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Episode génial, par contre il manque un argument phare dans le débat d'urbanisme: la fréquence... C'est à dire la quantité de déplacements necessaire à un individus pour avoir le niveau décent... Parce dans la vidéo on passe d'un extrême à l'autre: la ruralité ou l'urbanité... Et pourquoi pas un modèle hybride? Si on dit que le modèle pavillonaire à des limites, c'est justement parce qu'il y a pas de limites à la population urbaine et la flotte disponible: ça créer un phénomène de trou noir (les capitaux attirent les capitaux (argent, education, santé, loisirs,...)) En vrai la plupart des gens n'ont besoin d'une voiture qu'une à deux fois par semaine en ville, donc au lieu d'avoir chacun sa voiture, il suffirait d'avoir une flotte de voiture disponible: automatisé ou non (voila pourquoi uber fonctionne aussi bien), ça serait plus interessant si c'était alloué au budget de la ville et donc simplifié au niveau finance pour remettre de l'argent dans l'entretien des voies et la construction de zones "tampons" type biodiversité/déco. Et si justement ce qu'il manque dans notre modèle c'est l"étalement urbain, c'est à dire qu'au lieu d'avoir une autorauté qui dessert deux mégapole, elle desservirait une dizaine de villes au nombre de voiture définis et à la population définis? On dit que 20% de la population vit en ville, mais on ne dit pas qu'elle occupe 5% du territoire (route comprise): 90% du territoire sont des deserts urbain, riche en ressources écologique et qui ne demande qu'à créer des nouveaux modèles urbains (parcs/piste cyclable/ tours d'habitation... Des projets comme "one small town" projet developpé par la communauté Ubuntu ou le mouvement pour l'économie basé sur les ressources (MBER). Des projets d'urbanisme du futur, il en existe plein, avec plein de bonnes volonté, ils ne demandent que des investissement de départ pour se developper ;)
@@StupidEco je voudrais attirer votre attention les multiples réponses au commentaire de Gerald Troy qui ne sont que de la pub pour une société de gestion de patrimoine. Je pense que c'est un détournement du post.
Quel travail de fou furieux, vraiment bravo ! Je suis étudiant en géographie, avec possible débouché en urbanisme, et je suis agréablement surpris par ta maîtrise du sujet sur les différentes échelles territoriales ! Encore bravo pour ce travail minutieux
La qualité de cette vidéo est exceptionnelle. Je ne pensais pas qu'il existait des équivalents français d'aussi bonne qualité aux sujets traités par le néerlandais "not just bikes" ou l'américain "climate town". ça fait plaisir !
Ouai la qualité est abusée ! Comment il a fait pour réaliser un truc aussi bon que des émissions de TV. Sur les fesses, le discours, les images d'archives, etc... le level de ouf !!! Bravo
@@Priamide si tu cherche un niveau qualité égal ou supérieur à celui ci --> contenu youtube américain. D'ailleurs la qualité du youtube américain est je trouve meilleure que celle de la TV française
Absolument lumineuse, cette vidéo relève le niveau de youtube, mais d'une force .... Merci pour le travail fourni et la pédagogie. Cette vidéo devrait être diffusée à l'école.
19:50 quand j’entends « intensité heureuse » et « quartier dynamique » je me dis que c’est bien gentil tout ça mais vivre les un sur les autres ça demande du civisme, notamment en ce qui concerne les nuisances sonores et autres troubles du voisinage. Alors à moins d’une réelle volonté de faire respecter ces principes élémentaires du vivre ensemble, la « densité heureuse » j’y crois moyen.
Va falloir déjà commencer par arrêter d’utiliser des expressions comme « vivre les uns sur les autres » ou « vivre dans des cages à lapins » pour que l’habitat collectif soit socialement plus valorisé.
@ pourquoi ça serait valorisé ? C’est une réalité mais si vous y êtes heureux tant mieux pour vous
2 года назад+14
@@ninoa6170 Vous n'avez pas dû regarder la vidéo ou alors vous n'avez pas compris son propos : l'habitat collectif est LA solution à avantager par rapport à l'individuel si on ne veut pas se trouver dans un monde invivable dans les années et décennies qui viennent (parmi tout un tas d'autres décisions à prendre pour bifurquer écologiquement).
2 года назад+22
@@ninoa6170 Ces expressions méprisantes et caricaturales de l'habitat collectif dénotent un fort mépris de classe, un mépris des pauvres, de ceux qui de toute façon aujourd'hui ne peuvent pas vivre dans une maison.
Bonjour, Je suis architecte et j'apprécie beaucoup le travail fait pour synthétiser et retranscrire au mieux ces problématiques auxquelles nous sommes confrontés. Bravo à vous pour ce travail essentiel (et pour ceux d'avant aussi !).
Vidéo exceptionnel, ce qui me plaît c'est que vous ayez traité un sujet difficile car complexe, à contre courant et sensible (ça touche beaucoup de monde) de manière très pédagogique et nuancée.
j'arrive un peu plus tard mais mille bravos pour cette vidéo très pédagogique. Le choix des images, des reportages d'époque remet bien ce problème dans toute la complexité de son contexte sur les 60 dernières années. Quel beau travail! Je voudrais partager ma propre expérience pour illustrer un point jamais évoqué sur ce sujet qui est de s'adapter aux différentes phases de la vie. Lorsque j'ai eu des enfants j'ai acheté une maison avec jardin pour y vivre à 5. Quand mes enfants ont grandi et séparée de mon compagnon je l'ai vendue pour acheter un appartement plus petit mais plus proche des transports et autre commodité (les ados se foutent du jardin et veulent bouger). Puis mes enfants ayant quitté la maison, en tant qu'adulte isolée, j'ai revendu ce grand appartement pour en acheter un plus petit non pour des question d'argent mais parce que je trouvais que je n'avais pas à accaparer un appartement familial pour moi seule. Hors dans ma génération je vois beaucoup de gens vivre seuls ou à deux dans les grands logements auxquels ils sont attachés et dans la perspective de rares réunions familiales. Il faut encourager la fluidité de l'habitat et c'est valable dans le locatif comme dans l'accès à la propriété. On doit réfléchir à des aides à la mobilité ou du moins à retirer certains freins (comme les frais de mutations par exemple).
tout le monde n'a pas une vie décousue comme la tienne. Certains veulent de la stabilité, une bonne atomsphère familiale et de voisinage et grandir dans une même maison pour créer des souvenirs plus intenses
L’idée est bonne dans un monde qui ne subit pas de rupture. Ici avec le réchauffement climatique notament, pénurie de pétrole, beaucoup de gens vont devoir retourner « dans les champs », la société de service ou tout le monde travaille en ville va prendre un coup dur. D’autant que nourrir une ville dense dans ce contexte sera plus compliqué que de nourrir des gens sur place ou à proximité. Je pense que c’est au moins à mettre en perspective
Je suis propriétaire, depuis peu. J'ai été locataire pendant 15 ans, à Paris, et je peux vous dire que l'acquisition d'une maison individuelle a multiplié par 10 ma qualité de vie. Au risque de passer pour un facho de base, vivre dans une maison individuelle me permet de vivre tranquillement: pas de voisin bruyant, pas de copropriétaire qui ne paye pas ses charges et qui dégrade l'immeuble, je suis véritablement LIBRE. Libre mais responsable: je prend les transports en communs, j'ai un potager et des arbres fruitiers, j'ai une maison bien isolée chauffage par PAC.
Je vous crois qu'une maison individuelle va de pair avec des avantages, car j'y ai aussi goûté. Et c'est vrai que cela existe des voisins bruyants et irresponsables, partout, mais j'ai aussi souvent habité dans des quartiers à haute densité, à Québec, à Montréal et à Sherbrooke, en faisant toutes mes activités de consommation et de production sans avoir besoin d'un moteur pour me transporter, car les distances étaient courtes, et ce sont les navetteurs des oasis de banlieues, qui faisaient et font systématiquement du bruit avec leurs autobus et leurs autos qui déferlaient et déferlent chaque jour dans mon quartier. Je ne crois pas que vous soyez fasciste, mais sachez que votre comportement n'est pas reproduisible par tout le monde, à supposer qu'il soit l'exemple parfait du civisme. Je vous félicite tout de même d'avoir votre potager, plutôt qu'une entrée de stationnement quadruple, ou le stationnement en bordure de rue, pour les véhicules du couple et des enfants, si vous ne vivez pas seul.
Tout simplement génial. Aujourd'hui j'ai 23 ans et je me rend compte que devenir propriétaire d'une maison sera super compliqué. Acheter une voiture est hors de prix. Notre avenir est très incertain
@Laurent Di Cesare Cela est sage. Et je suis dans le même cas que vous. Mais est-ce que cela va par contre empêcher les ministres et hauts fonctionnaires de faire perdurer ce système, étant tous des propriétaires ?!
Aucun soucis pour être propriétaire faut juste avoir un gros apport sinon tu vas être bloqué par le taux d'usure même si tu gagne un gros salaire et que tu est a 28% de taux d'endettement on va te refuser le prêt
C'est ce système capitaliste qui rend notre avenir incertain. Et même pire qu'incertain : précaire avec certitude, car c'est le projet des capitalistes pour continuer à écraser nos salaires par rapport aux prix des produits de nécessité et aux besoins pour une vie décente et émancipée. La valeur qu'une infime minorité de capitalistes concentrent toujours plus est celle de notre travail non-payé. Il faut impérativement remonter les salaires, à commencer par le SMIC, quitte à avoir de l'inflation sur certains produits. De plus, l'inflation est déjà là et ce n'est pas à cause des salaires, mais bien à cause de la spéculation des capitalistes pour leurs profits - la guerre a bon dos. La vérité est que notre économie est déformée par l'exploitation capitaliste de notre travail et par la rente immobilière - les loyers pont explosés par rapport au prix de l'alimentation, alors qu'ils représentaient auparavant une part bien plus faible du revenu des travailleurs. Aujourd'hui, ce sont l'alimentation, le carburant et l'énergie en général qui explosent. Alors que les salaires ont stagné, et n'ont pas du tout suivi l'inflation. Oui au blocage et à la baisse des prix des produits de nécessité et du carburant. Oui au blocage et à la baisse des loyers. Oui à la hausse du SMIC et de toutes les allocations sociales.
Deniz, c'est pour cela qu'il est temps de se réveiller et de lutté pour la préservation de notre modèle, de notre utopie général motor Touts les autres peuples moins développé que les occidentaux rêve de notre mode de vie et les écolo voudrais le détruire. Je pense sincèrement qu'il faut commencer a lutté contre ces moralisateurs. A quand la création d'un parti anti écolo ?
Vidéo passionnante. Mais je suis d'accord avec la critique de Joel Machin : passées les années où ça a un intérêt (les années de célibat et d'études quoi), le centre-ville c'est juste un endroit où on a des voisins bruyants et chiants, et dont on ne profite plus autant des avantages. Du coup c'est normal de vouloir un peu autre chose. Par contre, je suis étonné qu'on n'évoque pas deux choses : - La possibilité de relocaliser les commerces, et de limiter les déplacements pour des raisons autres que le travail (c'est pas parfait mais ce serait déjà bien). J'ai l'impression que ça se fait dans certaines communes déjà. Je viens d'acheter une maison (non pavillonnaire mais en périphérie de grande ville), et un des gros critères c'était de ne pas devoir se déplacer en voiture pour les besoins de base. - La place grandissante du travail à distance. J'ai conscience que tout le monde n'est pas cadre hein, mais il y a déjà une bonne partie de la population qui pourrait facilement déménager en dehors des grandes villes ET ne pas se déplacer beaucoup, et donc d'éliminer une bonne partie du problème. Sans compter les effets de bords : si les prix baissent en centre-ville, ils peuvent redevenir accessibles à des revenus plus faibles, pour des gens qui doivent se déplacer pour travailler. Mais pour ça, il faudrait encore que les boîtes n'obligent pas leurs salariés à se déplacer dans un bureau... pour faire des Zoom avec d'autres gens.
La ville, ce n'est pas "juste un endroit où on a des voisins bruyants et chiants". Il y a un ciné, des bars, restos ou fast-food, des parcs à quelques minutes. Que dire des pharmacies, médecins, et à peu près tout le reste aussi. Cette proximité, ce n'est pas seulement du temps grapillé par ci par là, c'est la possibilité de se dire sur l'instant que l'on va faire quelque chose. Ce n'est qu'un aspect parmi tant d'autres, je n'ai pas envie de dire qu'il n'y a aucun avantage à vivre loin des centres mais ton résumé semble plutôt être un ressenti.
@@hackarma2072 les bars, restos etc on voit le bon côté quand on y va de temps en temps, mais quand quelqu'un habite au dessus d'un resto ou d'un bar et qu'à 1h du matin y a encore des gens qui crient alors que l'habitant se lèvent dans 5h, c'est pénible. J'ai habité 10 ans dans une rue dans laquelle se situait un bar à chaque extrémité. Quand en été on dort la fenêtre ouverte et que des mecs se mettent à chanter à 3h du matin (et encore c'est les plus sympas ceux qui chantent, certains gueulent) ça devient vite lassant.
Certes vous ne portez pas beaucoup d'intérêt au centre ville, mais si vous avez des enfants, ils seront bien content d'être à proximité de leur amis et de pouvoir sociabiliser.
@@musaran2 les véhicules autonomes ne sont pas une solution. Ils sont comme les véhicules électriques : une fuite en avant et la perpétuation d'un modèle à bout de souffle. Le véhicule autonome va juste entraîner un étalement encore plus grand, puisque le navetteur n'aura même plus le frein de la fatigue de conduite pour l'empêcher d'aller habiter encore plus loin. Les seuls véhicules autonomes qui vaillent le coup : les transports en commun. Et la encore il s'agit d'une densification.
Quand Sarkozy dit " _je souhaite que la France devienne un pays de propriétaires_ ", il ne dit pas " _je veux que les français soient propriétaires de pavillons individuels_ ". Il dit même " _quand on a accédé à la propriété, on respecte son immeuble, son quartier_ ".
c'est débile car selon lui un locataire ne respecte pas son immeuble ça n'a aucun sens , bcp de locataires veulent être propriétaires mais n'ont pas l'argent ou ne veulent pas vivre à la campagne car il faut une voiture
@@MaureenSoenen-sq1go "selon lui un locataire ne respecte pas son immeuble ça n'a aucun sens" Et pourtant... Demandez aux personnes qui s'occupent de l'entretien des parties communes d'immeubles occupés 100% par des propriétaires vs. des immeubles occupés 100% par des locataires.
@@MaureenSoenen-sq1go non c'est vrai. Avant d'être propriétaire javais toujours cette mentalité de de toute façon je vais bientôt partir... Au final j'ai acheté le logement dans lequel j'étais locataire. Et je me met a réparet ou nettoyer moi même les parties communes...
Sauf que ce n'est pas dû au fait d'être propriétaire ou locataire, c'est une corrélation, pas une causalité. Ce qui donne cette impression dans les immeubles de propriétaires c'est qu'ils ont des moments de rencontre, des réunions de syndic, etc. On obtient exactement le même attachement, la même attention au lieu de vie et parties communes, voire mieux, dans un immeuble de locataires quand il y a un lien social entre eux avec des rencontres : fête des voisins, tableau d'annonces, troc, projets concertés... C'est même le cas dans des HLM qui sont de fait impeccables, et avec une vie de communauté. L'intérêt commun et les relations de voisinage n'ont pas besoin de propriété pour exister. Dans mon immeuble HLM, par exemple, c'est l'aménagement concerté du jardinet entre la grille et la porte, la fête des voisins, les petites annonces, et les distributions de chocolats et autres aux différentes fêtes par le gardien et des volontaires qui créent ce lien. Il y a même des réunions sur différents sujets, un club-association de voisins, et des groupes de messages. Ce qui donne des habitants investis dans leur cadre de vie, qui mettent (de leur poche) des plantes vertes dans les parties communes et les entretiennent, etc. Avec du soutien scolaire, et en bricolage, jardinage, cuisine et autres entre voisins. C'est même plus intéressant dans un immeuble de locataires que de propriétaires car ça se fait par volonté et esprit de communauté, en créant et entretenant un tissu social ; et non pas par obligation ni intérêt pécuniaire comme ça le serait pour un syndic de copropriétaires. C'est aussi mieux pour les relations de voisinage, il y a moins de conflits et plus de compréhension car il n'y a pas d'histoires de gros sous et les rencontres se font en majorité dans des cadres conviviaux et sans enjeux importants. C'est un peu l'image d'Épinal du petit village mais sur 10 étages en plein Paris.
C'est là que je me rends compte que n'importe quel city builder permet de se rendre du problème (en particulier le transport ^^). Vidéo très intéressante !
Merci ! Superbe documentaire. La question des 11 milliards d’humains doit être pondérée par les modes de vies, ce que vous faites parfaitement tout au long du documentaire. Et la fertilité importe dans des sociétés dont le modèle social est fondé sur la solidarité intergénérationnelle, sans mentionner la vitalité économique nécessaire au financement de l’innovation. Il ne s’agit pas de prôner des familles de lapins mais des familles suffisamment développées pour que la société soit durable. Il faut 2,05 enfants par couple pour que la société perdure, les françaises en désirent 2,36 et en ont 1,87. J’ai beaucoup aimé votre documentaire, merci.
Bravo pour la vidéo (quel travail !) Ils devraient diffuser cette vidéo dans les écoles d'archi et d'urba en intro de ce phénomène dont on parle depuis deux bonnes décennies mais que dans les milieux de professionnels ;) Côté recherches, il existe le mouvement BIMBY Build in my back yard ainsi qu'une excellente expo Transformation Pavillonnaire du Pavillon de l'arsenal qui propose des solutions de "densification heureuse" mis en lien avec la problématique des retraite qui ne sera pas suffisante pour la majorité des ménages pour conserver leur habitat !
J'ai bossé 10ans dans la maison individuelle (notamment chez un grand aménageur foncier) et pourtant, j'en arrive au même constat. Le modèle actuel des cités pavillonnaires/dortoir n'ont pas d'avenir. Aujourd'hui je travaille dans le web et m'intéresse fortement aux innovations promises par le web3. j'y vois de vraies opportunités tel que la mise en place d'actifs numériques locaux, le développement d'espaces de coworking, le développement de l'activité ecommerce des acteurs locaux (commandes en ligne, clic&collect, relais colis, etc.). On peut aussi imaginer, par la digitalisation de la vie communale (politique, sportive, associative, culturelle, etc.) encourager et faciliter les échanges entre habitants. Tout ça pourrait bien aider à développer l'attractivité de ces zones rurales et périurbaines et éviter ainsi que leurs habitants n'y restent que pour dormir.
L'idée de la densification est respectable mais cela souleve aussi mon inquietude. Je trouve les nouveaux quartiers suivant la tendance de la densification tout a fait déprimants. Il existe des quartiers anciens très mineralisés, mais plus agréables à parcourir car les facades sont soignées. Soit on integre des espaces verts dans les rues, soit on soigne au moins l'apparence des facades mais les rues qui ressembles a des petites falaises de beton c'est l'enlaidissement de la France pour les 50 prochaines années, comme les grands ensembles des 1970 avaient enlaidit la France.
Et comme les pavillons l'enlaidissent. Franchement c'est super moche les pavillons périurbains uniformes en plus on retrouve les mêmes partout en France. Mais oui il faut trouver un entre deux a la fois agréable à vivre et dense sans non plus être sur des immeubles de 20 étages évidemment.
@@arthurhp864 dans les deux cas on est dans le problème du productivisme: les bâtiments doivent être vite construits et à bas coût... la sagesse populaire veut donc que ce soit de basse qualité - les maisons de centre de village en pierre acollées les unes aux autres sont le produit d'un modèle économique complètement différent- mais elles répondent partiellement à la nouvelle demande pour des habitats danses et proches des commerces, services et transports (avec, bien sûr les petits immeubles d'appartements et autres structures des petits centre-villes. Ceci dit, les HLM peuvent être la surface parfaite pour des peintures murales - qui avec les espaces verts sont un bon moyen de rendre jolis des bâtiments à priori austères - en plus de pouvoir impliquer la communauté locale dans la création et la réalisation.
@@arthurhp864 J'ai un peu trop generalisé je l'admets. J'avais en tête certaines rues du nouveau quartier de la cartoucherie de Toulouse et celui de Nice dans la vallée du Var. Certains nouveaux quartiers sont plus reussis comme celui de Bruges près de Bordeaux.
@@Tala2n c'est tout à fait légitime aussi c'est comme les écoquartiers qui devrait être le sommome soit disant mais qui très souvent sont asceptisés et sans âme.
j'ai vécu 2 ans dans un HLM, plus jamais de ma vie je retourne là dedans. Entre les voisins bruyants, le fait qu'on puisse pas faire trop de bruit après une certaine heure, le béton partout qui rend la chaleur invivable l'été, le bruit des voitures et des gens dès que tu veux ouvrir les fenêtres. Non vraiment plutôt aller vivre dans une cabane dans les bois x)
Pareil. J'ai vécu 7 ans en HLM et je me suis juré de ne plus jamais y retourner. Mais ça ne veut pas dire que vivre dans une tour c'est toujours horrible... J'ai connu des appartements dans le privé, dans des tours, très bien isolés phoniquement et niveau chaleur, propres, avec des voisins sympas, une terrasse confortable et un parking. Même une fois, il y avait tous les commerces et services imaginables au pied de mon immeuble ! Et, au moins deux fois, j'ai eu une vue magnifique ! Le logement dans un ensemble à forte densité, ça peut être vraiment bien. J'ai vécu 4 ans à l'Esplanade à Strasbourg, dont 2 où j'y travaillais, et j'en garde un bon souvenir. fr.wikipedia.org/wiki/Esplanade_(Strasbourg) www.ares-actif.fr/strasbourg-esplanade-4/
@@danielmallen6957 Strasbourg est une ville agréable, j'y ai vécu il y'a environ 25 ans et je n'en ai pas un mauvais souvenir et pourtant je suis et je resterais quelqu'un de la campagne. Mais ça doit être un modèle urbain un peu unique ou qui à l’époque était bien en avance (ça plus le fait que ça reste une "petite" ville)
Est ce que le vrai problème n'est pas d'avoir concentré toute l'activité dans un nombre restreint de lieux ? Est ce que la solution ne serait pas de réhabiliter les campagnes et les zones rurales ? avoir plus de commerçants, d'école, de bureau de poste etc ... dans les villages ? plus d'emplois dans les zones rurales, donc moins de personnes sur les routes. Délocaliser des grandes entreprises plus loin des villes etc ...
Oui carrément, mais pareil ça demande de la densité. Pour avoir des commerces qui tournent il faut des gens qui y vont, pour avoir des gens, il faut qu'ils habitent dans le coin. Encore une fois, il suffit de regarder comment les villages des années 20 étaient organisés.
@@StupidEco la recentralisation des activités en centre bourg et centre ville s'accompagne aussi de nombreuses difficulté, en particulier sur coût de réhabilitation et rénovation de bâtiments anciens et requalification de friches mais aussi de la taille des activités dans des locaux plus exiguës Le modèle de l'aménagement devra être configuré à la carte et ne pourra plus être uniforme
@@mathoph26 Bah c'est plutôt logique. Ce n'est de toute évidence pas la volonté des français tout court apparemment. Rien que dans les commentaires, tu te rends compte que l'idée est très nouvelle, alors qu'on est le public classique de la chaîne j'imagine (et donc particulièrement réceptif au message). Il faut laisser les idées faire leur chemin, et c'est tout l'intérêt de ce genre de vidéo. Plus il y aura de brassage de ces idées, plus elles pourront être admises par la population et donc portées facilement par les politiques. Par ailleurs, réécoute plus attentivement : Arnaud explique justement que la ministre en charge du sujet a essayer de mettre en avant ce problème et de proposer autre chose, et que devant la désapprobation générale, on l'a faite reculer. De toute évidence, le gouvernement veut changer les choses. Pour le coup, c'est pas exactement ce que j’appellerais un problème de volonté de l'état français...
Ça dépend ce que t'entends par réhabilitation des zones rurales. Pour avoir tous ces services il faut une densité d'habitation suffisamment grande (maisons mitoyennes au minimum, immeubles à qq étages de préférence) et des emplois disponibles. Si l'on continue à construire des lotissements c'est juste impossible vu les coûts d'entretien qu'ils engendrent. Je sais pas à quel point ça correspond à la vision de réhabilitation des zones rurales... Aussi une grande entreprise doit être proche par définition d'un grand centre urbain pour avoir un bassin de recrutement suffisamment grand ce qui est impossible en zone rurale. Un petit tour sur la chaîne Not Just Bikes / Strong Towns aide beaucoup pour comprendre ce genre de problèmes.
Intéressant comme vidéo ! J'ai un peu de mal avec le concept de densité heureuse, je suis partie vivre en ville, mon pb n'est pas l'insécurité mais dans ces imeubles de 10 étages, j'étouffe... Il n'y a qu'à voir aussi la capitale pendant le confinement, la plupart de ses habitants se sont enfuis, les autres bcp ont déprimé... Effectivement l'idéal serait de redessiner les villes de taille moyenne, et surtout d'y ramener les entreprises qui s'entassent toutes au même endroit, il y a du boulot 😁
Entre la "densité" façon tours de shangai et la "densité" de petits immeubles de 4 étages avec commerces et jardins il y a une grande différence et on peut trouver un équilibre. (D'ailleurs comme ils le mentionnent, la "densité" façon HLM n'est souvent même pas si dense, à cause des nombreux parkings, routes, etc) Le confinement c'est un moment particulier où les personnes ne pouvaient que sortir dans "leur" jardin alors qu'en temps normal on a accès à toute la ville et ses infrastructures. Personnellement j'ai trouvé mon enfance dans une banlieue pavillonnaire bien plus étouffante : l'isolation, l'absence d'activités, d'endroits où se retrouver avec les amis de l'école, être complètement dépendant de la voiture des parents, le "jardin" qui ne consiste qu'en une bande de gazon et une haie de tuya, le petit centre aux sotres baissés, la "nature" environnante tant fantasmée qui ne consiste souvent qu'en des zones commerciales et des chemins de champs plats, et plus généralement tout ça qui concourt à l'absence totale de sentiment de communauté. Je suis aujourd'hui dans un grande ville dans un immeuble de 4 étages, et ma vie n'est pas que "chez moi", tout est à quelques minutes de vélo ou de marche, il y a des parcs, de nombreuses activités, et je déprimerai autant à l'idée de retourner au fond d'un cul-de-sac à faire 2h de voiture par jour pour aller travailler, que de devoir déménager en banlieue Parisienne à faire 2h de RER.
@@thedeli4069 putain merci, exactement le même vécu bien que dans une banlieue pas si horrible. J'ai été tellement dégoûté par le tout voiture que je n'ai aujourd'hui toujours pas le permis (30ans) et mon critère numéro 1 c'est pas un vieux bout de gazon mais un endroit où je peux tout faire à pied/en vélo. Y'a encore du boulot même dans les grandes villes qui se sont transformés pour prioriser les bagnoles. Je ne comprend toujours pas le fameux rêve du pavillon qui rend esclave les gens de leurs caisse.
Les voitures électriques ont un coûts envronementale et écologique très importants. Les matières premières qu'elle draine suggère d'ailleurs que remplacer le thermique par l'électrique, et c'est valable pour les vélos avec les technologies de batteries actuel, est juste une folie et inaplicalbe pour l'ensemble de lap opualtion mondial. hors un des problèmes auxquels nous allons rapidement faire face, c'est précisément le fait qu'on doit pouvoir construire un modèlme souple, adaptable partout et qui donne des perspective positive. Sinon pourquoi lutter? Et comment éviter les conflits quand on part sur des modèles exclusifs? Pour le reste, je trouve l'analyse sur le logement vraiment intéressante. Ca m'a donné pas mal d'idée et d'angle sur la problématique que je n'avais pas encore vu. J'apprécie particulièrement le fait que vous soulignez que c'est aussi une occasion de reconstruire des choses positives.
Je vis en ville, et ma première réaction c'est que pour donner aux gens l'envie de vivre dans des habitats plus denses, il faudrait déjà améliorer l'existant. Des commerces et services partout, non seulement dans les centre-villes mais aussi les périphéries, des transports en commun abordables, avec une fréquence adaptée à tous les usages, un réseau cohérent de pistes cyclables sécurisées, mais aussi des lieux moins denses et des espaces verts. Sans compter qu'avec le réchauffement climatique et l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des canicules, il va falloir de gros efforts pour atténuer (dans l'idéal supprimer) l'effet "îlot de chaleur urbain" qui transforme les villes en fournaises invivables, sans reposer sur l'air conditionné qui aggrave le problème.
