Merci pour la présentation de tous ces exercices. Toujours à l’affût de nouveaux exercices, je vais voir si j’en inclus ou non dans mes séances aux élastiques. Cela dit, la démonstration n’est pas très bonne. Sauf peut-être pour les personnes fragiles ou souffrant de blessures, l’élastique devrait être tendu avant même le début du mouvement. Les élastiques sont de fait très résistants. S’ils sont de bonne qualité, on peut les étirer jusqu’à plus de six fois leur longueur de base avant qu’ils cèdent, autant dire qu’il y a de la marge. Passé 50 % d’élongation (ou la tension augmente rapidement), l’augmentation de la résistance devient linéaire. Ce qui veut dire que plus on part avec un élastique déjà tendu, moins la variation de la tension entre le début et la fin de la concentrique sera grande, ce qui répond en grande partie à la critique des élastiques qu’on entend habituellement sur les inconvénients d’une résistance croissante - même si pour certains mouvements la résistance croissante est en réalité un avantage, et comme si les poids apportaient quant à eux au contraire une résistance constante (bras de levier…). Bref, on peut commencer le mouvement avec déjà une bonne tension d’étirement. À la limite, pour les mouvements qui ne souffrent pas, voire bénéficient des répétitions partielles (selon certaines études), on peut même démarrer le mouvent avec une tension trop forte pour permettre de faire le mouvement en amplitude complète. Quand j’ai commencé à m’entraîner aux élastiques, celui que j’utilisais le plus était le 36 « kg » (360 N). C’est aujourd’hui celui que j’utilise le moins, alors que je suis devenu plus fort et que j’utilise des élastiques de 800 N, voire de 920 N pour les muscles adaptés (jambes, trapèzes supérieurs, mollets, érecteurs du rachis, fessiers). Pour les petits muscles, il vaut mieux à mon sens utiliser des élastiques plus faibles mais bien tendus dès le départ, plutôt qu’un 360 N trop mou au début de la concentrique. Enfin, les élastiques présentent de grands avantages sur les poids, voire sur les poulies, notamment grâce à la facilité avec laquelle ils permettent d’accentuer la difficulté de la phase excentrique dans beaucoup d’exercices : il suffit de s’éloigner du point d’attache pendant l’excentrique et de s’en rapprocher pendant la concentrique. Autre technique d’intensification, les séries dégressives, là encore extrêmement faciles à mettre en place avec les élastiques, sans aucune pause, en donnant du mou à l’élastique.
Bonjour, vraiment très pédagogiques et complètes vos vidéos. J'ai une question, pensez vous qu'en dessous d'un certain niveau de force, les élastiques suffisent à un programme plus ou moins complet (débutant) ? Ou bien qu'on ne peut pas se passer des poids/machines ? Cdt
Bonjour Benjamin, et merci beaucoup pour le soutien! Personnellement, je pense que ce n'est pas vraiment une question de "niveau", mais plutôt d'adéquation avec vos objectifs. Les élastiques vont avoir des intérêts que des résistances constantes comme des poids n'auront pas, et vice versa. Si vous cherchez à développer de la force, de l'explosivité ou de la vitesse, les méthodes mais également les résistances vont/peuvent être différentes. Mais l'on peut bien entendu arriver à des niveaux de difficultés très intéressants avec des élastiques, ou également en cumulant les types de résistances. Encore une fois tout dépendant de ce que l'on vise. J'espère que cette réponse pourra vous aiguiller un peu!
@@prepaetperformance merci pour votre réponse. Je comprends bien je n'avais effectivement pas pensé à la différence entre la constante du poids et les variations de l'élastique qui évidemment vont avoir des répercutions différentes. Ça répond à ma question dans le sens où pour une mise en route et mes objectifs, les élastiques devraient suffire. Une fois de plus merci pour vos vidéo, je crois que la cerise sur le gâteau c'est l'objectivité sans faille dont vous faites preuve. Un discours neutre et aussi précis sur ces sujet c'est royal, surtout quand on atteint ce niveau de pédagogie. Cordialement
Bonjour JJ Balier, et merci pour votre commentaire on ne peut plus direct. Sachez que le système respiratoire est actif par le biais de muscles. Ainsi, une inspiration sur une phase concentrique, une expiration, ou encore une isométrie du muscle diaphragme n'engendreront pas les mêmes répercussions sur le soulèvement ou l'abaissement des côtes, l'activité des muscles intercostaux, des muscles scalènes, etc. Donc penser qu'il n'existe qu'une seule et bonne manière de respirer à l'effort est infondé, et pour le coup signe d'une réflexion médiocre. Vous comprendrez, j'espère, que dans une vidéo de 7 minutes sur la thématique de l'élastique, il n'est pas question de passer en revue l'ensemble des méthodes respiratoires, de la posture, et de tous les fondamentaux qui font le mouvement humain.
