Un débat beaucoup plus enrichissant que celui de Lordon face aux cassos de HEC donc pour ça bravo l'ESSEC. Je trouve en particulier que l'explication Lordonienne de ce qu'est la gauche et la droite est très bien dessinée avec ce "cadre" dans lequel le PS se perd.
Je déplore que personne n'ait daigné répondre au jeune homme qui posait la 1ere question. Car il mettait le doigt sur un sujet essentiel et, oserais-je le dire, révélait une vérité absolument indéniable, à savoir qu'il était vraiment un petit branleur !
Une magnifique intervention de Lordon à partir de 39:58, se termine par ceci : « Écoutez je vais vous dire, si je me laissais aller jusque dans ses dernières conséquences à l’analyse rudement lucide que je prends du monde, j’irais me chercher une grange avec une corde quoi, et ça serait terminé […] Et donc je suis plus en colère que je ne suis rationnellement lucide ». Aujourd’hui, si longtemps après, on ne devrait entendre qu’un cri : le capitalisme est toujours incapable de prendre le moindre virage apte à éviter la catastrophe écologique mortelle dans laquelle nous sommes engagés. Ceci sera non seulement son épitaphe, mais aussi le nôtre. C'est une idéologie morte-vivante.
J'apporte ma pierre au débat après 3 ans mais peut être lirez vous ma réflexion ? Je suis d'accord avec votre analyse. Cependant, il y a tout de même quelque chose de flagrant qui se dégage des interventions de ces économistes atterés tous d'accord sur le juste critique de la phase actuelle du capitalisme et pas ensemble sur l'alternative de dépassement. La réflexion de Lordon sur ses vêtements issus de l'aberration capitaliste est flagrante. Ses analyses devraient l'obliger à se vêtir de marques issues de pays à forte protection sociale et à l'encadrement écologique des productions. Pourtant il consomme des produits issus de l'aberration capitaliste destinée à la seule rentabilité du capital. C'est là que le bas blesse. Tout n'est pas le résultat des réalités du positionnement dans le système productif ! L'individu ,peut quelque soit sa place, exercer sa raison au service de l'amélioration de l'homme et de la société. Et c'est la réunion de tous les émancipés des pensées uniques imposées par les propriétaires lucratifs que l'alternative pourra arriver.
@@nicolaspomies5413 Bonjour, c'est une objection classique. Mais hélas, c'est l'offre qui fabrique la demande et pas l'inverse. L'offre a le véritable pouvoir, c'est le seul endroit où il y a un levier. Même les décisions individuelles sont le fruit de l'offre des connaissances et des modes. Les positionnements éthiques également sont le résultat de l'offre d'information, de marketing, d'incitations, de discours. Pour faire pouvoir, il faut faire nombre, et pour faire nombre, il faut une offre puissante. Ça n'arrivera pas. Ça arrivera par l'autre pouvoir, celui de la pénurie. À moins que les gouvernements contraignent les puissances économiques et financières. Ça n'arrivera pas. Trop lentement. On résout 1 problème pendant que les intérêts financiers en créent 1000. C'est un rapport de force thermodynamique : le processus qui mobilise 1000 kW écrase celui qui mobilise 1kW. L'énergie humaine de la pensée rationnelle ne fait pas le poids. Fallait pas découvrir le pétrole, c'est tout. Pas mettre en contact pétrole et capitalisme, chaudière et combustible. La botte de paille pris feu et aucun pompier n'existe. On ne sait même pas piloter le capitalisme sur deux ans.
L'intro un brin simpliste récitée par les deux minaudeuses acquises à la cause du système en place (?) n'a pas tardé à me filer des boutons mais dans l'ensemble ça m'a franchement fait plaisir d'entendre Lordon articuler sa lecture des faits avec autant de justesse et de pertinence, si seulement un plus grand nombre était en capacité de percuter.. en tentant de perdre moins de temps inutilement surtout..
Ces enfants payent assez cher leur scolarité pour penser avoir le droit de dire autant de bêtises. C'est peut être aussi cela le capitalisme néo libéral, revendiquer sa connerie car celle-ci a, comme tout, un prix.
Ce qui est atterrant, ce sont surtout les questions des étudiants, à la fin : "je préfère un Obama à la Corée du Nord"... Mais qui a parlé de Corée du Nord ? En voilà un qui ne s'est pas renseigné sur ce que propose Frédéric Lordon et les autres économistes invités à cette conférence : en l'occurrence, un simple retour des mesures de l'Amérique de Roosevelt, rien de plus. Cela fait très peur de se dire que ce sont des jeunes étudiants comme lui qui vont former " l'élite " de notre armée financière. Pour le coup, là, c'est vraiment atterrant.
+grou28 oui tout à fait je disais juste que c'était un vrai coco pas comme ces guignols de corée du nord ou autrefois d'urss qui ont utilisé les symboles de la classe ouvrière pour donner une bonne image à leur capitalisme d'état.
Mais quelle condescendance... Ils les ont invités pour s'en moquer, plutôt que de chercher à comprendre. C'est ridicule. En cherchant à caricaturer le travail de Lordon et de ses compères, ils ne font qu'afficher leur mépris et leur fermeture d'esprit. L'ESSEC est pitoyable.
@@suzypaton1597 ajouté qu'on a perdu 6 ans !!! Et pour ma part je constate avec beaucoup de dégoût ,colère et peine qu'on a perdu 30 ans ,puisque j'ai espéré une révolution écologique ,traduite dans mes votes et de ma vie quotidienne , pour quoi ,pour le cataclysme actuel ! La maison sent déjà le brûlé
Lordon, comme d'habitude, n'oublie pas de rappeler l'essentiel, à savoir une analyse critique, aiguisée et argumentée, de la fameuse allocation optimale des ressources dont on sait qu'elle est tout sauf optimale sauf pour les détenteurs de capitaux. Les moi-je qui interviennent n'en parlent jamais parce que ces détenteurs sont leurs maîtres.
Je pense, ce Monsieur à toucher la vraie problématique de la société Française. La pensée critique dans les Médias Français est morte.Nous avons toujours les plateaux de Tél, qui sont souvent, ce sont des faux universitaires.
C'est ce genre de crétin à costard à qui on finit par devoir obéir parce qu'il est un fils à papa convaincu d'avoir mérité sa place et qu'il avait de quoi régler les frais d'entrée au club
La nouvelle stratification éducative dont parle Emmanuel Todd est bien là. Nous avons d'abord deux étudiantes qui parlent avec des intonations de collégiennes qui bafouillent souvent leur langue française; nous avons ensuite un étudiant qui profère un commentaire d'une stupidité inouïe sur la Corée du Nord, pays dont personne ne parle pourtant dans les problématiques macro-économiques occidentales abordées dans ce mardi; nous avons en somme des étudiants de "grande école" d'aujourd'hui (titre nobiliaire autoattribué): conformisme niais, absence de hauteur de vue, de pensée critique et de capacité d'écoute, aversion sans vergogne pour ce qu'ils ne comprennent pas et laudation des maîtres. Voici donc la secte de ceux qui se croient à l'abri en achetant leur cursus mais en bradant tout le reste. Que de désillusions à venir pour ces petits mais pas besoin d'insister: ils ne pigent pas de toute manière...
Pitoyable ! Voilà la démonstration qu’il ne suffit pas d’avoir des intervenants brillants pour faire un bon débat. Les étudiants n’avaient vraisemblablement pas tout compris ce qui est plutôt normal pour des personnes qui sont là pour apprendre. Ce qui est sans doute plus problématique c’est leur capacité à écouter et à s’ouvrir à une pensée alternative à la leur. N’est-ce pas la preuve d’une reproduction parfaite de classe ?
quand tu es étudiant en école de commerce , tu n'y vas pas pour apprendre quelque chose mais uniquement pour te faire un réseau professionnel pour ta carrière futur de manager !
En même temps c'est la crème de la crème. Ils ont été sélectionnés pour cela et on leur rabâche à longueur de journée que ce sont les meilleurs. Je me souviens avoir suivi un petit séminaire pour nous préparer à la sélection aux grandes écoles de commerce et j'ai été très surpris quand l'intervenant nous a dit sans ambage et assez prétentieuse : "vous êtes la future élite" "vous etes beaux, grands et forts” "vous allez diriger le monde’’ .. Oui il y a clairement de la paresse intellectuelle, de la difficulté a se remettre en question. Il y a aussi beaucoup d ego sans doute.. cela touche tous les individus Mais Florian Antoine a raison. Une fois que vous avez mis le pied dans l'une de ces écoles vous avez fait le plus dur. Ce n'est plus tant vos capacités qui compte. Vous êtes dans le réseau
@@jeremieyirmeyahu3468 « Ils sont la crème de la crème »…. Pardon mais vous ne devez pas avoir fréquenté beaucoup de Grandes Écoles (surtout les écoles de commerces) pour croire cela. Les étudiants des Grandes Ecoles sont d’abord ceux qui ont été sélectionnés sociologiquement par les mécanismes de reproduction sociale (pas à 100%, évidemment, mais en grande partie) ; puis, parmi ceux-là ont été admis ceux qui ont su le mieux se conformer aux normes d’un exercice le jour du concours ; puis, parmi ceux-là, ceux qui avaient le moins de scrupules et d’interrogations pour pouvoir foncer sans hésiter. C’est ça la crème de la crème ? Tous les étudiants que vous trouverez en Grandes Ecoles sont des crétins doués en rhétorique, mais qui n’ont jamais ouvert un livre de leur scolarité parce qu’ils se croient trop bons pour cela. Comment je sais tout ça ? Parce que j’ai été l’un d’entre eux. Aujourd’hui je me suis réorienté en philosophie à l’université. Le niveau intellectuel y est BIEN MEILLEUR, pourtant les étudiants à l’université sont voués à un avenir sombre, parce qu’ils ne seront pas rentables pour les grandes entreprises… capitalistes :)
Ils sont navrants à écouter, les étudiants de l'ESSEC... Que ça soit leur humour, leurs tentatives théâtrales, leurs partis pris à la limite de l'agressivité, ou encore l'indigence de leurs questions...
