Faire un lien direct entre le PS et la SFIO de 1905 est un contresens historique. Le dégagisme est récurrent et est le moteur de la gauche : dégager les républicains en 1871, les radicaux en 1905, la SFIO en 1917, encore les radicaux en 36, la SFIO en 40, la SFIO en 56, la SFIO en 68, le PS en 2017. Dans cette histoire, en 1920 le PCF est la scission majoritaire de la SFIO, c'est pour ça qu'il hérite du journal l'humanité.
Très belle leçon d'histoire. Passionné de la grande "Histoire", ce cours, car pour pour moi, il s'agit d'un cours, est passionnant. Le Média démarre sur les chapeaux de roues avec un entretien de très haut niveau. Merci...
Excellente émission qui démarre l'année 2019 sur les chapeaux de roues ! Jean-Numa Ducange je ne connaissais pas, c'est réparé, deux bouquins commandés, merci Le Média je commence l'année dans le ROUGE !!!! ;-D
Les précédentes vidéo m'avaient enthousiasmé. Importance des thèmes abordés, qualité (dans tous les sens du terme) des invités, rigueur du questionnement (vous pourriez donner des cours dans les Écoles Supérieures du Journalisme, dites ? ;) )... Et vous conservez ce très haut niveau de qualité pour ce nouvel entretien. Félicitations.
Excellente émission ou on apprend beaucoup de choses sur les courants politiques et idéologiques ainsi que sur l'origine du clivage gauche-droite même si il y a des choses que je connaissais déjà sur ça fait plaisir d'entendre un historien sérieux qui connait ses sujets ça donne envie d'acheter ses ouvrages et j'ai bien aimé le clin d'œil à la fin à l'historien Eric Hosbawn un marxiste britannique et notamment l'ouvrage l'âge des extrêmes : le cours XXème siècle 1914-1991 ouvrage dont je dispose et que j'ai lu qui est indispensable pour comprendre et en apprendre plus sur le XXème siècle !
Nope. l'Angleterre, cf les deux révolutions du 17eme siècle, le saint Empire germanique depuis la rénovatio imperii jusqu'à la Réforme protestante. La France n'est pas une terre de révolution. Sans quoi jamais la monarchie n'eut tenu plus de 1000 ans. Ce mythe de la France et de la République révolutionnaire est une invention récente, 1792. Lire entre autre " La gauche et la révolution" de Quinet ( Furet) ou Tocqueville " L'ancien régime et la monarchie".
Dans la monarchie,il n,ya pas de séparation des pouvoirs. Le pouvoir judiciaire est sous l,autorité du pouvoir exécutif et le parlement qui doit représenter le peuple n,est qu,une majorité présidentielle au service du président et non du peuple qu,il est sensé représenter. Dans la monarchie ,le peuple esclave n,a pas de représentants. Toutes les institutions sont les institutions du président roi qu,elles défendent contre le peuple. Le parlement ne représente pas le peuple dans une monarchie mais le roi. C,est le parlement royal,la justice royale . Rien n,est pour le peuple.
Merci pour cette émission édifiante sur l'histoire de notre famille politique mais quand il est dit que E Maurel est de gauche là les bras m'en tombent, il serait plus juste de dire qu'il a quitté le PS pour pouvoir opportunément conserver son siège de député européen ...
Super intéressant. Merci Le Média. Pour ceux que la question "gauche/droite" intéresse, je conseille de fouiller dans l'onglet "vidéos" de notre ami "Esprit Critique" : ruclips.net/channel/UC0yPCUmdMZIGtnxSnx5_ifAvideos
C'est quoi être de gauche aujourd'hui ? Voilà une bonne question ! La réponse qui me convient à 100% est donnée par Frédéric Lordon dans cette vidéo (attention, en 2 parties) ruclips.net/video/73v1i6Ca4h4/видео.html
le problem c et qu'il n'y a que la droite qui a toujours gagne en se disant en dehors des clivages gauche droite, la gauche n'a jamais gagne autrement qu'en se disant tres de gauche.
t'as juste a voir la victoire du front populaire ou celle de mitterand qui sont des phares pour constater que c est au contraire en se revendiquant de gauche qu'ils ont gagne.
@@VictoriaFilmsgroup et à quel moment tu as prouvé ce que toi tu affirmes ? De dire que le front populaire et le PS de 81 ont gagné des batailles parce qu'ils se sont affirmés à gauche ce sont des inepties ! Et d'en conclure qu'il suffirait de se dire de gauche pour en remporter d'autres en une autre. Entre-temps la gauche a trahit et le compromis entre la gauche et le socialisme a sauté. La gauche est redevenue un parti libéral ce que le peuple rejette en bloc. C'est d'ailleurs ce qu'avait compris Mélenchon lorsqu'il a lancé son mouvement populiste avant de redéfinir à gauche. As-tu vu le résultat de ce revirement ? C'est du sophisme ça ?
