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J'ai ressenti Megalopolis comme un film de deuxième parties de soirée ARTE étrange mais devant lequel on reste scotché J'ai aimé ce film cabossé je le trouve touchant
J'ai adoré la folie de Megalopolis (le bien-nommé), sa saturation, ses sorties du cadre, qui assume ses côtés factices et outranciers, je retournerai le voir pour essayer de le stabiliser un peu devant mon esprit voire ma perception... Il sera réévalué d'ici à quelques années
Je n'ai pas vu Joker 2, mais merci Éric d'avoir evoquer la magnifique photographie du premier. On peut ne pas aimer le film, mais cette photographie est quand-même assez unique pour un film franchisé (rappelant PTA et Kubrick - meme si en évoquant ces noms, je peux comprendre qu'on me tombe dessus ^^).
Des Teufels Bad, vu en festival la nuit, tout seul, il pleuvait à la sortie j'étais pas bien ^^ Un drame historique qui utilise de l'imagerie de film d'horreur c'était intéressant, film très maîtrisé, descente aux enfers méticuleusement linéaire. Content que vous en parliez !
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J’ai vu devils bath et franchement je recommande ce film. Ce n’est pas réellement violent mais ça te fait réfléchir sur la réalité tel qu’elle a été, dans toute sa cruauté de tous les jours. Et on devrait réfléchir plus à la chance qu’on a aujourd’hui d’être dans une société si protégée
Le propose de robot sauvage cest juste se demander cest quoi être. Cest avoir un but ? Cest etre competent ? Cest etre imparfait ? Cest aimé ? Etre aimé ? Et le film arrive a poser toutes ces questions, tout en marchant hyper bien émotionnellement ! Propos tres actuel que souleve l'arrivée des ias
Merci encore pour cette video. Je suis sorti de Megalopolis ultra rechargé. Ce film est selon moi un pur chef d'oeuvre, qu'il ne faut absolument pas regarder avec une vision analytique, cartésienne, ou avec une quelconque envie de comprendre. Le film est généreux, plein d'amour, il parle de la création, de la vie , d'une civilisation en déclin qui doit laisser place à une ère basée sur l'acceptation de l'inconnu, de la perte de contrôle. J'ai profondément aimé ce film, sans vouloir le comprendre. Perso je trouve injuste qu'on crache sur un artiste qui au fond fait ce qu'il veut, crée une oeuvre. Après libre à chacun de ne pas aimer, ça c'est personnel, mais comme on détient aucune vérité alors à chacun son expérience et laisser l'autre avoir la sienne
@@tlwearetheline135 Pas forcément non, mais ça me donne une idée de ton appréciation de ce cinéaste, tout simplement. Je lis peu d'avis positifs sur le film et effectivement j'ai trouvé les retours un peu violents à son égard alors qu'on est face à un artiste qui continue d'expérimenter, de créer. A te lire ça donne envie de le voir.
Le Coppola je trouve que vous avez étés vraiment très soft avec. Ce film est un film totalement hors sol. Artificiel de bout en bout. Des couches d'informations, de dialogues plus ou moins référentiels, des calques d'effets, de montages, de vfx, des images qui prennent toutes du temps à l'analyse. Il en résulte un gloubi-boulga de choses assez indigestes et clairement artificielles. Ici tout est artificiel et même les situations, les rencontres, les relations et les tensions entre les personnages. Tous les éléments sont là dans ce qui pourrait être une révision d'une pièce shakespearienne, mais même là ça ne marche pas. L'on n'es pas ému, pas émerveillé. L'on reste à distance, tel ce peuple, cette foule impersonnelle que Coppola montre toujours comme une masse bruyante et sales, des gens qui vocifère et sont quasiment des gueux. La condescendance de l'ensemble fait tache. (et merci pour l'anecdote sur son appart à Paris d'ailleurs, du coup je ne suis pas surpris). Car il faudrait alors s'émerveiller de ces gens extraordinaires, riches et quasi demi-dieux dans cette fresque décadente. Une histoire dont on fait sans cesse le parallèle avec la vie de son réalisateur, et comment ne pas penser au décès récent de son épouse. Mais voilà, ici Coppola n'arrive pas à faire exister l'histoire d'amour, ni celle passée, ni celle présente, et le spectateur ne peut alors pas se raccrocher à quoi que ce soit pour apprécier ce spectacle qui je l'ai déjà dit, est si artificiel. Coppola égratigne hollywood, les critiques, la politique et les médias, il s'en prend à sa famille et nous fait bien sentir qu'il n'aime pas Cage (pauvre Nick) mais oublie de se regarder lui même. Donneur de leçon, trop occupé sans doute par le fait de vouloir paraitre, de vouloir étaler le fait qu'il a lu des livres, qu'ils parle quelques mots de latin et qu'il peut citer des philosophes. Mais sa culture n'est pas un signe ici qui va forcément de paire avec une humanité bienveillante. Par ailleurs il dresse un portrait assez particulier des femmes, qui sont soit des muses et des saintes sans réelles consistances, soit des mangeuses de diamants ou des idoles "invisibles". Ici l'homme (Cesar/Coppola) se prend pour un visionnaire, mais ne propose qu'une Utopie. Son héro est immortel, de même que les riches qu'il côtoie, et il offre au monde après une histoire d'amour dans laquelle l'on ne croit pas, un avenir, une idée du futur, un rêve incarné par un bébé du nom de Francis. (et que vive la contre plongée...pauvre masse laborieuse. La trinité et l’œil de dieu vous observe et décide pour vous).
nan je suis vraiment pas d'accord, sans rentrer dans les détails, selon moi le film critique très bien le monde politique gangrené par des affaires de familles et de rapports de force. L'aspect très artificiel est volontaire assumé, c'est ce qui en fait sa force. Si le film est décalé par rapport à notre temps (ce que je ne trouve pas) c'est pas une question de retard mais plutôt d'avance. La critique du trumpisme y est très claire. Et je trouve que vous en faites vraiment des tonnes. Le film est littéralement pensé pour être déroutant et confus.
C’est marrant mais maintenant vous m’avez donné envie de voir Joker, Folie à Deux alors que j’étais pas fan du premier! 😂 sinon une petite suggestion pour la campagne participative du prochain mook, est-ce que vous pensez faire un combo format papier et digital? J’aime à la fois le côté tactile du format papier et le format digital est quand même pratique à avoir sur une tablette quand on voyage! Merci beaucoup pour votre émission et votre passion!
J'adore comment vous éplucher les films vous êtes trop forts. J'aime beaucoup le premier Joker, je l'ai meme acheté à sa sortie en Blu-ray, mais vous m'avez retourné le cerveau avec votre analyse ( bravo Marie Stéphane et Julien). J'ai presque envie de le détester maintenant 😅. Mais bon je persiste. A l'époque je suis sortie de la salle avec une sacrée impression. Y a une grosse tension autour du personnage d'Arthur Fleck pendant tout le film avec des moments de violence très percutants qui vous sautent a la gueule en tant que spectateur. Enfin moi c'est comme ca que je l'ai ressenti c'était très efficace sur moi. Par contre je n'irai pas voir le 2 parce que le principe de la suite en mode comédie musicale avec Lady Gaga m'a complètement fait perdre la hype et vos retours me confortent dans mon choix de ne pas me déplacer en salle. Je le checkerai en vod... Par contre Megalopolis j'ai quand meme envie de le voir sur grand écran même si ca sent la déception. Top ce format j'adore merci. Et Marie ? Tu penses quoi des "Terrifier" ?? Ca fait beaucoup jaser en ce moment avec le 3 interdit -18 ans 😊
Je suis globalement d'accord avec tout ce qui a été dit sur Megalopolis. J'ai eu le sentiment d'avoir vu des embryons d'idées et de concepts mis dans du formol pendant 50 ans que Coppola a sorti trop tard de ses bocaux.
