C'est une des meilleures interviews de Lordon que je connaisse, les questions sont essentielles pour mieux comprendre, ces réponses très claires comme toujours ! Merci
7) Vous avez 1% d’augmentation de vos revenus, mais le coût de la vie à augmenté de plus de 1.5% et c'est donc que vous avez une perte de pouvoir d'achat, et cet écart annuel sur dix ans fait une perte nette de 10% à 20% par décennie. Il faut comparer les bons chiffres et les bons contextes de ces chiffres pour comprendre la réalité. Au final, les 0.01% de la population gagnent 10% à 20% de plus par année, et 99.99% du peuple perd de 1% à 2% par année. Alors sur une vie de 75 ans, vous imaginez les dégâts et les injustices créées, les millionnaires deviennent des milliardaires et 99.99% du peuple se meurt...
Merci de laisser le temps à Frédéric Lordon d'exprimer, de médiatiser ses travaux, ses réflexions et bien sûr sa présentation dynamique .... A poursuivre donc.
@Laura Lombardi salut Miss Laura, ce n'est pas un exercice spirituel, c'est la vie agissante.....dépouillée ,au possible ,des tourments et du pathos ! le stoïcisme est un rempart au nivellement vers le bas, il est aussi une sorte de "distanciation sociale"(et oui!) et cela fonctionne!! les débats autour du libre arbitre /déterminisme sont sans fins, mais ce qui est tangible pour ma petite personne, ce sont les faits quotidiens :sérénité, équilibre, insolence et irrévérence,assurance , avec une bonne dose d"aventures(car je me donne "la chance" de découvrir (sac-à-dos) les plus beaux endroits de la terre.... loin des foules névrosées! ma vie est ce que j'en fait,par la raison et la volonté ,entre autres, je laisse la soumission aux faibles...
@Laura Lombardi une dernière remarque Miss Laura, la philo en bouquin c'est pas mal, mais vivre sa philo c'est mieux et je t'invite à me rejoindre,un de ces jours, sur un périple en Himalaya, en Atacama, sur l'Altiplano Andin etc...pour faire l'expérience de la Liberté, et d'une certaine idée de saveur ajoutée au jours..
Frédéric Lordon je pense restera quand il trépassera (le plus tard possible). La conjugaison Lordon- Spinoza devait advenir et elle amène de l'espoir (et de la joie) par là même ou l'éthique nous enseigne que c'est par la connaissance de l'enchaînement des causes et des conséquences et de manière adéquate que nous devenons libre (libre donc conscient que tout est déterminé par des causes extérieures et non libre au sens du libre arbitre).
elle est bien bonne celle la! les seuls héros sont les stoiciens,ils n'ont pas besoin de pouvoir d'achat pour s'épanouir, besoin de peu ,n'a rien à craindre:Lao tseu(disciple de confucius) l'immense majorité des populations n'est que crétinerie,infantilisation,aliénation le bras armé du Kapital...des esclaves de leurs affects:du pathos!!!
@@andredoussot868 quel mépris pour le peuple ! Les stoïciens avaient le choix et la sécurité car ils appartenaient aux castes dominantes et être sobre quand d'autres font des orgies était pour eux un choix de vie. Être pauvre - craindre de ne pas avoir assez pour manger, s'habiller, se loger et parfois mourir de froid, de maladies qui auraient pu être soignées, de faim - n'est pas un choix de vie : c'est une contrainte insupportable physiquement, psychologiquement et intellectuellement car les miséreux n'étant rien, ne comptant pour rien ne sont pas écoutés par ceux qui se jugent eux-mêmes intelligents et ont les moyens de leur stoïcisme qui est un choix de vie et non une imposition sociale. Dans notre société le fou sage est exclus et sa sagesse méprisée, roulée dans la boue, psychiatrisée. On ne peu comparer que ce qui est comparable autrement on joue du pipeau dans la tempête...
