Ce poème est très certainement l’une des plus belles productions de l’esprit humain et sans doute, l’un des meilleurs legs poétiques de Hugo à l’humanité.
Quand je relis les œuvres de ces grands hommes, elles me ramènent á des années en arrière, les belles années de ma jeunesse et je deviens nostalgique. 👏🏿👏🏿👏🏿👏🏿Mr Hugo
Merci encore de l'avoir retranscrit à l'oral avec cet animé. Votre voix est magnifique, elle rend hommage véritablement à un grand frère humain puissant dans les mots et dans les actes...
Dans le ciel il n'y a pas de morts les corps restent ici sur la terre là-haut c'est toujours la fête qui accueille les âmes....oh oui merci Mr. Victor Hugo bravo à votre grand courage et à votre partage! Merci!!!
La puissance des mots, la narration force la pensée au-delà de la réceptivité enveloppante du texte. Je n'ai de cesse de le relire avec une Admiration Particulière. J'M.
Je commente peu mais pour information... je repasse de temps en temps ici pour relancer cette vidéo, par moment. Magnifique tant par les mots , le timbre de voix , la musique. Merci du partage.
Pour faire "short" merci Monsieur d'avoir repris de Victor Hugo, sa flamme et de son âme, son génie des mots ! Vous avez lu avec conviction et Dieu que cela fait du bien à écouter...
Son époque était pire que la notre, mais lui a vécu à l'époque des grands esprits littéraires et phylosophiques. Nous on on vit à l'époque du néant,de haine et de la violence gratuite, de l'absurdité absolue. Et dire que les temps à venir vont être pire.
Merci infiniment pour cette vidéo. En définitive , si Dieu a créé l'homme à son image c'est précisément pour qu'il accomplisse infailliblement tout cela.
Ce poème du père Hugo, c'est également tout le génie de Rostand dans son Cyrano. Il n'y avait pas simplement conté la légende d'un grand homme. Il y a dépeint le Français au carré tel que le Français se perçoit. Se percevait. D'où son caractère si intemporel. On retrouve ici les même qualités du goût pour l'Absolu dépeintes par Hugo.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent… Livre IV, 9
Derniers vers écrits dans cette année 1848 si importante pour la démocratie, ce poème magnifique fait l’éloge de la foi et de l’idéal.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front, Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime, Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime, Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C’est le prophète saint prosterné devant l’arche, C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche ; Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins, Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains. Car de son vague ennui le néant les enivre, Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. Inutiles, épars, ils traînent ici-bas Le sombre accablement d’être en ne pensant pas. Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule. Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule, Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non, N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ; Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère, Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère, Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus, Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus. Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge ; Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ; Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas, Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas. L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ; Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule, Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit, Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi, ne point aimer ! suivre une morne carrière, Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière ! Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va ! Rire de Jupiter sans croire à Jéhova ! Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme ! Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme ! Pour de vains résultats faire de vains efforts ! N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts ! Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères, Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires, Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ; Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités, Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front, Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime, Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime, Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C’est le prophète saint prosterné devant l’arche, C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche ; Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins, Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains. Car de son vague ennui le néant les enivre, Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. Inutiles, épars, ils traînent ici-bas Le sombre accablement d’être en ne pensant pas. Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule. Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule, Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non, N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ; Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère, Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère, Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus, Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus. Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge ; Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ; Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas, Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas. L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ; Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule, Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit, Ils errent près du bord sinistre de la nuit. Quoi, ne point aimer ! suivre une morne carrière, Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière ! Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va ! Rire de Jupiter sans croire à Jéhova ! Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme ! Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme ! Pour de vains résultats faire de vains efforts ! N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts ! Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères, Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires, Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ; Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités, Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
Vous découvrez vous vous inspirez par la nature au ralenti sa vous donne un beau tableau à regarder à écouter l’histoire du moment vous avez servis pour apprendre au lecteur de baisser toutes vitesse qui est en vous ! Vous apprendrez à lire la vie ! Mais un prophète donne grâce à dieu la suite et comment se sauver pendant et d’éviter des moments comme ça et la prévention sur tout le parcours de chacun du monsieur en désespoir au règne et roi 👑 infidèles au soldat qui au front qui doit être vigilant armée de savoir et de le fer entre ces mains sa vie chez les autres recours à la croyance divine avec des conditions pour avoir des codes rapidement de chaque situation qui se présente
The model is incredible. But there's a lack in the animation field. And the voice is great but i think that an other voice could have made the project even better. Love it tho ! Keep it up !
