3:27 Art doit être à l'image de cette _construction dont les parties communiquent mais sans jamais donner accès nulle part._ Ce monde de formes qui passent, se côtoient, se fuient, se rejoignent, changent, reviennent et se multiplient, ne peut-être rendu que par un monde de formes animé du même mouvement sans causes visibles. Chaque détails pris dans sa syntaxe est chargé de sens : - contiguïté des objets et êtres dans le décor ; - répétitions des mêmes situations et mêmes événements à peine transformés ; - passage brusque du monde extérieur au monde intérieur (càd passage de la description objective à la description subjective) ; - omission de pans entier du récit ; - disproportion entre place accordée aux événements importants et aux incidents ordinaires de la vie. Tout ceci est systématiquement destiné à matérialisé une vision intérieure et donc "ce qui paraît être l'extérieur est tout bonnement le dedans" *_Il cherche à provoquer état d'ébahissement mais sans passer par arsenal d'images et de métaphores càd sans violenter l'imagination._* *_Il le crée peu à peu sans qu'on puisse dire quand l'impression a commencé et à quoi elle est due : il guide insensiblement l'imagination de paragraphe en paragraphe, de chapitre en chapitre jusqu'à l'espace vide où elle est abandonnée_* Principe et technique constants chez Flaubert : _désordre des faits et gestes et des hommes et d'un témoin qui les enregistre sans jamais les juger._
11:50 chez Flaubert il y a _image de la non-communication, de l'existence fortuite des choses._ Les persos sont réunis presque par hasard, *_ils sont montrés non dans les rapports que le récit a établit entre eux mais dans des relations incomplètes,_* constamment gênées et interrompues par incidents extérieurs. Les protagnistes apparaissent et disparaissent aussitôt du champ visuel, la scène se déplace sans cesse (des femmes, des bettes, des choses inanimés) dans un *morcellement de l'action* Chaque élément peint d'une touche qui ne favorise personne : *multiplicité des incidents.*
27:13 Education sentimentale est fondée sur les oppositions entre intérieur et extérieur de *cette distance, qui augmente ou diminue sans jamais vraiment disparaître, entre l'homme et ses désirs, entre les hommes, entre l'homme et le monde qui l'entoure* : - _il ne laisse aucun passage ouvert comme des trous d'ombres où la conscience se débat._ Dans le Saint-Antoine les apparitions viennes sans liens logiques, sans autre rapport que la conscience troublée qui les perçoit. La prolifération des choses sensibles dans l'absence d'une chose visible est traduite par des énumérations exubérante dans Salammbô. La technique est utilisée pour susciter cette incertitude et cette stupeur de l'esprit.
35:22 bonds vertigineux entre les différents passages avec des transitions incomplètes faites par une omission de tout un pan de l'analyse psychologique. Fin de Bovary marquée par condensation extrême des faits qui sont ramassés hâtivement en quelques phrases séparées par des points - l'accélération est manifeste également par 3 indications de temps. Mort de Charles est escamotée comme celle de Bovary et le laisse dans une solitude tragique qui le transfigure. À la fin, le passé qui a été le temps d'Emma et de Charles disparaît et laisse place au présent pour les personnages qui restent dans une revue sèche
Sacre Bleu !!! .... Depuis le début je me trompe, et personne ne m'a reprit sur l' erreur de Nommer Marthe Robert et Arthur Adamov en tant que Narrateurs ! C'est François Chaumette et Nadine Alari, les récitants - Fernand Ledou dans le rôle de Gustave Flaubert, ect ... C'est bien beau de liker mes " bêtises " mais j'aurais préféré être reprise ... !!! Ce n'est qu'a la fin du spectacle que je me rends compte qu'il fallait dérouler votre présentation écrite pour en connaitre les acteurs
En effet, je me suis aperçu de votre erreur hier soir, j'allais vous corriger aujourd'hui mais je n'en ai pas eu le temps. Quoi qu'il en soit je suis très heureux que cette série d'émissions vous ait plu et je vous remercie pour vos commentaires enthousiastes, . P. S. : vous avez la possibilité de modifier vos précédents commentaires si vous voulez les rectifier.
Oui, ça m'a tellement plus que je compte attaquer un autre Auteur Le choix sera dur, vous avez un beau panel. Quand à la modification, " je n'ai pas d'outre mesure " disait feu mon père. Soit j’efface tout, soit je laisse tout comme cela tel quel ! J'opte pour la 2 ème solution ^_^ A bientôt avec grand plaisir
![YASUSHI INOUE (1907-1991) - Un siècle d'écrivains [1997]](/img/1.gif)
Ecouter, entendre! Tout est dans le détail.
