Connaître les codes des genres de récits

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  • Опубликовано: 18 сен 2024
  • Pour maîtriser l'art de la narration, il faut connaître les codes des genres de récits que l'on écrit. Qu'est-ce que les codes d'un genre ? Comment apprendre à les connaître ? Je vous en parle dans cette nouvelle vidéo.
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    Très bonne écriture à vous!
    Crédits photo :
    - The anatomy of genres, John Truby, Editions Picador.
    - Cyberpunk, histoires d'un futur imminent, ouvrage collectif, Editions Ynnis.
    #ecriture #edition #truby

Комментарии • 23

  • @johannaconseileditorial
    @johannaconseileditorial  Год назад +1

    Quels sont vos genres de prédilection ? Pour ma part : SF, Récits historiques, politiques, satires, sans oublier les histoires d'amour.

  • @vitalremains1498
    @vitalremains1498 Год назад +2

    j'aime mélanger les genres (historique, post apocalyptique, dystopique-post moderne) avec en trame de fond une histoire d'amour comme fil conducteur

  • @TFMusique
    @TFMusique Год назад +2

    Merci Johanna d'aborder ce sujet ô combien crucial. En musique, s'il on veut avoir du succès, le plus important est de se différencier de tout le reste tout en créant une œuvre de qualité (du moins la qualité en musique, à mon avis c'est mieux, mais c'est un autre débat). Aucun producteur ou éditeur ne signe le énième girls band, fut-il les Spice Girls, ou le énième compositeur de musique classique, fut-il un Beethoven. Pourquoi ? Parce qu'il existe déjà des artistes majeurs dans ces genres-là et que les lois du marché font que les successeurs génèrent toujours moins de revenus que les défricheurs. En revanche, un quintet de girls qui chantent et dansent sur leurs propres compositions mêlant musique classique et sons modernes, ça ne s'est encore jamais vu et ça pourrait certainement provoquer un raz de marée. Cela dit, ça interroge. Si une telle création tient la route commercialement, est-elle de bon goût et satisfaisante intellectuellement pour ses auteurs ? Autre question : est-ce de la pop influencée musique classique ou de la musique classique influencée pop ? Autrement dit, dans quelle mesure les codes de ces deux genres sont-ils respectés ? Car oui, il faut bien se décider puisque si intellectuellement, la liberté de créer autorise à peu près tout, le marché des œuvres, lui, est organisé selon des "étiquettes" - pop, musique classique, rock, rap, etc - et que les créations inclassables suscitent toujours une certaine forme de rejet, inclassable étant synonyme d'invendable selon certains. C'est ainsi que Bohemian Rhapsody par exemple, a d'abord été dénigrée avant que tout le monde déclare que c'est un chef d’œuvre. Pour l'auteur, il y a donc la maîtrise des codes d'un point de vue intellectuel et la maîtrise des codes pour se faire accepter par le marché, du moins s'il veut gagner de l'argent avec sa production. Et comme vous le dîtes Johanna, il y a également la maîtrise des codes dans le sens "ai-je bien traité mon sujet ?". En effet, si je prétends faire de la musique classique, mais que je joue avec un son de piano sur un synthétiseur, ou que je vante la modernité de mes sons, mais que je joue sur une batterie acoustique, je ne respecte pas les codes des genres. Mais après tout, est-ce si grave ? En musique, ça peut se discuter, en littérature, Johanna, vous nous éclairez.
    Quant à mes genres de prédilection : en dehors de la littérature technique - photographie, vidéo, physique, philosophie, informatique, relations humaines, ... - que j'aime lire, le premier en littérature de fiction fut le genre "aventure à la montagne" - toute la série "premier de cordée", "Everest ultime défi", "Fugue au Kenya", ... Par la suite, j'ai essayé d'autres genres. Je n'ai pas véritablement accroché. J'ai réalisé que ce qui m'intéresse, au fond, c'est l'humain. Mais ce n'est pas un genre. Alors disons que j'aime les histoires ou tranches fictives de vie, les biographies romancées et bien évidemment LE genre, les histoires d'amour dans toute leur richesse, de "tomber en amour" aux scènes chaudes. Francis Cabrel - un de mes héros - ne dit-il pas qu'il n'a écrit que des chansons d'amour ?

