justice à l'idée gaullienne et meme barresienne selon laquelle toute nation civique sappuie en fait sur un fait ethnique, et ne sappuie que sur cela (sauf à etre une dependance sous domination etrangere, dans ce cas on importe). L'universalisme francais est bien français avant tout, quand on reflechit à deux fois
Réduire la nation à la volonté des individus liés par le contrat c'est moins une évolution des circonstances qu'une volonté de justifier les agressions comme la colonisation suite à quoi avec le temps on construit des habitudes et rapports qui seront perçus plus tard comme un héritage proche des traditions...la nation actuelle ou future et l'identité historique et traditionnelle, sauf cas d'agression prolongée, la nation provient de la famille et de la tribu tandis que l'Etat peut avoir en son sein des tribus et des familles plus ou moins proches ou plus ou moins semblables par les coutumes et les traditions qui sont presque partout les mêmes non pas pas par le contrat présent mais par la transmission d'un lointain héritage...
Si je comprends la vidéo, l'identitarisme est finalement né avec la Révolution. Du coup, comment se concrétisait la pensé identitaire ethnique avant cette période ?
Cela ne date pas de la Révolution, en 1777 le roi Louis XVI a interdit à ses sujets d'amener des noirs sur le territoire métropolitain. L'année suivante il a interdit les mariages interraciaux. On peut même remonter avant ça. Le seul fait que les noirs pouvaient être esclaves et pas les Blancs démontre l'existence d'une conception raciale de l'identité, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis ou dans d'autres pays.
L'identité ethnique a été effacée, remplacée dans sa fonction, par la chrétienté. On ne la retrouve pas dans le monde catholique, il faut remonter à l'antiquité païenne pour la trouver, se pencher sur les peuples tardivement christianisés (slaves, germaniques) ou ayant connu le joug islamique (grecs, arméniens, maronites, ...). Parmi les européens, le schéma le plus répandu est celui d'une identité à deux niveaux : un niveau temporel et un niveau ethnique (spirituel), telles les tribus gauloises réunies par le druidisme, les citées grecques par l’hellénisme, les colonies latines par l'Empire, ... qui se retrouvent dans la chrétienté sous la forme des pouvoirs temporel (royaume, empire) et spirituel (le pape chez les catholiques, le patriarche national chez les orthodoxes).
Avant la révolution, il n'avait pas besoin de faire distinction entre identité civique et Identité ethnique déjà parce qu'à cette époque les mouvement de population était ultra minoritaire et c'était surtout des populations européenne qui ce délassait entre elle sur le sol européen. On était pas sur une dynamique migratoire Nord/Sud mais plus Est/Ouest donc les différence entre population était moindre. Et ensuite car avant la révoltions la monarchie française incarnait l'identité de la France, et ce à quoi la France devait tendre, et surtout l'aspect religieux comptait beaucoup avec le catholicisme.
Durant des siècles , la plupart de la population ne se voyait pas comme "française", la plupart étaient paysans et ne sortaient jamais de leur village (considéré comme un pays a part entière) , si une fille de leur village fréquentait un garçon d'un village plus loin, c'etait la honte absolue.
Je n'ai qu'un petit point de désaccord avec M.Dresse. Il associe la gauche au concept de citoyenneté civique, alors qu'il a été largement porté par la droite ultralibérale depuis les années 80. Le « no society », qui réduisait nos nations à un regroupement d'individus autodéterminés, c'était aussi le discours d'une Mme Thatcher... On trouve aussi, à gauche, un discours patriotique, comme celui de Jaurès. L'ultralibéralisme transcende les catégories de droite et de gauche. Il faut plutôt se tourner vers un David Goodhart pour comprendre que le nouveau clivage se trouve plutôt entre les « somewheres » et les « anywheres », les « identitaires » face aux « mondialistes ». « De même que l’organisation collective de la production et de la propriété suppose une forte éducation des individus, tout un système de garanties des efforts individuels et des droits individuels, de même la réalisation de l’unité humaine ne sera féconde et grande que si les peuples et les races, tout en associant leurs efforts, tout en agrandissant et complétant leur culture propre par la culture des autres, maintiennent et avivent dans la vaste Internationale de l’humanité, l’autonomie de leur conscience historique et l’originalité de leur génie. » (« Méthode comparée », Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, octobre 1911) «
J'aimerais bien avoir ton avis sur la définition de Nation de Staline : « une nation est une communauté stable, historiquement constituée, de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique, qui se traduit dans la communauté de culture ».
"Stable" ça n'existe pas, ça fait partie des impossibilités sur lesquelles se fondent toutes les utopies égalitaristes. Mais à part ça, il décrit assez bien l'état de fait que constitue une ethnie. Ce qu'il ne précise pas, ce sont les conditions de possibilité d'un tel état de fait, l'homogénéité n'étant pas réalisée en URSS.
Cette définition est assez bonne. Si je ne me trompe, elle vient de son essai de 1913, "Le Marxisme et la Question nationale". Étant géorgien lui-même et son combat prenant place dans le cadre d'un empire multi-ethnique, Staline était effectivement conduit à adopter un regard bien plus réaliste sur la question des nationalités que nombre de socialistes occidentaux. Pour autant, on ne peut pas dire que sa politique à l'égard des différents peuples composant l'URSS ait été très respectueuse de leur identité.
C Renan qui a raison, exigeant et ouvert en même temps mais aussi réaliste sur la possibilité où pas d'assimilation, on assimile des individus pas des peuples! Ps : il pouvait parler aussi de Mauras et de la différence entre pays réel et pays légal !
Imaginez un monde où chaque croyance est un château fort, inébranlable et inviolable. Un jour, des habitants, dans leur zèle à montrer leur dévotion, décident de laisser leurs portes grandes ouvertes pour accueillir toutes les idées sans discernement. Des idéologies destructrices en profitent pour entrer et s'installer, tout en continuant de prétendre qu'elles sont intouchables et parfaites. Les habitants, trop occupés à se féliciter de leur ouverture d'esprit, ne réalisent pas le danger qui s'infiltre dans leurs vies . Imaginez un monde où l'on condamne des individus simplement parce qu'ils aiment différemment, tout cela parce qu'on préfère suivre des textes vieux de plusieurs siècles plutôt que de respecter les droits humains. . Si l'ignorance et le refus de critique perpétuent des injustices et oppriment la pensée libre, peut-on réellement défendre les droits humains et la liberté en acceptant sans question l'islam ou toutes autre idéologie fondé sur des textes anciens et immuables. . Nous avons dit oui acceptons sans aucun jugement ce que nous avons durement battue. On ignore où on oublie sans aucun doute que s'il y a des athées dans les pays démocratique c'est par une longue suite de combats ( l'histoire que l'on piétine). Combat qui n'ont jamais été fait dans d'autres continents qui encore aujourd'hui condamne pour avoir un avis sur une religion. . . Si une société accepte sans critique des idéologies prônant des pratiques discriminatoires ou oppressives, cela va à l'encontre des valeurs fondamentales de laïcité. Par exemple, accepter des doctrines qui condamnent les individus pour leur orientation sexuelle ou qui justifient des inégalités de genre, sous prétexte de neutralité religieuse, compromet la protection des droits humains. L'ignorance et le refus de critique des textes et pratiques anciens peuvent perpétuer des injustices et opprimer la pensée libre. La laïcité s'est construite à travers des luttes historiques pour séparer l'influence religieuse de l'État et protéger la liberté de pensée. Ceci est mon opinion, je cherie ce que nous avons de plus chère la liberté d'expression.
Une vidéo très intéressante, comme d'habitude, un modèle de clarté et de pédagogie. Après, permettez-moi de ne pas être complètement d'accord avec vous. Si je vous comprends bien, vous dites que l'identité est d'abord un fait ethnique. En un sens, je vous suis sur ce point, j'y reviendrai ; mais il me semble tout de même qu'avec l'ethnie (et même avant lui), il y a la culture. On n'est pas seulement Belge, Français, Suisse, etc. parce qu'on est issu du sang de ces nations ; on l'est aussi parce qu'on a reçu leur culture en héritage. Je dirais même que le fait culturel passe avant le fait ethnique. Si nous faisons une expérience de pensée et que nous supposons que dans un avenir plus ou moins lointain, une nation européenne donnée, disons la Belgique, ait été guérie des maux dont nous souffrons aujourd'hui ; que ses habitants parlent tous leurs langues traditionnelles, y compris le wallon ; que tout ce qui constitue la culture belge (non pas les valeurs, mais la culture propre à ce pays) ait été préservée ; mais que la plupart de ses habitants aient des origines étrangères à divers degrés, n'allons-nous pas préférer cette situation à celle inverse (où tous les Belges seraient ethniquement "purs", mais auraient perdu la totalité de leur culture propre) ? De là, il me parait que la culture prévaut sur l'ethnie. Ceci dit, il est évident que dans les faits, les deux vont de pair : les chances qu'une culture soit transmise à une prochaine génération sont pratiquement nulle si les dépositaires de cette culture se trouvent minoritaires sur leur propre sol, si bien que la première situation évoquée plus haut est fort peu probable (la seconde, hélas, l'est beaucoup plus). Deux remarques encore : - Votre thèse vaut peut-être pour un pays ethniquement homogène, comme le vôtre (Wallons et Flamands, à ma connaissance, ne diffèrent que par la langue) ; mais quid de nations bien plus hétérogènes comme la France ou l'Espagne ? - Je constate que vous tenez beaucoup à l'idée d'une permanence des notions de droite et de gauche, mais j'ai du mal à la voir, puisque concrètement, la droite ne diffère en rien de la gauche, sauf peut-être sur le terrain économique (et encore). On pourrait dire alors que la droite est en fait à gauche, mais alors ces deux notions n'ont plus de sens (et pour ma part, je suis de moins en moins convaincu qu'elles en aient). Navré pour le pavé. Pour terminer, je dirai que ces quelques divergences n'enlèvent rien, ni à la qualité de votre travail, ni à l'estime que je lui porte.
Brillant. Dommage de minorer les facteurs ethniques sous-jacents dans les différences entre les conceptions françaises et germaniques. L'histoire allemande : notre homogénéité ethnique (souche germaine) nous permet de nous dispenser d'un Etat. L'histoire française : nous devons vite construire un Etat pour compenser notre hétérogénéité ethnique (souches gauloises, latines, wisigothiques, burgondes, franques, alémaniques, maures puis normandes)
Très juste. L'Allemagne est une nation "ethnique" (ou supposée telle, car les Bavarois sont celtes et les Prussiens slaves), la France est une grande nation constituée de petites nations et qui a donc besoin d'un Etat.