3:27 Art doit être à l'image de cette _construction dont les parties communiquent mais sans jamais donner accès nulle part._
Ce monde de formes qui passent, se côtoient, se fuient, se rejoignent, changent, reviennent et se multiplient, ne peut-être rendu que par un monde de formes animé du même mouvement sans causes visibles.
Chaque détails pris dans sa syntaxe est chargé de sens :
- contiguïté des objets et êtres dans le décor ;
- répétitions des mêmes situations et mêmes événements à peine transformés ;
- passage brusque du monde extérieur au monde intérieur (càd passage de la description objective à la description subjective) ;
- omission de pans entier du récit ;
- disproportion entre place accordée aux événements importants et aux incidents ordinaires de la vie.
Tout ceci est systématiquement destiné à matérialisé une vision intérieure et donc "ce qui paraît être l'extérieur est tout bonnement le dedans"
*_Il cherche à provoquer état d'ébahissement mais sans passer par arsenal d'images et de métaphores càd sans violenter l'imagination._*
*_Il le crée peu à peu sans qu'on puisse dire quand l'impression a commencé et à quoi elle est due : il guide insensiblement l'imagination de paragraphe en paragraphe, de chapitre en chapitre jusqu'à l'espace vide où elle est abandonnée_*
Principe et technique constants chez Flaubert : _désordre des faits et gestes et des hommes et d'un témoin qui les enregistre sans jamais les juger._
11:50 chez Flaubert il y a _image de la non-communication, de l'existence fortuite des choses._
Les persos sont réunis presque par hasard, *_ils sont montrés non dans les rapports que le récit a établit entre eux mais dans des relations incomplètes,_* constamment gênées et interrompues par incidents extérieurs.
Les protagnistes apparaissent et disparaissent aussitôt du champ visuel, la scène se déplace sans cesse (des femmes, des bettes, des choses inanimés) dans un *morcellement de l'action*
Chaque élément peint d'une touche qui ne favorise personne : *multiplicité des incidents.*
14:36 technique de Flaubert / pensée / bêtise commune / vague de la pensée / guillemets / pas de liens entre elles / jeu d'associations / monde fermé
21:53 phrases hachées / allégées / mouvement alternatif / rapprocher ennemis
Identification / opacité
Milieu extérieur / rapports / opposition / élément indistinct
27:13 Education sentimentale est fondée sur les oppositions entre intérieur et extérieur de *cette distance, qui augmente ou diminue sans jamais vraiment disparaître, entre l'homme et ses désirs, entre les hommes, entre l'homme et le monde qui l'entoure* :
- _il ne laisse aucun passage ouvert comme des trous d'ombres où la conscience se débat._
Dans le Saint-Antoine les apparitions viennes sans liens logiques, sans autre rapport que la conscience troublée qui les perçoit.
La prolifération des choses sensibles dans l'absence d'une chose visible est traduite par des énumérations exubérante dans Salammbô.
La technique est utilisée pour susciter cette incertitude et cette stupeur de l'esprit.
35:22 bonds vertigineux entre les différents passages avec des transitions incomplètes faites par une omission de tout un pan de l'analyse psychologique.
Fin de Bovary marquée par condensation extrême des faits qui sont ramassés hâtivement en quelques phrases séparées par des points - l'accélération est manifeste également par 3 indications de temps.
Mort de Charles est escamotée comme celle de Bovary et le laisse dans une solitude tragique qui le transfigure.
À la fin, le passé qui a été le temps d'Emma et de Charles disparaît et laisse place au présent pour les personnages qui restent dans une revue sèche
Sacre Bleu !!! .... Depuis le début je me trompe, et personne ne m'a reprit sur l' erreur
de Nommer Marthe Robert et Arthur Adamov en tant que Narrateurs !
C'est François Chaumette et Nadine Alari, les récitants - Fernand Ledou dans le rôle de Gustave Flaubert, ect ...
C'est bien beau de liker mes " bêtises " mais j'aurais préféré être reprise ... !!! Ce n'est qu'a la fin du spectacle que je me rends compte qu'il fallait dérouler votre présentation écrite pour en connaitre les acteurs
En effet, je me suis aperçu de votre erreur hier soir, j'allais vous corriger aujourd'hui mais je n'en ai pas eu le temps. Quoi qu'il en soit je suis très heureux que cette série d'émissions vous ait plu et je vous remercie pour vos commentaires enthousiastes, .
P. S. : vous avez la possibilité de modifier vos précédents commentaires si vous voulez les rectifier.
Oui, ça m'a tellement plus que je compte attaquer un autre Auteur
Le choix sera dur, vous avez un beau panel.
Quand à la modification, " je n'ai pas d'outre mesure " disait feu mon père. Soit j’efface tout, soit je laisse tout comme cela tel quel ! J'opte pour la 2 ème solution ^_^ A bientôt avec grand plaisir