SOLARIS : LE CHEF-D'OEUVRE DE LA SCIENCE-FICTION (QUI N'EXISTE PAS)
HTML-код
- Опубликовано: 8 сен 2024
- Soutenez Blast, nouveau média indépendant : www.blast-info...
Notre histoire commence pendant le petit âge glaciaire. Une période de rigueur hivernale intense en Europe qui a commencé à la fin du XIIIᵉ siècle et va durer jusqu'au milieu du 19ᵉ. Nous sommes en 1565 et Brueghel L'ancien peint Les chasseurs dans la neige. Il mourra quatre ans plus tard, alors qu'il n'a pas 45 ans. Il sera enseveli dans l'église Notre Dame de la Chapelle à Bruxelles.
Le tableau de Bruegel est porteur de quelque chose d'autre. C'est l'appel constant, bien connu, qui se mêle à la nostalgie du lieu que l'on a quitté et que l'on veut retrouver. Le contraste entre le besoin de chercher et le désir de se retrouver et l'oscillation pendulaire des êtres humains entre ces deux tendances, l'inconnu familier, une contradiction, une tension qu'ils tentent de concilier dans le cours de leur vie.
On retrouvera le tableau de Brueghel, Les chasseurs dans la neige, dans le chef d'œuvre de science-fiction du cinéaste russe Andreï Tarkovski : Solaris. Science-fiction ? Ce n'est pas évident. Moins qu'aucun cinéaste Andreï Tarkovski ne se laisse enfermer dans une catégorie et plus qu'aucun film, Solaris nous renvoie à l'impossibilité de définir par une terminologie préexistante ce que cherche à nous montrer un artiste.
C'est un homme à la recherche de l'inconnu, d'une image future pas encore apparue, mais qui sait que nous ne pouvons sensiblement appréhender que ce qui nous est, d'une façon ou d'une autre, déjà familier. C'est un homme à la recherche des temps futurs, comme un chasseur dans la neige, mais qui est lui même rempli de nostalgie, dévorée par la douleur, la honte et le désir de rentrer chez lui.
Bienvenue dans La fin du film, épisode douze : Solaris, d'Andreï Tarkovski. La science-fiction n'existe pas encore.
Auteur : Pacôme Thiellement
Réalisation et montage : Thomas Bertay
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Hugo Bot Delpérié
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Le site : www.blast-info...
Facebook : / blastofficiel
Twitter : / blast_france
Instagram : / blastofficiel
Mastodon : mamot.fr/web/@...
Peertube : video.blast-in...
Twitch : / blastinfo
#FinDuFilm
#Solaris
#PacômeThiellement
Merci d’avoir regardé la vidéo ! C'est grâce à ses abonnés et donateurs que Blast peut exister et rester indépendant.
Nous avons besoin de VOUS pour continuer : www.blast-info.fr/soutenir
Le finale est superbe avec cette citation de Burroughs, bravo Pacôme! en revanche, petit mystère à élucider , quel est le titre du livre qui est à peine visible à 35:45?
Bonjour, merci pour toutes ces chroniques qui m'enrichissent l'esprit. Alors, je propose encore "Le Septième sceau" et "Uccelacci e Uccelini". Merci !
@@user-do4so6us7s "La Nostalgie des origines'" de Mircea Eliade
pour les films, je dirai pour ma part "the naked lunch" ou "under the skin"( avec une des plus belle soundtrack crée par Mica Levi)
Merci M. Thiellement, merci Blast, ces émissions sont du miel
Encore magistralement raconté cher Pacôme. Ta vision nourrit la nôtre, la mienne. Voir le cinéma à travers ton intelligence, ta sensibilité et tes épiphanies donne une autre dimension au cinéma...
A chaque fois, l'envie de voir chacun des films que tu évoques, ou de revoir avec cet œil neuf que ton histoire nous permet, est une sensation de plaisir formidable. Un désir incroyable.
La fin du film c'est le début du véritable cinéma celui qui est le fils et le père de l'intelligence collective...