Il faut penser à l'envers. Celui qui est par exemple Malien de souche mais dont les parents ont fait un effort d'assimilation et d'intégration et qui a grandi en France, avec l'éducation et la culture française et qui a sut repondre aux attentes educatives, philosophiques et culturelles de la France... Cet homme, qu-a t-il de malien ? Car les "caracteres moraux de la race" de Gustave Lebon necessitent d'être transmits sous la forme de l'éducation
Ce Français de souche malienne, aura beau avoir la nationalité Française et un coeur de Français, il sera toujours considéré comme étant "étranger" racialement.. Ne pas oublier les mots de De Gaulle "le peuple français et un peuple de culture gréco-romaine, de religion chrétienne et de *RACE BLANCHE*" Même chose pour un européen qui habite au Mali, vit comme les maliens de souche et adopte la culture et la langue, il sera toujours considéré comme étant étranger et différents dû à sa race.
A l'aise dans l'ethno-essentialisme, et pour un civisme nationaliste, car il se trouve deux camps: le concert des nations contre la confrontation des blocs (UE-USA/ Cino-Russe / kashmire) et il n'y a pas plus racialiste que ce dernier.
Je suis assez déçu par la pauvreté argumentative et le manque de définition autour du concept de "Race". C'est un des thème centraux de la vidéo, terme qui se limite des définitions données par Gustave le Bon, un Anthropologue du 19 ème siècle qui se base sur des mesures crâniennes pour expliquer l'infériorité intellectuelle des femmes et prend des comportements qui peuvent être expliqué par la culture, comme des déterminisme biologique sans se donner la peine de nous dire avec quel méthodologie il est arrivé a cette conclusion. En sommes beaucoup de certitude pour peu de connaissances. La race étant un concept "Biologique" a la base, je trouve dommage que pour pouvoir appuyer son argumentaire, on doivent supprimer 120 ans d'accumulation de connaissances en Biologie, génétique, paléontologie, sciences cognitives ect... C'est excusable pour des hommes politiques de la fin du 19 ème, début 20 ème de s'appuyer sur ce genre de concept mal défini, il n'avait pas les connaissance que nous avons aujourd'hui, mais je trouve dommage devoir se raccrocher a ça pour ce donner une importance inné, comme pour satisfaire ses instincts Grégaire ( déterminisme qui lui a été prouvé).
@@farglory7715 Non, l'ethnie n'est pas une catégorie seulement culturelle. L'ethnie désigne l'identité collective (c'est son étymologie), qui est à la fois culturelle et biologique.
@@baptistegilbert6421 non l'ethnie désigne seulement un fait culturel. C'est pour cela qu'il faut distinguer la Race de l'ethnie. Maintenant dire que la culture est l'expression des gens qui la composent est autre chose. Vous me répondez seulement si ce qui fait la culture d'un groupe et oui c'est en partie les individus qui l'a font, mais le mot ethnie désigne toujours une catégorie culturelle.
@@farglory7715Non, l'ethnie désigne effectivement une combinaison d'homogénéité raciale et d'homogénéité culturelle. Là où je te rejoins, c'est qu'Antoine devrait cesser de parler d'ethnie pour parler de Race. La Race n'est pas un gros mot.
Cette vision d’Ernest Renan est la plus nuancé et la plus tangible. Elle prend en compte les deux types d’identité sans les opposer mais en les complétant. C’est faire preuve d’intelligence je pense que éluder de cette vision de l’identité et de ne pas se cantonner à un seul carcan idéologique
Chiant? Pas autant qu'un Etat civique dont les valeurs vous sont imposées au départ sauf pout les naturalisés ( et encore) Paradoxalement la nation ethnique préserve plus la liberté des nationaux qui n'ont pas à adhérer à une idéologie ( en principe...)
@@simeonstilite bah oui chiant, genre si tu vas en vacances dans le pays voisin et que tu tombe amoureux d'une personne qui ne correspond pas à la seule ethnie que ton état accepte bah si tu veux faire ta vie avec cette personne tu peux pas retourner vivre dans ton pays. Aussi c'est chiant parce que ton pays t'interdit toutes les cultures qui ne font pas partie de ton ethnie, du coup t'as la cuisine officielle du pays, la musique officielle dans la langue officielle, etc...
@@erbihc1781 C'est vrai en partie. Mais les Etats civiques ont aussi leurs traditions et leur culture. On peut dire que c'est un dévoiement de la définition d'état civique, mais cela existe. Si vous êtes Français vous " héritez " d'un passé, d'une version de l'identité du pays, pareil pour la plupart des pays. De plus aucun pays ethnique ne refuse à ses concitoyens d'épouser quelqu'un en dehors de l'ethnie dominante, mais ce n'est pas encouragé Cela est vu comme une exception. Le Japon pourrait être un exemple de pays ethnique qui n'encourage ni la naturalisation ni l'immigration. A l'opposé, les pays qui se vantent d'être fondés sur un melting pot, mais avec des modalités différentes: dans l'assimilation, les arrivants adoptent l'identité préexistante. Dans l'intégration ils gardent leur identité et adoptent des comportements " minima" d'acceptation des valeurs du pays d'accueil. Et dans la réalité, ce minima tend à zéro. Il en résulte une " diversité" factice qui en fait dissimule une uniformité par le bas.
Les peuples pour survivre démographiquement, ont besoin pour cela de prospérer économiquement, et privilégier le capitale au lieu de l'individu comme le fait la droite et son extrême est contre productif. En effet, la droite et son extrême prône une identité, un peuple et son ethnie mais de par sa politique écrase et asservi ce même dit peuple qui dans l'adversité ne se reproduit plus... Nous faisons des enfants pour qu'ils perpétuent un heritage familial et Identitaire MAIS AUSSI pour que leurs vies soient meilleures que les nôtres, mais ce n'est pas ce que propose l'idéologie de droite et d'extrême droite... ils parlent d'autorité de règles, de frontières, ils stigmatisent la sale gueule du voisin sans jamais penser a l'assiette de son concitoyen frere en ethnie et de sa descendance... cela vaut dans nos sociétés, comme au Japon, en Corée du Sud et autres ou les populationssont dangereusement vieillissante et où les jeunes devant le coup de la vie et la compétition pour réussir frêne les jeunes a se mettre en couple et a avoir des enfants quand ils arriventa se loger.... Le vivre ensemble et le partage des richesses de la gauche est a mon sens bien plus alléchante... car un individu et les siens ne se nourrissent pas de leur appartenance quand le capitale renvoie les gens à des statistiques et des coups qu'il faut sans cesse rogner...
L'identité de soi de la nation , choix politique gauche ou droite laquelle choisir.... Me concernant cela n'existe pas toutes ces frontières, ces nations, ce rive gauche ou droite..quelle foutoir😊 toutes ces bazarres; ces notions barrières créer par l'homme les limitants....pointe barre.... Je vis en Belgique 🇧🇪 née ailleurs sans restée longtemps sur place étant donné les circonstances politiques, j'ai n'ai jamais eu un réel "chez moi".... Alors, que maintenant sur ma carte d'identité; on me définie comme 🇧🇪 Belge ce pays d'adoption....cela se limite à là....et encore entre ces 3 commentaires linguistiques :c'est compliqué tout ça....sans aborder ces ministres 😂😊 wat is dat verstand niet...is gedaan😊..van daage... Mon cœur balance ici et là...dans toutes ces bazarres Merci monsieur pour votre partage échange sur notre identité hautement intellectuelle que j'arrive pas à m'en démêler dans tous ça....casse tête, casse noix 🥥 je voudrai dire casse....c....lles par respect pour vous je m'arrête là ...avec toutes mes respects cela va de soi....😊je m'incline bien bas pour votre grand savoir, quel plaisir de vous écouter à chaque fois Vous êtes exellent à chaque fois 😊🎉 Au revoir 🎉😊
Je suis d'accord avec votre critique de la croyance obessive des modernes en la capacité de l'homme de s'auto-construir, pour le dire ainsi, mais il me semble que celà désigne donc beaucoup plus des facteurs culturels que biologiques. Bien évidemment, la société dans laquelle on naît, grandit et participe depuis notre plus jeune âge est la nôtre, et il me semble du moins difficile d'en faire une autre la nôtre par simple force de volonté. Ceci dit, ceci a logiquement plus à voir avec culture qu'avec race : si un garçon biologiquement asiatique, par exemple, naît et grandit en France, sans jamais intéragir avec sa "nation d'origine", il me semble que la tendance à s'auto-construir serait de penser qu'il pourrait par lui-même renouer un lien avec sa patrie "biologique" (si une telle chose existe véritablement). Au contraire, la poisition face à cet exemple qui me parait être celle de l'enracinement est de dire qu'en effet, il n'est pas maître de son propre être, mais cet être est beaucoup plus imprégné de l'essence française que de toute autre. Il est donc français. Je ne vois donc pas en quoi vos arguments remettraient ceci en question...
Non c'est un asiatique imprégné de mœurs françaises car entourés de français mais s'il était entouré de non français, il serait imprégné de leurs mœurs. On le voit en France, dans la plupart des banlieues, il se trouve des français autochtones très minoritaires qui se mettent à parler racaille à se comporter comme telle, à se convertir, à porter le voile etc... En revanche, des français entourés de français continuent d'être français et d'adopter leurs mœurs.
@@brice1780 exactement, mais cela va dans mon sens. Ce n’est pas la race biologique du sujet mais son entourage et son éducation qui le rendent français, et qui influent sur son comportement.
@@delenda1231 Je recommande “Qu’est-ce qu’une nation” d’Ernest Renan, ouvrage abordé dans la vidéo, mais qui en réalité soutient beaucoup plus une vision civique et culturelle que raciale et biologique de la nation (tout en se gardant de tomber dans l’erreur de l’extrême gauche qui consiste à faire de la nation une construction superficielle)
mais oui………..les naissance font référence au sang de la mère et du père……autrement dit : CE N’EST PAS PARCE QU’UN ETRANGER NAIT DANS UN PAYS QU’IL EST DU PAYS ………´ SA MERE A ACCOUCHÉ SUR UN TERRITOIRE QUELCONQUE , mais , l’enfant demeure partie prenante de la mère et du père
Votre discours est une véritable bénédiction intellectuelle, un soulagement face à tout ce vide idéologique d'aujourd'hui
Remplir du vide avec de la merde , va pas bcp t'aider mon ami.
