La réduction des inégalités, c’est ce que veulent les jaloux !!! Alors dans cet épisode, je vous donne toutes les bonnes combines pour justifier de votre position économique supérieure. Talent, efficacité, meilleur jugement, mérite, parents… J'ai forcément quelque chose pour vous. #meritocratie
Je voulais juste témoigner de l'importance de Stupid Economics dans le débat public. J'ai commencé à vous suivre au lycée en seconde, ça fait désormais 4 ans que je suis dans le supérieur ; vous avez forgé mon intérêt pour l'économie et l'étude des systèmes sociaux, et vous avez réussi à casser un bon nombre de préjugés que je pouvais avoir (et surtout de creuser les sujets au delà de vos vidéos). Énorme merci pour votre travail l'équipe !
Merci, ça nous touche vraiment, content d'avoir pu participer à notre (petite) échelle à ton intérêt pour l'économie ! Tu as le coucou de toute l'équipe
@@StupidEco J'aurai pu faire le même commentaire, vous m'avez donné envie de suivre une filière ES et aujourd'hui je suis en licence 3 d'économie... Plus le temps passe, plus le contenu est quali, j'espère que l'aventure Stupid Economics durera !
La question a se poser sera toujours selon moi "à qui profitent les inégalités" et "qui a le plus à gagner dans leur réduction"... Parceque malgré quelques arguments intéressants je reste convaincu que rien ne justifie l'extrême richesse ni l'extrême pauvreté. Bonne vidéo en tous cas !
Je pense que c'était le but de la vidéo, de s'adresser aux gens qui pensent qu'une extrême richesse et une extrême pauvreté est justifiée et de leur dire d'une façon très subtile qu'en fait non
Honnêtement, si l'argent est votre problème et que VOUS avez ce besoin ou l'objectif, c'est donc VOTRE responsabilité et donc VOS décisions et VOS actions qui vous permetterons d'atteindre votre objectif, vouloir l'égalité ou l'égalité des chances est absurde puisque les inégalités sont superficielles et que nous sommes TOUS profondament égaux, nous avons tous à l'intérieur de nous la capacité à être à la hauteur de n'importe qui ou n'importe quoi... Mais nous pouvons nous poser comme question, il se passe quoi si ce n'est pas suelement votre objectif, mais un objectif commun ? A cette question s'associe la récompense au mérite, si la recompense est divisable, il y aura des liens et de la motivation commune, or, si la récompense est unique, il y aura division et conflit... Puisque n'oubliez pas que chacun d'entre nous est égoïste par nature, et la notion d'altruisme ou de d'avarice n'est prouvé que par l'éthique forgé par notre société
@@unbaptistevraimentpasnet4759 bah non la notion d'altruisme n'est pas prouvé que par l'éthique forgé par notre société c'est littéralement faux tout comme une nature humaine égoïste
Je trouve ça vraiment réducteur de ne parler d’économie et d’inégalités qu’au sein d’un système capitaliste qui, par essence, prône les inégalités. On attend encore de voir ce que produisent/apportent à la société et au vivre ensemble les politiques (entre autres parasites). Entre une grève d’éboueurs et une grève de ministres, on voit vite les rôles importants et pourtant non rémunérés à la hauteur du bénéfice pour la société.
Dans un système communiste les personnes au pouvoir .... Dans un modèle féodale,🤣, j'en parle même pas, et les autres systèmes je les vois même pas un peu a grandes échelles. . La possession ou l'accaparement de possession ( les capitaux économique donc, soit dit au passage ne sont qu'une des nombreuses catégories de capitaux ). La question me semble plus quel modèle politique avoir pour protéger notre communauté du capitalisme sans contrôle car tout modèle si sans contrôle devient une dystopie, chercher un équilibre et non une égalité est la seule option viable, la trouvé est à mon avis impossible et l'égalité c'est de la genfoutrerie, nous ne naissons pas égaux, les avantages de compensation ne sont pas un droit naturel mais une solidarité quand cela et possible, sur ce plan il y a du progrès à faire au sommet. . Le fait de mettre des paliers de taxation en fonction des possession et des gains est à mon avis le meilleur compromis, un pauvre qui a juste de quoi vivre ne doit pas être écrasé et un riche très très riche doit plus contribuer mais le privé de sa richesse à l'aveugle par ce qui au final est de la jalousie ne fera que clore les discussions et avancé l'innequité. . Actuellement le peuple français rejetant la nation ( 1789 pas un version d'un autre pays, merci ) rejette la démocratie car sans nation pas de citoyens mais des sujets, les peuples ne font plus la nuance entre politique et économie, c'est notre échec et la victoire des la haute bourgeoisie qui ainsi prend les rênes des deux avec le monetarisme qui c'est trop développé et va encore gagner en puissance si le semblant de monnaie physique disparaît
C’est un peu simpliste comme réflexion, en vrai il faut des ministres et des éboueurs : il faut des décideurs et des acteurs pratiques ! C’est juste que des éboueurs en grève ça se voit plus rapidement, mais sans ministres je t’assure que les éboueurs sur la durée ne seront pas mieux…
@@damdam9429 les sociétés humaines n’ont pas attendu d’avoir des ministres pour s’organiser. Il y a toutes sortes d’organisations sociales pour décider et mettre en oeuvre, y compris des beaucoup plus efficaces et moins verticales. En revanche, les déchets doivent être virés sous peine de problèmes sanitaires (j’y inclus les ministres ;) )
@@Anonyme-car-trop-de-cons tout est à inventer. On est pas condamnés à choisir entre des modèles déjà existant, un peu d’imagination. Pour info, le communisme ne figure que dans les livres de Marx et Engels, il n’a jamais été mis en oeuvre. Tu confonds sûrement avec le socialisme (soviétique entre autres) qui a lui même volé son appellation aux anarchistes du XIXe siècle. Je pense qu’un des problèmes fondamentaux vient en effet de vouloir organiser les choses à grande échelle. Les gens n’ont pas les même contingences selon qu’ils habitent en ville ou à la campagne (les politiques se foutent royalement des problèmes de transport inhérents aux campagnards), à la montagne ou à la mer, pays chaud ou froid, ... Le capitalisme me semble incontrôlable: il est dans sa nature intrinsèque de tout marchandiser. De fait, ce que tu nommes monétarisation est attaché à l’idée de donner une valeur marchande à tout selon une logique d’offre et demande: animaux, forêt, air, objets manufacturés, gens, temps de travail, etc. On ne demande pas à un serpent de ne pas mordre, il fait sa vie de serpent. De plus en l’occurence il s’agit d’un capitalisme de surveillance, hygiène et sécurité sont ses drapeaux de bien pensance.
Pas sûr qu'une méritocratie soit vraiment intéressante, parce que le mérite est très subjectif, et certe, on pourrait par exemple le mesurer en heures de travail, mais est-ce qu'une société qui pousse toujours à la performance, au travail, et à une constante compétition est vraiment la société dans laquelle on a envie de vivre ? Parce que ça veut dire que les moindres vacances ou temps de repos octroyé est un handicape que vous vous infligez. Je pense que la vie ne devrait pas être une compétion constante depuis notre naissance jusqu'à notre mort.
Ouais, puis au final, même si on avait un bon moyen de le mesurer, serais ce réellement bon au niveau des égalités, moralement parlant? Je pense notamment au mec qui se démène dans un travail et qui au final serait moins performant qu'une autre personne qui est naturellement douée et fait le strict minimum. Le premier produira moins en travaillant plus, mais d'un point de vue méritocratique "pragmatique" il est moins méritant... Pourtant moralement je pense qu'on aurait tendance à trouver plus juste de considérer son effort. Bref, c'est un peu comme les handicaps. On ne naît pas tous égaux, donc ça va être très difficile de faire un "départ égal" et encore plus de justifier le mérite de quelqu'un quand on considère tout ça.
La méritocratie est la nouvelle idéologie qui justifie (tres mal, suffit de voir les miliardaires) les inégalités. Je prefère l'objectif de Marx : De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. Karl Marx, critique du programme de Gotta
Il serait surtout pertinent de s'intéresser au concept même de mérite. C'est pris pour acquis mais pourtant son existence en pratique est discutable. Qu'est-ce qu'est le mérite ? Est-ce que c'est avoir le droit d'avoir plus parce qu'on a travaillé plus ? Que ce soit un travail intellectuel au sens d'avoir fait des études et donc de mériter un meilleur poste, ou que ce soit d'avoir travaillé plus que les autres et de mériter une meilleure contribution, on peut dire dans les deux cas qu'il y a une part de chance : -Si j'accède à des meilleures écoles et à un meilleur poste à la clé, c'est parce que j'ai travaillé pour. Mais est-ce que c'est vraiment un mérite ? Si j'ai réussi à travailler plus que les autres et à avoir des meilleurs résultats, cela peut s'expliquer parce que je suis plus intelligent en général : dans ce cas-là on peut se ramener à une inégalité naturelle comme expliqué dans la vidéo, je suis né avec un avantage dont je profite (ce ne sera pas un mérite au sens où on l'entend dans ce cas-là, je n'ai aucun mérite à être né plus intelligent : je n'ai rien fait avant ma naissance pour l'être, j'ai juste de la chance) -Si je ne suis pas plus intelligent mais que j'ai une meilleure persévérance et détermination à travailler plus longtemps et régulièrement que les autres, que j'ai des prédispositions cognitives (au sens d'endurer le travail), culturelles ou même psychiques à un instant donné (dans le sens d'être dans un bon mindset de travail à une certaine période, d'être motivé à travailler), on pourrait dire que j'ai de la chance d'être plus motivé/endurant que les autres dans mon travail. Et cette faculté à nouveau est une prédisposition qui est soit innée, et dans ce cas on retombe sur l'inégalité naturelle, soit acquise à travers mon éducation ou plus généralement mon environnement (parents, amis, activités ludiques) qui n'est évidemment pas le même pour tout le monde. A nouveau ici je peux donc bénéficier d'un avantage si j'ai un meilleur environnement qui me permettra de développer mes aptitudes à travailler. En réalité cette question philosophique est sous-jacente à la question du déterminisme/libre arbitre : Si le libre arbitre n'existe pas, et que les individus sont condamnés à être le produit de l'influence de leur environnement, alors la méritocratie dans le sens où on la conceptualise n'existe pas. Par convention/faute de pouvoir faire autrement, on sera obligé de garder arbitrairement des critères de "mérite" qui indisposeront ceux qui n'y répondent pas. Ces critères seront sûrement les mêmes qu'aujourd'hui : intelligence, force de travail, détermination et motivation, mais on garde donc en tête que ce ne sont pas du mérite puisque ce dernier n'existerait pas, et donc ces critères de sélection dont jouissent les meilleures viennent confondre méritocratie et aristocratie, on privilégiera les meilleurs (rien à voir avec les nobles : Le terme aristocratie vient des racines grecques aristoi (άριστοι), « les meilleurs », et kratos (κράτος), « pouvoir », « autorité », « gouvernement ». À partir de la Révolution française, le terme « aristocratie » a été employé à tort pour désigner exclusivement la noblesse, ce qui lui a fait perdre son sens plus général, surtout en français.) On retrouve d'ailleurs le même problème en droit : Si le libre arbitre n'existe pas, comment peut-on condamner quelqu'un pour un crime, puisqu'il est déterminé à le commettre ? Si l'ensemble des processus chimiques qui régissent mes processus cognitifs et mon comportement me déterminent à être un criminel, comment peut-on me condamner, puisque je n'ai pas le choix ? (Ce n'est pas une question bête, on le fait déjà avec les personnes jugées irresponsables de leurs actes et mentalement inaptes). Encore une fois, on peut imaginer qu'on gardera tout de même notre système judiciaire en convenant, faute de pouvoir faire autrement, qu'on enfermera des personnes déterminées par nature à tuer, même si cela est injuste.
dans cette inégalité du mérite ... je trouve aussi que l'on ne met que l'argent comme échelle. on oublie que seulement certains métiers, quelque soit le mérite, qui permettent de vraiment gravir les échelons. Infirmier, aide soignant, prof, instituteur, policier, artiste, et j'en passe .... sont des métiers qui peuvent être choisis par passion mais qui ne t'amèneront jamais à un salaire mirobolant. Et donc juste limiter le mérite au salaire est absurde. Un mec (une femme) qui a hérité une grosse somme et joue en bourse et gagne de l'argent grâce à ça a t-il (elle) plus de mérite que le prof qui enseigne à ses enfants ? alors que le prof a surement plus d'utilité, mais actuellement les gens préfèrent choisir d'autres métiers ... car c'est ainsi qu'ils gagneront mieux et pourront faire de beaux voyages. et de bons restos. C'est dommage. Le mérite ne devrait pas se limiter ç l'argent
Le mérite ne se limite pas a l'argent, dans l'exemple que tu présente, la prof n'a pas moins mérite, ce n'est pas comparable car ce n'est pas le même type de mérite, il se presentera sous la forme d'une reconnaissance de ses pairs L'heritié quand a lui rapporte bien plus que la prof sur le plan monétaire, il est recompensé a la hauteur de ce qu'il rapporte, on lui donne sa part... Pareille pour la prof, elle récompensé a la hauteur de ce qu'elle rapporte, du moins théoriquement (car ce qu'elle rapporte est plus difficilement quantifiable que pour l'heritié), ce qu'elle rapporte n'est pas monétaire donc la recompense est d'une autre nature....
J'ai l'impression que beaucoup de gens sentent que le monde est en déclin et que s'engager professionnellement pour une meilleure répartition des biens n'est pas sexy. Le charity buissnes leur convient parfaitement. Les politiques sont considéré des ânes. Eux ils sont plus compétents pour se rendre compte des besoins des classes basses. Moralement c'est parfait et leur petasses ont une bonne excuse pour acheter 100000 chaussures. C'est certainement plus compliqué,mais qu'on arrête de dire qu'ils laissent les miettes aux inférieures.
@@georgesmajerus3272 Ils laissent les miettes au prolétariat, à l'échelle de leur capital, de leur gains, ils nous laissent des miettes, y'a pas de mérite ça n'existe pas. Le prolétariat est la SEULE classe capable de savoir ce qu'a besoin le prolétariat. La bourgeoisie s'en moque.
@@georgesmajerus3272 "classes basses" toi t'as rien compris au concept des classes, y'en a que 2 classes (et une troisième opportuniste): Bourgeoisie, Prolétariat (et petite bourgeoisie). Ces classes, surtout le prolétariat, possèdent de nombreuses couches, les classes ne sont pas homogène, mais, il n'en existe que 2 sous le Capitalisme.
13:40 La méritocratie?.... oui...C'est bien... mais qui juge de qui mérite quoi ? Étant donné le nombre de suicides chez les agriculteurs a cause de la considération que nous leur portons dois-je en conclure qu'ils "ne sont rien" ? Qu'ils ne méritent pas mieux ? Les infirmières ? Les policiers ?
et inversement du mérite des hauts fonctionnaires (qui n'encourent aucun risque pas même celui de leur incompétence ou de motivation ou pire d'altruisme ce qui est l'essence du fonctionnaire)
Voici les timestamps 😊 1:29 Les inégalités des profiteurs 2:54 Les inégalités pour eviter les inégalités naturelles 3:47 Les inégalités pour récompenser l'innovation 6:12 Les inégalités pour le ruissellement 7:40 Les inégalités pour transmettre 9:16 Les inégalités pour la compétitivité 12:21 Les inegalités pour le mérite
Merci beaucoup pour cette vidéo ! Avec des arguments relativement objectifs, à chacun de se faire sa propre opinion désormais. Même les inégalités qui semblent le plus se justifier (celles sur l'innovation) n'ont plus de sens. Les entreprises n'innovent plus/pas pour le bien commun mais pour espérer gagner plus d'argent sur des produits qui coûteront plus cher. En gros, il faudrait surtout changer complètement de paradigme et faire comprendre aux gens que gagner de l'argent n'est pas nécessairement ce qui va le plus aider la société, bien au contraire. Ça nécessite de faire preuve d'une hyper empathie, d'une gentillesse énorme, d'une capacité d'altruisme inconditionnelle (qui ne se limiterait pas à la famille). C'est un peu utopique mais j'aimerais bien de cette société. Une société où chacun.e ne vivrait pour lui/elle-même mais pour autrui.
Double dose d'économie aujourd'hui avec la vidéo du Monde sur la répartition des impôts et des prestations fournies par tranche de population. Toutes deux au top
@@mew2knight337 De un pour se faire réellement une opinion vis à vis des médias on doit s’intéresser à une pluralité de médias il faut aussi bien lire le monde, liberation ou l’humanité que Le Figaro ou valeurs actuelles et pas se cantonner à ce qui suit notre courant de pensée on s’enferme dans une bulle dans ce cas là et ensuite la vidéo de laquelle il parle n’a rien à voir avec l’Islam mais du système d’imposition en France je la trouve personnellement très bien détaillée alors que je n’ai pas une sensibilité de gauche particulière
Au début de la vidéo je pensais que ça allait encore être un poncif sur les inégalités mais la vidéo est vraiment très intéressante avec des réflexions qu'on a pas toujours l'habitude d'entendre. Merci et bravo pour la qualité de votre contenu!
Très intéressant cette vidéo et totalement d'actualité ! Je trouve ça intéressant que même dans le cas du marathon la ligne de départ est biaisée : différence génétique, moyens matériels pour s'entraîner, équipements, disponibilité nutritionnelle, dopage, etc...
Super intéressant comme toujours ! Un élément me donne un peu d'espoir : si les inégalités affectent l'économie, des personnes finiront par vouloir les régler s'ils peuvent gagner de l'argent au passage. Des multinationales votent maintenant des lois pour la restructuration de la biodiversité parce qu'ils voient que leur entreprise pourrait perdre de l'argent si la société continue comme cela. Il faut maintenant convaincre ces personnes au pouvoir d'agir, les convaincre que c'est aussi pour leur propre bénéfice qu'il faut réduire les inégalités entre les personnes. Et ça, c'est pas gagné d'avance !
La méritocratie me semble avoir de nombreux points problématiques : d'énormes angles morts. Revenons sur l’exemple de la note de groupe dans lequel il y aurait des profiteurs, idem en contexte d'entreprise. N’oublions pas que ce qui est noté est toujours arbitraire, on ne note que quelques éléments que l’on considère comme pertinents, tout en choisissant de ne pas prendre en compte l’ensemble (car impossibilité d'être exhaustif). Or, certains points échappent forcément à notre jugement à cause de nos ignorances, de nos biais, etc. Dans notre exemple de travail de groupe, une personne pourrait être moins productive mais capable d’intelligence sociale plus poussée, participant activement à la cohésion de l'ensemble. Retirer cet individu du groupe pourrait détériorer le contexte de travail. A quel moment on aurait pris en compte ce genre de subtilité ? Aucun. Uniformiser les individus sur des valeurs données va amoindrir notre diversité. Or, c’est la diversité qui a du sens dans la résilience des écosystèmes face à l’adversité. Nos cerveaux sont empoisonnés par des logiques de rendement, et on passe à coté de tout le reste.
Oui mais ce n'est pas réaliste, cela implique que vous considérez tout le monde comme exemplaire accomplissant sa tâche du mieux qu'il peut, ce qui dans ce cas serait pertinent, hors c'est faux, puisque justement chancun ne cherche pas autant a faire avancer le projet et surtout point très important c'est paradoxal, puisque les membres d'un groupes étant de la même origine probable et surtout des mêmes études, il est donc impossible qu'avec ce même apport de soi on arrive pas a une différence faible du travail de chacun
Tout a fait daccord, toutes les personnes critiquant la meritocratie ne font que la critiquer sans proposer de solution. Car jaimerais bien quon me propose une alternative à ce système. Car historiquement jen connais et cest pas tres beau.
@@phuriaxounetbfh1649 perso je regarde comment fonctionne la nature, je vois de la diversité et des services écosystémiques de partout. Et nos critères (de rendement notamment) sont claqués au sol. Donc je vais arrêter d'en suivre un pour plutôt aller vers ce qui conditionne notre survie, m'voyez. Y'a urgence écologique, au cas où personne n'aurait rien vu.
@@superresistant0 je parle d'équilibres des écosystèmes. Obtenus uniquement grâce à cet équilibre dans la diversité. Ex : dans l'agriculture, ne voyez-vous pas les problèmes de la monoculture ? Ils sont légions. Ouvrez un bouquin d'agronomie. Qu'est-ce qu'on y comprend ? Appauvrissement des sols, dépendance grandissante à la pétrochimie pour rattraper, chute de populations d'insectes, etc. Voilà, et ils se trouvent que nous sommes des écosystèmes imbriqués. C'est chelou mais c'est la biologie qu'est comme ça. Cette diversité améliore largement les chances de survies de l'ensemble. Il y a énormément de collaboration aussi dans la nature. Vous connaissez les mycorhizes ? Symbiose plante-champignon. Certains arbres sont en mesure de mycorhizer avec jusqu'à une centaine d'espèces de champignons différents. Et ces derniers jouent à leur tour en symbiose avec certaines bactéries. D'ailleurs c'est comme nous, sans certaines bactéries dans notre appareil digestif, on ferait moins les fiers. Il n'y a pas que la loi de la jungle (le "struggle for life"), il y a aussi des symbioses. Des partenariats qui améliorent la vie de chacun. Et si vous n'êtes pas convaincu, c'est peut-être encore un délire d'homme alpha, c'est juste de la masculinité toxique. Bossez dessus, j'peux pas aider plus que ça.
@@phuriaxounetbfh1649 On est dans le contexte du travail de groupe la : "Car jaimerais bien quon me propose une alternative à ce système. " Effectivement comme le mentionne @someone you don't know the name on a pas tous le même projet. "Car historiquement jen connais et cest pas tres beau." Pourquoi la solution est à chercher dans le passé? y-a-t-il eu un passé glorieux? Le problème que soulève les gens qui critiquent le mérite est notre système economique in fine c'est de montré qu'on utilise des indicateurs de merde qui ne sont pas adapté à nos objectif en tant que groupe humains qui visent un ensemble de valeur. Je prefere largement ça à des défenseurs de statut quo qui se disent dans leur tête c'est pas si mal que ça et que de toute façon mon voisin est un loup pour moi.
Je découvre ta chaine depuis seulement quelques jours. Merci de me faire decouvrir un domaine qui jusque là n'avait jamais suscité tant d'intérêt chez moi. Hâte que tu atteigne les 1% de tips (bien mérités)
Le mérite est fortement lié à la notion de libre-arbitre: on est méritant si on a fait les bons choix. Simplement on sait que nos choix sont totalement déterminés par des éléments sociaux, familiaux, biologiques, etc qui sont inégalitaires entre les individus. Donc le mérite n'existe pas vraiment, difficile de bâtir une société dessus selon moi.
Il ne faut pas oublier le hasard. Si je tombe malade et que je ne peux plus travailler ce n'est pas un choix. Si je dois choisir entre travailler à temps plein ou à temps partiel pour aider ma femme handicapée c'est un choix... mais lequel sera le "bon" choix ?
En fait à mon avis le libre arbitre répond plus à un besoin qu'à une réalité objective. Nous sommes des humains et considérer que nos choix sont déterminés a un impact concret (et mauvais je suppose, du point de vu libéral au moins) sur notre façon de penser. Je pense qu'il faut croire au libre arbitre. Personnellement mon point de vu est celui de la science (physique), je ne crois pas en la liberté, je crois que le monde est parfaitement déterminisme sauf que pour moi le choix réside dans l'ignorance de ces déterminismes.
@@mlkdfs Le libre-arbitre n'est pas un sujet scientifique mais philosophique, impossible de le décider scientifiquement. Au sujet de l'unanimité,même s'il est vrai que les théories déterministes ne font pas l'unanimité, il faut préciser que c'est les théories déterministes tout court qui sont minoritaires. Le compatibilisme est majoritaire, et on peut donc dire qu'en fait la doctrine selon laquelle nous sommes déterminés est en effet majoritaire. Les trois grand mouvement sont : Libertarianisme, déterminisme, et compatibilisme. Le libertarianisme dit que nous sommes libres et non déterminés. Le compatibilisme par contre dit que la liberté est compatible avec le déterminisme - nous sommes effectivement déterminés, mais nous sommes "libre" dans un sens autre que celui des libertariens. Le compatibilisme reformule le concept de liberté (il y a plusieurs théories compatibilistes donc plusieurs redéfinitions de la liberté), et ne l'oppose plus à la nécessité (déterminisme), mais à la contrainte. La liberté du compatibilisme, puisqu'elle n'est pas le pouvoir magique de s'extirper de toute causalité comme le présupposent les libertariens, ne permet pas vraiment de dire que l'on "mérite" sa place socio-économique. C'est un peu compliqué mais bon, juste pour dire qu'en fait le libre-arbitre au sens classique libertarien est en minorité (la somme total des compatibilistes + déterministes le dépasse). survey2020.philpeople.org/survey/results/4838
Un bon choix est souvent un choix qui apporte des conséquences positives et que l'on justifie a posteriori par du mérite en négligent l'immense prédominance du hasard. En effet nos choix ne sont pas rationnel et si des choix totalement rationnels existait ils pourrait quand même mener a des conséquence négative car physiquement parlant l'avenir n'est pas prédictible. En fait on sélectionne des chanceux plutôt qu'autre chose.
@@pasdepseudo20 oui c'est ça. Je sais plus quelle vidéo j'avais vu qui expliquait que notre cerveau fonctionne en faisant des choix probabilistes. Malheureusement il est plutôt mauvais à ce jeu et on fait souvent de mauvais choix, ou plutôt des choix pas optimaux.
*La méritocratie est la nouvelle idéologie qui justifie (tres mal, suffit de voir les miliardaires) les inégalités.* *Je prefère l'objectif de Marx : De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.* Karl Marx, critique du programme de Gotta
Ben oui... mais qui te dit que les milliardaires n'ont pas beaucoup de besoins et peu de moyens ? Être riche c'est bien mais envie de travailler l'est moins.
Oui mais n'est ce pas le cas en France ? Les plus gros poissons cotisent plus, l'école, la police, les soins sont gratuits et accessibles à tous, sans distinction de ses moyens, donc on applique déjà ce que Marx voulait nan ?
