C'est quoi "apprendre" ? De la synapse à l'ancrage mnésique
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- Опубликовано: 15 сен 2024
- C'est quoi "apprendre" ? Qu'est-ce qui se passe dans le cerveau d'un élève quand il apprend ?
Extrait d'une formation effectué en mai 2022 à Papeete.
Bibliographie :
- Willingham, "Pourquoi les élèves n'aiment pas l'école ?"
- Roediger, "Mets-toi ça dans la tête"
- Sapolsky "Behave"
- Oakley "Learning how to learn"
SI tu es enseignant et que tu souhaites changer ta façon d'enseigner pour t'adapter à la façon dont les élèves apprennent, sortir de l'enseignement simultané pour gagner du plaisir en classe et du temps hors de la classe, c'est ici que ça se passe : forms.gle/Eozu...
Merciiiii ! C’est un vrai cadeau. En tant que parent ayant fait le choix de l’IEF tes vidéos sont une ressource incroyable.
Merci de ce gentil retour. Ravie de pouvoir vous aider !
Merci Marie-Camille !
En tant que futur enseignant je dévore tes vidéos. Je les trouve ouvertes, pertinentes, et surtout je trouve que tous les profs devraient avoir cette approche.
Si je récapitule, un enseignement optimisé :
- ne fait pas de chapitres avec début et fin (exemple, des exercices régulièrement de toutes notions)
- regroupe les notions par paire, et si possible par comparaison (exemple logarithme et exponentielle)
- propose à chaque élève d'aller à son rythme en choisissant ses exercices, en travaillant au fond de la salle,
- propose aussi des ressources extérieures (numériques par exemple, mais cela ne renforce-t-il pas les inégalités ?) associés aux notions pour que chacun pioche dedans ce qu'il lui faut,
- et il me semble avoir oublié quelques principes, mais l'important est de mettre le cerveau de l'élève au centre de l'apprentissage j'imagine.
Avec du recul, j'ai traversé différentes strates dans une classe au fil de ma scolarité, mon stress m'a maintenu en tête de classe quelques années, puis le burnout et la phobie scolaire m'ont mis à la ramasse (sincèrement j'en peux plus des études aha). Et du coup pour moi la question de la note est primordiale. Quelles seraient les conséquences (bonnes ou mauvaises) de dire aux élèves que quoi qu'il arrive, ils auront validé la matière à la fin de l'année pour qu'ils se concentrent sur leurs capacités ? Et ça voudrait dire qu'ils auraient 10/20 par défaut, par exemple ?
Ça va être difficile pour tous les élèves d'être au fond de la salle 😉. Sinon je partage vos conclusions.
Je rebondissais sur un format court où elle nous expliquait qu'elle laissait les élèves choisir entre travailler avec elle, ou plutôt aller à leur rythme, au fond de la pièce, ou dans une pièce à côté :)
@@pillowlavas_ bien sûr. Je plaisante 😁
Merci de ton retour. Ravie de savoir que je contribue à faire avancer une réflexion. Je pense que tu résumes correctement beaucoup de choses oui. Il y a quelques principes d'étayages (que je n'ai pas encore développés ici) à rajouter.
Pour ta question, je pense qu'il y a plus efficace que ce que tu proposes. Ce que je fais en classe, c'est de conditionner la moyenne non pas à une obligation de résultat mais une obligation de moyen. Par exemple, dans ma classe, tu es assuré d'avoir la moyenne si tu réussis tous tes QCM dans les temps (tu peux les recommencer autant de fois que tu veux) et que tu as rendu les exercices corrigés par les pairs. L'avantage est double 1) le stress de "ne pas avoir la moyenne" disparaît 2) les élèves bossent pour avoir la moyenne, plus d'élèves se mettent réellement au boulot.