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад +1

      Pour rebondir sur les musiciens qui tentent "autre chose", j'ai découvert récemment un pianiste, Sofiane Pamart, qui a percé en composant de la musique très classique (il dit avoir été marqué par Chopin et Debussy) tout en étant issu du monde du rap. D'ailleurs, son look fait très rappeur. Et de ce fait, il attire tout un public qui n'écoutait probablement jamais du classique. Il ne casse pas les codes dans ses compositions, mais plutôt dans son image marketing couplé à la réalité de son art. Et il enregistre ses concerts dans des lieux prestigieux, en s'associant à des marques de luxe. Bref, on peut être contre, mais ce musicien a totalement cassé les codes, d'une certaine façon. Merci pour vos commentaires et partage d'expérience :)

    • @TFMusique
      @TFMusique Год назад

      @@johannaconseileditorial Oui, je connaissais Sofiane Pamart - pas personnellement :). Ce qu'il propose et la manière dont il s'y prend sont très bien pensés. Il a "logiquement" du succès. Je l'ai vu au travers de reportages, notamment sur France Télévision. Vous avez raison, il casse les codes d'une autre façon. Nigel Kennedy l'avait fait avant lui avec son look rebelle/punk et ses Four Seasons. Dommage qu'il jouait plus vite que la musique ! Cela dit, c'est encore une façon de se démarquer. Deux minutes, seize secondes et dix-neuf centièmes pour le troisième mouvement de l'été des Quatre Saisons, qui dit mieux ? Ha ha ha. Dans un style plus sobre, M et sa simple chevelure façon "hibou" font également très bien la blague. Ce qui compte, c'est de ne pas répéter ce qui a déjà été produit et ensuite, avec une bonne agence de communication, il y a de grandes chances pour que le public soit au rendez-vous. Je dois avouer que je porte moi-même un projet original - sur le plan musical. Mais pour l'instant, c'est un secret... On s'initie à un art parce qu'on aime les œuvres qu'il a produit, mais on vit de cet art parce qu'on le réinvente. J'ai hâte de découvrir vos prochains conseils littéraires.
      Ma période "montagne" n'est pas encore close. Dans un autre format, j'ai vu, revu et re-revu les films "Tout là-haut" (Serge Hazanavicius - 2016) et "L'ascension" (Ludovic Bernard - 2017). Je les ai en Blu-ray. Peut-être pourriez-vous proposer une analyse de ses longs-métrage un jour prochain ? J'ai aussi eu ma période Pierre Desproges, qui s'est démarqué en littérature et dans l'humour, notamment en annonçant qu'on pouvait rire de tout, mais pas avec tout le monde. Vous le connaissez certainement ?

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад

      @@TFMusique Nigel Kennedy, j'aime bien aussi. Votre "projet musical secret", l'art du teasing... Sur la montagne, je crois qu'en France, les récits de Frison-Roche ont cartonné. Je conseille aussi de lire Sarah Marquis, une marcheuse qui ne fait pas que de la montagne, mais l'un de ses livres raconte sa marche sur la cordilière des Andes. C'est marrant, je suis une amoureuse de la montagne, aussi. Je ne sais pas s'il se passe quelque chose de l'ordre du magnétisme près des montagnes, mais à chaque fois, j'ai l'impression que ça me rééquilibre le cerveau (et là, les gens vont se dire : "ah ouais... lol"). Bien sûr, je connais Pierre Desproges, un très grand humoriste. Parmi les humoristes, ceux qui m'ont le plus marquée : Les inconnus, Muriel Robin, Foresti, certains sketchs de Blanche Gardin et plus récemment Caroline Vigneaux. Bon, on s'éloigne du sujet de la vidéo, mais après tout !

