Bonjour, Merci infiniment pour ces précieuses informations. Vous m'avez "sauvé" il y a 10 ans grâce à la lecture de vos livres. Et puis, du fait de problème de santé, j'ai du remettre du contrôle dans mon alimentation et je suis retombée au fond de ce trou sans fin.. alors plutôt démunie et bien seule, je me retourne vers vous une nouvelle fois. Par où commencer, c'est tellement dur. En tous cas merci, j'espère que vous savez ô combien vous sauvez des gens.
Bonsoir, que pensez-vous de la pratique du jeune intermittent pour retrouver ses sensations de faim et de permettre d’avoir une plus longue plage digestive?
J'ai également testé durant plus de 6mois le jeune intermittent. J'avais perdu environ 5kgs. Le problème est que cette méthode est aussi d'ordre restrictif. Il suffit de faire un 16/8 par exemple pour que vous ayez faim durant cette période où il faut rester à jeun. Après un moment ça en devient même obsessionnel même si on croit avoir enfin régulé après quelques semaines sa façon de manger par rapport à cette méthode. Bien entendu le jeûne intermittent peut convenir pour une partie des gens (ceux qui ne petit déjeunaient en temps normal) , mais pas pour tous. Si manger s'apparente à un combat, alors il sera perdu d'avance.
J’ai essayé pendant 4 mois. Ça m’a aidé à assainir un peu mes fringales mais j’arrête parce que la pente est trop savonneuse. Je sens que je développe des trucs pas cool. Essaye tu verras bien (en te mettant d’accord avec toi même de faire marche arrière si tu sens que c’est pas pour toi, démarche qui peut être difficile attention)
La nourriture serait un "exhausteur " positif ou négatif des émotions afin de réguler l'humeur en quelque sorte ? La différence entre envie émotionnelle et compulsion est donc l'état d'esprit dans lequel on est ? Si oui, est-ce possible de le changer cet état d'esprit ? La bienveillance envers nous même pourrait-elle aider à éviter ce basculement de l'envie émotionnelle vers la compulsion ?
C'est, en effet, la façon dont nous répondons à nos envies de manger émotionnelles qui fait la différence. Pour obtenir le réconfort attendu, il faut porter une attention suffisante aux sensations que procure la consommation de l'aliment et être capable de le consommer en écartant tout jugements ou critiques. Ce n'est pas si facile mais c'est le travail auquel il faut s'employer.
Bonjour,
Merci infiniment pour ces précieuses informations. Vous m'avez "sauvé" il y a 10 ans grâce à la lecture de vos livres. Et puis, du fait de problème de santé, j'ai du remettre du contrôle dans mon alimentation et je suis retombée au fond de ce trou sans fin.. alors plutôt démunie et bien seule, je me retourne vers vous une nouvelle fois. Par où commencer, c'est tellement dur. En tous cas merci, j'espère que vous savez ô combien vous sauvez des gens.
Merci beaucoup pour ce regard sur la nutrition.super intéressant 👍
Merci à vous !
Bonsoir, que pensez-vous de la pratique du jeune intermittent pour retrouver ses sensations de faim et de permettre d’avoir une plus longue plage digestive?
Sonia, le problème ce n'est pas la faim. On la retrouve très vite et pas besoin de jeuner. Le problème, ce sont les envies de manger
J'ai également testé durant plus de 6mois le jeune intermittent. J'avais perdu environ 5kgs. Le problème est que cette méthode est aussi d'ordre restrictif. Il suffit de faire un 16/8 par exemple pour que vous ayez faim durant cette période où il faut rester à jeun. Après un moment ça en devient même obsessionnel même si on croit avoir enfin régulé après quelques semaines sa façon de manger par rapport à cette méthode. Bien entendu le jeûne intermittent peut convenir pour une partie des gens (ceux qui ne petit déjeunaient en temps normal) , mais pas pour tous. Si manger s'apparente à un combat, alors il sera perdu d'avance.
J’ai essayé pendant 4 mois. Ça m’a aidé à assainir un peu mes fringales mais j’arrête parce que la pente est trop savonneuse. Je sens que je développe des trucs pas cool. Essaye tu verras bien (en te mettant d’accord avec toi même de faire marche arrière si tu sens que c’est pas pour toi, démarche qui peut être difficile attention)
Vous rejoignez le contrôle..ne pas pensez sa façon de s'alimenter
La nourriture serait un "exhausteur " positif ou négatif des émotions afin de réguler l'humeur en quelque sorte ?
La différence entre envie émotionnelle et compulsion est donc l'état d'esprit dans lequel on est ? Si oui, est-ce possible de le changer cet état d'esprit ? La bienveillance envers nous même pourrait-elle aider à éviter ce basculement de l'envie émotionnelle vers la compulsion ?
C'est, en effet, la façon dont nous répondons à nos envies de manger émotionnelles qui fait la différence. Pour obtenir le réconfort attendu, il faut porter une attention suffisante aux sensations que procure la consommation de l'aliment et être capable de le consommer en écartant tout jugements ou critiques. Ce n'est pas si facile mais c'est le travail auquel il faut s'employer.