@@mandrake7828 inconsistant au possible, va-t’en d’ici
@@mandrake7828Vous faites preuve d'incontinence verbale.
@@mandrake7828
C'est donc toi la "merde" ! Effectivement, cela n'aide pas du tout.
avant de parler d'identité, il faudrait déjà définir une société légitime. c'est pourtant évident. les gens se comportent comme s'ils étaient des Dieux qui "décident " leur vie contre l'univers et ne savent pas qu'il y a une chose qui s'appelle la vérité et à laquelle on est obligé d'obéir, que ça nous plaise ou non . pour notre cas, les humains, ça s'appelle les lois naturelles et la pensé systémique. je vais pas déballer un pavé de 50 lignes pour expliquer mais au moins, les lecteurs ont mon commentaire ici pour réfléchir à ce sujet
Soy argentina nieta de franceses, alemanes, suizos e italianos. Su discurso me ha tocado profundamente sacando a la superficie ideas que ya tenia sin saberlas expresar. Muchas gracias por sus magníficos aportes y por su guía en tiempos de tanta confusión
Précis, pertinent, pondéré et pédagogique et ô combien opportun.
Bravo et merci pour ce rappel primordial et nécessaire !
Merci beaucoup pour ce message ! Je suis heureux que la vidéo vous ait plu.
If this was in English, I'm certain many people would watch. Very interesting point of view.
In fact it is true, really need to add it in English🗽
Excellent. J'apprécie le tacle envoyé à Monsieur Rougeyron.
PYR est par ailleurs très conscient que la France est d'abord un fait ethnique et le dit abondamment.
@@BuckDanny2314
Ça l'empeche pas de constamment cracher sur les nationalistes et les identitaires... qui eux se battent pour l'identité ethnique justement.
Mais il est vrai qu'il peut parfois être pertinent sur certain sujets, même s'il s'écoute parler tout seul.
@@Klaus_Schwab_Official Il est vrai qu'il critique volontiers les identitaires, qui d'ailleurs le lui rendent bien. Mais il est d'accord avec eux sur le fond : la France est une réalité ethnique, comme toute nation.
@@BuckDanny2314La France est un état au ce moment, ça n'était pas toujours le cas et ça ne restera pas forcément comme ça ( au moins j'espère) , donc la France est un état qui par sa constitution et ses lois fait négation de son propre peuple, une négation de la substance sûr quelle elle est fondée....la France est un pays qui mets l'explosif dans ses propres fondements......mais, comme j'ai du ça ne restera pas comme ça forcément...
@@BuckDanny2314 menteur, il a plusieurs fois rejeté ce point de vue. Il vomit tout ce qui est identitaire,lui même étant un agent du GR.
Comment on peut encore avoir la moindre considération pour ce pauvre gauchiste verbeux ?
Tout est dans la description. Excellent de s'emparer de ce sujet avec le brio qu'on te connait
Meilleure vidéo sur le sujet, à mon sens.
Merci beaucoup !
Vous êtes une source d’inspiration.
Vraiment très intéressant ! Résumer une nation à l'identité civique, c'est nier tout particularisme et donc nier la nation elle-même, ainsi que le peuple qui en fait partie. C'est là tout le drame de notre civilisation, qui ne sait même plus qui elle est et qui ne cherche plus à se défendre.
Demos vs Ethnos
Ni confondre la Koine avec le Demos
Absolument d'accord avec vous....disons que une grande partie de Français a perdu leurs système immunitaire par une idéologie fausse qui devient aujourd'hui théâtrale, pathétique et tragique, et par une éducation privée de chaque bon sens...Mais, par différence de beaucoup de monde je suis sur que une prise de conscience viendra très bien tôt ce que va provoquer un action. Après, on verra, qu'est-ce que ça va donner....il faut ce réveiller et régir, même si c'est désagréable....Courage la France !!!
À l'origine de cette négation essentielle il y avait la volonté de justifier l'agression et l'intégration chez des nations étrangères et lorsque les conditions de recul étaient imminentes avec les décolonisations il fallait trouver le moyen de souder les peuples anciennement colonisés et leurs anciens maîtres afin d'instaurer de nouveaux rapports justifiant la continuation des spoliations...
Excellente vidéo! Et qui est publiée fort opportunément qui plus est!
Enfin un européen clairvoyant .La base de tout.
Un plaisir de vous écouter devant mon tricot et une tasse de thé, soirée de réflexion en perspective :)
Les Romains l’ont essayé dans le cadre de leur Empire, initialement construit par le peuple latin. Bien? Cela n'a pas fonctionné pour eux, ils se sont dissous en l'espace de 2-3 générations. En fin de compte, seule la moitié orientale de leur empire a continué et cela exclusivement parce qu’elle était basée sur l’ethnie grecque, et non sur des notions aléatoires de patriotisme civique. L’Empire romain d’Orient était essentiellement un État d’origine grecque prétendant être un empire mais utilisant simplement la périphérie non grecque comme pare-chocs contre les attaques incessantes des barbares. La dissociation entre identité civique et identité ethnique est impossible. On le voit maintenant aux Etas-Unis.
Exact. Et cet empire a éclaté au VIIème siècle lorsque les peuples faiblement hellenisés mais hérétiques ont perçu l'envahisseur "musulman" comme un moindre mal à face "l'occupant" qu'était devenu pour eux l'empire grec.
Ce qui ne change rien au fait que n'importe quelle nation, qu'elle se définisse sur base civique ou ethnique, finit par atteindre la fin de son cycle et se dilue dans un bouillon d'où naît autre chose. Après libre à la droite de continuer sa fixette un brin névrotique sur l'élément racial.
Une foi autochtone anéanti ou soumis l'envahisseur batira une nation non ethnique multiraciale egalitaire seulement dans sa propre langue et ses propres valeurs ...
Exactement, les gens intelligents et honnêtes voyait ça depuis révolution américaine et révolution française.....mais les idéalistes, égoïstes exaltés et profiteurs ont préféré faire dissociation et nous sommes là où nous sommes...
Ce nouveau format est excellent. Vous méritez vraiment d'être à la devanture des Droites Alternatives, tant par votre rigueur sur le fond que par votre maitrise de la forme qui est absolument réjouissante.
Je vous souhaite une bonne continuation, avec mes salutations fraternelles.
C'est bien aimable de votre part, merci beaucoup pour ce commentaire !
Une production de grande qualité commeà votre habitude. C'est un réel plaisir à regarder et je ne manquerai pas de partager massivement cette conception de la nation ethnique.
Merci beaucoup !
Concis. Propre. Joli format.
Très érudit et donnant matière à pensée. Une réussite. Bravo.
Toujours très bien et très clair. Bravo Antoine.
Excellente vidéo, le ton est juste, le propos est clair, concis, précis. J'ai beaucoup aimé. Merci
Merci Antoine, formidable mise au point
Je met toujours un peu de temps pour trouver un temps suffisamment calme et attentionné pour regarder une vidéo d'Ego Non, mais ça n'est jamais une déception.
Alexandre Cormier Denis ne cesse de pester contre le fameux nationalisme civique, trop souvent repris par la droite européenne par mimétisme de la droite américaine, qui n'a rien à voir avec elle, de par son histoire notamment. J'ai l'impression que ça bouge, dans les consciences j'entends, sur cette question là. Or, j'ai peur qu'on ne prenne trop de temps à imposer cette idée, et qu'une fois admise, il soit trop tard. Merci pour votre travail hautement nécessaire.
Excellentissime votre contenu Antoine. 🙏🏼
Bravo, excellente vidéo, très claire et très juste, à partager absolument !
Merci !
Monsieur Antoine Dresse est un véritable philosophe, un ami sincère de la sagesse. Ah si seulement, il pouvait instruire les misérables qui détruisent la France depuis tant d’années !
Merci, cher Monsieur pour vos leçons d’érudition et d’intelligence.
J'ai lu en peu les commentaires, en générale très favorables et çà me fait plaisir. Mais, il y a une petite chose qui me dérange : pas mal des gens prennent cette vidéo comme un sublime amusement intellectuel sans prise de conscience qu'il s'agit de causes vitales et cruciales pour la France au se moment..Excellente vidéos, bon courage, jeune homme !!!👍
Excellente mise au point.
Je ne vois pas pourquoi on s'embête, le génie Lagasnerie a résolu la question une bonne fois pour toute : "La France : c'est ce que c'est" !
CQFD !
Une vidéo essentielle pour enfin tordre le coup à la plus grande impasse politique du camp dit national
Je viens de découvrir ce jeune homme et je suis fortement impressionné par ces capacités, son courage et honnêteté humaine et intellectuel. Comme quelqu'un qui est d'origine d'un pays européen où est nation différemment compris que en France je suis entièrement d'accord avec lui, en bref, dans la Constitution de Serbie est écrit "Serbie est état de peuple serbe et de tout ses citoyens ". Je trouve que cette citation de la constitution serbe ( bien sûr pas exeptionelle du tout ) peut être prise en considération par Français. Il y a de boulot à faire ici, en France, mais il faut être courageux et il faut le faire. Parfois c'est difficile de se lever matin, mais il faut se lever. Vive la France !!! Merci, monsieur pour votre vidéo, j'apprécie beaucoup, bon courage !!!
Merci beaucoup pour votre commentaire et pour cette référence à la constitution serbe, que je ne connaissais pas. Si vous avez d'autres références de ce genre voire des auteurs/intellectuels serbes qui se sont penchés sur cette question, n'hésitez pas à me les recommander. C'est quelque chose qui m'intéresse beaucoup.
Exceptionnel, excellant travail.
Merci pour cette prise de position. Il est parfois décourageant de voir des gens officiellement de droite parler avec dédain et condescendance de l’identitarisme racial, débattant sur la manière de décorer le salon d’une maison dont les fondations sont en train de s’écrouler.
Un élément doit cependant être pris en compte pour bâtir une pensée identitaire correcte et ne pas soutenir quelqu’un béatement au prétexte qu’il est Blanc : l’émergence de l’ethnomasochisme chez les Européens. Jean-Luc Mélenchon a déclaré ce 14 juin 2024 « Les gens qui se déclarent Français de souche sont un problème pour la cohésion du pays. »
Ces gens sont irrécupérables, ils souhaitent vraiment la disparition de leur propre peuple. Il faut donc accepter qu’une partie conséquente des Européens est perdue, que ces gens n’auront pas d’enfants ou en auront avec des personnes venues d’autres continents, et faire nôtre ce proverbe juif « Est Juif celui qui a des enfants Juifs. ».