Bonjour et merci pour cette vidéo très claire et très instructive ! Je ne suis pas du tout dans l'enseignement, mais confrontée à des problèmes d'apprentissages plus "informels" comme les codes sociétaux, la gestion des émotions ou les méthodes d'organisation. Cette façon d'appréhender l'apprentissage me laisse entrevoir de nouvelles pistes de travail insoupçonnées. Merci ! Et bravo pour votre travail qui gagnerait à mon avis à être diffusé plus largement que dans le milieu enseignant.
Bonjour, comme beaucoup j'aimerais commencer par vraiment vous remercier pour les vidéos que vous mettez en ligne, qui sont d'une richesse incroyable.
Je me destine à l'enseignement et en parallèle de ma formation disciplinaire j'essaie de noter le plus d'idées et de méthodes pour la pratique concrète de l'enseignement.
Un des points qui m'intéresse beaucoup, c'est, en parallèle de l'enseignement disciplinaire (du côté des savoirs et des savoirs-faires spécifiques à l'anglais par exemple), de contribuer à expliciter aux élèves comment développer leur méthodologie de travail de façon plus globale et transversale, donc de leur parler de comment on apprend et de quelues techniques qu'ils peuvent mettre en place dans toutes les matières, quel que soit leur niveau.
Dans l'élaboration de ce genre de transmission, je me demande dans quelle mesure ce serait intéressant de leur faire comprendre les raisons (en + de troubles de l'apprentissage) qui peuvent expliquer pourquoi certains apprennent plus vite que d'autres et que ce n'est pas grave, ni la preuve d'une moindre intelligence. J'espère que de leur faire réaliser ça pourra redonner confiance en eux aux élèves en difficulté et faire réaliser à ceux qui s'en sortent bien qu'il y a des choses qui sont en dehors du contrôle de tout le monde et donc que c'est bête de se moquer notamment. J'ai un peu peur cependant que ça ne démotive les "mauvais" qui pourraient voir ça comme une énième version de "il va encore une fois falloir faire plus d'efforts que les autres".
Je viens d'écrire tout ça mais je me rends compte que je n'ai pas forcément de question à laquelle je m'attends qu'on m'offre une réponse, mais puisque je me pose cette question, je me suis dit autant la partager avec tout le monde, et sans doute d'autres se sont posés ces questions aussi et ont des éléments de réponse (sur la motivation d'élèves en difficulté voire en échec scolaire).
Merci de ton retour sur mon travail et bravo pour ton choix de carrière ! Je partage complètement ton analyse, la méthodologie de travail c'est très important et c'est vraiment ce que les élèves n'arrivent pas à faire (surtout les élèves en difficulté). Personnellement, je prends 1 heure par semaine tout le premier trimestre pour leur parler du cerveau, de ce que c'est l'apprentissage, de comment on apprend efficacement, etc. N'hésite pas à venir aux lives (tous les mardis 13h) si tu veux qu'on en parle plus longuement !
Super cours ! Je dirais que l'ancrage se fait d'une manière excellente ! Les explications sont limpides bravo à toi !
Un grand merci ! :)
Merci pour cette vidéo qui met en mots et graphiques des choses que je connaissais implicitement.
Merci beaucoup pour cette vidéo!!
Je suis maman de 2 enfants (4 et 5 ans aujourd'hui), et je me rend compte que je fais déja beaucoup de ce que tu décris. Dès leur naissance nous avons appri une trentaine de comptines en même temps. À 15 mois ils pouvaient les chanter seuls. Je reviens maintenant sur ces fameux comptines (après 1 an de pause). Et idem pour les fables de la fontaine. À 3 ans ils en connaissaient 4. Pause de 4 mois, puis on les re-récite à nouveau. Mon grand en a un peu "marre" de répéter ("mamannn mais je les connais déja!!!", " Ok chéri, alors peux tu faire l'enseignant et aider ta soeur à savoir si elle a bien retenu??" Ancrage indirect??)
Gestion des émotions, sport, culture générale, météo,art, astronomie... Tout est l'occasion d'apprendre. Ils savent tous les deux lire, écrire, mon grand fait des mathématiques (additions/fractions) depuis 1 an.