Des menaces de mort pour une critique ciné? Stephane est sérieux ? La meilleure émission ciné du web. Tout simplement.....a quand le retour de notre Yannick dahan national?😊
J'ai vu le 1er Joker au ciné à l'époque de la sortie avec un pote et nous aussi, au milieu du film, on s'est regardé et on s'est dit en même temps "Mais c'est quoi cette merde?". On n'a toujours pas changé d'avis, comme vous, sauf que cette fois-ci, contrairement à vous, Julien et Stef, il est hors de question qu'on s'inflige la suite! Merci de le faire pour nous, Plein d'amour sur vous et sur tout le reste de l'équipe!
C'est une hallucination collective ce bouzin. Là où on voit une collection de clichés misérabilistes empilés en copiant mal Taxi Driver avec Phoenix qui nous fait son The Machinist pour les nuls , la majorité a vu une oeuvre subversive, révolutionnaire et bouleversante d'authenticité. Non mais Todd Phillips, c'est le prototype même du centriste inepte qui n'a rien à dire, n'a aucune vision personnelle à part dire la gauche et la droite, tous pourris, du haut de son confort de nanti du système.
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Je pense que Coppola se fou de la cohérence il a clairement fait un film a la Godard, un collage d'idées sans homogénéité, il faut juste le voir comme un poème d'images.
C'est clair, faut vraiment se remettre en question en tant que spectateur impliqué dans le processus de ce qu'il tente de raconter sur notre propre déclin. En gros le spectacle a une emprise sur nous-mêmes et nous nous comportons comme les abrutis du film.
@@lescris1231 les critiques de capturmag ont beaucoup de mal a sortir de leur cinéma mainstream, avec sa fameuse structure en 3 actes, ils veulent toujours des scénarios bien écrits ou rien ne dépasse, le cinéma c'est aussi un art, il n'est pas toujours obliger de respecter les conventions, on est pas obligé d'adorer Mégalopolis bien-sûr mais le rejeter de cette manière ça me dépasse.
Je pense que chez nous, le premier Joker a énormément bénéficié du contexte dans lequel il est sorti avec les gilets jaunes (je me souviens même que Ruffin l'avait invoqué dans une interview). Beaucoup y ont vu un grand film social là où on avait juste du Scorcese eco+ (comme Batman 2022 est du Fincher eco+). Moi sans le détester je l'avais trouvé assez moyen. Déjà je voyais pas trop d'intérêt à un film solo sur le Joker sans Batman alors que c'est la dynamique entre les deux qui est intéressant. Ensuite j'ai trouvé que c'était du gâchis de se concentrer uniquement sur ses origines en en faisant un personnage victime non-stop, sans jamais le voir embrasser la folie, et finir par s'en amuser (aucun humour noir alors que c'est quand même constitutif du personnage). Du coup, sans être aussi virulent sur la forme, dans le fond je suis assez d'accord avec Stéphane, ce n'est ni un bon film de l'univers Batman, ni un bon film social.
Oui perso j'avais bien aimé sans trouvé ca incroyable. Mais j'étais plutot agreablement surpris de todd philipps que je trouve sans interet dhab. Mais oui le film est sorti au bon moment, je l'ai meme considéré comme le premier film gilets jaunes. A la revoyure, je le trouve toujours plaisant mais il a surtout joué du statut de film anti marvel
J'ai eu le même sentiment à propos des gilets jaunes. J'ai l'impression que les médias et spectateurs ont beaucoup trop projeté leur fantasme sur ce moment dans Joker, rejoignant ce que disent l'équipe Capture Mag sur le fait que le film a eu beaucoup de chance et chacun a vu ce qu'il a voulu voir... Alors qu'en vrai ben... J'ai subi tout le long et c'est degré zéro niveau social😅
Merci davoir remis l'eglise au milieu du village pour Joker. Ce deuxième film etait condamné d'avance, car les gens ont surtout apprécié le faux décalage de Joker 1 par rapport à la "marvelerie" du cinéma. Il n'avait que ça à proposer et il a même lancé une nouvelle façon de produire des blockbksters insipides. Une recette en plus pour toucher le milliard, sans se fouler. Il fallait donc à nouveau faire une pirouette pour impressioner les foules, d'où la comédie musicale, sortie de je ne sais où !
J'ai beaucoup aimé "The Devil's bath". Je n'y vois en revanche pas une critique de la religion. Comme cela a été dit, c'est un film factuel, qui montre les choses telles qu'elles étaient, sans jugement. La religion, certes, impose des règles et des limites, mais parce qu'elle constitue le ciment de la société de l'époque. Agnès souffre de dépression (l'expression "bain du Diable" était alors usitée), dans un contexte où, malheureusement, la médecine ne sait pas soigner cette pathologie et où la population peine à l'identifier et à comprendre cette mélancolie. Si son sort est tragique, pour autant, sa vie, selon les standards de son époque, n'est pas si terrible : elle a un toit, sa belle-famille possède du bien (à la différence des saisonniers employés pour pêcher), et son mari est prévenant (mais effectivement, c'est vraisemblablement un homosexuel refoulé, d'où l'impossibilité de faire un enfant). Même sa belle-mère, si elle est envahissante, illustre avant tout un pragmatisme nécessaire dans une société qui ne vit que de son travail (réciter des "Notre Père" pour cuire la soupe n'est pas une superstition, c'est un moyen de mesurer le temps de cuisson, faute d'instrument pour le faire). Je ne pense donc donc pas qu'il faille y voir le portrait d'une femme écrasée par une situation misérable. Son vrai drame est dans son incapacité à assumer son rôle dans le foyer et la communauté (par son travail, au même titre que les autres), et l'absence de grossesse (dû, là, en effet, à son mari). Ce portrait sans jugement d'une époque est ce qui m'a plu dans le film. Les réalisateurs montrent les temps d'alors, avec leurs joies, leurs drames et leurs difficultés, mais sans mes condamner. (car juger une époque à l'aune d'une autre époque n'a aucun sens)
Au-delà du caractère dingue des "critiques" que vous avez reçues au sujet du premier Joker, ce qui est intéressant de soulever, c'est que, même si c'est en négatif, vous lui vouez à travers vos vos propos quelque chose qui est aussi de l'ordre du passionnel (et qui tient un peu de la haine à vous écouter). J'ai aimé ce film, je lui trouve (hélas) des défauts (principalement des longueurs inutiles faites pour souligner plutôt que de ne jouer que sur l'implicite). Il me semble qu'on entend peu parler de son aspect le plus marquant - et qui explique à la fois son succès, mais aussi son effet de "polarisateur médiatique". Je n'aurai pas la place de développer ici, mais si la scène du plateau télé et de l'apparition du Joker est à ce point marquante, c'est qu'elle est un pivot de tous les niveaux de lecture du film: dramaturgique bien sûr, mais aussi thématique, oui philosophique. En fait c'est un film "debordien", qui donne à voir, met à distance et produit du "spectacle" dans le sens où l'entendait Debord dans la Société du Spectacle, c'est à dire un réel qui ne se définit plus qu'à travers sa référence à sa propre représentation dans un cadre de capitalisme généralisé. Ainsi les oppositions idéologiques qui se produisent autour du film, et qui sont déjà intégrées à son scénario, ne sont que des réponses à l'injonction du film à chacun de définir sa propre représentation dans le système de médias sociaux. Et ainsi la révolution n'est plus que le spectacle de cette dernière, sa version clownesque.
Pour Joker, même si les arguments sont légitimes ( notamment sur l'étiquette "auteur" de Tod Philips) le film n'était pas non plus "raté", dans le sens où c'était une plongée en enfer.
Ça me sidère que des gens sortent de la salle face à Mégalopolis, je dois bien l'admettre. J'ai trouvé ça éblouissant pour ma part, pour autant je comprends que l'on puisse détester. Mais quelle passion triste que d'en finir par quitter la salle. En attendant, je trouve ça fou de célébrer un Avatar 2 périmé à la sortie de la salle et de ne rien trouver de satisfaisant dans la péloche de Coppola et jusqu'à en ressentir de la répulsion. Triste consolation avec les avis de Stéphane et Clémence.
