De tout temps les hommes ont voulue satisfaire tous leur désirs, mais avaient ils raison ? Ils ont voulue satisfaire, et satisfaire ça veut dire qu'ils ont cherché à être content, quand on est satisfait, ça veut dire qu'on est content. D'ailleurs, Paul McCartney le pianiste des Who disait : "I can't get no satisfaction". Le désir c'est ce qu'on désir, et c'est super important de désirer des trucs. D'ailleurs Laurent Voulzy disait : "Mon premier c'est désir" Quand on satisfait ses désirs, on est content d'avoir ce qu'on veut, et si on n'est pas satisfait d'avoir eu ce qu'on veut, comment peut on s'en satisfaire et comment pourrait on le désirer ? Il faut en croire en ses rêves, d'ailleurs Mike Brant chantait " I Believe I Can Fly", il a cru en ses rêves. En conclusion à la question "faut il satisfaire tous ses désirs", ça dépend des avis, y'en a qui pensent que oui, d'autre qui pensent que non.
Un grand merci à vous et aux tipeurs !! Ces vidéos nous aident beaucoup pour les révisions du Bac : pas facile de bien déchiffrer et trouver l'intérêt de questions posées de manière obscure et ambiguë. Je continue de partager, à défaut de pouvoir participer au tipee !
Moi je suis en licence 2 de philosophie, et ces vidéos sont encore tellement utiles. Même si on a des méthodologies plus élaborées, je trouve que ces conseils sont toujours bons à se remémorer. Avant chaque dissertation j’entame un pèlerinage dans ces vidéos. ❤❤ Merci. Merci.
Petit commentaire très personnel et plutôt évasif. Le Bac ça commence à faire loin... Cette vidéo m'aurait peut-être bien aidé à l'époque. A voir si j'avais la logique et les taux d'hormones nécessaires à la compréhension de l'exercice. En tout cas monsieur Phi vous redonnez à mes yeux de l'intérêt pour cet exercice, qui bien que très académique, présenté autrement aurait pu être très intéressant dans mon développement personnel.
Bien que j’ai su faire sans pour avoir une bonne note, ce que j’aurais aimé avoir ces vidéos pour le bac. Les explications sont si claires et montrées de manière évidente, que les vidéos en deviennent incontournable! Merci.
*Faut-il satisfaire tous ses désirs ?* A défaut de répondre à la question, il me *démange* de partager aux éventuels lecteurs cet extrait du Gorgias de Platon, pour les courageux.ses qui voudraient s'y *frotter* : CALLICLES […] ce dont je parle, c'est de vivre dans la jouissance, d'éprouver *toutes les formes de désirs et de les assouvir - voilà, c'est cela, la vie heureuse !* SOCRATE C'est bien, très cher. Tu t'en tiens à ce que tu as dit d'abord, et tu ne ressens pas la moindre honte. Mais alors, il semble que moi non plus je n'aie pas à me sentir gêné ! - Aussi, pour commencer, réponds-moi : suppose que quelque chose démange, qu'on ait envie de se gratter, qu'on puisse se gratter autant qu'on veut et qu'on passe tout son temps à se gratter, est-ce là le bonheur de la vie ? CALLICLES Que tu es extravagant, Socrate ! En fait, tu es un démagogue, un orateur de foule ! SOCRATE C'est pour cela, Calliclès, que j'ai choqué Polos et Gorgias,et voilà qu'ils se sentent gênés ! Mais toi, tu ne seras pas choqué, tu n'auras même pas honte, car tu es un homme courageux. Alors, réponds, et c'est tout. CALLICLES Eh bien, je déclare que même la vie où l'on se gratte comme cela est une vie agréable ! SOCRATE Et si c'est une vie agréable, c'est donc aussi une vie heureuse. CALLICLES Oui, absolument. SOCRATE Si l'on se gratte la tête, seulement, ou faut-il que je te demande tout ce qu'on peut se gratter d'autre ? Regarde, Calliclès, que répondras-tu, quand on te demandera si, après la tête, on peut se gratter tout le reste ? Bref, pour en venir au principal, avec ce genre de saletés, dis-moi, la vie des êtres obscènes, n'est-elle pas une vie terrible, laide, misérable ? De ces êtres, oseras-tu dire qu'ils sont heureux, sous la seule condition qu'ils possèdent tout ce qui leur faut ? CALLICLES Mais n'as-tu pas honte, Socrate, de mener notre discussion vers ce genre d'horreurs ? SOCRATE Parce que c'est moi qui l'ai poussée là ! ô noble individu ! n'est-ce pas plutôt celui qui affirme sans nuances que les hommes qui éprouvent la jouissance, de quelques façon qu'ils jouissent, sont des hommes heureux ? n'est-ce pas plutôt celui qui ne peux pas distinguer quels sont les plaisirs bons et quels sont les plaisirs mauvais ? Mais maintenant, dis-moi encore juste ceci : prétends-tu que l'agréable soit identique au bon, ou bien y a-t-il de l'agréable qui ne soit pas bon ? [fin de l'extrait]
S'il-vous-plait, évitez la notation pseudo-inclusive dans les commentaires si vous ne savez pas taper un point médian. En plus d'être inesthétique, contre-productive (parce qu'en voulant inclure elle souligne qu'on peut établir des séparations arbitraires alors qu'elles ne sont absolument pas pertinente avec le sujet traité) et naturellement difficiles à lire, l'algorithme qui traite les commentaires les prend pour des liens (à raison, les règles typographiques classiques ne trouve ce genre de construction que dans les hyperliens). Ce qui empire la situation. Ceci dit, il est toujours agréable de lire du Platon, même dans les extraits où l'auteur use de façon éhontée du sophisme de l'homme de paille.
Je rejoins Jean-Noël Gourdol, c'est tape-à-l’œil et assez désagréable : cela accentue un point de la phrase qui n'a de fait pas d'importance sémantique et donc cela rend la lecture pénible (point médian ou non à mon avis). Les gens sont à mon humble avis assez découragés de la lecture pour ne pas leur mettre des bâtons dans les roues !
Pourquoi Calliclès n'a-t-il pas répondu quelque chose comme : CALLICLÈS : Ô Socrate, tu n'es pas attentif : j'ai dit que la vie heureuse est d'éprouver tous les désirs et de les assouvir, non de se limiter à un seul. En passant sa vie à se gratter, on se prive du reste. Mais si vraiment il existe un homme dont le seul et souverain plaisir est de se gratter, et qu'il en tire une jouissance sans partage ni lassitude, alors la vie où on passe son temps à se gratter est la vie la plus heureuse pour lui.
ChatonEndormi Tout simplement parce que le dialogue a été soit retranscrit, soit plus vraisemblablement écrit par Platon et que ce n'est absolument pas la thèse que Platon veut défendre. Les dialogues de Platon sont très agréables à lire et très intéressant, mais il ne faut pas perdre de vue que ce ne sont pas réellement des dialogues.
J'aurais aimé avoir toutes ces vidéos à ma disposition quand je passais encore le bac de philo. Le simple fait qu'elles existe est génial, et c'est intéressant à regarder même quand on n'a plus besoin de faire de dissertation !
Faut-il satisfaire tous nos désirs ? Nos désirs doivent-ils être nécessairement satisfaits ? À quelle fin ? Ne pas satisfaire ses désirs, est-ce néfaste ou synonyme de souffrance (ce qui pourrait justifier cette nécessité) ? Un sujet est-il capable de vivre sans la satisfaction de tous ses désirs ? -- Super vidéo en tout cas ! Ça m’aide pas mal pour mes révisions au bac. Est-il possible que tu fasses une vidéo sur l’art ? :c Je suis vraiment perdu sur ce chapitre, il me parle pas du tout. Merci 🙏 Bonne continuation !
Je me rappelle être tomber sur cette chaîne et avoir vraiment révisé le bac grâce à cela en supplément de mes cours. Après une dissertation ou pensée propre se mélangeait avec citations de grands philosophes, je me tape un 8, soit une note plus basse que la plupart de mes camarades. Apparement raconter sa vie fonctionne (12 par qlq qui a fait ça) alors arrêtez de stresser et lancez vous.
Neloka si tu veux réfléchir plusieurs heures sur un sujet philosophique tu peux très bien le faire et en prime sur quelque chose d'intéressant et pas stressant
Don Vito corleone Bravo à toi si tu arrives à figer 4 heures de ta vie à une activité sans incitatif direct ! Personnellement je ne le peux tout simplement pas. Par ailleurs je trouve l'épreuve de philosophie à la fois intéressante et non-stressante. Au contraire c'est une épreuve très relaxante pour débuter les épreuves.
Neloka le problème c'est que toutes les épreuves sont stressante car ce sont des épreuves justement. Pour ce que tu dis de figer 4h, pas besoin d'y passer des heures, mais tu peux tres bien te poser une question existentielle sur ta vie, noter quelques arguments et partir bosser ou je sais pas quoi et revenir et compléter te répondre a toi même, c'est enrichissant. Après tu peux chercher une question sur Internet si t'as besoin de réfléchir sur un truc universel. Mais en attendant le problème de l'épreuve de philosophie c'est que ta façon de présenter et de penser certaines questions seront pas du tout valoriser alors que si tu arrive a répondre toi même tout(e) seul(e) a une réponse existentielle que tu t'es toi même posé(e) tu te valorisera toi même beaucoup plus que lorsque que tu vois ta note de philosophie parce que tu auras toi meme trouvé des arguments
Neloka après c'est seulement mon point de vue mais si tu tiens tant que ca a passer une épreuve de philosophie de 3 heures je te passe mon cours, lundi matin de 8h a 11h tu pourras t'éclater à répondre à une question philosophique (je sais plus si c'est 3 ou 4 heures)
Je crois voir une approche morale intéressante et pas bizarre à "faut-il chercher à tout démontrer" et c'est même la première approche qui m'est venue (et quasi immédiatement). J'espère que ce n'est pas le signe d'un déséquilibre cognitif mais bref, voici cet angle: Vouloir "tout" démontrer participe selon moi d'une honnêteté intellectuelle qui est nécessaire (même si pas "absolument") pour les rapports humains et une nécessité qui devient morale quand on sait que les difficultés de communication sont peut-être la principale source de problèmes dans notre monde. Voilà, je ne sais pas si y a moyen de bcp développer autour de ça mais je trouve que ça tient debout. Merci pour ta chaîne et la clareté et tout et tout :)
Wow, un sujet sacrément intéressant. J'ai toujours beaucoup de mal à expliciter mes pensées (ce n'est sans doute pas un hasard si j'ai eu tout juste 9 de moyenne en Terminale L et 9 au bac), mais je vais essayer de le faire, même si (heureusement !) il n'y a pas de notes à la clé. Quand on se demande s'il est nécessaire de satisfaire tous ses désirs, il faut d'abord savoir quel est le but recherché. Il est probable que l'on parle ici de la recherche du bonheur. Il faudra donc se demander si l'absence de réalisation d'un désir est forcément un obstacle à notre bonheur. Et... eh bien je suis bloqué, déjà :-/ Je n'ai vraiment plus l'habitude des disserts ! Il faut dire que j'ai rédigé ma dernière il y a plus de dix ans et que, la moyenne étant assurée par la prof à partir du moment où on participait à tous les cours ou presque, j'ai eu le bonheur pour la première et la dernière fois de ma vie de voir ma dissertation atteindre la note de 10 sur 20 (sans toutefois la dépasser, il ne faut pas exagérer ^^) En tout cas, merci pour tes vidéos : si je ne suis pas doué pour écrire sur la philosophie, les questions philosophiques m'ont toujours passionné, d'aussi loin que je me souvienne. Bonne continuation !
Bonjour je sors de mon bac de philo j'ai pris le sujet " la science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité" grâce à votre vidéo je pense avoir fait une bonne analyse. merci
Ouaip, c'est clairement celui ci qui marcherait. Ensuite ; est il necéssaire d'assouvir tous ses désirs *pour atteindre le bonheur* par exemple, je dis ca au pif
Exemple: Faut-il satisfaire tous ses désirs. Nous pouvons comprendre cette question sous différents aspects. Tout d'abord l'aspect de la permission: est-il permis (moralement/légalement) de satisfaire tous ses désirs? Ensuite l'aspect de la nécessité pour atteindre un objectif: Est il nécessaire de satisfaire ses désirs en vu du bonheur. Le point de vue de la capacité est à mon sens moins intéressant mais il donnerai "Est-on capable de satisfaire tous nos désirs?
