J'ai trois questions qui ressortent après la vidéo : - est-ce que la destruction créatrice n'est pas mise en péril par l'accélération exponentielle du progrès, qui pourrait aller plus vite que notre capacité à nous y adapter ? - est-ce que le fameux palier de croissance ne serait pas en train d'arriver, non par manque de besoins comme prédit par Keynes mais par préoccupations écologiques ? - est-ce que le maintien de l'emploi ne serait pas en partie dû à la création de jobs à l'utilité soit questionnables (bullshit jobs) soit de confort (entertainment, gaming, RUclips, mais aussi coachs, psychologues, naturopathes et compagnie), plus opportunistes et précaires ? Cela rejoint le premier point : difficultés à s'adapter et à aller dans des domaines d'expertise face à des milieux qui changent de plus en plus vite
Selon moi il y a répondu avec son extrait de fin : c'est le résultat d'une mauvaise politique. (et d'éducation scolaire j'aurai envie de dire, mais puisque celle-ci dépends de la politique quelque part...)
Je propose mon opinion sur ces questions : - C'est déjà plus ou moins le cas, les personnes les moins formées et/ou les plus spécialisés qui perdent leur travail face à un programme/une machine peinent souvent à se reconvertir, particulièrement au-delà d'un certain âge. En tant que société ça se traduit par des taux de chômage dont les minimums (hors "crises" économiques) sont plutôt à la hausse et peuvent être plus ou moins directement corrélé avec l'efficacité et l'accessibilité des formations pour adultes. (Edit : en y excluant le chômage des jeunes mais c'est une autre histoire) - Le palier de consommation pour raison écologique est grandement lié à bien d'autres facteurs, mais principalement la population au-dessus dudit palier (lui-même dépendant de la "propreté" des systèmes de production et de transport), le palier pour raisons pratiques a quand à lui été dépassé il y a bien longtemps et sa seule présence serait l'apocalypse pour nos systèmes économiques et le fonctionnement de nos sociétés. Il est surprenant de constater qu'aujourd'hui les gens ont moins de soucis à s’endetter pour acheter ce qui revient à un accessoire cosmétique que la génération précédente pour ce qui était et reste considéré comme des nécessités. Le surendettement n'est pas à la baisse non plus. - Il est intéressant de regarder les emplois qui tendent à manquer de main d'oeuvre régulièrement sur plusieurs années, souvent de l'artisanat ou des emplois peu mis en avant socialement, qui ont peu changés et n'ont pas de raison de s'inquiéter de changements dramatiques dans un futur proche. Un plombier a peu de chance de se retrouver sans clientèle et des robots pour réparer une canalisation qui éclate au milieu de la nuit ce n'est pas encore des budgets de recherche très importants. Pour pondérer mes opinions, une petite anecdote : ingénieur de formation et de carrière, je trouve marrant que la plupart de mes anciens collègues avec qui j'ai encore des contacts ont ou souhaitent changer de job pour des métier plus manuels, maraîcher, ébéniste, mécanicien ou graphiste pour donner quelques exemples. Changement qui se soldent généralement par une baisse de consommation, de revenu, de statut social, de temps libre et autres avantages divers et variés, mais qui n'est pourtant pas regretté par ceux qui ont franchit le pas. Ca reste complètement limité à mes seules relations, je n'ai pas lu de papier indiquant que c'est une réelle tendance et est aussi probablement lié à mes propres biais vis-à-vis d'avec quels collègues je reste en contact. (Note supplémentaire : tous ceux ayant prit le risque d'au moins essayer de changer ont aussi changés leurs considérations et sont désormais beaucoup plus ouverts aux conversations sur de nouveaux sujets, et amènent maintenant des arguments souvent plus réfléchis et considèrent plus facilement les arguments d'en face, et semblent nettement plus heureux même si leur opinion sur l'avenir est souvent bien moins positif) Mon avis est que tout notre système est construit autour d'une consommation à l'extrême ne profitant qu'à un pourcentage de plus en plus faible de la population. Ce qui me révolte le plus reste le système éducatif, constater que les enfants qui grandissent dans mon entourage, si curieux de tout, si pressé d'apprendre et de comprendre et d'essayer tout ce qu'ils peuvent et dont la curiosité si magnifique s'étiole dès les premières années d'écoles ou dès le premier smartphone, que ce soit à 3 ans, à 8 ou à 12 ans. Bref, panem et circenses n'est plus franchement d'actualité.
La destruction créatrice de Schumpeter... à mourir de rire qd on apprend que ce mec a mis en faillite une banque et viré comme Ministre... comme quoi.... obsolète.... comme humain obsolescent presque programmé... on est pauvre quand on ne parvient plus à vivre de son travail...et les intellos de tout poil n apportent aucune réponse humaine.
De toute façon on n’arrêtera pas l'automatisation des métiers, c'est surtout les périodes de transition qui posent des problèmes sociaux... Ensuite tôt ou tard la décroissance ou stagnation arrivera, après tout: ''Celui qui croit à une croissance infini est soit un fou soit un économiste'' ;) Bonne vidéo!
@@thichquang1011 salut, quand il dit automatisation des métiers il fait allusion à la robotisation De plus quand il parle de décroissance et de stagnation il fait ainsi allusion au jet de pierre dans le lac ( destruction créatrice ) 6:15 😊
@@IamMoham1 Merci c'est gentil mais j'avais bien compris. Ma remarque tenait sur le fait que la vidéo en question et les questions qu'elles soulèvent ne sont pas valables uniquement dans un contexte de croissance, c'est pour ça que je ne vois pas ce que vient faire la mention de la décroissance dans le commentaire dessus. Tiens la video de stupid economics sur la décroissance si tu veux : ruclips.net/video/tl0SKaPVt2Y/видео.html
Il dit justement que tôt ou tard la décroissance arrivera, donc que le progrès technologique sera impacté aussi, par la raréfaction des ressources par exemple, d'où l'impact sur les arguments de la vidéo.
Ça fait un petit bout de temps que je suis tes vidéos mais cette dernière m'a carrément scotché. En pleine dans l'actu, répond directement à la peur de beaucoup de travailleurs, montre différents points de vue sans se contenter d'aucun. En espérant que qu'elle connaîtra une suite sur des hypothèses de disparition des ressources ou de monopolisation de la production, merci
Le problème c'est que la majorité des profits générés par cette augmentation de la productivité sont absorbés par les plus riches. On pourrait de fait travailler 15 heures par jour (edit : houla par semaine pardon) si notre économie n'était pas au service des plus riches. La raison pour laquelle le travail ne disparait pas c'est parce qu'il y à une volonté politique de garder les travailleurs aliénés à leur travail. Quand on te sort des trucs comme "la valeur travail" c'est de ça qu'il s'agit. Là ou on pourrait se dire que la personne remplacée par une machine pourrait simplement se reposer à la place et garder la même qualité de vie (avec simplement un tout petit peu de travail à fournir pour compenser le coût de la machine), hé bien non puisque ceux qui en profitent sont ceux qui possèdent la machine, c'est à dire ceux qui employaient cette personne et pas la personne en elle même. C'est comme ça qu'on est arrivé à la situation absurde de surproduction actuelle dans laquelle personne ne peut pourtant se reposer. Oui il y à beaucoup de besoin qui se créent, mais il y a aussi énormément d'emploi qui ne vont pas dans le sens de l'intérêt général. Quand on voit tout les emplois dans la publicité qui servent simplement à mener une guerre économique entre les riches pour notre attention on se dit que les ressources humaines pourraient être mieux utilisées.
@@racktooblatch2273 C'est une question sociale en général. Il suffit de lire la plupart des commentaires ici pour voir que les gens ne comprennent pas qu'ils pourraient pratiquement arrêter de travailler si les richesses produites étaient convenablement redistribuées. Mais sinon oui c'est une question politique parce que les élites qui possèdent ces richesses n'ont aucun intérêt à les partager.
@@kowabumga déjà il faut définir le "travail" avant de dire que l'on arrête de travailler. Ce que je retiens volontiers de ton commentaire, c'est que les ressources de l'humanité sont employées n'importe comment
Tout à fait d'accord, on pourrait bien travailler 15h par semaines ( ;-) pas par jours. ). Par contre là valeur travail est bien implantée dans toute la société... ce n'est pas que les dirigeants qui nous manipulés.... Ça a été là valeur de régulation sociale depuis toujours! A chacun selon ces moyens (y compris physique, solidarité quotidienne de toute les sociétés pré-industrielles). Notre société évolue bien moins vite que les technologie qu'elle créé. ..
Merci pour cette vidéo très intéressante. Après même si le travail humain devait presque ou totalement venir à disparaître ce ne serait pas forcément un drame loin de là. Après tout le problème de l'absence d'emploi viens de l'absence de rémunération pour subvenir à ses besoins et non de l'absence d'occupation professionnelle, ainsi même si l'intégralité du travail humain devait être effectué par la machine, le problème serait non technologique mais politique. On pourrait très bien imaginer dans un tel monde que l'homme n'aurait plus besoin de travailler grâce à l'accès à un revenu universel et où il serait libre de faire ce qu'il souhaiterais de son temps libre
Très bonne vidéo très intéressante, il est vrai que l'on ne peut prédire avec certitude le futur du travail humain, mais ce que l'on peut prédire va être l'évolution de la nécessité du travail Humain. Si l'on suit la théorie du déversement en économie, le secteur primaire a été automatisé, le secteur secondaire a suivi, et le secteur tertiaire, des services, commence à être concerné. Dans cette optique, avec une automatisation croissante du secteur tertiaire, des emplois humains vont forcément être supprimés, mais pas forcément remplacés car il n'y a plus de secteur de déversement, et que tous les travaux se formant dans le processus de destruction créatrice pourront potentiellement être effectués par des machines déjà plus performantes que l'homme avant même que celui-ci ne s'y essaie. Un telle évolution remettrait en cause notre système actuel de vie méritée par le travail, et pourrait conduire à une nouvelle société où le travail humain ne serait plus nécessaire, mais correspondrait plus à un besoin humain, au même titre que la consommation. On part dans la spéculation, mais j'aime particulièrement cette optique, qui se trouve entre les écoles Technologistes et Économistes... En tout cas bonne vidéo, et bravo ! Je suivrai le reste du contenu de la chaîne avec impatience !
Le problème du déversement que tu soulèves dépend uniquement de la catégorisation que l'on choisit pour le travail, nous sommes d'accord ? Dans l'éventualité d'une création de nouveaux emplois par la proposition de services créant eux-mêmes de nouveau besoin, il n'y aurait certes pas de déversement, mais juste un élargissement du tertiaire. Après, quant à savoir s'il compensera ou non "l'automatisation", je ne peux m'avancer ! ^^
@@OllorbidaComment C'est la catégorisation généralement utilisée en tout cas, le primaire correspond aux travaux de récupération et d'exploitation des ressources, le secteur secondaire à la transformation des ressources, et le secteur tertiaire aux services. Il y aura sûrement en lien avec l'automatisation de nombreux emplois de créés mais probablement pas assez en raison de l'automatisation qui acquiert plus de performances chaque jours, et qui est déjà capable d'évoluer plus vite que l'être humain. En ce sens, les nouveaux servies créant de nouveaux besoins seraient réels mais ne seraient pas tenus par des êtres humains mais immédiatement par des machines, jusqu'à ce que le modèle sociétal de base soit remis en question
Après peut être que la division en 3 secteurs ne permet pas de réfléchir la chose de manière satisfaisante, peut être que l'on peut avoir un service quaternaire (il y a une page wiki mais ce n'est pas tout à fait la même idée). Dans ce secteur on y mettrait tout ce qui est "travail relationnel" par exemple.
@@StupidEco Ce n'est pas impossible en effet, mais peut-être le problème resterait-il au fond le même, car la différence majeure entre la révolution de l'Intelligence Artificielle et les autres révolutions industrielles est le fait que l'intelligence artificielle soit capable de s'adapter et d'imiter voire remplacer un être Humain, et peut-être risque-t-on de voir non pas un nouveau déversement d'humains dans une nouvelle catégorie, mais bien un développement de services tenus par des robots, où ceux-ci n'auraient presque plus besoins d'être humains pour fonctionner. La piste d'une hypothétique division en quatre secteurs peut-être à approfondir pour voir les tenants et aboutissants, et surtout la réalité, d'un tel système en effet
@@astralp4292 Spéculations inutiles. La finitude des ressources rend illusoire toute perspective d'un monde ultra-robotisé. De plus, dans un monde de chômeurs qui consommera les productions des robots ? la solution du revenu universel reste trop hasardeuse et simpliste. Non, en fait, on va vers un effondrement économique, sociétal, civilisationnel, écologique et ce ne sont pas les robots qui seront là pour vous en sortir ni pour en être témoin.
"Pour accepter un progrès il faut accepter l'obsolescence." De tout ce que j'ai observé dans ma vie, le gros soucis est là. Une personne peut très bien choisir de faire un métier obsolète par passion et dans certain cas le transformer en service "authentique/premium" en jouant sur la communication. Mais la peur de l'obsolescence est si encré en nous, universelle, que l’émotionnel prends toujours le dessus sur la logique. (Oui, même dans ce cas de communication positive) Lorsque, par exemple, une personne vieillit et n'est plus capable d’être aussi efficace que dans sa jeunesse...ça donne un bon ordre d'universalité. Changer de carrière, abandonner son activité actuelle pour une autre qui s'adapte à la nouvelle situation, pour certaines personnes c'est comme leur demander de devenir quelqu'un d'autre, de se redéfinir. Donc forcément, ça fout la trouille. Alors qu'en fait, choisir un autre chemin que celui dont on rêvait quand on était enfant, s'adapter par nécessité à des petits boulots sans rapport avec notre domaine d'études, avoir des goûts parfois à l'opposé de ceux de notre jeunesse, c'est tout aussi commun. L'important est de ne pas s'enfermer dans une vision étroite des choses, et de continuer à s'adapter. Les automates ont déjà par endroits remplacé les humains, parfois juste gardés à se casser le dos pour satisfaire un quota à coup de "Tu devrais être fier d'être le dernier VRAI travailleur de l'usine" pour que l’émotionnel fasse taire la raison. Tout comme, avant les automates, les outils de plus en plus perfectionnés ont fortement réduit le besoin de main d'oeuvre et de temps pour une production égale mais parfois de meilleur qualité. Il y en a à la pelle des exemples de "remplacements" dans l'Histoire des sociétés. Celui de l'agriculture dans la vidéo est vraiment massif, mais les gens sont juste parti vers d'autres domaines. Donc en fait qu'est ce qui fait aussi peur dans la technologie actuelle? Le plus souvent ce qui marque l'imagination collective (films, romans, etc) et au final n'a rien à voir avec ce qui existe, renforcé par les reportages sensation qui se concentrent sur des cas isolés "étranges" comme si c’était des généralités ou LA singularité à suivre...avant d'être oublié au prochain scoop. Encore une fois, l'émotionnel. La peur cultivée (que l'on aime quand même bien ressentir sous des conditions contrôlées on ne va pas se mentir) à base de désinformation et de biais culturels d'une ère avant l'invention de ces machines. C'est ça le soucis avec les périodes de transition, il y a encore trop de gens qui n'ont pas eu le temps de réaliser que l'ancien modèle est obsolète, d'autres qui se voilent la face, et au final on crie au Terminator au lieu de regarder son aspirateur programmé pour se cogner contre tout les murs et réaliser qu'en vrai les "robots du futur" ont bon dos quand même... Parce qu'on a pas peur de se faire remplacer quand ça nous arrange d'acheter ce genre de "jouets technologiques".
Je suis en licence d' électronique et d'automatique, et je vous remercie ! Trop souvent des gens me parlent de ça en me faisant passer pour un salaud parce que je pense que l'automatisation de certain secteur est inévitable et qu'au final ça tuera pas l'humanité comme bien d'autres révolutions technologiques dans le passé... J'aurai à présent une vidéo à leur montrer (bien que j'aime le débat mais pas quand il est stérile) qui me soulagera d'heures de discutes/disputes hahah
Je vais creuser les sources. Mon avis à ce jour est que l'on aura plus assez de jobs dans un futur proche. Les jobs créés ne permettront pas de remplacer les millions de jobs qui peuvent être automatisés facilement (automobile, industrie) suite au développement d'un IA plus générale. Et c'est pourquoi je suis en faveur de la mise en place d'un revenu universel (plus que de base). Les machines bosseront pour nous et on pourra passer notre temps à s'instruire :) Par contre, je pense que les métiers où le contact humain est nécessaire sont safe (education, psychologie...)
Il y a 3 ans, dans ma fac on a introduit les cours en ligne. J'avais avant des amphis de 90-120 étudiants. Depuis, il y a des amphi de 450 étudiants dans lesquels les profs ne voient plus les étudiants de l'année, sauf lors des examens. La fac a décidé de diviser par 3 ses effectifs de profs de première année (et moi je n'y enseigne plus, plus besoin). L'éducation sera certainement l'un des secteurs les plus affectés par ce phénomène, et très rapidement. Les grandes universités usent et abusent des cours en ligne, et les étudiants s'inscrivent en masse dedans afin d'avoir un diplôme d'une prestigieuse université sans avoir besoin d'y mettre les pieds plus de 3 fois par an. Les université cassent les prix, les profs prestigieux peuvent avoir bien plus d'étudiants sans travailler plus. Et cela se fait au détriment des petites universités qui perdent leur monopole local. Il suffit d'un seul gouvernement pro-tech et prêt à se battre contre les enseignants pour faire disparaître la moitié de la profession en un mandat. Et il n'y aura aucun retour en arrière. Nous avons l'expertise (les cours en ligne existent), nous avons la technologie (Internet rapide partout dans les villes), nous avons le matériel dans les collèges et lycées. Il ne manque que la volonté politique de s'attaquer au mammouths.
