Quand tu regarde les clips de campagne tu te rend compte qu'en réalité la campagne démocrate a été très conservatrice sur ces sujets. Voir même a fait la campagne des républicains à leurs place. Or ce discours qui est de blâmé les sujets dit "woke"c'est du gaslighting de personne qui ne veulent pas remêtre en question leur vrais problème. Les démocrates sont fondamentalement un partie de l'establishment U.S pour le status quo. Or cette politique molle et indifférente au défis des U.S est la vrais raison de l'élection de Trump. On l'avais vue venir.
Les minorités sont utilisées pour diviser justement sur les sujets économiques. Ne pas affronter ces sujets c'est dérouler le tapis rouge pour les conservateurs, c'est ultra délu, et ca divise de fait parce que tu dis à des communautés "vos petits problèmes en plus là on s'en tape, de toute facon on peut pas s'identifier à vos trucs alors on verra plus tard", d'après toi ca a quel effet sur les "minorités" en question ??
@@Kyrielsh1c'est sur que vaut mieux cliver avec ces sujets et perdre plutot que se concentrer sur ce qui rassemble et gagner, imagine un peu quoi... blesser les sentiments de groupe ultra minoritaire , quasiment le nazisme.
Beaucoup de confusion. Le sujet n’est pas d’être pro ou anti trans. C’est juste que le sujet n’intéresse pas grand monde et qu’en faire un thème de campagne qui prend beaucoup de place, n’est pas porteur.
"en faire un thème de campagne qui prend beaucoup de place, n’est pas porteur.", pourtant comme expliqué, ça a été un thème majeur de la campagne de Trump
Rien que le début de la vidéo désolé Cass Andre je t'aime bien mais moi qui regarde énormément les sports Américains la nuit le bourrage de Crâne sur les trans dans la pub pour Harris je l'ai bien bien bien mangé. Ils ont pas l'air d'avoir les mêmes règles télévisuelles que nous en tout cas, en période électorale. Et ton raccourci passe pas pour moi. 😅 J'ai rien contre le Constructivisme Social de manière générale Cass Andre. Mais je comprends que ça ai gavé les Américains, ce n'est pas comme ça qu'on va réussir a emmener cette façon de voir les choses et à la faire accepter. Il faut de la pédagogie. Et combattre l'essentialisme idéologiquement me semble plus vertueux. =) Je déteste cette Gauche qui est forte sur les questions sociales et idéologique mais faible dans la bataille économique et guerre de classe, la connivente, celle qui a vendue son âme. Elle ressemble à la Macronie. Une gauche qui rassemble les deux domaines n'est pas une utopie, c'est la Gauche. C'est pour ça que pour moi non plus c'était pas la Gauche et que je suis tombé d'accord avec JLM.
En réalité ce n’est pas Trump qui a gagné, c’est Harris qui a perdu. Quand on fait -12millions de voix que Biden en 2020 alors que dans le même temps Trump perd 2 millions de voix entre les deux élections c’est bien que c’est l’inconsistance des démocrates qui a amené Trump au pouvoir comme en 2016
d'apres nos camarades des USA, ce truc n'est pas exacte , Trump aurait progressé de 16 milions de voix, alors que Harris aurait perdu le nombre de votes que vous avez noté, je vous invite à voir notre émission speciale élections US (avec une chercheuse) sur LFI Monde
Un peu contre son camp l'argument du "non ca n'existe pas la socialisation "primaire" parce que ca sert à stigmatiser les étrangers", c'est prendre le truc un peu à l'envers, le premier truc à questionner c'est ce préjugé hallucinant de racisme qui veut que la "culture des étrangers" c'est de tuer et de violer tout ce qui bouge... Quand on émigre à l'étranger on se rend compte qu'effectivement on a appris à socialiser, à s'exprimer, à exprimer ses émotions et plein d'autres choses d'une manière contextuelle à son pays d'origine, et que ca prend un max de temps de complètement adopter la "socialisation" d'un autre pays. Prétendre le contraire ca va preter le flanc aux attaques d'ED en mode "ah ben alors ca veut qu'en 1 an ou 2 ils devraient se comporter EXACTEMENT comme nous, porter ce qu'on porte, avoir notre vision du monde, etc... DONC on est légitime à leur taper dessus !"... Mon humble avis à deux ronds : faut s'attaquer à la racine, c-a-d la vision raciste des étrangers "criminels par socialisation barbare"...
j;adore l'opposition "simple" de la socialisation 1aire/2aire... Bref la normalisation via l'étiquetage de l'humain nécessaire au bon fonctionnement d'une société encadrée. ça m'a toujours fait halluciner de vouloir catégoriser un être Unique.
Le problème c'est que même quand ils défendent vraiment les trans (càd presque jamais), dans la pratique, la "gauche" américaine ne défend que les bobos de West Hollywood. A partir de là, il sera difficile de donner tort aux classes populaires américaines qui voient surtout dans le "wokisme" de leurs socio-démocrates une manière de détourner l'attention des montagnes de problèmes socio-économique qui sévissent dans cette parodie de pays développé. Dans un pays où presque tous les problèmes des minorités issues de classe populaire sont des versions exacerbées des exacts mêmes problèmes que ceux que vivent TOUTES les classes pop, pour l'une ou l'autre raison (licensiements arbitraires, refus de location de logement, précarité extrême lors de conflits avec la famille, autant de problèmes qui seraient largement mitigés par une protection sociale telle que nous l'avons ici), il faut bien reconnaître que le progressisme des socio-démocrates occidentaux consiste plus à ouvrir les portes du pouvoir aux minorités bourgeoises qu'à une véritable amélioration des conditions de vie de tous : plus de postes à responsabilité et de visibilité pour les femmes, homosexuels et non-blancs tant qu'ils sont riches et institutionalisé, mais rien pour TOUS les autres. Tout celà résulte d'une transition du débat gauche-droite d'un axe économique vers un axe social qui a été enclenchée il y a une vingtaine d'année, avec un débat politique mainstream qui prend l'économie de marché comme acquise. Alors que les questions d'égalité de droit et de traitement devraient être la base indiscutable de tout parti politique moderne et civilisé, pas l'objet du champ de bataille politique. En dehors des moeurs bourgeoises, je ne vois pourtant aucun lien logique qui lierait le capitalisme au traditionalisme et le collectivisme au traditionalisme. Même en tant que gauchiste assumé, le contraire me semble même plus évident historiquement (en revenant aux bases de la doctrine libérale). En Belgique, nous avons eu un exemple frappant en la personne d'Elio Di Rupo, l'un des tous premiers chefs d'Etat ouvertement gay du monde (le second si je ne m'abuse) qui passe encore aujourd'hui à l'international (en sa qualité de parlementaire européen) comme LA figure emblématique de la gauche belge (malgré son impopularité extrême, c'est un peu notre François Hollande à nous). Toujours très vocal quand il s'agit de critiquer la droite mais petit problème : il a été dans la pratique le fossoyeur idéologique et éléctoral de la gauche belge traditionnelle. Il n'a jamais eu la moindre position de gauche économique sérieuse et nous a donné plus de batons pour se faire battre qu'il n'a apporté de bonnes réformes (Franc-Maçon assumé, mouillé dans l'affaire Dutroux, notoirement corrompu) sans même évoquer sa très grande proximité personnelle avec son homologue de droite, presque libertarien, Didier Reynders (avec qui il partageait avec plaisir soirées au restaurant et responsabilités gouvernementales)... ni sa complaisance avec l'extrême-droite flamande alors en plein boom électoral... Dans la pratique, ce genre de personne semble plus défendre le status quo et une "égalité" cantonnée aux dominants qu'un véritable progrès social. Je ne suis pas étonné que celà génère plus de réactance que d'empathie. Et de mon point de vue, c'est exactement ce que voient les américains chez les Démocrates d'aujourd'hui, et ce n'est pas moi qui viendrai les contredire).
Il a eu une étude en Australie qui interrogé les gens au sortir du bureau de vote aux États-Unis ; en leur demandant pourquoi ils n'ont pas voté démocrate : dans 17 pourcents des cas ce qui est pas une proportion négligeable loin de là ; parle trop des questions de " société" ( comprendre lgbt feminisme etc luttes zociales quoi ) alors que justement elle n'en a pas du tout parler en revanche Trump a énormément parlé de ce sujet en prétendant que le camp de Kamala etait ultra woke . Donc en en parlant pas le vide laisse la place à la désinformation de la compagnie de Trump sur les sujets qui seraient prétendument abordés par les démocrates
Salut. Tu ne cites jamais le GAT - groupe activiste trans' (2001-2006). Pourtant nous sommes connus comme ayant amené les questions trans' dans la sphère politique. Autopromo.... sinon, j'adore ta chaîne bravo 😊 Notre site transencolere et notre émission de radio bistouriouioui sur radio libertaire sont toujours en ligne ^^ Ou alors j'ai raté des vidéos 😮
Comment ils expliquent que dans ma "socialisation primaire", d'enfant quoi(j'avais genre 7 ans mdr, bon je le verbalisai pas parce que je ne savais pas comment l'exprimer lol), j'ai su tout seul le fait que je suis trans alors que justement, ceux qui étaient sensés m'inculquer leur valeurs sont contre le fait que je suis trans? Leur logique ne fait aucun sens..
Salut, petite proposition de vidéo sur le gourou Lopvet, basé sur sa dernière parution "pour ou contre le wokisme" et une des excellente vidéo de la petite (mais costaude) chaine "être ou paraitre" au doux nom de "LES RUclipsURS SPIRITUELS (14/15) - L'HONNÊTETÉ"
Gros, la campagne qui s'est faite supporter DICK CHENEY elle a peut être pas un problème d'être "trop woke" Si ici le parti socialiste il se fait soutenir par Sarkozy ça voudrait pas dire qu'ils sont trop extrème gauche 😭😭😭
La vérité c'est que personne a raison évidemment que les gens ont voté trump d abord pour des questions économiques ou politiques et pas juste sur un sujet comme les trans. Mais d'un autre côté la gauche américaine a été conne de pas voir que l'homophobie et la misogynie pouvait aussi pousser des gens de couleurs à voter à droite. Nous on est encore un peu protégé de ça en France mais je pense qu'il faut y faire gaffe quand même.
Mais du coup on fait quoi ? Si à peine en parler c'est déjà trop, on peut faire quoi ? On abandonne ces sujet et tampiz pour les personnes concernées ? On dit rien sur le sujet mais on applique un programme en leur faveur derrière pouvant causer un sentiment de trahison de l'électorat "anti-woke" et un backclash encore plus violent sur les minorités ?
@@clementchambon1206 On anticipe les paniques réactionnaires et les influenceurs qui peuvent les porter et on attaque avec un contre discours. Pour moi le meilleur exemple c'est melenchon à Dakar qui devant un amphi blindé de gens anti lgbt explique très bien sa ligne.