"faut-il chercher à tout démontrer ? " moi : non. et vu que ma réponse est négative, je ne vais pas démontrer pourquoi, même si je viens de démontrer pourquoi je ne vais pas démontrer mon "Non" comme réponse à cette question. :-)
Oui car il me permet de mieux comprendre la méthode Non car je vais qd même avoir une mauvaise note Synthèse Un petit merci est de rigueur car j’aurai pas 0 Merci
Faut-il satisfaire tous ses désirs, sous entendu pour atteindre le bonheur. L'enjeu du sujet est donc le bonheur. On peut parler également de la différence besoin/désir : si les besoins ne sont pas comblés, la notion même de désir n'a pas de sens, car on est dans la survie et pas dans le bonheur.
Je n'ai pas été au niveau terminal pour avoir des cours de philo, mais c'est une série que j'apprécie beaucoup. Un peu comme la chaîne l'antiseche de Cyrus North :)
Tu n'as pas raté grand chose à vrai dire, en fait c'est beaucoup plus des cours d'histoire de la philosophie que des "cours de philosophie" quoique ça puisse vouloir dire. :)
Pour le sujet : "Faut il satisfaire tous ses désirs ?" Il est intéressant de remarquer que le sujet présuppose qu'il est possible de le faire. Quelques commentaires un peu plus bas proposent des analyses du sujet plutôt pertinentes. Bon courage !
Hihi, c'est vrai que j'me rendais pas compte de la jeunesse de ton public avant l'ouverture du Discord !!! :) Bravo en tout cas, tu me rappelles mon prof de philo qui a littéralement (littéralement) changé ma vie :D
Merci, je vais peut-être un jour être réconcilié avec l'épreuve de philo. J'aurais tendance à compléter tous les "Faut-il ...." par "pour être heureux"... mais je crois que ça ne précise pas bien la question.
Noukkis, si on peut lui poser la question, c'est bien qu'il n'a pas démontrer qlqchose, donc poser la question, c'est y répondre. Cette question est donc la démonstration d'elle-même. Mais c'était peut-être sous-entendu et j'enfonce des portes ouvertes...
Comme tu l'as bien dit, cette question mérite d'être étudiée sous l'aspect moral mais aussi sous l'aspect capacitaire. En fait, on peut scinder la question en 2 sous-questions : Est-il moralement acceptable de satisfaire tous ses désirs ? Est-il possible de satisfaire tous ses désirs ?
Je tente pour le sujet : Faut-il préférer le bonheur à la vérité ? Je reformulerais comme ça : Faut-il à tout prix privilégier la recherche du bonheur au risque d'avoir une vie basée sur l'illusion ? - Si on considère le bonheur comme le but ultime de toute vie humaine : il vaut mieux s'éloigner de la vérité qui ne dépend pas de nous et qui n'est pas tenue de nous être agréable (c'est à l'Homme de s'adapter à la réalité et non l'inverse). De plus, comme l'indique Aristote dans Métaphysique, «Si ce fut pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, il est clair que c'était en vue de connaître et non pour une fin utilitaire». Ainsi, si la recherche de la vérité est inutile, elle serait bien incapable de nous rendre heureux. Il vaut donc mieux baser sa vie sur l'illusion plutôt que sur la vérité pour atteindre le bonheur qui est le but ultime. - Mais baser sa vie sur l'illusion pour être heureux nie notre nature même d'être humain, d'être ayant une raison qui lui est propre et qui lui permet de progresser vers la vérité universelle. Or, atteindre le bonheur, n'est-ce pas justement l'accomplissement de notre nature humaine ? Ainsi, baser sa vie sur l'illusion et s'éloigner de la vérité mène à un bonheur factice. Comme le dit Mill, «il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu'un porc satisfait». Donc pour être heureux, c'est-à-dire pour accomplir notre nature d'être doué d'une raison (capable de saisir l'universel ou l'universalisable), il faut se mettre à la recherche de la vérité et baser sa vie sur le savoir. Le bonheur et la vérité ne sont donc pas des notions contradictoires, nous avons pas à privilégier l'un par rapport à l'autre. C'est même l'opposé : il est nécessaire de rechercher la vérité pour être heureux. Voilà je ne sais pas du tout ce que ça vaut mais j'aurais tenté !
Personnellement , j’interprèterai la question « Faut-il satisfaire tout ces désirs » en Faut-il satisfaire tout ces désirs (pour Y) ou Y est un but , le but *etre heureux* . Je changerai également le faut-il pour créer un rapport avec une nécessité . Question dérivée (pas trop philo comme terme j’avoue mais je trouve que c’est un peu ça dans l’idée :D) : Est il nécessaire de satisfaire tout ces désirs pour être heureux ? Et la tout dépends quelle approche du bonheur on va faire. On pourrait parler des désirs éphémères , qui , s’ils ont tous assouvis , peuvent provoquer une menace , pas forcément d’un point de vue pénale . J’ai le désir de fumer cette cigarette , manger ce gâteau . Si je comble toutes mes envies . Cela peut me poser des problèmes de santé , et donc me conduire à mon mal être et à mon «*non-bonheur* » Bref , il y’a d’autres moyens de raisonner , d’interpréter la question . Je suis certains que d’autres interprétations sont également très intéressantes ;) . Et je les accueillerai avec la plus grande charité interpretative possible .
Bonjour, peut on exploiter l'aspect moral et celui de capacité dans le même devoir ? C'est à dire faire 1 partie d'un point de vu moral et faire une 2eme partie en parlant de la capacité ?
déjà merci car c'est un sujet qui me passionne beaucoup la sémentique (si c'est le bon mot) car moi j'ai toujours le verbe pouvoir comme un verbe de capacité car je l'ai toujours associé au "si vis potes" Latin qui lui ne peut pas prendre le verbe au sens moral du coup j'aimerai d'abord poser une question : si tu as passé le code de la route, comment comprends tu la phrases "peut on rouler à contresens sur l'autoroute" car dans ma vision des choses la réponse et oui nous avons la capacité de la faire, et ça sans considérer le "doit on le faire" car je pense que le code est aussi un bon exercice d'analyse de sujet ;) et pour répondre à la question : faut il satisfaire tout ses désirs ? je dirai d'abord que oui car accomplir son bonheur est un fin en soit pour l'Homme, et pour celà il aura des buts fixés (le désir) que ça soit compléter le pokédex sur son jeu pokémon, ou faire son footing matinal, et je fait bien la distinction en le désir général, et le désir charnel qui lui est un cadre spécifique d'accès au bonheur, car on peut éprouver du désir pour les femmes ou les hommes, comme certains en ont pour les enfants ou les animaux (encore une fois je parle ici de capacité) mais c'est là qu'on se rends compte qu'il y a une anomalie en effet, certain désir ne sont moralement pas permis, il y a des années de celà, l'homosexualité était considérée comme une maladie, et aujourd'hui la pédophilie reste un crime aux yeux de la loi, donc même si il est préférable d'être heureux, il est cependant contre productif d'accomplir ses désirs si ceux ci auront un effet de retour qui justement ne nous rendra pas heureux ( par exemple, aller en prison et faire glisser son savon sous la douche [oui c'est cliché et alors]), de plus il existe un défaut dans la fabrication du bonheur, c'est qu'il est sans cesse repoussé car il est nécessaire à l'Homme de se fixer des objectifs dans la vie pour avancer, pour reprendre mon 1er exemple, une fois le pokédex complet, le dresseur se dira qu'il faudra tout les pokémons en shiny pour prolonger sa quête, d'ailleurs dans Skyrim, il existe une quête (DLC je crois) où on devra affronter un chevalier qui lui même n'a plus rien à faire comme une métaphore du joueur brisant en somme le 4ème mur même si le bonheur sera sans cesse repousser, ne pas contribuer à l'atteindre, reviens tout simplement à rentrer en dépression, qui est une chose grave car elle touche beaucoup de gens sans que celà se voit, alors faisons en sorte d'avoir toujours une quête dans notre journal de RPG ;) bon je sais pas rédiger, mais c'est venue spontanément et j'ai essayé de contribuer, mais en parlant de vive voix (en même temps parler avec ses pieds c'est plus compliqué) je pense que j'aurais pu faire une meilleure explication, voilà, merci et la bises
Merci, une fois encore, pour tout votre travail. J'aurais une question : cette méthodologie que vous expliquez fort bien, est-ce qu'elle est au programme de terminale ? Car, même si ça remonte à loin, j'ai bien l'impression de n'avoir jamais rien vu de tel... Vraiment, du très bon travail !
Petite remarque : "Peut-on" a parfois, dans les sujets type bac, un sens qui n'est ni la capacité, ni le droit (moral ou autre). Exemple : "Peut-on dire de la nature qu'elle est injuste ?" (tombé à la Réunion pour les classes techno en 2003). Il me semble que "Peut-on" signifie plutôt quelque chose comme "A-t-on de bonnes raisons de", "Est-il légitime de", "Est-il justifié de" ou encore "Cela a-t-il un sens de". (A la limite, certains pourraient faire valoir qu'on peut rattacher ce "peut-on" à la morale "par la bande" = "ne serait-ce pas un reproche injustifié ?", mais ça ne suffit pas).
Bonjour, Cela m’intéresserait de connaitre la proportion de public de moins de 18 ans sur vos vidéo. Je pense que c'est vraiment de très bonnes aides pour passer le bac philo !
Salut , aurais-tu pas hasard toujours ton corriger de dissertation sur le sujet « Faut t’il tout démontrer » ? Très urgent merci l’ami et super plus 1 Abo 👌🏽🥂
Si j'ai compris , pour la question -peut-on se libérer de sa culture : je pourrais la problématiser en disant : L'homme a t'il la capacité de cohabiter sans culture?
Ces tableaux de termes indéfinissables me laissent perplexe. En particulier contingence et possibilité, qui sont à mon sens des termes très proches... Tu peux nous faire une vidéo explicative de ces tableaux ? :-)
Analyse du sujet "Faut-il satisfaire tous ses désirs ?" On peut analyser le sujet sous trois angles. Premièrement, sous un angle moral, la question est intéressante, parce qu'on pourrait mettre en avant un débat déontologisme/conséquentialisme (bon, on va mettre de côté le relativisme, parce que ça ne permet de trancher aucune question morale). D'un point de vue conséquentialiste, la réponse est plutôt non, car certaines personnes ont des désirs néfastes pour le reste du monde. D'un point de vue déontologique, je ne sais pas trop si des philosophes déontologiques se sont déjà penchés sur cette question. Deuxièmement, "Faut-il satisfaire ses désirs pour être heureux ?" Troisièment, toute question "Faut-il faire X ?" suppose que cela soit possible de faire X. Or, dans le cas présent, on peut se demander s'il est possible de satisfaire tous ses désirs ou si ce n'est pas une quête impossible.
Faut-il préférer le bonheur à la vérité ? Généralement, l'être humain est animé par la quête du bonheur. Quelles que soient ses actions, celles-ci ont pour but de le rendre plus heureux (ou moins malheureux). Pourtant, ce même être humain a horreur de l'inconnu/l'incertitude : ne pas savoir quelque chose qui le préoccupe le met des plus mal à l'aise. C'est pourquoi, s'il devait choisir la vérité plutôt que le bonheur, ce serait pour dissiper toutes ses incertitudes, et ainsi le rendre plus heureux. D'où l'ironie : autant choisir directement le bonheur, ça sera plus simple. Pourtant, sommes nous prêts à accepter de vivre dans le mensonge ? Probablement pas, le mieux serait alors de nous faire oublier qu'on a choisi d'accepter la possibilité d'un mensonge et de croire que tout ce que l'on sait est vrai. Du coup, est-on réellement prêt à se faire laver le cerveau pour être vraiment heureux ??? Telle est la question... (P.S : Pour certains arguments, je me suis un peu inspiré de la dissertation sur les passions, de Hume.)