J'aimerais en ce moment leur faire apprendre la table des multiplications. Est ce une bonne idée?? Lorsque je suis en voiture par exemple, je dis " 2x2 ça fait combien? 2x3?... " Même si ils n'ont pas compri vraiment ce qu'est de multiplier, je me dit que s'ils pouvaient "sortir" les réponses comme un automatisme, ce serait chouette pour eux. Pensez vous que ma logique est bonne pour eux?? Ça ne risquerait pas de les perturber lorsqu'ils verront les multiplications à l'école?
Merci pour votre investissement, pour votre partage du "savoir", et pour votre réponse 🥰
Merci de ton commentaire très intéressant. La réponse va être un peu longue. Tout d'abord, il faut que tu vois que la mémoire n'est pas un "muscle". Donc, en leur apprenant des comptines, ce qu'ils apprennent ce sont ... des comptines. Donc ça leur permet d'augmenter un peu leur vocabulaire mais ça ne les aidera pas à mieux apprendre d'autres choses plus tard. (cela dit, comme ils sont jeunes, ça leur fait travailler le langage et à leur âge, c'est hyper important donc vous avez bien raison de faire cela).
Pour les multiplication, c'est une excellente question. Je dirais qu'il n'y a pas de mauvaise réponse, déjà pour commencer, donc tu peux écouter ton intuition, il n'y a pas de "risque" :). Tu est en IEF ou tes enfants sont scolarisés dans le système "classique" ? En fait, dans l'apprentissage des multiplications, il y a 2 apprentissages entremêlés : la compréhension du phénomène de la multiplication, qui implique notamment ce qu'on appelle "le sens du nombre" et l'automatisme, que tu décris.
Les deux sont indispensables, sans automatisation, tu ne peux pas dégager la place en mémoire de travail pour faire des calculs plus compliqués plus tard.
Mais pour les multiplications "simples", le sens du nombre peut suffire.
Pour travailler le sens du nombre, il faut plutôt aller chercher des jeux qui "jouent" avec les nombres. Par exemple, essayer de voir toutes les additions qu'on peut faire avec un nombre ( quels additions ont pour résultat "8" ?, quels sont les nombres dont on peut prendre la moitié ?), d'abord avec des outils "concrets" que les enfants peuvent manipuler (tu trouveras pleins de choses du côté de la pédagogie Montessori) puis avec des jeux plus "abstraits" où tout se fait dans la tête.
Bref, une réponse bien longue et pas bien tranchée :) J'espère avoir pu te donner quelques pistes.
🙏 merci beaucoup pour ta réponse!!
Mes enfants vont justement dans une école Montessori 🙂
Aaaaah moi qui pensait que je pouvais "muscler" leur cerveau!! 😅
J'en profite pour demander ce que je pourrai leur apprendre? Ils sont très en demande.... (On fait 1/2 h d'apprentissage le matin avant d'aller à l'école, et j'ai peur à chaque fois d'arriver en retard car ils veulent poursuivre les exercices... ) Les "tests" de connaissance se font avec le système de "flash cartes" et ils donnent les réponses en se balançant sur une corde suspendue au plafond du salon...😄
Ils connaissent le squelette humain, les planètes, les gazs, les continents, mers/océans, repèrent une dizaine de pays sur une carte, peuvent citer les capitales.... Je ne sais pas quoi leur apporter d'autre.... (Je suis infirmière anesthésiste et ils connaissent le bloc op, les étapes opératoires, d'anesthésie, on joue à opérer les poupées etc...) Mon grand me dit qu'il s'ennuie souvent (on a jamais eu de télé)... Et je sèche un peu. À l'école les profs me disent de freiner un peu, mais je sens que c'est maintenant qu'il faut agir quand ils ont soif de connaissance, à l'adolescence ils voudront peut être que je les laisse "tranquille", donc j'essaie de profiter au max de cette "fenêtre de curiosité".