@@myleonisd Non et oui un peu. Non car les étudiants ne peuvent pas joindre les profs par mail. Oui un peu car les étudiants ont accès à un forum dans lequel ils peuvent se parler ou attendre la réponse d'un prof. La très grosse majorité des étudiants ne vont pas sur le forum. Les quelques étudiants restant pose des questions, mais pour la plupart sans lire les autres et donc on a régulièrement les mêmes questions. On a bien tenté de les inciter à regarder les autres messages avant de poster, on a bien raté. Après, répondre à une question prends du temps. Tes écrits reste et la moindre petite erreur peut facilement être soulevée et est visible de tous (plus qu'oralement ou seul ceux à portée d'oreille et prêtant attention voient les erreurs). Mais cela n'est qu'une petite charge de travail par rapport au temps passé en cours et en préparation. Surtout pour plusieurs centaines d'étudiants ou il faudrait faire 2-3 groupes de 4 heures par semaine. Et tu peux le faire en pyjama le matin ou le faire sur la pause du midi. C'est moins de contrainte et globalement moins de travail au final. Et là, je parle d'une forme simple. Dans 5 ou 10 ans quand des pro de l'informatique et de la pédagogie et de la psyco vont s'associer et faire un travail de recherche, on pourrait avoir quelque chose d'autrement plus puissant qu'un prof humain.
Il faut aussi se pencher sur la consommation de ressources non renouvelables (pétrole, métaux...) qui ne seront plus disponibles bientôt. Cela mettra fin à l'automatisation de beaucoup d'emplois.
bien vu l'ami un jour on aura plus assez de ressources pour construire des ordis surtout que ça en demande énormément exemple pour une famille française de base pour fabriquer il a fallut extraire 45 tonnes de minerais. quand on parle de ce sujet qui est le futur on oublie de prendre en compte que la terre est finie mais nos idées partent au delà
Le progrès technique rend exploitable ce qui ne l'était pas avant, sans parler du recyclage... Et les estimations prennent en compte uniquement ce qui est exploitable. Je serai étonnée qu'on manque un jour de matière première 🤔
@@thi6ault il faut de l'énergie pour le recyclage et on ne recycle à l'infini (et encore c'est en théorie) que certains métaux et le verre. Il faut encore de l'énergie pour extraire des minerais de matière première qui contiennent de moins en moins d'éléments utiles
@@thi6ault bonsoir, pour compléter le précédent commentaire, voir le livre l'âge des low tek, de Biouix, pour se rendre compte des limites de l'économie circulaire. Surtout quand on fait le lien avec là raréfaction des sources d'énergie fossiles..
@@thi6ault tout simplement que la terre est limité donc les ressources aussi même si on améliore les techniques il y a un moment où recycler demandera plus de ressources que cela en rapportera car cela deviendra trop diffus Puis pour ce qui est de plus de ressources exploitable ça s'accompagne de plus de risque et d'un plus grand coup en énergie d'un plus grand investissement Pour le pétrole au début un baril investit rapportait plus de 100 aujourd'hui c'est 1 pour 20 voire 1 pour 10
Le problème de ce point de vue économiste de la création de nouveaux emplois qui satisfont notre volonté de consommation c'est que "dans l'idéal" il ne faudrait pas forcément essayer de combler cette volonté. C'est beau d'avoir plein d'emplois nouveaux qui permettent au consommateur d'avoir un plus grand choix mais ce n'est pas viable à long terme ( la planète a des ressources limitées, et les sociétés occidentales en utilisent déjà beaucoup trop ), il faudrait plutôt se concentrer sur la réduction des inégalités et s'assurer qu'un plus grand nombre de personnes subviennent à leurs besoins physiologique plutôt que de penser à améliorer notre confort qui est déjà beaucoup trop haut... ( Et qui va devoir diminuer ). Dans cette optique, si l'on arrive à faire évoluer la société pour qu'elle consomme moins et que le principe de satiété prévu par John Maynard Keynes était "mieux" vérifié on ne pourrait que se réjouir de ne travailler en moyenne plus que 15h par semaine. Si la société s'adapte et que cette charge de travail permet à un individu de vivre confortablement où est le problème ? Beaucoup ne sont pas heureux au travail et certain des boulots crées aujourd'hui n'ont plus de sens, certains en font les frais ( cf Bullshit Jobs de David Graeber ). Je préférerais une société qui permet de vivre en travaillant moins et en laissant plus de place aux loisirs ( qui ne rime pas forcément avec sur-consommation ). Bref, n'ayez plus peur de la phrase " Les robots vont voler votre travail " mais réjouissez vous-en.
Les technologistes et les économistes ne voient pas vraiment le futur de la même manière. Mais vous, comment voyez vous l’avancée du "cerveau machine" et l’évolution du travail, plutôt techno-optimiste ou techno-pessimiste ? ► Discord: goo.gl/Njwd6j pour venir en parler avec nous !
Plutôt mitigé héhé... Imaginons un extrême: imaginons qu'un jour les machines sachent tout faire, même s'auto entretiennent et n'ont donc pas besoin de maintenance humaine du coup ça se ressentira forcément pour l'emploi . En sois ça pourrait être cool (ne pas bosser et faire ce qu'on veut sur le côté ) le problème c'est que ça demande des réformes politique/économique pour que les ressources ne se retrouvent pas essentiellement chez les gens ayant investi dans ces machines... sinon, on aura une augmentation du temps libre mais pas de quoi l'occuper, du coup... ennui de la population. Et les hommes ne supportent pas l'ennui... Bien sûr il y a encore beaucoup de chemin avant d'en arriver là et je ne suis pas certain que les ressources de la planète soient suffisantes pour une telle fiction ou bien même que tous les métiers soient remplaçables. Mais toujours est-il que l'informatisation tend vers ça. Il est donc impératif de repenser le système politico-économique de manière éviter que le monde soit géré par des humains possédant tellement de richesse qu'ils se prennent pour des dieux... oh wait!?
Moi, je suis " _techno-optimiste_ ". Je pense que l'emploi humain va disparaître progressivement au fur et à mesure que les machines vont devenir de plus en plus adaptables.
@Stupid Economics Moi je deviens techno-pessimiste et je rejoins plutôt la vision des économistes sur le point évoqué, ce qui peut sembler paradoxale quand on fait des études d'ingé ^^ En fait c'est pas en la technologie que je manque d'espoir, c'est en la capacité de l'homme à bien l'utiliser. Si la société fonctionnait bien j'aurais une vision technologiste du futur, malheureusement les commerciaux ont plus d'influence que les philosophe, psychologues et sociologues, d'où notre culture et notre système absurdes.
@@arnaud7897 En fait, mon commentaire avait un double sens. Pour l'auteur de la vidéo, les " _techno-optimistes_ " sont les économistes qui disent que l'emploi humain va se maintenir (comme lui-même le soutient, d'ailleurs). Ceux qui pensent que l'emploi humain va disparaître sont pour lui les " _techno-pessimistes_ ". Enfin, je pense. Lorsque j'affirme que je suis " _techno-optimiste_ " car je pense que l'emploi humain va disparaître, c'est surtout pour pointer à quel point les termes sont trompeurs. Mais, de fait, j'ignore totalement comment la société va évoluer, s'adapter aux technologies. C'est une question sociale, politique, ça me dépasse totalement ...
@@hervelebars Ça il faut être fort pour pouvoir prédire ce qu'il se passera, mais si ça continue sur la même pente il y aura surement plus de (more of, not no more) chaumage. Tu as raison, moi par techno-pessimiste je comprenais ceux qui pensent que le high-tech n'est pas la solution à tout.
très bonne vidéo comme d'habitude :) Je me pose une question sur un point que tu n'as trop directement abordé dans cette vidéo: Est ce que cette destruction créatrice ne serait pas une théorie inexacte pour l'évolution des métiers a venir? Je veux dire d'après ce qu'on voit, les métiers qui commencent et qui devraient dans le futur continuer à se développer sont des métiers dans lesquels les machines ne sont pas encore adaptés ou moins qu'un humain. A noter que ces métiers se trouvent dans leur quasi totalité dans le secteur tertiaire, c'est une des raisons pour lesquels il a explosé ces dernières décennies Mais les machines ayant de plus en plus de capacités tout simplement exceptionnels vont petit à petit remplacer des métiers de plus en plus compliqués et les métiers qui vont rester seront ceux nécessitant une grande qualification. On a déjà pu voir l'amorce de ce phénomène pendant la transition du secteur secondaire au secteur tertiaire où justement par un problème de qualification s'est instauré un chômage structurel. A cause de ces problèmes de qualification des métiers de demain, ne risque donc pas de voir très rapidement une explosion du chomage? Ou bien des économistes ont ils d'autres théories à ce sujet?
9:36 Sauf "qu'il n'y a pas de croissance infini dans un monde fini". Même si la demande des consommateurs augmente toujours et que des désires nouveaux apparaissent, les ressources que nous avons à disposition restent limitées.... Donc le plafond de la croissance existe, il est juste pas forcément psychologique mais écologique.
la différence entre les deux est parfois bien floue... quasiment tout le monde s'accordera à dire que se loger sous un toit est un besoin, mais quelques uns objecteront qu'on peut se loger dans une simple tente... supposons que se loger sous une simple tente soit un besoin, certains objecteront que nos ancêtres vivaient dans de simple caverne...
Y a plein de choses rigolotes chez CGP Grey mais le débit elevé et le story telling bien léché fait qu'on s'arrete peu sur les affirmations parfois peremptoires et qui reposent plus sur de l'intuition que sur des faits. Chouette épisode, merci!
D'après moi les technologies futur nous permettront d'avoir plus de temps pour repenser nos systèmes rendre ce qu'on utilise plus durable (résistant, rendre obsolète l'obsolescence programmée, ect..) si on a compris l'importance de l'écologie d'ici là, et peut-etre permettre à chacun de vivre convenablement et d'avoir le temps de penser à comment vivre tel un écosystème 😊
Ca relève un peu du fantasme l'idée que le robot viendra remplacer le travail humain car on néglige trop souvent un autre futur très probable: le tarissement des ressources fossiles irremplaçables et nécessaires à ces nouvelles technologies (Tantale, Indium, Argent...). Compte tenu des quantités de ces matériaux extraites chaque année et des gisements connus, la plupart des ces métaux seront introuvables d'ici la fin du siècle. D'autant plus que la complexité de plus en plus grande de ces nouvelles technologies rend déjà impossible le recyclage des métaux rares présents dans les téléphones, sans compter la problématique énergétique qui rend presque l'équation insoluble. Tout le monde semble penser que le futur sera fait à base de nono robots et d'IA mais la réalité des ressources et d'une énergie limitée viendra stopper notre élan technologique bien avant j'en ai peur.
2100 c'est loin. Remontes 15 ans en arrière et voit le progrès technologique qu'il y à eu. De ce fait je ne pense pas (surtout pour les métaux, ça me semble plus possible pour ce qui est des énergies fossiles) que le manque de ressource soit un facteur d’empêchement à ce que nono le robot vienne chez nous. En revanche, il est vrai que la fin de notre civilisation peut arriver de bien des manières différentes avant 2100
@@skipeur33 Mais il y a des limites à la physique pour les technologiques. Il faut juste regarder les processeurs. La loi de Moore n'est plus par exemple et cela va donc ralentir le progrès. Dire que cela va continuer dans la même progression c'est un peu complètement faux
@@skipeur33 Dit toi que dans 10 à 15 ans, on ne pourras plus fabriquer de téléphone tactile. etc Ça va arrivée beaucoup plus vite que 2100 mais plus dans les 30 à 40 prochaines années. ruclips.net/video/2Qq-6wByLPI/видео.html PS : regarde cette vidéo de Game Spectrum
Bonne nouvelle mais trois bémols - On ne connait pas les impacts du minage sous-marin sur la faune puisque ce procédé n'existe pas encore. Par contre, on sait que les activités minières font partie des activités les plus polluantes au monde. Si aujourd'hui la conscience écologique des sociétés est quasi nulle, on ne peut pas prédire ce qu'elle sera en 2050. - Les estimations se basent sur les quantités extraites aujourd'hui. Si en 2050 la demande décuple, l'humanité perd 720 ans de ressources. - 800 ans de terres rares ne règlent pas la question des ressources énergétiques qui se pose plus que jamais avec des techniques aussi énergivores que le minage sous-marin.
En partant du principe que tout métier est remplaçable (même de service : une IA développée pourrait parfaitement jouer le rôle d'un psychologue, médecin ou autre), et que l'énergie n'est pas un problème là encore par la création de nouveaux moyens de captation d'énergie par une technologie/IA (sans oublier le développement de la conquête spatiale et la collecte de ressources fossiles ailleurs), je pense qu'il faudrait totalement repenser la valeur travail dans nos sociétés. On ne créera jamais autant de métiers pour ces technologies que l'on n'en remplace avec. Tous les Hommes pourraient profiter de la vie comme ils l'entendent. Non franchement je vois que curé comme métier durable ;)
Juste une question : Est ce que les graphiques prennent en compte le fait que la population continue d'augmenter ? Et que donc il faut plus de création d'emploi que de destruction d'emploi pour maintenir un taux de travailleur équivalent ?
En principe si le mec qui a fait l'étude est pas trop mauvais oui, mais rien n'est moins sur ^^ Après même si ce n'etait pas le cas, la population depuis les ordinateurs dans les pays developpés a pas triplé non plus, donc l'ordre de grandeur serait le même
Et pourquoi il faut créer des emplois? Si les robot font tout le travail possible pour nous. La notion de travail et d'argent devrais changer. À la base le travail c'était un besoin mais un jour ce sera de l'histoire ancienne.
Ce genre de vidéo est d'utilité publique et ferait du bien à beaucoup d'ignorants qui font de la politique et de l'économie de comptoir. Si un jour je deviens milliardaire je jure que je rachète TF1 et que je diffuse à tour de bras des vidéos de ce type en lieu et place des spots publicitaires et autres ch'tis à ibiza. Ça me fout toujours autant le seum de voir que des chaines comme la vôtre n'aient pas plus de portée que "quelques" centaines de milliers de vues...
Ah Ah 3'25 Sandrine de chronopost est barbue. Et j'ai adoré " à 11'51 il y a plus de hackers - et de profs de yoga - en 2018 qu'en 1871 ". Nan je déconne ça rend l'exposé plus vivant c'est pour voir si on écoute ;-))
Bonjour et bravo pour tout le travail effectué sur l'ensemble de cette chaine. Parce que, en vrai, je critique mais je vous aime bien ;p J'ai néanmoins un énorme problème avec votre raisonnement. En cela qu'il présente les progrès techniques comme inéluctables, en abstraction des limites matériels de leurs réalisation - c'est à dire de la crise écologique - et que cette inéluctabilité est, comme trop souvent, présentée comme intrinsèque aux machines elles-même, en faisant abstraction des décisions humaines et des rapports de forces politiques. A mon sens formuler le problème de la sorte "Les nouvelles technologies vont changer le monde du travail" est aussi inexacte que de dire "le marteau et le clou vont accrocher le tableau". Cela participe d'une analyse apolitique de l'économie dans laquelle le travail n'existe que par la valeur économique qu'il produit et les modalités d'échange de cette valeur, en éludant toute sa dimension sociale, politique et humaine. L'Homme ne fait pas pousser des tomates pour les échanger sur un marché. Il fait pousser des tomates avant tout pour manger, trouver un rôle social auprès de ses congénères et donner un sens à sa vie. Le marché n'est rien de plus qu'une modalité d'échange. C'est à la faveur de l'état des rapport de forces politiques contemporains que le marché est artificiellement placé au centre de l'organisation du travail et de la production. Et je pense que cette organisation du travail et ce modèle de production dans leur ensemble, se heurtent actuellement, justement, à leurs limites. Et j'ajouterai que pour comprendre et penser le travail de demain, et donc la production, il est urgent de produire des analyses prenant en compte tous les aspects de ce dernier, au delà du cadre actuel. Par exemple, en reformulant la problématique comme suit "les acteurs en situation de domination sur l'organisation du travail et de la production vont utiliser les nouvelles technologies pour infléchir l'organisation du travail dans le sens de leurs intérêts particuliers".
Moi j'ai pas peur du tout du remplacement du travail. Robot ou pas les produits ont besoins d'être achetés, consommés, pour enrichir les propriétaires de robots. On aura toujours notre assiette et elle sera même encore + garnie grâce au gain de production. Mais comme on est déjà bourrés au point de jeter les 3/4 de la nourriture, alors l'apport encore supplémentaire ira aux bouches les plus avares en nourritures. Que du bon pour l'avenir, soit - de travail soit des travail + créatifs, divertissants, + pour réaliser son rêve que rendre son service à la société. Avec tout autant voir + de produits de consommation
En très résumé, la thèse défendue dans cette vidéo c'est que l'emploi humain ne disparaîtra pas car il y a toujours de nouveaux besoins qui apparaîtront. Nouveaux besoins qu'on ne peut pas anticiper. Ce raisonnement me semble faux dans la mesure ou rien n'empêche que les nouveaux besoins soient comblés par des machines. Je ne vois pas d'argument permettant d'affirmer que si un nouveau besoin émerge, alors, il faut nécessairement de la main d'oeuvre humaine pour le combler. Nouveau besoin n'implique pas besoin de main d'oeuvre humaine. Ou alors, il faudrait expliquer ce lien. Il est vrai que, jusqu'à présent, lorsqu'il y a eu de nouveaux besoins qui sont apparus, ils ont mobilisé de la main d'oeuvre humaine. Mais, cette constatation historique ne fait pas une loi générale. Le point important à considérer c'est que les machines sont de plus en plus adaptables, au point qu'elles vont finir un jour par être plus adaptables qu'un humain ... la seule question c'est : quand ? Mystère.
