Je ne bois pas, et j'ai beaucoup à en dire!

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  • Опубликовано: 27 янв 2024
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Комментарии • 250

  • @nanabelgat
    @nanabelgat 6 месяцев назад +138

    Je pense qu’on est un sacré bon nombre à avoir connu cette personne en soirée qui, en lui disant qu’on ne boit pas ou quand on refuse un verre d’alcool, se retrouve à faire une tête bêtement ahuri comme si elle avait entendu la chose la plus illogique de toute sa vie. « Mais tu fais comment pour t’amuser?? »

    • @bryanboutillier5296
      @bryanboutillier5296 5 месяцев назад +2

      Plus classique qu'un barca - real cette situation

  • @leya4164
    @leya4164 6 месяцев назад +86

    Au delà même de l'alcool, le fait de ne pas "sortir" est extrêmement critiqué. Personnellement je ne sors pas en boîte ou dans les bars, et j'ai entendu toute ma vie des réflexions du genre "tu ne profites pas de ta jeunesse". Et ce sur un ton non pas condescendant mais véritablement inquiet ! Alors comment expliquer que " Profiter de sa jeunesse" ce n'est pas forcément se bourrer la tronche tous les week end et sortir en boîte le soir. C'est avant tout profiter d'un corps jeune et en bonne santé pour explorer, voyager, passer deux heures debout à un concert, et expérimenter toutes sortes de choses. Vivre au final.

    • @floramartin52
      @floramartin52 6 месяцев назад +8

      Totalement d'accord ! Pour moi, profiter de la jeunesse, c'est pouvoir se promener le matin dans un parc ensoleillé par exemple

  • @louisa3928
    @louisa3928 6 месяцев назад +123

    L’alcool fait partie d’un mécanisme d’évitement et je pense que les personnes qui en consomment (trop) gagneraient à se demander ce qu’elles cherchent à éviter. L’alcool n’est que le symptôme je pense d’une société dysfonctionnelle où l’authenticité et l’intimité émotionnelle font peur.

  • @annemapharma4179
    @annemapharma4179 6 месяцев назад +37

    Je suis une femme qui a fait des études de santé. À 19-20 ans j’ai déclaré à mes parents que je ne boirai jamais d’alcool : c’était ma décision et c’était comme ça. Je leur ai dit : ils ont été très contents et m’ont dit que c’était très courageux mais que j’allais avoir beaucoup de pression pour me pousser à boire… Et c’est vrai. En revanche ma non consommation a poussé mon père à réduire sa prise d’alcools (notamment de bières). Donc je suis contente d’avoir pu jouer favorablement sur ce point là ! (Ma maman ne boit pas du tout et on l’a embêtée avec ça toute sa vie). Je suis très heureuse de ne pas boire et je pense que c’est un bénéfice pour ma santé tous les jours. Et je suis très valide avec mes amis : je ne bois pas d’alcools, pour moi ce sera un thé glacé ou une grenadine et c’est très bien. Il faut insister sur le fait que l’alcool détruit littéralement des vies, des familles, des gens… C’est du poison vendu en grande surface.

  • @noblaw7595
    @noblaw7595 6 месяцев назад +39

    Je partage beaucoup de points avec toi: j'ai été élevé dans une famille où l'on ne boit à peu près jamais, éventuellement un verre par an pour célébrer un mariage ou autre. J'ai aussi vécu un choc culturel une fois arrivé dans le supérieur, avec les soirées étudiantes, la pression à la consommation d'alcool, l'éloignement de certains amis quand j'ai refusé de participer aux beuveries et que je me suis donc exclus de leur vie entre minuit et 6h du matin. Je partage enfin ton inquiétude vis-à-vis de la désinvolture avec laquelle les excès d'alcool sont traités, dans le cadre de la vie quotidienne mais aussi dans le traitement des victimes lorsqu'un drame survient. J'ai une moto et c'est une pensée qui me vient à chaque fois que je mets mon casque: peut-être que d'ici quelques minutes je serai tué par un type bourré au volant, et ce ne sera qu'un fait divers de plus.
    Néanmoins, il m'arrive parfois de consommer de l'alcool, et je voudrais ajouter deux points qui nuancent la vision que j'en ai et qui ne sont pas mentionnés dans la vidéo:
    - Tu cites certaines raisons pour lesquelles des gens consomment de l'alcool: par pression sociale, pour se désinhiber, parce que ce serait bon pour la santé (lol), pour ne pas avoir à apprendre à connaître l'autre trop profondément... Mais tu ne parles pas du premier effet, qui est l'altération des sens. J'ai des souvenirs intenses de "déclics" sensoriels ou émotionnels déclenchés par l'alcool. L'expérience d'un morceau de musique que j'avais entendu des dizaines de fois, mais que j'avais l'impression de n'avoir jamais ressenti aussi intensément. L'admiration devant la beauté d'un ciel étoilé, que je voyais pourtant tous les soirs sans m'en émouvoir. La prise de conscience d'un sentiment amoureux envers une fille que je connaissais pourtant depuis longtemps. Tous ces déclics n'étaient pas juste les symptômes de l'ivresse: aujourd'hui, il m'arrive de réécouter ce morceau, de regarder le ciel, de repenser à cette fille, de me remémorer ces moments, et ces émotions sont bien réelles. Mais je ne sais pas si je les aurais identifiées sans l'intensité accrue que l'alcool leur a donné à ce moment précis. À noter: le point commun entre ces exemples est qu'ils se sont tous produits soit lorsque j'étais seul (en rentrant de soirée par exemple) ou dans un contexte calme, comme un dîner entre amis. Ce qui nous amène au deuxième point.
    - Une grande partie de mon malaise vis-à-vis de l'alcool ne vient pas uniquement de la drogue elle-même, mais plutôt du contexte dans lequel elle est consommée: des grandes beuveries, le bruit, la promiscuité avec des gens que je connais mal, l'atmosphère de consommation frénétique et hilare, dans laquelle il ne faudrait surtout pas être le rabat-joie qui dit "non merci"... En bref, un contexte qui force à boire car il serait insupportable sans l'alcool. C'est ce cercle vicieux qui explique une grande part du malaise que tu décris dans la vidéo. Je trouve que le mot "pathétique" que tu utilises en intro résume bien mon sentiment lorsque j'observe les regards vitreux, la diction ralentie et les sourires niais de gens dont je comprends qu'ils boivent parce qu'ils n'ont rien à raconter, qui fuient en avant dans une vie morne passée à travailler sans passion du lundi au vendredi, se bourrer la gueule le samedi et décuver le dimanche.
    Finalement, je me retrouve assez bien dans le point de vue de la "modération" que tu critiques dans ta vidéo. Je n'ai pas exclu l'alcool de ma vie, mais je fais l'impasse sur la consommation régulière et surtout excessive pratiquée par beaucoup de monde. J'ai des amis avec lesquels il m'arrive de boire, mais avec lesquels je me suis lié d'amitié sans avoir besoin de boire. J'ai d'ailleurs des amis qui ne boivent pas du tout. Mais ça ne s'est pas fait sans accrocs, je me suis éloigné de pas mal de gens avant d'arriver à cet équilibre, et malgré beaucoup de rencontres je garde aujourd'hui un cercle d'amis assez restreint.

    • @alexterieur8813
      @alexterieur8813 6 месяцев назад

      oui je partage ton point sur l’agréabilité pour ne pas dire l’extase que peut parfois procurer l’altération d’état par notre ami l’éthanol. après le problème c’est quand l’alcool est la seule ou du moins principale source de ressentis positifs. Si elle n’est qu’une source parmi beaucoup d’autres, je crois qu’il ne faut pas la démoniser mais réfléchir à quoi ressemblerait une consommation positive. La réponse sera différente pour chacun ! Aussi n’oublions pas le réel attrait gustatif que peut avoir l’alcool. J’aime beaucoup le vin rouge et les cocktails alcoolisées sucrés et pétillants !

  • @mbh9288
    @mbh9288 6 месяцев назад +63

    Bonjour et merci pour cette vidéo. J'ai commencé à boire de l'alcool lors de déjeuners de famille alors que je n'avais que 13 ans. Mes grands-parents se faisaient une joie de me faire gouter les grands crus. Je me souviens de la première gorgée et de l'effet qu'elle m'a fait. Je n'ai pas aimé le goût mais j'ai rapidement ressenti son effet tranquillisant. De nature très anxieuse, je me suis dis ce jour-là que finalement je pourrais peut-être réussir à affronter les épreuves de la vie grâce à cette substance facile à se procurer. L'alcool a été une béquille pour moi durant des dizaines d'années. Je buvais quotidiennement et je ne pouvais rentrer chez moi sans acheter une bouteille. Je buvais pour me détendre après une longue journée de travail, pour me réconforter ou pour éviter de ressentir la tristesse ou l'anxiété. Il y a quelques années, j'ai pris conscience de ma consommation d'alcool et j'ai décidé de me faire aider pour arrêter complètement. J'ai réussi pendant plusieurs années à rester sobre. Durant ces années de sobriété, je me suis heurtée à la réaction de mes proches qui étonnamment ne m'ont pas vraiment montré leur soutien. Ils continuaient à me proposer de l'alcool comme s'ils ne voulaient pas admettre que j'avais arrêté. Si mon mari m'a soutenue au début en évitant de boire devant moi, il a progressivement repris ses habitudes. J'ai résisté durant 4 ans. Et récemment j'ai cédé à la pression. J'en avais assez de lutter et j'ai recommencé à boire avec l'espoir que j'arriverai à consommer avec modération. Ce qui est bien évidemment illusoire. La pression de la société est bien trop forte. Aujourd'hui j'aimerais trouver la force d'arrêter à nouveau car pour moi l'alcool est un véritable poison.

    • @user-tu8oj3sw2u
      @user-tu8oj3sw2u 5 месяцев назад +4

      Ton parcours ma énormément touché...si tu la fais une fois tu peux le faire une deuxième fois...force et courage a toi....un jour on se retrouve seule...face a soi même....pense a toi....l alcool est la mère de tt les vise

    • @marie-joseecharest1735
      @marie-joseecharest1735 5 месяцев назад

      Le tout est de voir, pour toi, tout le positif de la sobriété. Je pense quand même que tu peux garder l’habitude de boire quelque chose que tu aimes, mais pas de l’alcool. Personnellement, je bois de la bière sans alcool dans les soirées, j’apporte ma boisson. J’aime bien le kombucha, les eaux gazéifiées. Fais-toi plaisir.

  • @Naomi-vf2rg
    @Naomi-vf2rg 6 месяцев назад +32

    En tant que femme musulmane (donc qui ne boit pas), ce témoignage est si rafraîchissant et nécessaire ! Merci Emy !

