COMMENT EXPLIQUER LA FC & LA DÉRIVE PULSATIVE

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  • Опубликовано: 26 июн 2019
  • FC et dérive pulsative
    La dérive pulsative ou bien encore appelée dérive cardiaque ou dérive cardio-vasculaire correspond à la modification de la fréquence cardiaque soit d’effort soit de récupération au cours d’un exercice ou d’un effort donné.
    Que le type d’effort soit intermittent, fractionné ou continue et de durée plus ou moins courte ou longue, ce phénomène peut s’observer.
    Il résulte d’un ou plusieurs critères, qui dépendent bien sur de chaque individu.
    Cela concerne principalement les personnes ayant un certain niveau d’entraînement, car la dérive cardiaque apparaîtra automatiquement chez les sédentaires reprenant une activité physique ou bien encore chez les débutants.
    Lorsque nous réalisons un entraînement continu à l’aide d’un cardiofréquencemètre, il peut être observé, dans des conditions normales, c'est-à-dire avec météo modérée, une alimentation adaptée et bien d’autres encore, une modification de la valeur cardiaque alors que l’intensité de l’effort reste identique.
    Ceci est parfaitement observable lors d’un entraînement sur tapis de course, ou la vitesse de course reste identique sur l’ensemble de la séance.
    Nous pouvons constater une augmentation souvent linéaire et progressive de la fréquence cardiaque.
    Elle correspond à une dérive d’effort.
    Ceci est aussi observable pour des efforts de types fractionnés ou intermittents.
    Les intensités d’effort sont certes plus élevées et la dérive cardiaque plus rapidement observable.
    Cette dérive concerne aussi la récupération et est dans ce cas une dérive de récupération.
    Cela signifie que lors d’un effort de type 30 / 30 à 100 % de la VMA avec récupération passive par exemple, notre fréquence cardiaque va progressivement et ce à chaque phase de récupération passive diminuer mais de moins en moins.
    Bref, la récupération sera moins importante.
    Ces dérives peuvent être dues, pour les séquences de moyenne à longue durée, à un déficit de l’organisme en oxygène.
    Pour combler cette carence, le système cardio-vasculaire va progressivement augmenter sa cadence, c'est-à-dire sa fréquence cardiaque dans l’objectif d’amener plus d’oxygène à nos tissus concernés.
    La thermorégulation n’est pas en reste, car plus l’entraînement est long et intense, plus la température corporelle est amenée à augmenter.
    En effet, pour réguler sa température, le système cardio-vasculaire va augmenter la circulation sanguine et de fait la fréquence cardiaque afin d’évacuer cet excédant de chaleur corporel via le sang.
    Un autre critère concerne l’utilisation des substrats énergétiques du métabolisme aérobie.
    Le glycogène musculaire et hépatique ne peuvent à eux seuls suffire pour satisfaire les besoins de l’organisme lors d’effort.
    Le fait de mobiliser d’autre substrats tel que les lipides en volume peut être plus conséquent, de fait va accroître la demande en oxygène, et de fait augmenter la fréquence cardiaque.
    Il reste tout de même judicieux de vérifier que les évaluations physiques, VMA, Vo2max, endurance aérobie, fréquence cardiaque maximale et de repos sont correctement évaluées et correctement corrélées.
    La dérive cardiaque, qu’elle soit d’effort ou bien de récupération est un indice de dysfonctionnement dû à la fatigue.
    Celle-ci précède la baisse de la vitesse et peut donc constituer un excellent signal d’alerte et nous indiquer notre limite tolérable.
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