Je suis fascinée par les tableaux de Bruegel l'Ancien. Ils dégagent une familiarité intemporelle, foisonnent de détails. L'humain recherche depuis toujours ce qui se cache derrière la colline, la montagne, le prochain méandre, au-delà de la Terre...et va toujours plus loin. Merci Blast pour ce moment culturel
Cette émission met à chaque épisode la barre un peu plus haute en terme d'écriture et de montage. Merci Pacôme, c'est du grand art
Quel bonheur que ce mode aléatoire m ait conduit ici ce soir ... Je suis revenue tellement d fois en arrière , rien pque por me ravir davantage des images et de ces mots indicibles et essentiels .. Grand Merci ..😊👍🍀🐞.
Extraordinaire cet épisode les 10 dernières minutes m'ont vraiment happée. Ca m'a fait beaucoup penser à Akira, le film qui m'a le plus obsédée de ma vie et je rêve d'un jour voir un épisode de La fin du film dessus, surtout qu'il y aurait beaucoup de choses à dire dessus, autant sur la mystique, la spiritualité, la science, la science-fiction, le corps et l'esprit, l'humain, la violence, bref... un film sur lequel on a déjà beaucoup dit mais qui à mes yeux est un des plus grand labyrinthe que le cinéma ait pu produire.
le thème du carnaval est probablement plus fort dans Paprika de Satoshi Kon qu'Akira. Ou même Tokyo Godfathers, où le monde du dessus n'est guère utile, le monde d'en dessous, des freaks, des oubliés, des écrasés, est celui qui aide, soutient, illumine.
même si Akira parle de fin d'illusion, d'empire, etc.
Merci d'avoir rendu mon dimanche matin extrêmement agréable.
"La fin du film" rend moins laides mes soirées numériques depuis quelques temps... Je me remet une deuxième fois "SOLARIS : LE CHEF-D'OEUVRE DE LA SCIENCE-FICTION (QUI N'EXISTE PAS)" je vous écoute et je suis ému presque aux larmes.... C'est assez rare chez une personne qui vis sous neuroleptiques.... >Tarkowski rete pour moi aujourd'hui bizarrement 'l"espoir'", l'espoir d'une beauté possible, malgré tout... Merci. Of.
Je m'étonne que les gens responsables de la distribution des vidéos chez vous, à Blast, aient pu commettre une pareille bavure. (Merci, Pacôme)
Vos vidéos sont de la nourriture pour l'esprit. De la gastronomie et non du fast-food. Bravo.
Ooooh, Tarkovski! Un de mes grands amours de cinéma! Mille merci pour cette vidéo! C'est très beau et très intelligent!
J'avais 11 ans lorsque je vis Solaris à la fin des années 80, et tu as prononcé le mot juste, extatique, c'est véritablement l'effet que me fît le film. Je n'avais encore jamais ressenti cette émotion à part avec Koyaanisqatsi.
Pareil pour moi, je l'ai vu vers le même age, et il m'a fasciné (comme plusieurs autres films de Tarkovski par la suite) , en tombant par hazard sur ses films en zappant, (je ne savais même pas qu'ils s'agissait de films de Tarkovski à l'époque) j'était pris immédiatement par l'étrangeté et je ne pouvait plus quitter l'écran des yeux... hypnotisé que j'étais!
Revu "Solaris" réalisé par Steven Soderbergh il y a deux semaines et écouté en boucle la musique de Cliff Martinez. Je voulais relire le roman Stanislaw Lem mais je l'ai laissé dans ma bibliothèque en France. Donc doit racheter le roman et regarder le film de Andreï Tarkovski. Merci Pacôme pour cette analyse!
Très beau, poétique, juste par les mots, se laisser porter en apesanteur, abandonner ce leurre de la maîtrise, qui n'est que traitrise, l'invitation est là; le voyage possible, ça y est je décolle...Merci...
Vous avez mis le doigt sur un aspect de ma personnequi me tourmente depuis longtemps. Vos paroles m'ont permis grace a votre analyse ee reflechir un peu plus sur ma personne et ma psyché.
Je souhaitais donc vous remercier de tous mon coeur.
