Vous êtes un philosophe hyper sympathique Monsieur Badiou. Ça m'a mis de trés bonne humeur votre analyse. Je suis en train de regarder mais avez vous remarqué que la substance et les attributs agissaient par rythme et temporalité ? Et que si un mode de production infini ne peut faire du fini, alors c'est un régime de différentiation permanente, mandalique, rythmé et toujours temporel dans un mouvement ? Donc humain. Et que si la substance et les attributs sont de nature infinie, il ne peuvent être finis dans leur étendue, donc en devenir permanent, dans une différentiation qui comporte fatalement la cassure, puisque ce'st une définition totale, alors donc substance infinie, et données changeantes en permanence... Multiplicité engendrant des multiplicités, même des absences, puisque total dans sa définition. L'absence et le rythme sont une donnée du multiple et de l'infini, car toujours changeants... Rythmes, mandalas... Ah Ah. Merci.
les attributs permettent l expression de la substance dans certains modes (plusieurs possibles) mais pas dans certains d autres peut on faire le lien de ces 3 concepts de cette maniere?
Bon je ne sais pas si qqn pourrait repondre a ma question mais en est-ce qu'en algebrisant spinoza de cette facon on n'en est pas reduits a le considerer comme un autre Leibniz?
ça me parait assez juste en effet. l'infini c'est l'infinité des mondes possibles et l'expression par l'attribut c'est le meilleur monde. En ce sens il faut les penser comme déterministes (d’où le "intégralement rationnel" de Badiou) et je note que tous deux préservent, en un sens peu accessible au profane, une porte ouverte à la liberté, au moins celle de l'esprit en tant qu'expression intense et clair de la vérité infini du vide, du vaccum. Il s'agit d'être determiné dans l'infini mais rien ne dit que la determination ne vient pas AUSSI de soi, de la monade. Et au fond, c'est le perspectivisme de leibniz qui ne colle pas avec spinoza. L'un est le point de vue du tout "sub specia aternitatisbref" et l'autre est le point de vue de la monade, de l'esprit hors de l'étendue mais singulier. Enfin oui, tout deux affirment que tu exprimes le tout à ta façon.
Seul paradoxe rapproche la pensée de la réalité que nous sommes déjà. La pensée est une projection comme un minuscule reflet de l'absolu. La pensée est intrinsèquement limité au connue. La sagesse n'est pas une accumulation de connaissance mais une hypersensibilité au réel ( J. Krishnamurti). La pensée indienne a résolue déjà tout ces problèmes mais l'occident reste refermé sur l'influence Grec. Alors bonne chance.
Merci pour la référence ! Je ne suis pas du tout assez versé dans la théorie des cardinaux pour bien comprendre tout cela, mais cela semble bien être cela, si j'en crois que ce que je trouve sur le web : "d'après le théorème d'inconsistance de Kunen il ne peut pas exister de plongement élémentaire non trivial de l'univers dans lui-même (...) du coup, dans la course aux grands cardinaux on essaye d'approximer l'inconsistance par des plongements élémentaires non triviaux de V dans une classe M, où M est le plus proche possible de V, et que chaque nouvelle catégorie de grands cardinaux est définie comme étant les points critiques de tels plongements. " (www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1269525,1269759). Ce qui ressemble exactement à ce dont Badiou traite (à cela près qu'il n'indique pas la façon dont émerge le "cardinal gigantesque" dont il parle : point critique - j'entends "point fixe" - d'un plongement non-trivial de V dans une classe propre).
Curieux. Badiou est souvent pédagogique et divertissant, et là on dirait qu'il s'évertue à être le plus abscons et rébarbatif possible. Affaire de contexte sans doute.
Il a plusieurs modes d'expression. Simplement celui-là ne vous est pas encore accessible. Quand on y accède, rien d'abscons ni de rébarbatif. Il y a un an je n'y comprenais rien, après m'être fait quelques bases philosophiques, soudain ça prend sens !