@@VictoriaFilmsgroup Tu as quel âge Victoria ? C'est la seule réponse que tu es capable d'apporter ? Je ne sais pas si je dois apprendre mon histoire, mais à voir l'étendue de ta réponse j'en conclue que ton niveau n'est pas stupéfiant !
une second svp la, oui c ets le pays des revolutions mais precisez quand meme aussitot des coups d'etat, entre napoleon 1er , napoleon 3 et puis celle de thiers, ca me semble important...
stop aux politiciens et aux lobbies : il faut voter pour un projet; chaque projet, open-source, un vote; humains payés pour s'éduquer, voter et faire des projets ! pour exemple de projet l'autocratie : c'est à dire en commun il y a juste quelques règles de bon sens à respecter et au domicile de chacun la personne domiciliée peut en ajouter ou changer et les autres personnes, voulant entrer dans ce domicile, doivent enregistrer leur soumission à ces règles,qui ne peuvent être changées pendant leur séjour, avant d'y entrer
La révolution Française est tout de même une révolution bourgeoise et le peuple est bien derrière. La première assemblée constituante est totalement bourgeoise crez Cloots en 1792 qui décrit l'émergence plutôt d'un futur grand capital . Il y a 2 gauches, celle qui défend les ouvriers et celle qui a fait élégance au grand capital.
Dans les années 1880-1890, l’idée coloniale fut portée par la gauche républicaine alors que la droite monarchiste et nationaliste majoritaire dans le pays s’y opposait [1]. 2) Les chefs de cette gauche républicaine étaient profondément imprégnés par les idées de la révolution de 1789. Pour eux, la France républicaine, « patrie des Lumières » se devait, en les colonisant, de faire connaître aux peuples qui l’ignoraient encore le message universaliste dont elle était porteuse. La dimension économique était initialement secondaire dans leur esprit car, à l’époque, l’on ignorait que l’Afrique encore très largement inexplorée pouvait receler des richesses. Et quand Jules Ferry parlait du futur Empire comme d’une « bonne affaire », ce n’était qu’un souhait (voir à ce sujet les travaux de Jacques Marseille). 3) Dans la réflexion de la gauche républicaine, la dimension idéologique et morale de la colonisation a tenu une part considérable et même fondatrice. L’on trouve ainsi chez Jules Ferry la notion de « colonisation émancipatrice », idée qui fut parfaitement résumée en 1931 lors du congrès de la Ligue des droits de l’Homme qui se tint à Vichy, quand Albert Bayet, son président, déclara que la colonisation française était légitime puisqu’elle était porteuse du message des « grands ancêtres de 1789 ». Dans ces conditions ajouta-t-il, en colonisant, c’est-à-dire en faisant : « (…) connaître aux peuples les droits de l’homme, ce n’est pas une besogne d’impérialisme, c’est une tâche de fraternité » 4) La gauche républicaine coloniale utilisa à l’époque des arguments qui, aujourd’hui, conduiraient directement leurs auteurs devant les tribunaux. Dans son célèbre discours du 28 juillet 1885, Jules Ferry déclara ainsi : « Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures » Le 9 juillet 1925, l’icône socialiste Léon Blum affirma devant les députés : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie. » Les bonnes consciences humanistes peuvent cependant être rassurées puisque Jules Ferry avait pris le soin de préciser que : « La race supérieure ne conquiert pas pour le plaisir, dans le dessein d’exploiter le faible, mais bien de le civiliser et de l’élever jusqu’à elle ». 5) La maçonnerie à laquelle appartenaient la plupart des dirigeants républicains voyait dans la colonisation le moyen de mondialiser les idées de 1789. En 1931, toujours à Vichy, lors du congrès annuel de la Ligue des droits de l’homme dont j’ai parlé plus haut et dont le thème était la question coloniale, Albert Bayet déclara : « La colonisation est légitime quand le peuple qui colonise apporte avec lui un trésor d’idées et de sentiments qui enrichira d’autres peuples (…) la France moderne, héritière du XVIIIe siècle et de la Révolution, représente dans le monde un idéal qui a sa valeur propre et qu’elle peut et doit répandre dans l’univers (…) Le pays qui a proclamé les droits de l’homme (…) qui a fait l’enseignement laïque, le pays qui, devant les nations, est le grand champion de la liberté a (…) la mission de répandre où il peut les idées qui ont fait sa propre grandeur ». 6) Alors que toute la philosophie qui animait ses membres reposait sur le contrat social, la colonisation républicaine s’ancra sur une sorte de racisme philanthropique établissant une hiérarchie entre les « races » et les civilisations. Au nom de sa supériorité philosophique postulée, la république française avait en effet un devoir, celui d’un aîné devant guider, grâce à la colonisation, ses cadets ultra-marins non encore parvenus à « l’éclairage des Lumières ». 