Oh trop bien la coïncidence incroyable alors que j'étais en train de faire des recherches sur ce chef-d'oeuvre de la Science-Fiction qu'est Solaris d'Andreï Tarkovski et que je réécoutais la superbe musique du remake Solaris de Steven Soderbergh.
Je tombe sur cet épisode de Blast qui parle de Solaris encore une fois une excellente émission merci Pacôme pour le décryptage de Solaris.
La Science-Fiction et Solaris notamment nous dit beaucoup sur notre rapport au temps au passé auquel la plupart des gens aiment bien se rattacher car familier et déjà connu même si c'est souvent fantasmée et illusoire et qui peut aussi faire culpabiliser et emprisonner l'esprit et l'avenir et le futur qui évoque à la fois pour l'humain la peur de l'inconnu mais aussi sa recherche, la crainte mais le futur est aussi indispensable pour dépasser la condition existante, développer la capacité créatrice et d'imagination de l'être humain qui permet d'envisager d'autres possibles ainsi que de se libérer de poids étouffants, et de permettre l'évolution et le changement.
La séquence de Pâcome qui résume bien tout ça arrive à 37:23 jusqu'à 38:09 : " Penser le futur est impossible, ne pas y penser est inenvisageable. Vivre dans le futur est impossible, vivre dans le passé est illusoire. Toute d'attentive d'approcher le nouveau est voué à l'échec, elle consiste à construire un miroire déformant de ce que nous connaissons. Elle nous entraîne dans un simulacre du passé pour ne pas nous perdre et pourtant nous ne vivons plus à l'époque des chasseurs dans la neige.
Le monde n'a pas cessé de changer, nous n'avons pas cessé de changer. Nous y sommes et nous n'y sommes pas. Le futur doit être accepté comme quelque chose que nous comprenons pas. Nous devons y croire mais en même temps nous n'y croyons pas vraiment.
Toute l'impression d'absence de résolution que produit le film, l'absence de résolution apparent est la marque de l'authenticité de Solaris quand à son sujet même la Science-Fiction, la recherche de l'inconnu et son inscription dans la sphère du sacré. "
Je suis en train de lire « L’enquête Infinie », avec en esprit cette voix, ce rythme, cette même dramaturgie dans le ton.
❤
Fan des peintres flamands Cranach Bosch, les 2 Bruegel, etc. et de SF.
Merci Pacôme 🙏😊😊😊
Tellement à penser et à dire après ces vidéos. Tellement impatient de voir M. Thiellement parler des Monthy Pyton et de Sacré Graal, même s'il aurait été amusant de le voir évoquer la Vie de Brian comme un clin d'oeil à "L'empire n'a jamais pris fin". Merci
Tarkovski a été la grande découverte de mon adolescence. Encore aujourd'hui, je me regarde au grand minimum un de ses films chaque année, et souvent toute la filmo d'un coup. Et chaque fois, devant presque tous ses films, j'ai une larmichette de pur émerveillement qui coule.
"Il est difficile d'être un dieu" d'Alexeï Guerman. Bravo à M Thiellement, toujours aussi intéressant et passionnant !
Vous pouvez gravir tous les degrés de toutes les obédiences d’initiation, et vous payer toutes les technologies transhumanistes, vous ne deviendrez jamais Dieu.
En revanche vous pouvez par ces moyens vous faire un gros melon spirituel et damner votre âme.
Splendide ! Merci beaucoup.
Votre travail est rare et précieux sur Internet. Continuez
Une chronique mensuelle délicieuse...
Merci !!!
Incroyable,
A chaque fois que je ressens le manque de visionnage de vidéo de Pacôme et que je m'enquiere s'il n'y en a pas de nouvelle ,il n'y en a pas ...et à peine quelques heures plus tard : Bim ! Une nouvelle 🍾
Je crois que je suis pacômethiellemantomane😵
Merci Pacôme,magnifique comme d'hab, tes vidéos m'émeuvent et m’exaltent.
Tes vidéos sont à différentes moments des chef d'œuvres
Trop bien ! Merci Pacôme !
Sacré Graal ! Noooon!? J'ai hâte !
Encore une belle pépite de culture vivace qui elle fait pousser:) merci à tout un chacun à la belle œuvre!