  • @lindaradziwon521
    @lindaradziwon521 6 месяцев назад +105

    Une courte annecdote: en soirée, j'avais bu un verre de vin, et je n'en voulais pas plus, donc je buvais du soda. Sauf que là, un ami me dit: "mais non, allez, on fête la fin de session, prends en un deuxième! En plus, tu tiens super bien l'alcool, t'es polonaise!"
    Ça m'a tellement outrée, qu'assez mesquinement, j'ai décidé de le laisser commencer à verser du vin, juste pour chipper le verre et qu'il se retrouve avec du vin sur la table et son pantalon. Il s'est énervé, a monté le ton - forcément, lui n'avait pas bu qu'un seul verre de vin - et je lui ai franchement dit, que si on ne force personne à manger, on ne force personne à boire non plus, et qu'en plus de toutes les personnes de la soirée, nous étions 8-9, j'étais la seule femme, et que moi, je dois faire preuve d'extrême vigilance quand je rentre tard le soir. Il a tout de suite baissé d'un ton, puisqu'il sait qu'état d'ébriété ou pas, soir ou journée, je me suis faite agressée un nombre incalculable de fois (vive Bruxelles...). Mais quand même, son culot et la force de sa voix m'ont vraiment effrayée sur le coup. Ce que l'alcool fait aux gens est ravageur, même à petites doses.

    • @idylla5972
      @idylla5972 6 месяцев назад +5

      En tant que Polonais, je déteste cet argument "faut boire de la vodka car c'est notre culture". Mais c'est pareil avec la culture du vin et de l'apéro en France

    • @Sunriverable
      @Sunriverable 6 месяцев назад +1

      Bravo. D'autant qu'il faut évidemment s'entourer TOUJOURS de personnes de confiance avant de se lâcher de toute manière.

    • @teryalins
      @teryalins 6 месяцев назад

      Je rebondis sur ce commentaire car on n'interroge pas assez cette pseudo "teneur" des gens qui ont des origines de l'Est. C'est complètement faux et biaisé mais ceux qui boivent aiment trop dire ça. "Je suis [insérer random origine de l'Est] donc je tiens l'alcool" ben non ? J'ai même entendu plusieurs fois que "les arabes ne savent pas boire" puisque la consommation d'alcool est interdite dans plusieurs pays musulmans/du Golfe. Enfin on n'interroge pas assez aussi tout l'imaginaire autour de l'alcool. L'alcool est une posture culturelle. Les Kabyles par exemple sont connus pour accepter dans certains villages de boire une bière sans se mettre la pression, ce qui prouve aussi une certaine ouverture d'esprit face à ceux qui interdisent tout à fait la consommation d'alcool pour des raisons religieuses. Enfin y'a beaucoup de choses à dire sur l'alcool et la nationalité, comme l'a souligné Antastesia dans sa vidéo. Mais ces choses tiennent souvent du fantasme, du symbole.

    • @ulyssejohnson5302
      @ulyssejohnson5302 6 месяцев назад

      Soutien à vous et merci à votre "ami" pour ce super commentaire stéréotypé comme on les aime sur les Polonais.

    • @syc6598
      @syc6598 6 месяцев назад

      C'était une personne immature

  • @junejunee8461
    @junejunee8461 5 месяцев назад +7

    Je suis alcoolique. J’ai été cette personne à un moment qui disait « Roh allez, bois un coup! » je crois qu’il y a derrière ces comportements un besoin de partager la consommation afin de ne pas être confronté à la présence de quelqu’un qui pourrait nous rappeler que l’alcool est un problème pour nous, et qu’on en dépend. Car si tout le monde consomme, nous sommes rassurés et n’avons pas besoin de nous remettre en question. Pourtant, notre société a cruellement besoin de témoignages comme le tien, qui montre que d’autres parcours sont possibles, que résister est possible et bénéfique.
    Parce que la dépendance s’installe peu à peu, et qu’en sortir est une galère inimaginable. Aujourd’hui j’aurais aimé ne jamais boire mon premier verre.

  • @hibiscus5133
    @hibiscus5133 6 месяцев назад +13

    J'ai 17 ans et tu fais émerger nombre de réflexions en moi. Merci pour cette vidéo, c'est très intéressant ce que tu dis, très intelligent. Si profiter de sa jeunesse, c'est se bourrer la gueule tous les weekend, c'est bien triste, tu as raison ;)

  • @emiliec8167
    @emiliec8167 6 месяцев назад +10

    Tu décris ma jeunesse…. Aujourd’hui j’ai 40 ans et à 20, je trouvais les gens en état d’ébriété, pathétiques. Le summum du désolant étant pour moi ceux qui vomissaient dans le caniveau à la sortie des boites. Pour moi, avoir recours à cela pour « s’amuser » était synonyme de faiblesse.
    J’imagine, avec un peu de recul maintenant, que ces sentiments étaient fortement liés à ma peur panique de perdre le contrôle et de la perte de contrôle des autres (la vue d’un type bourré me donnait aussi des sueurs froides)
    Aujourd’hui, je bosse en collège et fais des animations contre les addictions alcooliques… et je trouve, en les écoutant, que les jeunes sont bien plus avisés/avertis/prompts à cogiter sur le sujet que mes amis de l’époque ! (Et je bosse en Bretagne, région très concernée par les conduites addictives)

  • @lauriepastry22
    @lauriepastry22 6 месяцев назад +13

    Amen !!
    Vive l'abstinence 7 mois pour moi 💪🫶
    C est précisément ce que je pense de A à Z. Cette vidéo me fait beaucoup de bien.

  • @noone9472
    @noone9472 6 месяцев назад +15

    Il m’est arrivée (à Amsterdam) qu’on me propose un cocktail maison, ce auquel j’ai dit non (je bois certes mais très peu). Cette “amie” italienne me sers malgré mon refus. Je ne dis rien mais ne bois pas ce verre. Et cette personne ensuite ose s’énerver contre moi parce que je n’ai pas bu son verre. On marche sur la tête.

    • @syc6598
      @syc6598 6 месяцев назад +1

      Comme le dit Antastesia, je soupçonne également certaine personne d'avoir des "amis" comme prétexte pour pouvoir boire.

  • @audealiciamasse9653
    @audealiciamasse9653 6 месяцев назад +16

    J'ai 21 ans. Après avoir réussi mon concours d'entrée en médecine ma consommation d'alcool a commencée à mes 19ans. Je voulais enfin pouvoir "profiter de ma jeunesse", avoir des amies et paraître ouverte et festive dans un contexte où j'ai été très seule, timide et avec peu d'amis de nombreuses années. Ça marchait bien au début. L'été avance, je met fin à une relation qui m'a brisée. Je veux "faire la folle", rattraper du temps que je considérais comme perdu et tenter des expériences sexuelles avec des inconnus, ce que je commence à faire souvent en état d'ébriété. Sans me rendre compte que cela provient d'un mal être profond. Rapidement les premiers excès. Je black out et me retrouve à l'hôpital une première fois quelques jours après la rentrée en deuxième année. On me dit que j'ai tenu des propos suicidaires cette nuit là. Je n'avais jamais parlé de ces idées noires à qui que ce soit. Le psychiatre de l'hôpital me dit que je dois être suivie. Mais je pense pouvoir m'en sortir seule, j'ai honte et je ne me sens pas légitime dans ma souffrance. Alors je continu. J'erre de soirée médecine à soirée médecine où des centaines d'étudiants se retrouvent pour boire jusqu'à en vomir. Médecine où on fait la culture du binge drinking. Médecine où même une terminologie est inventée "VT", vomis tactique, désignant le fait de se faire vomir pour meiux repartir... Car quand on fini mal, ce n'est pas encore assez mal... J'ai l'alcool triste, je pleure en soirée, espérant que quelqu'un le voit, me prenne sous son aile et me dise ça ira. Mais bien sûr que non, je suis entourée de gens aussi aveugles que moi. Au weekend d'intégration des délires commence: je veux m'enfuir, je mange des feuilles car je veux mourir... Mais toujours personne. Quand je des saoule je normalise tout: cest normal j'étais juste bourrée. Voilà vient une soirée où je m'enfuis vraiment mais décidé de finalement rentrer en dessaoulant peu à peu, gelée dans les rues de Paris. Des tas d'histoire comme ça, mes proches qui commencent à vraiment s'inquièter. Mais moi qui ne m'avoue rien. Moi qui pense que c'est normal et que tout le monde fait ça. Que c'est comme ça. Que je dois aller à cette énième soirée, peut être là je rencontrerai un garçon qui me sauvera cette fois. Un garçon qui m'aimera vraiment, un garçon qui ne me violera pas. Avril. Je finis encore une fois aux urgences lors d'une soirée à l'hôpital entre étudiants en médecine.... J'ai si honte. Cette fois cette honte me pousse à parler à mes parents inquiets. Juin je commence un traitement antidépresseurs dépresseurs. Réduit drastiquement ma consommation d'alcool. Aujourd'hui, 8 mois après avoir commencé mon traitement tout va mieux. Je suis en Erasmus cette année, et malgré l'omniprésence de l'alcool ça ne m'intéresse pas. Je me retrouve parfois au milieux de ces soirées à me rendre compte de ce piège énorme. Payer pour rentré dans la boîte, payer pour boire, payer pour rentrer chez soi, payer pour manger en dalle de soirée, le payer le lendemain. Alors je prend le temps que je n'ai jamais pris. Le temps de regarder le monde, de vraiment regarder. De réfléchir, sur moi même, mes erreurs. Le temps d'apprendre, le temps de comprendre. Le temps de me pardonner. Le temps de pardonner. Le temps d'aimer. J'ai rencontré quelqu'un, complété cette quête qui mobsedait pathologiquement, qui me poussait à vouloir me fondre dans cette folie, dans cette foule, cette foule solitaire.
    Alors fini le paradoxe. Je ne veux pas être un médecin malade. Je ne veux pas enrober ma misère d'une blouse blanche et être symbole de ce système vicieux où les médecins sauvent une victime alors qu'une société basée sur la prévention en éviterait des millions.

  • @teryalins
    @teryalins 6 месяцев назад +6

    Hello, je suis tout à fait d'accord avec ton analyse. J'avais regardé ta précédente vidéo qui date de quelques années déjà sur le sujet, et elle m'avait aidé à avoir le désir de tendre vers la sobriété. Aujourd'hui je ne bois presque plus. Je tenais à ajouter quelque chose : c'est très important d'afficher cette posture sobre au travail. Pour les jeunes, pour les nouveaux, les stagiaires, les alternants, que sais-je. Et pour les personnes fragiles. Pour la première fois de ma vie, j'ai cette collègue de travail qui a déclaré récemment à table qu'elle ne buvait pas. Elle nous a averti que si un jour on sortait le soir pour "boire un verre" (même cette expression : "j'ai un verre", presque une injonction, on ne peut pas "avoir un thé"), qu'elle ne prendrait rien, parce qu'elle n'allait pas nuire à sa santé pour des collègues de travail, elle a dit ça vraiment style "ne le prenez pas mal, mais la santé c'est important pour moi". J'ai trouvé ça tellement cool. On manque de représentations "sobres" en entreprise. Parfois le verre entre collègues est encore plus stressant que le verre entre amis. On a peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir de conversation (alors qu'on en est tout à fait capable), en fait c'est un peu la vieille mondanité comme en parlait Proust. Chacun doit tenir son rang. Parfois la consommation d'alcool sert à dominer l'autre : on invite une personne à boire un verre pour la faire parler, pour la mettre en situation inconfortable. Donc c'est tellement bien les personnes qui osent affirmer droit dans les yeux sans honte qu'elles ne boivent pas, qu'elles placent la santé avant tout.