Concernant ce pallier de consommation théorisée par Keynes, il s'emble s'opérer doucement au sein des classes moyennes supérieures et les plus aisées, ou l'on observe un déclin progressif de la consommation, accompagné d'une volonté de consommer mieux ou d'acheter de manière "consentie" des produits d'occasion. Un très bon article du monde en parlait d'ailleurs ce week-end, lisez le si vous avez le temps !
La première courbe correspond aussi à celle des émissions de gaz a effet de serre dans l'atmosphère ! On arrive a un moment où un palier de consommation va s'imposer soit par choix pour réduire notre impact sur l'environnement soit parceque le changement climatique sera tel que l'on ne pourra tout simplement plus produire tout ces produits dont nous avons besoin (a commencer par la nourriture). Je vous renvoie aux vidéos de Jancovici qui explique bien pourquoi les économistes devraient s'intéresser plus à la physique.
Perso, je pense que chaque fois qu’une partie de notre potentiel humain est remplacé par une machine ayant un meilleur rendement, les emplois détruits se transforment afin d’exploiter une nouvelle partie de notre potentiel humain, le problème que cela pose à mon sens est que, si l’humain créé trop de machine pouvant le remplacer, il finisse par ne plus avoir de parcelle de son « potentiel humain » afin de se reconvertir. En gros, si demain tout le monde devient employé dans le tertiaire et qu’après demain on créé un robot faisant mieux que les humains dans les jobs tertiaires ??? Comment est-ce qu’on fait ??? Je ne pense pas qu’on puisse trouver des emplois de rechange à l’infini. Au bout d’un moment il faudra bien que l’on change notre sacro-saint système capitaliste pour une autre forme de société sinon on se retrouve avec 99% de chômage et seule les élites qui achètent les machines ne meurent pas de faim dans la rue.
Super intéressant mais je me pose une question. Il est clair que par le biais de forces et de pressions économiques (besoins insatiables, envie sans fin de consommer, etc ...) le travail semble se conserver, voire même croître (on est bien d'accord que c'est sur une échelle assez grande, et sur le long terme). Mais quelle part de ce travail provient de raisons idéologiques et politiques ? On le voit sur les débats autour du revenus universels et sur certains discours politiques : la valeur "travail" est porteuse de sens social, elle permet d'exister. Et on sait que ça mène à la création de jobs qui ne sont là que pour "flatter" la valeur travail, sans vraie justification productiviste derrière (les fameux bullshit jobs). Du coup, quand on dit que le temps de travail ne semble pas réduire (ce que prévoyait Keynes) et que la quantité de travail dispo dans nos économies ne souffre globalement pas de la montée de l'automatisation, comment pouvons nous savoir quelle part ne vient que d'origines purement idéologique/politique ? Autrement dit, Keynes s'était il planté sur le principe économique, ou bien n'a-t-il seulement fait l'erreur que de ne pas voir venir l'importance de cette valeur "travail" et l'arrivée des bullshit jobs ? Ca rejoint un peut les questionnements sur l'aliénation au travail, et des intentions politiques et idéologiques de maintenir une valeur et aliénation au travail forte.
Une question la nourriture occupe de moins en moins de gens , mais quid de l 'industrie agroalimentaire? Et mème les emplois purement agricole ne sont pas déplacer dans le secondaire aussi? La transformation ,l'emballage...
Super vidéo mais je pense qu'on est passé à côté d'un des points fondamentaux du travail, il ne peut pas être considéré comme seuls critères économique et productif, il y a un enjeu sociétal important. Je prends en exemple le marketing, secteur en plein boom surtout avec l'arrivée de la Big Data, un secteur en plein emploi, mais ce sont des emplois demandant des qualifications spécifiques et non accessible à tous, si demain une machine pouvait remplacer le travail humain dans le textile, on ne transformera pas les quelques 35 millions d'indiens travaillant dans le textile en marketeux même avec un investissement important il faudra 5 à 10 ans pour que ceux-ci se mettent à niveau, ce qui va créer une énorme catastrophe économique et sociale au sein du pays.
Intéressante vidéo👍 mais pas assez étoffée sur la "valeur travail". Le "pourquoi" nous avons "besoin" d'avoir un travail alors qu'indiscutablement les machines produisent mieux et à moindre coût que nous. Le côté social aussi. Si toutes les machines volent tous les emplois d'un pays (caricature volontaire) Mais que les bénéfices ne reviennent qu'aux 0,1% de personnes ayant investis dans la "nouvelle économie". Comment les autres couillons font ils pour simplement acheter ce que les machines leur vendent? (Sciage de branche sur laquelle on est assis?) Revenu universel payé par les 0,1%? Sans compter le mur de la réalité des ressources (énergétiques, métaux rares) Et/ou le dérèglement climatique initié par la course en avant permanente de l'humanité. Bref plein de questions. Mais beau travail néanmoins
Le travail humain ne disparaîtra pas. Il sera juste sous une autre forme. Ce qui est aliénant et très peu épanouissant (travailler à la caisse d'un super-marché par exemple) disparaîtra peu à peu pour laisser l'opportunité à chacun de s'épanouir dans un "travail" plus gratifiant et valorisant. C'est ce que j'espère en tout cas.
Quels sont les "nouveaux métiers ou emplois" capables de supprimer le chômage ? Ce serait une première depuis le début des années 1970 que l’intelligence artificielle crée beaucoup d'emplois, car depuis cette époque l'automatisation a détruit énormément d'emplois, et en a créé moins... Un tel discours ("de nouveaux métiers et emplois vont apparaitre") aurait été crédible dans les années 1960, au plus tard. De nos jours, ce n'est pas seulement le travail manuel qui est remplaçable ("cols bleus"), mais aussi le travail intellectuel ("cols blancs"). Il suffit aux machines d'être moins chères, plus rapides ou de faire moins d'erreurs que nous pour que notre remplacement soit nécessaire (et non plus simplement possible). De plus, l'adaptabilité des machines augmente très vite, alors nos métiers sont de plus en plus spécialisés, donc routiniers, et donc automatisables. Les machines manquent d'adaptabilité et de capacité d'improvisation. C'est ce qui bloque pour les robots domestiques pour faire le ménage, préparer le repas, dresser la table, débarrasser... Ajoutons l'esprit critique, la contextualisation, la pluridisciplinarité, humanitaire, coopération non concurente, transversalisté, plusieurs angles d'attaque des problèmes, la modélisation... Cela ne crée pas beaucoup d'emplois, et peu de gens peuvent les faire.
La conclusion de joel mokyr est très vrai. En réalité, il n'y a pas de problemes avec les nouvelles technologies, mais avec nos politiques. Ils encadrent ces revolutions indus passées et à venir, comme un moyen de tirer les salaires vers le bas grace au chomage engendrée. Au lieu d'aider l'humanité, ils aident une infime partie de la population à s'enrichir de manieres exponentielle.
Tôt ou tard il n'y aura pas assez d'emploie sur le marché par rapport au nombre de personne sur terre, et j'imagine que c'est déjà le cas, a noté surtout que les emploie qui disparaissent sont remplacer par d'autre qui certe sont là mais demande plus de qualification, donc on laisse toujours une partie de la population sur la touche, généralement les pauvre ou ceux qui n'on pas eu un gros capital culturel transmis pendant leur éducation par leurs parents
On compare souvent l'évolution de la technologie d'aujourd'hui avec celle du passé, sauf qu'aujourd'hui on veut faire en sorte que les IA fassent des choix autonomes donc remplacent l'homme. Mais la question qui se pose est aura t-on toujours assez de ressources dans le futur pour faire émerger une telle technologie?
Le problème n'est pas la disparition de l'emploi, mais la disparition de l'emploi peu qualifié. Quel est l'intérêt de créer plein de job compliqué en adéquation avec l'évolution des technologie si aucune personne au chômage ne peut le réaliser ? Et c'est ca le problème avec l'IA et l'automatisation... oui le travail sera déplacé, mais oui énormément de gens vont se retrouver sans rien pouvoir faire fautes de qualifications / capacités.
Vidéo très intéressante mais je trouve que ton approche ignore un point essentiel de la question, et que de ce fait elle est datée. On oublie le cout en matière première de la machine. Il est pas utile dans un context pre-crash pétrolier mais après ça devient central (en plus de l'énorme question écologique que ça pose). On ne peut pas dire que les robots vont remplacer les humains dans tout les secteurs car l'humain, s'il est moins efficace et plus cher qu'une machine, est quasiment gratuit en matière première, dans le sens où on construit pas un humain pour l'envoyer à la mine mais pour vivre. Ca implique que la matière première est en quantité illimité, contrairement au fer, plastiques, alu, silice etc.. nécessaire pour la production de machines, sans parler d'électricité (si tout les systèmes monétaires fonctionnaient en blockchain on devrait consacrer 100% de la production d'électricité mondiale à ça). Du coup, à mon avis, l'émergence des nouveaux boulots uberisés est juste cette réalisation qu'en situation de chômage massifs, on peut exploiter une partie de la population pour faire des jobs complètement aliénants. Qu'en penses tu ?
Vous passez à côté de la question de l'énergie disponible pour toutes ces machines alors que 80% de nos énergies ne sont pas renouvelables. Une bonne vidéo d'une autre chaine d'économie ruclips.net/video/s41wQ4fqfBU/видео.html
Il se trouve que maintenant, on peut remplacer une grande partie de la recherche de besoins (marketing etc.) par des algorithmes de deep learning. Les calls centers seront bientôt entièrement automatisés... et petit à petit la plupart des services. A la différence des précédentes évolutions technologiques qui se sont limitées au travail physique... ici il s'agit de créer des outils qui remplacent le cerveau humain. Avec l'avènement de l'IA, très peu d'aspects de notre cerveau échapperont aux capacités des machines : par exemple dans le domaine de l'IA, google a développé une IA qui est plus efficace pour gérer "l'apprentissage" des autres IA, que les experts du domaine. L'IA et l'automatisation vont remplacer tous les emplois "essentiels" à la vie des Humains. La question n'est pas de savoir si on va trouver suffisamment de bullshit jobs pour continuer à consommer et gaspiller autant qu'aujourd'hui, en vivant de moins en moins bien... Mais au contraire comment organiser la réduction de la consommation pour résoudre le problème environnemental essentiel à la préservation de la vie sur Terre. La stupidité des économistes, c'est de penser que le "bien" c'est de réussir à assurer la survie à court terme de notre système obsolète.
Le problème selon moi ce n'est pas de perdre son emploi, c'est de ne pas pouvoir combler ses besoins et comme dans notre société la principale manière de combler ses besoins c'est d'avoir de l'argent et que la manière "simple" d'avoir de l'argent c'est de travailler ça parait grave de perdre son job.
Petit commentaire lâché pour l'infographie à 3:50. La part représentée par l'alimentation a certes diminué, mais la qualité de notre alimentation aussi. En plus de ça ce n'est pas une agriculture perenne, la mort des sols et la destruction de biodiversité engendrée par l'agriculture moderne sont bien réelles et dangereuses. Tout ça je te fais pas de dessin, l'agroalimentaire moderne est ultra controversée depuis maintenant des décennies par des groupes de chercheurs plus éminents les uns que les autres. De plus, il y a deux autres pôles de dépense qui ont pris une importance immense : le logement et surtout le transport. Du coup, est-ce qu'il y a vraiment bénéfice ? Ou c'est simplement qu'on ne peut tout simplement plus se permettre de mettre assez d'argent pour se nourrir correctement face à la pression des prix du logement et du transport ? Et est-ce que ça vaut le coup si c'est pour un système a durée de vie limité ? Tout ça pour dire qu'à mon avis, c'était un très mauvais exemple :)
Ce que j'espère sur ce sujet, c'est qu'un jour une loi soie passée sur les robots, afin de faire en sorte que tout travail produit/remplacer par eux doit financer directement la formation et l'activité de ceux qui ont été remplacé. Sans ce genre de loi, il me semble que les drame sociaux sont inévitable, on parle de suicide, de SDF, de reconversion difficile, de burn out, de famille brisée. Alors qu'aujourd'hui, l'apparition des robot permet de virer les peu diplomés, d'embauché les mieux diplomé, et faire grimpé le salaire des propriétaires/actionnaire...
Pour une société de services / aides a la personne je ne suis vraiment pas sûre car au Japon il y a des tests de robots "aide soignants" dans certains hôpitaux mais aussi dans certains hôtel...
je pense que les besoins sont des constructions sociales et pour le coup l'économie n'est pas la bonne science, de plus les emplois créés montrent une crise de l'emploi (non pas simplement par une augmentation du chaumage) mais dans le fait que les emplois ne sont plus une nécésité vitale, mais plutot une nécésité politique: il faut trouver quelque chose a faire faire pour justifier le salaire, pour le coup le travail de bernard friot sur le salaire a vie est plus interessant sur cette question, parce que pour revenir sur ta conclusion : on ne pourait pas avoir d'économie de marché dans un monde ou tout le monde serait le medecin, le psychologe ou le serveur de son voisin les gens passeraient leur temps a s'échanger des billets contre rien et l'argent deviendrait inutile; et pour le coup, la science de l'économie aussi.
je pense qu'on oublie aussi qu'une disparition visible des emplois lié à une croissance du capital en automatisme et IA n'est pas compatible avec notre société post industrielle, basé quand même plus ou moins sur l'injection de valeur travail dans la valeur ajoutée, certains courant de pensée explique même que c'est cette ajout de valeur travail qui détermine le prix. Si on remplace cette valeur travail par du capital, machines..etc dans la production autrement dire une production sans humain pour les humain, on aura plus besoin de travailler, au sens productif du terme. Je comprend pas pourquoi on cherche toujours à faire travailler les gens alors qu'il n'y a pas vraiment d'utilité réel au travail excepté la production de bien et services. On pourrait imaginer un système de revenu universel financer par ces gain de production par exemple. Je pense qu'il faut surtout revoir notre société post- industrielle capitalistique par rapport à la technologie.
J'ai une remarque : Avec l'avancée de la technologie, on assistera à une polarisation des emplois qui va s'accentuer (Autor et al., 2003) : pour faire simple, les emplois "hautement qualifiés" et "peu qualifiés" augmenteront au détriment des emplois intermédiaires. Et donc, les inégalités vont (encore plus) se creuser et les "Bullshit jobs" (Graeber, 2013) ont encore de beaux jours devant eux ! Un commentaire ? ^^ (Mais sinon super vidéo au passage !)
Y à un autre soucis à court terme plus important et surtout au niveau économique. On a une génération de 70 ans et plus, né avec peu de conforts (chauffage:le pull, pas d’électro-ménagé, peu de voitures, même chez les riches), peu d'études, une carrière tranquille (sans remise en cause tout les 6 mois). ils sont la génération qui aura pu facilement capitalisé (foncier, immobilier peut de valeurs dans les années qui suivent la guerre) Ils jalousent le confort des jeunes, un travail moins pénible physiquement (les machines cache encore une intensité de travail supérieur aujourd'hui, mais moins physique) et des opportunités qu'ils n'avaient pas (tandis que les jeunes ne voient plus d'avenirS). On a une génération 70, 40 ans, on a déjà plus de différences en fonctions des catégories sociales, on s'angoisse pas mal pour soit si on a pas pût capitalisé (maison, ou complémentaire) et pour les enfants qui puisqu'ils ont compris l'opprobre aux ouvriers de n'être points flexibles, ceux des villes ont compris la leçon, de toute manière l’immobilier devient inaccessible ainsi qu'une carrière longue pour le financer et pour ceux des champs la tendance rurale reste à capitalisé sur du foncier (et une sociabilité, famille, ami) à défaut d'un diplôme ou d'opportunité. Pour les âgés le mérite c'est le travail (petit ou grand, tout paye ... c'est beau les glorieuses), au milieu c'est plus subtil, déjà parce qu'il y a plus de sélections et pour la suite, y à d'autres aspirations que de valoriser le travail, en tout cas de manière brut. De toute manière valoriser quoi?, ta carrière est joué à ton diplôme, ou presque, c'est fini le temps du papy rentré à l'usine comme balayeur qui fini cadre par son mérite. Aujourd'hui sauf coup de chances, tu monteras pas plus haut (y pleins jeunes avec plus de diplômes pour prendre ta place), le tout c'est déjà pas régresser. Et y à la macroéconomie, on ce moque de la justice et du mérite, on cherche plutôt une optimisation des allocutions de ressources et des équilibres (en micro-économie on cherche plutôt la concurrence). Par exemple y à jamais de système parfait, même dans une fourmilière, il y à quelques pourcentages de fourmis qui bossent pas, ou bossent mal et cassent tout, mais globalement c'est pas grave 2% ou 3%, mais si c'est votre voisin la fourmi qui casse tout, c'est injuste, en macroéconomie on s'en fout, une télé et le rsa pour qu'il fasse pas trop de casse, du pain des jeux pour occuper des gens pour lequel on a penser aucun avenir autre que domestique pour smartphone (du coup c'est ballot il aurait mieux fallût ne pas leurs apprendre à lire à ceux qui n'auront jamais 5 étoiles). Voilà tout le monde parle d'économie, mais quand un ancien parle à un jeune de ses conditions de vies jeunes pour justifier sa maison, son projet de vie (et les efforts liés à cette vie) n'ayant plus de sens pour la une partie de la génération qui vient, plus amène à dissocier le travail et la ressource, quand au mérite étant plutôt civique ou environnemental ou social (en like), va falloir des clefs de compréhension entre les générations, les époques, les projets de sociétés, y à presque 30 ans de non-politique à expliquer économiquement.