@@KarlProust Eh bien tant mieux pour vous. Mais au fond je suis persuadé qu'une grosse partie de la philosophie est du baratin, une sorte de "jeu des perles de verre", sans contact avec le réel, et que les philosophes se satisfont trop souvent de parler aux philosophes (et s'ils ne parlent qu'aux philosophes, on pourrait soutenir que la philosophie de sert à rien). Les première minutes de l'exposé de Badiou tombent pour moi dans cette catégorie.
@@jean-francoisbrunet2031 vous avez la réaction typique, épidermique, de qqn qui ne comprend pas qq chose et la rejette. C'est quoi ce démocratisme bas de plafond ? Quelque chose qui ne parle pas à tout le monde n'a aucune utilité ? Alors la musique classique, "élitiste", dont seuls des initiés peuvent apprécier les subtilités, ne mérite pas d'exister ? Toutes les mathématiques de haut niveau, les sciences physiques, mécanique quantique etc. n'ont aucune utilité alors, puisque vous seriez autant désemparé devant leur exposé...
@@KarlProust Premièrement, et vous excuserez cette arrogance, je ne me prends par pour "tout le monde". Ensuite, il y a 100 000 fois plus de gens capables de jouir de la musique classique que de cette leçon de Badiou. Enfin, la comparaison avec les sciences ne tient pas, car le but de la science n'est pas de parler à un quelconque public mais de comprendre le réel. Comme la philosophie, me direz-vous. À ceci près que la première prouve qu'elle le fait, en manipulant avec succès ce réel en fonction de sa compréhension. Ce test de réalisme manque cruellement à la philosophie. Donc si une personne normalement éduquée, voire très éduquée, ne comprend rien à un discours philosophique, le soupçon pèse que c'est du baratin. Il ne manque pas de gens très biens pour avoir confessé sur le tard qu'ils ne comprenaient rien à des choses que tout le monde révère (Antoine Compagnon à propos de Lacan par exemple).
@@jean-francoisbrunet2031 les mathématiques de haut-niveau sont très abstraites, elles n'ont pas forcément plus de prise sur le réel que la philosophie, elles sont accessibles à très peu de monde et pourtant, vous ne soupçonneriez pas qu'elles sont du baratin. En fait vous considérez votre niveau d'éducation comme un niveau moyen, vous vous prenez comme curseur, et ce qui ne vous est pas accessible vous frustre et vous fait soupçonner du bullshit. Mais je peux vous assurer que vous avez le même réflexe que des personnes d'éducation faible, qui elles aussi se prennent comme curseur et rejettent souvent des choses que vous accepteriez pleinement. Oui plus de gens aiment la musique classique, ce n'est qu'une question de degré. Beaucoup n'y comprennent rien. Et au sein de cette musique on voit des différences entre les compositeurs. Possible que vous soyez hermétique à une œuvre de Ligeti alors que ceux qui ont reçu l'instruction suffisante l'apprécie.
A 1 h 26 minutes, il y a une question très intéressante au sujet du primat du multiple chez Spinoza . "Le problème chez Spinoza, c'est qu'il n' y a que du multiple, répond Badiou. La suite de sa réponse est à écouter très attentivement. Je ne sais si ça vous passionne, mais moi, ça me passionne . Si quelqu'un de passage veut bien échanger à ce sujet, merci d'avance !
Et bien moi, ça me passionne ! Parce ce que Parménide, dans la mesure où il n'y a plus de différence, effectivement c'est écrasant ! Et il y a encore du Parménide en Inde.
Je pense que le mot temoin est a entendre au sens de transmission de caracteristique comme dans un relai de 400 metre ce qu'on suit ce n est pas le coureur mais la localisation du temoin.
