Les invariants ontologiques de l'existence et la trialectique, feat : Dieu - Systémie de l'esprit 3

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  • Опубликовано: 15 сен 2024

Комментарии • 12

  • @kaneda777
    @kaneda777 12 дней назад

    Extrêmement intéressant, clair et précis. Merci beaucoup !

  •  18 дней назад +1

    Bravo et merci pour cette excellente introduction ! Le sujet est complexe mais ta pédagogie est très didactique.
    J'ai eu plus de mal à distinguer l'indétermination, notamment de l'autoréférence, mais j'ai le bouquin de Gigand, dans lequel j'avais du mal à entrer, et ton intro va me permettre de l'aborder plus facilement.
    Sur l'autoreference : "il n'est pas possible de ne pas choisir"... Serait-ce un argument en faveur du "libre" arbitre ? "Libre" dans les limites de son incomplètude bien entendu...
    Si la conscience est première et forcément localement orientée a priori, donc, une âme, c'est une conscience teinté d'a priori et de limitations déterminé non seulement physiquement mais psychiquement ?
    La "pleine" conscience serait elle donc un tentation nihiliste voué à néantiser toutes expériences, existence, et donc à détruire l'objet même recherché ? Il faudrait alors davantage parler de conscience augmenté. A moins que le but soi de goûter la vacuité d'une conscience primordiale.
    Certain état modifié de consciences donnent l'illusion de voir davantage, plus globalement, l'endroit comme l'envers, dans sa sphère de conscience et donc semble repousser certaines limites locale (les récits d'EMI convergent, entre autre, vers ce constat).
    En tant qu'holon humain, serions-nous principalement "appelé" à vivre une certaine expérience de dépassement des limitations, de transformation, tout en conservant une identité humaine, c'est à dire sans tomber dans l'administration purement technique d'une machine biologique comme le prône les transhumanistes... ?
    Bref, très fécond.
    Hâte de découvrir tes formations !

    • @metadoxas7267
      @metadoxas7267  18 дней назад +2

      Pour l'indétermination, je trouve que c'est le plus difficile à bien expliquer. C'est une difficulté que Gérard Gigand soulignait déjà.
      Il me vient un exemple pratique qu'avait présenté Bascar en séminaire et que je trouve très pertinent (autant souligner le positif quand il y en a).
      Essaye de faire un calcul mental un peu complexe, par exemple 27 x 43. Maintenant, et tout en continuant à calculer, exprime comment tu te sens sur le plan émotionnel.
      Tu verras que c'est basiquement impossible. Tu peux faire l'un ou l'autre mais pas les deux.
      De la même façon que dans cette illusion d'optique, tu ne peux pas voir le canard et le lapin en même temps : www.pourquoidocteur.fr/media/article/canard-lapin-1538052730.jpg
      Le fait de voir l'un plutôt que l'autre relève effectivement plus de l'autoréference que de l'indétermination, mais l'impossibilité de voir les deux en même temps relève bien de l'indétermination.
      Mais si tu regardes bien, il y a aussi une dimension incomplétude, dans la mesure où d'autres systèmes perceptifs arriveraient peut-être à faire ce genre de synthèses. Et peut-être en perdant d'autres types d'infos au passage... Donc chaque invariant est en quelque sorte toujours une combinaison des deux autres. Une combinaison qui donne quelque chose de qualitativement différent cependant, ce n'est pas juste une moyenne ou une fusion.
      Je vais faire une vidéo en duo avec Étienne Gigand qui devrait sortir vendredi soir ou samedi en principe, toujours sur la trialectique.
      Je réponds à la suite demain.

  • @animal-machine7739
    @animal-machine7739 7 дней назад

    Le premier invariant, je l'avais plus ou moins, « l'expérience est ». Mais les trois suivants ? Suspense… je mets en pause ta vidéo qui est une drogue trop puissante, j'ai besoin de redescendre !

  • @3emeType
    @3emeType 12 дней назад

    C'est intéressant, et en même temps, mon esprit aurait besoin de rattacher ça à du concret (des exemples, ...) pour ne pas tout avoir oublié dans 10 minutes 😅

    • @metadoxas7267
      @metadoxas7267  12 дней назад

      Est-ce qu'il y a un thème ou un sujet qui te parle particulièrement ?
      On peut partir de n'importe quoi en soi.

    • @3emeType
      @3emeType 12 дней назад

      @@metadoxas7267 l'école, l'éducation, le stress d'arriver en retard à un rdv, le libertarianisme, la CNV, ...

