Ivry Gitlis, violin - Heinrich Schiff, cello - Polina Leschenko, piano - Rehersals

Txaikovski Trio op. 50 - Franck Sonata
Ivry Gitlis, violin - Heinrich Schiff, cello - Polina Leschenko, piano
Mondsee, Austria, September 2th 2006

[@alanwittert2169]

Oh, this is a DELIGHT! Thank you so much!

[@lukasfierz5300]

Do you also have the concert recording of the Franck-sonata? I was there and it was incredible...

[@dominiquedarco8924]

Gitlis fut un grand violoniste dans sa jeunesse ,mais jouer même âgé la sonate de Franck de cette façon tzigane avec un son tellement agressif ne rime à rien c'est assez honteux !! Gitlis est décédé ,c'est triste car le personnage était très attachant ,mais reconnaissons qu'à la fin de sa carrière il ne savait plus jouer proprement ....... la sympathie ne fait hélas pas tout . Il faut absolument écouter ses enregistrements de jeunesse ,là c'était très beau .

[@lukasfierz5300]

J'étais au concert dont ce vidéo contient la répétition. Aussi dois je dire que connais la sonate de Franck depuis 1950 quand ma mère l'a jouée et je l'ai entendue avec de nombreux autres interprètes. Mais Gitlis m' a montré une toute autre dimension. Ce premier mouvement joué en "improvisando" - le vieil homme à la recherche des amours perdus - puis la passion du deuxième mouvement, la réfléxion du troisième, la sérénité du dernier. Oui, Gitlis n''avait plus le contrôle parfait du vibrato, mais on était assis au bord de chaise avec attention ininterrompue pendant toute la pièce. Après j'avais l''impression d'avoir entendu et compris cette sonate la première fois. Un souvenir inoubliable, et ce vidéo un document précieux. Dommage qu'il n'y a pas aussi 'enregistrement du concert comme il existe pour le Tschaikovsky.

[@nareymuller6326]

"Un jeu hygiéniquement et cliniquement correct, n'est pas nécessairement signe de bonne santé" écrivait İ. Gitlis..

[@godeberge7428]

Le disque, l'enregistrement et le fétichisme du son en boîte et des "versions de référence" (!) ont tué la liberté de l'artiste d'aujourd'hui. Et, à propos de cette vidéo, notez bien qu'il s'agit d'une RÉPÉTITION : Gitlis se donne ici le droit d'essayer et de tenter différentes façons de faire. Ne sentez-vous pas qu'il se permet de déformer ou de s'écarter volontairement du PAPIER - et cela pour enrichir son jeu ou sa perception du flux musical.
Un véritable interprète ne fait pas que jouer des notes écrites !
La démarche de Gitlis est tout à fait anti-moderne ; elle est à mille verstes des clones qu'on nous balance sur France Mu ou Radio Cla (et ailleurs.)
Vive la musique et vive le risque !

[@dominiquedarco8924]

@@godeberge7428 même au temps lointain de sa splendeur il confondait bon goût et mauvais goût, quel dommage pour un violoniste aussi doué...loin très loin des références d'un Szeryng, Grumiaux, oistrack, francescatti, qui eux joués d'une façon beaucoup plus intéressante et surtout proprement, la musique que vous le vouliez ou non passe par un minimum de respect du texte au risque de passer complètement à côté d'une œuvre, le respect du texte n'a jamais empêché un véritable artiste d'exprimer sa personnalité ,je peux reconnaître la sonorité d'un Francescatti ou d'un Szeryng entre 1000 ,pas besoin de France musique ou de radio classique pour cela un peu d'oreille suffit !! Gitlis n'a jamais fait parti de mes violonistes favoris pour cela ,il avait un certain brio c'est sur mais un résultat musical le plus souvent d'un goût douteux !!pour la sonate de franck je vous renvoie à Ferras Barbizet pour de l'invention, la vraie. Respect du texte et pation sont là au rendez-vous !tout à fait conciliable.

[@godeberge7428]

Vous ne nous avez pas lu !
S.V.P., par pitié, débarrassez-vous du concept de "références" : en matière musicale et artistiques, cela n'a aucun sens ! Et comment peut-on être aussi péremptoire dans le jugement et aussi béotien ?
Gitlis joue sans filet. Gitlis ose. Il prend des risques (ce n'est pas le cas de beaucoup de ses collègues.) C'est sans doute inconfortable pour votre oreille casanière et conformiste.
Quant au "bon goût"..., nous vous le laissons. (Souvenez-vous de ce que Couperin en disait.)