@@daniellefaure9817 je vous rappelle que j'en fais partie ,du peuple ,ma petite dame; chacun a le choix:le foot,le loto,les séries,la frime,la mac-do ,le face book,l'insta gramm,les vidéo "rigolotes".. les crédits conso ...etc pour les uns; les études,les lectures de philo,d'éco,de sociologie..les balades en foret,la cuisine, la consommation raisonnée, pour les autres; vous etes une démago gauchiste ...qui fait tendre le monde vers la fange!
@@daniellefaure9817 j'adore, ...tous ces gens dans le déni:,Wilhelm Reich parle de vous,le "petit homme moyen",lisez donc "Ecoute petit homme" de cet auteur, et vous comprendrez dans quel bourbier vous gisez....ça sent pas la violette ma petite dame!!
Pourquoi opposer individu et structure ? Pourquoi ne pas voir les individus au contraire comme à la fois tenus par des structures et agissant à partir de structures intériorisées ? Qui pourraient ainsi s'opposer à des structures externes. Il faudrait alors revoir la portée de ces actions à la baisse. Des micro-actions produiraient des micro-effets au plan social.
Excellente question... Quand j'écoute des gens comme Lordon, je suis bien content d'entendre une démystification de la pensée individualiste qui définit les individus comme bénéficiant d'un total libre arbitre indépendant de la société autour d'eux. Là ou je me désespère c'est quand ils finissent par retomber sur le schéma opposé d'un déterminisme social à peu près complet, avec une quasi-essentialisation des structures sociales comme si elles pré-existaient quasiment aux individus... La rétro-action de l'échelle individuelle sur l'échelle sociale semble toujours plus ou moins mise sous le tapis, peut-être parce que c'est tellement complexe que ça ne se prête pas encore à une analyse académique rigoureuse...?
@@Kyrielsh1 j'essaie de vous répondre, c'est à dire de produire un discours cohérent dans votre direction à partir de ma propre expérience et de ma propre recherche. Je pense qu'une première étape est de prendre conscience du langage à la fois comme moyen d'émancipation et hélas dans le même temps, comme possibilité d'aliénation. Comment le langage qui m'a été transmis, qui m'a formé conditionne ma vision, mon point de vue ? Et à partir de là, quels termes choisir précisément pour échanger mon point de vue avec l'autre ? Dans l'échange avec l'autre, s'il est réel, honnête, commence à s'élaborer une pensée qui peut convenir à chacun. Ainsi nous pouvons faire société. À quelle échelle ? Dans la proximité. C'est certain. Est-ce possible de l'étendre à l'ensemble ? Je ne vois que l'éducation et la mise en place d'une conscience permanente pour répondre à cette question. Qu'en pensez-vous ?
2) Est-ce que cette nouvelle loi sur les retraites respecte la constitution française et si elle ne la respecte pas, est-ce que le gouvernement est légalement légitime ? Doit-on enclencher une poursuite judiciaire pour destituer le parlement, ses ministres et le président pour haute trahison ou pour inconstitutionnalité de lois ou décrets promulgués contre le peuple de France ?
Le bon moyen d' "historiciser" est d'employer la méthode dialectique, et non le structuralisme. C'est ce qui est déroutant pour un marxiste : Spinoza n'utilise pas la dialectique.
Rien n'oppose le fait de penser en termes de dialectique et le structuralisme, c'est juste qu'en faire une méthode unique et sacralisée c'est réducteur pour les sciences sociales
@@Gobelean Oui, sans doute, mais le structuralisme ressemble fort à une volonté de contournement du marxisme, à l'image de l'ensemble des sciences sociales...
@@xaviermorin7501est-ce que c'est ce que pointe Lordon en disant que la philosophie de Spinoza n'est pas une philosophie de la contradiction mais du contrariment ?
Avez-vous déjà essayé de parler philo avec une bande d'assistants sociaux illettrés ? Leurs profs de droit social sont encore plus mal embouchés. Qui connaît encore aujourd'hui les tenants et les aboutissants des sciences sociales ?
Les aboutissants des sciences "naturelles" (comme si les sociétés humaines et/ou l'humain n'étaient pas naturels, et pas soumis au même déterminisme que toutes les autres choses qui comblent l'univers) ont donné les armes les plus dangereuses de la civilisation, penses-tu réellement qu'on juge la science au nom de ses aboutissements pratiques, et non en fonction de des résultats scientifiques, dans l'avancement du savoir ? Quant aux aboutissements pratiques (en termes de progrès de l'humanité historiquement) des sciences sociales, te répondre serait inutile tant une telle idée renvoie à beaucoup de méconnaissance.
