Salut à tous ! Nous avons été heureux de vous partager notre Vortex Off sur la place des femmes dans la science. Vous avez réagi en masse, et nous vous en remercions. Rappelons que les Vortex Off sont des discussions spontanées, filmées à la volée. Par ce format, nous cherchons plutôt à créer un échange dynamique et authentique. Il y a eu une ou deux petites imprécisions dues à ce format de discussion libre (comme l'exemple de l’exercice de géométrie présentée comme du dessin), mais ces détails n’entachent pas le propos général. Néanmoins, ces propos sont basés sur des travaux sérieux, comme ceux d'Isabelle Collet mentionnés dans la vidéo, ainsi que sur une synthèse de recherches par Marianne Blanchard et la thèse de Clémence Perronnet sur la culture scientifique des enfants et les représentations des sciences. Vous pouvez consulter ces sources pour aller plus loin : 🔎Synthèse de recherches sur le thème “genre et cursus scientifique” par Marianne Blanchard : journals.openedition.org/rfp/10890 🔎Thèse de Clémence Perronnet sur la culture scientifique des enfants et les représentations des sciences : theses.fr/2018LYSEN076 Merci encore pour vos commentaires et votre soutien ! À bientôt, L’équipe du Vortex
Bonjour ! Merci de la précisions. Je pense qu'il serais bien d'intégrer ce rappel au prochaines vidéos (que c'est fait à la volé, ce qui peut conduire a des imprécisions). Cela permettrais de clarifier le contexte, notamment à des personnes qui découvrirais la chaine. Par exemple, avec un petit texte blanc en bas de la vidéo les 10 premières secondes. Vu que c'est une chaine scientifique/journalistique, il n'est pas surprenant que certaines personnes ne comprennent pas que les vortex OFF ne sont pas tout a fait dans ce cadre, pour peut qu'elles ne suive pas activement le Vortex.
Pour avoir été abonnée à Science & Vie en tant qu'adolescente/jeune adulte, c'était les publicités qui me faisaient sentir que je n'étais pas le public cible... (voitures, assurances, bière, café, etc.)
Pour avoir été abonnée à Science & Vie, je n'étais pas le public cible non plus, et ce n'est pas pour autant que j'ai lâché les sciences. Aucun ado n'est le public cible des voitures, assurances, bières, café, et ce peu importe le genre. A vrai dire je n'avais jamais remarqué qu'il y avait ce genre de pub, je ne les regardais juste pas car ce qui m'intéressait c'était les contenus scientifiques.
"ada lovelace, seulement redecouverte maintenant" Le langage Ada, conçu pour etre le langage generique parfait pour tous les projet industriels americains pour uniformiser le bordel que l'informatique etait a l'époque a été nommé en sa mémoire. Elle a toujours été connue des gens dans le domaine La remarque est donc, pourquoi n'est elle pas connue du grand public ? La reponse est : aucun informaticien de génie n'est connu du grand public. A la rigueur peut être un peu alan turing pour les intéressés, et cest tout. Peut etre certains citeront Jobs, Gates, ou zuckerberg, mais ce sont des business man, ils ont dans leur carrière peut été technique. En particulier jobs. D'ailleurs, 5 jours apres jobs décédait denis ritchie, co-créateur du langage C, qui a bien olus révolutionné l'informatique que tous les produits de jobs reunis, mais perspnne n'en parlait... Il faut se faire une raison, ce n'est pas par sexisme que miss lovelace n'est pas connu, mais par ignorance generale.
@@igalbitan5096 tout a fait. C'est pour ça que je m'applique a citer la phrase que je considère fausse. En attendant, je maintiens qu'on peut généraliser le manque de modèle féminin connu dans les domaines techniques a juste un manque de modèle tout court dans les domaines techniques. Je serait bien infoutu de citer un/une mécanicienne connue, un/une architecte connu, un/une avocat connu (bon, ya Dupond Moretti, mais je l'ai surtout connu une foismlinistre...) etc...
Le language est connus, mais pas elle, nuance. Quasi personne ne savait que c'etait son nom qui etait uitilise pour le langage ... J'ai decouvert Ada Lovelace parce que j'avais un amphi a son nom et j'ai du demander a un prof qui c'etait. Avant ca, j'en avais jamais entendu parle. On devrait avoir plus de cours transversale comme l'histoire de l'informatique.
@@lunaluna7367 a qui donnerais tu des cours de l'histoire se l'informatique ? A des futurs informaticien non? Autrement dit ça ne résoud pas le problème de manque de culture générale sur les grand noms des sciences. Il vaudrait mieux impliquer dans chaque matière une partie histoire des figures de cette matière... En philosophie c'est un peu fait, on parle beaucoup des philosophes. En math on connait les gens grâces au théorèmes sans approfondir leur vie... Il faudrait presque une question de type histoire dans chaque contrôle de connaissance technique....
Petite pensée pour le preneur de son et l'équipe derrière..en plein air, sans micro cravate au vu du vent dans les cheveux ça devait être bien sympa de nettoyer tout ça.
Je suis ingénieur. Je viens d’un lycée technologique, 100% de garçons dans ma classe. École d’ingénieur, probablement 10% max, avec la plupart des femmes qui sont venues après via des passerelles universitaires pour aller dans le biomédical. Pour avoir côtoyer pas mal de gens, ça ne m’étonne même pas. Le nombre de cretins sexistes, même à haut niveau d’éducation, me sidère. Même au sein des entreprises, ça se sent. Souvent des « boys clubs », etc.
@@bababamooo906 En occurrence, il est assez évident que des groupes de soutiens pour des populations marginalisées ou discriminées sont nécessaires pour compenser les inégalités qui sont toujours très présentes. Dans un monde parfait, nous n’aurions pas besoin de ça, voir cela serait forcément inéquitable, mais nous ne vivons pas dans un monde parfait, donc la question ne pose pas. Évidemment, le sujet est bien moins manichéen que vous le pensez probablement (au vu du commentaire), et ces solutions imparfaites ne sont que des aides temporaires pour rééquilibrer certaines choses. Il y a toute une dynamique de système à changer, cela prend du temps, et l’inertie du changement est souvent sur une échelle de générations, et non pas de mois ou d’années uniques.
Je suis actuellement en école d'ingé' et je retrouve malheureusement la description que tu fais dans certains profils que je côtoie. J'ai plus particulièrement été assez choqué qu'aujourd'hui on puisse être autant catégoriquement fermé aux idées LGBT et plus généralement non-binaire...
@@Ferrago C’est bien dommage. J’ai gradué y’a plus de 7 ans déjà, donc ça commence à être vieux pourtant. Dommage qu’on soit encore à un stade de sexisme et de xénophobie dans certaines écoles ! Bien que l’éducation aide, parfois ce n’est pas suffisant pour que les gens arrivent à réfléchir…
@@KofieBluejay Alors pour ce qui est de la xénophobie fort heureusement elle a, de mon point de vue, disparu dans les écoles d'ingé; en tout cas dans celles que je connais qui sont généralement au milieu dans les classements nationaux, je ne sais pas si c'est également le cas dans les plus prestigieuses. Et je pense que ça s'explique par le fait je fais partie d'une génération qui a toujours grandi avec des classes composées de toutes confessions et avec une part non négligeable d'élèves issus de parents/grand parents immigrés.
Une pensée pour ma petite maman. Elle était informatienne. Elle a commencé dans les années 70. Elle a par exemple fait les calculs de structure du Nautile, sous-marin allant à 6000 mètres de profondeur, dans les années 80. Concernant le matchisme, c'était la seule femme dans une équipe d'une vingtaine d'homme. Elle ne se laissait pas faire. Maintenant, elle a pratiquement 80 ans. Elle est à la retraite.
Je pense que le débat aurait pu être intéressant en poussant un peu plus loin et avec des statistiques et des exemples concrets c'est dommage ça aurait bien mérité un vrai episode complet du vortex
Ça papote, ça papote. C'est pas très scientifique comme discussion. Ça part du postulat que la cause est déjà environnementale et ensuite elles recherchent c'est la faute de qui dans cette environnement, parent, prof, école, culture... Ça fait sexiste ce que je dis parce que c'est des femmes mais le problème aurait été le même si c'était des hommes. Ça parle également de petite étude par moment mais aucune sur les préférences biologique etc Avec ce genre de méthodologie, tu peux passer à côté de la raison/solution, mais en plus de creuser toujours plus loin dans la mauvaise direction et s'aggriper à des mauvaises corrélations
@@JokerRoyaI C'est expliqué au début que ce sont des discussions informelles mais intéressantes, pas une grosse vidéo de fond sourcée et travaillée. Cette discussion est toutefois basée sur deux ouvrages cités par Louise. Je vois mal en quoi il y aurait des préférences biologiques pour la tech : on a a priori pas besoin de testicules ou de pénis pour faire des maths, ni ses muscles, et ça n'implique pas non plus d'avoir de la testostérone dans le cerveau...
@@MikiKhaleesi Vu que tu vois pas, une chance que la science ne se base pas uniquement sur ta vision. Il faudrait arrêter d'écouter juste des "discussions informelles" et ouvrir des livres de science. Ce n'est pas l'utilité de l'appareil reproducteur qui sont impliqués dans les différences biologiques 🤔
@@JokerRoyaI Ah ouiiii ? C'est pas ce que disent mes livres de neuropsy.... OK, certaines hormones sont impliquée en partie dans la gestion de l'espace, mais ça n'a pas un immense impact. De quelles différences biologiques ETAYEES tu parles, donc ?
10:06 Je permet de réagir en tant que gros lecteur de S&V pendant des années et des années : Le magazine est en effet mensuel. Comme on le voit dans les images de couverture qui défilent, y a rarement des humains représentés sur les couvertures ou seulement en partie (une main qui tient un flacon, etc). Je confirme cette impression aussi d'un point de vue expérience personnelle, mais ça vaut ce que ça vaut. - Je n'ai pas lu l'étude mais si c'est pas le cas, il aurait été plus "sérieux" qu'elle donne les proportions par rapport aux hommes représentés et pas un chiffre à l'unité vu que l'écrasante majorité des couvertures ne comportent simplement aucune représentation humaine : je ne serais pas surpris si on m'annonçait que 75% des couvertures de S&V n'en ont pas. De plus, le magazine est un mensuel, donc 12 numéros par an, ça fait au final peu de couvertures étudiées. - Les bornes temporelles posent du coup question : si ça repose que sur 1 an (12 numéros) voir même 2 (24)...c'est mince, surtout en prenant en compte l'argument plus haut. Encore une fois, expérience personnelle etc, mais je suis certain d'avoir vu plus de deux représentations féminines sur les couvertures de ce magazine donc ça m'interroge. - Le sujet de l'étude en lui-même semble aussi très biaisé car on peut s'interroger sur la pertinence de faire une étude sur les couvertures de ce magazine vu tous les points révélés plus haut (mensuel, représentations artistiques sans humain....). L'un dans l'autre, mon détecteur d'étude trompeuse s'agite pas mal. Ce qui est vraiment dommage car au final, ce genre d'étude qui semble très peu sérieuse dessert la cause qu'elle défend. Conclusion, je trouve que c'est un cas d'école intéressant : dans la défense d'une cause même juste, il faut rester rigoureux et se méfier de ce genre d'étude souvent très médiatisée et reprise sur les réseaux sociaux. Quand il s'agit d'un sujet qu'on connaît bien, on se rend compte assez facilement des biais...ce qui pose question sur tous les sujets sur lesquels on les perçoit pas. Surtout quand au final, cela conduit à des discours militants et dénonciateurs (ex:" S&V est un magazine sexiste !"), persuadés de défendre ce qui est juste....alors que la réalité dépeinte est tout autre. Et ça, ça m'attriste beaucoup.