Mille merci!!
C'est passionnant. Merci!!!!
Merci pour cette vidéo ! Je connaissais déjà pas mal de choses sur la mémoire et l'apprentissage mais là tout devient cohérent et limpide ! Pourquoi on ne nous apprend pas ça à l'ESPE ? C'est essentiel de connaître ce fonctionnement en tant que prof ! Ça me donne envie de creuser, pour en savoir plus 😁
L'inné et l'acquis...
A priori, nous naissons tous avec le même nombre de neurones. L'environnement et les stimuli favorisent (ou non), l'être que nous sommes. Ce nombre, de toute façon (métabolique, physiologique, etc.) diminue à partir de 25 ans. En revanche, on s'est aperçu, il y a plus d'une trentaine d'années que notre cerveau (l'ensemble de nos cellules nerveuses) est capable de créer des synapses, en fonction de nos stimuli
Exactement.
Merci beaucoup pour ces vidéos très intéressantes! Je me demandais si le nombre de cases peut être la cause de dyséxécution?
Hum, bonne question. J'avoue que les troubles de l'apprentissage ne sont pas dans mon domaine de compétence. Alors je vais te faire une réponse qui ne va pas t'aider : peut-être, peut-être pas ;)
Ça se travaille l’empan mnémonique Camille on n’est pas bloqué à 3 ou à 7 il y a des stratégies pour l’amplifier
Cela ne correspond pas du tout à tout ce que j'ai lu en sciences cognitive. Ca m'intéresserait d'avoir ta source car si c'est vrai, j'ai besoin de changer mon discours (et la bonne nouvelle, c'est que ça fait un levier supplémentaire pour les profs)
Bonjour, comment bien nourrir son cerveau pendant les phases d'apprentissage intense (je suis en prépa MP) ?
Le stockage en mémoire à long terme dépend SURTOUT de l’intérêt, de la motivation qui eux mêmes créent LE SENS!!!! l’attention et la concentration, + la qualité de la relation pédagogique. (Affect)
Hum, donc pas du tout ce que disent les chercheurs que je cite dans cette vidéo. Puis-je te demander tes sources pour que je puisse éventuellement changer mon opinion sur le sujet ?
Tout dépend de ce que l'on entend par "SURTOUT", il y a plusieurs conditions importantes.
Je pense que Marie-Camille a décelé dans votre message une sorte de refus des critères qui ne dépendent pas de l'élève (en supposant que notre motivation dépende de nous), et de tout faire reposer sur la responsabilité de l'élève, ce qui a mon avis explique sa réponse négative catégorique.
Certes, il n'y a pas de levier sur les facteurs innés mais la question est celle des leviers dont dispose un prof, or ce sont SURTOUT des TECHNIQUES permettant d'optimiser l'ancrage, par une succession de re-mémorisations à plusieurs échéances par exemple.
@@recorr Bonjour, c’est tout à fait ce que je voulais dire. « Les techniques » dont vous parlez, si elles ne sont pas accompagnées de SENS POUR L’ÉLÈVE restent vaines… C’est pourquoi beaucoup d’élèves pour lesquels l’Ecole ne fait pas SENS, même si on leur présente les cours de manière spiralaire, avec moult techniques… s’il manque le SENS pour eux, leur envie personnelle et leur implication, ils n’apprendront pas. Or beaucoup d’enseignants font fi de cette étape cruciale qui passe beaucoup par l’affect. Je ne cite pas d’auteurs car j’ai énormément lu et pratiqué auprès d’élèves en grande difficulté scolaire persistante. J’ai donc dû tout analysé et faire en sorte qu’ils apprennent…
@@linevictor6919
Vous avez eu les capacités et la possibilité de travailler sur ce paramètre, mais si les enseignants font fi de cette étape cruciale, c'est peut-être parce qu'il ne saurait pas comment faire autrement. Marie Camille a fait le choix d'informer les enseignants sur les dernières découvertes en matière d'apprentissage, afin de faire chasser certaines croyances sur des techniques qui ne fonctionnent pas.