@@Arthur-vb3se Donc c'est une solution à long termes. Parier sur une victoire culturelle de la gauche, parce vous saviez aussi bien que moi que les contre discours sont aujourd'hui bien moins médiatique que les paniques morales. On l'a très bien vu avec la cérémonie d'ouverture des JO.
Bonsoir , autant a l'extrême droite les anti transgenre on les voit, autant Jai été surprise de savoir que a gauche il y en avait aussi, mais cela doit etre rare ? car dans ma ville tous les groupes féministes et /ou lesbiennes étaient pour l'intégration des femmes transgenre, et même en cherchant bien j'ai rien trouvée, même sur tiktok toutes les lesbiennes féministes avaient des ami.es transgenre , après je panique peut etre pour rien mais normalement je risque rien si c'est un groupe de gauche de base? Merci. Je précise je suis une femme transgenre en début de transition.
L'e.d fait bcp de bruit et se dit de gauche sur plein de sujet pour tenter de faire passer la pilule de ses manipulations sur telle ou telle niche d'opression "porteuse" pour leur guéguerre.. Mais effectivement, de ma modeste expérience, "dans la vraie vie", c'est marginal et souvent juste des gens pas super politisées qui sont tombé sur une panique moral antitrans (ce qui n'est pas difficile vue leur surface d'exposition..) comme seule source d''info'' / son de cloche.. Force à toi
Tu n'es jamais totalement à l'abri, mais les femmes, et en particulier les lesbiennes féministes, sont le groupe sociale le plus acceptant de la transidentité. Il faut dire que beaucoup de penseuse lesbiennes ont bien décortiqué le genre. Le milieux féministe en général, en france en tout cas, est assez résistant à la rhétorique transphobe.
les asso qui se revandique féministe intersectionnel ne sont pas anti trans (en tous cas de ce que j'en vois)et de gauche !!faut plus allez vers la parce que groupe de gauche ça veut tout et rien dire (et que ça regroupe plein de personnes ayant des points de vue différents sur diverses thématique donc y a quand même un risque)
Ça dépend énormément des gens. Ma mère est lesbienne et se revendique féministe (même si elle ne l'est pas vraiment à mon sens), et elle a du mal avec les trans. Bon, moins depuis que j'ai fait mon co. Mais c'est du cas par cas, bien que certaines orientations politiques et sexuelles soient plus promptes à êtres acceptantes. Bon courage dans ton parcours ! ✊️
En fait c'est le principe auquel on est tous soumis actuellement qui est de se faire dicter ses themes par lnextreme droite. Au lieu de parler du programme de la FI et d a quel point il serait favorable a une partie enorme de la population on est en train de se defendre d accusations d antisemitisme ; de lien avec le terrorisme ( ptdr alors que le seul parti avec des liens clairs avec le terrorisme cest le RN) cest vrai un candidat fi ne peux jamais s'exprimer sur le front de ses idées parce qu'on est toujours en train de vous poser des questions sur la dernière polémique à la mode monter en épingle par l extrême droite
On peut citer l'excellent article de Morgane Merteuil (qui touche la question anti-trans) : "Homophobie, putophobie, même combat ? (paru sur Minorités). Je ne sais pas s'il est encore disponible. Le site Minorités ayant fermé depuis longtemps. Le cas échéant, je pourrais le copier coller annexe de ce commentaire. Après demande de ma part, l'auteure m''avait autorisé à le copier et à le diffuser largement. (Ainsi que "On est des putes, et vous êtes quoi ?". Paru la même année, alors que l'abolomanie battait son plein).
@@lokar9240 je vous fais passer les deux articles. Ils ont perdu leur mise en forme d'origine, hélas ! Et jedois les découper en morceaux qui passent dans les commentaires. Je regrette de ne pas avoir copié plus d'article de cet excellent site qu'était Minorité.
@@lokar9240 1ère partie : Homophobie, putophobie, même combat ? (Article de Morgane Merteuil paru sur Minorités et reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteure). Avant de commencer ce texte, je tiens à préciser que si je ne me définis pas forcément comme hétéro, je ne me reconnais pas forcément non plus dans une identité «LGBT» ; je m’y reconnaîtrais peut-être le jour où on parlera, comme certainEs le font déjà, de «LGBTAPSW» (LGBT + asexuelLEs, aan/polysexuelLes, sexworkers). Si une telle accumulation de lettres peut paraître un peu lourde, elle n’en fait pas moins sens ; en tant que pute, je me sens concernée et liée aux luttes LGBT, parce que lorsque je vois ce qu’on vous balance dans la gueule, bien souvent, je crois reconnaître les mêmes phrases qu’on nous balance dans notre gueule à nous, putes, qui réclamons nos droits. Lors des auditions à l’Assemblée nationale des familles homoparentales et de leurs enfants, Modelène Daniel, témoignant de son adoption par un couple de lesbiennes, finit son intervention en déclarant : «Personne ne peut dire à ma place si je suis heureuse ou malheureuse». En écoutant ça, j’ai tilté. Parce que s’il y a bien UNE phrase que l’on doit répéter à longueur de journée en tant que putes, c’est bien celle-là (et ses variantes : «Vous ne pouvez définir à ma place si ce que je vis est une violence», «Vous ne pouvez savoir mieux que moi ce qui est bon ou pas pour moi»). Alors que pour les homophobes de tous bords, il est établi qu’un enfant élevé dans une famille homoparentale est forcément perturbé, malheureux, et ne peut nier que, quand même, avoir des parents non hétéro, c’est une souffrance dont il faudrait pouvoir préserver les autres enfants, de la même manière, pour un certain nombre de personnes (se revendiquant généralement «abolitionnistes», c’est-à-dire qu’elles veulent abolir la prostitution - et les putes qui vont avec), il est impossible de ne pas souffrir dès lors que l’on vend des services sexuels. Et peu importe les nombreux témoignages disant l’inverse, peu importe les nombreuxSES travailleurSEs du sexe expliquant tous les jours que «Je me prostitue et je vais bien, merci», c’est FAUX, toutes les putes sont censées souffrir de leur condition, de leurs passes, et celles qui DISENT ne pas en souffrir se mentent à elles-mêmes ou alors sont payées par le lobby proxénète pour répandre ces mensonges. «Vous allez créer l’enfer sur la Terre» Une autre similitude entre les discours homophobes et putophobes est le recours à la peur de leurs auditeurs/auditrices : la récurrence de la MENACE APOCALYPTIQUE que ferait reposer la reconnaissance de l’homosexualité/parentalité sur «la société». L’accès aux droits d’une minorité menacerait la majorité déjà détentrice de ces droits. L’homosexualité menacerait les fondements de la société, entraînerait une perte de repères dangereuse, et constituerait par extension une atteinte directe aux intérêts des hétéros. En parallèle, on dit, du côté des putophobes que la légalisation de la prostitution menacerait la possibilité de l’émancipation de toutes les femmes, donnerait de mauvais repères aux petits garçons qui grandiraient en pensant qu’ils peuvent «acheter le corps des femmes», et constituerait ainsi une atteinte à toutes les femmes, dès lors soupçonnées d’être également potentiellement prostituables. Alors oui, l’accès aux droits pour les personnes homosexuelles, de même que la reconnaissance des trans, menace le système hétérosexiste, et donc les intérêts de ceux qui profitent de cette domination, ou qui sont traumatisés à la simple idée que l’assignation sexuelle que l’on nous donne à la naissance (soit femelle soit mâle) ne saurait être une donnée immuable de notre épanouissement en tant qu’individuE. Mais au fond, comme le résume très bien ce slogan : «Le mariage pour touTEs va changer la vie des homosexuelLEs, pas la vôtre.» Une reconnaissance bénéfique pour toutes les femmes De la même manière, j’aurais envie de dire que la reconnaissance des droits des putes va changer leur vie, pas la vôtre ; si elle permettait aux personnes exerçant le travail sexuel de pouvoir le faire légalement, et donc sans avoir à subir la violence et l’insécurité liées à la marginalité, elle ne remet absolument pas en cause les droits des autres femmes. J’oserais même dire que cette reconnaissance serait bénéfique à l’ensemble des femmes : on sait comme le stigma de pute est une menace qui pèse sur toute femme faisant preuve d’un peu de liberté sexuelle ; si même les putes sont respectées, alors le respect pour les femmes de manière générale aura grandement progressé ! De la même manière que rendre légal le mariage pour les couples de même sexe n’entraîne pas forcément de «mentir aux enfants», mais justement de leur apprendre que la filiation ne saurait se réduire à la génétique. Légaliser la prostitution ne signifie pas dire aux enfants que le consentement d’une personne est toujours monnayable, mais justement à leur apprendre que jamais ils ne doivent tenter de contraindre ou forcer une personne à faire ce qu’elle ne veut pas, notamment dans le domaine sexuel. Le seul effet néfaste de la reconnaissance du travail sexuel concernerait donc celles et ceux pour qui le simple fait de savoir que des putes existent constitue déjà une agression : mais alors c’est à ces personnes de s’adapter, pas à nous de disparaître. «Vous défendez les pédophiles !!!!» Au milieu de ces discours nous parlant de toutes ces menaces qui planent sur nous dès lors que des personnes se mettent à réclamer des droits dont elles sont privées, il est très fréquent que leurs auteurs atteignent le «point pédophilie». Ainsi, reconnaître la légitimité de l’amour de deux personnes de mêmes sexe serait, selon un obscur lien de cause à effet, encourager la pédophilie ; et si vous aimez les personnes de votre sexe, alors vous aimez aussi violer des enfants. De la même manière, légaliser la prostitution encouragerait la prostitution forcée des enfants ; les putes sont elles-mêmes de potentielles pédophiles : j’ai eu droit un jour à «Vous coucheriez avec des enfants si on vous payait pour !». Pourtant, comme nous le chantions l’autre jour à la manifestation, c’est au Vatican qu’on viole, c’est au Vatican, qu’on viole les enfants. Et si la prostitution forcée des enfants est hélas une réalité, celle-ci n’a aucun lien avec les rapports monnayés que peuvent entretenir des adultes entre eux, à moins de considérer alors que les rapports «gratuits» entre adultes encouragent généralement la pédophilie. «On va t’apprendre à faire bon usage de ton corps» Les personnes LGBT et les putes sont donc deux minorités stigmatisées, en raison de l’usage qu’elles font de leur corps : un mec qui se fait enculer, c’est plus un mec ; une meuf qui a pas besoin de bite, c’est pas normal ; une meuf ou un mec qui peut baiser avec n’importe qui en échange de fric, horreur suprême, dégoût, perte d’honneur. Et je n’ose même évoquer la violence qu’endurent les personnes qui refusent de s’en tenir au sexe ou au genre qui leur a été assigné à la naissance. On rappellera également que c’est marquées du même triangle noir que les putes et les lesbiennes furent déportées, en tant que «socialement inadaptées». Il serait bon que certaines lesbiennes s’en souviennent. Socialement inadaptées, parce que psychiatriquement malsaines : vous connaissez certainement ces discours qui expliquent que l’on ne devient pas gouine ou pédé par hasard, mais certainement parce que l’on a manqué de repères ou subi des violences sexuelles dans son enfance ; vous avez entendu parler de ces «camps» de rééducation à l’hétérosexualité. De la même manière, les putes sont des personnes à «réinsérer» ; pas à «réorienter professionnellement», non, mais à «réinsérer» ; l’exercice de la prostitution serait incompatible avec l’appartenance à une société «normale». D’ailleurs, remarquent les putophobes, la plupart des putes ont subi des violences sexuelles leur enfance ou ont manqué de repères... Alors je ne vais pas nier que la vie d’une pute est souvent remplie de beaucoup de souffrances. Personne ne nie non plus qu’en tant que LGBT, la vie est plus difficile que pour les hétéros. Mais ces souffrances, ces difficultés, sont-elles imputables au seul fait que l’on couche avec des personnes de notre sexe, ou contre de l’argent, ou résultent-elles de la manière dont cette société si épanouie nous considère ?