@@louisxav1091 Techniquement ça n'est pas possible, l'infini étant une pure abstraction mathématique. Mais oui, c'est extrèmement rigoureux et très étudié, par exemple des fonctions qui tendent vers l'infini
Pourquoi? j(a) est différent de a. Ce que j'ai compris que une pomme est différente de soit-même. Alors ou est la pomme? De plus cela ressemble bc au jugement synthétique à priori chez Kant. Si une théorie plus compliquée que le sujet elle est mauvaise.
Pourquoi aucun des deux deux ne mentionne, même en passant, Althusser, qui a amené toute génération de philosophes à (re)lire Spinoza pour renouveler et révolutionner la lecture de Marx ? Les philosophes français, y compris ses anciens élèves, ont ils honte de cette filiation ? Quelle passion triste ce serait alors !
Oh ben non Badiou parle tout le temps d'althusser sauf que je crois encore deplace de relire Marx selon un phislosphe metaphysicien qui de toute evidence ne renie pas Dieu. P
C'est assez déroutant de voir comment les profs de philo, en régle général (il y a donc des exceptions) se plaisent à compliquer une notion, qui serait tellement simple à expliquer. Narcissisme (c'est leur manière, consciente ou pas, d'attirer l'attention sur eux: plus c'est compliqué plus on s'attardera sur leur cas)...? Dans tous les cas, ne pas, dès le début de la conférence, exposer ce qui est acquis dans les notions de substance, attributs et modes, qui seraient le point de départ pour une discussion claire, n'est ni de la plus grande intégrité intellectuelle, ni de la plus élémentaire courtoisie.
pour ceux qui ne comprennet a ce qu il raconte c'est juste des matrhs de debut de second ou on apprend les fonctions f(x) et f(x) eh ben c est egal a y, alors en philosophie on appelle ca propreiete ou attribut, c est a dire qu a la propriete 1 on a un attribut qui est y.... c est juste ca hein y a pas de quoi paniquer mais c est marrant.
Spinoza est un immense penseur et Badiou lui rend un hommage très appuyé. Mais n’est pas Spinoza qui veut même si l’on parle Spinoza. Ici l’on jargonne beaucoup mais la philosophie s’absente et l’exposé n’est pas convaincant. Badiou fait du Badiou. Il nous expose SA PHILOSOPHE. Il y a tromperie Sur la marchandise. On est loin de Spinoza et de la philosophie.
Qu'est-ce qu'il raconte là? C'est infiniment n'importe quoi! Ou c'est moi qui suis un crétin. Je n'ose imaginer sa substance et l'infini, c'est un peu comme mettre dans un sac les 26 lettres de l’alphabet, brasser le tout et faire sortir la substance de parler pour rien dire. En tout cas la philosophie vue sous cet angle est cacophonique, non je n'ai pas dit cacaphonique, j'ai dis cacophonique. Je fais ce commentaire même si pourtant, tant de fois, j'ai aimé entendre M. Badiou quand il accepte de descendre de l'Olympe. Merci, beaucoup... non, non, pas de photos... merci.
@@akirahitsugaya4483Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Je veux bien que le formules mathématiques qui décrivent un trou noir soient inaccessibles à ma compréhension mais si philosopher c'est ne parler qu'a des élus qui connaisse lÉthique de Spinoza il fallait le dire d'entrer de la vidéo pour nous changions de poste pour ne pas y perdre notre temps, à nous pauvres mortels.
@@AndreCaronCaron Très bien mais quels sont les critères pour identifier une pensée bien énoncée ? Comme tant d'autres cette formule lapidaire est intéressante mais ne doit pas nous dispenser de nous engager dans la complexité des problèmes. Il y a un très grand nombre de problèmes philosophiques à la manière de la description des trous noirs qui sont très complexes et demandent donc une expression complexe. La philosophie est une activité exigeante. Ca en vaut la peine. Par contre s'attendre à comprendre une conférence d'un philosophe qui développe une pensée personnelle dans un colloque universitaire qui cherche à atteindre le plus grand degré de vérité sans rien connaitre de l'objet du colloque c'est complètement délirant. Je suis d'accord qu'il ya quelque chose de révoltant dans l'inaccessibilité de la philosophie mais on peut la dépasser en avançant graduellement (d'abord lire les classiques simples et s'approprier les problèmes avant de chercher à comprendre un penseur contemporain complexe).
