LA MORT DU BRETON DANS MON VILLAGE NATAL. CHRONIQUE DU LINGUICIDE : LA FRANCE, MERE DES ARTS, DES ARMES ET DES LOIS. J'ai vu, année après année, jusqu'en 2005, année de la disparition de ma mère, mourir TOUT son entourage bretonnant, sans une seule exception. Plusieurs années avant sa mort, ma vieille mère ne parlait plus le breton, faute d'un seul locuteur dans son entourage ou dans sa famille. Jusqu'alors, il y avait toujours une ou plusieurs voisines, à venir « conchenner » avec elle, en breton, autour d'un café et d'un gâteau. Cette langue est l'idiome du rire, de la bonne humeur, de la plaisanterie, mais pas seulement. Elle a produit de grandes œuvres littéraires. Les femmes la chantent plutôt qu'elles la parlent. Et elles n'arrêtent pas de rire ; c'est très plaisant à entendre. Mais cette année là, rentré au pays comme chaque année au mois de juillet, j'ai été saisi d'angoisse. Je me suis demandé pourquoi. Frappé par un silence étrange, j'ai tendu l'oreille, et j'ai compris : toutes les amies de ma mère étaient mortes, personne ne venait plus lui parler la langue de son enfance, elle ne s'exprimait plus qu'en français, langue étrangère et triste. : personne ne parlait plus le breton. LE CHANT DES OISEAUX AVAIT DISPARU DE LA NATURE. C'était d'un triste infini. Un monde enchanté s'était éteint, un autre, vulgaire et primitif, avait pris sa place. Certains appellent cela « le socialisme ». Ma gorge s'est serrée. Et j'ai pleuré. La France venait d'achever le crime commencé en 1789.
"Baden" - c'était une surprise pour moi. Je viens d'Allemagne et je vis au Bundesland qui s'appelle en allemand "Baden-Württemberg". Et il y a encore Baden-Baden. Mais c'est un dommage que le francais avait/ a une influence si forte sur le breton...
La ville de Baden s'appelait Badan jusqu'au 18ème siècle, puis Baden. On ne sait effectivement pas si cela vient d'une famille ou du mot "bain". Comme dit, quasiment toutes les langues indo-européennes forment "bain" avec bad, bal, ban. Même si le mot bain en breton serait baen pour parler d'un bassin/bains.
En fait pour Kouign Amann cela dépend des dialectes bretons ! Car il existe beaucoup de prononciations diverses et variées. Vers l'Ouest du Morbihan par exemple, pour la majorité des mots avec une voyelle suivie de deux n, la voyelle ne sera pas nasalisée, mais si un seul n suit la voyelle, elle le sera. On dira pour le mot "den" [dun'] (comme "d'un" en français, mais en prononçant le n en plus), mais [mane] pour "mann". Le zh, fréquent dans les mots bretons, marque une différence de prononciation entre dialectes : là où certains prononceront le z, d'autres prononceront le H. Et dans ce même dialecte ouest-morbihanais que j'étudie, on dira [Bréh] pour "Breizh", le i, dans ce dialecte, n'est donc pas entendu. Et pour Kouign Amann... dans ce même coin et dans tout le Morbihan ou presque, le beurre se dit Amonenn, Amann est en fait possiblement le résultat de la disparition de la dernière syllabe qui est restée dans certains dialectes. On a la même chose dans l'autre sens, avec Lavaret, parler, qui est prononcé, et même écrit souvent "lâret", perdant la syllabe du milieu.
@@gide5489 Pour la plupart des français, les sons un et in, sont devenus indistinguables, mais c'est vrai que le son n'est pas tout à fait le même ! Pour certaines personnes, brun et brin riment, pour d'autres non. Perso, je fais la distinction en breton mais pas en français De même que la distinction é et è qui tend à disparaitre en français, ou plutôt qui est maintenant distingué en fonction de sa position dans le mot et la phrase. On entend de plus en plus "Je [mangé]" pour dire "je mangeais". Le son è devient é en fin de mot ou se phrase. Mais en Breton la distinction entre é, è, eu ouvert (comme dans bonheur), ou eu fermé (comme dans heureux) se fait toujours, chez les natifs en particulier. Enfin bref, c'est une autre histoire ça haha.