Il est urgent d'Imaginer un monde où l'humain n'est pas de trop : "Plus proche, plus décisif peut-être, voici un autre événement non moins menaçant. C'est l'avènement de l'automatisation qui, en quelques décennies, probablement videra les usines et libérera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l'asservissement à la nécessité. Là, encore, c'est un aspect fondamental de la condition humaine qui est en jeu, mais la révolte, le désir d'être délivré des peines du labeur, ne sont pas modernes, ils sont aussi vieux que l'histoire. Le fait même d'être affranchi du travail n'est pas nouveau non plus ; il comptait jadis parmi les privilèges les plus solidement établis de la minorité [...]. L'époque moderne s'accompagne de la glorification théorique du travail et elle arrive en fait à transformer la société tout entière en une société de travailleurs. [...] C'est une société de travailleurs que l'on va délivrer des chaînes du travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté. Dans cette société qui est égalitaire, car c'est ainsi que le travail fait vivre ensemble les hommes, il ne reste plus de classe, plus d'aristocratie politique ou spirituelle, qui puisse provoquer une restauration des autres facultés de l'homme. Même les présidents, les rois, les premiers ministres voient dans leurs fonctions des emplois nécessaires à la vie de la société, et parmi les intellectuels, il ne reste que quelques solitaires pour considérer ce qu'ils font comme des œuvres et non comme des moyens de gagner leur vie. Ce que nous avons devant nous, c'est la perspective d'une société de travailleurs sans travail, c'est-à-dire privés de la seule activité qui leur reste. On ne peut rien imaginer de pire. " Hannah Arendt
Ces économistes sont brillants, dommage que les questions des présentateurs defendent uniquement le neo-liberalisme :/ Ils comprennent pas que le retour au plein emploi remet les comptes de la sécu dans le vert. : ) Il faut que les gens sachent que le public est moins chère dans certains cas et mieux pour l'ensemble du peuple !
Ils n'ont pas encore vécu ! Ils sont dans la théorie constante sans jamais avoir été confronté au terrain. Quand ils auront plusieurs suicides sur les bras, peut-être se réveilleront-ils ou bien hélas trouveront-ils cela normal.
La tare culturelle de nos jours, du même genre de celles qui finissent par emporter un empire, est que les gens ne sont pas suffisamment conscients, éduqués ou instinctivement renseignés, d'un savoir primordiale de notre monde sociétaire : le privé s'oppose au social dans une guerre farouche, que l'un doit mener d'une manière (chiffrer sa victoire par un rapport de force colossale contre l'opposant jusqu'à l'éliminer complètement), et le second d'une autre (une simple victoire précise, toucher directement le coeur du problème pour le changer, est d'ores et déjà une victoire totale). C'est un combat qui se joue même en chacun de nous : dois-je partager une chose à mes semblables ou la distribuer in-équitablement ? L'un est un enfant qui n'est pas partageur et qui aime posséder, l'autre est un enfant qui donne aux autres pour favoriser des liens sociaux. Ce combat doit cependant continuer de se jouer dans nos esprits et transparaitre dans notre prise de décisions personnelles car notre nature nous rappelle à l'ordre, mais si cela se joue sur le plan physique, sur tout un ensemble de communauté ou sur notre planète, c'est justement la nature de ces communautés ou même la nature de notre planète qui reprendra ses droits si l'un des camps commence à l'emporter trop vastement.
Je viens ici régulièrement comme un chrétien va à la messe. En 2020 cette vidéo a été un véritable accélérateur dans ma conscience politique et pour ma critique du capitalisme liberale. Je n'ai pas honte de dire que la prestation des économistes atterés (surtout Lordon) a conduit quelques semaines après à mon engagement militant à gauche. Ça paraît rien comme ça mais j'avais plus ou moins ingéré la politique néoliberale sans pouvoir la deconstruire, à grand coup de médias mainstreams et par mes études et experiences pros. J'ai apprécié fortement la prestation des animateurs et du public qui, bien qu'on pourrait voir en eux une naïveté et un conformisme au libéralisme, ont su réciter des stereotypes très répandues dans tous ce que j'avais pu vivre et apprendre jusque là, ce qui permet pour les néophytes comme moi, bien que diplômé en master de géographie à la fac, de déconstruire le fond de l'idéologie dominante et de proposer des modeles alternatifs.
Commentaire 2 : Touché par l'aveu de quasi-impuissance fait par F. Lordon (44'28) : "On est dans un système qui est incroyablement hostile, qui est incroyablement adverse, qui ne nous a jamais laissé la parole pendant 30 ans. (...). Nous ramons à contre-courant comme nous pouvons. On s'est réunis, on fait ça. Ca fait un p'tit quek'chose. C'est pas génial mais c'est mieux que rien, quoi !" La société occidentale n'est bien qu'une démocratie d'apparat, pensée unique oblige. Ce qu'Henri Sterdyniack confirme juste après : "Nous avons encore la chance d'être dans une démocratie." Il appuie sur le fait qu'un système qui tente de mieux répartir la richesse nationale peu importe le parti au pouvoir est naturellement incompatible avec le capitalisme tel qu'il est exercé de nos jours. La démocratie est même un rempart pour ne pas voir toute la société de droit et de paix que nous connaissons aujourd'hui s'effondrer à cause de l'égoïsme et la cupidité d'une minorité puissante et richissime qui a perdu tout repère moral et dévoyé le dogme capitaliste initial
Très intéressant! En effet ceux qui articulent le débat ne sont pas à la hauteur et ceux du public qui posent leurs questions sont à la limite du ridicule (j'exclu le premier qui lui est carrément un bouffon) . En tous cas Les économistes atterrés sont très éclairant sur la réalité de l'économie et l'enfumage que l'on subit en permanence .
Les nombreux livres écrits par ces économistes ("changer d'économie" ou "changer d'Europe" par les économistes atterrés, pour ne citer que ce seul exemple) regorgent de propositions concrètes et innovantes, voire hardiment révolutionnaires. Disponibles dans n'importe quelle bonne librairie. Il suffit, pour s'y intéresser, d'accepter de se décrasser de la "lancinante petit musique des chroniques économiques" médiatiques...
Très interessant. Il y a de bonnes choses qui se font actuellement dans les programmes a gauche qui commencent à inclure ces conclusions, et ça c'est quand même très encourageant pour l'avenir, même si politiquement ce n'est pas encore majoritaire, mais il y a de bons espoirs. En tous cas vos travaux sont très fortement utiles messieurs et je vous en remercie.
Je tenais à vous signaler qu’un excellent documentaire sur l’histoire des banques françaises va être diffusé sur Arte le 1er avril prochain à 22h25. J’ai eu la chance de le voir en avant première, et j’ai trouvé qu’il lançait des pistes de réflexion très intéressante. Il s’intitule "La drôle d’histoire des banques françaises".
leurs discours sonne encore plus vrai 8 ans après. la crise covid a démontré à quel point le service public (les soignants surtout) était important. A quel point les cadres sup étaient inutiles en plein confinement (contrairement aux éboueurs, aux caissières etc)... les inégalités ont explosé et si on attaque la question écologique c'est carrément une grande claque. rétrospectivement ça fait mal.
Enfin, pour finir, j'ai déjà remarqué que les concepts économiques n'étaient pas vraiment acquis dans les écoles de co, une certaine confusion. J'en ai déjà vu confondre déficit et dette plusieurs fois...
Je suis en "hautes études commerciales" en Belgique et dans ma 3e année j'ai dû choisir un cours à option spécifique pour avoir un peu d'économie parmi toute la gestion!
La vision de Lordon sur l'avenir de La Poste est complètement exacte en milieu de partie. Le service est dégradé, la population est surmenée et les objectifs se font croissants avec la disparition des cadres de proximité et des opérationnels par la magie des départs en retraite ! Il aura fait du bon boulot le jeune espoir des European Leaders de la Royal Bank of Scotland. Regardez bien les autres et méfiez-vous de cette engeance. À revoir d'ici 3 à 5 ans.
Héhé, à croire que l'ESSEC tente de se racheter une petite image après le petit passage dans la série de reportage 'Génération Quoi' qui a permis à un certain nombre de personnes de se rendre compte de ce que sont les "grandes écoles". C'est tout à leur honneur que d'ouvrir leurs portes aux économistes atterrés, tout autant que c'est délectable d'observer leurs élèves afficher la couleur quand au courant de pensée dominant au sein de l'école. Tout le monde y trouvera son compte...
Très intéressante réflexion sur la comptabilité nationale, c'est effectivement passionnant. D'ailleurs avant même de parler des mains invisibles, de l'exploitation de l'homme par l'homme, un cours de comptabilité devrait être obligatoire, du concret, de la rigueur, un peu d'humilité. Les questions plus philosophiques je n'ai jamais eu la chance d'entendre un exposé sur la valeur du travail, de la façon dont on estime la justesse de sa rétribution. Que ce ce soit moral ou scientifique. À peine quelques allusions au 'marché', à la colère de Marx... Pourquoi un charpentier serait payé dix fois moins qu'un architecte. Infirmier/médecin... Avec de tels ratios. Si tu réponds 'la vie est injuste' il y en aura bien vite certains qui tilteront façon Mesrine, 'pour qqes dollars de plus', ou le gangster joué par Al Pacino devant sa télé, fasciné par les lions, le prédateur.. Je recommande à chacun de travailler dans le bâtiment au moins deux mois, aussi dur que pour être embauché en CDI, en prenant les mêmes risques, en essayant de s'imaginer le long terme. .. Scientifique, il y a cet indicatif apporté par Jean-Marc Jancovici (Sessions de cours aux mines et à l'X), l' ''Équivalent esclave'', c'est ce qu'un homme peut apporter en énergie sur un temps donné, en comparaison d'un moulin, d'un moteur électrique (nucléaire/ex) ou à essence. Ce n'est qu'un petit aspect de la question, sur ce dernier point je n'ai pas vu non plus de modèle économique centré sur l'énergie. Cette branche de l'économie devrait être majeure. L'économie est tellement déconnectée de la physique.. Le fantasme absolu des capitalistes: fabriquer de la valeur à partir de rien comme le dit Frank Lepage sur l'art contemporain. La dévalorisation du travail manuel est démentielle. Je ne sais plus lequel du gang expliquait que seulement 15% des travailleurs avaient un travail dit valorisant, soit 85% qui seraient des losers.. Et on cherche encore pourquoi le système allemand est le système allemand ?! Pas de question non plus sur le dogme européen, sur l'euro ? C'est François Asselineau que l'ESSEC devrait inviter la prochaine fois. Il est passé par HEC, comme Mac-rond, il est contrôleur des finances, comme Mac-rond, sauf qu'Asselineau a une grande expérience, la différence entre un prof et un élève ....