@@Gobelean j'aime beaucoup votre niveau de réflexion. Mes pensées allaient plutôt au fait que les personnes qui mettent en pratique les sciences sociales dans nos société ne sont plus guidés par J-J. Rousseau, le Christianisme, ou par une quelconque idéologie, mais par la nécessité de gagner un salaire. Les cours dispensés sont juste là pour passer le diplôme, mais franchement, si vous posez la question à un enseignant ou un assistant social, ils sont convaincus que ces cours ne leur sont utiles en rien pour aider ou enseigner. Ils pensent que ces cours sont organisés pour remplir des heures et pour que l'enseignement national justifie la délivrance d'un diplôme.
@@Gobelean " (comme si les sociétés humaines et/ou l'humain n'étaient pas naturels, et pas soumis au même déterminisme que toutes les autres choses qui comblent l'univers)" C'est bien beau de clamer ce genre de chose, en se basant sur un espèce de principe tellement général qu'en soi-même il ne nous dit à peu près rien... C'est autre chose de mettre en évidence de tels déterminismes de manière rigoureuse. Certains ont tenté, j'ai vu beaucoup de gens surtout tenter de prouver ce qu'ils pensaient déjà. Dans des conditions expérimentales "propres", on peut en physique prédire assez l'évolution d'un système, tant que celui-ci n'est pas trop complexe. Allez donc écrire une théorie qui vous permettra de prédire le comportement d'un être humain singulier, vous m'en direz des nouvelles... Les résultats ne valent qu'à l'échelle statistique, là où beaucoup de différences sont censées se lisser. Ceux qui prétendent analyser de manière sûre le déterminisme social ont en général du mal à analyser les moments de changement des paradigmes brutaux ou la formation d'un contexte social particulier qui auparavant n'existait pas. De même pour l'interaction entre échelle individuelle et échelle sociale. Il est un fait qui est que toute prétention à un résultat déterministe est une information en entrée des systèmes de réflexion humaine, c'est un système "avec des boucles de rétro-action", ça en fait un système tellement instable qu'il en devient difficilement prédictif. En gros, la prédiction déterministe modifie le système sur lequel elle discourt. Certains domaines des sciences "de la nature" se heurtent à de tels situations, c'est assez coton à aborder et à résoudre. En aparté, si répondre est "inutile", abstenez-vous totalement, ça ne sert à rien à la communauté de lui expliquer que vous ne pouvez rien lui expliquer...
Quel rapport entre l'Ethique et les sciences socio-économiques? Je n'ai pas lu le traité theologico-politique. A entendre parler cet homme je ne reconnais plus le Spinoza de l'Ethique qui enchanta mon adolescence et me sauva du désespoir métaphysique . Tout ceci me rappelle les masturbations intellectuelles soixante-huitardes. Je ne reconnais plus mon cher Spinoza
Frederic Lordon: "Comment Spinoza m'a appris a faire mes lacets (volume 3)" puis "Spinoza et le coronavirus" ou encore "Spinoza l'inventeur de la physique quantique". Frederic Lordon a un marteau (Spinoza), donc il voit tout comme un clou. Penible.
Pour Lordon Spinoza n',est pas in "marteau" mais une lunette grossissante et même un microscope qui lui permet de voir les choses invisibles qui agissent sur les choses visibles dans la société . Il a permit a Einstein de découvrir l'équivalence de la matière et énergie. Idem pour les découvreurs de la physique quantique et de la Théorie du Chaos ( effet papillon). Mais pour un aveugle l'instrument conceptuel inventé par Spinoza ne l'aidera pas à voir. Et le palpant avec ses mains il imagine que c,'est un "marteau" .
@@yvanguez2077 Oui, et chacune de ses interventions mentionne Spinoza. Soit ce bon vieux Baruch avait un "outil conceptuel" qui convient pour univers tout entier, soit Lordon ramène tout à son champ d'expertise quitte à ce que ce soit à côté de la plaque. On se demande ce qui est le plus probable.