Les cloches des églises 🤔. Pourquoi pas le coq, les oiseaux migrateurs, le meuglement des vaches 🐮🐂, le tracteur du paysan nourricier, le claxon du boulanger mobile, le joyeux babiles des enfants et tant qu'à faire les écoles, les sports collectifs et le café du coin 🙄. Le respect au droit à vivre en bonne entente et dans un cadre tranquille oui mais faut pas pousser quand même !! 🐓🐄🐕🚜🌲🌲
Oui abordable, vous l'avez dit car habitant un village, il y a bien une épicerie boulangeries boucherie... Mais les prix locaux sont tellement inabordables que nous sommes obligés de nous ravitailler à l'extérieur. Tout le monde cri au local mais c'est toujours réservé à certaines élites . Les grandes surfaces ont tellement des prix compétitifs ,( mais elles aussi imperméabilisent les sols avec leurs parkings) que pour faire leur marges les petits commerçants locaux gonflent leurs prix. il faudrait rendre le local moins cher pour que les grandes surfaces moins attractives mais aussi qu'on ai pas à faire des km pour quelque chose qu'on ne trouve pas sur place comme l'outillage, quincaillerie , mercerie , tissus, laine ou habillement et chaussures ...car tout celà a disparu des villages et quand toutefois il y en aurait, que ça reste abordable.
@@torture2PNJ_industrie le salaire part vers netflix disney+ cinema, essence, forfait mobile, abonnement fibre, salle de sport, 2 restaurants par semaine, sortie le week-end, un téléphone dernier cri, un ordinateur, une console... on a tout cela, mais on râle qu'on a rien
Excellente vidéo ! Merci pour votre travail ! Un petit élément me chiffonne néanmoins : Présenter le climat et les prix du carburant (et par extension du pétrole) comme les grands éléments remettant en cause notre modèle d'urbanisation. L'augmentation de la volatilité des prix du pétrole sur une tendance de fond a la hausse n'est qu'un problème de façade. C'est un point de vue très centré sur l'économie alors que la problématique de fond est physique (en même temps la chaîne s'appelle Stupid Economics et non Stupid Physics me direz vous 😅) Le vrai problème de fond dans tout cela est simplement qu'une croissance infinie dans un monde fini n'est pas possible. On atteint des limites physiques tôt ou tard. Ces limites pointent le bout de leur nez actuellement. Il y aura de moins en moins de pétrole facilement disponible, qu'on le veuille ou non. Et comme tout ce modèle d'urbanisation est fondé sur le pétrole, il sera bientôt plus viable. La voiture électrique ne fera que repousser un peu le problème car on créera une dépendance totale aux métaux qui atteindront eux aussi leurs limites en disponibilité très rapidement. Concernant le climat : il est urgent d'agir. Mais les problèmes climatiques déjà actuels et a venir sont des processus diffus, lents (a l'échelle d'une vie humaine), peu palpables et très inégalement répartis. Ça ne pousse pas à l'action. On remarque d'ailleurs très bien l'inaction édifiante de nos sociétés sur ce sujet. J'ai la sensation que le système capitaliste, ne pouvant plus ignorer ses propres limites, a choisi de sélectionner et de ne parler que du problème qui le dérange le moins : le dérèglement climatique. Il dérange moins car peu mobilisateur comme évoqué ci-dessus. Je pense que recentrer le débat sur les limites physiques - notamment les limite sur les ressources - serait beaucoup plus mobilisateur car ses effets sont plus rapides et dévastateurs : une décroissance rapide de la disponibilité en hydrocarbures pourrait mettre nos sociétés a genoux en quelques jours/semaines.
Oui et non. Sur la question du pétrole effectivement, ce n'est pas une ressource renouvelable donc le problème se pose. J'ai fait un épisode pour le vortex sur les prévisions de stocks de pétrole, pour te dire que je suis bien conscient de ces limites-là. (mais aussi des limites que nous avons pour prédire la fin de stock). Sur la question de la croissance : Est-ce que le savoir scientifique est limité ? Si non, pourquoi faudrait il alors que la croissance le soit ? Tout dépend de ce que l'on compte comme étant du PIB.
@@StupidEco La vidéo pour le Vortex est très intéressante, je ne l'avais pas vue, merci ! Il est vrai qu'il est moins évident de prédire la "fin" du pétrole que ce que mon commentaire laissait supposer. Le croisement de 3 de mes lectures : L'énergie du Deni de Vincent Mignerot, Or Noir de Matthieu Auzanneau et The Limits To Growth m'a laissé (peut-être a tord) une vision plus "noire" (sans mauvais jeu de mots avec le pétrole). Je vais continuer à creuser. Concernant la croissance, je suis entièrement d'accord. La croissance matérielle au sens capitalistique semble vouée à buter sur limites physiques, mais rien ne nous empêche de changer de paradigme de croissance et d'indicateurs (ce qui - a mon sens - serait désirable).
La première limite au modèle de l'urbanisation à plat et du modèle pavillonnaire est tout simplement la limite physique, c'est à dire spatiale: même sans regarder en terme de manque à gagner des surfaces agricoles, ou de coût énergétique, l’extension à l’infini des zones pavillonnaires et des surfaces nécessaires pour les servir (réseaux routiers, centres commerciaux, stations d'épuration) finira par se heurter aux limites géographiques. On le voit déjà dans certains pays ou dans certaines zones ou le manque de terrain adéquat a conduit a empiéter sur des zones naturelles impropres à l’urbanisation, telles que les zones inondables, les zones minières, le littoral en dépit des risques. Cette limite physique est l'argument le plus stable de tous car il ne dépend pas des conjonctures économiques et remet vraiment en cause le modèle en le plaçant face à son absurdité. Je suis architecte et j'ai compris cette absurdité il y a déjà plus de trente ans, en regardant les cartes de la banlieue parisienne. Je ne pensais pas qu'on persisterait aussi longtemps à défendre ce modèle contre toutes les évidences de son obsolescence. Merci pour cette video.
Bonjour, Malheureusement, c'est loin d'être complet. Aucun mot sur la dévaluation de l'euro face au dollars qui nous fait payer le litre de carburant plus cher. Ici, tout est dû à l'offre et la demande. Aucun mot sur le protectionnisme économique qui permettrait de rapatrier des emplois en France de permettre à chaque français d'avoir un emploi plus près de son domicile. Ici, ce sont les français modestes qui sont encore coupable de vouloir un pavillon à la campagne. Et j'en passe...
Vidéo très intéressante ! Ayant grandit en banlieue parisienne, j'habite maintenant une maison de lotissement en Province et je n'ai jamais pensé à revenir. Le calme, la tranquillité, ne pas avoir à se battre pour se garer, ne jamais faire la queue au supermarché du coin, je passe tout les problèmes de délinquance qui sont "inexistant" ici. Mais effectivement la dépendance à la voiture est un problème. En tout cas le modèle fait encore rêver aujourd'hui, 2 nouveau lotissement sont en construction dans mon village.
Effectivement, il y a des raisons pour laquel beaucoup apprécie les lotissements. Je pense que c'est aussi que l'on a très peu fait attention à la qualité de vie autour des villes. Il y à eu une concentrations de personnes et d'habitations sans avoir d'infrastructures à la hauteur, de recherche de silence ou d'accès à la nature etc...
Est-ce que des espaces de coworking en village ne serait pas un moyen de retenir quelques uns des 70 % de travailleurs des villages qui vont à la ville ? la variable du télétravail permettant de délocaliser le travail en bureau à n’importe où ou presque facilite beaucoup la donne. Est-ce que ça permet de conjuguer le rêve pavillonnaire avec la suppression des transports selon vous ?
Le scandale c'est que Wargon dit que la maison individuelle n'est plus possible mais est elle même proprietaires de ce genre de maison, et pas une petite.
C'est que cette mesure ne concernerait que le citoyen lambda . Les pauvres dans des habitats cages à poules et l'élite à la campagne en maisons individuelles .
Le problème c'est que, lorsque le gvt fait une annonce, il obéit à une directive, et la directive a un plan. Ce ne sont pas des visionnaires, ce sont des marionnettes. "Vous ne posséderez rien et serez heureux". Il faut donc faire en sorte que les gens qui possèdent...souffrent.
@@josianepiquemal7988 C'est clairement ça, au moins les riches pourraient vivre entre eux dans beaucoup d'espace sans que des pauvres ne viennent leur gâcher le paysage !
Nan mais si t'es loin de ton travail, ça te coûte cher en essence Mais si t'es en ville sans avoir besoin de voiture pour aller travailler, qui va te ramener à manger ? (Paris ne produit que 6% de se qu'il consomme) Donc même en ville les prix vont monter si le prix du baril monte Donc les gens vont quitter leur habitations et donc le prix de l'immobilier va s'en ressentir Et puis après le confinement les gens sont partis a la campagne alors pourquoi?
Je suis en train de faire construire une maison individuelle actuellement je viens de prendre une petite claque 😄 Je me rassure en me disant que c'est dans une ville moyenne avec pas mal de commerce a proximité hors lotissement et proche du centre Mais au fond je suis d'accord que la maison individuelle ne peut pas être un modèle pour tout le monde. La solution a ça pour moi serait de repeupler réellement les villes/village et commerce local. Ma transition est faite sur un point non abordé (Pas possible de tout faire j'imagine, une partie 2 ??) qui est le ratio pollution des ménages / pollution des entreprises qui montre que améliorer le comportement uniquement des ménages résoud pas le problème. Oui il faut améliorer et densifier mais le transport c'est surtout sur la marchandise qu'il coûte a la planète (surconsommation, gaspillage, mode de production a perpète au lieu de local...) Mais super intéressant j'ai vraiment adoré, chapeau 👏🏼👏🏼👏🏼
@WebCarBlog Saint-Mandé reste la très proche périphérie, Paris y est accessible à pieds, en vélo, en Métro... Et ce n'est surement pas une maison neuve construite sur un terrain agricole. Ce qu'elle dénonce, ce n'est pas de vivre en maison, mais l'étalement urbain.
@WebCarBlog que voulez vous....La maison est construite....faut bien l´habiter....c´est de la pure charité, sinon ce serait du gaspillage de sol et de ressources....
Mais non il ne faut pas culpabiliser Greg. Tu peux vivre dans une boîte de conserve, séparer les 2 feuilles d´épaisseur du papier de toilette pour utiliser les 4 faces, pour sauver la planète, et te faire livrer un citron, pas 2 ou 10, non 1 seul grâce à des fournisseurs de services alimentaires qui se déplacent en ???? Sûrement en autobus et métro voyons.
@@danielfantino1714 Je sais pas où votre sarcasme vous mènes mais vos commentaires n'ont aucun sens et ne font avancer en rien la réflexion sur le sujet. J'ai pas de culpabilité mais sympa de s'inquiéter mais vu vos commentaires vous en avez ? Je vois pas où est le soucis de s'interroger sur les pratiques éventuelles, urbanisme, règle de vivre ensemble. Ça heurte peut être certains réac ?
@@gregcharp7518 merci pour votre commentaire . Les échanges font grandir. J´approuve votre choix à propos de votre construction. Après mûres réflexions je n´en doute pas. Votre questionnement est juste et valable. Nous sommes je le crois nombreux, à voir le nombre de commentaires à nous questionner. Nos ancêtres bâtisseurs, concepteurs et habitants de l´époque ont fait des choix qu´ils croyaient justes à leur époque. Bien ! Le futur ? Que croyons nous aujourd'hui, qu´il devrait être ? Voyons si vous le voulez bien, la situation du Caire qui croule tellement, qu´en plein désert, un nouveau Caire est en construction. Y a t il des enseignements à retenir ? Est ce bien / mal ? Qui ira y habiter et qui restera dans l´ancien ? Oui c´est du désert et non des terres arables, et l´eau ? Nombres de grandes villes dépassent la population de certains pays. Devrions nous étendre nos mega cités sur l´eau ?, la mer ? Si le niveau des océans augmente, qu´arrive t il des villes côtières avec une forte densité ? Dans cet excellent reportage, le questionnement est centré sur la France. Qu´en est il ailleurs ? Comment l´urbanisation chinoise par exemple fut conçue ? Ville, banlieue, campagne à chacun le meilleur choix personnel selon ses moyens. Ai je des solutions ? Bien non. Je ne suis qu´un pauvre couillon. Par contre je ne suis pas dupe. Qu´il s´agisse d´intérêts politiques, financiers, etc... il y a de puissants acteurs, et vous en toute modestie, la population et moi vivront dans ce qui en découlera. Mon sarcasme ? On met l´emphase sur une urbanisation plus dense afin de freiner l´exode vers les banlieues et les campagnes au niveau collectif ou sociétés, alors qu´au niveau individuel, le commerce pan planétaire explose via les Amazon et Alibaba de ce monde. Combien parmi nous en 2022 ont acheté, commandé de chez eux des trucs sur emballés qui ont parcouru des milliers de km ? Oui je peux me faire livrer un seul citron ! Est ce bon pour la planète ? Simple question. Pensez vous qu´une entreprise comme Doordash pour ne pas la nommer, dont sa seule raisond´être d´exister, est de livrer de la bouffe à domicile... soit inscrite en bourse. Ne croyez vous pas qu´elle doit avoir un chiffre d´affaire substantiel pour être côtée en bourse ? Et que par conséquent selon toute logique, il y ai un grand nombre d´utilisateurs de son service ? qui en passant résident en milieu urbain. Rien n´est simple. La solution miracle est recherchée partout sur la planète depuis des siècles. J´espère avoir participé à cette odyssée et répondu à votre commentaire de façon constructive et pondérée.
Le problème des grands ensembles cest tabou de le dire mais cest lié aux habitants récents (africains) qui ne respectent pas les lieux et provoquent leur dégradation du coup.
@StupidEco - A propos du "rêve" de la maison , en fait c'est une mouvance écolo qui est à l'origine du "grand retour à la ville" , mais pas n'importe quels écolos , les plus... naifs (pour être poli) d'entre eux, les citadins . Des gens qui se rendent pas compte que une maison avec un jardin , non seulement on peut être plus écologique avec une PAC, mais on peut mettre des panneaux solaires , avoir un petit potager , une prise (oui c'est con mais pas possible en appart) pour ta voiture électrique, récupérer l'eau de pluie.... Et c'est bien normal , un parisien connait rien d'autre de vert que le parc à côté de chez lui, ou les cinq semaines où il part en vacance. Tu peux faire des haies, mettre une cabane pour les oiseaux, planter des arbres fruitiers, faire vivre un écosystème. Faire vivre des insectes. - Concernant ce rêve, notons quand même que les villes qui poussent partout, c'est symptôme de richesse et d'industrie. Dans les société préindustrielles , il était compliqué de faire parvenir assez d'énergie (bois , nourriture, eau, avant même parler d'électricité) , et c'est pour ca qu'elles étaient limitées. Toute cette concentration demande énormément d'énergie et c'est impossible d'imaginer un monde à la fois écologique et ultra concentré dans des villes. C'est contre productif et complètement stupide. De même , pour les eaux et les eaux usées: A la campagne on peut répartir , filtrer et réemployer beaucoup plus efficacement. A la ville, tout vient de la campagne (nourriture, eau , energie) et tout part dans les egout au même endroit , et tout part à la mer. On prend les ressources de la terre pour l'expédier au même endroit. Un écolo qui a compris comment marche les écosystèmes, il sait qu'il faut disperser pour moins polluer. Un paysan sera toujours plus écolo qu'un citadin qui est devant son écran RUclips à s'apitoyer devant la mort des ours polaires. Rien que par son mode de vie , le citadins crève les plafond de production de CO2, même sans voiture, même avec un petit appartement. Son petit appartement, la plupart du temps ce sera du collectif chauffé au gaz . Il pourra pas améliorer son appart pour capter plus d'eau ou d'énergie. Il est à l'origine de l'agriculture industrielle concentrée . Il faut concentrer pour faire vivre des gens empilés les uns sur les autres. C'est quoi la logique "on s'emplile " mais " on veut de l'agriculture extensive? " Aucune. Extensif + population concentré = énormément de fret + il faut des gens pour exploiter le territoire donc des villages partout. C'est encore une des très , très, nombreuses contradictions de l'écologie urbaine. - Encore concernant ce rêve , socialement l'empilement des gens est délétère. Que ce soit avec l'expérience du cloaque comportemental ou celle du confinement, on se rend compte que les gens cloitrés dans des appartements pètent rapidement les plombs. Les gens ont besoin de places, les enfants ont besoin de place. Besoin de marcher, courir, jardiner, prendre l'air. Avoir une maison avec un peu de jardin, c'est pas un rêve, c'est la normalité durant les 10 000 ans d'existence de l'humanité. Que ce soit en sédentaire ou en semi sédentaire, depuis que l'Homme cultive, c'est comme ca que ca marche. L'appartement, la ville en hauteur , c'est une anomalie récente à l'échelle de l'Histoire de l'Humanité. Les citadins sont comme les rats : ils s'entassent et se dévorent. Combien de gens ayant vécu en appartement ne supportent plus leurs voisins parce que "ils font la fête", "ils écoutent la musique trop fort" , "il fait le ménage à 23h", bla, bla , bla... Du coup, on se supporte plus chez soit, on sort , on va au bar (ah oui , la bière c'est de l'orge, ca pousse pas en ville) qui chauffe au gaz , on va se poser dans le petit parc à côté de chez soit avec une concentration absurde en métal lourd, et qui représente 1% de la surface de la ville et qui pousse à l'engrais tout aussi bien que les champs industriel qui alimentent la ville, mais on se dit "Voila, on peut faire une ville écologique". Et bon, la nature sauvage , on ira la voir en vacances. Plotwist, la nature vraiment sauvage, on y va pas en vacances, on y va pour mourir, parce que c'est la seule chose qu'elle peut vous offrir. Et elle existe déjà plus, les humains ont modifié tous les écosystèmes de la planète bien avant l'ère industrielle, et ceux qui subsistent existent seulement parce qu'ils sont entretenu par les humains, pour faire du tourisme. L'aventure de l'exploration de la Nature, ce n'est qu'un rêve , pas une réalité. Aujourd'hui, avec internet, les moyens de communication, le nucléaire , les EN, les voitures électriques , on peut revenir à un monde de villages et petites villes à échelle humaine , sans perturber les trafics et perdre en efficacité. Ce serait mieux pour les personnes, mieux pour l'environnement, et tout aussi efficace. On pourrait recréer à petite échelle dans pleins d'endroit des villages très écologique, avec une dispersion efficace de l'énergie et de l'eau, qui nécessiterait bcp moins d'infrastructure, qui permettrait de recréer des écosystème et d'avoir bcp moins d'agriculture intensive qui détruit les insectes. Le télétravail , la proximité. voilà l'avenir de l'écologie de base, et ca passe par des maisons individuelles et des petites communautés. - Pour parler de l'ancien , l'Etat considère que laisser crever des villages , des maisons, qui sont totalement habitables, qui ont déja des infrastructures, ce qui permettrait via les impôts de les entretenir, ben c'est mieux qu'aller construire ailleurs en laissant pourrir le reste, et c'est mieux que de les abandonner et tous partir en ville. C'est comme ces gens qui passent leur temps à acheter neuf , quand l'occasion existe et est BEAUCOUP plus écologique, et quand c'est parfois exactement la même chose. L'idée, c'est d'entretenir ce qui peut l'être. Si des gens sont assez riches pour aller construire ailleurs, qu'ils le fassent, si des gens veulent s'entasser en ville, qu'ils le fasse. mais l'état aide pour que les gens reprennent les maisons année 60 70 (justement , l'époque du rêve du pavillon) , histoire qu'elles pourrissent pas des années. De deux, entretenir l'ancien en forcant la rénovation , en fait c'est pas spécialement contre toi mais pour tout le monde en fait : On laisse pas pourrir les village, et pour la personne, avoir une maison bien isolée, qui coute pas cher à chauffer via PAC, et qui coute pas cher à la société d'un point de vue carbone... Ben c'est juste du gagnant gagnant. Une maison en pierre individuelle, ou même une maison des années 70, un peu d'isolation , une PAC, une cuve d'eau , deux trois panneaux solaire, une voiture électrique et tu obtiens une famille de citoyen BIEN plus écologique que les 130 connards entassé dans leur immeuble en béton, chauffé au gaz , nourri au glyphosate. Je pense que le retour à la ville plus écologique que se disperser à la campagne, c'est une croyance non scientifique et surtout une croyance de rat. C'est les rats qui s'entassent en surpopulation dans les villes. Ne devenez pas un rat.
C'est une vidéo très intéressante mais il y a quelque chose que vous n'abordez pas : le prix du logement dans les grandes villes, ou il y a du travail. Et aussi, simplement, les logements de ville sont très petits, pas adaptés aux familles. Ca revient à dire aux gens : vous ne fournirez pas le confort souhaité à vos enfants. C'est impensable. On reduirait fortement la qualité de vie Par ailleurs, le fait qu'il y ait autant de voitures en ville et sur nos routes est du à la culture du bureau de nos employeurs, qui nous obligent à venir travailler pour faire des choses que l'on peut très souvent faire chez nous, pour des raisons de sentiment de contrôle essentiellement. Le télétravail est certainement une des solutions, pas assez développée dans la vidéo.
J'ai eu le même raisonnement en regardant la vidéo. Est-ce que ce qu'il faut changer c'est notre modèle de logement? car comme vous l'avez dit, les logements de centre-ville sont très chers, petits, pas adaptés aux familles etc... La plupart des déplacements pendulaire sont dus au travail, est-ce que le modèle à revoir ne serait-il pas plutôt celui-là? La crise du COVID a permis de développer des solutions en un temps record, sans que la perte de productivité se fasse ressentir dans de nombreux secteurs. Une vraie politique publique encourageant le télétravail alliée à une politique de la ville tournée vers la néo-ruralité (aide à l'installation de commerce, services publics etc...) pourrait permettre de péréniser ce modèle tout en libérant de millions de m2 de bureau en milieu urbains qui pourraient être convertis en logements et donc améliorerait la situation de pénurie de logement des grandes villes. On serait gagnant sur beaucoup de tableaux.
100% d'accord avec vous 2 et le commentaire que j'ai fais egalement dans ce sens. Je ne penses pas que le logement soit le probleme,mais plus le transport car chaque humain a sa preference de vie(ruraux ou urbain), d'ailleurs a des moments differents de sa vie.
@@7rafin Le logement est le problème lorsqu'il empiète sur des terres agricoles ou encore à l'état sauvage. Le travail n'est qu'un aspect, majeur certes, mais il y a aussi la question des loisirs, du sport, des commerces etc. Il faut définitivement mettre fin à la construction de nouveaux lotissements.
Et surtout que la plupart des gens qui travaillent dans les centres villes chers, n'ont pas les moyens d'y vivre et vivent en banlieue lointaine ou campagne. À côté de ça il y a beaucoup de propriétaires étrangers, investisseurs locatifs, résidences secondaires vides, l'encadrement des loyers c'est du foutage de gueule, si on ne règle pas les autres problèmes en amont. À prendre aussi en compte la faillite du logement social. Des immeubles qui s'écroulent de plus en plus souvent dans des centres villes comme à Lyon, Marseille et même Paris. Ce qui pose problème c'est les grandes métropoles et mégalopoles qui siphonnent les budgets des régions aux dépens des petites agglomérations voisines.
Je pense quand même que la vidéo reste un bon premier contact avec le problème, et qu'il serait bon de concrètement le creuser. En effet, beaucoup de personnes idéalisent le petit pavillon écarté de la ville, mais pourquoi ? Non pas juste parce que "ça fait bien" mais aussi parce que pour le même prix qu'au centre ville, à l'achat, vous aurez un espace plus grand, avec du vert, où vous pourrez faire des apéros sans vous faire engueuler par les voisins dès 21h30 passés. Parce qu'honnetement, sauf les gros amoureux des centre ville, ça fait rêver qui d'acheter un appartement de 60m² dans un quartier moyen à Toulouse, pour avoir un 90m² avec jardin à 15min en voiture des limites de la ville ? Mais en même temps, pourquoi EUX devraient se priver des plaisirs de la ville (Loisirs, cultures, shopping, courses ...) quand ils n'avaient juste "pas d'autres choix" vu leur moyens ? Est-ce que la solution ne serait pas aussi dans le contrôle des loyers ? Pourquoi ne pas rendre les villes moins chères ? Pourquoi ne pas rendre la location plus libre, avec moins de restrictions pour les locataires longue durée ? Parce que qui se ferait chier à payer Mr X pendant des années, sans pouvoir faire entièrement ce qu'il veut comme aménagement dans son appartement, alors qu'il pourrait avoir son chez soi, légable à ses enfants et entièrement modulable selon ses envies, pour autant par mois, voir moins ? Prendre les loyers dans les divers calculs d'inflation et autre indicateurs seraient pas mal, quand on voit qu'il est généralement demandé que le loyer couvre maximum 1/3 de nos salaires, ce qui est énorme niveau dépenses.
Excellente analyse, ça donne vraiment à réfléchir ! Juste, un petit découpage en parties n'aurait pas été de trop pour ne pas perdre certains viewers, vu la quantité d'informations présentes ;) Merci pour ce travail !
Beaucoup ignorent volontairement ou non que la campagne, les forêts et les champs sont nécessairement plus proche de l'habitant si les villes sont denses.
Yep, il suffit d'essayer de sortir d'un centre ville à pied pour se rendre compte que l'on passe la majeur partie du temps à traverser des lotissements, des zones d'activités et des parkings.
@@papatango5085 bien sur cela dépend totalement de la taille de la ville, Tokyo est l'aire urbaine la plus peuplée de la planète c'est évident que la campagne ne sera pas à 15 min du centre. Mais si l'on compare deux ville ayant le même nombre d'habitants la ville dense aura logiquement une campagne plus proche.
@@papatango5085 Et leur campagne serait encore plus loin si leurs habitations étaient moins denses. Ce n'est pas très pertinent de comparer des populations de densité différentes. Les japonais sont 2 fois plus nombreux que nous sur un territoire 3 fois plus petit.
Le raisonnement est vraiment bien amené, la critique pousse à la réflexion personnelle sans jamais être culpabilisante, c'est la première fois que je tombe sur cette chaîne et je suis agréablement surpris par la qualité de cet échange. Pour ma part c'est un gros pouce en l'air et un bon partage sur les réseaux.
28:30 c'est pas de résister aux grandes surfaces qu'il s'agit. "re densifier", ça veut pas dire "c'était mieux avant", retour au petit appart de centre ville et je vais chez le boucher du coin. Ça c'est le rêve bobo, pas accessible à tout le monde. A mon avis, on a de grosses questions d'urbanisation à poser dans les cités pavillonnaires qu'on a construites et qui désormais font partie du paysage : Comment on y apporte du service ? Comment on y apporte de l'emploi ? En parallèle d'un changement de modèle, évidemment.
Alors, c'est inquiétant parce que je suis actuellement en formation d'urbanisme et je tombe pour la première fois de ma vie sur ce style de vidéo en proposition RUclips. Sinon, vidéo très très intéressante. Je pourrais peut-être m'en inspirer pour l'un de mes dossiers.
Il y a plusieurs chaînes anglophones qui parlent de ça, comme Not Just Bikes par exemple. Son dernier épisode est d’ailleurs spécifiquement centré sur cette question : ruclips.net/video/7Nw6qyyrTeI/видео.html
Reportage très utopiste qui omet une donnée fondamentale : l'échec du "vivre ensemble" qui fait fuir les transports en commun, et les villes sociologiquement mélangées. L'habitat périurbain et la voiture sont le gage de la tranquillité au quotidien, rêve bien compréhensible qu'ont beaucoup de Français. Il n'y a que les bobos bien protégés par leur niveau économique, ou les campagnards ignorants des réalités des villes d'aujourd'hui, qui peuvent vouloir prôner le regroupement de populations sans valeurs communes dans des villes densifiées. Allez supporter, dans un immeuble, des voisins d'une autre culture qui trouvent normal de brailler à toute heure du jour ou de la nuit, et de jeter leurs déchets par la fenêtre, et vous nous en direz des nouvelles de votre vivre ensemble adoré.
Vidéo extrêmement intéressante et pédagogique. Il s'agit d'un vrai sujet de société qui ne devrait pas être l'apanage des professionnels (dont je fais partie). Les habitants et beaucoup trop d'élus méconnaissent ce sujet et celui-ci est traité (ou subit) à une échelle bien trop locale afin d'avoir du sens. Il ne s'agit évidemment pas de faire disparaitre la maison individuelle, cela est impossible (et nous avons tous le droit d'y aspirer au moins à un moment de notre vie), mais bien de proposer aussi autre chose qui permette de respecter et répondre aux attentes des citoyens : vivre dans un cadre qui nous plaît avec le maximum d'avantages/aménités possibles. Évidemment cela ne sera pas possible en continuant avec l'urbanisation que nous avons produites ces 50 dernières années. Chose qui n'est pas très discutée : la loi climat et résilience qui a été adoptée en août 2021 impose le Zéro Artificialisarion Net (ZAN) d'ici 2050. A cette date, il ne sera plus possible d'impermeabliser le sol sans désimperméabiliser ailleurs (principe de compensation). Pour atteindre cet objectif, il va falloir réduire de 50% notre consommation foncière entre 2021 et 2031 par rapport à la consommation 2011-2021. Les documents d'urbanisme vont être progressivement adaptés. Il y aura donc de moins en moins de terrains libres pour construire. Les terrains disponibles devront être optimisés.
Les terrains libres vont diminuer ? Diantre, le moindre petit bout de terre vaudra une fortune ! Est ce possible que les promoteurs immobiliers bien au courant du fait divers de cette loi, aient déjà fait main basse sur les sols disponibles, sachant que dans 20 ans leur valeur sera multipliée par 10 ? Et en plus ils auront le privilège de bâtir " densifie ".... Oh la la...quelle est belle cette loi...Français, Françaises, futurs locataires égorgés, futurs proprios au pas de portes inachetable..... sous les ponts où seront vos nouveaux chez vous, heureux vous serez de participer à ces nouvelles collectivités sociales basées sur le partage des boîtes de carton et du pipi à l´égout....