Surtout quand la science leur donne tort.
Melanchon n'est pas un Français ethnique, il est à peine un Européen ethnique, ceci expliquant peut être cela.
La science a tranchée depuis longtemps sur l'hérédité de comportements tel que l’intelligence ou le self-control. Il est donc évident que plus les peuples sont genetiquement différents plus leurs comportements diffèrent et par conséquent il est impossible de dissocier une culture ou une nation d'une ethnie.
La science a tranché depuis long temps, en faveur du constructivisme.
@@HugoLafarge Non désolé, malheureusement pour toi les études randomisées en double aveugles de sciences durs pèsent beaucoup plus lourds que trois dissertations de sociologues de gauche.
Vous avez des références ?
@@Bobysisland genetic ancestry and general cognitive ability in a sample of american youths, heritability of factor g, heritability of self-control, genetic and environmental influences on general cognitive ability, brain structures and ethnic backgrounds
J'en passe et des meilleurs
@@moiseman merci. J'irai voir ça 😁
Une nouvelle fois le texte de Lebon est une redite des textes de Taine : lui même l’admettait. Merci d’avoir redonné une lecture exacte du texte de Renan dévoyé depuis trop longtemps : c’est la lecture que nous avons faite avec Raoul Girardet et même, de manière plus étonnante, René Remond et Alain Gerard Slama en 1983 à Sciences Po , sous le médaillon de Taine, véritable fondateur intellectuel de l’Ecole Libre des Sciences Politiques. Un geste concret complétant les textes de son ami Renan , et notamment de la Réforme Intellectuelle et Morale .
Merci pour votre commentaire ! Est-il possible de lire quelque part cette lecture sur Renan dont vous parlez ? Cela m'intéresserait beaucoup.
@@egonon5710 : hélas , elle avait fait partie d’un polycopié qui a disparu de ma documentation. Et je doute que la structure woke et ultra progressiste qu’est devenue Sciences Po Paris n’ait conservé un texte aussi antinomique avec l’idéologie actuelle : j’ai longtemps rêvé de pouvoir être présent lors des entretiens entre Renan et Taine dans le bureau de Taine de sa propriété de Boringe à Menthon Saint Bernard , ou lorsqu ‘ils déambulaient sur le Roc de Chere voisin , au bord du Lac d’Annecy. J’ai une bibliothèque tainienne fournie qui côtoie tous les auteurs que vous abordez , de Bonald à Blanc de Saint Bonnet. N’hésitez pas à me joindre sur les rives du Loir où je me suis retiré très volontairement: jgapinfrehel@gmail.com.
Merci pour cette vidéo éclairante (une fois de plus !)
En France, aujourd'hui, on a environ 30% d'extra-européen. Je me souviens que Stéphane Édouard avait dit que 50% des classes aujourd'hui devaient être métisses. Je ne pense pas qu'il doit être loin. Il n'y a que dans les Lycées de centre ville qu'il n'y a que des blancs. Vous vous battez pour quoi concrètement? Interdire les mariages entre gens de couleurs? Stériliser de force des millions de personne? Virer 20 à 30 millions de personnes de France? Saborder toutes nos îles d'outre-mer? C'est ridicule. Théoriquement, un jeune français (sauf centre ville) aura la moitié de ses amis qui vous être de couleur. Son univers mental, c'est le rap, les mangas, Netflix, RUclips, les blockbusters, la mode... Je ne sais vraiment pas dans quel monde vous vivez.
De plus, le RN ou Zemmour ne parlent que d'expulser l'immigration illégale et avant toute chose, les criminels étrangers. Au mieux, on touche 600 000 à 800 000 personnes. Tout en sachant que nous serons bloquées par la CJU, le carcan des traités (qui sacralise le regroupement familial, la politique des visas, les étudiants étrangers...), la Commission et par nos propres juges qui diront que nous appartenons à l'UE et donc que nous devons appliquer les lois européennes. Le conseil constutionnel et le conseil d'état jugeront contraire aux traités toute volonté de vouloir la supériorité de nos lois. Concrétement, les identitaires font beaucoup de bruit, ils revent de beaucoup de chose mais dans la réalité, vous ne ferez rien.
Il n'y a qu'en banlieue et dans certains quartiers que les populations sont massivement remplacées. Ailleurs les français vivent encore à peu près entre eux, ayant fuit les colons ou s'étant prémunis contre eux par le prix de l'immobilier.
C'est parce que ces stratégies d'évitement ne suffisent plus que le vote des français change rapidement. La grande majorité n'est pas métissée et n'a pas l'intention de l'être.
C'est une dynamique non seulement très forte en France mais aussi à l'échelle continentale, qui ne peut pas déboucher sur des sociétés viables. Les colons ne seront plus acceptés désormais, l'époque où les européens se laissaient coloniser sans rien dire est révolue.
Les populations qui ont été capables de se transporter en Europe seront tout à fait capables de se transporter ailleurs quand le contexte l'exigera. Il ne faut pas s'inquiéter pour ça, l'histoire montre que c'est tout à fait faisable.
@mrlambda Et toi, que fais-tu ? A part poster un commentaire inutile...
La conception identitaire, ie celle selon laquelle il n'est point d'identité d'un peuple qui serait dissociable de son fond racial, est pertinente. Autrement dit, un peuple ne peut durablement rester solidaire de lui-même et défendre son identité de culture et de mœurs que dans la mesure où ce peuple est racialement homogène.
Tu dois être un boomer pour tenir des propos selon lesquels on devrait accepter le statu quo cosmopolite.
@@baptistegilbert6421 Il n'y a pas qu'en banlieue, je suis dans la France périphérique et on a des communautés albanaises (c'est eux qui tiennent le trafic chez moi), marocaines, algériennes... On a un centre d'accueil de migrant et quelques structures d'intégrations. On est pas comme les allemands contrairement à ce que tente de dire le Mr. Comme le montre Emmanuel Todd ou Jerome Fourquet, les mariages inter-ethniques sont très nombreux. On pose le problème de l'assimilation contrairement aux allemands et anglais. On s'immisce énormément dans l'Islam de France (surveillance des réseaux, controle des nominations d'imam, discours pro-assimilationiste encouragé..). On est en train de faire émerger une société post-raciale dans de nombreux domaines: rap, foot, manga, ciné, série, fast food, culture des marques, de la drogue... Le problème, c'est que ce n'est pas un nationalisme civique mais des référents communs commerciaux.
Et pour ce qui est de l'histoire, personne ne va virer vingt à vingt cinq millions d'homme et de femme. Vous délirez complètement.
@@pierrefrancois472 Je ne suis pas un boomer. Pour ce qui est de votre conception "raciale", elle est ridicule. Marcel Détienne a montré que la citoyenneté grecque était loin de l'autochtonie rêvée. La fiction citoyenne romaine a conquis la Méditérannée. Le christianisme est une religion universaliste. La plus grande puissance actuelle du monde, c'est les USA et ce régime repose sur un dieu, une mythologie qui n'a rien d'ethnique. Les empires multi-ethniques et multi-confessionnelles ont été la norme dans l'humanité depuis des millénaires (Ottoman, Mongol, Moghol, Russe, Chinois, Perse..). Les états-nations européens sont une exception. Vous proposez un délire qui n'a pas pied sur terre.
@@mrlambda7580 Des mouvements de populations de cette ampleur ont eu lieu dans un sens, ils peuvent tout à fait avoir lieu dans l'autre sens.
C'est même plus facile en sens inverse, retrouver son pays et le quitter sont deux choses radicalement différentes.
Par ailleurs vous hallucinez complètement. La société multiraciale dont vous parlez n'existe pas, ce qui existe c'est un effondrement du respect mutuel, une explosion inouïe de la violence et une polarisation électorale réduite à un seul thème : la colonisation étrangère.
Cette tendance n'est pas prêt de s'inverser, dans quelques années le climat général sera pour de bon celui d'une guerre civile, opposant les colons et alliés aux autochtones et alliés.
J'ai moi-même grandi à Paris dans un contexte multi-culturel assez paisible, je sais très bien comment ça se passe et ce que ce semblant de paix cache vraiment.
La réalité ou l'idée, la matière ou l'esprit, le pratique ou le théorique, le sol ou le hors-sol, deux alternatives qui ouvrent la voie vers la vie ou la mort. Choix crucial auquel se confrontent les nations d'Europe aujourd'hui.
Très bonne vidéo.
Ce sont des questions que je me pose; auriez-vous des livres à conseiller? Vous avez évoqué Gustave Le Bon; quels sont ses livres que vous conseilleriez? Je pense par ailleurs à Jean de Viguerie
De Gustave Le Bon, je conseillerais en priorité ses "Lois psychologiques de l'évolution des peuples", dont j'ai parlé dans une ancienne vidéo. Ce livre est l'un de ses premiers livres de psychologique sociale à proprement parler et il y développe ses intuitions les plus fondamentales. Ensuite, bien sûr, sa "Psychologie des foules", un classique, sa "Psychologie du socialisme" et sa "Psychologie politique". Avec ces livres, vous aurez déjà un très bon aperçu de sa pensée.
C’est excellent, vraiment
Merci Antoine pour cette vidéo. Pensez-vous qu'un prochain développement au sujet de la pensée de Karl Popper concernant sa critique sur l'historicisme expliqué dans deux ouvrages : "Misère de l'historicisme et La Société ouverte et ses ennemis " serait un bon ajout à votre travail et si oui nous faire part ? Cordialement.
Merci ! C'est une bonne question. Je connais encore trop mal la pensée de Karl Popper pour en parler actuellement. Mais il fait partie de ces penseurs que j'ai en vue d'approfondir davantage dans les mois à venir.
Merci infiniment !
Identité civique : appartenance et transmission des valeurs politiques, des lois d’un état -d’un pays ( valeurs démocratiques partagées et transmises)> acquis.
Identité ethnique : appartenance et transmission des us et coutumes -traditionnelles, religieuses, culturelles. Acquis.
Ces notions bien qu’elles puissent être complémentaires sont souvent sources des tensions inter communautaires dans un espace défini ( état) .