@@poznychev vous trouverez la réponse en lisant l'Ethic et en écoutant le Cours à Vincennes de Deleuze qui l'eclaire. Puisqu'il s'agit de philosophie il n'est pas utile de savoir que Hegel ( pour moi philosophe illisible) considérait Spinoza comme la porte d'entrée à l'étude de la philo. Nietzsche pour son maître à penser. Et pour savoir ce qu'on pensaient les philosophes français des Lumières relisez le dernier paragraphe de la dernière page de "Jacques le Fataliste". Vous saurez à quelle estime Diderot portait à Spinoza. Puisque Jacques a la fin de sa longue randonnée avec son maître epouse la femme de ses pensées et " élève ses enfants dans la pensée de Spinoza". On peut vivre sans connaître Spinoza mais dans ce cas on vit une vie d'idiot car on ignore comment se libérer de ce qui nous rend esclaves. Et ce n'est sûrement pas la culture dominante et abrutissante (das Kultur) qui nous permettra d'en prendre conscience.
@@yvanguez2077 vous avez vraiment décidé d'ignorer ce que je dis pour faire un buzzword bingo avec les noms des philosophes? "Untel dit que Spinoza est bien, donc dire qu'il est pas le génie universel à travers lequel on doit tout analyser est une erreur". Personne ne dit que Spinoza est nul, je dis juste que Lordon cherche à tout expliquer/analyser à travers lui. Ce qui est classique des spécialistes d'un domaine. Et très souvent à côté de la plaque. C'est assez clair maintenant ?
@@poznychev non car ce n'est pas clair dans votre esprit. Vous critiquez sans les connaitres l'utilisation à la politique par Lordon des concepts de Spinoza. Je suis personnellement en désaccord avec les croyances politiques de Lordon mais je trouve sympathique sa tentative de penser la politique autrement. Et comme autres il ne reste plus grand monde parmi les philosophes qui ont été à la source d'idéologies politiques. En fait leurs idées sont tous toutes mortes. Tuées par la réalité. Dans ce désert de la pensée se dresse Spinoza qui dans le cimetière de la philosophie reste le socle inébranlable sur lequel puisse se construire autre chose qu'un temple au nihilisme et la seule pensée qui puisse nous aider à faire face au totalitarisme. Votre critique acerbe de Lordon montre assez la nature de l'esprit qui vous anime. Ce jugement est le produit de artificielle Intelligence (AI) que l'école et la culture ont créé en nous. l'Ethic est une machine intellectuelle rigoureuse dont le projet est de détruire cet AI chez le lecteur. Une bombe libérant l'intelligence naturelle de son emprisonnement par sa personnelle AI. Il ne semble pas que l'étude de Spinoza ait provoqué ce résultat chez lordon. Sinon il ne rêverait pas de grand soir. Ce qui expliquerait votre énervement à son utilisation conceptuel de Spinoza pour créer d'autres concepts. Si la bombe Spinoza explose , elle détruit votre AI personnel. Il ne reste alors plus aucun concept dans l'esprit avec lequel jouer au savant. Mais émerge alors la joie de l'enfant qui de nouveau découvre le monde avec émerveillement. Celui qui comme Lordon veut changer le monde extérieur pour accéder à la liberté n'a rien compris à Spinoza.
C'est une des meilleures interviews de Lordon que je connaisse, les questions sont essentielles pour mieux comprendre, ces réponses très claires comme toujours !
Merci
Merci encore M. Lordon.
Pertinent. Merci pour ces pensées.
7) Vous avez 1% d’augmentation de vos revenus, mais le coût de la vie à augmenté de plus de 1.5% et c'est donc que vous avez une perte de pouvoir d'achat, et cet écart annuel sur dix ans fait une perte nette de 10% à 20% par décennie. Il faut comparer les bons chiffres et les bons contextes de ces chiffres pour comprendre la réalité. Au final, les 0.01% de la population gagnent 10% à 20% de plus par année, et 99.99% du peuple perd de 1% à 2% par année. Alors sur une vie de 75 ans, vous imaginez les dégâts et les injustices créées, les millionnaires deviennent des milliardaires et 99.99% du peuple se meurt...