Ceux qui vivent sont ceux qui visent leurs objectifs fleche carquois droits devant pas avançant toujours traçant destination conduisant montrant ou à tâtons; mais ils avancent vraiment et ce vaillamment ici et maintenant quelles importance si on y réfléchir un instant la vie est si fugace étoile filantes il y aura de la place pour tout les âmes sous ce astres infiniment d'éternité présente Gloire éphémère combats menant un jour reposer comme poussière vers de terre festoyant joyeusement chacun sa manière de voir toutes ces tournantes vies revêtant sans jugement chaque dimension sur dimension terrestre ou dans l'infini chimiquement parlant Ici je tire ma révérence Ma vie menant pleinement joyeusement
60 secondes pour vous présenter Victor HUGO Un bref aperçu de sa vie qui pourrait vous donner envie d'en savoir plus ! T’es qui toi ? en 60 secondes ruclips.net/video/qyC9Vefh0Gw/видео.html
Ce poème est très certainement l’une des plus belles productions de l’esprit humain et sans doute, l’un des meilleurs legs poétiques de Hugo à l’humanité.
Victor Hugo est extraordinaire.
Ce poème force le respect et donne envie de lutter .
Merci
Quand je relis les œuvres de ces grands hommes, elles me ramènent á des années en arrière, les belles années de ma jeunesse et je deviens nostalgique. 👏🏿👏🏿👏🏿👏🏿Mr Hugo
Merci encore de l'avoir retranscrit à l'oral avec cet animé. Votre voix est magnifique, elle rend hommage véritablement à un grand frère humain puissant dans les mots et dans les actes...
35 commentaires pour cette merveille, ça en dit long... 😢
Magnifique et imparable, à méditer absolument !
Dans le ciel il n'y a pas de morts les corps restent ici sur la terre là-haut c'est toujours la fête qui accueille les âmes....oh oui merci Mr. Victor Hugo bravo à votre grand courage et à votre partage! Merci!!!
Je suis bouleversée ! Merci Monsieur HUGO!,
Ou que vous soyez vous êtes un poète , écrivain toujours dans les esprit des gens au âme pure toute vos œuvres sont des merveilles merci Victor Hugo ❤
C est simplement magnifique ! Voici un illustre Personnage! Merci Victor Hugo ! ❤.
Le poème... Y a pas de mots. L interprétation sublime encore plus le poème... L animation sublime l interprétation... En 1 mots tout est sublime
La puissance des mots, la narration force la pensée au-delà de la réceptivité enveloppante du texte.
Je n'ai de cesse de le relire avec une
Admiration Particulière. J'M.
Je me prosterne devant cette adéquation sublime entre l'idée et l'expression .
MERCI
Même vieux, il n'avait pas la gueule d'un clochard !
Même vieux, il était sublime et subtie !
🥺
" La liberté n'existe qu'avec la responsabilité d'apporter notre part à la construction d'une société meilleure." Hugo toujours....
Quelle belle âme, le narrateur est la voix parfaite pour mr hugo❤❤
Je commente peu mais pour information... je repasse de temps en temps ici pour relancer cette vidéo, par moment. Magnifique tant par les mots , le timbre de voix , la musique.
Merci du partage.
Très beau poème de Victor Hugo ! Bravo et nos politiques en prennent de la graine😮❤!
