Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent - Victor Hugo | Animated Poem
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- Опубликовано: 30 сен 2024
- "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" is a French poem written by Victor Hugo.
Entirely made by Pascal Ferrère.
Voice actor: Pascal Ferrère
Music: Broken - Michael Vignola
Made with Blender.
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Copyright: (C) Short & Petit - Кино
Ce poème est très certainement l’une des plus belles productions de l’esprit humain et sans doute, l’un des meilleurs legs poétiques de Hugo à l’humanité.
35 commentaires pour cette merveille, ça en dit long... 😢
Magnifique et imparable, à méditer absolument !
Victor Hugo est extraordinaire.
Ce poème force le respect et donne envie de lutter .
Merci
Merci encore de l'avoir retranscrit à l'oral avec cet animé. Votre voix est magnifique, elle rend hommage véritablement à un grand frère humain puissant dans les mots et dans les actes...
Quand je relis les œuvres de ces grands hommes, elles me ramènent á des années en arrière, les belles années de ma jeunesse et je deviens nostalgique. 👏🏿👏🏿👏🏿👏🏿Mr Hugo
Perfect sauf...il n y a pas de S à poinT, donc la liaison est incorrecte...
Merci infiniment pour cette vidéo.
En définitive , si Dieu a créé l'homme à son image c'est précisément pour qu'il accomplisse infailliblement tout cela.
Un adage qu'il faudrait divulguer à nouveau au sein de l'Education Nationale, car il y a urgence
Ce poème du père Hugo, c'est également tout le génie de Rostand dans son Cyrano. Il n'y avait pas simplement conté la légende d'un grand homme. Il y a dépeint le Français au carré tel que le Français se perçoit. Se percevait. D'où son caractère si intemporel. On retrouve ici les même qualités du goût pour l'Absolu dépeintes par Hugo.
Ou que vous soyez vous êtes un poète , écrivain toujours dans les esprit des gens au âme pure toute vos œuvres sont des merveilles merci Victor Hugo ❤
Même vieux, il n'avait pas la gueule d'un clochard !
Même vieux, il était sublime et subtie !
🥺
Je commente peu mais pour information... je repasse de temps en temps ici pour relancer cette vidéo, par moment. Magnifique tant par les mots , le timbre de voix , la musique.
Merci du partage.
Dans le ciel il n'y a pas de morts les corps restent ici sur la terre là-haut c'est toujours la fête qui accueille les âmes....oh oui merci Mr. Victor Hugo bravo à votre grand courage et à votre partage! Merci!!!
Il a une chance inouïe de ne pas vivre cette époque !!!
Son époque était pire que la notre, mais lui a vécu à l'époque des grands esprits littéraires et phylosophiques. Nous on on vit à l'époque du néant,de haine et de la violence gratuite, de l'absurdité absolue. Et dire que les temps à venir vont être pire.
Waw très belle animation pour un très beau poème
Merci ! Dommage qu’il n’y en ai pas plus sur votre chaîne ! 😊
Bravo ! C'est vraiment saisissant :)
Mes salutations , mais rien n'a changé, je désespère combattant de mai 68, et puis après, que de combats perdus, je n'ai plus la force , jeunesse, si tu peut reprend notre rêve
Vous découvrez vous vous inspirez par la nature au ralenti sa vous donne un beau tableau à regarder à écouter l’histoire du moment vous avez servis pour apprendre au lecteur de baisser toutes vitesse qui est en vous ! Vous apprendrez à lire la vie ! Mais un prophète donne grâce à dieu la suite et comment se sauver pendant et d’éviter des moments comme ça et la prévention sur tout le parcours de chacun du monsieur en désespoir au règne et roi 👑 infidèles au soldat qui au front qui doit être vigilant armée de savoir et de le fer entre ces mains sa vie chez les autres recours à la croyance divine avec des conditions pour avoir des codes rapidement de chaque situation qui se présente
Je me prosterne devant cette adéquation sublime entre l'idée et l'expression .
MERCI
Le poème... Y a pas de mots. L interprétation sublime encore plus le poème... L animation sublime l interprétation... En 1 mots tout est sublime
c'st incroyable, on en veux d'autres !
Vous aurez compris quelque chose à la poésie quand vous enlèverez cette musique inutile et dérangeante.
Comprends pas les commentaires : animation et narration amateur (diction catastrophique).... Un si beau poème vraiment massacré...
Je suis bouleversée ! Merci Monsieur HUGO!,
Merci mon idole,je veux faire chose pareille ❤❤❤❤❤
Des hommes de nos jours sont loin d'être un homme comme Victor Hugo
J'ai pas les mots pour dire la beauté de cette réalisation ! Merci , c'est sublime.
Magnifique travail 👍👏👏👏👏
Pour faire "short" merci Monsieur d'avoir repris de Victor Hugo, sa flamme et de son âme, son génie des mots ! Vous avez lu avec conviction et Dieu que cela fait du bien à écouter...
La puissance des mots, la narration force la pensée au-delà de la réceptivité enveloppante du texte.
Je n'ai de cesse de le relire avec une
Admiration Particulière. J'M.
Mon poète préféré depuis l'enfance ....Merci 🙏
Merci.
Très beau poème de Victor Hugo ! Bravo et nos politiques en prennent de la graine😮❤!