7) Pour ces hommes de gauche, la conquête coloniale n’était brutale qu’en apparence puisqu’il s’agissait in fine d’une « mission civilisatrice ». D’ailleurs, la république égalisatrice n’avait-t-elle pas fait de même en transformant les Bretons, les Occitans, les Corses et les Basques en Français, c’est-à-dire en porteurs du message émancipateur universaliste? La gauche républicaine coloniale se devait donc de combattre tous les particularismes et tous les enracinements car il s’agissait d’autant de freins à l’universalisme. Coloniser était donc un devoir révolutionnaire et républicain. D’autant que la colonisation allait permettre de briser les chaînes des peuples tenus en sujétion par les « tyrans » qui les gouvernaient. La colonisation républicaine fut donc d’abord le moyen d’exporter la révolution de 1789 à travers le monde. Jusque dans les années 1890, la position de la droite monarchiste, nationaliste et identitaire fut claire : l’expansion coloniale était une chimère détournant les Français de la « ligne bleue des Vosges » et les aventures coloniales étaient donc considérées à la fois comme une trahison et un ralliement aux idées républicaines. Le 11 décembre 1884, devant le Sénat, le duc de Broglie, sénateur monarchiste, déclara ainsi : « (…) Les colonies affaiblissent la patrie qui les fonde. Bien loin de la fortifier, elles lui soutirent son sang et ses forces. » Cet anticolonialisme de droite fut bien représenté par Paul Déroulède et par Maurice Barrès. Pour Déroulède, le mirage colonial était un piège dangereux tendu par les ennemis de la France. Dans une formule particulièrement parlante, il opposa ainsi la chimère de « la plus grande France », c'est-à-dire l’Empire colonial, qui menaçait de faire oublier aux Français le « relèvement de la vraie France ». En dehors des milieux d’affaires « orléanistes » qui, à travers les Loges, avaient adhéré à la pensée de Jules Ferry, la « droite » fut anticoloniale quand la « gauche », à l’exception notable des radicaux de Clemenceau, soutenait massivement l’expansion ultramarine. Et pourtant, quelques années plus tard, à quelques très rares exceptions, monarchistes, nationalistes et catholiques se rallièrent à la vision coloniale définie par la gauche républicaine, donc aux principes philosophiques qu’ils combattaient depuis 1789… La fusion fut effective en 1890 quand, par le « toast d’Alger », le cardinal Lavigerie demanda le ralliement des catholiques à la République. La boucle révolutionnaire fut alors bouclée. Les Lumières l’avaient emporté sur la Tradition. Par « devoir patriotique », la droite militaire et missionnaire partit alors conquérir les « terres de soleil et de sommeil ». Elle s’y fit tuer avec courage et abnégation, en ne voyant pas que son sang versé permettait la réalisation des idéaux philosophiques de ses ennemis de toujours… Ces derniers demeurèrent quant à eux confortablement en France, attendant de chevaucher ultérieurement les chimères idéologiques de l’anticolonialisme au nom duquel ils dénonceront et combattront férocement et implacablement une droite suiviste devenue coloniale quand eux ne l’étaient plus… En parlant de « faute de la République » et non de faute de la France, le président Macron a donc (involontairement ?), mis la gauche républicaine face à ses responsabilités historiques. Car, et nous venons de le voir, ce furent des républicains, des hommes de gauche, des laïcs et des maçons, qui lancèrent la France dans l’entreprise coloniale qui l’épuisa, la ruina et la divisa. Leurs héritiers qui dirigent aujourd’hui la France politique, judiciaire, médiatique et « morale » ont curieusement oublié cette filiation. Plus encore, ayant adhéré à une nouvelle idéologie universaliste, celle du « village-terre » et de l’antiracisme, ils font réciter ad nauseam aux Français le credo de l’accueil de « l’autre » afin d’achever de diluer les derniers enracinements dans l’universel. Et ils le font au prétexte de la réparation de la « faute » coloniale commise hier par leurs maîtres à penser…
1/ Il manque beaucoup trop la part de l'économie et donc le refus du néolibéralisme et la part liée à la justice sociale (dont la fiscalité) 2/ Il manque la part liée à l'Affect... individuel, et à chaque niveau collectif... qui vient depuis 10 ans complexifier la seule Raison pour comprendre, et trouver des solutions, et pour agir au niveau le plus le plus individuel. La demande très large (voir les Gilets Jaunes) de démocratie et le refus de la représentativité s'inscrivant la dedans... Et la part des Femmes dans les revendications et dans les luttes... 3/ il est oublié la novlangue générée à la fois par les communicants travaillant pour les dirigeants de droite et par les socialo traitres. Il ont piqué des termes qui appartenaient à des mouvements plus à leur "gauche" 4/ il est oublié la notion de révolution 5/ il est oublié le recul fantastique de l’Église et de la Religion dans le milieu social et politique 6/ il est oublié le recul fantastique du PCF (des PCF's pardon !!!), de "leurs" intellectuels et de "leurs" artistes... 7/ eh ho ! et Proudhon et les anarchistes comme Bakounine et Kropotkine... Enfin ne soyons pas trop académiques... Cela reste du bon boulot...