Je pense qu'il y a plus de chance d'obtenir des résultats en demandant aux enseignants (parfois très jeunes, parfois désabusés) d'adapter leurs techniques d'apprentissage aux dernières connaissances que de leur demander de s'impliquer affectivement davantage.
Ceux qui ont vos capacités doivent déjà les mettre en pratique, je ne suis pas sûr qu'ils rencontrent beaucoup de succès en essayant de convaincre leurs collègues, mais à la limite, ce n'est pas contradictoire.
@@recorr Non ce n’est effectivement pas contradictoire… juste limitant. Il n’en reste pas moins que pour qu’une connaissance s’inscrive dans la mémoire à long terme, elle doit avoir été abordée avec SENS, en faisant sens pour l’apprenant et c’est là qu’est la subtilité à mon avis. Nous en sommes les meilleurs témoins, il suffit de tenter de nous remémorer nos cours, ceux qui nous ont le plus marqués étaient indubitablement ceux qui ont fait sens pour nous. Et pour cela, il ne suffit pas d’enseigner de manière spiralaire, il faut y ajouter la nature de la situation d’apprentissage qui pèse lourd dans la phase de mémorisation. Plus les connaissances se construisent en réseaux en lien avec les fondements, mieux la mémoire de fait. Merci pour cet échange en tout cas. 😊
❤️❤️
:)
Merci pour cette vidéo, est-ce que tu pourrais nous donner tes sources ? J’aimerais bien aller plus loin, mais autant quand je faisais de la recherche en chimie, on avait une base pour trouver toutes les publications sur un sujet, autant là ça me parait plus compliqué de trouver des publications fiables et approuvées par les pairs, sans les abonnements universitaires. Évidemment, comme je ne suis plus dans la recherche, je n’ai pas non plus le même temps à consacrer à la biblio, donc j’aimerais bien réussir à identifier quels labos, quelles personnes suivre en sciences cognitives. Pour le moment je suis Stanislas Dehaene, Franck Ramus, ou André Tricot. Si tu as des noms de chercheurs qui partagent leurs résultats à suivre en sciences cognitives (ou neurosciences) ça m’intéresse. Bonne journée et encore merci pour les partages
En chercheur français, tu peux rajouter Olivier Houdé et Jean-Luc Berthier.
En chercheurs anglais : Roediger et Wellingham, leurs "gros" livres sont traduits en français.
Et puis bien sûr, la base : Behave de Sapolsky, non traduit celui-là.
@@marie-camillecoudert5631 merci !!! Je ne les connais pas tous, je note tout ça 😊
Madame Coudert, au travail, j ai souvent eu des problèmes de " mémoire de travail " souvent quand on demande plusieurs choses sans avoir le temps d écrire. Est-ce que ça a un rapport avec les chucks. J ai toujours eu un faible mémoire de travail mais mémoire à long terme est bonne.
C'est possible effectivement que ce soit lié à ta mémoire de travail, qui n'est pas très grande. Mais comme tu le dis toi-même, ça n'empêche pas d'apprendre. Il est juste important de faire attention à la surcharge cognitive, ce qui peut passser, comme tu le dis, par augmenter la taille de tes chunks.
Bonjour, je suis élève et j’ai trouvé votre vidéo très intéressante !
Mais j’avais une question, si on a un nombre de table définis, et que certains en ont plus que d’autres, on peut dire que nous ne sommes pas vraiment tous égaux en terme de mémorisation ? Et même si le cas de figure d’un élève qui a moins de tables peut mieux réussir que celui qui en a plus, si celui qui a plus de tables adopte les meilleures méthodes alors il ne se ferait jamais dépasser par l’élève qui a les meme méthodes mais qui a juste moins de tables? Je ne sais pas si ma question est claire mais la réponse m’intéresserai, j’aimerai savoir jusqu’où va cette notion d’inné !