Pour faire "short" merci Monsieur d'avoir repris de Victor Hugo, sa flamme et de son âme, son génie des mots ! Vous avez lu avec conviction et Dieu que cela fait du bien à écouter...
Magnifique.. La perfection, à tous les niveaux.
Wouahhhhhh quel sublime texte et tellement d'actualité encore
J'ai pas les mots pour dire la beauté de cette réalisation ! Merci , c'est sublime.
Ce poème est une merveille ❤🎉
1:24 C'est magnifique ! Quel grand poète ! Quel merveilleux texte ❤
Mon poète préféré depuis l'enfance ....Merci 🙏
Il a une chance inouïe de ne pas vivre cette époque !!!
Son époque était pire que la notre, mais lui a vécu à l'époque des grands esprits littéraires et phylosophiques. Nous on on vit à l'époque du néant,de haine et de la violence gratuite, de l'absurdité absolue. Et dire que les temps à venir vont être pire.
c'st incroyable, on en veux d'autres !
Un géant de la plume de tout les temps rien à dire ❤
Merci à vous pour ce travail de numérisation en 3d. Cette vidéo donne vie à ce texte extraordinaire si beau et si inspirant encore maintenant.
"toujours vouloir le corps, sans jamais chercher l'âme" 😔
Waw très belle animation pour un très beau poème
Quel homme, quels mots, quelle poésie, Hugo !!
Merci ! Dommage qu’il n’y en ai pas plus sur votre chaîne ! 😊
Merci infiniment pour cette vidéo.
En définitive , si Dieu a créé l'homme à son image c'est précisément pour qu'il accomplisse infailliblement tout cela.
Bravo ! C'est vraiment saisissant :)
C est Magnifique ? C'est l illustre VICTOR HUGO ! SUPERBE?!!❤❤❤😮!
Le poème est beau et la voix est belle❤ beau récital
Des hommes de nos jours sont loin d'être un homme comme Victor Hugo
Dieu qu'il me parle et me touche ce poème !
Magnifique... Je duis sans mot
Inspirant sous cette forme, merci ! ;)
Magnifique travail 👍👏👏👏👏
Magnifique!
J adore Victor ❤❤❤ la vérité de la vie
Ce poème du père Hugo, c'est également tout le génie de Rostand dans son Cyrano. Il n'y avait pas simplement conté la légende d'un grand homme. Il y a dépeint le Français au carré tel que le Français se perçoit. Se percevait. D'où son caractère si intemporel. On retrouve ici les même qualités du goût pour l'Absolu dépeintes par Hugo.
Sublime 👍
Très très beau ❤❤😮? Merci beaucoup Victor Hugo 🎉.
C'est magnifique.... ❤
Si les jeunes pouvaient le mettre sur une musique et qu ils en fassent une prière de vie, un arc de vie.
Magnifique.
Sublime
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent…
Livre IV, 9
Derniers vers écrits dans cette année 1848 si importante pour la démocratie, ce poème magnifique fait l’éloge de la foi et de l’idéal.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche ;
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins,
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ;
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi, ne point aimer ! suivre une morne carrière,
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière !
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va !
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova !
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme !
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme !
Pour de vains résultats faire de vains efforts !
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
Paris, décembre 1848.
Victor Hugo, Les Châtiments, 1852.
Merci, magnifique !
❤ PERFECTION ❤
Superbe prose et superbes vers
J'ai toujours adoré Victor Hugo, mais cette vidéo lui redonne tout simplement vie et traduit toute la puissance de sa poésie.
Époustouflant !!!!
Super touchant !!
merveilleux 🪽
Merci mon idole,je veux faire chose pareille ❤❤❤❤❤
Très bon travail.
Magnifique
Exceptionnel.
Magnifique 😊
Très beau !🌈
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche ;
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins,
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ;
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi, ne point aimer ! suivre une morne carrière,
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière !
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va !
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova !
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme !
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme !
Pour de vains résultats faire de vains efforts !