Merci à vous ; toutes les remarques sont les bienvenues. Pour 1 h d'émission seulement, il a fallu choisir un angle, et il y a bien sûr beaucoup de points qui n'ont pas été abordés :-)
La gauche est fondamentalement bourgeoise et élitiste. Cet historien fait le choix d'oublier dans sa définition de "la gauche" tout le XIXème siècle, durant lequel la gauche et le socialisme étaient non seulement distincts, mais adversaires.
moi je driais plutot que la gauche droite et ce claivage date d'avant meme cromwell entre les whigs et les tories, mais c est peut etre trop anglo saxon pour ce monsieur.
sauf qu'il parlait du clivage en France eft. Les clivages gauche/droite ont des déclinaisons, origines et des histoires différentes dans tout les pays, et on peut pas parler de tout
Reprenons le mot actuel de "socialisme" chargé de sens et dont on oublie , ou on l'on noye un peu facilement la valeur profonde d' entraide et d' humanisme ... mais là je montre du doigt le secteur pseudo "intello-mediatique" traditionnel...
Erreur il en est question (très succintement il est vrai) avec Blanqui et la fondation de son journal "Ni Dieu ni maître" :-) Ceci dit vous avez raison, il n'en est presque pas question. Tout simplement parce que le but n'était pas de donner un tableau d'ensemble de l'histoire de la gauche en 1h (impossible) ; simplement de reprendre certains éléments, les plus pertinents pour éclairer les débats actuellement les plus pressants à gauche (que faire du "socialisme", quel est le positionnement de LFI, que faire de l'internationalisme, quelle place pour le républicanisme...). Merci pour la remarque, ceci dit. On pourrait faire une émission sur l'histoire de l'anarchisme
Bonjour et merci d'avoir pris le temps de me répondre. Sans parler de Blanqui (plus proche de Lénine que de Kropotkine, vous ne trouvez pas ?), votre explication est satisfaisante et m'éclaire rétrospectivement. Il semble que je n'ai pas bien interprété le titre ; du coup j'ai un peu pesté tout seul devant mon écran lors du visionnage de cette émission - bien fichue au demeurant. En tout cas bon courage pour la suite.
je voudrais quand meme rappeler que Marx considerait la revolution proletarienne dans les pays de veritable revolution industrielle a savoir la grande bretagne pour commencer si bien que vraiment cette question de republqie est tout a fait secondaire pour les vrais marxistes. Elle est une instance particulierement francaise.
les "vrais marxistes", c'est quand même une notion problématique :-) Comme le dit J.-N. Ducange dans l'émission, Engels lui-même, après la mort de Marx, reconnaît que les questions institutionnelles ont plus d'importance qu'ils ne l'ont pensé l'un et l'autre...
Comment faire du socialisme ou du communisme avec une économie capitaliste ou monarchique. Les socialistes et les communistes n,ont pas créé une économie capable de réaliser leur société.
Vous avez raison, je me suis rendu compte après coup que la scission de la SFIO et la naissance du PCF en 1920 auraient dus être abordés... ceci dit, J.-N. Ducange a raisonné en partant toujours des enjeux actuels, dominés par les débats autour de LFI et du populisme de gauche ; cela explique qu'il ait surtout évoqué l'histoire longue du socialisme et du mouvement ouvrier, avec les moments de "retour au peuple" - ce qui l'amène quand même à évoquer le PCF au temps du Front populaire puis de la Guerre Froide, Thorez et Cachin...
Cette émission est formidable, je deviens carrément fan
Faire un lien direct entre le PS et la SFIO de 1905 est un contresens historique. Le dégagisme est récurrent et est le moteur de la gauche : dégager les républicains en 1871, les radicaux en 1905, la SFIO en 1917, encore les radicaux en 36, la SFIO en 40, la SFIO en 56, la SFIO en 68, le PS en 2017. Dans cette histoire, en 1920 le PCF est la scission majoritaire de la SFIO, c'est pour ça qu'il hérite du journal l'humanité.
Très belle leçon d'histoire. Passionné de la grande "Histoire", ce cours, car pour pour moi, il s'agit d'un cours, est passionnant. Le Média démarre sur les chapeaux de roues avec un entretien de très haut niveau. Merci...
Merci à vous !
Riche d'informations, merci !
Excellente émission qui démarre l'année 2019 sur les chapeaux de roues !
Jean-Numa Ducange je ne connaissais pas, c'est réparé, deux bouquins commandés, merci Le Média je commence l'année dans le ROUGE !!!! ;-D
:-)
Super on apprend beaucoup de choses en assez peu de temps finalement
Merci !
Passionnant! Merci Le Média!
Merci à vous
Les précédentes vidéo m'avaient enthousiasmé. Importance des thèmes abordés, qualité (dans tous les sens du terme) des invités, rigueur du questionnement (vous pourriez donner des cours dans les Écoles Supérieures du Journalisme, dites ? ;) )... Et vous conservez ce très haut niveau de qualité pour ce nouvel entretien. Félicitations.