Un petit argument rapide : Lors de la révolution industrielle, les machines ont remplacé nos capacités physiques et les hommes se sont tourné en majorité vers les professions intellectuelle/de service. L'actuel avènement de l'IA est en train de remplacer nos capacités intellectuelles. Que nous restera-t-il après ? Même s'il est très dur voire impossible de prédire les métiers de demain, j'ai le sentiment que conceptuellement on arrive à une réelle crise bien nouvelle et que le parallèle avec la révolution industrielle n'est que peu pertinent. J'ai l'impression que dans l'ensemble, les gens sous estiment très largement les capacités des IA et leurs futurs développements. On a aujourd'hui des IA capables de créer des œuvres d'art, de comprendre la sémantique des langages humains et donc potentiellement de tout comprendre, y compris les différents sentiments. Des IA qui pourront bientôt s'auto améliore/réparer. Certaines démontrent déjà des théorèmes mathématiques, rendant ainsi obsolètes les métiers d'ingénieurs et de chercheurs. D'autres permettent de meilleurs diagnostics que des médecins. Même les jobs les plus qualifiés sont remplacés. Mais bon, ce n'est même pas le plus gros problème. Pour en savoir plus je vous conseille vivement la série sur l'IA de Science4all qui est lui même mathématicien orienté IA et qui fait un travail remarquable et extrêmement approfondi sur le sujet.
Bon, ça va pas plaire à tout le monde, mais l'IA pourrait être vue comme un stade d'évolution non naturelle. Je m'explique : l'Homo Sapiens a évolué d'autres espèces par sélection naturelle ect.. jusqu'à développer une intelligence qui n'est même plus comparable au reste des espèces animales, mais aussi des autres Homo, qui ont disparu. L'IA pourrait être vue comme l'évolution de l'Homo Sapiens avec la technologie suffisante. C'est pas une évolution naturelle d'une espèce a une autre, c'est une évolution artificielle. Le résultat est pourtant le même.
Je ne crois pas que ce soient les capacités des IA qui soient sous-estimées. Ce qui est généralement appelé IA est en réalité un outil de catégorisation statistique. C'est l'être humain qui définit les catégories et entraîne le système à reconnaître certains stimuli comme appartenant à certaines catégories. Ces outils ne créent pas de catégories, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas capables de penser en dehors des définitions que nous leur avons données. Etienne Klein a un excellent exemple pour expliquer ça : Galilée a compris le fonctionnement de la gravitation en énonçant une loi dans ce qu'on appelle depuis les référentiels galiléens, or il n'existe dans l'univers aucun référentiel galiléen. Si vous donnez des résultats de tests de chutes d'objets à une IA, elle ne pourra pas trouver la loi de Newton parce qu'il faut s'abstraire de la mesure brute du stimuli pour imaginer une version simplifiée du système sur lequel il est possible d'énoncer une loi simple. Personnellement, si je devais parier sur l'émergence d'une IA dite forte, c'est-à-dire capable de créer des catégories, je dirais que ça va prendre quelques millions d'années, comme pour nous... Mais le fond de mon commentaire n'est pas celui-là : ceux qui détiendront le pouvoir et auront toujours du travail, ce sont les humains qui programment les IA. Les algorithmes, et les IA, ce sont des visions humaines sur le monde intégrées dans des outils mathématiques que le commun des mortels ne sait pas différencier de la magie.
@@sossalemaire je t'invite à regarder la série de science4all sur les IA et tu verras que justement ils ont des outils de simplification car c'est impossible de prendre à l'échelle du globe un nombre infini de données brutes
@@NubesLegend Quand vous dites "ils" ont des outils de simplification, de qui parlez-vous ? Sont-ce les IA toutes seules qui déterminent ce qu'il faut élaguer, et comment, et à quelle décimale ? Je travaille sur le domaine - pas dans les recherches d'ultrapointe, mais en tant qu'ingénieur - dans les techniques que je connais, c'est l'humain qui décide car c'est lui qui connaît le sens qu'il veut donner aux données entrantes. Je ne connais pas de système qui crée ses propres catégories. L'IA est une forme différente de programmation, moins directive, plus inférente (si ce mot existe...), mais ça reste une forme de programmation avec des intentions humaines.
4:01 Il n'y a absolument d'augmentation de la qualité des vêtements. De la qualité des matières, oui. Mais pas des vetements. La plupart des vêtements sont au contraire d'une qualité médiocre, car prêt-à-porter et en plus fabriqués dans des conditions particulièrement merdiques avec des exigences de rentabilité et de bas coûts qui ne permettent qu'une qualité équivalente au savoir faire d'une fillette de 6 ans en 1900. En d'autre termes: la plupart des fringues vendues sont de la grosse merde. À côté de cela, il existe des vêtements de qualité, qui, lorsqu'il s'agit de prêt-à-porter, sont de moins bonne qualité au niveau de la coupe que les vêtements d'époques où ce n'était pas encore la norme, et donc où le prêt-à-porter était à la fois rare et à la fois en concurrence avec des vêtements bien coupés. Par contre, la spécialisation du vêtement a gagné en efficience, par exemple les vêtements pour la haute montagne sont plus efficaces pour cet usage spécifique que leur équivalent du passé, en raison des gros progrès sur la qualité des matières. Si l'on avait une combinaison entre la qualité des matières et le savoir-faire des couturiers, on aurait des vêtements de plus grande qualité. Mais il se trouve qu'en France et par ailleurs globalement en Europe, les gens ne savent plus ce qu'est une coupe de qualité (puisqu'ils ne sont plus habitués a porter des vêtements réellement à leur taille) et la plupart de ce que l'on peut trouver a une durée de vie très limitée en raison de la mauvaise qualité dans la réalisation. Et, à côté de cela, ils ne sont plus habitués à payer le travail du vêtement à hauteur de son coût réel (puisque des gens sous d'autres latitudes sont exploités presque comme des esclaves, sans beaucoup de droits, pour des salaires absurdement bas, afin de casser les prix). Tout cela fait que les personnes qui ont les compétences pour combiner matières de qualité et travail de qualité sont rares et ont du mal à vivre de leur travail.
La question n'est pas tant de savoir si les machines remplaceront les travailleurs humains mais de savoir quelle sera l'étendue de ce remplacement. On sait qu'il ne sera pas de 100% dans les décennies à venir, mais s'il est suffisamment important malgré tout, cela ébranlera les fondations de la société qui stipulent que travail = revenu = possibilité de vivre. Par exemple la conduite de véhicules gérée par une intelligence artificielle, ce n'est plus de la science-fiction puisque c'est déjà en partie mis en place dès à présent. Cela va mettre les chauffeurs de taxi, les routiers, les conducteurs de bus etc. etc. au chômage tout en améliorant la sécurité sur les routes. Rien qu'aux USA, les routiers représentent 3.5 millions de personnes. Certes il faut des techniciens pour créer de telles IA, mais certainement pas 3.5 millions. C'est ce genre de technologie qui demande "peu" d'employés dans l'absolu pour être créée tout en ayant un énorme impact sur la société qui laisse à penser que la technologie va bien ébranler les bases de la société. Du coup il me semble nécessaire de rapidement mettre en avant de nouvelles formes de taxes sur le travail des machines qui auraient pour but de financer des programmes comme le revenu de base.
3 ans plus tard, j'espère que vous êtes plus lucide. Le monde de l'IA ne verra jamais le jour. L'effondrement est là, et le monde de robot n'est qu'un ultime délire d'une civilisation au bord du gouffre qui refuse de voir la réalité de sa chute proche
1 : 48 Tu as oublié le métier le plus à la mode en france en ce moment : pizzaiolo. Il y en a absolument de partout ! A chaque coin de rue. C'est dingue !
Le principe de la robotisation, c'était de libérer l'ouvrier pour qu'il puisse se distraire plus... Ce genre de problématiques me fait penser à l'univers de Valérian et Laureline... Sur Terre, une partie de la population travaille, mais la plupart des habitants n'a pas de travail et passe son temps dans des machines à rêver...
en faite je ne suis pas convaincue par les arguments de la vidéo de penser que les jobs perdue sont compensé en un certain temps par une évolution du travail car tu l'as dit l'emploie se déplace vers le secteur tertiaire (de service) mais comment peut on affirmé que ce secteur tertiaire n'est pas menacé aussi par l'automatisation ?
Qui dit que cette règle comme quoi les technologies créent de nouveaux emplois est intemporelle ? Cela a pu être vraie jusqu'à présent, mais comme dans le futur les technologies évolueront de plus en plus vite, le temps pour que la société s'adapte pour penser de nouveaux emplois sera trop court. Je crois vraiment que les gens seront tous sans emplois dans le futur.
Personnellement je pense que le cas est vraiment différent. A chaque fois, les métiers qui ont disparus étaient surtout manuels au profit d’un plus grand nombre de métiers intellectuels. Si on arrive à remplacer le cerveau humain, la partie est terminée. Puisque n’importe quel travail sera susceptible d’être remplacé.
6 лет назад
Une petite réflexion comme ça : que devient la "machine" quand le pétrole devient rare, ou cher ? M'est avis que l'on va revenir à un certain type de fondamentaux...
Le problème aussi ça va être de reconvertir les gens qui se seront fait remplacer et ça sera très difficile vu que seuls les métiers restants seront plutôt très qualifié je vois mal par exemple quelqu’un qui a passé sa vie en usine devenir ingenieur en ia 😰
Il n’ y pas que les risques sur l’emploi, mais aussi sur la sécurité au travail. La multiplication des robots industriels et leur adaptation très rapide à un grand nombre de tâches manufacturières ou logistiques exposent les travailleurs à des risques pour leur sécurité ; ceci est d’autant plus accentué dans les cas des nouveaux robots collaboratifs qui partagent un même espace de travail, en réalisant des travaux avec les opérateurs. Voir » La prévention des risques de la robotisation industrielle » : www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=546
@@The_Revolutionist Non, pire encore : L'univers va devenir froid et invivable dans un temps très long. Rien ne se perd, tout se transforme est une bonne citation mais n'oublions pas l'entropie c'est à dire l'augmentation du désordre dans un système pour simplifier va plutôt changer l'univers en une soupe d'énergie dissipé qu'en quelque chose de viable. Même au niveau terrestre on remarque ça : Le charbon que l'on brule ne peut être recyclé qu'après avoir utilisé plus d'énergie que pour le bruler. Et encore il faut se dire s'il est même possible d'organiser une société dans l'univers si on découvre qu'on ne réussira jamais à dépasser de n'importe quelle manière la vitesse de la lumière. (Il y aurait ainsi plusieurs états par système et peut être l'organisations de raids de récupération de ressource sur des système voisin entrainant de nouvelles formes de conflits dans un univers ultra divisé.) Et pour tout ça, il faut être certain qu'on quitte un jour la terre.
Des usine sans ouvriers existent déjà, sans qu'on est pensé aux conséquences de ceci. Le robot n'a pas besoin d'être intelligent, l'IA n'est pas nécessaire pour cela. Mais cela reste un choix politique : la possibilité de faire une chose ne la rend pas obligatoire. La société s'adapte lentement parce qu'aucune réflexion n'est menée en amont. On subit les avancées technologiques sans aucune anticipation. C'est là que doit intervenir la politique, prévoir à long terme : 10 ou 20 ans. Elle doit envisager une évolution de la société sous tous ces aspects.
"Le futur sera ce que nous en ferons" ... serait-ce consommer plus et plus souvent avec de plus en plus de personnes dans une atmosphère de plus en plus chargée de GES. L'IA changera t elle la donne ? Si oui, à quel prix ? Faut il s'attendre à perdre beaucoup de degrés de liberté, des restrictions de mobilité, des restrictions énergétiques ou alimentaires ? Y sommes nous prêts ? Certaines "restrictions" aujourd'hui ne sont plus perçues comme telles, par exemple l'éducation et la contraception ont permis de stabiliser l'indice de fécondité mais j'imagine que ceci aurait été impensable à une époque ou la religion était intouchable.
8:52 : En effet, le travail humain peut disparaître très rapidement ou ne pas disparaître du tout. Dans l'hypothèse de la singularité, où les machines deviennent plus efficaces que les humains pour tout (y comprit dans l'innovation, le service à la personne ou même pour faire des vidéo youtube) alors le travail humain va disparaître très rapidement. Du moins sa nécessité va disparaître, on pourra toujours faire des vidéos youtube, ne serait-ce que par loisir, mais ça sera alors futile car youtube serait capable de faire tout seul des vidéos sur l'économie bien mieux expliquées et divertissantes que les tiennes. L'autre possibilité étant que la singularité n'ait pas lieu, que les humains restent meilleurs que les machines dans certains domaines. Auquel cas le travail humain ne va pas disparaître du tout. Ce que je veux dire c'est que le travail humain n'a aucune raison de disparaître lentement. Soit il ne disparait pas, auquel cas parler de vitesse n'a pas de sens, soit il disparait et ça va très vite (5 à 10 ans après la singularité le travail humain est futile). 11:05 : Aucun de ces graphes n'est relatif à la population. La population mondiale a augmenté de 60% sur la periode représentée, c'est certes moins que le quadruplement du nombre d'analystes, mais c'est quand même trompeur de montrer une augmentation absolue du nombre de jobs plutôt qu'une augmentation relative.
c'est là qu'il est important d'avoir de l'épargne ou du patrimoine (au moins un minimum) car imagine si ton job est rendu obsolète, tu as 35ans, ça fais 10ans que tu fais ce job, tu as disons 1200euro à sortir tous les mois pour continuer à vivre comme tu le fais, comment tu fais? à la rue direct? il faut se préparer un mettant suffisamment d'argent de coté pour avoir le temps de s'adapter (peut être déménager vers un endroit où le travail serait moins rare, se former de nouveau aux nouveaux métiers ou à ceux qu'il reste?) et pas se prendre une énorme baffe dans la gueule quand nos boulots seront rendu obsolète et si on arrive pas à en retrouver de nouveaux suffisamment vite pour garder notre qualité de vie.
Sinon, on pourrait collectiviser les moyens de production, et répartir équitablement le travail nécessaire à la production des biens vitaux, ainsi que les richesses produites. Travailler n’est pas un but en soi, je ne comprends pas pourquoi on reste bloqués sur cette idée quand on parle de l’automatisation et de la réduction de la main d’oeuvre nécessaire.
J'ai trois questions qui ressortent après la vidéo :
- est-ce que la destruction créatrice n'est pas mise en péril par l'accélération exponentielle du progrès, qui pourrait aller plus vite que notre capacité à nous y adapter ?
- est-ce que le fameux palier de croissance ne serait pas en train d'arriver, non par manque de besoins comme prédit par Keynes mais par préoccupations écologiques ?
- est-ce que le maintien de l'emploi ne serait pas en partie dû à la création de jobs à l'utilité soit questionnables (bullshit jobs) soit de confort (entertainment, gaming, RUclips, mais aussi coachs, psychologues, naturopathes et compagnie), plus opportunistes et précaires ? Cela rejoint le premier point : difficultés à s'adapter et à aller dans des domaines d'expertise face à des milieux qui changent de plus en plus vite
Selon moi il y a répondu avec son extrait de fin : c'est le résultat d'une mauvaise politique.
(et d'éducation scolaire j'aurai envie de dire, mais puisque celle-ci dépends de la politique quelque part...)
Ce sont de très bonnes questions auxquelles je n'ai pas vraiment de réponses.
@@StupidEco Merci quand même :)
Si d'autres gens ont des opinions sur au moins une des questions je suis preneur !
Je propose mon opinion sur ces questions :
- C'est déjà plus ou moins le cas, les personnes les moins formées et/ou les plus spécialisés qui perdent leur travail face à un programme/une machine peinent souvent à se reconvertir, particulièrement au-delà d'un certain âge. En tant que société ça se traduit par des taux de chômage dont les minimums (hors "crises" économiques) sont plutôt à la hausse et peuvent être plus ou moins directement corrélé avec l'efficacité et l'accessibilité des formations pour adultes. (Edit : en y excluant le chômage des jeunes mais c'est une autre histoire)
- Le palier de consommation pour raison écologique est grandement lié à bien d'autres facteurs, mais principalement la population au-dessus dudit palier (lui-même dépendant de la "propreté" des systèmes de production et de transport), le palier pour raisons pratiques a quand à lui été dépassé il y a bien longtemps et sa seule présence serait l'apocalypse pour nos systèmes économiques et le fonctionnement de nos sociétés. Il est surprenant de constater qu'aujourd'hui les gens ont moins de soucis à s’endetter pour acheter ce qui revient à un accessoire cosmétique que la génération précédente pour ce qui était et reste considéré comme des nécessités. Le surendettement n'est pas à la baisse non plus.