Je vous invite à lire ouvertement les philosophes arabes et vous pourrez juger par votre propre raison l'écart intellectuel , encyclopédique et surtout créatif dont ils se distiguaient de Spinoza.
mais si on detache une poule de ses plumes attribuees ce n est pas une poule qu on obtient. on dirait que ce n est que la sophisrique qui peut donner une solution
la philosophie grec a influencé les philosophes arabes c'est tout. remarque raciste julien colot? allé je te donne le bénéfice du doute tu dois juste être idiot.
Vous êtes un philosophe hyper sympathique Monsieur Badiou. Ça m'a mis de trés bonne humeur votre analyse. Je suis en train de regarder mais avez vous remarqué que la substance et les attributs agissaient par rythme et temporalité ? Et que si un mode de production infini ne peut faire du fini, alors c'est un régime de différentiation permanente, mandalique, rythmé et toujours temporel dans un mouvement ? Donc humain. Et que si la substance et les attributs sont de nature infinie, il ne peuvent être finis dans leur étendue, donc en devenir permanent, dans une différentiation qui comporte fatalement la cassure, puisque ce'st une définition totale, alors donc substance infinie, et données changeantes en permanence... Multiplicité engendrant des multiplicités, même des absences, puisque total dans sa définition. L'absence et le rythme sont une donnée du multiple et de l'infini, car toujours changeants... Rythmes, mandalas... Ah Ah. Merci.
les attributs permettent l expression de la substance dans certains modes (plusieurs possibles) mais pas dans certains d autres
peut on faire le lien de ces 3 concepts de cette maniere?
Bon je ne sais pas si qqn pourrait repondre a ma question mais en est-ce qu'en algebrisant spinoza de cette facon on n'en est pas reduits a le considerer comme un autre Leibniz?
ça me parait assez juste en effet. l'infini c'est l'infinité des mondes possibles et l'expression par l'attribut c'est le meilleur monde. En ce sens il faut les penser comme déterministes (d’où le "intégralement rationnel" de Badiou) et je note que tous deux préservent, en un sens peu accessible au profane, une porte ouverte à la liberté, au moins celle de l'esprit en tant qu'expression intense et clair de la vérité infini du vide, du vaccum. Il s'agit d'être determiné dans l'infini mais rien ne dit que la determination ne vient pas AUSSI de soi, de la monade. Et au fond, c'est le perspectivisme de leibniz qui ne colle pas avec spinoza. L'un est le point de vue du tout "sub specia aternitatisbref" et l'autre est le point de vue de la monade, de l'esprit hors de l'étendue mais singulier. Enfin oui, tout deux affirment que tu exprimes le tout à ta façon.
Seul paradoxe rapproche la pensée de la réalité que nous sommes déjà. La pensée est une projection comme un minuscule reflet de l'absolu. La pensée est intrinsèquement limité au connue. La sagesse n'est pas une accumulation de connaissance mais une hypersensibilité au réel ( J. Krishnamurti). La pensée indienne a résolue déjà tout ces problèmes mais l'occident reste refermé sur l'influence Grec. Alors bonne chance.
Je comprends la definition de plongement mais je ne vois toujours pas ce qui permettrait pour autan de distinguer deux attributs
Badiou est un excellent philosophe mais un piètre pédagogue des Mathématiques. Un très grand intellectuel malgré tout.
Le théorème dont parle Badiou est-il bien celui de Kenneth Kunen ? Merci.