@@lokar9240 2nd partie : «Mais c’est pour votre BIEN et on vous aime !» Quoi qu’il en soit, et nous nous en réjouissons, les personnes qui se permettent ainsi de parler de nous, de disséquer nos vies, ne sont ni homophobes, ni putophobes : Frigide Barjot à plein d’amis homosexuels ! Les abolitionnistes également connaissent plein de putes, et peuvent ainsi bien témoigner de leurs problèmes mentaux ; et, si toutes ces personnes se permettent de parler pour nous, c’est qu’elles représentent la majorité silencieuse. Elles arrivent même généralement à trouver un ou deux pédés ou une ou deux putes ayant intériorisé le stigma et la haine d’elleux-mêmes jusqu’à aller dans leur sens : vous avez Xavier Bongibault, nous avons Rosen Hicher... Des témoignages individuels, toujours des témoignages individuels, cautions pathétiques au refus de l’égalité des droits, et sur lesquels se fondent nos ennemis pour justifier qu’ils connaissent mieux le sujet que nous et savent donc mieux que nous ce qui est bon pour nous. Je ne pense pas que cette liste soit exhaustive, mais ces quelques éléments vous permettront peut-être de mieux cerner le parallèle entre la situation des personnes LGBT et celle des travailleurSEs du sexe. Alors on me rétorquera que ce n’est pas pareil, car l’homosexualité, ce n’est pas un choix, c’est une orientation sexuelle ; pute, c’est un métier qu’on choisit (plus ou moins ; en tout cas, ce n’est pas une identité). Certes. Mais si on le choisit, on ne choisit pas de pouvoir ou pas le faire. De même que certaines personnes ne pourraient pas coucher avec quelqu’un du même sexe, d’autres ne peuvent coucher avec quelqu’un en échange d’argent. D’autres le peuvent, sans en sortir nécessairement traumatisées. Et c’est cette possibilité de faire usage de leur corps qui leur est refusée. Des combats complémentaires Par ailleurs, on ne peut opposer ces combats, et notamment parce qu’être L,G, B ou T n’est pas incompatible avec le fait d’être travailleurSEs du sexe. Alors certes, de même qu’une partie des femmes de manière générale, une partie des LGBT se prostitue faute d’un meilleur accès au monde de l’emploi, ou parce qu’il faut bien survivre lorsqu’on a été virés de chez «un papa une maman». Mais c’est justement pour ça que ces combats ne sont en rien opposables, mais complémentaires. Car en attendant ce monde idéal où seulEs se prostitueront celles et ceux qui ont préféré ce choix à un autre possible, l’absence de droits des putes met des personnes déjà vulnérables encore plus en danger, et la stigmatisation et la violence dont sont victimes les putes s’ajoutent à celles dont sont déjà victimes les personnes LGBT. Pour une partie du mouvement LGBT, tout ce que je viens de dire est déjà évident. Une autre partie estime que ces deux luttes n’ont rien à voir. J’espère avoir réussi à les convaincre du contraire (si ce n’est pas le cas, vous pouvez également aller voir également ces deux textes de Thierry Schaffauser : «Sortir du placard de la prostitution» et «Sexworkers, a queer perspective». Une autre partie, elle, est clairement putophobe, même si elle refuse de le reconnaître et ne prétend agir que pour le bien de la société : en guise de conclusion, j’invite donc celles-ci à expliquer comment il se fait, alors, que leurs discours soient si similaires à ceux des homophobes. Annexes : La prostitution et la loi • Si le fait de se prostituer est officiellement légal, un certain nombre de lois nous pénalise cependant. La loi sur le racolage est une atteinte à notre liberté de circulation. Les lois sur le proxénétisme nous empêchent notamment de louer un appartement (puisque notre propriétaire peut être considéré comme notre proxénète), de bénéficier de tout service qui nous aiderait à exercer notre activité (un ami qui nous emmènerait même gratuitement chez un client en voiture, aussi bien qu’un garde du corps que l’on engagerait, sont considérés comme proxénètes), et même d’avoir une vie privée, puisque toute personne fréquentant régulièrement une ou plusieurs travailleurSEs du sexe sans pouvoir justifier de revenus correspondant à son train de vie est également considéré comme nous exploitant. Présentation de l'auteure • Morgane Merteuil, 25 ans, est travailleuse du sexe depuis trois ans et milite au sein du Strass (Syndicat du travail sexuel). Considérant que la lutte des putes est un combat profondément féministe, elle a notamment dénoncé le féminisme institutionnel anti-prostitution dans un essai-manifeste, «Libérez le féminisme !» (sortie septembre 2012).
@@lokar9240 le texte "On est des putes, et vous êtes quoi ?" est plus long, mais je pourrais le faire passer par le même biais. Pour plus de souplesse de lecture, je recommande de copier coller les morceaux dans u traitement de texte et de leur redonner un semblant de mise en page ;)
Si vous ne voyez pas que les excès du trans activisme sont un frein au soutien au NFP. Le passage des droits des trans sexuel au trans genre sans même transition ou contrôle là j'ai lâché. Je préfère les lois UK aux délires des Canadiens.
c'est bien tout ça j'ai compris les fémonationalisme et l'homonationalisme c'est pas bien mais à quand un mouvement de la nation queer, un mouvement pour la population queer, handi, racisé, à quand un mouvement du Peuple Queer? genre y en a marre les gens de droite sont des racistes on crève à cause d'eux donc est-ce qu'on ne pourrait pas avoir une idéologie qui nous aide, qui nous aime et qui nous font grandir pour prendre soin de notre prochain? je rêve d'un jour être à ma place dans une communauté qui m'accepte, qui me comprend, qu'on partage ensemble, que l'on forme tous ensemble, tous uni dans l'adversité triomphant des monstres égoïste. J'aimerais tellement être aimée, appréciée, j'aimerais tellement qu'on s'occupe de moi, de pas devoir craindre la famine, la maladie, la conquête et la mort, de moi même participer à cette communauté et être là pour les jeunes, les gens comme moi, pi les vieux aussi, j'aimerais tellement pouvoir être utile, au lieu de mourir du déluge qui s'abat sur le Peuple Queer, le massacre du Peuple Queer depuis 2000 ans, non, 5000 ans, peut-être plus, en fait j'aimerais tellement que nous tous oppressés de ce monde nous soyons unis dans une seule et puissante force résistante, car c'est ce que nous faisons, nous sommes des Résistants, j'aimerais tellement m'agenouiller devant de tels héros qui sauveraient notre communauté, j'aimerais tellement faire parti de la grande chaine formé de chacun des maillons, former cette divine nation, qu'on se soulève, que même après 2000 ans, le Peuple Queer renaitra de ses cendre, et vaincra les forces du mal nous faut il un sauveur? Quelqu'un pourrait enfin changer quelque chose? est-ce trop demander d'avoir le droit d'exister, de vivre une vie comme tout les autres? est-ce trop demander de pouvoir être heureux? Dois-je abandonner maintenant?
Bon alors je vais peut-être me faire exploser en vol mais j'ai des soucis de vocabulaire ! (je précise au préalable que je suis convaincu que chacun fait ce qu'il veut de son corps, je n'ai aucun souci avec les trans, l'homosexualité et tutti. Moi m'en fiche totalement. Et j'ai la volonté d'être complètement tolérant et égalitariste avec tout le monde. Moi, pas nazi, moi anti-nazi. Par contre il y a ce problème de vocabulaire. - une "femme trans" (et inversement), c'est un homme en train de devenir femme ? C'est bien ça ou je suis déjà perdu. - un homme devenu femme (qui a terminé sa transition), est-ce qu'on continue de l'appeler trans ? - une personne avec une paire de seins et à peu près tous les attributs féminins mais qui conserve une bite et des couilles, comment est-ce qu'on l'appelle ? Merci pour vos réponses. Je re-précise que c'est juste un problème de vocabulaire, mon propos n'est absolument pas de me foutre de qui que ce soit. J'ai vraiment juste besoin de mieux savoir de quoi on parle. Ah oui j'ai oublié un truc, au secours: "les milieux abolitionnistes", ils veulent abolir quoi ?
@@Hanna-fl1cb ah oui... exact. Et si je précise à chaque fois que je parle uniquement des attributs physiques, ça change quelque-chose ? (j'ai quand même un peu de mal à me retenir de dire ce que je pense, au bout d'un moment)
Femme trans : Homme => Femme Homme trans : Femme => Homme Après oui culturellement on dit pas vraiment "je suis devenu X" même si ça dépend un peu de la personne trans (nous ne sommes pas des monolithes). Le concept de "terminer sa transition" est assez flou, certaines personnes transitionnent juste avec des hormones et c'est fini, certaines vont faire des chirurgies de la face (généralement femme trans), du torse (généralement homme trans) ou génitale (plus souvent femme trans mais c'est possible pour les deux). Les chirurgies ne sont pas obligatoires. En réalité cependant on ne "finit" jamais sa transition car on doit toujours prendre des hormones, on doit toujours s'out dans un cabinet médical, on doit toujours s'out auprès de dates, on doit toujours faire des démarches administratives où on doit donner des papiers attestant qu'on a changé d'état civil etc... En fait ça ne "finit" jamais. Une personne avec une paire de sein, à peu près tous les attributs féminin mais avec un sexe masculin, c'est probablement une femme trans. La majorité des femmes trans sont avec ces attributs là. Mais chacun se définit un peu comme il l'entend. Ici dans le contexte les "milieux abolitionnistes" c'est le mouvement anti-prostitution. Du coup bah ils veulent abolir la prostitution.
