Junka " Sa robe blanche " 1912

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 5 сен 2024
  • Junka de l'Eldorado " Sa robe blanche "
    paroles de Emile Gibert, musique de Léo Daniderff
    avec orchestre
    disque 90 tours Pathé saphir n°296 - Paris Juin 1912

Комментарии • 4

  • @brigittethierens928
    @brigittethierens928 Месяц назад

    l'incontournable chanson des repas de famille d'un des amis de mes parents..... et personne n'avait honte, chez les adultes, de verser une larme.... il manque le troisième couplet, le plus triste, "car ta fille ainsi est belle pour monter aux cieux".... que de souvenirs nostalgiques...

  • @bellairfrancois5386
    @bellairfrancois5386 Месяц назад +1

    Là , c'est trop pour moi....!

    • @lysgauty1
      @lysgauty1  Месяц назад

      @@bellairfrancois5386 🤣

  • @richardmeunier6718
    @richardmeunier6718 Месяц назад +1

    Sa robe blanche (Émile Gibert - Léo Daniderff 1911)
    Ils n’ont pas le cœur gai, dans leur humble chambrette
    Les deux jeunes époux, honnêtes ouvriers
    Car leur unique enfant, leur petite Jeannette
    Malade, à l’hôpital un jour dut s’en aller !
    C’est aujourd’hui dimanche et c’est jour de visite
    Et le pauvre mari s’habille prestement !
    Sa femme lui dit : « Pars ! et surtout reviens vite
    Me dire comment va notre petite enfant !
    Moi t’accompagner ? je ne puis !
    J’ai tant de travail ! dis-le-lui ! »
    R. Pour finir la robe blanche
    Qu’elle mettra le dimanche
    Aujourd’hui je veux rester
    Et je m’en vais bien travailler !
    Je l’ornerai de dentelle
    De jolis rubans soyeux
    Et notre fille sera belle
    Comme un ange des cieux !
    Le pauvre homme s’en va… marchant d’un pas rapide
    Il arrive bientôt… il entre à l’hôpital !
    Sur le petit lit blanc et la mine livide
    Il aperçoit sa fille et la trouve plus mal !
    Il va voir le docteur, le presse, le questionne :
    « Comprenez-moi monsieur, j’ai besoin de savoir !
    Ah ! Je peux tout entendre, allez ! je me raisonne… »
    « Ayez donc du courage, il n’y a plus d’espoir ! »
    Et le père, étouffant ses pleurs
    À l’enfant cache sa douleur !
    R. Et sur sa couchette blanche
    Vivant son dernier dimanche
    En tendant ses petits bras
    L’enfant murmure à son papa :
    « Je veux ma robe en dentelle
    Avec de beaux rubans bleus… »
    « Tu l’auras et tu seras belle
    Comme un ange des cieux ! »
    Brisé par la douleur, il sort comme un homme ivre
    Et s’appuyant au mur il marche en titubant
    Car sa femme - il le craint - ne pourra pas survivre
    À la cruelle fin de sa petite enfant
    Mais il trouve la force en lui pourtant de dire
    - Effaçant de son front le nuage soucieux -
    À sa femme, en rentrant, presque dans un sourire :
    « Allons console-toi… notre fille va mieux ! »
    Et tandis que l’enfant se meurt
    La maman dit, la joie au cœur :
    R. « Regarde sa robe blanche
    Qu’elle mettra le dimanche !
    Pour la parer plus gaîment
    Que faut-il ? Dentelle ou ruban ? »
    « Je crois qu’un peu de dentelle
    Répond-il, fera bien mieux… »
    Car il pense : Elle sera plus belle
    Pour monter aux cieux !
    Merci. 😊