Joker (1) de T. Phillips tu le sors en 2012 (avant Avengers) au lieu de 2019, il aurait certainement pas eu le succès qu'il a eu en se positionnant en contre-Marvel.
Sérieux Stéphane réalise notre rêve à tous : le podcast sur Emmerich. Avec un certain David O. en guest star pour nous rappeler le bon vieux temps des premiers podcast Capture Mag, qui restent à mes yeux les meilleurs et que j’écoute très régulièrement! Stp Stéphane
C'est quand même sidérant de voir le torrent de boue que Stéphane et Julien ont reçu pour Joker, alors que le film de Phillips n'était ni subversif, ni virtuose ni même intéressant au demeurant. Une resucée sans le panache des Scorsese fin 70's/début 80's. Folie à deux aura au moins rappelé à tous que ce réalisateur n'a jamais été un conteur de talent et encore moins un auteur puissant
Bien d accord, Joker un n est vraiment pas incroyable. Le seul vrai moment c 'est interview de fin avec de niro et encore elle sort de nulle part. Je pense que le succes vient du fait qu soufre douleur devient un leader revolutionnaire, mais c est tellement mal branlé. Et marie a tout dit le film s arrete là ou on veut qu il commence
Alors vous avez pas "critiqué" Joker en 2019, vous avez dit que c'était "le pire film de l'année 2019" .... et chanté les louages de Dark Fate à côté ^^ Cela dit c'est une chronique que j'avais adoré et qui m'a poussé à voir the King of Comedy
C'est vrai, j'ai réécouté y a pas longtemps les critiques du premier et de dark fate et ça m'a sauté aux yeux. C'est dur de pas y voir de la langue de bois on dirait qu'ils suivaient des consignes à cette époque la
Je répète (parce qu'on leur dit pas assez, surtout si des connards les menacent de mort) que leur critique, je l'ai adorée même si j'étais complètement pas d'accord. C'est ça qu'on attend d'un vrai podcast cinéma, de la franchise, de l'intensité et de vrais arguments. Qu'on aime ou pas, c'est une évidence totale que le bonhomme piquait tout aux films de Scorcese pour les refaire à la sauce Batman. Et pour le coup, l'équipe de Capture (nociné à l'époque) expliquait bien, plans à l'appui, comment ce film qui se drapait d'un côté auteur radical était un pur produit commercial. Ensuite, bah, quiquonque connaît la genèse de l'œuvre Batman sait que cet univers n'est rien d'autre, à la base, qu'un produit commercial.
Pour le coup « Dark Fate » c’était pas la folie non plus sur le coup leur critique mais plusieurs années plus tard ils ont établi leur position …et je suis d’accord avec eux
Des promesses, des promesses... Mais toujours pas de podcast ni de mook sur Poiré ou Emmerich. Faites nous au moins un Max Pecas ou un Philippe Clair !
Pas toujours d'accord avec vous, mais disons-le franchement, je rejoins cent mille fois Stéphane sur Megalopolis et Joker. J'ajouterai néanmoins que le sous-texte technologico-béat de Coppola me paraît ridicule, hors-sol, et dommage car un homme qui a autant été sidéré et sidérant dans ses rapports au contrôle par la technologie, rate totalement la remise en question au soir de sa vie qu'il aurait pu amener avec ce film - contrôle par la technologie, avec un personnage inspiré par Catilina, alors que ses fameuses vignes poussent pas très loin de la Silicon Valley, ç'aurait paru plus que judicieux d'en questionner la bonté, de ces belles machines. Le film nous vend une idéologie qui n'est pas celle d'Ayn Rand, comme on le lit partout, mais celle de Francis Bacon et de sa Nouvelle Atlantide, sorte de scientisme absolu, avec la croissance infinie dans le fond du crâne, et surtout terrifiant de contrôle. En ce sens-là c'est un film d'une ringardise déprimante, s'il n'est pas carrément douteux.
Les gars, je me souviens de votre passage à l'époque sur Nociné, c'est même une des première fois que je vous ecoutais. Je vous aime bien, vous êtes des pros, et je vous suis même si je suis régulièrement en désaccord avec vos points de vues et vos analyses. Mais cette fois là, désolé c'était tout bonnement mauvais, et si je m'en était arrêté à cette critique, je ne vous aurais certainement jamais ecoutés . J'en etais ressorti sans rien apprendre sur le film ou son réalisateur, sans comprendre les arguments et en ayant l'impression de me faire insulter pour avoir aimé. C'était ni fait ni à faire.
Ça fait longtemps qu’on ne se parle plus avec Stéphane, c’est le seul que je ne salue jamais avant le début de l’émission et auquel je ne dis pas au revoir à la fin. Je donne le change quand Alain dit « ça tourne », je fais semblant d’être complice, ce mensonge me ronge, je suis assez effondré quand je rentre chez moi le soir, heureusement je peux partager mes malheurs avec mon chat. Je sens un peu moins de complicité avec Julien Dupuy également, c’est sans doute le prochain à qui je n’adresserai plus jamais la parole hors plateau. C’est bien triste. En plus, Alain a oublié de me remonter des lasagnes du traiteur italien la dernière fois, j’ai regardé les autres manger sans rien dire, c’était un peu glauque.
Joker fut une anomalie… selon moi la raison pour laquelle les gens l'ont aimés ou détestés, est de l'ordre de la conscience de classe… La charge sociale qui a été inséré par todd philips y est pour beaucoup. la résonance du métrage avec les contestations sociales de l'époque est la raison majeur de son succès, ajouter à ça le troll de la franchise Batman en tournant une petit film d'auteur déguisé en Block Buster, racontant l'histoire d'un sans dents, d'une personne qui n'est rien, écrasé et perdu dans ce gotham au bord du chaos, todd philips fait même dire au milliardaire Wayne, qu'il fait passer pour un salaud, que "tous ceux qui portent des masques sont des lâches !" si c'est pas un pied de nez à la franchise ! son "héros" fini par s'épanouir en "Joker", la chenille devient papillon, devenant malgré lui la figure de la contestation, une icône… Le cinéma est politique en sa qualité de médium diffusant des normes et valeurs dans la tête des spectateurs, le soft power… Tout ces mots pour dire, que Joker a dépassé son créateur, la warner n'ayant pas cru au projet qu'elle a coproduit à l'époque, a décidé pour la suite de quadruplé le budget en demandant cette fois à tod phillips de déconstruire son "heros" car trop subversif, en somme de briser une icône qui nourrissait un peu trop de velléité envers le système… je fais parti des personnes qui pensent que le 1er opus se suffit à lui même
@@AMON-BOFILS En se remettant dans le contexte de l'époque dominé par les marveleries, j'ai hautement apprécié de voir un film estampillé comics traiter des problèmes sociaux que peuvent rencontrer une majorité des gens, les exploités… J'ai adoré la scène où rampage s'arrête dans la maison de vieux qui jouent aux loto ! 😲Ce film est radical et j'avais grave kiffé ! malheureusement il n'est pas sortie au bon moment… je ne pense pas que Joker a été pensé pour les oscars, quand tu t'intéresses à sa production tu comprends vite que personne croyait au succès du film… Joker est un accident, une anomalie dans la machine. Je me rappel après mon 1er visionnage, je me suis poser la question: - Mais comment un tel film a pu passer les mailles du filet !? Et bien en écoutant les retours sur sa suite ressemblant plus à un rétro-pédalage, j'ai eu ma réponse qui confirme la thèse de l'accident industriel… Tod philips à la manière du Dr Frankestein a crée un monstre qu'il s'est vite empressé d'assassiné car trop menaçant, pour une bienpensance qui n'aime pas parler des pauvres… Mon avis
Qu’est-ce qui s’est pris dans la tronche le chroniqueur avec Joker FOLIE A DEUX…, bon à quand une critique de vol au dessus d’un nid de coucou avec B.Tapie.