- Il est intéressant de regarder les emplois qui tendent à manquer de main d'oeuvre régulièrement sur plusieurs années, souvent de l'artisanat ou des emplois peu mis en avant socialement, qui ont peu changés et n'ont pas de raison de s'inquiéter de changements dramatiques dans un futur proche. Un plombier a peu de chance de se retrouver sans clientèle et des robots pour réparer une canalisation qui éclate au milieu de la nuit ce n'est pas encore des budgets de recherche très importants.
Pour pondérer mes opinions, une petite anecdote : ingénieur de formation et de carrière, je trouve marrant que la plupart de mes anciens collègues avec qui j'ai encore des contacts ont ou souhaitent changer de job pour des métier plus manuels, maraîcher, ébéniste, mécanicien ou graphiste pour donner quelques exemples. Changement qui se soldent généralement par une baisse de consommation, de revenu, de statut social, de temps libre et autres avantages divers et variés, mais qui n'est pourtant pas regretté par ceux qui ont franchit le pas. Ca reste complètement limité à mes seules relations, je n'ai pas lu de papier indiquant que c'est une réelle tendance et est aussi probablement lié à mes propres biais vis-à-vis d'avec quels collègues je reste en contact. (Note supplémentaire : tous ceux ayant prit le risque d'au moins essayer de changer ont aussi changés leurs considérations et sont désormais beaucoup plus ouverts aux conversations sur de nouveaux sujets, et amènent maintenant des arguments souvent plus réfléchis et considèrent plus facilement les arguments d'en face, et semblent nettement plus heureux même si leur opinion sur l'avenir est souvent bien moins positif)
Mon avis est que tout notre système est construit autour d'une consommation à l'extrême ne profitant qu'à un pourcentage de plus en plus faible de la population. Ce qui me révolte le plus reste le système éducatif, constater que les enfants qui grandissent dans mon entourage, si curieux de tout, si pressé d'apprendre et de comprendre et d'essayer tout ce qu'ils peuvent et dont la curiosité si magnifique s'étiole dès les premières années d'écoles ou dès le premier smartphone, que ce soit à 3 ans, à 8 ou à 12 ans.
Bref, panem et circenses n'est plus franchement d'actualité.
La destruction créatrice de Schumpeter... à mourir de rire qd on apprend que ce mec a mis en faillite une banque et viré comme Ministre... comme quoi.... obsolète.... comme humain obsolescent presque programmé... on est pauvre quand on ne parvient plus à vivre de son travail...et les intellos de tout poil n apportent aucune réponse humaine.
De toute façon on n’arrêtera pas l'automatisation des métiers, c'est surtout les périodes de transition qui posent des problèmes sociaux...
Ensuite tôt ou tard la décroissance ou stagnation arrivera, après tout: ''Celui qui croit à une croissance infini est soit un fou soit un économiste'' ;)
Bonne vidéo!
Oai mais le sujet de la vidéo a pas trop de rapport avec la croissance ou la décroissance là, si ?
Trop bien une de mes chaînes préférées qui commente une autre chaîne que j'aime beaucoup je suis impatient de voir ta prochaine video 😊
@@thichquang1011 salut, quand il dit automatisation des métiers il fait allusion à la robotisation
De plus quand il parle de décroissance et de stagnation il fait ainsi allusion au jet de pierre dans le lac ( destruction créatrice ) 6:15 😊
@@IamMoham1 Merci c'est gentil mais j'avais bien compris. Ma remarque tenait sur le fait que la vidéo en question et les questions qu'elles soulèvent ne sont pas valables uniquement dans un contexte de croissance, c'est pour ça que je ne vois pas ce que vient faire la mention de la décroissance dans le commentaire dessus. Tiens la video de stupid economics sur la décroissance si tu veux : ruclips.net/video/tl0SKaPVt2Y/видео.html
Il dit justement que tôt ou tard la décroissance arrivera, donc que le progrès technologique sera impacté aussi, par la raréfaction des ressources par exemple, d'où l'impact sur les arguments de la vidéo.
Ça fait un petit bout de temps que je suis tes vidéos mais cette dernière m'a carrément scotché. En pleine dans l'actu, répond directement à la peur de beaucoup de travailleurs, montre différents points de vue sans se contenter d'aucun. En espérant que qu'elle connaîtra une suite sur des hypothèses de disparition des ressources ou de monopolisation de la production, merci
Le problème c'est que la majorité des profits générés par cette augmentation de la productivité sont absorbés par les plus riches. On pourrait de fait travailler 15 heures par jour (edit : houla par semaine pardon) si notre économie n'était pas au service des plus riches.
La raison pour laquelle le travail ne disparait pas c'est parce qu'il y à une volonté politique de garder les travailleurs aliénés à leur travail. Quand on te sort des trucs comme "la valeur travail" c'est de ça qu'il s'agit.
Là ou on pourrait se dire que la personne remplacée par une machine pourrait simplement se reposer à la place et garder la même qualité de vie (avec simplement un tout petit peu de travail à fournir pour compenser le coût de la machine), hé bien non puisque ceux qui en profitent sont ceux qui possèdent la machine, c'est à dire ceux qui employaient cette personne et pas la personne en elle même. C'est comme ça qu'on est arrivé à la situation absurde de surproduction actuelle dans laquelle personne ne peut pourtant se reposer.
Oui il y à beaucoup de besoin qui se créent, mais il y a aussi énormément d'emploi qui ne vont pas dans le sens de l'intérêt général. Quand on voit tout les emplois dans la publicité qui servent simplement à mener une guerre économique entre les riches pour notre attention on se dit que les ressources humaines pourraient être mieux utilisées.
Exactement ! Je me tue à l'expliquer autour de moi...
ce qui est donc une question plus politique que technologique
@@racktooblatch2273 C'est une question sociale en général. Il suffit de lire la plupart des commentaires ici pour voir que les gens ne comprennent pas qu'ils pourraient pratiquement arrêter de travailler si les richesses produites étaient convenablement redistribuées. Mais sinon oui c'est une question politique parce que les élites qui possèdent ces richesses n'ont aucun intérêt à les partager.
@@kowabumga déjà il faut définir le "travail" avant de dire que l'on arrête de travailler. Ce que je retiens volontiers de ton commentaire, c'est que les ressources de l'humanité sont employées n'importe comment
Tout à fait d'accord, on pourrait bien travailler 15h par semaines ( ;-) pas par jours. ). Par contre là valeur travail est bien implantée dans toute la société... ce n'est pas que les dirigeants qui nous manipulés.... Ça a été là valeur de régulation sociale depuis toujours! A chacun selon ces moyens (y compris physique, solidarité quotidienne de toute les sociétés pré-industrielles). Notre société évolue bien moins vite que les technologie qu'elle créé. ..
C'est fou qu'un mec arrive a m'hypnotiser à ce point sur l'économie alors que c'est un domaine à la base qui m'est complètement Osef !
Merci pour cette vidéo très intéressante.
Après même si le travail humain devait presque ou totalement venir à disparaître ce ne serait pas forcément un drame loin de là. Après tout le problème de l'absence d'emploi viens de l'absence de rémunération pour subvenir à ses besoins et non de l'absence d'occupation professionnelle, ainsi même si l'intégralité du travail humain devait être effectué par la machine, le problème serait non technologique mais politique.
On pourrait très bien imaginer dans un tel monde que l'homme n'aurait plus besoin de travailler grâce à l'accès à un revenu universel et où il serait libre de faire ce qu'il souhaiterais de son temps libre
2050 : émeute de robots dans un MecaStore ; l'huile de vidange Nuteloil était à - 70%
😂
Très bonne vidéo très intéressante, il est vrai que l'on ne peut prédire avec certitude le futur du travail humain, mais ce que l'on peut prédire va être l'évolution de la nécessité du travail Humain. Si l'on suit la théorie du déversement en économie, le secteur primaire a été automatisé, le secteur secondaire a suivi, et le secteur tertiaire, des services, commence à être concerné. Dans cette optique, avec une automatisation croissante du secteur tertiaire, des emplois humains vont forcément être supprimés, mais pas forcément remplacés car il n'y a plus de secteur de déversement, et que tous les travaux se formant dans le processus de destruction créatrice pourront potentiellement être effectués par des machines déjà plus performantes que l'homme avant même que celui-ci ne s'y essaie. Un telle évolution remettrait en cause notre système actuel de vie méritée par le travail, et pourrait conduire à une nouvelle société où le travail humain ne serait plus nécessaire, mais correspondrait plus à un besoin humain, au même titre que la consommation. On part dans la spéculation, mais j'aime particulièrement cette optique, qui se trouve entre les écoles Technologistes et Économistes...
En tout cas bonne vidéo, et bravo ! Je suivrai le reste du contenu de la chaîne avec impatience !
Le problème du déversement que tu soulèves dépend uniquement de la catégorisation que l'on choisit pour le travail, nous sommes d'accord ? Dans l'éventualité d'une création de nouveaux emplois par la proposition de services créant eux-mêmes de nouveau besoin, il n'y aurait certes pas de déversement, mais juste un élargissement du tertiaire. Après, quant à savoir s'il compensera ou non "l'automatisation", je ne peux m'avancer ! ^^
@@OllorbidaComment C'est la catégorisation généralement utilisée en tout cas, le primaire correspond aux travaux de récupération et d'exploitation des ressources, le secteur secondaire à la transformation des ressources, et le secteur tertiaire aux services. Il y aura sûrement en lien avec l'automatisation de nombreux emplois de créés mais probablement pas assez en raison de l'automatisation qui acquiert plus de performances chaque jours, et qui est déjà capable d'évoluer plus vite que l'être humain. En ce sens, les nouveaux servies créant de nouveaux besoins seraient réels mais ne seraient pas tenus par des êtres humains mais immédiatement par des machines, jusqu'à ce que le modèle sociétal de base soit remis en question
Après peut être que la division en 3 secteurs ne permet pas de réfléchir la chose de manière satisfaisante, peut être que l'on peut avoir un service quaternaire (il y a une page wiki
mais ce n'est pas tout à fait la même idée). Dans ce secteur on y mettrait tout ce qui est "travail relationnel" par exemple.
@@StupidEco Ce n'est pas impossible en effet, mais peut-être le problème resterait-il au fond le même, car la différence majeure entre la révolution de l'Intelligence Artificielle et les autres révolutions industrielles est le fait que l'intelligence artificielle soit capable de s'adapter et d'imiter voire remplacer un être Humain, et peut-être risque-t-on de voir non pas un nouveau déversement d'humains dans une nouvelle catégorie, mais bien un développement de services tenus par des robots, où ceux-ci n'auraient presque plus besoins d'être humains pour fonctionner. La piste d'une hypothétique division en quatre secteurs peut-être à approfondir pour voir les tenants et aboutissants, et surtout la réalité, d'un tel système en effet
@@astralp4292 Spéculations inutiles. La finitude des ressources rend illusoire toute perspective d'un monde ultra-robotisé. De plus, dans un monde de chômeurs qui consommera les productions des robots ? la solution du revenu universel reste trop hasardeuse et simpliste. Non, en fait, on va vers un effondrement économique, sociétal, civilisationnel, écologique et ce ne sont pas les robots qui seront là pour vous en sortir ni pour en être témoin.
C'est vraiment une chaine youtube excellente! Merci de vos productions.
"Pour accepter un progrès il faut accepter l'obsolescence." De tout ce que j'ai observé dans ma vie, le gros soucis est là. Une personne peut très bien choisir de faire un métier obsolète par passion et dans certain cas le transformer en service "authentique/premium" en jouant sur la communication. Mais la peur de l'obsolescence est si encré en nous, universelle, que l’émotionnel prends toujours le dessus sur la logique. (Oui, même dans ce cas de communication positive)
Lorsque, par exemple, une personne vieillit et n'est plus capable d’être aussi efficace que dans sa jeunesse...ça donne un bon ordre d'universalité. Changer de carrière, abandonner son activité actuelle pour une autre qui s'adapte à la nouvelle situation, pour certaines personnes c'est comme leur demander de devenir quelqu'un d'autre, de se redéfinir. Donc forcément, ça fout la trouille.
Alors qu'en fait, choisir un autre chemin que celui dont on rêvait quand on était enfant, s'adapter par nécessité à des petits boulots sans rapport avec notre domaine d'études, avoir des goûts parfois à l'opposé de ceux de notre jeunesse, c'est tout aussi commun. L'important est de ne pas s'enfermer dans une vision étroite des choses, et de continuer à s'adapter.
Les automates ont déjà par endroits remplacé les humains, parfois juste gardés à se casser le dos pour satisfaire un quota à coup de "Tu devrais être fier d'être le dernier VRAI travailleur de l'usine" pour que l’émotionnel fasse taire la raison. Tout comme, avant les automates, les outils de plus en plus perfectionnés ont fortement réduit le besoin de main d'oeuvre et de temps pour une production égale mais parfois de meilleur qualité.
Il y en a à la pelle des exemples de "remplacements" dans l'Histoire des sociétés. Celui de l'agriculture dans la vidéo est vraiment massif, mais les gens sont juste parti vers d'autres domaines. Donc en fait qu'est ce qui fait aussi peur dans la technologie actuelle? Le plus souvent ce qui marque l'imagination collective (films, romans, etc) et au final n'a rien à voir avec ce qui existe, renforcé par les reportages sensation qui se concentrent sur des cas isolés "étranges" comme si c’était des généralités ou LA singularité à suivre...avant d'être oublié au prochain scoop.
Encore une fois, l'émotionnel. La peur cultivée (que l'on aime quand même bien ressentir sous des conditions contrôlées on ne va pas se mentir) à base de désinformation et de biais culturels d'une ère avant l'invention de ces machines. C'est ça le soucis avec les périodes de transition, il y a encore trop de gens qui n'ont pas eu le temps de réaliser que l'ancien modèle est obsolète, d'autres qui se voilent la face, et au final on crie au Terminator au lieu de regarder son aspirateur programmé pour se cogner contre tout les murs et réaliser qu'en vrai les "robots du futur" ont bon dos quand même...
Parce qu'on a pas peur de se faire remplacer quand ça nous arrange d'acheter ce genre de "jouets technologiques".
Je suis en licence d' électronique et d'automatique, et je vous remercie !
Trop souvent des gens me parlent de ça en me faisant passer pour un salaud parce que je pense que l'automatisation de certain secteur est inévitable et qu'au final ça tuera pas l'humanité comme bien d'autres révolutions technologiques dans le passé...
J'aurai à présent une vidéo à leur montrer (bien que j'aime le débat mais pas quand il est stérile) qui me soulagera d'heures de discutes/disputes hahah
License EEA ??
Je vais creuser les sources. Mon avis à ce jour est que l'on aura plus assez de jobs dans un futur proche. Les jobs créés ne permettront pas de remplacer les millions de jobs qui peuvent être automatisés facilement (automobile, industrie) suite au développement d'un IA plus générale. Et c'est pourquoi je suis en faveur de la mise en place d'un revenu universel (plus que de base). Les machines bosseront pour nous et on pourra passer notre temps à s'instruire :)
Par contre, je pense que les métiers où le contact humain est nécessaire sont safe (education, psychologie...)
Il y a 3 ans, dans ma fac on a introduit les cours en ligne. J'avais avant des amphis de 90-120 étudiants. Depuis, il y a des amphi de 450 étudiants dans lesquels les profs ne voient plus les étudiants de l'année, sauf lors des examens.
La fac a décidé de diviser par 3 ses effectifs de profs de première année (et moi je n'y enseigne plus, plus besoin).
L'éducation sera certainement l'un des secteurs les plus affectés par ce phénomène, et très rapidement. Les grandes universités usent et abusent des cours en ligne, et les étudiants s'inscrivent en masse dedans afin d'avoir un diplôme d'une prestigieuse université sans avoir besoin d'y mettre les pieds plus de 3 fois par an. Les université cassent les prix, les profs prestigieux peuvent avoir bien plus d'étudiants sans travailler plus. Et cela se fait au détriment des petites universités qui perdent leur monopole local.
Il suffit d'un seul gouvernement pro-tech et prêt à se battre contre les enseignants pour faire disparaître la moitié de la profession en un mandat. Et il n'y aura aucun retour en arrière. Nous avons l'expertise (les cours en ligne existent), nous avons la technologie (Internet rapide partout dans les villes), nous avons le matériel dans les collèges et lycées. Il ne manque que la volonté politique de s'attaquer au mammouths.
@@DepZHEDU Les profs restants ne sont-ils pas inondés de questions par mail?
@@myleonisd Non et oui un peu.
Non car les étudiants ne peuvent pas joindre les profs par mail.
Oui un peu car les étudiants ont accès à un forum dans lequel ils peuvent se parler ou attendre la réponse d'un prof. La très grosse majorité des étudiants ne vont pas sur le forum. Les quelques étudiants restant pose des questions, mais pour la plupart sans lire les autres et donc on a régulièrement les mêmes questions. On a bien tenté de les inciter à regarder les autres messages avant de poster, on a bien raté.
Après, répondre à une question prends du temps. Tes écrits reste et la moindre petite erreur peut facilement être soulevée et est visible de tous (plus qu'oralement ou seul ceux à portée d'oreille et prêtant attention voient les erreurs).