@Social Injustice Goblin pourquoi penses-tu que les théories économiques séparent le capital du travail ? Parce que le capital ce n'est pas le travail. Autrement dit le capital ne travaille pas (physiquement). Par exemple...mon cas... je loue des appartements. Je ne travaille pas et mon capital me rapporte plus d'argent que beaucoup de travailleurs n'en gagnent en travaillant. Voilà qui déstabilise ta théorie sur la production non ? En tous les cas si jadis j'ai visé l'immobilier et le capital c'est parce que j'ai compris ça. Je te conseille, si je peux me permettre, de revoir ta théorie plus en profondeur.
@Social Injustice Goblin Aussi... Autrement dit ceux qui sont le plus payés...les capitalistes...les propriétaires....sont ceux qui travaillent le moins....voir pas du tout. De plus... n'as tu pas remarqué qu'il y a énormément de pays capitalistes très pauvres ? Et des gens très pauvres dans des pays capitalistes pourtant très riches ? A te lire on pourrait croire que tout pays capitaliste est nécessairement riche. Et les gens de ces pays tous riches. Quant aux goulags ce n'est pas une innovation de l'URSS...la vieille russie pratiquait aussi celà..et beaucoup d'autres pays a cette époque. La chasse aux sorcières s'est aussi pratiqué aux États-Unis...avec toutes sortes de ségrégations raciales, sexuelles et politiques. Ensuite je ne te comprends plus ? Prones-tu l'égalité ou l'inégalité ? C'est pas clair. Franklin était un politique...et comme tout les politiques il sert aux électeurs ce que ces derniers veulent entendre pour voter pour lui. .... Hobbes ne peut pas avoir "repris" Franklin étant donné que celui-ci est mort bien avant que celui-là ne naisse... Bref...tu devrais...si je puis me permettre... réviser ton histoire et ton économie.
c'est évidemment où cette vidéo veut en venir. Commencer avec le discours de l'abbé Pierre est pour moi très symptomatique. On est ici pour défendre des dogmes. L'objectif est de soutenir la thèse inverse de celle énoncée. On ne s'étonne pas de voir alors, entre deux idées piètrement contre-argumentées, des positions que personne ne défend (les inégalités pour forcer la coopération, par exemple). Le parallèle avec le servage est intéressante selon moi. C'est bien dans un cadre démocratique, où les gens sont supposément égaux, que les inégalités dérangent le plus et créent le plus de frustrations. La question ne devrait-elle pas être pourquoi l'égalité? Ce qui est répondu dans les dernières secondes de la vidéo d'ailleurs : sans sources ni argumentations. Notons à la fin la confusion entre corrélation et causalité. Les pays les plus violents sont effectivement les plus inégalitaires... mais également les plus pauvres et les moins instruits (ou avec une forte présence d'extrême pauvreté). Je précise que je ne suis pas pour les inégalités ni leur accroissement. Mais je trouve cette vidéo de mauvaise fois.
@@tichoose des pays violent comme les états Unis 🙃, puis pour vous la violence s'arrête aux atteinte physique? C'est marrant de reprocher à la vidéo son manque de source et de voir votre commentaire argumenté au doigt mouillé. Je ne vais pas faire le naïf je vois de quelles pays vous voulez parler. Mais prendre cette exemple sans indiqué d'où viennent ses violences, par qui quoi elles sont entretenus, qu'elles sont les indicateurs utiliser pour mesurer la richesse de ces nations, sont-ils pertinents ? Enfin au final qu'elle est votre point? Une défense du statut quo? Juste exprimer que vous n'êtes pas en accord avec la vision de la vidéo mais que vous ne savez pas trop pourquoi ?
@@ludono2625 -la pauvreté n'est pas, à l'instar des inégalités, nécessaire ni suffisante pour créer de la violence. Merci de le préciser. -si je ne rentre pas dans les détails c'est par manque de temps. Je fais déjà un effort en répondant -l'objectif ici est de pousser les gens à la réflexion. Le fait que tu me répondes en soulevant des questions qui auraient pu être posées directement sous la vidéo originale m'indique ne pas m'être trompé :)
@@tichoose J'arrive en retard, mais votre argumentation me semble très flou. 1) La pauvreté n'est pas necessaire pour avoir une forte violence, mais les inégalités oui. Les USA sont bien un pays riche mais extremement inégalitaire. Il y a des quartiers extrêmement riche et des quartiers extrêmement pauvre. 2) Vous justifiez le manque d'arguments par le manque de temps... Je pense surtout que vous n'en avez pas vraiment. 3) le fait que les gens se posent des questions prouve que la video n'est pas si mauvaise. C'est justement le but: appeller à la réflexion. Ça ne veut pas dire que tout les arguments sont parfait, mais que l'argumentation est tout de même interessante. J'airais aimé une réelle argumentation pro-inégalités de votre part au lieu de simplement dire que les arguments sont imparfait.
@@pierrotA Avec tout le respect que je dois à une personne qui a pris le temps de me répondre, je me demande si vous avez compris ce qui s'est dit précédemment. 1)comme dit plus haut, les inégalités ne sont pas une condition nécessaire ni suffisante pour créer de la violence. On peut parler de la Chine avec un indice de criminalité bas et de fortes inégalités.Et inversement, l'Ukraine et le Kazakhstan : criminalité haute et inégalité basse.(Je précise que je regarde le coefficient de Gini et le taux d'homicide volontaire). Vous ne contre argumenter rien en parlant des USA, là où votre théorie est mise à mal par mes exemples. 2)vous me faites un procès d'intention. 3)ce n'est pas avec la pauvre dualité présente dans la vidéo que l'on va se poser des questions. Au contraire, les commentaires comme les miens les font germer. 4)heureusement que j'ai précisé ne pas être pro-inégalités...
Pour rappel. Attention point Godwin dans 3, 2, 1... « Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste. ... Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. » Martin Niemöller Un des problèmes quand on dévalorise des groupes sociaux par rapport à d'autres, c'est que, quand la situation politique s'aggrave et que les ressources se raréfient, on en finit plus d'exclure à mesure que le niveau de la merde monte. NB: Il arrive trop souvent que les gens "en repli identitaire" visent un groupe social qu'ils croient (potentiellement) dominant et donc responsable de l'aggravation du niveau de merde qui nous arrive dessus. Ils se trompent de colère et de cible (xénophobie et "élite intellectuelle") et continuent à laisser beaucoup trop de marge de manœuvre aux groupes les plus dominants (qui déshumanisent tous les autres groupes sociaux) qui tirent les ficelles et continuent à structurer les institutions en leur faveur (plus ou moins consciemment), à savoir, les "élites" financières qui monopolisent les conseils d'administration privés et publiques.
NB: L'Allemagne nazi, l'Italie fasciste et l'URSS n'étaient pas plus socialistes que les Républiques démocratiques de Corée et de Chine ne sont démocratiques, c'est dans les mots mais pas dans les faits. Pas avec des hiérarchies de forme pyramidale avec un chef quasi-divinisé tout en haut des seuls partis autorisés dans chaque pays respectif. Votez LFI en 2022 pour obtenir la #Constituante et, aux législatives, pour ceux que vous préférez pour la construire en 2023. :-) + un com pour l'algo. :-)
@@philippebrehier7386 Beau point godwin pour faire appel au sentiment plus appelle au vote d'un candidat. Avec un chef de partie qui ne fait même pas de primaire rigolo de lui faire confiance pour écouter les autres.
@@ariff6025 Pour rappel, peut-être que Mélenchon apparait comme un épouvantail pour quelques uns, mais il faut lui reconnaître, à lui comme à la jeune équipe qui l'entoure, une dignité et une maîtrise des dossiers sans égales chez les autres prétendants. Et parce qu'être candidat vous transforme en cible, les autres LFI pressentis pour le job ont préféré s'abstenir. Votez LFI en 2022 pour obtenir la #Constituante et, aux législatives, pour ceux que vous préférez pour la construire en 2023. :-) + un com pour l'algo. :-)
J'ai une position économique supérieure... le seul mérite que j'ai c'est d'avoir compris le capitalisme... Autrement dit d'avoir compris que pour gagner de l'argent il ne faut surtout pas travailler...et faire travailler les autres pour soi.
Alors vous n'êtes certainement pas riche, car un capitaliste ne fait pas travailler les autres pour lui, il travaille à faire travailler son argent pour lui.
@@nosmovies blague à part, même les ultra-riches conservent toujours une activité professionnelle. Ne serait-ce que pour conserver un semblant d'équilibre dans leur vie.
De mon côté j'ai toujours lié le mérite à la prise de risque. Quelle que soit sa situation personnelle, on a du mérite si on essaye de sortir de sa zone de confort. De chercher quelque chose d'autre pour soi, pour sa famille, pour son entourage. Les inégalités nécessaires sont celles qui encouragent cette prise de risque.
tu peut en sortir en prenant des risques par contre il faut assuùer de risquer de finir sans rien a la rue mais on a tous assez d'argent en france pour tenter quelque chose que ce soi l'investissement ou quoi
Incroyable vidéo. Les inégalités sont aujourd'hui, dans la vision populaire, synonymes d'injustices. Parce que les inégalités économiques divisent les sociétés, les appauvrissent au profit de quelques uns. Cependant, je dois dire que dans leurs fondements, les inégalités sont plutôt justifiées. On vit dans un monde où rien n'est donné, on doit travailler pour manger et vivre. Il fait donc sens de lutter contre les passagers clandestins. L'inégalité permet de régler ce problème, et apporte une forme de justice. Celui qui travaille, mange, celui qui ne travaille pas, ne mange pas. Le problème c'est qu'aujourd'hui la mesure de l'utilité d'une tâche à la communauté est non seulement très complexe, mais la valeur des choses est régie par le marché. Celle qui vise à récompenser l'innovation, c'est pareil, sur le principe, c'est génial, il faut innover pour toujours chercher à améliorer la vie des autres, pour améliorer les conditions de notre existence, et apprendre à mieux vivre dans notre environnement et avec lui. Aujourd'hui, l'innovation ne se base pas sur l'intérêt apporté à la communauté, mais sur sa potentielle valeur marchande. Il peut y avoir juxtaposition entre ce qui est désiré par la multitude et le bien commun, mais pas toujours. Et l'exemple des voitures et le réchauffement climatique qu'elles apportent constituent toujours un net plus pour moi, malgré les conséquences auxquelles nous faisons face. Une plus grande capacité de déplacement, certes c'est bon pour l'économie, mais c'est aussi très bon pour la qualité de vie. Maintenant, il nous faut innover pour limiter les impacts de la crise climatique. Le ruissellement, ça ne marche pas par contre. L'héritage, c'est un sujet complexe qui touche à l'affectif. Si les parents savent que rien de ce qu'ils font ne reviendra à leurs enfants, pourquoi épargner ? On aurait des parents qui n'épargneraient pas, et stimulerait encore plus le consumérisme. Après, je ne démens pas que taxer l'héritage permettrait de mieux redistribuer. Les inégalités du marché se basent, comme vous l'avez montré, par la valeur donnée à ce qui engendre de la valeur. Qui engendre de la valeur selon le marché. Donc, qui sert à produire quelque chose de "désirable", de "vendeur". Encore une fois, y a un problème de juxtaposition entre ce qui est vendeur et ce qui est utile. Les produits agricoles sont utiles et pourtant les agriculteurs sont tous au bord de la ruine. Les derniers outils high tech sont pas spécialement nécessaires, mais vendeurs. Le mérite, c'est une illusion, mais une illusion nécessaire. Le succès ne se réduit jamais au mérite, c'est vrai. Il y aura des efforts, mais il y aura aussi très certainement de la chance, un capital de départ, du réseau, et du caractère, pour ne citer que ces facteurs. Cependant, si, au contraire, on prenne une société et qu'on considère que nous ne sommes en rien responsables de notre propre sort, ça encourage la médiocratie et la déresponsabilisation. À quoi bon faire des efforts si les efforts ne sont pas récompensés ? C'est pareil que de s'opposer à l'innovation pour le coup. Oui, l'innovation apparaît comme un moyen de stimuler le consumérisme pour du superflu. Mais s'y opposer en bloc reviendrait à s'opposer à toutes les potentielles merveilles de découvertes que la science, les ingénieurs et les concepteurs créent. Ce serait se résoudre à ne jamais évoluer, à ne jamais faire changer nos outils et nos pratiques. Or, Homo Sapiens évolue au côté de son outil. L'inégalité est aussi vieille que l'homme. Nous ne sommes pas égaux à la naissance. Ma réponse se réduit à ça : en principe, l'inégalité n'est pas mauvaise, elle est, et pour une vie en société, elle est même nécessaire. Mais aujourd'hui, elle prend ses formes les plus perverses. Elle n'est pas au service de la société, mais d'un petit nombre d'individus. Avoir des inégalités qui ne sont pas des injustices implique une refonte totale de nos sociétés.
Le problème pointé du doigt n'a jamais été l'existence des inégalité, mais l'amplitude des inégalité... A l'heure actuel, même les politiciens qui proposent une mesure de 1 contre 100, sont vus comme des extrémiste Hors celui qui en une seule journée de travail, peut se payer 100 journée de vie d'un autre être humain, Ou 1 journée de 100 êtres humains, ça devrait déjà être un peu choquant et démesuré , et pourtant non; ça c'est vue comme un scénario d'extreme gauche ça ..... travailler 3 jours par ans, pour se payer un ouvrier quasiment une année entière; c'est ça le scénario catastrophe dans la tête d'un milliardaire Si stupid economics était vraiment méritocrate, alors il conviendrait que les ouvriers produisent de plus en plus, donc devraient être payé de plus en plus.... Hors on constate l'inverse, d'année en année peu importe le MERITE des travailleurs, Hors le ratio producteur/investisseur, ne cessent d'augmenter la rémunération de ceux qui ne font rien pour le meriter, et de diminuer la rémunération de ceux qui produisent la richesse Ils passent leurs temps a parler de "mérite" alors qu'ils promeuvent un mode de vie qui leurs permet de rien foutre d'utile pour le restant de leurs jours si l'envie leurs prends... tout en ponctionnant l'argent de ceux qui le méritent
@@nadiatrovalet6380 c'est vrai, En plus les 9/10 des gens qui appellent à créer une "méritocratie" leurs but c'est toujours devenir rentier.. donc ne plus rien faire et gagner de l'argent quand même...l'inverse de la méritocratie
Excellente vidéo ! Ca donne vraiment envie d'avoir une partie 2 sur les inégalités dans une société mondialisée. J'ai l'impression que cette vidéo était centré sur les inégalités au sein d'un même pays. Quid du mérite entre pays riches d'autres plus pauvres ? A quel point les pays riches sont profiteur des autres ? Quand tu es dans un pays plus pauvre, tu entends toujours ce discours de "c'est à cause des pays riches" alors que dans ces mêmes pays riches on parle mérite/innovation. J'aimerais bien avoir une vidéo documentée sur le sujet :D
Bonjour, Je me permets de répondre à ce commentaire concernant la phrase "tu entends toujours ce discours de "c'est à cause des pays riches"". Pour certains pays, c'est malheureusement très vrai, en particulier pour les pays du continent Africain. L'esclavage le fameux commercer triangulaire qui a perduré pendant des siècles à empêcher la structuration sociale de ces différents pays, élément essentiel à l'essor économique (à noter que c'est une condition et non un automatisme de richesse). Par ailleurs, la colonisation a fait des ravages. Les pays colons ont utilisé les richesses de leurs colonies pour développer massivement leur métropole et investir très peu dans leur colonie. De ce fait, certains pays ont nécessairement pris un retard économique puisqu'il n'y avait pas de gouvernement pour accompagner, guider l'essor économique. Finalement, il faut noter également qu'avec la fin du colonialisme opéré durant la fin du XXe siècle, les frontières ont été tracées à la va vite ce qui a favorisé une instabilité économique et sociale. Donc dire que la pauvreté est dû aux pays riches est une vérité bien que je doute que ce soit la seule cause (mais je n'ai pas plus de connaissance ni de compétence pour observer les autres causes).
@@legiontd2inhouseleagues159 je sais pas d'où tu sors tes affirmations mais dire que le commerce triangulaire et la colonisation ont freiné les pays africains dans leur développement sont deux choses fausses.
Bonjour, Je suis bluffé par la qualité des vidéos ! Pour la première fois de ma vie je viens de donner à un RUclipsur, votre travail se doit d'être récompensé
Trop bien votre travail. Heureux d'être tombé dessus. Petit à petit je crois pouvoir m'y retrouver. Dans le monde économique avec ses écoles et vedettes. Merci.
Comment mesurer le mérite ? Avant de vouloir mesurer quelque chose il vaut mieux savoir définir ce qu'on mesure. La définition du "mérite" repose essentiellement sur la subjectivité des mœurs en vigueur dans une collectivité (*) à un instant T, ce n'est pas quelque chose de figé. Donc si on veut mesurer le mérite il faut pouvoir connaitre l'avis (éclairé) du plus grand nombre sur ce qu'ils considèrent bon ou non pour l'intérêt commun. Certes, la mesure qui en découlera sera imprécise et changeante au fil du temps mais ça doit pas forcément empêcher de s'en servir. Pour imager mes propos on peut considérer la "mesure du mérite" comme la qualité d'un film qui défile. Chaque image est la représentation des mœurs en vigueurs et le nombre de pixel (potentiellement infini) représente les perceptions individuelles du mérite. Plus il y aura de pixels, plus le résultat sera précis (représentatif) bien qu'il ne soit pas nécessaire d'avoir du 4K pour pouvoir différencier un chaton d'une girafe. Donc comment mesurer le mérite ? En faisant de vrais grands débat publics pour que le peuple puisse définir ce qu'il juge bon ou non pour lui. "Qu'elle inégalité vous paraissent utiles ?" Personnellement je pense que cette question est "secondaire". Il me semble qu'on devrait d'abord se demander qu'elles inégalités est inacceptable. Avant de savoir si c'est utile qu'un mec "roule en Porche, habite dans un palace et bouffe dans des resto étoilés" il me semble préférable de savoir savoir si c'est acceptable de savoir qu'un mec "ne mange pas à sa faim, n'arrive pas à se chauffer ou se loger correctement, n'a que peu accès à la culture, etc..." D'une manière plus globale, même si les deux sont totalement liés, il me semble plus pertinent de regarder "ce qu'il manque chez les uns" plutôt que "ce qu'il y a de trop chez les autres." (*) En réalité le mérite peut se définir de manière purement individuelle mais dans ce cas la mesure n'aurait aucun intérêt collectif. 0:48 "Je suis bien content de faire parti des 20% les plus riches" Hum... je sais que c'est caricatural mais je trouve que c'est une façon assez étonnante de présenter les choses. Tu montres qu'à une échelle différente, même les plus pauvres d'un pays peuvent faire parti des plus riches à l'échelle mondiale. Cependant lorsque tu dis "j'suis content de faire parti de ce groupe", ce n'est aucunement de ta position économique dont tu es content. Ce dont tu es content c'est (comme tu l'évoque plus tard) d'avoir la chance d'être dans une société qui puisse subvenir (plus ou moins bien) à tes besoins primaires tel que : se loger, se nourrir, avoir accès à la culture, l'éducation, la santé, etc... Pour prendre un exemple, il y avait un étude qui semblait montrer qu'au delà de 4.000€ (environ) de salaire, la perception qu'on avait de son propre bonheur n'augmentait plus. Ce qui laisse penser que la situation économique d'une personne n'à qu'un rôle limité sur son bonheur (et donc d'être "content" de faire parti de telle ou telle classe économique). 3:40 Il faut également rappeler que l'été dernier le gouvernement à refusé la déconjugalisation de l'AAH. Ca change radicalement la vision de cette aide. Dans les faits ça veut dire que si ton conjoint touche (au pif) 2.500 €, tu n'as plus le droit à l'AAH et devient dépendant de ton conjoint. D'une certaine manière ça signifie que l'état considère que ton handicap n'est plus handicapant si ton conjoint touche un salaire suffisant pour subvenir à tes besoins... Ps: Merci encore pour tout le travail que vous faites.
@LH Je pense que tu poses moins la question quelles sont les inégalités inacceptables plus que : quel niveau d'inégalité est inacceptable ? (tous types d'inégalité confondus). D'où la question de stupids economics me paraît complètement différente de la tienne. Mais il faut se poser les deux : quelles inégalités sont utiles pour la société ? A quel niveau restent-elles utiles pour la société ? Pour moi celle permettant de corriger les inégalités naturelles, ou causé par un évènement malheureux- accident est utile. Mais il me semble nécessaire de ne pas sur-utiliser l'inégalité au mérite ou à l'innovation. Et virer totalement l'inégalité pour transmettre. Les autres pas encore d'avis/ intuition dessus.
Des inégalités "utiles" ? Mais l'inégalité c'est un fait avant d'être un choix. On est pas égaux de base, parce qu'on est pas toustes les mêmes... Et ça n'a pas de sens de vouloir contrer ça. Quant à savoir s'il faut agir sur cette réalité ou pas, compenser, réduire etc, je dirais que oui puisqu'on le peut par la politique, mais alors il faut introduire les notions d'équité et de dignité, sinon en effet osef des gens qui 'servent à rien', on reste entre gens bons et voilà fin du game merci aurevoir. Prendre ou donner exactement pareil à tout le monde, c'est l'égalité parfaite, mais c'est absolument injuste vis-à-vis des besoins réels des gens. Et puis qui ne profite pas de la collectivité à plus ou moins grande échelle ? Rien qu'en naissant français on est profiteur.euse du passé colonial de notre pays, même en étant pauvre, même en étant d'origines diverses, même en bossant 24/7, pour ne prendre que cet exemple. Bref pour moi c'est un peu bullshit de présenter les choses comme ça. Les inégalités elles existent, point barre. Maintenant est-ce qu'on estime que tout humain (ou autre mais c'est encore un autre sujet) a droit à vivre dignement, et le cas échéant par quels moyens, c'est les seules questions pertinentes.
ok si tu as visionné la vidéo et qu'il y a besoin de dire ce que tu dis ensuite (assez basique) ça ne donne même pas envie d'aller regarder la vidéo...
Une bonne capsule sur la chaîne Veritasium aborde le sujet avec une modélisation du succès, sa conclusion tend à dire que croire au mérite est indispensable si on veut du progrès collectif mais qu'une fois atteint il faudrait être capable de renoncer aux avantages individuels en acceptant que la chance a aussi largement contribué à atteindre ce succès et que donc la récompense que l'on obtient n'est pas tant méritée et ne peut justifier l'inégalité dont on peut bénéficier
La méritocratie c'est un concept auquel on croit lorsqu'on n'a pas eu de difficultés dans sa vie, et encore moins d'handicap. On peut très bien être un bosseur acharné, mais si on a des difficultés de coordination, d'attention ou autres, notre travail sera plus important pour un résultat inférieur à la moyenne. La personne dyslexique devra puiser dans son énergie et sa bonne volonté, là où la personne exemptée de tout handicap pourra se la couler douce... et bénéficier de la gratitude de son patron ! Pas plus la bonne volonté est méritante, car tout cela découle de traits de personnalité, de facteurs qui dépassent l'humain ... Et s'il faut choisir entre une société égalitaire ou inégalitaire le choix ne peut se baser que sur une éthique altruiste ou non. Souhaitons-nous un monde altruiste ? Aimons-nous un monde altruiste ? Le non-méritant mérite-t-il sa part de bonheur et de joie ? C'est là où même la tradition chrétienne s'est souvent divisée : la grâce ou le poids du péché. L'homme tend à mépriser le pêcheur quant bien même le fils de Dieu serait venu pour libérer et pardonner les hommes... Il paraît que sans l'aide de Dieu nul ne peut accéder à son royaume, car "L'humilité précède la gloire" (cf Proverbes 15:33). En attendant les hommes se jugent entre eux...
Aucune. Le problème, c est qu on ne peut ni les supprimer, ni les gommer efficacement, car elles sont d abord physiques et physiologique. Ce qu il faut, c est maximiser l entraide et Valoriser les différences...
Mon pari : cet épisode va amalgamer tout ou partie des notions suivantes :inégalité de fait, inégalités de droit, inégalités intrinsèques, inégalités dues à l'action d'un tiers ou d'un système, différences naturelles, différences de pouvoir, différences de considération, etc...
L'argument de l'innovation part du principe que ce sont les riches qui innovent. Mais c'est faux. Ils emploient des personnes plus pauvres qu'eux pour innover à leur place. Ils ne sont pas riches parce qu'ils innovent. Ils financent l'innovation parce qu'ils sont riches. Qui plus est, la recherche sur laquelle ils s'appuient est, la plupart du temps, financée par le public.
Amazon, apple, Facebook, spacex, Microsoft, google, Airbnb, Uber ? « Ils ne sont pas riches parce qu’ils innovent » il suffit de voir les milliardaires dans l’innovation pour comprendre que cette affirmation n’est absolument pas vrai.
@@zobal679 La vidéo parle d'innovations qui font avancer la société (voitures, électricité, téléphones portables). Airbnb exploite une faille de la fiscalité des locations, Facebook et Google surfent sur le bigdata et les pubs, Uber esquive juste le prix des licences de taxi, Amazon et Apple font leurs fortunes en exploitant des bas salaires
Il y avait une super phrase de Franck Lepage : "L'égalité des chances c'est foutre un guépard et une torture sur une même ligne de départ et leur dire 'allez-y'." En gros le mythe de l'égalité des chances est intrinsèquement lié à celui de la méritocratie, ils sont interdépendants.
je vais repeter ce que dit Friot, mais a mon sens les seuls inégalités qui vaux, sont celle du au statut qui ce gagne a l'ancienneté, donc au temps d'investissement dans la société. le grade quoi, mais elle ne doit pas etre importante, un valeur de 1 à 4 me parait bien. mais bon détruire notre système de propriété me parait plus important
Bah ce genre de question déjà se pose dans un paradigme capitaliste où on considère les besoin de base comme étant un privilège obtenu et pas comme un droit... Et puis la productivité comme mesure du mérite (même dans une société méritocratique idéale où ça serait réellement le cas) et la consommation comme récompense du mérite c'est des manières tellement délétères de voir le monde que la question de comment bien le faire me parait même pas intéressante. D'autant qu'il y à un à priori qui est pas du tout questionné ici et c'est la propriété privée. Dès lors que tu réfléchis aux choses comme les ressources, les connaissances etc comme des biens collectifs et pas des choses que certains possèdent ça change tout à la manière d'appréhender la distribution des richesses. Bref "de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins" ça marche très bien =)
La rengaine des biens collectifs, quelle foutaise. Essayez de poser une tente sur les pelouses du château de Versailles ou de pénétrer dans une Zone Militaire Sensible (qui sont deux exemples de biens collectifs), vous apprécierez la suite.