:-) :-) :-) merci !
Discussion honnête et très intéressante! MERCI !!!
Merci à vous :-)
très intéressant, merci 👍
Un animateur (?) hors normes pour un entretien instructif qui va à l'essentiel.
Décidément, une hache qui frappe fort.
:-)
passionnante émission ! merci !
Merci à vous
Bravo pour cet émission et bravo a ce journaliste presentateur, d'ailleurs qui est il ?
Très instructif cette discussion je pourrais écouter pendant des heures
Très très intéressant ! !
Merci beaucoup ! 👍👍👍👏👏👏
Merci à vous
Merci!
Excellente émission ou on apprend beaucoup de choses sur les courants politiques et idéologiques ainsi que sur l'origine du clivage gauche-droite même si il y a des choses que je connaissais déjà sur ça fait plaisir d'entendre un historien sérieux qui connait ses sujets ça donne envie d'acheter ses ouvrages et j'ai bien aimé le clin d'œil à la fin à l'historien Eric Hosbawn un marxiste britannique et notamment l'ouvrage l'âge des extrêmes : le cours XXème siècle 1914-1991 ouvrage dont je dispose et que j'ai lu qui est indispensable pour comprendre et en apprendre plus sur le XXème siècle !
Merci à vous !
La France pays des révolutions :-)
Nope. l'Angleterre, cf les deux révolutions du 17eme siècle, le saint Empire germanique depuis la rénovatio imperii jusqu'à la Réforme protestante.
La France n'est pas une terre de révolution. Sans quoi jamais la monarchie n'eut tenu plus de 1000 ans.
Ce mythe de la France et de la République révolutionnaire est une invention récente, 1792.
Lire entre autre " La gauche et la révolution" de Quinet ( Furet) ou Tocqueville " L'ancien régime et la monarchie".
Très intéressant . J'aurais aimé que vous parliez aussi du congrès d'Epinay en 1971 .
Tres informatif, merci le media ！
:-)
Bonjour,
Pourriez-vous ajouter les sous-titres pour les sourds et les malentendants ? Merci bien :)
Excellent ❤
Dans la monarchie,il n,ya pas de séparation des pouvoirs. Le pouvoir judiciaire est sous l,autorité du pouvoir exécutif et le parlement qui doit représenter le peuple n,est qu,une majorité présidentielle au service du président et non du peuple qu,il est sensé représenter. Dans la monarchie ,le peuple esclave n,a pas de représentants. Toutes les institutions sont les institutions du président roi qu,elles défendent contre le peuple.
Le parlement ne représente pas le peuple dans une monarchie mais le roi. C,est le parlement royal,la justice royale . Rien n,est pour le peuple.
Merci pour cette émission édifiante sur l'histoire de notre famille politique mais quand il est dit que E Maurel est de gauche là les bras m'en tombent, il serait plus juste de dire qu'il a quitté le PS pour pouvoir opportunément conserver son siège de député européen ...
❤
Super intéressant. Merci Le Média.
Pour ceux que la question "gauche/droite" intéresse, je conseille de fouiller dans l'onglet "vidéos" de notre ami "Esprit Critique" : ruclips.net/channel/UC0yPCUmdMZIGtnxSnx5_ifAvideos
Ya une erreur sur les dates de la Communes : c'est 18 mars - 28 mai 71.
Si y avait que ça...
@@otium1571 Quelles autres erreurs avez-vous relevé ?
C'est quoi être de gauche aujourd'hui ? Voilà une bonne question !
La réponse qui me convient à 100% est donnée par Frédéric Lordon dans cette vidéo (attention, en 2 parties)
ruclips.net/video/73v1i6Ca4h4/видео.html
merci pour le lien !
le problem c et qu'il n'y a que la droite qui a toujours gagne en se disant en dehors des clivages gauche droite, la gauche n'a jamais gagne autrement qu'en se disant tres de gauche.
🏅
Lire Jean-Claude Michéa éclairera toute personne ayant un intérêt pour cette question.
t'as juste a voir la victoire du front populaire ou celle de mitterand qui sont des phares pour constater que c est au contraire en se revendiquant de gauche qu'ils ont gagne.
Tu plaisantes là j'espère ? Sinon je peux également m'amuser à inventer des situations avec un tel aplomb qui donerait l'illusion d'une vérité !
@@gregoryfontaine7198 vas y c est pas ton ton qui fait ta verite. Les sophistes ont donne vas y donne les exemples prouvant le contraire
@@VictoriaFilmsgroup et à quel moment tu as prouvé ce que toi tu affirmes ? De dire que le front populaire et le PS de 81 ont gagné des batailles parce qu'ils se sont affirmés à gauche ce sont des inepties ! Et d'en conclure qu'il suffirait de se dire de gauche pour en remporter d'autres en une autre. Entre-temps la gauche a trahit et le compromis entre la gauche et le socialisme a sauté. La gauche est redevenue un parti libéral ce que le peuple rejette en bloc. C'est d'ailleurs ce qu'avait compris Mélenchon lorsqu'il a lancé son mouvement populiste avant de redéfinir à gauche. As-tu vu le résultat de ce revirement ? C'est du sophisme ça ?