Une femme trans est une femme, pour simplifier. Donc une personne avec un corps d'homme qui se sent femme. Un homme trans est un homme, donc une personne avec un corps féminin qui se sent homme. Oui, une femme trans qui a terminé sa transition continue d'être appelée une femme trans (même si bon, dans les faits c'est une femme quoi.) Être trans signifie ne pas se reconnaître dans son sexe de naissance :) Une personne avec des seins mais des attributs féminins, on peut l'appeler de différentes manières. Ça peut être une femme trans qui n'a pas fait de vaginoplastie, ça peut être une personne intersexe, ou une personne non binaire. Le mieux, c'est de demander respectueusement à la personne comment elle veut être appelée. Voilà ! J'espère que ça t'a aidé :)
On a une offensive des conservateurs clintoniens, là. Depuis 2008 ils partagent le pouvoir avec les libéraux obamistes au sein du Parti Démocrate, et Biden a conservé ce statu quo malgré le fait qu'il est lui-même un conservateur. Mais la défaite de Harris (qui est totalement isolée au sein du Parti Démocrate : quand Obama et Pelosi ont convaincu Biden de se retirer, ils promouvaient respectivement Gritchen Whitmer et Gavin Newson pour être candidat, et Harris n'a réussi à court-circuiter le scénario d'une convention contestée que grâce au soutien apporté par Biden) a manifestement sonné l'hallali, non seulement contre Harris elle-même (au contraire de Clinton en 2016, Harris a été immédiatement désignée comme responsable de la défaite) mais aussi contre les progressistes et même contre les libéraux obamistes. Les attaques contre le "wokisme" sont juste un prétexte : ils savent bien que Harris n'a pas fait du tout une campagne "woke", ils saluaient même le fait que sa campagne était centrée sur les sujets "bread and butter" une semaine avant l'élection, mais comme la propagande trumpiste n'a pas arrêté de prétendre le contraire, ils savent qu'en affirmant qu'elle a fait une campagne "woke", il y aura par définition une résonance médiatique peu importe la réalité. Dès le lendemain de l'élection, ils ont attaqué le "wokisme" en mettant explicitement dedans le "Medicare for All" (alors que Harris n'a bien évidemment pas fait du tout campagne là-dessus) et même sans le dire une bonne partie de l'héritage obamiste, et pour éviter qu'on y regarde de plus près, ils balancent les marqueurs réactionnaires anti-trans et xénophobes qui sont "validés" par la médiasphère trumpiste. Je pense que les conservateurs clintoniens sont convaincus que la raison de la défaite de Harris est le fait qu'elle est une femme noire, et qu'un homme blanc qui aurait fait exactement la même campagne aurait été élu. Mais ils se disent que c'est l'occasion de récupérer une domination hégémonique sur le Parti Démocrate (et certains libéraux obamistes ont l'air de se rallier à eux depuis la défaite), et que quand ils présenteront un homme blanc et gagneront grâce à ça en 2028 ils pourront à peu de frais attribuer sa victoire à leur ligne conservatrice. Je pense qu'ils se trompent sur le sujet. Je pense que ce qu'il s'est joué cette année, ça a été le fait que depuis 2020 on a 40 millions d'électeurs qui n'ont prêté aucune attention à la campagne telle qu'elle a été. Parce que Trump a cette année fait une campagne pro-statu quo (et incroyablement mauvaise, aussi, j'ai jamais vu une campagne américaine aussi nulle que celle-ci, j'en croyais pas mes yeux la moitié du temps tellement c'était un concentré de ratés constant) mais que ça n'a a eu aucune importance parce que la seule chose qui comptait était l'image d'incarnation du changement héritée de sa bonne campagne de 2016. Et comme en face Harris a aussi fait une campagne pro-statu quo, ben ce narratif fictionnel n'a pas été combattu. Ce qui veut dire que ce sont les médias mainstream qui ont fait la campagne de Trump pour lui, ce qui leur donne un pouvoir décisionnel inédit dans la politique américaine (et pourtant les médias y sont autrement plus influents qu'en France de base). Si aucune leçon n'en est tirée (et les Démocrates n'ont pas l'air d'en tirer la moindre leçon), alors les Républicains seront incroyablement favorisés pour 2028 également, peu importe le candidat homme blanc que les conservateurs clintoniens (et leurs ralliés ex-libéraux obamistes) nous sortiront du chapeau à ce moment-là.
Trump ou pas Trump de tt façon on sera jamais libre dans le cadre de l'État bourgeois. On doit être autonome et s'organiser pour défendre nos droits et changer l'état actuel des choses.
Ouais t'as tout compris, tes le meilleur, va faire la révolution armée, pars devant on te suit ou va vivre en toto et fait toi monter en l'air. Ridicule zéro pensée
9:02 Les Blancs aux US c'est plus dans les 55-60% maintenant, ils devraient passer sous les 50% d'ici 15-20 ans. Donc gros poids (ça reste des Américains lol) dans la société mais ça s'effrite
Cass franchement t'as un discours vachement anti fem... Toute proportion gardée calmez vous. Mais trouve que le ton est bien revenchard, bien seumar... Gaffe komrad
@kouklamou5119 précédente vidéo avec raz, ou "l'humour" est redondant donc un peu lourd... et la vérité, j'aime pas le ton. Et la au début de la vidéo, il y a une certaine ambiance... Note que je suis un homme blanc de 49 ans, enfant un peu du MLF, formé principalement par ma mère et ses copines conscientes, entouré tout de même avec des gars de cette époque ouverts mais parfois un peu viril et macho, simples, éduqués et souvent issus du prolétariat breton, leurs amis sont des artistes, des homos, des aventuriers, c'est des gens qui m'ont formés et dont je me suis inspiré. En gros des hippies pour les droitardés mais tout de même des pas pareil que les autres. Bilan, je suis punk, muslim et marié depuis 22 piges. Et tout cela est en vrai très logique. Je suis iconoclaste et parfois outrancier, je peux jouer avec les codes. Donc pour en revenir à Cass... voilà un peu d'où je parle. Si t'as des questions, memes perso ou cheloues n'hésites pas.
@@SwanKaraK-O J'ai toujours mit ca sur le cotée transmasc perso . en général ils perform plus facilement et naturellement vers ca (et c'est logique). En vrai a mon avis ca reste parfaitement inofenssifs ce que tu percoit la , mais je pense que c'est un truc que je vais surveillée ! Et pour le contexte et par politesse de retours , je suis une meuf trans polythéiste blanche en couple lesbienne qui a grandie dans un milieux bourgois extreme droite macho de campagne que j'ai fuie a mes 18 ans pour survivre (en mode crechée dans les recoin d'une fac ou chez des client la nuit ) puis j'ai enchainée des galére dur de plain de nature jusqu'a mes 27 ans et la je remonte la pente a mes 29-30 ans. Enchantée
@@SwanKaraK-O du coup tu dirai surtout que ca allume une "alarme anti fem" dans ta tete ? ou tu décrirai surtout ca comme "ya un truc" avec des élément précis mais azy on a une vie et tu note pas tout (genre je fait ca perso donc j'ai jamais d'exemple précis)
@@SwanKaraK-O "Qui accuse sans preuves peut être réfuté sans preuves." Sinon c'est facile de faire des vagues sous entendus.. Ce qui ne serait pas difficile de faire sur ton cas ^^ "comme j'aime pas le thon", jdit ça jdit rien ....
9:39 J'ai l'impression que les gens de gauche ont toujours un narratif qui va dans leur sens dès qu'une personne d’extrême-droite arrive au pouvoir, quoi qu’il se passe: * Lorsqu'une personne d'extrême droite est au pouvoir: - si elle a un mauvais bilan: c'est entièrement de sa faute, et donc c'est la preuve que c'est un mauvais dirigeant - si elle a un bon bilan: c'est pas grâce à elle, mais à son prédécesseur, et donc c'est la preuve que c'est un mauvais dirigeant * Lorsqu'une personne pas d'extrême droite lui succède: - si elle a un mauvais bilan: c'est pas de sa faute mais celle de son prédécesseur, et donc c'est la preuve que c'est un bon dirigeant - Si elle a un bon bilan : c'est entièrement grâce à elle, et donc c'est la preuve que c'est un bon dirigeant
Juste une question, vous avez vu des gens de gauche louer un bilan dernièrement ? Parce que vous partez de ce principe, mais je ne me souviens d'aucun "gens de gauche" (du moins de gauche radicale) dire qu'un bilan était bon dernièrement.
@@tortole1Il dit que les gens profitaient de certaines politiques d'Obama, c'est factuellement vrai. Ça ne veut pas dire que son mandat était bon pour autant, la gauche française est très critique d'Obama, surtout sur l'aspect international. Surtout qu'il précise aussi les conséquences du covid et des mauvais choix de Biden, c'est un peu de mauvaise foi votre exemple.
Poce bleu pour Raz qui vient socialiser primairement.
Quand tu regarde les clips de campagne tu te rend compte qu'en réalité la campagne démocrate a été très conservatrice sur ces sujets. Voir même a fait la campagne des républicains à leurs place. Or ce discours qui est de blâmé les sujets dit "woke"c'est du gaslighting de personne qui ne veulent pas remêtre en question leur vrais problème. Les démocrates sont fondamentalement un partie de l'establishment U.S pour le status quo. Or cette politique molle et indifférente au défis des U.S est la vrais raison de l'élection de Trump. On l'avais vue venir.
De toute façon les démocrates c'est pas vraiment la gauche quoi, ils ont deux formes de droites avec une pire que l'autre quoi
L'énergie dépensée à défendre les minorités n'est pas electoralement rentable.
Les grands sujets comme l'économie sont plus rassembleurs.
Tu dis n'imp
Quand on succombe au racisme et aux valeurs anti-humanistes, c'est vrai
La preuve avec la campagne de Harris 🙃.
Les minorités sont utilisées pour diviser justement sur les sujets économiques. Ne pas affronter ces sujets c'est dérouler le tapis rouge pour les conservateurs, c'est ultra délu, et ca divise de fait parce que tu dis à des communautés "vos petits problèmes en plus là on s'en tape, de toute facon on peut pas s'identifier à vos trucs alors on verra plus tard", d'après toi ca a quel effet sur les "minorités" en question ??
@@Kyrielsh1c'est sur que vaut mieux cliver avec ces sujets et perdre plutot que se concentrer sur ce qui rassemble et gagner, imagine un peu quoi... blesser les sentiments de groupe ultra minoritaire , quasiment le nazisme.
Il veulent être plus Trump que Trump pour gagner...quelle stratégie....