Cette source de débat me smeble tout à fait citoyenne dans sa forme et lucide dans son fond. Lorsque les économistes s'expriment ici, à propos des questions du marché financier, du crédit, du champ public, jusqu'aux impacts sur les civilisations et l'écologie, j'ai, moi qui suis loin d'être économiste, compris qu'une partie importante de la pensée collective à propos de l'économie nous étais censuré. M Ramaux rappel l'importance de la comptabilité nationale, légitimement un pilier de l'Etat... Un aspect qui s'efface et qui symbolise certainement la preuve d'une illogique organisation institutionnelle. Cela dit, il a été également rappeler que le capitalisme, ainsi que la politique était des entités contextuelles. Mais aujourd'hui, dans un climat humain et citoyen à mon avis inquiétant, qui sont les privilégiés qui ont vent de ses questions ou de ses solutions? A l'heure où les rouages du système "démocratique, social, politique, économique" sont aux mains de technocrates( ou proche cousin) la révolution doit être spirituelle. De ces réflexions raisonnent une alarme, un (r)éveil des consciences! Il en faut à la télé, parce qu'en plus ils font du bien à voir, à entendre ces hommes et ces deux jeunes femmes! Oui, l'alternative de gauche existe! Merci de le soutenir en le communiquant si bien. L'argent, celle que Marx a associé à la perversion des hommes, me semble légitimement appartenir aux général. Mais dans les faits, ça n'est pas le cas. Avec de l'argent on nourrit sa famille, avec du travail on se rend utile à la société, avec un crédit on se munis d'un toit sur la tête. Les limites de la sécurité social sont aussi restreintes que les alternatives politiques, sociales. A quels niveaux se situent les responsables? En France, ou en Europe, où une partie grandissante du peuple vit sous le seuil de pauvreté, où le plein emploi s'éloigne vers un développement étranger, où il n'est pas donné de se loger facilement, il se pose une question; Que faire? Préparez vous, vous étudiants économistes, aux enjeux qui ont été les objets du débat "politique", ou dirigez vous vous vers le métier d'actionnaire, ou de fonctionnaire de la comptabilité nationale ? Belles réflexions en tout cas, bravo et merci encore.
Ce jeune représentant l’institution scolaire ne sait même pas ce qu’est respect au sens de Prendre en compte De respecter leurs invités De les prendre en compte. Mais quelle patience qu’on ces gens face à un tel traitement. Et ces jeunes comprennent à peine quel est le souci ou où ce situe le manque de respect.
De toutes façons les étudiants de nos écoles de commerce se contrefichent d'être dans le vrai ou le faux, ils sont formatés et heureux de l'être, du moment qu'ils sont du bon côté du manche, du côté de la cravate ou du tailleur, du tableur Excel qui décide qui il va falloir dégraisser, du côté de la fierté naive de leurs parents, du côté de la voiture de fonction et des vacances à la neige.... Pour le reste, quand ils auront un moment de doute, ils trieront leurs déchets, mangeront bio, apporterons à Emmaüs les pulls en cachemire qu'ils ne portent plus, et cela suffira amplement à apaiser leur petit supplément d'âme.
Lol, Poutine communiste c'est osé quand même. Merci aux Mardis de l'Essec pour cette organisation, c'était très intéressant. C'est pas évident d'animer ce type de débat, et je trouve que vous vous en êtes bien sortis. Sur ce, je vais regarder de plus près ce qu'est la comptabilité nationale !
Le principe de "cause des causes", ce n'est pas Chouard qui l'a inventé, et n'est pas le seul à être arrivé à cette conclusion. Et Étienne était présent à certaines des conférences de Lordon, ils s'entendent très bien, et sont d'accord sur le fait de condamner la "démocratie" telle que nous la connaissons. Afin de ravir le fan inconditionnel, cfr. sur youtube : "Frederic Lordon, "économiques et rapports sociaux" à 1:22:50 et 1:29:05 P.S. : faut mûrir et arrêter d'idolâtrer les individus.
Nous sommes depuis fort longtemps en période de transition, entre démocratie et dictature. Où les anti-démocrates jouent avec les étiquettes afin d'avancer masqués d'une part et d'autre part de faire porter ainsi toute la responsabilité de leurs actions sur la Démocratie alors qu'elle n'est qu'une victime de leur perversité. La démocratie n'est pas malade d'elle-même, mais de ceux qui l'agressent en singeant ce qu'elle est. Toute l'opprobre se retourne donc contre elle, alors qu'elle est la victime d'une imposture. Et ce afin que le peuple la rejette ! 2005 réferundum de Chirac un déni de démocratie, Kouchner et son droit à l'ingérence encore un déni de démocratie...etc L'ennemi était en place depuis longtemps et il ne recul devant aucune stratégie pour avancer ses pions et remporter la victoire. Ici c'est une destruction au sein même de l'appareil de l'État quand Mitterrand se fait passer pour un homme de gauche, quand Hollande se fait passé pour un homme de gauche lui aussi, tout ça c'est la même équipe et un même objectif. Si l'Ennemi avait cette fois-ci agit sous sa véritable identité personne ne l'aurait mis au Pouvoir ! Une fois en place il singe la Démocratie mais prend des décisions qui lui seront fatales. La politique est une guerre où tous les coups sont permis. La démocratie n'est donc pas à condamner au contraire, c'est justement ce que veut l'Ennemi, il faut l'aider, lui donner des armes pour mieux le combattre, mais son adversaire a tellement déjà pris le contrôle et qu'il est mondial qu'il va être très difficile de lui échapper, de lui tenir tête et de le neutraliser. Pour ça il faudrait avoir le même pouvoir que les multinationales, c'est-à-dire que les milliardaires qui gouvernent le monde. Le monde ira mieux quand eux l'auront décidé !
c'est ce qui s'appelle se prendre une claque dans la tête, le niveau des étudiants, ça fait peur!!!! complètement a coté de la plaque les minots, espérons que peut être deux ou trois on compris de quoi il s'agissait, et sortent de ce formatage stupide qu'ils subissent, voila ici la preuve que l'essec n'a strictement aucun intérêt , a part faire de la thune sur ses élèves et former de futurs victimes et pour les meilleurs des semi bourreaux...
Je vois que 90% des commentaires sont des insultes sur des étudiants qui ont déplu. Oui, les filles du début sont peu drôles, les présentateurs ont une allure guindée pour ne pas dire coincée, et oui le premier intervenant a posé une question débile en mentionnant la Corée du Nord. *Et le reste ?* Défendez-vous les idées des invités et pourquoi ? Pour tout avouer, je n'ai pas tout pigé et je me suis un peu ennuyé. J'attendais donc des avis éclairés. Mais je constate que les commentaires RUclips sont presque toujours des insultes, parfois sur des personnes secondaires dans le débat. Et comme ça plussoie beaucoup...
JJohan64 qu'est ce que tu n'as pas compris ? Sinon le débat n'était pas passionnant c'est dû au format je crois, mais j'arrive dessus après trois débats de lordon et un de friot du coup .... :)
@JJhohan64 Tout à fait d'accord ! Le débat manque de temps de parole et de pertinence, idem pour les étudiants et leurs questions : un flop ! L'idée était néanmoins intéressante, mais il aurait fallu démontrer par des exemples concrets en quoi la stratégie des multinationales, leur management et la novlangue managériale sont-ils dangereux pour la santé et la sécurité des citoyens. Bien au-delà justement des étiquettes sociales et politiques. Quand policiers et médecins ne peuvent plus exercer sainement et efficacement leur métier, c'est tout le monde qui est concerné. Quant aux commentaires injurieux ils sont aussi déplacés qu'une perte de temps.
Hello, C était très bon, je viens de réécouter. Mais il faut refaire la même aujourd'hui. L'Essec, en aurez vous les boloxes après la boucherie macronmckinzeyenne?
ok,ok, je m'excuse. navré d'avoir heurté votre sensibilité : néanmoins, je persiste et je signe en disant qu'il aurait été très judicieux d'aborder le problème de la "démocratie représentative" au sein de cette assemblée d'étudiants en économie - tous actuelles nos problèmes viennent de là - pourquoi ne pas aborder le sujet : "la cause des cause de notre impuissance politique" - ce n'est pas le sujet ? - Au contraire, et de mon point de vue, c'est exactement le sujet.
Bonjour & merci pour cette vidéo. A moins que la formation de ces étudiants ne les destine qu'à manager une économie stratosphérique, je serais curieux de savoir si ces cénacles accueillent également les "acteurs économiques"quantitativement les plus nombreux en France (dixit les ch. des métiers...) que sont les entrepreneurs individuels, indépendants, commerçants ou artisans ? Ils pourraient vous exposer leur point de vue du 1er rang économique ancré dans le réel, en vous épargnant toute néo-querelle néo-sémantique comparable à une sodomie de diptère. Merci de m'accorder le temps d'une réponse.
Lordon devrait exiger d'obtenir le contenu des live tweets effrontément écrits devant lui. il y a fort à parier que les piou piou soient injurieux, moqueurs, arrogants et stupides.Pour info, weave est une société qui fournit des services de conseil en stratégie opérationnelle (alias deloitte, pws...).
Je suis absolument d'accord avec M Lordon sur tout sauf sur sa déclaration au début de la vidéo concernant le débat contradictoire. Il me semble que la-dessus il se trompe lourdement ou plutot qu'il additionne sa vérité à lui à une réalité sensible qui concerne une majorité de personnes. En effet les aspergers est un cas d'autisme minoritaire dans la société et ne concerne à part lui que peu de monde. Si mon hypothèse est mauvaise, alors M.Lordon a au moins une particularité physiologique qui lui fait exclure une dimension de réalité de la plupart des gens autre que lui, or aucun projet de société ne peut se concrétiser s'il lui manque l'adhésion d'une seule partie qu'elle soit plus petite ou plus grande. De sorte qu'il ne faut exclure aucun individu, c'est la démocratie. Dans un débat, la parole d'une seule partie a autant de poids que la parole d'un milliard de parties. Je suis d'accord avec le fait que la télévision a trop le monopole du débat public mais ça a été aussi le seul moyen avec internet d'ouvrir le champ des thématiques et des sujets aussi rapidement, il aurait fallu dans ce cas porter l'argumentation sur la légitimité de tel outil de communication au dépend d'un autre, plutot que sur la pertinence de format de débat. Car le débat contradictoire est nécessaire, il est essentiel pour une grande majorité d'entre nous. Personnellement, j'ai besoin de débat contradictoire, pour le plaisir de ressentir par leur savoir et leur intelligence le charisme de certains individus et découvrir des domaines de savoir dont j'ignore entièrement ou partiellement le contenu. Mais je comprend que l'on puisse occulter certaines choses, car je ne pense pas que M.Lordon ignore la particularité dont il est sujet. Je n'exclus pas la possibilité non plus que la parole est dépassée sa pensée. Donc le débat contradictoire oui mais jamais exclusivement. Mais je me trompe peut-etre, j'aimerais quelqu'un qui puisse me contredire la-dessus.
Sur le débat contradictoire, c’est surtout pour ceux qui regardent que les monologues unilatéraux sont plus intéressant. Les capitalistes comme les communistes par exemple connaissent parfaitement les arguments des uns et des autres, donc personnellement je préfère voir, en tant qu’auditeur ce genre de débats/conférence ou tout le monde exprime et détaille ses thèses jusqu’au bout plutôt qu’un débat ou ça se gueule dessus sans arrêt, se coupe la parole ou comme dirait Lordon, que la rationalité s’évanouit en l’espace de 5 min...