    • @TFMusique
      @TFMusique Год назад +1

      ​@@johannaconseileditorial Nous digressons, assurément. Mais, que la montagne est belle (comme chantait l'autre) ! Alors digressons, digressons...
      Comment ne pas être amoureux de la montagne ? Elle a rehaussé la platitude de mes très jeunes années (psychologie à deux balles, mais bonne analyse). Nous passions nos vacances estivales dans le massif central. Et puis un jour, nous sommes allé à Albertville. Le choc ! Une vallée, une vraie, coincée entre deux murailles de part et d'autre. Des cols à vélo à n'en plus finir, des lacets tout du long, des chemins de randonnée en altitude où le port d'un pull est agréable alors qu'il fait 30° en bas, des marmottes partout, des aigles dans les cieux, de la neige en allant vers Chamonix, des torrents tumultueux qui dévalent les pentes à toute vitesse, le grand air... Le bonheur, démesuré, grandiose, impossible de s'en remettre. Je plains les belges ! Le magnétisme, oui, carrément. Moi aussi Johanna. On a envie d'y revenir, encore et encore, d'enfiler ses chaussures de marche et de grimper dans les alpages, goûter à l'ivresse des cimes et à la tartiflette maison de la mère Servettaz. On rêve de planter son bâton et de boire un vin chaud, comme dans les Bronzés. La montagne... ça nous gagne ! Se ressourcer, se rééquilibrer le cerveau, bien sûr ! Merci pour Sarah Marquis, j'ai très envie de lire son récit, surtout que la cordillère des Andes est un des derniers endroits encore sauvages sur notre chère planète bleue. Avec Frison-Roche, j'ai véritablement eu l'impression de me balader sur les arêtes effilées, les à-pics vertigineux et les sommets du plus beau des massifs tout en vivant une très belle histoire d'amour. Cette sensation était d'ailleurs plus forte dans "La grande crevasse" et "Retour à la montagne" que dans "Premier de cordée". J'ai toutefois un peu vécu la chose puisque peu avant le nouveau millénaire, je me suis lancé moi aussi sur la "voie normale". Et vous, des souvenirs des Alpes, des Pyrénées, des Montagnes Rocheuses, de la cordillère des Andes, de l'Himalaya (j'aimerais beaucoup aller au Népal), ... ?
      Les inconnus, Muriel Robin, Florence Foresti, Blanche Gardin, Caroline Vigneaux... que des bons. J'adore ! Patrick Timsit aussi. Lorsque j'étais à la fac, avec un pote, on citait très souvent Coluche parce qu'on connaissait tous ses sketchs. La semaine dernière, je suis allé à la SACEM à Neuilly assister à une master class de Jérémy Ferrari. Un humoriste talentueux, mais également un homme au parcours incroyable.
      Mon projet musical... Mmmm, est-ce que je le garde secret ? Je vous dis tout en mp :)

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад

      @@TFMusique Moi aussi j'aimerais beaucoup aller au Népal ! Pour les souvenirs, le plus marquant : le parc de Yosémite, aux Etats-Unis et sinon, ce n'est pas de la montagne, mais le grand canyon. En fait, je ne m'en suis positivement jamais remise. Pour répondre à un autre commentaire, oui, je vais sans doute analyser un long-métrage pour la question du détournement des codes d'un genre. Je file travailler, merci pour les échanges !