Pour cette question il me semble qu'on peut l'interpréter d'une façon morale " ets il moralement acceptable de satisfaire tout ses désirs ?", ou du pdv de la nécessité "est il vraiment nécessaire de satisfaire tous ses désirs ?"
Ceux qui ne sont pas concernés par le bac ils regardent et écoutent avec attention et se lamentent que RUclips et cette chaîne n'existaient pas de leur temps.
Bonsoir, J'ai un devoir maison en philosophie avec peut-on mais je n'arrive pas à savoir si ça comporte plusieurs acceptions ou un seul. Mon sujet est: Peut on se passer d'interpreter une œuvre d'art? PS, merci beaucoup pour vos vidéos!!
- "Faut-il satisfaire tous ses désirs ?" Je relève le défi, c'est un bon entraînement ;) Il me semble que la question doit être prise dans le sens "Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ?" Plan (un peu) détaillé (je fais pas d'intro ni de conclusion et je ne donne que l'idée directrice de chaque partie, j'espère qu'on ne m'en voudra pas) : Problématique : Un désir est souvent associé à un besoin qu'il faut combler pour progresser vers l'idéal du bonheur, mais on ne peut pourtant pas dire de tous les désirs qu'ils y contribuent. Si le bonheur ne peut se résumer à tous nos désirs, est-il alors toujours pertinent de vouloir tous les satisfaire ? I. Il ne faut pas satisfaire tous ses désirs car certains peuvent avoir des conséquences qui m'empêchent d'accéder au bonheur sur le long terme, même si la satisfaction du désir en lui-même me procure une joie momentanée. C'est d'ailleurs pour cela que les lois empêchent de réaliser certains désirs : la cohésion sociale implique de s'interdire à soi-même certaines choses (ex : voler du pain, bloquer un lycée et empêcher les étudiants d'entrer, etc.) II. Cependant, on ne peut échapper aux désirs. Ils sont suscités en nous de façon purement déterministe (notamment par mécanismes neuronaux biochimiques), et nous n'avons aucun contrôle sur les désirs qui atteignent notre conscience. D'ailleurs, le progrès technologique et social vise toujours à satisfaire de façon plus efficace nos désirs. Au final, Si on cherche autant à satisfaire nos désirs, c'est qu'on considère qu'ils définissent ce qui est nécessaire à notre bonheur. Ainsi, la raison, même si elle me fait comprendre que je ne dois pas satisfaire certains désirs, a souvent pour but de planifier un moyen de satisfaire un maximum de mes désirs de la façon la plus efficace possible. III. Les désirs sont certes nécessaires pour définir le bonheur, mais on ne peut pourtant envisager le bonheur comme la recherche permanente de la satisfaction des désirs. En effet, notre volonté peut s'attacher à des buts qui ne sont pas directement des désirs, mais dont la réalisation nous satisfait. La réalisation d'un projet quelconque implique du travail, et ce travail n'est en lui-même pas désiré : c'est une tâche intermédiaire à la réalisation du projet qui est faite car elle est nécessaire, elle n'est pas désirée. Ce qui est désiré est toujours la réalisation finale, mais le fait de travailler et d'être actif nous permet d'avoir une meilleure image de nous-même et d'être heureux : on sent que l'on fait un bon usage de notre volonté et de nos capacités (bonheur selon Platon).
@@MonsieurPhi Je comprends pas en quoi il s'éloigne du sujet. Il évoque différents points qui me semblent pertinents et en rapport avec la problématique posée: -> I.Il ne faut pas satisfaire tous ses désirs -> II.On ne peut pas échapper aux désirs, donc nous n'avons d'autres choix que de les satisfaire. -> III.le bonheur ne réside pas dans la réalisation de nos désirs. Il me semble que ces parties font échos à la question "faut-il satisfaire tous ses désirs ?". Pouviez-vous développer s'il-vous plaît? Merci beaucoup
Bonjour, Je pense que cette vision de la philosophie (celle qu'on demande au bac) est sans doute utile dans une discution mondaine, diplomatique ou lors d'une première rencontre avec quelqu'un. Par contre, le philosophe (le vrai), ne doit pas chercher autre chose que la vérité (comme en sciences ou en mathématique) si on considère cette discipline comme ayant une approche proche d'une science, selon moi. Très intéressant en tout cas merci, car mon professeur de philosophie du bac n'a pas du tout insisté sur tous ces points à l'époque (ce qui m'a conduit à une note en dessous de la moyenne au bac...). Cordialement
Bonjour et bravo pour votre travail. Une petite remarque cependant, si je peux me permettre de donner mon avis. J'aurais personnellement tendance à être plus strict sur les définitions de ces petits termes. Falloir indique toujours seulement la nécessité d'après moi et c'est uniquement doit-on qui renvoie à l'aspect moral. Ainsi "Faut-il satisfaire tous ses désir pour être heureux?" revient à se demander si on est capable d'être heureux tout en ayant au moins un désir frustré mais n'interroge à aucun moment la question des désirs immoraux selon moi. A l'inverse: "doit-on satisfaire tous ses désirs pour être heureux?" nous demande si c'est moralement bien de mettre en œuvre tous les moyens pour être heureux (sous-entendu même des moyens immoraux). Sauf exception où la nécessité est expressément morale type "faut-il se soucier d'autrui pour agir moralement?" Il n'y a que dans ce cas ou c'est équivalent à "doit-on se soucier d'autrui ?" d'après moi. En somme Faut-il renvoie plutôt à la contrainte qu'à l'obligation. Merci encore pour vos vidéos
C'est quelque chose que j'ai vu bien expliqué dans un texte de Kelsen je le post pour ceux que cela intéresse: "Toute norme générale, qui unit une certaine conséquence à une certaine condition, représente une relation entre deux faits qui peut être décrite par l'énoncé d'après lequel une condition déterminée étant réalisée, une conséquence déterminée doit intervenir. Dans la règle, par laquelle la science de la nature décrit le rapport qui existe entre la chaleur et la dilatation d'un corps métallique : « Si on chauffe un corps métallique, il se dilate », la connexion est de condition à conséquence, de cause à effet ; c'est une connexion causale ; la nécessité du rapport est un falloir-être. Il n'est pas possible, dans l'état actuel de nos connaissances, de chauffer un corps métallique sans que celui-ci se dilate, tout en considérant bien entendu que notre expérience peut changer et qu'il faut alors changer aussi notre description de la connexion causale. Cela est aussi exact quand - comme cela arrive souvent dans la physique moderne - la nécessité de la connexion causale vaut non pas comme une nécessité absolue, mais seulement comme une nécessité relative, c'est-à-dire comme une simple probabilité. Il s'agit donc de la chose suivante. : la connexion de cause à effet est décrite dans l'énoncé : si A existe, alors B existe (ou existera). Lorsque l'éthique décrit une norme morale générale dans la proposition : « Si quelqu'un est dans le besoin, on doit le secourir », ou si la science du droit décrit une norme juridique générale dans la proposition : « Si quelqu'un a reçu un prêt, il doit le rembourser, alors la connexion de condition à conséquence n'a manifestement pas le caractère d'une nécessité causale. Elle est exprimée par un « devoir-être » et non par un « falloir-être ». C'est une nécessité normative, et non causale. Il est possible que quelqu'un dans le besoin ne soit pas secouru et que quelqu'un ayant reçu un prêt ne le rembourse pas." Hans Kelsen, Théorie générale des normes, Chapitre 6, § 1,1979, tr. fr. Olivier Béaud et Fabrice Malkani, PUF, 1996, p. 27-28
@@Labilephilo On peut penser que c'est la bonne façon de se servir de cette expression, mais ce n'est pas la seule façon dont elle est employée, y compris dans les énoncés du bac philo. Ainsi, faire de la méthodo en disant que cette expression a toujours ce sens là, ce serait mettre les élèves sur de fausses pistes sur certains sujets. Par exemple : en 2006, les élèves des Antilles ont eu à traiter "Faut-il prendre la nature pour modèle ?". Il est clair que cela signifie aussi voire principalement "Est-ce une bonne chose", et pas principalement (en tout cas) "Est-ce inévitable", "Est-il possible de faire autrement".
"Faut-il satisfaire tous ses désirs ?" (NB : Ce qui va suivre ne sont que des pistes, je ne rédige rien). Évidemment, la définition qui semble sauter aux yeux est un impératif hypothétique : "Faut-il satisfaire tous ses désirs POUR ÊTRE HEUREUX ?". J'avoue que je me suis jamais posé la question, ce qui est stupide de ma part. En effet, je suis épicurien car convaincu par les raisonnements d’Épicure ; mais je n'ai jamais remis en cause que le bonheur est la satisfaction de tous ses désirs, ce qui est pourtant une prémisse de base, et que je considérais naïvement comme indiscutable. Il y a aussi une autre interprétation, mais qui est d'après moi inintéressante : "EST-IL MORALEMENT OBLIGATOIRE DE satisfaire tous ses désirs ?". Cela me semble inintéressant car on peut tous avoir des désirs qui vont carrément à l'encontre de la morale, la réponse est donc non sans hésitation. Pour que la question mérite d'être posée, il faut bien la prendre selon la première interprétation, l'impératif hypothétique. Bref, la seule manière de répondre à cette question est de savoir si le bonheur est : A : Un état permanent (être tout le temps heureux) B : Un état fréquent (être globalement heureux, mais quelques instants de malheur sont acceptables) C : Un état indéfinissable (A ou B, suivant les personnes) D : Je m'en fous, j'ai déjà mon bac. Toute la dissertation devra donc porter sur la notion de bonheur. Si tu penses que c'est A (comme moi instinctivement), la réponse à la question est "oui". Si tu penses que c'est B, la réponse à la question est "non". Si tu penses que c'est C, la réponse à la question est "ça dépend" (donc c'est pas C). Si tu penses que c'est D, que fais-tu sur cette chaine ?
Honnetement, la question a 3:15 me fascine. Par ce que dans l'histoire humaine il y avait des mouvement artistiques qui réclamaient qu'on devait être cultivé pour apprécier un oeuvre d'art et qui on fait des collections d'oeuvres avec pleins de références obscures afin que le peuple ordinaire ne le puisse pas comprendre.
Pour une dissertation sur "Y a-t-il des choses dont on ne PEUT douter ?", comment peut-on interpréter ce verbe pouvoir? Comment en dégager une problématique et un plan ?
Intro. Faut-il satisfaire tout ses désirs ? Ici, le verbe falloir présuppose la nécessité afin d'atteindre un but, on préfèrera donc faut-il satisfaire tout ses désirs pour être heureux ? Deux réponses contradictoires; réponse du sens commun oui mais non. Enjeux de savoir si il est moralement acceptable de satisfaire tout nos désir, ou si ce n'est pas plutôt un plaisir coupable et qui ne mène qu'à un bonheur factice. 1. Thèse; oui, il faut satisfaire tout ses désirs pour être heureux. Argument; discours de Caliclès du Gorgias de Platon. 2. Antithèse; non, il ne faut pas satisfaire tout ses désirs pour être heureux. Argument; Epicure et ses besoins naturels et nécessaires (un peu classique j'avoue). 3. Autre interprétation; A-t-on l'obligation morale de satisfaire tout nos désirs ? Oui, selon l'utilitarisme, en satisfaisant tout mes désirs j'agit moralement dans le but de me rend heureux. Mais du coup non car certains de nos désirs vont à l'encontre du plus grand nombre, ainsi on peut peut être évoquer l'argument de la Bugatti de Peter Singer, satisfaire tout ses désirs est donc amoral... Conclusion; Pour les raisons évoquées par Epicure, il ne faut pas satisfaire tout nos désirs pour être heureux. Le sujet étudié d'un point de vue moral montre également qu'il n'est pas moral de satisfaire tout nos désirs.