Merci pour la référence ! Je ne suis pas du tout assez versé dans la théorie des cardinaux pour bien comprendre tout cela, mais cela semble bien être cela, si j'en crois que ce que je trouve sur le web : "d'après le théorème d'inconsistance de Kunen il ne peut pas exister de plongement élémentaire non trivial de l'univers dans lui-même (...) du coup, dans la course aux grands cardinaux on essaye d'approximer l'inconsistance par des plongements élémentaires non triviaux de V dans une classe M, où M est le plus proche possible de V, et que chaque nouvelle catégorie de grands cardinaux est définie comme étant les points critiques de tels plongements. " (www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1269525,1269759).
Ce qui ressemble exactement à ce dont Badiou traite (à cela près qu'il n'indique pas la façon dont émerge le "cardinal gigantesque" dont il parle : point critique - j'entends "point fixe" - d'un plongement non-trivial de V dans une classe propre).
Curieux. Badiou est souvent pédagogique et divertissant, et là on dirait qu'il s'évertue à être le plus abscons et rébarbatif possible. Affaire de contexte sans doute.
Il a plusieurs modes d'expression. Simplement celui-là ne vous est pas encore accessible. Quand on y accède, rien d'abscons ni de rébarbatif. Il y a un an je n'y comprenais rien, après m'être fait quelques bases philosophiques, soudain ça prend sens !
@@KarlProust Eh bien tant mieux pour vous. Mais au fond je suis persuadé qu'une grosse partie de la philosophie est du baratin, une sorte de "jeu des perles de verre", sans contact avec le réel, et que les philosophes se satisfont trop souvent de parler aux philosophes (et s'ils ne parlent qu'aux philosophes, on pourrait soutenir que la philosophie de sert à rien). Les première minutes de l'exposé de Badiou tombent pour moi dans cette catégorie.
@@jean-francoisbrunet2031 vous avez la réaction typique, épidermique, de qqn qui ne comprend pas qq chose et la rejette. C'est quoi ce démocratisme bas de plafond ? Quelque chose qui ne parle pas à tout le monde n'a aucune utilité ? Alors la musique classique, "élitiste", dont seuls des initiés peuvent apprécier les subtilités, ne mérite pas d'exister ? Toutes les mathématiques de haut niveau, les sciences physiques, mécanique quantique etc. n'ont aucune utilité alors, puisque vous seriez autant désemparé devant leur exposé...
@@KarlProust Premièrement, et vous excuserez cette arrogance, je ne me prends par pour "tout le monde". Ensuite, il y a 100 000 fois plus de gens capables de jouir de la musique classique que de cette leçon de Badiou. Enfin, la comparaison avec les sciences ne tient pas, car le but de la science n'est pas de parler à un quelconque public mais de comprendre le réel. Comme la philosophie, me direz-vous. À ceci près que la première prouve qu'elle le fait, en manipulant avec succès ce réel en fonction de sa compréhension. Ce test de réalisme manque cruellement à la philosophie. Donc si une personne normalement éduquée, voire très éduquée, ne comprend rien à un discours philosophique, le soupçon pèse que c'est du baratin. Il ne manque pas de gens très biens pour avoir confessé sur le tard qu'ils ne comprenaient rien à des choses que tout le monde révère (Antoine Compagnon à propos de Lacan par exemple).
@@jean-francoisbrunet2031 les mathématiques de haut-niveau sont très abstraites, elles n'ont pas forcément plus de prise sur le réel que la philosophie, elles sont accessibles à très peu de monde et pourtant, vous ne soupçonneriez pas qu'elles sont du baratin.
En fait vous considérez votre niveau d'éducation comme un niveau moyen, vous vous prenez comme curseur, et ce qui ne vous est pas accessible vous frustre et vous fait soupçonner du bullshit. Mais je peux vous assurer que vous avez le même réflexe que des personnes d'éducation faible, qui elles aussi se prennent comme curseur et rejettent souvent des choses que vous accepteriez pleinement.