A priori j'ai pensé la même chose, mais dire "ce genre d'étude peu sérieuse dessert la cause" sans avoir lu l'étude en question, ça manque de recul et de mesure (peut-être que l'étude précise tout ça, peut-être qu'elle ne portait pas que sur S&V et que la vue d'ensemble est pertinente, peut-être que Cha s'est trompée en citant S&V, peut-être que ça ne portait pas que sur les couvertures... Y a tellement d'hypothèses possibles). (On rappelle au passage que Science & Vie a été racheté par un groupe prédateur il y a quelques années et que ce n'est plus, et de loin, un magazine de qualité. Si vous devez choisir, abonnez-vous à Epsiloon à la place.)
@@Ereold J'avais déjà entendu parlé de l'étude avant la vidéo + "ce genre d'étude" pour ce genre d'étude qui a l'air trompeuse. J'ai quand même mis plusieurs fois des marques de recul. Je trouve l'exercice intéressant néanmoins, ne serait-ce que par l'affirmation ici, la médiatisation, etc. Pour S&V en soi, oui mais c'est un autre sujet et l'étude porte sur la période avant que toute l'équipe s'en aille, si je me souviens bien
Pour répondre à la remarque sur les femmes sur les couvertures de S&V, c'est super facile de vérifier. J'ai regardé sur le site de S&V et j'ai commencé arbitrairement en janvier 2009, jusqu'à aujourd'hui. Alors en excluant les silhouettes d'enfants, je compte (vous pouvez vérifier, hein, c'est subjectif): 30 hommes, 19 femmes. C'est très approximatif, vu que souvent ben on sait pas trop. Par exemple il y a des silhouettes d'individus préhistoriques, je vais pas leur assigner un genre. Pareil pour les policiers du RAID. J'ai bien une idée, mais il y a peut-être des femmes, et c'est pas évident en regardant un casque. Il y a une image de foule aussi, j'ai pas compté. Et une de terroriste, c'est un homme, lui, je l'ai compté. Donc on est quand même à environ 60% d'hommes contre 40% de femmes, sur en gros 15 ans. Il y a donc bien un biais mais il est bien moindre que ce que "seulement 2 fois une femme, mais après il y a plusieurs personnes sur la couverture". Affirmation fausse. Sur près de 200 titres (mensuel + HS), on n'a que 49 personnages dont le genre soit identifiable soit en moyenne 0,25. Maintenant, deux personnes qui discutent de mémoire peuvent avoir une perception biaisée de ce qu'elles racontent. Ce qui est triste, c'est plus du côté de la production, à savoir d'avoir fait l'effort de mettre les couvertures au montage et de laisser passer un propos à côté de la plaque sans faire d'effort pour remettre un peu les choses au point. Ceci étant mis au point, il reste qu'il y a indéniablement un manque d'attractivité des carrières scientifiques pour les femmes et que c'est déplorable.
1:07 "Ada Lovelace qui a clairement été mise de côté un long moment et qui est seulement redécouverte maintenant." C'est peux être peu connu du grand publique mais c'est très connu chez les informaticien. Le langage de programmation ADA, en référence à Ada Lovelace a été créé en 1980
@@Walzounet C'est ce que j'ai mis dans mon commentaire, c'est juste que "est seulement redécouverte maintenant" me semblai un peu abusé comme formulation
Épisode très intéressant, le syndrome Mathilda reste malheureusement toujours d'actualité. J'ai apprécié votre recherche sur l'éloignement des femmes vis à vis des études scientifiques. Bravo et merci ❤❤❤
Merci pour ce sujet très intéressant. Concernant la question de la sous représentation des femmes dans les métiers de la tech, il existe un épisode des Couilles sur la Table (Des ordis, des souris et des hommes) où Isabelle Collet raconte entre autres dans l'entretien l'opposition entre l'occident où les métiers de l'informatique sont considérés comme masculins, avec d'autres régions du monde comme par exemple la Malaisie où ce sont des métiers typiquement féminins même dans les postes à responsabilité (car possibles en télétravail, peu de force physique requise et j'en passe…). Au vu de ces constatations, il parait effectivement difficile d'expliquer l'absence de femme dans ces métiers par des arguments biologiques.
Je me demande si la remarque de Charlotte n'est pas incomplète. Si en Inde et en Arabie Saoudite les femmes sont plus nombreuses dans la tech, ce sont aussi des pays où elles ont moins de droits et de choix. Ainsi la remarque serait plutôt "dans des pays qui ne sont pas de culture occidentale et où les femmes ont peu de liberté, elles se retrouvent plus nombreuses dans la tech". Pour écarter l'hypothèse d'un intérêt "biologique" il faudrait plutôt regarder dans des pays où les droits des femmes sont plus larges, non, comme certains pays Scandinaves où des femmes de 20 ans peuvent diriger un pays ? D'autre part, l'équipe dont je fais partie et qui enseigne l'informatique aux nouveaux venus dans notre entreprise utilise et diffuse largement les images d'Ada Lovelace et de Grace Hopper (qu'on appelle Mamie Hopper) comme visage humain pour les supports de cours. Dans la tech en tout cas, elles sont très connues.
De mémoire c'est parce qu'il s'agit d'un travail en intérieur, qui n'expose pas aux regards des hommes, non fatiguant et non salissant, et qui peut être télétravaillé donc n'empêche pas de faire les tâches domestiques. Donc oui il y a une dimension patriarcale mais ce n'était pas la raison pour laquelle elle a cité ce point. Des mecs disent que les femmes sont minoritaires pour des raisons biologiques or il y a des pays où elles sont majoritaires. Mais c'est un argument imparfait à mes yeux, c'est vrai. Les autres pays soulignent l'absurdité de ces affirmations par l'exemple, en montrant que c'est culturel, mais ce ne sont que des exemples. L'argument fort c'est qu'il y a aucune différence biologique face aux métiers de l'informatique et de la tech, point. Mais dur de convaincre sans illustrations.
@@10SonicScrewdriver et surtout il semblerait que ne soit pas scientifiquement exact. A l'heure actuelle, dans les pays où les différences d'ordre culturelle sont bien moins importantes et où l'égalité homme-femme est mieux respectée (comme les pays Scandinaves), il semble que les femmes soient bien moins représentées dans l'informatique. Donc cet argument fort semble plaisant, mais il est probablement faux. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas encourager les femmes qui le désirent à se tourner vers l'informatique, à mettre en avant des modèles féminins intéressants de l'informatique mais juste que quand on fiche la paix aux femmes, elles semblent moins se tourner vers ces métiers. Pas très intuitif n'est-ce pas ? Et là aussi il y a des sources : The Gender-Equality Paradox in Science, Technology, Engineering et ce papier des mêmes auteurs : journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0261438 Warning : c'est de la recherche en cours, ça va encore probablement évoluer
Sur l'exercice de mathématiques/ géométrie, la menace du stéréotype, c'est pas exactement ça de mémoire. Ilme semble que c'était un test de dessin geometrique genre un cube, mais dans un cas présenté comme du dessin et dans un cas présenté comme de la géométrie
@@epicDJroro ah je ne me souviens plus de cette vidéo (alors que je ne rate pas une vidéo de Hacking Social honte à moi 😂) Mais j'ai le souvenir de cette expérience d'une neuroscientifique qui en a parlé il y a pas mal de temps entre autres dans un Ted Talk
@@AxelleDRouge c était la vidéo sur " les filles sont elles nuls en math ^^" Très intéressante , solide et même mise à jour avec une étude qui montre qu' une classe de Norvège / Suède n avait pas cette menace du stéréotype par exemple
Dans l'informatique les femmes sont les bienvenues mais les stéréotypes sont plus des les choix de terminale.. pourquoi si peu d'hommes sont infirmièrs?
Nan, en fait c'est les choix depuis tout petit, pas juste de terminale. Je suis Dev et depuis toute petite, je voulais travailler en informatique et j'aimais les jeux video. Tous les gens dans ma classe me traitaient de garçon manque. Cette etiquette m'as collée très longtemps à la peau, j'ai eu énormément de chance d'avoir eu une mere qui s'est toujours battue pour l'egalite de ses enfants qui a fait que j'ai continué mon rêve. Ca a continue pendant mes etudes secondaires, pendant que je cherchait du travail, j'avais l'impression que le monde entier ne comprenait pas mon choix ... J'ai faillie être secrétaire sans elle, un metier "feminin" avec un ordinateur ...
Je suis développeuse, et je suis souvent la seule femme dans une équipe de 15. Avec un gros effet boys club. Les femmes dans l'informatique (comme un manager me l'a déjà dit direct) elles doivent juste faire de la gestion moa au mieux sinon c'est juste rh
À bien des égards Thomas, le sexisme n’est pas seulement une tare pour les femmes, mais aussi une tare pour les hommes. (Si ce n’est que l’impact est différent et pondérable selon le milieu) La raison pour laquelle il y a moins d’hommes dans certains secteurs est la même que pour les femmes dans d’autres. Les pensées patriarcales et sexistes forcent à introduire des traits de caractère à un sexe biologique et à un genre social, ce qui conduit à la fois à la domination d’un genre sur un autre, mais aussi à une catégorisation qui touche tout le monde, souvent pour le pire.
Et les métiers très durs ? Pourquoi trop de professeurs et juges sont des femmes ? Parce que ce métier n'attire pas les hommes, tout simplement. Ça sert à rien de tenter de dénaturer le comportement / l'instinct masculin.
@@bababamooo906 Spoiler : l'instinct masculin, c'est comme l'instinct maternel, c'est bullshit a 100 %. Et d'ailleurs, t'as des sources pour te backer un peu ? T'as lu ou que y'a plus de femmes que d'homme en profs et en juges ?
3:15 En Roumanie il y a aussi une relative parité chez les ingénieurs. Cela aussi se voit au sein même des différentes positions d'ingénieur. Il y a aussi parité dans les postes dit techniques. Alors qu'en Europe de l'ouest, elles seront moins nombreuses mais elles seront également plus sur des postes de gestion/coordination. Je ne sais pas si ça s'observe avec d'autres pays d'Europe de l'est, ou si c'est un cas isolé.