Bonjour je suis bien plus jeune « en troisième » cependant nous avons déjà des sujets de réflexion je voulais donc savoir si votre vidéo s’applique a des sujets comme « peut-on tout dire à sa famille et à ses amis » Merci
J'ai trois questions après avoir lu de nombreux commentaires, surtout ceux qui ont tenté de traiter le sujet (j'aime bien les questions de Ikquentin). Je précise que je n'ai jamais fait de philo de ma vie, alors je vais essayer d'être clair. Au moins autant que ça l'est dans mon esprit. :-/ - Un point qui se dégage rapidement à la question "faut il satisfaire tous ses désirs" c'est de l'associer au bonheur/pour être heureux. C'est également ce que je ferais. Mais ne faut il pas expliquer le rapport entre "être humain" et "chercher le bonheur" ? L'humain étant un animal, pourquoi son existence devrait aller au delà de simplement perpétuer l'espèce ? Pourquoi cette notion d'être heureux est un but à accomplir ? Est ce que ce point est considéré comme "admis" en philo ou faut il aussi le développer, pour ensuite faire le lien avec les "désirs qui pourraient apporter du bonheur" ? - Faut il parler des désirs qui semblent nous apporter du bonheur, et finalement nous ont fait l'effet inverse (peu importe la raison, une expérience ratée...) ? - Même question sur l'égoïsme, de mes désirs me procurant du bonheur qui apporteraient du malheur à d'autres. J'espère que mes questions ne sont pas complètement cons. Je ne saurais pas faire ce genre d'exercice, rester attaché à une idée. Je partirais dans tous les sens et ma dissert serait un livre.
Par hazard est-ce-que les shadoks sont assez intéressant pour que tu fasse une vidéo dessus ? Je veux dire es-ce que ils peuvent avoir une présentation comme black miror ou rick et morty ?
Bonjour pour les sujets en faut-il...vous dites qu'il faut chercher des conditions implicites (faut il X pour Y), ce ne serait pas plutôt des objectifs implicites ? Pouvez vous m'expliquer pourquoi vous employez ce terme ici ? merci
Lors d'un debat à caractère politique et social je me suis posé la question suivante : "Peut-on parler d'alienation culturelle" et j'ai tenté d'y répondre. Je serais curieux d'avoir ton approche... ou d'autre.
Qui est d'accord avec ça? La problématique derrière Faut-il satisfaire tous ces désirs? est liée à la notion de bonheur et d'accomplissement, ainsi, est-il nécessaire de satisafaire tous ces désirs pour être heureux?
Salut, si tu as le temps de jeter un coup d'oeil ça serait très sympa 😇. Sinon voilà à quoi j'ai pensé sur le sujet "Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?" déjà j'ai pensé à la reformulé comme ça "Doit-on nécessairement être ignorant pour être heureux ?" mais j'ai peur d'être hors-sujet.. En plus j'ai l'impression que cette problématique ne colle pas avec le plan que j'essaie de faire : I-L'homme doit-il faire abstraction de toutes vérités et le peut-il sur le plan psychologique et capacitaire ? 1)Moral Il serait immoral pour un homme d'ignorer des vérités pour être heureux alors que tous les autres individus de la société acceptent ces vérités et sacrifient leur potentiel bonheur. Est-il acceptable qu'un individu refuse de voir la vérité par égoïsme alors que les autres individus qui composent cette même société font l'effort de prendre sur eux et leur bonheur personnel afin d'accepter cette vérité quitte à en être malheureux ? (peut-être parler du stoicisme et de l'epicurisme qui prone l'ataraxie ? Ainsi que du "bonheur du sage"[ce contenter des besoins nécessaires et de ce qui est à notre portée] du stoicisme en montrant que l'epicurisme est encore plus radical [nous devons juste nous contenter des besoins nécessaires rien de plus] ). 2)psychologique et capacitaire Est-on capable de faire abstraction de toute vérité afin de rester dans notre bonheur ignorant ? Selon Freud qui compare l'esprit à un iceberg, 90 % de la partie immergée de l'iceberg correspondrait à notre inconscient et seulement 10 % de notre esprit serait potentiellement conscient. Cela montre que l'homme bien qu'il est libre arbitre, est très limité notamment avec le "surmoi" que théorise Freud, qui serait l'instance régulatrice entre notre "ça" (qui désigne toutes nos pulsions et désirs enfouis) et le monde extérieur, et notre "moi" qui représenterait notre conscience. Nous n'avons donc en définitive, que peu d'informations qui nous parviennent. L'être humain serait donc biologiquement ("bios" en grec signifie la vie et "logos" la logique) "programmé" en sorte que sa volonté d'action soit restreinte. II- La vérité, incompatible avec le bonheur ? Après je n'ai pas trop réfléchi à la suite du plan ni si le II est valable. Merci à toi pour tes vidéos et bon courage.
Si vous lisez, pourrait on avoir un avis? Une suggestion? Une correction à notre analyse? (j'ai un peu plus de 40 ans, mais j'aimerais réapprendre la philo de manière efficace).
J'imagine que la question veut dire"faut-il satisfaire tout ses désirs... pour être heureux ?" est-il nécessaire de satisfaire la totalité de ses désirs pour accéder au bonheur, ce qui me vient ensuite c'est est ce que cela le permet ? et surtout est ce que c'est moralement bon ? (non - mais monsieur le juge, si je l'ai tué c'est pour satisfaire mes désirs :D)
A supposer qu'ils soient satisfaisables :D Moi je rêve de comprendre la répartition des nombres premiers, et je vais tout faire pour me rendre heureux (oui je suis égoïste) mais il parrait que c'est pas si facile :( Pourtant j'ai bien compris le théorème de Pyrhagore ! :D )
ZoidbergForPresident Mais on peut aussi emmètre l'hypothèse que c'est lorsque qu'on chercher à devenir heureux qu'on le devient, donc il serait quand même nécessaire de chercher le bonheur à travers la satisfaction de ses désirs...
Analyse du sujet "Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?" Déjà, on peut écarter l'interprétation en terme de nécessité, même hypothétique. Ensuite, pour que la question aie un sens, il faut qu'il soit possible de préférer le bonheur à la vérité, et donc que LA vérité puisse être connue par nous, ce qui suppose d'abord que cette vérité existe, ensuite (si c'est le cas) que l'on soit capable de la connaître. Enfin, si LA vérité est connaissable (ou plus raisonablement une partie de celle-ci), on peut se demander s'il est moralement nécessaire de préférer le bonheur à la vérité. D'un point de vue relativiste, la réponse est bien sûr non. Pour cette question, c'est difficile d'opposer déontologisme et conséquentialisme, puisque bonheur et vérité sont des valeurs morales. Ce sera donc difficile à trancher, car d'un point de vue déontologique, il nous faut alors hierarchiser des principes moraux ("tu dois chercher le bonheur" vs "tu dois chercher la vérité"), mais les principes moraux sont justement ce qui nous permet de dire si quelque chose est bon...Sans compter que les principes du déontologisme sont des principes absolus, donc ils ne peuvent pas nous permettre de hierarchiser. D'un point de vue conséquentialiste, c'est compliqué aussi, car il faudrait s'intéresser aux conséquences du bonheur et la vérité, or pour il nous faut bien un critère de choix (je préfère X à Y s'il permet de mieux atteindre l'objectif Z). Le problème est que dans ce cas, X et Y sont précisément des objectifs à atteindre...C'est un peu de la méta-éthique :p Le mieux, d'un point de vue conséquentialiste, est donc plutôt de s'intéresser aux conséquences de la recherche du bonheur (en sachant qu'on peut distinguer la recherche d'un bonheur pour soi-même et la recherche du bonheur général - coucou l'utilitarisme) et de la recherche de la vérité. Pour évaluer les conséquences de ces recherches, il faut répondre aux deux questions suivantes : quel objectif est le plus facile à atteindre ? Si la recherche n'est pas fructueuse, quelles sont les conséquences ? (au passage, pour la recherche de la vérité, il faut distinguer la mauvaise méthode de recherche - les pseudos-sciences, par exemple - et une recherche n'ayant pas permis de déterminer un certain aspect de la réalité).
Question née à 4:25 : Si le sujet offre la possibilité d'être traité sous forme moral ET sous forme de capacité, faut-il faire "I-Traité le sujet en terme de moral" et "II- Traité le sujet en terme de capacité" ? Ou faut-il les traiter ensemble dans une même partie ?
Les bons souvenirs du bac où j'ai pris la question "L'artiste est-il maître de son oeuvre?" et parler d'esclavage... Je me demande toujours quel tête le correcteur a bien put tirer ^=^)
Vidéo très intéressante ! J'avais simplement une question : est-ce que, pour le sujet "Doit-on chercher à tout démontrer ?", la problématique peut justement correspondre à "Est-il nécessaire de tout démontrer pour établir des connaissances ?" Merci
Ma question concerne plutôt la question de la problématique en soi. En tant que jeune élève de terminale, je cherche naturellement dès à présent à bien cerner ce que l'on entend en philosophie par "problématique". Ainsi, selon ce que je comprends de votre réponse, la problématique correspond non pas à une bête reformulation du sujet dans laquelle on aurait simplement changé la tournure de la question d'origine, mais plutôt à une interprétation, celle qui nous parait la plus intéressante à traiter, du sujet, c'est-à-dire l'aspect le plus pertinent sur lequel il est intéressant de s'interroger. Je suis dans le vrai ? Ou du moins, dans votre vrai à vous ^^ ?
Non. Je te conseille de regarder les vidéos sur l'analyse du sujet et sur l'introduction pour bien comprendre ce qu'on entend par problématique. (Un de mes conseils étant de ne pas utiliser le mot problématique parce qu'il est obscur et n'aide pas à comprendre ce qu'on attend de vous dans une dissertation.)
Je me permets de disconvenir respectueusement à propos du jugement de valeur exprimé ici au sujet de l'interprétation morale de "faut-il chercher à tout démontrer?". En effet, je suis loin de trouver la question absurde, et ses ramifications vont suffisamment loin pour remplir allègrement une dissertation, et sans doute bien plus. Est-il bon/souhaitable de chercher à tout démontrer? Si notre éthique est utilitariste, ce comportement est-il compatible avec le but de notre morale? Si on n'est pas dans une logique utilitariste, il reste vraisemblable qu'une connaissance démontrée est meilleure qu'une connaissance non démontrée. Les fondements mêmes de notre morale doivent-ils être soumis à cette même exigence de démonstration? On peut dérouler longtemps la pelote de ce raisonnement. Du coup je ne pense pas qu'on puisse balayer immédiatement cette interprétation de la question comme absurde.
est-il nécessaire de satisfaire tous ses désirs pour vivre heureux ?on pourrait même se demande si nous sommes capable de reussir une telle entreprise. la question est un volet moral dans le sens où il semble être moralement condamnable d'assouvir à tous ses désirs sans modération.
C'est pas forcément illégal, ça dépend de nos désirs. Si mon désir le plus chère c'est de craquer du papier à bulle, je peut le faire en toute légalité.
Comme la question c'est : ... "SES" ... Alors non! (oui il faut!) Une personne peux avoir, mettons, 4 désirs et aucun de ces 4 désirs sont illégaux... alors non! Ca devient du cas par cas (individu) D'une autre côté ... même un désir non illégal. Je ne sais pas moi, inventons en un: aimer sauter. Sauter sur place, en bas du trottoir et en bas d'une tour de 50m ... Non, de tout évidence, il ne faut pas satisfaire tout ses désirs... (et un autre a parler de trivialité) En quoi satisfaire un désir est trivial? Le désir lui-même peux être "trivial" (craquer du papier bulle) mais le plaisir qu'il procure lui ne l'est pas! aussi ceci: "Faut-il satisfaire tous ses désirs POUR ÊTRE HEUREUX" Assumé se sens implicite me pose problème! {Le sens implicite pourrait être plus ambigu: pour ne pas être malheureux: "neutre", ni malheureux, ni heureux entre les deux. Ou pour être plus "plausible": ne pas être, au minimum, malheureux!} Le bonheur (malheur) est une échelle (gradient). Et ne pas satisfaire un désir peut devenir plus grave que le réalisé! Genre le réalisé change peux de chose a mon "bonheur", mais ne pas le réalisé me rend malheureux... "vide", besoin, curiosité ... l'incessante question/tourment: qu'est-ce que je manque... "Aurais-je dû dire a cette fille que je l'aime?" ;) Parfois, l'inconnu, devient si obsédant ... et même si ca procure pas de plaisir/bonheur, vaut mieux passer à l'acte... qu'il est pire que le possible mal qu'il pourrait causer. Alors, là, oui, il faut satisfaire! Il me semble que la seul façon d'y répondre serait d'essayer!? ;) (pas sûr qu'un prof de philo accepterais cette dernière comme réponse!)