Vidéo IM-PEC-CABLE ! Je suis maître d’œuvre en rénovation thermique (justement pour ne pas bosser dans le neuf!) et les questions urbanistiques m’intéressent énormément… sans car c’est ce sur quoi j’ai le moins de prise dans mon boulot :-) En 1/2h vous avez réussi à résumé une écrasante partie de ce qui me trotte dans la tête et ce dont je m’informe depuis au moins 3 ou 4 ans c’est vraiment super, je vais pouvoir aborder enfin ce sujet avec mon entourage rural qui ne comprend rien à ce que je raconte !!! Je précise que j’habite en campagne mais je peux me déplacer « seulement » 1 à 2x dans l’agglo où sont mes clients soit 30-35km que je fais en speedbike + train régional. Et ma conjointe est à 10km de son lieu de travail. Malgré ça on est dans ceux qui se déplacent le moins de nos amis à part les agriculteurs qui habitent sur leur ferme ! Bref, merci infiniment car cette vidéo est un super outil pour échanger à la fois sur l’urbanisme, sur la voiture électrique et sur les véhicules électriques intermédiaires (le taf d’Aurélien Bigot est passionnant à ce sujet!!)
Extraordinairement bien vulgarisé, j'aurais aimé la faire cette vidéo ! ❤️ La question de la densité fait peur à la population dont le pavillonnaire reste un idéal très partagé. Si l'on veut densifier les zones urbaines il faut rendre désirable le centre-ville, qui pour le coup est trop dense. Il appartient aux politiques, urbanistes et architectes d'inventer la ville de demain !
J'ai envie de dire que la ville de demain c'est un peu la ville d'hier... c'est à dire une ville sans voiture, ou l'on se déplace à pied, en vélo ou en tram. c'est tout de suite plus agréable. Je suis de la campagne et je vis à la campagne (dans une ancienne ferme bâtie il y a près de 200 ans...) mais pour mes études j'ai vécu à Strasbourg, pas loin du centre, où déjà toutes une partie était exclusivement piétonne. Même en ayant une voiture, tous mes déplacements je les faisait à pied, en vélo ou en transport en commun. C'était une ville "vivante" et agréable. En plus c'était une "petite" ville, en quelques minutes de vélo on se retrouvait facilement à la campagne pour se changer les idées et prendre l'air. Si pour une raison ou pour une autre je devais retourner vivre en ville, ce serait dans ce genre de ville que j'aimerais vivre.
8:12 et ça s applique aussi aux hôpitaux. pourquoi faite 8mn de voiture vers l hôpital du quartier quand on peut faire 30 à 55mn vers l hôpital de la région ? c'est bien connu qu'en matière médicale, attendre 5 fois plus longtemps une intervention de spécialiste n affecte pas du tout la chance de survie !!!
Si seulement on laissait les archis et les urbas faire leur taf tranquilles T_T il appartient aux politiques de faire confiance en leur expertise, mais les lobbys et les réglementations ne bougent pas vite
Ma fille a découvert cette ville et en est tombée amoureuse : elle s'y déplace à vélo ou en tram, elle est ravie ! A taille humaine, de jolis quartiers et très pittoresque. Bravo à la capitale européenne !
@@lizziemallow le jour où les archis construiront des habitations qui ne sont pas déjà périmées au moment où elles sortent de terre, on en reparlera. Cf "il va faire très chaud l'été dans mon appart tout neuf"? Réponse de l'archi "Je respecte la RT 2012". "C'est pas le sujet....".
Si j'ai bien compris, la densification urbaine a pour objectif de rapprocher dans l'espace les gens de leurs zones d'activités (travail, loisirs, études). En île de France, malgré la densité urbaine, le temps de trajet moyen quotidien dans les transports est de 2h. Il y a donc de fortes chances que, à l'instar des zones rurales, les gens ne travaillent pas à proximité de leur domicile. Est-ce que le problème pourrait être résolu plus simplement si l'on rapprochait l'activité économique des gens de leur lieu d'habitation ?
C'est le problème d'avoir plein de jobs et de logements, mais de ne pas pouvoir trouver de logement à proximité du job. Et si tout le monde est coincé dans un logement loin de son job, ben tout le monde doit faire d'immondes trajets longs. Il faut des logements vides et disponibles pour permettre des "échanges" qui permettraient aux gens de se rapprocher de leurs jobs. Ce qui n'existe pas en ile de france.
sa s'appelle une zone industrielles mais ils faudrait des transports dédier a cette zone le matin et le soir en conséquence a la charge de la copropriété de celle si car toute les sociétés ne sont pas propriétaires du non bâtie ils payes des charges pour l entretiens des espace vert et la voirie
@@danieldevauvre Ce n'était pas le sens de mon propos. J'imaginais plutôt de justement disséminer le tissu d'emploi à travers les zones urbaines au lieu de les concentrer dans des zones identifiées qui justement concentrent elles mêmes les problèmes de circulation et de nuisances sonores notamment. J'ai bien conscience que cela va à contre courant de la rationalisation et de l'efficience économique, mais c'est peut être un mal nécessaire pour améliorer la qualité de vie et de l'environnement.
Je vis à la campagne dans le Tarn et Garonne depuis bientôt 5 ans et je ne regrette pas mon choix. Je compte faire construire ou retaper une maison sur un terrain de plus de 1000m². Beaucoup de citadins ne savent pas vraiment définir la « campagne ». Pour moi c'est consommer local, ne plus avoir accès à la junk food rapide et donc cuisiner tous les jours, pouvoir faire des ballades en plein air mais aussi découvrir le patrimoine du coin. les grands espaces, le contact avec les autres qui y est différent également. Le plaisir d'être en pleine forêt en faisant à peine 5 minutes de marche. Ça m'a appris également à être prévoyant dans mes courses, dans ce que je consomme. J'ai également arrêté la télévision. J'ai retrouvé une spiritualité depuis que j'ai fait ce choix dans ma vie et je ne le regretterai pour rien au monde. Ainsi, quand je bouge en France, j'aime découvrir les villages et notre patrimoine car je me retrouve dans ce que beaucoup pense être des villages déserts. La vie y est présente, mais elle est moins brillante, moins ostentatoire et orgueilleuse qu'en ville. Il ne suffit pas de construire une maison californienne en pleine campagne pour s'y intégrer. Je vais à contre-courant de ce documentaire mais c'est ce que je ressent. Je ne souhaite ni pour moi, ni pour mes enfants, de connaître la vie dans des lotissements, parqués, sur des bouts de pelouses pour pouvoir dire "j'ai du terrain". Le niveau de confort est quelque chose de subjectif également (bien qu'il y est éléments communs et absolus), il s'apprend et peut passer par le sacrifice d'un confort matériel (télé, clim, volets électriques, piscine, par exemple) en échange d'un confort de vie qui est tout autre : du temps passé avec les siens, un bon bouquin au coin du feu, une ballade en forêt. Bref, il n'y a pas que le logement à proprement parlé mais la philosophie de vie et surtout la vie de ce logement.
Quand je vois toutes ces problématiques autour des enjeux du développement et des dangers d'une telle consommation de ressources je peux jamais m'empêcher de penser que tous ces problèmes sont directement dus à l'augmentation de la population. Est-ce qu'une baisse/un contrôle de la démographie humaine pourrait être une solution miracle ? C'est une question que j'aimerais bien voir soulevée par votre équipe, superbe travail dans tous les cas !
La démographie, c'est un paquebot, tu peux essayer de faire des trucs, mais ça prend des plombes et surtout ça pose de gros problème derrière. La politique chinoise sur la question est en train de causer des problèmes majeurs aujourd'hui. Sans compter que le problème immédiat, c'est moins le nombre d'humains que nos modes de vie.
C'est ça! les nantis vivront dans des logements, que dis je, dans des hotels particuliers de manoirs des chateaux et le petit peuple dans des immeubles surpeuplés avec du bruit , des problemes de voisinage , de manque d'intimité etc etc! La wargon nous dit en substance faites comme je dis pas comme je fais!!!!
ça donne vraiment envie de se tirer une balle cette vidéo... Ce qui me fait vivre c'est me dire qu'un jour je pourrai acheter une maison à la campagne pour pouvoir sortir de chez moi et voir une colline, un arbre, respirer de l'air frais. Je ne comprend pas quel est l'intêret de vivre si c'est pour être en ville ? Personne ne parle de ça et pourtant c'est un point important. Quand on parle des autres animaux, tout le monde est d'accord pour dire qu'un animal en cage n'est pas hereux mais quand ça touche à l'humanité c'est tabou.
Sauf que les autres animaux sont en voie de disparition à cause de notre mode de vie. Et l'air des villes serait frais si on avait pas des voitures par milliers qui venaient nous empoisonner.
Bien dit... mais bon... on ne touche pas les subventions du cnc en allant contre la volonté de l état: empiler les prolos dans des étagères à humains en location.
Est-ce vraiment ton rêve ou est-ce que c'est un objectif un peu implicite que tu n'as jamais questionné ? Moi, je m'imagine des fois dans une grande maison avec un immense terrain avec ma famille et plein d'animaux de compagnies. Puis en réfléchissant à toutes les contraintes que ça impliquerait je me dis qu'un appartement calme en centre-ville d'une ville moyenne est préférable sur beaucoup d'aspects
@@Omegazelll j'ai grandi dans un endroit vraiment à l'écart de la ville avec de l'espace, du vert partout et du calme. Depuis mes études (et maintenant le salariat) j'habite dans les centre-villes de Nantes puis de Lyon. J'idéalise sûrement l'époque de la jeunesse, mais c'est toujours resté un rêve un peu ce jardin, la sérénité de la campagne. Donc plus un "rêve" qu'un "objectif", d'autant que le salariat proscrit aussi ce rêve à moyen-terme. Mais oui, les animaux, la famille, de l'espace... C'est un fantasme peut-être déconnecté de la réalité :)
@@Alcide_SDU Tu peux toujours vivre à la campagne sans pour autant vivre dans un pavillon. Y'a de grandes propriétés, des maisons de maitre ou des hameaux. Par contre, la campagne comme cela, il faut y mettre le prix.
Intéressant mais Sujet très orienté je trouve. Changer votre point de vue et vous verrez que l’on peut tout à fait continuer à construire des maisons. Si les gens doivent prendre leur voiture c’est que l’on a trop concentré l’activité dans les grosses agglomérations. Accentuer le télétravail grâce à la digitalisation. Permettre aux entreprises de s’implanter ou les gens veulent vivre et non forcer les gens à vivre ou les entreprises s’implantent. Voilà le problème de la voiture résolu. Concernant le climat c’est une mauvaise blague!! Faire Culpabiliser les gens de la dégradation du climat car ils veulent vivre dans une maisons avec jardin est détestable. La détérioration du climat est bien plus affectée par les entreprises, les usines à charbon que l’état a rallumer, les avions qui pullulent dans le ciel et qui volent souvent vide juste pour ne pas perdre leur place dans les aéroports et bien d’autres … avant de blâmer les simples gens de vivre dans des maisons maisons individuelles bien mérité, il y’a des millions de choses à faire pour le climat que de stocker les gens comme du bétail en ville qui les privent par la meme occasion de pouvoir former une famille puisque la ville rend infertile comme le prouve les études faites sur ce sujet. Sans parler des risques de santé qui augmentent dû à la pollution bien plus importante dans les grosses villes que dans les villes moyennes et villages sans parler du risque bien plus élevé en ville lors d’une pandémie d’être infecté. Sans parler de Mme Wargon qui annoncent sans gênes la fin de la maison individuelle sans donner l’exemple puisqu’elle habite elle même dans une maison individuelle. Si vous ouvrez les yeux vous vous apercevrez que le climat est une excuse. C’est juste le moyen pour les gouvernants d’entasser les populations pour des raisons qui sont autres que le climat. S’ils voulaient protéger le climat ils l’aurais depuis longtemps. Posez vous les bonnes questions… ils nous disent c’est de votre faute à cause de vos voiture polluantes et ferment des centrales nucléaires pour ouvrir à la place des centrales à charbon qui polluent 10 000 fois plus !! A bon entendeur ne soyez pas dupe
Les pauvres gens des pays du sud seront bien contents de savoir que toi et tes potes viviez en pavillon "bien mérité" lorsqu'ils crèveront de faim, de chaud et de soif à cause du réchauffement climatique. Au fait, les voitures, c'est 16% des émissions de CO2 en France contre 0,8% pour les avions. Donc arrête de faire les innocents idiots.
Le densité ne pas être heureuse en France car elle entraine absence de calme, manque d'hygiène et incivilités. C'est possible de faire de la densité avec des suisses, des japonais ou des sud-coréens car ils sont disciplinés et propres, pas avec des français. On est toujours plus nombreux, donc forcément on a besoin de plus de logements, plus de voitures, plus de centres commerciaux. Chaque individu pollue de moins en moins mais ce gain est perdu par l'accroissement de la taille de nos populations. Je rappelle aussi que la France a un très grand territoire par rapport à son nombre d'habitants et que nous avons les émissions de CO2 par habitants les 3ème plus faibles au sein des nations développées (la Suisse et la Suède font mieux) donc j'en ai marre qu'on demande toujours aux français de faire toujours plus d'efforts pour l'environnement alors qu'on est déjà meilleur que les autres. Le monde que nous prépare les écologistes est une véritable dystopie : tous dans des cages à poules à pédaler pour se déplacer, à manger des végétaux pour se nourrir et ne jamais voyager.
Il y a je pense un avenir à la maison individuelle si on met des mesures strictes sur les maisons vacantes/secondaires. De là où je viens, sur la presquîle guérandaise, beaucoup de maisons sont inoccupées 9 mois sur 12, la faute à ce taux parmi le plus haut de maison secondaire dans les villes du Pouliguen, le Croisic, Pornichet, Batz-sur-Mer ou la Baule. L'idéal serait de forcer la location ces maisons vides afin de repeupler la côte. Au lieu de ça, on voit des constructions par centaine à 20-30 minutes vers les terres, exemple, saint-lyphard, la chapelle-des-marais, herbignac. il n'y a jamais eu autant de logement en France, et pourtant les prix s'envolent partout, ce n'est pas la faute aux immigrés, mais à ceux qui s'accaparent de trop nombreux biens immobiliers (pour la location saisonnière, ou la spéculation)
Plus ou moins le même problème dans mon coin où les villages servent principalement de "villages vacances" pour les parisiens et où la majorité des habitants à temps plein sont des retraités ou des agriculteurs, les familles préférant se rapprocher de la ville-centre pour avoir un meilleur cadre de vie et les jeunes qui fuient carrément la région à cause du manque d'écoles, de travail, de transports... Et pourtant on est à 1h30 de Paris et dans un bassin industriel important !! Le tourisme c'est bien, mais il faut penser aux habitants aussi Pauvre France...
Après, Le Pouliguen, le Croisic & co sont des petites villes très concentrées et pas des modèles pavillonnaires comme évoqué dans la vidéo. Il y a même pas mal de petits immeubles. Ce qui correspondrait plus au modèle pavillonnaire, c'est des villes comme Saint-André ou Trignac. Perso, je vis à la Trébale et c'est super agréable : tous services et mer à 1 km, pas mieux.
@La cachette des musiques perdues les centres villes de Toulouse, Rennes, Lyon, Strasbourg ou même Paris ne sont pas des forêts de béton sans âme. Pour ce qui relève du caractère, la densité ne joue pas autant que l'architecture et l'aménagement urbain. Et de toute façon le problème principal soulevé dans la vidéo n'est pas le coût du logement, c'est la dépendance à la voiture induite par l'étalement urbain, et tout ce que cela implique en terme de coût des infrastructures, d'exposition aux variations du prix de l'essence et des inévitables embouteillages liés à l'inefficience de la voiture individuelle en tant que moyen de transport de masse, en plus des considérations environnementales qui sont bien réelles.
@La cachette des musiques perdues Tant que la ville ne dépasse pas un rayon cyclable, comme c'est encore le cas à Rennes par exemple, la campagne reste accessible en quelques minutes. Concentrer un minimum les logements et les activités est juste plus efficace que d'étaler des pavillons de banlieue sur des hectares et des hectares de terres maraîchères, desservis par une poignée de grandes surfaces pensées pour être rejoints en voiture, alimentés par l'agriculture intensive à l'échelle de l'Europe, et dont les bas prix sont payés par les producteurs et les subventions de la PAC, ou par l'exploitation des saisonniers sans qui la récolte ne se ferait pas. La maison individuelle, ce n'est pas le mas restauré du XIXème siècle isolé au milieu d'une campagne bucolique, c'est des tas de parpaings sur catalogue qui s'étalent les uns auprès des autres tout autour des centres villes, et qui se faisant le coupent de la campagne. Et en terme de jardinage, la plupart n'y perdraient pas au change avec une balconnière.
@La cachette des musiques perdues j'ai pu passer mes vacances à la campagne, dans la maison de naissance de mon père, les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Et très clairement, le vélo a ses limites à la campagne juste en terme de distances à parcourir. Alors qu'en ville le seul problème est la voiture, et en la matière beaucoup d'efforts ont été faits pour (ré)adapter les infrastructures. Rennes n'est pas si mal famée, sauf si vous avez un problème avec les punks à chien et les étudiants bourrés rue de la soif. Les balades à la campagne, c'est pour les week ends, pas pour tous les jours, et sortir de la ville ça prend même pas 30 min à vélo. La question n'est pas tant comment sauver la planète, sinon cesser d'exister serait une solution, mais jusqu'où pouvons nous pousser notre confort de vie sans se tirer une balle dans le pied ? Une ville dense permet de se passer de voiture, de limiter les besoins en chauffage, de compacter les infrastructures donnant accès à l'eau courante, aux égouts, à l'électricité, à internet, facilite la collecte des déchets, et laisse de la place pour des espaces de socialisation et de la verdure (même si en la matière la municipalité de Renne semble préférer les dalles en granit). Jusqu'où comptez vous pousser l'autonomie et l'isolation ? La résilience et la sobriété, c'est un peu plus facile à faire quand on met des choses en commun, pour peu que l'on parvienne à s'entendre avec ses semblables.
Les gens rêvent de vivre loin des autres pour une raison simple : La vie en ville c’est vivre dans un 40m2 à 10k€ du m2, entendre ses voisins faire l’amour et les talons de la voisine du dessus, Les motars passer à fond à 4h du matin. S’entasser dans les transports en commun dans la moiteur des effluves corporels des autres… Et pour se reposer le week-end on va dans un jardin public avec 200 enfants qui crient et au moins le double d’adultes… Voila ce qu’est la densification aujourd’hui. Les emplois sont dans les grosses villes et c’est pour cela que les gens y viennent. Une politique de répartition des emplois sur le territoire serait bénéfique pour tout le monde…
Il n'est pas aussi facile de fractionner les lieux d'emplois que les lieux de sommeil. J'ai déjà habité souvent dans des quartiers où je pouvais aller au travail et faire la plupart de mes achats sans utiliser de transport motorisé. Mais le quartier était passablement encombré ou assourdi le jour par les autos parquées ou en circulation, autos qui étaient notamment celles des infirmières de l'hôpital et des étudiants du collège qui arrivaient chaque jour de leur oasis périurbain. Si je déplace le collège et l'hôpital ou que je l'éclate, je déplace le problème et je maintiens le besoin artificiel en déplacements. D'où l'idée qu'il vaudrait mieux loger plus de gens dans des zones plus densément peuplées où le transport en commun a une petite chance d'être concurrentiel comme mode de transport, et consacrer l'espace présentement consacré au stationnement à davantage de parcs et à des immeubles mieux insonorisés, rénovés ou nouveaux. C'est un grand défi, mais il ne faut pas propager l'illusion qu'on va déplacer les emplois en périphérie des villes, parce que c'est déjà ce qui tue la ville. Il faut présentement des heures de vélo ou de marche pour sortir de nos villes nord-américaines étalées et personne ne pratique l'agriculture dans cet environnement dédié à la vitesse motorisée et mortelle. Une ville plus dense, comme par exemple Copenhague, peut-être parce qu'elle a longtemps grandi dans ses murailles, on en sort plus vite ...et indemne. :-) Je rêve d'une France qui trouverait son inspiration en Europe plutôt qu'aux États-Unis.
@@Marie-PierreKoenig-d4y La vision proposée encore et toujours est une vision centrée sur l’entreprise en tant qu’entité centralisée : On part du prédicat que « tous les membres de l’entreprise doivent être présents au même endroit ». Or avec l’informatisation des métiers bon nombre d’emplois n’ont plus ce besoin. L’argument maintes fois avancé au moment du passage au télétravail est qu’il est impossible de surveiller les employés… Dans les faits, les managers n’ont que très peu le temps de « surveiller les gens » lorsqu’ils sont sur site. Le pilotage d’une équipe se fait principalement via des indicateurs (kpi). En d’autres termes glander à la maison ou au boulot c’est pareil (on est d’ailleurs bien plus surveillé en télétravail que sur site). L’idée de voir des campagnes ou petites villes repeuplées par des travailleurs en petites équipes rattachés à une plus grande entité ne parait pas si délirant. A la manière des espaces de coworking qui réunissent plusieurs entreprises au sein de memes bureaux. Pour l’avoir déjà vécu, les collègues et amis venaient d’entreprises différentes et l’entraide était présente. Bon nombre de start up et grosse entreprises fonctionnent déjà sur ce modèle, avec un pôle présent dans la capitale et un second ailleurs, ou des équipes scindées. L’esprit d’entreprise se crée alors lors de meetings d’équipe (réguliers ou pas). L’économie générée notamment sur les salaires parisiens ainsi que sur les locaux permet alors de regagner une compétitivité.
Mais dans ce cas n'est-ce pas plutôt le problème du non respect de l'autre auquel il faudrait s'attaquer ? Et peut-être de l'isolation phonique (et thermique) des logements ?
loin des villes! dans ma maison, avec mon jardin, mon potager! mes animaux et enfin la tranquillité! je vous laisse la DENSITE.... j'en veux pas pour tout l'or du monde!
Super video merci beaucoup ! Un sujet majeur ! Densifier nos villes resoudraient tant de problèmes ! Artificialisation des sols, emission de co2, temps de trajets, économie d'échelle etc.... Aucun candidat n'aborde complètement ce sujet ! Même les "ecolos"
Ils veulent empêcher les gens d'avoir une maison individuelle avec jardin pour être indépendants au niveau logement et au niveau légumes...on vit de moins en moins bien dans nos pays et on assiste à une densification de plus en plus grande de l'habitat urbain....bientôt on vivra dans de gigantesques tours et on cherchera même à réduire la superficie de chaque appartement... peut-être, on ne pourra plus acheter un appartement ...seules les locations seront admises...les gens seront devenus dépendants et ne pourront rien posséder ...c'est le rêve de tous nos gouvernants !
@Sevasson Cette révolution aurait été financée par ce banquier...mais quelles preuves apportez vous ? ...et ce banquier est-il rentré dans ses sous, je suppose que ça devrait être le cas logiquement ...mais comment ?
Superbe vidéo : passionnante, bien montée, rythme parfait. J’ai été happé pendant 30 min. Une seule critique, il manque un peu l’aspect économique, même s’il est esquissé avec Anne Lambert. Si beaucoup de ménages s’exilent des centres-villes, c’est aussi pour une raison de prix du foncier. Vous citez justement le ménage avec deux parents et deux enfants, il est presque impossible de trouver pour des prix abordables, sans apport, un logement avec trois chambres dans des cœurs de ville. Alors les ménages s’éloignent où le foncier est moins cher.
C'est évident que sans toucher au prix de l'immobilier dans les villes (que ça soit les locations, les promoteurs pour le neuf, etc) on se tourne vers "construire loin"...
Beaucoup ont été piégés par cela car voulant absolument et légitimement accéder à la propriété, ils se sont éloignés des lieux de travail et n ont pas mesuré le coût que ça engendre
Le climat oui oui, et la biodiversité : les routes fractionnent des écosystèmes jusque-là interconnectés. Des déplacements du vivant qui pouvaient servir à leur alimentation, à leur reproduction, etc... Après c'est sûr tant qu'on ne se renseigne pas sur ces petites choses, on a l'impression que tout va bien. Mais content de voir les choses bouger, enfin, et de manière générale cette chaîne tire plutôt dans le bon sens, c'est cool. Content de voir Le Réveilleur cité ! :)
Votre documentaire et votre analyse sont très intéressantes du point de vue de l'imperméabilisation des sols et des gaz à effets de serre. Mais vous occultez beaucoup d'aspects qui sont pour la plupart, la priorité des français: -La sécurité des quartiers pavillonnaires contre l'insécurité des centres urbains -Les voitures dans le jardin de son pavillon contre des voitures incendiées sur la voie publique -La consommation raisonnée en pavillon contre les consommations exorbitantes des copropriétés -La maitrise de l'entretien de sa villa contre les prix d'entretien prohibitifs des syndics peu scrupuleux -La vie privée en pavillon contre tous ces voisins charmants qui connaissent tout de votre vie, si vous êtes hétéro, si vous êtes homo, ce que vous pesez physiquement ou financièrement, les amis que vous invitez et ce qu'ils ont bu, et même si vous êtes à découvert à la banque, parce que le facteur, un jour, s'est trompé de boite aux lettres... Quant au photovoltaïque, à la piscine, le barbecue entre amis dans le jardin, sans parler du Covid dont certains ont quand même pu profiter d'un bout de jardin pendant le confinement, nombre de petits plaisirs qui réapparaissent dès que l'on quitte la ville. Cette mixité sociale dont vous parlez, tous les gens installés aujourd'hui la fuient et ne feront pas machine arrière. La paix a un prix et la plupart l'ont enfin trouvé en pavillonnaire. Ils ne sont pas prêt de la lâcher pour économiser un plein d'essence..
super intéressant, je savais que c'était une catastrophe aux etats-unis, mais je pensais que c'était beaucoup plus limité en france. ça explique un peu mieux les gilets jaunes du coup.
Oui, plus limité en France par rapport aux USA, mais par rapport à d'autres pays européens, notre pays est quand même celui qui a le plus évolué à l'américaine depuis 40-50 ans, même si l'étalement urbain est une tendance générale. Cela a des explications : moins de contraintes d'espace, un morcellement communal qui a nuit à la planification urbaine et puis, tout simplement c'était la modernité et le progrès de l'époque. Enfin, la hausse délirante de l'immobilier depuis 20 ans poussent les ménagent voulant être propriétaire à aller toujours plus loin.
Il y a un point qui pour moi serait sujet à débat : La différence de coût entre la maintenance d'infrastructure nombreuse à la campagne mais facile d'accès et où on peut faire de la circulation alternée facilement ou la maintenance d'infrastructure dense en ville, difficile d'accès car tous les réseaux sont entassés et que la moindre perturbation du traffic (pas que routier d'ailleurs) a des incidences monumentales.
Oui mais non. On parle d'ordres de grandeurs complètement différents. Même si les travaux coûtent 10 fois plus cher en ville, si on a 1000 fois plus de contribuable desservis par l'infra en question, ça revient quand même moins cher
Entre les loyers beaucoup trop chers à proximité des lieux de travail, plus le fait qu'il est rarement possible hors paris de travailler dans la même ville que sont conjoint c'est impossible d'éviter de faire des trajets quotidiens même si on est pas dans une zone pavillonnaire. Le changement ne pourra pas venir sans qu'on aide la population mais surtout qu'on responsabilisent aussi les employeurs dans ce changement à venir ( télétravail, horaires flexibles, 4/7J, aide au crédit /logement )
Merci Mr Sarkozy j'ai pu accéder à la propriété il y a 12 ans d'une maison de 128m2 et 2600m2 de terrains sans apport avec en plus un remboursement par l'état des intérêts sur l'emprunt sur cinq ans, avec en prime une plus value et une renégociation crédit qui me fait gagner 14000€. Le budget déplacement est indolore j'avais déjà anticipé la hausse du carburant en ne m'éloignant pas trop. 12km d'une ville de 66k et de mon taf.
Excellente vidéo ! En tant qu'architecte urbaniste je ne peux qu'être d'accord avec tout ce qui est dit, mais comment lutter contre ce modèle qui nous précipite un peu plus chaque jour vers le précipisse, quand le pouvoir politique et décisionnaire est aux mains de gens (sans doute conscient du problème) mais préfèrent de loin ne pas braquer les électeurs du periurbain plutôt que de perdre la prochaine élection. L'ironie du sort veut également que ceux qui pourraient limiter la casse en votant des lois utilent à la cause, vivent eux-mêmes bien souvent dans une maison individuelle. Nous sommes donc devant un problème, architectural, urbain, social, économique et politique mais aussi et surtout face à la difficulté pour l'être humain de comprendre que pour vivre de manière pérenne désormais, il faudra apprendre à revoir à la baisse ses besoins, sa consommation, sa mobilité et ses rêves de pavillon... J'ai sincèrement peu d'espoir qu'un réel changement s'opère. Il faudra sans doute un siècle pour déconstruire cette utopie qui nous coûte tant aujourd'hui.