Il y a un problème avec l'orthographe à l'Essec ( Cf Sous-titres de ce débat ) ; revenons aux fondamentaux : Le "Français" pour la culture de base et les mathématiques... à finalité scientifique ! Par ailleurs, suggestions pour de prochains débats, deux petites bulles se profilent: le remboursement des frais des études (insolvabilité des multiples commerciaux et "financiers" dans un futur proche ) et l'Art contemporain pipeau ( "PinArnault")
A l'ESSEC, on ignore que, en cas de destructions massives d'emplois, les régimes de sécurité sociale virent dans le rouge. La question à aborder à ce moment là était de rapporter les prélèvements obligatoires publics ou assimilés (privés) au PIB US pour effectuer une comparaison pertinente avec le taux de prélèvements obligatoires français; il y avait là l'occasion idéale d'enfoncer un coin dans les encéphales boulonnés des étudiants.
La démocratie parlons-en dans ce cas ? - Pourquoi ne va-t-il pas au bout de son analyse pour faire comprendre, à tous ces experts en économie, pourquoi nous sommes dans une impasse économique ? - Moi je ne sais pas, j'ai vu plusieurs interventions de Lordon, et en effet, beaucoup de choses intéressantes se dégagent de ses analyses. Hormis, mais peut-être que je me trompe, ou que je ne l'ai pas encore vu traiter du sujet, le vrai problème : la démocratie.
Vers 40 minutes : le festival, plus qu'éculé dans tous les milieux, vieilles antiennes, des arguments pour la passivité, pour "ne pas faire", en mode "il n'y a pas d'alternative", "de toutes façons vous consommez dans ce système", et "vous profitez bien de ce système..." , "et de toute façon... (à compléter avec ce que vous voulez pour ne pas se bouger les fesses...)". Autrement dit, arguments de fort mauvaise foi (mais faciles au vu de leur redondance dans nombre de conversations ennuyeuses), qui s'avère en réalité et a priori "contre tout ce qui est contre" !!! Un comble !! Ou, pour être plus spécifique, des arguments purement et simplement réactionnaires, en somme... C'est triste, à cet âge... En particulier de la part d'un des deux premiers de la classe caricaturaux qui ont succédé aux "greluches" (c'est une citation reprises des jeunes filles qui ont fait la présentation. Pas un qualificatif "mérité"). Désolée, c'est pas bien de critiquer l'apparence, mais là, c'est tellement stéréotypé... En tout cas, les résumés suite aux interventions ne permettent pas du tout de mettre en lumière la diversité des positions des "attéré.es"... Et semblent surtout témoigner d'une incompréhension profonde des raisonnements élaborés. Heureusement, sans contradicteur.ice*. Déjà que l'exercice question réponse peut être navrant... * Rendons à Chomsky ce qui revient à Chomsky. La complexité de raisonnements qui ne nous sont pas familiers (parce que non (re)présentés, ou archi-minoritaires quand "on" en parle un peu dans les médias dits mean-stream - médias patronaux) nécessitent du temps. Le temps de l'élaboration et de la réception, réflexion qu'elles nécessitent... Tout ce qui fait consensus social, sens commun, idées communes est admis d'emblée, sans être questionné, même quand cela serait opportun... Il faut du temps pour réfléchir à des idées plus originales (au sens de moins courantes, moins communément admises). Cf. "Médias : les illusions Nécessaires" et "La Fabrique du consentement".
Pour mieux comprendre une facette de la mentalité d'école de commerce: Yves-Marie Abraham « Du souci scolaire au sérieux managérial, ou comment devenir un « HEC » », Revue française de sociologie 1/2007 (Vol. 48), p. 37-66. on trouve ça sur le net. Il est sûr que les "haters gonna hate..", mais enfin les élèves ont l'air d'assumer l'immoralité de leur institution. La soumission durable et joyeuse, quoi.
Ptdr on comprend pourquoi les gens rigolent avant la question du premier étudiant XD "le capitalisme que vous appelez marché qui n'est autre que du néocapitalisme XD"
Les étudiants sont-ils conscients que l'Université n'est plus ? S'ils la pensent tel qu'ils la vivent sans connaître son histoire et donc son objectif premier, ils ne comprendront jamais que, comme tout le reste, elle n'en a plus que le nom ! Il y a 60 ans, soit plus d'un demi-siècle : _"Une armée de maîtres non qualifiés, recruter à la hâte pour encadrer l'afflux des élèves provoqué par la généralisation_ _de l'enseignement secondaire en même temps que par l'essor démographique, s'est trouvée d'un seul coup titularisable_ _et titularisée._ _Du même coup aussi, parce que ce n'était plus le contenu des savoirs qui importait, ceux qui en avaient acquis_ _la maîtrise n'étaient plus à leur place dans une institution où les nouveaux enseignants étaient aussi incultes que leurs_ _élèves."_ Michel Henry (La Barbarie) Son livre part d'un constat simple mais paradoxal, celui d'une époque, caractérisée par un développement sans précédent du savoir allant de pair avec l'effondrement de la culture. Pour la première fois sans doute dans l'histoire de l'humanité, savoir et culture divergent, au point de s'opposer dans un affrontement gigantesque, une lutte à mort, s'il est vrai que le triomphe du premier entraîne la disparition de la seconde.
Vu les insultes sur les deux intervenantes du début je pensais entendre des inepties, mais elles ont juste dit ce qu'elles pensent point, c'est quoi ces insultes gratuites.
+leilacimoi tout altruiste que je suis, je peux affirmer qu'il n'y a rien de gratuit dans mon analyse de l'embarrassant dialogue infligé par ces deux connes pour ouvrir la soirée.
Ca s'appelle l'intolérance et l'illusion qu'on a le droit d'insulter tout le monde dès qu'on a l'impression d'être du côté du vrai. Et devine quoi ça vaut à gauche comme à droite, chez les socialistes comme chez les capitalistes.
que les EC soient invités à l'essec est déjà un signe, que lordon soit énervé c normal mais ça ne sert à rien pour convaincre, et le style costard des anim .. à pleurer de rire
ils oublient tous le rôle de l'énergie. tous les progrès sociaux viennent de la productivité des machines. On fera quoi de tout ce capital quand on aura moins ou plus d’énergie .. ?
Le p'tit gars qui a eu l'honneur de suivre un an de comptabilité nationale s'émeut de la partialité de son professeur; l'interviewer rebondit en parlant de conflit d'intérêts. Mais cela n'a rien à voir avec cette qualification: il s'agit plutôt du devoir de réserve du fonctionnaire.
Effectivement, ces jeunes gens bien formaté.es. Formé.es non pas à réfléchir (c'est patent avec les questions et les "reprises" précédant les nouvelles questions), mais à reproduire. Il semblent en fait ne pas comprendre un traitre mot de ce qui leur est présenté... Qui est d'ailleurs loin d'être univoque, par dessus "le marché" (pouf pouf !). Pourtant, à l'école publique, la formation à l'esprit critique (et pas de critique), est censé faire partie des objectifs majeurs, fondamentaux, en plus de lire, écrire, compter, raisonner, vivre ensemble en vue du devenir citoyen.nes... Quel gâchis...
ça commence par : notre association est entrain de lancer ses recrutement" le nec plus ultra de la novlangue managérial; une association ne fait pas de recrutement, on ne rejoint pas une association par un CV....
oh les petits bourgeois .... .on se réveille enfin .... ??? oh les inégalités .. bah oui. On va dans le mur. Ca date de 2013 et c toujours la même chose.
Parce qu'on ne peut pas parler de tout en moins de 2h, c'est aussi simple que ça. Mais peut-être faut-il ne pas présupposer que les sujets qui ne sont pas abordés en 2h ne l'ont jamais été par les intervenants...
Un débat beaucoup plus enrichissant que celui de Lordon face aux cassos de HEC donc pour ça bravo l'ESSEC. Je trouve en particulier que l'explication Lordonienne de ce qu'est la gauche et la droite est très bien dessinée avec ce "cadre" dans lequel le PS se perd.
Lordon sur la Poste est totalement dans le vrai, j'y ai travaillé 10 ans comme facteur, et j'ai vu les conditions de travail se dégrader.
J'arrive 3 ans après pour dire que c'est encore pire qu'avant.
Je déplore que personne n'ait daigné répondre au jeune homme qui posait la 1ere question. Car il mettait le doigt sur un sujet essentiel et, oserais-je le dire, révélait une vérité absolument indéniable, à savoir qu'il était vraiment un petit branleur !
Il ne l'admettrait pas, il est persuadé du mécanisme de la main invisible.
@@soliv27 il en est conscient. Il se tirlipotte le schmilnlick avec la main invisible.
et son puttinisme qui ,4 ans apres, tombe bien mal face a l'histoire ...
@@thierrydubois9324 god tier
They had us in the first half, not gonna lie
Une magnifique intervention de Lordon à partir de 39:58, se termine par ceci : « Écoutez je vais vous dire, si je me laissais aller jusque dans ses dernières conséquences à l’analyse rudement lucide que je prends du monde, j’irais me chercher une grange avec une corde quoi, et ça serait terminé […] Et donc je suis plus en colère que je ne suis rationnellement lucide ».
Aujourd’hui, si longtemps après, on ne devrait entendre qu’un cri : le capitalisme est toujours incapable de prendre le moindre virage apte à éviter la catastrophe écologique mortelle dans laquelle nous sommes engagés. Ceci sera non seulement son épitaphe, mais aussi le nôtre. C'est une idéologie morte-vivante.
J'apporte ma pierre au débat après 3 ans mais peut être lirez vous ma réflexion ? Je suis d'accord avec votre analyse. Cependant, il y a tout de même quelque chose de flagrant qui se dégage des interventions de ces économistes atterés tous d'accord sur le juste critique de la phase actuelle du capitalisme et pas ensemble sur l'alternative de dépassement. La réflexion de Lordon sur ses vêtements issus de l'aberration capitaliste est flagrante. Ses analyses devraient l'obliger à se vêtir de marques issues de pays à forte protection sociale et à l'encadrement écologique des productions. Pourtant il consomme des produits issus de l'aberration capitaliste destinée à la seule rentabilité du capital. C'est là que le bas blesse. Tout n'est pas le résultat des réalités du positionnement dans le système productif ! L'individu ,peut quelque soit sa place, exercer sa raison au service de l'amélioration de l'homme et de la société. Et c'est la réunion de tous les émancipés des pensées uniques imposées par les propriétaires lucratifs que l'alternative pourra arriver.
@@nicolaspomies5413 Bonjour, c'est une objection classique. Mais hélas, c'est l'offre qui fabrique la demande et pas l'inverse. L'offre a le véritable pouvoir, c'est le seul endroit où il y a un levier. Même les décisions individuelles sont le fruit de l'offre des connaissances et des modes. Les positionnements éthiques également sont le résultat de l'offre d'information, de marketing, d'incitations, de discours. Pour faire pouvoir, il faut faire nombre, et pour faire nombre, il faut une offre puissante. Ça n'arrivera pas. Ça arrivera par l'autre pouvoir, celui de la pénurie. À moins que les gouvernements contraignent les puissances économiques et financières. Ça n'arrivera pas. Trop lentement. On résout 1 problème pendant que les intérêts financiers en créent 1000. C'est un rapport de force thermodynamique : le processus qui mobilise 1000 kW écrase celui qui mobilise 1kW. L'énergie humaine de la pensée rationnelle ne fait pas le poids. Fallait pas découvrir le pétrole, c'est tout. Pas mettre en contact pétrole et capitalisme, chaudière et combustible. La botte de paille pris feu et aucun pompier n'existe. On ne sait même pas piloter le capitalisme sur deux ans.