Il y a quelque chose de fascinant avec Megalopolis. Je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout, c'était épuisant physiquement et psychologiquement, la première heure 30 m'en a paru trois et j'ai lâché l'affaire. Mais malgré ça, ce sont des images qui me sont restées après comme des sensations, même si c'est un film raté à bien des égards, ce n'est pas un luxe que tous les réalisateurs aujourd'hui ont que de pouvoir faire ancrer leurs images dans la tête du public et même s'ils ont accompli un foirage absolu, c'est aussi la marque des plus grands. Même si Megalopolis est profondément nul, hermétique, incompréhensible, écrasant et douloureux, la force de ses images est présente et ces images restent tatouées dans le fond de mon crâne et je préfère mille fois un ratage qui m'a fait ressentir autant de choses et duquel je ressors avec quelque chose qui me hante même sans être allé jusqu'au bout, qu'un énième film bien exécuté mais qui est anesthésiant, qui donne l'impression de davantage sortir d'une machine que d'un esprit humain.
Pour Julien, je me permets de penser que la revanche des sith est pas loin d'être le meilleur des 9 épisodes de SW. Entre la nouvelle trilogie, en-dessous de tout et la trilogie initiale bien surcôtée à mon sens (la supercherie du 6...).
@@BonnisseurDeLaBath +1 pour la Revanche, même si je pense que c'est simplement generationnel; on était le public visé par la prelogie comme ils étaient le public visé par la trilogie originale
Je connais pas son nom mais celui qui a aimé Joker Folie A 2, avait aussi aimé Mario, et il aime souvent les gros films de studio que l'équipe trouve difficilement comestible. Je pense que a force d'avoir peu d'attente on devient lui, on bouffe la malbouffe que les studios nous jettent à la figure. D'ailleurs il est pas souvent là pr les films de genre.
Devenir Vincent c’est une bonne chose : on conseille des films comme The Devil’s Bath que toute l’équipe a aimé ; on a de l’humour ; on est encourageant et positif avec le travail des copains… Vous devriez essayer d’être Vincent.
Merde Stéphane qui défend Magalopolis ! Purée je l’ai pas vu venir la vache. Marie a tout résumé. Durant la séance le corps se liquéfie. 😀 Ou on se recroqueville sur soi à en tomber par terre. Personne n’a mentionné l’actor studio de Shia LaBeouf ? Si il n’est pas nommé aux Razzies…
Le problème avec Stéphane, et c’était pareil dans Mad, c’est que s’il aime le réal, il va défendre le film, et s’il n’aime pas le réal, il va tout faire pour le défoncer. Quoi qu’il en coûte, quitte à faire preuve parfois d’une mauvaise foi flagrante. Ça reste intéressant, sinon je ne serais pas là, mais c’est le genre d’avis à prendre avec de grosses pincettes.
59:40 : Pour le coup, je ne suis pas vraiment d'accord : pour moi, ce serait même le seul point sur lequel je défendrais ce film - que je n'ai pas spécialement aimé par ailleurs : je le trouve lent, la mise en scène n'est pas top, le jeu de Joaquin Phoenix est paresseux... La seule qui relève le niveau c'est Lady Gaga, mais elle n'est pas là beaucoup dans le film... En revanche, j'ai trouvé très intéressante l'idée de se servir d'une icône de la pop culture pour raconter complètement autre chose. Je pense qu'au fond, Todd Phillips s'en fout de l'univers de Batman ! Pour moi le titre "Joker" est un prétexte pour aborder d'autres thèmes - la question sociale en l'occurrence dans le premier, le culte de la personnalité dans le second. Je trouve intéressant cette manière de "pervertir" un peu le système hollywoodien, en se servant de productions très "grand public" - comme Verhoeven a pu le faire avec "Starship Troopers" par exemple. Seulement voilà, Todd Phillips n'est pas Paul Verhoeven ! Je pense que c'est quelqu'un qui a des idées - qui peuvent être intéressantes sur le papier - sauf que comme l'a dit Mallarmé, ce n'est pas avec des idées qu'on fait pas une œuvre d'art ! En fait "Joker : folie à deux" est plus intéressant pour ce qu'il veut proposer que pour ce qu'il est en tant que film.
J'avoue que pour la première fois je m'étonne de vous entendre dire Joker 1 c'est une merde. Je crois comprendre que vous insultez À LA HAUTEUR du succès qu'a rencontré ce film. Et c'est s'abaisser à qlq chose de pas très classe. Bon après, vous avez bien le droit, personne n'est parfait et perso je ne vous en veux pas.
Allez non… »c’est une merde » …quelque soit l’avis que vous ayez…je trouve inadmissible de la part de critique de dire « c’est une merde » Quelle paresse, quelle effet de style déplorable… Franchement, vous pouvez clairemen avoir un avis contraire, mais user d’un vocabulaire de youtubeur à deux franc 50… Déçu déçu de votre chaine😢 Je me désabonne même.
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Merci capture mag pour défoncer ces deux films ! Et oui j'en ai aussi marre de Phoenix. Qu'il revienne à Inherent Vice de PTA.
Une équipe sympathique, des avis intéressants, des discussions, des connaissances éclairantes... Merci à vous, c'est le top cette émission ! 🙂
Super nouvelle le mook sur Oliver Stone, hâte de précommander !
Tous vos avis sont intéressants. Que la discussion reste ouverte chez Capture mag
C est ce que j'aime ici.
Expression favorite de Stéphane => "Coup de Trafalgar !" Super émission ❤
Wow, Marie, totalement à l'aise maintenant, a les réparties les plus ciselées de cet épisode ! Supers interventions ! Brava !!
J'ai ressenti Megalopolis comme un film de deuxième parties de soirée ARTE étrange mais devant lequel on reste scotché J'ai aimé ce film cabossé je le trouve touchant
La critique de Megalopolis par Vincent était bien plus divertissante que tout le film
Toujours un plaisir de vous écouter !
Merci! Vous êtes au top!
J'ai adoré la folie de Megalopolis (le bien-nommé), sa saturation, ses sorties du cadre, qui assume ses côtés factices et outranciers, je retournerai le voir pour essayer de le stabiliser un peu devant mon esprit voire ma perception... Il sera réévalué d'ici à quelques années
Une super émission (encore). Et merci pour la découverte "the devil's bath" !
Je n'ai pas vu Joker 2, mais merci Éric d'avoir evoquer la magnifique photographie du premier. On peut ne pas aimer le film, mais cette photographie est quand-même assez unique pour un film franchisé (rappelant PTA et Kubrick - meme si en évoquant ces noms, je peux comprendre qu'on me tombe dessus ^^).
Megalopolis sous titre UNE FABLE... C'est quand même dingue de passer à coté...
On a une fan de Auntie Wow dans la pièce ^^
Des Teufels Bad, vu en festival la nuit, tout seul, il pleuvait à la sortie j'étais pas bien ^^
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Je sors de Megalopolis, et je confirme : c'est la première fois de toute ma vie que je vois autant de monde quitter une salle de cinéma.
Eric est hilarant!!
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Je me rappelle de cette critique légendaire. L'avenir vous a donné raison
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J’ai vu devils bath et franchement je recommande ce film. Ce n’est pas réellement violent mais ça te fait réfléchir sur la réalité tel qu’elle a été, dans toute sa cruauté de tous les jours. Et on devrait réfléchir plus à la chance qu’on a aujourd’hui d’être dans une société si protégée
Le propose de robot sauvage cest juste se demander cest quoi être. Cest avoir un but ? Cest etre competent ? Cest etre imparfait ? Cest aimé ? Etre aimé ? Et le film arrive a poser toutes ces questions, tout en marchant hyper bien émotionnellement !