@@yurigagarine6998 L'anarchisme, c'est loin de n'être que Proudhon. Et puis, une société anarchiste est la société la plus ambitieuse socialement et la plus émancipatrice qui puisse se faire. La pensée anarchiste est puissante, juste dans tous les sens du terme, et me paraît même être d'une imparable logique lorsqu'on fait l'effort de penser en dehors des carcans intellectuels imposés par les classes dominantes.
Ce thème me fait beaucoup penser à la vision de Bourdieu sur notre société (notamment "les héritiers" avec Passeron, une grosse claque) En gros il nous dit que, différents groupes sociaux sont présent dans notre société, certains en position dominante, d'autre en position dominé. Les groupes dominants doivent légitimer leur place pour perdurer. Cette légitimation se fait de manière symbolique, ils imposent les valeurs et critères qui définissent cette hiérarchie. Ainsi, les dominés incorporent leur domination, c'est à dire qu'ils acceptent les critères et valeurs qui font qu'ils sont la où ils sont. Le problème avec ce système, c'est que ce processus de hiérarchisation se fait en grande parti à l'école. L 'école admet que l'ensemble des enfants sont prédisposés équitablement à l'ensemble des enseignements qui leurs sont dispensé. Ce qui est faux, certains enfants voient à l'école la continuité de ce qu'ils apprennent chez eux (cf les héritiers, le groupe dominant), d'autres la voient comme un labeur associé au travail qu'il convient de vite terminer avant d'aller s'amuser (les groupes dominés). En ne prenant pas en compte ces différences sociales, l'école individualise l'échec scolaire et la réussite. Même si l'on peut attribuer une part de réussite au "mérite" de chacun, les études statistiques montrent pourtant bien que l'échec scolaire (tout comme la réussite) est un phénomène social, où le groupe dans lequel on nait à bien plus d'influence sur la réussite que son mérite propre. La notion de méritocratie m'apparait alors comme un subterfuge servant à "cacher" la vérité en associant aux victimes de ce système des causes individuelles et non sociales. J'espère avoir été clair, concis, et de vous avoir donné envie de regarder ce qui a été écrit dessus ! ps: C'est un vite résumé de ce que je pense avoir compris de Bourdieu, au vu de la difficulté de son écriture, il se peut que je me sois égaré par moment.
Je hais la notion de mérite. Parce que ça me pousse à m'en vouloir a mort de pas bosser, pas assez. Je hais le mérite parce que je suis pauvre et endetté, et que tout me ramène au fait que c'est ma faute. Je hais le mérite parce qu'il mets en avant la réussite et non les échecs. Et que celles et ceux qui nous vendent le droit à l'échec mentent, parce que quand t'as pas de capital ou de proches pour t'aider à tomber et te relever, t'as pas le droit à l'échec. Je hais la méritocratie et le capitalisme.
Je suis né avec un handicap (psychique) et toute ma jeunesse on m'a nié le fait que j'en avais un parce qu'il était invisible. Ça fait que toute ma vie j'ai fait un amas d'efforts considérables pour paraitre normal. Avec le handicap, il y a tout un tas de choses (par exemple rester concentrer sur une tâche) qui paraissent simples pour la plupart des gens mais qui sont pour d'autres très dures à faire. Ça demande une grosse quantité d'énergie de faire tous ces efforts en une journée. J'ai grandi entouré de gens qui m'ont dit que je pouvais faire ce que je veux dans la vie si j'avais de la volonté et force est de constater que non. J'ai travaillé d'arrache-pied pour être une personne plus performante, pour corriger mes défauts, pour cacher mon handicap. Sauf que ces efforts là ont un prix et arrive un moment où tu ne peux plus tenir le rythme. Tu patauges au milieu de l'océan et tu te noies. C'est pour ça que j'ai lâché mes études, parce que j'étais épuisé. Je le suis encore. Heureusement que je suis tombé sur des gens chouettes qui m'ont enlevé la culpabilité des épaules. Ces gens m'ont appris ce qu'était le capitalisme et pourquoi ce n'était pas le seul modèle de société possible. Aujourd'hui je suis pauvre, en instabilité financière constante. Mais je m'en balek. Si la méritocratie existait vraiment, beaucoup de gens ne vivraient pas dans la précarité, mais iels le sont. Au delà du handicap, beaucoup d'entre nous travaillons à un rythme fou pour correspondre au standards de productivité qui nous sont imposés. Les usines, les entrepôts amazon, les bureaux ont un rythme démentiel, c'est vertigineux. En lisant ton commentaire je me pose la question. Être productif, productive, mais pour quoi faire ? Pour contribuer à la société ? Ma meilleure amie travaille 40h/semaine dans une usine qui fabrique des porte gobelets pour MacDo. Que quelqu'un m'explique l'intérêt de ce taff. Mon parcours un peu chaotique m'a appris un truc essentiel. Comme on ne peut pas accroître indéfiniment la richesse dans une planète avec des ressources finies, on ne peut pas non plus exploiter les humains à l'infini sans les tuer d'épuisement au bout d'un moment. Nous sommes des humains, nous avons une santé mentale fragile, nous mourrons facilement, nous sommes faibles. Ce n'est pas une honte mais une chose à célébrer, c'est ce qui fait qu'on a besoin des autres pour s'en sortir. J'ai envie de prendre d'accepter mes limites, prendre le temps de me reposer, m'améliorer à mon rythme, compter sur les autres et les aider en retour et surtout ne pas chercher à générer du profit pour le Capital. Lui, il peut bien aller se faire foutre.
Et pourtant c’est bien le cas. Hors handicap ou grave maladie ou énorme problème familial à un moment clé de la compétition scolaire, globalement tout le monde est au niveau qu’il mérite : j’ai travaillé dur à un point que tu n’imagines même pas, je gagne aujourd’hui environ 8000€ / mois, j’en tire 2 observations : vu les larmes de sang que j’ai versé pour en arriver là je le mérite largement et je mérite totalement de gagner plus que ceux qui n’ont pas fourni les mêmes efforts; en ensuite je connais plein de gens qui gagnent le double voir le triple et je dois bien me dire qu’ils ont réussis des concours que je n’ai pas eu ou qu ils ont pris des risques entrepreneuriaux que je n’ai pas osé prendre … globalement il n’y a pas de Mozart raté et chacun est à sa place dans le système
@@xrider30sûrement que tu ne répondras pas, n'empêche que ton commentaire est mauvais à plusieurs niveaux : 1) *Une contradiction flagrante :* "Hors handicap ou maladie ou énorme problème familial (...) globalement tout le monde est au niveau qu'il mérite" Je pense que celui-ci n'a pas besoin d'explications, le problème devrait sauter aux yeux. 2) *On nage dans le biais du survivant...* un biais qui occulte le fait que pour qu'un certain nombre de personnes réussisse, une écrasante majorité échoue. En d'autre termes : il y a des milliers de personnes tout autant (voir plus) intelligentes et travailleuses que toi qui n'ont pas réussi. 3) *ainsi que dans la "croyance en monde juste"...* Par ce que oui, spoiler alert : le monde ne l'est pas, tout le monde n'y reçois pas ce qu'il mérite. Au contraire, il est remplis de hasard, de coups du sort, de malchance qui rend d'autant plus immesurable le concept déjà fumeux de "méritocratie". 4) *pour finir par se noyer dans celui d'autocomplaisance.* Un biais qui fait en sorte que nous, êtres humain aux cerveaux truffés de raisonnements fallacieux, attribuons à nos propres efforts/talents/qualités (des causes internes) nos succès et à minimiser des cause externes, vice-versa, lorsqu'il s'agit de nos échecs. Tu es en plein dedans : "J'AI réussi par ce que le système récompense le travail et que JE suis travailleur". Une vidéo très bien faite sur le sujet : ruclips.net/video/s-7226mCC6k/видео.html 5) bah juste non en fait : On a des décennies de sociologues prouvant indéniablement que la tendance est à la reproduction sociale, non pas à l'égalité des chances, à la méritocratie. Ton anecdote de mes deux reste donc ça, une anecdote. Quand même, ton commentaire était d'une suffisance insupportable. Redescend sur Terre un peu.
Pour ma part, de façon extrêmement claire, les incitations économiques m'ont motivées dans le choix de mes études, la quantité de travail que j'y ai mis, le choix de mon boulot, l'implication, et la recherche de performance. Bref s'il n'en résultait pas significativement plus de thunes que la moyenne, je n'aurait jamais conscenti tous ces efforts et je ne passerais pas 10h par jours a faire un boulot stressant exigeant et qui demande des compétences pointues. Sans cela je passerais ma journée à faire semblant de travailler consacrerai mon énergie à autre chose. Je ne sais pas so mon job est utile à la société mais il est clairement utile à mon employeur, et les incitations qu'il met sont très clairement rentables pour lui.
Apres chacun trouve son compte. personnellement j'ai débuté ma carriere dans une activité qui me rapportait énormément, et qui prenait peu de temps réel en plus. Pourtant a un moment j'ai fini en burn out. parce que je suis incapable de vivre seulement pour un métier qui ne m'apporte que de l'argent. Aujourd'hui j'ai démarré une activité d'artiste qui ne rapporte pour l'instant meme pas la moitié de ce que je gagnais a l'époque. Et pourtant je ne changerai de vie pour rien au monde. Peut etre que certains arrivent a faire boulot qui n'est la que pour apporter un max, mais j'ai plus tendance a penser qu'au fond de nous, nous voulons tous travailler dans quelque chose qui nous fait vibrer. La seule chose qui diffère selon les profils c'est le temps de tolérance qu'on a. Certains comme moi ne pourront pas dépasser quelques mois avant d'en souffrir, d'autres plusieurs années. La fameuse crise de la quarantaine, je pense qu'elle a beaucoup a voir avec cela.
C'est triste d'avoir dédié autant de temps à quelque chose de si vide. Tu mets de la valeur sur quelque chose que tu ne récupérera jamais, ton temps de vie c'est fini tu la vendu pour des numéros sur une appli bancaire
@@xrt126 Ces numéros sur l'appli bancaires comme tuble dit me permettent d'améliorer ma vie. Une belle maison, des loisirs, du confort, une vie sociale plus riche, etc.. Il faut regarder les choses de façon globale, et ce n'est pas le bagne non plus.
@@adrienadrien5940 Chacun gère son temps de vie comme il l'entend. Si tu estime que cela vaut 30% de ton temps de vie pourquoi pas mais moi le ratio bénéfice/coût me parait pas terrible. Quand je regarde la liste de tout ce que j'ai envie de faire dans cette vie, je ne peux pas concevoir de consacrer 30% de son existence dans l'unique but de faire de l'argent. Et s'en satisfaire. Pour une belle maison et un confort de vie, quel sens ça a ?
aujourd'hui la "méritocratie" est plus une justification des inégalités qu'une explication. C'est un bouclier après-coup des élites et de ceux qui s'en sortent pas trop mal qui disent " si je suis dans une situation plus confortable c'est que je l'ai mérité et que toi t'a pas assez travailler" et ils y croient vraiment puis qu’effectivement leur position on ne leur a pas donné c'est juste qu'il se rendent pas compte qu'elle est inaccessible à la majorité des autres. On a tendance à croire que notre situation est la normalité. cependant si on fait un sondage je pense qu'on trouverait très peu de Français qui diraient qu'un haut fonctionnaire, un industriel ou un animateur TV, un footballeur à plus de " mérite" et plus d'utilité sociale qu'une infirmière, un policier ou un agriculteur pourtant leur situation sociale est largement supérieure. On ne me fera pas croire que la Fille Bettencourt et même la mère qui sont nées milliardaires ( plus riche que je ne le serais jamais et que 99.9% des français ne le seront jamais) ont eu plus de mérite que les autres en naissant dans la bonne maison. En gros le mérite est une justification après-coup de la situation et pas un déterminant. L'analyse de Hayek elle est plus dure mais à mon sens plus réelle et plus proche de notre réalité, on est payé selon ce que les gens qui ont de l'argent estiment que l'on vaut et que l'on peut leur apporter. les gains de productivité d'une infirmière apportent énormément à la société mais très peu en capital mesurable à l'inverse Hanouna qui bloque 2 millions de personne devant les PUB chaque soir ou Mbappe qui fait vendre des milliers de billets et de T-Shirt dans le monde apportent énormément d'argent à ceux qui en ont. Je fais des stats et des PPT et on estime que je suis plus utile que la personne qui fait l'entretien et le ménage alors que son travail est essentiel et que sans elle rien ne fonctionne et que le mien ne change fondamentalement rien. Je pense que le mythe de la méritocratie est mauvais parce que il fait peser un sentiment d’injustice et de culpabilité sur les gens qui voient les paradoxes et les mensonges de ce mythe. Ou alors faut y aller à fond sur la méritocratie et on supprime l'héritage et les enfants sont enlevés à leur famille pour être sur qu'ils reçoivent tous la même éducation. Et même dans ce cas extrême est-ce qu'on pourra dire que quelqu'un qui a des aptitudes physiques ou intellectuelles naturelles est plus " méritant " que l'autre?
Ta vidéo est extrêmement inspirante, au point que ça ressort ma vieille envie de faire une chaine youtube, cette fois pour parler des mesures politiques dans un pays imaginaire. Ma réponse à ta question de fin sera dans ma première vidéo!
18:26 Ce passage m'a interpellé. J'ai donc visionné toute la vidéo de Stéphanie Stantcheva. C'est une horreur de novlanque néolibérale, certains passages sont incompréhensibles. Recyclage d'idées qui on 30 ans enrobées dans un altruisme de facade, dont le partenariat public-privé et la "fracture sociale" de Chirac. Edit : Après recherche, elle travaille avec Jean Tirole, donc en fait tout est normal :-) Je pense qu'ils essaient de travestir un néolibéralisme qui a de plus en plus mauvaise presse.
Superbe vidéo et merci encore pour ton travail. Cependant lorsque tu parles de l'innovation, tu parts du principe que l'innovation ne peut qu'être privée ou individuelle et c'est là un biais consensuel partager de presque tous les économistes. Or c'est loin d'être toujours vrai et encore moins d'être absolu. En passant l'innovation collective, publique pourrait être un très bon sujet de vidéo.
Super épisode ! Pour calculer le mérite on peut imaginer un calcul se basant sur un nombre d'heures de travail effectué, pondérées par un indice sur l'aspect "primordial/nécessaire" de l'activité, ainsi qu'un sur les "facilité/difficultés" lié à des caractéristiques physiques (+ les facilités sont grande et + ça aténue le mérite). Le "résultats" n'est pas le "mérite", car il est une conséquence inéquitable. Il faut donc se basé sur un facteur d'effort. En outre, la notion de "résultats" sera toujours récompensé socialement, ce qui lui donne une forme de rémunération. Cela doit fonctionner en parallèle de l'instauration d'un salaire universel identique versé à tous les adultes actif. Une fois le coefficient de mérite établie, on indexe ce salaire universel de manière individuelle. La totalité des salaires serait alors contenus dans une fourchette très réduites. Je pense également que ça nécessite de redéfinir le modèle des sociétés, davantage basé sur un le système de copérative. De cette manière on lisse les responsabilités individuelles de tel sorte à rendre la hiérarchie obselète et donc effacer l'idée de rémunération lié à un statut. Cela peut sembler contradictoire mais il faut que le mérite ne puisse se traduire qu'en système monétaire et non d'ascendance car sinon cela risque d'embrayer sur des jugements de valeur individuel subjectif.
Un des problèmes quand on dévalorise des groupes sociaux par rapport à d'autres, c'est que, quand la situation politique s'aggrave et que les ressources se raréfient, on en finit plus d'exclure à mesure que le niveau de la merde monte.
super intéressant ta vidéo, c'est un peu la question piège ça, quelle inégalité souhaiterions voir persister... mais en tout cas je sais quelles inégalités je ne voudrais plus voir
En étant resté depuis toujours dans la fourchette de revenus donnée comme exemple (1500€ à 3000€), je fais pourtant partie des 5% les plus hauts patrimoines après seulement 20 ans de carrière, sans héritage notable. Une bonne part des inégalités dépendent de la nature de chacun, vouloir l'égalité a postériori n'est pas accessible. Finançons massivement l'éducation, donnons un maximum d'égalité des chances, ce sera déjà pas mal.
Des inégalités de savoir faire me semblent très intéressantes puisqu'elles créent de la dépendance entre les individus et donc du lien social :) Par "savoir faire" j'entends des capacités diverses et variées : coudre ; bricoler ; monter un mur ; fabriquer une voiture ; enquêter ; etc. Je ne sais pas coudre par exemple, par contre je sais cuisiner. Certaines personnes savent coudre mais ne savent pas cuisiner. Cette inégalité me donne alors la possibilité de ne pas dépendre que de moi-même, ce qui me semble juste pour une société basée sur la solidarité.
Personnellement, j'appellerais plus ça des "différences" que des "inégalités". Le mot "inégalités" suggère des souffrances (dûes en partie à un sentiment d'injustice), alors que le mot "différence" non. Ça me semblerait bizarre de dire qu'il existe des "inégalités de savoir-faire", de la même manière que ça me semblerait bizarre de dire qu'il existe des "inégalités de longueur de cheveux".
@@hippotropikas5374 Je peux souffrir et trouver injuste qu'autrui sache coudre et pas mou :) J'ai 21 ans, ai d'énormes problèmes de motricités fines et ne sais pas peler une pomme. Je trouve ça injuste car je n'ai rien fait pour MÉRITER ça ! (Mood Calimero ouin ouin oui XD)
@@Rose_du_matin De mon point de vue, cette souffrance n'est pas dû à ce que tu ne saches pas coudre, mais à ce que tu ne puisses pas, dans la société actuelle, et quels que soit les moyens dont tu pourrais disposer, apprendre à coudre, malgré que tu le veuilles. Si tu pouvais et voulais apprendre à coudre, alors tu saurais coudre et tu ne souffrirais donc pas à l'idée ne pas savoir coudre. Si tu pouvais apprendre à coudre mais que tu ne voulais pas (parce que ça ne t'intéresse pas de savoir coudre), alors tu ne saurais pas coudre, mais cela ne te ferait pas souffrir non plus puisque cela ne te manquerait pas. Mais l'exemple que tu décris est différent. Ici, tu veux apprendre à coudre, mais tu ne peux pas. Ce qui crée naturellement une souffrance en raison de l'insatisfaction d'un désir. Donc il me semble que c'est le couple [impossibilité d'acquérir un savoir-faire acquis par d'autres individus - désir d'acquérir ce savoir-faire] qui crée la souffrance, pas l'absence de ce savoir-faire. La souffrance me parait relever de l'inégalité d'accès, et plus précisément de la situation de handicap, plutôt que de la seule incapacité de coudre.
je ne serait pas contre le fait qu'ils y est des profiteurs comme vous dites, pour moi aucune inégalités est utiles, les plus gros profiteurs ne serait pas ceux soit disant méritant ?
2 года назад+1
Ce qui fait rejoindre ton argument c'est le coup pour l'état des aides social /et les aides aux entreprises (surtout au cac40) elle sont bien plus importante pour les aides aux entreprises que les aide social avec un résultat très peu éfficase pour l'intérêt collectif
@ Le budget alloué à l'Education National est fort peu efficace, votre expression écrite indigente en est la preuve !
2 года назад
@@bertranddantier7018 Si l'école n'était pas gratuite je serais illéttré , certe je suis mauvais en Français 😭, mais sans sa mes parents n'aurais jamais eu les moyens de payer les frais de scolarité 3500euro/an
2 года назад
@@bertranddantier7018 Donc je trouve que l'éducation national sert l'intérêt publique certe les l'argent des impots et pratiquement toujours mal utilisé
Concernant la méritocratie: Au Québec il y’a plusieurs année, une grande analyse a été faite pour savoir combien il fallait rémunérer les infirmiers. Pour ca ils ont pris plein de métiers différents et ont évalué leur pénibilité, niveau de compétence, dangerosité, salaire et peu être encore d’autres critères. Puis ils ont comparé avec le métier d’infirmier. Suite à ca le salaire des infirmiers au Québec a été augmenté. Pour moi c’est ca la méritocratie: que toutes choses égales par ailleurs, qqun qui exerce un métier plus risqué, plus pénible ou requérantplus de compétences (études, expériences…) soit mieux payé. Rien a voir avec une égalité ees chances au départ d’une course
Intéressant. Mais ne parlons même pas de méritocratie. Cette notion suppose un régime dont le coeur névralgique serait un mérite fixé arbitrairement, sur la base de critères et de valeurs que l'on est en droit de réprouver. La méritocratie suppose également des méritants et des non-méritants, des gagnants et des perdants : elle est une intégrale et constante mise en compétition de la vie. Parlons plutôt de droit. Droit à être un peu mieux payé que les autres lorsque l'on est infirmier compte tenu des risques et de la pénibilité que comporte le métier. À ce propos, je vous renvoie aux travaux de Bernard Friot, notamment sur la question d'une hiérarchie des salaires avec échelles 1 à 3 - le salaire maximum avoisinant les 5000 euros - et celle du salaire à vie - tout le monde ayant inconditionnellement droit à un salaire d'au moins 1700 euros.
@@horizonlibre667 hmm moi je trouve que ca ressemble plus a du mérite: Mon travail est pénible, personne n’a le courage de le faire, il rend un vrai service à la société, j’ai durement acquis une vraie expertise afin de l’exercer -> je *mérite* d’être mieux payé qu’un autre
@@FR3DOU C'est une manière de voir les choses mais on reconduit insidieusement le regrettable schéma du mérite : on désigne, sur la base de valeurs et de critères particuliers, certes plus respectables, des gagnants suprêmes, des plus méritants. On perpétue une hiérarchisation sociomorale des individus. Elle ne ferait pas autant de dégâts que le mérite au moyen duquel tourne notre société actuelle, mais cela me semble quand même dangereux. Et puis, tout le monde ne veut pas devenir infirmier et c'est très bien ainsi. Il faut du moins respecter cette volonté, ce droit. Il ne faut pas implicitement sanctionner les individus pour ne pas avoir voulu faire un métier qui ne les attire pas, qu'ils ne désirent pas. Seulement, il faut, effectivement, davantage le valoriser financièrement, établir un droit à être payé un peu plus grassement compte tenu des risques encourus. Ça pourrait être le cas des infirmiers, mais aussi des éboueurs ou des conducteurs de bus de nuit par exemple. C'est une manière d'ajuster davantage les activités des gens aux besoins sociaux de la société : rémunérer un peu mieux les gens dont la profession est indispensable au collectif. Il n'y a aucune considération morale à avoir sur les choix de vie des gens, et c'est pourtant ce qu'implique plus ou moins la notion de mérite dans un tel contexte. Bon, je chipote un peu, vous pourriez me rétorquer, à raison, que, dans les faits, c'est la même chose. Mais les deux justifications de ces salaires un peu plus élevés que les autres restent malgré tout différentes, et je pense que cela a son importance quant au sens que l'on donne à notre société. Les gens comprendraient que l'on rémunère davantage les infirmiers en guise de compensation, étant donné les risques et la pénibilité qu'ils endurent, étant donné l'importance de leur métier pour la société. En revanche, si l'on se met à davantage valoriser moralement telle activité plutôt que telle comme l'implique le mode du mérite, nous infligerons une souffrance, une charge mentale à ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas exercer le métier d'infirmier. La première justification est objective, factuelle, incontestable. La deuxième est morale, arbitraire, culpabilisante. Enfin, je pense que le mérite, philosophiquement, métaphysiquement, n'existe pas. Je pense plutôt que nous sommes puissamment déterminés, socialement, biologiquement, cognitivement, psychiquement, psychologiquement. Que nous sommes agis par des forces qui nous dépassent très largement et nous traversent sans même qu'on s'en aperçoive. Nous sommes toujours les produits d'un environnement et d'un contexte. En cela, il est préférable, presque par honnêteté intellectuelle, par lucidité vis-à-vis de ce qu'est véritablement l'existence humaine, de ne pas parler de mérite.
@@horizonlibre667 parlons de compensation dans ce cas: j’ai beaucoup étudié pour développer une expertise -> en compensation j’ai un meilleur salaire. J’ai un métier a risque -> en compensation j’ai un meilleur salaire. A l’inverse: j’ai fait le choix de sacrifier une partie de mon salaire -> en compensation mon métier est simple, ne demande aucun talent, rien de physique de dangereux ou n’apporte rien d’essentiel à la société
@@FR3DOU C'est déjà un peu plus juste. Personnellement, je me réfère simplement à la hiérarchie des salaires défendue par Friot ou Lordon, qui l'établissent afin d'ajuster l'ensemble des activités humaines aux besoins sociaux de la collectivité. Ces deux penseurs brillants en parlent très bien. Par ailleurs, il ne faut pas forcément faire de longues études ou travailler la nuit pour exercer une activité requérant du talent. On peut être écrivain par exemple. Ce n'est pas une activité strictement indispensable ou risquée, mais elle reste exigeante, difficile d'une certaine manière, et demande du talent. Les activités qui seront les mieux payées ne seront pas nécessairement les plus nobles, elles seront simplement les plus décisives dans la satisfaction des besoins fondamentaux de notre société. On peut aussi penser au turnover pour certaines tâches indispensables. Ce pourrait être le cas du métier d'éboueur qui, même revalorisé financièrement, risquera toujours de faire fuir. Si nous manquons de personnel dans certains secteurs essentiels, nous pourrons recourir au turnover. Ce sont des pistes qui me semblent extrêmement intéressantes et pertinentes, mais qu'il s'agira d'étudier, de perfectionner, de modifier si besoin, collectivement et démocratiquement.
Je suis en troisième année de classe préparatoire (j'ai donc redoublé), je me casse le cul tous les jours du lever du jour jusqu'au coucher du soleil à étudier pour réussir mais je devrais remettre en question mes proncipes de mérite pour "reconsidérer" le hasard et la chance que j'ai eu ? Désolé mais en France ce raisonnement ne tient pas vraiment debout, mes proches ne m'ont jamais poussé à me dépasser mais pourtant je l'ai fait, je n'ai pas peur de dire qu'en France le hasard a peu de place dans la réussite quand on travaille plus que les autres. Je respecte le fait que beaucoup n'aiment pas ce principe mais c'est la vérité.
