Ce poème est un grand souvenir pour moi, puisque quand je fus apprentie comédienne il y a bien longtemps, dans un cours de diction je l'ai entendu dit par un très grand comédien, Ariel Garcia Valdes, qui le dit d'une manière plus qu'extraordinaire qui saisit tout les gens présents de stupeur et d'admiration, une telle intensité, une telle justesse, en plus il avait l'âge de Rimbaud, j'espère qu'il l'a enregistré, je ne suis pas devenue comédienne mais ça n'a vraiment aucune importance...
Quel beau et généreux poème d'Arthur Raimbaud que je ne connaissait pas ! J'avais loupé quelque-chose mais grâce à vous vous me l'avez fait découvrir merci !
@@philippedac3154 Pourquoi dire des choses ainsi, désagréables ? C'est comme la chanson, môme je n'aimais pas les chansons , années 50 ( on l'appelle la marmite ) puis vint le yéyé , horrible et un jour à 13 ans j'ai découvert plus littéraire , Brel puis Ferré , Fanon Bertin et là j'ai apprécié. Pourquoi n'apprécieront-on pas la poésie expliquée à l'école ? Tout dépend du prof évidemment .
@@remi-tl5lp parce que elle renvoie à des questions existentialistes à un âge où les enfants sont déjà assez perturbés comme cela pour en rajouter davantage.
Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots ! Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sûres, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir ! J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux… Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ; Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets ! J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ? Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer ! Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons. Arthur Rimbaud, Poésies
@@jcferryarborintures Bonjour, je l'ai trouvée plaisante et fluide, mais j'y trouve trop peu de "ressenti", cela me donne l'impression que vous récitez un texte étranger à votre vévu...enfin voilà, ce 'nest que mon humble avis...merci en tout cas de continuerà le faire vivre :-)
Les alexandrins perdent parfois quelques pieds en passant à la râpe. Vous vous sortez bien de ce difficile exercice qui demande du souffle ! Certaines strophes sont bien roulées…
Good evening Casper It’s a bit of a strange experience hearing Bateau ivre in English. Your version is beautiful and the music is really well suited. I'm going to listen to it again...
Et pourquoi ? Les jeunes ne sont pas plus idiots que les moins jeunes. J'ai découvert Rimbaud à 15 ans et depuis près de 50 ans, je lis et relis ses poèmes.
@@jean-philippeschedid2778 c'est comme le Petit Prince ou les poèmes de Victor Hugo (et je ne parle pas de ses romans), c'est trop pompeux trop abscons. Et ne me dites pas que vous connaissez tous les mots techniques Maritimes qui se trouvent.dans celui de Rimbaud!!! Mais vous avez raison de dire que c'est classe: ça vous fera passer tellement supérieur aux autres!! Pour ouvrir la littérature aux jeunes, il faut leur proposer du Marcel Aymé, du Maupassant, du Pennac, du San-Antonio, du Boileau-Narcejac, du Ruffin... et après la poésie. Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Apollinaire et consorts : c'est ni plus ni moins du snobisme qui entretient ce phénomène de castes sociales et culturelles que l'on voit de plus en plus en France, et pour ma part que j'ai toujours vu lors de ma jeunesse dans les année 90 à Neuilly-sur-Seine quand la prof de français nous présentait ce genre de poésie à étudier en classe. Un calvaire à dégoûter du français et de la société française par la même occasion.
@@jcferryarborintures cela ne parlait pas aux enfants prolos que j'étais en tout cas. Et même maintenant ça ne m'en touche ni l'une ni l'autre. C'est juste de la technique pure. Maintenant que je suis plus grand, je peux apprécier cette technique grâce à tes explications.
J'aime beaucoup votre lecture Monsieur. Merci pour votre interprétation de ce texte. Vous sublimez par votre voix le texte de Rimbaud.
Merci Alexia, et merci Arthur !
Bravo et merci j'adore les poèmes chantés ou slamés......yesssss que du bonheur et sérénité.....une thérapie artistique spirituelle..+1
Ce poème est un grand souvenir pour moi, puisque quand je fus apprentie comédienne il y a bien longtemps, dans un cours de diction je l'ai entendu dit par un très grand comédien, Ariel Garcia Valdes, qui le dit d'une manière plus qu'extraordinaire qui saisit tout les gens présents de stupeur et d'admiration, une telle intensité, une telle justesse, en plus il avait l'âge de Rimbaud, j'espère qu'il l'a enregistré, je ne suis pas devenue comédienne mais ça n'a vraiment aucune importance...
Pas trouvé d’enregistrement, mais je peux me l’imaginer…
Quel beau et généreux poème d'Arthur Raimbaud que je ne connaissait pas ! J'avais loupé quelque-chose mais grâce à vous vous me l'avez fait découvrir merci !