Qu'est-ce qui t'a amené à apprécier la philosophie ? Tu as mis du temps avant d'accéder à une jouissance de l'étude d'un domaine. Ce que tu fais là est un raccourci logique et erroné de la pensée. Avant tu n'aimais pas ( ou en tout cas ne trouvais pas ça intéressant ) la philo et maintenant que tu as 30 ans ( donc adulte ), tu l'apprécies. Ta question qui te paraît logique et que tu généralises ( alors que c'est une expérience personnelle ), c'est faut-il donc avoir 30 ans pour apprécier la philo ( absurde ), donc faut-il être adulte ( absurde ), donc reformulation : Faut-il avoir une expérience de la vie adulte pour apprécier la philo ( raccourci ). Ce qui est absurde c'est l'âge et le temps ! Or ce qui est dégagé et intéressant, c'est le mot " expérience ". Parce que ce qui t'a fait apprécier la philosophie, ce n'est pas le fait que tu sois adulte, mais ton expérience, mais quoi dedans ?? À toi de trouver, or c'est propre à chacun et se demander si il faut atteindre un certain âge avec l'expérience qui en découle ( ce qui est absurde) pour avoir de l'intérêt pour quelque chose montre qu'il y a une erreur de raisonnement. L'expérience vient avec l'expérience pas avec l'âge, dans le sens où c'est pas parce que tu as 50 ans que tu as plus d'expérience que quelqu'un de 20 ans, si tu es resté chez toi pendant 50 ans .. ça vient avec les rencontres, l'apprentissage, la réflexion, etc... Donc c'est comme : Faut-il être cultivé pour apprécier une œuvre d'art, à quel moment peut-on dans notre existence développer un intérêt pour une discipline, avec un amas de connaissances et non l'âge.
À quel moment est-on sûr de réellement apprécier la philosophie ? Hier tu l'aimais moins qu'aujourd'hui et demain tu l'apprécieras davantage, comment être sûr que tu as atteint le réel niveau d'appréciation ? De plus sans ce mot, je pourrais te dire : non je n'ai pas d'expérience de la vie adulte ( absurde encore une fois vivre à 20 ans est complètement différent de vivre à 17,5 ans : non ! Adulte = majeur ? = Subjectif/ou légalement parlant = pas grand chose ici ) et j'aime la philosophie. Question à reformuler : Peut-on apprécier sans expérience ? Et encore ce n'est pas une question sur laquelle on pourrait débattre des heures, loin de là.
1) Oui, je tirais une conclusion d'une experience qui n'est pas vraie pour tout le monde. De maniere général, les gens n'aiment pas la philo "dans le cadre des études en 1ere et terminal, là ou elles ont habituellement enseignés pour la premiere fois". Mais je le conclu parceque je ne me souviens pas avoir connu qqun qui appréciait. 2) Cela peut dépendre de l'experience. Et dans le contexte actuel, nous sortons de nos études tardivement "en general" donc faible experience de la vie. (Vie Active en tt cas? C'est meme difficile de définir ça) Il y a 100 ans, quand les gens de 20 ans avaient atteint la moitié de leur vie, ils avaient probablement "plus" vécu la vie (encore une fois difficile à definir : mais le fait de travailler, etre marié, avoir des enfants à ces âges permet il de dire qu'ils ont plus d'experience de la vie?) ==> En quoi avoir plus d'experience nous ferait apprécier la philo? Est ce parceque pour prendre du recul, nous avons d'abord besoin d'experimenter? C'est un peu comme donner des conclusions avant d'avoir débattu d'un sujet? 3) Il est tout à fait possible qu'un enfant puisse s’intéresser à la philo. Simplement, cela ne fait pas partie des bagages culturels "courant" que les parents enseignent à leur enfant. On apprend d'abord à ingurgiter, avant de s'interroger sur la matière/la consistance de cet enseignement (l'apprécier, le contester, l'approfondir etc.). Il y a donc j'imagine un impact culturel, qui enclin certaines populations à s'y intéresser moins que d'autres. ==> Cette étape "d'ingurgitation" à tendance à s'étaler de plus en plus tardivement. Avant ça, on ne nous met pas en posture à contester/penser par nous même. C'est lorsqu'on nous le demande/ qu'on nous explique que c'est possible qu'on y accède. Et pour certaines personnes, cette étape ne vient même jamais. 4) Si l'éducation & la culture nous permet d'accéder à la philo : cela signifie qu'un peuple qui ne fait pas de philo n'en fera jamais? c'est une abération. ==> pour les messages de Fridoxx : Je pense que c'est simple d'arriver à savoir si tu ressens personnelement le domaine comme un sujet qui te plait ou non. Meme si tu ne l'explores que partiellement. Si tu peux aimer d'avantage ou moins, il est possible de discerner ce que tu aimes de ce que tu n'aimes pas. (je répond en biais à ta question, car tu parles d'échelle, là ou je m'interesse plutôt à la limite entre aimer / ne pas aimer) J'aime/j'aime pas me parait un choix assez simple, idem que le "j'aime en partie" qui convient tout à fait. En tout cas pour ma part.
Moi aussi, je n'aimais pas la philo au lycée, et j'en ai fait qu'en terminal. Mais y'a pire, c'est l'histoire, j'en ai fait pendant toute ma scolarité et je n'ai jamais aimais ça, jusqu'à ce que je finisse mes études, et que je me met à lire des livres, et que je trouve ça passionnant. Je ne pense pas être le seul dans ce cas, et je pense que ça vient de l'école dont l'enseignement n''arrive pas à être passionnant, et c'est bien dommage.
Salut, dans un certain sens, je me demande à quel point cela a un sens de deviner quel est le niveau d'absolu qu'il y a dans une question si l'objectif n'est pas précisé. Je pense que cet une grande faiblesses du language naturel. Si cette faiblesse est supportable dans la vie de tous les jours... Quel intérêt il y a t'il dans le cadre d'un examen de garder volontairement la question ambiguë. Moi dans le doute, je prend la définition la plus large... "tout" c'est tout ce qui existe, voire tout ce qui est imaginable, i.e. un nombre très grand de sujets.
Nicolas Ribeyre je crois que c'est parce que, d'une part rien (dans le sens aucune valeur) n'est absolu (enfin en tous cas quand on privilégie l'éthique à la morale) et parce que si on prend un sujet "en gros" on aura soit une réponse du type oui/non (donc pas nuancée du tout, pas très intéressante) soit au contraire une réponse beaucoup trop complexe parce qu'on aura essayé de répondre à tous les sens du mot, à tous les cas possibles
En prépa vous pourriez faire face à des types de sujets dont je ne vais pas parler : des sujets qui ne consistent pas en question. Hormis cela, ce que je dis reste a priori pertinent pour des prépas.
J'ai une question spécifique à poser, peut-être quelqu'un pourra m'éclairer : dans chacun des deux tableaux logiques qui inter définissent 4 termes, j'avoue ne pas comprendre la différence entre les deux termes du bas, ils me semblent être interchangeables. Quelle est donc la différence entre facultatif et permis d'une part, et contingent et possible d'autre part ? Merci d'avance
Permis, c'est quand tu as la permission de faire X, si on t'enlève cette permission, X devient interdit. Facultatif, c'est quand tu a la permission de NE PAS faire X, si on t'enlève cette permission, X devient obligatoire.
GregTenat a bien expliqué les choses pour facultatif. Est-il facultatif de rendre ce devoir ? Non = il est obligatoire de rendre ce devoir. Est-il permis d'écrire en rose ? Non = il est interdit d'écrire en rose. Concernant le mot contingent, la définition du langage ordinaire renvoie à l'idée que ce qui est contingent peut être ou NE PAS être. Souvent on l'emploie pour désigner quelque chose qui, de fait, existe mais qui aurait pu NE PAS exister, autrement dit quelque chose dont l'existence n'est pas nécessaire. Par exemple, mon existence est contingente : j'aurais pu ne pas exister, il n'était pas nécessaire que j'existe. De même, on peut se demander si les lois de la nature sont contingentes : aurait-elle pu être différentes ? De là, de façon légèrement détournée, les logiciens ont tendance à appeler contingent ce qui N'EST PAS NECESSAIRE tout court. C'est un usage un peu détourné puisque cela a pour conséquence qu'une chose impossible est contingente (puisque, a fortiori, ce qui est impossible n'est pas nécessaire), et c'est un peu bizarre : on est ok pour dire que 2 + 2 = 5 est impossible, mais dire que c'est contingent c'est un peu étrange. Mais bon, c'est pratique d'avoir un terme qui correspond à la case "facultatif" dans cette table d'interdéfinition ; entre logiciens on se comprend ^^
Des explications claires et précises et de réelles capacités à maintenir éveillé l'intérêt de son public. Très bon trimestre.
De tout temps les hommes ont voulue satisfaire tous leur désirs, mais avaient ils raison ?
Ils ont voulue satisfaire, et satisfaire ça veut dire qu'ils ont cherché à être content, quand on est satisfait, ça veut dire qu'on est content. D'ailleurs, Paul McCartney le pianiste des Who disait : "I can't get no satisfaction".
Le désir c'est ce qu'on désir, et c'est super important de désirer des trucs. D'ailleurs Laurent Voulzy disait : "Mon premier c'est désir"
Quand on satisfait ses désirs, on est content d'avoir ce qu'on veut, et si on n'est pas satisfait d'avoir eu ce qu'on veut, comment peut on s'en satisfaire et comment pourrait on le désirer ? Il faut en croire en ses rêves, d'ailleurs Mike Brant chantait " I Believe I Can Fly", il a cru en ses rêves.
En conclusion à la question "faut il satisfaire tous ses désirs", ça dépend des avis, y'en a qui pensent que oui, d'autre qui pensent que non.
Ahaha bravo !
Elle est belle ^^
Un grand merci à vous et aux tipeurs !! Ces vidéos nous aident beaucoup pour les révisions du Bac : pas facile de bien déchiffrer et trouver l'intérêt de questions posées de manière obscure et ambiguë.
Je continue de partager, à défaut de pouvoir participer au tipee !
Moi je suis en licence 2 de philosophie, et ces vidéos sont encore tellement utiles. Même si on a des méthodologies plus élaborées, je trouve que ces conseils sont toujours bons à se remémorer. Avant chaque dissertation j’entame un pèlerinage dans ces vidéos. ❤❤
Merci. Merci.
T'es en L3 maintenant ? ça roule ?
@@AnthonyGrain-- oui j’y suis.
Petit commentaire très personnel et plutôt évasif.
Le Bac ça commence à faire loin... Cette vidéo m'aurait peut-être bien aidé à l'époque. A voir si j'avais la logique et les taux d'hormones nécessaires à la compréhension de l'exercice.
En tout cas monsieur Phi vous redonnez à mes yeux de l'intérêt pour cet exercice, qui bien que très académique, présenté autrement aurait pu être très intéressant dans mon développement personnel.
Je ne sais pas si j'étais con ou que je n'écoutais pas à l'époque mais ouais entendre cela m'aurait beaucoup aidé.
Ah non j'ai pris le commentaire :D
Bien que j’ai su faire sans pour avoir une bonne note, ce que j’aurais aimé avoir ces vidéos pour le bac. Les explications sont si claires et montrées de manière évidente, que les vidéos en deviennent incontournable! Merci.