@@gide5489 Hmmm je dirai que c'est plus d'in en effet ! Et personnellement autant je m'efforce d'être précis pour le Breton parce que je considère que ce n'est pas à moi, apprenant, de faire évoluer la langue, autant pour le français je n'ai aucun scrupule à le parler comme je le souhaite sans suivre de quelconque règle. Je considère qu'en tant que natif francophone, je suis légitime à participer à l'évolution de cette langue.
@@gide5489 Je ne crois pas que le son [un] existe en breton, excepté pour un mot, et encore je crois qu'il n'est pas utilisé dans tous les dialectes (le mot [suñk], sucre). Donc non, je prononce [in], parce que c'est la prononciation que j'apprends pour mon dialecte. J'ai juste dit au début que la prononciation de 'den' était comme "d'un" parce que, EN FRANÇAIS, le son "un", je le prononce "in" !
@@gide5489 Disons plutôt que je fais + attention à ma prononciation en Breton. Il y a tout un spectre de sonorité entre le in et le un (c'est pas juste l'un ou l'autre), donc j'essaie de reproduire le plus "parfaitement" possible le son de mon prof et des enregistrements que je peux entendre.
J ai trouvé des vieux panneaux bleu de lieu dit des annees 50 jetés dans un fossé. Les noms des lieux dits etaient ecrits en bretons alors que maintenant ils sont totalement francisés. C abusé.
Tout dépend de si l'on souhaite une cohésion de la nation ou des guerres civiles. Cependant, il est vrai qu'on aurait du les conserver dans un musée plutôt que dans un fossé.
@@Baul_spiral9629 Commentaire complètement stupide. Dans la plupart des pays du monde il y a plusieurs langues officielles. C'est plutôt le fait de combattre les spécificités culturelles et de les détruire qui entraine les guerres.
@@Erwann29460 d'accord avec vous l'état français devrait écouter les bretons plutôt que les ignorer et les mépriser. Et donner une vrai chance de survie à la langue bretonne...
@@Erwann29460 La phrase "Dans la plupart des pays du monde" n'équivaut pas à un mandat pour copier telles quelles les idées. Exemple : actuellement, "Dans la plupart des pays du monde", les gens qui ne peuvent pas travailler à cause des circonstances virales ne gagnent pas d'argent, alors qu'en France, elles sont (relativement bien) couvertes. Est-ce que ça veut dire qu'on a tort vu qu'on est la minorité ? Je ne dis pas que le breton ne doit pas avoir un statut particulier de langue régionale. Je dis que vouloir en faire une langue officielle, c'est être assez peu au fait des réalités de l'organisation d'un pays, et juste rajouter des complications. Le vrai challenge, c'est intéresser les gens au breton et à la culture bretonne, pas des combats futiles de bretons bretonnants sur Naoned ou autres.
"LITTERATURE BRETONNE, LITTERATURE FRANCAISE. Malheureusement pour nos amis Français, notre magnifique littérature bretonne leur est à jamais interdite : de 1789 à 1960, ils ont TUE notre langue. Je parle en expert : dans mon enfance, mes parents m'ont interdit de parler breton : on leur avait fait honte de leur langue, ils ont cru me protéger de l'infamie. Les poètes bretons modernes qui ont écrit leur œuvre en langue française, dépassent largement en qualité, au moins dans certaines pièces, les poètes français. La sécheresse affective des œuvres poétiques françaises, et leur caractère conventionnel, surprennent toujours les Bretons, infiniment plus sensibles, et capables d’exprimer beaucoup de choses avec beaucoup plus de sensibilité, de nuances et de romantisme. Le martyre qui leur a infligé la France a exacerbé leur sensibilité, comme celle des Juifs, qui est à fleur de peau. Herbert PAGANI a écrit : "Les Bretons sont les Juifs de la France". Rien n'est plus vrai. Ce qu’affirmait Marie de France, au 12ème siècle reste vrai : « BRETAGNE EST POESIE ». Ce qu’on disait de la littérature française au douzième siècle, comparativement à la littérature bretonne, vue à travers ce qu'on désigne sous le nom de la "matière de Bretagne" , copiée partout en Europe, - particulièrement le cycle du roi Arthur et de la table ronde, avec ses héros : Lancelot, Merlin, Mélusine - reste d’actualité. Je n’irai pas jusqu’à répéter ce que disait Saint-Pol Roux, français converti à notre littérature : « BRETAGNE EST UNIVERS » ; je respecte aussi les autres. Mais, à quelques exceptions près, c’est la même platitude qui continue à s’épanouir chez les Français : l’esprit et le génie n’y souffle qu’avec parcimonie. MÉLENCHON restera célèbre pour ces quelques phrases : "Le breton n'est pas une langue; ce jargon a été fabriqué par les Allemands, en 1941". "Les écoles DIWAN sont une secte". "Le breton est la langue de la collaboration" (!!!!!!!!). Georges Sand a parlé des diamants que l’on trouve dans le Barzaz Breiz, comparant ce chef d’oeuvre breton à l’Iliade et à l’Odyssée, ce qui n’est pas un petit compliment ! Cette oeuvre a été traduite en plusieurs langues par de grands écrivains anglais et américains, tandis que notre poétesse populaire Anjela Duval a été publiée aux Etats Unis par Lenora Timm, de l’université de Californie, la comparant aux plus grands « green poets », à côté de Robinson Jeffers, Mary Oliver, Wendell Berry, ou même à la poétesse allemande Sarah Kirscch ! Là, on ne peut que donner raison au linguiste Goulven Pennoad, qui a écrit cette phrase immortelle, dans l’une de ses correspondances à moi destinée: « La langue française est l’un des idiomes les plus minables d’Europe » . De ce point de vue, si l’on souhaite une comparaison, qu’on déclame à haute voix certaines pages de Chateaubriand et de Victor Hugo, deux génies, et qu’on les compare à deux écrivains hexagonaux. Les Français ont voulu faire de ces deux auteurs leurs plus grands écrivains : ils se sont trompés, car ces deux génies ne sont pas français, mais bretons ! A ceux qui ont écrit que la langue bretonne ne possède ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni théâtre, ni aucune œuvre digne d’être citée, je rappelle cette phrase de Clémenceau, qui s’y connaissait : « Qu’on me donne quarante trous de cul, j’en ferai immédiatement une académie française ». J'illustrerai cela de citations anti-bretonnes, qui vont vous stupéfier.
Attention à PERROS GUIREC on roule, à KERITY aussi vers MAURON aussi...souvenir de l'ECOSSE MILLENAIRE et INDESTRUCTIBLE et sans doute aussi de garnisons espagnole lors des Guerres de la Ligue.
Bonjour, Merci pour votre vidéo. Pourriez-vous m'indiquer comment prononcer le mot "seven" (Comme dans le groupe de musique Seven Reizh)? Doit-on dire "sévain", "séveun" comme en anglais ou bien "sévène"? Quel est selon vous la signification la plus usuel? Merci de votre retour.
Les Bretons je les reconnais toujours dans un groupe , ils ont un accent , celui de ma grand mère son nom était et le mien de naissance Pencréac’h Je suis absolument navrée que ma grand mère ne m’ai pas appris le Breton eux qui ne parlait pas du tout le Français chez eux mais mon père ne l’à jamais parlé ils ont déménagé en 1929 en Touraine , il avait 2 ans
Pas mal! Le SEUL qui sait de quoi il parle! Mon vieux bonhomme a enseigné à Lesneven et se souvient de Fañch Elegoet qui enseignait le breton e Skolaj Sant Frañsez.
Mais dans la langue bretonne, il y a des dialectes... et les bretons de Bannalec ne comprenaient pas ceux de Rosporden, mais bien ceux de Quimperlé... Les bretons de Rosporden parlaient et comprenaient mieux ceux de Quimper......et je peux encore en raconter.....
Quand j entends parler un Breton en Breton, ça sonne à mes oreilles comme quand j entends du Néerlandais, ils ont tout deux la même manière de séparer les syllabes.
en ces temps d'avant Jeux Olympique, j'ai les oreilles qui frisent chaque fois que j'entends dire "Armel LE CLÉACHHH" avec un "CH" bien à la française !! "ach so ??" diraient nos amis Germains !!
là ce n'est pas une question de prononciation mais d'écriture = "Atao" écrit comme cela renvoie historiquement aux heures les plus sombres de la Collaboration avec l'Occupant Nazi ... il vaut mieux donc écrire "atav" mais je vous rassure (ou pas) : le "v" dans ce cas (en finale absolue) se prononce bel et bien tel un "o" !! encore un effort, ce n'est pas si compliqué !!