Merçi pour votre rèponse.Effectivement quelquesoit le mode respiratoire choisi en fonction de l'objectif ,il ne faut sourtout pas etre en apnèe (ce qui n'est pas evident chez votre demonstratrice d'ou son air fige')la pratique nous enseigne que beaucoup de personnes souffrent de blocages diaphragmatique en inspiration.De plus un temps respiratoire marqué et conscient participe a la proprioceptivitè de la posture. Vos videos sont d'une grande rigeur.il y a un grand interet pour le travail avec èlastiques .Moins d'exos proposès,mais plus complets sur la realisation du mouvement.Car tirer sur un èlastique sans attention respiratoire et POSTURALE ,c'est dommage et dommageable. cordialement.@@prepaetperformance
Bonjour@@jjbalier8955, et merci également pour votre retour. Je comprends votre point de vue, mais le trouve assez limité. La manœuvre de Valsalva par exemple, pour des charges proche maximale, est basée sur le blocage respiration pour optimiser le gainage du tronc. Et puisque celle-ci se rapporte à un rééquilibrage de la pression entre l'oreille externe et moyenne, ne participe-t-elle pas à la proprioceptivité de la posture ? (récepteurs vestibulaires) S'il n'en est pas du tout question ici, puisque le travail à l'élastique est bien loin d'un effort maximal, vos propos de ne "surtout pas être en apnée" peuvent s'appliquer à du renforcement léger, en endurance de force, mais certainement pas à des charges plus lourdes. Donc, à mon avis, à ne pas généraliser. Ou alors l'ensemble de la communauté haltérophile souffre de blocages diaphragmatiques. Les stratégies respiratoires sont multiples, dépendantes du besoin et de l'objectif visé. Voilà pourquoi ce ne peut pas être le sujet d'une vidéo de 5 minutes. Je vous remercie en tout cas de noter la tentative de rigueur de nos vidéos, même si celles-ci restent dans une logique de vulgarisation de l'activité physique.
Merci pour la présentation de tous ces exercices. Toujours à l’affût de nouveaux exercices, je vais voir si j’en inclus ou non dans mes séances aux élastiques.
Cela dit, la démonstration n’est pas très bonne. Sauf peut-être pour les personnes fragiles ou souffrant de blessures, l’élastique devrait être tendu avant même le début du mouvement. Les élastiques sont de fait très résistants. S’ils sont de bonne qualité, on peut les étirer jusqu’à plus de six fois leur longueur de base avant qu’ils cèdent, autant dire qu’il y a de la marge. Passé 50 % d’élongation (ou la tension augmente rapidement), l’augmentation de la résistance devient linéaire. Ce qui veut dire que plus on part avec un élastique déjà tendu, moins la variation de la tension entre le début et la fin de la concentrique sera grande, ce qui répond en grande partie à la critique des élastiques qu’on entend habituellement sur les inconvénients d’une résistance croissante - même si pour certains mouvements la résistance croissante est en réalité un avantage, et comme si les poids apportaient quant à eux au contraire une résistance constante (bras de levier…).
Bref, on peut commencer le mouvement avec déjà une bonne tension d’étirement. À la limite, pour les mouvements qui ne souffrent pas, voire bénéficient des répétitions partielles (selon certaines études), on peut même démarrer le mouvent avec une tension trop forte pour permettre de faire le mouvement en amplitude complète.
Quand j’ai commencé à m’entraîner aux élastiques, celui que j’utilisais le plus était le 36 « kg » (360 N). C’est aujourd’hui celui que j’utilise le moins, alors que je suis devenu plus fort et que j’utilise des élastiques de 800 N, voire de 920 N pour les muscles adaptés (jambes, trapèzes supérieurs, mollets, érecteurs du rachis, fessiers). Pour les petits muscles, il vaut mieux à mon sens utiliser des élastiques plus faibles mais bien tendus dès le départ, plutôt qu’un 360 N trop mou au début de la concentrique.
Enfin, les élastiques présentent de grands avantages sur les poids, voire sur les poulies, notamment grâce à la facilité avec laquelle ils permettent d’accentuer la difficulté de la phase excentrique dans beaucoup d’exercices : il suffit de s’éloigner du point d’attache pendant l’excentrique et de s’en rapprocher pendant la concentrique. Autre technique d’intensification, les séries dégressives, là encore extrêmement faciles à mettre en place avec les élastiques, sans aucune pause, en donnant du mou à l’élastique.
Top 💪merci beaucoup, c'est parfait, plutôt pratique à mettre en place finalement 👌
Merci pour cette vidéo ! Une séance full body que je vais m'empresser de faire. Votre travail est toujours impeccable ! Bravo !!
vraiment super merci !
Merci beaucoup Val Mente!! J’espère que la suite du contenu vous plaira!