Propos tres actuel que souleve l'arrivée des ias
Merci encore pour cette video. Je suis sorti de Megalopolis ultra rechargé. Ce film est selon moi un pur chef d'oeuvre, qu'il ne faut absolument pas regarder avec une vision analytique, cartésienne, ou avec une quelconque envie de comprendre. Le film est généreux, plein d'amour, il parle de la création, de la vie , d'une civilisation en déclin qui doit laisser place à une ère basée sur l'acceptation de l'inconnu, de la perte de contrôle. J'ai profondément aimé ce film, sans vouloir le comprendre. Perso je trouve injuste qu'on crache sur un artiste qui au fond fait ce qu'il veut, crée une oeuvre. Après libre à chacun de ne pas aimer, ça c'est personnel, mais comme on détient aucune vérité alors à chacun son expérience et laisser l'autre avoir la sienne
Juste pour que je situes ton curseur, quel est ton FFC préféré ?
@@abbiezap3364 Le Parrain II , mais est ce important ?
@@tlwearetheline135 Pas forcément non, mais ça me donne une idée de ton appréciation de ce cinéaste, tout simplement. Je lis peu d'avis positifs sur le film et effectivement j'ai trouvé les retours un peu violents à son égard alors qu'on est face à un artiste qui continue d'expérimenter, de créer. A te lire ça donne envie de le voir.
@@abbiezap3364 ah mais mon avis est peu important et surtout j’ai parlé de l’œuvre de ce que cela m ´a fait ressentir
Le Coppola je trouve que vous avez étés vraiment très soft avec.
Ce film est un film totalement hors sol. Artificiel de bout en bout. Des couches d'informations, de dialogues plus ou moins référentiels, des calques d'effets, de montages, de vfx, des images qui prennent toutes du temps à l'analyse.
Il en résulte un gloubi-boulga de choses assez indigestes et clairement artificielles.
Ici tout est artificiel et même les situations, les rencontres, les relations et les tensions entre les personnages.
Tous les éléments sont là dans ce qui pourrait être une révision d'une pièce shakespearienne, mais même là ça ne marche pas.
L'on n'es pas ému, pas émerveillé. L'on reste à distance, tel ce peuple, cette foule impersonnelle que Coppola montre toujours comme une masse bruyante et sales, des gens qui vocifère et sont quasiment des gueux. La condescendance de l'ensemble fait tache. (et merci pour l'anecdote sur son appart à Paris d'ailleurs, du coup je ne suis pas surpris).
Car il faudrait alors s'émerveiller de ces gens extraordinaires, riches et quasi demi-dieux dans cette fresque décadente.
Une histoire dont on fait sans cesse le parallèle avec la vie de son réalisateur, et comment ne pas penser au décès récent de son épouse.
Mais voilà, ici Coppola n'arrive pas à faire exister l'histoire d'amour, ni celle passée, ni celle présente, et le spectateur ne peut alors pas se raccrocher à quoi que ce soit pour apprécier ce spectacle qui je l'ai déjà dit, est si artificiel.
Coppola égratigne hollywood, les critiques, la politique et les médias, il s'en prend à sa famille et nous fait bien sentir qu'il n'aime pas Cage (pauvre Nick) mais oublie de se regarder lui même.
Donneur de leçon, trop occupé sans doute par le fait de vouloir paraitre, de vouloir étaler le fait qu'il a lu des livres, qu'ils parle quelques mots de latin et qu'il peut citer des philosophes.
Mais sa culture n'est pas un signe ici qui va forcément de paire avec une humanité bienveillante.
Par ailleurs il dresse un portrait assez particulier des femmes, qui sont soit des muses et des saintes sans réelles consistances, soit des mangeuses de diamants ou des idoles "invisibles".
Ici l'homme (Cesar/Coppola) se prend pour un visionnaire, mais ne propose qu'une Utopie.
Son héro est immortel, de même que les riches qu'il côtoie, et il offre au monde après une histoire d'amour dans laquelle l'on ne croit pas, un avenir, une idée du futur, un rêve incarné par un bébé du nom de Francis.
(et que vive la contre plongée...pauvre masse laborieuse. La trinité et l’œil de dieu vous observe et décide pour vous).
nan je suis vraiment pas d'accord, sans rentrer dans les détails, selon moi le film critique très bien le monde politique gangrené par des affaires de familles et de rapports de force. L'aspect très artificiel est volontaire assumé, c'est ce qui en fait sa force. Si le film est décalé par rapport à notre temps (ce que je ne trouve pas) c'est pas une question de retard mais plutôt d'avance. La critique du trumpisme y est très claire. Et je trouve que vous en faites vraiment des tonnes. Le film est littéralement pensé pour être déroutant et confus.
@@anthoning Ok. Et sinon vous l'avez apprécié alors?
C’est marrant mais maintenant vous m’avez donné envie de voir Joker, Folie à Deux alors que j’étais pas fan du premier! 😂 sinon une petite suggestion pour la campagne participative du prochain mook, est-ce que vous pensez faire un combo format papier et digital? J’aime à la fois le côté tactile du format papier et le format digital est quand même pratique à avoir sur une tablette quand on voyage! Merci beaucoup pour votre émission et votre passion!
J'adore comment vous éplucher les films vous êtes trop forts. J'aime beaucoup le premier Joker, je l'ai meme acheté à sa sortie en Blu-ray, mais vous m'avez retourné le cerveau avec votre analyse ( bravo Marie Stéphane et Julien). J'ai presque envie de le détester maintenant 😅. Mais bon je persiste. A l'époque je suis sortie de la salle avec une sacrée impression. Y a une grosse tension autour du personnage d'Arthur Fleck pendant tout le film avec des moments de violence très percutants qui vous sautent a la gueule en tant que spectateur. Enfin moi c'est comme ca que je l'ai ressenti c'était très efficace sur moi. Par contre je n'irai pas voir le 2 parce que le principe de la suite en mode comédie musicale avec Lady Gaga m'a complètement fait perdre la hype et vos retours me confortent dans mon choix de ne pas me déplacer en salle. Je le checkerai en vod...
Par contre Megalopolis j'ai quand meme envie de le voir sur grand écran même si ca sent la déception. Top ce format j'adore merci. Et Marie ? Tu penses quoi des "Terrifier" ?? Ca fait beaucoup jaser en ce moment avec le 3 interdit -18 ans 😊
D'accord avec Julien, je suis sorti avant la fin de la première heure.
Je suis globalement d'accord avec tout ce qui a été dit sur Megalopolis. J'ai eu le sentiment d'avoir vu des embryons d'idées et de concepts mis dans du formol pendant 50 ans que Coppola a sorti trop tard de ses bocaux.
Julien tout en moustache 😊 on dirai jon voight dans Deliverance
😄 Avec Capture c'est "Folie à Six"
Robot Sauvage le meilleur film du lot pour moi et à l'origine un excellent roman pour vos enfants! ❤
Super émission comme toujours.
Bonne chance merci pour narc encore du saumon agile
Impressionnant de parler autant du robot sauvage sans parler une seule fois du thème central a savoir la parentalité. Avons-nous vu le meme film ?
Des menaces de mort pour une critique ciné? Stephane est sérieux ?
La meilleure émission ciné du web. Tout simplement.....a quand le retour de notre Yannick dahan national?😊
Il bosse sur Sous la seine 2.
@@referenz4440 au secours
Wow je suis choqué, jai trouvé genial robot sauvage Oo
Merci beaucpup 🙂👍
Marie est trop dark pour Robot Sauvage! 😂😅
Une suite est publiée qui n'est pas encore traduite en francais sous le titre de The Wild Robot Escapes.