C'est très semblable à la langue de cornouaillais, mais "c'h" en Breton est "gh" en Cornique une example "merc'h" en Breton mais c'est "mergh" en Cornique.
il y a PLUSIEURS accents en Bretagne et ils ne sont pas perdus !! Breton francilien j'ai habité quelques mois à Morlaix et en quelques semaines j'avais chopé l'accent local des "anciens" !
@@FabriceBEAUDOINIl ne s'agit pas d'un accent en français, il s'agit de la prononciation bretonne en breton. Après plusieurs siècles de domination du français, elle est presque perdue. Les nouveaux brittophones ont un accent français.
@@floquet-de-civada je sais pourtant de quoi je parle : les locuteurs bretons qui parlent en français ont un accent qui correspond à leur accent en breton. Qu'ils parlent en breton parce qu'ils sont bretonnants OU français parce qu'ils sont francophones, ils ont cet accent. Par contre l'apostrophe à (LE) CLEAC'H devrait induire un son guttural et non un chuintement. C'est là où je voulais en venir.
Moi-même en tant que néo-bretonnant durant les années 2000 j'étais entouré de locuteurs ayant un accent français dans leur prononciation du breton, alors que moi j'ai gardé dans l'oreille les sons de la voix de ma grand-mère paternelle !
Qui apprends le breton aujourd'hui personne sa se perd la langue bretonnne. Loudeac (r) (r)chez Transport garnier. Au faites c'est quoi le beurre doux sa existe ça 😅.
Ce qui est drôle c'est que les bigouden disent "Pain Marre" pour Penmarc'h :) On dit "On va à Pain Marre" et on dit jamais "on va à Pen Marc'h :) je sais je sais c'est pas logique mais il n'y a pas de logique ici, juste les exceptions locales :)
Jai rencontré un spécialiste de la langue bretonne il ma dit quil avait un livre interdit écrit par des moine bretons et il ma dit que la côte bretonne était remplie de mosquée que les chretien et musulman vivait ensemble et que dans la langue bretonne il y avait une planque de mot arabe alors jai fait mest petite recherche et je pense quil a dit vrais si vous avez des infos sur le sujet je suis curieux
On ne dit pas "La prononciation en langue bretonne" en français mais "La prononciation DE LA langue bretonne". Nous ne sommes pas encore des 'britishes' que je sache! Sinon video amusante.
Hey Fwench guy, the letter r does exist and should also be pronounced. Breton is not Fwench. Fwance has done way too much damoosh to zee langweek. It's Brezhoneg and not Bwayzoneek.
LA MORT DU BRETON DANS MON VILLAGE NATAL. CHRONIQUE DU LINGUICIDE : LA FRANCE, MERE DES ARTS, DES ARMES ET DES LOIS.
J'ai vu, année après année, jusqu'en 2005, année de la disparition de ma mère, mourir TOUT son entourage bretonnant, sans une seule exception.
Plusieurs années avant sa mort, ma vieille mère ne parlait plus le breton, faute d'un seul locuteur dans son entourage ou dans sa famille.
Jusqu'alors, il y avait toujours une ou plusieurs voisines, à venir « conchenner » avec elle, en breton, autour d'un café et d'un gâteau. Cette langue est l'idiome du rire, de la bonne humeur, de la plaisanterie, mais pas seulement. Elle a produit de grandes œuvres littéraires. Les femmes la chantent plutôt qu'elles la parlent. Et elles n'arrêtent pas de rire ; c'est très plaisant à entendre.
Mais cette année là, rentré au pays comme chaque année au mois de juillet, j'ai été saisi d'angoisse. Je me suis demandé pourquoi. Frappé par un silence étrange, j'ai tendu l'oreille, et j'ai compris : toutes les amies de ma mère étaient mortes, personne ne venait plus lui parler la langue de son enfance, elle ne s'exprimait plus qu'en français, langue étrangère et triste. : personne ne parlait plus le breton.
LE CHANT DES OISEAUX AVAIT DISPARU DE LA NATURE. C'était d'un triste infini. Un monde enchanté s'était éteint, un autre, vulgaire et primitif, avait pris sa place. Certains appellent cela « le socialisme ».
Ma gorge s'est serrée. Et j'ai pleuré. La France venait d'achever le crime commencé en 1789.