Mieux vaut il vivre entassés à 10 milliards ou avec en qualité de vie en pavillon à 7 milliards ? L'augmentation de la population n'est pas une fatalité. D'autre part, avec le home office, on se déplace moins. Et si vous regardez le modèle de la Suisse, il y a des trains tout le temps, des bus partout, depuis ma maison rurale j'ai 2 bus par heure pour aller au boulot. Mais c'est un pays où les trains sont subventionnés par l'état, pas comme dans l'UE ou l'état n'a pas le droit de subventionner les entreprises, ou la SNCF préfère aller faire du Madrid-Barcelone pour faire eu pognon, et délaisse les petites lignes... Merci l'Europe.
Je rajouterai le ZAN (Zero Artificialisation Nette) de la loi climat et résilience de l'été 2021 : "Le ZAN est un objectif en deux temps que s'est fixé le gouvernement français : la première échéance étant d'ici 2030 de diviser par deux le rythme d'artificialisation et la deuxième étant d'ici à 2050 d'arriver à une artificialisation nulle. Si l'objectif pèse sur les collectivités territoriales, il contraint aussi les promoteurs immobiliers et les organismes de logement social dans leur coût et leurs objectifs de construction. De même le New Urbanism aux USA montrent qu'une alternative est possible. Mais il est clair que l'on va avoir du mal à faire cette transition et on en verra réellement les conséquences en France d'ici fin 2060 je pense
Suis probablement gentiment trop vieux, mais je suis le seul a saturé d'entendre que des choses qui sont déprimante ? La vidéo est super, rien à redire comme toujours, mais, je me sent plus être capable d'ingérer des nouvelles mauvaise nouvelle :-(
Je suis plus jeune que toi mais je suis d’accord à 100%. Et surtout aucune envie d’habiter les uns sur les autres. Je veux voir du vert et des arbres depuis ma fenêtre ! Ce qui m’étonne c’est qu’on ne mentionne jamais un changement de modèle évident : arrêter d’encourager l’accroissement de la population !
Bravo pour cette vidéo d'une qualité exceptionnelle ! Je la partage directement à un maximum de personnes. L'une des meilleures vidéos que j'ai vu sur RUclips 🔝👏🏻
Le future de l'humanité c'est donc de vivre dans des cagibi de 8m2 dans des villes ultra concentré ou le prix du m2 dépasse 5fois le smic... sinon pourrait on lever l'omerta et le tabou sur la question du controle des naissances et de la taille de la population mondiale ? va bien falloir qu'on se confronte a ce problème un jour ! Parceque c'est CA le sujet de TOUT.
Je suis d'accord avec une bonne partie de ce qui est dit, par contre, je trouve peu clair l'amalgame fait entre "devenir propriétaire" et "posséder une maison". On peut devenir propriétaire d'un appartement, et donc les mesures d'encouragement à l'accès à la propriété ne sont pas forcément orientées vers les maisons individuelles.
Il faut regarder les chiffres de la construction de logements dans les années 2008. Beaucoup de construction de logement individuel ! Mais justement le fait que les aides ne soit pas plus dirigées vers la construction de collectif est un signe en soit.
En effet c’est pas explicité, et ça fait partie du problème: les coûts de l’immobilier en centre de grande/moyenne ville sont exorbitants et hors de portée pour la majeure partie de la population. C’est ce qui est implicitement insinué par le fait que les politiques publiques ont largement axé leurs facilitations vers l’habitat individuel péri-urbain (taux d’emprunt très bas, réduction d’impôts etc). Une partie d’explication pour les prix de l’immobilier dans les très grandes villes serait la spéculation qui est faite par l’achat d’appartements centraux, cela fait grimper les prix et on atteint par exemple pour Paris près de 40% d’inoccupation des logements. Enfin, une partie de ton interrogation peut être éclairée par le sujet principal de la vidéo: celui d’un modèle de vie qui structure notre perception de ce qu’est la réussite sociale, à prix égal les gens préfèrent acheter une maison qu’un appartement, parce que ça colle à une représentation du succès et de la réalisation personnelle/familiale. Peut-être cela a pu t’être utile :)
@@Fatortu Le vrai chiffre c'est 8.5%, genre 120.000 en gros. Mais si on compte les Airbnb, qui sont libres 50% du temps, tu te rapproche des 200.000 (12%) et si tu comptes les bureaux et les logements insalubres apparemment ça pourrai monter a plus de 400.000 logement non utilisés. En vrai ce sont des asso militantes qui sortent ce chiffre de 1/2million ou 400k donc a ta place je me fiera pas trop a ça.
Intéressant, juste une remarque : Beaucoup de Français sont partis vivre à la campagne aussi pour fuir justement la mixité sociale, le bonheur de l'enrichissement culturel et du « vivre-ensemble ».
Merci de défendre cette idée. Je suis persuadé depuis longtemps de cela. En France, 25 000 communes ont moins de 1000 habitants et regroupent 12 millions de français. Peut on en 2 générations raser ces petites communes pour favoriser des bourgs ? Oui, je ne parle pas de fusion de commune, je parle bien de raser environ 24000 d'entre elles, pour rendre leur surface et les routes qui y mene à la nature. La densification de l'habitat est confronté à deux ou trois grosses difficultées issues d'un concept : L'individualisme, c'est à dire le je fais ce que je veux sans m'occuper des autres. 1 - La densification implique soit la copropriété, même petite, soit la location. 2 - Depuis 50 ans, la taille des logements collectifs a diminué. Peut on avoir une densification de l'habitat avec des logements qui laissent de l'espace pour vivre ? 3 - La densification implique le partage de certains espaces. Comment réapprendre à vivre ensemble ? Comment apprendre à partager une terrasse pour bronzer ou mettre de la musique un peu fort ou faire griller des sardines ? Comment partager des équipements type machines à laver le linge sans être en mode : Je m'en fou c'est la collectivité qui paye ? 4 - Comment accepter qu'après avoir habité au 2ème étage quand on était jeune et qu'on grimpait les escaliers 4 à 4, il faille déménager pour finir sa vie au rez-de-chaussée ? Et tout un tas d'autres questions comme celle de l'intégration des commerces
Il est possible ces villages soient abandonnés petit à petit. Tout dépend de la trajectoire du prix de l'essence et de la volonté/possibilité de faire de l'agriculture à petite échelle.
la location à qui ? qui serait les propriétaires des logements ? quand on voit tous les rentiers qui sont des marchands de sommeil et qui louent à prix d'or des logements indignes, que ce soit des apparts en ville ou des vieilles maisons de campagne mal entretenues, la question se pose ! vous parlez de raser des villages, moi je suis pour interdire l'investissement locatif
Bah oui! Rasons les petits villages de ruraux qui n'ont rien demandé a personne ! Vivons tous comme des bruxellois et parigots ! De la folie voilà ce que c'est. Et au lieu de vivre dans des villes, rasons les villes et vivons sous terre, parce que des appartements c'est un gâchis de surface. Vous occupez de l'espace pour vivre dans des tours de chambre a couché. Pourquoi alors ne pas faire ces appartements sous terre et laisser la surface a la nature? Puisque pour vous ça ne change rien d'un point de vue confort ou activité extérieure.
Raser des villages pour créer un seul bourg de hlm n'est pas nouveau. Un certain Ceausescu l'a fait il y a 40 ans en Roumanie. Une mesure dictatoriale, efficiente, avec des avantages sur tous les plans. Sauf pour le bonheur des habitants.
La solution à toutes ces problématiques est pourtant des plus simples mais apparemment tous le monde semblent dans le déni. Nous sommes tout simplement trop. Nous allons dans une court folle de surpopulation, comme si les terres et les ressources sont infinies. Pourquoi pas faire un consensus mondial visant à limiter la population ? Ah j'suis bête, nous vivons dans une société capitaliste qui pense qu'à accroître l'économie. Toujours plus et comment donc avoir toujours plus ? Bah c'est simple, toujours plus d'humains !! Mais à quel prix ?
@@MILHAN03 Grand bien te fasse si tu veux vivre dans une cage à poule, et être plus de dix milliards sur terre. De devoir manger des aliments industriels ultra transformés 😊
Moi je veux mon confort, moi je veux prendre ma voiture tranquille, moi je veux faire des bbq tous les weekend. Etre moins nombreux pour faire tout et n'importe quoi. Super la vision égoiste du monde.
@@Mostacherino Vivre durablement à 8 000 000 000 d'humains suppose d'émettre moins de 1,4 tonnes de gaz à effet de serre par an et par personne, soit le niveau de vie d'un paysan indien (source : accords de Paris 2013), et plus nous serons nombreux plus cette limite sera basse. En refusant d’agir sur la démographie, on mise donc la survie de l’humanité sur le fait que les occidentaux vont accepter de diviser leur niveau de vie par 10 ou 15, que les pays émergents vont choisir de retourner dans la misère dont ils viennent juste de s'extirper, et que les pays du tiers monde vont accepter de stopper leur développement. Sérieusement, ce scénario te semble réaliste ?! Surtout qu’avec moins de 2 tonnes de gaz à effet de serre par an et par personne, terminé les services publics, les loisirs, l’accès à la culture et aux arts, le temps libre... Quel avenir enviable ! Qu'attendent ceux qui prônent cette "solution" inapplicable pour montrer l'exemple en vivant sans émettre plus de 1,4 tonne de gaz à effet de serre par an (sans oublier naturellement de compter leur part dans les services et infrastructures publiques dont ils bénéficient) ?? Je serais curieux de voir ça… Dommage que tu ne puisses pas nous faire ton retour d'expérience une fois que tu auras mis en application ce que tu prônes, car à 1,4 tonne de gaz à effet de serre par an, terminé les commentaires sur youtube ! Bon courage !
Étant montpelliéraine je comprends fort le problème, d'ailleurs si les images d'illustrations viennent de cette ville et des villes de la même métropole (cc le collège lycée Clemenceau, j'étais au collège d'en face alors je l'ai très vite reconnu) ce n'est pas un hasard, mais honnêtement ces changements me font réellement peur, avec ma mère on souhaiterait partir de la ville à cause de tout ces changements qui sont très souvent plus problématique que bénéfique (ce que je ne pensais pas forcément à l'époque où la ville était encore une ville considérée comme de taille "moyenne") pour mon expérience personnelle, je sens une tension ayant explosé sur les routes où tout déplacement est devenue extrêmement compliqué pour les voitures, pour les piétons et pour les cyclistes. Je fais 1h de vélo par jour pour aller travailler et je le vois bien, malgré les pistes cyclables, entre les voitures, les deux roues motorisés, les trotinettes électriques, les cyclistes en contre sens et les piétons marchant sur les pistes cyclables, chaques trajets représente un potentiel accident, chaques trajets représente une dispute entre utilisateur des voiries et à chaques trajets, je vois les voitures s'entasser entre elles et former des embouteillages monstres où le code de la route n'est plus vraiment respecté... Tout devient vraiment horrible pour tout le monde, alors qu'il y a 15ans, bha il n'y avait vraiment pas ces mêmes problèmes, tout était plus serein et simple La vérité c'est qu'il faudrait largement étendre et densifier les transports en commun AVANT de faire la guerre au voiture, parce que Hidalgo et son pote Delafosse (maire de Montpellier) il sont bien gentils, mais la vérité c'est que c'est stupide d'agir ainsi sans réelle solution. Pour Paris je ne peux pas dire,mais à Montpellier, les bus s'arrêtent extrêmement tôt (22h grand max avec de la chance, je me suis déjà retrouvé sans bus en ayant finis les cours à 21h) et le réseau de transport en commun bha il est totalement inexistant à bien des endroits, par exemple, dans l'endroit où je vis, il faut marcher autant de temps pour accéder à un tram que pour rejoindre de centre-ville, autrement il y a des bus souvent très en retard et ayant de nombreuses problématiques (comme je le disais horaires restreinte, impossible d'y entrer en heure de pointe parfois etc...) et pour connaître très bien Montpellier, je sais pertinemment, que c'est totalement le cas dans une grande majorité de zones résidentielles, du coup oui beaucoup de gens prennent la voiture pour les courses ou le travail mais le maire veux sanctionner ces derniers alors qu'ils n'ont juste pas d'autres choix... Bref ce n'est pas du tout une solution correcte en réalité.. Personnellement je me suis retrouvé un nombre incalculable de fois a marcher plus de 40 min juste pour éviter l'horreur que peux représenter les transports montpelliérain alors je comprends que ça puisse faire chier les automobilistes, font je ne fais pas partie, d'être poussés à l'utilisation problématique de transports en communs, parce qu'il faut vraiment une patience à toute épreuve. Dernière chose : WTF ? Bien-sûr que si on ne veut pas s'entasser les uns sur les autres, vivre dans un brouhaha constant, pour avoir vécu dans des lieux très paumé et très vert mais aussi en plein milieu d'une de plus grande ville française (pendant autant de temps environ dans un cas comme dans un autre) bha clairement j'ai beaucoup de chance d'être entouré de parcs parce que entre les brouhaha constant des voitures, les accidents les feux d'artifices chaques nuits, les engueulades, les commérages, les incendies criminels.... Bha je suis bien contente d'avoir au moins des grands parcs calmes pour oublier un peu que je vie au plein coeur d'une ville aussi mouvementé que ça
Reportage culpabilisateur, j'ai vécu 30 ans en hlm tout comme ma femme, et depuis peu on a construit une maison, je n'ai aucune culpabilité a cela bien au contraire, comme on dit l'enfer c'est les autres et je confirme. Le fait ne de plus avoir de voisins de l'autre côté de son mur est salvateur.
Bonjour en effet vivre éloigné de la ville est un rêve mais également un réel plaisir et pour avoir connue les 2 je trouve en effet plus apaisant la vie en campagne avec plus de calme, ne pas avoir de voisin au dessus de ma tête ni même partager un mur commun. Je fais des aller retour ville campagne tout les jours et en effet le coup du carburant est un problème mais tant pie je préfère largement ce mode de fonctionnement. Travailler et vivre en ville me provoque de vrai stress car tout doit toujours aller vite tout le monde est toujours pressé. Et pour information Nicolas Sarkozy avait raison lorsque les gens sont propriétaires les logements sont plus respecté que par des locataires. Et dernière chose je suis constructeur de maisons individuelles et j’aime mon métier plus que tout alors s’il vous plaît ne me mettez pas au chômage ne me faite pas changer de métier.
On en parle des centaines de milliers de logements vides dans les grandes villes?? A aucun moment l'aspect économique (spéculation, gentifrication, car plus d'habitants entraîne immédiatement une hausse des prix) n'est évoqué et aussi l'absurdité des immeubles abandonnés qui pourraient être réutilisés de façon plus rationnelle.
Vous devriez vous réjouir que ce documentaire parle éloquemment du problème de l'étalement urbain sans en compliquer l'examen déjà difficile par l'ajout de considérations concernant la spéculation et la gentrification, qui sont trop souvent des explications conspirationnistes ou démagogiques de faible valeur.
Cette video résume un peu tout les tenants de cette chaine justement, Elle donne un peu plus d'explication sur pourquoi on en est là, tandis que Not Just Bike présente plus, le mode de vie qui serait adoptable pour répondre à ses enjeux, et en quoi c'est vraiment mieux
Comme dit dans la vidéo, beaucoup de gens veulent vivre à la campagne sans vraiment savoir ce que ça veut dire. On le voit, beaucoup son déconnectés de la campagne et du monde agricole. Ils vivent dans leur pavillon comme s'il vivaient dans un appart en ville (avec en plus la corvée de la pelouse à tondre, et de la voiture à prendre pour le moindre truc) et n'ont aucune idée de ce qu'il se passe dans les champs et les forêts d'a côté... pire beaucoup "se font chier" à la campagne.
@@Forhorse88 j'ai grandi à la campagne, au milieu des fermes, des vaches, etc. au pied des montagnes. Puis j'ai habité en ville, que je n'apprécie pas pour son mode de vie, ses incivilités, son insécurité, etc. Donc maintenant je suis retourné en campagne et je constate tous ces citadins qui y vivent comme dans une cité-dortoir. Je trouve que c'est un énorme gâchis.
Le travail est fabuleux ! Merci beaucoup ! C'était hyper intéressant, même si ça demande de changer notre façon de penser (et c'est jamais agréable surtout quand c'est ancré dans nos têtes depuis tout petits)
Là même pour moi au niveau changment de façon de penser, j'ai grandis avec du 100-200km en voiture par semaine, aujourd'hui j'ai l'impression de voir un piège économique qui se rapproche, même en ignorant le changement climatique le problème ne disparait pas.
Tout est parfait, le discours, le montage ... Je voudrais juste préciser un point pour les plus jeunes : les centres villes dans les années 60-70 n'étaient pas ce qu'ils sont de nos jours. Les centres villes étaient souvent délabrés, sans tout à l'égout, en étages sans ascenseur, sans parkings, dans des petites rues sombres. Dans un contexte déjà de petits propriétaires, la rénovation à pris beaucoup de temps. Par ailleurs le périurbain était moins éloigné des centres, il y avait peu de services fournis par la ville et ils étaient souvent eux même en périurbain (collèges, cinémas ...). L'équation se tenait et s'est avérée financièrement intéressante avec des emprunts à taux fixe dans des années 80 minées par l'inflation. Toutes ces conditions ont disparues depuis longtemps et il faut effectivement passer à un modèle plus adapté. Très bonne initiative.
Très bonne vidéo. Pour expliquer que le discours de Wargon a été mal vu, pour les gens qui habitent dans des pavillons de qualité de banlieue menacés par la densification, remplacement des maisons par des immeubles et destruction des jardins et coupe des arbres, créant des banlieues moches, complètement bétonnées sans espaces verts, son discours sonne comme une véritable menace inacceptable. Je suis pour habiter dans un immeuble si il y a assez d'espaces verts autour. En région parisienne, c'est très loin d'être le cas. La peau de chagrin d'espaces verts qu'il reste est soit menacé de destruction, soit bondé dès le moindre rayon de soleil. Pour avoir habité à Londres, la différence est énorme.
Oui justement, la volonté de densifier pose de sérieuse questions au niveau de l'accès à la nature. C'est le problème de certaine grosses villes, il est trop difficile d'en sortir ou d'avoir des espaces "hors de la ville", des parcs assez grand pour se couper un peu de la densité.
@@StupidEco Le risque c'est le projet de "densité heureuse" qui vire en "cloaque comportemental" quand on agit par idéologie. L'exemple du "social" qui devient une trappe à pauvreté où s'engouffre tout et n'importe quoi jusqu'à destruction de toute vie sociale devrait servir de contre exemple mais... Quand on n'a pas le droit de dire ou de penser l'origine des problèmes par pudeur idéologique. (Pourcentage de telle ou telle ethnie, classe, culture) On ne risque pas de les régler ou même de commencer à les affronter.
@@al1terieur444 oui les grands projets des grandes idées écologiques . Tout détruire pour mal reconstruire seul les financiers y trouveront un bénéfice.
@@thresh6652 L'immigration y a rajouté des spécificités qui en ont chassés la classe des "petits blancs" (ceux qui ont raté le train de la mondialisation heureuse) Les violences ethniques Les trafics de drogue et leur économie parallèle. La construction des mosquées puis leur salafisation dans le courant des années 80 et 90 La forte dégradation du bâti malgré les plans de reconstruction réguliers et coûteux. La disparition de tous les commerces non ethniques. La coupure avec tous les marqueurs de la République, policiers, pompiers, médecins, chauffeurs de bus qui se considèrent en territoires hostiles. La ghettoïsation auto organisée par tous les facteurs ci dessus.
Une maison individuelle avec jardin: d'accord, mais pourquoi ne faisons nous plus de maisons MITOYENNES, des maisons qui au lieu de perdre 100m² de jardinet horriblement décorés, partagent des murs avec d'autres maisons ? C'est tellement la meilleure option selon moi.
@@guyg.8529 Vous avez du manquer de chance dans le tirage au sort astral (ou manquez de diplomatie, je sais pas je te connais pas et ta mère non plus haha)
Génial, absolument génial! J'aimerais vraiment entendre vous réflexion sur l'apport du télétravail sur l'étalement urbain et la disparition progressive de la propriété individuelle à prévoir!
Le cas est encore plus important en Suisse vu les contraintes géographiques du territoire, raison pour laquelle nous avons du voter une loi (la LAT) qui a pour fonction de limiter le mitage du territoire. La nécessité (mais aussi la légalisation d'indice de densification plus important) de densifier a généré une incidence foncière disproportionnée pour les personnes physiques rendant l'accession à l propriété encore plus compliquée (c'est vraiment l'horreur les prix en Suisse). La Suisse est d'ailleurs un peuple majoritairement de locataire.
En Belgique aussi le cas est très important, même en ayant un taux d'urbanisation dans les plus hauts au monde (98% de la population) les villes s'étalent et grignotent une énorme partie du territoire qui n'est déjà pas grand. Du coup (je pense, mais il faudrait me corriger) qu'à partir de 2030, on arrêtera de passer des zones en "zone résidentielles".
@@benoitvanschaftingen Bonjour l'augmentation des prix... Quand on a plus le droit de construire, la valeur des terrains existants augmente en flèche, et ça se répercute in fine sur le loyer...
@La cachette des musiques perdues Hooo.... du mépris condescendant sur un ton passif-agressif qui daube la moraline sans amener de solution à un propos qui ne lui est ni compris, ni maitrisé. Encore un médiocre sur internet...
Emanuelle Wargon, devrait montrer l'exemple et se débarrasser de son pavillon de 150 m² dans une « ville cossue » du Val-de-Marne. En réaction, la ministre dénonce une « caricature » faite de ses propos . Si elle ne veut être caricaturé, qu'elle habite en ville ! Personnellement je suis pour que l'on renvois à la ville tous ceux qui n'ont rien à faire à la campagne, de raser les stations de ski et toute ces cités vide 10 mois sur 12 bordant nos côte.
Toutafé , comme B Gates qui veut 0 C2 et qui a une maison qui consomme autant d'électricité qu'une petite agglomération, fait ce que je dis pas ce que...
@@justinechabertfey8286 Non, tu te trompe de bord, c'est le Stalinisme ; Mais le but est le même . Bien pour ça que l'on appele les vert des Pastèques, Vert dehors, et Rouge dedans .
@@jeanlucdamien8294 « Au siècle dernier, nous avons tous vu les dictatures de la pensée unique qui ont fini par tuer tant de gens »...Le réchauffement climatique...La crise sanitaire...l'Ukraine...le «fascisme vert»... au service du Nouvel Ordre mondial... La chasse aux contestataires est ouverte...Bien rester dans le moule , sinon vous n’êtes plus un Citoyen !
C'est fou qu'on ne parle pas plus de ce genre de sujet qui sont pourtant capitaux et qui comporte tant d'argument factuels en la faveur d'un changement
Dès qu'on évoque ce sujet on prend un shitstorm et on se fait traiter de bobo écolo urbain donc bon... Pourtant il ne s'agit même pas de faire la morale mais juste d'énoncer des faits.
@@aurelioelcaballo9183 c'est bien plus fort que faire la morale. Les arguments développés dans la vidéo détruisent moralement et factuellement des efforts conséquents faits par les français, pour accéder à la propriété et a un mode de vie. C'est extrêmement brutal. Ce n'est pas étonnant que les politiques n'en parlent pas car c'est LE sujet par excellence qui peut faire perdre des voix. Les boomers d'ailleurs se font "reprendre" car on se rend compte que c'est un mode de vie mis en place pour eux. Et on leur explique que ce mode de vie n'a plus sa place. C'est une remise en cause profonde. Donc NON ce ne sont pas juste des faits.
Excellente vidéo. Je suis 100% d'accord avec vous. Mais voilà, ayant habité 10 ans à Paris intramuros et déménagé 3 fois dans différents arrondissements. Je peux vous assurer que vivre dans un immeuble est un calvaire. Les immeubles actuel de Paris ne sont pas conçu pour la vie moderne. Lorsqu'un bébé pleure toutes les nuits pendant 6 mois dans l'appartement du dessous et que votre voisin du dessus regarde la télé jusqu'à 1 heure du matin. Je peux vous assurer que votre seule est unique pensé est de trouver une solution pour vivre dans une maison. Peu importe l'appartement dans lequel je me situais, il y avait toujours des nuisances sonores. Que ce soit le trafic extérieur, les voisins qui laissent courir leurs enfants jusqu'à 23h, les machines à laver, les fêtes entre amis... Rare sont les nuits ou vous pouvez dormir tranquillement. Je reste à 100% d'accord pour des logements collectif. Mais il va falloir changer deux choses pour que cela fonctionne. L'isolation phonique (qui est une calamité dans les logements à Paris et sans doute ailleurs) et le savoir vivre des gens (qui lui diminue à vu d'œil). Seulement alors, les personnes (comme moi) retourneront dans des logements collectif. Mais je peux vous assurer que mon bonheur (en maison individuel) est aujourd'hui bien plus grand, même si mon temps de trajet s'est grandement allongé (je passe de 15 min en vélo à 1h en train + vélo).
Salut et merci pour ton message, en effet, on ne prend pas Paris en exemple, nous avons nous mème quitté paris pour vivre à Montpellier. Quand on parle de ville, on ne parle pas forcément des plus grandes villes, mais simplement des villes où une personne peut vivre et travaillé sans utiliser de voiture.
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Episode génial, par contre il manque un argument phare dans le débat d'urbanisme: la fréquence...
C'est à dire la quantité de déplacements necessaire à un individus pour avoir le niveau décent... Parce dans la vidéo on passe d'un extrême à l'autre: la ruralité ou l'urbanité... Et pourquoi pas un modèle hybride?
Si on dit que le modèle pavillonaire à des limites, c'est justement parce qu'il y a pas de limites à la population urbaine et la flotte disponible: ça créer un phénomène de trou noir (les capitaux attirent les capitaux (argent, education, santé, loisirs,...))
En vrai la plupart des gens n'ont besoin d'une voiture qu'une à deux fois par semaine en ville, donc au lieu d'avoir chacun sa voiture, il suffirait d'avoir une flotte de voiture disponible: automatisé ou non (voila pourquoi uber fonctionne aussi bien), ça serait plus interessant si c'était alloué au budget de la ville et donc simplifié au niveau finance pour remettre de l'argent dans l'entretien des voies et la construction de zones "tampons" type biodiversité/déco.
Et si justement ce qu'il manque dans notre modèle c'est l"étalement urbain, c'est à dire qu'au lieu d'avoir une autorauté qui dessert deux mégapole, elle desservirait une dizaine de villes au nombre de voiture définis et à la population définis?
On dit que 20% de la population vit en ville, mais on ne dit pas qu'elle occupe 5% du territoire (route comprise): 90% du territoire sont des deserts urbain, riche en ressources écologique et qui ne demande qu'à créer des nouveaux modèles urbains (parcs/piste cyclable/ tours d'habitation... Des projets comme "one small town" projet developpé par la communauté Ubuntu ou le mouvement pour l'économie basé sur les ressources (MBER).
Des projets d'urbanisme du futur, il en existe plein, avec plein de bonnes volonté, ils ne demandent que des investissement de départ pour se developper ;)
Y aura une rediff qq part ? Pas pu le voir malheureusement !
@@guillaumeixi www.twitch.tv/videos/1437169425?t=00h00m02s
@@StupidEco merci beaucoup !
@@StupidEco je voudrais attirer votre attention les multiples réponses au commentaire de Gerald Troy qui ne sont que de la pub pour une société de gestion de patrimoine. Je pense que c'est un détournement du post.
Quel travail de fou furieux, vraiment bravo ! Je suis étudiant en géographie, avec possible débouché en urbanisme, et je suis agréablement surpris par ta maîtrise du sujet sur les différentes échelles territoriales ! Encore bravo pour ce travail minutieux
La qualité de cette vidéo est exceptionnelle. Je ne pensais pas qu'il existait des équivalents français d'aussi bonne qualité aux sujets traités par le néerlandais "not just bikes" ou l'américain "climate town". ça fait plaisir !
Ouai la qualité est abusée ! Comment il a fait pour réaliser un truc aussi bon que des émissions de TV. Sur les fesses, le discours, les images d'archives, etc... le level de ouf !!! Bravo
@@Priamide si tu cherche un niveau qualité égal ou supérieur à celui ci --> contenu youtube américain.
D'ailleurs la qualité du youtube américain est je trouve meilleure que celle de la TV française
En Anglais, je conseille City Beautiful si le sujet de l'urba et des problématiques d'étalement urbain vous intéressent
@@hugoc4606 jamais content. Les us ont des moyens légèrement supérieurs.
not just bikes n'est ni urbaniste de métier ni positif sur l'avenir de son continent de naissance, l'Amérique du Nord
Super intéressant et quel montage de qualité !
Monsieur Phi qui commente Stupid Economics qui cite Le Réveilleur... Le vrai Avengers du RUclips game français !
@@martinrocca4297 en effet👍
ce n'est pas ton monteur aussi?
Absolument lumineuse, cette vidéo relève le niveau de youtube, mais d'une force .... Merci pour le travail fourni et la pédagogie. Cette vidéo devrait être diffusée à l'école.
19:50 quand j’entends « intensité heureuse » et « quartier dynamique » je me dis que c’est bien gentil tout ça mais vivre les un sur les autres ça demande du civisme, notamment en ce qui concerne les nuisances sonores et autres troubles du voisinage. Alors à moins d’une réelle volonté de faire respecter ces principes élémentaires du vivre ensemble, la « densité heureuse » j’y crois moyen.