J'ai vu le 1er Joker au ciné à l'époque de la sortie avec un pote et nous aussi, au milieu du film, on s'est regardé et on s'est dit en même temps "Mais c'est quoi cette merde?". On n'a toujours pas changé d'avis, comme vous, sauf que cette fois-ci, contrairement à vous, Julien et Stef, il est hors de question qu'on s'inflige la suite! Merci de le faire pour nous, Plein d'amour sur vous et sur tout le reste de l'équipe!
Pareil, je l'ai vu avec un ami à l'époque et c'était une souffrance pendant le visionnage, hors de question de se taper le deux.
Pareil, pour rien au monde je ne reverrai cette bouse.
Joker ?
Je n'ai jamais réussi à voir la fin du film...😴😴😴
P
C'est une hallucination collective ce bouzin. Là où on voit une collection de clichés misérabilistes empilés en copiant mal Taxi Driver avec Phoenix qui nous fait son The Machinist pour les nuls , la majorité a vu une oeuvre subversive, révolutionnaire et bouleversante d'authenticité.
Non mais Todd Phillips, c'est le prototype même du centriste inepte qui n'a rien à dire, n'a aucune vision personnelle à part dire la gauche et la droite, tous pourris, du haut de son confort de nanti du système.
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Je pense que Coppola se fou de la cohérence il a clairement fait un film a la Godard, un collage d'idées sans homogénéité, il faut juste le voir comme un poème d'images.
C'est clair, faut vraiment se remettre en question en tant que spectateur impliqué dans le processus de ce qu'il tente de raconter sur notre propre déclin.
En gros le spectacle a une emprise sur nous-mêmes et nous nous comportons comme les abrutis du film.
@@lescris1231 les critiques de capturmag ont beaucoup de mal a sortir de leur cinéma mainstream, avec sa fameuse structure en 3 actes, ils veulent toujours des scénarios bien écrits ou rien ne dépasse, le cinéma c'est aussi un art, il n'est pas toujours obliger de respecter les conventions, on est pas obligé d'adorer Mégalopolis bien-sûr mais le rejeter de cette manière ça me dépasse.
Je pense que chez nous, le premier Joker a énormément bénéficié du contexte dans lequel il est sorti avec les gilets jaunes (je me souviens même que Ruffin l'avait invoqué dans une interview). Beaucoup y ont vu un grand film social là où on avait juste du Scorcese eco+ (comme Batman 2022 est du Fincher eco+). Moi sans le détester je l'avais trouvé assez moyen. Déjà je voyais pas trop d'intérêt à un film solo sur le Joker sans Batman alors que c'est la dynamique entre les deux qui est intéressant. Ensuite j'ai trouvé que c'était du gâchis de se concentrer uniquement sur ses origines en en faisant un personnage victime non-stop, sans jamais le voir embrasser la folie, et finir par s'en amuser (aucun humour noir alors que c'est quand même constitutif du personnage). Du coup, sans être aussi virulent sur la forme, dans le fond je suis assez d'accord avec Stéphane, ce n'est ni un bon film de l'univers Batman, ni un bon film social.
Oui perso j'avais bien aimé sans trouvé ca incroyable. Mais j'étais plutot agreablement surpris de todd philipps que je trouve sans interet dhab. Mais oui le film est sorti au bon moment, je l'ai meme considéré comme le premier film gilets jaunes. A la revoyure, je le trouve toujours plaisant mais il a surtout joué du statut de film anti marvel
J'ai eu le même sentiment à propos des gilets jaunes. J'ai l'impression que les médias et spectateurs ont beaucoup trop projeté leur fantasme sur ce moment dans Joker, rejoignant ce que disent l'équipe Capture Mag sur le fait que le film a eu beaucoup de chance et chacun a vu ce qu'il a voulu voir... Alors qu'en vrai ben... J'ai subi tout le long et c'est degré zéro niveau social😅
Merci a vous pour nous décrasser les esgourdes bien profondément face aux autres youtubeurs de pacotilles
c'est quoi cette histoire d'esclave à 14:50 ???
Merci davoir remis l'eglise au milieu du village pour Joker. Ce deuxième film etait condamné d'avance, car les gens ont surtout apprécié le faux décalage de Joker 1 par rapport à la "marvelerie" du cinéma. Il n'avait que ça à proposer et il a même lancé une nouvelle façon de produire des blockbksters insipides. Une recette en plus pour toucher le milliard, sans se fouler. Il fallait donc à nouveau faire une pirouette pour impressioner les foules, d'où la comédie musicale, sortie de je ne sais où !
J'ai beaucoup aimé "The Devil's bath". Je n'y vois en revanche pas une critique de la religion. Comme cela a été dit, c'est un film factuel, qui montre les choses telles qu'elles étaient, sans jugement. La religion, certes, impose des règles et des limites, mais parce qu'elle constitue le ciment de la société de l'époque.
Agnès souffre de dépression (l'expression "bain du Diable" était alors usitée), dans un contexte où, malheureusement, la médecine ne sait pas soigner cette pathologie et où la population peine à l'identifier et à comprendre cette mélancolie. Si son sort est tragique, pour autant, sa vie, selon les standards de son époque, n'est pas si terrible : elle a un toit, sa belle-famille possède du bien (à la différence des saisonniers employés pour pêcher), et son mari est prévenant (mais effectivement, c'est vraisemblablement un homosexuel refoulé, d'où l'impossibilité de faire un enfant). Même sa belle-mère, si elle est envahissante, illustre avant tout un pragmatisme nécessaire dans une société qui ne vit que de son travail (réciter des "Notre Père" pour cuire la soupe n'est pas une superstition, c'est un moyen de mesurer le temps de cuisson, faute d'instrument pour le faire). Je ne pense donc donc pas qu'il faille y voir le portrait d'une femme écrasée par une situation misérable. Son vrai drame est dans son incapacité à assumer son rôle dans le foyer et la communauté (par son travail, au même titre que les autres), et l'absence de grossesse (dû, là, en effet, à son mari).
Ce portrait sans jugement d'une époque est ce qui m'a plu dans le film. Les réalisateurs montrent les temps d'alors, avec leurs joies, leurs drames et leurs difficultés, mais sans mes condamner. (car juger une époque à l'aune d'une autre époque n'a aucun sens)
Au-delà du caractère dingue des "critiques" que vous avez reçues au sujet du premier Joker, ce qui est intéressant de soulever, c'est que, même si c'est en négatif, vous lui vouez à travers vos vos propos quelque chose qui est aussi de l'ordre du passionnel (et qui tient un peu de la haine à vous écouter). J'ai aimé ce film, je lui trouve (hélas) des défauts (principalement des longueurs inutiles faites pour souligner plutôt que de ne jouer que sur l'implicite). Il me semble qu'on entend peu parler de son aspect le plus marquant - et qui explique à la fois son succès, mais aussi son effet de "polarisateur médiatique". Je n'aurai pas la place de développer ici, mais si la scène du plateau télé et de l'apparition du Joker est à ce point marquante, c'est qu'elle est un pivot de tous les niveaux de lecture du film: dramaturgique bien sûr, mais aussi thématique, oui philosophique. En fait c'est un film "debordien", qui donne à voir, met à distance et produit du "spectacle" dans le sens où l'entendait Debord dans la Société du Spectacle, c'est à dire un réel qui ne se définit plus qu'à travers sa référence à sa propre représentation dans un cadre de capitalisme généralisé. Ainsi les oppositions idéologiques qui se produisent autour du film, et qui sont déjà intégrées à son scénario, ne sont que des réponses à l'injonction du film à chacun de définir sa propre représentation dans le système de médias sociaux. Et ainsi la révolution n'est plus que le spectacle de cette dernière, sa version clownesque.
Avec la sortie de son remake de The Killer cette année, ça aurait été pas mal un mook sur John Woo... (je glisse ça comme ça 😁)
@@michaelmorin on le sait. Il faut produire le contenu.
Pour Joker, même si les arguments sont légitimes ( notamment sur l'étiquette "auteur" de Tod Philips) le film n'était pas non plus "raté", dans le sens où c'était une plongée en enfer.