  • @pascamessages
    @pascamessages 6 месяцев назад +11

    Je bois extrêmement rarement et je suis toujours mal à l’aise dans les soirées de beuverie. L’alcool me dérange car j’ai eu 2 mecs alcooliques dont 1 violent. Ta vidéo est d’utilité publique.

  • @aurore8995
    @aurore8995 6 месяцев назад +9

    Merci Emy, j’ai quasiment la même expérience, familiale, amicale etc, et j’en suis venue aux mêmes conclusions.. c’est toujours rassurant d’entendre d’autres personnes avec les mêmes récits.
    J’estime être une personne fun et créative, mais je passe souvent pour la coincée de service quand je refuse de boire…en plus de ne consommer ni café ni cigarette 😂

  • @_Luza
    @_Luza 6 месяцев назад +11

    Très intéressante ta vidéo !
    Je ne bois pas non plus et en soirée ou lors de fêtes, j'ai souvent eu l'impression de passer pour une espèce de rabat-joie qui ne sait pas s'amuser.
    Une anecdote qui m'a marquée, c'est une fois où, dans un bar un ami veut payer une tournée à tout le monde et me demande ce que je veux boire. Je réponds une menthe à l'eau et il me dit : pas question que je commande ça, je vais avoir l'air totalement ridicule. Je n'ai toujours pas compris en quoi c'était honteux de ne pas boire d'alcool (dans un bar ou ailleurs). D'ailleurs je ne compte pas les fois où on a essayé de me forcer à boire, parfois plutôt violemment en me mettant le goulot d'une bouteille sur la bouche (!)... maintenant ça m'arrive beaucoup moins, peut-être car je suis plus âgée ou car je ne fréquente plus le même genre de personnes (?)
    Les seuls fois de ma vie où j'ai vraiment bu, c'était pour finir à moitié ivre morte car (volontairement) je voulais me faire du mal. Je pense que moi pour moi, l'alcool n'est rien d'autre que quelque chose de toxique (j'en déteste d'ailleurs le goût et l'odeur et j'ai du mal à comprendre comment on peut apprécier boire (mais apparemment, déguster un bon alcool, ça s'apprend.............)).
    Bref, je pourrais encore en dire tant et tant sur l'alcool mais je trouve mon commentaire déjà beaucoup trop long... en tout cas merci, ça fait du bien d'entendre ce discours et de se sentir un peu moins comme un ovni ambulant !

  • @mhechorich
    @mhechorich 6 месяцев назад +5

    J’ai aimé écouter ta vidéo, et ça m’a fait sourire car j’ai vraiment une relation avec l’alcool opposée à ton expérience.
    J’habite au Pays Basque, à Bayonne, où l’alcool est « culturel » au quotidien.
    Je suis née dans une famille où l’on consomme beaucoup d’alcool, l’alcool festif, l’alcool amical. Cela dit, ma plus grande tristesse/peur/appréhension de mon enfance était d’être face à mes parents alcoolisés (mes repères étaient floutés, mes parents étaient « différents », j’avais horreurrrrr de les voir ainsi).
    Mes premiers verres, ce fut lors de concert ou de fête dans la sphère familiale, sous surveillance des parents. Puis avec les copines et leurs parents.
    Puis les soirées ont commencé en seconde. Et faire comme les copains, se sentir bien, se sentir moins timide, trouver des atomes crochus avec les autres.
    Avec l’alcool, mes bonnes manières, mon esprit fermé et rigide, mes réflexes de « fille parfaite » s’envolaient, et ça me faisait du bien.
    Y en a eu, des galères avec l’alcool. Je ne compte plus les soirées où je ne me rappelle plus de rien. Les retours en voiture bourrée. L’accident de voiture à 20 ans car je m’étais endormie au volant. Le retrait de permis à 24 ans car les gendarmes m’ont fait souffler un matin à 6h. Oui oui et je suis pourtant une femme lambda aujourd’hui. Je veux dire que je n’ai pas le profil de celle qui boit. Ou qui aurait pu mourir ce soir là.
    J’ai touché à quelques drogues, sur le tard mais je n’ai jamais autant aimé que le côté enivrant de l’alcool.
    Aujourd’hui j’aime toujours autant boire, car je ris plus, car je suis plus détendue, car tout est amplifié avec l’alcool, les joies les peines et ça c’est un état second qui me plaît énormément.
    Y a des périodes je bois une bière tous les soirs. D’autres, plus rien. (J’étais pourtant celle qui jugeait calmement certains de mes amis quand ils me disaient qu’ils buvaient leurs bières tous les soirs, de les traiter d’alcoolique dans ma tête, et d’avoir de la peine et de la tristesse pour eux)(ironique non?)
    Depuis mes 15 ans, j’ai vécu deux périodes forcées sans boire : mes deux grossesses. Et pendant ces deux pauses, je faisais que me dire que je ne boirai peut-être plus après l’accouchement, tellement les soirées me paraissaient « aussi bien » et que je passais de supers moments sans etre bourrée, juste en étant là avec les amis. Ce n’était que passager, je n’ai jamais repassé une soirée sans alcool.
    Je suis maman de deux enfants. Est ce que je leur souhaite toute mon histoire? Absolument pas. Même si de nombreux souvenirs sont fait de fêtes et d’alcool, j’aimerai qu’ils puisent leurs bonheurs ailleurs.
    J’appréhende leur adolescence. Car comme je le disais au début, ici dans notre région, c’est culturel, l’alcool est partout tout le temps. Je serai la maman qui surveille mais malheureusement j’aurais pas la main mise éternellement. Est ce que ça me fait peur? Oui, beaucoup.

  • @apereires4567
    @apereires4567 6 месяцев назад +28

    Ça fait plaisir d’avoir deux vidéos à la suite !

  • @Ines-ie4fk
    @Ines-ie4fk 6 месяцев назад +12

    Excellente analyse ! J’ai hâte de voir les autres vidéos de cette série

  • @demarie5831
    @demarie5831 6 месяцев назад +10

    J'ai toujours eu cette aversion naturelle alors même que la consommation d'alcool était banalisée chez mes parents.
    Ça m'a toujours paru comme bizarre et saugrenu cette culture de l'alcool et la pression à boire qui en découle.
    J'ai beaucoup travaillé en addictologie et je me fais régulièrement la réflexion d'à quel point l'abstinence est rendue compliquée dans cette société.

    • @louisa3928
      @louisa3928 6 месяцев назад

      En effet pour avoir fait des stage en addictio, j’ai constaté à quel point être abstinent est un enfer dans notre société tant l’alcool est omniprésent.

  • @manonmurat2701
    @manonmurat2701 6 месяцев назад +20

    Bonjour!
    Je suis bien d'accord avec ce constat ! Je n'ai bu aucun alcool jusqu'à plus de 20 ans (je n'aimais rien de ce que je goûtais). On s'est beaucoup moqué de moi même les serveurs souvent. Heureusement mes amis proches ne buvaient pas ou peu. Aujourd'hui il y a quelques alcools que j'aime (vin de sureau, d'orange... Et certains cocktail). Je bois un verre parfois jamais plus (après j'ai la tête qui tourne) même quand je suis sur place 😂 je n'ai jamais voulu boire en abondance car je n'aime pas perdre le contrôle de moi-même. On m'avait un peu forcé une fois et je me suis sentie très mal. Je ne marchais plus droit, j'avais la tête qui tournait. Heureusement une fille (que je connaissais pourtant à peine) s'est occupé de moi (mais pas l'ami qui m'avait fait boire...).
    Je n'ai jamais compris la hype autour de l'alcool. J'ai toujours su m'amuser sans (même quand je sortais en boîte). Hâte de voir les autres vidéos 😁

    • @syc6598
      @syc6598 6 месяцев назад

      J'ai été comme toi. Jusqu'à 20 ans je refusais de boire une goute d'alcool, sauf que je ne me l'expliquais pas. J'ai plus tard compris que c'était mon inconscient à cause de mon père alcoolique. Par contre à l'adolescence, je me sentais hyper fier de ne pas boire. Je ne ressentais aucune gène particulière si ce n'est d'être la rare personne encore lucide. C'est ce que j'ai envie de dire à ceux qui sont gênés de dire "non", soyez en fier.
      J'ai ensuite un peu intégré l'alcool de manière très très occasionnelle genre 1 fois tous les 6 mois. Je garde toujours le même avis critique sur cette substance.

  • @nagare_boshi
    @nagare_boshi 6 месяцев назад +5

    Merci infiniment de parler de ce sujet si important et si peu traité. J'ai bientôt 26 ans et j'ai arrêté de boire de l'alcool il y'a maintenant 8 ans. Mes parents n'ont pas compris cette décision en me disant que c'était, je cite : "triste de ne plus profiter de ma jeunesse". Il faut clairement un mental d'acier pour prendre cette décision ou finalement nous n'avons aucun soutien de la part des autres car selon eux boire des bouteilles entières d'alcool tous les weekends du vendredi au dimanche (comme c'était le cas pour moi) ce n'est pas de l'alcoolisme alors pas de quoi s'inquiéter c'est juste un "petite crise d'adolescence" n'est ce pas. En tout cas, j'ai hâte de voir ta prochaine vidéo avec les témoignages!

  • @plumedebontridder6240
    @plumedebontridder6240 6 месяцев назад +5

    Coucou Emy ! Merci pour ta vidéo, j’ai 18 ans et je vis à Bruxelles. Ici l’alcool est partout et à tous les âges, chez les jeunes presque tout le monde bois et pas qu’un peu, il y a un vrai culte autour de l’alcool. J’ai jamais été attiré par l’alcool ni par tout ce qui va avec : soirée, drogue, etc. J’ai toujours sentie une gêne par rapport à ça, j’ai la sensation que c’est juste un moyen de fuir et que c’est très superficiel. C’est dur en tant que jeune de ne pas vouloir avoir à faire avec ça, tellement de gens m’on dit qu’il ne comprenais pas, qu’il y a rien de mieux que boire, que ça crée d’incroyable souvenir, à telle point que ça m’a questionné sur : est ce que je sais pas m’amuser ? Est ce que j’ai un problème, un bloquage ? Je me suis déjà retrouver dans une soirée en pleure parce que je ne comprenais pas pourquoi les gens faisait ça, pourquoi moi je n’y arrivais pas, j’étais finalement juste mal à l’aise d’être là. Bref, merci, ça fait du bien d’entendre quelqu’un de plus âgé parler de ça :))

  • @Bulledelivres
    @Bulledelivres 6 месяцев назад +1

    Merci pour cette vidéo dans laquelle je me retrouve beaucoup!
    J’ai hâte de voir les prochaines ☺️

  • @Sunriverable
    @Sunriverable 6 месяцев назад +6

    Toujours agréable d'entendre ton esprit brillant réfléchir sur un sujet qui peut paraître compliqué.
    Quand je me regarde en arrière, je peux confirmer le côté désinhibiteur de l'alcool.
    Étant très timide, je pensais, comme tout a chacun, que cela me rendrait plus audacieux. La solitude peut être très pesante à la longue.
    Cela dit, j'ai toujours été très critique sur les choses rendant dépendant, même petit. Je ne trouvais pas "l'utilité" de fumer par exemple. Plus tard, même choses pour les drogues. J'évitais même automatiquement ces gens là. Car j'ai toujours voulu garder le contrôle, enfin presque.
    Car comme indiqué, j'étais timide, très timide. Du coup, "l'alcool du timide" je peux la comprendre.
    Je me permettais quelques verres pour la passer outre cette timidité maladive. J'avoue que cela m'a aidé. Mais ayant eu une expérience malheureuse où je me suis trop lâché et fais des choses dangereuses pour moi (ou vu ailleurs), j'ai arrêté clairement et définitivement de dépasser une certaine limite. Plus tard, j'ai été celui qui raccompagnait les autres en voiture, donc j'avais une bonne raison de ne plus boire ;)
    La société (je n'en connais qu'une, pour ma part) pousse aux extrêmes l'individu. Tout en lui permettant de décompresser avec des substances pas spécialement positives pour lui (Pour son cerveau, ses états d'âme ou son corps).
    Il est important d'en parler. Et tu l'abordes avec beaucoup de douceur et justesse.
    Je te félicite d'aborder des sujets qui peuvent diviser, mais qui martèlent nocivement notre société.