Oui plus de gens aiment la musique classique, ce n'est qu'une question de degré. Beaucoup n'y comprennent rien. Et au sein de cette musique on voit des différences entre les compositeurs. Possible que vous soyez hermétique à une œuvre de Ligeti alors que ceux qui ont reçu l'instruction suffisante l'apprécie.
A 1 h 26 minutes, il y a une question très intéressante au sujet du primat du multiple chez Spinoza . "Le problème chez Spinoza, c'est qu'il n' y a que du multiple, répond Badiou. La suite de sa réponse est à écouter très attentivement. Je ne sais si ça vous passionne, mais moi, ça me passionne . Si quelqu'un de passage veut bien échanger à ce sujet, merci d'avance !
Et bien moi, ça me passionne ! Parce ce que Parménide, dans la mesure où il n'y a plus de différence, effectivement c'est écrasant ! Et il y a encore du Parménide en Inde.
1:24:29 : Alain Badiou fait manifestement référence à une autre proposition que la n°27, mais laquelle au juste?
Je pense que le mot temoin est a entendre au sens de transmission de caracteristique comme dans un relai de 400 metre ce qu'on suit ce n est pas le coureur mais la localisation du temoin.
bon bah j'ai rien compris aussi, mais l'infini ne peut produire du fini en terme de causalité.
Bien sûr que si. Exemple : divisez l'infini par l'infini, vous aurez un résultat fini. Donc l'infini peut produire du fini selon certains rapports.
@@penseessubversives8601 _Diviser l'infini par l'infini_ c'est mathématiquement rigoureux ?
@@louisxav1091 Techniquement ça n'est pas possible, l'infini étant une pure abstraction mathématique. Mais oui, c'est extrèmement rigoureux et très étudié, par exemple des fonctions qui tendent vers l'infini
À 1: 09 . Est évoqué une sorte de Graal philosophique. Il y a des différences.
Pourquoi? j(a) est différent de a.
Ce que j'ai compris que une pomme est différente de soit-même. Alors ou est la pomme?
De plus cela ressemble bc au jugement synthétique à priori chez Kant.
Si une théorie plus compliquée que le sujet elle est mauvaise.
Pourquoi aucun des deux deux ne mentionne, même en passant, Althusser, qui a amené toute génération de philosophes à (re)lire Spinoza pour renouveler et révolutionner la lecture de Marx ? Les philosophes français, y compris ses anciens élèves, ont ils honte de cette filiation ? Quelle passion triste ce serait alors !
Oh ben non Badiou parle tout le temps d'althusser sauf que je crois encore deplace de relire Marx selon un phislosphe metaphysicien qui de toute evidence ne renie pas Dieu. P
C'est assez déroutant de voir comment les profs de philo, en régle général (il y a donc des exceptions) se plaisent à compliquer une notion, qui serait tellement simple à expliquer. Narcissisme (c'est leur manière, consciente ou pas, d'attirer l'attention sur eux: plus c'est compliqué plus on s'attardera sur leur cas)...? Dans tous les cas, ne pas, dès le début de la conférence, exposer ce qui est acquis dans les notions de substance, attributs et modes, qui seraient le point de départ pour une discussion claire, n'est ni de la plus grande intégrité intellectuelle, ni de la plus élémentaire courtoisie.
FRANITASSABLE alors grand connaisseur, ,,,,donnez nous une définition simple des notions spinozistes, ,,,
La conférence s'adresse à des gens qui connaissent déjà un minimum l'oeuvre de Spinoza
et l'absolu be c est le repere orthonormne, tu peux aller jusqu a l'infini en haut a droite a gauche et en bas....
1:28:39
pour ceux qui ne comprennet a ce qu il raconte c'est juste des matrhs de debut de second ou on apprend les fonctions f(x) et f(x) eh ben c est egal a y, alors en philosophie on appelle ca propreiete ou attribut, c est a dire qu a la propriete 1 on a un attribut qui est y.... c est juste ca hein y a pas de quoi paniquer mais c est marrant.
