Dan Arbib a une bonne méthodologie dans le travail du texte et dans le questionnement ce qui le rend subtile et nuancé. C'est toujours un plaisir de l écouter. Je vais acheter pour les fêtes le livre dans lequel il a participé. Merci pour le débat et l éclairage.
Ah Seigneur, quelle souffrance que d'écouter Méchoulan, le "grand art" de découper des petits extraits pour tirer sur Spinoza, quelle bassesse. Admiratif de la patience de Dan Arbib.
Voilà un débat de haut vol que j'ai écouté avec beaucoup de plaisir. Il est étonnant que Spinoza suscite encore autant de commentaires, qu'il demeure un penseur toujours actuel, un penseur qui compte. C'est certainement la preuve d'un grand penseur. Mais qu'est-ce qui le rend si essentiel? Je crois qu'il est celui qui dérange le plus parce qu'il prend tout à rebours. Tout est remis en question. Toutes les manières spontanées de penser sont critiquées. Pour cette raison, il est toujours stimulant de le lire. Le plus souvent, il a raison...il vise juste (je pense à sa critique du judaïsme quoiqu'en dise Méchoulan). Mais pas toujours et si rigoureux qu'il ait voulu être, il n'a pas évité certaines contradictions majeures bien mises en relief dans le livre "Le rationalisme de Spinoza", livre majeur que lui a consacré ce grand professeur que fût Ferdinand Alquié. Mon principal reproche est l'utilisation d'un vocabulaire qui prête à la confusion. Spinoza est l'anti-théologien par excellence et pourtant, son vocabulaire est théologique mais la signification de chaque terme est "détournée" ce qui rend sa lecture particulièrement irritante. J'y vois un manque d'honnêteté intellectuelle. L'exemple plus frappant est son utilisation du mot "Dieu" alors que le "Dieu" dont il parle n'a rien à voir avec l'idée traditionnelle d'un être créateur, transcendant, qui punit ou récompense etc. Si Dieu pour lui est la Nature, alors il faut substituer le mot Nature chaque fois qu'on trouve le mot "Dieu". Mon deuxième reproche est que le chemin qu'il trace vers la béatitude est impraticable pour le commun des mortels. Je pense même qu'il n'a été valable que pour lui et encore... je n'en suis pas certain. Sa pensée l'a-t'elle rendu vraiment heureux?
Intéressant d'observer que le plus "religieux " des deux debatteurs aie plus de subtilité et de finesse que celui qui semble plus laïque, mais aussi plus rigide...
Il me semble que tout le monde oublie une chose essentielle: Dieu est immanent au monde, certes ("Deus sive Natura"). Mais, comme il est composé d'une infinité d'attributs et que nous n'avons accès qu'à 2 d'entre eux, tout se passe comme si, POUR NOUS, Dieu était transcendant.
Ce qu'on doit sauver dans Spinoza: tout. Ce qu'on doit sacrifier dans les religions: les superstitions. Que resterait il de la religion si on la faisait passer au lave linge spinoziste ? C'est ça la vraie question toujours éludée par les religions. Quand à Descartes, il faut être français pour le mettre ainsi au premier plan. Pour les anglo-saxons, c'est de l'histoire ancienne.
SPINOZA n'a t'il pas assisté à la flagellation d'un homme à l'âge de de 8ans, n'est-ce pas cet homme qui a dit > et si SPINOZA était la continuité de cet homme.
L’entretien est quelque peu déséquilibré, on regrettera que Mechouian monopolise la parole et ne laisse pas son interlocuteur s’exprimer pour nuancer sa pensée qui repose sur des parti pris anachroniques plus ou moins assumés (antisémitisme de Spinoza et sexisme) et donc son raisonnement apparaît du coup un peu inadéquat . Le format de l’entrevue est trop court pour aborder ce sujet. On reste donc à une connaissance de l’œuvre Spinoza du premier genre, c’est à dire mutilée et vague. MECHOUIAN et c’est son droit le plus strict reste un religieux observant, et qui volontairement ignore la deuxième lecture jugement de Levinas sur Spinoza. dommage que ce sympathique écrivain manque de rigueur et soit emporté par sa passion religieuse sans nuance.
Pour info Spinoza était juif Séfarades d Origine Portugaise qui a fuit l Inquisition au Portugal et s est réfugier à Amsterdam comme beaucoup de juifs Séfarades Portugais donc certains de mes aïeuls dont un qui s apel Rabi da Silva bravo pour votre émission
Henry Méchoulan est *risible* . Son fameux livre « Spinoza démasqué » a comme image de couverture, non un portrait du *prince des philosophes* mais de... Vivaldi. Un tel niveau d'inculture se passe certes de tout commentaire. À bon entendeur...
Merci mr Mercier, vous êtes 1 honnête homme , mr Mercier merci de réunir mr MECHOULAN ET MR ARBIB …. Penseur et HAZAN ÉMÉRITE ! Bien à vous . Bernard benamou
Merci Dan Arbib. Vous comprenez bien mieux l'œuvre de Spinoza que votre contradicteur.
Dan Arbib a une bonne méthodologie dans le travail du texte et dans le questionnement ce qui le rend subtile et nuancé. C'est toujours un plaisir de l écouter. Je vais acheter pour les fêtes le livre dans lequel il a participé. Merci pour le débat et l éclairage.
Ah Seigneur, quelle souffrance que d'écouter Méchoulan, le "grand art" de découper des petits extraits pour tirer sur Spinoza, quelle bassesse. Admiratif de la patience de Dan Arbib.
exact..La culture du vide et de la polémique pour quelques reconnaissances ou sommes trébuchantes.