  • @Katagenaetgena
    @Katagenaetgena 6 месяцев назад +1

    Très intéressant ! J'attendais tes vidéos sur le sujet avec impatience et j'ai hâte de découvrir la suite de ton propos. Merci :)

  • @marcdurant21CR
    @marcdurant21CR 6 месяцев назад +2

    Mon père avait de nombreuses assuétudes, alcoolique, gros fumeur, addict aux jeux d'argent (au point de me voler mes économies), assez machiste et toxique... Devant cet anti héros, je n'avais que deux choix, adhérer en devenant un clone, ou le prendre comme repoussoir, contre contre exemple. J'ai choisi la 2e option, et ainsi je commence une vie où je ne veux pas fumer, pas boire, et pas être comme ça. De toute façon je me rassurais un peu en me disant que c'était un père adoptif, même si n'ayant jamais connu le vrai, il a peut être été pire (tant qu'on y est pourquoi pas).
    Après il ne faut pas se tromper, je n'ai pas de haine, parfois quelques regrets, mais aussi parfois de l'amour pour un père au final malheureux, trop faible pour résister à ses pulsions.
    Pour moi l'alcool détruit, le corps, l'esprit et l'entourage. Il est la pour moi le pacte avec le diable: accepter des plaisirs rapides mais en payer le prix plus tard, on le sait pourtant que la facture sera lourde, mais on fonce droit dans le mur.
    Il est mort en 2014, bizarrement pas d'un cancer du poumon, ni d'une cirrhose, ni d'un infactus... mais d'une perforation de l'intestin ou du colon, j'ai jamais vraiment su. Il prenait tellement de médicaments, d'anti inflammatoire, d'anti douleur, qu'il était devenu grabataire et je m'en suis occupé comme j'ai pu...
    Il faut parfois ça, des épouvantails pour nous marquer à vie et nous dire "touche pas à ça". D'ailleurs il avait quand même cette qualité, ne pas me pousser dans ces vices, c'est toujours ça.

  • @zuzanasmilnakova4661
    @zuzanasmilnakova4661 6 месяцев назад +1

    You inspire me so much! Looking forward to next videos in the series ❤

  • @Imaselkie
    @Imaselkie 6 месяцев назад +2

    Superbe réflexion !! Cette capacité à faire aussi bien le tour d’une question en 20min ça me laisse toujours admirative, l’esprit rafraîchi et reboosté 😄 merci 👍👍

  • @fl.oralion
    @fl.oralion 6 месяцев назад +4

    Je bois occasionnellement et je suis entièrement d'accord avec ton discours. Mon père est alcoolique. ça m'a pris longtemps de comprendre qu'il l'était alors que d'un oeil extérieur c'est pourtant évident. Il a toujours bu (comprendre dès son enfance), et dans le domicile familial du vin à chaque repas, parfois une bouteille pour un repas et cela me paraissait tout à fait normal, et une consommation extérieure encore plus excessive. De même que les disputes entre mes parents à propos de l'alcool me paraissaient normales. Non seulement l'alcool est un poison pour le corps mais c'est un poison pour les relations et pour tout le monde comme tu le dis. Les disputes concernaient tous les sujets mais partaient souvent de cette consommation d'alcool ; la peur de ma mère qu'il conduise après avoir bu, le prix de cette consommation alors qu'on manquait d'argent à la base, les conséquences sur la santé, bref ce sont des réprimandes constantes, chaque jour. Je ne sais pas si c'est pour ça que j'ai toujours bu un peu moins que la plupart de mes amis, l'alcool en tant que tel ne m'attirait pas spécialement même si l'expérience de boire ne m'a jamais déplu non plus fondamentalement. J'ai dû vivre 5 ou 6 soirées alcoolisées (j'ai 25 ans), je ne me suis jamais rendue malade (jamais vomi et jamais de gueule de bois), mais honnêtement les quelques fois où j'étais proche de mes limites je sentais bien après avoir bu la toxicité directe de l'alcool sur l'organisme, et c'est cette sensation qui m'a fait comprendre concrètement que l'idée selon laquelle l'alcool à petite dose serait bénéfique est fausse. Aujourd'hui (notamment à cause de cela) je bois encore moins qu'avant, une bière en concert si il y a ma marque préférée avec ma saveur préférée, donc peut-être 4/5 fois par an (je distingue les soirées alcoolisées où on boit plusieurs alcools d'affilée et les sorties ponctuelles où je bois un verre/une bière, qui est mon expérience actuelle). J'aime aussi découvrir des cocktails, mais les mocktails (donc sans alcool) c'est très bien aussi, ce qui m'importe c'est d'expérimenter et varier les boissons quand c'est possible (de même que les plats) car je trouve qu'il y a un plaisir intellectuel à découvrir de nouvelles saveurs. Il y a de plus en plus de choix de mocktails et je trouve ça super (une adresse végane à Strasbourg en propose de très chouettes, ça s'appelle La Bouture). Désolée d'avoir raconté ma vie, c'est aussi pour témoigner que l'alcoolisme des parents n'est pas une malédiction immuable, car quand j'étais ado j'ai pu penser plusieurs fois que je finirais comme mon père.

    • @Stairwaytoheaven06
      @Stairwaytoheaven06 6 месяцев назад

      J'ai quasi la même expérience avec un père alcoolique. Pendant très longtemps j'ai refusé de boire pour ne pas reproduire le même schéma familial. Mon père dépensait tout son argent dans les bars, les jeux.... Avec le recul je pense que c'était aussi un moyen pour lui de masquer sa dépression (ma psy pense qu'il est bipolaire mais il n'a jamais été diagnostiqué). Forcément c'est plus simple aux yeux de la société de boire que d'aller chez le psy d'autant plus lorsqu'on est un homme... Mais les conséquence de son choix on les vivait quotidiennement ma mère mes soeurs et moi. Pareil je bois rarement (4 ou 5 fois par an) et jamais plus de 2 verres. Je n'ai jamais été bourrée et je déteste perdre le contrôle. On m'a souvent forcée à boire plus ou à boire tout court. Je sais que des "ami.e.s" ne m'invitent plus car pas assez cool. Je m'entoure heureusement de personnes qui ne me jugent pas et m'apprécient comme je suis.

  • @EvySversa
    @EvySversa 6 месяцев назад +6

    15:40 Je pense que le sucre est un plus gros ennemi que l'alcool dans ce domaine. Très difficile d'y échapper, car il y en a dans beaucoup beaucoup d'aliments qu'on achète, beaucoup de personnes (plus de la majorité) est accro au sucre sans s'en rendre compte. Le sucre créé beaucoup de maladies, il est un tueur silencieux.
    Mais je suis d'accord avec toi. Moi-même je bois de l'alcool à l'occasion, mais ça ne me manque pas s'il n'y en a pas et je peux très bien m'en passer. Je n'ai jamais jugé personne qui ne voulait pas boire de l'alcool en soirée. J'ai remarqué le même style de pression pour la cigarette en soirée. Je ne fume pas du tout, mais si tu ne fumes pas en soirée, tu es laissé de côté car tout le monde va dehors pour fumer. On a déjà insisté plusieurs fois pour fumer, que ce soit la cigarette ou la e-cigarette (notamment aux États-Unis pour la e-cigarette, car la cigarette traditionnelle là-bas est mal perçue). Le sujet de ta vidéo est très intéressant ! La France a la culture de l'apéro. Je n'ai jamais compris de boire au point d'être saoul et d'en vomir.

    • @manonmurat2701
      @manonmurat2701 6 месяцев назад

      Le sucre est mauvais et additif mais il ne tue que toi contrairement à l'alcool

  • @Noah-ew8pc
    @Noah-ew8pc 6 месяцев назад +1

    Merci beaucoup pour cette vidéo qui a le mérite de poser le débat. Hâte de voir les suivantes ! 👍

  • @Stairwaytoheaven06
    @Stairwaytoheaven06 6 месяцев назад

    Super intéressant ! Hâte de voir la suite :)

  • @mept9338
    @mept9338 6 месяцев назад +3

    je suis à peine à 5 min, mais cela colle extrêmement bien à mon ressenti et histoire personnelle. Surtout l‘aversion presque naturelle à l‘alcool (ou tout autre drogue pour ma part) et le sentiment de pitié face à l‘ensemble des personnes qui ressentent le besoin de boire dans des cadres sociaux pour se désinhiber.

    • @mept9338
      @mept9338 6 месяцев назад

      même sans critiquer quelqu’un qui veut boire pour fêter un événement particulier, je trouve ça important de pointer du doigt pourquoi l’alcool est presque omniprésent dans ce type de situations sociales. C’est tellement admis que l’on ne peut pas le remettre en cause sous peine de passer pour la méchante personne, ou la rabat joie.

  • @clarabourrel8165
    @clarabourrel8165 6 месяцев назад +2

    J'écris sans avoir regardé toute la vidéo mais forcément le terme "pathétique" me fait réagir même si dans une certaine mesure je comprends ce que tu veux dire. Et je le comprends d'autant plus que tu expliques que les personnes en état d'ébriété te font peur. Par contre, pour travailler dans le vin et le champagne (ooups), je me rends compte que les vins tranquilles ou même mousseux sont vraiment issus d'un savoir-faire incroyable. On découvre des saveurs incroyables et très diversifiées et tout ça grasse au temps, au raisin, aux levures et à des conditions sous contrôle. A l'odorat, au gout, on sent le fut dans lequel le vin a été élevé, la fraicheur d'une coupe de champagne, etc. Ca serait un peu ma thèse pour défendre l'intérêt de "l'alcool". Ton témoignage sur la manière dont tu es perçue en tant que non consommatrice d'alcool est important et je pense qu'il s'ajoute à de nombreux autres. Ca fait partie des tabous qu'il faut lever ! Il y a aussi beaucoup de gens qui boient qui refusent d'admettre qu'ils sont alcooliques ! On a tendance à voir un pauvre SDF en mauvais état ou un vieux bedonnant au vin rouge mais en réalité...