Tout mettre sur le dos du socialisme c'est vraiment fermer un oeil pour ne voir qu'avec l'autre.
Ce fut de même à GUILVINEC entre 1990 et 2000...tous les AUTHENTIQUES BRETONNANTS ont disparus!
vive la Bretagne
"Baden" - c'était une surprise pour moi. Je viens d'Allemagne et je vis au Bundesland qui s'appelle en allemand "Baden-Württemberg". Et il y a encore Baden-Baden. Mais c'est un dommage que le francais avait/ a une influence si forte sur le breton...
La ville de Baden s'appelait Badan jusqu'au 18ème siècle, puis Baden. On ne sait effectivement pas si cela vient d'une famille ou du mot "bain". Comme dit, quasiment toutes les langues indo-européennes forment "bain" avec bad, bal, ban. Même si le mot bain en breton serait baen pour parler d'un bassin/bains.
En fait pour Kouign Amann cela dépend des dialectes bretons ! Car il existe beaucoup de prononciations diverses et variées. Vers l'Ouest du Morbihan par exemple, pour la majorité des mots avec une voyelle suivie de deux n, la voyelle ne sera pas nasalisée, mais si un seul n suit la voyelle, elle le sera. On dira pour le mot "den" [dun'] (comme "d'un" en français, mais en prononçant le n en plus), mais [mane] pour "mann".
Le zh, fréquent dans les mots bretons, marque une différence de prononciation entre dialectes : là où certains prononceront le z, d'autres prononceront le H.
Et dans ce même dialecte ouest-morbihanais que j'étudie, on dira [Bréh] pour "Breizh", le i, dans ce dialecte, n'est donc pas entendu.
Et pour Kouign Amann... dans ce même coin et dans tout le Morbihan ou presque, le beurre se dit Amonenn, Amann est en fait possiblement le résultat de la disparition de la dernière syllabe qui est restée dans certains dialectes. On a la même chose dans l'autre sens, avec Lavaret, parler, qui est prononcé, et même écrit souvent "lâret", perdant la syllabe du milieu.
Avec LE GONIDEC c'est amannen.
@@gide5489 Pour la plupart des français, les sons un et in, sont devenus indistinguables, mais c'est vrai que le son n'est pas tout à fait le même !
Pour certaines personnes, brun et brin riment, pour d'autres non.
Perso, je fais la distinction en breton mais pas en français
De même que la distinction é et è qui tend à disparaitre en français, ou plutôt qui est maintenant distingué en fonction de sa position dans le mot et la phrase. On entend de plus en plus "Je [mangé]" pour dire "je mangeais". Le son è devient é en fin de mot ou se phrase. Mais en Breton la distinction entre é, è, eu ouvert (comme dans bonheur), ou eu fermé (comme dans heureux) se fait toujours, chez les natifs en particulier.
Enfin bref, c'est une autre histoire ça haha.
@@gide5489 Hmmm je dirai que c'est plus d'in en effet !
Et personnellement autant je m'efforce d'être précis pour le Breton parce que je considère que ce n'est pas à moi, apprenant, de faire évoluer la langue, autant pour le français je n'ai aucun scrupule à le parler comme je le souhaite sans suivre de quelconque règle. Je considère qu'en tant que natif francophone, je suis légitime à participer à l'évolution de cette langue.
@@gide5489 Je ne crois pas que le son [un] existe en breton, excepté pour un mot, et encore je crois qu'il n'est pas utilisé dans tous les dialectes (le mot [suñk], sucre).
Donc non, je prononce [in], parce que c'est la prononciation que j'apprends pour mon dialecte.
J'ai juste dit au début que la prononciation de 'den' était comme "d'un" parce que, EN FRANÇAIS, le son "un", je le prononce "in" !
@@gide5489 Disons plutôt que je fais + attention à ma prononciation en Breton. Il y a tout un spectre de sonorité entre le in et le un (c'est pas juste l'un ou l'autre), donc j'essaie de reproduire le plus "parfaitement" possible le son de mon prof et des enregistrements que je peux entendre.
J ai trouvé des vieux panneaux bleu de lieu dit des annees 50 jetés dans un fossé. Les noms des lieux dits etaient ecrits en bretons alors que maintenant ils sont totalement francisés. C abusé.