C’est clair, la copropriété c’est le zoo.
Va falloir déjà commencer par arrêter d’utiliser des expressions comme « vivre les uns sur les autres » ou « vivre dans des cages à lapins » pour que l’habitat collectif soit socialement plus valorisé.
@ pourquoi ça serait valorisé ? C’est une réalité mais si vous y êtes heureux tant mieux pour vous
@@ninoa6170 Vous n'avez pas dû regarder la vidéo ou alors vous n'avez pas compris son propos : l'habitat collectif est LA solution à avantager par rapport à l'individuel si on ne veut pas se trouver dans un monde invivable dans les années et décennies qui viennent (parmi tout un tas d'autres décisions à prendre pour bifurquer écologiquement).
@@ninoa6170 Ces expressions méprisantes et caricaturales de l'habitat collectif dénotent un fort mépris de classe, un mépris des pauvres, de ceux qui de toute façon aujourd'hui ne peuvent pas vivre dans une maison.
Bonjour,
Je suis architecte et j'apprécie beaucoup le travail fait pour synthétiser et retranscrire au mieux ces problématiques auxquelles nous sommes confrontés.
Bravo à vous pour ce travail essentiel (et pour ceux d'avant aussi !).
Vidéo exceptionnel, ce qui me plaît c'est que vous ayez traité un sujet difficile car complexe, à contre courant et sensible (ça touche beaucoup de monde) de manière très pédagogique et nuancée.
j'arrive un peu plus tard mais mille bravos pour cette vidéo très pédagogique. Le choix des images, des reportages d'époque remet bien ce problème dans toute la complexité de son contexte sur les 60 dernières années. Quel beau travail!
Je voudrais partager ma propre expérience pour illustrer un point jamais évoqué sur ce sujet qui est de s'adapter aux différentes phases de la vie. Lorsque j'ai eu des enfants j'ai acheté une maison avec jardin pour y vivre à 5. Quand mes enfants ont grandi et séparée de mon compagnon je l'ai vendue pour acheter un appartement plus petit mais plus proche des transports et autre commodité (les ados se foutent du jardin et veulent bouger). Puis mes enfants ayant quitté la maison, en tant qu'adulte isolée, j'ai revendu ce grand appartement pour en acheter un plus petit non pour des question d'argent mais parce que je trouvais que je n'avais pas à accaparer un appartement familial pour moi seule.
Hors dans ma génération je vois beaucoup de gens vivre seuls ou à deux dans les grands logements auxquels ils sont attachés et dans la perspective de rares réunions familiales.
Il faut encourager la fluidité de l'habitat et c'est valable dans le locatif comme dans l'accès à la propriété. On doit réfléchir à des aides à la mobilité ou du moins à retirer certains freins (comme les frais de mutations par exemple).
tout le monde n'a pas une vie décousue comme la tienne. Certains veulent de la stabilité, une bonne atomsphère familiale et de voisinage et grandir dans une même maison pour créer des souvenirs plus intenses
L’idée est bonne dans un monde qui ne subit pas de rupture. Ici avec le réchauffement climatique notament, pénurie de pétrole, beaucoup de gens vont devoir retourner « dans les champs », la société de service ou tout le monde travaille en ville va prendre un coup dur. D’autant que nourrir une ville dense dans ce contexte sera plus compliqué que de nourrir des gens sur place ou à proximité. Je pense que c’est au moins à mettre en perspective
Je suis propriétaire, depuis peu. J'ai été locataire pendant 15 ans, à Paris, et je peux vous dire que l'acquisition d'une maison individuelle a multiplié par 10 ma qualité de vie.
Au risque de passer pour un facho de base, vivre dans une maison individuelle me permet de vivre tranquillement: pas de voisin bruyant, pas de copropriétaire qui ne paye pas ses charges et qui dégrade l'immeuble, je suis véritablement LIBRE. Libre mais responsable: je prend les transports en communs, j'ai un potager et des arbres fruitiers, j'ai une maison bien isolée chauffage par PAC.
Je vous crois qu'une maison individuelle va de pair avec des avantages, car j'y ai aussi goûté. Et c'est vrai que cela existe des voisins bruyants et irresponsables, partout, mais j'ai aussi souvent habité dans des quartiers à haute densité, à Québec, à Montréal et à Sherbrooke, en faisant toutes mes activités de consommation et de production sans avoir besoin d'un moteur pour me transporter, car les distances étaient courtes, et ce sont les navetteurs des oasis de banlieues, qui faisaient et font systématiquement du bruit avec leurs autobus et leurs autos qui déferlaient et déferlent chaque jour dans mon quartier. Je ne crois pas que vous soyez fasciste, mais sachez que votre comportement n'est pas reproduisible par tout le monde, à supposer qu'il soit l'exemple parfait du civisme. Je vous félicite tout de même d'avoir votre potager, plutôt qu'une entrée de stationnement quadruple, ou le stationnement en bordure de rue, pour les véhicules du couple et des enfants, si vous ne vivez pas seul.
Tout simplement génial.
Aujourd'hui j'ai 23 ans et je me rend compte que devenir propriétaire d'une maison sera super compliqué. Acheter une voiture est hors de prix. Notre avenir est très incertain
@Laurent Di Cesare Cela est sage. Et je suis dans le même cas que vous. Mais est-ce que cela va par contre empêcher les ministres et hauts fonctionnaires de faire perdurer ce système, étant tous des propriétaires ?!
Plus chère surtout
Aucun soucis pour être propriétaire faut juste avoir un gros apport sinon tu vas être bloqué par le taux d'usure même si tu gagne un gros salaire et que tu est a 28% de taux d'endettement on va te refuser le prêt
C'est ce système capitaliste qui rend notre avenir incertain. Et même pire qu'incertain : précaire avec certitude, car c'est le projet des capitalistes pour continuer à écraser nos salaires par rapport aux prix des produits de nécessité et aux besoins pour une vie décente et émancipée.
La valeur qu'une infime minorité de capitalistes concentrent toujours plus est celle de notre travail non-payé.
Il faut impérativement remonter les salaires, à commencer par le SMIC, quitte à avoir de l'inflation sur certains produits.
De plus, l'inflation est déjà là et ce n'est pas à cause des salaires, mais bien à cause de la spéculation des capitalistes pour leurs profits - la guerre a bon dos.
La vérité est que notre économie est déformée par l'exploitation capitaliste de notre travail et par la rente immobilière - les loyers pont explosés par rapport au prix de l'alimentation, alors qu'ils représentaient auparavant une part bien plus faible du revenu des travailleurs.
Aujourd'hui, ce sont l'alimentation, le carburant et l'énergie en général qui explosent. Alors que les salaires ont stagné, et n'ont pas du tout suivi l'inflation.
Oui au blocage et à la baisse des prix des produits de nécessité et du carburant.
Oui au blocage et à la baisse des loyers.
Oui à la hausse du SMIC et de toutes les allocations sociales.
Deniz, c'est pour cela qu'il est temps de se réveiller et de lutté pour la préservation de notre modèle, de notre utopie général motor
Touts les autres peuples moins développé que les occidentaux rêve de notre mode de vie et les écolo voudrais le détruire. Je pense sincèrement qu'il faut commencer a lutté contre ces moralisateurs. A quand la création d'un parti anti écolo ?
Vidéo passionnante.
Mais je suis d'accord avec la critique de Joel Machin : passées les années où ça a un intérêt (les années de célibat et d'études quoi), le centre-ville c'est juste un endroit où on a des voisins bruyants et chiants, et dont on ne profite plus autant des avantages. Du coup c'est normal de vouloir un peu autre chose.
Par contre, je suis étonné qu'on n'évoque pas deux choses :
- La possibilité de relocaliser les commerces, et de limiter les déplacements pour des raisons autres que le travail (c'est pas parfait mais ce serait déjà bien). J'ai l'impression que ça se fait dans certaines communes déjà.
Je viens d'acheter une maison (non pavillonnaire mais en périphérie de grande ville), et un des gros critères c'était de ne pas devoir se déplacer en voiture pour les besoins de base.
- La place grandissante du travail à distance. J'ai conscience que tout le monde n'est pas cadre hein, mais il y a déjà une bonne partie de la population qui pourrait facilement déménager en dehors des grandes villes ET ne pas se déplacer beaucoup, et donc d'éliminer une bonne partie du problème.
Sans compter les effets de bords : si les prix baissent en centre-ville, ils peuvent redevenir accessibles à des revenus plus faibles, pour des gens qui doivent se déplacer pour travailler.
Mais pour ça, il faudrait encore que les boîtes n'obligent pas leurs salariés à se déplacer dans un bureau... pour faire des Zoom avec d'autres gens.
Les véhicules autonomes pourront aussi adoucir les trajets périphérie-centre.
La ville, ce n'est pas "juste un endroit où on a des voisins bruyants et chiants". Il y a un ciné, des bars, restos ou fast-food, des parcs à quelques minutes. Que dire des pharmacies, médecins, et à peu près tout le reste aussi. Cette proximité, ce n'est pas seulement du temps grapillé par ci par là, c'est la possibilité de se dire sur l'instant que l'on va faire quelque chose.
Ce n'est qu'un aspect parmi tant d'autres, je n'ai pas envie de dire qu'il n'y a aucun avantage à vivre loin des centres mais ton résumé semble plutôt être un ressenti.
@@hackarma2072 les bars, restos etc on voit le bon côté quand on y va de temps en temps, mais quand quelqu'un habite au dessus d'un resto ou d'un bar et qu'à 1h du matin y a encore des gens qui crient alors que l'habitant se lèvent dans 5h, c'est pénible. J'ai habité 10 ans dans une rue dans laquelle se situait un bar à chaque extrémité. Quand en été on dort la fenêtre ouverte et que des mecs se mettent à chanter à 3h du matin (et encore c'est les plus sympas ceux qui chantent, certains gueulent) ça devient vite lassant.
Certes vous ne portez pas beaucoup d'intérêt au centre ville, mais si vous avez des enfants, ils seront bien content d'être à proximité de leur amis et de pouvoir sociabiliser.
@@musaran2 les véhicules autonomes ne sont pas une solution. Ils sont comme les véhicules électriques : une fuite en avant et la perpétuation d'un modèle à bout de souffle. Le véhicule autonome va juste entraîner un étalement encore plus grand, puisque le navetteur n'aura même plus le frein de la fatigue de conduite pour l'empêcher d'aller habiter encore plus loin. Les seuls véhicules autonomes qui vaillent le coup : les transports en commun. Et la encore il s'agit d'une densification.
Très chouette vidéo !
Quand Sarkozy dit " _je souhaite que la France devienne un pays de propriétaires_ ", il ne dit pas " _je veux que les français soient propriétaires de pavillons individuels_ ".
Il dit même " _quand on a accédé à la propriété, on respecte son immeuble, son quartier_ ".
C'est dans la vidéo, 60% des propriétaires le sont dans un pavillon individuel.
c'est débile car selon lui un locataire ne respecte pas son immeuble ça n'a aucun sens , bcp de locataires veulent être propriétaires mais n'ont pas l'argent ou ne veulent pas vivre à la campagne car il faut une voiture
@@MaureenSoenen-sq1go "selon lui un locataire ne respecte pas son immeuble ça n'a aucun sens"
Et pourtant...
Demandez aux personnes qui s'occupent de l'entretien des parties communes d'immeubles occupés 100% par des propriétaires vs. des immeubles occupés 100% par des locataires.
@@MaureenSoenen-sq1go non c'est vrai. Avant d'être propriétaire javais toujours cette mentalité de de toute façon je vais bientôt partir... Au final j'ai acheté le logement dans lequel j'étais locataire. Et je me met a réparet ou nettoyer moi même les parties communes...
Sauf que ce n'est pas dû au fait d'être propriétaire ou locataire, c'est une corrélation, pas une causalité.
Ce qui donne cette impression dans les immeubles de propriétaires c'est qu'ils ont des moments de rencontre, des réunions de syndic, etc.
On obtient exactement le même attachement, la même attention au lieu de vie et parties communes, voire mieux, dans un immeuble de locataires quand il y a un lien social entre eux avec des rencontres : fête des voisins, tableau d'annonces, troc, projets concertés...
C'est même le cas dans des HLM qui sont de fait impeccables, et avec une vie de communauté.
L'intérêt commun et les relations de voisinage n'ont pas besoin de propriété pour exister.
Dans mon immeuble HLM, par exemple, c'est l'aménagement concerté du jardinet entre la grille et la porte, la fête des voisins, les petites annonces, et les distributions de chocolats et autres aux différentes fêtes par le gardien et des volontaires qui créent ce lien.
Il y a même des réunions sur différents sujets, un club-association de voisins, et des groupes de messages.
Ce qui donne des habitants investis dans leur cadre de vie, qui mettent (de leur poche) des plantes vertes dans les parties communes et les entretiennent, etc. Avec du soutien scolaire, et en bricolage, jardinage, cuisine et autres entre voisins.
C'est même plus intéressant dans un immeuble de locataires que de propriétaires car ça se fait par volonté et esprit de communauté, en créant et entretenant un tissu social ; et non pas par obligation ni intérêt pécuniaire comme ça le serait pour un syndic de copropriétaires.
C'est aussi mieux pour les relations de voisinage, il y a moins de conflits et plus de compréhension car il n'y a pas d'histoires de gros sous et les rencontres se font en majorité dans des cadres conviviaux et sans enjeux importants.
C'est un peu l'image d'Épinal du petit village mais sur 10 étages en plein Paris.
Je suis toujours impressionné par la qualité de la vidéo et du contenu. Merci beaucoup pour votre travail
C'est là que je me rends compte que n'importe quel city builder permet de se rendre du problème (en particulier le transport ^^). Vidéo très intéressante !
L'enfer du trafic de City Skyline ?
Merci ! Superbe documentaire. La question des 11 milliards d’humains doit être pondérée par les modes de vies, ce que vous faites parfaitement tout au long du documentaire. Et la fertilité importe dans des sociétés dont le modèle social est fondé sur la solidarité intergénérationnelle, sans mentionner la vitalité économique nécessaire au financement de l’innovation. Il ne s’agit pas de prôner des familles de lapins mais des familles suffisamment développées pour que la société soit durable. Il faut 2,05 enfants par couple pour que la société perdure, les françaises en désirent 2,36 et en ont 1,87. J’ai beaucoup aimé votre documentaire, merci.
Modèle en déclin, bientôt la pilule contraceptive pour hommes.
Bravo pour la vidéo (quel travail !)
Ils devraient diffuser cette vidéo dans les écoles d'archi et d'urba en intro de ce phénomène dont on parle depuis deux bonnes décennies mais que dans les milieux de professionnels ;)
Côté recherches, il existe le mouvement BIMBY Build in my back yard ainsi qu'une excellente expo Transformation Pavillonnaire du Pavillon de l'arsenal qui propose des solutions de "densification heureuse" mis en lien avec la problématique des retraite qui ne sera pas suffisante pour la majorité des ménages pour conserver leur habitat !
J'ai bossé 10ans dans la maison individuelle (notamment chez un grand aménageur foncier) et pourtant, j'en arrive au même constat. Le modèle actuel des cités pavillonnaires/dortoir n'ont pas d'avenir.
Aujourd'hui je travaille dans le web et m'intéresse fortement aux innovations promises par le web3. j'y vois de vraies opportunités tel que la mise en place d'actifs numériques locaux, le développement d'espaces de coworking, le développement de l'activité ecommerce des acteurs locaux (commandes en ligne, clic&collect, relais colis, etc.). On peut aussi imaginer, par la digitalisation de la vie communale (politique, sportive, associative, culturelle, etc.) encourager et faciliter les échanges entre habitants.
Tout ça pourrait bien aider à développer l'attractivité de ces zones rurales et périurbaines et éviter ainsi que leurs habitants n'y restent que pour dormir.
L'idée de la densification est respectable mais cela souleve aussi mon inquietude. Je trouve les nouveaux quartiers suivant la tendance de la densification tout a fait déprimants.
Il existe des quartiers anciens très mineralisés, mais plus agréables à parcourir car les facades sont soignées.
Soit on integre des espaces verts dans les rues, soit on soigne au moins l'apparence des facades mais les rues qui ressembles a des petites falaises de beton c'est l'enlaidissement de la France pour les 50 prochaines années, comme les grands ensembles des 1970 avaient enlaidit la France.
Et comme les pavillons l'enlaidissent. Franchement c'est super moche les pavillons périurbains uniformes en plus on retrouve les mêmes partout en France. Mais oui il faut trouver un entre deux a la fois agréable à vivre et dense sans non plus être sur des immeubles de 20 étages évidemment.
@@arthurhp864 dans les deux cas on est dans le problème du productivisme: les bâtiments doivent être vite construits et à bas coût... la sagesse populaire veut donc que ce soit de basse qualité - les maisons de centre de village en pierre acollées les unes aux autres sont le produit d'un modèle économique complètement différent- mais elles répondent partiellement à la nouvelle demande pour des habitats danses et proches des commerces, services et transports (avec, bien sûr les petits immeubles d'appartements et autres structures des petits centre-villes.
Ceci dit, les HLM peuvent être la surface parfaite pour des peintures murales - qui avec les espaces verts sont un bon moyen de rendre jolis des bâtiments à priori austères - en plus de pouvoir impliquer la communauté locale dans la création et la réalisation.
@@arthurhp864 J'ai un peu trop generalisé je l'admets. J'avais en tête certaines rues du nouveau quartier de la cartoucherie de Toulouse et celui de Nice dans la vallée du Var. Certains nouveaux quartiers sont plus reussis comme celui de Bruges près de Bordeaux.
@@maximeteppe7627 oui aussi je suis d'accord !
@@Tala2n c'est tout à fait légitime aussi c'est comme les écoquartiers qui devrait être le sommome soit disant mais qui très souvent sont asceptisés et sans âme.
j'ai vécu 2 ans dans un HLM, plus jamais de ma vie je retourne là dedans. Entre les voisins bruyants, le fait qu'on puisse pas faire trop de bruit après une certaine heure, le béton partout qui rend la chaleur invivable l'été, le bruit des voitures et des gens dès que tu veux ouvrir les fenêtres. Non vraiment plutôt aller vivre dans une cabane dans les bois x)
Pareil. J'ai vécu 7 ans en HLM et je me suis juré de ne plus jamais y retourner. Mais ça ne veut pas dire que vivre dans une tour c'est toujours horrible... J'ai connu des appartements dans le privé, dans des tours, très bien isolés phoniquement et niveau chaleur, propres, avec des voisins sympas, une terrasse confortable et un parking. Même une fois, il y avait tous les commerces et services imaginables au pied de mon immeuble ! Et, au moins deux fois, j'ai eu une vue magnifique ! Le logement dans un ensemble à forte densité, ça peut être vraiment bien. J'ai vécu 4 ans à l'Esplanade à Strasbourg, dont 2 où j'y travaillais, et j'en garde un bon souvenir.
fr.wikipedia.org/wiki/Esplanade_(Strasbourg)
www.ares-actif.fr/strasbourg-esplanade-4/
@@danielmallen6957 Strasbourg est une ville agréable, j'y ai vécu il y'a environ 25 ans et je n'en ai pas un mauvais souvenir et pourtant je suis et je resterais quelqu'un de la campagne. Mais ça doit être un modèle urbain un peu unique ou qui à l’époque était bien en avance (ça plus le fait que ça reste une "petite" ville)
Heureusement qu'il y a des options nombreuses viables entre l'absurdité de l'étalement pavillonnaire et le cauchemar des HLM.
c'est à cause des gens comme vous que le prix de l'immo pavillonnaire augmente :( mdr
pareil j ai vécu en hlm un bon moment et franchement c'est pas humain, on étouffe
Est ce que le vrai problème n'est pas d'avoir concentré toute l'activité dans un nombre restreint de lieux ? Est ce que la solution ne serait pas de réhabiliter les campagnes et les zones rurales ? avoir plus de commerçants, d'école, de bureau de poste etc ... dans les villages ? plus d'emplois dans les zones rurales, donc moins de personnes sur les routes. Délocaliser des grandes entreprises plus loin des villes etc ...
Oui carrément, mais pareil ça demande de la densité. Pour avoir des commerces qui tournent il faut des gens qui y vont, pour avoir des gens, il faut qu'ils habitent dans le coin. Encore une fois, il suffit de regarder comment les villages des années 20 étaient organisés.
@@StupidEco la recentralisation des activités en centre bourg et centre ville s'accompagne aussi de nombreuses difficulté, en particulier sur coût de réhabilitation et rénovation de bâtiments anciens et requalification de friches mais aussi de la taille des activités dans des locaux plus exiguës
Le modèle de l'aménagement devra être configuré à la carte et ne pourra plus être uniforme
Bien sûr que c'est la solution! Mais ce n'est pas la volonté de l'état français!
@@mathoph26 Bah c'est plutôt logique. Ce n'est de toute évidence pas la volonté des français tout court apparemment. Rien que dans les commentaires, tu te rends compte que l'idée est très nouvelle, alors qu'on est le public classique de la chaîne j'imagine (et donc particulièrement réceptif au message). Il faut laisser les idées faire leur chemin, et c'est tout l'intérêt de ce genre de vidéo. Plus il y aura de brassage de ces idées, plus elles pourront être admises par la population et donc portées facilement par les politiques.
Par ailleurs, réécoute plus attentivement : Arnaud explique justement que la ministre en charge du sujet a essayer de mettre en avant ce problème et de proposer autre chose, et que devant la désapprobation générale, on l'a faite reculer. De toute évidence, le gouvernement veut changer les choses. Pour le coup, c'est pas exactement ce que j’appellerais un problème de volonté de l'état français...
Ça dépend ce que t'entends par réhabilitation des zones rurales. Pour avoir tous ces services il faut une densité d'habitation suffisamment grande (maisons mitoyennes au minimum, immeubles à qq étages de préférence) et des emplois disponibles. Si l'on continue à construire des lotissements c'est juste impossible vu les coûts d'entretien qu'ils engendrent. Je sais pas à quel point ça correspond à la vision de réhabilitation des zones rurales...
Aussi une grande entreprise doit être proche par définition d'un grand centre urbain pour avoir un bassin de recrutement suffisamment grand ce qui est impossible en zone rurale.
Un petit tour sur la chaîne Not Just Bikes / Strong Towns aide beaucoup pour comprendre ce genre de problèmes.
Intéressant comme vidéo !
J'ai un peu de mal avec le concept de densité heureuse, je suis partie vivre en ville, mon pb n'est pas l'insécurité mais dans ces imeubles de 10 étages, j'étouffe... Il n'y a qu'à voir aussi la capitale pendant le confinement, la plupart de ses habitants se sont enfuis, les autres bcp ont déprimé...
Effectivement l'idéal serait de redessiner les villes de taille moyenne, et surtout d'y ramener les entreprises qui s'entassent toutes au même endroit, il y a du boulot 😁
La "densité heureuse" c’est comme "la guerre, c’est la paix" ou "l’ignorance, c’est la force” ...
Villes = métastases cancéreuses citation de Soljénitsine............à fuir!!!!(je vous accueille si vous êtes mignonne)
Entre la "densité" façon tours de shangai et la "densité" de petits immeubles de 4 étages avec commerces et jardins il y a une grande différence et on peut trouver un équilibre. (D'ailleurs comme ils le mentionnent, la "densité" façon HLM n'est souvent même pas si dense, à cause des nombreux parkings, routes, etc)
Le confinement c'est un moment particulier où les personnes ne pouvaient que sortir dans "leur" jardin alors qu'en temps normal on a accès à toute la ville et ses infrastructures. Personnellement j'ai trouvé mon enfance dans une banlieue pavillonnaire bien plus étouffante : l'isolation, l'absence d'activités, d'endroits où se retrouver avec les amis de l'école, être complètement dépendant de la voiture des parents, le "jardin" qui ne consiste qu'en une bande de gazon et une haie de tuya, le petit centre aux sotres baissés, la "nature" environnante tant fantasmée qui ne consiste souvent qu'en des zones commerciales et des chemins de champs plats, et plus généralement tout ça qui concourt à l'absence totale de sentiment de communauté. Je suis aujourd'hui dans un grande ville dans un immeuble de 4 étages, et ma vie n'est pas que "chez moi", tout est à quelques minutes de vélo ou de marche, il y a des parcs, de nombreuses activités, et je déprimerai autant à l'idée de retourner au fond d'un cul-de-sac à faire 2h de voiture par jour pour aller travailler, que de devoir déménager en banlieue Parisienne à faire 2h de RER.
@@thedeli4069 putain merci, exactement le même vécu bien que dans une banlieue pas si horrible. J'ai été tellement dégoûté par le tout voiture que je n'ai aujourd'hui toujours pas le permis (30ans) et mon critère numéro 1 c'est pas un vieux bout de gazon mais un endroit où je peux tout faire à pied/en vélo. Y'a encore du boulot même dans les grandes villes qui se sont transformés pour prioriser les bagnoles.
Je ne comprend toujours pas le fameux rêve du pavillon qui rend esclave les gens de leurs caisse.
Les voitures électriques ont un coûts envronementale et écologique très importants. Les matières premières qu'elle draine suggère d'ailleurs que remplacer le thermique par l'électrique, et c'est valable pour les vélos avec les technologies de batteries actuel, est juste une folie et inaplicalbe pour l'ensemble de lap opualtion mondial. hors un des problèmes auxquels nous allons rapidement faire face, c'est précisément le fait qu'on doit pouvoir construire un modèlme souple, adaptable partout et qui donne des perspective positive. Sinon pourquoi lutter? Et comment éviter les conflits quand on part sur des modèles exclusifs? Pour le reste, je trouve l'analyse sur le logement vraiment intéressante. Ca m'a donné pas mal d'idée et d'angle sur la problématique que je n'avais pas encore vu. J'apprécie particulièrement le fait que vous soulignez que c'est aussi une occasion de reconstruire des choses positives.
Je vis en ville, et ma première réaction c'est que pour donner aux gens l'envie de vivre dans des habitats plus denses, il faudrait déjà améliorer l'existant. Des commerces et services partout, non seulement dans les centre-villes mais aussi les périphéries, des transports en commun abordables, avec une fréquence adaptée à tous les usages, un réseau cohérent de pistes cyclables sécurisées, mais aussi des lieux moins denses et des espaces verts.
Sans compter qu'avec le réchauffement climatique et l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des canicules, il va falloir de gros efforts pour atténuer (dans l'idéal supprimer) l'effet "îlot de chaleur urbain" qui transforme les villes en fournaises invivables, sans reposer sur l'air conditionné qui aggrave le problème.
Et surtout interdire les motos trop bruyantes et les cloches des églises qui me cassent les oreilles dés qu'on ouvre la fenêtre l'été !!
Les cloches des églises 🤔. Pourquoi pas le coq, les oiseaux migrateurs, le meuglement des vaches 🐮🐂, le tracteur du paysan nourricier, le claxon du boulanger mobile, le joyeux babiles des enfants et tant qu'à faire les écoles, les sports collectifs et le café du coin 🙄. Le respect au droit à vivre en bonne entente et dans un cadre tranquille oui mais faut pas pousser quand même !! 🐓🐄🐕🚜🌲🌲
@@meriemkrim3745 ces gens là ne crient pas à >80 db
Oui abordable, vous l'avez dit car habitant un village, il y a bien une épicerie boulangeries boucherie... Mais les prix locaux sont tellement inabordables que nous sommes obligés de nous ravitailler à l'extérieur. Tout le monde cri au local mais c'est toujours réservé à certaines élites . Les grandes surfaces ont tellement des prix compétitifs ,( mais elles aussi imperméabilisent les sols avec leurs parkings) que pour faire leur marges les petits commerçants locaux gonflent leurs prix. il faudrait rendre le local moins cher pour que les grandes surfaces moins attractives mais aussi qu'on ai pas à faire des km pour quelque chose qu'on ne trouve pas sur place comme l'outillage, quincaillerie , mercerie , tissus, laine ou habillement et chaussures ...car tout celà a disparu des villages et quand toutefois il y en aurait, que ça reste abordable.
@@torture2PNJ_industrie le salaire part vers netflix disney+ cinema, essence, forfait mobile, abonnement fibre, salle de sport, 2 restaurants par semaine, sortie le week-end, un téléphone dernier cri, un ordinateur, une console... on a tout cela, mais on râle qu'on a rien
Excellente vidéo ! Merci pour votre travail !
Un petit élément me chiffonne néanmoins : Présenter le climat et les prix du carburant (et par extension du pétrole) comme les grands éléments remettant en cause notre modèle d'urbanisation.
L'augmentation de la volatilité des prix du pétrole sur une tendance de fond a la hausse n'est qu'un problème de façade. C'est un point de vue très centré sur l'économie alors que la problématique de fond est physique (en même temps la chaîne s'appelle Stupid Economics et non Stupid Physics me direz vous 😅)
Le vrai problème de fond dans tout cela est simplement qu'une croissance infinie dans un monde fini n'est pas possible. On atteint des limites physiques tôt ou tard. Ces limites pointent le bout de leur nez actuellement. Il y aura de moins en moins de pétrole facilement disponible, qu'on le veuille ou non. Et comme tout ce modèle d'urbanisation est fondé sur le pétrole, il sera bientôt plus viable.