  • @Feulievre.7
    @Feulievre.7 5 месяцев назад +1

    J'ai vécu la même chose, pour une 93 c'est bien sûr très marqué au niveau sociale.
    Les remarques sur le fait d'être susceptible de pas être drôle etc.. incroyable quoi.
    Alors que je ne demandais qu'a passer les meilleurs moments avec mes amis mais voilà c'est exactement comme dit dans cette vidéo, ils sont GÊNÉS quand ne serait ce qu'un spectateur autour d'eux n'en est pas. Pourquoi alors? Sais-tu au fond de toi que c'est un dysfonctionnement ? Ce ne sont jamais les autres le problème quand un alcoolique cherche à se valider contextuellement et socialement.
    Je rejoins son point de vue pour cette vidéo, c'est très clair et reflet complet de la réalité pour ma part.
    J'ai trouvé aussi depuis 15 ans et même avec ouverture d'esprit qu'être alcoolique est très répandu et ce même en cas de petite consommation fréquente.
    C'est pas compliqué, c'est une drogue c'est sa fonction. Il suffit de lire des études sérieuses diverses et variées.
    Et la fuite par la boisson qu'elle cite.. tout y est. Ce jeux du paraître.
    Personnellement jai toujours vu ça de plein fouet, j'aime vraiment la profondeur justement, les liens nourris et intimes, intéressants. On ma donc dit que j'étais pas légère, lourde, etc.
    Bah oui mais je n'ai pas besoin d'alcool pour vivre et chercher des liens de qualité, je fais attention à ma santé car il n'est possible d'ignorer en toute bonne foi les ravages que cela occasionne.. la bonne foi est le problème à chaque fois.
    J'ai pourtant de la compulsion alimentaire j'ai pris trop de poids en 10 ans, certes chacun son combat cependant je n'ai jamais voulu consommer ni alcool ni drogues (ni cigarette hein) eh bien je pense que ça au moins c'est largement possible.
    Il y a déjà bien assez à faire avec nos états d'âme, periodes de vies diverses, compulsions alimentaire et hygiène de vie globale.
    Tout ceci n'est pas aisé mais allons si nous sommes honnêtes, ne pouvons nous pas au moins éviter de creuser volontairement la tombe avec les dents avec toutes ces saløperies ingérées abusivement?
    Prenez soin de vous ♥️🎙

  • @oyakephale2784
    @oyakephale2784 6 месяцев назад +2

    Merci pour ces réflexions très intéressantes!
    Puisque tu as dit que tu étais preneuse de nos expériences en commentaire, voici la mienne:
    J'ai à peu près l'expérience inverse de toi niveau familial: alcool banalisé, obligatoire pour tout repas de famille. J'ai commencé à boire en soirée à 14 ans (où j'ai vomi, c'était une sorte de rite de passage amusant qui ne paraissait pas problématique). Je suis en Suisse donc il n'y a pas les mêmes résonnances politiques derrière. Mais c'est en tout cas culturellement très ancré aussi. Dans ma famille on déguste du très bon vin, c'est un peu la justification il me semble, même si ça n'empêche pas de finir ivre! Dans mon cercle amical, je n'ai eu qu'une personne qui n'a jamais bu. J'ai pris du recul en arrêtant deux fois pendant presque deux ans lorsque j'ai été enceinte puis pour allaiter. Mon père boit tous les jours, à tous les repas, même seul, et est déçu s'il ne peut pas le faire. Je me suis souvent dit qu'il était alcoolique mais personne ne dirait une énormité pareille chez nous. Nous avons l'image d'une personne alcoolique qui fiche en l'air son travail et ses relations à cause de son addiction. Mon père est une personne respectée et active qui a toujours bien géré ses activités d'enseignant, musicien, politicien, organisateur d'événements, père de famille, donc ça ne colle pas au tableau. Il n'y a pas de disputes chez nous parce qu'on a toujours évité les sujets qui fâchent comme d'un accord tacite, on préfère quand l'ambiance est sympathique. Mais du coup ça peut manquer de profondeur dans les relations. Quand il est ivre, mon père est du genre lourdaud mais jamais irrespectueux ou méchant. Finalement, je me retrouve avec un mari qui est quasiment pareil mais avec la consommation de bières, ce que je comprends moins parce qu'en plus je trouve ça dégueulasse! Ca me pose problème surtout maintenant que je ne bois pas parce que j'allaite, car je me rends compte de la différence. C'est difficile pour les moments légers en couple et la sexualité. Je trouve ça très triste que nous ne sachions nous retrouver à deux pour rigoler et partager de la sensualité sans alcool. Ca fonctionnait beaucoup mieux avec deux-trois petits verres pour oublier nos soucis, et nous désinhiber pour la partie sexuelle. J'ai l'impression que mon mari boit pour éviter de régler ses traumas avec une psychothérapie et quand même avoir une vie agréable. Réflexion féministe: dans ma famille, c'est systématiquement les hommes qui boivent beaucoup et les femmes qui savent se tenir et ont une consommation modérée. Ca a même l'air d'une caractéristique physique: mes frères, oncles etc peuvent avaler de l'alcool jusqu'à ne plus savoir comment ils s'appellent, ma sœur ma mère et moi avons une limite corporelle où beurk, ça ne passe plus, bien plus tôt, et on ne se retrouve jamais complètement ivres, seulement éméchées. Bien sûr qu'il doit y avoir une construction patriarcale là-derrière. Le tonton bourré c'est rigolo, la tata bourrée c'est vulgaire. Et dans la génération de mes parents (pas dans mon couple), c'est encore les femmes qui préparent le repas, gérent le service, l'organisation et les enfants, ce qui explique aussi qu'elles ne se pintent pas la tronche lors des repas de famille. Bref, je suis encore en grande réflexion sur comment cohabiter au mieux avec tout ça!

  • @jessbeautydu6797
    @jessbeautydu6797 6 месяцев назад

    Hâte de voir les suites de cette vidéo ♥️♥️♥️♥️

  • @aiikazx_fk2624
    @aiikazx_fk2624 6 месяцев назад +4

    Moi je buvais parce que c'étais le seul moyen de combattre ma timidité et d'arriver à avoir une interaction social avec les gens : / il m'a fallu un long travail sur moi même et maintenant au final plus d'alcool .

  • @amoon3622
    @amoon3622 6 месяцев назад +2

    Témoignage perso sur la pression subie : en tant que nord africaine ayant immigrée en France pour le travail, on m'a souvent sorti surtout dans des contextes professionnels que "je ne faisais pas d'effort pour m'intégrer " juste parce-que je ne buvais pas alors que mon collègue français de souche qui ne buvait pas personne n'insistait auprès de lui. Je n'ai quand même pas cédé car je venais d'une famille où l'alcool avait fait quelques dégâts... mais les collègues liaient mon refus de boire à ma religion... j'avais pensé un moment prétendre que je buvais juste pour ne pas être exclue mais j'ai fini par assumer mes choix. Mais en effet la pression est très forte.

  • @harold1368
    @harold1368 6 месяцев назад +3

    MERCI ! toujours les grands discours sur le côté festif et récréatif de l'alcool, beaucoup de personnes qui s'offusquent de la cigarette qui est une drogue, surtout chez les ados : "ne surtout pas commencer à fumer" mais où boire n'est pas un problème. Alors que, bien que l'on sache que la cigarette est bien évidemment néfaste, les addictions à l'alcool sont bien plus fortes que celle au tabac.
    À titre personnel, j'ai entendu bien plus d'histoires de personnes qui avaient arrêté de fumer sans jamais reprendre, a contrario des rechutes dans l'alcoolisme.

  • @esmeloadesu
    @esmeloadesu 2 месяца назад

    Regarder tes vidéos m'avait manqué. Merci pour ton regard critique sur des sujets si important, et merci de partager avec nous avec tant d'authenticité.

  • @maiwenngrouazel5647
    @maiwenngrouazel5647 6 месяцев назад +2

    Merci pour ces observations, complètement d'accord avec toi, alors que j'ai grandi dans un milieu (en Bretagne) où l'alcool était banal et omniprésent, signe de convivialité, il n'y avait même pas de sujet. J'ai donc vu assez souvent mes parents pompettes, voire parfois plus. Il était malpoli de ne pas proposer un apéritif si une connaissance passait à l'improviste à la maison et à chaque repas de famille ou d'amis, réveillon, ça devait être l'abondance, sinon à quoi bon. Les anecdotes sur les ivrognes retrouvés à dormir dans le fossé ou à prendre des risques en bricolant nous faisaient rire. J'ai ainsi bu énormément dès mes 14 ans et pendant des années. Aujourd'hui plusieurs personnes de ma famille ont soit complètement arrêté soit drastiquement diminué, parfois pour raison de santé et ça me ravi car enfin elles prennent conscience du danger pour leur santé. Moi-même j'ai réalisé que je buvais pour fuir quelque chose de désagréable ou difficile, j'ai donc aussi beaucoup diminué.

  • @marita40211
    @marita40211 6 месяцев назад +1

    Quel régal les deux vidéos à la suite !

  • @marie-joseecharest1735
    @marie-joseecharest1735 5 месяцев назад +1

    Au fond, ta vidéo parle de consentement (dès la jeune adolescence) et du pouvoir de dire non, du droit de déplaire, de décevoir. Je ne bois pas et c’est bien vu autour de moi, je suis perçue comme une personne forte, en santé et inspirante.

  • @murielpetit1305
    @murielpetit1305 5 месяцев назад +1

    Je confirme que ne pas boire (ne pas fumer aussi il y a une petite trentaine d'années) c'est se faire cataloguer coincée et avoir besoin de pas mal d'énergie pour envoyer péter ceux qui voudraient que tu boives avec eux.

  • @sweetmagglam338
    @sweetmagglam338 Месяц назад

    Superbe analyse et très beau témoignage!👏 Je me suis bien reconnue dans tes paroles. Je n'ai jamais bu un verre de ma vie et franchement... je ne l'ai jamais regretté. Je me sens parfaitement bien, je sais m'amuser, rigoler,... Je n'ai jamais voulu jouer à ce jeu là, sois disant attractif et pourtant si destructeur, surtout lorsqu'on ne sait pas poser de limites...