Cela me fait penser qu'à un profil tinder, j'ai demandé pourquoi elle avait niveau master mais était infirmière, je lui ai demandé si ce diplôme n'était pas overkill pour son métier. Cette vidéo me fait un peu comprendre ce qui a pu se passer.
Je suis développeur, j'ai été depuis ma classe de première s sciences de l'ingénieur dans des classes composées à quasi' 100% de mecs. Aujourd'hui en entreprise les profils de développeur sont quasiment 100% masculins également. J'ai déjà entendu des profs se lamenter de l'absence de filles dans les filières informatique. J'ai l'impression que tout le monde dans le domaine est conscient du problème mais je ne vois pas beaucoup d'actions pour y remédier (ou alors elles ne sont pas assez relayées pour m'atteindre), c'est dommage...
Pour la disparition des femmes en informatique, le stéréotype du nerd à lunettes (boutonneux, gros, creepy...etc) a été tellement propagé dans nos sociétés occidentales que d'un métier où il y avait énormément de femmes (+ de 30% dans les années 80), on est passé à une profession très majoritairement masculine. Comme partout, les développeurs et développeuses sont très différents et loin d'être des clichés vivants. Quand j'étais étudiant en informatique il y a 15 ans, on me cataloguait encore avec cette image de l'informaticien (alors que je n'entrais pas du tout dans le stéréotype du nerd à lunettes). Je me souviens aussi qu'en thèse il y avait énormément de thésardes chinoises dans mon labo et elles m'avaient indiqué qu'il y avait plus de femmes dans les filières scientifiques en Chine (je crois que ça devient le cas aussi en Inde). Vu que je doute que ces sociétés soient moins patriarcales que la nôtre, avec ce cliché bidon, on a éloigné plein de profils et on a transformé complètement le paysage du développement informatique. J'avais beaucoup aimé une vidéo d'avides de recherche sur le sujet qui de mémoire mentionnait le terme de prophétie auto-réalisatrice, à savoir que d'un cliché qui se répand dans la société, on peut transformer la population dans une profession. Mais venez changer les choses, on vous accueille avec plaisir ! Pour le langage que je connais le mieux (en c++), je suis surpris de l'avance qu'il y a niveau représentation avec des conférences où des figures de la communauté sont des femmes ou des transsexuels (malgré forcément une très grande majorité d'hommes au vu de la sur-représentation dans le métier). Regardez des vidéos de la cppcon (www.youtube.com/@CppCon/videos) et vous verrez que vous avez votre place. Venez faire de la programmation, c'est vraiment passionnant !
11:05 : alors je ne vais parler que pour moi (et principalement envers/pour moi, cela me rappelle mon passé), mais la confiance c'est pas ce qui me défini, j'ai pas osé demandé une prépa après le Bac S SI, j'ai démissionné d'un BTS opticien lunetier car, entre autre choses, j'avais peur de casser les lunettes des clients lors du stage; Je ne suis pas allé aux exam de fin d'années de L1 maths car je savais que j'allais pas avoir la moyenne; J'ai démissionné d'une superette car je ne me trouvais pas assez rapide dans la mise en rayon (le patron voulait bien me garder). Et 1 fois j'ai même quitté un stage en serrurerie métallerie car justement j'avais confiance en moi, mais on ne me laissait pas faire ... (j'étais à la scie à ruban quasiment tous les jours ou je soudais des rebus entre eux ... un jour je commençais à souder une charpente métallique, car un gars à bien voulu mais un supérieur à dit stop...)
Une des solutions : l'expo étudiante à l'Université libre de Bruxelles, *F.A.S.T. | Femmes Arts Sciences Technologies.* C'était gratuit, ouvert à tout le monde. Et parfaitement réalisable au sein d'autres universités. Et pour les plus jeunes, les BD "Femmes de sciences" ou les "Découvreuses", etc.
Dans le développement informatique depuis plus de 15 ans, je partage et déplore le constat que les femmes sont très largement sous-représentées. Mais si beaucoup d'idées très intéressantes sont évoquées dans la vidéo, il y a pas mal de points qui me dérangent dans le discours. En particulier l'idée latente que le problème viendrait dun sexisme systémique instauré et entretenu par les hommes, sous la forme d'une pression et d'un rejet volontaire de la gent féminine. Je ne nie pas que le problème existe, et doit être combattu, bien au contraire ... Mais je doute fortement qu'il soit la cause du problème. Comme évoqué dans la video, le problème de la sous représentation féminine apparait très clairement dès les premières années d'études qui s'inscrivent, n'en déplaise aux intervenantes, dans la suite d'un cursus de mathématiques ou d'ingénierie (puisque ca correspond effectivement à une réalité de l'informatique : passer des heures a concevoir ou debugger des millions de lignes de code, ca demande un minimum de logique et d'ingénierie). Pas besoin de chercher des causes dans le monde du travail quand le filtre opère dès les études. Maintenant, quant à savoir pourquoi les filles se sentent rejetées/repoussées par certaines filières scientifiques, je serait preneur de plus de développements. Certains exemples évoqués me paraissent assez éloquents (d'autres beaucoup moins pertinents... Pour avoir été lecteur de science et vie dans ma jeunesse, les couvertures ne mettaient effectivement pas en avant les femmes ... pas plus que les hommes. Les visages humains en couverture étaient me semble-t-il très rares de manière générale. Donc sauf erreur de ma part, cet exemple me parait particulièrement inapproprié. Ou présenté très maladroitement. En tout les cas, par honnêteté intellectuelle, un minimum aurait été de comparer le nombre de visage féminins au nombre de visages masculins). Et pour finir, j'ajouterai que, au problème de la répartition des sexes, on peut aussi signaler un problème de diversité ethnique... Je ne retrouve pas dans mon métier la même diversité que je peux trouver dans la rue, de manière générale. Là aussi, à étudier. En tous les cas merci pour la vidéo, le sujet mérite effectivement un coup de projecteur, à mon humble avis.
Bravo les filles ! Cette conversation m'a fait réfléchir. Mais la solution semble lointaine, même si j'ai fait de mon mieux dans l'éducation de mes enfants. Si le législateur devait pénaliser les comportements "légèrement" sexistes, je ne sais pas si j'éviterais la prison ! Et pourtant, j'y fais bien attention ! Les mauvaises habitudes du patriarcat sont si difficiles à perdre. Continuez le combat, surtout !
Je suis ni pour forcer la parité ni pour cacher le talent et la responsabilité des femmes fortes comme Marie Curie en faite je suis pour que l'on cesse de faire la distinction entre les femmes et les hommes. Comme vous dites le problème vient peut-être des hommes d'avoir trop confiance, c'est en ça que l'explication biologique n'est pas si bête, nous sommes bourrés de testostérone on a tous un égo à satisfaire, donc évidemment que l'on prend plus d'initiative mêmes superficielles, qu'on prend toujours le volant de la voiture ou la direction de l'entreprise, en faite la raison n'est pas si élogieuse... Perso j'essaie de donner plus de responsabilité aux autres quelque soit le sexe, mais oui cette tendance à la responsabilité est bien propre à la biologie des hommes, et c'est cruel, ça nous rend ennuyant normaux et macho alors qu'une femme forte et autoritaire c'est exceptionnelle ça fait kiffer tout le monde. Je suis content du progrès qui est fait, de l'équipe de foot féminine et de toutes les disciplines, même si elles font beaucoup moins de vue et qu'elles sont donc beaucoup moins payés, mais peut-être que dans 20 ans on aura plus l'habitude de les regarder, on verra !
Alors pour pondérer ce qui est dit, le monde informatique est un monde de beauf. Les blagues sexistes y pleuvent, essentiellement parce que c'est un univers d'hommes qui restent entre eux (c'est aujourd'hui moins le cas que dans les années 90-2000). Ce n'est pas que les femmes sont rejetées, quand elles deviennent informaticiennes, elles sont traitées en princesses (et certaines en jouent). Par contre il faut supporter l'ambiance d'ado prepuberes de 40 ans. Et c'est cette ambiance qui en rebutent plus d'une.
Месяц назад
9:26 c’est encore le cas: dans une spécialité plus « littéraire » (HLP), on était 3 gars pour une classe de 28…
Pour "découvrir" Margaret Hamilton, on peut regarder la série For All Mankind, où le personnage de Margo Madison est inspirée par elle. Et pour les écoles, il y a baisse du nombre de femmes en informatique, au fur et à mesure que le nombre de PC augmentait dans les maisons (corrélation ou pas ?). Et une dernière remarque, en discutant avec des gens qui avaient connu l'informatique des années 70, il y avait beaucoup de femmes, mais d'après leurs souvenirs, les hommes étaient programmeurs, les femmes à la saisie. Mais ce n'est pour le coup ce n'est qu'un souvenir après plusieurs années.
10:51 C'est un peu ce que j'ai constaté. Au temps des séries, j'ai vu des élèves garçons médiocres qui voulaient à tout prix aller en S, poussés par les parents, alors que les élèves en L étaient des filles à plus de 80%... Et quand on en parle en classe, une réponse qu'on entend souvent c'est "on a le droit de pas aimer les maths" : alors qu'il y a visiblement un facteur extérieur, il est intériorisé et relève, pour elles, de leur libre arbitre.
Avec les séries il y avait aussi l'idée que la série S avait plus de débouchées et donc il y avait des filles bonnes élèves qui allaient en S alors qu'elles avaient un profil plutôt littéraire. Lorsque les mathématiques sont devenues optionnelles le nombre de filles en mathématiques au lycée a chuté.
@@Upoflegends Encore une fois, le problème c'est que le "libre" arbitre n'est pas vraiment libre, soumis à des représentations stéréotypées et à la pression des parents.
@@wipe3100 C'est normal que ton opinion soit influencé par ta vie, je vois pas le problème. Tant que tu es libre de prendre tes décisions il faut le respecter. Toi tu voudrais du 50/50, mais la réalité n'est pas comme ça. On peut vite se transformer en dictateur en niant le libre arbitre des gens. Ca donne une bonne excuse pour imposer son point de vue à tout le monde.
@@Upoflegends C'est pas "leur vie", c''est la pression de la société et les stéréotypes idiots. Sinon, pourquoi y aurait il une différence entre filles et garçons ?
Pour combattre le sexisme dans vos secteurs, syndiquez vous dans des syndicats anti-sexiste comme Solidaires Informatique (ou n'importe quelle section de Solidaires) ou à la CGT, FSU ou CNT !
Tu travaille dans quel domaine ? Parce que personnellement en recherche universitaire les maths sont considérées comme une science au sens le plus stricte du terme.