@@guyg.8529 peut-être, en attendant le niveau de salaire est plutôt bien corrélé avec le niveau de diplôme en France. Je te ferais mon bilan dans 10 ans si tu veux.
@@guyg.8529 Je persiste et signe,en précisant: En France, si tu n'as pas un QI handicapant (en dessous de 70, soit environ 2,5% de la population) et que durant ta formation initiale (école, puis études supérieures) tu travailles plus que les autres, alors l'espérance que tu aies une bonne situation financière augmente fortement et la part de hasard/chance dans son atteinte baisse fortement.
@@guyg.8529 j'en suis désolé, je ne pense pas que la méritocratie soit totale, je sais qu'il y a toujours une part de chance donc même ceux qui ont travaillé dur peuvent échouer. Mais ça ne change pas fondamentalement mon propos, je pense que cette part de hasard diminue avec l'effort.
Instinctivement quand je me demande pourquoi je ne voudrais pas d'une société où toutes les inégalités seraient abrogées, je me rends compte d'une sorte de motivation d'accéder à la mobilité sociale que je cherche personnellement. Chacun a sûrement son idéal social pour le futur, qu'il soit atteignable ou irréalisable il motive, il donne du sens et il permet sûrement de faire plus que s'il n'existait pas. Cependant j'ai conscience que cet idéal est sûrement un problème de riche pour les tranches les plus pauvres d'une société qui ont grandi dans l'espoir de vivre décemment et pas dans l'espoir de se mouvoir dans l'échelle sociale d'une société qui semble les en exclure.
Si tu cherche une mobilité sociale, c'est surement en partie par ce que (de toute évidence), toutes les positions sociales actuelles ne sont pas tenable, et même, une bonne partie d'entre elles sont assez inconfortables, il est alors logique de vouloir être plutôt en haut, la question qui est posée suppose de remettre en cause cette inévitabilité de l'inégalité, si on pouvait tous gagner exactement la même chose, avoir la même liberté de déplacement, le même accès à la culture, etc, tout ce que tu peux imaginer comme inégalités possibles, lesquelles, semblent encore désirables, et mériteraient d'être épargnées.
Il y a de nombreuses histoires d'américains qui sont pauvres enfants, proviennent de familles humbles et qui deviennent millionnaires. Les valeurs et la discipline comptent pour beaucoup. En Europe, la mobilité est limité par les taux d'imposition ridicules qui enlèvent tout désir de travailler et qui encouragent d'utiliser les programmes compensatoires du système. Je déteste l'idée d'une société égalitaire ou les efforts ne servent à rien à cause du poids de l'État. La vidéo est excellente en passant.
C'est marrant on entends beaucoup parlé de ces pauvres qui sont devenues super riche grace à leur "travail" mais pas de ces pauvres qui restent pauvre et travaillent la totalité de leur existence...
Excellente vidéo qui posent de bonnes questions qui "méritent" d'être travailler d'avantage par nos élites pour offrir une vie meilleure a nous tous. Par contre un point dans la vidéo qui m'a fait tické : à 18:59 vous dites que les EU ont une société plus immobile. Je suis curieux de savoir d’où vient cette affirmation. Hormis ce point le reste est top!
Salut et merci pour cette vidéo. Les inégalités, ou plutôt déséquilibres, sont nécessaires pour avancer. Comme pour une batterie électrique, la puissance dépend, entre autre mais pas uniquement, de la différence de potentiel issue d'un déséquilibre/intégralité en électrons. Néanmoins, quand la différence est trop grande, il peut survenir une surtension créatrice d'un danger. Pour illustrer ça d'une autre manière, si on n'equilibre pas régulièrement notre poids du corps lorsqu'on marche... On tombe! Et ce d'autant plus fort qu'on aura été incapable d'anticiper et d'avoir une répartition juste des forces sur nos deux jambes. La question n'est donc pas pour moi quelles sont les inégalités a garder, mais quel est la différence de potentiel que notre société peut supporter sans péter les plombs😅
Personne ne nie que les inégalités sont inévitables et nécessaire (même Melanchon), le problème c'est les inégalités augmentent et qu'elles sont de moins en moins justifiées par le travail.
Heu... oui elles sont justifiées par le travail. Ceux qui travaillent beaucoup sont moins riches que ceux qui ne travaillent pas ou peu (les capitalistes....les riches).
Excellente vidéo, vous faites un travail fantastique. Dans mon monde idéal, personne ne meurt de faim ou de froid, l'école publique et l'hôpital sont financés pour être gratuits et accessibles pour tous. Il me semble nécessaire pour avoir un ascenseur social fonctionnel d'apprendre la culture "bourgeoise" aux enfants, car la bourgeoisie n'apprendra pas la culture populaire. Et rien n'est plus discriminant dans un entretien d'embauche qu'un français non maîtrisé ou des codes vestimentaires non respectés. Ceci étant dit, je pense que la compétition, et l'inégalité qu'elle entraîne, sont bons dans une certaine mesure (comme montré dans cette vidéo, surtout pour le côté profiteur ou innovation). Je ne veux pas tomber dans l'idéalisme, il y aura toujours des inégalités, si ce n'est pas de l'argent ce sera du statut, du pouvoir ou du réseau dont hériterons les enfants. Je pense aussi qu'abolir l'héritage est une voie sans issue tout simplement parce que l'humain est un animal social, s'il ne donne pas à sa famille il donnera à son groupe, sa communauté (d'où l'importance pour moi d'un fort sentiment national qui permet d'établir une solidarité entre des individus qui ne partagent pas grand-chose au final). Bref, c'est un débat sans fin mais passionnant. Merci à vous
La bourgeoisie valide parfois des morceaux de culture populaire, et les intègre dans sa culture, et ce faisant, elle renforce son rôle d'arbitre et de juge du bon goût. C'est à la fois important pour son renouvellement, pour la récupération des "méritants" (désignés), et donc la justification de son existence, et pour désarmer le prolétariat, de ses éléments influents, subversifs. Pour l'abolition de l'héritage, très peu de gens proposent une abolition totale, il y a de fait déjà une limite assez raisonnable, en dessous de laquelle rien n'est taxé, le problème, c'est surtout que ce qui est au dessus n'est pas tant taxé que ça, alors qu'on peut arguer que transmettre de grandes fortunes est contre productif pour la société, et même mauvais pour les individus concernés.
Est-ce qu'il ne faudrait pas arrêter de discuter d'égalité, pour plutôt laisser place à l'équité ? J'ai l'impression que l'égalité est le fait d'avoir tous les mêmes règles du jeux, alors que l'équité c'est d'avoir tous les mêmes chance d'arriver au bout. PS : merci Stupid Economics pour toutes vos vidéos !
Encore une super vidéo, ça me rend nostalgique même, parler d'égalité des chances me rappelle mes 9 ans devant chirac sur TF1 qui en parlait, à l'époque j'avais eu la révélation que c'était une supercherie.
Je l'ai déjà dit mais j'aime vraiment comment vous saupoudrez délicatement de touches d'humour votre propos serieux, tel le turque à queue de cheval qui parsème du sel sur une côte de boeuf avec sa pose marrante. Et le montage sur celle là c'était du grand art
J'aime bien l'idée de me donner une question "simple" comme ça en fin de vidéo, avec le lofi en plus c'était bien. Je vais y réfléchir en jouant à LoL du coup :) Bonne vidéo BTW, dans 2 ans j'ai un travail t'inquiète que je vais faire partie de ces 1% là
15:20 je cite un ami entrepreneur: "la chance ca n'existe pas" Je cite maintenant un "grand" mathématicien : "le hasard c'est la mesure de l'ignorance"... Donc les mêmes "chances" de départ ça n'existe pas ou seulement par ignorance.
J’avais lu le livre de François Dubet à l’université, et il a su apporter les arguments pertinents et nécessaires, je trouve, à la critique de l’égalité des chances et donc à la méritocratie. D’une certaine manière, ça reprend l’exemple du serf et du maitre féodal : l’égalité des places implique de reconnaitre que nous ne partons pas touz depuis la même ligne de départ, et que la position de chacan dépend non du mérite mais de la chance à la naissance (principalement).
lorsque le propriétaire d'une société décède, je trouverai ça juste que cette société revienne aux salariés qui contribuent chaque jour à la faire vivre et grandir. partageons nous cette vision de la justice ?
Bonjour, Tout d'abords, merci pour cette vidéo de qualité, bien écrite avec une bonne musique en fond. Sur la forme, j'ai beaucoup apprécié en tout cas. Sur le fond, je suis d'accord sur plusieurs points mais j'aurais préféré un éclaircissement sur l'origine de chaque inégalités et étudier leur évolution au cours de l'histoire de l'humanité que d'aboutir à une hypothèse qui semble relever du bon sens : les inégalités c'est moche et c'est plus un problème qu'une opportunité. Néanmoins, j'aimerais apporter quelque piste de réflexion au cas où qqn lirait mon commentaire. 1 - Que peut-on appeler inégalité ? J'ai tendance à dire qu'il s'agit d'un différentiel de possession de biens/services/connaissances/aptitudes (ou pouvoir en général) entre êtres humains. 2 - Peut-on nullifier les inégalités ? A moins de modifier le corps de chaque être humains pour être certains que chacun d'entre nous ait la même force, connaissance et aptitudes et à moins de vérifier que chaque être humain possède les mêmes objets et services mis à leur disposition, je ne pense pas que l'on peut nullifier du jour au lendemain les inégalités. Pire encore, elles se créent naturellement : les accidents, catastrophes naturelles, la génétique, les maladies etc... Autant de facteur qui nous empêche d'avoir les mêmes choses à notre disposition. La seule chose que l'on peut tenter de faire et de réduire ces inégalités. Si l'on reprend le sujet de la vidéo, est-ce une bonne chose ? Je pense que ça l'est mais avec une condition importante : il ne faut pas s'empêcher de créer mais inciter à coopérer. En effet, ceux qui sont le plus facilité par les inégalités sont aussi ceux qui s'échapperont le plus facilement des contraintes que d'autres êtres humains pourraient leurs imposer (ils n'ont qu'à pratiquer de l'évasion fiscale, corrompre un membre de l'état, menacer une population etc...). Ces êtres humain aléatoirement avantagés, que l'ont va appeler riche pour que ce soit plus simple (bien que l'inégalité ne se fait pas que au niveau des biens possédés), auront toujours des moyens pour fuir les contraintes. Si l'on ne peut contraindre, alors il faut les inciter à coopérer. La coopération est différente de la contrainte : dans un des deux cas, le riche peut s'estimer gagnant(coop) dans l'autre, il s'estimera de toute façon perdant. Quelle serait une situation où le riche pourrait être inciter à coopérer ? exe : le riche (de part sa fortune ou sa force) revendique la possession d'une terre. On peut le contraindre à céder ses terres (mais il usera de sa force pour protéger son territoire ou de sa fortune (en plus de ses terres) pour défendre son terrain) ou on peut l'inciter à coopérer (une à plusieurs autres personnes utilisent son terrain pour produire de la nourriture par exe). Dans le premier cas, on perd du temps et de l'énergie dans des actions qui n'aident personnes, dans le second on produit quelque chose d'utile à tous le monde. Dans cet exemple (très simplifié) si l'on admet qu'il n'existe pas qu'un seul riche dans le monde, alors au moins un des riches sera tenté par la coopération et ainsi tous le monde sera gagnant. Mais qu'observons-nous lorsque les riches coopèrent ? Tous le monde est (ou du moins peut s'estimer) gagnant : le riche possède son terrain et de plus en plus de nourriture (paiement pour la location du terrain et parce que il y a plus d'être humains dispo que de places dispo sur le terrain donc que tous le monde ne peut pas travailler sur son terrain donc le riche va choisir en fonction de ce qu'il peut gagner au mieux (innovation, mérite, tout ça tout ça)) et ceux qui ont travaillés gagnent eux aussi de la nourriture (fruit de leur travail et parce que ils acceptent de donner une partie de ce travail au riche parce qu'ils ne peuvent pas posséder de terrain parce qu'ils sont défavorisés par les inégalités). Après, d'autres me diront (à juste titre) que le riche peut pratiquer l'esclavage. Je leur répond que ça ne change rien : pour pratiquer l'esclavage il faut une menace permanente sur ton esclave. Cette menace (surveillance physique ou menace du meurtre d'un proche) a un coût. De plus, même pour sa vie, l'esclave ne donnera pas tout son potentiel pour son maître car on ne lui donne pas assez de ressources pour qu'il réussisse tout ce qu'il entreprend (ni ne lui donne envie, la peur n'est clairement pas le meilleur motivant). Tout ça pour dire que réduire les inégalités est un objectif souhaitable pour tous si et seulement si on est dans une démarche de coopération et non de contrainte. La différence entre contrainte et coopération n'est pas universelle et dépends du point de vue de chacun. Heureusement, il y a beaucoup de monde et il y aura toujours au moins un ou plusieurs riches qui acceptera de coopérer. La situation de ce dernier (et de ceux qui coopèrent avec lui) s'améliorera plus vite que celles de ceux qui vivent dans la contrainte/esclavage. A terme, seul ceux vivant par la coopération finissent par être plus gagnant que n'importe qui d'autres. J'en conclus que si tous le monde pense long terme et que l'on vit dans un monde sans limite de terrain et de ressources, chaque être humain devrait faire le choix de la coopération. Le problème, c'est qu'on ne vit pas dans un monde sans limite... Note : J'ai l'air de vendre le principe du ruissellement MAIS pour que le ruissellement, tel que je le décris, fonctionne, il faut que les riches acceptent d'investir dans le concret, dans ce qui existe. Sinon, ça va dans des bulles spéculatives qui servent à personne sauf à ceux qui les font croître (un peu comme les paris).
@@guyg.8529 ton premier paragraphe ne contient aucun argument, je note de plus que tu as mal lu ce que j’ai écrit : il est souhaitable de réduire les inégalités bien qu’on ne peut les nullifier. Ton deuxième paragraphe est aussi très irrespectueux. J’ai aussi expliqué pourquoi la coopération fonctione mieux à long termes que la fuite de la contrainte : la fuite de la contrainte ne profite à personne, même si le riche parvient à contenir une partie de sa richesse, il ne peut tout garder sous la contrainte. Il perd de la richesse, c’est ce qui compte pourtant le plus. Plus que d’être plus riche que ses voisins, le riche veut gagner plus de chose. Le tout est d’inciter chacun à gagner plus en même temps que les autres, et l’histoire a prouvé que ce principe fonctionne : il y a de moins en moins de famine, de plus en plus d’être humain et un niveau de vie qui s’améliore avec le temps et les inégalités entre pays se réduisent pourtant c’est le principe de mondialisation qui domine.
@@guyg.8529 1-"ce cas est très rare" ah bon ? Les riches ne prête pas une (grande) partie de leur richesse via les marchés financiers ? Ces même marchés qui permettent (quand l’objectif est d’investir et non de trader) à de moyennes entreprises de trouver plus facilement un financement pour pouvoir s’agrandir ? N’y a-t-il pas un marché pour le luxe et l’immobilier aussi ? Vous n’avez pas contester le fait que la contrainte fait fuir et que la fuite est une perte de temps et d’objets pour tous. Quant aux guerres de l’opium, elles ont eu lieu au cours du 19eme siècle pour forcer les chinois à commercer avec les anglais et les européens à l’époque. Entre cette période et aujourd’hui, il y a eu le communisme qui a eu l’effet inverse de la mondialisation : le communisme à isolé la Chine. Jusqu’à ce qu’elle accepte de libéraliser son économie où, magie, tout s’est progressivement améliorer. Mais bien jouer pour le "petit oubli" du 20eme siècle de la Chine qui remet en cause votre raisonnement, comme si ce qui s’était passé au 19eme siècle avait forcé la Chine à coopérer à la fin du 20ème. Enfin, une vraie critique que vous pourriez serait : mais pourquoi dans les pays on observe pas une réduction des inégalités ? Si l’on vit dans un monde libéral on devrait, selon mon raisonnement, avoir une baisse des inégalités partout dans le monde ? A ces questions, il y a plusieurs réponses : Nous vivons dans un monde avec des limites physiques (quantité de ressources et d’énergie limitée). Ces limites font qu’il peut y avoir trop d’être humain pour que chacun d’entre eux ait un travail. Dans notre pays, à moins de produire le la qualité, nous ne pouvons tenter de produire de la quantité car il y aura toujours un pauvre dans le monde capable de fournir le même travail pour un plus faible salaire, et c’est souhaitable. C’est souhaitable car notre pays ne peut pas imposer ses normes à l’ensemble du reste du monde mais que si aucune entreprise ne se tourne vers le pauvre, personne n’ira le sauver de sa situation.
@@guyg.8529 Ce sont les moyennes et petites entreprises qui sont connectées aux marchés financiers et ce sont ces entreprises qui fournissent le plus d'emplois donc les pauvres peuvent bels et bien en profiter. Non, les histoires de fuites, on ne s'en fout pas, il y a des milliards d'euros perdus dans la lutte contre l'évasion fiscale qui n'est pas si efficace puisque malgré tout, elle représente plusieurs dizaine de milliard d'euros rien qu'en France. J'ajoute que la notion de contrainte ou coopération dépend du point de vue de chaque individus : certains estiment que l'ensemble des taxes sont des contraintes mais d'autres peuvent estimer que cela leur est utile car cela permet de financer l'éducation de tous, donc de lui permettre d'avoir plus d'individus intelligent avec qui il peut coopérer, c'est du cas par cas et généraliser en disant que tous les riches voit les taxes comme une contrainte pures est une simplification un peu grossière. Enfin, selon toi, il n'y a jamais eu de communisme fermant la chine au monde entier ? Mao Zedong et son régime n'aurait pas du tout existé ? Comment explique-tu l'isolationnisme chinois des années 50 à 80 du coup ?
@@guyg.8529 Exception française mais pas forcément le cas dans les autres pays, il ne s'agit pas que de la France. Tu devrais pourtant le savoir si tu prétends en savoir plus que moi. Non je ne crois pas que l'évasion fiscale se règlera de par la gentillesse des riches, seulement que si on a pas de projet sérieux et prometteur, bah les riches iront vers les pays pauvres et fuiront les taxes. En rajouter n'aura pas forcément d'effet positif pour le reste de la population même si ça part d'une bonne intention.
@@guyg.8529 Relis bien, j'ai pas dit que la coopération était une solution parfaite, j'ai posé des hypothèse qui ne peuvent être réaliste qu'à certains moments précis pour chaque pays de ce monde. Je pense qu'il y a un juste milieux à chercher. Par contre, il est certains qu'on perdra plus d'argent à tenter d'aller le chercher dans la poche des plus fortuné qu'en tentant de relancer ce qui permettait autrefois de diminuer effectivement les inégalités : il nous faut faire plus de recherche et d'innovation pour contrer ce qui limite nos économies, pour que la seule chose qui manque et donc qui gagne en valeur soit l'être humain. Cela sera d'autant plus simple si tous les être humains voit leur niveau de vie s'améliorer.
l'angle de vue est faussé depuis des siècles, le problèmes est loin d'être économique car la solution dans ça globalité est philosophique . un point de départ : -- les inégalités sont partout sauf la ou on aiment pour autrui ce qu'on aiment pour soit.
la propriété privée c'est pour moi la capacité de jouir de ce que l'on achète de son vivant ! j'aimerai bien que chacun ait la possibilité de donner 1 million à qui il veut pendant sa vie, mais à sa mort, c'est à l'Etat que revient l'héritage. qu'en pensez-vous ?
Ce qui est rigolo avec le mot "méritocratie", c'est que il a été créé par Michael Young dans son livre "The rise of meritocracy" pour justement dénoncer ce concept et ses effets pervers sur les "non-méritants".
C’est ma première vidéo de ta chaîne. Le point de vue que tu amènes reste très anthropocentrique, je sais je sais, l’économie l’est depuis 200 ans. Bref, le point de vue amener sous entend un certains lien entre bonheur et innovation ( ou économie). Je crois que cette association est très exagérée, il est plus gratifiant de trouver sa valeurs sans la calculer ( envie et tout et tout). Je me vois mal apprécier ma vie en la quantifiant, la comparant.
2:00 vous ne parlez là que du monde des travailleurs... pas du monde des capitalistes. Vous commettez un biais. En effet, le capitaliste est celui qui profite du travail. D'ailleurs il en tire un profit. Dans le monde des capitalistes tout le monde profite et ne travaille pas...sans quoi c'est, ou ce serait, un travailleur et pas un capitaliste.
Salut! Merci pour ta vidéo! Dans ma société idéale, une inégalité de salaire serait necessaire, principalement pour encourager certaines taches à la fois utiles et pénibles. Donc en somme, une tache serait évaluée globalement, à la fois en termes d'utilitéet de pénibilité. Les taches les plus utiles et les plus pénibles, beneficieraient alors d'un meilleur salaire. Ce salaire pourrait suivre une loi du marché libre, c'est à dire que le salaire se fixerait automatiquement en fonction du besoin: Si on manque d'agriculteurs, alors on monte le salaire jusqu'à ce qu'assez de personnes soient motivées à le faire. Ce qui est déjà fait plus ou moins dans les firmes privées en fait, mais dont ils sont les seuls à fixer l'utilité en fonction du profit. En somme, il devrait y avoir une correlation entre l'utilité publique et l'utilité privée, de sorte que si Elon musk souhaite envoyer 72000 satellites, on puisse juger collectivement d'abord de si on l'estime être une activité utile. Dans le cas contraire, on pourrait plafonner le salaire, de sorte à ce que seuls les gens réellement motivés par un tel projet, le soient par conviction plus que par nécessité salariale.
bonjour à toi, j aimerai mettre quelques points en plus sous ta vidéo L'héritage en soi n'est pas un souci, c'est la surabondance d'héritage qu'il l'est. Je suis habitant d'un petit village de haute savoie, rongé par le tourisme, où les habitations secondaires fleurissent et où les vilageois quittent le navire due a une vie qui deviens de plus en plus chère due a la rarification des comerces de proximités et/ou locaux. Mon argumentaire tournera principalement autour des résidences principales et secondaires. en effet, si une résidence secondaire n'est qu'une passation de patrimoine immobilier et/ou lucratif, une résidence principale est l'assurance de la pérrénité des village les plus isolés, en assurant la non déracination des populations et la sauvegarde de certains villages, en plus dans ces villages, le prix de la nourriture, de l essence, ainsi que distance des trajets grandement ralongés à contrario en ville cela peut faire tourner le marché de l immobilier et laisser des chances à tous. comme quoi c'est a relativiser suivant les endroits.
La réduction des inégalités, c’est ce que veulent les jaloux !!!
Alors dans cet épisode, je vous donne toutes les bonnes combines pour justifier de votre position économique supérieure. Talent, efficacité, meilleur jugement, mérite, parents… J'ai forcément quelque chose pour vous.
#meritocratie
Vous avez de l'anarchie dans le lot ?
Pour aller plus loin sur le coté méritocratie et les recherche en psychologie social... ruclips.net/video/d2LQmnfloNM/видео.html
La métaphore du marathon est hasardeuse : tout le monde ne part pas avec le même corps
Et dire que je te finance avec mes impôts (CNC). Ça me rend triste
@@dp9139 c'est ce que je pensais aussi mais la ligne de départ a le mérite de parler à tout le monde
Je voulais juste témoigner de l'importance de Stupid Economics dans le débat public.
J'ai commencé à vous suivre au lycée en seconde, ça fait désormais 4 ans que je suis dans le supérieur ; vous avez forgé mon intérêt pour l'économie et l'étude des systèmes sociaux, et vous avez réussi à casser un bon nombre de préjugés que je pouvais avoir (et surtout de creuser les sujets au delà de vos vidéos). Énorme merci pour votre travail l'équipe !
Merci, ça nous touche vraiment, content d'avoir pu participer à notre (petite) échelle à ton intérêt pour l'économie !
Tu as le coucou de toute l'équipe
@@StupidEco J'aurai pu faire le même commentaire, vous m'avez donné envie de suivre une filière ES et aujourd'hui je suis en licence 3 d'économie... Plus le temps passe, plus le contenu est quali, j'espère que l'aventure Stupid Economics durera !
La question a se poser sera toujours selon moi "à qui profitent les inégalités" et "qui a le plus à gagner dans leur réduction"... Parceque malgré quelques arguments intéressants je reste convaincu que rien ne justifie l'extrême richesse ni l'extrême pauvreté.
Bonne vidéo en tous cas !
Je pense que c'était le but de la vidéo, de s'adresser aux gens qui pensent qu'une extrême richesse et une extrême pauvreté est justifiée et de leur dire d'une façon très subtile qu'en fait non
@@RenaudAnimations tu veux dire que la vidéo est sarcastique? Je n’en ai pas l’impression
Honnêtement, si l'argent est votre problème et que VOUS avez ce besoin ou l'objectif, c'est donc VOTRE responsabilité et donc VOS décisions et VOS actions qui vous permetterons d'atteindre votre objectif, vouloir l'égalité ou l'égalité des chances est absurde puisque les inégalités sont superficielles et que nous sommes TOUS profondament égaux, nous avons tous à l'intérieur de nous la capacité à être à la hauteur de n'importe qui ou n'importe quoi...
Mais nous pouvons nous poser comme question, il se passe quoi si ce n'est pas suelement votre objectif, mais un objectif commun ?
A cette question s'associe la récompense au mérite, si la recompense est divisable, il y aura des liens et de la motivation commune, or, si la récompense est unique, il y aura division et conflit...
Puisque n'oubliez pas que chacun d'entre nous est égoïste par nature, et la notion d'altruisme ou de d'avarice n'est prouvé que par l'éthique forgé par notre société
Oui. Mais dans l'absolu des inégalités c'est normal. Seulement il en faut un peu mais pas de trop.
@@unbaptistevraimentpasnet4759 bah non la notion d'altruisme n'est pas prouvé que par l'éthique forgé par notre société c'est littéralement faux tout comme une nature humaine égoïste
Je trouve ça vraiment réducteur de ne parler d’économie et d’inégalités qu’au sein d’un système capitaliste qui, par essence, prône les inégalités. On attend encore de voir ce que produisent/apportent à la société et au vivre ensemble les politiques (entre autres parasites). Entre une grève d’éboueurs et une grève de ministres, on voit vite les rôles importants et pourtant non rémunérés à la hauteur du bénéfice pour la société.
Dans un système communiste les personnes au pouvoir .... Dans un modèle féodale,🤣, j'en parle même pas, et les autres systèmes je les vois même pas un peu a grandes échelles.