  • @laluneestverte
    @laluneestverte 6 месяцев назад +3

    personnellement je suis dans un objectif de santé, j'évite dorénavant tout ce qui est tabac, alcool etc... mais quand j'étais plus jeune, à chaque fois que je buvais, c'était dans le but de me bourrer, j'ai piqué des bières que je buvais dans les toilettes du collège, j'ai pris une cuite un lundi soir à la fac, bref je ne buvais pas souvent mais quand je buvais, c'était trop. maintenant, je compte ne plus jamais toucher à l'alcool.
    quant à mon copain, que j'ai vu boire en soirée des quantités inquiétantes sans jamais être malade le lendemain, il a une consommation bien plus raisonnable depuis qu'il est barman. pour lui c'est maintenant une discipline gustative comme la cuisine, il s'intéresse autant aux cocktails avec alcool qu'aux virgins, il a des connaissances adéquates à son métier. et il est bien plus lucide sur la consommation d'alcool dans notre société

  • @inesmrn8171
    @inesmrn8171 6 месяцев назад +2

    Hello Antastesia ! Merci beaucoup pour cette vidéo et cette analyse approfondie qu'on n'a pas l'habitude d'entendre. Une partie de ta vidéo m'a particulièrement touchée, celle qui concerne la société de l'apparence, le moment où tu dis qu'il est mal vu en société de s'ouvrir aux autres, de réfléchir et de prendre du recul. Cette prise de position m'intéresse énormément ! As-tu déjà publié une vidéo qui en parle plus en profondeur ? Ou bien aurais-tu des ressources consultables en ligne ?
    PS : Très fort d'avoir dit que ceux qui défendent l'alcool défendent la bouteille comme un élément culturel sans jamais défendre la culture elle-même ! C'est une question que je ne m'étais jamais posée et maintenant, je trouve cela évident.
    Très chouette vidéo !

  • @Qwerty-nm6qi
    @Qwerty-nm6qi 6 месяцев назад +2

    Hmm je serai curieuse de cette vidéo sur les médicaments. Ce que les médecins ne disent pas c’est que lorsqu’on arrête on a le cerveau, le système nerveux et les hormones complètement ravagés. Peut être pas après une 1ere consommation, mais après une 2ème, une autre molécule, sur une durée genre 1 an. Ça fait 2 ans que j’ai arrêté et je suis détruite. Donc attention, renseignez vous bien sur l’après traitement.

  • @MarieGInsecteSubtil
    @MarieGInsecteSubtil 6 месяцев назад

    Merci pour cette vidéo qui faiy reflechir. Hâte de voir les autres :)

  • @Ines-ie4fk
    @Ines-ie4fk 6 месяцев назад +2

    Merci ! Ça fait du bien d’entendre un discours que je tiens également

  • @Lipheo0
    @Lipheo0 6 месяцев назад

    Enfin quelqu'un qui dit tout haut ce que je pense tout bas ! Passer pour une rabat-joie toute sa vie est un poids difficile à porter. Merci pour cette vidéo ! J'ai hâte de voir les 2 prochaines ! :)

  • @gennylittletreats148
    @gennylittletreats148 6 месяцев назад +1

    On ne peut plus d'accord! J'ai toujours été taxée d'emmerdeuse 1) parce que je ne buvais pas et que je fuyais comme la peste les milieux alcoolisés (soirées étudiantes, boites de nuit) et 2) parce que je ne fumais pas. J'étais la rabat-joie, celle qu'on invitait une fois mais pas deux. Sans parler de la pression, que tu décris si bien! Le trait de caractère d'extraversion est très valorisé dans notre société occidentale, et je serais curieuse de savoir ce qu'il en est dans les sociétés asiatiques, qui valorisent plutôt l'introversion. Je pense que les deux sujets sont liés, car souvent, quand on boit en société, c'est pour avoir l'air extraverti et se désinhiber. Merci pour cette vidéo, j'ai bien hâte aux prochaines!

  • @mikeeagletube
    @mikeeagletube 6 месяцев назад +1

    I was a moderate drinker, but I stopped drinking alcohol 6 months ago just because I decided I really did not need to drink. It hasn't changed my life for better of for worse, I'm just happy not to be dependant on alcohol (or any other substance for that matter). Merci pour la video et bon week-end!

  • @Mic-Mak
    @Mic-Mak 6 месяцев назад +2

    7:47 1000% agree! I've definitely been in those situations where I have been judged by both men and women for not drinking. I remember one time during winter, I went to a bar with 2 people (men) who weren't even my friends but were people I had known for a long time because our parents knew each other, and we went to the same school. Let's call them Paul and Tom. We were sat outside at table when the waitress came to take our order. The first guy ordered a whiskey, the 2nd guy ordered a rum, and when it was my turn, I asked for a tea. Both Paul and Tom flipped. They interjected, and told the waitress I was not going to have tea but a whiskey, ie a manly drink. I said no. We argued back and forth for a long 5 mins. They told me I was embarrassing them, which is ridiculous, but I did have tea because I was cold. And even if it was warm, I would have still had tea.
    I had another similar experience with one of the Paul from the previous anecdote and some of his friends. We were a mixed group of men and women at a bar, and someone ordered shots for the table. I warned that I would not be having a shot, and Paul insisted that I would. I said I wouldn't. He guaranteed that I would. I ordered a coke. Then the shots came. There was one, if not 2 for each of us, and I refused to drink the ones put in front me. Everybody at the table pressured me to drink, including the women. I refused. My shot were shared amongst the others. One of the women who are at least 4-5 years older than me told me dead to my face that I was a pussy. I'll never forget those moments. In both those situations, the people I was with were not friends. But when I tell my friends these stories, and they see that years later it still bothers me, they don't get it. That's very frustrating.

  • @angelinaf4141
    @angelinaf4141 6 месяцев назад +1

    Je te remercie pour cette vidéo, je te rejoins sur beaucoup de points. Pour ma part, même si mes parents n'ont jamais beaucoup bu, en tout cas à ma connaissance, j'ai tout de même vu, une fois, mon père en état d'ébriété. Il n'a pas été violent, mais du haut de mes neuf/dix ans, j'ai eu l'impression de le voir faire une crise cardiaque. Je pense que ça a pas mal joué sur le fait qu'aujourd'hui, comme toi, j'ai extrêmement peur des personnes en état d'ébriété. Ce qui m'a plusieurs fois amenée à quitter des soirées, voire à en refuser tout simplement. En plus du fait qu'étant la seule à ne pas boire, on se sent forcément à l'écart et pas du tout dans la même conception de ce qu'est un bon moment.

  • @chenli9062
    @chenli9062 6 месяцев назад +7

    Hello! I used to watch your videos back then in English, then I continued to watch your videos to learn French. It's actually been a few years since I've seen you in my feed, and today you suddenly popped up! Just want to say watching your journey had helped me a lot personally. I studied philosophy and literature in university, and back then I was also struggling with some mental health issues in college, but watching your videos made me feel less alone, and inspired. Wish you well!

  • @CeciliaSellembin-oy5nd
    @CeciliaSellembin-oy5nd 6 месяцев назад +1

    Merci pour cette vidéo, elle est intéressante et réaliste.

  • @eleonore4802
    @eleonore4802 6 месяцев назад +2

    Je ne bois pas d’alcool, et n’ai jamais bu… ça me sidère toujours de voir les bouteilles d’alcool derrière/ à côté des caisses dans les supermarchés… je me dis que ça doit être une difficulté de plus pour les personnes dépendantes

  • @colinevoyage
    @colinevoyage 6 месяцев назад +1

    Merci pour cette vidéo, je m'y reconnais beaucoup et je suis très d'accord avec ce que tu dis.
    J'ai toujours bu très peu d'alcool. J'ai été "pompette" quelques fois, mais jamais plus. Dans la majorité des soirées où je me rends, je ne bois pas d'alcool. Et quand j'ai envie d'en boire, ça va rarement au-delà d'un verre de vin - seul alcool que j'apprécie vraiment déguster, mais je ne suis pas en recherche d'ébriété, bien au contraire.
    Tout comme toi, inévitablement, je me suis pris des remarques lors de mon adolescence et de ma vie de jeune adulte. Mais je me suis aussi entourée d'amis qui boivent très peu, donc c'est agréable. Mon cercle social plus large, qui est surtout dans le secteur artistique, est pour la majorité composé de gens qui boivent BEAUCOUP (et fument, et prennent des drogues autres, parfois), donc c'est sûr que je fais figure d'exception.
    Et tout comme toi, je suis végane depuis plusieurs années, donc les remarques des autres sur mes choix de vie et ce que je mets ou non dans mon corps, j'en ai l'habitude... Et j'ai l'impression que mon véganisme dérange presque plus que ma faible et rare consommation d'alcool - mais est-ce surprenant ?
    Je ne fais jamais de remarques sur ce que les gens mangent ou boivent. Par contre, les autres s'en donnent souvent à cœur joie pour m'en faire. Parce que, comme tu dis, le simple fait que j'EXISTE et que je fasse les choix que je fais, les questionne et peut-être les culpabilise sur leurs propres choix de vie. Mais maintenant je les laisse se démerder avec ça, je n'ai pas à m'excuser d'être qui je suis, surtout que je n'impose rien à personne.
    Les discours comme les tiens sont importants, car ils permettent de réfléchir réellement au rapport que l'on a, soi, avec l'alcool, et au rapport que la société entretient avec celui-ci... Et par extension, ces discours peuvent ouvrir d'autres portes, d'autres perspectives, et permettre aux gens de s'émanciper.

  • @Gladioli10
    @Gladioli10 6 месяцев назад

    Je n'ai jamais bu et je dirais que j'ai la même experérience que toi avec mes amies. Très bonne vidéo, merci pour ce témoignage.

  • @FashionCurly
    @FashionCurly 6 месяцев назад +1

    Très intéressant ! Je suis vraiment d'accords avec toi et je me rappelle qu'en seconde j'avais eu des réflexions choquées et moqueuses de mes camarades parce que je n'avais pas vu pendant les fêtes de Noël. À la fac aussi si tu ne bois pas autant que les autres ça peut même être source de conflits. Je pense que les gens se sentent vite jugés quand ils voient que certaines personnes ne boivent pas, ça leur renvoie peut être que leur consommation est un problème.

  • @reichnoemie6195
    @reichnoemie6195 5 месяцев назад +1

    Intéressante vidéo ! Je pense que c’est un peu le même phénomène avec le véganisme : on devient l’ennemi numéro un parce qu’on renvoie à une forme de mauvaise conscience ou honte enfouie 😕

  • @Eloh_67
    @Eloh_67 6 месяцев назад

    Excellent sujet, vraiment très bien traité. Merci car je crois que cela fait du bien aux gens d'entendre cela, autant ceux qui consomment de l'alcool sans avoir de réflexion à ce sujet, que ceux qui ne boivent pas, et qui sont mal perçus par la société.

  • @gawannmiller2930
    @gawannmiller2930 5 месяцев назад

    C’est troublant à quel point je me reconnais presque mot pour mot dans ton expérience. Que ma vie sociale ait été déterminée négativement par l’alcool, précisément parce que je ne bois pas, ça m’attriste beaucoup … merci, je me sens moins seule !