L'intro un brin simpliste récitée par les deux minaudeuses acquises à la cause du système en place (?) n'a pas tardé à me filer des boutons mais dans l'ensemble ça m'a franchement fait plaisir d'entendre Lordon articuler sa lecture des faits avec autant de justesse et de pertinence, si seulement un plus grand nombre était en capacité de percuter.. en tentant de perdre moins de temps inutilement surtout..
J'ai bondi, ces jeunes ont vraiment dit ça délibérément. Vraiment une caricature d'eux-mêmes
Ces enfants payent assez cher leur scolarité pour penser avoir le droit de dire autant de bêtises. C'est peut être aussi cela le capitalisme néo libéral, revendiquer sa connerie car celle-ci a, comme tout, un prix.
C'est même pas eux qui payent, c'est papa et maman. Et après ils osent dire qu'ils sont des produits de la "méritocratie"...
Ce qui est atterrant, ce sont surtout les questions des étudiants, à la fin : "je préfère un Obama à la Corée du Nord"... Mais qui a parlé de Corée du Nord ? En voilà un qui ne s'est pas renseigné sur ce que propose Frédéric Lordon et les autres économistes invités à cette conférence : en l'occurrence, un simple retour des mesures de l'Amérique de Roosevelt, rien de plus. Cela fait très peur de se dire que ce sont des jeunes étudiants comme lui qui vont former " l'élite " de notre armée financière. Pour le coup, là, c'est vraiment atterrant.
Ah non Lordon est bien coco, c'est pas du Roosevelt !
+Benjamin Burq on peut être coco et pas être pro-Corée du Nord
+grou28 oui tout à fait je disais juste que c'était un vrai coco pas comme ces guignols de corée du nord ou autrefois d'urss qui ont utilisé les symboles de la classe ouvrière pour donner une bonne image à leur capitalisme d'état.
Ah Ok XD
c'est une réponse qui me convient
+grou28 Haha :)
Ces gens (les élèves) représentent à merveille l'expression "fils à papa".
Et ils ont lâchés Lordon la dedans ? J'ai pas encore regardé mais ça doit donner.
Mais quelle condescendance... Ils les ont invités pour s'en moquer, plutôt que de chercher à comprendre. C'est ridicule. En cherchant à caricaturer le travail de Lordon et de ses compères, ils ne font qu'afficher leur mépris et leur fermeture d'esprit.
L'ESSEC est pitoyable.
et Ajoutée le 4 oct. 2013 on est en 2019.................... résultat ?
@@suzypaton1597 ajouté qu'on a perdu 6 ans !!! Et pour ma part je constate avec beaucoup de dégoût ,colère et peine qu'on a perdu 30 ans ,puisque j'ai espéré une révolution écologique ,traduite dans mes votes et de ma vie quotidienne , pour quoi ,pour le cataclysme actuel ! La maison sent déjà le brûlé
Surtout que les Économistes Atterrés sont infiniment plus brillants qu'eux...
Bravo pour le travail de désintoxe et de désenfumage réalisé par les économistes atterrés.
Lordon, comme d'habitude, n'oublie pas de rappeler l'essentiel, à savoir une analyse critique, aiguisée et argumentée, de la fameuse allocation optimale des ressources dont on sait qu'elle est tout sauf optimale sauf pour les détenteurs de capitaux. Les moi-je qui interviennent n'en parlent jamais parce que ces détenteurs sont leurs maîtres.
le problème est de savoir combien ils sont à vraiment penser dans la salle
+tubix ils ont été gavés comme des oies de doxa néolibérale et vont nous la rechier des qu'ils passent dans les médias
Je crois qu'ils sont uniquement sur scène ... à l'exception des deux petits bobos qui jouent les interrogateurs.
@@MrFouloas On a effectivement là les futurs chroniqueurs de BFM... ça donne des envies de meurtre.
Merci Lordon
Je pense, ce Monsieur à toucher la vraie problématique de la société Française. La pensée critique dans les Médias Français est morte.Nous avons toujours les plateaux de Tél, qui sont souvent, ce sont des faux universitaires.
Doit on être universitaire pour savoir raisonner ou avoir des idées ou constate r que la masse humaine est toujours rouler dans la farine ?
Très fort la prédiction de Lordon sur Laposte au vue de l'actualité
Mon Dieu ça date de 10 ans mais non seulement rien ne change mais en plus ça accelere l epuisement des ressources de la planete et chute du vivant
Le degré d'inculture et de débilité de l'étudiant qui pose la première question est consternant.
C'est ce genre de crétin à costard à qui on finit par devoir obéir parce qu'il est un fils à papa convaincu d'avoir mérité sa place et qu'il avait de quoi régler les frais d'entrée au club
Je pensais qu'il n'y avait pas de questions bêtes ?
Ce sentiment d'en apprendre beaucoup mais d'être encore tellement profane..
" je sais que je ne sais rien " , Socrate au 4 siècle avant notre ère
La nouvelle stratification éducative dont parle Emmanuel Todd est bien là. Nous avons d'abord deux étudiantes qui parlent avec des intonations de collégiennes qui bafouillent souvent leur langue française; nous avons ensuite un étudiant qui profère un commentaire d'une stupidité inouïe sur la Corée du Nord, pays dont personne ne parle pourtant dans les problématiques macro-économiques occidentales abordées dans ce mardi; nous avons en somme des étudiants de "grande école" d'aujourd'hui (titre nobiliaire autoattribué): conformisme niais, absence de hauteur de vue, de pensée critique et de capacité d'écoute, aversion sans vergogne pour ce qu'ils ne comprennent pas et laudation des maîtres. Voici donc la secte de ceux qui se croient à l'abri en achetant leur cursus mais en bradant tout le reste. Que de désillusions à venir pour ces petits mais pas besoin d'insister: ils ne pigent pas de toute manière...
Pitoyable ! Voilà la démonstration qu’il ne suffit pas d’avoir des intervenants brillants pour faire un bon débat. Les étudiants n’avaient vraisemblablement pas tout compris ce qui est plutôt normal pour des personnes qui sont là pour apprendre. Ce qui est sans doute plus problématique c’est leur capacité à écouter et à s’ouvrir à une pensée alternative à la leur. N’est-ce pas la preuve d’une reproduction parfaite de classe ?
quand tu es étudiant en école de commerce , tu n'y vas pas pour apprendre quelque chose mais uniquement pour te faire un réseau professionnel pour ta carrière futur de manager !
@@florianantoine9198 je n’ai sans doute pas bien compris les sens du mot École !
En même temps c'est la crème de la crème. Ils ont été sélectionnés pour cela et on leur rabâche à longueur de journée que ce sont les meilleurs. Je me souviens avoir suivi un petit séminaire pour nous préparer à la sélection aux grandes écoles de commerce et j'ai été très surpris quand l'intervenant nous a dit sans ambage et assez prétentieuse : "vous êtes la future élite" "vous etes beaux, grands et forts” "vous allez diriger le monde’’ .. Oui il y a clairement de la paresse intellectuelle, de la difficulté a se remettre en question. Il y a aussi beaucoup d ego sans doute.. cela touche tous les individus
Mais Florian Antoine a raison. Une fois que vous avez mis le pied dans l'une de ces écoles vous avez fait le plus dur. Ce n'est plus tant vos capacités qui compte. Vous êtes dans le réseau
@@jeremieyirmeyahu3468 « Ils sont la crème de la crème »…. Pardon mais vous ne devez pas avoir fréquenté beaucoup de Grandes Écoles (surtout les écoles de commerces) pour croire cela. Les étudiants des Grandes Ecoles sont d’abord ceux qui ont été sélectionnés sociologiquement par les mécanismes de reproduction sociale (pas à 100%, évidemment, mais en grande partie) ; puis, parmi ceux-là ont été admis ceux qui ont su le mieux se conformer aux normes d’un exercice le jour du concours ; puis, parmi ceux-là, ceux qui avaient le moins de scrupules et d’interrogations pour pouvoir foncer sans hésiter. C’est ça la crème de la crème ? Tous les étudiants que vous trouverez en Grandes Ecoles sont des crétins doués en rhétorique, mais qui n’ont jamais ouvert un livre de leur scolarité parce qu’ils se croient trop bons pour cela. Comment je sais tout ça ? Parce que j’ai été l’un d’entre eux. Aujourd’hui je me suis réorienté en philosophie à l’université. Le niveau intellectuel y est BIEN MEILLEUR, pourtant les étudiants à l’université sont voués à un avenir sombre, parce qu’ils ne seront pas rentables pour les grandes entreprises… capitalistes :)
@@m8mn8t82 bonjour ! Vous n'avez pas bien lu entre les lignes! C'est exactement ce que je sous entendais 🙂
Ils sont navrants à écouter, les étudiants de l'ESSEC... Que ça soit leur humour, leurs tentatives théâtrales, leurs partis pris à la limite de l'agressivité, ou encore l'indigence de leurs questions...
Normal ils sont étudiants lol
Je trouve que vous jugez ces jeunes très durement.
Il est urgent d'Imaginer un monde où l'humain n'est pas de trop :
"Plus proche, plus décisif peut-être, voici un autre événement non moins menaçant. C'est l'avènement de l'automatisation qui, en quelques décennies, probablement videra les usines et libérera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l'asservissement à la nécessité. Là, encore, c'est un aspect fondamental de la condition humaine qui est en jeu, mais la révolte, le désir d'être délivré des peines du labeur, ne sont pas modernes, ils sont aussi vieux que l'histoire. Le fait même d'être affranchi du travail n'est pas nouveau non plus ; il comptait jadis parmi les privilèges les plus solidement établis de la minorité [...]. L'époque moderne s'accompagne de la glorification théorique du travail et elle arrive en fait à transformer la société tout entière en une société de travailleurs. [...] C'est une société de travailleurs que l'on va délivrer des chaînes du travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté. Dans cette société qui est égalitaire, car c'est ainsi que le travail fait vivre ensemble les hommes, il ne reste plus de classe, plus d'aristocratie politique ou spirituelle, qui puisse provoquer une restauration des autres facultés de l'homme. Même les présidents, les rois, les premiers ministres voient dans leurs fonctions des emplois nécessaires à la vie de la société, et parmi les intellectuels, il ne reste que quelques solitaires pour considérer ce qu'ils font comme des œuvres et non comme des moyens de gagner leur vie. Ce que nous avons devant nous, c'est la perspective d'une société de travailleurs sans travail, c'est-à-dire privés de la seule activité qui leur reste. On ne peut rien imaginer de pire. "
Hannah Arendt
on est pas en trop on est en plus !