*Faut-il satisfaire tous ses désirs ?*
A défaut de répondre à la question, il me *démange* de partager aux éventuels lecteurs cet extrait du Gorgias de Platon, pour les courageux.ses qui voudraient s'y *frotter* :
CALLICLES
[…] ce dont je parle, c'est de vivre dans la jouissance, d'éprouver *toutes les formes de désirs et de les assouvir - voilà, c'est cela, la vie heureuse !*
SOCRATE
C'est bien, très cher. Tu t'en tiens à ce que tu as dit d'abord, et tu ne ressens pas la moindre honte. Mais alors, il semble que moi non plus je n'aie pas à me sentir gêné ! - Aussi, pour commencer, réponds-moi : suppose que quelque chose démange, qu'on ait envie de se gratter, qu'on puisse se gratter autant qu'on veut et qu'on passe tout son temps à se gratter, est-ce là le bonheur de la vie ?
CALLICLES
Que tu es extravagant, Socrate ! En fait, tu es un démagogue, un orateur de foule !
SOCRATE
C'est pour cela, Calliclès, que j'ai choqué Polos et Gorgias,et voilà qu'ils se sentent gênés ! Mais toi, tu ne seras pas choqué, tu n'auras même pas honte, car tu es un homme courageux. Alors, réponds, et c'est tout.
CALLICLES
Eh bien, je déclare que même la vie où l'on se gratte comme cela est une vie agréable !
SOCRATE
Et si c'est une vie agréable, c'est donc aussi une vie heureuse.
CALLICLES
Oui, absolument.
SOCRATE
Si l'on se gratte la tête, seulement, ou faut-il que je te demande tout ce qu'on peut se gratter d'autre ? Regarde, Calliclès, que répondras-tu, quand on te demandera si, après la tête, on peut se gratter tout le reste ? Bref, pour en venir au principal, avec ce genre de saletés, dis-moi, la vie des êtres obscènes, n'est-elle pas une vie terrible, laide, misérable ? De ces êtres, oseras-tu dire qu'ils sont heureux, sous la seule condition qu'ils possèdent tout ce qui leur faut ?
CALLICLES
Mais n'as-tu pas honte, Socrate, de mener notre discussion vers ce genre d'horreurs ?
SOCRATE
Parce que c'est moi qui l'ai poussée là ! ô noble individu ! n'est-ce pas plutôt celui qui affirme sans nuances que les hommes qui éprouvent la jouissance, de quelques façon qu'ils jouissent, sont des hommes heureux ? n'est-ce pas plutôt celui qui ne peux pas distinguer quels sont les plaisirs bons et quels sont les plaisirs mauvais ? Mais maintenant, dis-moi encore juste ceci : prétends-tu que l'agréable soit identique au bon, ou bien y a-t-il de l'agréable qui ne soit pas bon ?
[fin de l'extrait]
S'il-vous-plait, évitez la notation pseudo-inclusive dans les commentaires si vous ne savez pas taper un point médian.
En plus d'être inesthétique, contre-productive (parce qu'en voulant inclure elle souligne qu'on peut établir des séparations arbitraires alors qu'elles ne sont absolument pas pertinente avec le sujet traité) et naturellement difficiles à lire, l'algorithme qui traite les commentaires les prend pour des liens (à raison, les règles typographiques classiques ne trouve ce genre de construction que dans les hyperliens). Ce qui empire la situation.
Ceci dit, il est toujours agréable de lire du Platon, même dans les extraits où l'auteur use de façon éhontée du sophisme de l'homme de paille.
Jean-Noel Gourdol calma
Je rejoins Jean-Noël Gourdol, c'est tape-à-l’œil et assez désagréable : cela accentue un point de la phrase qui n'a de fait pas d'importance sémantique et donc cela rend la lecture pénible (point médian ou non à mon avis). Les gens sont à mon humble avis assez découragés de la lecture pour ne pas leur mettre des bâtons dans les roues !
Pourquoi Calliclès n'a-t-il pas répondu quelque chose comme :
CALLICLÈS : Ô Socrate, tu n'es pas attentif : j'ai dit que la vie heureuse est d'éprouver tous les désirs et de les assouvir, non de se limiter à un seul. En passant sa vie à se gratter, on se prive du reste. Mais si vraiment il existe un homme dont le seul et souverain plaisir est de se gratter, et qu'il en tire une jouissance sans partage ni lassitude, alors la vie où on passe son temps à se gratter est la vie la plus heureuse pour lui.
ChatonEndormi
Tout simplement parce que le dialogue a été soit retranscrit, soit plus vraisemblablement écrit par Platon et que ce n'est absolument pas la thèse que Platon veut défendre. Les dialogues de Platon sont très agréables à lire et très intéressant, mais il ne faut pas perdre de vue que ce ne sont pas réellement des dialogues.
J'aurais aimé avoir toutes ces vidéos à ma disposition quand je passais encore le bac de philo. Le simple fait qu'elles existe est génial, et c'est intéressant à regarder même quand on n'a plus besoin de faire de dissertation !
Faut-il satisfaire tous nos désirs ? Nos désirs doivent-ils être nécessairement satisfaits ? À quelle fin ? Ne pas satisfaire ses désirs, est-ce néfaste ou synonyme de souffrance (ce qui pourrait justifier cette nécessité) ? Un sujet est-il capable de vivre sans la satisfaction de tous ses désirs ?
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Super vidéo en tout cas ! Ça m’aide pas mal pour mes révisions au bac. Est-il possible que tu fasses une vidéo sur l’art ? :c Je suis vraiment perdu sur ce chapitre, il me parle pas du tout. Merci 🙏
Bonne continuation !
Je me rappelle être tomber sur cette chaîne et avoir vraiment révisé le bac grâce à cela en supplément de mes cours. Après une dissertation ou pensée propre se mélangeait avec citations de grands philosophes, je me tape un 8, soit une note plus basse que la plupart de mes camarades. Apparement raconter sa vie fonctionne (12 par qlq qui a fait ça) alors arrêtez de stresser et lancez vous.
Une synthèse de fin rendrait tout ça évite meilleur ! Super vidéo sinon ;)
Ils sont cool tes tableaux! C'est du grand art!
Mais c'est parfait. Clairement ça aide tellement pour le bac ! Et en plus c'est marrant. J'aime.
Ahh, la fameuse dissert du bac... ça me manque.
En fait non.
Personnellement si, on a rarement l'occasion de réfléchir pendant plusieurs heures sur un sujet philosophique. :(
Neloka si tu veux réfléchir plusieurs heures sur un sujet philosophique tu peux très bien le faire et en prime sur quelque chose d'intéressant et pas stressant
Don Vito corleone Bravo à toi si tu arrives à figer 4 heures de ta vie à une activité sans incitatif direct ! Personnellement je ne le peux tout simplement pas. Par ailleurs je trouve l'épreuve de philosophie à la fois intéressante et non-stressante. Au contraire c'est une épreuve très relaxante pour débuter les épreuves.
Neloka le problème c'est que toutes les épreuves sont stressante car ce sont des épreuves justement. Pour ce que tu dis de figer 4h, pas besoin d'y passer des heures, mais tu peux tres bien te poser une question existentielle sur ta vie, noter quelques arguments et partir bosser ou je sais pas quoi et revenir et compléter te répondre a toi même, c'est enrichissant. Après tu peux chercher une question sur Internet si t'as besoin de réfléchir sur un truc universel. Mais en attendant le problème de l'épreuve de philosophie c'est que ta façon de présenter et de penser certaines questions seront pas du tout valoriser alors que si tu arrive a répondre toi même tout(e) seul(e) a une réponse existentielle que tu t'es toi même posé(e) tu te valorisera toi même beaucoup plus que lorsque que tu vois ta note de philosophie parce que tu auras toi meme trouvé des arguments
Neloka après c'est seulement mon point de vue mais si tu tiens tant que ca a passer une épreuve de philosophie de 3 heures je te passe mon cours, lundi matin de 8h a 11h tu pourras t'éclater à répondre à une question philosophique (je sais plus si c'est 3 ou 4 heures)
Je crois voir une approche morale intéressante et pas bizarre à "faut-il chercher à tout démontrer" et c'est même la première approche qui m'est venue (et quasi immédiatement). J'espère que ce n'est pas le signe d'un déséquilibre cognitif mais bref, voici cet angle:
Vouloir "tout" démontrer participe selon moi d'une honnêteté intellectuelle qui est nécessaire (même si pas "absolument") pour les rapports humains et une nécessité qui devient morale quand on sait que les difficultés de communication sont peut-être la principale source de problèmes dans notre monde.
Voilà, je ne sais pas si y a moyen de bcp développer autour de ça mais je trouve que ça tient debout.
Merci pour ta chaîne et la clareté et tout et tout :)
Wow, un sujet sacrément intéressant. J'ai toujours beaucoup de mal à expliciter mes pensées (ce n'est sans doute pas un hasard si j'ai eu tout juste 9 de moyenne en Terminale L et 9 au bac), mais je vais essayer de le faire, même si (heureusement !) il n'y a pas de notes à la clé.
Quand on se demande s'il est nécessaire de satisfaire tous ses désirs, il faut d'abord savoir quel est le but recherché. Il est probable que l'on parle ici de la recherche du bonheur. Il faudra donc se demander si l'absence de réalisation d'un désir est forcément un obstacle à notre bonheur.
Et... eh bien je suis bloqué, déjà :-/ Je n'ai vraiment plus l'habitude des disserts ! Il faut dire que j'ai rédigé ma dernière il y a plus de dix ans et que, la moyenne étant assurée par la prof à partir du moment où on participait à tous les cours ou presque, j'ai eu le bonheur pour la première et la dernière fois de ma vie de voir ma dissertation atteindre la note de 10 sur 20 (sans toutefois la dépasser, il ne faut pas exagérer ^^)
En tout cas, merci pour tes vidéos : si je ne suis pas doué pour écrire sur la philosophie, les questions philosophiques m'ont toujours passionné, d'aussi loin que je me souvienne.
Bonne continuation !
Bonjour je sors de mon bac de philo j'ai pris le sujet " la science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité" grâce à votre vidéo je pense avoir fait une bonne analyse. merci
Est-il nécessaire de satisfaire tous ses désirs pour atteindre le bonheur ?
Je sais pas si ça marche mais j’essaye de m’entraîner pour lundi
C'est exactement le premier que j'ai trouvé, je me demande si il marcherait
Ouaip, c'est clairement celui ci qui marcherait. Ensuite ; est il necéssaire d'assouvir tous ses désirs *pour atteindre le bonheur* par exemple, je dis ca au pif
Exemple: Faut-il satisfaire tous ses désirs. Nous pouvons comprendre cette question sous différents aspects. Tout d'abord l'aspect de la permission: est-il permis (moralement/légalement) de satisfaire tous ses désirs? Ensuite l'aspect de la nécessité pour atteindre un objectif: Est il nécessaire de satisfaire ses désirs en vu du bonheur. Le point de vue de la capacité est à mon sens moins intéressant mais il donnerai "Est-on capable de satisfaire tous nos désirs?
"faut-il chercher à tout démontrer ? "
moi : non. et vu que ma réponse est négative, je ne vais pas démontrer pourquoi, même si je viens de démontrer pourquoi je ne vais pas démontrer mon "Non" comme réponse à cette question.
:-)
Faut il remercier Mr Phi après chaques vidéos?
Oui car il me permet de mieux comprendre la méthode
Non car je vais qd même avoir une mauvaise note
Synthèse
Un petit merci est de rigueur car j’aurai pas 0
Merci
Faut-il satisfaire tous ses désirs, sous entendu pour atteindre le bonheur. L'enjeu du sujet est donc le bonheur. On peut parler également de la différence besoin/désir : si les besoins ne sont pas comblés, la notion même de désir n'a pas de sens, car on est dans la survie et pas dans le bonheur.
Je n'ai pas été au niveau terminal pour avoir des cours de philo, mais c'est une série que j'apprécie beaucoup.
Un peu comme la chaîne l'antiseche de Cyrus North :)
Tu n'as pas raté grand chose à vrai dire, en fait c'est beaucoup plus des cours d'histoire de la philosophie que des "cours de philosophie" quoique ça puisse vouloir dire. :)
Pour le sujet : "Faut il satisfaire tous ses désirs ?"
Il est intéressant de remarquer que le sujet présuppose qu'il est possible de le faire. Quelques commentaires un peu plus bas proposent des analyses du sujet plutôt pertinentes.
Bon courage !