  • @audrey-annecc2263
    @audrey-annecc2263 6 месяцев назад +1

    Tu ne peux pas savoir à quel point ta vidéo a une importance dans ma vie, dans le dialogue (combat) que j’ai avec ma famille et mes amis… je suis désemparée depuis tant d’années… je ne trouve de réconfort nulle part concernant ma vision de la consommation d’alcool… sans que ma réflexion soit parasitée par des arguments religieux, ascétiques, etc… MERCI!!!!!!!!!!! Je ne sais pas encore comment je vais diffuser et partager ta vidéo mais je compte le faire❤ merci pour cette vidéo qui est d’utilité publique! Et le mot est faible merci encore merci

  • @ameop1556
    @ameop1556 6 месяцев назад

    Tout d'abord excellente vidéo, j'apprécie tout particulièrement le fait que tu abordes le sujet de manière globale mais tout de même dans la profondeur. Beaucoup de réflexions apportées, très pertinentes, dont quelques unes auxquelles je n'avais pas pensé, merciiiii, hâte de voir la suite 🤗 !!!!
    Pour ma part je n'ai jamais bu, hormis goûter du cidre, boisson que je n'aime pas ou en consommer dans les desserts alcoolisés type tiramisu (mais c'est pas souvent).
    Au lycée ça ne me dérangeait pas, et ne ressentais pas de pression sociale particulière par rapport à ça (c'était le confinement durant mon année de première et terminale), mais c'est à partir de la fac où ça a commencé à me soûler (sans mauvais jeu de mot), j'ai ainsi commencer à ressentir, expérimenter les prémisses de cette pression sociale dûe à l'alcool. Durant ma première année de médecine j'étais allé faire quelques soirées post-partiels afin de rencontrer de nouvelles personnes, de m'amuser ect... Au final j'ai été très déçu car moi qui voulait créer du lien la plupart des personnes étaient pompettes ou bourrées, et je sentais un certain malaise de ma part avec une impression de parler avec une fausse version des gens, qui ne se souviendront même plus de moi le lendemain.
    Auparavant j'étais assez conciliant avec les personnes buvant de l'alcool, et connaissais déjà pas mal les effets néfastes (stéatose hépatiques, cirrhoses, carcinomes hépato-cellulaire, syndrôme de korsakoff, problème d'addiction, comportement violent, perte de mémoire, morts neuronales, neuropathies ect...). Mais le fait est que les gens avec la pression sociale m'ont soûlé, je ne me perdrais pas dans ces détails. Qui plus est, je trouve ça triste d'avoir recours à une substance quelle qu'elle soit pour s'amuser, justement comme tu le soulignes si bien au sein de ta vidéo, cela ne nous permets pas de nouer de véritables liens profonds, plus intimistes, enrichissants, ou de connaître, découvrir la personnalité sincère des individus malheureusement.
    La solution à donc été de ne plus faire de soirées, bon au final je n'aime pas trop faire la fête, je préfère justement être soit seul posé ou avec des amis à moi tranquillement pas avec trop de monde. Je suis entouré majoritairement de personnes qui ne boivent pas et qui ont la même vision que moi. De plus, j'ai développé une certaine angoisse, voire oppression à l'idée d'avoir des gens alcoolisés, peur qu'ils soient violents, agressifs...
    Enfin, je rajouterai qu'étant maintenant en deuxième année de kiné, lors de mes stages, en gériatrie notamment je vois les ravages de la consommation d'alcool excessive avec des pathologies d'alcoolisme chronique. Il y en a énormément, et ces personnes qui ont à peine 50-60 ans ne peuvent plus se déplacer, vont mal ect...
    Je ne bois pas, et ceux qui boivent ne me dérangent pas. Ce qui me dérange c'est vraiment cette socialisation au produit incessante, et le fait que beaucoup de personnes ne se posent pas pour s'interroger sur le sens qu'il donne à travers la substance, sur les raisons qui les poussent à consommer et à en retirer les bénéfices/risques, ou bien sont dans le déni malheureusement

  • @chezahanabito
    @chezahanabito 5 месяцев назад

    Je viens de finir tes deux vidéos sur ce sujet et ça me remue beaucoup. Tu as dis beaucoup de choses que je ne parvenais pas à verbaliser, parlé de choses que je ressens mais que je pensai pas entendre de la bouche d'une autre personne. J'avoue avoir un peu envie de pleurer. Je vais t'envoyer mon témoignage car mon père était alcoolique et celà a eu des conséquences et en a encore aujourd'hui sur ma vie, mon rapport aux autres.
    Merci de parler de ce sujet ❤

  • @arnaud2662
    @arnaud2662 6 месяцев назад +1

    J'ai été initié à la consommation d'alcool avec une boisson très douce qui est le cidre, dans le cadre familial, dès mes 12 ans je dirais, mais toujours avec parcimonie ... J'avais juste l'impression de boire quelque chose entre le jus de pomme et le soda! Année après années, on m'a fait goûter ensuite le champagne, le vin, puis il y a eu la bière, les cocktails avec mes amis fin de lycée / études sup'. Aujourd'hui, lorsqu'il m'arrive de sortir, je peux prendre un vodka coca, du champagne, un Moscow mule, tout autre cocktail. C'est quelque chose d'assez plaisant pour moi, je n'ai jamais eu l'impression d'en voir des effets significativement mauvais sur ma vie. Sinon quand je vais dans un café, je prends un coca, un café, un chocolat chaud ...

  • @Naomi-qw7es
    @Naomi-qw7es 6 месяцев назад +2

    Je n'ai jamais bu non plus. Mon père pouvait boire de la bière chez des amis et ma mère ne buvait pas du tout. J'avais jamais vu de personnes saoules avant d'être en Erasmus parce que même à la fac mon groupe d'amis ne buvait pas. Pareil pour la cigarette. J'ai jamais été très attirée par la boisson ou le tabac. Je suis assez sensible du nez et toutes les odeurs un peu forte me dérange. Les gens souvent surpris que je ne boive pas et me demande si je suis musulmane comme j'ai la peau mâte et sont supris que je ne le sois pas. Il faut justifier le fait de ne pas boire et et le fait que je n'aime pas ça n'est pas une explication pour les gens.
    Pour certaines personnes quand tu ne bois pas tu ne sais pas t'amuser et tu es coincée donc du coup je n'ai pas trop d'amis qui boivent régulièrement.
    Au lycée on m'invitais pas trop en soirée parce que je ne buvais pas et ne fumais pas et qu'ensuite j'étais un peu en marge parce qu'ils racontaient les folies qu'ils avaient fait lorsqu'ils étaient saouls.
    Après quand tu sors dans les bars avec les gens tu prends un coca ou un jus mais tu ne vas pas en boire 3 ou 4 tellement c'est bourré de sucre et les autres enchainent les verres donc il y a un décalage. J'ai un ex qui ma même dit qu'il fallait que j'apprenne à "profiter de la vie". Le mec ne faisait rien de super foufou, tous les jours c'était le boulot qu'il n'aimait pas et dodo puis le vendredi soir un verre et à côté moi j'avais un job que j'aimais, des amis avec qui je sortais, des activités, des voyages mais c'est moi qui ne profitais pas de la vie...
    Après je pense que si tu as des relations qui sont considérées comme différentes par rapport la boisson, la cigarette et les relations sexuelles tu es vue comme coincée et comme ne profitant pas de la vie parce que tout ça c'est un peu rock'n'roll, fou et les gens considérés comme libre au cinéma on des usages excessifs de tout ça.
    Encore récemment lors d'un date, un mec m'a dit que j'étais coincée parce que je voulais attendre d'avoir des sentiments avant de coucher et que selon lui c'était bizarre et peu féministe. Parce que dans sa tête une féministe et libre donc à plus partenaires. 🤣
    Aussi ce que je n'aime pas c'est le comportement de certaines personnes qui boivent et qui mettent en danger notre sécurité et qui compte sur nous, les non buveurs, pour prendre soin d'elles. Je sais qu'une fois je me suis vraiment fachée avec deux amis qui avaient trop bu pendant une soirée d'échange linguistiques. J'avais envie de rester parce que je m'amusais bien mais mes amis avaient tellement bu que je me suis retrouvée toute seule à les ramener chez eux et ça m'a vraiment fâchée de devoir renoncer à ma soirée, qu'ils me mettent en danger comptant sur moi pour les ramener chez eux, toute seule, en pleine nuit et de me mettre responsable de leur sécurité à eux. Je pense que lorsque tu es un adulte, tu es responsable de ta sécurité et tu ne peux pas compter sur les autres pour te pouponner de la sorte.
    Pour parler de ce que tu disais sur le fait de prétendre, je trouve que l'école nous conforte dans l'idée qu'un ado sain c'est un jeune qui boit, qui va en soirée et qui chahute en classe et à la récré. Je sais que je n'étais vraiment pas ce genre d'ado plus jeune. J'aimais lire, j'aimais rester au CDI, j'avais un groupe d'amies tout petit et je participais très peu en classe mais j'avais de bonnes notes et je ne compte pas le nombre de fois où on a convoqué ma mère parce que j'étais " un peu trop différente". Si tu ne rentres pas dans le moule tu seras critiqué ou jugé, je pense que c'est quelque chose qu'on ne peut changer.

  • @Helios-ft3nh
    @Helios-ft3nh 6 месяцев назад +2

    Franchement, des gens qui voient moins des potes car ils ne boivent pas. C'est pas des potes.
    J'ai des amis qui ne boivent pas, j'en ai rien à branler.
    Et c'est même mieux, ils peuvent conduire au retour.

  • @Jessby78
    @Jessby78 2 месяца назад

    Je n'ai jamais eu de pression sociale du fait que je ne bois pas. Et ça m'a toujours laissé indifférente qu'une personne insiste. C'est tellement normal pour moi d'être le seul maître de ce que j'ingurgite que ça m'a toujours laissé indifférente si quelqu'un insiste. D'ailleurs j'ai constaté au fil des années que de plus en plus de personnes étaient comme moi et ne buvaient pas en soirée. C'est top 😊. Merci pour cette vidéo explicative en tout cas d'un aspect de la société qui m'échappe complètement

  • @minastrogoff8314
    @minastrogoff8314 6 месяцев назад +2

    Merci pour cette vidéo. Je me rappelle de la première effectivement où tu avais abordé le sujet et qui m'avait beaucoup parlé.
    J'en ai goûté quelques uns, le seul goût de l'alcool ne me plaît pas déjà. Par manque d'habitude, je le tiens très mal. Avec moins d'un verre de vin, même si je suis capable de tenir une conversation, mon sens de l'équilibre est déjà perturbé. Donc le jus de fruit me va très bien.
    C'est déjà arrivé de temps en temps qu'on me pousse à boire. "Rhoo, tu bois juste du jus de fruit ? Ah bah non il faut que tu boives au moins un verre". (pardon? Pourquoi ? 🤔). "Tu refuses de boire ? Mais enfin tu vas passer pour une idiote !"
    Depuis qu'on m'a sorti ça, j'assume totalement que oui, je juge les gens qui poussent les autres à boire.
    Je ne suis évidemment pas objective car je viens d'une famille où l'alcool a fait des dégâts. Ça n'est donc pas un hasard si je m'en tiens éloignée.
    Je vois plusieurs personnes autour de moi qui boivent de l'alcool de manière régulière, et effectivement je me demande si leurs amis seraient toujours des amis si l'alcool n'était plus de la partie.
    Une connaissance m'a sorti "je ne risque pas d'être alcoolique je m'arrête toujours avant d'être bourrée". Comme si il fallait attendre ça pour s'inquiéter 😔
    Je ne sais pas ce que tu en penses et je serais curieuse de savoir mais les alcooliques ont malgré tout une très mauvaise image. On s'imagine souvent quelqu'un qui se met tous les soirs dans un état minable, qui devient violent, finit la soirée à vomir dans les toilettes etc, alors que la dépendance commence bien avant ça.
    C'est pour cela je crois que les accros à l'alcool ont beaucoup plus de mal à admettre que les accros à la cigarette. Le tabac est vu davantage aujourd'hui pour ce qu'il est, à savoir une substance nocive qui détruit les poumons et pèse lourd sur les finances. Alors que l'alcool est encore très associé à la fête et à la détente, d'où la difficulté de le questionner.
    J'ai remarqué ce paradoxe entre pousser les gens à consommer de l'alcool et en même temps cette image extrêmement humiliante de l'alcoolique, de l'ivrogne etc. Les alcooliques (ceux qui ont conscience de l'être du moins) ont honte de ce qu'ils sont.
    Merci encore à toi 😊

  • @KaM-ew9ib
    @KaM-ew9ib 6 месяцев назад +2

    Vidéo super intéressante !