Beaucoup de confusion. Le sujet n’est pas d’être pro ou anti trans. C’est juste que le sujet n’intéresse pas grand monde et qu’en faire un thème de campagne qui prend beaucoup de place, n’est pas porteur.
"en faire un thème de campagne qui prend beaucoup de place, n’est pas porteur.", pourtant comme expliqué, ça a été un thème majeur de la campagne de Trump
en revanche ça peut être utilisé comme un écran de fumé pour distraire d'autre problèmes et éviter de se concentrer et de réfléchir dessus
Rage pas louloute 😘
Rien que le début de la vidéo désolé Cass Andre je t'aime bien mais moi qui regarde énormément les sports Américains la nuit le bourrage de Crâne sur les trans dans la pub pour Harris je l'ai bien bien bien mangé. Ils ont pas l'air d'avoir les mêmes règles télévisuelles que nous en tout cas, en période électorale. Et ton raccourci passe pas pour moi. 😅
J'ai rien contre le Constructivisme Social de manière générale Cass Andre. Mais je comprends que ça ai gavé les Américains, ce n'est pas comme ça qu'on va réussir a emmener cette façon de voir les choses et à la faire accepter. Il faut de la pédagogie. Et combattre l'essentialisme idéologiquement me semble plus vertueux. =)
Je déteste cette Gauche qui est forte sur les questions sociales et idéologique mais faible dans la bataille économique et guerre de classe, la connivente, celle qui a vendue son âme. Elle ressemble à la Macronie. Une gauche qui rassemble les deux domaines n'est pas une utopie, c'est la Gauche.
C'est pour ça que pour moi non plus c'était pas la Gauche et que je suis tombé d'accord avec JLM.
En réalité ce n’est pas Trump qui a gagné, c’est Harris qui a perdu. Quand on fait -12millions de voix que Biden en 2020 alors que dans le même temps Trump perd 2 millions de voix entre les deux élections c’est bien que c’est l’inconsistance des démocrates qui a amené Trump au pouvoir comme en 2016
d'apres nos camarades des USA, ce truc n'est pas exacte , Trump aurait progressé de 16 milions de voix, alors que Harris aurait perdu le nombre de votes que vous avez noté, je vous invite à voir notre émission speciale élections US (avec une chercheuse) sur LFI Monde
Ben oui, ça sert à quoi de dire que Trump n’a pas gagné alors qu’il a tout rafflé.
La gauche et dellu plus facile à dire que Harris à perdu que Trump ai gagner ça leur fais trop mal.
@@kraiz9939 déjà, commencez à savoir de quoi vous parlez, de gauche , il n'y en avait pas dans cette confrontation entre trumpet harris!
@@roilear9181 oui on comprend que le processus intellectuel est un peu dur à suivre, pr ce qui vous concerne ...
Un peu contre son camp l'argument du "non ca n'existe pas la socialisation "primaire" parce que ca sert à stigmatiser les étrangers", c'est prendre le truc un peu à l'envers, le premier truc à questionner c'est ce préjugé hallucinant de racisme qui veut que la "culture des étrangers" c'est de tuer et de violer tout ce qui bouge...
Quand on émigre à l'étranger on se rend compte qu'effectivement on a appris à socialiser, à s'exprimer, à exprimer ses émotions et plein d'autres choses d'une manière contextuelle à son pays d'origine, et que ca prend un max de temps de complètement adopter la "socialisation" d'un autre pays. Prétendre le contraire ca va preter le flanc aux attaques d'ED en mode "ah ben alors ca veut qu'en 1 an ou 2 ils devraient se comporter EXACTEMENT comme nous, porter ce qu'on porte, avoir notre vision du monde, etc... DONC on est légitime à leur taper dessus !"...
Mon humble avis à deux ronds : faut s'attaquer à la racine, c-a-d la vision raciste des étrangers "criminels par socialisation barbare"...
j;adore l'opposition "simple" de la socialisation 1aire/2aire... Bref la normalisation via l'étiquetage de l'humain nécessaire au bon fonctionnement d'une société encadrée.
ça m'a toujours fait halluciner de vouloir catégoriser un être Unique.
Le problème c'est que même quand ils défendent vraiment les trans (càd presque jamais), dans la pratique, la "gauche" américaine ne défend que les bobos de West Hollywood. A partir de là, il sera difficile de donner tort aux classes populaires américaines qui voient surtout dans le "wokisme" de leurs socio-démocrates une manière de détourner l'attention des montagnes de problèmes socio-économique qui sévissent dans cette parodie de pays développé.
Dans un pays où presque tous les problèmes des minorités issues de classe populaire sont des versions exacerbées des exacts mêmes problèmes que ceux que vivent TOUTES les classes pop, pour l'une ou l'autre raison (licensiements arbitraires, refus de location de logement, précarité extrême lors de conflits avec la famille, autant de problèmes qui seraient largement mitigés par une protection sociale telle que nous l'avons ici), il faut bien reconnaître que le progressisme des socio-démocrates occidentaux consiste plus à ouvrir les portes du pouvoir aux minorités bourgeoises qu'à une véritable amélioration des conditions de vie de tous : plus de postes à responsabilité et de visibilité pour les femmes, homosexuels et non-blancs tant qu'ils sont riches et institutionalisé, mais rien pour TOUS les autres.
Tout celà résulte d'une transition du débat gauche-droite d'un axe économique vers un axe social qui a été enclenchée il y a une vingtaine d'année, avec un débat politique mainstream qui prend l'économie de marché comme acquise. Alors que les questions d'égalité de droit et de traitement devraient être la base indiscutable de tout parti politique moderne et civilisé, pas l'objet du champ de bataille politique. En dehors des moeurs bourgeoises, je ne vois pourtant aucun lien logique qui lierait le capitalisme au traditionalisme et le collectivisme au traditionalisme. Même en tant que gauchiste assumé, le contraire me semble même plus évident historiquement (en revenant aux bases de la doctrine libérale).
En Belgique, nous avons eu un exemple frappant en la personne d'Elio Di Rupo, l'un des tous premiers chefs d'Etat ouvertement gay du monde (le second si je ne m'abuse) qui passe encore aujourd'hui à l'international (en sa qualité de parlementaire européen) comme LA figure emblématique de la gauche belge (malgré son impopularité extrême, c'est un peu notre François Hollande à nous). Toujours très vocal quand il s'agit de critiquer la droite mais petit problème : il a été dans la pratique le fossoyeur idéologique et éléctoral de la gauche belge traditionnelle. Il n'a jamais eu la moindre position de gauche économique sérieuse et nous a donné plus de batons pour se faire battre qu'il n'a apporté de bonnes réformes (Franc-Maçon assumé, mouillé dans l'affaire Dutroux, notoirement corrompu) sans même évoquer sa très grande proximité personnelle avec son homologue de droite, presque libertarien, Didier Reynders (avec qui il partageait avec plaisir soirées au restaurant et responsabilités gouvernementales)... ni sa complaisance avec l'extrême-droite flamande alors en plein boom électoral...
Dans la pratique, ce genre de personne semble plus défendre le status quo et une "égalité" cantonnée aux dominants qu'un véritable progrès social. Je ne suis pas étonné que celà génère plus de réactance que d'empathie. Et de mon point de vue, c'est exactement ce que voient les américains chez les Démocrates d'aujourd'hui, et ce n'est pas moi qui viendrai les contredire).
Il a eu une étude en Australie qui interrogé les gens au sortir du bureau de vote aux États-Unis ; en leur demandant pourquoi ils n'ont pas voté démocrate : dans 17 pourcents des cas ce qui est pas une proportion négligeable loin de là ; parle trop des questions de " société" ( comprendre lgbt feminisme etc luttes zociales quoi ) alors que justement elle n'en a pas du tout parler en revanche Trump a énormément parlé de ce sujet en prétendant que le camp de Kamala etait ultra woke . Donc en en parlant pas le vide laisse la place à la désinformation de la compagnie de Trump sur les sujets qui seraient prétendument abordés par les démocrates
Salut. Tu ne cites jamais le GAT - groupe activiste trans' (2001-2006). Pourtant nous sommes connus comme ayant amené les questions trans' dans la sphère politique. Autopromo.... sinon, j'adore ta chaîne bravo 😊
Notre site transencolere et notre émission de radio bistouriouioui sur radio libertaire sont toujours en ligne ^^
Ou alors j'ai raté des vidéos 😮
Raz en arrière plan c'est génial j'adore 26:21
yes mais je suis incapable d'écouter en même temps x)
POV: revolution permanente / communiste / NPA (?) font un peux la meme .... :x
Comment ils expliquent que dans ma "socialisation primaire", d'enfant quoi(j'avais genre 7 ans mdr, bon je le verbalisai pas parce que je ne savais pas comment l'exprimer lol), j'ai su tout seul le fait que je suis trans alors que justement, ceux qui étaient sensés m'inculquer leur valeurs sont contre le fait que je suis trans? Leur logique ne fait aucun sens..
Trop cool ta vidéo... j'adore merci ❤
Salut, petite proposition de vidéo sur le gourou Lopvet, basé sur sa dernière parution "pour ou contre le wokisme" et une des excellente vidéo de la petite (mais costaude) chaine "être ou paraitre" au doux nom de "LES RUclipsURS SPIRITUELS (14/15) - L'HONNÊTETÉ"
Pour l'algorithme
j'ai lu aucun des livres dont il a parlé mais j'ai la même analyse j'suis contente
C'est à quelle vidéo de Léo que tu fais référence ?
Gros, la campagne qui s'est faite supporter DICK CHENEY elle a peut être pas un problème d'être "trop woke"
Si ici le parti socialiste il se fait soutenir par Sarkozy ça voudrait pas dire qu'ils sont trop extrème gauche 😭😭😭
J'ai beaucoup aimé le tunnel, très éclairant.
super , comme dab :)
le passage ave raz est hilarant
La vérité c'est que personne a raison évidemment que les gens ont voté trump d abord pour des questions économiques ou politiques et pas juste sur un sujet comme les trans.
Mais d'un autre côté la gauche américaine a été conne de pas voir que l'homophobie et la misogynie pouvait aussi pousser des gens de couleurs à voter à droite.
Nous on est encore un peu protégé de ça en France mais je pense qu'il faut y faire gaffe quand même.
la guache américaine n'a pas existé à la derniere élection.
@pasdidees9351
Un peu un commentaire de radicool t'as bien compris ce que j ai dis. En plus "gauche américaine" ça veut bien dire ce que ça veut dire.
Mais du coup on fait quoi ? Si à peine en parler c'est déjà trop, on peut faire quoi ?
On abandonne ces sujet et tampiz pour les personnes concernées ?
On dit rien sur le sujet mais on applique un programme en leur faveur derrière pouvant causer un sentiment de trahison de l'électorat "anti-woke" et un backclash encore plus violent sur les minorités ?