Ces économistes sont brillants, dommage que les questions des présentateurs defendent uniquement le neo-liberalisme :/
Ils comprennent pas que le retour au plein emploi remet les comptes de la sécu dans le vert. : ) Il faut que les gens sachent que le public est moins chère dans certains cas et mieux pour l'ensemble du peuple !
Ils n'ont pas encore vécu !
Ils sont dans la théorie constante sans jamais avoir été confronté au terrain.
Quand ils auront plusieurs suicides sur les bras, peut-être se réveilleront-ils ou bien hélas trouveront-ils cela normal.
La tare culturelle de nos jours, du même genre de celles qui finissent par emporter un empire, est que les gens ne sont pas suffisamment conscients, éduqués ou instinctivement renseignés, d'un savoir primordiale de notre monde sociétaire : le privé s'oppose au social dans une guerre farouche, que l'un doit mener d'une manière (chiffrer sa victoire par un rapport de force colossale contre l'opposant jusqu'à l'éliminer complètement), et le second d'une autre (une simple victoire précise, toucher directement le coeur du problème pour le changer, est d'ores et déjà une victoire totale). C'est un combat qui se joue même en chacun de nous : dois-je partager une chose à mes semblables ou la distribuer in-équitablement ? L'un est un enfant qui n'est pas partageur et qui aime posséder, l'autre est un enfant qui donne aux autres pour favoriser des liens sociaux. Ce combat doit cependant continuer de se jouer dans nos esprits et transparaitre dans notre prise de décisions personnelles car notre nature nous rappelle à l'ordre, mais si cela se joue sur le plan physique, sur tout un ensemble de communauté ou sur notre planète, c'est justement la nature de ces communautés ou même la nature de notre planète qui reprendra ses droits si l'un des camps commence à l'emporter trop vastement.
1:13:35 : les économistes atterrés face à l'intervenant atterrant...
Haha j'allais la faire. Il y a de quoi. Ce brave Mathieu Caminade est certes un branleur, mais il me semble déjà mur pour un poste de DRH.
20 ans à peine et une arrogance crasse😢
Je viens ici régulièrement comme un chrétien va à la messe. En 2020 cette vidéo a été un véritable accélérateur dans ma conscience politique et pour ma critique du capitalisme liberale. Je n'ai pas honte de dire que la prestation des économistes atterés (surtout Lordon) a conduit quelques semaines après à mon engagement militant à gauche. Ça paraît rien comme ça mais j'avais plus ou moins ingéré la politique néoliberale sans pouvoir la deconstruire, à grand coup de médias mainstreams et par mes études et experiences pros. J'ai apprécié fortement la prestation des animateurs et du public qui, bien qu'on pourrait voir en eux une naïveté et un conformisme au libéralisme, ont su réciter des stereotypes très répandues dans tous ce que j'avais pu vivre et apprendre jusque là, ce qui permet pour les néophytes comme moi, bien que diplômé en master de géographie à la fac, de déconstruire le fond de l'idéologie dominante et de proposer des modeles alternatifs.
Commentaire 2 :
Touché par l'aveu de quasi-impuissance fait par F. Lordon (44'28) : "On est dans un système qui est incroyablement hostile, qui est incroyablement adverse, qui ne nous a jamais laissé la parole pendant 30 ans. (...). Nous ramons à contre-courant comme nous pouvons. On s'est réunis, on fait ça. Ca fait un p'tit quek'chose. C'est pas génial mais c'est mieux que rien, quoi !" La société occidentale n'est bien qu'une démocratie d'apparat, pensée unique oblige. Ce qu'Henri Sterdyniack confirme juste après : "Nous avons encore la chance d'être dans une démocratie." Il appuie sur le fait qu'un système qui tente de mieux répartir la richesse nationale peu importe le parti au pouvoir est naturellement incompatible avec le capitalisme tel qu'il est exercé de nos jours. La démocratie est même un rempart pour ne pas voir toute la société de droit et de paix que nous connaissons aujourd'hui s'effondrer à cause de l'égoïsme et la cupidité d'une minorité puissante et richissime qui a perdu tout repère moral et dévoyé le dogme capitaliste initial
Très intéressant! En effet ceux qui articulent le débat ne sont pas à la hauteur et ceux du public qui posent leurs questions sont à la limite du ridicule (j'exclu le premier qui lui est carrément un bouffon) . En tous cas Les économistes atterrés sont très éclairant sur la réalité de l'économie et l'enfumage que l'on subit en permanence .
Les nombreux livres écrits par ces économistes ("changer d'économie" ou "changer d'Europe" par les économistes atterrés, pour ne citer que ce seul exemple) regorgent de propositions concrètes et innovantes, voire hardiment révolutionnaires. Disponibles dans n'importe quelle bonne librairie. Il suffit, pour s'y intéresser, d'accepter de se décrasser de la "lancinante petit musique des chroniques économiques" médiatiques...
Très interessant. Il y a de bonnes choses qui se font actuellement dans les programmes a gauche qui commencent à inclure ces conclusions, et ça c'est quand même très encourageant pour l'avenir, même si politiquement ce n'est pas encore majoritaire, mais il y a de bons espoirs. En tous cas vos travaux sont très fortement utiles messieurs et je vous en remercie.
Chaque intervention d’un des étudiants rend plus calamiteux le niveau des écoles de commerce
Je tenais à vous signaler qu’un excellent documentaire sur l’histoire des banques françaises va être diffusé sur Arte le 1er avril prochain à 22h25. J’ai eu la chance de le voir en avant première, et j’ai trouvé qu’il lançait des pistes de réflexion très intéressante.
Il s’intitule "La drôle d’histoire des banques françaises".
Noté merci
leurs discours sonne encore plus vrai 8 ans après. la crise covid a démontré à quel point le service public (les soignants surtout) était important. A quel point les cadres sup étaient inutiles en plein confinement (contrairement aux éboueurs, aux caissières etc)... les inégalités ont explosé et si on attaque la question écologique c'est carrément une grande claque. rétrospectivement ça fait mal.
Futur élite de notre nation ... J'ai comme une envie de pleurer.
Je découvre c'est excellent !
Enfin, pour finir, j'ai déjà remarqué que les concepts économiques n'étaient pas vraiment acquis dans les écoles de co, une certaine confusion. J'en ai déjà vu confondre déficit et dette plusieurs fois...
Je suis en "hautes études commerciales" en Belgique et dans ma 3e année j'ai dû choisir un cours à option spécifique pour avoir un peu d'économie parmi toute la gestion!
La vision de Lordon sur l'avenir de La Poste est complètement exacte en milieu de partie. Le service est dégradé, la population est surmenée et les objectifs se font croissants avec la disparition des cadres de proximité et des opérationnels par la magie des départs en retraite ! Il aura fait du bon boulot le jeune espoir des European Leaders de la Royal Bank of Scotland.
Regardez bien les autres et méfiez-vous de cette engeance.
À revoir d'ici 3 à 5 ans.
Lordon toujours le plus mesuré dans ses réponses, consciencieuses, claires et limpides.
Super conférence c'est eu qui devrait diriger l'economie
Wouahh le lvl de la question du premier étudiant lol...
11:58 "les crétins gyroscopiques de C dans l'air" sacré Lordon ^^
Je crois que je l'aime d'amour
Héhé, à croire que l'ESSEC tente de se racheter une petite image après le petit passage dans la série de reportage 'Génération Quoi' qui a permis à un certain nombre de personnes de se rendre compte de ce que sont les "grandes écoles". C'est tout à leur honneur que d'ouvrir leurs portes aux économistes atterrés, tout autant que c'est délectable d'observer leurs élèves afficher la couleur quand au courant de pensée dominant au sein de l'école. Tout le monde y trouvera son compte...
Très intéressante réflexion sur la comptabilité nationale, c'est effectivement passionnant. D'ailleurs avant même de parler des mains invisibles, de l'exploitation de l'homme par l'homme, un cours de comptabilité devrait être obligatoire, du concret, de la rigueur, un peu d'humilité.
Les questions plus philosophiques je n'ai jamais eu la chance d'entendre un exposé sur la valeur du travail, de la façon dont on estime la justesse de sa rétribution. Que ce ce soit moral ou scientifique. À peine quelques allusions au 'marché', à la colère de Marx...
Pourquoi un charpentier serait payé dix fois moins qu'un architecte. Infirmier/médecin... Avec de tels ratios. Si tu réponds 'la vie est injuste' il y en aura bien vite certains qui tilteront façon Mesrine, 'pour qqes dollars de plus', ou le gangster joué par Al Pacino devant sa télé, fasciné par les lions, le prédateur..
Je recommande à chacun de travailler dans le bâtiment au moins deux mois, aussi dur que pour être embauché en CDI, en prenant les mêmes risques, en essayant de s'imaginer le long terme.
.. Scientifique, il y a cet indicatif apporté par Jean-Marc Jancovici (Sessions de cours aux mines et à l'X), l' ''Équivalent esclave'', c'est ce qu'un homme peut apporter en énergie sur un temps donné, en comparaison d'un moulin, d'un moteur électrique (nucléaire/ex) ou à essence. Ce n'est qu'un petit aspect de la question, sur ce dernier point je n'ai pas vu non plus de modèle économique centré sur l'énergie. Cette branche de l'économie devrait être majeure.
L'économie est tellement déconnectée de la physique..
Le fantasme absolu des capitalistes: fabriquer de la valeur à partir de rien comme le dit Frank Lepage sur l'art contemporain.
La dévalorisation du travail manuel est démentielle. Je ne sais plus lequel du gang expliquait que seulement 15% des travailleurs avaient un travail dit valorisant, soit 85% qui seraient des losers.. Et on cherche encore pourquoi le système allemand est le système allemand ?! Pas de question non plus sur le dogme européen, sur l'euro ? C'est François Asselineau que l'ESSEC devrait inviter la prochaine fois. Il est passé par HEC, comme Mac-rond, il est contrôleur des finances, comme Mac-rond, sauf qu'Asselineau a une grande expérience, la différence entre un prof et un élève ....
Le débat est l'escrime des mots et comme l'épée les mots s'entrechoquent s'étincellent mais surtout éclairent les esprits et les élèvent.
Michel Blais nope
On vient pour s'aiguiser la conscience politique, et on tombe amoureux de Camille Chalons. C'est bien.
Peu importe votre bord politique je vous déconseille la lecture des commentaires ci dessous ... welcome to RUclips.
