Excellent ! merci jean-marie encore une fois je me coucherais moins con que la veille. Dans le contexte la question est sensible.J'aime bien la façon d'expliquer sérieusement des "concepts" pour les critiquer par la suite.
J'ai été très sensible, dans votre présentation, à la défense de la règle de l'unanimité dans l'Union Européenne pour assurer la liberté de tous les Etats/nations. Mais de même qu'il a été inventé la notion de démocratie pour faire fonctionner un corps politique national où l'unanimité n'existe presque jamais, il a été conçu le principe du FEDERALISME pour faire fonctionner ensemble des états souverains qui abandonnent librement une partie de leur souveraineté à condition qu'il existe des mécanismes pour assurer la persistence de leur existence.
"L'Europe est-elle le seul modèle moderne et désirable d'une société des nations ?" est désormais disponible, en livre papier et ebook, aux Éditions M-Éditer ;-) Feuilleter le livre, le commander, l'offrir à un ami ... m-editer.izibookstore.com/produit/220/9782362871955
J'ai une question à vous soumettre : une société rationnelle ( j'entends, les individus rompus à l'exercice de la philosophie ), sachant que la Raison est sans cesse soumise aux apories qu'elle génère, peut-elle encore espérer mettre un terme à la conflictualité des rapports humains par les seuls moyens de sa réflexion ? Votre conclusion semble indiquer que le bavardage européen est stérile face à la guerre...
La réflexion de Kant repose sur un constat : les hommes n'agissent pas comme des citoyens raisonnables du monde et rien ne permet de penser que cela changera. Une idée seule donne donc des raisons d'espérer : que les passions qui opposent les personnes et les corps politiques soient le moteur du progrès de la République et de la paix. À cet égard, l'Europe comme association d'États libres née de la crainte de la guerre est exemplaire !
Une proposition intéressante. Il faut remarquer que pour les stoïciens, la notion de « citoyen du monde » possède un sens. L’homme, remarquent-ils, n’est pas seulement dans la nature comme une chose sans conscience. Il se sait en elle. Et cela vaut pour tous les hommes. Il suffit donc de se penser homme au monde pour se saisir comme appartenant à un au-delà de sa Cité particulière. Telle est la voie du cosmopolitisme !
Vous posez une vraie question ! Un élément de réflexion pour l’affronter : Lorsque Kant envisage une Société des Nations ("Idée d’une histoire universelle…"), c’est sous la forme d’une association de corps politiques souverains et libres. L’unité ainsi produite consisterait en une régulation des relations entre États par le droit plutôt que par la force, et non à une dissolution des Nations. Toutefois, pour le philosophe, il s’agit d’une Idée régulatrice, et non d’une prédiction ou d’un projet au sens strict du terme. À cet égard, l’Union européenne invite à la réflexion.
Seuls les philosophes peuvent poser une telle question. Il faut en revenir aux faits et à l'histoires des nations justement. L'Europe s'est construite sur la prédation et l'exploitation des nations. Et c'est ahurissant de savoir que la philosophie ignore les faits.
1- La conférence évoque explicitement les faits historiques, et donc la violence que l’Europe a connue ou provoquée. Voir par exemple : 21:04 2- Le conférencier propose ensuite une vision philosophique de l’Europe comme association de nations libres. Il ne s’agit alors pas d’un fait historique. On pensera à Rousseau : « Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question. » (Second Discours) Il s’agit de ce que Kant appelle une Idée régulatrice. À partir de 42:51, et à partir de 46:56. Bon. Il faut écouter l’orateur jusqu’au bout pour comprendre sa position…
Excellent ! merci jean-marie encore une fois je me coucherais moins con que la veille. Dans le contexte la question est sensible.J'aime bien la façon d'expliquer sérieusement des "concepts" pour les critiquer par la suite.
Merci à vous !
Génial. Merci
Merci à vous !
J'ai été très sensible, dans votre présentation, à la défense de la règle de l'unanimité dans l'Union Européenne pour assurer la liberté de tous les Etats/nations. Mais de même qu'il a été inventé la notion de démocratie pour faire fonctionner un corps politique national où l'unanimité n'existe presque jamais, il a été conçu le principe du FEDERALISME pour faire fonctionner ensemble des états souverains qui abandonnent librement une partie de leur souveraineté à condition qu'il existe des mécanismes pour assurer la persistence de leur existence.
"L'Europe est-elle le seul modèle moderne et désirable d'une société des nations ?" est désormais disponible, en livre papier et ebook, aux Éditions M-Éditer ;-)
Feuilleter le livre, le commander, l'offrir à un ami ... m-editer.izibookstore.com/produit/220/9782362871955
J'ai une question à vous soumettre : une société rationnelle ( j'entends, les individus rompus à l'exercice de la philosophie ), sachant que la Raison est sans cesse soumise aux apories qu'elle génère, peut-elle encore espérer mettre un terme à la conflictualité des rapports humains par les seuls moyens de sa réflexion ? Votre conclusion semble indiquer que le bavardage européen est stérile face à la guerre...
La réflexion de Kant repose sur un constat : les hommes n'agissent pas comme des citoyens raisonnables du monde et rien ne permet de penser que cela changera.
Une idée seule donne donc des raisons d'espérer : que les passions qui opposent les personnes et les corps politiques soient le moteur du progrès de la République et de la paix.
À cet égard, l'Europe comme association d'États libres née de la crainte de la guerre est exemplaire !
Seul la philosophie Stoïcienne mène à la paix, voir à l'ataraxie pour les meilleurs!
Une proposition intéressante. Il faut remarquer que pour les stoïciens, la notion de « citoyen du monde » possède un sens. L’homme, remarquent-ils, n’est pas seulement dans la nature comme une chose sans conscience. Il se sait en elle. Et cela vaut pour tous les hommes. Il suffit donc de se penser homme au monde pour se saisir comme appartenant à un au-delà de sa Cité particulière. Telle est la voie du cosmopolitisme !
La question en elle même me dérange.
Bon. Le questionnement philosophique est une inquiétude. Socrate comparait ses questions aux piqûres d'un taon.
Les Nations ne sont elles pas vidées de leurs sens
Vous posez une vraie question ! Un élément de réflexion pour l’affronter :
Lorsque Kant envisage une Société des Nations ("Idée d’une histoire universelle…"), c’est sous la forme d’une association de corps politiques souverains et libres. L’unité ainsi produite consisterait en une régulation des relations entre États par le droit plutôt que par la force, et non à une dissolution des Nations.
Toutefois, pour le philosophe, il s’agit d’une Idée régulatrice, et non d’une prédiction ou d’un projet au sens strict du terme. À cet égard, l’Union européenne invite à la réflexion.
Seuls les philosophes peuvent poser une telle question. Il faut en revenir aux faits et à l'histoires des nations justement. L'Europe s'est construite sur la prédation et l'exploitation des nations. Et c'est ahurissant de savoir que la philosophie ignore les faits.
1- La conférence évoque explicitement les faits historiques, et donc la violence que l’Europe a connue ou provoquée. Voir par exemple : 21:04
2- Le conférencier propose ensuite une vision philosophique de l’Europe comme association de nations libres. Il ne s’agit alors pas d’un fait historique. On pensera à Rousseau : « Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question. » (Second Discours) Il s’agit de ce que Kant appelle une Idée régulatrice. À partir de 42:51, et à partir de 46:56.
Bon. Il faut écouter l’orateur jusqu’au bout pour comprendre sa position…