  • @jean-yvespajaud134
    @jean-yvespajaud134 Год назад +1

    Sur les codes, je la mets en veilleuse car je suis en plein brouillard... Je sais, dans le brouillard, il faut les codes. Si le roman est éblouissant, c'est qu'il est en pleine lumière, donc en plein phares. Je vais réécouter la vidéo plusieurs fois, histoire d'éclairer ma lanterne.
    Comment ça, c'est pas sérieux ? J'en fais des crises d'angoisse ! Je n'ose plus dire que j'écris des livres parce que, immanquablement, la réponse est :" ah ! Et dans quel genre ?" Difficile de révéler qu'au bout de deux ou trois cents pages, je n'en sais toujours rien ! La raison première, c'est le mélange des genres. Donc, j'en ai créé un (attention à mes droits d'auteur, SVP) : Macédoine - Ratatouille, réservé aux auteur/trices célèbres ou susceptibles de le devenir. En clair, pour les grosses (ou futur(e)s) légumes. Pourtant j'épluche les chapitres un par un. Ah ! Vivement que je publie un roman historique ou un bouquin érotique, un délire comique ou un poncif religieux, un drame vécu ou un polar, une niaiserie à l'eau de rose ou un traité de fil aux Sophie. (Rayez la mention inutile et, en commentaire du commentaire, dites-moi laquelle...) Il n'empêche que ces ingrédients, à plus ou moins haute dose, se retrouvent dans tous mes manuscrits.
    Ouais... ça fait mauvais genre.
    Un indice - et une proposition à éliminer dans le choix (je sais... ma générosité me perdra...). Le roman historique (au ciné, on disait, dans ma jeunesse, "une histoire en costumes"). Lorsque je précise "en novembre 2023, je publierai un roman historique", ce n'est pas mieux ! Une histoire d'amour à la Sissi ? Non, non... Des guerres ? La Cour ? des princesses, des sorcières, Line Renaud, des rois cruels et des reines perverses (et réciproquement) ?
    Finalement, c'est un pool dans lequel je pioche allègrement. Et comme chacun sait : les pools, ça picore.

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад

      Eh oui, difficile, parfois, de savoir dans quel genre on écrit et de distinguer ce qui relève plus de l'un ou de l'autre dans un texte. Mais, comme le dit aussi @TFMusique, alias Thierry, c'est important si on souhaite être publié. Les maisons veulent forcément vous mettre dans une case (souvent, on va dire), et les libraires aussi.

    • @jean-yvespajaud134
      @jean-yvespajaud134 Год назад

      @@johannaconseileditorial "Les maisons veulent nous mettre dans une case"... Honni soit qui mal y pense ! 🤓
      Les maisons d'édition peuvent définir le genre par elles-mêmes puisque le comité de lecture a lu le manuscrit. Personnellement, j'adresse le texte accompagné d'un synopsis d'une page. Le but est que le roman soit confié à des lecteurs qui aiment ce type d'histoire.
      Quant aux libraires, je me contente de leur mettre la 4e de couverture sous le nez avant de développer un peu le résumé. La prochaine fois - qui approche - je demanderai à la M.E dans quel genre elle a classé le roman. Ce sera la solution la plus rapide !

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад

      @@jean-yvespajaud134 Les ME ont des collections, comme tu le sais, et si elles ne peuvent pas inclure ton texte dedans, il sera refusé. Le genre peut concerner une collection ou une maison entière. Exemple : une maison de SF qui aura une collection post-apo, une collection hard SF, etc... Toutes les combinaisons sont possibles. Dans tous les cas, il y a un positionnement marketing à défendre pour chaque maison. Et quand on démarche une ME (je parle bien d'une maison tradi, à compte d'éditeur), il vaut mieux tout de suite dire dans quel genre le texte s'inscrit et si le texte en mixe plusieurs, se contenter de mettre en avant celui qui domine et ce, afin de pouvoir rentrer dans une collection donnée.

  • @sandralecture8502
    @sandralecture8502 Год назад

    🤩

  • @larochealain4319
    @larochealain4319 Год назад

    Bonjour,
    Merci pour cette vidéo. Elle m'inspire une question, en attendant la suite de votre propos.
    Connaître les codes d'un genre est un préalable pour pouvoir s’en inspirer et s’en amuser, afin de surprendre lecteurs et spectateurs. Les grands artistes, eux, réinventent les codes. Il me semble que l'histoire de l'Art, toutes disciplines confondues, nous révèle des évolutions, voire des révolutions de genre. C'est, peut-être - j'aimerais en être certain - ce qui distingue encore les créateurs de l'IA et de chatGPT.

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад

      Merci Alain pour le commentaire. La question est donc "est-ce que les grands artistes réinventent les codes" ? Oui, certainement. Après, je crois aussi qu'on peut être un grand artiste sans forcément révolutionner un genre. Je vais faire d'autre vidéos, sur le détournement des codes, puis sur le fait d'en mixer plusieurs. Car cette question est vaste.