Hihi, c'est vrai que j'me rendais pas compte de la jeunesse de ton public avant l'ouverture du Discord !!! :) Bravo en tout cas, tu me rappelles mon prof de philo qui a littéralement (littéralement) changé ma vie :D
Eh ben ! Je ne pensais pas que les profs de philo pouvaient avoir un tel effet ^^
Merci, je vais peut-être un jour être réconcilié avec l'épreuve de philo. J'aurais tendance à compléter tous les "Faut-il ...." par "pour être heureux"... mais je crois que ça ne précise pas bien la question.
Merci ! Bac de philo dans 3 jours! Ça aide :)
5:32 Peux-tu nous démontrer que tu n'es pas en train de chercher à tout démontrer ?
Si je réponds "non", je l'aurais démontré, non ?
Prouve le !
Mais du coup, tu ne l'aurais pas démontré. Et du coup tu l'aurais démontré. Et du coup...
Kolly.G il y a une différence entre TOUT démontrer et démontrer une seule assertion, du coup ce n'est pas exact ^^
Noukkis, si on peut lui poser la question, c'est bien qu'il n'a pas démontrer qlqchose, donc poser la question, c'est y répondre. Cette question est donc la démonstration d'elle-même.
Mais c'était peut-être sous-entendu et j'enfonce des portes ouvertes...
Comme tu l'as bien dit, cette question mérite d'être étudiée sous l'aspect moral mais aussi sous l'aspect capacitaire. En fait, on peut scinder la question en 2 sous-questions :
Est-il moralement acceptable de satisfaire tous ses désirs ?
Est-il possible de satisfaire tous ses désirs ?
Je tente pour le sujet : Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
Je reformulerais comme ça : Faut-il à tout prix privilégier la recherche du bonheur au risque d'avoir une vie basée sur l'illusion ?
- Si on considère le bonheur comme le but ultime de toute vie humaine : il vaut mieux s'éloigner de la vérité qui ne dépend pas de nous et qui n'est pas tenue de nous être agréable (c'est à l'Homme de s'adapter à la réalité et non l'inverse). De plus, comme l'indique Aristote dans Métaphysique, «Si ce fut pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, il est clair que c'était en vue de connaître et non pour une fin utilitaire». Ainsi, si la recherche de la vérité est inutile, elle serait bien incapable de nous rendre heureux. Il vaut donc mieux baser sa vie sur l'illusion plutôt que sur la vérité pour atteindre le bonheur qui est le but ultime.
- Mais baser sa vie sur l'illusion pour être heureux nie notre nature même d'être humain, d'être ayant une raison qui lui est propre et qui lui permet de progresser vers la vérité universelle. Or, atteindre le bonheur, n'est-ce pas justement l'accomplissement de notre nature humaine ? Ainsi, baser sa vie sur l'illusion et s'éloigner de la vérité mène à un bonheur factice. Comme le dit Mill, «il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu'un porc satisfait». Donc pour être heureux, c'est-à-dire pour accomplir notre nature d'être doué d'une raison (capable de saisir l'universel ou l'universalisable), il faut se mettre à la recherche de la vérité et baser sa vie sur le savoir. Le bonheur et la vérité ne sont donc pas des notions contradictoires, nous avons pas à privilégier l'un par rapport à l'autre. C'est même l'opposé : il est nécessaire de rechercher la vérité pour être heureux.
Voilà je ne sais pas du tout ce que ça vaut mais j'aurais tenté !
Parfait pour mon bac, merci 🙏🏼
Personnellement , j’interprèterai la question « Faut-il satisfaire tout ces désirs » en Faut-il satisfaire tout ces désirs (pour Y) ou Y est un but , le but *etre heureux* . Je changerai également le faut-il pour créer un rapport avec une nécessité .
Question dérivée (pas trop philo comme terme j’avoue mais je trouve que c’est un peu ça dans l’idée :D) : Est il nécessaire de satisfaire tout ces désirs pour être heureux ?
Et la tout dépends quelle approche du bonheur on va faire. On pourrait parler des désirs éphémères , qui , s’ils ont tous assouvis , peuvent provoquer une menace , pas forcément d’un point de vue pénale . J’ai le désir de fumer cette cigarette , manger ce gâteau .
Si je comble toutes mes envies . Cela peut me poser des problèmes de santé , et donc me conduire à mon mal être et à mon «*non-bonheur* »
Bref , il y’a d’autres moyens de raisonner , d’interpréter la question . Je suis certains que d’autres interprétations sont également très intéressantes ;) . Et je les accueillerai avec la plus grande charité interpretative possible .
Bonjour, peut on exploiter l'aspect moral et celui de capacité dans le même devoir ? C'est à dire faire 1 partie d'un point de vu moral et faire une 2eme partie en parlant de la capacité ?
déjà merci car c'est un sujet qui me passionne beaucoup la sémentique (si c'est le bon mot) car moi j'ai toujours le verbe pouvoir comme un verbe de capacité car je l'ai toujours associé au "si vis potes" Latin qui lui ne peut pas prendre le verbe au sens moral
du coup j'aimerai d'abord poser une question : si tu as passé le code de la route, comment comprends tu la phrases "peut on rouler à contresens sur l'autoroute" car dans ma vision des choses la réponse et oui nous avons la capacité de la faire, et ça sans considérer le "doit on le faire" car je pense que le code est aussi un bon exercice d'analyse de sujet ;)
et pour répondre à la question : faut il satisfaire tout ses désirs ?
je dirai d'abord que oui car accomplir son bonheur est un fin en soit pour l'Homme, et pour celà il aura des buts fixés (le désir) que ça soit compléter le pokédex sur son jeu pokémon, ou faire son footing matinal, et je fait bien la distinction en le désir général, et le désir charnel qui lui est un cadre spécifique d'accès au bonheur, car on peut éprouver du désir pour les femmes ou les hommes, comme certains en ont pour les enfants ou les animaux (encore une fois je parle ici de capacité) mais c'est là qu'on se rends compte qu'il y a une anomalie
en effet, certain désir ne sont moralement pas permis, il y a des années de celà, l'homosexualité était considérée comme une maladie, et aujourd'hui la pédophilie reste un crime aux yeux de la loi, donc même si il est préférable d'être heureux, il est cependant contre productif d'accomplir ses désirs si ceux ci auront un effet de retour qui justement ne nous rendra pas heureux ( par exemple, aller en prison et faire glisser son savon sous la douche [oui c'est cliché et alors]), de plus il existe un défaut dans la fabrication du bonheur, c'est qu'il est sans cesse repoussé car il est nécessaire à l'Homme de se fixer des objectifs dans la vie pour avancer, pour reprendre mon 1er exemple, une fois le pokédex complet, le dresseur se dira qu'il faudra tout les pokémons en shiny pour prolonger sa quête, d'ailleurs dans Skyrim, il existe une quête (DLC je crois) où on devra affronter un chevalier qui lui même n'a plus rien à faire comme une métaphore du joueur brisant en somme le 4ème mur
même si le bonheur sera sans cesse repousser, ne pas contribuer à l'atteindre, reviens tout simplement à rentrer en dépression, qui est une chose grave car elle touche beaucoup de gens sans que celà se voit, alors faisons en sorte d'avoir toujours une quête dans notre journal de RPG ;)
bon je sais pas rédiger, mais c'est venue spontanément et j'ai essayé de contribuer, mais en parlant de vive voix (en même temps parler avec ses pieds c'est plus compliqué) je pense que j'aurais pu faire une meilleure explication, voilà, merci et la bises
franchement merci cela va beaucoup m'aider pour le Bac prévue dans -39 jours .
Merci, une fois encore, pour tout votre travail. J'aurais une question : cette méthodologie que vous expliquez fort bien, est-ce qu'elle est au programme de terminale ? Car, même si ça remonte à loin, j'ai bien l'impression de n'avoir jamais rien vu de tel... Vraiment, du très bon travail !
Petite remarque : "Peut-on" a parfois, dans les sujets type bac, un sens qui n'est ni la capacité, ni le droit (moral ou autre). Exemple : "Peut-on dire de la nature qu'elle est injuste ?" (tombé à la Réunion pour les classes techno en 2003). Il me semble que "Peut-on" signifie plutôt quelque chose comme "A-t-on de bonnes raisons de", "Est-il légitime de", "Est-il justifié de" ou encore "Cela a-t-il un sens de". (A la limite, certains pourraient faire valoir qu'on peut rattacher ce "peut-on" à la morale "par la bande" = "ne serait-ce pas un reproche injustifié ?", mais ça ne suffit pas).
Effectivement, c'est bien vu !
Bonjour,
Cela m’intéresserait de connaitre la proportion de public de moins de 18 ans sur vos vidéo. Je pense que c'est vraiment de très bonnes aides pour passer le bac philo !
Salut , aurais-tu pas hasard toujours ton corriger de dissertation sur le sujet « Faut t’il tout démontrer » ? Très urgent merci l’ami et super plus 1 Abo 👌🏽🥂
Si j'ai compris , pour la question -peut-on se libérer de sa culture :
je pourrais la problématiser en disant : L'homme a t'il la capacité de cohabiter sans culture?
Bonjour je suis le gentil commentaire pour le referencement
mais elle est géniale cette chaine
Ces tableaux de termes indéfinissables me laissent perplexe. En particulier contingence et possibilité, qui sont à mon sens des termes très proches...
Tu peux nous faire une vidéo explicative de ces tableaux ? :-)
“Faut-il faire de la philosophie” comment peut on reformuler ? J’ai une dissertation avec ce sujet à faire.
"Bob les Nonnes" merci 😂
Analyse du sujet "Faut-il satisfaire tous ses désirs ?"
On peut analyser le sujet sous trois angles.
Premièrement, sous un angle moral, la question est intéressante, parce qu'on pourrait mettre en avant un débat déontologisme/conséquentialisme (bon, on va mettre de côté le relativisme, parce que ça ne permet de trancher aucune question morale). D'un point de vue conséquentialiste, la réponse est plutôt non, car certaines personnes ont des désirs néfastes pour le reste du monde. D'un point de vue déontologique, je ne sais pas trop si des philosophes déontologiques se sont déjà penchés sur cette question.
Deuxièmement, "Faut-il satisfaire ses désirs pour être heureux ?"
Troisièment, toute question "Faut-il faire X ?" suppose que cela soit possible de faire X. Or, dans le cas présent, on peut se demander s'il est possible de satisfaire tous ses désirs ou si ce n'est pas une quête impossible.
Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
Généralement, l'être humain est animé par la quête du bonheur. Quelles que soient ses actions, celles-ci ont pour but de le rendre plus heureux (ou moins malheureux). Pourtant, ce même être humain a horreur de l'inconnu/l'incertitude : ne pas savoir quelque chose qui le préoccupe le met des plus mal à l'aise. C'est pourquoi, s'il devait choisir la vérité plutôt que le bonheur, ce serait pour dissiper toutes ses incertitudes, et ainsi le rendre plus heureux. D'où l'ironie : autant choisir directement le bonheur, ça sera plus simple. Pourtant, sommes nous prêts à accepter de vivre dans le mensonge ? Probablement pas, le mieux serait alors de nous faire oublier qu'on a choisi d'accepter la possibilité d'un mensonge et de croire que tout ce que l'on sait est vrai. Du coup, est-on réellement prêt à se faire laver le cerveau pour être vraiment heureux ??? Telle est la question...
(P.S : Pour certains arguments, je me suis un peu inspiré de la dissertation sur les passions, de Hume.)
Pour cette question il me semble qu'on peut l'interpréter d'une façon morale " ets il moralement acceptable de satisfaire tout ses désirs ?", ou du pdv de la nécessité "est il vraiment nécessaire de satisfaire tous ses désirs ?"
Ceux qui ne sont pas concernés par le bac ils regardent et écoutent avec attention et se lamentent que RUclips et cette chaîne n'existaient pas de leur temps.
Bonsoir,
J'ai un devoir maison en philosophie avec peut-on mais je n'arrive pas à savoir si ça comporte plusieurs acceptions ou un seul. Mon sujet est: Peut on se passer d'interpreter une œuvre d'art? PS, merci beaucoup pour vos vidéos!!
- "Faut-il satisfaire tous ses désirs ?"