@@clementchambon1206
On anticipe les paniques réactionnaires et les influenceurs qui peuvent les porter et on attaque avec un contre discours.
Pour moi le meilleur exemple c'est melenchon à Dakar qui devant un amphi blindé de gens anti lgbt explique très bien sa ligne.
@@Arthur-vb3se Donc c'est une solution à long termes. Parier sur une victoire culturelle de la gauche, parce vous saviez aussi bien que moi que les contre discours sont aujourd'hui bien moins médiatique que les paniques morales.
On l'a très bien vu avec la cérémonie d'ouverture des JO.
Bonsoir , autant a l'extrême droite les anti transgenre on les voit, autant Jai été surprise de savoir que a gauche il y en avait aussi, mais cela doit etre rare ? car dans ma ville tous les groupes féministes et /ou lesbiennes étaient pour l'intégration des femmes transgenre, et même en cherchant bien j'ai rien trouvée, même sur tiktok toutes les lesbiennes féministes avaient des ami.es transgenre , après je panique peut etre pour rien mais normalement je risque rien si c'est un groupe de gauche de base? Merci. Je précise je suis une femme transgenre en début de transition.
L'e.d fait bcp de bruit et se dit de gauche sur plein de sujet pour tenter de faire passer la pilule de ses manipulations sur telle ou telle niche d'opression "porteuse" pour leur guéguerre..
Mais effectivement, de ma modeste expérience, "dans la vraie vie", c'est marginal et souvent juste des gens pas super politisées qui sont tombé sur une panique moral antitrans (ce qui n'est pas difficile vue leur surface d'exposition..) comme seule source d''info'' / son de cloche..
Force à toi
Tu n'es jamais totalement à l'abri, mais les femmes, et en particulier les lesbiennes féministes, sont le groupe sociale le plus acceptant de la transidentité. Il faut dire que beaucoup de penseuse lesbiennes ont bien décortiqué le genre. Le milieux féministe en général, en france en tout cas, est assez résistant à la rhétorique transphobe.
@davbah Merci pour votre réponse.
les asso qui se revandique féministe intersectionnel ne sont pas anti trans (en tous cas de ce que j'en vois)et de gauche !!faut plus allez vers la parce que groupe de gauche ça veut tout et rien dire (et que ça regroupe plein de personnes ayant des points de vue différents sur diverses thématique donc y a quand même un risque)
Ça dépend énormément des gens. Ma mère est lesbienne et se revendique féministe (même si elle ne l'est pas vraiment à mon sens), et elle a du mal avec les trans. Bon, moins depuis que j'ai fait mon co. Mais c'est du cas par cas, bien que certaines orientations politiques et sexuelles soient plus promptes à êtres acceptantes.
Bon courage dans ton parcours ! ✊️
En fait c'est le principe auquel on est tous soumis actuellement qui est de se faire dicter ses themes par lnextreme droite.
Au lieu de parler du programme de la FI et d a quel point il serait favorable a une partie enorme de la population on est en train de se defendre d accusations d antisemitisme ; de lien avec le terrorisme ( ptdr alors que le seul parti avec des liens clairs avec le terrorisme cest le RN) cest vrai un candidat fi ne peux jamais s'exprimer sur le front de ses idées parce qu'on est toujours en train de vous poser des questions sur la dernière polémique à la mode monter en épingle par l extrême droite
respire mon reuf
Merci pour ton travail !
Référencement
On peut citer l'excellent article de Morgane Merteuil (qui touche la question anti-trans) : "Homophobie, putophobie, même combat ? (paru sur Minorités). Je ne sais pas s'il est encore disponible. Le site Minorités ayant fermé depuis longtemps.
Le cas échéant, je pourrais le copier coller annexe de ce commentaire. Après demande de ma part, l'auteure m''avait autorisé à le copier et à le diffuser largement. (Ainsi que "On est des putes, et vous êtes quoi ?". Paru la même année, alors que l'abolomanie battait son plein).
je serai super intéressée, ne serait-ce qu'en messages privés
@@lokar9240 je vous fais passer les deux articles. Ils ont perdu leur mise en forme d'origine, hélas ! Et jedois les découper en morceaux qui passent dans les commentaires.
Je regrette de ne pas avoir copié plus d'article de cet excellent site qu'était Minorité.
@@lokar9240 1ère partie :
Homophobie, putophobie, même combat ?
(Article de Morgane Merteuil paru sur Minorités et reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteure).
Avant de commencer ce texte, je tiens à préciser que si je ne me définis pas forcément comme hétéro, je ne me reconnais pas forcément non plus dans une identité «LGBT» ; je m’y reconnaîtrais peut-être le jour où on parlera, comme certainEs le font déjà, de «LGBTAPSW» (LGBT + asexuelLEs, aan/polysexuelLes, sexworkers).
Si une telle accumulation de lettres peut paraître un peu lourde, elle n’en fait pas moins sens ; en tant que pute, je me sens concernée et liée aux luttes LGBT, parce que lorsque je vois ce qu’on vous balance dans la gueule, bien souvent, je crois reconnaître les mêmes phrases qu’on nous balance dans notre gueule à nous, putes, qui réclamons nos droits.
Lors des auditions à l’Assemblée nationale des familles homoparentales et de leurs enfants, Modelène Daniel, témoignant de son adoption par un couple de lesbiennes, finit son intervention en déclarant : «Personne ne peut dire à ma place si je suis heureuse ou malheureuse». En écoutant ça, j’ai tilté.
Parce que s’il y a bien UNE phrase que l’on doit répéter à longueur de journée en tant que putes, c’est bien celle-là (et ses variantes : «Vous ne pouvez définir à ma place si ce que je vis est une violence», «Vous ne pouvez savoir mieux que moi ce qui est bon ou pas pour moi»).
Alors que pour les homophobes de tous bords, il est établi qu’un enfant élevé dans une famille homoparentale est forcément perturbé, malheureux, et ne peut nier que, quand même, avoir des parents non hétéro, c’est une souffrance dont il faudrait pouvoir préserver les autres enfants, de la même manière, pour un certain nombre de personnes (se revendiquant généralement «abolitionnistes», c’est-à-dire qu’elles veulent abolir la prostitution - et les putes qui vont avec), il est impossible de ne pas souffrir dès lors que l’on vend des services sexuels.
Et peu importe les nombreux témoignages disant l’inverse, peu importe les nombreuxSES travailleurSEs du sexe expliquant tous les jours que «Je me prostitue et je vais bien, merci», c’est FAUX, toutes les putes sont censées souffrir de leur condition, de leurs passes, et celles qui DISENT ne pas en souffrir se mentent à elles-mêmes ou alors sont payées par le lobby proxénète pour répandre ces mensonges.
«Vous allez créer l’enfer sur la Terre»
Une autre similitude entre les discours homophobes et putophobes est le recours à la peur de leurs auditeurs/auditrices : la récurrence de la MENACE APOCALYPTIQUE que ferait reposer la reconnaissance de l’homosexualité/parentalité sur «la société». L’accès aux droits d’une minorité menacerait la majorité déjà détentrice de ces droits.
L’homosexualité menacerait les fondements de la société, entraînerait une perte de repères dangereuse, et constituerait par extension une atteinte directe aux intérêts des hétéros. En parallèle, on dit, du côté des putophobes que la légalisation de la prostitution menacerait la possibilité de l’émancipation de toutes les femmes, donnerait de mauvais repères aux petits garçons qui grandiraient en pensant qu’ils peuvent «acheter le corps des femmes», et constituerait ainsi une atteinte à toutes les femmes, dès lors soupçonnées d’être également potentiellement prostituables.
Alors oui, l’accès aux droits pour les personnes homosexuelles, de même que la reconnaissance des trans, menace le système hétérosexiste, et donc les intérêts de ceux qui profitent de cette domination, ou qui sont traumatisés à la simple idée que l’assignation sexuelle que l’on nous donne à la naissance (soit femelle soit mâle) ne saurait être une donnée immuable de notre épanouissement en tant qu’individuE. Mais au fond, comme le résume très bien ce slogan :
«Le mariage pour touTEs va changer la vie des homosexuelLEs, pas la vôtre.»
Une reconnaissance bénéfique pour toutes les femmes
De la même manière, j’aurais envie de dire que la reconnaissance des droits des putes va changer leur vie, pas la vôtre ; si elle permettait aux personnes exerçant le travail sexuel de pouvoir le faire légalement, et donc sans avoir à subir la violence et l’insécurité liées à la marginalité, elle ne remet absolument pas en cause les droits des autres femmes.
J’oserais même dire que cette reconnaissance serait bénéfique à l’ensemble des femmes : on sait comme le stigma de pute est une menace qui pèse sur toute femme faisant preuve d’un peu de liberté sexuelle ; si même les putes sont respectées, alors le respect pour les femmes de manière générale aura grandement progressé !
De la même manière que rendre légal le mariage pour les couples de même sexe n’entraîne pas forcément de «mentir aux enfants», mais justement de leur apprendre que la filiation ne saurait se réduire à la génétique. Légaliser la prostitution ne signifie pas dire aux enfants que le consentement d’une personne est toujours monnayable, mais justement à leur apprendre que jamais ils ne doivent tenter de contraindre ou forcer une personne à faire ce qu’elle ne veut pas, notamment dans le domaine sexuel.
Le seul effet néfaste de la reconnaissance du travail sexuel concernerait donc celles et ceux pour qui le simple fait de savoir que des putes existent constitue déjà une agression : mais alors c’est à ces personnes de s’adapter, pas à nous de disparaître.
«Vous défendez les pédophiles !!!!»
Au milieu de ces discours nous parlant de toutes ces menaces qui planent sur nous dès lors que des personnes se mettent à réclamer des droits dont elles sont privées, il est très fréquent que leurs auteurs atteignent le «point pédophilie».
Ainsi, reconnaître la légitimité de l’amour de deux personnes de mêmes sexe serait, selon un obscur lien de cause à effet, encourager la pédophilie ; et si vous aimez les personnes de votre sexe, alors vous aimez aussi violer des enfants. De la même manière, légaliser la prostitution encouragerait la prostitution forcée des enfants ; les putes sont elles-mêmes de potentielles pédophiles : j’ai eu droit un jour à «Vous coucheriez avec des enfants si on vous payait pour !». Pourtant, comme nous le chantions l’autre jour à la manifestation, c’est au Vatican qu’on viole, c’est au Vatican, qu’on viole les enfants. Et si la prostitution forcée des enfants est hélas une réalité, celle-ci n’a aucun lien avec les rapports monnayés que peuvent entretenir des adultes entre eux, à moins de considérer alors que les rapports «gratuits» entre adultes encouragent généralement la pédophilie.