La voiture électrique ne fera que repousser un peu le problème car on créera une dépendance totale aux métaux qui atteindront eux aussi leurs limites en disponibilité très rapidement.
Concernant le climat : il est urgent d'agir. Mais les problèmes climatiques déjà actuels et a venir sont des processus diffus, lents (a l'échelle d'une vie humaine), peu palpables et très inégalement répartis. Ça ne pousse pas à l'action. On remarque d'ailleurs très bien l'inaction édifiante de nos sociétés sur ce sujet. J'ai la sensation que le système capitaliste, ne pouvant plus ignorer ses propres limites, a choisi de sélectionner et de ne parler que du problème qui le dérange le moins : le dérèglement climatique. Il dérange moins car peu mobilisateur comme évoqué ci-dessus. Je pense que recentrer le débat sur les limites physiques - notamment les limite sur les ressources - serait beaucoup plus mobilisateur car ses effets sont plus rapides et dévastateurs : une décroissance rapide de la disponibilité en hydrocarbures pourrait mettre nos sociétés a genoux en quelques jours/semaines.
Oui et non. Sur la question du pétrole effectivement, ce n'est pas une ressource renouvelable donc le problème se pose. J'ai fait un épisode pour le vortex sur les prévisions de stocks de pétrole, pour te dire que je suis bien conscient de ces limites-là. (mais aussi des limites que nous avons pour prédire la fin de stock). Sur la question de la croissance : Est-ce que le savoir scientifique est limité ? Si non, pourquoi faudrait il alors que la croissance le soit ? Tout dépend de ce que l'on compte comme étant du PIB.
@@StupidEco La vidéo pour le Vortex est très intéressante, je ne l'avais pas vue, merci ! Il est vrai qu'il est moins évident de prédire la "fin" du pétrole que ce que mon commentaire laissait supposer.
Le croisement de 3 de mes lectures : L'énergie du Deni de Vincent Mignerot, Or Noir de Matthieu Auzanneau et The Limits To Growth m'a laissé (peut-être a tord) une vision plus "noire" (sans mauvais jeu de mots avec le pétrole). Je vais continuer à creuser.
Concernant la croissance, je suis entièrement d'accord. La croissance matérielle au sens capitalistique semble vouée à buter sur limites physiques, mais rien ne nous empêche de changer de paradigme de croissance et d'indicateurs (ce qui - a mon sens - serait désirable).
La première limite au modèle de l'urbanisation à plat et du modèle pavillonnaire est tout simplement la limite physique, c'est à dire spatiale: même sans regarder en terme de manque à gagner des surfaces agricoles, ou de coût énergétique, l’extension à l’infini des zones pavillonnaires et des surfaces nécessaires pour les servir (réseaux routiers, centres commerciaux, stations d'épuration) finira par se heurter aux limites géographiques.
On le voit déjà dans certains pays ou dans certaines zones ou le manque de terrain adéquat a conduit a empiéter sur des zones naturelles impropres à l’urbanisation, telles que les zones inondables, les zones minières, le littoral en dépit des risques.
Cette limite physique est l'argument le plus stable de tous car il ne dépend pas des conjonctures économiques et remet vraiment en cause le modèle en le plaçant face à son absurdité.
Je suis architecte et j'ai compris cette absurdité il y a déjà plus de trente ans, en regardant les cartes de la banlieue parisienne. Je ne pensais pas qu'on persisterait aussi longtemps à défendre ce modèle contre toutes les évidences de son obsolescence.
Merci pour cette video.
Excellent ! C'est complet, instructif, accessible sans trop simplifier. Merci !
Bonjour,
Malheureusement, c'est loin d'être complet.
Aucun mot sur la dévaluation de l'euro face au dollars qui nous fait payer le litre de carburant plus cher. Ici, tout est dû à l'offre et la demande.
Aucun mot sur le protectionnisme économique qui permettrait de rapatrier des emplois en France de permettre à chaque français d'avoir un emploi plus près de son domicile. Ici, ce sont les français modestes qui sont encore coupable de vouloir un pavillon à la campagne.
Et j'en passe...
Bravo pour la montagne de taff derrière cette vidéo, très intéressant.
Vidéo très intéressante ! Ayant grandit en banlieue parisienne, j'habite maintenant une maison de lotissement en Province et je n'ai jamais pensé à revenir. Le calme, la tranquillité, ne pas avoir à se battre pour se garer, ne jamais faire la queue au supermarché du coin, je passe tout les problèmes de délinquance qui sont "inexistant" ici. Mais effectivement la dépendance à la voiture est un problème. En tout cas le modèle fait encore rêver aujourd'hui, 2 nouveau lotissement sont en construction dans mon village.
Effectivement, il y a des raisons pour laquel beaucoup apprécie les lotissements. Je pense que c'est aussi que l'on a très peu fait attention à la qualité de vie autour des villes. Il y à eu une concentrations de personnes et d'habitations sans avoir d'infrastructures à la hauteur, de recherche de silence ou d'accès à la nature etc...
Est-ce que des espaces de coworking en village ne serait pas un moyen de retenir quelques uns des 70 % de travailleurs des villages qui vont à la ville ? la variable du télétravail permettant de délocaliser le travail en bureau à n’importe où ou presque facilite beaucoup la donne. Est-ce que ça permet de conjuguer le rêve pavillonnaire avec la suppression des transports selon vous ?
Le scandale c'est que Wargon dit que la maison individuelle n'est plus possible mais est elle même proprietaires de ce genre de maison, et pas une petite.
C'est que cette mesure ne concernerait que le citoyen lambda . Les pauvres dans des habitats cages à poules et l'élite à la campagne en maisons individuelles .
Le problème c'est que, lorsque le gvt fait une annonce, il obéit à une directive, et la directive a un plan.
Ce ne sont pas des visionnaires, ce sont des marionnettes.
"Vous ne posséderez rien et serez heureux".
Il faut donc faire en sorte que les gens qui possèdent...souffrent.
@@josianepiquemal7988 C'est clairement ça, au moins les riches pourraient vivre entre eux dans beaucoup d'espace sans que des pauvres ne viennent leur gâcher le paysage !
Nan mais si t'es loin de ton travail, ça te coûte cher en essence
Mais si t'es en ville sans avoir besoin de voiture pour aller travailler, qui va te ramener à manger ? (Paris ne produit que 6% de se qu'il consomme)
Donc même en ville les prix vont monter si le prix du baril monte
Donc les gens vont quitter leur habitations et donc le prix de l'immobilier va s'en ressentir
Et puis après le confinement les gens sont partis a la campagne alors pourquoi?
Je suis en train de faire construire une maison individuelle actuellement je viens de prendre une petite claque 😄
Je me rassure en me disant que c'est dans une ville moyenne avec pas mal de commerce a proximité hors lotissement et proche du centre Mais au fond je suis d'accord que la maison individuelle ne peut pas être un modèle pour tout le monde. La solution a ça pour moi serait de repeupler réellement les villes/village et commerce local.
Ma transition est faite sur un point non abordé (Pas possible de tout faire j'imagine, une partie 2 ??) qui est le ratio pollution des ménages / pollution des entreprises qui montre que améliorer le comportement uniquement des ménages résoud pas le problème. Oui il faut améliorer et densifier mais le transport c'est surtout sur la marchandise qu'il coûte a la planète (surconsommation, gaspillage, mode de production a perpète au lieu de local...)
Mais super intéressant j'ai vraiment adoré, chapeau 👏🏼👏🏼👏🏼
@WebCarBlog Saint-Mandé reste la très proche périphérie, Paris y est accessible à pieds, en vélo, en Métro... Et ce n'est surement pas une maison neuve construite sur un terrain agricole.
Ce qu'elle dénonce, ce n'est pas de vivre en maison, mais l'étalement urbain.
@WebCarBlog que voulez vous....La maison est construite....faut bien l´habiter....c´est de la pure charité, sinon ce serait du gaspillage de sol et de ressources....
Mais non il ne faut pas culpabiliser Greg.
Tu peux vivre dans une boîte de conserve, séparer les 2 feuilles d´épaisseur du papier de toilette pour utiliser les 4 faces, pour sauver la planète, et te faire livrer un citron, pas 2 ou 10, non 1 seul grâce à des fournisseurs de services alimentaires qui se déplacent en ???? Sûrement en autobus et métro voyons.
@@danielfantino1714 Je sais pas où votre sarcasme vous mènes mais vos commentaires n'ont aucun sens et ne font avancer en rien la réflexion sur le sujet.
J'ai pas de culpabilité mais sympa de s'inquiéter mais vu vos commentaires vous en avez ?
Je vois pas où est le soucis de s'interroger sur les pratiques éventuelles, urbanisme, règle de vivre ensemble. Ça heurte peut être certains réac ?
@@gregcharp7518 merci pour votre commentaire . Les échanges font grandir.
J´approuve votre choix à propos de votre construction. Après mûres réflexions je n´en doute pas.
Votre questionnement est juste et valable. Nous sommes je le crois nombreux, à voir le nombre de commentaires à nous questionner.
Nos ancêtres bâtisseurs, concepteurs et habitants de l´époque ont fait des choix qu´ils croyaient justes à leur époque.
Bien ! Le futur ? Que croyons nous aujourd'hui, qu´il devrait être ?
Voyons si vous le voulez bien, la situation du Caire qui croule tellement, qu´en plein désert, un nouveau Caire est en construction.
Y a t il des enseignements à retenir ? Est ce bien / mal ? Qui ira y habiter et qui restera dans l´ancien ?
Oui c´est du désert et non des terres arables, et l´eau ?
Nombres de grandes villes dépassent la population de certains pays.
Devrions nous étendre nos mega cités sur l´eau ?, la mer ?
Si le niveau des océans augmente, qu´arrive t il des villes côtières avec une forte densité ?
Dans cet excellent reportage, le questionnement est centré sur la France. Qu´en est il ailleurs ? Comment
l´urbanisation chinoise par exemple fut conçue ?
Ville, banlieue, campagne à chacun le meilleur choix personnel selon ses moyens.
Ai je des solutions ? Bien non. Je ne suis qu´un pauvre couillon. Par contre je ne suis pas dupe. Qu´il s´agisse d´intérêts politiques, financiers, etc... il y a de puissants acteurs, et vous en toute modestie, la population et moi vivront dans ce qui en découlera.
Mon sarcasme ? On met l´emphase sur une urbanisation plus dense afin de freiner l´exode vers les banlieues et les campagnes au niveau collectif ou sociétés, alors qu´au niveau individuel, le commerce pan planétaire explose via les Amazon et Alibaba de ce monde. Combien parmi nous en 2022 ont acheté, commandé de chez eux des trucs sur emballés qui ont parcouru des milliers de km ? Oui je peux me faire livrer un seul citron ! Est ce bon pour la planète ?
Simple question. Pensez vous qu´une entreprise comme Doordash pour ne pas la nommer, dont sa seule raisond´être d´exister, est de livrer de la bouffe à domicile... soit inscrite en bourse. Ne croyez vous pas qu´elle doit avoir un chiffre d´affaire substantiel pour être côtée en bourse ? Et que par conséquent selon toute logique, il y ai un grand nombre d´utilisateurs de son service ? qui en passant résident en milieu urbain.
Rien n´est simple.
La solution miracle est recherchée partout sur la planète depuis des siècles.
J´espère avoir participé à cette odyssée et répondu à votre commentaire de façon constructive et pondérée.
Le problème des grands ensembles cest tabou de le dire mais cest lié aux habitants récents (africains) qui ne respectent pas les lieux et provoquent leur dégradation du coup.
@StupidEco
- A propos du "rêve" de la maison , en fait c'est une mouvance écolo qui est à l'origine du "grand retour à la ville" , mais pas n'importe quels écolos , les plus... naifs (pour être poli)
d'entre eux, les citadins . Des gens qui se rendent pas compte que une maison avec un jardin , non seulement on peut être plus écologique avec une PAC, mais on peut mettre des panneaux solaires , avoir un petit potager , une prise (oui c'est con mais pas possible en appart) pour ta voiture électrique, récupérer l'eau de pluie....
Et c'est bien normal , un parisien connait rien d'autre de vert que le parc à côté de chez lui, ou les cinq semaines où il part en vacance.
Tu peux faire des haies, mettre une cabane pour les oiseaux, planter des arbres fruitiers, faire vivre un écosystème. Faire vivre des insectes.
- Concernant ce rêve, notons quand même que les villes qui poussent partout, c'est symptôme de richesse et d'industrie. Dans les société préindustrielles , il était compliqué de faire parvenir assez d'énergie (bois , nourriture, eau, avant même parler d'électricité) , et c'est pour ca qu'elles étaient limitées. Toute cette concentration demande énormément d'énergie et c'est impossible d'imaginer un monde à la fois écologique et ultra concentré dans des villes. C'est contre productif et complètement stupide.
De même , pour les eaux et les eaux usées: A la campagne on peut répartir , filtrer et réemployer beaucoup plus efficacement. A la ville, tout vient de la campagne (nourriture, eau , energie) et tout part dans les egout au même endroit , et tout part à la mer. On prend les ressources de la terre pour l'expédier au même endroit.
Un écolo qui a compris comment marche les écosystèmes, il sait qu'il faut disperser pour moins polluer. Un paysan sera toujours plus écolo qu'un citadin qui est devant son écran RUclips à s'apitoyer devant la mort des ours polaires. Rien que par son mode de vie , le citadins crève les plafond de production de CO2, même sans voiture, même avec un petit appartement.
Son petit appartement, la plupart du temps ce sera du collectif chauffé au gaz . Il pourra pas améliorer son appart pour capter plus d'eau ou d'énergie. Il est à l'origine de l'agriculture industrielle concentrée . Il faut concentrer pour faire vivre des gens empilés les uns sur les autres. C'est quoi la logique "on s'emplile " mais " on veut de l'agriculture extensive? " Aucune. Extensif + population concentré = énormément de fret + il faut des gens pour exploiter le territoire donc des villages partout. C'est encore une des très , très, nombreuses contradictions de l'écologie urbaine.
- Encore concernant ce rêve , socialement l'empilement des gens est délétère. Que ce soit avec l'expérience du cloaque comportemental ou celle du confinement, on se rend compte que les gens cloitrés dans des appartements pètent rapidement les plombs. Les gens ont besoin de places, les enfants ont besoin de place. Besoin de marcher, courir, jardiner, prendre l'air. Avoir une maison avec un peu de jardin, c'est pas un rêve, c'est la normalité durant les 10 000 ans d'existence de l'humanité. Que ce soit en sédentaire ou en semi sédentaire, depuis que l'Homme cultive, c'est comme ca que ca marche. L'appartement, la ville en hauteur , c'est une anomalie récente à l'échelle de l'Histoire de l'Humanité.
Les citadins sont comme les rats : ils s'entassent et se dévorent. Combien de gens ayant vécu en appartement ne supportent plus leurs voisins parce que "ils font la fête", "ils écoutent la musique trop fort" , "il fait le ménage à 23h", bla, bla , bla... Du coup, on se supporte plus chez soit, on sort , on va au bar (ah oui , la bière c'est de l'orge, ca pousse pas en ville) qui chauffe au gaz , on va se poser dans le petit parc à côté de chez soit avec une concentration absurde en métal lourd, et qui représente 1% de la surface de la ville et qui pousse à l'engrais tout aussi bien que les champs industriel qui alimentent la ville, mais on se dit "Voila, on peut faire une ville écologique".
Et bon, la nature sauvage , on ira la voir en vacances. Plotwist, la nature vraiment sauvage, on y va pas en vacances, on y va pour mourir, parce que c'est la seule chose qu'elle peut vous offrir. Et elle existe déjà plus, les humains ont modifié tous les écosystèmes de la planète bien avant l'ère industrielle, et ceux qui subsistent existent seulement parce qu'ils sont entretenu par les humains, pour faire du tourisme. L'aventure de l'exploration de la Nature, ce n'est qu'un rêve , pas une réalité.
Aujourd'hui, avec internet, les moyens de communication, le nucléaire , les EN, les voitures électriques , on peut revenir à un monde de villages et petites villes à échelle humaine , sans perturber les trafics et perdre en efficacité. Ce serait mieux pour les personnes, mieux pour l'environnement, et tout aussi efficace. On pourrait recréer à petite échelle dans pleins d'endroit des villages très écologique, avec une dispersion efficace de l'énergie et de l'eau, qui nécessiterait bcp moins d'infrastructure, qui permettrait de recréer des écosystème et d'avoir bcp moins d'agriculture intensive qui détruit les insectes. Le télétravail , la proximité. voilà l'avenir de l'écologie de base, et ca passe par des maisons individuelles et des petites communautés.
- Pour parler de l'ancien , l'Etat considère que laisser crever des villages , des maisons, qui sont totalement habitables, qui ont déja des infrastructures, ce qui permettrait via les impôts de les entretenir, ben c'est mieux qu'aller construire ailleurs en laissant pourrir le reste, et c'est mieux que de les abandonner et tous partir en ville. C'est comme ces gens qui passent leur temps à acheter neuf , quand l'occasion existe et est BEAUCOUP plus écologique, et quand c'est parfois exactement la même chose.
L'idée, c'est d'entretenir ce qui peut l'être. Si des gens sont assez riches pour aller construire ailleurs, qu'ils le fassent, si des gens veulent s'entasser en ville, qu'ils le fasse. mais l'état aide pour que les gens reprennent les maisons année 60 70 (justement , l'époque du rêve du pavillon) , histoire qu'elles pourrissent pas des années.
De deux, entretenir l'ancien en forcant la rénovation , en fait c'est pas spécialement contre toi mais pour tout le monde en fait : On laisse pas pourrir les village, et pour la personne, avoir une maison bien isolée, qui coute pas cher à chauffer via PAC, et qui coute pas cher à la société d'un point de vue carbone... Ben c'est juste du gagnant gagnant.
Une maison en pierre individuelle, ou même une maison des années 70, un peu d'isolation , une PAC, une cuve d'eau , deux trois panneaux solaire, une voiture électrique et tu obtiens une famille de citoyen BIEN plus écologique que les 130 connards entassé dans leur immeuble en béton, chauffé au gaz , nourri au glyphosate.
Je pense que le retour à la ville plus écologique que se disperser à la campagne, c'est une croyance non scientifique et surtout une croyance de rat. C'est les rats qui s'entassent en surpopulation dans les villes. Ne devenez pas un rat.
Beau pavé et très vrai. J'y rajouterais à la fin, "ni un mouton".
C'est une vidéo très intéressante mais il y a quelque chose que vous n'abordez pas : le prix du logement dans les grandes villes, ou il y a du travail. Et aussi, simplement, les logements de ville sont très petits, pas adaptés aux familles. Ca revient à dire aux gens : vous ne fournirez pas le confort souhaité à vos enfants. C'est impensable. On reduirait fortement la qualité de vie
Par ailleurs, le fait qu'il y ait autant de voitures en ville et sur nos routes est du à la culture du bureau de nos employeurs, qui nous obligent à venir travailler pour faire des choses que l'on peut très souvent faire chez nous, pour des raisons de sentiment de contrôle essentiellement. Le télétravail est certainement une des solutions, pas assez développée dans la vidéo.
J'ai eu le même raisonnement en regardant la vidéo. Est-ce que ce qu'il faut changer c'est notre modèle de logement? car comme vous l'avez dit, les logements de centre-ville sont très chers, petits, pas adaptés aux familles etc... La plupart des déplacements pendulaire sont dus au travail, est-ce que le modèle à revoir ne serait-il pas plutôt celui-là? La crise du COVID a permis de développer des solutions en un temps record, sans que la perte de productivité se fasse ressentir dans de nombreux secteurs.
Une vraie politique publique encourageant le télétravail alliée à une politique de la ville tournée vers la néo-ruralité (aide à l'installation de commerce, services publics etc...) pourrait permettre de péréniser ce modèle tout en libérant de millions de m2 de bureau en milieu urbains qui pourraient être convertis en logements et donc améliorerait la situation de pénurie de logement des grandes villes. On serait gagnant sur beaucoup de tableaux.
100% d'accord avec vous 2 et le commentaire que j'ai fais egalement dans ce sens. Je ne penses pas que le logement soit le probleme,mais plus le transport car chaque humain a sa preference de vie(ruraux ou urbain), d'ailleurs a des moments differents de sa vie.
@@7rafin Le logement est le problème lorsqu'il empiète sur des terres agricoles ou encore à l'état sauvage. Le travail n'est qu'un aspect, majeur certes, mais il y a aussi la question des loisirs, du sport, des commerces etc.
Il faut définitivement mettre fin à la construction de nouveaux lotissements.
Et surtout que la plupart des gens qui travaillent dans les centres villes chers, n'ont pas les moyens d'y vivre et vivent en banlieue lointaine ou campagne. À côté de ça il y a beaucoup de propriétaires étrangers, investisseurs locatifs, résidences secondaires vides, l'encadrement des loyers c'est du foutage de gueule, si on ne règle pas les autres problèmes en amont. À prendre aussi en compte la faillite du logement social. Des immeubles qui s'écroulent de plus en plus souvent dans des centres villes comme à Lyon, Marseille et même Paris. Ce qui pose problème c'est les grandes métropoles et mégalopoles qui siphonnent les budgets des régions aux dépens des petites agglomérations voisines.
Je pense quand même que la vidéo reste un bon premier contact avec le problème, et qu'il serait bon de concrètement le creuser. En effet, beaucoup de personnes idéalisent le petit pavillon écarté de la ville, mais pourquoi ? Non pas juste parce que "ça fait bien" mais aussi parce que pour le même prix qu'au centre ville, à l'achat, vous aurez un espace plus grand, avec du vert, où vous pourrez faire des apéros sans vous faire engueuler par les voisins dès 21h30 passés. Parce qu'honnetement, sauf les gros amoureux des centre ville, ça fait rêver qui d'acheter un appartement de 60m² dans un quartier moyen à Toulouse, pour avoir un 90m² avec jardin à 15min en voiture des limites de la ville ? Mais en même temps, pourquoi EUX devraient se priver des plaisirs de la ville (Loisirs, cultures, shopping, courses ...) quand ils n'avaient juste "pas d'autres choix" vu leur moyens ?
Est-ce que la solution ne serait pas aussi dans le contrôle des loyers ? Pourquoi ne pas rendre les villes moins chères ? Pourquoi ne pas rendre la location plus libre, avec moins de restrictions pour les locataires longue durée ? Parce que qui se ferait chier à payer Mr X pendant des années, sans pouvoir faire entièrement ce qu'il veut comme aménagement dans son appartement, alors qu'il pourrait avoir son chez soi, légable à ses enfants et entièrement modulable selon ses envies, pour autant par mois, voir moins ?
Prendre les loyers dans les divers calculs d'inflation et autre indicateurs seraient pas mal, quand on voit qu'il est généralement demandé que le loyer couvre maximum 1/3 de nos salaires, ce qui est énorme niveau dépenses.
Excellente analyse, ça donne vraiment à réfléchir ! Juste, un petit découpage en parties n'aurait pas été de trop pour ne pas perdre certains viewers, vu la quantité d'informations présentes ;)
Merci pour ce travail !
Beaucoup ignorent volontairement ou non que la campagne, les forêts et les champs sont nécessairement plus proche de l'habitant si les villes sont denses.
Yep, il suffit d'essayer de sortir d'un centre ville à pied pour se rendre compte que l'on passe la majeur partie du temps à traverser des lotissements, des zones d'activités et des parkings.
Wow ! Ça m'a complètement retourné cette évidence !
Au Japon les villes sont denses et la campagne est loin, tout dépend du nombre d'habitants à loger
@@papatango5085 bien sur cela dépend totalement de la taille de la ville, Tokyo est l'aire urbaine la plus peuplée de la planète c'est évident que la campagne ne sera pas à 15 min du centre. Mais si l'on compare deux ville ayant le même nombre d'habitants la ville dense aura logiquement une campagne plus proche.
@@papatango5085 Et leur campagne serait encore plus loin si leurs habitations étaient moins denses.
Ce n'est pas très pertinent de comparer des populations de densité différentes. Les japonais sont 2 fois plus nombreux que nous sur un territoire 3 fois plus petit.
Le raisonnement est vraiment bien amené, la critique pousse à la réflexion personnelle sans jamais être culpabilisante, c'est la première fois que je tombe sur cette chaîne et je suis agréablement surpris par la qualité de cet échange. Pour ma part c'est un gros pouce en l'air et un bon partage sur les réseaux.
28:30 c'est pas de résister aux grandes surfaces qu'il s'agit. "re densifier", ça veut pas dire "c'était mieux avant", retour au petit appart de centre ville et je vais chez le boucher du coin. Ça c'est le rêve bobo, pas accessible à tout le monde.
A mon avis, on a de grosses questions d'urbanisation à poser dans les cités pavillonnaires qu'on a construites et qui désormais font partie du paysage : Comment on y apporte du service ? Comment on y apporte de l'emploi ?
En parallèle d'un changement de modèle, évidemment.
Bravo, pour le choix du sujet, le boulot derrière... c'était passionnant. Un grand merci!
Alors, c'est inquiétant parce que je suis actuellement en formation d'urbanisme et je tombe pour la première fois de ma vie sur ce style de vidéo en proposition RUclips. Sinon, vidéo très très intéressante. Je pourrais peut-être m'en inspirer pour l'un de mes dossiers.
Power is in your hands, littéralement ;)
Il y a plusieurs chaînes anglophones qui parlent de ça, comme Not Just Bikes par exemple. Son dernier épisode est d’ailleurs spécifiquement centré sur cette question : ruclips.net/video/7Nw6qyyrTeI/видео.html
C'est un mouvement large chez les youtubers en urbanisme. C'est la première fois que je vois le sujet traité en Français, cela dit.
Y’a le documentaire dont il parle qui est aussi très intéressant ruclips.net/video/_XOly5CBftA/видео.html
@@eliotttourtois3866 je pense plutôt que ce qui "l'inquiétait" c'est de n'en avoir jamais vu avant
Reportage très utopiste qui omet une donnée fondamentale : l'échec du "vivre ensemble" qui fait fuir les transports en commun, et les villes sociologiquement mélangées. L'habitat périurbain et la voiture sont le gage de la tranquillité au quotidien, rêve bien compréhensible qu'ont beaucoup de Français. Il n'y a que les bobos bien protégés par leur niveau économique, ou les campagnards ignorants des réalités des villes d'aujourd'hui, qui peuvent vouloir prôner le regroupement de populations sans valeurs communes dans des villes densifiées. Allez supporter, dans un immeuble, des voisins d'une autre culture qui trouvent normal de brailler à toute heure du jour ou de la nuit, et de jeter leurs déchets par la fenêtre, et vous nous en direz des nouvelles de votre vivre ensemble adoré.
Vidéo extrêmement intéressante et pédagogique.
Il s'agit d'un vrai sujet de société qui ne devrait pas être l'apanage des professionnels (dont je fais partie). Les habitants et beaucoup trop d'élus méconnaissent ce sujet et celui-ci est traité (ou subit) à une échelle bien trop locale afin d'avoir du sens.
Il ne s'agit évidemment pas de faire disparaitre la maison individuelle, cela est impossible (et nous avons tous le droit d'y aspirer au moins à un moment de notre vie), mais bien de proposer aussi autre chose qui permette de respecter et répondre aux attentes des citoyens : vivre dans un cadre qui nous plaît avec le maximum d'avantages/aménités possibles.
Évidemment cela ne sera pas possible en continuant avec l'urbanisation que nous avons produites ces 50 dernières années.
Chose qui n'est pas très discutée : la loi climat et résilience qui a été adoptée en août 2021 impose le Zéro Artificialisarion Net (ZAN) d'ici 2050. A cette date, il ne sera plus possible d'impermeabliser le sol sans désimperméabiliser ailleurs (principe de compensation). Pour atteindre cet objectif, il va falloir réduire de 50% notre consommation foncière entre 2021 et 2031 par rapport à la consommation 2011-2021. Les documents d'urbanisme vont être progressivement adaptés. Il y aura donc de moins en moins de terrains libres pour construire. Les terrains disponibles devront être optimisés.
Les terrains libres vont diminuer ? Diantre, le moindre petit bout de terre vaudra une fortune !
Est ce possible que les promoteurs immobiliers bien au courant du fait divers de cette loi, aient déjà fait main basse sur les sols disponibles, sachant que dans 20 ans leur valeur sera multipliée par 10 ? Et en plus ils auront le privilège de bâtir " densifie ".... Oh la la...quelle est belle cette loi...Français, Françaises, futurs locataires égorgés, futurs proprios au pas de portes inachetable..... sous les ponts où seront vos nouveaux chez vous, heureux vous serez de participer à ces nouvelles collectivités sociales basées sur le partage des boîtes de carton et du pipi à l´égout....
Vidéo IM-PEC-CABLE !
Je suis maître d’œuvre en rénovation thermique (justement pour ne pas bosser dans le neuf!) et les questions urbanistiques m’intéressent énormément… sans car c’est ce sur quoi j’ai le moins de prise dans mon boulot :-)
En 1/2h vous avez réussi à résumé une écrasante partie de ce qui me trotte dans la tête et ce dont je m’informe depuis au moins 3 ou 4 ans c’est vraiment super, je vais pouvoir aborder enfin ce sujet avec mon entourage rural qui ne comprend rien à ce que je raconte !!!