  • @mariona902
    @mariona902 6 месяцев назад

    Merci beaucoup pour cette vidéo avec des réflexions intéressantes

  • @tfontaine140675
    @tfontaine140675 6 месяцев назад

    Merci pour la vidéo.
    Bisous et câlins.

  • @elli5774
    @elli5774 6 месяцев назад +1

    je suis entièrement d'accord avec tout tes constats. J'ai 47 ans je n'ai jamais bu et toutes les remarques, toute les situations où on a voulu me forcer ou me faire des réflexions, j'ai toujours senti que je mettais mal à l'aise les gens...

  • @OGZblaster
    @OGZblaster 5 месяцев назад

    Développement des idées bien construit ! Bien joué

  • @gingersal8052
    @gingersal8052 6 месяцев назад

    Ta vidéo est très intéressante ! J'ai l'impression d'avoir été de plusieurs côtés de la barrière : quand j'étais jeune adulte je buvais très régulièrement sans l'aimer pour autant, mais cela me semblait un rite normal de la vie adulte. Cela dit, je n'ai jamais été malade à cause de l'alcool, ou soule au point de perdre mes repères, et dans certaines circonstances je voyais que j'étais perçue comme trop "sage" par rapport à d'autres au niveau de la conso. À la fin de la vingtaine, j'ai eu des problèmes de santé qui m'ont obligée à arrêter l'alcool pendant un an et demi. C'était une expérience très intéressante, de devenir celle qui ne boit pas. Parfois frustrante (les gens peuvent se sentir jugés comme tu l'as bien analysé), mais agréable aussi sur d'autres points (moins de fatigue le lendemain de fête, des économies non négligeables...). Maintenant je peux boire a nouveau avec mesure mais je ne le fais pas systématiquement. Et si j'ai appris à apprécier le gout de la bière je trouve toujours la plupart des cocktails très décevants XD

  • @gwenaelsongs
    @gwenaelsongs 6 месяцев назад +1

    Bravo pour cette vidéo, et merci, tout est dit !!! Je n'ai jamais rien bu non plus et comme tu dis, quand on a ce recul là, ce qu'on voit est assez cata. J'ai 48 ans et j'ai toujours des "oh mais prends un verre !!", effectivement ce jugement qu'on est rabat-joie et pas drôle.... , j'ai vécu avec un alcoolique qui m'engueulait au lieu de se remettre en question, et séparée, aujourd'hui, je l'entends effectivement critiquer ma fille ado qui reste à lire plutôt que sortir.... Tellement d'accord avec toi sur le fait que sortir avec des gens alcoolisés, ce sont des soirées superficielles où tu n'échanges pas vraiment avec les gens. On en parlait hier encore, certaines personnes qu'on ne voit qu'en soirée, j'aimerais les voir autour un café l'après midi, et parler vrai !!! Tout est est dans cette vidéo, encore merci !!

  • @Iceiam
    @Iceiam 6 месяцев назад

    Thank you for reopening my eyes to my blind and absurd conduct. Its very easy to get caught up in what others consider "normal" even if you once prefered the alternative.
    Very well conveyed and constructed.
    (Also my liver thanks you in advance.)

  • @inesb.6017
    @inesb.6017 6 месяцев назад +1

    Tellement d'accord avec toi. Je suis hyper angoissée quand je vois quelqu'un en état d'ébriété, même (surtout ?) lorsqu'il s'agit d'un proche.

  • @ziggypop6405
    @ziggypop6405 6 месяцев назад

    Je suis complètement d’accord avec tes réflexions autour de l’alcool. Je pense que, dans notre société, c’est plus dur d’arrêter de boire que de fumer. Les gens qui fument savent qu’elles sont dépendantes, leur entourage les soutient quand elles ont la volonté d’arrêter ce qui est rarement le cas pour l’alcool. Beaucoup sont dans le déni de leur dépendance, la majorité des personnes autour font pression pour qu’elles boivent (“allez un petit verre, ça ne va pas te faire de mal”, “tu n’es plus marrant”… )
    Et les dommages de l’alcool sont énormes sur la personne mais aussi, trop souvent, sur son entourage, notamment les enfants. J’ai plusieurs cas dans ma famille de personnes victimes d’un parent alcoolisé.
    Bref, merci pour ta vidéo et j’ai hâte de voir les suivantes.

  • @jackfroste
    @jackfroste 6 месяцев назад

    Great to see you Emy! Great video as I'm one of your American fans who also doesn't drink any alcohol (we call it tee-totaller)! I hope you are doing well. Can you make some more english videos?

  • @monicacreator3168
    @monicacreator3168 6 месяцев назад

    Je trouve ça très intéressant qu'à chaque 2-3 ans, une nouvelle étude sort sur les ô si merveilleux effet de l'alcool sur l'être humain.
    Sachant que beaucoup trop de personnes consomment beaucoup trop d'alcool

  • @leynajohannides732
    @leynajohannides732 3 месяца назад

    C'est fou, j'ai exactement le même vécu. Jamais vu, jamais fumé, jamais rien pris... et dès l'adolescence, le fossé entre les autres et moi s'est creusé.
    J'ai eu la chance de rencontrer l'homme de ma vie très jeune, nous avons donc grandi tous les deux ainsi, avec ces convictions fortes mais qu'on n'abandonnerait pour rien au monde. Encore aujourd'hui, nos familles nous disent "Oh, mais un jour qui sait ? Il ne faut jamais dire jamais !", comme s'ils menaient une croisade pour la sobriété.
    Cet été, nous nous marions et avons, évidemment, fait le choix d'un mariage sans alcool. Je ne te raconte pas le drame qu'a été l'annonce de ce choix... ç'en est effrayant.

  • @petitesfillesgrandesfemmes5588
    @petitesfillesgrandesfemmes5588 5 месяцев назад

    Bonjour Antastesia, je me reconnais dans beaucoup de choses. Et j'ai appris il y a quelques années que j'avais un trouble du spectre autistique. J'ai témoigné dans les Rebelles du genre sous le nom de Jessie il y a pas longtemps. Merci pour tes vidéos et m'avoir fait connaître Rebelles du genre. ❤

  • @Christiane86000
    @Christiane86000 6 месяцев назад

    Hello Anastasia !
    Hâte de voir tes 2 prochaines vidéos. J'suis tellement d'accord avec ce que tu dis. Bien que je n'ai jamais souffert du regard des autres, mais effectivement, parfois il y a des phrases assassines du genre "tu fumes pas, tu bois pas, tu es triste comme fille"
    Bha non en fait, je suis moi et je n'ai pas besoin d'alcool pour "m'ambiancer" et en plus je garde le contrôle... Pas simple d'être sois même devant toutes ces injonctions...
    Bisous ma jolie 😘😘

  • @NouvelleHeloise
    @NouvelleHeloise 6 месяцев назад +1

    Excellente vidéo merci

  • @nadiadubocq
    @nadiadubocq 17 дней назад

    Merci pour votre partage! En effet, il est important de respecter ses propres aspirations. D'ailleurs, il y a souvent des troncs communs en fonction du domaine psychologique des gens: des personnes qui par ex. s'intéressent à la littérature, peuvent avoir l'envie commune de manger sainement, ou de ne pas vouloir d'enfant ou encore de ne pas être focalisées sur la vie de couple, les sorties entre amis etc... Celles qui aiment le côté "fitness" auront une tendance en commun vers "la grande maison stérile", évtl. le minimalisme et le rangement parfait, une volonté de fonder une famille. Comme si la région du cerveau conditionne pour des goûts bien précis en fonction de la mentalité...

  • @florence_m_p
    @florence_m_p 6 месяцев назад +1

    merci d'en parler, je pense que ça peut toucher beaucoup de gens

  • @yayel59
    @yayel59 6 месяцев назад +1

    Sujet intéressant et bien traité et avec nuances : merci pour cette analyse qui montrent toutes les incitations sociales à la boisson.
    Je pense qu'il serait aussi très intéressant, dans la série, de dédier une vidéo aux origines de la croyance pseudo-scientifique en l'aspect bénéfique de l'alcool. Comme c'est évoqué, il y a eu foison d'étudies (toutes biaisées) qui ont tenté d'en prouver l'effet positif sur divers aspects. On pourrait retrouver aussi toutes les recommandations médicales et les publicités utilisant cet argument (et même parfois pour les femmes enceintes ou allaitantes !), et de soit disant effet aphrodisiaque. N'oublions pas non plus que l'alcool n'a quitté que très récemment les tables des cantines scolaires (jusqu'aux années 80 pour les lycées).
    Même si actuellement, le consensus scientifique est effectivement d'une nocivité même à faible dose cela n'empêche pas de voir ressortir ça ou là l'affirmation que c'est positif pour la santé : non seulement dans les conversations - de comptoir ;-) - mais aussi dans la presse générale qui exhume une "étude" sans aucune valeur scientifique mais financé directement ou indirectement par quelque lobby viticole.
    J'ai hâte de visionner la suite !

  • @Tonnerre8
    @Tonnerre8 6 месяцев назад

    Merci pour cette vidéo et cette analyse sur le rapport alcool - culture à la fin !

  • @clemence574
    @clemence574 6 месяцев назад

    C'était très intéressant, merci !

  • @user-tm1sc7ro2k
    @user-tm1sc7ro2k 6 месяцев назад

    Merci pour ta vidéo ! J'ai été une enfant victime de l'alcoolisme (et poly addiction) de mes parents, au point de subir un placement en foyer, si tu le souhaites je serai très heureuse de témoigner pour ta chaîne !

  • @CarmenHamelin-mn6fj
    @CarmenHamelin-mn6fj 6 месяцев назад +1

    Allô, je ne bois pas pcq je n'aime pas la personne que je deviens dans cet état. Et je me tiens loin des gens qui boivent pour la même raison. Heureusement j'ai eu d'autres amis qui aimaient aller dans des cafés et faire des mots croisés. J'ai eu un client qui tenait absolument a m'offrir une bouteille pour Noël. Je lui ai dit qu'un filtre pour ma machine à eau me ferait davantage plaisir mais il insistait. J'ai donné la bouteille à qlq. Les gens... Merci pour la vidéo

  • @mlj1309
    @mlj1309 6 месяцев назад +1

    Hello Antastesia! Moi aussi je ne bois pas, ne fume pas et les gens jugent. Mais je men fiche. Il faut etre en paix avec soi même.