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La possession ou l'accaparement de possession ( les capitaux économique donc, soit dit au passage ne sont qu'une des nombreuses catégories de capitaux ).
La question me semble plus quel modèle politique avoir pour protéger notre communauté du capitalisme sans contrôle car tout modèle si sans contrôle devient une dystopie, chercher un équilibre et non une égalité est la seule option viable, la trouvé est à mon avis impossible et l'égalité c'est de la genfoutrerie, nous ne naissons pas égaux, les avantages de compensation ne sont pas un droit naturel mais une solidarité quand cela et possible, sur ce plan il y a du progrès à faire au sommet.
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Le fait de mettre des paliers de taxation en fonction des possession et des gains est à mon avis le meilleur compromis, un pauvre qui a juste de quoi vivre ne doit pas être écrasé et un riche très très riche doit plus contribuer mais le privé de sa richesse à l'aveugle par ce qui au final est de la jalousie ne fera que clore les discussions et avancé l'innequité.
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Actuellement le peuple français rejetant la nation ( 1789 pas un version d'un autre pays, merci ) rejette la démocratie car sans nation pas de citoyens mais des sujets, les peuples ne font plus la nuance entre politique et économie, c'est notre échec et la victoire des la haute bourgeoisie qui ainsi prend les rênes des deux avec le monetarisme qui c'est trop développé et va encore gagner en puissance si le semblant de monnaie physique disparaît
C’est un peu simpliste comme réflexion, en vrai il faut des ministres et des éboueurs : il faut des décideurs et des acteurs pratiques ! C’est juste que des éboueurs en grève ça se voit plus rapidement, mais sans ministres je t’assure que les éboueurs sur la durée ne seront pas mieux…
(Je parle juste de la fonction, sans parler des salaires ou du traitement social)
@@damdam9429 les sociétés humaines n’ont pas attendu d’avoir des ministres pour s’organiser. Il y a toutes sortes d’organisations sociales pour décider et mettre en oeuvre, y compris des beaucoup plus efficaces et moins verticales. En revanche, les déchets doivent être virés sous peine de problèmes sanitaires (j’y inclus les ministres ;) )
@@Anonyme-car-trop-de-cons tout est à inventer. On est pas condamnés à choisir entre des modèles déjà existant, un peu d’imagination.
Pour info, le communisme ne figure que dans les livres de Marx et Engels, il n’a jamais été mis en oeuvre. Tu confonds sûrement avec le socialisme (soviétique entre autres) qui a lui même volé son appellation aux anarchistes du XIXe siècle.
Je pense qu’un des problèmes fondamentaux vient en effet de vouloir organiser les choses à grande échelle. Les gens n’ont pas les même contingences selon qu’ils habitent en ville ou à la campagne (les politiques se foutent royalement des problèmes de transport inhérents aux campagnards), à la montagne ou à la mer, pays chaud ou froid, ...
Le capitalisme me semble incontrôlable: il est dans sa nature intrinsèque de tout marchandiser. De fait, ce que tu nommes monétarisation est attaché à l’idée de donner une valeur marchande à tout selon une logique d’offre et demande: animaux, forêt, air, objets manufacturés, gens, temps de travail, etc.
On ne demande pas à un serpent de ne pas mordre, il fait sa vie de serpent.
De plus en l’occurence il s’agit d’un capitalisme de surveillance, hygiène et sécurité sont ses drapeaux de bien pensance.
Pas sûr qu'une méritocratie soit vraiment intéressante, parce que le mérite est très subjectif, et certe, on pourrait par exemple le mesurer en heures de travail, mais est-ce qu'une société qui pousse toujours à la performance, au travail, et à une constante compétition est vraiment la société dans laquelle on a envie de vivre ? Parce que ça veut dire que les moindres vacances ou temps de repos octroyé est un handicape que vous vous infligez. Je pense que la vie ne devrait pas être une compétion constante depuis notre naissance jusqu'à notre mort.
Ouais, puis au final, même si on avait un bon moyen de le mesurer, serais ce réellement bon au niveau des égalités, moralement parlant?
Je pense notamment au mec qui se démène dans un travail et qui au final serait moins performant qu'une autre personne qui est naturellement douée et fait le strict minimum.
Le premier produira moins en travaillant plus, mais d'un point de vue méritocratique "pragmatique" il est moins méritant...
Pourtant moralement je pense qu'on aurait tendance à trouver plus juste de considérer son effort.
Bref, c'est un peu comme les handicaps. On ne naît pas tous égaux, donc ça va être très difficile de faire un "départ égal" et encore plus de justifier le mérite de quelqu'un quand on considère tout ça.
La méritocratie est la nouvelle idéologie qui justifie (tres mal, suffit de voir les miliardaires) les inégalités.
Je prefère l'objectif de Marx : De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.
Karl Marx, critique du programme de Gotta
La meilleure solution à toujours été d'exploiter les faibles, les ignorants et les croyants. Ça a toujours marché.
Il serait surtout pertinent de s'intéresser au concept même de mérite. C'est pris pour acquis mais pourtant son existence en pratique est discutable. Qu'est-ce qu'est le mérite ? Est-ce que c'est avoir le droit d'avoir plus parce qu'on a travaillé plus ?
Que ce soit un travail intellectuel au sens d'avoir fait des études et donc de mériter un meilleur poste, ou que ce soit d'avoir travaillé plus que les autres et de mériter une meilleure contribution, on peut dire dans les deux cas qu'il y a une part de chance :
-Si j'accède à des meilleures écoles et à un meilleur poste à la clé, c'est parce que j'ai travaillé pour. Mais est-ce que c'est vraiment un mérite ? Si j'ai réussi à travailler plus que les autres et à avoir des meilleurs résultats, cela peut s'expliquer parce que je suis plus intelligent en général : dans ce cas-là on peut se ramener à une inégalité naturelle comme expliqué dans la vidéo, je suis né avec un avantage dont je profite (ce ne sera pas un mérite au sens où on l'entend dans ce cas-là, je n'ai aucun mérite à être né plus intelligent : je n'ai rien fait avant ma naissance pour l'être, j'ai juste de la chance)
-Si je ne suis pas plus intelligent mais que j'ai une meilleure persévérance et détermination à travailler plus longtemps et régulièrement que les autres, que j'ai des prédispositions cognitives (au sens d'endurer le travail), culturelles ou même psychiques à un instant donné (dans le sens d'être dans un bon mindset de travail à une certaine période, d'être motivé à travailler), on pourrait dire que j'ai de la chance d'être plus motivé/endurant que les autres dans mon travail.
Et cette faculté à nouveau est une prédisposition qui est soit innée, et dans ce cas on retombe sur l'inégalité naturelle, soit acquise à travers mon éducation ou plus généralement mon environnement (parents, amis, activités ludiques) qui n'est évidemment pas le même pour tout le monde.
A nouveau ici je peux donc bénéficier d'un avantage si j'ai un meilleur environnement qui me permettra de développer mes aptitudes à travailler.
En réalité cette question philosophique est sous-jacente à la question du déterminisme/libre arbitre : Si le libre arbitre n'existe pas, et que les individus sont condamnés à être le produit de l'influence de leur environnement, alors la méritocratie dans le sens où on la conceptualise n'existe pas.
Par convention/faute de pouvoir faire autrement, on sera obligé de garder arbitrairement des critères de "mérite" qui indisposeront ceux qui n'y répondent pas.
Ces critères seront sûrement les mêmes qu'aujourd'hui : intelligence, force de travail, détermination et motivation, mais on garde donc en tête que ce ne sont pas du mérite puisque ce dernier n'existerait pas, et donc ces critères de sélection dont jouissent les meilleures viennent confondre méritocratie et aristocratie, on privilégiera les meilleurs (rien à voir avec les nobles : Le terme aristocratie vient des racines grecques aristoi (άριστοι), « les meilleurs », et kratos (κράτος), « pouvoir », « autorité », « gouvernement ». À partir de la Révolution française, le terme « aristocratie » a été employé à tort pour désigner exclusivement la noblesse, ce qui lui a fait perdre son sens plus général, surtout en français.)
On retrouve d'ailleurs le même problème en droit : Si le libre arbitre n'existe pas, comment peut-on condamner quelqu'un pour un crime, puisqu'il est déterminé à le commettre ? Si l'ensemble des processus chimiques qui régissent mes processus cognitifs et mon comportement me déterminent à être un criminel, comment peut-on me condamner, puisque je n'ai pas le choix ? (Ce n'est pas une question bête, on le fait déjà avec les personnes jugées irresponsables de leurs actes et mentalement inaptes). Encore une fois, on peut imaginer qu'on gardera tout de même notre système judiciaire en convenant, faute de pouvoir faire autrement, qu'on enfermera des personnes déterminées par nature à tuer, même si cela est injuste.
@@giletsjaunesrevolutiontv9711 réel
the Abbé Pierre part hits different now
dans cette inégalité du mérite ... je trouve aussi que l'on ne met que l'argent comme échelle. on oublie que seulement certains métiers, quelque soit le mérite, qui permettent de vraiment gravir les échelons. Infirmier, aide soignant, prof, instituteur, policier, artiste, et j'en passe .... sont des métiers qui peuvent être choisis par passion mais qui ne t'amèneront jamais à un salaire mirobolant. Et donc juste limiter le mérite au salaire est absurde. Un mec (une femme) qui a hérité une grosse somme et joue en bourse et gagne de l'argent grâce à ça a t-il (elle) plus de mérite que le prof qui enseigne à ses enfants ? alors que le prof a surement plus d'utilité, mais actuellement les gens préfèrent choisir d'autres métiers ... car c'est ainsi qu'ils gagneront mieux et pourront faire de beaux voyages. et de bons restos. C'est dommage. Le mérite ne devrait pas se limiter ç l'argent
Le mérite ne se limite pas a l'argent, dans l'exemple que tu présente, la prof n'a pas moins mérite, ce n'est pas comparable car ce n'est pas le même type de mérite, il se presentera sous la forme d'une reconnaissance de ses pairs
L'heritié quand a lui rapporte bien plus que la prof sur le plan monétaire, il est recompensé a la hauteur de ce qu'il rapporte, on lui donne sa part...
Pareille pour la prof, elle récompensé a la hauteur de ce qu'elle rapporte, du moins théoriquement (car ce qu'elle rapporte est plus difficilement quantifiable que pour l'heritié), ce qu'elle rapporte n'est pas monétaire donc la recompense est d'une autre nature....
Le mérite n'existe pas.
J'ai l'impression que beaucoup de gens sentent que le monde est en déclin et que s'engager professionnellement pour une meilleure répartition des biens n'est pas sexy.
Le charity buissnes leur convient parfaitement. Les politiques sont considéré des ânes. Eux ils sont plus compétents pour se rendre compte des besoins des classes basses. Moralement c'est parfait et leur petasses ont une bonne excuse pour acheter 100000 chaussures. C'est certainement plus compliqué,mais qu'on arrête de dire qu'ils laissent les miettes aux inférieures.
@@georgesmajerus3272 Ils laissent les miettes au prolétariat, à l'échelle de leur capital, de leur gains, ils nous laissent des miettes, y'a pas de mérite ça n'existe pas. Le prolétariat est la SEULE classe capable de savoir ce qu'a besoin le prolétariat. La bourgeoisie s'en moque.
@@georgesmajerus3272 "classes basses" toi t'as rien compris au concept des classes, y'en a que 2 classes (et une troisième opportuniste): Bourgeoisie, Prolétariat (et petite bourgeoisie).
Ces classes, surtout le prolétariat, possèdent de nombreuses couches, les classes ne sont pas homogène, mais, il n'en existe que 2 sous le Capitalisme.
13:40 La méritocratie?.... oui...C'est bien... mais qui juge de qui mérite quoi ?
Étant donné le nombre de suicides chez les agriculteurs a cause de la considération que nous leur portons dois-je en conclure qu'ils "ne sont rien" ? Qu'ils ne méritent pas mieux ? Les infirmières ? Les policiers ?
et inversement du mérite des hauts fonctionnaires (qui n'encourent aucun risque pas même celui de leur incompétence ou de motivation ou pire d'altruisme ce qui est l'essence du fonctionnaire)
Voici les timestamps 😊
1:29 Les inégalités des profiteurs
2:54 Les inégalités pour eviter les inégalités naturelles
3:47 Les inégalités pour récompenser l'innovation
6:12 Les inégalités pour le ruissellement
7:40 Les inégalités pour transmettre
9:16 Les inégalités pour la compétitivité
12:21 Les inegalités pour le mérite
Merci tu es crédité dans la description !
@@StupidEco Merci pour votre travail !
J'aurais bien aimé une analyse sur la potentielle utilité des inégalités h/f
Merci beaucoup pour cette vidéo ! Avec des arguments relativement objectifs, à chacun de se faire sa propre opinion désormais.
Même les inégalités qui semblent le plus se justifier (celles sur l'innovation) n'ont plus de sens. Les entreprises n'innovent plus/pas pour le bien commun mais pour espérer gagner plus d'argent sur des produits qui coûteront plus cher.
En gros, il faudrait surtout changer complètement de paradigme et faire comprendre aux gens que gagner de l'argent n'est pas nécessairement ce qui va le plus aider la société, bien au contraire.
Ça nécessite de faire preuve d'une hyper empathie, d'une gentillesse énorme, d'une capacité d'altruisme inconditionnelle (qui ne se limiterait pas à la famille). C'est un peu utopique mais j'aimerais bien de cette société.
Une société où chacun.e ne vivrait pour lui/elle-même mais pour autrui.
Copain
"Une société où chacun vivrait pour autrui"
Oui on appelle ça une société esclavagiste mdr.
Merci pour ce com
Merci pour ce com
@@yurigagarine6998 esclavagisme= "Une société où beaucoup travaillent pour quelques uns" y a une nuance
Ouuula le titre dangeureux XD
Double dose d'économie aujourd'hui avec la vidéo du Monde sur la répartition des impôts et des prestations fournies par tranche de population. Toutes deux au top
tu regardes le Monde?
le journal!?
t'es un lslamo-gauchiste!?
:D
@@mew2knight337 C’est une blague j’espère
@@JMDM75007 mdr non
@@mew2knight337 De un pour se faire réellement une opinion vis à vis des médias on doit s’intéresser à une pluralité de médias il faut aussi bien lire le monde, liberation ou l’humanité que Le Figaro ou valeurs actuelles et pas se cantonner à ce qui suit notre courant de pensée on s’enferme dans une bulle dans ce cas là et ensuite la vidéo de laquelle il parle n’a rien à voir avec l’Islam mais du système d’imposition en France je la trouve personnellement très bien détaillée alors que je n’ai pas une sensibilité de gauche particulière
Au début de la vidéo je pensais que ça allait encore être un poncif sur les inégalités mais la vidéo est vraiment très intéressante avec des réflexions qu'on a pas toujours l'habitude d'entendre. Merci et bravo pour la qualité de votre contenu!
Très intéressant cette vidéo et totalement d'actualité ! Je trouve ça intéressant que même dans le cas du marathon la ligne de départ est biaisée : différence génétique, moyens matériels pour s'entraîner, équipements, disponibilité nutritionnelle, dopage, etc...
Super intéressant comme toujours !
Un élément me donne un peu d'espoir : si les inégalités affectent l'économie, des personnes finiront par vouloir les régler s'ils peuvent gagner de l'argent au passage.
Des multinationales votent maintenant des lois pour la restructuration de la biodiversité parce qu'ils voient que leur entreprise pourrait perdre de l'argent si la société continue comme cela.
Il faut maintenant convaincre ces personnes au pouvoir d'agir, les convaincre que c'est aussi pour leur propre bénéfice qu'il faut réduire les inégalités entre les personnes. Et ça, c'est pas gagné d'avance !
La méritocratie me semble avoir de nombreux points problématiques : d'énormes angles morts.
Revenons sur l’exemple de la note de groupe dans lequel il y aurait des profiteurs, idem en contexte d'entreprise. N’oublions pas que ce qui est noté est toujours arbitraire, on ne note que quelques éléments que l’on considère comme pertinents, tout en choisissant de ne pas prendre en compte l’ensemble (car impossibilité d'être exhaustif). Or, certains points échappent forcément à notre jugement à cause de nos ignorances, de nos biais, etc. Dans notre exemple de travail de groupe, une personne pourrait être moins productive mais capable d’intelligence sociale plus poussée, participant activement à la cohésion de l'ensemble. Retirer cet individu du groupe pourrait détériorer le contexte de travail. A quel moment on aurait pris en compte ce genre de subtilité ? Aucun.
Uniformiser les individus sur des valeurs données va amoindrir notre diversité. Or, c’est la diversité qui a du sens dans la résilience des écosystèmes face à l’adversité. Nos cerveaux sont empoisonnés par des logiques de rendement, et on passe à coté de tout le reste.
Oui mais ce n'est pas réaliste, cela implique que vous considérez tout le monde comme exemplaire accomplissant sa tâche du mieux qu'il peut, ce qui dans ce cas serait pertinent, hors c'est faux, puisque justement chancun ne cherche pas autant a faire avancer le projet et surtout point très important c'est paradoxal, puisque les membres d'un groupes étant de la même origine probable et surtout des mêmes études, il est donc impossible qu'avec ce même apport de soi on arrive pas a une différence faible du travail de chacun
Tout a fait daccord, toutes les personnes critiquant la meritocratie ne font que la critiquer sans proposer de solution. Car jaimerais bien quon me propose une alternative à ce système. Car historiquement jen connais et cest pas tres beau.
@@phuriaxounetbfh1649 perso je regarde comment fonctionne la nature, je vois de la diversité et des services écosystémiques de partout. Et nos critères (de rendement notamment) sont claqués au sol. Donc je vais arrêter d'en suivre un pour plutôt aller vers ce qui conditionne notre survie, m'voyez. Y'a urgence écologique, au cas où personne n'aurait rien vu.
@@superresistant0 je parle d'équilibres des écosystèmes. Obtenus uniquement grâce à cet équilibre dans la diversité.
Ex : dans l'agriculture, ne voyez-vous pas les problèmes de la monoculture ? Ils sont légions. Ouvrez un bouquin d'agronomie. Qu'est-ce qu'on y comprend ? Appauvrissement des sols, dépendance grandissante à la pétrochimie pour rattraper, chute de populations d'insectes, etc. Voilà, et ils se trouvent que nous sommes des écosystèmes imbriqués. C'est chelou mais c'est la biologie qu'est comme ça. Cette diversité améliore largement les chances de survies de l'ensemble. Il y a énormément de collaboration aussi dans la nature. Vous connaissez les mycorhizes ? Symbiose plante-champignon. Certains arbres sont en mesure de mycorhizer avec jusqu'à une centaine d'espèces de champignons différents. Et ces derniers jouent à leur tour en symbiose avec certaines bactéries. D'ailleurs c'est comme nous, sans certaines bactéries dans notre appareil digestif, on ferait moins les fiers.
Il n'y a pas que la loi de la jungle (le "struggle for life"), il y a aussi des symbioses. Des partenariats qui améliorent la vie de chacun.
Et si vous n'êtes pas convaincu, c'est peut-être encore un délire d'homme alpha, c'est juste de la masculinité toxique. Bossez dessus, j'peux pas aider plus que ça.
@@phuriaxounetbfh1649 On est dans le contexte du travail de groupe la :
"Car jaimerais bien quon me propose une alternative à ce système. "
Effectivement comme le mentionne @someone you don't know the name on a pas tous le même projet.
"Car historiquement jen connais et cest pas tres beau."
Pourquoi la solution est à chercher dans le passé? y-a-t-il eu un passé glorieux?
Le problème que soulève les gens qui critiquent le mérite est notre système economique in fine c'est de montré qu'on utilise des indicateurs de merde qui ne sont pas adapté à nos objectif en tant que groupe humains qui visent un ensemble de valeur.
Je prefere largement ça à des défenseurs de statut quo qui se disent dans leur tête c'est pas si mal que ça et que de toute façon mon voisin est un loup pour moi.
Très content d'être allé chercher cette vidéo dans mes abonnements au lieu de regarder ce que me proposait l'algo. Merci !
J'ai ma solution pour mesurer le mérite : ceux qui donnent à Stupid Economist méritent beaucoup de câlins. Les autres .... bah aussi en fait. Mince.
Mais votre chaine est tellement essentiel, je suis triste que ces sujets ne soient pas autant abordés ! et mediatisés !
Le mérite est stupide si le domaine dans lequel on concoure n'a pas de valeur. Très bien dit.
Je découvre ta chaine depuis seulement quelques jours. Merci de me faire decouvrir un domaine qui jusque là n'avait jamais suscité tant d'intérêt chez moi. Hâte que tu atteigne les 1% de tips (bien mérités)
Oh merci beaucoup !
Le mérite est fortement lié à la notion de libre-arbitre: on est méritant si on a fait les bons choix. Simplement on sait que nos choix sont totalement déterminés par des éléments sociaux, familiaux, biologiques, etc qui sont inégalitaires entre les individus. Donc le mérite n'existe pas vraiment, difficile de bâtir une société dessus selon moi.
Il ne faut pas oublier le hasard. Si je tombe malade et que je ne peux plus travailler ce n'est pas un choix. Si je dois choisir entre travailler à temps plein ou à temps partiel pour aider ma femme handicapée c'est un choix... mais lequel sera le "bon" choix ?
En fait à mon avis le libre arbitre répond plus à un besoin qu'à une réalité objective. Nous sommes des humains et considérer que nos choix sont déterminés a un impact concret (et mauvais je suppose, du point de vu libéral au moins) sur notre façon de penser. Je pense qu'il faut croire au libre arbitre. Personnellement mon point de vu est celui de la science (physique), je ne crois pas en la liberté, je crois que le monde est parfaitement déterminisme sauf que pour moi le choix réside dans l'ignorance de ces déterminismes.
@@mlkdfs Le libre-arbitre n'est pas un sujet scientifique mais philosophique, impossible de le décider scientifiquement. Au sujet de l'unanimité,même s'il est vrai que les théories déterministes ne font pas l'unanimité, il faut préciser que c'est les théories déterministes tout court qui sont minoritaires. Le compatibilisme est majoritaire, et on peut donc dire qu'en fait la doctrine selon laquelle nous sommes déterminés est en effet majoritaire. Les trois grand mouvement sont : Libertarianisme, déterminisme, et compatibilisme. Le libertarianisme dit que nous sommes libres et non déterminés. Le compatibilisme par contre dit que la liberté est compatible avec le déterminisme - nous sommes effectivement déterminés, mais nous sommes "libre" dans un sens autre que celui des libertariens. Le compatibilisme reformule le concept de liberté (il y a plusieurs théories compatibilistes donc plusieurs redéfinitions de la liberté), et ne l'oppose plus à la nécessité (déterminisme), mais à la contrainte. La liberté du compatibilisme, puisqu'elle n'est pas le pouvoir magique de s'extirper de toute causalité comme le présupposent les libertariens, ne permet pas vraiment de dire que l'on "mérite" sa place socio-économique. C'est un peu compliqué mais bon, juste pour dire qu'en fait le libre-arbitre au sens classique libertarien est en minorité (la somme total des compatibilistes + déterministes le dépasse). survey2020.philpeople.org/survey/results/4838
Un bon choix est souvent un choix qui apporte des conséquences positives et que l'on justifie a posteriori par du mérite en négligent l'immense prédominance du hasard.
En effet nos choix ne sont pas rationnel et si des choix totalement rationnels existait ils pourrait quand même mener a des conséquence négative car physiquement parlant l'avenir n'est pas prédictible.
En fait on sélectionne des chanceux plutôt qu'autre chose.
@@pasdepseudo20 oui c'est ça. Je sais plus quelle vidéo j'avais vu qui expliquait que notre cerveau fonctionne en faisant des choix probabilistes. Malheureusement il est plutôt mauvais à ce jeu et on fait souvent de mauvais choix, ou plutôt des choix pas optimaux.
*La méritocratie est la nouvelle idéologie qui justifie (tres mal, suffit de voir les miliardaires) les inégalités.*
*Je prefère l'objectif de Marx : De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.*
Karl Marx, critique du programme de Gotta
Ben oui... mais qui te dit que les milliardaires n'ont pas beaucoup de besoins et peu de moyens ?
Être riche c'est bien mais envie de travailler l'est moins.
Oui mais n'est ce pas le cas en France ? Les plus gros poissons cotisent plus, l'école, la police, les soins sont gratuits et accessibles à tous, sans distinction de ses moyens, donc on applique déjà ce que Marx voulait nan ?
@Social Injustice Goblin pourquoi penses-tu que les théories économiques séparent le capital du travail ?
Parce que le capital ce n'est pas le travail. Autrement dit le capital ne travaille pas (physiquement).
Par exemple...mon cas... je loue des appartements. Je ne travaille pas et mon capital me rapporte plus d'argent que beaucoup de travailleurs n'en gagnent en travaillant.
Voilà qui déstabilise ta théorie sur la production non ?
En tous les cas si jadis j'ai visé l'immobilier et le capital c'est parce que j'ai compris ça.
Je te conseille, si je peux me permettre, de revoir ta théorie plus en profondeur.
@Social Injustice Goblin
Aussi...
Autrement dit ceux qui sont le plus payés...les capitalistes...les propriétaires....sont ceux qui travaillent le moins....voir pas du tout.
De plus... n'as tu pas remarqué qu'il y a énormément de pays capitalistes très pauvres ?
Et des gens très pauvres dans des pays capitalistes pourtant très riches ?
A te lire on pourrait croire que tout pays capitaliste est nécessairement riche. Et les gens de ces pays tous riches.
Quant aux goulags ce n'est pas une innovation de l'URSS...la vieille russie pratiquait aussi celà..et beaucoup d'autres pays a cette époque.
La chasse aux sorcières s'est aussi pratiqué aux États-Unis...avec toutes sortes de ségrégations raciales, sexuelles et politiques.
Ensuite je ne te comprends plus ? Prones-tu l'égalité ou l'inégalité ? C'est pas clair.
Franklin était un politique...et comme tout les politiques il sert aux électeurs ce que ces derniers veulent entendre pour voter pour lui.
.... Hobbes ne peut pas avoir "repris" Franklin étant donné que celui-ci est mort bien avant que celui-là ne naisse...
Bref...tu devrais...si je puis me permettre... réviser ton histoire et ton économie.
En résumé
il existe toutes sortes de justifications aux inégalités et toutes sont pétés
c'est évidemment où cette vidéo veut en venir.