La remarque a 2:30 me choque un peu. Que l'informatique est ete plus feminin a ses debut, je veux bien le croire, je situe sans peine les 3 figures citées. Qu' il y ait eu une bascule et que la figure du hacker y soit pour beaucoup, pourquoi pas. Mais l'informatique c'est de la logique est des math fondamentalement depuis toujours, c'est pas comme si il y avait eu un rapprochement tardif, non, ca né de la. Les stereotypes vers 12:00 me paraissent plus comun, et assez pertinant, bien que celui de dire a une personne que c'est des maths bloque aussi pas mal de garcons, du vecu en aide au devoir, alors que si on guide un peu le raisonnement sort tout seul malgré l'effroit des mathematiques. Sur les remaqrque genré, que tout le monde a du voir ou entendre. Je dirais que mon evolution a ete plus dans la lutte contre ces professeurs ou celle de ma soeur jumelle, pour le moins petite, ete plus dans la recherche de l'aprobation. C'est pas une excuse, mais imaginez un peu le prof qui n'a que ca a dire d'un eleve, malgre toute son indisciple et manque de traivail il comprends et a le niveau, alors que si qq'un et suffisament travailleur et applique, la note va de soit, c'est la discipline qu'il faut feliciter.
J'aime beaucoup, mais je trouve que la vidéo manque d'une "posture scientifique". La science est bien le sujet, mais pas scientifiquement abordé. En gros, ca manque un peut d'études scientifique et d'exemple concret (par exemple, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, en biologie, tant que sa n'était pas sur le sexe, le corps de l'homme était le modèle universel, se qui a retarder la découverte de certaine particularité féminine qui on des impacts concret sur la manière de traiter des problèmes de santé)
Juste pour l'étude sur les couvertures de magasines et si il y'a une femme ou pas ne veut pas dire grand chose. Car l'écrassante majorité des couverture de sciences et vie sont des couverture illustrant le phénomen scientifique présenté. Ce qui aurai été pertinant aurai été de comparé le nombre de femmes sur le couvertures au nombres d'hommes sur les couvertures. Peut être que c'est ce qu'a fait l'étude mais ce n'est pas dit dans la vidéo et la source n'etant pas cité, impossible de vérifié 🤷
4:01 Prendre cet exemple pour en faire une généralité est tout simplement faux. Le magasin "50-50" (qui se dit "magazine sur l'égalité femme / homme") article "Etude - Observatoire des Femmes Ingénieures" rapporte que la proportion de femme en école d'ingénieurs est passée de 5% en 1970 à 25% dans les années 2000 et plafonne à 30% maintenant. C'est tout l'inverse de "les femmes sont chassées". A titre d'exemple, le pourcentage de femmes à l'école polytechnique suit la même tendance. Par contre, ça mériterait d'être plus, oui. Certaines spécialités attirent plus (agro, bio) au dépend d'autres, oui. Mais s'il vous plait, mettez de la nuance, sinon vous allez braquer ceux-là même que vous cherchez à convaincre. A noter que ce bias dans les spécialités (agro, bio) est corrélé avec la sur-représentation des femmes dans les études en médecines (sciences du vivant). Et la médecine est une science particulièrement reconnue socialement.
comme toujours, tout dépend de la date de référence et du type de discipline. En 1876 : 1 femme ingénieur civil à l'Université de Berkeley. Sans oublier, la stagnation des chiffres. Rester sur 30% n'est pas une preuve de progrès, juste un plafond de verre.
A noter que c'est la tendance inverse qu'on a observé en informatique. Contrairement à toutes les autres filières d’ingénieurie ou le nombre de femme n'a fait q'augmenter, le nombre de femmes a bien baissé en informatique pour passer d'une quasi parité à seulement 10%.
Oh, oui. C’est pas les 5 femmes de ma promo (sur 100) de dut info qui vont repeupler les bancs des ingénieurs... Et c’est pas les dindes "Han, les divisions, cétroduuuur" qui vont faire avancer la cause non-plus. Globalement, c’est aussi l’exemple parental qui compte, et souvent les tâches complexes (qui demandent de la reflexion) qui sont imposées aux garçons, lorsque les filles sont poussées à faire de la poupée et des dessins. Vous en parlez sur le passage des RoleModels. _je m’associe aux autres commentaires dénigrant cette étude sur 12 couvertures d’un mensuel._
@@chastronaute1212 y’a un cercle auto-référentiel ici : 1) Ce sont les parents qui achètent, donc ils sont ciblés sur leurs préférences supposées 2) Les enfants obtiennent un exemple de la part des parents (matériel, éducation) et se forment donc une préférence sur cet exemple L’avantage, c’est que la transmission se fait parfois à rebours ("couacoubé, lol"), (dé-)formant ainsi les préférences personnelles. Mais comme le rebours est pour toutes les générations ET pour toutes les tendances, c'est le consensus majoritaire qui triomphe. En gros, c’est celui qui a la plus grosse machine à convaincre qui gagne ; et souvent, la machine à convaincre, ce sont les commerciaux. Ceux-là même qui cherchent à définir les préférences supposées des acheteurs. 🙃
Est ce la science qui est sexiste ou le sexisme qui pourri la science? Il me semble que le problème vient surtout du fait que le sexisme pourri la science. Je vais même aller plus loin, le problème est il un problème de sexisme ou un problème de toxicité essentiellement masculine y compris avec d'autres hommes? J'ai fais des études en mécanique, autant dire qu'a partir du lycée, je n'ai plus beaucoup vu de visages féminins. Très clairement certains collègues de classe étaient imbuvables et refusaient jusqu’à une poignée de main à ceux qui n'étaient pas assez "digne". Environs un tiers de la classe avec des problèmes de comportements (un groupe mené par 2 ou 3), un tiers de suiveurs et le dernier tiers qui se frayait un chemin comme il le pouvait. Il me semble qu'avant de chercher à faire venir des femmes dans certains corps de métier, il suffirait de mettre les bâtons dans les roues de la poignée de connards pour qui tout le monde a fermé les yeux sur les excès de colère, le harcèlement, l'ego surdimensionné et les comportements toxiques (regards noirs, soupirs, moqueries, bousculades...). Comment se fait il que dans les écoles, des enfants puissent en bousculer d'autres et s'en tirer avec un rappel à l'ordre alors que s'ils avaient eu la même attitude avec un adulte cela aurait fait l'objet d'une sanction beaucoup plus sévère. N'y a t'il pas dans notre société une culture éducative agissant sur la hiérarchie entre individus qui fait passer les comportements toxiques pour du sexisme alors que le problème est ailleurs. On peut mettre plus de femmes dans certains groupes, tant qu'on agira pas à la base du problème on ne fera que mettre du sparadrap pour cacher les blessures sans jamais traiter l'origine des infections!
Cette situation technostructurelle et social associé aux fausses valeurs conditionnées est également entretenu par les femmes et le modèle d'ingenierie issue du modele social royaliste-imperialiste. C'edt tre étonnant qu'elle prenne conscience de ses problèmes mis en avant depuis plus de 80ans.
Vidéo intéressante, aussi intéressante qu'une conversation entre mon coiffeur et un client, c'est banal, plein de lieux communs, sans aucune valeur scientifique, des avis personnels, un peu de "j'ai lu une étude" très générosité, bref, le vortex, ce format permet de publier des vidéos et d'aider le référencement, soit. Mais c'est pas utile, vraiment. Juste pas utile.
Pomcifs, analyses superficielles et zéro sources ni explications concrètes. Que du discours victimaire et d'hypo-agentivité. Dans leurs discours, Les femmes ne font rien par elle-mêmes. Tout leur arrive et les impacte et détermine. Elle ne réalisent même pas le sexisme profond de leur posture et analyse. Je sais bien que c'est du off et informel mais bon. Ça reste naze. Alors même que son exp personnelle et DIRECTE contre-dit son propos: elle s'en fout. Alors même que les 3 exemples/secteurs abordé sont très simple à comprendre: *PLUS ÇA DEVIENT TECHNIQUE ET EXIGEANT, moins il y a de femmes.* Pck ça ne les intéresse pas. Pck elles ont d'autres avenues pour avoir une vie confortable et épanouissante. L'informatique était simple et linéaire, il suffisait d'être patient et méticuleux: il y a des femmes. La discipline devient technique, anarchiques, les languages se complexifient, coder devient une affaire d'investigation (COBOL, C+): il n'y a plus de femmes. Les languages se simplifient à nouveau (javascript, python, web dev), les parcours se simplifient (diplôme, bootcamp), l'esthétique prend de plus en plus de place (front end, design) = les femmes reviennent. Idem pour la cuisine à mesure que la discipline devient technique, moléculaire, pénible et précise. Idem pour l'éducation, à mesure que la recherche prime, l'expertise académique, etc. Mais elles sont bcp trop lobotom pour envisager cette analyse simple malgré des décénnies d'études qui convergent dans ce sens. Et ce sont nos impôts qui financent cette médiocrité sur le service public. Hallucinant.
Juste pour préciser que les mathématiques ne sont pas des sciences car ce n'est pas testable, c'est une manière de raisonner à partir d'axiomes. C'est, en ça, beaucoup plus proche de la philosophie que des sciences
Beaucoup de sciences ne sont pas testables ou experimentales. Toutes les sciences observationnelles sont sont pas expérimentales. Il serait réducteur de dire que si c'est expérimentable c'est scientifique, et si non, alors non.
Le role de la mère est important dans l'enseigne et le conditionnement de ces fausses valeurs aux enfants qui sont nos futurs citoyens. Il faudra agir et ne plus faire de la masturbation intellectuelle.
Salut à tous !
Nous avons été heureux de vous partager notre Vortex Off sur la place des femmes dans la science. Vous avez réagi en masse, et nous vous en remercions. Rappelons que les Vortex Off sont des discussions spontanées, filmées à la volée. Par ce format, nous cherchons plutôt à créer un échange dynamique et authentique.
Il y a eu une ou deux petites imprécisions dues à ce format de discussion libre (comme l'exemple de l’exercice de géométrie présentée comme du dessin), mais ces détails n’entachent pas le propos général.
Néanmoins, ces propos sont basés sur des travaux sérieux, comme ceux d'Isabelle Collet mentionnés dans la vidéo, ainsi que sur une synthèse de recherches par Marianne Blanchard et la thèse de Clémence Perronnet sur la culture scientifique des enfants et les représentations des sciences. Vous pouvez consulter ces sources pour aller plus loin :
🔎Synthèse de recherches sur le thème “genre et cursus scientifique” par Marianne Blanchard : journals.openedition.org/rfp/10890
🔎Thèse de Clémence Perronnet sur la culture scientifique des enfants et les représentations des sciences : theses.fr/2018LYSEN076
Merci encore pour vos commentaires et votre soutien !
À bientôt,
L’équipe du Vortex
Bonjour !
Merci de la précisions.
Je pense qu'il serais bien d'intégrer ce rappel au prochaines vidéos (que c'est fait à la volé, ce qui peut conduire a des imprécisions). Cela permettrais de clarifier le contexte, notamment à des personnes qui découvrirais la chaine.
Par exemple, avec un petit texte blanc en bas de la vidéo les 10 premières secondes.
Vu que c'est une chaine scientifique/journalistique, il n'est pas surprenant que certaines personnes ne comprennent pas que les vortex OFF ne sont pas tout a fait dans ce cadre, pour peut qu'elles ne suive pas activement le Vortex.