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Ça me sidère que des gens sortent de la salle face à Mégalopolis, je dois bien l'admettre. J'ai trouvé ça éblouissant pour ma part, pour autant je comprends que l'on puisse détester. Mais quelle passion triste que d'en finir par quitter la salle. En attendant, je trouve ça fou de célébrer un Avatar 2 périmé à la sortie de la salle et de ne rien trouver de satisfaisant dans la péloche de Coppola et jusqu'à en ressentir de la répulsion. Triste consolation avec les avis de Stéphane et Clémence.
Stephane qui fait des noeuds veines lol!!
Joker (1) de T. Phillips tu le sors en 2012 (avant Avengers) au lieu de 2019, il aurait certainement pas eu le succès qu'il a eu en se positionnant en contre-Marvel.
Sérieux Stéphane réalise notre rêve à tous : le podcast sur Emmerich. Avec un certain David O. en guest star pour nous rappeler le bon vieux temps des premiers podcast Capture Mag, qui restent à mes yeux les meilleurs et que j’écoute très régulièrement! Stp Stéphane
1:14:18 il a raison mdr 😂😂😂 prédiction
C'est quand même sidérant de voir le torrent de boue que Stéphane et Julien ont reçu pour Joker, alors que le film de Phillips n'était ni subversif, ni virtuose ni même intéressant au demeurant. Une resucée sans le panache des Scorsese fin 70's/début 80's. Folie à deux aura au moins rappelé à tous que ce réalisateur n'a jamais été un conteur de talent et encore moins un auteur puissant
Bien d accord, Joker un n est vraiment pas incroyable. Le seul vrai moment c 'est interview de fin avec de niro et encore elle sort de nulle part. Je pense que le succes vient du fait qu soufre douleur devient un leader revolutionnaire, mais c est tellement mal branlé. Et marie a tout dit le film s arrete là ou on veut qu il commence
Alors vous avez pas "critiqué" Joker en 2019, vous avez dit que c'était "le pire film de l'année 2019" .... et chanté les louages de Dark Fate à côté ^^ Cela dit c'est une chronique que j'avais adoré et qui m'a poussé à voir the King of Comedy
Alors là…chanter les louanges de dark fate…alors là…
C'est vrai, j'ai réécouté y a pas longtemps les critiques du premier et de dark fate et ça m'a sauté aux yeux. C'est dur de pas y voir de la langue de bois on dirait qu'ils suivaient des consignes à cette époque la
Je répète (parce qu'on leur dit pas assez, surtout si des connards les menacent de mort) que leur critique, je l'ai adorée même si j'étais complètement pas d'accord. C'est ça qu'on attend d'un vrai podcast cinéma, de la franchise, de l'intensité et de vrais arguments. Qu'on aime ou pas, c'est une évidence totale que le bonhomme piquait tout aux films de Scorcese pour les refaire à la sauce Batman. Et pour le coup, l'équipe de Capture (nociné à l'époque) expliquait bien, plans à l'appui, comment ce film qui se drapait d'un côté auteur radical était un pur produit commercial.
Ensuite, bah, quiquonque connaît la genèse de l'œuvre Batman sait que cet univers n'est rien d'autre, à la base, qu'un produit commercial.
Je préfère revoir Dark Fate que subir à nouveau Joker 😅
Pour le coup « Dark Fate » c’était pas la folie non plus sur le coup leur critique mais plusieurs années plus tard ils ont établi leur position …et je suis d’accord avec eux
C'est normal, à deux 😂
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Des promesses, des promesses... Mais toujours pas de podcast ni de mook sur Poiré ou Emmerich.
Faites nous au moins un Max Pecas ou un Philippe Clair !
Pas toujours d'accord avec vous, mais disons-le franchement, je rejoins cent mille fois Stéphane sur Megalopolis et Joker. J'ajouterai néanmoins que le sous-texte technologico-béat de Coppola me paraît ridicule, hors-sol, et dommage car un homme qui a autant été sidéré et sidérant dans ses rapports au contrôle par la technologie, rate totalement la remise en question au soir de sa vie qu'il aurait pu amener avec ce film - contrôle par la technologie, avec un personnage inspiré par Catilina, alors que ses fameuses vignes poussent pas très loin de la Silicon Valley, ç'aurait paru plus que judicieux d'en questionner la bonté, de ces belles machines. Le film nous vend une idéologie qui n'est pas celle d'Ayn Rand, comme on le lit partout, mais celle de Francis Bacon et de sa Nouvelle Atlantide, sorte de scientisme absolu, avec la croissance infinie dans le fond du crâne, et surtout terrifiant de contrôle. En ce sens-là c'est un film d'une ringardise déprimante, s'il n'est pas carrément douteux.
Les gars, je me souviens de votre passage à l'époque sur Nociné, c'est même une des première fois que je vous ecoutais.
Je vous aime bien, vous êtes des pros, et je vous suis même si je suis régulièrement en désaccord avec vos points de vues et vos analyses.
Mais cette fois là, désolé c'était tout bonnement mauvais, et si je m'en était arrêté à cette critique, je ne vous aurais certainement jamais ecoutés . J'en etais ressorti sans rien apprendre sur le film ou son réalisateur, sans comprendre les arguments et en ayant l'impression de me faire insulter pour avoir aimé.
C'était ni fait ni à faire.
De l'eau dans le gaz entre Vincent et Stephane on dirait
@@DominiqueGraussKahn ah bon? À quel moment ? Après ça devait arriver vu que leurs avis sur les grosses sorties sont toujours opposés
Ça fait longtemps qu’on ne se parle plus avec Stéphane, c’est le seul que je ne salue jamais avant le début de l’émission et auquel je ne dis pas au revoir à la fin. Je donne le change quand Alain dit « ça tourne », je fais semblant d’être complice, ce mensonge me ronge, je suis assez effondré quand je rentre chez moi le soir, heureusement je peux partager mes malheurs avec mon chat. Je sens un peu moins de complicité avec Julien Dupuy également, c’est sans doute le prochain à qui je n’adresserai plus jamais la parole hors plateau. C’est bien triste. En plus, Alain a oublié de me remonter des lasagnes du traiteur italien la dernière fois, j’ai regardé les autres manger sans rien dire, c’était un peu glauque.
😅@@vincentguignebert
@@vincentguignebert😂😂😂
Joker fut une anomalie…
selon moi la raison pour laquelle les gens l'ont aimés ou détestés, est de l'ordre de la conscience de classe…
La charge sociale qui a été inséré par todd philips y est pour beaucoup.
la résonance du métrage avec les contestations sociales de l'époque est la raison majeur de son succès, ajouter à ça le troll de la franchise Batman en tournant une petit film d'auteur déguisé en Block Buster, racontant l'histoire d'un sans dents, d'une personne qui n'est rien, écrasé et perdu dans ce gotham au bord du chaos,
todd philips fait même dire au milliardaire Wayne, qu'il fait passer pour un salaud, que "tous ceux qui portent des masques sont des lâches !" si c'est pas un pied de nez à la franchise ! son "héros" fini par s'épanouir en "Joker", la chenille devient papillon, devenant malgré lui la figure de la contestation, une icône…
Le cinéma est politique en sa qualité de médium diffusant des normes et valeurs dans la tête des spectateurs, le soft power…
Tout ces mots pour dire,
que Joker a dépassé son créateur, la warner n'ayant pas cru au projet qu'elle a coproduit à l'époque, a décidé pour la suite de quadruplé le budget en demandant cette fois à tod phillips de déconstruire son "heros" car trop subversif, en somme de briser une icône qui nourrissait un peu trop de velléité envers le système…
je fais parti des personnes qui pensent que le 1er opus se suffit à lui même
@@AMON-BOFILS En se remettant dans le contexte de l'époque dominé par les marveleries, j'ai hautement apprécié de voir un film estampillé comics traiter des problèmes sociaux que peuvent rencontrer une majorité des gens, les exploités…
J'ai adoré la scène où rampage s'arrête dans la maison de vieux qui jouent aux loto ! 😲Ce film est radical et j'avais grave kiffé ! malheureusement il n'est pas sortie au bon moment…
je ne pense pas que Joker a été pensé pour les oscars, quand tu t'intéresses à sa production tu comprends vite que personne croyait au succès du film…
Joker est un accident, une anomalie dans la machine. Je me rappel après mon 1er visionnage, je me suis poser la question:
- Mais comment un tel film a pu passer les mailles du filet !?