J adore Victor ❤❤❤ la vérité de la vie
C est simplement magnifique ! Voici un illustre Personnage! Merci Victor Hugo ! ❤.
The model is incredible. But there's a lack in the animation field. And the voice is great but i think that an other voice could have made the project even better.
Love it tho ! Keep it up !
the room reverb is too high, causing the timbre to be a little distorted at high volume
Ce poème est une merveille ❤🎉
C'est magnifique.... ❤
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent…
Livre IV, 9
Derniers vers écrits dans cette année 1848 si importante pour la démocratie, ce poème magnifique fait l’éloge de la foi et de l’idéal.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche ;
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins,
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ;
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi, ne point aimer ! suivre une morne carrière,
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière !
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va !
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova !
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme !
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme !
Pour de vains résultats faire de vains efforts !
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
Paris, décembre 1848.
Victor Hugo, Les Châtiments, 1852.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche ;
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins,
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ;
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi, ne point aimer ! suivre une morne carrière,
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière !
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va !
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova !
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme !
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme !
Pour de vains résultats faire de vains efforts !
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
Quelle belle âme, le narrateur est la voix parfaite pour mr hugo❤❤
Magnifique!
Mais lutter contre tant de bêtise et d'abrutisseurs .... une vie n'est pas suffisante même à plusieurs, qui n'est pas un nombre ..............
Bonjour monsieur dommage la musique est plus forte que la voix ça nous perturb on ne peut pas suivre ni comprendre.merci
60 secondes pour vous présenter Victor HUGO
Un bref aperçu de sa vie qui pourrait vous donner envie d'en savoir plus !
T’es qui toi ? en 60 secondes
ruclips.net/video/qyC9Vefh0Gw/видео.html
Magnifique poème...mais une liaison malheureuse m'en a quelque peu gâché l'écoute...quand on se fait voix de Victor HUGO, la liaison du mot "point" se fait avec un T, et non pas un S...pardonnez-moi, mais c'est un peu insulter cet immense écrivain poète...
Sublime 👍
Super, dommage que certains "e" n'aient pas été prononcés, donc dans le respect du rythme et de l'écrit.
Inspirant sous cette forme, merci ! ;)
1:24 C'est magnifique ! Quel grand poète ! Quel merveilleux texte ❤
Please made more tutorial about blender! Thank you sir~
Merci à vous pour ce travail de numérisation en 3d. Cette vidéo donne vie à ce texte extraordinaire si beau et si inspirant encore maintenant.
demain dès l'aube ruclips.net/video/WiMj5d8oDKE/видео.htmlsi=PgBTeUx9H20nI38X
1'54 "Quoi, ne point Z aimer?"
Dommage.
Merci.
Magnifique.
Merci pour cela c'est fort bien dit le ton est juste ( la musique est un peu forte à mon goût )
Magnifique... Je duis sans mot
A l'école primaire je n'aimais jamais cette poésie mais elle m'a rattrapé
👏👏👏
Quel génie!!
❤
😢😢😢😢😢😢😢😢
C est Magnifique ? C'est l illustre VICTOR HUGO ! SUPERBE?!!❤❤❤😮!
Merci, magnifique !
❤ PERFECTION ❤
Ceux qui luttent...oui mais pour quel objectif/idéal?!
Les dictateurs criminels luttent aussi.
Quel homme, quels mots, quelle poésie, Hugo !!
♥⭐♥
bravo!
Assez contradictoire
Soutenant l’être humain indépendamment de sa couleur son couleur sa religion
Ceux qui vivent sont ceux qui visent leurs objectifs fleche carquois droits devant pas avançant toujours traçant destination conduisant montrant ou à tâtons; mais ils avancent vraiment et ce vaillamment ici et maintenant
quelles importance si on y réfléchir un instant
la vie est si fugace étoile filantes
il y aura de la place pour tout les âmes sous ce astres infiniment d'éternité présente
Gloire éphémère combats menant un jour reposer comme poussière vers de terre festoyant joyeusement chacun sa manière de voir toutes ces tournantes vies revêtant sans jugement chaque dimension sur dimension terrestre ou dans l'infini chimiquement parlant
Ici je tire ma révérence
Ma vie menant pleinement joyeusement
Dans la poésie de Victor Hugo on trouvent des mots de pic de la mirandole. De la kabbale. .
. . .
Très très beau ❤❤😮? Merci beaucoup Victor Hugo 🎉.
Très très beau ❤❤😮? Merci beaucoup Victor Hugo 🎉.
Ohh je l'avais appris par cœur au collège ohhh😃😫❤❤
Le poème est beau et la voix est belle❤ beau récital
Je vais apprendre par coeur car ca me touche et ke me vois dans cea phrases.
Dieu qu'il me parle et me touche ce poème !
Enfin j ai pu l apprendre et comprendre .
Très bon travail.
Superbe prose et superbes vers
Magnifique
Super touchant !!
Tout est dit…….❤❤
Époustouflant !!!!
Exceptionnel.
❤️❤️❤️
Magnifique 😊
😢😢
واش دير
والوو😂@@BELAL_W9
merci...
Très beau !🌈
Quel massacre ! Pourquoi cette musique d'ascenseur insipide ? Elle m'a fait arrêter la vidéo ..Qu'elle horreur
J'ai toujours adoré Victor Hugo, mais cette vidéo lui redonne tout simplement vie et traduit toute la puissance de sa poésie.