Merci pour cette capsule.
c'est juste EXCELLENT (sauf PYR 😅)
Bismarck n'avait que faire des arguments culturels ou historiques, ce qu'il appelait les "idées de professeurs"
Il a annexé l'Alsace et la Lorraine pour trois raisons essentielles :
1) Créer un glacis protecteur en cas de revanche française
2) Marquer sa victoire par un gain direct afin de faciliter la mise en place de l'empire vis-à-vis des princes allemands et plus généralement de son opinion publique
3) Obtenir de nouveaux marchés et de nouvelles ressources pour l'industrie et le commerce allemands
Cf Krebs Gilbert, La question d’Alsace-Lorraine, in La Naissance du Reich, PSN, 2018, p. 75-89
7:33 il aurait fallu mentionner le fait que la gauche actuelle ne nie l'identité collective nationale ou l'existence même de peuples "de souche" que quand il s'agit des peuples européens, jamais des autres.
23:53 _" Ainsi si nous voulons que la culture européenne perdure et poursuive son essor"_
Et pourquoi voudrions nous une telle chose ?
Et pourquoi pas ?
@@valentinfort7247 C'est comme vouloir que les ours blancs ne disparaissent pas... Les cultures évoluent et disparaissent...
@@MrGustavier
On a jamais vu dans l'histoire une population qui désire d'elle-même disparaitre.
A moins d'être un ethno-masochiste...
@@Klaus_Schwab_Official *-"On a jamais vu dans l'histoire une population qui désire d'elle-même disparaitre. A moins d'être un ethno-masochiste..."*
Une *"population"* n'a pas de *"désir"* ... Les INDIVIDUS ont des désirs... Pour avoir un *"désir"* il faut un esprit... Un cerveau... Une *"population"* n'a pas de cerveau...
@@MrGustavier parce que c'est ce qui fait avancé l'humanité et que sans européens, tous retournent vivre à poil dans les bois.
Comme très souvent de la matière à réfléchir.
Merci
Le livre "Who are we?" de Huntington est une torture à lire lorsque l'on sait que la culture n'existe plus si le peuple dont elle est originaire disparait ou est acculturé de force.
De plus, l'auteur ne conçoit même pas qu'il y aurait une réalité objective qui existe, indépendamment de la réalité relative (comme perception) au sein d'une société. Ainsi, l'identité ne serait que sentiment et consentement libérée des déterminismes biologiques.
De même, la culture anglo-protestante pourrait survivre selon ses mots même si les anglais protestants devenaient ultra minoritaires. Et que la plus grande prouesse des USA fut de néantiser la race comme identité nationale.
C'est un boomer "nationaliste" civique qui plus est REFUSE la différence entre "nationalisme civic" (oxymore) et nationalisme ethnique (pléonasme), qu'il appelle même "false dichotomy" car la culture serait totalement différente de la race.
Il n'y a pas de définition satisfaite du mot nation ni du mot "être".
Comment croire que les cultures européennes ou japonaises pourraient survivre si les européens ou les japonais venaient à disparaître?
Le problème de fond, ce sont tous ces hommes qui sont À droite mais qui ne sont nullement DE droite.
On ne peut pas être DE droite et avoir une conception purement "civique" (id est souveraino-cosmopolite) de la Nation (terme qui vient du latin nasci = naître).
La Nation renvoie au Genos des Hellènes, au Genus des Romains ; elle en est indissociable.
Il n'y a pas d' "Ecole allemande" en la matière ; car tous les Peuples de la Terre sont d'accord naturellement et traditionnellement avec cette conception que les Allemands ont, il est vrai, théorisée et mise en forme.
En réalité, la France et l'Angleterre, par leurs pseudo-élites dégénérées ont, de façon différente mais relativement synchrone, concouru à développer théoriquement et pratiquement ce cosmopolitisme qui aujourd'hui tue les Peuples, leurs racines et leur culture respectives.
Et cela, bien avant que les États-Unis ne devinssent hégémoniques et ne prissent ipso facto, le relai comme épicentre du Mondialisme.
Ou alors on peut être de droite et ne pas exclure l'élément racial sans faire une fixette dessus comme la majorité des identitaires
BRAVO
Donc en tant qu’alsacien je peut prétendre à une nationalité Française et Allemande, mais aussi hypothétiquement, Alsacien, Rhénan mais aussi Romain
Austrasien aussi 😅
Il me semble que vous faites dire à Renan ce qu'il ne dit pas. Vous concluez que Renan n'exclut pas pour autant le facteur ethnique. Pour ce faire, vous ne démontrez pas qu'il ne l'exclut pas, vous vous contentez de conclure sans lien logique. La « perpétuation de cette vie » n'implique pas chez Renan une perpétuation ethnique, c'est bien vous qui venez réinsérer ce terme ici.
C'est plus généralement une critique valable pour le camp identitaire. Vous n'avez de cesse que de vouloir trouver une légitimité intellectuelle en procédant à de multiples relectures d'ouvrages passés dans l'espoir de pouvoir y rattacher un bout par ci, un bout par là, à votre grille de lecture. Vous procédez ainsi à un renversement total de ce qui devrait animer toute passion pour la chose intellectuelle, à savoir comprendre les textes pour forger ou nuancer votre idéologie, et non pas chercher dans les textes ce qui permettrait de la valider.
Vous mélangez ensuite plusieurs sens du mot « culture » de manière à créer un lien logique entre les propos de Gehlen et une vision bien plus politique de ce mot, que vous rattachez là encore à un patrimoine génétique. Encore une fois, vous ne démontrez pas que cette explication est valide, et vous vous contentez de l'asséner comme une évidence.
Je constate néanmoins que votre exposé semble satisfaire bon nombre de vos abonnés, et comprends donc que vous auriez tort de vous en priver pour mener votre combat idéologique. Je me désole de constater que beaucoup cherchent une validation intellectualisante, plutôt que d'essayer de tester la solidité de leurs idées. Une idéologie qui ne s'appuie pas sur des bases solides ne pourra que porter des fruits viciés à long terme.
Renan dit explicitement que « L’homme ne s’improvise pas » et que « les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes », ce qui est une manière de dire que l'homme est d'abord et avant tout le fruit de sa lignée. Dans la deuxième partie de sa conférence, il s'oppose effectivement aux discours "racistes" de ses confrères allemands (et en particulier de Strauss auquel il pense sans le nommer) qui prétendent fonder la nation exclusivement sur la race. Toute cette partie cherche à montrer la complexité de la réalité nationale par rapport à ce simple critère réducteur. Par ailleurs, il montre aussi que ni la religion, ni la géographie, ni la langue ni la "communauté des intérêts" ne suffisent à définir une nation. Si je dis qu'il n'exclut pas pour autant le facteur géographique, ferais-je dire à Renan ce qu'il ne dit pas ? Par ailleurs, la dernière et troisième partie - que je cite dans la vidéo - est celle qui réaffirme l'importance du culte des ancêtres. Deux choses constituent "l'âme" d'une nation, dit-il : son passé et son présent. "La volonté de vivre ensemble", au présent, n'est possible que si les hommes de la nation ont un héritage commun, qui leur vient de leur passé et de leurs ancêtres. Le mot "ethnique" vous chagrine peut-être, mais il ne veut pas dire autre chose que d'avoir des ancêtres en partage avec d'autres hommes.
Par ailleurs, ce qui me conforte dans cette idée que Renan n'exclut pas le facteur ethnique, c'est simplement que j'ai lu d'autres œuvres de lui et ne me limite pas à "Qu'est-ce qu'une nation ?". Dans son "Histoire générale et systèmes comparés des langues sémitiques", par exemple, il n'hésite à détailler la mentalité et le caractère des peuples de "race sémitique" ou de "race indo-européenne" à partir de la structure de leurs langues respectives. Le fait que la race "est balancée par une foule d'autres influences" ne veut pas dire qu'elle n'ait pas d'influence, dit-il lui-même.
Mais quoi qu'il en soit, je n'ai même pas cité Renan ici pour le brandir comme référence fondamentale de la pensée identitaire. Je l'ai cité pour nuancer cette opposition sempiternellement ressassée entre nationalisme français (dont la figure de proue est Renan) et nationalisme allemand. J'ai simplement rappelé que Renan ne partage pas les principes de base du contractualisme républicain hérité des Lumières, ce qui est parfaitement clair dès "L'avenir de la science", une de ses œuvres de jeunesse, dans laquelle il insiste pour dire que "la société n’est pas un simple lien de convention". Le fait que Herder soit pour lui un des plus grands philosophes qui aient vécu est aussi un indice clair pour connaître la tradition philosophique à laquelle il appartient.
Quant à votre appréciation de ma démarche intellectuelle, vous êtes libre de croire ce qu'il vous plaira.
@@egonon5710 Tout d'abord, merci pour votre réponse.
Il n'y a pas de contradiction à penser que « l'homme ne s'improvise pas » sans y rattacher l'importance d'un patrimoine génétique tel que vous semblez le définir. C'est d'ailleurs l'une des bases de certains discours que vous présentez en première partie de vidéo. Vous évoquez ici la géographie, mais ce n'est pas ce terme que vous choisissez d'utiliser, et c'est bien en ça que j'estimais dans mon précédent message que vous mettiez parfois la charrue avant les bœufs. J'aborde votre vidéo avec l'envie d'être placé en face de contradictions qui amèneraient à une véritable réflexion sur la pertinence de telle ou telle vision de l'identité. Or, en l'absence de ces liens logiques, il me semble difficile de m'y retrouver.
Vous avez l'élégance d'évoquer les autres textes de Renan. C'est typiquement quelque chose que vous gagneriez à expliciter dans vos vidéos. Là encore, vous semblez arriver à votre conclusion un peu rapidement. Par exemple, sur l'utilisation du terme de « race », celui-ci a recouvert tout un tas de réalités bien différentes les unes des autres au cours des siècles derniers. Il m'apparait assez acrobatique de le prendre chez Renan pour le lier à des considérations bien plus actuelles ; du moins sans véritablement fournir un travail historique pour recontextualiser ce terme afin de comprendre dans quelle mesure il peut être, ou pas, appliqué à des discours plus actuels. De plus, utiliser des œuvres de jeunesse pour valider la pertinence d'une interprétation d'une œuvre bien plus tardive est là encore quelque chose avec quoi il faudrait faire très attention. Les penseurs évoluent, changent d'avis, se contredisent. Ce n'est pas pour rien que des gens se spécialisent autant (je pense particulièrement à Annie Petit ici). Peut-être avez-vous raison, peut-être pas : là encore vous concluez mais n'explicitez pas de lien logique fort permettant de prouver votre point.