Les sans-dents sont condescendant
Les c*** des sans-dents ne sont pas ceux que l' on pense...
Merci de laisser le temps à Frédéric Lordon d'exprimer, de médiatiser ses travaux, ses réflexions et bien sûr sa présentation dynamique .... A poursuivre donc.
Je viens de relire l'éthique et je lis pr la premiere fois le traité politique.
Spinoza me fait du bien
deviens stoicien et tu connaitras l'ataraxie....
@Laura Lombardi salut Miss Laura, ce n'est pas un exercice spirituel, c'est la vie agissante.....dépouillée ,au possible ,des tourments et du pathos !
le stoïcisme est un rempart au nivellement vers le bas, il est aussi une sorte de
"distanciation sociale"(et oui!) et cela fonctionne!!
les débats autour du libre arbitre /déterminisme sont sans fins, mais ce qui est tangible pour ma petite personne, ce sont les faits quotidiens :sérénité, équilibre,
insolence et irrévérence,assurance , avec une bonne dose d"aventures(car je me donne "la chance" de découvrir (sac-à-dos) les plus beaux endroits de la terre....
loin des foules névrosées!
ma vie est ce que j'en fait,par la raison et la volonté ,entre autres, je laisse la
soumission aux faibles...
@Laura Lombardi une dernière remarque Miss Laura, la philo en bouquin c'est pas mal, mais vivre sa philo c'est mieux et je t'invite à me rejoindre,un de ces jours,
sur un périple en Himalaya, en Atacama, sur l'Altiplano Andin etc...pour faire
l'expérience de la Liberté, et d'une certaine idée de saveur ajoutée au jours..
... ne pas dépasser la prescription stipulée sur la notice de la médecine :
3 c. À soupe le matin de spinoza saupoudrée de Vermouth
Une cure d' Altiplano Andin à chaque printemps.
Frédéric Lordon je pense restera quand il trépassera (le plus tard possible). La conjugaison Lordon- Spinoza devait advenir et elle amène de l'espoir (et de la joie) par là même ou l'éthique nous enseigne que c'est par la connaissance de l'enchaînement des causes et des conséquences et de manière adéquate que nous devenons libre (libre donc conscient que tout est déterminé par des causes extérieures et non libre au sens du libre arbitre).
Les censures augmentent sur le Web, même Google censure ses propres notifications RUclips, wow !!!
3) Les gilets jaunes, les grévistes et les médias qui relaient les débats et revendications des gilets jaunes et des grévistes sont des héros !!!
elle est bien bonne celle la!
les seuls héros sont les stoiciens,ils n'ont pas besoin de pouvoir d'achat pour s'épanouir,
besoin de peu ,n'a rien à craindre:Lao tseu(disciple de confucius)
l'immense majorité des populations n'est que crétinerie,infantilisation,aliénation
le bras armé du Kapital...des esclaves de leurs affects:du pathos!!!
@@andredoussot868 quel mépris pour le peuple !
Les stoïciens avaient le choix et la sécurité car ils appartenaient aux castes dominantes et être sobre quand d'autres font des orgies était pour eux un choix de vie.
Être pauvre - craindre de ne pas avoir assez pour manger, s'habiller, se loger et parfois mourir de froid, de maladies qui auraient pu être soignées, de faim - n'est pas un choix de vie : c'est une contrainte insupportable physiquement, psychologiquement et intellectuellement car les miséreux n'étant rien, ne comptant pour rien ne sont pas écoutés par ceux qui se jugent eux-mêmes intelligents et ont les moyens de leur stoïcisme qui est un choix de vie et non une imposition sociale.
Dans notre société le fou sage est exclus et sa sagesse méprisée, roulée dans la boue, psychiatrisée.
On ne peu comparer que ce qui est comparable autrement on joue du pipeau dans la tempête...