@@gregoryfontaine7198 ok bien essaye etudie un peu l histoire
@@VictoriaFilmsgroup Tu as quel âge Victoria ? C'est la seule réponse que tu es capable d'apporter ? Je ne sais pas si je dois apprendre mon histoire, mais à voir l'étendue de ta réponse j'en conclue que ton niveau n'est pas stupéfiant !
une second svp la, oui c ets le pays des revolutions mais precisez quand meme aussitot des coups d'etat, entre napoleon 1er , napoleon 3 et puis celle de thiers, ca me semble important...
stop aux politiciens et aux lobbies : il faut voter pour un projet; chaque projet, open-source, un vote; humains payés pour s'éduquer, voter et faire des projets !
pour exemple de projet
l'autocratie : c'est à dire en commun il y a juste quelques règles de bon sens à respecter et au domicile de chacun la personne domiciliée peut en ajouter ou changer et les autres personnes, voulant entrer dans ce domicile, doivent enregistrer leur soumission à ces règles,qui ne peuvent être changées pendant leur séjour, avant d'y entrer
La révolution Française est tout de même une révolution bourgeoise et le peuple est bien derrière. La première assemblée constituante est totalement bourgeoise crez Cloots en 1792 qui décrit l'émergence plutôt d'un futur grand capital . Il y a 2 gauches, celle qui défend les ouvriers et celle qui a fait élégance au grand capital.
Dans les années 1880-1890, l’idée coloniale fut portée par la gauche républicaine alors que la droite monarchiste et nationaliste majoritaire dans le pays s’y opposait [1].
2) Les chefs de cette gauche républicaine étaient profondément imprégnés par les idées de la révolution de 1789. Pour eux, la France républicaine, « patrie des Lumières » se devait, en les colonisant, de faire connaître aux peuples qui l’ignoraient encore le message universaliste dont elle était porteuse. La dimension économique était initialement secondaire dans leur esprit car, à l’époque, l’on ignorait que l’Afrique encore très largement inexplorée pouvait receler des richesses. Et quand Jules Ferry parlait du futur Empire comme d’une « bonne affaire », ce n’était qu’un souhait (voir à ce sujet les travaux de Jacques Marseille).
3) Dans la réflexion de la gauche républicaine, la dimension idéologique et morale de la colonisation a tenu une part considérable et même fondatrice. L’on trouve ainsi chez Jules Ferry la notion de « colonisation émancipatrice », idée qui fut parfaitement résumée en 1931 lors du congrès de la Ligue des droits de l’Homme qui se tint à Vichy, quand Albert Bayet, son président, déclara que la colonisation française était légitime puisqu’elle était porteuse du message des « grands ancêtres de 1789 ». Dans ces conditions ajouta-t-il, en colonisant, c’est-à-dire en faisant :
« (…) connaître aux peuples les droits de l’homme, ce n’est pas une besogne d’impérialisme, c’est une tâche de fraternité »
4) La gauche républicaine coloniale utilisa à l’époque des arguments qui, aujourd’hui, conduiraient directement leurs auteurs devant les tribunaux. Dans son célèbre discours du 28 juillet 1885, Jules Ferry déclara ainsi :
« Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures »
Le 9 juillet 1925, l’icône socialiste Léon Blum affirma devant les députés :
« Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie. »
Les bonnes consciences humanistes peuvent cependant être rassurées puisque Jules Ferry avait pris le soin de préciser que :
« La race supérieure ne conquiert pas pour le plaisir, dans le dessein d’exploiter le faible, mais bien de le civiliser et de l’élever jusqu’à elle ».
5) La maçonnerie à laquelle appartenaient la plupart des dirigeants républicains voyait dans la colonisation le moyen de mondialiser les idées de 1789. En 1931, toujours à Vichy, lors du congrès annuel de la Ligue des droits de l’homme dont j’ai parlé plus haut et dont le thème était la question coloniale, Albert Bayet déclara :
« La colonisation est légitime quand le peuple qui colonise apporte avec lui un trésor d’idées et de sentiments qui enrichira d’autres peuples (…) la France moderne, héritière du XVIIIe siècle et de la Révolution, représente dans le monde un idéal qui a sa valeur propre et qu’elle peut et doit répandre dans l’univers (…) Le pays qui a proclamé les droits de l’homme (…) qui a fait l’enseignement laïque, le pays qui, devant les nations, est le grand champion de la liberté a (…) la mission de répandre où il peut les idées qui ont fait sa propre grandeur ».