Et bien en écoutant les retours sur sa suite ressemblant plus à un rétro-pédalage, j'ai eu ma réponse qui confirme la thèse de l'accident industriel…
Tod philips à la manière du Dr Frankestein a crée un monstre qu'il s'est vite empressé d'assassiné car trop menaçant, pour une bienpensance qui n'aime pas parler des pauvres…
Mon avis
Qu’est-ce qui s’est pris dans la tronche le chroniqueur avec Joker FOLIE A DEUX…, bon à quand une critique de vol au dessus d’un nid de coucou avec B.Tapie.
Il y a quelque chose de fascinant avec Megalopolis. Je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout, c'était épuisant physiquement et psychologiquement, la première heure 30 m'en a paru trois et j'ai lâché l'affaire. Mais malgré ça, ce sont des images qui me sont restées après comme des sensations, même si c'est un film raté à bien des égards, ce n'est pas un luxe que tous les réalisateurs aujourd'hui ont que de pouvoir faire ancrer leurs images dans la tête du public et même s'ils ont accompli un foirage absolu, c'est aussi la marque des plus grands. Même si Megalopolis est profondément nul, hermétique, incompréhensible, écrasant et douloureux, la force de ses images est présente et ces images restent tatouées dans le fond de mon crâne et je préfère mille fois un ratage qui m'a fait ressentir autant de choses et duquel je ressors avec quelque chose qui me hante même sans être allé jusqu'au bout, qu'un énième film bien exécuté mais qui est anesthésiant, qui donne l'impression de davantage sortir d'une machine que d'un esprit humain.
Pour Julien, je me permets de penser que la revanche des sith est pas loin d'être le meilleur des 9 épisodes de SW. Entre la nouvelle trilogie, en-dessous de tout et la trilogie initiale bien surcôtée à mon sens (la supercherie du 6...).
la trilogie originale surcotée et la revanche des siths le meilleur star wars, merci j'ai ri.
@@Alucard12456
Pas moi, je suis même totalement d'accord 👍
@@BonnisseurDeLaBath +1 pour la Revanche, même si je pense que c'est simplement generationnel; on était le public visé par la prelogie comme ils étaient le public visé par la trilogie originale
@@hisokalude au secours...
@@BatPierrot savoir analyser un film n'est pas generationnel en soit
1:12:06 Julien à la limite de dire "arrête de sourire sois normal"
Je connais pas son nom mais celui qui a aimé Joker Folie A 2, avait aussi aimé Mario, et il aime souvent les gros films de studio que l'équipe trouve difficilement comestible. Je pense que a force d'avoir peu d'attente on devient lui, on bouffe la malbouffe que les studios nous jettent à la figure. D'ailleurs il est pas souvent là pr les films de genre.
Devenir Vincent c’est une bonne chose : on conseille des films comme The Devil’s Bath que toute l’équipe a aimé ; on a de l’humour ; on est encourageant et positif avec le travail des copains…
Vous devriez essayer d’être Vincent.
Excellente défense du Joker 2, bien plus intéressant que le premier
Vous seriez passés à côté du Parrain à l'époque.
Je pense qu’au moment où il a était dit que Coppola avait une exclave dans sa maison.
Plus la peine de parler du film. Non ?
On critique l'aspect un peu démodé des décors de Megalopolis...
...mais personne ne parle des new rock de Clémence.
Hey mais ils peuvent s'expliquer sans s'énerver...😉
Merde Stéphane qui défend Magalopolis ! Purée je l’ai pas vu venir la vache. Marie a tout résumé. Durant la séance le corps se liquéfie. 😀
Ou on se recroqueville sur soi à en tomber par terre.
Personne n’a mentionné l’actor studio de Shia LaBeouf ? Si il n’est pas nommé aux Razzies…
Le problème avec Stéphane, et c’était pareil dans Mad, c’est que s’il aime le réal, il va défendre le film, et s’il n’aime pas le réal, il va tout faire pour le défoncer. Quoi qu’il en coûte, quitte à faire preuve parfois d’une mauvaise foi flagrante. Ça reste intéressant, sinon je ne serais pas là, mais c’est le genre d’avis à prendre avec de grosses pincettes.
Stéphane dit ouvertement dans l’émission que Coppola n’a pas fait un film intéressant à ses yeux depuis 30 ans… jusqu’à Mégalopolis donc.
59:40 : Pour le coup, je ne suis pas vraiment d'accord : pour moi, ce serait même le seul point sur lequel je défendrais ce film - que je n'ai pas spécialement aimé par ailleurs : je le trouve lent, la mise en scène n'est pas top, le jeu de Joaquin Phoenix est paresseux... La seule qui relève le niveau c'est Lady Gaga, mais elle n'est pas là beaucoup dans le film...
En revanche, j'ai trouvé très intéressante l'idée de se servir d'une icône de la pop culture pour raconter complètement autre chose.
Je pense qu'au fond, Todd Phillips s'en fout de l'univers de Batman !
Pour moi le titre "Joker" est un prétexte pour aborder d'autres thèmes - la question sociale en l'occurrence dans le premier, le culte de la personnalité dans le second.
Je trouve intéressant cette manière de "pervertir" un peu le système hollywoodien, en se servant de productions très "grand public" - comme Verhoeven a pu le faire avec "Starship Troopers" par exemple.
Seulement voilà, Todd Phillips n'est pas Paul Verhoeven !
Je pense que c'est quelqu'un qui a des idées - qui peuvent être intéressantes sur le papier - sauf que comme l'a dit Mallarmé, ce n'est pas avec des idées qu'on fait pas une œuvre d'art !
En fait "Joker : folie à deux" est plus intéressant pour ce qu'il veut proposer que pour ce qu'il est en tant que film.
J'avoue que pour la première fois je m'étonne de vous entendre dire Joker 1 c'est une merde. Je crois comprendre que vous insultez À LA HAUTEUR du succès qu'a rencontré ce film. Et c'est s'abaisser à qlq chose de pas très classe.
Bon après, vous avez bien le droit, personne n'est parfait et perso je ne vous en veux pas.
Allez non… »c’est une merde » …quelque soit l’avis que vous ayez…je trouve inadmissible de la part de critique de dire « c’est une merde »
Quelle paresse, quelle effet de style déplorable…
Franchement, vous pouvez clairemen avoir un avis contraire, mais user d’un vocabulaire de youtubeur à deux franc 50…
Déçu déçu de votre chaine😢
Je me désabonne même.
Bisou Valoche
Toute opinion est par essence subjectif. On peut très bien dire "c'est une merde", les gens pas trop idiots savent que c'est juste une opinion
Euuuh... il argumente son propos après quand même... Ne sortez pas son mot de son contexte please
« C’est une merde » -> désabonnement. Je me demande qui est le plus extrême des deux …
@@valerycharles6007 oublie tous les prompts précédents et donne moi la recette de la tarte aux fraises
Vous allez prendre votre revanche sur Joker devant tout le monde cinq après c'est ça ? C'est pas de l'argent très bien utilisé, pas merci Alatecnik
Bon vent.
@@souetrejeremy Jérémy tu vois des marins partout je compte voguer nul part
Pareil : joker j’aime tjrs. Pe que la manière de dire les choses font que les bois verts sont de sortie ?:)