Voilà un débat de haut vol que j'ai écouté avec beaucoup de plaisir. Il est étonnant que Spinoza suscite encore autant de commentaires, qu'il demeure un penseur toujours actuel, un penseur qui compte. C'est certainement la preuve d'un grand penseur. Mais qu'est-ce qui le rend si essentiel? Je crois qu'il est celui qui dérange le plus parce qu'il prend tout à rebours. Tout est remis en question. Toutes les manières spontanées de penser sont critiquées. Pour cette raison, il est toujours stimulant de le lire. Le plus souvent, il a raison...il vise juste (je pense à sa critique du judaïsme quoiqu'en dise Méchoulan). Mais pas toujours et si rigoureux qu'il ait voulu être, il n'a pas évité certaines contradictions majeures bien mises en relief dans le livre "Le rationalisme de Spinoza", livre majeur que lui a consacré ce grand professeur que fût Ferdinand Alquié. Mon principal reproche est l'utilisation d'un vocabulaire qui prête à la confusion. Spinoza est l'anti-théologien par excellence et pourtant, son vocabulaire est théologique mais la signification de chaque terme est "détournée" ce qui rend sa lecture particulièrement irritante. J'y vois un manque d'honnêteté intellectuelle. L'exemple plus frappant est son utilisation du mot "Dieu" alors que le "Dieu" dont il parle n'a rien à voir avec l'idée traditionnelle d'un être créateur, transcendant, qui punit ou récompense etc. Si Dieu pour lui est la Nature, alors il faut substituer le mot Nature chaque fois qu'on trouve le mot "Dieu". Mon deuxième reproche est que le chemin qu'il trace vers la béatitude est impraticable pour le commun des mortels. Je pense même qu'il n'a été valable que pour lui et encore... je n'en suis pas certain. Sa pensée l'a-t'elle rendu vraiment heureux?
Un plaisir d'écouter Dan Arbib
Dan semble être un garçon très intéressant. A suivre donc...
Arbib est remarquable en effet
Merci Dan Arbib !
Intéressant d'observer que le plus "religieux " des deux debatteurs aie plus de subtilité et de finesse que celui qui semble plus laïque, mais aussi plus rigide...
Il me semble que tout le monde oublie une chose essentielle: Dieu est immanent au monde, certes ("Deus sive Natura"). Mais, comme il est composé d'une infinité d'attributs et que nous n'avons accès qu'à 2 d'entre eux, tout se passe comme si, POUR NOUS, Dieu était transcendant.
Oui Spinoza va au-delà des dualismes en les dépassant (en les réconciliant).
Ce qu'on doit sauver dans Spinoza: tout. Ce qu'on doit sacrifier dans les religions: les superstitions. Que resterait il de la religion si on la faisait passer au lave linge spinoziste ? C'est ça la vraie question toujours éludée par les religions. Quand à Descartes, il faut être français pour le mettre ainsi au premier plan. Pour les anglo-saxons, c'est de l'histoire ancienne.
Les deux perspectives se valent, au fond. Autant que l'on a besoin des deux jambes de côtés opposés.
Quand à 28:39 Dan Arbib parle de l'Etat, il m'a fait pensé à Frederic Lordon parlant d' Impérium !
Antoine Mercier est excellent dans la direction des débats
Il faut partager cette vidéo
SPINOZA n'a t'il pas assisté à la flagellation d'un homme à l'âge de de 8ans, n'est-ce pas cet homme qui a dit > et si SPINOZA était la continuité de cet homme.
L’entretien est quelque peu déséquilibré, on regrettera que Mechouian monopolise la parole et ne laisse pas son interlocuteur s’exprimer pour nuancer sa pensée qui repose sur des parti pris anachroniques plus ou moins assumés (antisémitisme de Spinoza et sexisme) et donc son raisonnement apparaît du coup un peu inadéquat . Le format de l’entrevue est trop court pour aborder ce sujet. On reste donc à une connaissance de l’œuvre Spinoza du premier genre, c’est à dire mutilée et vague. MECHOUIAN et c’est son droit le plus strict reste un religieux observant, et qui volontairement ignore la deuxième lecture jugement de Levinas sur Spinoza. dommage que ce sympathique écrivain manque de rigueur et soit emporté par sa passion religieuse sans nuance.
exact !
Pour info Spinoza était juif Séfarades d Origine Portugaise qui a fuit l Inquisition au Portugal et s est réfugier à Amsterdam comme beaucoup de juifs Séfarades Portugais donc certains de mes aïeuls dont un qui s apel Rabi da Silva bravo pour votre émission
Aujourd'hui 98% des Portugais sont de sang juif Séfarades Ain que mes frères Espagnols
Je n'ai pas compris.😊
On dirait un sketch de Dieudonné
Henry Méchoulan est *risible* . Son fameux livre « Spinoza démasqué » a comme image de couverture, non un portrait du *prince des philosophes* mais de... Vivaldi. Un tel niveau d'inculture se passe certes de tout commentaire. À bon entendeur...
Merci mr Mercier,
vous êtes 1 honnête homme ,
mr Mercier merci de réunir mr MECHOULAN ET MR ARBIB …. Penseur et HAZAN ÉMÉRITE !
Bien à vous .
Bernard benamou
Démasqué 😂😂 n'importe quoi
oui risible..
Dan marqu .dan querque..dan oub !
Quadem.....ancien ...
Moi je suis un spinoziste
Démasqué,honte a vous
Ci ben ouzza ....ben.oie
😅😊 RIEN