@@daniellefaure9817 je vous rappelle que j'en fais partie ,du peuple ,ma petite dame;
chacun a le choix:le foot,le loto,les séries,la frime,la mac-do ,le face book,l'insta gramm,les vidéo "rigolotes".. les crédits conso ...etc pour les uns;
les études,les lectures de philo,d'éco,de sociologie..les balades en foret,la cuisine,
la consommation raisonnée, pour les autres;
vous etes une démago gauchiste ...qui fait tendre le monde vers la fange!
@@doussotchristophe9411 la fange je vous laisse volontiers continuer à vous y rouler vu que vous avez l'air de l'apprécier.
@@daniellefaure9817 j'adore, ...tous ces gens dans le déni:,Wilhelm Reich parle
de vous,le "petit homme moyen",lisez donc "Ecoute petit homme" de cet auteur,
et vous comprendrez dans quel bourbier vous gisez....ça sent pas la violette ma petite dame!!
Pourquoi opposer individu et structure ? Pourquoi ne pas voir les individus au contraire comme à la fois tenus par des structures et agissant à partir de structures intériorisées ? Qui pourraient ainsi s'opposer à des structures externes. Il faudrait alors revoir la portée de ces actions à la baisse. Des micro-actions produiraient des micro-effets au plan social.
Excellente question... Quand j'écoute des gens comme Lordon, je suis bien content d'entendre une démystification de la pensée individualiste qui définit les individus comme bénéficiant d'un total libre arbitre indépendant de la société autour d'eux. Là ou je me désespère c'est quand ils finissent par retomber sur le schéma opposé d'un déterminisme social à peu près complet, avec une quasi-essentialisation des structures sociales comme si elles pré-existaient quasiment aux individus... La rétro-action de l'échelle individuelle sur l'échelle sociale semble toujours plus ou moins mise sous le tapis, peut-être parce que c'est tellement complexe que ça ne se prête pas encore à une analyse académique rigoureuse...?
@@Kyrielsh1 j'essaie de vous répondre, c'est à dire de produire un discours cohérent dans votre direction à partir de ma propre expérience et de ma propre recherche. Je pense qu'une première étape est de prendre conscience du langage à la fois comme moyen d'émancipation et hélas dans le même temps, comme possibilité d'aliénation. Comment le langage qui m'a été transmis, qui m'a formé conditionne ma vision, mon point de vue ? Et à partir de là, quels termes choisir précisément pour échanger mon point de vue avec l'autre ? Dans l'échange avec l'autre, s'il est réel, honnête, commence à s'élaborer une pensée qui peut convenir à chacun. Ainsi nous pouvons faire société. À quelle échelle ? Dans la proximité. C'est certain. Est-ce possible de l'étendre à l'ensemble ? Je ne vois que l'éducation et la mise en place d'une conscience permanente pour répondre à cette question.
Qu'en pensez-vous ?
À réécouter en 2023 à l'occasion des "événements de mars"... Quand la question des points d'intolérable fait irruption en France.
Nicolas Baverez en PLS à 1:38
Spinoza c'était le dieu de Einstein
22:22
Lucien Sève va plus loin dans "Marxisme et théorie de la personnalité", livre publié en 1969.
La mort vient toujours du dehors
2) Est-ce que cette nouvelle loi sur les retraites respecte la constitution française et si elle ne la respecte pas, est-ce que le gouvernement est légalement légitime ? Doit-on enclencher une poursuite judiciaire pour destituer le parlement, ses ministres et le président pour haute trahison ou pour inconstitutionnalité de lois ou décrets promulgués contre le peuple de France ?
Le bon moyen d' "historiciser" est d'employer la méthode dialectique, et non le structuralisme. C'est ce qui est déroutant pour un marxiste : Spinoza n'utilise pas la dialectique.
Rien n'oppose le fait de penser en termes de dialectique et le structuralisme, c'est juste qu'en faire une méthode unique et sacralisée c'est réducteur pour les sciences sociales
@@Gobelean Oui, sans doute, mais le structuralisme ressemble fort à une volonté de contournement du marxisme, à l'image de l'ensemble des sciences sociales...
@@xaviermorin7501est-ce que c'est ce que pointe Lordon en disant que la philosophie de Spinoza n'est pas une philosophie de la contradiction mais du contrariment ?