«On va t’apprendre à faire bon usage de ton corps»
Les personnes LGBT et les putes sont donc deux minorités stigmatisées, en raison de l’usage qu’elles font de leur corps : un mec qui se fait enculer, c’est plus un mec ; une meuf qui a pas besoin de bite, c’est pas normal ; une meuf ou un mec qui peut baiser avec n’importe qui en échange de fric, horreur suprême, dégoût, perte d’honneur.
Et je n’ose même évoquer la violence qu’endurent les personnes qui refusent de s’en tenir au sexe ou au genre qui leur a été assigné à la naissance. On rappellera également que c’est marquées du même triangle noir que les putes et les lesbiennes furent déportées, en tant que «socialement inadaptées». Il serait bon que certaines lesbiennes s’en souviennent.
Socialement inadaptées, parce que psychiatriquement malsaines : vous connaissez certainement ces discours qui expliquent que l’on ne devient pas gouine ou pédé par hasard, mais certainement parce que l’on a manqué de repères ou subi des violences sexuelles dans son enfance ; vous avez entendu parler de ces «camps» de rééducation à l’hétérosexualité.
De la même manière, les putes sont des personnes à «réinsérer» ; pas à «réorienter professionnellement», non, mais à «réinsérer» ; l’exercice de la prostitution serait incompatible avec l’appartenance à une société «normale». D’ailleurs, remarquent les putophobes, la plupart des putes ont subi des violences sexuelles leur enfance ou ont manqué de repères...
Alors je ne vais pas nier que la vie d’une pute est souvent remplie de beaucoup de souffrances. Personne ne nie non plus qu’en tant que LGBT, la vie est plus difficile que pour les hétéros. Mais ces souffrances, ces difficultés, sont-elles imputables au seul fait que l’on couche avec des personnes de notre sexe, ou contre de l’argent, ou résultent-elles de la manière dont cette société si épanouie nous considère ?
@@lokar9240 2nd partie :
«Mais c’est pour votre BIEN et on vous aime !»
Quoi qu’il en soit, et nous nous en réjouissons, les personnes qui se permettent ainsi de parler de nous, de disséquer nos vies, ne sont ni homophobes, ni putophobes : Frigide Barjot à plein d’amis homosexuels ! Les abolitionnistes également connaissent plein de putes, et peuvent ainsi bien témoigner de leurs problèmes mentaux ; et, si toutes ces personnes se permettent de parler pour nous, c’est qu’elles représentent la majorité silencieuse.
Elles arrivent même généralement à trouver un ou deux pédés ou une ou deux putes ayant intériorisé le stigma et la haine d’elleux-mêmes jusqu’à aller dans leur sens : vous avez Xavier Bongibault, nous avons Rosen Hicher... Des témoignages individuels, toujours des témoignages individuels, cautions pathétiques au refus de l’égalité des droits, et sur lesquels se fondent nos ennemis pour justifier qu’ils connaissent mieux le sujet que nous et savent donc mieux que nous ce qui est bon pour nous.
Je ne pense pas que cette liste soit exhaustive, mais ces quelques éléments vous permettront peut-être de mieux cerner le parallèle entre la situation des personnes LGBT et celle des travailleurSEs du sexe. Alors on me rétorquera que ce n’est pas pareil, car l’homosexualité, ce n’est pas un choix, c’est une orientation sexuelle ; pute, c’est un métier qu’on choisit (plus ou moins ; en tout cas, ce n’est pas une identité).
Certes. Mais si on le choisit, on ne choisit pas de pouvoir ou pas le faire. De même que certaines personnes ne pourraient pas coucher avec quelqu’un du même sexe, d’autres ne peuvent coucher avec quelqu’un en échange d’argent. D’autres le peuvent, sans en sortir nécessairement traumatisées. Et c’est cette possibilité de faire usage de leur corps qui leur est refusée.
Des combats complémentaires
Par ailleurs, on ne peut opposer ces combats, et notamment parce qu’être L,G, B ou T n’est pas incompatible avec le fait d’être travailleurSEs du sexe. Alors certes, de même qu’une partie des femmes de manière générale, une partie des LGBT se prostitue faute d’un meilleur accès au monde de l’emploi, ou parce qu’il faut bien survivre lorsqu’on a été virés de chez «un papa une maman».
Mais c’est justement pour ça que ces combats ne sont en rien opposables, mais complémentaires. Car en attendant ce monde idéal où seulEs se prostitueront celles et ceux qui ont préféré ce choix à un autre possible, l’absence de droits des putes met des personnes déjà vulnérables encore plus en danger, et la stigmatisation et la violence dont sont victimes les putes s’ajoutent à celles dont sont déjà victimes les personnes LGBT.
Pour une partie du mouvement LGBT, tout ce que je viens de dire est déjà évident. Une autre partie estime que ces deux luttes n’ont rien à voir. J’espère avoir réussi à les convaincre du contraire (si ce n’est pas le cas, vous pouvez également aller voir également ces deux textes de Thierry Schaffauser : «Sortir du placard de la prostitution» et «Sexworkers, a queer perspective».
Une autre partie, elle, est clairement putophobe, même si elle refuse de le reconnaître et ne prétend agir que pour le bien de la société : en guise de conclusion, j’invite donc celles-ci à expliquer comment il se fait, alors, que leurs discours soient si similaires à ceux des homophobes.
Annexes :
La prostitution et la loi
• Si le fait de se prostituer est officiellement légal, un certain nombre de lois nous pénalise cependant. La loi sur le racolage est une atteinte à notre liberté de circulation. Les lois sur le proxénétisme nous empêchent notamment de louer un appartement (puisque notre propriétaire peut être considéré comme notre proxénète), de bénéficier de tout service qui nous aiderait à exercer notre activité (un ami qui nous emmènerait même gratuitement chez un client en voiture, aussi bien qu’un garde du corps que l’on engagerait, sont considérés comme proxénètes), et même d’avoir une vie privée, puisque toute personne fréquentant régulièrement une ou plusieurs travailleurSEs du sexe sans pouvoir justifier de revenus correspondant à son train de vie est également considéré comme nous exploitant.
Présentation de l'auteure
• Morgane Merteuil, 25 ans, est travailleuse du sexe depuis trois ans et milite au sein du Strass (Syndicat du travail sexuel). Considérant que la lutte des putes est un combat profondément féministe, elle a notamment dénoncé le féminisme institutionnel anti-prostitution dans un essai-manifeste, «Libérez le féminisme !» (sortie septembre 2012).
@@lokar9240 le texte "On est des putes, et vous êtes quoi ?" est plus long, mais je pourrais le faire passer par le même biais. Pour plus de souplesse de lecture, je recommande de copier coller les morceaux dans u traitement de texte et de leur redonner un semblant de mise en page ;)
Si vous ne voyez pas que les excès du trans activisme sont un frein au soutien au NFP. Le passage des droits des trans sexuel au trans genre sans même transition ou contrôle là j'ai lâché. Je préfère les lois UK aux délires des Canadiens.
Com pour le référencement
référencement
c'est bien tout ça j'ai compris les fémonationalisme et l'homonationalisme c'est pas bien mais à quand un mouvement de la nation queer, un mouvement pour la population queer, handi, racisé, à quand un mouvement du Peuple Queer?
genre y en a marre les gens de droite sont des racistes on crève à cause d'eux donc est-ce qu'on ne pourrait pas avoir une idéologie qui nous aide, qui nous aime et qui nous font grandir pour prendre soin de notre prochain?
je rêve d'un jour être à ma place dans une communauté qui m'accepte, qui me comprend, qu'on partage ensemble, que l'on forme tous ensemble, tous uni dans l'adversité triomphant des monstres égoïste. J'aimerais tellement être aimée, appréciée, j'aimerais tellement qu'on s'occupe de moi, de pas devoir craindre la famine, la maladie, la conquête et la mort, de moi même participer à cette communauté et être là pour les jeunes, les gens comme moi, pi les vieux aussi, j'aimerais tellement pouvoir être utile, au lieu de mourir du déluge qui s'abat sur le Peuple Queer, le massacre du Peuple Queer depuis 2000 ans, non, 5000 ans, peut-être plus, en fait j'aimerais tellement que nous tous oppressés de ce monde nous soyons unis dans une seule et puissante force résistante, car c'est ce que nous faisons, nous sommes des Résistants, j'aimerais tellement m'agenouiller devant de tels héros qui sauveraient notre communauté, j'aimerais tellement faire parti de la grande chaine formé de chacun des maillons, former cette divine nation, qu'on se soulève, que même après 2000 ans, le Peuple Queer renaitra de ses cendre, et vaincra les forces du mal
nous faut il un sauveur? Quelqu'un pourrait enfin changer quelque chose? est-ce trop demander d'avoir le droit d'exister, de vivre une vie comme tout les autres? est-ce trop demander de pouvoir être heureux? Dois-je abandonner maintenant?
Les démocrates ont perdu parce qu'ils n'ont pas suffisamment défendu les trans. C'était la préoccupation n°1 des américains.
Merci pour ton travail !
A propos des milieux féministes abolo transphobes, aurais tu du contenu sur le mouvement du nid ?
pose blo
le titre mdrr très bonne vidéo sinon
Bon alors je vais peut-être me faire exploser en vol mais j'ai des soucis de vocabulaire ! (je précise au préalable que je suis convaincu que chacun fait ce qu'il veut de son corps, je n'ai aucun souci avec les trans, l'homosexualité et tutti. Moi m'en fiche totalement. Et j'ai la volonté d'être complètement tolérant et égalitariste avec tout le monde. Moi, pas nazi, moi anti-nazi.
Par contre il y a ce problème de vocabulaire.
- une "femme trans" (et inversement), c'est un homme en train de devenir femme ? C'est bien ça ou je suis déjà perdu.
- un homme devenu femme (qui a terminé sa transition), est-ce qu'on continue de l'appeler trans ?
- une personne avec une paire de seins et à peu près tous les attributs féminins mais qui conserve une bite et des couilles, comment est-ce qu'on l'appelle ?
Merci pour vos réponses.
Je re-précise que c'est juste un problème de vocabulaire, mon propos n'est absolument pas de me foutre de qui que ce soit. J'ai vraiment juste besoin de mieux savoir de quoi on parle.
Ah oui j'ai oublié un truc, au secours: "les milieux abolitionnistes", ils veulent abolir quoi ?
Je pense que selon eux déjà tu n’as pas le droit de dire homme devenu femme, c’est transphobe. Elle a toujours été une femme
@@Hanna-fl1cb ah oui... exact.
Et si je précise à chaque fois que je parle uniquement des attributs physiques, ça change quelque-chose ?
(j'ai quand même un peu de mal à me retenir de dire ce que je pense, au bout d'un moment)
Femme trans : Homme => Femme
Homme trans : Femme => Homme
Après oui culturellement on dit pas vraiment "je suis devenu X" même si ça dépend un peu de la personne trans (nous ne sommes pas des monolithes).