Quelle découverte...... avec, auparavant, le visionnement du film disponible en entier sur RUclips... merci....
Merci beaucoup pour cette exegèse, ça donne envie d'explorer Tarkovski ! Petite note, faire attention aux sous-titres blancs sur blanc, notemment dans le dernier extrait (j'étais frustré de ne pas pouvoir comprendre ce qui était dit)
Quel plaisir, à chaque fois, de vous écouter Pacôme.
J'aimerais bien voir un épisode sur Funny Games d'Haneke !
Une vidéo magistrale, presque malheureusement on est habitués maintenant ! Merci Pacôme
Top, un vrai moment divertissant en ce dimanche.
Et la musique magnifique, le choral "Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ" de J. S. Bach... (Et c'est pas une fugue, hein ! 😅)
merci Pacôme, toujours un plaisir de suivre tes vidéos sur Blast
Merci beaucoup Blast à Pacôme magnifique hommage à Andrei Tarkovsky , j'en n'ai vue trois , Stalker , le miroir et andrei Roublef, stalker la petite fille de la fin télékinésie ou est-ce le bruit des trains ? je garde un souvenir troublant très poétique avec les trois hommes un médecin, un écrivain , l'autre personnage je ne me souviens plus où bien j'en n'ai fait abstraction , dans une zone interdite ou la nature a repris ses droits, où est-ce un camouflage de l'ex urss ,l'eau y est très présente, cette petite fille le regard calme tête baissé sur le rebord de la table qui fait glisser son doigt vers le verre, le verre bouge comme si elle était en dedans en dehors , cette scène est terrible , que cherchait Tarkovsky ,savait il,? comme si la vie et la mort s'interpe-naitre je ne sais pas si ce mot existe en français c'est comme ça que j'ai ressenti ce film , le miroir le jeune garçon que voit-il ainsi que cette magnifique femme, partir ? À chacune chacun sa sensibilité , le troisième Andrei était-ce un guerrier ? ,je me souviens d'une église , j'ai vue les films il y a longtemps, merci beaucoup Blast à Pacôme.....est-ce qu' au Japon ils ont vu les films au pays de la superstition ,ils ont des îles étonnantes là-bas , très respectueux . Ah pourquoi dans les peintures de Bruegel il y a souvent une corneille comme dans les peintures de Jérôme Boch ,merci beaucoup Blast. Suertes para todos que la luz acompagna Los pueblos
Je n'arrive pas à voir ce film (en russe), mais le remake de Soderbergh est vraiment superbe et le propos est dans la lignée de votre propos ici. A priori, c'est une adaptation fidèle et classieuse. J'avais beaucoup aimé.
Il y a également un épisode de Star Trek qui s'inspire de cette histoire (Saison 2 je crois, mais je ne me souviens plus quel épisode)
un p'tit com' avant de regarder... merci pour ce petit plaisir du dimanche matin, pour moi. Quand je vois apparaître une nouvelle vidéo de Pacôme, je m'installe confortablement. je lance la lecture et je sais qu'à la fin du visionnage, cette journée ne pourra en être que meilleure.
Faire le lien entre le monument de Tarkosvki, le film Solaris, qui raconte quelque chose de nouveau à chaque visionnement (je l’ai vu une vingtaine de fois) et l’univers du net est osé et inattendu. La brièveté du développement le rend moyennement convainquant. A l’opposé de tout ce qui est dit sur Tarkovski et ses oeuvres, d’un excellent niveau, bravo ! En fait, ce n’est pas le net qui est si créateur de futur ou d’inconnu que son interaction avec le monde. Car le net est un peu au monde du présent et du futur mêlés ce que les « créatures » sont à la planète Solaris. C’est bien le monde et ses capacités de changement qui dépassent l’entendement. Et s’il demeurera longtemps illisible, c’est bien parce que nous ne pouvons vivre et trouver de sens qu’en référence à notre passé. On en revient donc à votre conclusion qui a été la problématique de Tarkovski : notre incapacité à lire le monde que les hommes inventent par le fait que nous n’arrivons pas à comprendre le fond de notre nature humaine…
Encore une superbe vidéo, toujours avec avec aura particulière mais qui nous attrape
Je me permets de conseille cloud atlas comme film, malheureusement peu connu aujourd'hui, mais qui parle de beaucoup de sujets traités souvent par Blast
S'il y a bien un lieu sur le web où on n'a pas oublié le discours parti c'est bien sur Blast😂
La dernière partie sur notre rapport à la terre et au fait de la quitter m'a tellement fait penser à la nouvelle de Liu Cixin : terre errante.