Et MERCI pour l'upload :)
Javou que lire ça avant de regarder, ça promet
" Je préfère un Gates qui investis 90% de son argent dans l'Afrique "
C'est la pépite
Sur la pépite
Sur la pépite
Sur la cerise
Cette source de débat me smeble tout à fait citoyenne dans sa forme et lucide dans son fond. Lorsque les économistes s'expriment ici, à propos des questions du marché financier, du crédit, du champ public, jusqu'aux impacts sur les civilisations et l'écologie, j'ai, moi qui suis loin d'être économiste, compris qu'une partie importante de la pensée collective à propos de l'économie nous étais censuré. M Ramaux rappel l'importance de la comptabilité nationale, légitimement un pilier de l'Etat... Un aspect qui s'efface et qui symbolise certainement la preuve d'une illogique organisation institutionnelle.
Cela dit, il a été également rappeler que le capitalisme, ainsi que la politique était des entités contextuelles. Mais aujourd'hui, dans un climat humain et citoyen à mon avis inquiétant, qui sont les privilégiés qui ont vent de ses questions ou de ses solutions?
A l'heure où les rouages du système "démocratique, social, politique, économique" sont aux mains de technocrates( ou proche cousin) la révolution doit être spirituelle. De ces réflexions raisonnent une alarme, un (r)éveil des consciences! Il en faut à la télé, parce qu'en plus ils font du bien à voir, à entendre ces hommes et ces deux jeunes femmes! Oui, l'alternative de gauche existe! Merci de le soutenir en le communiquant si bien.
L'argent, celle que Marx a associé à la perversion des hommes, me semble légitimement appartenir aux général. Mais dans les faits, ça n'est pas le cas. Avec de l'argent on nourrit sa famille, avec du travail on se rend utile à la société, avec un crédit on se munis d'un toit sur la tête. Les limites de la sécurité social sont aussi restreintes que les alternatives politiques, sociales. A quels niveaux se situent les responsables?
En France, ou en Europe, où une partie grandissante du peuple vit sous le seuil de pauvreté, où le plein emploi s'éloigne vers un développement étranger, où il n'est pas donné de se loger facilement, il se pose une question; Que faire?
Préparez vous, vous étudiants économistes, aux enjeux qui ont été les objets du débat "politique", ou dirigez vous vous vers le métier d'actionnaire, ou de fonctionnaire de la comptabilité nationale ?
Belles réflexions en tout cas, bravo et merci encore.
Ce jeune représentant l’institution scolaire ne sait même pas ce qu’est respect au sens de
Prendre en compte
De respecter leurs invités
De les prendre en compte.
Mais quelle patience qu’on ces gens face à un tel traitement.
Et ces jeunes comprennent à peine quel est le souci ou où ce situe le manque de respect.
HEC, ESSEC, c'est hyper gênant ces introductions !! Surtout le ton de voix
Les décalages entre ce qui doit être reversé à la CPAM et ses dépenses créent également un déséquilibre artificiel.
De toutes façons les étudiants de nos écoles de commerce se contrefichent d'être dans le vrai ou le faux, ils sont formatés et heureux de l'être, du moment qu'ils sont du bon côté du manche, du côté de la cravate ou du tailleur, du tableur Excel qui décide qui il va falloir dégraisser, du côté de la fierté naive de leurs parents, du côté de la voiture de fonction et des vacances à la neige....
Pour le reste, quand ils auront un moment de doute, ils trieront leurs déchets, mangeront bio, apporterons à Emmaüs les pulls en cachemire qu'ils ne portent plus, et cela suffira amplement à apaiser leur petit supplément d'âme.
"Si vous êtes emporté par les forces de l'histoire, pourquoi vous rebeller ?" Détaillez votre question : ...
Parce que quand l'enjeu est de sauver des vies, il faut réagir !
Lol, Poutine communiste c'est osé quand même.
Merci aux Mardis de l'Essec pour cette organisation, c'était très intéressant. C'est pas évident d'animer ce type de débat, et je trouve que vous vous en êtes bien sortis.
Sur ce, je vais regarder de plus près ce qu'est la comptabilité nationale !
Frédéric Lordon, un grand homme
Le principe de "cause des causes", ce n'est pas Chouard qui l'a inventé, et n'est pas le seul à être arrivé à cette conclusion. Et Étienne était présent à certaines des conférences de Lordon, ils s'entendent très bien, et sont d'accord sur le fait de condamner la "démocratie" telle que nous la connaissons. Afin de ravir le fan inconditionnel, cfr. sur youtube : "Frederic Lordon, "économiques et rapports sociaux" à 1:22:50 et 1:29:05
P.S. : faut mûrir et arrêter d'idolâtrer les individus.
Nous sommes depuis fort longtemps en période de transition, entre démocratie et dictature.
Où les anti-démocrates jouent avec les étiquettes afin d'avancer masqués d'une part et d'autre part de faire porter ainsi toute la responsabilité de leurs actions sur la Démocratie alors qu'elle n'est qu'une victime de leur perversité.
La démocratie n'est pas malade d'elle-même, mais de ceux qui l'agressent en singeant ce qu'elle est.
Toute l'opprobre se retourne donc contre elle, alors qu'elle est la victime d'une imposture.
Et ce afin que le peuple la rejette !
2005 réferundum de Chirac un déni de démocratie, Kouchner et son droit à l'ingérence encore un déni de démocratie...etc
L'ennemi était en place depuis longtemps et il ne recul devant aucune stratégie pour avancer ses pions et remporter la victoire.
Ici c'est une destruction au sein même de l'appareil de l'État quand Mitterrand se fait passer pour un homme de gauche, quand Hollande se fait passé pour un homme de gauche lui aussi, tout ça c'est la même équipe et un même objectif.
Si l'Ennemi avait cette fois-ci agit sous sa véritable identité personne ne l'aurait mis au Pouvoir !
Une fois en place il singe la Démocratie mais prend des décisions qui lui seront fatales.
La politique est une guerre où tous les coups sont permis.
La démocratie n'est donc pas à condamner au contraire, c'est justement ce que veut l'Ennemi, il faut l'aider, lui donner des armes pour mieux le combattre, mais son adversaire a tellement déjà pris le contrôle et qu'il est mondial qu'il va être très difficile de lui échapper, de lui tenir tête et de le neutraliser.
Pour ça il faudrait avoir le même pouvoir que les multinationales, c'est-à-dire que les milliardaires qui gouvernent le monde.
Le monde ira mieux quand eux l'auront décidé !
ok, merci, je n'ai pas vu cette vidéo, intéressant, j'y cours vole ! ça me passionne :o)
bon, allons plus loin dans le phénomène Lordon dans ce cas, merci :o)
c'est ce qui s'appelle se prendre une claque dans la tête, le niveau des étudiants, ça fait peur!!!! complètement a coté de la plaque les minots, espérons que peut être deux ou trois on compris de quoi il s'agissait, et sortent de ce formatage stupide qu'ils subissent, voila ici la preuve que l'essec n'a strictement aucun intérêt , a part faire de la thune sur ses élèves et former de futurs victimes et pour les meilleurs des semi bourreaux...
Je vois que 90% des commentaires sont des insultes sur des étudiants qui ont déplu. Oui, les filles du début sont peu drôles, les présentateurs ont une allure guindée pour ne pas dire coincée, et oui le premier intervenant a posé une question débile en mentionnant la Corée du Nord. *Et le reste ?* Défendez-vous les idées des invités et pourquoi ? Pour tout avouer, je n'ai pas tout pigé et je me suis un peu ennuyé. J'attendais donc des avis éclairés. Mais je constate que les commentaires RUclips sont presque toujours des insultes, parfois sur des personnes secondaires dans le débat. Et comme ça plussoie beaucoup...
JJohan64 qu'est ce que tu n'as pas compris ? Sinon le débat n'était pas passionnant c'est dû au format je crois, mais j'arrive dessus après trois débats de lordon et un de friot du coup .... :)
@JJhohan64
Tout à fait d'accord !
Le débat manque de temps de parole et de pertinence, idem pour les étudiants et leurs questions : un flop !
L'idée était néanmoins intéressante, mais il aurait fallu démontrer par des exemples concrets en quoi la stratégie des multinationales, leur management et la novlangue managériale sont-ils dangereux pour la santé et la sécurité des citoyens.
Bien au-delà justement des étiquettes sociales et politiques.
Quand policiers et médecins ne peuvent plus exercer sainement et efficacement leur métier, c'est tout le monde qui est concerné.
Quant aux commentaires injurieux ils sont aussi déplacés qu'une perte de temps.
Hello,
C était très bon, je viens de réécouter. Mais il faut refaire la même aujourd'hui. L'Essec, en aurez vous les boloxes après la boucherie macronmckinzeyenne?
ok,ok, je m'excuse. navré d'avoir heurté votre sensibilité : néanmoins, je persiste et je signe en disant qu'il aurait été très judicieux d'aborder le problème de la "démocratie représentative" au sein de cette assemblée d'étudiants en économie - tous actuelles nos problèmes viennent de là - pourquoi ne pas aborder le sujet : "la cause des cause de notre impuissance politique" - ce n'est pas le sujet ? - Au contraire, et de mon point de vue, c'est exactement le sujet.
Bonjour & merci pour cette vidéo.
A moins que la formation de ces étudiants ne les destine qu'à manager une économie stratosphérique, je serais curieux de savoir si ces cénacles accueillent également les "acteurs économiques"quantitativement les plus nombreux en France (dixit les ch. des métiers...) que sont les entrepreneurs individuels, indépendants, commerçants ou artisans ?
Ils pourraient vous exposer leur point de vue du 1er rang économique ancré dans le réel, en vous épargnant toute néo-querelle néo-sémantique comparable à une sodomie de diptère.
Merci de m'accorder le temps d'une réponse.
Si si il en parle souvent d'ailleurs, ça m'étonne que tu ne l'aies pas vu. Va voir sur son blog ;).
Lordon devrait exiger d'obtenir le contenu des live tweets effrontément écrits devant lui. il y a fort à parier que les piou piou soient injurieux, moqueurs, arrogants et stupides.Pour info, weave est une société qui fournit des services de conseil en stratégie opérationnelle (alias deloitte, pws...).
Je suis absolument d'accord avec M Lordon sur tout sauf sur sa déclaration au début de la vidéo concernant le débat contradictoire. Il me semble que la-dessus il se trompe lourdement ou plutot qu'il additionne sa vérité à lui à une réalité sensible qui concerne une majorité de personnes. En effet les aspergers est un cas d'autisme minoritaire dans la société et ne concerne à part lui que peu de monde. Si mon hypothèse est mauvaise, alors M.Lordon a au moins une particularité physiologique qui lui fait exclure une dimension de réalité de la plupart des gens autre que lui, or aucun projet de société ne peut se concrétiser s'il lui manque l'adhésion d'une seule partie qu'elle soit plus petite ou plus grande. De sorte qu'il ne faut exclure aucun individu, c'est la démocratie. Dans un débat, la parole d'une seule partie a autant de poids que la parole d'un milliard de parties.