Tout dépend de si l'on souhaite une cohésion de la nation ou des guerres civiles. Cependant, il est vrai qu'on aurait du les conserver dans un musée plutôt que dans un fossé.
Bretagne
A demain
@@Baul_spiral9629 Commentaire complètement stupide. Dans la plupart des pays du monde il y a plusieurs langues officielles. C'est plutôt le fait de combattre les spécificités culturelles et de les détruire qui entraine les guerres.
@@Erwann29460 d'accord avec vous l'état français devrait écouter les bretons plutôt que les ignorer et les mépriser. Et donner une vrai chance de survie à la langue bretonne...
@@Erwann29460 La phrase "Dans la plupart des pays du monde" n'équivaut pas à un mandat pour copier telles quelles les idées. Exemple : actuellement, "Dans la plupart des pays du monde", les gens qui ne peuvent pas travailler à cause des circonstances virales ne gagnent pas d'argent, alors qu'en France, elles sont (relativement bien) couvertes. Est-ce que ça veut dire qu'on a tort vu qu'on est la minorité ?
Je ne dis pas que le breton ne doit pas avoir un statut particulier de langue régionale. Je dis que vouloir en faire une langue officielle, c'est être assez peu au fait des réalités de l'organisation d'un pays, et juste rajouter des complications. Le vrai challenge, c'est intéresser les gens au breton et à la culture bretonne, pas des combats futiles de bretons bretonnants sur Naoned ou autres.
"LITTERATURE BRETONNE, LITTERATURE FRANCAISE.
Malheureusement pour nos amis Français, notre magnifique littérature bretonne leur est à jamais interdite : de 1789 à 1960, ils ont TUE notre langue. Je parle en expert : dans mon enfance, mes parents m'ont interdit de parler breton : on leur avait fait honte de leur langue, ils ont cru me protéger de l'infamie.
Les poètes bretons modernes qui ont écrit leur œuvre en langue française, dépassent largement en qualité, au moins dans certaines pièces, les poètes français.
La sécheresse affective des œuvres poétiques françaises, et leur caractère conventionnel, surprennent toujours les Bretons, infiniment plus sensibles, et capables d’exprimer beaucoup de choses avec beaucoup plus de sensibilité, de nuances et de romantisme. Le martyre qui leur a infligé la France a exacerbé leur sensibilité, comme celle des Juifs, qui est à fleur de peau. Herbert PAGANI a écrit : "Les Bretons sont les Juifs de la France". Rien n'est plus vrai.
Ce qu’affirmait Marie de France, au 12ème siècle reste vrai : « BRETAGNE EST POESIE ». Ce qu’on disait de la littérature française au douzième siècle, comparativement à la littérature bretonne, vue à travers ce qu'on désigne sous le nom de la "matière de Bretagne" , copiée partout en Europe, - particulièrement le cycle du roi Arthur et de la table ronde, avec ses héros : Lancelot, Merlin, Mélusine - reste d’actualité.
Je n’irai pas jusqu’à répéter ce que disait Saint-Pol Roux, français converti à notre littérature : « BRETAGNE EST UNIVERS » ; je respecte aussi les autres. Mais, à quelques exceptions près, c’est la même platitude qui continue à s’épanouir chez les Français : l’esprit et le génie n’y souffle qu’avec parcimonie.
MÉLENCHON restera célèbre pour ces quelques phrases :
"Le breton n'est pas une langue; ce jargon a été fabriqué par les Allemands, en 1941".
"Les écoles DIWAN sont une secte".
"Le breton est la langue de la collaboration" (!!!!!!!!).
Georges Sand a parlé des diamants que l’on trouve dans le Barzaz Breiz, comparant ce chef d’oeuvre breton à l’Iliade et à l’Odyssée, ce qui n’est pas un petit compliment ! Cette oeuvre a été traduite en plusieurs langues par de grands écrivains anglais et américains, tandis que notre poétesse populaire Anjela Duval a été publiée aux Etats Unis par Lenora Timm, de l’université de Californie, la comparant aux plus grands « green poets », à côté de Robinson Jeffers, Mary Oliver, Wendell Berry, ou même à la poétesse allemande Sarah Kirscch ! Là, on ne peut que donner raison au linguiste Goulven Pennoad, qui a écrit cette phrase immortelle, dans l’une de ses correspondances à moi destinée: « La langue française est l’un des idiomes les plus minables d’Europe » .