Pour avoir été abonnée à Science & Vie en tant qu'adolescente/jeune adulte, c'était les publicités qui me faisaient sentir que je n'étais pas le public cible... (voitures, assurances, bière, café, etc.)
Pour avoir été abonnée à Science & Vie, je n'étais pas le public cible non plus, et ce n'est pas pour autant que j'ai lâché les sciences. Aucun ado n'est le public cible des voitures, assurances, bières, café, et ce peu importe le genre.
A vrai dire je n'avais jamais remarqué qu'il y avait ce genre de pub, je ne les regardais juste pas car ce qui m'intéressait c'était les contenus scientifiques.
"ada lovelace, seulement redecouverte maintenant"
Le langage Ada, conçu pour etre le langage generique parfait pour tous les projet industriels americains pour uniformiser le bordel que l'informatique etait a l'époque a été nommé en sa mémoire. Elle a toujours été connue des gens dans le domaine
La remarque est donc, pourquoi n'est elle pas connue du grand public ?
La reponse est : aucun informaticien de génie n'est connu du grand public. A la rigueur peut être un peu alan turing pour les intéressés, et cest tout.
Peut etre certains citeront Jobs, Gates, ou zuckerberg, mais ce sont des business man, ils ont dans leur carrière peut été technique. En particulier jobs. D'ailleurs, 5 jours apres jobs décédait denis ritchie, co-créateur du langage C, qui a bien olus révolutionné l'informatique que tous les produits de jobs reunis, mais perspnne n'en parlait...
Il faut se faire une raison, ce n'est pas par sexisme que miss lovelace n'est pas connu, mais par ignorance generale.
Certes, mais ça n'invalide pas l'ensemble du propos sur les stéréotypes sexistes et leur impact en société.
@@igalbitan5096 tout a fait. C'est pour ça que je m'applique a citer la phrase que je considère fausse.
En attendant, je maintiens qu'on peut généraliser le manque de modèle féminin connu dans les domaines techniques a juste un manque de modèle tout court dans les domaines techniques. Je serait bien infoutu de citer un/une mécanicienne connue, un/une architecte connu, un/une avocat connu (bon, ya Dupond Moretti, mais je l'ai surtout connu une foismlinistre...) etc...
Le language est connus, mais pas elle, nuance.
Quasi personne ne savait que c'etait son nom qui etait uitilise pour le langage ...
J'ai decouvert Ada Lovelace parce que j'avais un amphi a son nom et j'ai du demander a un prof qui c'etait. Avant ca, j'en avais jamais entendu parle.
On devrait avoir plus de cours transversale comme l'histoire de l'informatique.
@@lunaluna7367 a qui donnerais tu des cours de l'histoire se l'informatique ? A des futurs informaticien non? Autrement dit ça ne résoud pas le problème de manque de culture générale sur les grand noms des sciences.
Il vaudrait mieux impliquer dans chaque matière une partie histoire des figures de cette matière... En philosophie c'est un peu fait, on parle beaucoup des philosophes. En math on connait les gens grâces au théorèmes sans approfondir leur vie... Il faudrait presque une question de type histoire dans chaque contrôle de connaissance technique....
@@vitofee T'as raison ! On devrait le faire des le colleges, pendant les cours de Techno !
Tres bonne idee de le faire a toutes les matieres ;)
Petite pensée pour le preneur de son et l'équipe derrière..en plein air, sans micro cravate au vu du vent dans les cheveux ça devait être bien sympa de nettoyer tout ça.
Ou la preneuse de son, on sait pas...
@@annejea.1064MERCI
A priori c'est un homme : Jeremy Morvan.
Je suis ingénieur. Je viens d’un lycée technologique, 100% de garçons dans ma classe.
École d’ingénieur, probablement 10% max, avec la plupart des femmes qui sont venues après via des passerelles universitaires pour aller dans le biomédical.
Pour avoir côtoyer pas mal de gens, ça ne m’étonne même pas. Le nombre de cretins sexistes, même à haut niveau d’éducation, me sidère.
Même au sein des entreprises, ça se sent. Souvent des « boys clubs », etc.
Donc la solidarité féminine, girls clubs, la sororité, la girlpower, c'est bien mais pas dans l'autre sens.
@@bababamooo906 En occurrence, il est assez évident que des groupes de soutiens pour des populations marginalisées ou discriminées sont nécessaires pour compenser les inégalités qui sont toujours très présentes.
Dans un monde parfait, nous n’aurions pas besoin de ça, voir cela serait forcément inéquitable, mais nous ne vivons pas dans un monde parfait, donc la question ne pose pas.
Évidemment, le sujet est bien moins manichéen que vous le pensez probablement (au vu du commentaire), et ces solutions imparfaites ne sont que des aides temporaires pour rééquilibrer certaines choses. Il y a toute une dynamique de système à changer, cela prend du temps, et l’inertie du changement est souvent sur une échelle de générations, et non pas de mois ou d’années uniques.
Je suis actuellement en école d'ingé' et je retrouve malheureusement la description que tu fais dans certains profils que je côtoie.
J'ai plus particulièrement été assez choqué qu'aujourd'hui on puisse être autant catégoriquement fermé aux idées LGBT et plus généralement non-binaire...
@@Ferrago C’est bien dommage. J’ai gradué y’a plus de 7 ans déjà, donc ça commence à être vieux pourtant.
Dommage qu’on soit encore à un stade de sexisme et de xénophobie dans certaines écoles !
Bien que l’éducation aide, parfois ce n’est pas suffisant pour que les gens arrivent à réfléchir…
@@KofieBluejay Alors pour ce qui est de la xénophobie fort heureusement elle a, de mon point de vue, disparu dans les écoles d'ingé; en tout cas dans celles que je connais qui sont généralement au milieu dans les classements nationaux, je ne sais pas si c'est également le cas dans les plus prestigieuses.
Et je pense que ça s'explique par le fait je fais partie d'une génération qui a toujours grandi avec des classes composées de toutes confessions et avec une part non négligeable d'élèves issus de parents/grand parents immigrés.
Il y a aussi Hedy Lamarr qui a inventé la transmission par étalement de spectre par saut de fréquence, utilisée (entre autres) dans le WiFi.
Une pensée pour ma petite maman. Elle était informatienne. Elle a commencé dans les années 70.
Elle a par exemple fait les calculs de structure du Nautile, sous-marin allant à 6000 mètres de profondeur, dans les années 80.
Concernant le matchisme, c'était la seule femme dans une équipe d'une vingtaine d'homme. Elle ne se laissait pas faire.
Maintenant, elle a pratiquement 80 ans. Elle est à la retraite.
GG ta Maman, elle dechire !!
Merci d’avoir partager ce « off » que du bonheur!
Je pense que le débat aurait pu être intéressant en poussant un peu plus loin et avec des statistiques et des exemples concrets c'est dommage ça aurait bien mérité un vrai episode complet du vortex
Ça papote, ça papote.
C'est pas très scientifique comme discussion.
Ça part du postulat que la cause est déjà environnementale et ensuite elles recherchent c'est la faute de qui dans cette environnement, parent, prof, école, culture...
Ça fait sexiste ce que je dis parce que c'est des femmes mais le problème aurait été le même si c'était des hommes.
Ça parle également de petite étude par moment mais aucune sur les préférences biologique etc
Avec ce genre de méthodologie, tu peux passer à côté de la raison/solution, mais en plus de creuser toujours plus loin dans la mauvaise direction et s'aggriper à des mauvaises corrélations
@@JokerRoyaI C'est expliqué au début que ce sont des discussions informelles mais intéressantes, pas une grosse vidéo de fond sourcée et travaillée. Cette discussion est toutefois basée sur deux ouvrages cités par Louise.
Je vois mal en quoi il y aurait des préférences biologiques pour la tech : on a a priori pas besoin de testicules ou de pénis pour faire des maths, ni ses muscles, et ça n'implique pas non plus d'avoir de la testostérone dans le cerveau...
@@MikiKhaleesi Vu que tu vois pas, une chance que la science ne se base pas uniquement sur ta vision.
Il faudrait arrêter d'écouter juste des "discussions informelles" et ouvrir des livres de science.
Ce n'est pas l'utilité de l'appareil reproducteur qui sont impliqués dans les différences biologiques 🤔
@@JokerRoyaI Ah ouiiii ? C'est pas ce que disent mes livres de neuropsy....
OK, certaines hormones sont impliquée en partie dans la gestion de l'espace, mais ça n'a pas un immense impact.
De quelles différences biologiques ETAYEES tu parles, donc ?
les statistiques c'est pas pour les filles.
10:06
Je permet de réagir en tant que gros lecteur de S&V pendant des années et des années :
Le magazine est en effet mensuel. Comme on le voit dans les images de couverture qui défilent, y a rarement des humains représentés sur les couvertures ou seulement en partie (une main qui tient un flacon, etc). Je confirme cette impression aussi d'un point de vue expérience personnelle, mais ça vaut ce que ça vaut.
- Je n'ai pas lu l'étude mais si c'est pas le cas, il aurait été plus "sérieux" qu'elle donne les proportions par rapport aux hommes représentés et pas un chiffre à l'unité vu que l'écrasante majorité des couvertures ne comportent simplement aucune représentation humaine : je ne serais pas surpris si on m'annonçait que 75% des couvertures de S&V n'en ont pas. De plus, le magazine est un mensuel, donc 12 numéros par an, ça fait au final peu de couvertures étudiées.
- Les bornes temporelles posent du coup question : si ça repose que sur 1 an (12 numéros) voir même 2 (24)...c'est mince, surtout en prenant en compte l'argument plus haut. Encore une fois, expérience personnelle etc, mais je suis certain d'avoir vu plus de deux représentations féminines sur les couvertures de ce magazine donc ça m'interroge.
- Le sujet de l'étude en lui-même semble aussi très biaisé car on peut s'interroger sur la pertinence de faire une étude sur les couvertures de ce magazine vu tous les points révélés plus haut (mensuel, représentations artistiques sans humain....).
L'un dans l'autre, mon détecteur d'étude trompeuse s'agite pas mal. Ce qui est vraiment dommage car au final, ce genre d'étude qui semble très peu sérieuse dessert la cause qu'elle défend.
Conclusion, je trouve que c'est un cas d'école intéressant : dans la défense d'une cause même juste, il faut rester rigoureux et se méfier de ce genre d'étude souvent très médiatisée et reprise sur les réseaux sociaux. Quand il s'agit d'un sujet qu'on connaît bien, on se rend compte assez facilement des biais...ce qui pose question sur tous les sujets sur lesquels on les perçoit pas.
Surtout quand au final, cela conduit à des discours militants et dénonciateurs (ex:" S&V est un magazine sexiste !"), persuadés de défendre ce qui est juste....alors que la réalité dépeinte est tout autre. Et ça, ça m'attriste beaucoup.
Oui, je me suis dis la même chose. Sans le nombre d'homme c'est pas très pertinent
J'ai pensé la même chose. La vidéo reste quand même très intéressante, même sans cet exemple approximatif !