Avez-vous déjà essayé de parler philo avec une bande d'assistants sociaux illettrés ? Leurs profs de droit social sont encore plus mal embouchés. Qui connaît encore aujourd'hui les tenants et les aboutissants des sciences sociales ?
Les aboutissants des sciences "naturelles" (comme si les sociétés humaines et/ou l'humain n'étaient pas naturels, et pas soumis au même déterminisme que toutes les autres choses qui comblent l'univers) ont donné les armes les plus dangereuses de la civilisation, penses-tu réellement qu'on juge la science au nom de ses aboutissements pratiques, et non en fonction de des résultats scientifiques, dans l'avancement du savoir ? Quant aux aboutissements pratiques (en termes de progrès de l'humanité historiquement) des sciences sociales, te répondre serait inutile tant une telle idée renvoie à beaucoup de méconnaissance.
@@Gobelean j'aime beaucoup votre niveau de réflexion. Mes pensées allaient plutôt au fait que les personnes qui mettent en pratique les sciences sociales dans nos société ne sont plus guidés par J-J. Rousseau, le Christianisme, ou par une quelconque idéologie, mais par la nécessité de gagner un salaire. Les cours dispensés sont juste là pour passer le diplôme, mais franchement, si vous posez la question à un enseignant ou un assistant social, ils sont convaincus que ces cours ne leur sont utiles en rien pour aider ou enseigner. Ils pensent que ces cours sont organisés pour remplir des heures et pour que l'enseignement national justifie la délivrance d'un diplôme.
@@Gobelean " (comme si les sociétés humaines et/ou l'humain n'étaient pas naturels, et pas soumis au même déterminisme que toutes les autres choses qui comblent l'univers)"
C'est bien beau de clamer ce genre de chose, en se basant sur un espèce de principe tellement général qu'en soi-même il ne nous dit à peu près rien... C'est autre chose de mettre en évidence de tels déterminismes de manière rigoureuse. Certains ont tenté, j'ai vu beaucoup de gens surtout tenter de prouver ce qu'ils pensaient déjà. Dans des conditions expérimentales "propres", on peut en physique prédire assez l'évolution d'un système, tant que celui-ci n'est pas trop complexe. Allez donc écrire une théorie qui vous permettra de prédire le comportement d'un être humain singulier, vous m'en direz des nouvelles... Les résultats ne valent qu'à l'échelle statistique, là où beaucoup de différences sont censées se lisser. Ceux qui prétendent analyser de manière sûre le déterminisme social ont en général du mal à analyser les moments de changement des paradigmes brutaux ou la formation d'un contexte social particulier qui auparavant n'existait pas. De même pour l'interaction entre échelle individuelle et échelle sociale.
Il est un fait qui est que toute prétention à un résultat déterministe est une information en entrée des systèmes de réflexion humaine, c'est un système "avec des boucles de rétro-action", ça en fait un système tellement instable qu'il en devient difficilement prédictif. En gros, la prédiction déterministe modifie le système sur lequel elle discourt. Certains domaines des sciences "de la nature" se heurtent à de tels situations, c'est assez coton à aborder et à résoudre.
En aparté, si répondre est "inutile", abstenez-vous totalement, ça ne sert à rien à la communauté de lui expliquer que vous ne pouvez rien lui expliquer...
Sublime!
Spinoza sublime oui ...
Quel rapport entre l'Ethique et les sciences socio-économiques? Je n'ai pas lu le traité theologico-politique. A entendre parler cet homme je ne reconnais plus le Spinoza de l'Ethique qui enchanta mon adolescence et me sauva du désespoir métaphysique . Tout ceci me rappelle les masturbations intellectuelles soixante-huitardes. Je ne reconnais plus mon cher Spinoza
Frederic Lordon: "Comment Spinoza m'a appris a faire mes lacets (volume 3)" puis "Spinoza et le coronavirus" ou encore "Spinoza l'inventeur de la physique quantique".
Frederic Lordon a un marteau (Spinoza), donc il voit tout comme un clou. Penible.