6) Alors que toute la philosophie qui animait ses membres reposait sur le contrat social, la colonisation républicaine s’ancra sur une sorte de racisme philanthropique établissant une hiérarchie entre les « races » et les civilisations. Au nom de sa supériorité philosophique postulée, la république française avait en effet un devoir, celui d’un aîné devant guider, grâce à la colonisation, ses cadets ultra-marins non encore parvenus à « l’éclairage des Lumières ».
7) Pour ces hommes de gauche, la conquête coloniale n’était brutale qu’en apparence puisqu’il s’agissait in fine d’une « mission civilisatrice ». D’ailleurs, la république égalisatrice n’avait-t-elle pas fait de même en transformant les Bretons, les Occitans, les Corses et les Basques en Français, c’est-à-dire en porteurs du message émancipateur universaliste? La gauche républicaine coloniale se devait donc de combattre tous les particularismes et tous les enracinements car il s’agissait d’autant de freins à l’universalisme. Coloniser était donc un devoir révolutionnaire et républicain. D’autant que la colonisation allait permettre de briser les chaînes des peuples tenus en sujétion par les « tyrans » qui les gouvernaient. La colonisation républicaine fut donc d’abord le moyen d’exporter la révolution de 1789 à travers le monde.
Jusque dans les années 1890, la position de la droite monarchiste, nationaliste et identitaire fut claire : l’expansion coloniale était une chimère détournant les Français de la « ligne bleue des Vosges » et les aventures coloniales étaient donc considérées à la fois comme une trahison et un ralliement aux idées républicaines. Le 11 décembre 1884, devant le Sénat, le duc de Broglie, sénateur monarchiste, déclara ainsi :
« (…) Les colonies affaiblissent la patrie qui les fonde. Bien loin de la fortifier, elles lui soutirent son sang et ses forces. »
Cet anticolonialisme de droite fut bien représenté par Paul Déroulède et par Maurice Barrès. Pour Déroulède, le mirage colonial était un piège dangereux tendu par les ennemis de la France. Dans une formule particulièrement parlante, il opposa ainsi la chimère de « la plus grande France », c'est-à-dire l’Empire colonial, qui menaçait de faire oublier aux Français le « relèvement de la vraie France ».
En dehors des milieux d’affaires « orléanistes » qui, à travers les Loges, avaient adhéré à la pensée de Jules Ferry, la « droite » fut anticoloniale quand la « gauche », à l’exception notable des radicaux de Clemenceau, soutenait massivement l’expansion ultramarine.
Et pourtant, quelques années plus tard, à quelques très rares exceptions, monarchistes, nationalistes et catholiques se rallièrent à la vision coloniale définie par la gauche républicaine, donc aux principes philosophiques qu’ils combattaient depuis 1789… La fusion fut effective en 1890 quand, par le « toast d’Alger », le cardinal Lavigerie demanda le ralliement des catholiques à la République. La boucle révolutionnaire fut alors bouclée. Les Lumières l’avaient emporté sur la Tradition.
Par « devoir patriotique », la droite militaire et missionnaire partit alors conquérir les « terres de soleil et de sommeil ». Elle s’y fit tuer avec courage et abnégation, en ne voyant pas que son sang versé permettait la réalisation des idéaux philosophiques de ses ennemis de toujours… Ces derniers demeurèrent quant à eux confortablement en France, attendant de chevaucher ultérieurement les chimères idéologiques de l’anticolonialisme au nom duquel ils dénonceront et combattront férocement et implacablement une droite suiviste devenue coloniale quand eux ne l’étaient plus…
En parlant de « faute de la République » et non de faute de la France, le président Macron a donc (involontairement ?), mis la gauche républicaine face à ses responsabilités historiques. Car, et nous venons de le voir, ce furent des républicains, des hommes de gauche, des laïcs et des maçons, qui lancèrent la France dans l’entreprise coloniale qui l’épuisa, la ruina et la divisa.
Leurs héritiers qui dirigent aujourd’hui la France politique, judiciaire, médiatique et « morale » ont curieusement oublié cette filiation. Plus encore, ayant adhéré à une nouvelle idéologie universaliste, celle du « village-terre » et de l’antiracisme, ils font réciter ad nauseam aux Français le credo de l’accueil de « l’autre » afin d’achever de diluer les derniers enracinements dans l’universel. Et ils le font au prétexte de la réparation de la « faute » coloniale commise hier par leurs maîtres à penser…
Très juste, merci
1/ Il manque beaucoup trop la part de l'économie et donc le refus du néolibéralisme et la part liée à la justice sociale (dont la fiscalité)
2/ Il manque la part liée à l'Affect... individuel, et à chaque niveau collectif... qui vient depuis 10 ans complexifier la seule Raison pour comprendre, et trouver des solutions, et pour agir au niveau le plus le plus individuel. La demande très large (voir les Gilets Jaunes) de démocratie et le refus de la représentativité s'inscrivant la dedans... Et la part des Femmes dans les revendications et dans les luttes...