A priori j'ai pensé la même chose, mais dire "ce genre d'étude peu sérieuse dessert la cause" sans avoir lu l'étude en question, ça manque de recul et de mesure (peut-être que l'étude précise tout ça, peut-être qu'elle ne portait pas que sur S&V et que la vue d'ensemble est pertinente, peut-être que Cha s'est trompée en citant S&V, peut-être que ça ne portait pas que sur les couvertures... Y a tellement d'hypothèses possibles).
(On rappelle au passage que Science & Vie a été racheté par un groupe prédateur il y a quelques années et que ce n'est plus, et de loin, un magazine de qualité. Si vous devez choisir, abonnez-vous à Epsiloon à la place.)
@@Ereold J'avais déjà entendu parlé de l'étude avant la vidéo + "ce genre d'étude" pour ce genre d'étude qui a l'air trompeuse. J'ai quand même mis plusieurs fois des marques de recul.
Je trouve l'exercice intéressant néanmoins, ne serait-ce que par l'affirmation ici, la médiatisation, etc.
Pour S&V en soi, oui mais c'est un autre sujet et l'étude porte sur la période avant que toute l'équipe s'en aille, si je me souviens bien
Pour répondre à la remarque sur les femmes sur les couvertures de S&V, c'est super facile de vérifier.
J'ai regardé sur le site de S&V et j'ai commencé arbitrairement en janvier 2009, jusqu'à aujourd'hui.
Alors en excluant les silhouettes d'enfants, je compte (vous pouvez vérifier, hein, c'est subjectif): 30 hommes, 19 femmes.
C'est très approximatif, vu que souvent ben on sait pas trop. Par exemple il y a des silhouettes d'individus préhistoriques, je vais pas leur assigner un genre. Pareil pour les policiers du RAID. J'ai bien une idée, mais il y a peut-être des femmes, et c'est pas évident en regardant un casque. Il y a une image de foule aussi, j'ai pas compté. Et une de terroriste, c'est un homme, lui, je l'ai compté.
Donc on est quand même à environ 60% d'hommes contre 40% de femmes, sur en gros 15 ans.
Il y a donc bien un biais mais il est bien moindre que ce que "seulement 2 fois une femme, mais après il y a plusieurs personnes sur la couverture". Affirmation fausse. Sur près de 200 titres (mensuel + HS), on n'a que 49 personnages dont le genre soit identifiable soit en moyenne 0,25.
Maintenant, deux personnes qui discutent de mémoire peuvent avoir une perception biaisée de ce qu'elles racontent. Ce qui est triste, c'est plus du côté de la production, à savoir d'avoir fait l'effort de mettre les couvertures au montage et de laisser passer un propos à côté de la plaque sans faire d'effort pour remettre un peu les choses au point.
Ceci étant mis au point, il reste qu'il y a indéniablement un manque d'attractivité des carrières scientifiques pour les femmes et que c'est déplorable.
Je crois me souvenir que l'expérience présentait "dessin reproduction géométrique versus "mathématiques" reproduction du même dessin géométrique
Super sujet, très très bien traité. C'était très agréable à regarder et c'était hyper fluide et bien rythmé ❤
C’est un épisode brillant 😁
Un off qui mériterait une vidéo à part entière !
Discussion très intéressante, merci 👍
1:07 "Ada Lovelace qui a clairement été mise de côté un long moment et qui est seulement redécouverte maintenant."
C'est peux être peu connu du grand publique mais c'est très connu chez les informaticien.
Le langage de programmation ADA, en référence à Ada Lovelace a été créé en 1980
Faut pas abuser, pas grand monde connaît l'ADA.
@@Walzounet C'est ce que j'ai mis dans mon commentaire, c'est juste que "est seulement redécouverte maintenant" me semblai un peu abusé comme formulation
Comme j'ai dit avant, on connait le langage, on sait que dalle de la dame ...
Épisode très intéressant, le syndrome Mathilda reste malheureusement toujours d'actualité. J'ai apprécié votre recherche sur l'éloignement des femmes vis à vis des études scientifiques. Bravo et merci ❤❤❤
Merci pour ce sujet très intéressant. Concernant la question de la sous représentation des femmes dans les métiers de la tech, il existe un épisode des Couilles sur la Table (Des ordis, des souris et des hommes) où Isabelle Collet raconte entre autres dans l'entretien l'opposition entre l'occident où les métiers de l'informatique sont considérés comme masculins, avec d'autres régions du monde comme par exemple la Malaisie où ce sont des métiers typiquement féminins même dans les postes à responsabilité (car possibles en télétravail, peu de force physique requise et j'en passe…). Au vu de ces constatations, il parait effectivement difficile d'expliquer l'absence de femme dans ces métiers par des arguments biologiques.
Je me demande si la remarque de Charlotte n'est pas incomplète. Si en Inde et en Arabie Saoudite les femmes sont plus nombreuses dans la tech, ce sont aussi des pays où elles ont moins de droits et de choix. Ainsi la remarque serait plutôt "dans des pays qui ne sont pas de culture occidentale et où les femmes ont peu de liberté, elles se retrouvent plus nombreuses dans la tech". Pour écarter l'hypothèse d'un intérêt "biologique" il faudrait plutôt regarder dans des pays où les droits des femmes sont plus larges, non, comme certains pays Scandinaves où des femmes de 20 ans peuvent diriger un pays ?
D'autre part, l'équipe dont je fais partie et qui enseigne l'informatique aux nouveaux venus dans notre entreprise utilise et diffuse largement les images d'Ada Lovelace et de Grace Hopper (qu'on appelle Mamie Hopper) comme visage humain pour les supports de cours. Dans la tech en tout cas, elles sont très connues.
De mémoire c'est parce qu'il s'agit d'un travail en intérieur, qui n'expose pas aux regards des hommes, non fatiguant et non salissant, et qui peut être télétravaillé donc n'empêche pas de faire les tâches domestiques.
Donc oui il y a une dimension patriarcale mais ce n'était pas la raison pour laquelle elle a cité ce point. Des mecs disent que les femmes sont minoritaires pour des raisons biologiques or il y a des pays où elles sont majoritaires. Mais c'est un argument imparfait à mes yeux, c'est vrai. Les autres pays soulignent l'absurdité de ces affirmations par l'exemple, en montrant que c'est culturel, mais ce ne sont que des exemples. L'argument fort c'est qu'il y a aucune différence biologique face aux métiers de l'informatique et de la tech, point. Mais dur de convaincre sans illustrations.
@@10SonicScrewdriver et surtout il semblerait que ne soit pas scientifiquement exact. A l'heure actuelle, dans les pays où les différences d'ordre culturelle sont bien moins importantes et où l'égalité homme-femme est mieux respectée (comme les pays Scandinaves), il semble que les femmes soient bien moins représentées dans l'informatique.
Donc cet argument fort semble plaisant, mais il est probablement faux.
Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas encourager les femmes qui le désirent à se tourner vers l'informatique, à mettre en avant des modèles féminins intéressants de l'informatique mais juste que quand on fiche la paix aux femmes, elles semblent moins se tourner vers ces métiers. Pas très intuitif n'est-ce pas ?
Et là aussi il y a des sources :
The Gender-Equality Paradox in Science, Technology, Engineering et ce papier des mêmes auteurs : journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0261438
Warning : c'est de la recherche en cours, ça va encore probablement évoluer
@@rozarghstories Oui mais les pressions sociales sont difficiles à mesurer...
Sur l'exercice de mathématiques/ géométrie, la menace du stéréotype, c'est pas exactement ça de mémoire. Ilme semble que c'était un test de dessin geometrique genre un cube, mais dans un cas présenté comme du dessin et dans un cas présenté comme de la géométrie
Je pensais à la vidéo de hacking social sur le sujet , mais le principe de l expérience est assez souple pour être reproduit dans différents contextes
@@epicDJroro ah je ne me souviens plus de cette vidéo (alors que je ne rate pas une vidéo de Hacking Social honte à moi 😂)
Mais j'ai le souvenir de cette expérience d'une neuroscientifique qui en a parlé il y a pas mal de temps entre autres dans un Ted Talk
@@AxelleDRouge c était la vidéo sur " les filles sont elles nuls en math ^^"
Très intéressante , solide et même mise à jour avec une étude qui montre qu' une classe de Norvège / Suède n avait pas cette menace du stéréotype par exemple
@@epicDJroro ah oui ^^ va falloir que je la revoie 👍
Dans l'informatique les femmes sont les bienvenues mais les stéréotypes sont plus des les choix de terminale.. pourquoi si peu d'hommes sont infirmièrs?
Nan, en fait c'est les choix depuis tout petit, pas juste de terminale. Je suis Dev et depuis toute petite, je voulais travailler en informatique et j'aimais les jeux video. Tous les gens dans ma classe me traitaient de garçon manque. Cette etiquette m'as collée très longtemps à la peau, j'ai eu énormément de chance d'avoir eu une mere qui s'est toujours battue pour l'egalite de ses enfants qui a fait que j'ai continué mon rêve. Ca a continue pendant mes etudes secondaires, pendant que je cherchait du travail, j'avais l'impression que le monde entier ne comprenait pas mon choix ... J'ai faillie être secrétaire sans elle, un metier "feminin" avec un ordinateur ...
Je suis développeuse, et je suis souvent la seule femme dans une équipe de 15. Avec un gros effet boys club. Les femmes dans l'informatique (comme un manager me l'a déjà dit direct) elles doivent juste faire de la gestion moa au mieux sinon c'est juste rh
À bien des égards Thomas, le sexisme n’est pas seulement une tare pour les femmes, mais aussi une tare pour les hommes. (Si ce n’est que l’impact est différent et pondérable selon le milieu)
La raison pour laquelle il y a moins d’hommes dans certains secteurs est la même que pour les femmes dans d’autres.
Les pensées patriarcales et sexistes forcent à introduire des traits de caractère à un sexe biologique et à un genre social, ce qui conduit à la fois à la domination d’un genre sur un autre, mais aussi à une catégorisation qui touche tout le monde, souvent pour le pire.
Et les métiers très durs ? Pourquoi trop de professeurs et juges sont des femmes ?
Parce que ce métier n'attire pas les hommes, tout simplement. Ça sert à rien de tenter de dénaturer le comportement / l'instinct masculin.
@@bababamooo906 Spoiler : l'instinct masculin, c'est comme l'instinct maternel, c'est bullshit a 100 %.
Et d'ailleurs, t'as des sources pour te backer un peu ? T'as lu ou que y'a plus de femmes que d'homme en profs et en juges ?
3:15 En Roumanie il y a aussi une relative parité chez les ingénieurs. Cela aussi se voit au sein même des différentes positions d'ingénieur. Il y a aussi parité dans les postes dit techniques. Alors qu'en Europe de l'ouest, elles seront moins nombreuses mais elles seront également plus sur des postes de gestion/coordination. Je ne sais pas si ça s'observe avec d'autres pays d'Europe de l'est, ou si c'est un cas isolé.