Point de chagrin dans mes mots. Il m'apparait simplement, pour suivre votre chaine depuis des années, que votre sérieux méthodologique habituellement fort satisfaisant laisse place à tout un tas d'emballements quand on aborde la question génétique ou ethnique. Peut-être que ce sont vos affects qui parlent ici, peut-être que ce sont les miens, ce n'est pas ici que nous le saurons. Je vous souhaite une bonne continuation.
Auriez vous les sources pour les statistiques ethniques belges citées au début de la vidéo?
On ne devient pas Français, on peut à la rigueur devenir citoyen Français (à l'imagine de la distinction qui est faite dans certains pays) mais il faut le meriter et ca devrait etre réservé à un nombre de personnes méritantes très limitées.
Suggérer cette différence, c'est déjà essentialiser la République qu'on associe à la France, ce qui n'est pas le cas. Quand on est citoyen, c'est [de la République Française]. On cesse d'être un citoyen quand l'état disparaît, on ne cesse pas d'être français même si l'état français disparaît.
On pourrait s'inspirer du principe de Périclés (pourtant admiré par les démocrates) que pour être citoyen il faut avoir deux parents citoyens.
Intéressant
Mon cher Antoine : excellente analyse, comme d'habitude. J'ajouterai que l'inégalité se fonde sur l'altérité : impossible de traiter un étranger (quelqu'un qui m'est hétérogène) comme un compatriote, c'est-à-dire comme bénéficiant des mêmes droits. Crie-t-on ici au racisme ? Rappelons ce que disait Jean Raspail du racisme dans son roman impérissable et prophétique, "Le camp des saints" : le racisme est le constat simple et évident de l'incapacité où sont les peuples de partager le même espace géographique. Il ne s'agit pas de dire que telle civilisation est inférieure à telle autre mais qu'elle est différente et que cette différence empêche à tout jamais ce rêve absurde qu'on appelle le vivre ensemble. Un occidental épris de liberté ne saurait vivre en bonne entente avec un musulman prosterné devant Dieu, parce que les valeurs impliquées dans ces deux comportements sont antagonistes et irréconciliables. Cela n'implique pas qu'une civilisation soit supérieure à l'autre (même si je pense que l'Occident est supérieur à l'Islam sur tous les points - mais la conclusion logique est illégitime, ça n'est qu'un jugement de valeur), ça implique seulement une incompatibilité, d'où l'on tire la conclusion logique de la séparation. Si identité il y a, qu'elle soit ethnique, linguistique, raciale, peu importe, elle fonde et légitime l'inégalité juridique, politique et civique : un étranger, l'être hétérogène qui me fait face, n'a pas les mêmes droits que moi. Celui qui est comme moi a les mêmes droits, l'identité fonde l'égalité. Un français a les mêmes droits qu'un autre français, un aristocrate les mêmes droits qu'un autre aristocrate, et l'inégalité fonde la hiérarchie - le semblable d'abord, l'hétérogène ensuite. Crie-t-on à la tyrannie, après avoir crié au racisme ? Mais l'homme supérieur, s'il est d'autant plus libre qu'il a de capacités supérieures, est également d'autant plus responsable. Un roi a des comptes à rendre du destin de tous les sujets dont il a la charge. Et un français se doit de protéger les étrangers qui traversent son sol : Grotius appelait cela le droit des gens, ce bien avant l'invention fumeuse de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen... Car on n'a pas des droits parce qu'on est un homme, on a des droits parce qu'on est citoyen. Comme homme, étranger sur une terre, l'autochtone a l'obligation de ne pas me nuire et même de me protéger - mais cette obligation qui l'enserre fait justement de lui quelqu'un de supérieur en droits et en devoirs. Répétons-le : l'identité (entre soi) fonde l'inégalité (avec l'hétérogène). Ici s'entrelacent le métaphysique et le juridique, à telle enseigne que je ne vois pas comme dénouer ce lien sans détruire l'idée même de civilisation et de nation.
La nation est plus ou moins un phénomène de naissance, mais la nation est un phénomène de conscience. Le fait qu'il y ait une conscience nationale n'est pas un hasard.
Rougeyron passe son temps à dire ce qu'il raconte dans l'extrait cité, arguant par ailleurs, toujours contre les identitaires , que Geronimo aussi avait été "chez lui" et que ça lui a fait une belle jambe. Je ne trouve pas l'argument complètement convaincant.
D'une certaine manière, Z. ne dit pas autre chose mais c'est son histoire personnel et son amour pour la France qui parlent à travers lui. :)
Merci d'attirer notre attention sur Gustave Le Bon.
Il y a point qui me semble obscure et j'ai besoin d'aide pour vous suivre : il ne faudrait donc pas seulement se référer à une identité culturelle et civique, mais en même temps celle-ci fait partie de l'héritage reçue à la naissance (si j'ai bien compris) avec en plus, l'hérédité génétique. Donc d'abord, il s'agit quand même finalement de se référer à une identité culturelle, construite par les générations précédentes ; ensuite, comment fait-on le lien entre cette construction reçue et la réalité génétique ? Puisque sans ce lien, quelle serait alors la différence avec l'autre vision, non ethnique ?
J’ai une suggestion pour une vidéo. Une vidéo sur Pierre Poujade et l’héritage du poujadisme. Merci! 🇫🇷
C'est très bien comme vidéo et franchement en terme de vulgaire je ne retrouve que des trucs de gauche. Est-ce que tu as d'autres chaines à suggérer?
Une femme européenne peut choisir de se faire engrosser par un Malien. donc si le peuple est déterminé par la filiation, ce n'est pas le choix de l'enfant qui naitra, mais c'est bien le choix de ses parents...
Donc, continuons d'en débattre... pendant ce temps, l'eau continue de monter, et atteindra bientôt le rez-de-chaussée (ou le deuxième étage, c'est selon).
Seulement 65% de belges de souche en Belgique?
Oui c'est possible.
Dommage de ne pas avoir relier cette question à celle de l'état nation. Je pense en effet que d'un point de vue de la philosophie politique, dans le contexte moderne, la question de la nation n'a que peu de sens, s'il n'est pas reliée à l'état (-nation).
Rien ne permet objectivement de limiter la "liberté" à l'acceptation ou le refus de l'héritage légué par les ancêtres. Chacun est libre d'adopter un héritage qui n'est pas celui de ses ancêtres. La seule question est de savoir si celui qui aspire à rejoindre une nation sera accepté par elle ou non.
Merci encore une fois pour cette présentation claire et inspirante. Cependant, j’ai une question à poser. Étant un Québécois d’origine canadienne-française et marié à une Québécoise d’origine haïtienne, je me demande quelle attitude pourrait adopter une personne d’origine étrangère, qu’elle soit Française, Belge, Québécoise, ou autre, selon cette perspective.
En d'autres termes : l'identité n'est pas un choix.
❤
C'est tout le sens de la distinction traditionnelle temporel/spirituel : le contour du groupe réalisé et le contour qui'il pourrait réaliser, l'espace potentiel qu'il pourrait occuper.
Dans la vieille Europe, encore chrétienté, les pouvoirs temporels s'affrontaient à l'intérieur de l'espace des potentialités qu'était le monde assujetti au paradigme chrétien. D'abord désarticulé par le schisme protestant, cet espace s'est reformé par l'affirmation d'une liberté de conscience privée, par la mise au second plan du christianisme, conduisant progressivement à la sécularisation et à la déchristianisation.
C'est ce mouvement qui nous détermine encore aujourd'hui, confrontés que nous sommes à l'échec du libéralisme universaliste, forme achevée de la sécularisation.
Ce que nous sommes en train de faire à tâtons, inconsciemment pour la plupart, c'est de dessiner à nouveau un contour pour ce que le groupe peut épouser potentiellement : nous dessinons la spiritualité qui succède au christianisme, enfin !
Et ce ne n'est pas par le nationalisme, "souverainisme", que nous le faisons. Nous ne faisons plus coïncider le périmètre du temporel et du spirituel, excluant la possibilité d'une unité composée en Europe. Nous distinguons maintenant les deux échelons de la représentation de soi, ethnique (cf étymologie), distinction par laquelle nous reconnaissons désormais les autres peuples européens dans leur particularité (actualité) et comme des semblables (potentialité).
De la même manière, et ce n'est pas un hasard, que les différentes églises orthodoxes se reconnaissent entre elles, ou que les différentes églises catholiques d'Orient sont reconnues par l’évêque de Rome (lui-même reconnu par les orthodoxes). Les mêmes formes émergent à nouveau.
À nous de tirer les leçons de l'histoire, de faire de cette nouvelle spiritualité une doctrine viable, débarrassée de l'égalitarisme, assurée de ne plus jamais conduire à l'impasse universaliste.
Comment determine t-on l'origine belge d'un belge?🤔
Votre video est une bonne introduction au debat sur la nation, mais je pense qu'elle est un peu scolaire, et ne rend pas bien justice à l'idée gaullienne et meme barresienne selon laquelle toute nation civique sappuie en fait sur un fait ethnique, et ne sappuie que sur cela (sauf à etre une dependance sous domination etrangere, dans ce cas on importe).
L'universalisme francais est bien français avant tout, quand on reflechit à deux fois
Réduire la nation à la volonté des individus liés par le contrat c'est moins une évolution des circonstances qu'une volonté de justifier les agressions comme la colonisation suite à quoi avec le temps on construit des habitudes et rapports qui seront perçus plus tard comme un héritage proche des traditions...la nation actuelle ou future et l'identité historique et traditionnelle, sauf cas d'agression prolongée, la nation provient de la famille et de la tribu tandis que l'Etat peut avoir en son sein des tribus et des familles plus ou moins proches ou plus ou moins semblables par les coutumes et les traditions qui sont presque partout les mêmes non pas pas par le contrat présent mais par la transmission d'un lointain héritage...
Si je comprends la vidéo, l'identitarisme est finalement né avec la Révolution. Du coup, comment se concrétisait la pensé identitaire ethnique avant cette période ?
Cela ne date pas de la Révolution, en 1777 le roi Louis XVI a interdit à ses sujets d'amener des noirs sur le territoire métropolitain. L'année suivante il a interdit les mariages interraciaux. On peut même remonter avant ça. Le seul fait que les noirs pouvaient être esclaves et pas les Blancs démontre l'existence d'une conception raciale de l'identité, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis ou dans d'autres pays.