  • @lescauseriesdecamille6224
    @lescauseriesdecamille6224 Год назад +1

    Truby s'intéresse aux scénarios et beaucoup de blogs parlent de Truby. Je pense pour ma part, que le roman est différent du scénario. Il se construit différemment. D'un côté, on a une succession de scènes (d'images) qui font avancer l'histoire, de l'autre (côté roman) un univers qui peut être développé plus en longueur, plus en détail. N'y a-t-il pas des livres parlant spécifiquement de la construction des romans et des nouvelles ?
    En d'autres termes, un roman doit-être adapté en scénario avant d'être montré en visuel, la construction est donc forcément différente. Avez-vous quelques références à nous proposer autres que Truby ?
    Merci Johanna

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад +1

      Bonjour Camille et merci de me poser ces questions car vous ne devez pas être la seule à vous les poser. Pour Truby, il reste, à mon sens, l'un des meilleurs script-doctors actuels (je ne suis pas la seule à le penser) et s'il est vrai que les Américains produisent beaucoup de livres de storytelling sur le scénario, c'est en lien avec Hollywood et le fait qu'ils produisent beaucoup de films. Maintenant, s'il existe bien des différences entre le scénario et le roman (notamment au niveau de la forme, des descriptions, des points de vue/focalisation, des possibles monologues intérieurs, du style, etc), il n'en reste pas moins que la structure narrative peut être construite exactement de la même façon, qu'il s'agisse d'un roman ou d'un scénario. Je parle bien des fondations de l'histoire : la construction des personnages, le développement de l'intrigue (la création du squelette), la création d'un univers, la construction des scènes...La vraie différence, à mon sens, c'est la forme prise par l'histoire et le fait que le style soit si important dans un roman (alors que dans un scénario, on est dans du descriptif pur, par exemple, dans les didascalies, souvent sans style, pour que le réalisateur puisse savoir quoi filmer). Ce serait une erreur, pour les romanciers / cières de croire que des livres sur le scénario ne leur permettront pas d'écrire des romans. S'agissant de celui que je cite, "L'anatomie des genres", ce titre est tout aussi valable pour des romans, d'autant plus que Truby y analyse les temps forts des genres et nous propose des réflexions très poussées sur chaque genre. On se situe donc au-delà de la forme roman ou scénario. S'agissant du caractère visuel du scénario vs roman, on peut trouver des romans très visuels. Et d'autres, en effet, qui seront plus dans le récit rétrospectif, dans le travail du style, etc. Et donc, la question de l'adaptation, c'est encore autre chose. Mais je maintiens que les règles structurelles et fondamentales valables pour la construction d'un scénario le restent pour un roman. Maintenant, j'entends votre demande et il se trouve qu'il n'existe pas tant de livres que cela sur l'écriture de romans. Je peux néanmoins vous conseiller celui d'Elizabeth George, "Mes secrets d'écrivains", sachant que cette autrice cite beaucoup ses polars dans ce livre. Dans la nouvelle collection "secrets d'écriture" des éditions Robert, vous avez quelques titres, mais qui restent généraux, avec des auteurs qui nous parlent à la fois de leurs habitudes d'écriture, de leur parcours, et qui évoquent parfois certaines de leurs techniques, sachant qu'ils sont tous romanciers, il me semble. Si vous lisez en anglais, les livres de John Gardner sont bien aussi. En fait, je pense que je vais écrire un livre : "Ecrire un roman de A à Z" lol Certaines autrices en publient en autoédition, je crois, mais bon, elles n'ont jamais été publiées à compte d'éditeur. Voilà pour l'heure. J'espère vous avoir éclairée.

  • @francisfournier3177
    @francisfournier3177 Год назад

    Ce titre est bien ; mais c'est la juxtaposition des mots de celui-ci qui est intrigante.

  • @francisfournier3177
    @francisfournier3177 Год назад

    Le titre est ... bizarre ; la vidéo n'en est que plus intéressante !

    • @johannaconseileditorial
      @johannaconseileditorial  Год назад

      Merci Francis. Il est vrai que j'ai eu du mal à trouver ce titre. Vous auriez écrit quoi, du coup ?