J'avais entendu la même chose pour la Bulgarie et les pays baltes, mais j'ai jamais vérifié.
Toujours aussi intéressant .
Cela me fait penser qu'à un profil tinder, j'ai demandé pourquoi elle avait niveau master mais était infirmière, je lui ai demandé si ce diplôme n'était pas overkill pour son métier. Cette vidéo me fait un peu comprendre ce qui a pu se passer.
"les figures de l'ombre" est un film superbe !
il existe une asso "femmes et sciences" qui fait de la sensibilisation dans les colleges et lycées
Je suis développeur, j'ai été depuis ma classe de première s sciences de l'ingénieur dans des classes composées à quasi' 100% de mecs.
Aujourd'hui en entreprise les profils de développeur sont quasiment 100% masculins également.
J'ai déjà entendu des profs se lamenter de l'absence de filles dans les filières informatique.
J'ai l'impression que tout le monde dans le domaine est conscient du problème mais je ne vois pas beaucoup d'actions pour y remédier (ou alors elles ne sont pas assez relayées pour m'atteindre), c'est dommage...
Merci !
Pour la disparition des femmes en informatique, le stéréotype du nerd à lunettes (boutonneux, gros, creepy...etc) a été tellement propagé dans nos sociétés occidentales que d'un métier où il y avait énormément de femmes (+ de 30% dans les années 80), on est passé à une profession très majoritairement masculine.
Comme partout, les développeurs et développeuses sont très différents et loin d'être des clichés vivants. Quand j'étais étudiant en informatique il y a 15 ans, on me cataloguait encore avec cette image de l'informaticien (alors que je n'entrais pas du tout dans le stéréotype du nerd à lunettes). Je me souviens aussi qu'en thèse il y avait énormément de thésardes chinoises dans mon labo et elles m'avaient indiqué qu'il y avait plus de femmes dans les filières scientifiques en Chine (je crois que ça devient le cas aussi en Inde). Vu que je doute que ces sociétés soient moins patriarcales que la nôtre, avec ce cliché bidon, on a éloigné plein de profils et on a transformé complètement le paysage du développement informatique.
J'avais beaucoup aimé une vidéo d'avides de recherche sur le sujet qui de mémoire mentionnait le terme de prophétie auto-réalisatrice, à savoir que d'un cliché qui se répand dans la société, on peut transformer la population dans une profession.
Mais venez changer les choses, on vous accueille avec plaisir ! Pour le langage que je connais le mieux (en c++), je suis surpris de l'avance qu'il y a niveau représentation avec des conférences où des figures de la communauté sont des femmes ou des transsexuels (malgré forcément une très grande majorité d'hommes au vu de la sur-représentation dans le métier). Regardez des vidéos de la cppcon (www.youtube.com/@CppCon/videos) et vous verrez que vous avez votre place. Venez faire de la programmation, c'est vraiment passionnant !
11:05 : alors je ne vais parler que pour moi (et principalement envers/pour moi, cela me rappelle mon passé), mais la confiance c'est pas ce qui me défini, j'ai pas osé demandé une prépa après le Bac S SI, j'ai démissionné d'un BTS opticien lunetier car, entre autre choses, j'avais peur de casser les lunettes des clients lors du stage; Je ne suis pas allé aux exam de fin d'années de L1 maths car je savais que j'allais pas avoir la moyenne; J'ai démissionné d'une superette car je ne me trouvais pas assez rapide dans la mise en rayon (le patron voulait bien me garder).
Et 1 fois j'ai même quitté un stage en serrurerie métallerie car justement j'avais confiance en moi, mais on ne me laissait pas faire ... (j'étais à la scie à ruban quasiment tous les jours ou je soudais des rebus entre eux ... un jour je commençais à souder une charpente métallique, car un gars à bien voulu mais un supérieur à dit stop...)
Une des solutions : l'expo étudiante à l'Université libre de Bruxelles, *F.A.S.T. | Femmes Arts Sciences Technologies.*
C'était gratuit, ouvert à tout le monde. Et parfaitement réalisable au sein d'autres universités.
Et pour les plus jeunes, les BD "Femmes de sciences" ou les "Découvreuses", etc.
Discussion sympa et intéressante.
Dans le développement informatique depuis plus de 15 ans, je partage et déplore le constat que les femmes sont très largement sous-représentées. Mais si beaucoup d'idées très intéressantes sont évoquées dans la vidéo, il y a pas mal de points qui me dérangent dans le discours. En particulier l'idée latente que le problème viendrait dun sexisme systémique instauré et entretenu par les hommes, sous la forme d'une pression et d'un rejet volontaire de la gent féminine. Je ne nie pas que le problème existe, et doit être combattu, bien au contraire ... Mais je doute fortement qu'il soit la cause du problème. Comme évoqué dans la video, le problème de la sous représentation féminine apparait très clairement dès les premières années d'études qui s'inscrivent, n'en déplaise aux intervenantes, dans la suite d'un cursus de mathématiques ou d'ingénierie (puisque ca correspond effectivement à une réalité de l'informatique : passer des heures a concevoir ou debugger des millions de lignes de code, ca demande un minimum de logique et d'ingénierie). Pas besoin de chercher des causes dans le monde du travail quand le filtre opère dès les études. Maintenant, quant à savoir pourquoi les filles se sentent rejetées/repoussées par certaines filières scientifiques, je serait preneur de plus de développements. Certains exemples évoqués me paraissent assez éloquents (d'autres beaucoup moins pertinents... Pour avoir été lecteur de science et vie dans ma jeunesse, les couvertures ne mettaient effectivement pas en avant les femmes ... pas plus que les hommes. Les visages humains en couverture étaient me semble-t-il très rares de manière générale. Donc sauf erreur de ma part, cet exemple me parait particulièrement inapproprié. Ou présenté très maladroitement. En tout les cas, par honnêteté intellectuelle, un minimum aurait été de comparer le nombre de visage féminins au nombre de visages masculins).
Et pour finir, j'ajouterai que, au problème de la répartition des sexes, on peut aussi signaler un problème de diversité ethnique... Je ne retrouve pas dans mon métier la même diversité que je peux trouver dans la rue, de manière générale. Là aussi, à étudier.
En tous les cas merci pour la vidéo, le sujet mérite effectivement un coup de projecteur, à mon humble avis.
Bravo les filles ! Cette conversation m'a fait réfléchir. Mais la solution semble lointaine, même si j'ai fait de mon mieux dans l'éducation de mes enfants. Si le législateur devait pénaliser les comportements "légèrement" sexistes, je ne sais pas si j'éviterais la prison ! Et pourtant, j'y fais bien attention ! Les mauvaises habitudes du patriarcat sont si difficiles à perdre. Continuez le combat, surtout !
Je suis ni pour forcer la parité ni pour cacher le talent et la responsabilité des femmes fortes comme Marie Curie en faite je suis pour que l'on cesse de faire la distinction entre les femmes et les hommes.
Comme vous dites le problème vient peut-être des hommes d'avoir trop confiance, c'est en ça que l'explication biologique n'est pas si bête, nous sommes bourrés de testostérone on a tous un égo à satisfaire, donc évidemment que l'on prend plus d'initiative mêmes superficielles, qu'on prend toujours le volant de la voiture ou la direction de l'entreprise, en faite la raison n'est pas si élogieuse...
Perso j'essaie de donner plus de responsabilité aux autres quelque soit le sexe, mais oui cette tendance à la responsabilité est bien propre à la biologie des hommes, et c'est cruel, ça nous rend ennuyant normaux et macho alors qu'une femme forte et autoritaire c'est exceptionnelle ça fait kiffer tout le monde.
Je suis content du progrès qui est fait, de l'équipe de foot féminine et de toutes les disciplines, même si elles font beaucoup moins de vue et qu'elles sont donc beaucoup moins payés, mais peut-être que dans 20 ans on aura plus l'habitude de les regarder, on verra !
Alors pour pondérer ce qui est dit, le monde informatique est un monde de beauf. Les blagues sexistes y pleuvent, essentiellement parce que c'est un univers d'hommes qui restent entre eux (c'est aujourd'hui moins le cas que dans les années 90-2000).
Ce n'est pas que les femmes sont rejetées, quand elles deviennent informaticiennes, elles sont traitées en princesses (et certaines en jouent). Par contre il faut supporter l'ambiance d'ado prepuberes de 40 ans.
Et c'est cette ambiance qui en rebutent plus d'une.
9:26 c’est encore le cas: dans une spécialité plus « littéraire » (HLP), on était 3 gars pour une classe de 28…
Merci pour la vidéo
Pour "découvrir" Margaret Hamilton, on peut regarder la série For All Mankind, où le personnage de Margo Madison est inspirée par elle. Et pour les écoles, il y a baisse du nombre de femmes en informatique, au fur et à mesure que le nombre de PC augmentait dans les maisons (corrélation ou pas ?). Et une dernière remarque, en discutant avec des gens qui avaient connu l'informatique des années 70, il y avait beaucoup de femmes, mais d'après leurs souvenirs, les hommes étaient programmeurs, les femmes à la saisie. Mais ce n'est pour le coup ce n'est qu'un souvenir après plusieurs années.
10:51 C'est un peu ce que j'ai constaté. Au temps des séries, j'ai vu des élèves garçons médiocres qui voulaient à tout prix aller en S, poussés par les parents, alors que les élèves en L étaient des filles à plus de 80%...
Et quand on en parle en classe, une réponse qu'on entend souvent c'est "on a le droit de pas aimer les maths" : alors qu'il y a visiblement un facteur extérieur, il est intériorisé et relève, pour elles, de leur libre arbitre.
Avec les séries il y avait aussi l'idée que la série S avait plus de débouchées et donc il y avait des filles bonnes élèves qui allaient en S alors qu'elles avaient un profil plutôt littéraire. Lorsque les mathématiques sont devenues optionnelles le nombre de filles en mathématiques au lycée a chuté.
En même temps tu ne peux pas leur enlever leur libre arbitre car leur opinion ne te convient pas...
@@Upoflegends Encore une fois, le problème c'est que le "libre" arbitre n'est pas vraiment libre, soumis à des représentations stéréotypées et à la pression des parents.
@@wipe3100 C'est normal que ton opinion soit influencé par ta vie, je vois pas le problème. Tant que tu es libre de prendre tes décisions il faut le respecter. Toi tu voudrais du 50/50, mais la réalité n'est pas comme ça.
On peut vite se transformer en dictateur en niant le libre arbitre des gens. Ca donne une bonne excuse pour imposer son point de vue à tout le monde.
@@Upoflegends C'est pas "leur vie", c''est la pression de la société et les stéréotypes idiots. Sinon, pourquoi y aurait il une différence entre filles et garçons ?
J'ai surtout l'impression que dès qu'il y a de l'argent dans la boucle et le statut social qui va avec ça devient soudainement masculin.
Dure la musique d'intro. C'est si compliqué que ça de trouver un truc pas trop pourri ?