L'identité ethnique a été effacée, remplacée dans sa fonction, par la chrétienté.
On ne la retrouve pas dans le monde catholique, il faut remonter à l'antiquité païenne pour la trouver, se pencher sur les peuples tardivement christianisés (slaves, germaniques) ou ayant connu le joug islamique (grecs, arméniens, maronites, ...).
Parmi les européens, le schéma le plus répandu est celui d'une identité à deux niveaux : un niveau temporel et un niveau ethnique (spirituel), telles les tribus gauloises réunies par le druidisme, les citées grecques par l’hellénisme, les colonies latines par l'Empire, ... qui se retrouvent dans la chrétienté sous la forme des pouvoirs temporel (royaume, empire) et spirituel (le pape chez les catholiques, le patriarche national chez les orthodoxes).
Avant la révolution, il n'avait pas besoin de faire distinction entre identité civique et Identité ethnique déjà parce qu'à cette époque les mouvement de population était ultra minoritaire et c'était surtout des populations européenne qui ce délassait entre elle sur le sol européen. On était pas sur une dynamique migratoire Nord/Sud mais plus Est/Ouest donc les différence entre population était moindre. Et ensuite car avant la révoltions la monarchie française incarnait l'identité de la France, et ce à quoi la France devait tendre, et surtout l'aspect religieux comptait beaucoup avec le catholicisme.
Durant des siècles , la plupart de la population ne se voyait pas comme "française", la plupart étaient paysans et ne sortaient jamais de leur village (considéré comme un pays a part entière) , si une fille de leur village fréquentait un garçon d'un village plus loin, c'etait la honte absolue.
Je n'ai qu'un petit point de désaccord avec M.Dresse.
Il associe la gauche au concept de citoyenneté civique, alors qu'il a été largement porté par la droite ultralibérale depuis les années 80. Le « no society », qui réduisait nos nations à un regroupement d'individus autodéterminés, c'était aussi le discours d'une Mme Thatcher...
On trouve aussi, à gauche, un discours patriotique, comme celui de Jaurès. L'ultralibéralisme transcende les catégories de droite et de gauche. Il faut plutôt se tourner vers un David Goodhart pour comprendre que le nouveau clivage se trouve plutôt entre les « somewheres » et les « anywheres », les « identitaires » face aux « mondialistes ».
« De même que l’organisation collective de la production et de la propriété suppose une forte éducation des individus, tout un système de garanties des efforts individuels et des droits individuels, de même la réalisation de l’unité humaine ne sera féconde et grande que si les peuples et les races, tout en associant leurs efforts, tout en agrandissant et complétant leur culture propre par la culture des autres, maintiennent et avivent dans la vaste Internationale de l’humanité, l’autonomie de leur conscience historique et l’originalité de leur génie. » (« Méthode comparée », Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, octobre 1911)
«
J'aimerais bien avoir ton avis sur la définition de Nation de Staline : « une nation est une communauté stable, historiquement constituée, de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique, qui se traduit dans la communauté de culture ».
"Stable" ça n'existe pas, ça fait partie des impossibilités sur lesquelles se fondent toutes les utopies égalitaristes.
Mais à part ça, il décrit assez bien l'état de fait que constitue une ethnie.
Ce qu'il ne précise pas, ce sont les conditions de possibilité d'un tel état de fait, l'homogénéité n'étant pas réalisée en URSS.
Cette définition est assez bonne. Si je ne me trompe, elle vient de son essai de 1913, "Le Marxisme et la Question nationale". Étant géorgien lui-même et son combat prenant place dans le cadre d'un empire multi-ethnique, Staline était effectivement conduit à adopter un regard bien plus réaliste sur la question des nationalités que nombre de socialistes occidentaux. Pour autant, on ne peut pas dire que sa politique à l'égard des différents peuples composant l'URSS ait été très respectueuse de leur identité.
10:14 depuis deux siècles ? Tiens donc !? ... Depuis la révolution.
C Renan qui a raison, exigeant et ouvert en même temps mais aussi réaliste sur la possibilité où pas d'assimilation, on assimile des individus pas des peuples!
Ps : il pouvait parler aussi de Mauras et de la différence entre pays réel et pays légal !
Imaginez un monde où chaque croyance est un château fort, inébranlable et inviolable. Un jour, des habitants, dans leur zèle à montrer leur dévotion, décident de laisser leurs portes grandes ouvertes pour accueillir toutes les idées sans discernement. Des idéologies destructrices en profitent pour entrer et s'installer, tout en continuant de prétendre qu'elles sont intouchables et parfaites. Les habitants, trop occupés à se féliciter de leur ouverture d'esprit, ne réalisent pas le danger qui s'infiltre dans leurs vies
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Imaginez un monde où l'on condamne des individus simplement parce qu'ils aiment différemment, tout cela parce qu'on préfère suivre des textes vieux de plusieurs siècles plutôt que de respecter les droits humains.
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Si l'ignorance et le refus de critique perpétuent des injustices et oppriment la pensée libre, peut-on réellement défendre les droits humains et la liberté en acceptant sans question l'islam ou toutes autre idéologie fondé sur des textes anciens et immuables.
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Nous avons dit oui acceptons sans aucun jugement ce que nous avons durement battue. On ignore où on oublie sans aucun doute que s'il y a des athées dans les pays démocratique c'est par une longue suite de combats ( l'histoire que l'on piétine). Combat qui n'ont jamais été fait dans d'autres continents qui encore aujourd'hui condamne pour avoir un avis sur une religion.
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Si une société accepte sans critique des idéologies prônant des pratiques discriminatoires ou oppressives, cela va à l'encontre des valeurs fondamentales de laïcité. Par exemple, accepter des doctrines qui condamnent les individus pour leur orientation sexuelle ou qui justifient des inégalités de genre, sous prétexte de neutralité religieuse, compromet la protection des droits humains. L'ignorance et le refus de critique des textes et pratiques anciens peuvent perpétuer des injustices et opprimer la pensée libre.
La laïcité s'est construite à travers des luttes historiques pour séparer l'influence religieuse de l'État et protéger la liberté de pensée.
Ceci est mon opinion, je cherie ce que nous avons de plus chère la liberté d'expression.
Une vidéo très intéressante, comme d'habitude, un modèle de clarté et de pédagogie.
Après, permettez-moi de ne pas être complètement d'accord avec vous. Si je vous comprends bien, vous dites que l'identité est d'abord un fait ethnique. En un sens, je vous suis sur ce point, j'y reviendrai ; mais il me semble tout de même qu'avec l'ethnie (et même avant lui), il y a la culture. On n'est pas seulement Belge, Français, Suisse, etc. parce qu'on est issu du sang de ces nations ; on l'est aussi parce qu'on a reçu leur culture en héritage.
Je dirais même que le fait culturel passe avant le fait ethnique. Si nous faisons une expérience de pensée et que nous supposons que dans un avenir plus ou moins lointain, une nation européenne donnée, disons la Belgique, ait été guérie des maux dont nous souffrons aujourd'hui ; que ses habitants parlent tous leurs langues traditionnelles, y compris le wallon ; que tout ce qui constitue la culture belge (non pas les valeurs, mais la culture propre à ce pays) ait été préservée ; mais que la plupart de ses habitants aient des origines étrangères à divers degrés, n'allons-nous pas préférer cette situation à celle inverse (où tous les Belges seraient ethniquement "purs", mais auraient perdu la totalité de leur culture propre) ?
De là, il me parait que la culture prévaut sur l'ethnie. Ceci dit, il est évident que dans les faits, les deux vont de pair : les chances qu'une culture soit transmise à une prochaine génération sont pratiquement nulle si les dépositaires de cette culture se trouvent minoritaires sur leur propre sol, si bien que la première situation évoquée plus haut est fort peu probable (la seconde, hélas, l'est beaucoup plus).
Deux remarques encore :
- Votre thèse vaut peut-être pour un pays ethniquement homogène, comme le vôtre (Wallons et Flamands, à ma connaissance, ne diffèrent que par la langue) ; mais quid de nations bien plus hétérogènes comme la France ou l'Espagne ?
- Je constate que vous tenez beaucoup à l'idée d'une permanence des notions de droite et de gauche, mais j'ai du mal à la voir, puisque concrètement, la droite ne diffère en rien de la gauche, sauf peut-être sur le terrain économique (et encore). On pourrait dire alors que la droite est en fait à gauche, mais alors ces deux notions n'ont plus de sens (et pour ma part, je suis de moins en moins convaincu qu'elles en aient).
Navré pour le pavé. Pour terminer, je dirai que ces quelques divergences n'enlèvent rien, ni à la qualité de votre travail, ni à l'estime que je lui porte.
Sur la même ligne (quoique...) : POURQUOI LA DROITE PERD LA BATAILLE DES IDEES, de Romain d'Aspremont
Brillant. Dommage de minorer les facteurs ethniques sous-jacents dans les différences entre les conceptions françaises et germaniques. L'histoire allemande : notre homogénéité ethnique (souche germaine) nous permet de nous dispenser d'un Etat. L'histoire française : nous devons vite construire un Etat pour compenser notre hétérogénéité ethnique (souches gauloises, latines, wisigothiques, burgondes, franques, alémaniques, maures puis normandes)
Très juste. L'Allemagne est une nation "ethnique" (ou supposée telle, car les Bavarois sont celtes et les Prussiens slaves), la France est une grande nation constituée de petites nations et qui a donc besoin d'un Etat.
Il faut penser à l'envers. Celui qui est par exemple Malien de souche mais dont les parents ont fait un effort d'assimilation et d'intégration et qui a grandi en France, avec l'éducation et la culture française et qui a sut repondre aux attentes educatives, philosophiques et culturelles de la France...
Cet homme, qu-a t-il de malien ?
Car les "caracteres moraux de la race" de Gustave Lebon necessitent d'être transmits sous la forme de l'éducation
Ce Français de souche malienne, aura beau avoir la nationalité Française et un coeur de Français, il sera toujours considéré comme étant "étranger" racialement..
Ne pas oublier les mots de De Gaulle "le peuple français et un peuple de culture gréco-romaine, de religion chrétienne et de *RACE BLANCHE*"
Même chose pour un européen qui habite au Mali, vit comme les maliens de souche et adopte la culture et la langue, il sera toujours considéré comme étant étranger et différents dû à sa race.