Perspicacité et justesse magnifiquement intéressant 👍
Je m'étonne que les gens responsables de la distribution des films chez nous, au Google-RUclipsland, aient pu laisser publier une pareille pépite.
C'est toujours envoutant, bravo.
Je me demande ce qui pourrait être dit des livres et films comme Hungers games.
Fantastique, encore une fois. Merci Pacôme 👍💗
tres bien merci, et j'ai hate de voir le prochain "le sacré Graal"
❤ Merci de continuer à veiller à ce que le niveau des propositions reste aussi passionnant, satisfaisant et éclairant. Chaque fois que vous téléchargez un nouveau chapitre, je suis excité et j'ai hâte de savoir qu'il y en aura d'autres. merci!
Merci. Vous êtes un conteur hors pair
Idée pour une prochaine "la fin du film" : Zabriskie Point (Michel Angelo Antonioni, 1970)
Meilleur emission de blasssssst
Merci Pacôme, pour cette jolie présentation , ça donne vraiment envie de voir les œuvres de Andreï Tarkoski. La lévitation n'est pas seulement très esthétique mais conforte le cadre onirique du récit . J'aime bien "seule la science fiction peut encore produire des narrations sensibles au cœur " normal, les hommes ont encore beaucoup de mal à s'aimer de nos jours, le cinéma hollywoodien fait bcp de mal en sublimant la violence , internet et ses pièges n'arrangent pas les choses. Cependant rien ne nous dit que les hommes n'y parviennent pas dans le futur. Avec le développement de la spiritualité enfin libérée du dogme religieux . Je pense que c'est une tendance récente, lorsqu'on voit l'attrait grandissant de bcp de monde pour l'étude des EMI par exemple . Lorsque la majorité des humains comprendra que le capitalisme n'amène pas l'amour, que la domination et la possession ne conduisent pas au vrai bonheur , mais que c'est grandir son cœur qui nous élève . Ça mettra du temps, mais il y a de l'espoir.
Hâte de voir le prochain épisode ! Bonne année dangereuse à vous de même monsieur Thiellement 😭
Un monde que je ne connais pas du tout 😮 et que je découvre. Un peu effrayant mais di bien contait. 👍
C'était sublime.
Je me demande quelle lecture un moine bouddhiste trouverait en Solaris.
Les sages qui éteignent la flamme du désir, du passé et de l'avenir.
Vidéo splendide, encore une fois. J'ai regardé Solaris avant pour mater la vidéo, même si je reconnais ses innombrables qualités, des moments de grâce incroyables, je ne peux m'empêcher de le trouver aride et pénible à voir.
Bonne année à toi !
Une annee qui sera toujours moins dangereuse que la suivante
Merci pour cette analyse.
Si à mon tour je peux inclure un film dans la liste, j'espère y voir un jour un film d'animation. "Akira" par exemple me semblerait être un candidat idéal.
Merci infiniment...
J'ai une ou deux propositions...
ZOO de Peter Greenaway et la sentinelle d'Arnaud Desplechin... Je n'ai aucune idée de pourquoi ces deux là... Merci encore
Merci pour ce souffle au sujet d'un réalisateur dont je comprends enfin le talent. Je pourrai enfin mettre des mots sur la fascination puissante qu'il a toujours exercé sur mon âme.
Bonne Nuit!