    • @metadoxas7267
      @metadoxas7267  12 дней назад

      ​ @3emeType Je t'avais tapé une longue réponse concernant la CNV, mais RUclips aime bien effacer les messages sans prévenir quand on fait des retours arrière parfois. Génial...
      Bon ben je n'ai pas le courage de refaire toute l'analyse et les différences subtiles entre vert et jaune sur le sujet donc je vais juste donner la solution :
      Thème : La CNV
      Attracteur lié à l'incomplétude : le Besoin
      Attracteur lié à l'autoréférence : le Sentiment
      Attracteur lié à l'indétermination : l'Observation
      (Probable) élément de synthèse du thème dans son ensemble : la Demande, car elle provoque un changement d'état des systèmes, et contient la reconnaissance des trois attracteurs que sont le besoin, le sentiment et l'observation. Il faudrait dérouler intégralement le thème (ce que je n'ai pas fait là je t'avoue parce que ça prend un certain temps) pour s'en assurer. Mais je suis plutôt confiant, ça semble bien coller.
      Le besoin, le sentiment et l'observation se construisent en conscience des limitations ontologiques et de l'existence d'un point de vue situé.
      Dans une version pathologique de la communication (thème : communication violente), ça donne Stratégie (liée à l'expérience et l'habitude, donc au corps et non à l'esprit), Evaluation (jugement émotionnel) et Jugement. Non conscience des limitations, le point de vue situé est vu comme absolu. Et la synthèse devient l'exigence (une seule stratégie possible, pas de changement de phase possible du système, c'est rigide et implique une prédation des systèmes les uns sur les autres, un seul doit triompher des autres.
      La CNV permet aussi indirectement de "faire du plus avec du moins" ou de "trouver des ressources à partir d'une perception de manque", ce qui va dans le sens d'une démarche jaune, sauf que la CNV est un système vert, et que cette finalité n'est habituellement pas conscientisée, elle est sous-tendue, implicite.
      Mais du coup, on peut voir que la CNV tendra à ne pas bien fonctionner si un ou deux des trois aspects est sous développé. Il s'agit d'avoir conscience de nos besoins réels sans les rationaliser ou les confondre avec nos désirs, de conscientiser ce que l'on observe sans confondre ce que l'on perçoit avec nos affects ou ce que l'on a l'habitude de vivre en général, et de pouvoir conscientiser et exprimer nos sentiments sans les rationaliser ou les faire correspondre à une norme de "ce qu'il faut ressentir dans cette situation". Et en même temps de bien faire communiquer les trois centres. Distinguer sans séparer, relier sans confondre. D'une certaine façon, ce qui est tenté à un niveau précédent, n'est vraiment accompli qu'au niveau d'après.
      Pour plus de détails ou de contextualisation, je préfèrerais passer en vocal, ce serait plus simple.

    • @metadoxas7267
      @metadoxas7267  12 дней назад

      Pour l'éducation je dirais technique ou savoir-faire en incomplétude, normes ou culture en indétermination, et rôle en autoréférence.
      En gros, l'éducation implique nécessairement d'aider la personne qui est éduquée à engranger un certain nombre de savoirs pratiques (de préférences utiles et valorisés dans le milieu) d'intégrer les codes, la culture, les références de l'environnement (le premier d'entre eux chez l'humain c'est souvent la langue maternelle), et de lui permettre de trouver sa place dans l'organisation sociale (que ce soit à une échelle tribale ou mondiale, ça dépend de la situation).
      On voit déjà que ça clarifie pas mal les choses par rapport à une vision VERTE/orange un peu naïve qui consiste à dire que l'enfant doit absolument s'autodéterminer. Dans les faits, l'environnement va forcément le modeler (y compris si c'est dans une vision libertaire), et on va retrouver ces trois principes. Mais ces princicipes peuvent se manifester de façons extrêmement variées.
      Ca implique aussi de se reconnecter à son parti pris dans la façon dont on éduque. Aucune éducation n'est neutre.

    • @3emeType
      @3emeType 12 дней назад

      @@metadoxas7267 Merci. Ça m'aide de réécouter les passages de ta vidéo qui expliquent les 3 invariants en ayant en tête ces exemples. Et je crois qu'il m'en faudra un paquet d'autres pour bien saisir l'intérêt de ces concepts. Et plus que des exemples, je vais avoir besoin de voir comment on en tire des informations utiles que je ne pouvais pas déduire aussi facilement avant, sans cette trialectique.