Commencer avec le discours de l'abbé Pierre est pour moi très symptomatique. On est ici pour défendre des dogmes.
L'objectif est de soutenir la thèse inverse de celle énoncée. On ne s'étonne pas de voir alors, entre deux idées piètrement contre-argumentées, des positions que personne ne défend (les inégalités pour forcer la coopération, par exemple).
Le parallèle avec le servage est intéressante selon moi. C'est bien dans un cadre démocratique, où les gens sont supposément égaux, que les inégalités dérangent le plus et créent le plus de frustrations.
La question ne devrait-elle pas être pourquoi l'égalité? Ce qui est répondu dans les dernières secondes de la vidéo d'ailleurs : sans sources ni argumentations.
Notons à la fin la confusion entre corrélation et causalité. Les pays les plus violents sont effectivement les plus inégalitaires... mais également les plus pauvres et les moins instruits (ou avec une forte présence d'extrême pauvreté).
Je précise que je ne suis pas pour les inégalités ni leur accroissement. Mais je trouve cette vidéo de mauvaise fois.
@@tichoose des pays violent comme les états Unis 🙃, puis pour vous la violence s'arrête aux atteinte physique?
C'est marrant de reprocher à la vidéo son manque de source et de voir votre commentaire argumenté au doigt mouillé.
Je ne vais pas faire le naïf je vois de quelles pays vous voulez parler. Mais prendre cette exemple sans indiqué d'où viennent ses violences, par qui quoi elles sont entretenus, qu'elles sont les indicateurs utiliser pour mesurer la richesse de ces nations, sont-ils pertinents ?
Enfin au final qu'elle est votre point? Une défense du statut quo? Juste exprimer que vous n'êtes pas en accord avec la vision de la vidéo mais que vous ne savez pas trop pourquoi ?
@@ludono2625 -la pauvreté n'est pas, à l'instar des inégalités, nécessaire ni suffisante pour créer de la violence. Merci de le préciser.
-si je ne rentre pas dans les détails c'est par manque de temps. Je fais déjà un effort en répondant
-l'objectif ici est de pousser les gens à la réflexion. Le fait que tu me répondes en soulevant des questions qui auraient pu être posées directement sous la vidéo originale m'indique ne pas m'être trompé :)
@@tichoose J'arrive en retard, mais votre argumentation me semble très flou.
1) La pauvreté n'est pas necessaire pour avoir une forte violence, mais les inégalités oui.
Les USA sont bien un pays riche mais extremement inégalitaire. Il y a des quartiers extrêmement riche et des quartiers extrêmement pauvre.
2) Vous justifiez le manque d'arguments par le manque de temps... Je pense surtout que vous n'en avez pas vraiment.
3) le fait que les gens se posent des questions prouve que la video n'est pas si mauvaise. C'est justement le but: appeller à la réflexion.
Ça ne veut pas dire que tout les arguments sont parfait, mais que l'argumentation est tout de même interessante.
J'airais aimé une réelle argumentation pro-inégalités de votre part au lieu de simplement dire que les arguments sont imparfait.
@@pierrotA Avec tout le respect que je dois à une personne qui a pris le temps de me répondre, je me demande si vous avez compris ce qui s'est dit précédemment.
1)comme dit plus haut, les inégalités ne sont pas une condition nécessaire ni suffisante pour créer de la violence. On peut parler de la Chine avec un indice de criminalité bas et de fortes inégalités.Et inversement, l'Ukraine et le Kazakhstan : criminalité haute et inégalité basse.(Je précise que je regarde le coefficient de Gini et le taux d'homicide volontaire). Vous ne contre argumenter rien en parlant des USA, là où votre théorie est mise à mal par mes exemples.
2)vous me faites un procès d'intention.
3)ce n'est pas avec la pauvre dualité présente dans la vidéo que l'on va se poser des questions. Au contraire, les commentaires comme les miens les font germer.
4)heureusement que j'ai précisé ne pas être pro-inégalités...
Quel travail de fou, j’y trouve tant de réponses à mes questions du moment
T’as amené le sujet d’une façon géniale, une masterclass
Pour rappel. Attention point Godwin dans 3, 2, 1...
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste. ...
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. » Martin Niemöller
Un des problèmes quand on dévalorise des groupes sociaux par rapport à d'autres, c'est que,
quand la situation politique s'aggrave et que les ressources se raréfient, on en finit plus d'exclure
à mesure que le niveau de la merde monte.
NB: Il arrive trop souvent que les gens "en repli identitaire" visent un groupe social qu'ils croient
(potentiellement) dominant et donc responsable de l'aggravation du niveau de merde qui nous arrive dessus.
Ils se trompent de colère et de cible (xénophobie et "élite intellectuelle") et continuent à laisser
beaucoup trop de marge de manœuvre aux groupes les plus dominants (qui déshumanisent tous les autres groupes sociaux) qui tirent les ficelles et continuent à structurer les institutions en leur faveur (plus ou moins consciemment), à savoir, les "élites" financières qui monopolisent les conseils d'administration privés et publiques.
NB: L'Allemagne nazi, l'Italie fasciste et l'URSS n'étaient pas plus socialistes que les Républiques démocratiques de Corée et de Chine ne sont démocratiques, c'est dans les mots mais pas dans les faits.
Pas avec des hiérarchies de forme pyramidale avec un chef quasi-divinisé tout en haut des seuls partis autorisés dans chaque pays respectif. Votez LFI en 2022 pour obtenir la #Constituante et, aux législatives, pour ceux que vous préférez pour la construire en 2023. :-)
+ un com pour l'algo. :-)
@@philippebrehier7386 mdr j'ai bien ri. Allez va te cacher la fanzouze.
@@philippebrehier7386 Beau point godwin pour faire appel au sentiment plus appelle au vote d'un candidat. Avec un chef de partie qui ne fait même pas de primaire rigolo de lui faire confiance pour écouter les autres.
@@ariff6025 Merci.
@@ariff6025 Pour rappel, peut-être que Mélenchon apparait comme un épouvantail pour quelques uns, mais il faut lui reconnaître, à lui comme à la jeune équipe qui l'entoure, une dignité et une maîtrise des dossiers sans égales chez les autres prétendants. Et parce qu'être candidat vous transforme en cible, les autres LFI pressentis pour le job ont préféré s'abstenir. Votez LFI en 2022 pour obtenir la #Constituante et, aux législatives, pour ceux que vous préférez pour la construire en 2023. :-)
+ un com pour l'algo. :-)
J'ai une position économique supérieure... le seul mérite que j'ai c'est d'avoir compris le capitalisme...
Autrement dit d'avoir compris que pour gagner de l'argent il ne faut surtout pas travailler...et faire travailler les autres pour soi.
"Achetez mes formations pour découvrir tous les secrets que les élites ne veulent pas que vous sachiez."
« Offre spécial ! Bénéficier d’une promo exceptionnelle de -90%. Disponible uniquement pendant 5 min, profitez en »
Alors vous n'êtes certainement pas riche, car un capitaliste ne fait pas travailler les autres pour lui, il travaille à faire travailler son argent pour lui.
@@nosmovies blague à part, même les ultra-riches conservent toujours une activité professionnelle. Ne serait-ce que pour conserver un semblant d'équilibre dans leur vie.
@@yurigagarine6998 Vous n'auriez pas du dire "Blague à part" si c'est pour en ajouter une...
De mon côté j'ai toujours lié le mérite à la prise de risque. Quelle que soit sa situation personnelle, on a du mérite si on essaye de sortir de sa zone de confort. De chercher quelque chose d'autre pour soi, pour sa famille, pour son entourage. Les inégalités nécessaires sont celles qui encouragent cette prise de risque.
Je veux pas savoir ou tu votes gros mais je te souhaite de te retrouver parmi ceux qui sont coincés dans la pauvreté
tu peut en sortir en prenant des risques par contre il faut assuùer de risquer de finir sans rien a la rue mais on a tous assez d'argent en france pour tenter quelque chose que ce soi l'investissement ou quoi
Incroyable vidéo. Les inégalités sont aujourd'hui, dans la vision populaire, synonymes d'injustices. Parce que les inégalités économiques divisent les sociétés, les appauvrissent au profit de quelques uns.
Cependant, je dois dire que dans leurs fondements, les inégalités sont plutôt justifiées. On vit dans un monde où rien n'est donné, on doit travailler pour manger et vivre. Il fait donc sens de lutter contre les passagers clandestins. L'inégalité permet de régler ce problème, et apporte une forme de justice. Celui qui travaille, mange, celui qui ne travaille pas, ne mange pas. Le problème c'est qu'aujourd'hui la mesure de l'utilité d'une tâche à la communauté est non seulement très complexe, mais la valeur des choses est régie par le marché.
Celle qui vise à récompenser l'innovation, c'est pareil, sur le principe, c'est génial, il faut innover pour toujours chercher à améliorer la vie des autres, pour améliorer les conditions de notre existence, et apprendre à mieux vivre dans notre environnement et avec lui. Aujourd'hui, l'innovation ne se base pas sur l'intérêt apporté à la communauté, mais sur sa potentielle valeur marchande. Il peut y avoir juxtaposition entre ce qui est désiré par la multitude et le bien commun, mais pas toujours. Et l'exemple des voitures et le réchauffement climatique qu'elles apportent constituent toujours un net plus pour moi, malgré les conséquences auxquelles nous faisons face. Une plus grande capacité de déplacement, certes c'est bon pour l'économie, mais c'est aussi très bon pour la qualité de vie. Maintenant, il nous faut innover pour limiter les impacts de la crise climatique.
Le ruissellement, ça ne marche pas par contre.
L'héritage, c'est un sujet complexe qui touche à l'affectif. Si les parents savent que rien de ce qu'ils font ne reviendra à leurs enfants, pourquoi épargner ? On aurait des parents qui n'épargneraient pas, et stimulerait encore plus le consumérisme. Après, je ne démens pas que taxer l'héritage permettrait de mieux redistribuer.
Les inégalités du marché se basent, comme vous l'avez montré, par la valeur donnée à ce qui engendre de la valeur. Qui engendre de la valeur selon le marché. Donc, qui sert à produire quelque chose de "désirable", de "vendeur". Encore une fois, y a un problème de juxtaposition entre ce qui est vendeur et ce qui est utile. Les produits agricoles sont utiles et pourtant les agriculteurs sont tous au bord de la ruine. Les derniers outils high tech sont pas spécialement nécessaires, mais vendeurs.
Le mérite, c'est une illusion, mais une illusion nécessaire. Le succès ne se réduit jamais au mérite, c'est vrai. Il y aura des efforts, mais il y aura aussi très certainement de la chance, un capital de départ, du réseau, et du caractère, pour ne citer que ces facteurs. Cependant, si, au contraire, on prenne une société et qu'on considère que nous ne sommes en rien responsables de notre propre sort, ça encourage la médiocratie et la déresponsabilisation. À quoi bon faire des efforts si les efforts ne sont pas récompensés ? C'est pareil que de s'opposer à l'innovation pour le coup. Oui, l'innovation apparaît comme un moyen de stimuler le consumérisme pour du superflu. Mais s'y opposer en bloc reviendrait à s'opposer à toutes les potentielles merveilles de découvertes que la science, les ingénieurs et les concepteurs créent. Ce serait se résoudre à ne jamais évoluer, à ne jamais faire changer nos outils et nos pratiques. Or, Homo Sapiens évolue au côté de son outil.
L'inégalité est aussi vieille que l'homme. Nous ne sommes pas égaux à la naissance. Ma réponse se réduit à ça : en principe, l'inégalité n'est pas mauvaise, elle est, et pour une vie en société, elle est même nécessaire. Mais aujourd'hui, elle prend ses formes les plus perverses. Elle n'est pas au service de la société, mais d'un petit nombre d'individus. Avoir des inégalités qui ne sont pas des injustices implique une refonte totale de nos sociétés.
Le problème pointé du doigt n'a jamais été l'existence des inégalité, mais l'amplitude des inégalité...
A l'heure actuel, même les politiciens qui proposent une mesure de 1 contre 100, sont vus comme des extrémiste
Hors celui qui en une seule journée de travail, peut se payer 100 journée de vie d'un autre être humain,
Ou 1 journée de 100 êtres humains,
ça devrait déjà être un peu choquant et démesuré , et pourtant non; ça c'est vue comme un scénario d'extreme gauche ça ..... travailler 3 jours par ans, pour se payer un ouvrier quasiment une année entière; c'est ça le scénario catastrophe dans la tête d'un milliardaire
Si stupid economics était vraiment méritocrate, alors il conviendrait que les ouvriers produisent de plus en plus,
donc devraient être payé de plus en plus....
Hors on constate l'inverse, d'année en année peu importe le MERITE des travailleurs, Hors le ratio producteur/investisseur, ne cessent d'augmenter la rémunération de ceux qui ne font rien pour le meriter, et de diminuer la rémunération de ceux qui produisent la richesse
Ils passent leurs temps a parler de "mérite" alors qu'ils promeuvent un mode de vie qui leurs permet de rien foutre d'utile pour le restant de leurs jours si l'envie leurs prends... tout en ponctionnant l'argent de ceux qui le méritent
La méritocratie n'existe pas dans notre société
@@nadiatrovalet6380 c'est vrai,
En plus les 9/10 des gens qui appellent à créer une "méritocratie" leurs but c'est toujours devenir rentier.. donc ne plus rien faire et gagner de l'argent quand même...l'inverse de la méritocratie
Le mérite est un jugement. Qui formule ce jugement ? Sur quelle base ? Et avec quelle autorité ?
Excellente vidéo ! Ca donne vraiment envie d'avoir une partie 2 sur les inégalités dans une société mondialisée. J'ai l'impression que cette vidéo était centré sur les inégalités au sein d'un même pays. Quid du mérite entre pays riches d'autres plus pauvres ? A quel point les pays riches sont profiteur des autres ? Quand tu es dans un pays plus pauvre, tu entends toujours ce discours de "c'est à cause des pays riches" alors que dans ces mêmes pays riches on parle mérite/innovation. J'aimerais bien avoir une vidéo documentée sur le sujet :D
Bonjour,
Je me permets de répondre à ce commentaire concernant la phrase "tu entends toujours ce discours de "c'est à cause des pays riches"". Pour certains pays, c'est malheureusement très vrai, en particulier pour les pays du continent Africain. L'esclavage le fameux commercer triangulaire qui a perduré pendant des siècles à empêcher la structuration sociale de ces différents pays, élément essentiel à l'essor économique (à noter que c'est une condition et non un automatisme de richesse). Par ailleurs, la colonisation a fait des ravages. Les pays colons ont utilisé les richesses de leurs colonies pour développer massivement leur métropole et investir très peu dans leur colonie. De ce fait, certains pays ont nécessairement pris un retard économique puisqu'il n'y avait pas de gouvernement pour accompagner, guider l'essor économique.
Finalement, il faut noter également qu'avec la fin du colonialisme opéré durant la fin du XXe siècle, les frontières ont été tracées à la va vite ce qui a favorisé une instabilité économique et sociale.
Donc dire que la pauvreté est dû aux pays riches est une vérité bien que je doute que ce soit la seule cause (mais je n'ai pas plus de connaissance ni de compétence pour observer les autres causes).
@@legiontd2inhouseleagues159 je sais pas d'où tu sors tes affirmations mais dire que le commerce triangulaire et la colonisation ont freiné les pays africains dans leur développement sont deux choses fausses.
Bonjour, Je suis bluffé par la qualité des vidéos ! Pour la première fois de ma vie je viens de donner à un RUclipsur, votre travail se doit d'être récompensé
Video proposant des réflexions très intéressantes. Merci
Trop bien votre travail. Heureux d'être tombé dessus. Petit à petit je crois pouvoir m'y retrouver. Dans le monde économique avec ses écoles et vedettes. Merci.
Comment mesurer le mérite ?
Avant de vouloir mesurer quelque chose il vaut mieux savoir définir ce qu'on mesure.
La définition du "mérite" repose essentiellement sur la subjectivité des mœurs en vigueur dans une collectivité (*) à un instant T, ce n'est pas quelque chose de figé.
Donc si on veut mesurer le mérite il faut pouvoir connaitre l'avis (éclairé) du plus grand nombre sur ce qu'ils considèrent bon ou non pour l'intérêt commun.
Certes, la mesure qui en découlera sera imprécise et changeante au fil du temps mais ça doit pas forcément empêcher de s'en servir.
Pour imager mes propos on peut considérer la "mesure du mérite" comme la qualité d'un film qui défile.
Chaque image est la représentation des mœurs en vigueurs et le nombre de pixel (potentiellement infini) représente les perceptions individuelles du mérite.
Plus il y aura de pixels, plus le résultat sera précis (représentatif) bien qu'il ne soit pas nécessaire d'avoir du 4K pour pouvoir différencier un chaton d'une girafe.
Donc comment mesurer le mérite ?
En faisant de vrais grands débat publics pour que le peuple puisse définir ce qu'il juge bon ou non pour lui.
"Qu'elle inégalité vous paraissent utiles ?"
Personnellement je pense que cette question est "secondaire".
Il me semble qu'on devrait d'abord se demander qu'elles inégalités est inacceptable.
Avant de savoir si c'est utile qu'un mec "roule en Porche, habite dans un palace et bouffe dans des resto étoilés" il me semble préférable de savoir savoir si c'est acceptable de savoir qu'un mec "ne mange pas à sa faim, n'arrive pas à se chauffer ou se loger correctement, n'a que peu accès à la culture, etc..."
D'une manière plus globale, même si les deux sont totalement liés, il me semble plus pertinent de regarder "ce qu'il manque chez les uns" plutôt que "ce qu'il y a de trop chez les autres."
(*) En réalité le mérite peut se définir de manière purement individuelle mais dans ce cas la mesure n'aurait aucun intérêt collectif.
0:48 "Je suis bien content de faire parti des 20% les plus riches"
Hum... je sais que c'est caricatural mais je trouve que c'est une façon assez étonnante de présenter les choses.
Tu montres qu'à une échelle différente, même les plus pauvres d'un pays peuvent faire parti des plus riches à l'échelle mondiale.
Cependant lorsque tu dis "j'suis content de faire parti de ce groupe", ce n'est aucunement de ta position économique dont tu es content.
Ce dont tu es content c'est (comme tu l'évoque plus tard) d'avoir la chance d'être dans une société qui puisse subvenir (plus ou moins bien) à tes besoins primaires tel que : se loger, se nourrir, avoir accès à la culture, l'éducation, la santé, etc...
Pour prendre un exemple, il y avait un étude qui semblait montrer qu'au delà de 4.000€ (environ) de salaire, la perception qu'on avait de son propre bonheur n'augmentait plus.
Ce qui laisse penser que la situation économique d'une personne n'à qu'un rôle limité sur son bonheur (et donc d'être "content" de faire parti de telle ou telle classe économique).
3:40 Il faut également rappeler que l'été dernier le gouvernement à refusé la déconjugalisation de l'AAH.
Ca change radicalement la vision de cette aide.
Dans les faits ça veut dire que si ton conjoint touche (au pif) 2.500 €, tu n'as plus le droit à l'AAH et devient dépendant de ton conjoint.
D'une certaine manière ça signifie que l'état considère que ton handicap n'est plus handicapant si ton conjoint touche un salaire suffisant pour subvenir à tes besoins...
Ps: Merci encore pour tout le travail que vous faites.
Le plus grand nombre a-t-il un avis éclairé ? J'ai un gros doute sur ce sujet.
@LH Je pense que tu poses moins la question quelles sont les inégalités inacceptables plus que : quel niveau d'inégalité est inacceptable ? (tous types d'inégalité confondus).
D'où la question de stupids economics me paraît complètement différente de la tienne.
Mais il faut se poser les deux : quelles inégalités sont utiles pour la société ? A quel niveau restent-elles utiles pour la société ?
Pour moi celle permettant de corriger les inégalités naturelles, ou causé par un évènement malheureux- accident est utile. Mais il me semble nécessaire de ne pas sur-utiliser l'inégalité au mérite ou à l'innovation. Et virer totalement l'inégalité pour transmettre. Les autres pas encore d'avis/ intuition dessus.
Merci !
Des inégalités "utiles" ? Mais l'inégalité c'est un fait avant d'être un choix. On est pas égaux de base, parce qu'on est pas toustes les mêmes... Et ça n'a pas de sens de vouloir contrer ça.
Quant à savoir s'il faut agir sur cette réalité ou pas, compenser, réduire etc, je dirais que oui puisqu'on le peut par la politique, mais alors il faut introduire les notions d'équité et de dignité, sinon en effet osef des gens qui 'servent à rien', on reste entre gens bons et voilà fin du game merci aurevoir. Prendre ou donner exactement pareil à tout le monde, c'est l'égalité parfaite, mais c'est absolument injuste vis-à-vis des besoins réels des gens.
Et puis qui ne profite pas de la collectivité à plus ou moins grande échelle ? Rien qu'en naissant français on est profiteur.euse du passé colonial de notre pays, même en étant pauvre, même en étant d'origines diverses, même en bossant 24/7, pour ne prendre que cet exemple.
Bref pour moi c'est un peu bullshit de présenter les choses comme ça. Les inégalités elles existent, point barre. Maintenant est-ce qu'on estime que tout humain (ou autre mais c'est encore un autre sujet) a droit à vivre dignement, et le cas échéant par quels moyens, c'est les seules questions pertinentes.
@@Wyrm-xp5le Haha
ok si tu as visionné la vidéo et qu'il y a besoin de dire ce que tu dis ensuite (assez basique) ça ne donne même pas envie d'aller regarder la vidéo...
L'abbée Pierre c'est toujours les frissons
Une bonne capsule sur la chaîne Veritasium aborde le sujet avec une modélisation du succès, sa conclusion tend à dire que croire au mérite est indispensable si on veut du progrès collectif mais qu'une fois atteint il faudrait être capable de renoncer aux avantages individuels en acceptant que la chance a aussi largement contribué à atteindre ce succès et que donc la récompense que l'on obtient n'est pas tant méritée et ne peut justifier l'inégalité dont on peut bénéficier
Tu peux envoyer le lien de la vidéo stp ça m'intéresse
Elle s'appelle is success luck or hard work ?
Je l'ai c'est bon
La méritocratie c'est un concept auquel on croit lorsqu'on n'a pas eu de difficultés dans sa vie, et encore moins d'handicap. On peut très bien être un bosseur acharné, mais si on a des difficultés de coordination, d'attention ou autres, notre travail sera plus important pour un résultat inférieur à la moyenne. La personne dyslexique devra puiser dans son énergie et sa bonne volonté, là où la personne exemptée de tout handicap pourra se la couler douce... et bénéficier de la gratitude de son patron !
Pas plus la bonne volonté est méritante, car tout cela découle de traits de personnalité, de facteurs qui dépassent l'humain ... Et s'il faut choisir entre une société égalitaire ou inégalitaire le choix ne peut se baser que sur une éthique altruiste ou non. Souhaitons-nous un monde altruiste ? Aimons-nous un monde altruiste ? Le non-méritant mérite-t-il sa part de bonheur et de joie ? C'est là où même la tradition chrétienne s'est souvent divisée : la grâce ou le poids du péché. L'homme tend à mépriser le pêcheur quant bien même le fils de Dieu serait venu pour libérer et pardonner les hommes... Il paraît que sans l'aide de Dieu nul ne peut accéder à son royaume, car "L'humilité précède la gloire" (cf Proverbes 15:33). En attendant les hommes se jugent entre eux...
je viens de découvrir cette chaine,c'est trés interressant et le contenu est de qualité,bravo!
Aucune. Le problème, c est qu on ne peut ni les supprimer, ni les gommer efficacement, car elles sont d abord physiques et physiologique. Ce qu il faut, c est maximiser l entraide et Valoriser les différences...
Mon pari : cet épisode va amalgamer tout ou partie des notions suivantes :inégalité de fait, inégalités de droit, inégalités intrinsèques, inégalités dues à l'action d'un tiers ou d'un système, différences naturelles, différences de pouvoir, différences de considération, etc...
L'argument de l'innovation part du principe que ce sont les riches qui innovent. Mais c'est faux. Ils emploient des personnes plus pauvres qu'eux pour innover à leur place. Ils ne sont pas riches parce qu'ils innovent. Ils financent l'innovation parce qu'ils sont riches. Qui plus est, la recherche sur laquelle ils s'appuient est, la plupart du temps, financée par le public.
Yep !
internet...
Amazon, apple, Facebook, spacex, Microsoft, google, Airbnb, Uber ? « Ils ne sont pas riches parce qu’ils innovent » il suffit de voir les milliardaires dans l’innovation pour comprendre que cette affirmation n’est absolument pas vrai.
@@zobal679 c'était déjà des gens qui faisaient partie de l'élite de leur pays.
@@zobal679 La vidéo parle d'innovations qui font avancer la société (voitures, électricité, téléphones portables). Airbnb exploite une faille de la fiscalité des locations, Facebook et Google surfent sur le bigdata et les pubs, Uber esquive juste le prix des licences de taxi, Amazon et Apple font leurs fortunes en exploitant des bas salaires
Il y avait une super phrase de Franck Lepage : "L'égalité des chances c'est foutre un guépard et une torture sur une même ligne de départ et leur dire 'allez-y'." En gros le mythe de l'égalité des chances est intrinsèquement lié à celui de la méritocratie, ils sont interdépendants.
je vais repeter ce que dit Friot, mais a mon sens les seuls inégalités qui vaux, sont celle du au statut qui ce gagne a l'ancienneté, donc au temps d'investissement dans la société. le grade quoi, mais elle ne doit pas etre importante, un valeur de 1 à 4 me parait bien. mais bon détruire notre système de propriété me parait plus important
Pause.
📺Fallait OSER...
ouvrir avec cette tirade de l’Abbé Pierre.
.......
Moi perso, je suis 100% en accord avec ses [terribles] propos.
À 💯.
Bah ce genre de question déjà se pose dans un paradigme capitaliste où on considère les besoin de base comme étant un privilège obtenu et pas comme un droit... Et puis la productivité comme mesure du mérite (même dans une société méritocratique idéale où ça serait réellement le cas) et la consommation comme récompense du mérite c'est des manières tellement délétères de voir le monde que la question de comment bien le faire me parait même pas intéressante.