Je précise que j’habite en campagne mais je peux me déplacer « seulement » 1 à 2x dans l’agglo où sont mes clients soit 30-35km que je fais en speedbike + train régional. Et ma conjointe est à 10km de son lieu de travail. Malgré ça on est dans ceux qui se déplacent le moins de nos amis à part les agriculteurs qui habitent sur leur ferme !
Bref, merci infiniment car cette vidéo est un super outil pour échanger à la fois sur l’urbanisme, sur la voiture électrique et sur les véhicules électriques intermédiaires (le taf d’Aurélien Bigot est passionnant à ce sujet!!)
Extraordinairement bien vulgarisé, j'aurais aimé la faire cette vidéo ! ❤️ La question de la densité fait peur à la population dont le pavillonnaire reste un idéal très partagé. Si l'on veut densifier les zones urbaines il faut rendre désirable le centre-ville, qui pour le coup est trop dense. Il appartient aux politiques, urbanistes et architectes d'inventer la ville de demain !
J'ai envie de dire que la ville de demain c'est un peu la ville d'hier... c'est à dire une ville sans voiture, ou l'on se déplace à pied, en vélo ou en tram. c'est tout de suite plus agréable.
Je suis de la campagne et je vis à la campagne (dans une ancienne ferme bâtie il y a près de 200 ans...) mais pour mes études j'ai vécu à Strasbourg, pas loin du centre, où déjà toutes une partie était exclusivement piétonne. Même en ayant une voiture, tous mes déplacements je les faisait à pied, en vélo ou en transport en commun. C'était une ville "vivante" et agréable.
En plus c'était une "petite" ville, en quelques minutes de vélo on se retrouvait facilement à la campagne pour se changer les idées et prendre l'air.
Si pour une raison ou pour une autre je devais retourner vivre en ville, ce serait dans ce genre de ville que j'aimerais vivre.
8:12 et ça s applique aussi aux hôpitaux. pourquoi faite 8mn de voiture vers l hôpital du quartier quand on peut faire 30 à 55mn vers l hôpital de la région ? c'est bien connu qu'en matière médicale, attendre 5 fois plus longtemps une intervention de spécialiste n affecte pas du tout la chance de survie !!!
Si seulement on laissait les archis et les urbas faire leur taf tranquilles T_T il appartient aux politiques de faire confiance en leur expertise, mais les lobbys et les réglementations ne bougent pas vite
Ma fille a découvert cette ville et en est tombée amoureuse : elle s'y déplace à vélo ou en tram, elle est ravie ! A taille humaine, de jolis quartiers et très pittoresque. Bravo à la capitale européenne !
@@lizziemallow le jour où les archis construiront des habitations qui ne sont pas déjà périmées au moment où elles sortent de terre, on en reparlera. Cf "il va faire très chaud l'été dans mon appart tout neuf"? Réponse de l'archi "Je respecte la RT 2012". "C'est pas le sujet....".
Si j'ai bien compris, la densification urbaine a pour objectif de rapprocher dans l'espace les gens de leurs zones d'activités (travail, loisirs, études).
En île de France, malgré la densité urbaine, le temps de trajet moyen quotidien dans les transports est de 2h. Il y a donc de fortes chances que, à l'instar des zones rurales, les gens ne travaillent pas à proximité de leur domicile. Est-ce que le problème pourrait être résolu plus simplement si l'on rapprochait l'activité économique des gens de leur lieu d'habitation ?
C'est le problème d'avoir plein de jobs et de logements, mais de ne pas pouvoir trouver de logement à proximité du job. Et si tout le monde est coincé dans un logement loin de son job, ben tout le monde doit faire d'immondes trajets longs.
Il faut des logements vides et disponibles pour permettre des "échanges" qui permettraient aux gens de se rapprocher de leurs jobs. Ce qui n'existe pas en ile de france.
C'est quoi votre idée pour "simplement" rapprocher l'activité économique des gens de leur lieu d'habitation?
sa s'appelle une zone industrielles mais ils faudrait des transports dédier a cette zone le matin et le soir en conséquence a la charge de la copropriété de celle si car toute les sociétés ne sont pas propriétaires du non bâtie ils payes des charges pour l entretiens des espace vert et la voirie
@@danieldevauvre Ce n'était pas le sens de mon propos. J'imaginais plutôt de justement disséminer le tissu d'emploi à travers les zones urbaines au lieu de les concentrer dans des zones identifiées qui justement concentrent elles mêmes les problèmes de circulation et de nuisances sonores notamment.
J'ai bien conscience que cela va à contre courant de la rationalisation et de l'efficience économique, mais c'est peut être un mal nécessaire pour améliorer la qualité de vie et de l'environnement.
Je vis à la campagne dans le Tarn et Garonne depuis bientôt 5 ans et je ne regrette pas mon choix. Je compte faire construire ou retaper une maison sur un terrain de plus de 1000m². Beaucoup de citadins ne savent pas vraiment définir la « campagne ». Pour moi c'est consommer local, ne plus avoir accès à la junk food rapide et donc cuisiner tous les jours, pouvoir faire des ballades en plein air mais aussi découvrir le patrimoine du coin. les grands espaces, le contact avec les autres qui y est différent également. Le plaisir d'être en pleine forêt en faisant à peine 5 minutes de marche. Ça m'a appris également à être prévoyant dans mes courses, dans ce que je consomme. J'ai également arrêté la télévision. J'ai retrouvé une spiritualité depuis que j'ai fait ce choix dans ma vie et je ne le regretterai pour rien au monde. Ainsi, quand je bouge en France, j'aime découvrir les villages et notre patrimoine car je me retrouve dans ce que beaucoup pense être des villages déserts. La vie y est présente, mais elle est moins brillante, moins ostentatoire et orgueilleuse qu'en ville.
Il ne suffit pas de construire une maison californienne en pleine campagne pour s'y intégrer.
Je vais à contre-courant de ce documentaire mais c'est ce que je ressent. Je ne souhaite ni pour moi, ni pour mes enfants, de connaître la vie dans des lotissements, parqués, sur des bouts de pelouses pour pouvoir dire "j'ai du terrain".
Le niveau de confort est quelque chose de subjectif également (bien qu'il y est éléments communs et absolus), il s'apprend et peut passer par le sacrifice d'un confort matériel (télé, clim, volets électriques, piscine, par exemple) en échange d'un confort de vie qui est tout autre : du temps passé avec les siens, un bon bouquin au coin du feu, une ballade en forêt. Bref, il n'y a pas que le logement à proprement parlé mais la philosophie de vie et surtout la vie de ce logement.
vous avez raison moi c'est pareil mais depuis 41 ans dans le Tarn
Quand je vois toutes ces problématiques autour des enjeux du développement et des dangers d'une telle consommation de ressources je peux jamais m'empêcher de penser que tous ces problèmes sont directement dus à l'augmentation de la population. Est-ce qu'une baisse/un contrôle de la démographie humaine pourrait être une solution miracle ?
C'est une question que j'aimerais bien voir soulevée par votre équipe, superbe travail dans tous les cas !
La démographie, c'est un paquebot, tu peux essayer de faire des trucs, mais ça prend des plombes et surtout ça pose de gros problème derrière. La politique chinoise sur la question est en train de causer des problèmes majeurs aujourd'hui. Sans compter que le problème immédiat, c'est moins le nombre d'humains que nos modes de vie.
C'est ça! les nantis vivront dans des logements, que dis je, dans des hotels particuliers de manoirs des chateaux et le petit peuple dans des immeubles surpeuplés avec du bruit , des problemes de voisinage , de manque d'intimité etc etc! La wargon nous dit en substance faites comme je dis pas comme je fais!!!!
Saluons le courage et la cohérence des experts et des architectes qui vivent dans les clapiers qu'ils ont conçus pour les autres.
ça donne vraiment envie de se tirer une balle cette vidéo... Ce qui me fait vivre c'est me dire qu'un jour je pourrai acheter une maison à la campagne pour pouvoir sortir de chez moi et voir une colline, un arbre, respirer de l'air frais. Je ne comprend pas quel est l'intêret de vivre si c'est pour être en ville ? Personne ne parle de ça et pourtant c'est un point important. Quand on parle des autres animaux, tout le monde est d'accord pour dire qu'un animal en cage n'est pas hereux mais quand ça touche à l'humanité c'est tabou.
Sauf que les autres animaux sont en voie de disparition à cause de notre mode de vie.
Et l'air des villes serait frais si on avait pas des voitures par milliers qui venaient nous empoisonner.
Bien dit... mais bon... on ne touche pas les subventions du cnc en allant contre la volonté de l état: empiler les prolos dans des étagères à humains en location.
Une vidéo hyper intéressante, qui fait bien mal quand ton rêve c'est justement de vivre dans une impasse :(
Déso... :-)
@@StupidEco la team impasse face à l'impasse (sauf ceux qui ont fait l'impasse sur la vidéo)
Est-ce vraiment ton rêve ou est-ce que c'est un objectif un peu implicite que tu n'as jamais questionné ? Moi, je m'imagine des fois dans une grande maison avec un immense terrain avec ma famille et plein d'animaux de compagnies. Puis en réfléchissant à toutes les contraintes que ça impliquerait je me dis qu'un appartement calme en centre-ville d'une ville moyenne est préférable sur beaucoup d'aspects
@@Omegazelll j'ai grandi dans un endroit vraiment à l'écart de la ville avec de l'espace, du vert partout et du calme. Depuis mes études (et maintenant le salariat) j'habite dans les centre-villes de Nantes puis de Lyon. J'idéalise sûrement l'époque de la jeunesse, mais c'est toujours resté un rêve un peu ce jardin, la sérénité de la campagne. Donc plus un "rêve" qu'un "objectif", d'autant que le salariat proscrit aussi ce rêve à moyen-terme.
Mais oui, les animaux, la famille, de l'espace... C'est un fantasme peut-être déconnecté de la réalité :)
@@Alcide_SDU Tu peux toujours vivre à la campagne sans pour autant vivre dans un pavillon. Y'a de grandes propriétés, des maisons de maitre ou des hameaux. Par contre, la campagne comme cela, il faut y mettre le prix.
Intéressant mais Sujet très orienté je trouve. Changer votre point de vue et vous verrez que l’on peut tout à fait continuer à construire des maisons. Si les gens doivent prendre leur voiture c’est que l’on a trop concentré l’activité dans les grosses agglomérations. Accentuer le télétravail grâce à la digitalisation. Permettre aux entreprises de s’implanter ou les gens veulent vivre et non forcer les gens à vivre ou les entreprises s’implantent. Voilà le problème de la voiture résolu. Concernant le climat c’est une mauvaise blague!! Faire Culpabiliser les gens de la dégradation du climat car ils veulent vivre dans une maisons avec jardin est détestable. La détérioration du climat est bien plus affectée par les entreprises, les usines à charbon que l’état a rallumer, les avions qui pullulent dans le ciel et qui volent souvent vide juste pour ne pas perdre leur place dans les aéroports et bien d’autres … avant de blâmer les simples gens de vivre dans des maisons maisons individuelles bien mérité, il y’a des millions de choses à faire pour le climat que de stocker les gens comme du bétail en ville qui les privent par la meme occasion de pouvoir former une famille puisque la ville rend infertile comme le prouve les études faites sur ce sujet. Sans parler des risques de santé qui augmentent dû à la pollution bien plus importante dans les grosses villes que dans les villes moyennes et villages sans parler du risque bien plus élevé en ville lors d’une pandémie d’être infecté. Sans parler de Mme Wargon qui annoncent sans gênes la fin de la maison individuelle sans donner l’exemple puisqu’elle habite elle même dans une maison individuelle. Si vous ouvrez les yeux vous vous apercevrez que le climat est une excuse. C’est juste le moyen pour les gouvernants d’entasser les populations pour des raisons qui sont autres que le climat. S’ils voulaient protéger le climat ils l’aurais depuis longtemps. Posez vous les bonnes questions… ils nous disent c’est de votre faute à cause de vos voiture polluantes et ferment des centrales nucléaires pour ouvrir à la place des centrales à charbon qui polluent 10 000 fois plus !! A bon entendeur ne soyez pas dupe
Hein ? Au contraire, si les gens utilisent la voiture, c'est parce qu'ils sont pas assez concentrés et à un milliard de km de tout.
J'en ai marre de votre ouin ouin. "MeS AcTiOnS oNt PaS dE ConSéQueNceS". Bah si, faut grandir et assumer maintenant.
Les pauvres gens des pays du sud seront bien contents de savoir que toi et tes potes viviez en pavillon "bien mérité" lorsqu'ils crèveront de faim, de chaud et de soif à cause du réchauffement climatique. Au fait, les voitures, c'est 16% des émissions de CO2 en France contre 0,8% pour les avions. Donc arrête de faire les innocents idiots.
Le densité ne pas être heureuse en France car elle entraine absence de calme, manque d'hygiène et incivilités. C'est possible de faire de la densité avec des suisses, des japonais ou des sud-coréens car ils sont disciplinés et propres, pas avec des français.
On est toujours plus nombreux, donc forcément on a besoin de plus de logements, plus de voitures, plus de centres commerciaux. Chaque individu pollue de moins en moins mais ce gain est perdu par l'accroissement de la taille de nos populations.
Je rappelle aussi que la France a un très grand territoire par rapport à son nombre d'habitants et que nous avons les émissions de CO2 par habitants les 3ème plus faibles au sein des nations développées (la Suisse et la Suède font mieux) donc j'en ai marre qu'on demande toujours aux français de faire toujours plus d'efforts pour l'environnement alors qu'on est déjà meilleur que les autres.
Le monde que nous prépare les écologistes est une véritable dystopie : tous dans des cages à poules à pédaler pour se déplacer, à manger des végétaux pour se nourrir et ne jamais voyager.
Il y a je pense un avenir à la maison individuelle si on met des mesures strictes sur les maisons vacantes/secondaires. De là où je viens, sur la presquîle guérandaise, beaucoup de maisons sont inoccupées 9 mois sur 12, la faute à ce taux parmi le plus haut de maison secondaire dans les villes du Pouliguen, le Croisic, Pornichet, Batz-sur-Mer ou la Baule. L'idéal serait de forcer la location ces maisons vides afin de repeupler la côte. Au lieu de ça, on voit des constructions par centaine à 20-30 minutes vers les terres, exemple, saint-lyphard, la chapelle-des-marais, herbignac. il n'y a jamais eu autant de logement en France, et pourtant les prix s'envolent partout, ce n'est pas la faute aux immigrés, mais à ceux qui s'accaparent de trop nombreux biens immobiliers (pour la location saisonnière, ou la spéculation)
Plus ou moins le même problème dans mon coin où les villages servent principalement de "villages vacances" pour les parisiens et où la majorité des habitants à temps plein sont des retraités ou des agriculteurs, les familles préférant se rapprocher de la ville-centre pour avoir un meilleur cadre de vie et les jeunes qui fuient carrément la région à cause du manque d'écoles, de travail, de transports... Et pourtant on est à 1h30 de Paris et dans un bassin industriel important !!
Le tourisme c'est bien, mais il faut penser aux habitants aussi
Pauvre France...
Après, Le Pouliguen, le Croisic & co sont des petites villes très concentrées et pas des modèles pavillonnaires comme évoqué dans la vidéo. Il y a même pas mal de petits immeubles. Ce qui correspondrait plus au modèle pavillonnaire, c'est des villes comme Saint-André ou Trignac.
Perso, je vis à la Trébale et c'est super agréable : tous services et mer à 1 km, pas mieux.
@La cachette des musiques perdues les centres villes de Toulouse, Rennes, Lyon, Strasbourg ou même Paris ne sont pas des forêts de béton sans âme. Pour ce qui relève du caractère, la densité ne joue pas autant que l'architecture et l'aménagement urbain.
Et de toute façon le problème principal soulevé dans la vidéo n'est pas le coût du logement, c'est la dépendance à la voiture induite par l'étalement urbain, et tout ce que cela implique en terme de coût des infrastructures, d'exposition aux variations du prix de l'essence et des inévitables embouteillages liés à l'inefficience de la voiture individuelle en tant que moyen de transport de masse, en plus des considérations environnementales qui sont bien réelles.
@La cachette des musiques perdues Tant que la ville ne dépasse pas un rayon cyclable, comme c'est encore le cas à Rennes par exemple, la campagne reste accessible en quelques minutes.
Concentrer un minimum les logements et les activités est juste plus efficace que d'étaler des pavillons de banlieue sur des hectares et des hectares de terres maraîchères, desservis par une poignée de grandes surfaces pensées pour être rejoints en voiture, alimentés par l'agriculture intensive à l'échelle de l'Europe, et dont les bas prix sont payés par les producteurs et les subventions de la PAC, ou par l'exploitation des saisonniers sans qui la récolte ne se ferait pas.
La maison individuelle, ce n'est pas le mas restauré du XIXème siècle isolé au milieu d'une campagne bucolique, c'est des tas de parpaings sur catalogue qui s'étalent les uns auprès des autres tout autour des centres villes, et qui se faisant le coupent de la campagne. Et en terme de jardinage, la plupart n'y perdraient pas au change avec une balconnière.
@La cachette des musiques perdues j'ai pu passer mes vacances à la campagne, dans la maison de naissance de mon père, les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients.
Et très clairement, le vélo a ses limites à la campagne juste en terme de distances à parcourir. Alors qu'en ville le seul problème est la voiture, et en la matière beaucoup d'efforts ont été faits pour (ré)adapter les infrastructures.
Rennes n'est pas si mal famée, sauf si vous avez un problème avec les punks à chien et les étudiants bourrés rue de la soif. Les balades à la campagne, c'est pour les week ends, pas pour tous les jours, et sortir de la ville ça prend même pas 30 min à vélo.
La question n'est pas tant comment sauver la planète, sinon cesser d'exister serait une solution, mais jusqu'où pouvons nous pousser notre confort de vie sans se tirer une balle dans le pied ?
Une ville dense permet de se passer de voiture, de limiter les besoins en chauffage, de compacter les infrastructures donnant accès à l'eau courante, aux égouts, à l'électricité, à internet, facilite la collecte des déchets, et laisse de la place pour des espaces de socialisation et de la verdure (même si en la matière la municipalité de Renne semble préférer les dalles en granit).
Jusqu'où comptez vous pousser l'autonomie et l'isolation ? La résilience et la sobriété, c'est un peu plus facile à faire quand on met des choses en commun, pour peu que l'on parvienne à s'entendre avec ses semblables.
La qualité de cette vidéo est incroyable, autant sur le fond que sur la forme. Merci !
Les gens rêvent de vivre loin des autres pour une raison simple : La vie en ville c’est vivre dans un 40m2 à 10k€ du m2, entendre ses voisins faire l’amour et les talons de la voisine du dessus, Les motars passer à fond à 4h du matin. S’entasser dans les transports en commun dans la moiteur des effluves corporels des autres… Et pour se reposer le week-end on va dans un jardin public avec 200 enfants qui crient et au moins le double d’adultes… Voila ce qu’est la densification aujourd’hui.
Les emplois sont dans les grosses villes et c’est pour cela que les gens y viennent. Une politique de répartition des emplois sur le territoire serait bénéfique pour tout le monde…
Il n'est pas aussi facile de fractionner les lieux d'emplois que les lieux de sommeil. J'ai déjà habité souvent dans des quartiers où je pouvais aller au travail et faire la plupart de mes achats sans utiliser de transport motorisé. Mais le quartier était passablement encombré ou assourdi le jour par les autos parquées ou en circulation, autos qui étaient notamment celles des infirmières de l'hôpital et des étudiants du collège qui arrivaient chaque jour de leur oasis périurbain. Si je déplace le collège et l'hôpital ou que je l'éclate, je déplace le problème et je maintiens le besoin artificiel en déplacements. D'où l'idée qu'il vaudrait mieux loger plus de gens dans des zones plus densément peuplées où le transport en commun a une petite chance d'être concurrentiel comme mode de transport, et consacrer l'espace présentement consacré au stationnement à davantage de parcs et à des immeubles mieux insonorisés, rénovés ou nouveaux. C'est un grand défi, mais il ne faut pas propager l'illusion qu'on va déplacer les emplois en périphérie des villes, parce que c'est déjà ce qui tue la ville. Il faut présentement des heures de vélo ou de marche pour sortir de nos villes nord-américaines étalées et personne ne pratique l'agriculture dans cet environnement dédié à la vitesse motorisée et mortelle. Une ville plus dense, comme par exemple Copenhague, peut-être parce qu'elle a longtemps grandi dans ses murailles, on en sort plus vite ...et indemne. :-) Je rêve d'une France qui trouverait son inspiration en Europe plutôt qu'aux États-Unis.
@@Marie-PierreKoenig-d4y La vision proposée encore et toujours est une vision centrée sur l’entreprise en tant qu’entité centralisée : On part du prédicat que « tous les membres de l’entreprise doivent être présents au même endroit ». Or avec l’informatisation des métiers bon nombre d’emplois n’ont plus ce besoin. L’argument maintes fois avancé au moment du passage au télétravail est qu’il est impossible de surveiller les employés… Dans les faits, les managers n’ont que très peu le temps de « surveiller les gens » lorsqu’ils sont sur site. Le pilotage d’une équipe se fait principalement via des indicateurs (kpi). En d’autres termes glander à la maison ou au boulot c’est pareil (on est d’ailleurs bien plus surveillé en télétravail que sur site).
L’idée de voir des campagnes ou petites villes repeuplées par des travailleurs en petites équipes rattachés à une plus grande entité ne parait pas si délirant. A la manière des espaces de coworking qui réunissent plusieurs entreprises au sein de memes bureaux. Pour l’avoir déjà vécu, les collègues et amis venaient d’entreprises différentes et l’entraide était présente.
Bon nombre de start up et grosse entreprises fonctionnent déjà sur ce modèle, avec un pôle présent dans la capitale et un second ailleurs, ou des équipes scindées. L’esprit d’entreprise se crée alors lors de meetings d’équipe (réguliers ou pas).
L’économie générée notamment sur les salaires parisiens ainsi que sur les locaux permet alors de regagner une compétitivité.
entièrement d'accord !!!!
Mais dans ce cas n'est-ce pas plutôt le problème du non respect de l'autre auquel il faudrait s'attaquer ? Et peut-être de l'isolation phonique (et thermique) des logements ?
entièrement d'accord @@clairesiegel5238
loin des villes! dans ma maison, avec mon jardin, mon potager! mes animaux et enfin la tranquillité! je vous laisse la DENSITE.... j'en veux pas pour tout l'or du monde!
Super video merci beaucoup ! Un sujet majeur ! Densifier nos villes resoudraient tant de problèmes ! Artificialisation des sols, emission de co2, temps de trajets, économie d'échelle etc.... Aucun candidat n'aborde complètement ce sujet ! Même les "ecolos"
Ils veulent empêcher les gens d'avoir une maison individuelle avec jardin pour être indépendants au niveau logement et au niveau légumes...on vit de moins en moins bien dans nos pays et on assiste à une densification de plus en plus grande de l'habitat urbain....bientôt on vivra dans de gigantesques tours et on cherchera même à réduire la superficie de chaque appartement... peut-être, on ne pourra plus acheter un appartement ...seules les locations seront admises...les gens seront devenus dépendants et ne pourront rien posséder ...c'est le rêve de tous nos gouvernants !
@Sevasson Cette révolution aurait été financée par ce banquier...mais quelles preuves apportez vous ? ...et ce banquier est-il rentré dans ses sous, je suppose que ça devrait être le cas logiquement ...mais comment ?
Superbe vidéo : passionnante, bien montée, rythme parfait. J’ai été happé pendant 30 min.
Une seule critique, il manque un peu l’aspect économique, même s’il est esquissé avec Anne Lambert.
Si beaucoup de ménages s’exilent des centres-villes, c’est aussi pour une raison de prix du foncier. Vous citez justement le ménage avec deux parents et deux enfants, il est presque impossible de trouver pour des prix abordables, sans apport, un logement avec trois chambres dans des cœurs de ville.
Alors les ménages s’éloignent où le foncier est moins cher.
C'est évident que sans toucher au prix de l'immobilier dans les villes (que ça soit les locations, les promoteurs pour le neuf, etc) on se tourne vers "construire loin"...
Beaucoup ont été piégés par cela car voulant absolument et légitimement accéder à la propriété, ils se sont éloignés des lieux de travail et n ont pas mesuré le coût que ça engendre
8:09 "Pourquoi avoir un bar dans un village s'il est possible d'aller prendre un scotch à Nice?" : absolument, j'adore!
Le climat oui oui, et la biodiversité : les routes fractionnent des écosystèmes jusque-là interconnectés. Des déplacements du vivant qui pouvaient servir à leur alimentation, à leur reproduction, etc... Après c'est sûr tant qu'on ne se renseigne pas sur ces petites choses, on a l'impression que tout va bien. Mais content de voir les choses bouger, enfin, et de manière générale cette chaîne tire plutôt dans le bon sens, c'est cool. Content de voir Le Réveilleur cité ! :)
Votre documentaire et votre analyse sont très intéressantes du point de vue de l'imperméabilisation des sols et des gaz à effets de serre. Mais vous occultez beaucoup d'aspects qui sont pour la plupart, la priorité des français:
-La sécurité des quartiers pavillonnaires contre l'insécurité des centres urbains
-Les voitures dans le jardin de son pavillon contre des voitures incendiées sur la voie publique
-La consommation raisonnée en pavillon contre les consommations exorbitantes des copropriétés
-La maitrise de l'entretien de sa villa contre les prix d'entretien prohibitifs des syndics peu scrupuleux
-La vie privée en pavillon contre tous ces voisins charmants qui connaissent tout de votre vie, si vous êtes hétéro, si vous êtes homo, ce que vous pesez physiquement ou financièrement, les amis que vous invitez et ce qu'ils ont bu, et même si vous êtes à découvert à la banque, parce que le facteur, un jour, s'est trompé de boite aux lettres...
Quant au photovoltaïque, à la piscine, le barbecue entre amis dans le jardin, sans parler du Covid dont certains ont quand même pu profiter d'un bout de jardin pendant le confinement, nombre de petits plaisirs qui réapparaissent dès que l'on quitte la ville.
Cette mixité sociale dont vous parlez, tous les gens installés aujourd'hui la fuient et ne feront pas machine arrière.
La paix a un prix et la plupart l'ont enfin trouvé en pavillonnaire.
Ils ne sont pas prêt de la lâcher pour économiser un plein d'essence..
super intéressant, je savais que c'était une catastrophe aux etats-unis, mais je pensais que c'était beaucoup plus limité en france. ça explique un peu mieux les gilets jaunes du coup.
Oui, plus limité en France par rapport aux USA, mais par rapport à d'autres pays européens, notre pays est quand même celui qui a le plus évolué à l'américaine depuis 40-50 ans, même si l'étalement urbain est une tendance générale. Cela a des explications : moins de contraintes d'espace, un morcellement communal qui a nuit à la planification urbaine et puis, tout simplement c'était la modernité et le progrès de l'époque. Enfin, la hausse délirante de l'immobilier depuis 20 ans poussent les ménagent voulant être propriétaire à aller toujours plus loin.
J en ai connu des gilets jaunes.
Ils ne voulaient pas etre entassés dans des banlieues mal famées mais vivre chez eux
Il y a un point qui pour moi serait sujet à débat : La différence de coût entre la maintenance d'infrastructure nombreuse à la campagne mais facile d'accès et où on peut faire de la circulation alternée facilement ou la maintenance d'infrastructure dense en ville, difficile d'accès car tous les réseaux sont entassés et que la moindre perturbation du traffic (pas que routier d'ailleurs) a des incidences monumentales.
Oui mais non. On parle d'ordres de grandeurs complètement différents. Même si les travaux coûtent 10 fois plus cher en ville, si on a 1000 fois plus de contribuable desservis par l'infra en question, ça revient quand même moins cher
Entre les loyers beaucoup trop chers à proximité des lieux de travail, plus le fait qu'il est rarement possible hors paris de travailler dans la même ville que sont conjoint c'est impossible d'éviter de faire des trajets quotidiens même si on est pas dans une zone pavillonnaire.
Le changement ne pourra pas venir sans qu'on aide la population mais surtout qu'on responsabilisent aussi les employeurs dans ce changement à venir ( télétravail, horaires flexibles, 4/7J, aide au crédit /logement )
Merci Mr Sarkozy j'ai pu accéder à la propriété il y a 12 ans d'une maison de 128m2 et 2600m2 de terrains sans apport avec en plus un remboursement par l'état des intérêts sur l'emprunt sur cinq ans, avec en prime une plus value et une renégociation crédit qui me fait gagner 14000€.
Le budget déplacement est indolore j'avais déjà anticipé la hausse du carburant en ne m'éloignant pas trop.
12km d'une ville de 66k et de mon taf.