Si je peux me permette une réponse, pourquoi chercher à être meilleur qu'un autre. Le plus importants c'est d'utiliser ses points forts et points faibles pour réussir ce qu'on veut faire dans la vie.
La compétition n'est qu'une partie infime des interactions humaines.
Donc même si ton postulat était vrai, à méthode égale un cerveau avec plus de cases serait toujours meilleur qu'un autre avec moins de cases, je dirais oui et alors ?
Moi je ne serais jamais joueur de basket pro avec ma petite taille et je le vie très bien... 🤣
Non, on n'est pas égaux en terme de mémorisation. De la même façon qu'on n'est pas égaux en terme de taille ou autre.
A un moment, si tu veux devenir la meilleure des meilleure, il te faudra une plus grande table que les autres.
Mais, si tu te spécialises ou si tu cherches "juste" à être experte, tu peux être la meilleure, quelque soit ta table.
Exemple (caricatural pour qu'on comprenne bien) : si tu née avec une jambe en moins, cela va être difficile de devenir n°1 au tennis. Mais tu peux devenir n°1 en handisport tennis. Ou devenir une joueuse très bonne capable de rivaliser avec de très bon joueurs "à deux jambes". Et ton exploit ne sera pas moindre !
Oui mais si la formation leur semble désagréable car surcharge cognitive, ça les met en insécurité et donc ça bloque le rideau entre mémoire de travail et celle à long terme, non ?
Très bonne remarque. C'est effectivement un équilibre à trouver entre le côté agréable (qui ne fait pas apprendre mais motive) et le côté désagréable qui fait apprendre. C'est pour cela que la confiance est super importante. Tes élèves doivent sentir qu'ils vont y arriver même si c'est désagréable.
@@marie-camillecoudert5631 merci d'avoir pris le temps de me répondre !
bonjour quels sont vos sources ? J'aimerais bien trouver des livres sur le sujet
Voici les livres les plus importants dans le domaine. Les deux derniers ne sont pas traduits
- Willingham, "Pourquoi les élèves n'aiment pas l'école ?"
- Roediger, "Mets-toi ça dans la tête"
- Sapolsky "Behave"
- Oakley "Learning how to learn"
@@marie-camillecoudert5631 merci beaucoup 😊
J'aimerais bien la partager cette vidéo ... mais son titre est plutôt mal choisi ... il correspond pas vraiment au contenu !
Mince ! Tu l'appellerais comment ?
@@marie-camillecoudert5631 Un titre dans le genre "C'est quoi vraiment apprendre" ou "C'est quoi apprendre, du synapse à l'encrage"
Pour faire passer le message que ça reprend différemment la notion d'apprendre que celle qui nous viendrait à l'esprit naturellement.
Moi je te connais des short sur youtube qui sont accrocheur, et j'ai aimé, donc quand j'ai vu la vidéo je me suis dis chouette une longue vidéo (et j'ai pas été déçu) ... Par contre si je propose ça à mon entourage ça réaction va être ... mais je sais très bien ce que c'est d'apprendre... je vais pas perdre 20 min
Et surtout 'Live' c'est pas vendeur, en plus c'est pas du live t'as fais un minimum d'effort de montage ..
Amicalement.
Merci beaucoup de ce retour constructif. J'ai changé le titre de la vidéo :)
Les progressions en spirale existent.
Oui mais c'est souvent artificiel et pas suffisamment redondant pour que ce soit vraiment efficace.
Apprendre plus ne rend pas plus intelligent !!! Mais plus instruit
Bein non. Cf Wellingham.
Nombre de cases, exprimé de cette façon, ca fait savoir charlatanique.
Oh, je suis désolée pour toi... ça n'a pas dû être évident à vivre....
@@marie-camillecoudert5631 non, pas moins du monde. Par contre ton paternalisme tu te l enfonces bien profond.