D'autant qu'il y à un à priori qui est pas du tout questionné ici et c'est la propriété privée. Dès lors que tu réfléchis aux choses comme les ressources, les connaissances etc comme des biens collectifs et pas des choses que certains possèdent ça change tout à la manière d'appréhender la distribution des richesses. Bref "de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins" ça marche très bien =)
La rengaine des biens collectifs, quelle foutaise. Essayez de poser une tente sur les pelouses du château de Versailles ou de pénétrer dans une Zone Militaire Sensible (qui sont deux exemples de biens collectifs), vous apprécierez la suite.
Probablement une de vos meilleures vidéos. Bravo !
Conclusion...il est temps de changer de système.
Bonne video, merci.
Il serait peut être tant de remetre l'anarchisme sur la table ...
@@marieveroniquedupasquier7229 il serait peut-être temps de comprendre que tout le monde s'en fout de l'anarchisme et des bétises de Proudhon.
@@yurigagarine6998 La preuve que non ! Et heureusement ! Se priver de penser c'est laisser penser un autre pour soi.
C'est toujours la même conclusion
@@yurigagarine6998 L'anarchisme, c'est loin de n'être que Proudhon. Et puis, une société anarchiste est la société la plus ambitieuse socialement et la plus émancipatrice qui puisse se faire. La pensée anarchiste est puissante, juste dans tous les sens du terme, et me paraît même être d'une imparable logique lorsqu'on fait l'effort de penser en dehors des carcans intellectuels imposés par les classes dominantes.
Ce thème me fait beaucoup penser à la vision de Bourdieu sur notre société (notamment "les héritiers" avec Passeron, une grosse claque)
En gros il nous dit que, différents groupes sociaux sont présent dans notre société, certains en position dominante, d'autre en position dominé.
Les groupes dominants doivent légitimer leur place pour perdurer. Cette légitimation se fait de manière symbolique, ils imposent les valeurs et critères qui définissent cette hiérarchie. Ainsi, les dominés incorporent leur domination, c'est à dire qu'ils acceptent les critères et valeurs qui font qu'ils sont la où ils sont.
Le problème avec ce système, c'est que ce processus de hiérarchisation se fait en grande parti à l'école. L 'école admet que l'ensemble des enfants sont prédisposés équitablement à l'ensemble des enseignements qui leurs sont dispensé. Ce qui est faux, certains enfants voient à l'école la continuité de ce qu'ils apprennent chez eux (cf les héritiers, le groupe dominant), d'autres la voient comme un labeur associé au travail qu'il convient de vite terminer avant d'aller s'amuser (les groupes dominés). En ne prenant pas en compte ces différences sociales, l'école individualise l'échec scolaire et la réussite. Même si l'on peut attribuer une part de réussite au "mérite" de chacun, les études statistiques montrent pourtant bien que l'échec scolaire (tout comme la réussite) est un phénomène social, où le groupe dans lequel on nait à bien plus d'influence sur la réussite que son mérite propre.
La notion de méritocratie m'apparait alors comme un subterfuge servant à "cacher" la vérité en associant aux victimes de ce système des causes individuelles et non sociales.
J'espère avoir été clair, concis, et de vous avoir donné envie de regarder ce qui a été écrit dessus !
ps: C'est un vite résumé de ce que je pense avoir compris de Bourdieu, au vu de la difficulté de son écriture, il se peut que je me sois égaré par moment.
Je hais la notion de mérite.
Parce que ça me pousse à m'en vouloir a mort de pas bosser, pas assez.
Je hais le mérite parce que je suis pauvre et endetté, et que tout me ramène au fait que c'est ma faute.
Je hais le mérite parce qu'il mets en avant la réussite et non les échecs.
Et que celles et ceux qui nous vendent le droit à l'échec mentent, parce que quand t'as pas de capital ou de proches pour t'aider à tomber et te relever, t'as pas le droit à l'échec.
Je hais la méritocratie et le capitalisme.
Je suis né avec un handicap (psychique) et toute ma jeunesse on m'a nié le fait que j'en avais un parce qu'il était invisible. Ça fait que toute ma vie j'ai fait un amas d'efforts considérables pour paraitre normal. Avec le handicap, il y a tout un tas de choses (par exemple rester concentrer sur une tâche) qui paraissent simples pour la plupart des gens mais qui sont pour d'autres très dures à faire. Ça demande une grosse quantité d'énergie de faire tous ces efforts en une journée. J'ai grandi entouré de gens qui m'ont dit que je pouvais faire ce que je veux dans la vie si j'avais de la volonté et force est de constater que non. J'ai travaillé d'arrache-pied pour être une personne plus performante, pour corriger mes défauts, pour cacher mon handicap. Sauf que ces efforts là ont un prix et arrive un moment où tu ne peux plus tenir le rythme. Tu patauges au milieu de l'océan et tu te noies. C'est pour ça que j'ai lâché mes études, parce que j'étais épuisé. Je le suis encore. Heureusement que je suis tombé sur des gens chouettes qui m'ont enlevé la culpabilité des épaules. Ces gens m'ont appris ce qu'était le capitalisme et pourquoi ce n'était pas le seul modèle de société possible.
Aujourd'hui je suis pauvre, en instabilité financière constante. Mais je m'en balek. Si la méritocratie existait vraiment, beaucoup de gens ne vivraient pas dans la précarité, mais iels le sont. Au delà du handicap, beaucoup d'entre nous travaillons à un rythme fou pour correspondre au standards de productivité qui nous sont imposés. Les usines, les entrepôts amazon, les bureaux ont un rythme démentiel, c'est vertigineux.
En lisant ton commentaire je me pose la question. Être productif, productive, mais pour quoi faire ? Pour contribuer à la société ? Ma meilleure amie travaille 40h/semaine dans une usine qui fabrique des porte gobelets pour MacDo. Que quelqu'un m'explique l'intérêt de ce taff.
Mon parcours un peu chaotique m'a appris un truc essentiel. Comme on ne peut pas accroître indéfiniment la richesse dans une planète avec des ressources finies, on ne peut pas non plus exploiter les humains à l'infini sans les tuer d'épuisement au bout d'un moment. Nous sommes des humains, nous avons une santé mentale fragile, nous mourrons facilement, nous sommes faibles. Ce n'est pas une honte mais une chose à célébrer, c'est ce qui fait qu'on a besoin des autres pour s'en sortir.
J'ai envie de prendre d'accepter mes limites, prendre le temps de me reposer, m'améliorer à mon rythme, compter sur les autres et les aider en retour et surtout ne pas chercher à générer du profit pour le Capital. Lui, il peut bien aller se faire foutre.
@@non952 TDAH, Autisme..?
@@non952 merci de résumer si parfaitement le ressenti que j’ai de notre société. Cette invective constante d’être utile… selon la norme du capitale
Et pourtant c’est bien le cas. Hors handicap ou grave maladie ou énorme problème familial à un moment clé de la compétition scolaire, globalement tout le monde est au niveau qu’il mérite : j’ai travaillé dur à un point que tu n’imagines même pas, je gagne aujourd’hui environ 8000€ / mois, j’en tire 2 observations : vu les larmes de sang que j’ai versé pour en arriver là je le mérite largement et je mérite totalement de gagner plus que ceux qui n’ont pas fourni les mêmes efforts; en ensuite je connais plein de gens qui gagnent le double voir le triple et je dois bien me dire qu’ils ont réussis des concours que je n’ai pas eu ou qu ils ont pris des risques entrepreneuriaux que je n’ai pas osé prendre … globalement il n’y a pas de Mozart raté et chacun est à sa place dans le système
@@xrider30sûrement que tu ne répondras pas, n'empêche que ton commentaire est mauvais à plusieurs niveaux :
1) *Une contradiction flagrante :*
"Hors handicap ou maladie ou énorme problème familial (...) globalement tout le monde est au niveau qu'il mérite"
Je pense que celui-ci n'a pas besoin d'explications, le problème devrait sauter aux yeux.
2) *On nage dans le biais du survivant...*
un biais qui occulte le fait que pour qu'un certain nombre de personnes réussisse, une écrasante majorité échoue.
En d'autre termes : il y a des milliers de personnes tout autant (voir plus) intelligentes et travailleuses que toi qui n'ont pas réussi.
3) *ainsi que dans la "croyance en monde juste"...*
Par ce que oui, spoiler alert : le monde ne l'est pas, tout le monde n'y reçois pas ce qu'il mérite. Au contraire, il est remplis de hasard, de coups du sort, de malchance qui rend d'autant plus immesurable le concept déjà fumeux de "méritocratie".
4) *pour finir par se noyer dans celui d'autocomplaisance.*
Un biais qui fait en sorte que nous, êtres humain aux cerveaux truffés de raisonnements fallacieux, attribuons à nos propres efforts/talents/qualités (des causes internes) nos succès et à minimiser des cause externes, vice-versa, lorsqu'il s'agit de nos échecs.
Tu es en plein dedans : "J'AI réussi par ce que le système récompense le travail et que JE suis travailleur".
Une vidéo très bien faite sur le sujet : ruclips.net/video/s-7226mCC6k/видео.html
5) bah juste non en fait :
On a des décennies de sociologues prouvant indéniablement que la tendance est à la reproduction sociale, non pas à l'égalité des chances, à la méritocratie.
Ton anecdote de mes deux reste donc ça, une anecdote.
Quand même, ton commentaire était d'une suffisance insupportable.
Redescend sur Terre un peu.
Tu m'as fait peur avec le début où tu justifies les inégalités !
La suite est un régal !
Pour ma part, de façon extrêmement claire, les incitations économiques m'ont motivées dans le choix de mes études, la quantité de travail que j'y ai mis, le choix de mon boulot, l'implication, et la recherche de performance.
Bref s'il n'en résultait pas significativement plus de thunes que la moyenne, je n'aurait jamais conscenti tous ces efforts et je ne passerais pas 10h par jours a faire un boulot stressant exigeant et qui demande des compétences pointues.
Sans cela je passerais ma journée à faire semblant de travailler consacrerai mon énergie à autre chose.
Je ne sais pas so mon job est utile à la société mais il est clairement utile à mon employeur, et les incitations qu'il met sont très clairement rentables pour lui.
J'ai de la peine pour toi, passer 10h par jour uniquement pour remplir ces "incitations économiques"
Apres chacun trouve son compte. personnellement j'ai débuté ma carriere dans une activité qui me rapportait énormément, et qui prenait peu de temps réel en plus. Pourtant a un moment j'ai fini en burn out. parce que je suis incapable de vivre seulement pour un métier qui ne m'apporte que de l'argent. Aujourd'hui j'ai démarré une activité d'artiste qui ne rapporte pour l'instant meme pas la moitié de ce que je gagnais a l'époque. Et pourtant je ne changerai de vie pour rien au monde.
Peut etre que certains arrivent a faire boulot qui n'est la que pour apporter un max, mais j'ai plus tendance a penser qu'au fond de nous, nous voulons tous travailler dans quelque chose qui nous fait vibrer. La seule chose qui diffère selon les profils c'est le temps de tolérance qu'on a. Certains comme moi ne pourront pas dépasser quelques mois avant d'en souffrir, d'autres plusieurs années. La fameuse crise de la quarantaine, je pense qu'elle a beaucoup a voir avec cela.
C'est triste d'avoir dédié autant de temps à quelque chose de si vide. Tu mets de la valeur sur quelque chose que tu ne récupérera jamais, ton temps de vie c'est fini tu la vendu pour des numéros sur une appli bancaire
@@xrt126 Ces numéros sur l'appli bancaires comme tuble dit me permettent d'améliorer ma vie.
Une belle maison, des loisirs, du confort, une vie sociale plus riche, etc..
Il faut regarder les choses de façon globale, et ce n'est pas le bagne non plus.
@@adrienadrien5940 Chacun gère son temps de vie comme il l'entend. Si tu estime que cela vaut 30% de ton temps de vie pourquoi pas mais moi le ratio bénéfice/coût me parait pas terrible. Quand je regarde la liste de tout ce que j'ai envie de faire dans cette vie, je ne peux pas concevoir de consacrer 30% de son existence dans l'unique but de faire de l'argent. Et s'en satisfaire. Pour une belle maison et un confort de vie, quel sens ça a ?
aujourd'hui la "méritocratie" est plus une justification des inégalités qu'une explication. C'est un bouclier après-coup des élites et de ceux qui s'en sortent pas trop mal qui disent " si je suis dans une situation plus confortable c'est que je l'ai mérité et que toi t'a pas assez travailler" et ils y croient vraiment puis qu’effectivement leur position on ne leur a pas donné c'est juste qu'il se rendent pas compte qu'elle est inaccessible à la majorité des autres. On a tendance à croire que notre situation est la normalité.
cependant si on fait un sondage je pense qu'on trouverait très peu de Français qui diraient qu'un haut fonctionnaire, un industriel ou un animateur TV, un footballeur à plus de " mérite" et plus d'utilité sociale qu'une infirmière, un policier ou un agriculteur pourtant leur situation sociale est largement supérieure. On ne me fera pas croire que la Fille Bettencourt et même la mère qui sont nées milliardaires ( plus riche que je ne le serais jamais et que 99.9% des français ne le seront jamais) ont eu plus de mérite que les autres en naissant dans la bonne maison.
En gros le mérite est une justification après-coup de la situation et pas un déterminant.
L'analyse de Hayek elle est plus dure mais à mon sens plus réelle et plus proche de notre réalité, on est payé selon ce que les gens qui ont de l'argent estiment que l'on vaut et que l'on peut leur apporter. les gains de productivité d'une infirmière apportent énormément à la société mais très peu en capital mesurable à l'inverse Hanouna qui bloque 2 millions de personne devant les PUB chaque soir ou Mbappe qui fait vendre des milliers de billets et de T-Shirt dans le monde apportent énormément d'argent à ceux qui en ont.
Je fais des stats et des PPT et on estime que je suis plus utile que la personne qui fait l'entretien et le ménage alors que son travail est essentiel et que sans elle rien ne fonctionne et que le mien ne change fondamentalement rien.
Je pense que le mythe de la méritocratie est mauvais parce que il fait peser un sentiment d’injustice et de culpabilité sur les gens qui voient les paradoxes et les mensonges de ce mythe.
Ou alors faut y aller à fond sur la méritocratie et on supprime l'héritage et les enfants sont enlevés à leur famille pour être sur qu'ils reçoivent tous la même éducation. Et même dans ce cas extrême est-ce qu'on pourra dire que quelqu'un qui a des aptitudes physiques ou intellectuelles naturelles est plus " méritant " que l'autre?
Ta vidéo est extrêmement inspirante, au point que ça ressort ma vieille envie de faire une chaine youtube, cette fois pour parler des mesures politiques dans un pays imaginaire.
Ma réponse à ta question de fin sera dans ma première vidéo!
Ça pourrait être intéressant comme exercice de pensée. J'aimerais bien voir ça.
18:26 Ce passage m'a interpellé.
J'ai donc visionné toute la vidéo de Stéphanie Stantcheva. C'est une horreur de novlanque néolibérale, certains passages sont incompréhensibles.
Recyclage d'idées qui on 30 ans enrobées dans un altruisme de facade, dont le partenariat public-privé et la "fracture sociale" de Chirac.
Edit : Après recherche, elle travaille avec Jean Tirole, donc en fait tout est normal :-)
Je pense qu'ils essaient de travestir un néolibéralisme qui a de plus en plus mauvaise presse.
Superbe vidéo et merci encore pour ton travail.
Cependant lorsque tu parles de l'innovation, tu parts du principe que l'innovation ne peut qu'être privée ou individuelle et c'est là un biais consensuel partager de presque tous les économistes. Or c'est loin d'être toujours vrai et encore moins d'être absolu.
En passant l'innovation collective, publique pourrait être un très bon sujet de vidéo.
Super épisode !
Pour calculer le mérite on peut imaginer un calcul se basant sur un nombre d'heures de travail effectué, pondérées par un indice sur l'aspect "primordial/nécessaire" de l'activité, ainsi qu'un sur les "facilité/difficultés" lié à des caractéristiques physiques (+ les facilités sont grande et + ça aténue le mérite). Le "résultats" n'est pas le "mérite", car il est une conséquence inéquitable. Il faut donc se basé sur un facteur d'effort. En outre, la notion de "résultats" sera toujours récompensé socialement, ce qui lui donne une forme de rémunération.
Cela doit fonctionner en parallèle de l'instauration d'un salaire universel identique versé à tous les adultes actif. Une fois le coefficient de mérite établie, on indexe ce salaire universel de manière individuelle. La totalité des salaires serait alors contenus dans une fourchette très réduites.
Je pense également que ça nécessite de redéfinir le modèle des sociétés, davantage basé sur un le système de copérative. De cette manière on lisse les responsabilités individuelles de tel sorte à rendre la hiérarchie obselète et donc effacer l'idée de rémunération lié à un statut. Cela peut sembler contradictoire mais il faut que le mérite ne puisse se traduire qu'en système monétaire et non d'ascendance car sinon cela risque d'embrayer sur des jugements de valeur individuel subjectif.
Un des problèmes quand on dévalorise des groupes sociaux par rapport à d'autres, c'est que,
quand la situation politique s'aggrave et que les ressources se raréfient, on en finit plus d'exclure
à mesure que le niveau de la merde monte.
Un sujet qui mériterait qu'on remette tout à plat. Partout.
super intéressant ta vidéo, c'est un peu la question piège ça, quelle inégalité souhaiterions voir persister... mais en tout cas je sais quelles inégalités je ne voudrais plus voir
C'est simple: les injustices
Beaucoup moins simple en revanche pour parvenir à les définir, il va falloir avoir recours à la philosophie
MERCI
Aucune inégalité ne m'a jamais paru utile. Mais j'ose rarement le dire ;)
Merci d'avoir fait découvrir François Dubet
En étant resté depuis toujours dans la fourchette de revenus donnée comme exemple (1500€ à 3000€), je fais pourtant partie des 5% les plus hauts patrimoines après seulement 20 ans de carrière, sans héritage notable. Une bonne part des inégalités dépendent de la nature de chacun, vouloir l'égalité a postériori n'est pas accessible.
Finançons massivement l'éducation, donnons un maximum d'égalité des chances, ce sera déjà pas mal.
C'est quoi la "nature de chacun" ?
Des inégalités de savoir faire me semblent très intéressantes puisqu'elles créent de la dépendance entre les individus et donc du lien social :)
Par "savoir faire" j'entends des capacités diverses et variées : coudre ; bricoler ; monter un mur ; fabriquer une voiture ; enquêter ; etc.
Je ne sais pas coudre par exemple, par contre je sais cuisiner. Certaines personnes savent coudre mais ne savent pas cuisiner.
Cette inégalité me donne alors la possibilité de ne pas dépendre que de moi-même, ce qui me semble juste pour une société basée sur la solidarité.
Personnellement, j'appellerais plus ça des "différences" que des "inégalités". Le mot "inégalités" suggère des souffrances (dûes en partie à un sentiment d'injustice), alors que le mot "différence" non. Ça me semblerait bizarre de dire qu'il existe des "inégalités de savoir-faire", de la même manière que ça me semblerait bizarre de dire qu'il existe des "inégalités de longueur de cheveux".
@@hippotropikas5374
Je peux souffrir et trouver injuste qu'autrui sache coudre et pas mou :)
J'ai 21 ans, ai d'énormes problèmes de motricités fines et ne sais pas peler une pomme. Je trouve ça injuste car je n'ai rien fait pour MÉRITER ça ! (Mood Calimero ouin ouin oui XD)
@@Rose_du_matin De mon point de vue, cette souffrance n'est pas dû à ce que tu ne saches pas coudre, mais à ce que tu ne puisses pas, dans la société actuelle, et quels que soit les moyens dont tu pourrais disposer, apprendre à coudre, malgré que tu le veuilles.
Si tu pouvais et voulais apprendre à coudre, alors tu saurais coudre et tu ne souffrirais donc pas à l'idée ne pas savoir coudre. Si tu pouvais apprendre à coudre mais que tu ne voulais pas (parce que ça ne t'intéresse pas de savoir coudre), alors tu ne saurais pas coudre, mais cela ne te ferait pas souffrir non plus puisque cela ne te manquerait pas.
Mais l'exemple que tu décris est différent. Ici, tu veux apprendre à coudre, mais tu ne peux pas. Ce qui crée naturellement une souffrance en raison de l'insatisfaction d'un désir. Donc il me semble que c'est le couple [impossibilité d'acquérir un savoir-faire acquis par d'autres individus - désir d'acquérir ce savoir-faire] qui crée la souffrance, pas l'absence de ce savoir-faire. La souffrance me parait relever de l'inégalité d'accès, et plus précisément de la situation de handicap, plutôt que de la seule incapacité de coudre.
Au nom de l'égalité j'exige qu'on me ralonge les gibolles de 20 cm.
ça fait plaisir ce retour
je ne serait pas contre le fait qu'ils y est des profiteurs comme vous dites, pour moi aucune inégalités est utiles, les plus gros profiteurs ne serait pas ceux soit disant méritant ?
Ce qui fait rejoindre ton argument c'est le coup pour l'état des aides social /et les aides aux entreprises (surtout au cac40) elle sont bien plus importante pour les aides aux entreprises que les aide social avec un résultat très peu éfficase pour l'intérêt collectif
@ Le budget alloué à l'Education National est fort peu efficace, votre expression écrite indigente en est la preuve !
@@bertranddantier7018 Si l'école n'était pas gratuite je serais illéttré , certe je suis mauvais en Français 😭, mais sans sa mes parents n'aurais jamais eu les moyens de payer les frais de scolarité 3500euro/an
@@bertranddantier7018 Donc je trouve que l'éducation national sert l'intérêt publique certe les l'argent des impots et pratiquement toujours mal utilisé
Concernant la méritocratie: Au Québec il y’a plusieurs année, une grande analyse a été faite pour savoir combien il fallait rémunérer les infirmiers. Pour ca ils ont pris plein de métiers différents et ont évalué leur pénibilité, niveau de compétence, dangerosité, salaire et peu être encore d’autres critères. Puis ils ont comparé avec le métier d’infirmier. Suite à ca le salaire des infirmiers au Québec a été augmenté. Pour moi c’est ca la méritocratie: que toutes choses égales par ailleurs, qqun qui exerce un métier plus risqué, plus pénible ou requérantplus de compétences (études, expériences…) soit mieux payé. Rien a voir avec une égalité ees chances au départ d’une course
Intéressant. Mais ne parlons même pas de méritocratie. Cette notion suppose un régime dont le coeur névralgique serait un mérite fixé arbitrairement, sur la base de critères et de valeurs que l'on est en droit de réprouver. La méritocratie suppose également des méritants et des non-méritants, des gagnants et des perdants : elle est une intégrale et constante mise en compétition de la vie.
Parlons plutôt de droit. Droit à être un peu mieux payé que les autres lorsque l'on est infirmier compte tenu des risques et de la pénibilité que comporte le métier. À ce propos, je vous renvoie aux travaux de Bernard Friot, notamment sur la question d'une hiérarchie des salaires avec échelles 1 à 3 - le salaire maximum avoisinant les 5000 euros - et celle du salaire à vie - tout le monde ayant inconditionnellement droit à un salaire d'au moins 1700 euros.
@@horizonlibre667 hmm moi je trouve que ca ressemble plus a du mérite:
Mon travail est pénible, personne n’a le courage de le faire, il rend un vrai service à la société, j’ai durement acquis une vraie expertise afin de l’exercer -> je *mérite* d’être mieux payé qu’un autre
@@FR3DOU C'est une manière de voir les choses mais on reconduit insidieusement le regrettable schéma du mérite : on désigne, sur la base de valeurs et de critères particuliers, certes plus respectables, des gagnants suprêmes, des plus méritants. On perpétue une hiérarchisation sociomorale des individus. Elle ne ferait pas autant de dégâts que le mérite au moyen duquel tourne notre société actuelle, mais cela me semble quand même dangereux.
Et puis, tout le monde ne veut pas devenir infirmier et c'est très bien ainsi. Il faut du moins respecter cette volonté, ce droit. Il ne faut pas implicitement sanctionner les individus pour ne pas avoir voulu faire un métier qui ne les attire pas, qu'ils ne désirent pas. Seulement, il faut, effectivement, davantage le valoriser financièrement, établir un droit à être payé un peu plus grassement compte tenu des risques encourus. Ça pourrait être le cas des infirmiers, mais aussi des éboueurs ou des conducteurs de bus de nuit par exemple. C'est une manière d'ajuster davantage les activités des gens aux besoins sociaux de la société : rémunérer un peu mieux les gens dont la profession est indispensable au collectif. Il n'y a aucune considération morale à avoir sur les choix de vie des gens, et c'est pourtant ce qu'implique plus ou moins la notion de mérite dans un tel contexte.
Bon, je chipote un peu, vous pourriez me rétorquer, à raison, que, dans les faits, c'est la même chose. Mais les deux justifications de ces salaires un peu plus élevés que les autres restent malgré tout différentes, et je pense que cela a son importance quant au sens que l'on donne à notre société. Les gens comprendraient que l'on rémunère davantage les infirmiers en guise de compensation, étant donné les risques et la pénibilité qu'ils endurent, étant donné l'importance de leur métier pour la société. En revanche, si l'on se met à davantage valoriser moralement telle activité plutôt que telle comme l'implique le mode du mérite, nous infligerons une souffrance, une charge mentale à ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas exercer le métier d'infirmier. La première justification est objective, factuelle, incontestable. La deuxième est morale, arbitraire, culpabilisante.
Enfin, je pense que le mérite, philosophiquement, métaphysiquement, n'existe pas. Je pense plutôt que nous sommes puissamment déterminés, socialement, biologiquement, cognitivement, psychiquement, psychologiquement. Que nous sommes agis par des forces qui nous dépassent très largement et nous traversent sans même qu'on s'en aperçoive. Nous sommes toujours les produits d'un environnement et d'un contexte. En cela, il est préférable, presque par honnêteté intellectuelle, par lucidité vis-à-vis de ce qu'est véritablement l'existence humaine, de ne pas parler de mérite.
@@horizonlibre667 parlons de compensation dans ce cas: j’ai beaucoup étudié pour développer une expertise -> en compensation j’ai un meilleur salaire. J’ai un métier a risque -> en compensation j’ai un meilleur salaire. A l’inverse: j’ai fait le choix de sacrifier une partie de mon salaire -> en compensation mon métier est simple, ne demande aucun talent, rien de physique de dangereux ou n’apporte rien d’essentiel à la société
@@FR3DOU C'est déjà un peu plus juste. Personnellement, je me réfère simplement à la hiérarchie des salaires défendue par Friot ou Lordon, qui l'établissent afin d'ajuster l'ensemble des activités humaines aux besoins sociaux de la collectivité. Ces deux penseurs brillants en parlent très bien.