Merci de m'ouvrir les yeux comme dans une expérience de mort imminente...
quand j'étais enfant , à l'école primaire j'avais reçu comme prix un livre (pour ceux de mon âge) sur la conquête de l'espace (c'était vers la fin des années 60).
ce livre m'a envoyé direct dans la science-fiction finalement en faisant de moi un obsédé de petits hommes verts alors qu'il parlait bien d'Apollo et de Soyuz.
il n'y avait pas de fusées dans ma réalité mais les soucoupes volantes étaient tombées dans le domaine publique bien avant ma naissance.
soit dit en passant j'ai vu les deux parties de "GUERRE ET PAIX" de Sergueï Bondartchouk au cinéma (en deux séances distinctes).
C'est les cinéastes soviétiques, les premiers, qui ont donné au cinéma naissant dans les années vingt, un langage, le fameux "Langage cinématographique" qui transcende les images et va au-delà de l'aspect divertissant et parfois trivial d'un film quelconque qu'on voit pour s'amuser.
Sergueï Eisenstein et Dziga Vertov et tous les grands réalisateurs soviétiques qui sont venus après ont purement et simplement fondé "le cinéma du vrai" même quand ils s'égaraient parfois dans la propagande politique du communisme.
Merci professeur Thiellement pour cette magistrale leçon dostoiévskienne sur le cinéma de Tarkovsky.
29:33 Il faut faire un léger point d'histoire du cinéma pour bien comprendre cette phrase. Avant la politique des auteurs, soutenu par les cahiers du cinéma, tous les films s'inscrivaient dans un genre, et étaient jugés uniquement sur cela; le reste de l'analyse était secondaire. Tous les réalisateurs étaient alors confrontés à un cahier des charges strictes concernant le genre du film, limitant ainsi leur possibilité d'expression. La politique des auteurs vient détruire ce dogme, en mettant en avant le réalisateur plutôt que le film, faire des liens entre les films d'un même réalisateur plutôt que de juger individuellement leur qualité dans le genre qu'il représente. Voilà le sens direct de la phrase de Tarkovski
Superbe! Année dangereuse aussi!
❤ toujours passionnant ! Merçi.
Plutôt que de laisser un commentaire extatique qui confinerait à l'expérience mystique 😅 , je dirai simplement que vous avez fait un excellent travail de recherche et de réflexion innovante vraiment très consciencieux et très documenté. Félicitations et merci. On a vraiment du plaisir à écouter un travail d'une qualité pareille. ❤
Très grand cinéaste, pas simple d'approche. Mon préféré :"STALKER ", fabuleux !!!
Merci beaucoup. Une suggestion : "L'argent" de Robert Bresson.
Merci Pacôme pour ce bel hommage à Tarkovski et cet éloge de la mystique SF. C'est un vrai plaisir de vous suivre dans vos vidéos
Rien que pour la séquence en voiture dans la banlieue de Moscou, ce film est un chef-d’œuvre. Lire le roman de Stanislas Lem aussi. La version US avec l'acteur qui faisait la pub pour le café est brutale et sans âme.
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer."
Un plaisir de voir un cinéaste comme Tarkovsky aussi bien traité et interprété ici. Il y a beaucoup de sensible dans son cinéma, sans forcément faire sens de tout, on le ressent.
La beauté de la dégénérescence...
Je n'ai vu que Stalker de tous ses films, deux fois. Je n'en suis toujours pas vraiment sorti je crois, ou du moins j'en suis sorti changé. Je n'ose pas voir les autres encore.
Je ne peux m'empêcher de penser que ce plein d'images du passé (cf 34min environ) , associé au temps long du changement amorcé face à la durée d'une vie humaine, soit un des obstacles majeurs à une action face au dérèglement climatique : quand les images du passé rassurantes sont celles-là même qui sont la cause de la catastrophe, alors la recherche d'un futur semblable au passé revient à la recherche de l'accomplissement de la catastrophe.
Empêtrés de plus dans le court-termisme et la corruption, nos décideurs sont bien incapables de dépasser la nostalgie pour inventer, enfin, quelque chose.
J'ai cru voir venir une telle réflexion, mais finalement le discours s'est orienté vers le web.
J'adore, j'adore le montage, les images, la diction le contenu. «2024 année dangereuse», décidément excellent. Bravo à toute l'équipe.
Extraordinaire, merci !