Mais cela n'est qu'une petite charge de travail par rapport au temps passé en cours et en préparation. Surtout pour plusieurs centaines d'étudiants ou il faudrait faire 2-3 groupes de 4 heures par semaine. Et tu peux le faire en pyjama le matin ou le faire sur la pause du midi. C'est moins de contrainte et globalement moins de travail au final.
Et là, je parle d'une forme simple. Dans 5 ou 10 ans quand des pro de l'informatique et de la pédagogie et de la psyco vont s'associer et faire un travail de recherche, on pourrait avoir quelque chose d'autrement plus puissant qu'un prof humain.
@@DepZHEDU Merci pour cette réponse détaillée :)
Comme d'habitude, une vidéo travaillée, intéressante et constructive. Continuez comme ça !
Il faut aussi se pencher sur la consommation de ressources non renouvelables (pétrole, métaux...) qui ne seront plus disponibles bientôt. Cela mettra fin à l'automatisation de beaucoup d'emplois.
bien vu l'ami un jour on aura plus assez de ressources pour construire des ordis surtout que ça en demande énormément
exemple pour une famille française de base pour fabriquer il a fallut extraire 45 tonnes de minerais.
quand on parle de ce sujet qui est le futur on oublie de prendre en compte que la terre est finie mais nos idées partent au delà
Le progrès technique rend exploitable ce qui ne l'était pas avant, sans parler du recyclage...
Et les estimations prennent en compte uniquement ce qui est exploitable. Je serai étonnée qu'on manque un jour de matière première 🤔
@@thi6ault il faut de l'énergie pour le recyclage et on ne recycle à l'infini (et encore c'est en théorie) que certains métaux et le verre. Il faut encore de l'énergie pour extraire des minerais de matière première qui contiennent de moins en moins d'éléments utiles
@@thi6ault bonsoir, pour compléter le précédent commentaire, voir le livre l'âge des low tek, de Biouix, pour se rendre compte des limites de l'économie circulaire. Surtout quand on fait le lien avec là raréfaction des sources d'énergie fossiles..
@@thi6ault tout simplement que la terre est limité donc les ressources aussi même si on améliore les techniques il y a un moment où recycler demandera plus de ressources que cela en rapportera car cela deviendra trop diffus
Puis pour ce qui est de plus de ressources exploitable ça s'accompagne de plus de risque et d'un plus grand coup en énergie d'un plus grand investissement
Pour le pétrole au début un baril investit rapportait plus de 100 aujourd'hui c'est 1 pour 20 voire 1 pour 10
Le problème de ce point de vue économiste de la création de nouveaux emplois qui satisfont notre volonté de consommation c'est que "dans l'idéal" il ne faudrait pas forcément essayer de combler cette volonté. C'est beau d'avoir plein d'emplois nouveaux qui permettent au consommateur d'avoir un plus grand choix mais ce n'est pas viable à long terme ( la planète a des ressources limitées, et les sociétés occidentales en utilisent déjà beaucoup trop ), il faudrait plutôt se concentrer sur la réduction des inégalités et s'assurer qu'un plus grand nombre de personnes subviennent à leurs besoins physiologique plutôt que de penser à améliorer notre confort qui est déjà beaucoup trop haut... ( Et qui va devoir diminuer ).
Dans cette optique, si l'on arrive à faire évoluer la société pour qu'elle consomme moins et que le principe de satiété prévu par John Maynard Keynes était "mieux" vérifié on ne pourrait que se réjouir de ne travailler en moyenne plus que 15h par semaine. Si la société s'adapte et que cette charge de travail permet à un individu de vivre confortablement où est le problème ? Beaucoup ne sont pas heureux au travail et certain des boulots crées aujourd'hui n'ont plus de sens, certains en font les frais ( cf Bullshit Jobs de David Graeber ). Je préférerais une société qui permet de vivre en travaillant moins et en laissant plus de place aux loisirs ( qui ne rime pas forcément avec sur-consommation ). Bref, n'ayez plus peur de la phrase " Les robots vont voler votre travail " mais réjouissez vous-en.
Les technologistes et les économistes ne voient pas vraiment le futur de la même manière.
Mais vous, comment voyez vous l’avancée du "cerveau machine" et l’évolution du travail,
plutôt techno-optimiste ou techno-pessimiste ?
► Discord: goo.gl/Njwd6j pour venir en parler avec nous !
Plutôt mitigé héhé...
Imaginons un extrême: imaginons qu'un jour les machines sachent tout faire, même s'auto entretiennent et n'ont donc pas besoin de maintenance humaine du coup ça se ressentira forcément pour l'emploi . En sois ça pourrait être cool (ne pas bosser et faire ce qu'on veut sur le côté ) le problème c'est que ça demande des réformes politique/économique pour que les ressources ne se retrouvent pas essentiellement chez les gens ayant investi dans ces machines... sinon, on aura une augmentation du temps libre mais pas de quoi l'occuper, du coup... ennui de la population. Et les hommes ne supportent pas l'ennui...
Bien sûr il y a encore beaucoup de chemin avant d'en arriver là et je ne suis pas certain que les ressources de la planète soient suffisantes pour une telle fiction ou bien même que tous les métiers soient remplaçables. Mais toujours est-il que l'informatisation tend vers ça. Il est donc impératif de repenser le système politico-économique de manière éviter que le monde soit géré par des humains possédant tellement de richesse qu'ils se prennent pour des dieux... oh wait!?
Moi, je suis " _techno-optimiste_ ". Je pense que l'emploi humain va disparaître progressivement au fur et à mesure que les machines vont devenir de plus en plus adaptables.
@Stupid Economics Moi je deviens techno-pessimiste et je rejoins plutôt la vision des économistes sur le point évoqué, ce qui peut sembler paradoxale quand on fait des études d'ingé ^^ En fait c'est pas en la technologie que je manque d'espoir, c'est en la capacité de l'homme à bien l'utiliser. Si la société fonctionnait bien j'aurais une vision technologiste du futur, malheureusement les commerciaux ont plus d'influence que les philosophe, psychologues et sociologues, d'où notre culture et notre système absurdes.
@@arnaud7897 En fait, mon commentaire avait un double sens. Pour l'auteur de la vidéo, les " _techno-optimistes_ " sont les économistes qui disent que l'emploi humain va se maintenir (comme lui-même le soutient, d'ailleurs). Ceux qui pensent que l'emploi humain va disparaître sont pour lui les " _techno-pessimistes_ ". Enfin, je pense. Lorsque j'affirme que je suis " _techno-optimiste_ " car je pense que l'emploi humain va disparaître, c'est surtout pour pointer à quel point les termes sont trompeurs. Mais, de fait, j'ignore totalement comment la société va évoluer, s'adapter aux technologies. C'est une question sociale, politique, ça me dépasse totalement ...
@@hervelebars Ça il faut être fort pour pouvoir prédire ce qu'il se passera, mais si ça continue sur la même pente il y aura surement plus de (more of, not no more) chaumage. Tu as raison, moi par techno-pessimiste je comprenais ceux qui pensent que le high-tech n'est pas la solution à tout.
très bonne vidéo comme d'habitude :)
Je me pose une question sur un point que tu n'as trop directement abordé dans cette vidéo:
Est ce que cette destruction créatrice ne serait pas une théorie inexacte pour l'évolution des métiers a venir? Je veux dire d'après ce qu'on voit,
les métiers qui commencent et qui devraient dans le futur continuer à se développer sont des métiers dans lesquels les machines ne sont pas encore adaptés
ou moins qu'un humain. A noter que ces métiers se trouvent dans leur quasi totalité dans le secteur tertiaire, c'est une des raisons pour lesquels il a explosé ces dernières décennies
Mais les machines ayant de plus en plus de capacités tout simplement exceptionnels vont petit à petit remplacer des métiers de plus en plus compliqués et les métiers qui vont rester seront ceux nécessitant une grande qualification. On a déjà pu voir l'amorce de ce phénomène pendant la transition du secteur secondaire au secteur tertiaire où justement par un problème de qualification s'est instauré un chômage structurel. A cause de ces problèmes de qualification des métiers de demain, ne risque donc pas de voir très rapidement une explosion du chomage?
Ou bien des économistes ont ils d'autres théories à ce sujet?
9:36 Sauf "qu'il n'y a pas de croissance infini dans un monde fini".
Même si la demande des consommateurs augmente toujours et que des désires nouveaux apparaissent, les ressources que nous avons à disposition restent limitées.... Donc le plafond de la croissance existe, il est juste pas forcément psychologique mais écologique.
Ne pas confondre besoins et désirs... ca change tout !
la différence entre les deux est parfois bien floue... quasiment tout le monde s'accordera à dire que se loger sous un toit est un besoin, mais quelques uns objecteront qu'on peut se loger dans une simple tente... supposons que se loger sous une simple tente soit un besoin, certains objecteront que nos ancêtres vivaient dans de simple caverne...
Y a plein de choses rigolotes chez CGP Grey mais le débit elevé et le story telling bien léché fait qu'on s'arrete peu sur les affirmations parfois peremptoires et qui reposent plus sur de l'intuition que sur des faits.
Chouette épisode, merci!
Ces réflexions là je ne les ais entendues nulle part auparavant et je le déplore, merci d'ouvrir ma vue sur le sujet.
- CGP Grey
- Monsieur Phi
- Science4All
Voilà tout ce dont tu as besoin
Comme toujours,tellement intéressant et juste! Merci SE 👍
D'après moi les technologies futur nous permettront d'avoir plus de temps pour repenser nos systèmes rendre ce qu'on utilise plus durable (résistant, rendre obsolète l'obsolescence programmée, ect..) si on a compris l'importance de l'écologie d'ici là, et peut-etre permettre à chacun de vivre convenablement et d'avoir le temps de penser à comment vivre tel un écosystème 😊
Ca relève un peu du fantasme l'idée que le robot viendra remplacer le travail humain car on néglige trop souvent un autre futur très probable: le tarissement des ressources fossiles irremplaçables et nécessaires à ces nouvelles technologies (Tantale, Indium, Argent...). Compte tenu des quantités de ces matériaux extraites chaque année et des gisements connus, la plupart des ces métaux seront introuvables d'ici la fin du siècle. D'autant plus que la complexité de plus en plus grande de ces nouvelles technologies rend déjà impossible le recyclage des métaux rares présents dans les téléphones, sans compter la problématique énergétique qui rend presque l'équation insoluble.
Tout le monde semble penser que le futur sera fait à base de nono robots et d'IA mais la réalité des ressources et d'une énergie limitée viendra stopper notre élan technologique bien avant j'en ai peur.
2100 c'est loin.
Remontes 15 ans en arrière et voit le progrès technologique qu'il y à eu. De ce fait je ne pense pas (surtout pour les métaux, ça me semble plus possible pour ce qui est des énergies fossiles) que le manque de ressource soit un facteur d’empêchement à ce que nono le robot vienne chez nous.
En revanche, il est vrai que la fin de notre civilisation peut arriver de bien des manières différentes avant 2100
@@skipeur33 Mais il y a des limites à la physique pour les technologiques. Il faut juste regarder les processeurs. La loi de Moore n'est plus par exemple et cela va donc ralentir le progrès. Dire que cela va continuer dans la même progression c'est un peu complètement faux
@@skipeur33 Dit toi que dans 10 à 15 ans, on ne pourras plus fabriquer de téléphone tactile. etc Ça va arrivée beaucoup plus vite que 2100 mais plus dans les 30 à 40 prochaines années. ruclips.net/video/2Qq-6wByLPI/видео.html PS : regarde cette vidéo de Game Spectrum
www.francetvinfo.fr/monde/japon/japon-un-vaste-gisement-de-terres-rares-decouvert-en-fonds-marins_2926941.html
Y en a pour 800 ans, maintenant :)
Bonne nouvelle mais trois bémols
- On ne connait pas les impacts du minage sous-marin sur la faune puisque ce procédé n'existe pas encore. Par contre, on sait que les activités minières font partie des activités les plus polluantes au monde. Si aujourd'hui la conscience écologique des sociétés est quasi nulle, on ne peut pas prédire ce qu'elle sera en 2050.
- Les estimations se basent sur les quantités extraites aujourd'hui. Si en 2050 la demande décuple, l'humanité perd 720 ans de ressources.
- 800 ans de terres rares ne règlent pas la question des ressources énergétiques qui se pose plus que jamais avec des techniques aussi énergivores que le minage sous-marin.
Le sujet est passionnant
Merci pour cette vidéo ! Merci pour votre temps et votre travail :D
En partant du principe que tout métier est remplaçable (même de service : une IA développée pourrait parfaitement jouer le rôle d'un psychologue, médecin ou autre), et que l'énergie n'est pas un problème là encore par la création de nouveaux moyens de captation d'énergie par une technologie/IA (sans oublier le développement de la conquête spatiale et la collecte de ressources fossiles ailleurs), je pense qu'il faudrait totalement repenser la valeur travail dans nos sociétés. On ne créera jamais autant de métiers pour ces technologies que l'on n'en remplace avec. Tous les Hommes pourraient profiter de la vie comme ils l'entendent. Non franchement je vois que curé comme métier durable ;)
Juste une question : Est ce que les graphiques prennent en compte le fait que la population continue d'augmenter ? Et que donc il faut plus de création d'emploi que de destruction d'emploi pour maintenir un taux de travailleur équivalent ?
Exactement les questions que je me posais.
En principe si le mec qui a fait l'étude est pas trop mauvais oui, mais rien n'est moins sur ^^ Après même si ce n'etait pas le cas, la population depuis les ordinateurs dans les pays developpés a pas triplé non plus, donc l'ordre de grandeur serait le même
oui les graphs prennent en compte la population mondiale !
Et pourquoi il faut créer des emplois?
Si les robot font tout le travail possible pour nous.
La notion de travail et d'argent devrais changer.
À la base le travail c'était un besoin mais un jour ce sera de l'histoire ancienne.
Ce genre de vidéo est d'utilité publique et ferait du bien à beaucoup d'ignorants qui font de la politique et de l'économie de comptoir. Si un jour je deviens milliardaire je jure que je rachète TF1 et que je diffuse à tour de bras des vidéos de ce type en lieu et place des spots publicitaires et autres ch'tis à ibiza.
Ça me fout toujours autant le seum de voir que des chaines comme la vôtre n'aient pas plus de portée que "quelques" centaines de milliers de vues...
Ah Ah 3'25 Sandrine de chronopost est barbue. Et j'ai adoré " à 11'51 il y a plus de hackers - et de profs de yoga - en 2018 qu'en 1871 ". Nan je déconne ça rend l'exposé plus vivant c'est pour voir si on écoute ;-))
"Sandrine de chronopost est barbue."
TRIGGERED
ruclips.net/video/47osJWlxWzM/видео.html
Bonjour et bravo pour tout le travail effectué sur l'ensemble de cette chaine. Parce que, en vrai, je critique mais je vous aime bien ;p
J'ai néanmoins un énorme problème avec votre raisonnement. En cela qu'il présente les progrès techniques comme inéluctables, en abstraction des limites matériels de leurs réalisation - c'est à dire de la crise écologique - et que cette inéluctabilité est, comme trop souvent, présentée comme intrinsèque aux machines elles-même, en faisant abstraction des décisions humaines et des rapports de forces politiques. A mon sens formuler le problème de la sorte "Les nouvelles technologies vont changer le monde du travail" est aussi inexacte que de dire "le marteau et le clou vont accrocher le tableau". Cela participe d'une analyse apolitique de l'économie dans laquelle le travail n'existe que par la valeur économique qu'il produit et les modalités d'échange de cette valeur, en éludant toute sa dimension sociale, politique et humaine. L'Homme ne fait pas pousser des tomates pour les échanger sur un marché. Il fait pousser des tomates avant tout pour manger, trouver un rôle social auprès de ses congénères et donner un sens à sa vie. Le marché n'est rien de plus qu'une modalité d'échange. C'est à la faveur de l'état des rapport de forces politiques contemporains que le marché est artificiellement placé au centre de l'organisation du travail et de la production. Et je pense que cette organisation du travail et ce modèle de production dans leur ensemble, se heurtent actuellement, justement, à leurs limites. Et j'ajouterai que pour comprendre et penser le travail de demain, et donc la production, il est urgent de produire des analyses prenant en compte tous les aspects de ce dernier, au delà du cadre actuel. Par exemple, en reformulant la problématique comme suit "les acteurs en situation de domination sur l'organisation du travail et de la production vont utiliser les nouvelles technologies pour infléchir l'organisation du travail dans le sens de leurs intérêts particuliers".
Moi j'ai pas peur du tout du remplacement du travail. Robot ou pas les produits ont besoins d'être achetés, consommés, pour enrichir les propriétaires de robots. On aura toujours notre assiette et elle sera même encore + garnie grâce au gain de production. Mais comme on est déjà bourrés au point de jeter les 3/4 de la nourriture, alors l'apport encore supplémentaire ira aux bouches les plus avares en nourritures.