Excellente vidéo ! En tant qu'architecte urbaniste je ne peux qu'être d'accord avec tout ce qui est dit, mais comment lutter contre ce modèle qui nous précipite un peu plus chaque jour vers le précipisse, quand le pouvoir politique et décisionnaire est aux mains de gens (sans doute conscient du problème) mais préfèrent de loin ne pas braquer les électeurs du periurbain plutôt que de perdre la prochaine élection. L'ironie du sort veut également que ceux qui pourraient limiter la casse en votant des lois utilent à la cause, vivent eux-mêmes bien souvent dans une maison individuelle. Nous sommes donc devant un problème, architectural, urbain, social, économique et politique mais aussi et surtout face à la difficulté pour l'être humain de comprendre que pour vivre de manière pérenne désormais, il faudra apprendre à revoir à la baisse ses besoins, sa consommation, sa mobilité et ses rêves de pavillon...
J'ai sincèrement peu d'espoir qu'un réel changement s'opère. Il faudra sans doute un siècle pour déconstruire cette utopie qui nous coûte tant aujourd'hui.
Mieux vaut il vivre entassés à 10 milliards ou avec en qualité de vie en pavillon à 7 milliards ? L'augmentation de la population n'est pas une fatalité. D'autre part, avec le home office, on se déplace moins. Et si vous regardez le modèle de la Suisse, il y a des trains tout le temps, des bus partout, depuis ma maison rurale j'ai 2 bus par heure pour aller au boulot. Mais c'est un pays où les trains sont subventionnés par l'état, pas comme dans l'UE ou l'état n'a pas le droit de subventionner les entreprises, ou la SNCF préfère aller faire du Madrid-Barcelone pour faire eu pognon, et délaisse les petites lignes... Merci l'Europe.
Je rajouterai le ZAN (Zero Artificialisation Nette) de la loi climat et résilience de l'été 2021 : "Le ZAN est un objectif en deux temps que s'est fixé le gouvernement français : la première échéance étant d'ici 2030 de diviser par deux le rythme d'artificialisation et la deuxième étant d'ici à 2050 d'arriver à une artificialisation nulle. Si l'objectif pèse sur les collectivités territoriales, il contraint aussi les promoteurs immobiliers et les organismes de logement social dans leur coût et leurs objectifs de construction.
De même le New Urbanism aux USA montrent qu'une alternative est possible. Mais il est clair que l'on va avoir du mal à faire cette transition et on en verra réellement les conséquences en France d'ici fin 2060 je pense
Suis probablement gentiment trop vieux, mais je suis le seul a saturé d'entendre que des choses qui sont déprimante ? La vidéo est super, rien à redire comme toujours, mais, je me sent plus être capable d'ingérer des nouvelles mauvaise nouvelle :-(
Après ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle
@@moreaupascal56 si tu a plus d'espoir tu a plus le moyen de te battre efficacement
Je suis plus jeune que toi mais je suis d’accord à 100%. Et surtout aucune envie d’habiter les uns sur les autres. Je veux voir du vert et des arbres depuis ma fenêtre ! Ce qui m’étonne c’est qu’on ne mentionne jamais un changement de modèle évident : arrêter d’encourager l’accroissement de la population !
@@MTO_Brothers très bonne remarque
Bravo pour cette vidéo d'une qualité exceptionnelle ! Je la partage directement à un maximum de personnes. L'une des meilleures vidéos que j'ai vu sur RUclips 🔝👏🏻
Je partage ton avis : une vidéo d'intérêt public !
Le future de l'humanité c'est donc de vivre dans des cagibi de 8m2 dans des villes ultra concentré ou le prix du m2 dépasse 5fois le smic...
sinon pourrait on lever l'omerta et le tabou sur la question du controle des naissances et de la taille de la population mondiale ? va bien falloir qu'on se confronte a ce problème un jour !
Parceque c'est CA le sujet de TOUT.
Je suis d'accord avec une bonne partie de ce qui est dit, par contre, je trouve peu clair l'amalgame fait entre "devenir propriétaire" et "posséder une maison". On peut devenir propriétaire d'un appartement, et donc les mesures d'encouragement à l'accès à la propriété ne sont pas forcément orientées vers les maisons individuelles.
Il faut regarder les chiffres de la construction de logements dans les années 2008. Beaucoup de construction de logement individuel ! Mais justement le fait que les aides ne soit pas plus dirigées vers la construction de collectif est un signe en soit.
En effet c’est pas explicité, et ça fait partie du problème: les coûts de l’immobilier en centre de grande/moyenne ville sont exorbitants et hors de portée pour la majeure partie de la population. C’est ce qui est implicitement insinué par le fait que les politiques publiques ont largement axé leurs facilitations vers l’habitat individuel péri-urbain (taux d’emprunt très bas, réduction d’impôts etc). Une partie d’explication pour les prix de l’immobilier dans les très grandes villes serait la spéculation qui est faite par l’achat d’appartements centraux, cela fait grimper les prix et on atteint par exemple pour Paris près de 40% d’inoccupation des logements. Enfin, une partie de ton interrogation peut être éclairée par le sujet principal de la vidéo: celui d’un modèle de vie qui structure notre perception de ce qu’est la réussite sociale, à prix égal les gens préfèrent acheter une maison qu’un appartement, parce que ça colle à une représentation du succès et de la réalisation personnelle/familiale.
Peut-être cela a pu t’être utile :)
@@emelinehoussin4033 40% d'inoccupation !? J'ai jamais vu d'immeuble à 40% vide à Paris ! D'où est-ce que tu sors un chiffre pareil ?
@@ArtCadius et oublie pas de prendre tes cachets
@@Fatortu Le vrai chiffre c'est 8.5%, genre 120.000 en gros. Mais si on compte les Airbnb, qui sont libres 50% du temps, tu te rapproche des 200.000 (12%) et si tu comptes les bureaux et les logements insalubres apparemment ça pourrai monter a plus de 400.000 logement non utilisés. En vrai ce sont des asso militantes qui sortent ce chiffre de 1/2million ou 400k donc a ta place je me fiera pas trop a ça.
Intéressant, juste une remarque :
Beaucoup de Français sont partis vivre à la campagne aussi pour fuir justement la mixité sociale, le bonheur de l'enrichissement culturel et du « vivre-ensemble ».
Merci de défendre cette idée. Je suis persuadé depuis longtemps de cela. En France, 25 000 communes ont moins de 1000 habitants et regroupent 12 millions de français. Peut on en 2 générations raser ces petites communes pour favoriser des bourgs ? Oui, je ne parle pas de fusion de commune, je parle bien de raser environ 24000 d'entre elles, pour rendre leur surface et les routes qui y mene à la nature.
La densification de l'habitat est confronté à deux ou trois grosses difficultées issues d'un concept : L'individualisme, c'est à dire le je fais ce que je veux sans m'occuper des autres.
1 - La densification implique soit la copropriété, même petite, soit la location.
2 - Depuis 50 ans, la taille des logements collectifs a diminué. Peut on avoir une densification de l'habitat avec des logements qui laissent de l'espace pour vivre ?
3 - La densification implique le partage de certains espaces. Comment réapprendre à vivre ensemble ? Comment apprendre à partager une terrasse pour bronzer ou mettre de la musique un peu fort ou faire griller des sardines ? Comment partager des équipements type machines à laver le linge sans être en mode : Je m'en fou c'est la collectivité qui paye ?
4 - Comment accepter qu'après avoir habité au 2ème étage quand on était jeune et qu'on grimpait les escaliers 4 à 4, il faille déménager pour finir sa vie au rez-de-chaussée ?
Et tout un tas d'autres questions comme celle de l'intégration des commerces
Il est possible ces villages soient abandonnés petit à petit. Tout dépend de la trajectoire du prix de l'essence et de la volonté/possibilité de faire de l'agriculture à petite échelle.
la location à qui ? qui serait les propriétaires des logements ? quand on voit tous les rentiers qui sont des marchands de sommeil et qui louent à prix d'or des logements indignes, que ce soit des apparts en ville ou des vieilles maisons de campagne mal entretenues, la question se pose ! vous parlez de raser des villages, moi je suis pour interdire l'investissement locatif
Bah oui! Rasons les petits villages de ruraux qui n'ont rien demandé a personne ! Vivons tous comme des bruxellois et parigots ! De la folie voilà ce que c'est.
Et au lieu de vivre dans des villes, rasons les villes et vivons sous terre, parce que des appartements c'est un gâchis de surface. Vous occupez de l'espace pour vivre dans des tours de chambre a couché.
Pourquoi alors ne pas faire ces appartements sous terre et laisser la surface a la nature? Puisque pour vous ça ne change rien d'un point de vue confort ou activité extérieure.
Raser des villages pour créer un seul bourg de hlm n'est pas nouveau. Un certain Ceausescu l'a fait il y a 40 ans en Roumanie. Une mesure dictatoriale, efficiente, avec des avantages sur tous les plans. Sauf pour le bonheur des habitants.
Superbe vidéo !
Claire et précise, elle éclaire beaucoup de question que je me pose et m'amène à poser de nouvelle.
Bravo à vous 👌
C'est ultra pro. Très beau travail. J'attendais ce genre de documentaire depuis des années. Ça fait plaisir.
La solution à toutes ces problématiques est pourtant des plus simples mais apparemment tous le monde semblent dans le déni.
Nous sommes tout simplement trop. Nous allons dans une court folle de surpopulation, comme si les terres et les ressources sont infinies.
Pourquoi pas faire un consensus mondial visant à limiter la population ?
Ah j'suis bête, nous vivons dans une société capitaliste qui pense qu'à accroître l'économie. Toujours plus et comment donc avoir toujours plus ?
Bah c'est simple, toujours plus d'humains !!
Mais à quel prix ?
Thanos avait la solution !
@@MILHAN03 Grand bien te fasse si tu veux vivre dans une cage à poule, et être plus de dix milliards sur terre.
De devoir manger des aliments industriels ultra transformés 😊
@@nathpatou3256 Si ceux qui demandent la décroissance de la population voulaient bien donner l'exemple, on serait déjà moins nombreux
Moi je veux mon confort, moi je veux prendre ma voiture tranquille, moi je veux faire des bbq tous les weekend. Etre moins nombreux pour faire tout et n'importe quoi. Super la vision égoiste du monde.
@@Mostacherino Vivre durablement à 8 000 000 000 d'humains suppose d'émettre moins de 1,4 tonnes de gaz à effet de serre par an et par personne, soit le niveau de vie d'un paysan indien (source : accords de Paris 2013), et plus nous serons nombreux plus cette limite sera basse.
En refusant d’agir sur la démographie, on mise donc la survie de l’humanité sur le fait que les occidentaux vont accepter de diviser leur niveau de vie par 10 ou 15, que les pays émergents vont choisir de retourner dans la misère dont ils viennent juste de s'extirper, et que les pays du tiers monde vont accepter de stopper leur développement. Sérieusement, ce scénario te semble réaliste ?!
Surtout qu’avec moins de 2 tonnes de gaz à effet de serre par an et par personne, terminé les services publics, les loisirs, l’accès à la culture et aux arts, le temps libre... Quel avenir enviable !
Qu'attendent ceux qui prônent cette "solution" inapplicable pour montrer l'exemple en vivant sans émettre plus de 1,4 tonne de gaz à effet de serre par an (sans oublier naturellement de compter leur part dans les services et infrastructures publiques dont ils bénéficient) ?? Je serais curieux de voir ça…
Dommage que tu ne puisses pas nous faire ton retour d'expérience une fois que tu auras mis en application ce que tu prônes, car à 1,4 tonne de gaz à effet de serre par an, terminé les commentaires sur youtube !
Bon courage !
Étant montpelliéraine je comprends fort le problème, d'ailleurs si les images d'illustrations viennent de cette ville et des villes de la même métropole (cc le collège lycée Clemenceau, j'étais au collège d'en face alors je l'ai très vite reconnu) ce n'est pas un hasard, mais honnêtement ces changements me font réellement peur, avec ma mère on souhaiterait partir de la ville à cause de tout ces changements qui sont très souvent plus problématique que bénéfique (ce que je ne pensais pas forcément à l'époque où la ville était encore une ville considérée comme de taille "moyenne") pour mon expérience personnelle, je sens une tension ayant explosé sur les routes où tout déplacement est devenue extrêmement compliqué pour les voitures, pour les piétons et pour les cyclistes. Je fais 1h de vélo par jour pour aller travailler et je le vois bien, malgré les pistes cyclables, entre les voitures, les deux roues motorisés, les trotinettes électriques, les cyclistes en contre sens et les piétons marchant sur les pistes cyclables, chaques trajets représente un potentiel accident, chaques trajets représente une dispute entre utilisateur des voiries et à chaques trajets, je vois les voitures s'entasser entre elles et former des embouteillages monstres où le code de la route n'est plus vraiment respecté... Tout devient vraiment horrible pour tout le monde, alors qu'il y a 15ans, bha il n'y avait vraiment pas ces mêmes problèmes, tout était plus serein et simple
La vérité c'est qu'il faudrait largement étendre et densifier les transports en commun AVANT de faire la guerre au voiture, parce que Hidalgo et son pote Delafosse (maire de Montpellier) il sont bien gentils, mais la vérité c'est que c'est stupide d'agir ainsi sans réelle solution. Pour Paris je ne peux pas dire,mais à Montpellier, les bus s'arrêtent extrêmement tôt (22h grand max avec de la chance, je me suis déjà retrouvé sans bus en ayant finis les cours à 21h) et le réseau de transport en commun bha il est totalement inexistant à bien des endroits, par exemple, dans l'endroit où je vis, il faut marcher autant de temps pour accéder à un tram que pour rejoindre de centre-ville, autrement il y a des bus souvent très en retard et ayant de nombreuses problématiques (comme je le disais horaires restreinte, impossible d'y entrer en heure de pointe parfois etc...) et pour connaître très bien Montpellier, je sais pertinemment, que c'est totalement le cas dans une grande majorité de zones résidentielles, du coup oui beaucoup de gens prennent la voiture pour les courses ou le travail mais le maire veux sanctionner ces derniers alors qu'ils n'ont juste pas d'autres choix... Bref ce n'est pas du tout une solution correcte en réalité..
Personnellement je me suis retrouvé un nombre incalculable de fois a marcher plus de 40 min juste pour éviter l'horreur que peux représenter les transports montpelliérain alors je comprends que ça puisse faire chier les automobilistes, font je ne fais pas partie, d'être poussés à l'utilisation problématique de transports en communs, parce qu'il faut vraiment une patience à toute épreuve.
Dernière chose : WTF ? Bien-sûr que si on ne veut pas s'entasser les uns sur les autres, vivre dans un brouhaha constant, pour avoir vécu dans des lieux très paumé et très vert mais aussi en plein milieu d'une de plus grande ville française (pendant autant de temps environ dans un cas comme dans un autre) bha clairement j'ai beaucoup de chance d'être entouré de parcs parce que entre les brouhaha constant des voitures, les accidents les feux d'artifices chaques nuits, les engueulades, les commérages, les incendies criminels.... Bha je suis bien contente d'avoir au moins des grands parcs calmes pour oublier un peu que je vie au plein coeur d'une ville aussi mouvementé que ça
" Villes = métastases cancéreuses" Soljénitsine. barrez vous!!
ça faisait longtemps que j'envisageais mais maintenant c'est clair: tu viens de gagner un contributeur mensuel
Reportage culpabilisateur, j'ai vécu 30 ans en hlm tout comme ma femme, et depuis peu on a construit une maison, je n'ai aucune culpabilité a cela bien au contraire, comme on dit l'enfer c'est les autres et je confirme.
Le fait ne de plus avoir de voisins de l'autre côté de son mur est salvateur.
Bonjour en effet vivre éloigné de la ville est un rêve mais également un réel plaisir et pour avoir connue les 2 je trouve en effet plus apaisant la vie en campagne avec plus de calme, ne pas avoir de voisin au dessus de ma tête ni même partager un mur commun. Je fais des aller retour ville campagne tout les jours et en effet le coup du carburant est un problème mais tant pie je préfère largement ce mode de fonctionnement. Travailler et vivre en ville me provoque de vrai stress car tout doit toujours aller vite tout le monde est toujours pressé. Et pour information Nicolas Sarkozy avait raison lorsque les gens sont propriétaires les logements sont plus respecté que par des locataires.
Et dernière chose je suis constructeur de maisons individuelles et j’aime mon métier plus que tout alors s’il vous plaît ne me mettez pas au chômage ne me faite pas changer de métier.
On en parle des centaines de milliers de logements vides dans les grandes villes??
A aucun moment l'aspect économique (spéculation, gentifrication, car plus d'habitants entraîne immédiatement une hausse des prix) n'est évoqué et aussi l'absurdité des immeubles abandonnés qui pourraient être réutilisés de façon plus rationnelle.
Vous devriez vous réjouir que ce documentaire parle éloquemment du problème de l'étalement urbain sans en compliquer l'examen déjà difficile par l'ajout de considérations concernant la spéculation et la gentrification, qui sont trop souvent des explications conspirationnistes ou démagogiques de faible valeur.
@@Marie-PierreKoenig-d4y conspirationnistes= ne parlons pas de ce qui dérange.
0 crédibilité. Allez tapinez pour Davos
Hors sujet .
Une chaine anglophone parle super bien de ces problèmes d'urbanisme en Amérique du Nord c'est Not Just Bikes
Cette video résume un peu tout les tenants de cette chaine justement, Elle donne un peu plus d'explication sur pourquoi on en est là, tandis que Not Just Bike présente plus, le mode de vie qui serait adoptable pour répondre à ses enjeux, et en quoi c'est vraiment mieux
Il va réussir à me convaincre de déménager à Amsterdam
Je suis devenu fana d'Amsterdam depuis que je suis cette chaîne haha
et aussi Oh The Urbanity
Regardez eco gecko, c’est le même type de sujet que not just bikes, mais avec beaucoup plus de contexte historique et de précisions
On m'aurait demandé il y a 10-15 ans, J'aurais répondu pareil, vivre à la campagne... Sans me rendre compte de ce que ça impliquait.
Comme dit dans la vidéo, beaucoup de gens veulent vivre à la campagne sans vraiment savoir ce que ça veut dire. On le voit, beaucoup son déconnectés de la campagne et du monde agricole. Ils vivent dans leur pavillon comme s'il vivaient dans un appart en ville (avec en plus la corvée de la pelouse à tondre, et de la voiture à prendre pour le moindre truc) et n'ont aucune idée de ce qu'il se passe dans les champs et les forêts d'a côté... pire beaucoup "se font chier" à la campagne.
@@Forhorse88 j'ai grandi à la campagne, au milieu des fermes, des vaches, etc. au pied des montagnes. Puis j'ai habité en ville, que je n'apprécie pas pour son mode de vie, ses incivilités, son insécurité, etc. Donc maintenant je suis retourné en campagne et je constate tous ces citadins qui y vivent comme dans une cité-dortoir. Je trouve que c'est un énorme gâchis.
Je suis né et vis à la campagne et je ne me vois pas aller vivre en ville pour satisfaire les envies d'oligarques.
@@aubenautique4068 Je ne comprend pas ce que tu entends par oligarque.
@@aubenautique4068 👍🏻
Le travail est fabuleux ! Merci beaucoup ! C'était hyper intéressant, même si ça demande de changer notre façon de penser (et c'est jamais agréable surtout quand c'est ancré dans nos têtes depuis tout petits)
Là même pour moi au niveau changment de façon de penser, j'ai grandis avec du 100-200km en voiture par semaine, aujourd'hui j'ai l'impression de voir un piège économique qui se rapproche, même en ignorant le changement climatique le problème ne disparait pas.
Tout est parfait, le discours, le montage ...
Je voudrais juste préciser un point pour les plus jeunes : les centres villes dans les années 60-70 n'étaient pas ce qu'ils sont de nos jours.
Les centres villes étaient souvent délabrés, sans tout à l'égout, en étages sans ascenseur, sans parkings, dans des petites rues sombres. Dans un contexte déjà de petits propriétaires, la rénovation à pris beaucoup de temps.
Par ailleurs le périurbain était moins éloigné des centres, il y avait peu de services fournis par la ville et ils étaient souvent eux même en périurbain (collèges, cinémas ...). L'équation se tenait et s'est avérée financièrement intéressante avec des emprunts à taux fixe dans des années 80 minées par l'inflation.
Toutes ces conditions ont disparues depuis longtemps et il faut effectivement passer à un modèle plus adapté.
Très bonne initiative.
Très bonne vidéo.
Pour expliquer que le discours de Wargon a été mal vu, pour les gens qui habitent dans des pavillons de qualité de banlieue menacés par la densification, remplacement des maisons par des immeubles et destruction des jardins et coupe des arbres, créant des banlieues moches, complètement bétonnées sans espaces verts, son discours sonne comme une véritable menace inacceptable.
Je suis pour habiter dans un immeuble si il y a assez d'espaces verts autour. En région parisienne, c'est très loin d'être le cas. La peau de chagrin d'espaces verts qu'il reste est soit menacé de destruction, soit bondé dès le moindre rayon de soleil. Pour avoir habité à Londres, la différence est énorme.
Oui justement, la volonté de densifier pose de sérieuse questions au niveau de l'accès à la nature. C'est le problème de certaine grosses villes, il est trop difficile d'en sortir ou d'avoir des espaces "hors de la ville", des parcs assez grand pour se couper un peu de la densité.
@@StupidEco
Le risque c'est le projet de "densité heureuse" qui vire en
"cloaque comportemental" quand on agit par idéologie.
L'exemple du "social" qui devient une trappe à pauvreté où s'engouffre tout et n'importe quoi jusqu'à destruction de toute vie sociale devrait servir de contre exemple mais...
Quand on n'a pas le droit de dire ou de penser l'origine des problèmes par pudeur idéologique.
(Pourcentage de telle ou telle ethnie, classe, culture)
On ne risque pas de les régler ou même de commencer à les affronter.
@@al1terieur444 oui les grands projets des grandes idées écologiques .
Tout détruire pour mal reconstruire seul les financiers y trouveront un bénéfice.
@@al1terieur444 Les problèmes étaient présents avant l'immigration. Ce sont souvent ceux nés sur place qui posent problème.
@@thresh6652
L'immigration y a rajouté des spécificités qui en ont chassés la classe des "petits blancs" (ceux qui ont raté le train de la mondialisation heureuse)
Les violences ethniques
Les trafics de drogue et leur économie parallèle.
La construction des mosquées puis leur salafisation dans le courant des années 80 et 90
La forte dégradation du bâti malgré les plans de reconstruction réguliers et coûteux.
La disparition de tous les commerces non ethniques.
La coupure avec tous les marqueurs de la République, policiers, pompiers, médecins, chauffeurs de bus qui se considèrent en territoires hostiles.
La ghettoïsation auto organisée par tous les facteurs ci dessus.
Une maison individuelle avec jardin: d'accord, mais pourquoi ne faisons nous plus de maisons MITOYENNES, des maisons qui au lieu de perdre 100m² de jardinet horriblement décorés, partagent des murs avec d'autres maisons ?
C'est tellement la meilleure option selon moi.
Parce que je pense qu'au final, ce souci de voisinage évoqué, est pareil mais en différent
@@guyg.8529 Vous avez du manquer de chance dans le tirage au sort astral (ou manquez de diplomatie, je sais pas je te connais pas et ta mère non plus haha)
Parce que les gens n'en veulent plus, les maisons mitoyennes ont du mal a être vendu :/
@@Sumatoa les gens sont fous D:
Tout ce qu'on économise en chauffage en plus
@@sugiii9616 la qualité de vie est plus importante que le chauffage faut voir plus loin que ton radiateur !
Vous n'avez pas besoin d'être propriétaire : "Vous ne posséderez rien et vous serez heureux" - Klaus Schwab - Great reset
Si tu dis cela, c’est que tu es jeune
Le jour où tu es retraité, tu seras heureux de ne pas devoir louer qqc avec l’argent de ta pension
@@marcderiveau2421 Erf, tu n'as pas la référence ? 🥲
Très belle réalisation. Le sujet est traité sous toutes ses facettes sans longueurs ni imprécisions. Bravo.
Génial, absolument génial!
J'aimerais vraiment entendre vous réflexion sur l'apport du télétravail sur l'étalement urbain et la disparition progressive de la propriété individuelle à prévoir!
Le cas est encore plus important en Suisse vu les contraintes géographiques du territoire, raison pour laquelle nous avons du voter une loi (la LAT) qui a pour fonction de limiter le mitage du territoire.
La nécessité (mais aussi la légalisation d'indice de densification plus important) de densifier a généré une incidence foncière disproportionnée pour les personnes physiques rendant l'accession à l propriété encore plus compliquée (c'est vraiment l'horreur les prix en Suisse).
La Suisse est d'ailleurs un peuple majoritairement de locataire.
En Belgique aussi le cas est très important, même en ayant un taux d'urbanisation dans les plus hauts au monde (98% de la population) les villes s'étalent et grignotent une énorme partie du territoire qui n'est déjà pas grand.
Du coup (je pense, mais il faudrait me corriger) qu'à partir de 2030, on arrêtera de passer des zones en "zone résidentielles".
@@benoitvanschaftingen Bonjour l'augmentation des prix... Quand on a plus le droit de construire, la valeur des terrains existants augmente en flèche, et ça se répercute in fine sur le loyer...
@@38vocan Donc les riches paieront pour leur tranquilité.
@@trucmuche3100 Et les pauvres n'auront plus le droit d'être tranquille.
@La cachette des musiques perdues Hooo.... du mépris condescendant sur un ton passif-agressif qui daube la moraline sans amener de solution à un propos qui ne lui est ni compris, ni maitrisé.
Encore un médiocre sur internet...
Emanuelle Wargon, devrait montrer l'exemple et se débarrasser de son pavillon de 150 m² dans une « ville cossue » du Val-de-Marne. En réaction, la ministre dénonce une « caricature » faite de ses propos . Si elle ne veut être caricaturé, qu'elle habite en ville ! Personnellement je suis pour que l'on renvois à la ville tous ceux qui n'ont rien à faire à la campagne, de raser les stations de ski et toute ces cités vide 10 mois sur 12 bordant nos côte.
Toutafé , comme B Gates qui veut 0 C2 et qui a une maison qui consomme autant d'électricité qu'une petite agglomération, fait ce que je dis pas ce que...
Le facsime
@@justinechabertfey8286 Non, tu te trompe de bord, c'est le Stalinisme ; Mais le but est le même .
Bien pour ça que l'on appele les vert des Pastèques, Vert dehors, et Rouge dedans .
@@jeanlucdamien8294 Bill Gates ce fameux communiste
@@jeanlucdamien8294 « Au siècle dernier, nous avons tous vu les dictatures de la pensée unique qui ont fini par tuer tant de gens »...Le réchauffement climatique...La crise sanitaire...l'Ukraine...le «fascisme vert»... au service du Nouvel Ordre mondial... La chasse aux contestataires est ouverte...Bien rester dans le moule , sinon vous n’êtes plus un Citoyen !
C'est fou qu'on ne parle pas plus de ce genre de sujet qui sont pourtant capitaux et qui comporte tant d'argument factuels en la faveur d'un changement
Dès qu'on évoque ce sujet on prend un shitstorm et on se fait traiter de bobo écolo urbain donc bon...
Pourtant il ne s'agit même pas de faire la morale mais juste d'énoncer des faits.
@@aurelioelcaballo9183 c'est bien plus fort que faire la morale. Les arguments développés dans la vidéo détruisent moralement et factuellement des efforts conséquents faits par les français, pour accéder à la propriété et a un mode de vie. C'est extrêmement brutal.
Ce n'est pas étonnant que les politiques n'en parlent pas car c'est LE sujet par excellence qui peut faire perdre des voix.
Les boomers d'ailleurs se font "reprendre" car on se rend compte que c'est un mode de vie mis en place pour eux. Et on leur explique que ce mode de vie n'a plus sa place. C'est une remise en cause profonde.
Donc NON ce ne sont pas juste des faits.
Excellente vidéo. Je suis 100% d'accord avec vous. Mais voilà, ayant habité 10 ans à Paris intramuros et déménagé 3 fois dans différents arrondissements. Je peux vous assurer que vivre dans un immeuble est un calvaire. Les immeubles actuel de Paris ne sont pas conçu pour la vie moderne. Lorsqu'un bébé pleure toutes les nuits pendant 6 mois dans l'appartement du dessous et que votre voisin du dessus regarde la télé jusqu'à 1 heure du matin. Je peux vous assurer que votre seule est unique pensé est de trouver une solution pour vivre dans une maison. Peu importe l'appartement dans lequel je me situais, il y avait toujours des nuisances sonores. Que ce soit le trafic extérieur, les voisins qui laissent courir leurs enfants jusqu'à 23h, les machines à laver, les fêtes entre amis... Rare sont les nuits ou vous pouvez dormir tranquillement.
Je reste à 100% d'accord pour des logements collectif. Mais il va falloir changer deux choses pour que cela fonctionne. L'isolation phonique (qui est une calamité dans les logements à Paris et sans doute ailleurs) et le savoir vivre des gens (qui lui diminue à vu d'œil). Seulement alors, les personnes (comme moi) retourneront dans des logements collectif. Mais je peux vous assurer que mon bonheur (en maison individuel) est aujourd'hui bien plus grand, même si mon temps de trajet s'est grandement allongé (je passe de 15 min en vélo à 1h en train + vélo).
Salut et merci pour ton message, en effet, on ne prend pas Paris en exemple, nous avons nous mème quitté paris pour vivre à Montpellier.
Quand on parle de ville, on ne parle pas forcément des plus grandes villes, mais simplement des villes où une personne peut vivre et travaillé sans utiliser de voiture.