Un si grand plaisir de voir ces épisodes, je propose pour les prochaines fois une liste non exhaustive de film qui me semblent intéressant :
- Voyage à Tokyo de Ozu
- La maman et la putain de Eustache
- A bout de souffle, Pierrot le fou ou le Mepris de Godard
- Les 400 coups de Truffaut
- Providence de Resnais
- Jeanne Dielman de Haneke
- Le septieme sceau de Bergman ou Cris et chuchotements
- et surtout peut être La Nuit du Chasseur de Laughton
Merci pour cet épisode encore une fois rudement prenant, merci Pacôme et merci Blast 🙏❤️
Encore bravo et merci pour cette sagesse artistique et humaine. Les MP le mois prochains! J'ai hâte!!
Merci pour la découverte de ce film . 👏👍
Chronique passionnante comme d'habitude ! Petit détail, ce n'est pas une fugue mais un choral de Bach...
J'ai adoré la vidéo, jusqu'à ce que vous brisiez mon coeur en mentionnant en exemple Lost de Lindeloff, qui pour moi s'approche plus d'un Kamoulox que d'une oeuvre artistique. Mais qui suis-je pour dire où s'arrête l'un et commence l'autre.
Longue vie, prospérité et référencement.
Formidable Pacôme 👍
Toujours génial.
Je reviens du futur et j'ai vu la fin du film sur L'Invasion des Profanateurs de Philip Kaufman (1978). Excellent.
Toujours un régal, j'écoute les chroniques comme un podcast
Merci Pacome. Encore un film que je vais re-revoir après ton exégèse creative. Comme toujours, des connexions imprévues mais évidentes quand tu les poses. Et les retrouvailles avec Thomas Bertay à la console me donnent envie de repasser Le Dispositif. Dynamic duo ! (Mais qui est Robin?…..) La suite !
Toujours très bon merci ❤❤❤
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce magnifique reportage.
Une information concernant la musique de Bach : il ne s’agit pas d’une fugue, mais d’un choral « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ ».
Étant organiste, mon oreille a immédiatement été sensible à son écoute 😉
je sais pas tout ce qui'l s'agite en ce même , mais c'est passionnant !!
je reregarde après je m' explique
Kubrick à commis la même "trahison" en s'appropriant le Shining de Stephen King, qui n'a pas trop supporté la transcendance de son récit. Parfois le film magnifie le bouquin, parfois c'est l'inverse ("Je suis une Légende" de Matheson, massacré au cinéma), parfois c'est un nouveau bijou qui émerge sur une œuvre déja formidable (Blade Runner de K.Dick)...
J'ai hâte de voir la dissection/digestion des délires des Monthy Python, en espérant un petit mot sur le Brazil de T.Gilliam, encore une œuvre de "SF" qui parle des humains plus que de la technologie. Merci!
Excellent, merci
Merci beaucoup, vous apaisez mes tourments
Superbe analyse du cinéma d'un homme très intéressant, je ne connaissais pas du tout, et c'est pour ce genre de découverte que je n'aurais jamais pu connaître autrement que par un passionné de cinéma et d'art, écrivain, exégète historique, philosophe et youtubeur qu'est Pacôme Thiellement, que j'aime Blast. Il nous raconte et nous décrit un cinéma aujourd'hui oublié d'Andreï Tarkovski qui pour les brèves images montré de sa filmographie, nous démontre qu'il avait une vision vraiment unique. Merci encore Pacôme ! Ton travail est de l'or fait vidéo youtube. Merci mille fois.
Quelle beauté, on aurait dit une œuvre dans une œuvre.
Nous mettons du passé dans notre futur, inimaginable, et de l'imagination dans notre passé, illusoire. Nous voilà bien ! Mais ne faut-il pas deux pédales pour pédaler et deux nageoires pour patauger, après tout ?
Quel genre d'illusion nous permettrait de patienter dignement lorsque nous avançons vers l'avenir, sans condamner à la prison de notre esprit les choses du monde que nous cherchons à connaître ?
Dans un thème parallèle, as-tu vu Umami: Interface sur RUclips ? Ce film mérite attention
Vraiment merci, excellent ❤❤❤❤❤❤