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
Merci.
👏👏👏
Quel génie!!
Résistance ✊️
Enfin j ai pu l apprendre et comprendre .
❤❤❤❤❤❤❤
Un adage qu'il faudrait divulguer à nouveau au sein de l'Education Nationale, car il y a urgence
❤
Perfect sauf...il n y a pas de S à poinT, donc la liaison est incorrecte...
Ohh je l'avais appris par cœur au collège ohhh😃😫❤❤
Vous découvrez vous vous inspirez par la nature au ralenti sa vous donne un beau tableau à regarder à écouter l’histoire du moment vous avez servis pour apprendre au lecteur de baisser toutes vitesse qui est en vous ! Vous apprendrez à lire la vie ! Mais un prophète donne grâce à dieu la suite et comment se sauver pendant et d’éviter des moments comme ça et la prévention sur tout le parcours de chacun du monsieur en désespoir au règne et roi 👑 infidèles au soldat qui au front qui doit être vigilant armée de savoir et de le fer entre ces mains sa vie chez les autres recours à la croyance divine avec des conditions pour avoir des codes rapidement de chaque situation qui se présente
A l'école primaire je n'aimais jamais cette poésie mais elle m'a rattrapé
♥⭐♥
merci...
Tout est dit…….❤❤
😢😢😢😢😢😢😢😢
Je vais apprendre par coeur car ca me touche et ke me vois dans cea phrases.
Merci pour cela c'est fort bien dit le ton est juste ( la musique est un peu forte à mon goût )
beau poème... Pourriez vous animer son poème "le rat" ?
Soutenant l’être humain indépendamment de sa couleur son couleur sa religion
❤️❤️❤️
Au milieu, y en a plein...
Bonjour monsieur dommage la musique est plus forte que la voix ça nous perturb on ne peut pas suivre ni comprendre.merci
😢😢
واش دير
والوو😂@@BELAL_W9
The model is incredible. But there's a lack in the animation field. And the voice is great but i think that an other voice could have made the project even better.
Love it tho ! Keep it up !
the room reverb is too high, causing the timbre to be a little distorted at high volume
Comprends pas les commentaires : animation et narration amateur (diction catastrophique).... Un si beau poème vraiment massacré...
Please made more tutorial about blender! Thank you sir~
Super, dommage que certains "e" n'aient pas été prononcés, donc dans le respect du rythme et de l'écrit.
Dans la poésie de Victor Hugo on trouvent des mots de pic de la mirandole. De la kabbale. .
. . .
❤❤❤😂😂😂🎉🎉😢😢😢❤❤❤😂
Ceux qui vivent sont ceux qui visent leurs objectifs fleche carquois droits devant pas avançant toujours traçant destination conduisant montrant ou à tâtons; mais ils avancent vraiment et ce vaillamment ici et maintenant
quelles importance si on y réfléchir un instant
la vie est si fugace étoile filantes
il y aura de la place pour tout les âmes sous ce astres infiniment d'éternité présente
Gloire éphémère combats menant un jour reposer comme poussière vers de terre festoyant joyeusement chacun sa manière de voir toutes ces tournantes vies revêtant sans jugement chaque dimension sur dimension terrestre ou dans l'infini chimiquement parlant
Ici je tire ma révérence
Ma vie menant pleinement joyeusement
il est beau ce texte, vivant et mort à la fois, oubliés de nos phares ; pt're à paufiner le ton de ton I.A., ?
60 secondes pour vous présenter Victor HUGO
Un bref aperçu de sa vie qui pourrait vous donner envie d'en savoir plus !
T’es qui toi ? en 60 secondes
ruclips.net/video/qyC9Vefh0Gw/видео.html
Ceux qui luttent...oui mais pour quel objectif/idéal?!
Les dictateurs criminels luttent aussi.
1'54 "Quoi, ne point Z aimer?"
Dommage.
Assez contradictoire
Développes