Le concept de "terminer sa transition" est assez flou, certaines personnes transitionnent juste avec des hormones et c'est fini, certaines vont faire des chirurgies de la face (généralement femme trans), du torse (généralement homme trans) ou génitale (plus souvent femme trans mais c'est possible pour les deux). Les chirurgies ne sont pas obligatoires. En réalité cependant on ne "finit" jamais sa transition car on doit toujours prendre des hormones, on doit toujours s'out dans un cabinet médical, on doit toujours s'out auprès de dates, on doit toujours faire des démarches administratives où on doit donner des papiers attestant qu'on a changé d'état civil etc... En fait ça ne "finit" jamais.
Une personne avec une paire de sein, à peu près tous les attributs féminin mais avec un sexe masculin, c'est probablement une femme trans. La majorité des femmes trans sont avec ces attributs là. Mais chacun se définit un peu comme il l'entend.
Ici dans le contexte les "milieux abolitionnistes" c'est le mouvement anti-prostitution. Du coup bah ils veulent abolir la prostitution.
@@NineLuzgar Merci à toi. Et bon courage. Si j'ai le droit de te dire ça, sans être insultant.
Une femme trans est une femme, pour simplifier. Donc une personne avec un corps d'homme qui se sent femme. Un homme trans est un homme, donc une personne avec un corps féminin qui se sent homme.
Oui, une femme trans qui a terminé sa transition continue d'être appelée une femme trans (même si bon, dans les faits c'est une femme quoi.) Être trans signifie ne pas se reconnaître dans son sexe de naissance :)
Une personne avec des seins mais des attributs féminins, on peut l'appeler de différentes manières. Ça peut être une femme trans qui n'a pas fait de vaginoplastie, ça peut être une personne intersexe, ou une personne non binaire. Le mieux, c'est de demander respectueusement à la personne comment elle veut être appelée.
Voilà ! J'espère que ça t'a aidé :)
On a une offensive des conservateurs clintoniens, là. Depuis 2008 ils partagent le pouvoir avec les libéraux obamistes au sein du Parti Démocrate, et Biden a conservé ce statu quo malgré le fait qu'il est lui-même un conservateur. Mais la défaite de Harris (qui est totalement isolée au sein du Parti Démocrate : quand Obama et Pelosi ont convaincu Biden de se retirer, ils promouvaient respectivement Gritchen Whitmer et Gavin Newson pour être candidat, et Harris n'a réussi à court-circuiter le scénario d'une convention contestée que grâce au soutien apporté par Biden) a manifestement sonné l'hallali, non seulement contre Harris elle-même (au contraire de Clinton en 2016, Harris a été immédiatement désignée comme responsable de la défaite) mais aussi contre les progressistes et même contre les libéraux obamistes.
Les attaques contre le "wokisme" sont juste un prétexte : ils savent bien que Harris n'a pas fait du tout une campagne "woke", ils saluaient même le fait que sa campagne était centrée sur les sujets "bread and butter" une semaine avant l'élection, mais comme la propagande trumpiste n'a pas arrêté de prétendre le contraire, ils savent qu'en affirmant qu'elle a fait une campagne "woke", il y aura par définition une résonance médiatique peu importe la réalité. Dès le lendemain de l'élection, ils ont attaqué le "wokisme" en mettant explicitement dedans le "Medicare for All" (alors que Harris n'a bien évidemment pas fait du tout campagne là-dessus) et même sans le dire une bonne partie de l'héritage obamiste, et pour éviter qu'on y regarde de plus près, ils balancent les marqueurs réactionnaires anti-trans et xénophobes qui sont "validés" par la médiasphère trumpiste.
Je pense que les conservateurs clintoniens sont convaincus que la raison de la défaite de Harris est le fait qu'elle est une femme noire, et qu'un homme blanc qui aurait fait exactement la même campagne aurait été élu. Mais ils se disent que c'est l'occasion de récupérer une domination hégémonique sur le Parti Démocrate (et certains libéraux obamistes ont l'air de se rallier à eux depuis la défaite), et que quand ils présenteront un homme blanc et gagneront grâce à ça en 2028 ils pourront à peu de frais attribuer sa victoire à leur ligne conservatrice.
Je pense qu'ils se trompent sur le sujet. Je pense que ce qu'il s'est joué cette année, ça a été le fait que depuis 2020 on a 40 millions d'électeurs qui n'ont prêté aucune attention à la campagne telle qu'elle a été. Parce que Trump a cette année fait une campagne pro-statu quo (et incroyablement mauvaise, aussi, j'ai jamais vu une campagne américaine aussi nulle que celle-ci, j'en croyais pas mes yeux la moitié du temps tellement c'était un concentré de ratés constant) mais que ça n'a a eu aucune importance parce que la seule chose qui comptait était l'image d'incarnation du changement héritée de sa bonne campagne de 2016. Et comme en face Harris a aussi fait une campagne pro-statu quo, ben ce narratif fictionnel n'a pas été combattu. Ce qui veut dire que ce sont les médias mainstream qui ont fait la campagne de Trump pour lui, ce qui leur donne un pouvoir décisionnel inédit dans la politique américaine (et pourtant les médias y sont autrement plus influents qu'en France de base). Si aucune leçon n'en est tirée (et les Démocrates n'ont pas l'air d'en tirer la moindre leçon), alors les Républicains seront incroyablement favorisés pour 2028 également, peu importe le candidat homme blanc que les conservateurs clintoniens (et leurs ralliés ex-libéraux obamistes) nous sortiront du chapeau à ce moment-là.
Trump ou pas Trump de tt façon on sera jamais libre dans le cadre de l'État bourgeois. On doit être autonome et s'organiser pour défendre nos droits et changer l'état actuel des choses.
Ouais t'as tout compris, tes le meilleur, va faire la révolution armée, pars devant on te suit ou va vivre en toto et fait toi monter en l'air. Ridicule zéro pensée
9:02 Les Blancs aux US c'est plus dans les 55-60% maintenant, ils devraient passer sous les 50% d'ici 15-20 ans. Donc gros poids (ça reste des Américains lol) dans la société mais ça s'effrite
Ben pas vraiment. Les latinos ce sont des blancs en fait … Dès qu’ils s’intègrent ils basculent.
Cass franchement t'as un discours vachement anti fem...
Toute proportion gardée calmez vous.
Mais trouve que le ton est bien revenchard, bien seumar...
Gaffe komrad
question honnete : sur quelle(s) point(s) ? genre j'ai pas notée mais j'écoute toujorus distraitement alors je serai curieuse d'avoir tes remarques
@kouklamou5119 précédente vidéo avec raz, ou "l'humour" est redondant donc un peu lourd... et la vérité, j'aime pas le ton. Et la au début de la vidéo, il y a une certaine ambiance...
Note que je suis un homme blanc de 49 ans, enfant un peu du MLF, formé principalement par ma mère et ses copines conscientes, entouré tout de même avec des gars de cette époque ouverts mais parfois un peu viril et macho, simples, éduqués et souvent issus du prolétariat breton, leurs amis sont des artistes, des homos, des aventuriers, c'est des gens qui m'ont formés et dont je me suis inspiré. En gros des hippies pour les droitardés mais tout de même des pas pareil que les autres. Bilan, je suis punk, muslim et marié depuis 22 piges. Et tout cela est en vrai très logique. Je suis iconoclaste et parfois outrancier, je peux jouer avec les codes. Donc pour en revenir à Cass... voilà un peu d'où je parle. Si t'as des questions, memes perso ou cheloues n'hésites pas.
@@SwanKaraK-O J'ai toujours mit ca sur le cotée transmasc perso . en général ils perform plus facilement et naturellement vers ca (et c'est logique). En vrai a mon avis ca reste parfaitement inofenssifs ce que tu percoit la , mais je pense que c'est un truc que je vais surveillée !
Et pour le contexte et par politesse de retours , je suis une meuf trans polythéiste blanche en couple lesbienne qui a grandie dans un milieux bourgois extreme droite macho de campagne que j'ai fuie a mes 18 ans pour survivre (en mode crechée dans les recoin d'une fac ou chez des client la nuit ) puis j'ai enchainée des galére dur de plain de nature jusqu'a mes 27 ans et la je remonte la pente a mes 29-30 ans. Enchantée
@@SwanKaraK-O du coup tu dirai surtout que ca allume une "alarme anti fem" dans ta tete ? ou tu décrirai surtout ca comme "ya un truc" avec des élément précis mais azy on a une vie et tu note pas tout (genre je fait ca perso donc j'ai jamais d'exemple précis)
@@SwanKaraK-O "Qui accuse sans preuves peut être réfuté sans preuves." Sinon c'est facile de faire des vagues sous entendus.. Ce qui ne serait pas difficile de faire sur ton cas ^^ "comme j'aime pas le thon", jdit ça jdit rien ....
9:39 J'ai l'impression que les gens de gauche ont toujours un narratif qui va dans leur sens dès qu'une personne d’extrême-droite arrive au pouvoir, quoi qu’il se passe:
* Lorsqu'une personne d'extrême droite est au pouvoir:
- si elle a un mauvais bilan: c'est entièrement de sa faute, et donc c'est la preuve que c'est un mauvais dirigeant
- si elle a un bon bilan: c'est pas grâce à elle, mais à son prédécesseur, et donc c'est la preuve que c'est un mauvais dirigeant
* Lorsqu'une personne pas d'extrême droite lui succède:
- si elle a un mauvais bilan: c'est pas de sa faute mais celle de son prédécesseur, et donc c'est la preuve que c'est un bon dirigeant
- Si elle a un bon bilan : c'est entièrement grâce à elle, et donc c'est la preuve que c'est un bon dirigeant
Juste une question, vous avez vu des gens de gauche louer un bilan dernièrement ?
Parce que vous partez de ce principe, mais je ne me souviens d'aucun "gens de gauche" (du moins de gauche radicale) dire qu'un bilan était bon dernièrement.
@@clementchambon1206 Cass Andre dit dans cette vidéo que le bilan d'Obama est bien et que Trump en a bénéficié.
@@tortole1Il dit que les gens profitaient de certaines politiques d'Obama, c'est factuellement vrai.
Ça ne veut pas dire que son mandat était bon pour autant, la gauche française est très critique d'Obama, surtout sur l'aspect international.
Surtout qu'il précise aussi les conséquences du covid et des mauvais choix de Biden, c'est un peu de mauvaise foi votre exemple.
T'inquiète pas, si on voit un truc de bien chez Macron, on va pas dire que c'est grâce à Hollande
C'est sur, à part les gens de gauche personne ne fait jamais ça. Trump, Sarko, Macron sont bien connus pour toujours admettre leurs erreurs 🙄
Vous êtes beaucoup trop dangereux