Pour combattre le sexisme dans vos secteurs, syndiquez vous dans des syndicats anti-sexiste comme Solidaires Informatique (ou n'importe quelle section de Solidaires) ou à la CGT, FSU ou CNT !
Lire Feminicène de Vera Nikolski, et notamment la 2nde partie
Petit ajout ,les maths n'est pas vraiment considère comme de la science ,mais un outil qui perme de faciliter les différentes recherches
Tu travaille dans quel domaine ? Parce que personnellement en recherche universitaire les maths sont considérées comme une science au sens le plus stricte du terme.
Sympa merci
La remarque a 2:30 me choque un peu. Que l'informatique est ete plus feminin a ses debut, je veux bien le croire, je situe sans peine les 3 figures citées. Qu' il y ait eu une bascule et que la figure du hacker y soit pour beaucoup, pourquoi pas. Mais l'informatique c'est de la logique est des math fondamentalement depuis toujours, c'est pas comme si il y avait eu un rapprochement tardif, non, ca né de la. Les stereotypes vers 12:00 me paraissent plus comun, et assez pertinant, bien que celui de dire a une personne que c'est des maths bloque aussi pas mal de garcons, du vecu en aide au devoir, alors que si on guide un peu le raisonnement sort tout seul malgré l'effroit des mathematiques.
Sur les remaqrque genré, que tout le monde a du voir ou entendre. Je dirais que mon evolution a ete plus dans la lutte contre ces professeurs ou celle de ma soeur jumelle, pour le moins petite, ete plus dans la recherche de l'aprobation. C'est pas une excuse, mais imaginez un peu le prof qui n'a que ca a dire d'un eleve, malgre toute son indisciple et manque de traivail il comprends et a le niveau, alors que si qq'un et suffisament travailleur et applique, la note va de soit, c'est la discipline qu'il faut feliciter.
Yes trop interessant
J'aime beaucoup, mais je trouve que la vidéo manque d'une "posture scientifique". La science est bien le sujet, mais pas scientifiquement abordé. En gros, ca manque un peut d'études scientifique et d'exemple concret (par exemple, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, en biologie, tant que sa n'était pas sur le sexe, le corps de l'homme était le modèle universel, se qui a retarder la découverte de certaine particularité féminine qui on des impacts concret sur la manière de traiter des problèmes de santé)
Juste pour l'étude sur les couvertures de magasines et si il y'a une femme ou pas ne veut pas dire grand chose.
Car l'écrassante majorité des couverture de sciences et vie sont des couverture illustrant le phénomen scientifique présenté.
Ce qui aurai été pertinant aurai été de comparé le nombre de femmes sur le couvertures au nombres d'hommes sur les couvertures.
Peut être que c'est ce qu'a fait l'étude mais ce n'est pas dit dans la vidéo et la source n'etant pas cité, impossible de vérifié 🤷
Pour le ref
4:01 Prendre cet exemple pour en faire une généralité est tout simplement faux.
Le magasin "50-50" (qui se dit "magazine sur l'égalité femme / homme") article "Etude - Observatoire des Femmes Ingénieures" rapporte que la proportion de femme en école d'ingénieurs est passée de 5% en 1970 à 25% dans les années 2000 et plafonne à 30% maintenant. C'est tout l'inverse de "les femmes sont chassées". A titre d'exemple, le pourcentage de femmes à l'école polytechnique suit la même tendance.
Par contre, ça mériterait d'être plus, oui. Certaines spécialités attirent plus (agro, bio) au dépend d'autres, oui. Mais s'il vous plait, mettez de la nuance, sinon vous allez braquer ceux-là même que vous cherchez à convaincre.
A noter que ce bias dans les spécialités (agro, bio) est corrélé avec la sur-représentation des femmes dans les études en médecines (sciences du vivant). Et la médecine est une science particulièrement reconnue socialement.
comme toujours, tout dépend de la date de référence et du type de discipline.
En 1876 : 1 femme ingénieur civil à l'Université de Berkeley.
Sans oublier, la stagnation des chiffres. Rester sur 30% n'est pas une preuve de progrès, juste un plafond de verre.
A noter que c'est la tendance inverse qu'on a observé en informatique. Contrairement à toutes les autres filières d’ingénieurie ou le nombre de femme n'a fait q'augmenter, le nombre de femmes a bien baissé en informatique pour passer d'une quasi parité à seulement 10%.
Oh, oui.
C’est pas les 5 femmes de ma promo (sur 100) de dut info qui vont repeupler les bancs des ingénieurs...
Et c’est pas les dindes "Han, les divisions, cétroduuuur" qui vont faire avancer la cause non-plus. Globalement, c’est aussi l’exemple parental qui compte, et souvent les tâches complexes (qui demandent de la reflexion) qui sont imposées aux garçons, lorsque les filles sont poussées à faire de la poupée et des dessins.
Vous en parlez sur le passage des RoleModels.
_je m’associe aux autres commentaires dénigrant cette étude sur 12 couvertures d’un mensuel._
C'est pas que l'exemple parentale, c'est toute la societe qu'il faut changer. On a du boulot !
🦃l'exemple parental mais aussi les stéréotypes véhiculés par notre société (école, média, littérature, Histoire,...)
@@chastronaute1212 y’a un cercle auto-référentiel ici :
1) Ce sont les parents qui achètent, donc ils sont ciblés sur leurs préférences supposées
2) Les enfants obtiennent un exemple de la part des parents (matériel, éducation) et se forment donc une préférence sur cet exemple
L’avantage, c’est que la transmission se fait parfois à rebours ("couacoubé, lol"), (dé-)formant ainsi les préférences personnelles. Mais comme le rebours est pour toutes les générations ET pour toutes les tendances, c'est le consensus majoritaire qui triomphe.
En gros, c’est celui qui a la plus grosse machine à convaincre qui gagne ; et souvent, la machine à convaincre, ce sont les commerciaux.
Ceux-là même qui cherchent à définir les préférences supposées des acheteurs.
🙃
Les sciences souples (mieux que "sciences molles" 😅)
👍👌👏👩⚕️🥼
Est ce la science qui est sexiste ou le sexisme qui pourri la science? Il me semble que le problème vient surtout du fait que le sexisme pourri la science. Je vais même aller plus loin, le problème est il un problème de sexisme ou un problème de toxicité essentiellement masculine y compris avec d'autres hommes?
J'ai fais des études en mécanique, autant dire qu'a partir du lycée, je n'ai plus beaucoup vu de visages féminins. Très clairement certains collègues de classe étaient imbuvables et refusaient jusqu’à une poignée de main à ceux qui n'étaient pas assez "digne". Environs un tiers de la classe avec des problèmes de comportements (un groupe mené par 2 ou 3), un tiers de suiveurs et le dernier tiers qui se frayait un chemin comme il le pouvait.
Il me semble qu'avant de chercher à faire venir des femmes dans certains corps de métier, il suffirait de mettre les bâtons dans les roues de la poignée de connards pour qui tout le monde a fermé les yeux sur les excès de colère, le harcèlement, l'ego surdimensionné et les comportements toxiques (regards noirs, soupirs, moqueries, bousculades...). Comment se fait il que dans les écoles, des enfants puissent en bousculer d'autres et s'en tirer avec un rappel à l'ordre alors que s'ils avaient eu la même attitude avec un adulte cela aurait fait l'objet d'une sanction beaucoup plus sévère. N'y a t'il pas dans notre société une culture éducative agissant sur la hiérarchie entre individus qui fait passer les comportements toxiques pour du sexisme alors que le problème est ailleurs.
On peut mettre plus de femmes dans certains groupes, tant qu'on agira pas à la base du problème on ne fera que mettre du sparadrap pour cacher les blessures sans jamais traiter l'origine des infections!
Cette situation technostructurelle et social associé aux fausses valeurs conditionnées est également entretenu par les femmes et le modèle d'ingenierie issue du modele social royaliste-imperialiste. C'edt tre étonnant qu'elle prenne conscience de ses problèmes mis en avant depuis plus de 80ans.
Vidéo intéressante, aussi intéressante qu'une conversation entre mon coiffeur et un client, c'est banal, plein de lieux communs, sans aucune valeur scientifique, des avis personnels, un peu de "j'ai lu une étude" très générosité, bref, le vortex, ce format permet de publier des vidéos et d'aider le référencement, soit. Mais c'est pas utile, vraiment. Juste pas utile.
Pomcifs, analyses superficielles et zéro sources ni explications concrètes. Que du discours victimaire et d'hypo-agentivité. Dans leurs discours, Les femmes ne font rien par elle-mêmes. Tout leur arrive et les impacte et détermine. Elle ne réalisent même pas le sexisme profond de leur posture et analyse.
Je sais bien que c'est du off et informel mais bon. Ça reste naze.
Alors même que son exp personnelle et DIRECTE contre-dit son propos: elle s'en fout.
Alors même que les 3 exemples/secteurs abordé sont très simple à comprendre: *PLUS ÇA DEVIENT TECHNIQUE ET EXIGEANT, moins il y a de femmes.* Pck ça ne les intéresse pas. Pck elles ont d'autres avenues pour avoir une vie confortable et épanouissante.
L'informatique était simple et linéaire, il suffisait d'être patient et méticuleux: il y a des femmes.
La discipline devient technique, anarchiques, les languages se complexifient, coder devient une affaire d'investigation (COBOL, C+): il n'y a plus de femmes.
Les languages se simplifient à nouveau (javascript, python, web dev), les parcours se simplifient (diplôme, bootcamp), l'esthétique prend de plus en plus de place (front end, design) = les femmes reviennent.
Idem pour la cuisine à mesure que la discipline devient technique, moléculaire, pénible et précise.
Idem pour l'éducation, à mesure que la recherche prime, l'expertise académique, etc.
Mais elles sont bcp trop lobotom pour envisager cette analyse simple malgré des décénnies d'études qui convergent dans ce sens.
Et ce sont nos impôts qui financent cette médiocrité sur le service public. Hallucinant.
Juste pour préciser que les mathématiques ne sont pas des sciences car ce n'est pas testable, c'est une manière de raisonner à partir d'axiomes. C'est, en ça, beaucoup plus proche de la philosophie que des sciences
J'ai pas été convaincu
J'ai entendu l'appellation "science formelle" pour parler des math justement avec cet argument que c'était à partir d'axiomes, c'est pas correct ?
Cela me rappelle les bagarres entre mathématiciens, physiciens et chimistes.
@@biduletruc7612 Ouais, je veux bien accepter ce terme =)
Beaucoup de sciences ne sont pas testables ou experimentales.
Toutes les sciences observationnelles sont sont pas expérimentales. Il serait réducteur de dire que si c'est expérimentable c'est scientifique, et si non, alors non.
Le role de la mère est important dans l'enseigne et le conditionnement de ces fausses valeurs aux enfants qui sont nos futurs citoyens. Il faudra agir et ne plus faire de la masturbation intellectuelle.
Merci !