Que du bon pour l'avenir, soit - de travail soit des travail + créatifs, divertissants, + pour réaliser son rêve que rendre son service à la société. Avec tout autant voir + de produits de consommation
En très résumé, la thèse défendue dans cette vidéo c'est que l'emploi humain ne disparaîtra pas car il y a toujours de nouveaux besoins qui apparaîtront. Nouveaux besoins qu'on ne peut pas anticiper. Ce raisonnement me semble faux dans la mesure ou rien n'empêche que les nouveaux besoins soient comblés par des machines. Je ne vois pas d'argument permettant d'affirmer que si un nouveau besoin émerge, alors, il faut nécessairement de la main d'oeuvre humaine pour le combler. Nouveau besoin n'implique pas besoin de main d'oeuvre humaine. Ou alors, il faudrait expliquer ce lien. Il est vrai que, jusqu'à présent, lorsqu'il y a eu de nouveaux besoins qui sont apparus, ils ont mobilisé de la main d'oeuvre humaine. Mais, cette constatation historique ne fait pas une loi générale. Le point important à considérer c'est que les machines sont de plus en plus adaptables, au point qu'elles vont finir un jour par être plus adaptables qu'un humain ... la seule question c'est : quand ? Mystère.
Concernant ce pallier de consommation théorisée par Keynes, il s'emble s'opérer doucement au sein des classes moyennes supérieures et les plus aisées, ou l'on observe un déclin progressif de la consommation, accompagné d'une volonté de consommer mieux ou d'acheter de manière "consentie" des produits d'occasion. Un très bon article du monde en parlait d'ailleurs ce week-end, lisez le si vous avez le temps !
Toujours très actuel avec les IA
excellent comme toujours
La première courbe correspond aussi à celle des émissions de gaz a effet de serre dans l'atmosphère ! On arrive a un moment où un palier de consommation va s'imposer soit par choix pour réduire notre impact sur l'environnement soit parceque le changement climatique sera tel que l'on ne pourra tout simplement plus produire tout ces produits dont nous avons besoin (a commencer par la nourriture).
Je vous renvoie aux vidéos de Jancovici qui explique bien pourquoi les économistes devraient s'intéresser plus à la physique.
Excellent travail !
Perso, je pense que chaque fois qu’une partie de notre potentiel humain est remplacé par une machine ayant un meilleur rendement, les emplois détruits se transforment afin d’exploiter une nouvelle partie de notre potentiel humain, le problème que cela pose à mon sens est que, si l’humain créé trop de machine pouvant le remplacer, il finisse par ne plus avoir de parcelle de son « potentiel humain » afin de se reconvertir. En gros, si demain tout le monde devient employé dans le tertiaire et qu’après demain on créé un robot faisant mieux que les humains dans les jobs tertiaires ??? Comment est-ce qu’on fait ??? Je ne pense pas qu’on puisse trouver des emplois de rechange à l’infini. Au bout d’un moment il faudra bien que l’on change notre sacro-saint système capitaliste pour une autre forme de société sinon on se retrouve avec 99% de chômage et seule les élites qui achètent les machines ne meurent pas de faim dans la rue.
Pourquoi les gens mourraient de faim?
Théoriquement les robots produisent assez de nourriture, puisqu'ils font tout ;)
Super vidéo !
J'attendais juste le revenu universel à la fin mais bon...
C'est quoi stp ?
Merci poir vptre vidéo. Effectivement, la machine n'est pas le problème, c'est la répartition des richesses qui l'est.
Super intéressant mais je me pose une question.
Il est clair que par le biais de forces et de pressions économiques (besoins insatiables, envie sans fin de consommer, etc ...) le travail semble se conserver, voire même croître (on est bien d'accord que c'est sur une échelle assez grande, et sur le long terme).
Mais quelle part de ce travail provient de raisons idéologiques et politiques ?
On le voit sur les débats autour du revenus universels et sur certains discours politiques : la valeur "travail" est porteuse de sens social, elle permet d'exister. Et on sait que ça mène à la création de jobs qui ne sont là que pour "flatter" la valeur travail, sans vraie justification productiviste derrière (les fameux bullshit jobs).
Du coup, quand on dit que le temps de travail ne semble pas réduire (ce que prévoyait Keynes) et que la quantité de travail dispo dans nos économies ne souffre globalement pas de la montée de l'automatisation, comment pouvons nous savoir quelle part ne vient que d'origines purement idéologique/politique ?
Autrement dit, Keynes s'était il planté sur le principe économique, ou bien n'a-t-il seulement fait l'erreur que de ne pas voir venir l'importance de cette valeur "travail" et l'arrivée des bullshit jobs ?
Ca rejoint un peut les questionnements sur l'aliénation au travail, et des intentions politiques et idéologiques de maintenir une valeur et aliénation au travail forte.
Une question la nourriture occupe de moins en moins de gens , mais quid de l 'industrie agroalimentaire? Et mème les emplois purement agricole ne sont pas déplacer dans le secondaire aussi? La transformation ,l'emballage...
ton anglais est trop bon , surtout la prononciation qui est tres claire
Merci pour cette vidéo
Super vidéo mais je pense qu'on est passé à côté d'un des points fondamentaux du travail, il ne peut pas être considéré comme seuls critères économique et productif, il y a un enjeu sociétal important.
Je prends en exemple le marketing, secteur en plein boom surtout avec l'arrivée de la Big Data, un secteur en plein emploi, mais ce sont des emplois demandant des qualifications spécifiques et non accessible à tous, si demain une machine pouvait remplacer le travail humain dans le textile, on ne transformera pas les quelques 35 millions d'indiens travaillant dans le textile en marketeux même avec un investissement important il faudra 5 à 10 ans pour que ceux-ci se mettent à niveau, ce qui va créer une énorme catastrophe économique et sociale au sein du pays.
Intéressante vidéo👍 mais pas assez étoffée sur la "valeur travail".
Le "pourquoi" nous avons "besoin" d'avoir un travail alors qu'indiscutablement les machines produisent mieux et à moindre coût que nous.
Le côté social aussi.
Si toutes les machines volent tous les emplois d'un pays (caricature volontaire)
Mais que les bénéfices ne reviennent qu'aux 0,1% de personnes ayant investis dans la "nouvelle économie".
Comment les autres couillons font ils pour simplement acheter ce que les machines leur vendent?
(Sciage de branche sur laquelle on est assis?)
Revenu universel payé par les 0,1%?
Sans compter le mur de la réalité des ressources (énergétiques, métaux rares)
Et/ou le dérèglement climatique initié par la course en avant permanente de l'humanité.
Bref plein de questions.
Mais beau travail néanmoins
Le travail humain ne disparaîtra pas. Il sera juste sous une autre forme. Ce qui est aliénant et très peu épanouissant (travailler à la caisse d'un super-marché par exemple) disparaîtra peu à peu pour laisser l'opportunité à chacun de s'épanouir dans un "travail" plus gratifiant et valorisant. C'est ce que j'espère en tout cas.
découvrage, abonnage, merci Léo
à la fin du fin, seul le travail humain peut se revendre avec profit, d'où son intérêt, quel que soit le secteur ou les technologies en jeu, non?
Vraiment très intéressant !!
Quels sont les "nouveaux métiers ou emplois" capables de supprimer le chômage ?
Ce serait une première depuis le début des années 1970 que l’intelligence artificielle crée beaucoup d'emplois, car depuis cette époque l'automatisation a détruit énormément d'emplois, et en a créé moins...
Un tel discours ("de nouveaux métiers et emplois vont apparaitre") aurait été crédible dans les années 1960, au plus tard.
De nos jours, ce n'est pas seulement le travail manuel qui est remplaçable ("cols bleus"), mais aussi le travail intellectuel ("cols blancs").
Il suffit aux machines d'être moins chères, plus rapides ou de faire moins d'erreurs que nous pour que notre remplacement soit nécessaire (et non plus simplement possible).
De plus, l'adaptabilité des machines augmente très vite, alors nos métiers sont de plus en plus spécialisés, donc routiniers, et donc automatisables.
Les machines manquent d'adaptabilité et de capacité d'improvisation. C'est ce qui bloque pour les robots domestiques pour faire le ménage, préparer le repas, dresser la table, débarrasser... Ajoutons l'esprit critique, la contextualisation, la pluridisciplinarité, humanitaire, coopération non concurente, transversalisté, plusieurs angles d'attaque des problèmes, la modélisation... Cela ne crée pas beaucoup d'emplois, et peu de gens peuvent les faire.
C'était excellent !
J'aimerais bien savoir si votre vision de la singularité technologique à changer depuis ? Ne serait ce pas bientôt le début du monde post-économique ?
Troooop bien !
La conclusion de joel mokyr est très vrai. En réalité, il n'y a pas de problemes avec les nouvelles technologies, mais avec nos politiques. Ils encadrent ces revolutions indus passées et à venir, comme un moyen de tirer les salaires vers le bas grace au chomage engendrée.
Au lieu d'aider l'humanité, ils aident une infime partie de la population à s'enrichir de manieres exponentielle.
Je pense pas que la question soit si la machine va remplacer l'homme, la question c'est quand, et comment on va gérer ce changement.
Tôt ou tard il n'y aura pas assez d'emploie sur le marché par rapport au nombre de personne sur terre, et j'imagine que c'est déjà le cas, a noté surtout que les emploie qui disparaissent sont remplacer par d'autre qui certe sont là mais demande plus de qualification, donc on laisse toujours une partie de la population sur la touche, généralement les pauvre ou ceux qui n'on pas eu un gros capital culturel transmis pendant leur éducation par leurs parents
Très bonne vidéo !
Waouh, génial !
Pas de lien entre innovation et chômage ???
On compare souvent l'évolution de la technologie d'aujourd'hui avec celle du passé, sauf qu'aujourd'hui on veut faire en sorte que les IA fassent des choix autonomes donc remplacent l'homme. Mais la question qui se pose est aura t-on toujours assez de ressources dans le futur pour faire émerger une telle technologie?
Le problème n'est pas la disparition de l'emploi, mais la disparition de l'emploi peu qualifié. Quel est l'intérêt de créer plein de job compliqué en adéquation avec l'évolution des technologie si aucune personne au chômage ne peut le réaliser ? Et c'est ca le problème avec l'IA et l'automatisation... oui le travail sera déplacé, mais oui énormément de gens vont se retrouver sans rien pouvoir faire fautes de qualifications / capacités.
Vidéo très intéressante mais je trouve que ton approche ignore un point essentiel de la question, et que de ce fait elle est datée. On oublie le cout en matière première de la machine. Il est pas utile dans un context pre-crash pétrolier mais après ça devient central (en plus de l'énorme question écologique que ça pose). On ne peut pas dire que les robots vont remplacer les humains dans tout les secteurs car l'humain, s'il est moins efficace et plus cher qu'une machine, est quasiment gratuit en matière première, dans le sens où on construit pas un humain pour l'envoyer à la mine mais pour vivre. Ca implique que la matière première est en quantité illimité, contrairement au fer, plastiques, alu, silice etc.. nécessaire pour la production de machines, sans parler d'électricité (si tout les systèmes monétaires fonctionnaient en blockchain on devrait consacrer 100% de la production d'électricité mondiale à ça). Du coup, à mon avis, l'émergence des nouveaux boulots uberisés est juste cette réalisation qu'en situation de chômage massifs, on peut exploiter une partie de la population pour faire des jobs complètement aliénants.
Qu'en penses tu ?
Vous passez à côté de la question de l'énergie disponible pour toutes ces machines alors que 80% de nos énergies ne sont pas renouvelables. Une bonne vidéo d'une autre chaine d'économie ruclips.net/video/s41wQ4fqfBU/видео.html
L'énergie pour entretenir une machine est beaucoup moins importante que pour entretenir un humain, et encore plus si on compare le rendement.
Il se trouve que maintenant, on peut remplacer une grande partie de la recherche de besoins (marketing etc.) par des algorithmes de deep learning. Les calls centers seront bientôt entièrement automatisés... et petit à petit la plupart des services.
A la différence des précédentes évolutions technologiques qui se sont limitées au travail physique... ici il s'agit de créer des outils qui remplacent le cerveau humain.
Avec l'avènement de l'IA, très peu d'aspects de notre cerveau échapperont aux capacités des machines : par exemple dans le domaine de l'IA, google a développé une IA qui est plus efficace pour gérer "l'apprentissage" des autres IA, que les experts du domaine.
L'IA et l'automatisation vont remplacer tous les emplois "essentiels" à la vie des Humains. La question n'est pas de savoir si on va trouver suffisamment de bullshit jobs pour continuer à consommer et gaspiller autant qu'aujourd'hui, en vivant de moins en moins bien...
Mais au contraire comment organiser la réduction de la consommation pour résoudre le problème environnemental essentiel à la préservation de la vie sur Terre.
La stupidité des économistes, c'est de penser que le "bien" c'est de réussir à assurer la survie à court terme de notre système obsolète.
Le problème selon moi ce n'est pas de perdre son emploi, c'est de ne pas pouvoir combler ses besoins et comme dans notre société la principale manière de combler ses besoins c'est d'avoir de l'argent et que la manière "simple" d'avoir de l'argent c'est de travailler ça parait grave de perdre son job.
waouh. merci pour cette vidéo
merci!
Petit commentaire lâché pour l'infographie à 3:50.
La part représentée par l'alimentation a certes diminué, mais la qualité de notre alimentation aussi. En plus de ça ce n'est pas une agriculture perenne, la mort des sols et la destruction de biodiversité engendrée par l'agriculture moderne sont bien réelles et dangereuses. Tout ça je te fais pas de dessin, l'agroalimentaire moderne est ultra controversée depuis maintenant des décennies par des groupes de chercheurs plus éminents les uns que les autres.
De plus, il y a deux autres pôles de dépense qui ont pris une importance immense : le logement et surtout le transport.
Du coup, est-ce qu'il y a vraiment bénéfice ? Ou c'est simplement qu'on ne peut tout simplement plus se permettre de mettre assez d'argent pour se nourrir correctement face à la pression des prix du logement et du transport ? Et est-ce que ça vaut le coup si c'est pour un système a durée de vie limité ?
Tout ça pour dire qu'à mon avis, c'était un très mauvais exemple :)
Ce que j'espère sur ce sujet, c'est qu'un jour une loi soie passée sur les robots, afin de faire en sorte que tout travail produit/remplacer par eux doit financer directement la formation et l'activité de ceux qui ont été remplacé. Sans ce genre de loi, il me semble que les drame sociaux sont inévitable, on parle de suicide, de SDF, de reconversion difficile, de burn out, de famille brisée.
Alors qu'aujourd'hui, l'apparition des robot permet de virer les peu diplomés, d'embauché les mieux diplomé, et faire grimpé le salaire des propriétaires/actionnaire...
Super vidéo, tu aurais du évoquer le revenu universel (le vrai, celui financé par les entreprises)
Pour une société de services / aides a la personne je ne suis vraiment pas sûre car au Japon il y a des tests de robots "aide soignants" dans certains hôpitaux mais aussi dans certains hôtel...
je pense que les besoins sont des constructions sociales et pour le coup l'économie n'est pas la bonne science, de plus les emplois créés montrent une crise de l'emploi (non pas simplement par une augmentation du chaumage) mais dans le fait que les emplois ne sont plus une nécésité vitale, mais plutot une nécésité politique: il faut trouver quelque chose a faire faire pour justifier le salaire,
pour le coup le travail de bernard friot sur le salaire a vie est plus interessant sur cette question, parce que pour revenir sur ta conclusion : on ne pourait pas avoir d'économie de marché dans un monde ou tout le monde serait le medecin, le psychologe ou le serveur de son voisin les gens passeraient leur temps a s'échanger des billets contre rien et l'argent deviendrait inutile;
et pour le coup, la science de l'économie aussi.
je pense qu'on oublie aussi qu'une disparition visible des emplois lié à une croissance du capital en automatisme et IA n'est pas compatible avec notre société post industrielle, basé quand même plus ou moins sur l'injection de valeur travail dans la valeur ajoutée, certains courant de pensée explique même que c'est cette ajout de valeur travail qui détermine le prix. Si on remplace cette valeur travail par du capital, machines..etc dans la production autrement dire une production sans humain pour les humain, on aura plus besoin de travailler, au sens productif du terme. Je comprend pas pourquoi on cherche toujours à faire travailler les gens alors qu'il n'y a pas vraiment d'utilité réel au travail excepté la production de bien et services. On pourrait imaginer un système de revenu universel financer par ces gain de production par exemple. Je pense qu'il faut surtout revoir notre société post- industrielle capitalistique par rapport à la technologie.
Parler en nombre absolu de personne rt pas en pourcentage rend difficile les comparaisons. C'est dommage
J'ai une remarque : Avec l'avancée de la technologie, on assistera à une polarisation des emplois qui va s'accentuer (Autor et al., 2003) : pour faire simple, les emplois "hautement qualifiés" et "peu qualifiés" augmenteront au détriment des emplois intermédiaires. Et donc, les inégalités vont (encore plus) se creuser et les "Bullshit jobs" (Graeber, 2013) ont encore de beaux jours devant eux !
Un commentaire ? ^^
(Mais sinon super vidéo au passage !)
Y à un autre soucis à court terme plus important et surtout au niveau économique.
On a une génération de 70 ans et plus, né avec peu de conforts (chauffage:le pull, pas d’électro-ménagé, peu de voitures, même chez les riches), peu d'études, une carrière tranquille (sans remise en cause tout les 6 mois). ils sont la génération qui aura pu facilement capitalisé (foncier, immobilier peut de valeurs dans les années qui suivent la guerre) Ils jalousent le confort des jeunes, un travail moins pénible physiquement (les machines cache encore une intensité de travail supérieur aujourd'hui, mais moins physique) et des opportunités qu'ils n'avaient pas (tandis que les jeunes ne voient plus d'avenirS).