  • @philippegauthier2992
    @philippegauthier2992 8 дней назад

    Merci à toi pour cette vidéo. Question :
    La conscience (ou l'expérience du sujet) est postulée être le primat ontologique de toute réalité, mais pourtant la science permet de savoir que l'univers existait avant le sujet la vie étant née il y a 3 milliards d'années. Certes, l'univers a besoin du sujet connaissant pour le concevoir comme tu le précises, mais pas pour exister ! En effet le sujet peut concevoir d'un univers antérieur à son existence : une expérience sans sujet pour l'expérimenter peut donc être imaginée par le sujet, mais elle ne serait pas "rien", elle ne serait pas anéantie sans le sujet puisqu'il ne fait que se la repésenter a posteriori, comme un événement historique s'étant effectivement produit avant lui.
    Autrement dit : les phénomènes qui précèdent l'apparition du sujet existaient seulement comme noumène avant qu'il ne se les représente, mais ils existaient bel et bien. Le sujet ou la conscience est le principe ontologique du monde subjectif et objectif, des phénomènes, mais pas de l'existence même, de la chose en soi.
    Du coup est-ce que tu peux préciser le raisonnement inductif qui permet de poser la conscience ou Dieu le père comme ontologie fondamentale ? On s'achemine vers quelque-chose d'un peu plus périlleux style preuve ontologique, mais j'espère que ça te dérangera pas de développer puisque tu as choisi de parler de Dieu d'entrée de jeu.

    • @metadoxas7267
      @metadoxas7267  8 дней назад +1

      @@philippegauthier2992 Disons que dans ma conception, Dieu le Père s'occupe des choses que tu décris, l'organisation du monde, l'état de la matière il y a 3 milliards d'années. Mais je dis aussi que Dieu le Père n'est pas vraiment conscient. C'est le néant créateur, il est à l'origine de tout mais en soi n'est rien.
      Après c'est un peu compliqué de répondre à tes questionnements parce que tout dépend d'où tu pars et de l'épistémologie que tu prends. Dans la vidéo je propose une approche ontologique à priori là où tes propos semblent plutôt partir du raisonnement déductif. La science dit que le monde était comme ça il y a 3 milliards d'années. Comment le sait-elle ? Par des processus de déduction, en de basant sur des axiomes. Et dans le futur la théorie sera probablement différente.
      Je ne sais pas comment était le monde il y a 3 milliards d'années, et revanche, je peux dire que ici et maintenant, dans des consciences, il y a ces spéculations sur un monde il y a 3 milliards d'années.
      Par ailleurs, le fait que je dise que la conscience est le primat de la réalité ne signifie pas nécessairement que, dans l'absolu, il n'y avait pas d'univers il y a 3 milliards d'années. Tout ce que je dis, c'est que la trame de base de la réalité en gros, c'est la conscience. Si tu deconstruits absolument tout, la conscience restera toujours.
      Dans le film Matrix, toute l'expérience que vivent les individus dans la matrice est une illusion, mais leur conscience qui leur permet de vivre ces illusions, elle, est réelle.
      Après moi je peux apporter une réponse à ton questionnement mais là il s'agit plus d'interprétations personnelles ou d'un acte de foi, et je ne peux pas garantir que cette "vision" soit aussi rigoureuse que le reste de la démarche. Mais je pense (et je ne suis pas le seul à le penser) que la conscience est effectivement la brique de base de la réalité et que la conscience n'implique pas nécessairement la présence d'être vivants d'un certain niveau de complexité, ni même possiblement d'être vivants tout court. Ou alors il faut revoir ce que l'on considère comme vivant. Et ce que l'on considère comme conscient.
      Mais en gros, il me paraît tout à fait possible que de la matière non-organique puisse générer un certain type d'expérience subjective qui n'a sans doute pas grand chose à voir avec l'idée que l'on se fait de la conscience, mais qui en serait malgré tout. Mais parce que selon moi ce n'est pas la matière qui génère la conscience, mais la conscience qui prend forme via la matière.
      En gros, si la conscience veut savoir ce que ça fait d'être un oiseau, elle va "rêver" un oiseau. Donc pas de conscience d'oiseau sans la matière oiseau. Mais pas de matière oiseau sans la conscience primordiale qui souhaite faire experience d'être un oiseau.
      Mais de même avec des astéroïdes, des galaxies, des atomes qui s'entrechoquent et fusionnent entre eux, et de même avec les "loi de l'univers" qui régissent ces phénomènes et peuvent être une autre forme de manifestation de la conscience.
      Et donc Dieu le Père c'est ce qui rend tout ça possible et créée la cohérence d'ensemble, c'est la conscience primordiale non subjectivement consciente car non-séparée.
      Maintenant, je précise qu'il n'est absolument pas nécessaire d'admettre quoi que ce soit de tout ça pour appliquer la trialectique.
      Mais bon, je ne peux que recommander d'examiner et de mediter ce principe de primauté de la conscience, parce que lorsque l'on réalise ce que ça implique vraiment, ça donne quelque chose qui est souvent décrit comme un éveil spirituel.
      Mais en gros, il n'y a aucun objet que l'on puisse décrire comme extérieur et qui ne soit pas en réalité dans notre conscience. Ce qui est trivial en soi, mais notre esprit fait comme si ce n'était pas le cas.