Par ailleurs, il ne faut pas forcément faire de longues études ou travailler la nuit pour exercer une activité requérant du talent. On peut être écrivain par exemple. Ce n'est pas une activité strictement indispensable ou risquée, mais elle reste exigeante, difficile d'une certaine manière, et demande du talent. Les activités qui seront les mieux payées ne seront pas nécessairement les plus nobles, elles seront simplement les plus décisives dans la satisfaction des besoins fondamentaux de notre société.
On peut aussi penser au turnover pour certaines tâches indispensables. Ce pourrait être le cas du métier d'éboueur qui, même revalorisé financièrement, risquera toujours de faire fuir. Si nous manquons de personnel dans certains secteurs essentiels, nous pourrons recourir au turnover. Ce sont des pistes qui me semblent extrêmement intéressantes et pertinentes, mais qu'il s'agira d'étudier, de perfectionner, de modifier si besoin, collectivement et démocratiquement.
Je suis en troisième année de classe préparatoire (j'ai donc redoublé), je me casse le cul tous les jours du lever du jour jusqu'au coucher du soleil à étudier pour réussir mais je devrais remettre en question mes proncipes de mérite pour "reconsidérer" le hasard et la chance que j'ai eu ?
Désolé mais en France ce raisonnement ne tient pas vraiment debout, mes proches ne m'ont jamais poussé à me dépasser mais pourtant je l'ai fait, je n'ai pas peur de dire qu'en France le hasard a peu de place dans la réussite quand on travaille plus que les autres.
Je respecte le fait que beaucoup n'aiment pas ce principe mais c'est la vérité.
@@guyg.8529 peut-être, en attendant le niveau de salaire est plutôt bien corrélé avec le niveau de diplôme en France.
Je te ferais mon bilan dans 10 ans si tu veux.
@@guyg.8529 Je persiste et signe,en précisant:
En France, si tu n'as pas un QI handicapant (en dessous de 70, soit environ 2,5% de la population) et que durant ta formation initiale (école, puis études supérieures) tu travailles plus que les autres, alors l'espérance que tu aies une bonne situation financière augmente fortement et la part de hasard/chance dans son atteinte baisse fortement.
@@guyg.8529 il existe aussi ceux qui n'ont rien fouttu a l'école, comme moi, et qui ont compris le monde du "travail".
@@guyg.8529 j'en suis désolé, je ne pense pas que la méritocratie soit totale, je sais qu'il y a toujours une part de chance donc même ceux qui ont travaillé dur peuvent échouer. Mais ça ne change pas fondamentalement mon propos, je pense que cette part de hasard diminue avec l'effort.
Instinctivement quand je me demande pourquoi je ne voudrais pas d'une société où toutes les inégalités seraient abrogées, je me rends compte d'une sorte de motivation d'accéder à la mobilité sociale que je cherche personnellement.
Chacun a sûrement son idéal social pour le futur, qu'il soit atteignable ou irréalisable il motive, il donne du sens et il permet sûrement de faire plus que s'il n'existait pas.
Cependant j'ai conscience que cet idéal est sûrement un problème de riche pour les tranches les plus pauvres d'une société qui ont grandi dans l'espoir de vivre décemment et pas dans l'espoir de se mouvoir dans l'échelle sociale d'une société qui semble les en exclure.
Si tu cherche une mobilité sociale, c'est surement en partie par ce que (de toute évidence), toutes les positions sociales actuelles ne sont pas tenable, et même, une bonne partie d'entre elles sont assez inconfortables, il est alors logique de vouloir être plutôt en haut, la question qui est posée suppose de remettre en cause cette inévitabilité de l'inégalité, si on pouvait tous gagner exactement la même chose, avoir la même liberté de déplacement, le même accès à la culture, etc, tout ce que tu peux imaginer comme inégalités possibles, lesquelles, semblent encore désirables, et mériteraient d'être épargnées.
Il y a de nombreuses histoires d'américains qui sont pauvres enfants, proviennent de familles humbles et qui deviennent millionnaires. Les valeurs et la discipline comptent pour beaucoup. En Europe, la mobilité est limité par les taux d'imposition ridicules qui enlèvent tout désir de travailler et qui encouragent d'utiliser les programmes compensatoires du système. Je déteste l'idée d'une société égalitaire ou les efforts ne servent à rien à cause du poids de l'État. La vidéo est excellente en passant.
Le principe du mérite et de l’effort n’existe pas
C'est marrant on entends beaucoup parlé de ces pauvres qui sont devenues super riche grace à leur "travail" mais pas de ces pauvres qui restent pauvre et travaillent la totalité de leur existence...
@@yugobehugo7768 euh si justement...
Excellente vidéo qui posent de bonnes questions qui "méritent" d'être travailler d'avantage par nos élites pour offrir une vie meilleure a nous tous. Par contre un point dans la vidéo qui m'a fait tické :
à 18:59 vous dites que les EU ont une société plus immobile. Je suis curieux de savoir d’où vient cette affirmation. Hormis ce point le reste est top!
Salut et merci pour cette vidéo.
Les inégalités, ou plutôt déséquilibres, sont nécessaires pour avancer.
Comme pour une batterie électrique, la puissance dépend, entre autre mais pas uniquement, de la différence de potentiel issue d'un déséquilibre/intégralité en électrons.
Néanmoins, quand la différence est trop grande, il peut survenir une surtension créatrice d'un danger.
Pour illustrer ça d'une autre manière, si on n'equilibre pas régulièrement notre poids du corps lorsqu'on marche... On tombe! Et ce d'autant plus fort qu'on aura été incapable d'anticiper et d'avoir une répartition juste des forces sur nos deux jambes.
La question n'est donc pas pour moi quelles sont les inégalités a garder, mais quel est la différence de potentiel que notre société peut supporter sans péter les plombs😅
Personne ne nie que les inégalités sont inévitables et nécessaire (même Melanchon), le problème c'est les inégalités augmentent et qu'elles sont de moins en moins justifiées par le travail.
Heu... oui elles sont justifiées par le travail.
Ceux qui travaillent beaucoup sont moins riches que ceux qui ne travaillent pas ou peu (les capitalistes....les riches).
Excellente vidéo, vous faites un travail fantastique.
Dans mon monde idéal, personne ne meurt de faim ou de froid, l'école publique et l'hôpital sont financés pour être gratuits et accessibles pour tous.
Il me semble nécessaire pour avoir un ascenseur social fonctionnel d'apprendre la culture "bourgeoise" aux enfants, car la bourgeoisie n'apprendra pas la culture populaire. Et rien n'est plus discriminant dans un entretien d'embauche qu'un français non maîtrisé ou des codes vestimentaires non respectés.
Ceci étant dit, je pense que la compétition, et l'inégalité qu'elle entraîne, sont bons dans une certaine mesure (comme montré dans cette vidéo, surtout pour le côté profiteur ou innovation).
Je ne veux pas tomber dans l'idéalisme, il y aura toujours des inégalités, si ce n'est pas de l'argent ce sera du statut, du pouvoir ou du réseau dont hériterons les enfants.
Je pense aussi qu'abolir l'héritage est une voie sans issue tout simplement parce que l'humain est un animal social, s'il ne donne pas à sa famille il donnera à son groupe, sa communauté (d'où l'importance pour moi d'un fort sentiment national qui permet d'établir une solidarité entre des individus qui ne partagent pas grand-chose au final).
Bref, c'est un débat sans fin mais passionnant. Merci à vous
La bourgeoisie valide parfois des morceaux de culture populaire, et les intègre dans sa culture, et ce faisant, elle renforce son rôle d'arbitre et de juge du bon goût. C'est à la fois important pour son renouvellement, pour la récupération des "méritants" (désignés), et donc la justification de son existence, et pour désarmer le prolétariat, de ses éléments influents, subversifs.
Pour l'abolition de l'héritage, très peu de gens proposent une abolition totale, il y a de fait déjà une limite assez raisonnable, en dessous de laquelle rien n'est taxé, le problème, c'est surtout que ce qui est au dessus n'est pas tant taxé que ça, alors qu'on peut arguer que transmettre de grandes fortunes est contre productif pour la société, et même mauvais pour les individus concernés.
La compétition pour accepter les règles de l'autre ce n'est pas libéral. Ce n'est pas la liberté.
Est-ce qu'il ne faudrait pas arrêter de discuter d'égalité, pour plutôt laisser place à l'équité ? J'ai l'impression que l'égalité est le fait d'avoir tous les mêmes règles du jeux, alors que l'équité c'est d'avoir tous les mêmes chance d'arriver au bout.
PS : merci Stupid Economics pour toutes vos vidéos !
Encore une super vidéo, ça me rend nostalgique même, parler d'égalité des chances me rappelle mes 9 ans devant chirac sur TF1 qui en parlait, à l'époque j'avais eu la révélation que c'était une supercherie.
Je l'ai déjà dit mais j'aime vraiment comment vous saupoudrez délicatement de touches d'humour votre propos serieux, tel le turque à queue de cheval qui parsème du sel sur une côte de boeuf avec sa pose marrante.
Et le montage sur celle là c'était du grand art
J'aime bien l'idée de me donner une question "simple" comme ça en fin de vidéo, avec le lofi en plus c'était bien.
Je vais y réfléchir en jouant à LoL du coup :)
Bonne vidéo BTW, dans 2 ans j'ai un travail t'inquiète que je vais faire partie de ces 1% là
15:20 je cite un ami entrepreneur: "la chance ca n'existe pas"
Je cite maintenant un "grand" mathématicien : "le hasard c'est la mesure de l'ignorance"...
Donc les mêmes "chances" de départ ça n'existe pas ou seulement par ignorance.
J’avais lu le livre de François Dubet à l’université, et il a su apporter les arguments pertinents et nécessaires, je trouve, à la critique de l’égalité des chances et donc à la méritocratie. D’une certaine manière, ça reprend l’exemple du serf et du maitre féodal : l’égalité des places implique de reconnaitre que nous ne partons pas touz depuis la même ligne de départ, et que la position de chacan dépend non du mérite mais de la chance à la naissance (principalement).
Excellente vidéo comme a son habitude (j'aimerais tellement voir plus d'une vidéo par mois) !
Les enfants de pauvres ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes : ils auraient dû mieux choisir où naître.
@@guyg.8529 Tout à fait, car "quand on veut on peut". Ce qui prouve que les pauvres le sont parce qu'ils le veulent bien.
lorsque le propriétaire d'une société décède, je trouverai ça juste que cette société revienne aux salariés qui contribuent chaque jour à la faire vivre et grandir.
partageons nous cette vision de la justice ?
ou plutôt, que cette société se soit transformée en coopérative avant?
Bonjour, Tout d'abords, merci pour cette vidéo de qualité, bien écrite avec une bonne musique en fond. Sur la forme, j'ai beaucoup apprécié en tout cas.
Sur le fond, je suis d'accord sur plusieurs points mais j'aurais préféré un éclaircissement sur l'origine de chaque inégalités et étudier leur évolution au cours de l'histoire de l'humanité que d'aboutir à une hypothèse qui semble relever du bon sens : les inégalités c'est moche et c'est plus un problème qu'une opportunité.
Néanmoins, j'aimerais apporter quelque piste de réflexion au cas où qqn lirait mon commentaire.
1 - Que peut-on appeler inégalité ? J'ai tendance à dire qu'il s'agit d'un différentiel de possession de biens/services/connaissances/aptitudes (ou pouvoir en général) entre êtres humains.
2 - Peut-on nullifier les inégalités ? A moins de modifier le corps de chaque être humains pour être certains que chacun d'entre nous ait la même force, connaissance et aptitudes et à moins de vérifier que chaque être humain possède les mêmes objets et services mis à leur disposition, je ne pense pas que l'on peut nullifier du jour au lendemain les inégalités.
Pire encore, elles se créent naturellement : les accidents, catastrophes naturelles, la génétique, les maladies etc... Autant de facteur qui nous empêche d'avoir les mêmes choses à notre disposition.
La seule chose que l'on peut tenter de faire et de réduire ces inégalités. Si l'on reprend le sujet de la vidéo, est-ce une bonne chose ? Je pense que ça l'est mais avec une condition importante : il ne faut pas s'empêcher de créer mais inciter à coopérer. En effet, ceux qui sont le plus facilité par les inégalités sont aussi ceux qui s'échapperont le plus facilement des contraintes que d'autres êtres humains pourraient leurs imposer (ils n'ont qu'à pratiquer de l'évasion fiscale, corrompre un membre de l'état, menacer une population etc...). Ces êtres humain aléatoirement avantagés, que l'ont va appeler riche pour que ce soit plus simple (bien que l'inégalité ne se fait pas que au niveau des biens possédés), auront toujours des moyens pour fuir les contraintes. Si l'on ne peut contraindre, alors il faut les inciter à coopérer.
La coopération est différente de la contrainte : dans un des deux cas, le riche peut s'estimer gagnant(coop) dans l'autre, il s'estimera de toute façon perdant. Quelle serait une situation où le riche pourrait être inciter à coopérer ? exe : le riche (de part sa fortune ou sa force) revendique la possession d'une terre. On peut le contraindre à céder ses terres (mais il usera de sa force pour protéger son territoire ou de sa fortune (en plus de ses terres) pour défendre son terrain) ou on peut l'inciter à coopérer (une à plusieurs autres personnes utilisent son terrain pour produire de la nourriture par exe). Dans le premier cas, on perd du temps et de l'énergie dans des actions qui n'aident personnes, dans le second on produit quelque chose d'utile à tous le monde. Dans cet exemple (très simplifié) si l'on admet qu'il n'existe pas qu'un seul riche dans le monde, alors au moins un des riches sera tenté par la coopération et ainsi tous le monde sera gagnant.
Mais qu'observons-nous lorsque les riches coopèrent ? Tous le monde est (ou du moins peut s'estimer) gagnant : le riche possède son terrain et de plus en plus de nourriture (paiement pour la location du terrain et parce que il y a plus d'être humains dispo que de places dispo sur le terrain donc que tous le monde ne peut pas travailler sur son terrain donc le riche va choisir en fonction de ce qu'il peut gagner au mieux (innovation, mérite, tout ça tout ça)) et ceux qui ont travaillés gagnent eux aussi de la nourriture (fruit de leur travail et parce que ils acceptent de donner une partie de ce travail au riche parce qu'ils ne peuvent pas posséder de terrain parce qu'ils sont défavorisés par les inégalités).
Après, d'autres me diront (à juste titre) que le riche peut pratiquer l'esclavage. Je leur répond que ça ne change rien : pour pratiquer l'esclavage il faut une menace permanente sur ton esclave. Cette menace (surveillance physique ou menace du meurtre d'un proche) a un coût. De plus, même pour sa vie, l'esclave ne donnera pas tout son potentiel pour son maître car on ne lui donne pas assez de ressources pour qu'il réussisse tout ce qu'il entreprend (ni ne lui donne envie, la peur n'est clairement pas le meilleur motivant).
Tout ça pour dire que réduire les inégalités est un objectif souhaitable pour tous si et seulement si on est dans une démarche de coopération et non de contrainte. La différence entre contrainte et coopération n'est pas universelle et dépends du point de vue de chacun. Heureusement, il y a beaucoup de monde et il y aura toujours au moins un ou plusieurs riches qui acceptera de coopérer. La situation de ce dernier (et de ceux qui coopèrent avec lui) s'améliorera plus vite que celles de ceux qui vivent dans la contrainte/esclavage. A terme, seul ceux vivant par la coopération finissent par être plus gagnant que n'importe qui d'autres. J'en conclus que si tous le monde pense long terme et que l'on vit dans un monde sans limite de terrain et de ressources, chaque être humain devrait faire le choix de la coopération. Le problème, c'est qu'on ne vit pas dans un monde sans limite...
Note : J'ai l'air de vendre le principe du ruissellement MAIS pour que le ruissellement, tel que je le décris, fonctionne, il faut que les riches acceptent d'investir dans le concret, dans ce qui existe. Sinon, ça va dans des bulles spéculatives qui servent à personne sauf à ceux qui les font croître (un peu comme les paris).
@@guyg.8529 ton premier paragraphe ne contient aucun argument, je note de plus que tu as mal lu ce que j’ai écrit : il est souhaitable de réduire les inégalités bien qu’on ne peut les nullifier.
Ton deuxième paragraphe est aussi très irrespectueux. J’ai aussi expliqué pourquoi la coopération fonctione mieux à long termes que la fuite de la contrainte : la fuite de la contrainte ne profite à personne, même si le riche parvient à contenir une partie de sa richesse, il ne peut tout garder sous la contrainte. Il perd de la richesse, c’est ce qui compte pourtant le plus. Plus que d’être plus riche que ses voisins, le riche veut gagner plus de chose. Le tout est d’inciter chacun à gagner plus en même temps que les autres, et l’histoire a prouvé que ce principe fonctionne : il y a de moins en moins de famine, de plus en plus d’être humain et un niveau de vie qui s’améliore avec le temps et les inégalités entre pays se réduisent pourtant c’est le principe de mondialisation qui domine.
@@guyg.8529 1-"ce cas est très rare" ah bon ? Les riches ne prête pas une (grande) partie de leur richesse via les marchés financiers ? Ces même marchés qui permettent (quand l’objectif est d’investir et non de trader) à de moyennes entreprises de trouver plus facilement un financement pour pouvoir s’agrandir ? N’y a-t-il pas un marché pour le luxe et l’immobilier aussi ?
Vous n’avez pas contester le fait que la contrainte fait fuir et que la fuite est une perte de temps et d’objets pour tous.
Quant aux guerres de l’opium, elles ont eu lieu au cours du 19eme siècle pour forcer les chinois à commercer avec les anglais et les européens à l’époque. Entre cette période et aujourd’hui, il y a eu le communisme qui a eu l’effet inverse de la mondialisation : le communisme à isolé la Chine. Jusqu’à ce qu’elle accepte de libéraliser son économie où, magie, tout s’est progressivement améliorer. Mais bien jouer pour le "petit oubli" du 20eme siècle de la Chine qui remet en cause votre raisonnement, comme si ce qui s’était passé au 19eme siècle avait forcé la Chine à coopérer à la fin du 20ème.
Enfin, une vraie critique que vous pourriez serait : mais pourquoi dans les pays on observe pas une réduction des inégalités ? Si l’on vit dans un monde libéral on devrait, selon mon raisonnement, avoir une baisse des inégalités partout dans le monde ?
A ces questions, il y a plusieurs réponses :
Nous vivons dans un monde avec des limites physiques (quantité de ressources et d’énergie limitée). Ces limites font qu’il peut y avoir trop d’être humain pour que chacun d’entre eux ait un travail. Dans notre pays, à moins de produire le la qualité, nous ne pouvons tenter de produire de la quantité car il y aura toujours un pauvre dans le monde capable de fournir le même travail pour un plus faible salaire, et c’est souhaitable. C’est souhaitable car notre pays ne peut pas imposer ses normes à l’ensemble du reste du monde mais que si aucune entreprise ne se tourne vers le pauvre, personne n’ira le sauver de sa situation.
@@guyg.8529 Ce sont les moyennes et petites entreprises qui sont connectées aux marchés financiers et ce sont ces entreprises qui fournissent le plus d'emplois donc les pauvres peuvent bels et bien en profiter.
Non, les histoires de fuites, on ne s'en fout pas, il y a des milliards d'euros perdus dans la lutte contre l'évasion fiscale qui n'est pas si efficace puisque malgré tout, elle représente plusieurs dizaine de milliard d'euros rien qu'en France. J'ajoute que la notion de contrainte ou coopération dépend du point de vue de chaque individus : certains estiment que l'ensemble des taxes sont des contraintes mais d'autres peuvent estimer que cela leur est utile car cela permet de financer l'éducation de tous, donc de lui permettre d'avoir plus d'individus intelligent avec qui il peut coopérer, c'est du cas par cas et généraliser en disant que tous les riches voit les taxes comme une contrainte pures est une simplification un peu grossière.
Enfin, selon toi, il n'y a jamais eu de communisme fermant la chine au monde entier ? Mao Zedong et son régime n'aurait pas du tout existé ? Comment explique-tu l'isolationnisme chinois des années 50 à 80 du coup ?
@@guyg.8529 Exception française mais pas forcément le cas dans les autres pays, il ne s'agit pas que de la France. Tu devrais pourtant le savoir si tu prétends en savoir plus que moi.
Non je ne crois pas que l'évasion fiscale se règlera de par la gentillesse des riches, seulement que si on a pas de projet sérieux et prometteur, bah les riches iront vers les pays pauvres et fuiront les taxes. En rajouter n'aura pas forcément d'effet positif pour le reste de la population même si ça part d'une bonne intention.
@@guyg.8529 Relis bien, j'ai pas dit que la coopération était une solution parfaite, j'ai posé des hypothèse qui ne peuvent être réaliste qu'à certains moments précis pour chaque pays de ce monde. Je pense qu'il y a un juste milieux à chercher. Par contre, il est certains qu'on perdra plus d'argent à tenter d'aller le chercher dans la poche des plus fortuné qu'en tentant de relancer ce qui permettait autrefois de diminuer effectivement les inégalités : il nous faut faire plus de recherche et d'innovation pour contrer ce qui limite nos économies, pour que la seule chose qui manque et donc qui gagne en valeur soit l'être humain. Cela sera d'autant plus simple si tous les être humains voit leur niveau de vie s'améliorer.
l'angle de vue est faussé depuis des siècles, le problèmes est loin d'être économique car la solution dans ça globalité est philosophique .
un point de départ :
-- les inégalités sont partout sauf la ou on aiment pour autrui ce qu'on aiment pour soit.
Tu aimes les sadomasos ?
proportionnalité entre force et bienveillance, que le fort soit juste
Il explique pourquoi les inégalités sont utiles. Les gauchistes le détestent.
Cliquez pour en apprendre plus.
Tu n'as pas regardé ou pas compris la vidéo
@@enguerranddemijolla8188 mdr "Enguerrand". Je suis au sol.
la propriété privée c'est pour moi la capacité de jouir de ce que l'on achète de son vivant !
j'aimerai bien que chacun ait la possibilité de donner 1 million à qui il veut pendant sa vie, mais à sa mort, c'est à l'Etat que revient l'héritage.
qu'en pensez-vous ?
en extrapolant un peu les calculs de Thomas Piketty, cela permettrai même de tous démarrer dans la vie avec plus de 100.000€
@@arnaudcavelier904 moi je pense que tu vas te mêler ton propre fric et laisser tranquille celui des autres.
Les gauchistes en sueur 😆
Sous copium avec assistance respiratoire.
Clairement pas vu la même vidéo que toi
Avec un titre pareil c'est clair ! Après visionnage ça devrait plutôt mettre les libéraux en sueur...
Je vois pas non plus le point qui devrait nous mettre en sueur ici..
@@latetveritas3387 le déni. La première phase du deuil.
l'important c'est que la mobilité sociale soit possible, pas que le revenu soit identique pour tout le monde.
Qui accepterait de faire dix ans d'études de médecine pour ensuite toucher le SMIC ?
Ce qui est rigolo avec le mot "méritocratie", c'est que il a été créé par Michael Young dans son livre "The rise of meritocracy" pour justement dénoncer ce concept et ses effets pervers sur les "non-méritants".
C’est ma première vidéo de ta chaîne. Le point de vue que tu amènes reste très anthropocentrique, je sais je sais, l’économie l’est depuis 200 ans. Bref, le point de vue amener sous entend un certains lien entre bonheur et innovation ( ou économie). Je crois que cette association est très exagérée, il est plus gratifiant de trouver sa valeurs sans la calculer ( envie et tout et tout).
Je me vois mal apprécier ma vie en la quantifiant, la comparant.
Stop l'héritage. Ecart maxi de revenu de 1 à 15. 30% d'impôt pour tous.
2:00 vous ne parlez là que du monde des travailleurs... pas du monde des capitalistes. Vous commettez un biais.
En effet, le capitaliste est celui qui profite du travail. D'ailleurs il en tire un profit.
Dans le monde des capitalistes tout le monde profite et ne travaille pas...sans quoi c'est, ou ce serait, un travailleur et pas un capitaliste.
Salut! Merci pour ta vidéo!
Dans ma société idéale, une inégalité de salaire serait necessaire, principalement pour encourager certaines taches à la fois utiles et pénibles. Donc en somme, une tache serait évaluée globalement, à la fois en termes d'utilitéet de pénibilité. Les taches les plus utiles et les plus pénibles, beneficieraient alors d'un meilleur salaire. Ce salaire pourrait suivre une loi du marché libre, c'est à dire que le salaire se fixerait automatiquement en fonction du besoin: Si on manque d'agriculteurs, alors on monte le salaire jusqu'à ce qu'assez de personnes soient motivées à le faire. Ce qui est déjà fait plus ou moins dans les firmes privées en fait, mais dont ils sont les seuls à fixer l'utilité en fonction du profit. En somme, il devrait y avoir une correlation entre l'utilité publique et l'utilité privée, de sorte que si Elon musk souhaite envoyer 72000 satellites, on puisse juger collectivement d'abord de si on l'estime être une activité utile. Dans le cas contraire, on pourrait plafonner le salaire, de sorte à ce que seuls les gens réellement motivés par un tel projet, le soient par conviction plus que par nécessité salariale.
bonjour à toi, j aimerai mettre quelques points en plus sous ta vidéo
L'héritage en soi n'est pas un souci, c'est la surabondance d'héritage qu'il l'est.
Je suis habitant d'un petit village de haute savoie, rongé par le tourisme, où les habitations secondaires fleurissent et où les vilageois quittent le navire due a une vie qui deviens de plus en plus chère due a la rarification des comerces de proximités et/ou locaux.
Mon argumentaire tournera principalement autour des résidences principales et secondaires.
en effet, si une résidence secondaire n'est qu'une passation de patrimoine immobilier et/ou lucratif, une résidence principale est l'assurance de la pérrénité des village les plus isolés, en assurant la non déracination des populations et la sauvegarde de certains villages, en plus dans ces villages, le prix de la nourriture, de l essence, ainsi que distance des trajets grandement ralongés
à contrario en ville cela peut faire tourner le marché de l immobilier et laisser des chances à tous.
comme quoi c'est a relativiser suivant les endroits.