On a une génération 70, 40 ans, on a déjà plus de différences en fonctions des catégories sociales, on s'angoisse pas mal pour soit si on a pas pût capitalisé (maison, ou complémentaire) et pour les enfants qui puisqu'ils ont compris l'opprobre aux ouvriers de n'être points flexibles, ceux des villes ont compris la leçon, de toute manière l’immobilier devient inaccessible ainsi qu'une carrière longue pour le financer et pour ceux des champs la tendance rurale reste à capitalisé sur du foncier (et une sociabilité, famille, ami) à défaut d'un diplôme ou d'opportunité.
Pour les âgés le mérite c'est le travail (petit ou grand, tout paye ... c'est beau les glorieuses), au milieu c'est plus subtil, déjà parce qu'il y a plus de sélections et pour la suite, y à d'autres aspirations que de valoriser le travail, en tout cas de manière brut. De toute manière valoriser quoi?, ta carrière est joué à ton diplôme, ou presque, c'est fini le temps du papy rentré à l'usine comme balayeur qui fini cadre par son mérite. Aujourd'hui sauf coup de chances, tu monteras pas plus haut (y pleins jeunes avec plus de diplômes pour prendre ta place), le tout c'est déjà pas régresser.
Et y à la macroéconomie, on ce moque de la justice et du mérite, on cherche plutôt une optimisation des allocutions de ressources et des équilibres (en micro-économie on cherche plutôt la concurrence). Par exemple y à jamais de système parfait, même dans une fourmilière, il y à quelques pourcentages de fourmis qui bossent pas, ou bossent mal et cassent tout, mais globalement c'est pas grave 2% ou 3%, mais si c'est votre voisin la fourmi qui casse tout, c'est injuste, en macroéconomie on s'en fout, une télé et le rsa pour qu'il fasse pas trop de casse, du pain des jeux pour occuper des gens pour lequel on a penser aucun avenir autre que domestique pour smartphone (du coup c'est ballot il aurait mieux fallût ne pas leurs apprendre à lire à ceux qui n'auront jamais 5 étoiles).
Voilà tout le monde parle d'économie, mais quand un ancien parle à un jeune de ses conditions de vies jeunes pour justifier sa maison, son projet de vie (et les efforts liés à cette vie) n'ayant plus de sens pour la une partie de la génération qui vient, plus amène à dissocier le travail et la ressource, quand au mérite étant plutôt civique ou environnemental ou social (en like), va falloir des clefs de compréhension entre les générations, les époques, les projets de sociétés, y à presque 30 ans de non-politique à expliquer économiquement.
Un petit argument rapide : Lors de la révolution industrielle, les machines ont remplacé nos capacités physiques et les hommes se sont tourné en majorité vers les professions intellectuelle/de service. L'actuel avènement de l'IA est en train de remplacer nos capacités intellectuelles. Que nous restera-t-il après ? Même s'il est très dur voire impossible de prédire les métiers de demain, j'ai le sentiment que conceptuellement on arrive à une réelle crise bien nouvelle et que le parallèle avec la révolution industrielle n'est que peu pertinent.
J'ai l'impression que dans l'ensemble, les gens sous estiment très largement les capacités des IA et leurs futurs développements.
On a aujourd'hui des IA capables de créer des œuvres d'art, de comprendre la sémantique des langages humains et donc potentiellement de tout comprendre, y compris les différents sentiments. Des IA qui pourront bientôt s'auto améliore/réparer. Certaines démontrent déjà des théorèmes mathématiques, rendant ainsi obsolètes les métiers d'ingénieurs et de chercheurs. D'autres permettent de meilleurs diagnostics que des médecins. Même les jobs les plus qualifiés sont remplacés.
Mais bon, ce n'est même pas le plus gros problème.
Pour en savoir plus je vous conseille vivement la série sur l'IA de Science4all qui est lui même mathématicien orienté IA et qui fait un travail remarquable et extrêmement approfondi sur le sujet.
Bon, ça va pas plaire à tout le monde, mais l'IA pourrait être vue comme un stade d'évolution non naturelle.
Je m'explique : l'Homo Sapiens a évolué d'autres espèces par sélection naturelle ect.. jusqu'à développer une intelligence qui n'est même plus comparable au reste des espèces animales, mais aussi des autres Homo, qui ont disparu.
L'IA pourrait être vue comme l'évolution de l'Homo Sapiens avec la technologie suffisante. C'est pas une évolution naturelle d'une espèce a une autre, c'est une évolution artificielle. Le résultat est pourtant le même.
Science4All est un super youtuber, ceux qui connaissent pas allez jeter un oeil, mais préparez votre cerveau car c'est ultra poussé ^^
Je ne crois pas que ce soient les capacités des IA qui soient sous-estimées. Ce qui est généralement appelé IA est en réalité un outil de catégorisation statistique. C'est l'être humain qui définit les catégories et entraîne le système à reconnaître certains stimuli comme appartenant à certaines catégories. Ces outils ne créent pas de catégories, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas capables de penser en dehors des définitions que nous leur avons données. Etienne Klein a un excellent exemple pour expliquer ça : Galilée a compris le fonctionnement de la gravitation en énonçant une loi dans ce qu'on appelle depuis les référentiels galiléens, or il n'existe dans l'univers aucun référentiel galiléen. Si vous donnez des résultats de tests de chutes d'objets à une IA, elle ne pourra pas trouver la loi de Newton parce qu'il faut s'abstraire de la mesure brute du stimuli pour imaginer une version simplifiée du système sur lequel il est possible d'énoncer une loi simple. Personnellement, si je devais parier sur l'émergence d'une IA dite forte, c'est-à-dire capable de créer des catégories, je dirais que ça va prendre quelques millions d'années, comme pour nous... Mais le fond de mon commentaire n'est pas celui-là : ceux qui détiendront le pouvoir et auront toujours du travail, ce sont les humains qui programment les IA. Les algorithmes, et les IA, ce sont des visions humaines sur le monde intégrées dans des outils mathématiques que le commun des mortels ne sait pas différencier de la magie.
@@sossalemaire je t'invite à regarder la série de science4all sur les IA et tu verras que justement ils ont des outils de simplification car c'est impossible de prendre à l'échelle du globe un nombre infini de données brutes
@@NubesLegend Quand vous dites "ils" ont des outils de simplification, de qui parlez-vous ? Sont-ce les IA toutes seules qui déterminent ce qu'il faut élaguer, et comment, et à quelle décimale ? Je travaille sur le domaine - pas dans les recherches d'ultrapointe, mais en tant qu'ingénieur - dans les techniques que je connais, c'est l'humain qui décide car c'est lui qui connaît le sens qu'il veut donner aux données entrantes. Je ne connais pas de système qui crée ses propres catégories. L'IA est une forme différente de programmation, moins directive, plus inférente (si ce mot existe...), mais ça reste une forme de programmation avec des intentions humaines.
4:01 Il n'y a absolument d'augmentation de la qualité des vêtements. De la qualité des matières, oui. Mais pas des vetements. La plupart des vêtements sont au contraire d'une qualité médiocre, car prêt-à-porter et en plus fabriqués dans des conditions particulièrement merdiques avec des exigences de rentabilité et de bas coûts qui ne permettent qu'une qualité équivalente au savoir faire d'une fillette de 6 ans en 1900. En d'autre termes: la plupart des fringues vendues sont de la grosse merde.
À côté de cela, il existe des vêtements de qualité, qui, lorsqu'il s'agit de prêt-à-porter, sont de moins bonne qualité au niveau de la coupe que les vêtements d'époques où ce n'était pas encore la norme, et donc où le prêt-à-porter était à la fois rare et à la fois en concurrence avec des vêtements bien coupés. Par contre, la spécialisation du vêtement a gagné en efficience, par exemple les vêtements pour la haute montagne sont plus efficaces pour cet usage spécifique que leur équivalent du passé, en raison des gros progrès sur la qualité des matières.
Si l'on avait une combinaison entre la qualité des matières et le savoir-faire des couturiers, on aurait des vêtements de plus grande qualité. Mais il se trouve qu'en France et par ailleurs globalement en Europe, les gens ne savent plus ce qu'est une coupe de qualité (puisqu'ils ne sont plus habitués a porter des vêtements réellement à leur taille) et la plupart de ce que l'on peut trouver a une durée de vie très limitée en raison de la mauvaise qualité dans la réalisation. Et, à côté de cela, ils ne sont plus habitués à payer le travail du vêtement à hauteur de son coût réel (puisque des gens sous d'autres latitudes sont exploités presque comme des esclaves, sans beaucoup de droits, pour des salaires absurdement bas, afin de casser les prix). Tout cela fait que les personnes qui ont les compétences pour combiner matières de qualité et travail de qualité sont rares et ont du mal à vivre de leur travail.
La question n'est pas tant de savoir si les machines remplaceront les travailleurs humains mais de savoir quelle sera l'étendue de ce remplacement. On sait qu'il ne sera pas de 100% dans les décennies à venir, mais s'il est suffisamment important malgré tout, cela ébranlera les fondations de la société qui stipulent que travail = revenu = possibilité de vivre.
Par exemple la conduite de véhicules gérée par une intelligence artificielle, ce n'est plus de la science-fiction puisque c'est déjà en partie mis en place dès à présent. Cela va mettre les chauffeurs de taxi, les routiers, les conducteurs de bus etc. etc. au chômage tout en améliorant la sécurité sur les routes. Rien qu'aux USA, les routiers représentent 3.5 millions de personnes. Certes il faut des techniciens pour créer de telles IA, mais certainement pas 3.5 millions. C'est ce genre de technologie qui demande "peu" d'employés dans l'absolu pour être créée tout en ayant un énorme impact sur la société qui laisse à penser que la technologie va bien ébranler les bases de la société.
Du coup il me semble nécessaire de rapidement mettre en avant de nouvelles formes de taxes sur le travail des machines qui auraient pour but de financer des programmes comme le revenu de base.
3 ans plus tard, j'espère que vous êtes plus lucide.
Le monde de l'IA ne verra jamais le jour. L'effondrement est là, et le monde de robot n'est qu'un ultime délire d'une civilisation au bord du gouffre qui refuse de voir la réalité de sa chute proche
1 : 48 Tu as oublié le métier le plus à la mode en france en ce moment : pizzaiolo. Il y en a absolument de partout ! A chaque coin de rue. C'est dingue !
Le principe de la robotisation, c'était de libérer l'ouvrier pour qu'il puisse se distraire plus...
Ce genre de problématiques me fait penser à l'univers de Valérian et Laureline... Sur Terre, une partie de la population travaille, mais la plupart des habitants n'a pas de travail et passe son temps dans des machines à rêver...
Très bonne vidéo
en faite je ne suis pas convaincue par les arguments de la vidéo de penser que les jobs perdue sont compensé en un certain temps par une évolution du travail car tu l'as dit l'emploie se déplace vers le secteur tertiaire (de service) mais comment peut on affirmé que ce secteur tertiaire n'est pas menacé aussi par l'automatisation ?
Qui dit que cette règle comme quoi les technologies créent de nouveaux emplois est intemporelle ? Cela a pu être vraie jusqu'à présent, mais comme dans le futur les technologies évolueront de plus en plus vite, le temps pour que la société s'adapte pour penser de nouveaux emplois sera trop court. Je crois vraiment que les gens seront tous sans emplois dans le futur.
Personnellement je pense que le cas est vraiment différent. A chaque fois, les métiers qui ont disparus étaient surtout manuels au profit d’un plus grand nombre de métiers intellectuels. Si on arrive à remplacer le cerveau humain, la partie est terminée. Puisque n’importe quel travail sera susceptible d’être remplacé.
Une petite réflexion comme ça : que devient la "machine" quand le pétrole devient rare, ou cher ? M'est avis que l'on va revenir à un certain type de fondamentaux...
Le problème aussi ça va être de reconvertir les gens qui se seront fait remplacer et ça sera très difficile vu que seuls les métiers restants seront plutôt très qualifié je vois mal par exemple quelqu’un qui a passé sa vie en usine devenir ingenieur en ia 😰
Il n’ y pas que les risques sur l’emploi, mais aussi sur la sécurité au travail. La multiplication des robots industriels et leur adaptation très rapide à un grand nombre de tâches manufacturières ou logistiques exposent les travailleurs à des risques pour leur sécurité ; ceci est d’autant plus accentué dans les cas des nouveaux robots collaboratifs qui partagent un même espace de travail, en réalisant des travaux avec les opérateurs. Voir » La prévention des risques de la robotisation industrielle » : www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=546
Et la question des ressources naturelles limités ? Ils en tiennent compte ?
Les ressources naturelles sont illimitées car notre Univers est quasiment infini et tout est recyclable.
@@The_Revolutionist Non, pire encore : L'univers va devenir froid et invivable dans un temps très long. Rien ne se perd, tout se transforme est une bonne citation mais n'oublions pas l'entropie c'est à dire l'augmentation du désordre dans un système pour simplifier va plutôt changer l'univers en une soupe d'énergie dissipé qu'en quelque chose de viable. Même au niveau terrestre on remarque ça : Le charbon que l'on brule ne peut être recyclé qu'après avoir utilisé plus d'énergie que pour le bruler.
Et encore il faut se dire s'il est même possible d'organiser une société dans l'univers si on découvre qu'on ne réussira jamais à dépasser de n'importe quelle manière la vitesse de la lumière. (Il y aurait ainsi plusieurs états par système et peut être l'organisations de raids de récupération de ressource sur des système voisin entrainant de nouvelles formes de conflits dans un univers ultra divisé.) Et pour tout ça, il faut être certain qu'on quitte un jour la terre.
Merci pour la vidéo, ça fait réfléchir, par contre faut ralentir le débit de parole
Des usine sans ouvriers existent déjà, sans qu'on est pensé aux conséquences de ceci. Le robot n'a pas besoin d'être intelligent, l'IA n'est pas nécessaire pour cela. Mais cela reste un choix politique : la possibilité de faire une chose ne la rend pas obligatoire. La société s'adapte lentement parce qu'aucune réflexion n'est menée en amont. On subit les avancées technologiques sans aucune anticipation. C'est là que doit intervenir la politique, prévoir à long terme : 10 ou 20 ans. Elle doit envisager une évolution de la société sous tous ces aspects.
La cinématique de la prochaine extension Civ VI :)
"Le futur sera ce que nous en ferons" ... serait-ce consommer plus et plus souvent avec de plus en plus de personnes dans une atmosphère de plus en plus chargée de GES. L'IA changera t elle la donne ? Si oui, à quel prix ? Faut il s'attendre à perdre beaucoup de degrés de liberté, des restrictions de mobilité, des restrictions énergétiques ou alimentaires ? Y sommes nous prêts ? Certaines "restrictions" aujourd'hui ne sont plus perçues comme telles, par exemple l'éducation et la contraception ont permis de stabiliser l'indice de fécondité mais j'imagine que ceci aurait été impensable à une époque ou la religion était intouchable.
8:52 : En effet, le travail humain peut disparaître très rapidement ou ne pas disparaître du tout. Dans l'hypothèse de la singularité, où les machines deviennent plus efficaces que les humains pour tout (y comprit dans l'innovation, le service à la personne ou même pour faire des vidéo youtube) alors le travail humain va disparaître très rapidement. Du moins sa nécessité va disparaître, on pourra toujours faire des vidéos youtube, ne serait-ce que par loisir, mais ça sera alors futile car youtube serait capable de faire tout seul des vidéos sur l'économie bien mieux expliquées et divertissantes que les tiennes.
L'autre possibilité étant que la singularité n'ait pas lieu, que les humains restent meilleurs que les machines dans certains domaines. Auquel cas le travail humain ne va pas disparaître du tout. Ce que je veux dire c'est que le travail humain n'a aucune raison de disparaître lentement. Soit il ne disparait pas, auquel cas parler de vitesse n'a pas de sens, soit il disparait et ça va très vite (5 à 10 ans après la singularité le travail humain est futile).
11:05 : Aucun de ces graphes n'est relatif à la population. La population mondiale a augmenté de 60% sur la periode représentée, c'est certes moins que le quadruplement du nombre d'analystes, mais c'est quand même trompeur de montrer une augmentation absolue du nombre de jobs plutôt qu'une augmentation relative.
3:25
- Merci Sandrine !
- Mais nan msieur moi c'est Mustafa...
- Chuut. Dans mon coeur tu seras toujours Sandrine de Chronopost.
1080 pixel le smartphone ça fait du 32*32 environ... ça donne moyen envie^^
c'est là qu'il est important d'avoir de l'épargne ou du patrimoine (au moins un minimum) car imagine si ton job est rendu obsolète, tu as 35ans, ça fais 10ans que tu fais ce job, tu as disons 1200euro à sortir tous les mois pour continuer à vivre comme tu le fais, comment tu fais? à la rue direct? il faut se préparer un mettant suffisamment d'argent de coté pour avoir le temps de s'adapter (peut être déménager vers un endroit où le travail serait moins rare, se former de nouveau aux nouveaux métiers ou à ceux qu'il reste?) et pas se prendre une énorme baffe dans la gueule quand nos boulots seront rendu obsolète et si on arrive pas à en retrouver de nouveaux suffisamment vite pour garder notre qualité de vie.
Sinon, on pourrait collectiviser les moyens de production, et répartir équitablement le travail nécessaire à la production des biens vitaux, ainsi que les richesses produites.
Travailler n’est pas un but en soi, je ne comprends pas pourquoi on reste bloqués sur cette idée quand on parle de l’automatisation et de la réduction de la main d’oeuvre nécessaire.