A l'aise dans l'ethno-essentialisme, et pour un civisme nationaliste, car il se trouve deux camps: le concert des nations contre la confrontation des blocs (UE-USA/ Cino-Russe / kashmire) et il n'y a pas plus racialiste que ce dernier.
Je suis assez déçu par la pauvreté argumentative et le manque de définition autour du concept de "Race".
C'est un des thème centraux de la vidéo, terme qui se limite des définitions données par Gustave le Bon, un Anthropologue du 19 ème siècle qui se base sur des mesures crâniennes pour expliquer l'infériorité intellectuelle des femmes et prend des comportements qui peuvent être expliqué par la culture, comme des déterminisme biologique sans se donner la peine de nous dire avec quel méthodologie il est arrivé a cette conclusion.
En sommes beaucoup de certitude pour peu de connaissances.
La race étant un concept "Biologique" a la base, je trouve dommage que pour pouvoir appuyer son argumentaire, on doivent supprimer 120 ans d'accumulation de connaissances en Biologie, génétique, paléontologie, sciences cognitives ect...
C'est excusable pour des hommes politiques de la fin du 19 ème, début 20 ème de s'appuyer sur ce genre de concept mal défini, il n'avait pas les connaissance que nous avons aujourd'hui, mais je trouve dommage devoir se raccrocher a ça pour ce donner une importance inné, comme pour satisfaire ses instincts Grégaire ( déterminisme qui lui a été prouvé).
Petit rappel les animaux apprennent comme les hommes, toutes les publications scientifiques vont dans ce sens depuis les années 70.
En Russie c’est bien ce qu’ils font depuis toujours
Déso j'ai dû me perdre, pour moi l'égalité est une réalité. Elle ne reviens pas a nié les différences mais bien a les accepter.
⚜⚜⚜
Pourquoi parlez-vous d'ethnies et non de Race ? L'Ethnie est une catégorie culturelle, la race est une catégorie biologique.
Ethnie : la culture + la race.
Un peuple et sa culture
@@nikolas.b1267 le mot Ethnie est seulement une catégorie culturelle. Je parle seulement de la définition du mot.
@@farglory7715 Non, l'ethnie n'est pas une catégorie seulement culturelle. L'ethnie désigne l'identité collective (c'est son étymologie), qui est à la fois culturelle et biologique.
@@baptistegilbert6421 non l'ethnie désigne seulement un fait culturel. C'est pour cela qu'il faut distinguer la Race de l'ethnie. Maintenant dire que la culture est l'expression des gens qui la composent est autre chose.
Vous me répondez seulement si ce qui fait la culture d'un groupe et oui c'est en partie les individus qui l'a font, mais le mot ethnie désigne toujours une catégorie culturelle.
@@farglory7715Non, l'ethnie désigne effectivement une combinaison d'homogénéité raciale et d'homogénéité culturelle.
Là où je te rejoins, c'est qu'Antoine devrait cesser de parler d'ethnie pour parler de Race.
La Race n'est pas un gros mot.
Cette vision d’Ernest Renan est la plus nuancé et la plus tangible. Elle prend en compte les deux types d’identité sans les opposer mais en les complétant. C’est faire preuve d’intelligence je pense que éluder de cette vision de l’identité et de ne pas se cantonner à un seul carcan idéologique
l'identité biologique des européens N'EST PAS un "carcan idéologique".
C'est la Nature. Le réel. La vérité incarnée dans l'étendue.
J apprends
C'est quoi le but de faire un état ethnique ? De mon point de vue ça a l'air chiant
Préservation raciale
@@vincentvilletelle1332 pour quoi faire ?
Chiant? Pas autant qu'un Etat civique dont les valeurs vous sont imposées au départ sauf pout les naturalisés ( et encore) Paradoxalement la nation ethnique préserve plus la liberté des nationaux qui n'ont pas à adhérer à une idéologie ( en principe...)
@@simeonstilite bah oui chiant, genre si tu vas en vacances dans le pays voisin et que tu tombe amoureux d'une personne qui ne correspond pas à la seule ethnie que ton état accepte bah si tu veux faire ta vie avec cette personne tu peux pas retourner vivre dans ton pays.
Aussi c'est chiant parce que ton pays t'interdit toutes les cultures qui ne font pas partie de ton ethnie, du coup t'as la cuisine officielle du pays, la musique officielle dans la langue officielle, etc...
@@erbihc1781 C'est vrai en partie. Mais les Etats civiques ont aussi leurs traditions et leur culture. On peut dire que c'est un dévoiement de la définition d'état civique, mais cela existe. Si vous êtes Français vous " héritez " d'un passé, d'une version de l'identité du pays, pareil pour la plupart des pays. De plus aucun pays ethnique ne refuse à ses concitoyens d'épouser quelqu'un en dehors de l'ethnie dominante, mais ce n'est pas encouragé Cela est vu comme une exception.
Le Japon pourrait être un exemple de pays ethnique qui n'encourage ni la naturalisation ni l'immigration. A l'opposé, les pays qui se vantent d'être fondés sur un melting pot, mais avec des modalités différentes: dans l'assimilation, les arrivants adoptent l'identité préexistante. Dans l'intégration ils gardent leur identité et adoptent des comportements " minima" d'acceptation des valeurs du pays d'accueil. Et dans la réalité, ce minima tend à zéro. Il en résulte une " diversité" factice qui en fait dissimule une uniformité par le bas.
Les peuples pour survivre démographiquement, ont besoin pour cela de prospérer économiquement, et privilégier le capitale au lieu de l'individu comme le fait la droite et son extrême est contre productif. En effet,
la droite et son extrême prône une identité, un peuple et son ethnie mais de par sa politique écrase et asservi ce même dit peuple qui dans l'adversité ne se reproduit plus... Nous faisons des enfants pour qu'ils perpétuent un heritage familial et Identitaire MAIS AUSSI pour que leurs vies soient meilleures que les nôtres, mais ce n'est pas ce que propose l'idéologie de droite et d'extrême droite... ils parlent d'autorité de règles, de frontières, ils stigmatisent la sale gueule du voisin sans jamais penser a l'assiette de son concitoyen frere en ethnie et de sa descendance... cela vaut dans nos sociétés, comme au Japon, en Corée du Sud et autres ou les populationssont dangereusement vieillissante et où les jeunes devant le coup de la vie et la compétition pour réussir frêne les jeunes a se mettre en couple et a avoir des enfants quand ils arriventa se loger.... Le vivre ensemble et le partage des richesses de la gauche est a mon sens bien plus alléchante... car un individu et les siens ne se nourrissent pas de leur appartenance quand le capitale renvoie les gens à des statistiques et des coups qu'il faut sans cesse rogner...
L'identité de soi de la nation , choix politique gauche ou droite laquelle choisir....
Me concernant cela n'existe pas toutes ces frontières, ces nations, ce rive gauche ou droite..quelle foutoir😊 toutes ces bazarres; ces notions barrières créer par l'homme les limitants....pointe barre....
Je vis en Belgique 🇧🇪 née ailleurs sans restée longtemps sur place étant donné les circonstances politiques, j'ai n'ai jamais eu un réel "chez moi"....
Alors, que maintenant sur ma carte d'identité; on me définie comme 🇧🇪 Belge ce pays d'adoption....cela se limite à là....et encore entre ces 3 commentaires linguistiques :c'est compliqué tout ça....sans aborder ces ministres 😂😊 wat is dat verstand niet...is gedaan😊..van daage...
Mon cœur balance ici et là...dans toutes ces bazarres
Merci monsieur pour votre partage échange sur notre identité hautement intellectuelle que j'arrive pas à m'en démêler dans tous ça....casse tête, casse noix 🥥 je voudrai dire casse....c....lles par respect pour vous je m'arrête là ...avec toutes mes respects cela va de soi....😊je m'incline bien bas pour votre grand savoir, quel plaisir de vous écouter à chaque fois
Vous êtes exellent à chaque fois 😊🎉
Au revoir 🎉😊
Je suis d'accord avec votre critique de la croyance obessive des modernes en la capacité de l'homme de s'auto-construir, pour le dire ainsi, mais il me semble que celà désigne donc beaucoup plus des facteurs culturels que biologiques. Bien évidemment, la société dans laquelle on naît, grandit et participe depuis notre plus jeune âge est la nôtre, et il me semble du moins difficile d'en faire une autre la nôtre par simple force de volonté. Ceci dit, ceci a logiquement plus à voir avec culture qu'avec race : si un garçon biologiquement asiatique, par exemple, naît et grandit en France, sans jamais intéragir avec sa "nation d'origine", il me semble que la tendance à s'auto-construir serait de penser qu'il pourrait par lui-même renouer un lien avec sa patrie "biologique" (si une telle chose existe véritablement). Au contraire, la poisition face à cet exemple qui me parait être celle de l'enracinement est de dire qu'en effet, il n'est pas maître de son propre être, mais cet être est beaucoup plus imprégné de l'essence française que de toute autre. Il est donc français. Je ne vois donc pas en quoi vos arguments remettraient ceci en question...
Non c'est un asiatique imprégné de mœurs françaises car entourés de français mais s'il était entouré de non français, il serait imprégné de leurs mœurs. On le voit en France, dans la plupart des banlieues, il se trouve des français autochtones très minoritaires qui se mettent à parler racaille à se comporter comme telle, à se convertir, à porter le voile etc... En revanche, des français entourés de français continuent d'être français et d'adopter leurs mœurs.
Cette remarque m'intéresse, et n'ayant que des idées encore mal équarries à ce sujet je suis curieux de voir les réponses qui y seront apportées.
@@brice1780 exactement, mais cela va dans mon sens. Ce n’est pas la race biologique du sujet mais son entourage et son éducation qui le rendent français, et qui influent sur son comportement.
@@delenda1231 Je recommande “Qu’est-ce qu’une nation” d’Ernest Renan, ouvrage abordé dans la vidéo, mais qui en réalité soutient beaucoup plus une vision civique et culturelle que raciale et biologique de la nation (tout en se gardant de tomber dans l’erreur de l’extrême gauche qui consiste à faire de la nation une construction superficielle)
@@DANTE-kg4zg Merci, je l'ajoute à ma liste de lecture.
mais oui………..les naissance font référence au sang de la mère et du père……autrement dit : CE N’EST PAS PARCE QU’UN ETRANGER NAIT DANS UN PAYS QU’IL EST DU PAYS ………´
SA MERE A ACCOUCHÉ SUR UN TERRITOIRE QUELCONQUE , mais , l’enfant demeure partie prenante de la mère et du père