De ce point de vue, si l’on souhaite une comparaison, qu’on déclame à haute voix certaines pages de Chateaubriand et de Victor Hugo, deux génies, et qu’on les compare à deux écrivains hexagonaux. Les Français ont voulu faire de ces deux auteurs leurs plus grands écrivains : ils se sont trompés, car ces deux génies ne sont pas français, mais bretons ! A ceux qui ont écrit que la langue bretonne ne possède ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni théâtre, ni aucune œuvre digne d’être citée, je rappelle cette phrase de Clémenceau, qui s’y connaissait : « Qu’on me donne quarante trous de cul, j’en ferai immédiatement une académie française ».
J'illustrerai cela de citations anti-bretonnes, qui vont vous stupéfier.
Vive la bertagne! Llydaw am byth, a Llydaweg am byth!
Bien , l'humour capital , plus facile d'apprendre...
Voilà ENFIN une vidéo intéressante, quid du R n'est-il pas roulé en breton ?
Attention à PERROS GUIREC on roule, à KERITY aussi vers MAURON aussi...souvenir de l'ECOSSE MILLENAIRE et INDESTRUCTIBLE et sans doute aussi de garnisons espagnole lors des Guerres de la Ligue.
amANN : à l'origine, le son était un a +/- ordinaire (sans pour autant un ã)
...l'intonation était par ailleurs sur la première syllable
il n'y a guère que les Vannetais qui prononcent "à manne" ou encore "âme âne" !!
J’adore la Bretagne !!
Breizh💍
Super ,parfait ,kalz plijadur m'eus bet !!
Vive le breton :3
Bonjour, Merci pour votre vidéo. Pourriez-vous m'indiquer comment prononcer le mot "seven" (Comme dans le groupe de musique Seven Reizh)? Doit-on dire "sévain", "séveun" comme en anglais ou bien "sévène"? Quel est selon vous la signification la plus usuel? Merci de votre retour.
Presque comme en anglais mais avec accentuation sur la première syllabe et pas sur la dernière.
merci les français de votre aide =(
Les Bretons je les reconnais toujours dans un groupe , ils ont un accent , celui de ma grand mère son nom était et le mien de naissance Pencréac’h Je suis absolument navrée que ma grand mère ne m’ai pas appris le Breton eux qui ne parlait pas du tout le Français chez eux mais mon père ne l’à jamais parlé ils ont déménagé en 1929 en Touraine , il avait 2 ans
C'est ben compliqué ! Comme m'a dit un Brestois : y a deux écoles, mais c'est pas grave, on t'comprendras !
Pas mal! Le SEUL qui sait de quoi il parle! Mon vieux bonhomme a enseigné à Lesneven et se souvient de Fañch Elegoet qui enseignait le breton e Skolaj Sant Frañsez.
Mais dans la langue bretonne, il y a des dialectes... et les bretons de Bannalec ne comprenaient pas ceux de Rosporden, mais bien ceux de Quimperlé... Les bretons de Rosporden parlaient et comprenaient mieux ceux de Quimper......et je peux encore en raconter.....
Quand j entends parler un Breton en Breton, ça sonne à mes oreilles comme quand j entends du Néerlandais, ils ont tout deux la même manière de séparer les syllabes.
Pour Pont-Aven, cela se prononce "PonD-Aven" en breton.
Mae Llydaweg yn iaith da iawn, a rhaid barhau
Yn union fel y Gymraeg. Cymru am byth!
en ces temps d'avant Jeux Olympique, j'ai les oreilles qui frisent chaque fois que j'entends dire "Armel LE CLÉACHHH" avec un "CH" bien à la française !! "ach so ??" diraient nos amis Germains !!
entre le z muet commme certains s reprenant l'exemple du z muet, le c'h devient tout de suite avant 3 ans en Bretagne beaucoup plus difficile.
Super instructif. Merci.
Et encore, il ne parle même pas de la prononciation du vannetais. On ne dit pas amann comme il le dit mais "amonène".
"amonenn" ou encore "amanenn"
Breizh atao!
là ce n'est pas une question de prononciation mais d'écriture = "Atao" écrit comme cela renvoie historiquement aux heures les plus sombres de la Collaboration avec l'Occupant Nazi ... il vaut mieux donc écrire "atav" mais je vous rassure (ou pas) : le "v" dans ce cas (en finale absolue) se prononce bel et bien tel un "o" !! encore un effort, ce n'est pas si compliqué !!