Besoin de savoir la longueur et largeur de l’élastique svp merci !
top merci
Bonjour, vraiment très pédagogiques et complètes vos vidéos. J'ai une question, pensez vous qu'en dessous d'un certain niveau de force, les élastiques suffisent à un programme plus ou moins complet (débutant) ? Ou bien qu'on ne peut pas se passer des poids/machines ? Cdt
Bonjour Benjamin, et merci beaucoup pour le soutien!
Personnellement, je pense que ce n'est pas vraiment une question de "niveau", mais plutôt d'adéquation avec vos objectifs. Les élastiques vont avoir des intérêts que des résistances constantes comme des poids n'auront pas, et vice versa. Si vous cherchez à développer de la force, de l'explosivité ou de la vitesse, les méthodes mais également les résistances vont/peuvent être différentes.
Mais l'on peut bien entendu arriver à des niveaux de difficultés très intéressants avec des élastiques, ou également en cumulant les types de résistances. Encore une fois tout dépendant de ce que l'on vise.
J'espère que cette réponse pourra vous aiguiller un peu!
@@prepaetperformance merci pour votre réponse. Je comprends bien je n'avais effectivement pas pensé à la différence entre la constante du poids et les variations de l'élastique qui évidemment vont avoir des répercutions différentes. Ça répond à ma question dans le sens où pour une mise en route et mes objectifs, les élastiques devraient suffire. Une fois de plus merci pour vos vidéo, je crois que la cerise sur le gâteau c'est l'objectivité sans faille dont vous faites preuve. Un discours neutre et aussi précis sur ces sujet c'est royal, surtout quand on atteint ce niveau de pédagogie. Cordialement
👏🏼👌🏼
Merci beaucoup Karel Turquier !!
Sauf que la tension continue n est pas maintenue
SUPER MAIS FAUDRAIT METTRE UNE MUSIQUE PLUS DYNAMIQUE
exos très mecaniques ,sans indications des temps respiratoires .Mediocre.
Bonjour JJ Balier, et merci pour votre commentaire on ne peut plus direct.
Sachez que le système respiratoire est actif par le biais de muscles. Ainsi, une inspiration sur une phase concentrique, une expiration, ou encore une isométrie du muscle diaphragme n'engendreront pas les mêmes répercussions sur le soulèvement ou l'abaissement des côtes, l'activité des muscles intercostaux, des muscles scalènes, etc.
Donc penser qu'il n'existe qu'une seule et bonne manière de respirer à l'effort est infondé, et pour le coup signe d'une réflexion médiocre.
Vous comprendrez, j'espère, que dans une vidéo de 7 minutes sur la thématique de l'élastique, il n'est pas question de passer en revue l'ensemble des méthodes respiratoires, de la posture, et de tous les fondamentaux qui font le mouvement humain.
Merçi pour votre rèponse.Effectivement quelquesoit le mode respiratoire choisi en fonction de l'objectif ,il ne faut sourtout pas etre en apnèe (ce qui n'est pas evident chez votre demonstratrice d'ou son air fige')la pratique nous enseigne que beaucoup de personnes souffrent de blocages diaphragmatique en inspiration.De plus un temps respiratoire marqué et conscient participe a la proprioceptivitè de la posture.
Vos videos sont d'une grande rigeur.il y a un grand interet pour le travail avec èlastiques .Moins d'exos proposès,mais plus complets sur la realisation du mouvement.Car tirer sur un èlastique sans attention respiratoire et POSTURALE ,c'est dommage et dommageable.
cordialement.@@prepaetperformance
Bonjour@@jjbalier8955, et merci également pour votre retour.
Je comprends votre point de vue, mais le trouve assez limité. La manœuvre de Valsalva par exemple, pour des charges proche maximale, est basée sur le blocage respiration pour optimiser le gainage du tronc. Et puisque celle-ci se rapporte à un rééquilibrage de la pression entre l'oreille externe et moyenne, ne participe-t-elle pas à la proprioceptivité de la posture ? (récepteurs vestibulaires)
S'il n'en est pas du tout question ici, puisque le travail à l'élastique est bien loin d'un effort maximal, vos propos de ne "surtout pas être en apnée" peuvent s'appliquer à du renforcement léger, en endurance de force, mais certainement pas à des charges plus lourdes. Donc, à mon avis, à ne pas généraliser. Ou alors l'ensemble de la communauté haltérophile souffre de blocages diaphragmatiques.
Les stratégies respiratoires sont multiples, dépendantes du besoin et de l'objectif visé. Voilà pourquoi ce ne peut pas être le sujet d'une vidéo de 5 minutes.
Je vous remercie en tout cas de noter la tentative de rigueur de nos vidéos, même si celles-ci restent dans une logique de vulgarisation de l'activité physique.