3/ il est oublié la novlangue générée à la fois par les communicants travaillant pour les dirigeants de droite et par les socialo traitres. Il ont piqué des termes qui appartenaient à des mouvements plus à leur "gauche"
4/ il est oublié la notion de révolution
5/ il est oublié le recul fantastique de l’Église et de la Religion dans le milieu social et politique
6/ il est oublié le recul fantastique du PCF (des PCF's pardon !!!), de "leurs" intellectuels et de "leurs" artistes...
7/ eh ho ! et Proudhon et les anarchistes comme Bakounine et Kropotkine...
Enfin ne soyons pas trop académiques... Cela reste du bon boulot...
Merci à vous ; toutes les remarques sont les bienvenues. Pour 1 h d'émission seulement, il a fallu choisir un angle, et il y a bien sûr beaucoup de points qui n'ont pas été abordés :-)
A quand un débat contradictoire ?
ruclips.net/video/4feGxSIaZoE/видео.html
La gauche est fondamentalement bourgeoise et élitiste.
Cet historien fait le choix d'oublier dans sa définition de "la gauche" tout le XIXème siècle, durant lequel la gauche et le socialisme étaient non seulement distincts, mais adversaires.
moi je driais plutot que la gauche droite et ce claivage date d'avant meme cromwell entre les whigs et les tories, mais c est peut etre trop anglo saxon pour ce monsieur.
sauf qu'il parlait du clivage en France eft. Les clivages gauche/droite ont des déclinaisons, origines et des histoires différentes dans tout les pays, et on peut pas parler de tout
Reprenons le mot actuel de "socialisme" chargé de sens et dont on oublie , ou on l'on noye un peu facilement la valeur profonde d' entraide et d' humanisme ... mais là je montre du doigt le secteur pseudo "intello-mediatique" traditionnel...
1h05 d'émission sans évoquer l'anarchisme ne serait-ce qu'une minute. Un simple oubli universitaire.
Erreur il en est question (très succintement il est vrai) avec Blanqui et la fondation de son journal "Ni Dieu ni maître" :-) Ceci dit vous avez raison, il n'en est presque pas question. Tout simplement parce que le but n'était pas de donner un tableau d'ensemble de l'histoire de la gauche en 1h (impossible) ; simplement de reprendre certains éléments, les plus pertinents pour éclairer les débats actuellement les plus pressants à gauche (que faire du "socialisme", quel est le positionnement de LFI, que faire de l'internationalisme, quelle place pour le républicanisme...). Merci pour la remarque, ceci dit. On pourrait faire une émission sur l'histoire de l'anarchisme
Bonjour et merci d'avoir pris le temps de me répondre. Sans parler de Blanqui (plus proche de Lénine que de Kropotkine, vous ne trouvez pas ?), votre explication est satisfaisante et m'éclaire rétrospectivement. Il semble que je n'ai pas bien interprété le titre ; du coup j'ai un peu pesté tout seul devant mon écran lors du visionnage de cette émission - bien fichue au demeurant.
En tout cas bon courage pour la suite.
@@zramontalban2698 :-) merci !
Pour le chapeau de roue on repassera ...z'êtes injectés les gaillards ?
je voudrais quand meme rappeler que Marx considerait la revolution proletarienne dans les pays de veritable revolution industrielle a savoir la grande bretagne pour commencer si bien que vraiment cette question de republqie est tout a fait secondaire pour les vrais marxistes. Elle est une instance particulierement francaise.
les "vrais marxistes", c'est quand même une notion problématique :-) Comme le dit J.-N. Ducange dans l'émission, Engels lui-même, après la mort de Marx, reconnaît que les questions institutionnelles ont plus d'importance qu'ils ne l'ont pensé l'un et l'autre...
@@julienthery6944 le texte?
Comment faire du socialisme ou du communisme avec une économie capitaliste ou monarchique.
Les socialistes et les communistes n,ont pas créé une économie capable de réaliser leur société.
*pas encore
Ceci dit, Cuba existe 🤷
Erreur de dates sur la commune de Paris : 18 mars > 28 mai 1871 !
On a finalement parler assez peu du PCF comme si ce n'étais pas lui le grand parti du 20em.
Vous avez raison, je me suis rendu compte après coup que la scission de la SFIO et la naissance du PCF en 1920 auraient dus être abordés... ceci dit, J.-N. Ducange a raisonné en partant toujours des enjeux actuels, dominés par les débats autour de LFI et du populisme de gauche ; cela explique qu'il ait surtout évoqué l'histoire longue du socialisme et du mouvement ouvrier, avec les moments de "retour au peuple" - ce qui l'amène quand même à évoquer le PCF au temps du Front populaire puis de la Guerre Froide, Thorez et Cachin...
@@julienthery6944 Merci pour votre travail colossal ! D'utilité publique !
En tout cas il faut absolument dire la "gôche" ! la gôôôôôche ! Avec les lèvres qui font un rond parfait, c'est très important !
Où est Denis Robert ? Théry ton sourire est insupportable.