Le R n’est pas roulé en breton???
Vive la Bretagne vivent les bretons
Je connais Un Regard 9 qui prononce c'h comme notre ch
C'est très semblable à la langue de cornouaillais, mais "c'h" en Breton est "gh" en Cornique une example "merc'h" en Breton mais c'est "mergh" en Cornique.
La bretagne a perdu son accent...
il y a PLUSIEURS accents en Bretagne et ils ne sont pas perdus !! Breton francilien j'ai habité quelques mois à Morlaix et en quelques semaines j'avais chopé l'accent local des "anciens" !
@@FabriceBEAUDOINIl ne s'agit pas d'un accent en français, il s'agit de la prononciation bretonne en breton. Après plusieurs siècles de domination du français, elle est presque perdue. Les nouveaux brittophones ont un accent français.
@@floquet-de-civada je sais pourtant de quoi je parle : les locuteurs bretons qui parlent en français ont un accent qui correspond à leur accent en breton.
Qu'ils parlent en breton parce qu'ils sont bretonnants OU français parce qu'ils sont francophones, ils ont cet accent.
Par contre l'apostrophe à (LE) CLEAC'H devrait induire un son guttural et non un chuintement. C'est là où je voulais en venir.
Moi-même en tant que néo-bretonnant durant les années 2000 j'étais entouré de locuteurs ayant un accent français dans leur prononciation du breton, alors que moi j'ai gardé dans l'oreille les sons de la voix de ma grand-mère paternelle !
😊👌
Ma langue bretonne se corse 😂 va loin 😅
Qui apprends le breton aujourd'hui personne sa se perd la langue bretonnne.
Loudeac (r) (r)chez Transport garnier.
Au faites c'est quoi le beurre doux sa existe ça 😅.
Et aussie la 'r' que ce mec utilise est influencée du français, la prononciation plus 'bretonne' est plus similaire a la 'r' espangole.
+Mick Mickymick J'avais une fois entendu un documentaire ou quel qu'un utilisait un "r" dans son francais avec un accent breton comme tu le dit.
Ça dépend des coins. La prononciation des sons et lettres diffèrent selon les coins. On ne prononcera pas la même chose de Bro-Gwened et Bro-Leon...
ca s applle pas r lmais jota
@@maxencevaillant4833 Le -R et la jota ne sont pas les mêmes choses, par conséquent ni les mêmes sons.
😂
mat ar jeu
grace a vous je peux parler breton brezoneg tugarez
tu voulais sans doute conclure par "tRugarez" ??
Ce qui est drôle c'est que les bigouden disent "Pain Marre" pour Penmarc'h :)
On dit "On va à Pain Marre" et on dit jamais "on va à Pen Marc'h :)
je sais je sais c'est pas logique mais il n'y a pas de logique ici, juste les exceptions locales :)
Effectivement. Totalement ahurissant de prononcer PIN MARR et pas PEINE MARR. On prononce bien PENN TI et pas PIN TI...
Si "It da BENMARC'H"
largué française que prime
pas mal, Brest ça reste Brest quoâ!
Jai rencontré un spécialiste de la langue bretonne il ma dit quil avait un livre interdit écrit par des moine bretons et il ma dit que la côte bretonne était remplie de mosquée que les chretien et musulman vivait ensemble et que dans la langue bretonne il y avait une planque de mot arabe alors jai fait mest petite recherche et je pense quil a dit vrais si vous avez des infos sur le sujet je suis curieux
FAKE on ne mange que du porc en Bretagne!
Moi qui reprenait mon père quand il prononçait correctement "kouign amann" 😅
une erreur souvent commise dans les noms que vous avez cités et la présence du "R" devant le "C'H", c'est une aberration. Mais hélas il y a pire.
On ne dit pas "La prononciation en langue bretonne" en français mais "La prononciation DE LA langue bretonne". Nous ne sommes pas encore des 'britishes' que je sache! Sinon video amusante.
Hey Fwench guy, the letter r does exist and should also be pronounced. Breton is not Fwench. Fwance has done way too much damoosh to zee langweek. It's Brezhoneg and not Bwayzoneek.
la langue française qui prime