Franchement l'idolâtrie introductive, c'est insupportable. Ciao
oh c'est moi ou on dirait gérard quand il est debout mdr
философский кот
Spinoza est un immense penseur et Badiou lui rend un hommage très appuyé. Mais n’est pas Spinoza qui veut même si l’on parle Spinoza. Ici l’on jargonne beaucoup mais la philosophie s’absente et l’exposé n’est pas convaincant. Badiou fait du Badiou. Il nous expose SA PHILOSOPHE. Il y a tromperie
Sur la marchandise. On est loin de Spinoza et de la philosophie.
Qu'est-ce qu'il raconte là? C'est infiniment n'importe quoi! Ou c'est moi qui suis un crétin. Je n'ose imaginer sa substance et l'infini, c'est un peu comme mettre dans un sac les 26 lettres de l’alphabet, brasser le tout et faire sortir la substance de parler pour rien dire. En tout cas la philosophie vue sous cet angle est cacophonique, non je n'ai pas dit cacaphonique, j'ai dis cacophonique. Je fais ce commentaire même si pourtant, tant de fois, j'ai aimé entendre M. Badiou quand il accepte de descendre de l'Olympe. Merci, beaucoup... non, non, pas de photos... merci.
Andre Caron ,,,commentaire long,,,,et creux, ,,,,,,,,,
que tu ne comprennes rien soit une chose que tu commentes de cette facon en est une autre.
Il fait référence à Spinoza il faut lire un peu L'éthique (gratuit sur internet) pour comprendre
@@akirahitsugaya4483Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Je veux bien que le formules mathématiques qui décrivent un trou noir soient inaccessibles à ma compréhension mais si philosopher c'est ne parler qu'a des élus qui connaisse lÉthique de Spinoza il fallait le dire d'entrer de la vidéo pour nous changions de poste pour ne pas y perdre notre temps, à nous pauvres mortels.
@@AndreCaronCaron Très bien mais quels sont les critères pour identifier une pensée bien énoncée ?
Comme tant d'autres cette formule lapidaire est intéressante mais ne doit pas nous dispenser de nous engager dans la complexité des problèmes.
Il y a un très grand nombre de problèmes philosophiques à la manière de la description des trous noirs qui sont très complexes et demandent donc une expression complexe.
La philosophie est une activité exigeante. Ca en vaut la peine.
Par contre s'attendre à comprendre une conférence d'un philosophe qui développe une pensée personnelle dans un colloque universitaire qui cherche à atteindre le plus grand degré de vérité sans rien connaitre de l'objet du colloque c'est complètement délirant.
Je suis d'accord qu'il ya quelque chose de révoltant dans l'inaccessibilité de la philosophie mais on peut la dépasser en avançant graduellement (d'abord lire les classiques simples et s'approprier les problèmes avant de chercher à comprendre un penseur contemporain complexe).
Ça n'a strictement aucun sens communicable. Peut-être se comprend-il lui même, mais je parierais cher que Spinoza lui-même ni comprendrait rien...
c'est du charabia, on n'y comprend rien
C'est pas parce que c'est difficile que c'est du charabia.
Xav Pensador ,,alors retourne à ton play station!
@@tiyalhumanite4791 ..franchement c'est de la masturbation de l'esprit.
Je vous invite à lire ouvertement les philosophes arabes et vous pourrez juger par votre propre raison l'écart intellectuel , encyclopédique et surtout créatif dont ils se distiguaient de Spinoza.
mais si on detache une poule de ses plumes attribuees ce n est pas une poule qu on obtient. on dirait que ce n est que la sophisrique qui peut donner une solution
Les philosophes arabes n'ont fait que traduire les philosophes grecs...
la philosophie grec a influencé les philosophes arabes c'est tout. remarque raciste julien colot? allé je te donne le bénéfice du doute tu dois juste être idiot.
Timimoun rouge parlez nous des philosophes arabes donc.
Parlez nous des philosophes arabes donc...