Je suis d'accord avec le fait que la télévision a trop le monopole du débat public mais ça a été aussi le seul moyen avec internet d'ouvrir le champ des thématiques et des sujets aussi rapidement, il aurait fallu dans ce cas porter l'argumentation sur la légitimité de tel outil de communication au dépend d'un autre, plutot que sur la pertinence de format de débat. Car le débat contradictoire est nécessaire, il est essentiel pour une grande majorité d'entre nous.
Personnellement, j'ai besoin de débat contradictoire, pour le plaisir de ressentir par leur savoir et leur intelligence le charisme de certains individus et découvrir des domaines de savoir dont j'ignore entièrement ou partiellement le contenu. Mais je comprend que l'on puisse occulter certaines choses, car je ne pense pas que M.Lordon ignore la particularité dont il est sujet. Je n'exclus pas la possibilité non plus que la parole est dépassée sa pensée.
Donc le débat contradictoire oui mais jamais exclusivement. Mais je me trompe peut-etre, j'aimerais quelqu'un qui puisse me contredire la-dessus.
Sur le débat contradictoire, c’est surtout pour ceux qui regardent que les monologues unilatéraux sont plus intéressant. Les capitalistes comme les communistes par exemple connaissent parfaitement les arguments des uns et des autres, donc personnellement je préfère voir, en tant qu’auditeur ce genre de débats/conférence ou tout le monde exprime et détaille ses thèses jusqu’au bout plutôt qu’un débat ou ça se gueule dessus sans arrêt, se coupe la parole ou comme dirait Lordon, que la rationalité s’évanouit en l’espace de 5 min...
Il y a un problème avec l'orthographe à l'Essec ( Cf Sous-titres de ce débat ) ; revenons aux fondamentaux : Le "Français" pour la culture de base et les mathématiques... à finalité scientifique !
Par ailleurs, suggestions pour de prochains débats, deux petites bulles se profilent: le remboursement des frais des études (insolvabilité des multiples commerciaux et "financiers" dans un futur proche ) et l'Art contemporain pipeau ( "PinArnault")
A l'ESSEC, on ignore que, en cas de destructions massives d'emplois, les régimes de sécurité sociale virent dans le rouge. La question à aborder à ce moment là était de rapporter les prélèvements obligatoires publics ou assimilés (privés) au PIB US pour effectuer une comparaison pertinente avec le taux de prélèvements obligatoires français; il y avait là l'occasion idéale d'enfoncer un coin dans les encéphales boulonnés des étudiants.
Jean Louis et Jean Luc ne comprennent rien du tout à ce que ces 4 mecs bavent
39:52 :)
Enlevez tous les étudiants dans la salle, ne laissez que les deux Frédéric, Christophe et Henri.
ont aimerai un même débat aujourd’hui
Henri Sterdyniak est trop swaaagué :D
La démocratie parlons-en dans ce cas ? - Pourquoi ne va-t-il pas au bout de son analyse pour faire comprendre, à tous ces experts en économie, pourquoi nous sommes dans une impasse économique ? - Moi je ne sais pas, j'ai vu plusieurs interventions de Lordon, et en effet, beaucoup de choses intéressantes se dégagent de ses analyses. Hormis, mais peut-être que je me trompe, ou que je ne l'ai pas encore vu traiter du sujet, le vrai problème : la démocratie.
Vers 40 minutes : le festival, plus qu'éculé dans tous les milieux, vieilles antiennes, des arguments pour la passivité, pour "ne pas faire", en mode "il n'y a pas d'alternative", "de toutes façons vous consommez dans ce système", et "vous profitez bien de ce système..." , "et de toute façon... (à compléter avec ce que vous voulez pour ne pas se bouger les fesses...)". Autrement dit, arguments de fort mauvaise foi (mais faciles au vu de leur redondance dans nombre de conversations ennuyeuses), qui s'avère en réalité et a priori "contre tout ce qui est contre" !!! Un comble !! Ou, pour être plus spécifique, des arguments purement et simplement réactionnaires, en somme... C'est triste, à cet âge... En particulier de la part d'un des deux premiers de la classe caricaturaux qui ont succédé aux "greluches" (c'est une citation reprises des jeunes filles qui ont fait la présentation. Pas un qualificatif "mérité"). Désolée, c'est pas bien de critiquer l'apparence, mais là, c'est tellement stéréotypé...
En tout cas, les résumés suite aux interventions ne permettent pas du tout de mettre en lumière la diversité des positions des "attéré.es"... Et semblent surtout témoigner d'une incompréhension profonde des raisonnements élaborés. Heureusement, sans contradicteur.ice*. Déjà que l'exercice question réponse peut être navrant...
* Rendons à Chomsky ce qui revient à Chomsky. La complexité de raisonnements qui ne nous sont pas familiers (parce que non (re)présentés, ou archi-minoritaires quand "on" en parle un peu dans les médias dits mean-stream - médias patronaux) nécessitent du temps. Le temps de l'élaboration et de la réception, réflexion qu'elles nécessitent... Tout ce qui fait consensus social, sens commun, idées communes est admis d'emblée, sans être questionné, même quand cela serait opportun... Il faut du temps pour réfléchir à des idées plus originales (au sens de moins courantes, moins communément admises). Cf. "Médias : les illusions Nécessaires" et "La Fabrique du consentement".
Mon Dieu le cours florent c'est encore pire que ce que je pensais. Obligées de lire leur texte en direct en plus de sonner faux !
Pour mieux comprendre une facette de la mentalité d'école de commerce:
Yves-Marie Abraham « Du souci scolaire au sérieux managérial, ou comment devenir un « HEC » », Revue française de sociologie 1/2007 (Vol. 48), p. 37-66. on trouve ça sur le net.
Il est sûr que les "haters gonna hate..", mais enfin les élèves ont l'air d'assumer l'immoralité de leur institution. La soumission durable et joyeuse, quoi.
Les grandes ecoles Francaises, ou Dubai , Jerusalem ne sont pas les initiateurs de cette Societe actuelle, Laurent
Ptdr on comprend pourquoi les gens rigolent avant la question du premier étudiant XD "le capitalisme que vous appelez marché qui n'est autre que du néocapitalisme XD"
IL FAUT LES CHARGER DE LA REDACTION DES MANUELS SCOLAIRES
en 2023 ça marche encore ! La situation réelle est juste encore pire !
Les étudiants sont-ils conscients que l'Université n'est plus ?
S'ils la pensent tel qu'ils la vivent sans connaître son histoire et donc son objectif premier, ils ne comprendront jamais que, comme tout le reste, elle n'en a plus que le nom !
Il y a 60 ans, soit plus d'un demi-siècle :
_"Une armée de maîtres non qualifiés, recruter à la hâte pour encadrer l'afflux des élèves provoqué par la généralisation_ _de l'enseignement secondaire en même temps que par l'essor démographique, s'est trouvée d'un seul coup titularisable_ _et titularisée._
_Du même coup aussi, parce que ce n'était plus le contenu des savoirs qui importait, ceux qui en avaient acquis_
_la maîtrise n'étaient plus à leur place dans une institution où les nouveaux enseignants étaient aussi incultes que leurs_ _élèves."_
Michel Henry (La Barbarie)
Son livre part d'un constat simple mais paradoxal, celui d'une époque, caractérisée par un développement sans précédent du savoir allant de pair avec l'effondrement de la culture.
Pour la première fois sans doute dans l'histoire de l'humanité, savoir et culture divergent, au point de s'opposer dans un affrontement gigantesque, une lutte à mort, s'il est vrai que le triomphe du premier entraîne la disparition de la seconde.
Aucun débat n'a de sens s'il ne s'élève pas pas au-delà des étiquettes sociales et politiques.
L'enjeu étant de sauver des vies et la planète !
Je suis d'accord avec vous, mais il a déjà dit qu'il n'était pas militant.
Ce qui est assez incompréhensible je te l'accord... >_
Woooww sacrée brochette ! Excellent !
Vu les insultes sur les deux intervenantes du début je pensais entendre des inepties, mais elles ont juste dit ce qu'elles pensent point, c'est quoi ces insultes gratuites.
+leilacimoi tout altruiste que je suis, je peux affirmer qu'il n'y a rien de gratuit dans mon analyse de l'embarrassant dialogue infligé par ces deux connes pour ouvrir la soirée.
+leilacimoi
ce qu'elles pensent....."zêtes sûrs?....
Je crois que ce ne sont pas des insultes mais l'élaboration d'un diagnostic.
Ca s'appelle l'intolérance et l'illusion qu'on a le droit d'insulter tout le monde dès qu'on a l'impression d'être du côté du vrai. Et devine quoi ça vaut à gauche comme à droite, chez les socialistes comme chez les capitalistes.
Ce sont les différents rapports sociaux qu'il dit généraux et abstraits, pas le salaire et le loyer...
Tout comme le capitalisme, les fauteuils de l'ESSEC ont grand besoin d'être ravaudés. 🤗
Que des economistes, et étudiants, rien de plus, dans la Société, Laurent
que les EC soient invités à l'essec est déjà un signe, que lordon soit énervé c normal mais ça ne sert à rien pour convaincre, et le style costard des anim .. à pleurer de rire
ils oublient tous le rôle de l'énergie. tous les progrès sociaux viennent de la productivité des machines.
On fera quoi de tout ce capital quand on aura moins ou plus d’énergie .. ?
C'est quoi de tofue?
Le p'tit gars qui a eu l'honneur de suivre un an de comptabilité nationale s'émeut de la partialité de son professeur; l'interviewer rebondit en parlant de conflit d'intérêts. Mais cela n'a rien à voir avec cette qualification: il s'agit plutôt du devoir de réserve du fonctionnaire.
Assez décevant sur le fond. Trop peu précis aussi bien coté intervenant qu’interviewer. Le Q&A final est atterrant
Effectivement, ces jeunes gens bien formaté.es. Formé.es non pas à réfléchir (c'est patent avec les questions et les "reprises" précédant les nouvelles questions), mais à reproduire. Il semblent en fait ne pas comprendre un traitre mot de ce qui leur est présenté... Qui est d'ailleurs loin d'être univoque, par dessus "le marché" (pouf pouf !). Pourtant, à l'école publique, la formation à l'esprit critique (et pas de critique), est censé faire partie des objectifs majeurs, fondamentaux, en plus de lire, écrire, compter, raisonner, vivre ensemble en vue du devenir citoyen.nes... Quel gâchis...
ça commence par : notre association est entrain de lancer ses recrutement" le nec plus ultra de la novlangue managérial; une association ne fait pas de recrutement, on ne rejoint pas une association par un CV....
sublime Lordon! quel quenelier!!!
oh les petits bourgeois .... .on se réveille enfin .... ??? oh les inégalités .. bah oui.
On va dans le mur. Ca date de 2013 et c toujours la même chose.
Parce qu'on ne peut pas parler de tout en moins de 2h, c'est aussi simple que ça. Mais peut-être faut-il ne pas présupposer que les sujets qui ne sont pas abordés en 2h ne l'ont jamais été par les intervenants...