J’en suis très heureux ! Merci à vous
Tu dormais à l'école sûrement quand ton prof de français imposait sa lecture mais maintenant que tu as la maturité tu l'apprécies 😂
@@philippedac3154 Pourquoi dire des choses ainsi, désagréables ? C'est comme la chanson, môme je n'aimais pas les chansons , années 50 ( on l'appelle la marmite ) puis vint le yéyé , horrible et un jour à 13 ans j'ai découvert plus littéraire , Brel puis Ferré , Fanon Bertin et là j'ai apprécié. Pourquoi n'apprécieront-on pas la poésie expliquée à l'école ?
Tout dépend du prof évidemment .
@@remi-tl5lp parce que elle renvoie à des questions existentialistes à un âge où les enfants sont déjà assez perturbés comme cela pour en rajouter davantage.
Quelle merveille merci beaucoup pour votre partage janie
Magnifique !
Les images complètent bien le texte ! C'est magnifique !
Magnifique
Une diction parfaite pour ce poème très difficile à réciter, bravo !
Merci Fabrice ! Difficile, oui. Surtout quand on perd sa voix et son oreille…
Le poète Arthur Rimbaud quitte la poésie avec ses semelles de vent pour la vivre en Islam.
ruclips.net/video/Ybjq35qk-vU/видео.html
@@KreaticaciostudiosPlus voyou que voyant
Oh ! le voyou voyant voyeur que voilà !
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sûres,
L’eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d’astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes,
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l’assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles,
Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
Arthur Rimbaud, Poésies
❤❤❤🎉
So emotional. Hi from Ukraine!
Hi from Alsace !
❤❤❤
WOW we should work together!
Merci!
⛵️
♥️♥️♥️♥️♥️♥️
👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻
⛵️🚤🛥🛳⛴🚢⚓️
👍👍
Délivresse
En Tête A Texte
😊
🛶
"je regrette l'Europe aux anciens parapets."
Moi aussi !
Que pensez-vous de ma version rap? 🙂
ruclips.net/video/NGBtIxfEk-w/видео.html
Et qu’avez-vous pensé de la mienne, si vous l’avez entendue…?
@@jcferryarborintures Bonjour, je l'ai trouvée plaisante et fluide, mais j'y trouve trop peu de "ressenti", cela me donne l'impression que vous récitez un texte étranger à votre vévu...enfin voilà, ce 'nest que mon humble avis...merci en tout cas de continuerà le faire vivre :-)
Les alexandrins perdent parfois quelques pieds en passant à la râpe. Vous vous sortez bien de ce difficile exercice qui demande du souffle ! Certaines strophes sont bien roulées…
@@jcferryarborintures merci pour votre retour et votre sincérité, et vive Rimbaud qui nous rassemble :-) bonne journée !
Je suis Azor Maxo j'ai écrit ce texte de poème
Félicitations !
Le poète Arthur Rimbaud quitte la poésie avec ses semelles de vent pour la vivre en Islam.
ruclips.net/video/Ybjq35qk-vU/видео.html
this is my version.. ( sorry I dont have direct message to you ) ruclips.net/video/yvej2BnZWwo/видео.html
I made all the music too!
Good evening Casper
It’s a bit of a strange experience hearing Bateau ivre in English.
Your version is beautiful and the music is really well suited. I'm going to listen to it again...
C'est pas un poème que les jeunes peuvent apprécier: trop de mots compliqués et trop conceptuel à analyser.
Et pourquoi ? Les jeunes ne sont pas plus idiots que les moins jeunes. J'ai découvert Rimbaud à 15 ans et depuis près de 50 ans, je lis et relis ses poèmes.
@@jean-philippeschedid2778 c'est comme le Petit Prince ou les poèmes de Victor Hugo (et je ne parle pas de ses romans), c'est trop pompeux trop abscons. Et ne me dites pas que vous connaissez tous les mots techniques Maritimes qui se trouvent.dans celui de Rimbaud!!!
Mais vous avez raison de dire que c'est classe: ça vous fera passer tellement supérieur aux autres!!
Pour ouvrir la littérature aux jeunes, il faut leur proposer du Marcel Aymé, du Maupassant, du Pennac, du San-Antonio, du Boileau-Narcejac, du Ruffin... et après la poésie.
Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Apollinaire et consorts : c'est ni plus ni moins du snobisme qui entretient ce phénomène de castes sociales et culturelles que l'on voit de plus en plus en France, et pour ma part que j'ai toujours vu lors de ma jeunesse dans les année 90 à Neuilly-sur-Seine quand la prof de français nous présentait ce genre de poésie à étudier en classe. Un calvaire à dégoûter du français et de la société française par la même occasion.
À ma première lecture du Bateau ivre, il y a bien longtemps, j’en ai pris plein les yeux et les oreilles. Cela n’a rien à voir avec l’âge.
@@jcferryarborintures cela ne parlait pas aux enfants prolos que j'étais en tout cas. Et même maintenant ça ne m'en touche ni l'une ni l'autre.
C'est juste de la technique pure.
Maintenant que je suis plus grand, je peux apprécier cette technique grâce à tes explications.
Le poète Arthur Rimbaud quitte la poésie avec ses semelles de vent pour la vivre en Islam.
ruclips.net/video/Ybjq35qk-vU/видео.html