Pour Lordon Spinoza n',est pas in "marteau" mais une lunette grossissante et même un microscope qui lui permet de voir les choses invisibles qui agissent sur les choses visibles dans la société . Il a permit a Einstein de découvrir l'équivalence de la matière et énergie. Idem pour les découvreurs de la physique quantique et de la Théorie du Chaos ( effet papillon).
Mais pour un aveugle l'instrument conceptuel inventé par Spinoza ne l'aidera pas à voir. Et le palpant avec ses mains il imagine que c,'est un "marteau" .
@@yvanguez2077 Oui, et chacune de ses interventions mentionne Spinoza. Soit ce bon vieux Baruch avait un "outil conceptuel" qui convient pour univers tout entier, soit Lordon ramène tout à son champ d'expertise quitte à ce que ce soit à côté de la plaque. On se demande ce qui est le plus probable.
@@poznychev vous trouverez la réponse en lisant l'Ethic et en écoutant le Cours à Vincennes de Deleuze qui l'eclaire. Puisqu'il s'agit de philosophie il n'est pas utile de savoir que Hegel ( pour moi philosophe illisible) considérait Spinoza comme la porte d'entrée à l'étude de la philo. Nietzsche pour son maître à penser. Et pour savoir ce qu'on pensaient les philosophes français des Lumières relisez le dernier paragraphe de la dernière page de "Jacques le Fataliste". Vous saurez à quelle estime Diderot portait à Spinoza. Puisque Jacques a la fin de sa longue randonnée avec son maître epouse la femme de ses pensées et " élève ses enfants dans la pensée de Spinoza".
On peut vivre sans connaître Spinoza mais dans ce cas on vit une vie d'idiot car on ignore comment se libérer de ce qui nous rend esclaves. Et ce n'est sûrement pas la culture dominante et abrutissante (das Kultur) qui nous permettra d'en prendre conscience.
@@yvanguez2077 vous avez vraiment décidé d'ignorer ce que je dis pour faire un buzzword bingo avec les noms des philosophes? "Untel dit que Spinoza est bien, donc dire qu'il est pas le génie universel à travers lequel on doit tout analyser est une erreur". Personne ne dit que Spinoza est nul, je dis juste que Lordon cherche à tout expliquer/analyser à travers lui. Ce qui est classique des spécialistes d'un domaine. Et très souvent à côté de la plaque.
C'est assez clair maintenant ?
@@poznychev non car ce n'est pas clair dans votre esprit. Vous critiquez sans les connaitres l'utilisation à la politique par Lordon des concepts de Spinoza.
Je suis personnellement en désaccord avec les croyances politiques de Lordon mais je trouve sympathique sa tentative de penser la politique autrement. Et comme autres il ne reste plus grand monde parmi les philosophes qui ont été à la source d'idéologies politiques. En fait leurs idées sont tous toutes mortes. Tuées par la réalité. Dans ce désert de la pensée se dresse Spinoza qui dans le cimetière de la philosophie reste le socle inébranlable sur lequel puisse se construire autre chose qu'un temple au nihilisme et la seule pensée qui puisse nous aider à faire face au totalitarisme.
Votre critique acerbe de Lordon montre assez la nature de l'esprit qui vous anime. Ce jugement est le produit de artificielle Intelligence (AI) que l'école et la culture ont créé en nous. l'Ethic est une machine intellectuelle rigoureuse dont le projet est de détruire cet AI chez le lecteur. Une bombe libérant l'intelligence naturelle de son emprisonnement par sa personnelle AI.
Il ne semble pas que l'étude de Spinoza ait provoqué ce résultat chez lordon. Sinon il ne rêverait pas de grand soir.
Ce qui expliquerait votre énervement à son utilisation conceptuel de Spinoza pour créer d'autres concepts. Si la bombe Spinoza explose , elle détruit votre AI personnel. Il ne reste alors plus aucun concept dans l'esprit avec lequel jouer au savant. Mais émerge alors la joie de l'enfant qui de nouveau découvre le monde avec émerveillement. Celui qui comme Lordon veut changer le monde extérieur pour accéder à la liberté n'a rien compris à Spinoza.