Je relève le défi, c'est un bon entraînement ;)
Il me semble que la question doit être prise dans le sens "Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ?"
Plan (un peu) détaillé (je fais pas d'intro ni de conclusion et je ne donne que l'idée directrice de chaque partie, j'espère qu'on ne m'en voudra pas) :
Problématique : Un désir est souvent associé à un besoin qu'il faut combler pour progresser vers l'idéal du bonheur, mais on ne peut pourtant pas dire de tous les désirs qu'ils y contribuent. Si le bonheur ne peut se résumer à tous nos désirs, est-il alors toujours pertinent de vouloir tous les satisfaire ?
I. Il ne faut pas satisfaire tous ses désirs car certains peuvent avoir des conséquences qui m'empêchent d'accéder au bonheur sur le long terme, même si la satisfaction du désir en lui-même me procure une joie momentanée. C'est d'ailleurs pour cela que les lois empêchent de réaliser certains désirs : la cohésion sociale implique de s'interdire à soi-même certaines choses (ex : voler du pain, bloquer un lycée et empêcher les étudiants d'entrer, etc.)
II. Cependant, on ne peut échapper aux désirs. Ils sont suscités en nous de façon purement déterministe (notamment par mécanismes neuronaux biochimiques), et nous n'avons aucun contrôle sur les désirs qui atteignent notre conscience. D'ailleurs, le progrès technologique et social vise toujours à satisfaire de façon plus efficace nos désirs. Au final, Si on cherche autant à satisfaire nos désirs, c'est qu'on considère qu'ils définissent ce qui est nécessaire à notre bonheur. Ainsi, la raison, même si elle me fait comprendre que je ne dois pas satisfaire certains désirs, a souvent pour but de planifier un moyen de satisfaire un maximum de mes désirs de la façon la plus efficace possible.
III. Les désirs sont certes nécessaires pour définir le bonheur, mais on ne peut pourtant envisager le bonheur comme la recherche permanente de la satisfaction des désirs. En effet, notre volonté peut s'attacher à des buts qui ne sont pas directement des désirs, mais dont la réalisation nous satisfait. La réalisation d'un projet quelconque implique du travail, et ce travail n'est en lui-même pas désiré : c'est une tâche intermédiaire à la réalisation du projet qui est faite car elle est nécessaire, elle n'est pas désirée. Ce qui est désiré est toujours la réalisation finale, mais le fait de travailler et d'être actif nous permet d'avoir une meilleure image de nous-même et d'être heureux : on sent que l'on fait un bon usage de notre volonté et de nos capacités (bonheur selon Platon).
Sympathique ce plan mais j'ai l'impression que ça s'éloigne progressivement du sujet...
@@MonsieurPhi Je comprends pas en quoi il s'éloigne du sujet. Il évoque différents points qui me semblent pertinents et en rapport avec la problématique posée:
-> I.Il ne faut pas satisfaire tous ses désirs
-> II.On ne peut pas échapper aux désirs, donc nous n'avons d'autres choix que de les satisfaire.
-> III.le bonheur ne réside pas dans la réalisation de nos désirs.
Il me semble que ces parties font échos à la question "faut-il satisfaire tous ses désirs ?".
Pouviez-vous développer s'il-vous plaît?
Merci beaucoup
Juste à temps, j'ai un DST demain! :D
Tiens, jamais pensé à faire un travail là dessus avec mes élèves. Je fais cela a la rentrée !
Bonjour,
Je pense que cette vision de la philosophie (celle qu'on demande au bac) est sans doute utile dans une discution mondaine, diplomatique ou lors d'une première rencontre avec quelqu'un.
Par contre, le philosophe (le vrai), ne doit pas chercher autre chose que la vérité (comme en sciences ou en mathématique) si on considère cette discipline comme ayant une approche proche d'une science, selon moi.
Très intéressant en tout cas merci, car mon professeur de philosophie du bac n'a pas du tout insisté sur tous ces points à l'époque (ce qui m'a conduit à une note en dessous de la moyenne au bac...).
Cordialement
Bonjour et bravo pour votre travail. Une petite remarque cependant, si je peux me permettre de donner mon avis. J'aurais personnellement tendance à être plus strict sur les définitions de ces petits termes.
Falloir indique toujours seulement la nécessité d'après moi et c'est uniquement doit-on qui renvoie à l'aspect moral. Ainsi "Faut-il satisfaire tous ses désir pour être heureux?" revient à se demander si on est capable d'être heureux tout en ayant au moins un désir frustré mais n'interroge à aucun moment la question des désirs immoraux selon moi. A l'inverse: "doit-on satisfaire tous ses désirs pour être heureux?" nous demande si c'est moralement bien de mettre en œuvre tous les moyens pour être heureux (sous-entendu même des moyens immoraux).
Sauf exception où la nécessité est expressément morale type "faut-il se soucier d'autrui pour agir moralement?" Il n'y a que dans ce cas ou c'est équivalent à "doit-on se soucier d'autrui ?" d'après moi. En somme Faut-il renvoie plutôt à la contrainte qu'à l'obligation.
Merci encore pour vos vidéos
C'est quelque chose que j'ai vu bien expliqué dans un texte de Kelsen je le post pour ceux que cela intéresse:
"Toute norme générale, qui unit une certaine conséquence à une certaine condition, représente une relation entre deux faits qui peut être décrite par l'énoncé d'après lequel une condition déterminée étant réalisée, une conséquence déterminée doit intervenir. Dans la règle, par laquelle la science de la nature décrit le rapport qui existe entre la chaleur et la dilatation d'un corps métallique : « Si on chauffe un corps métallique, il se dilate », la connexion est de condition à conséquence, de cause à effet ; c'est une connexion causale ; la nécessité du rapport est un falloir-être. Il n'est pas possible, dans l'état actuel de nos connaissances, de chauffer un corps métallique sans que celui-ci se dilate, tout en considérant bien entendu que notre expérience peut changer et qu'il faut alors changer aussi notre description de la connexion causale. Cela est aussi exact quand - comme cela arrive souvent dans la physique moderne - la nécessité de la connexion causale vaut non pas comme une nécessité absolue, mais seulement comme une nécessité relative, c'est-à-dire comme une simple probabilité. Il s'agit donc de la chose suivante. : la connexion de cause à effet est décrite dans l'énoncé : si A existe, alors B existe (ou existera).
Lorsque l'éthique décrit une norme morale générale dans la proposition : « Si quelqu'un est dans le besoin, on doit le secourir », ou si la science du droit décrit une norme juridique générale dans la proposition : « Si quelqu'un a reçu un prêt, il doit le rembourser, alors la connexion de condition à conséquence n'a manifestement pas le caractère d'une nécessité causale. Elle est exprimée par un « devoir-être » et non par un « falloir-être ». C'est une nécessité normative, et non causale. Il est possible que quelqu'un dans le besoin ne soit pas secouru et que quelqu'un ayant reçu un prêt ne le rembourse pas."
Hans Kelsen, Théorie générale des normes, Chapitre 6, § 1,1979, tr. fr. Olivier Béaud et Fabrice Malkani, PUF, 1996, p. 27-28
@@Labilephilo On peut penser que c'est la bonne façon de se servir de cette expression, mais ce n'est pas la seule façon dont elle est employée, y compris dans les énoncés du bac philo. Ainsi, faire de la méthodo en disant que cette expression a toujours ce sens là, ce serait mettre les élèves sur de fausses pistes sur certains sujets. Par exemple : en 2006, les élèves des Antilles ont eu à traiter "Faut-il prendre la nature pour modèle ?". Il est clair que cela signifie aussi voire principalement "Est-ce une bonne chose", et pas principalement (en tout cas) "Est-ce inévitable", "Est-il possible de faire autrement".
"Faut-il satisfaire tous ses désirs ?" (NB : Ce qui va suivre ne sont que des pistes, je ne rédige rien).
Évidemment, la définition qui semble sauter aux yeux est un impératif hypothétique : "Faut-il satisfaire tous ses désirs POUR ÊTRE HEUREUX ?". J'avoue que je me suis jamais posé la question, ce qui est stupide de ma part. En effet, je suis épicurien car convaincu par les raisonnements d’Épicure ; mais je n'ai jamais remis en cause que le bonheur est la satisfaction de tous ses désirs, ce qui est pourtant une prémisse de base, et que je considérais naïvement comme indiscutable.
Il y a aussi une autre interprétation, mais qui est d'après moi inintéressante : "EST-IL MORALEMENT OBLIGATOIRE DE satisfaire tous ses désirs ?". Cela me semble inintéressant car on peut tous avoir des désirs qui vont carrément à l'encontre de la morale, la réponse est donc non sans hésitation. Pour que la question mérite d'être posée, il faut bien la prendre selon la première interprétation, l'impératif hypothétique.
Bref, la seule manière de répondre à cette question est de savoir si le bonheur est :
A : Un état permanent (être tout le temps heureux)
B : Un état fréquent (être globalement heureux, mais quelques instants de malheur sont acceptables)
C : Un état indéfinissable (A ou B, suivant les personnes)
D : Je m'en fous, j'ai déjà mon bac.
Toute la dissertation devra donc porter sur la notion de bonheur.
Si tu penses que c'est A (comme moi instinctivement), la réponse à la question est "oui".
Si tu penses que c'est B, la réponse à la question est "non".
Si tu penses que c'est C, la réponse à la question est "ça dépend" (donc c'est pas C).
Si tu penses que c'est D, que fais-tu sur cette chaine ?
Honnetement, la question a 3:15 me fascine. Par ce que dans l'histoire humaine il y avait des mouvement artistiques qui réclamaient qu'on devait être cultivé pour apprécier un oeuvre d'art et qui on fait des collections d'oeuvres avec pleins de références obscures afin que le peuple ordinaire ne le puisse pas comprendre.
Pour une dissertation sur "Y a-t-il des choses dont on ne PEUT douter ?", comment peut-on interpréter ce verbe pouvoir? Comment en dégager une problématique et un plan ?
Intro. Faut-il satisfaire tout ses désirs ? Ici, le verbe falloir présuppose la nécessité afin d'atteindre un but, on préfèrera donc faut-il satisfaire tout ses désirs pour être heureux ? Deux réponses contradictoires; réponse du sens commun oui mais non. Enjeux de savoir si il est moralement acceptable de satisfaire tout nos désir, ou si ce n'est pas plutôt un plaisir coupable et qui ne mène qu'à un bonheur factice.
1. Thèse; oui, il faut satisfaire tout ses désirs pour être heureux. Argument; discours de Caliclès du Gorgias de Platon.
2. Antithèse; non, il ne faut pas satisfaire tout ses désirs pour être heureux. Argument; Epicure et ses besoins naturels et nécessaires (un peu classique j'avoue).
3. Autre interprétation; A-t-on l'obligation morale de satisfaire tout nos désirs ? Oui, selon l'utilitarisme, en satisfaisant tout mes désirs j'agit moralement dans le but de me rend heureux. Mais du coup non car certains de nos désirs vont à l'encontre du plus grand nombre, ainsi on peut peut être évoquer l'argument de la Bugatti de Peter Singer, satisfaire tout ses désirs est donc amoral...
Conclusion; Pour les raisons évoquées par Epicure, il ne faut pas satisfaire tout nos désirs pour être heureux. Le sujet étudié d'un point de vue moral montre également qu'il n'est pas moral de satisfaire tout nos désirs.
Bonjour je suis bien plus jeune « en troisième » cependant nous avons déjà des sujets de réflexion je voulais donc savoir si votre vidéo s’applique a des sujets comme « peut-on tout dire à sa famille et à ses amis » Merci
Oui, pourquoi pas.
Merci beaucoup
Super tes vidéos sur la dissert! Tu pourrais faire ça pour les classes prépas?
Pour la question « Faut-il avoir peur de la liberté ? » quelle serait la condition implicite ?
J'ai trois questions après avoir lu de nombreux commentaires, surtout ceux qui ont tenté de traiter le sujet (j'aime bien les questions de Ikquentin). Je précise que je n'ai jamais fait de philo de ma vie, alors je vais essayer d'être clair. Au moins autant que ça l'est dans mon esprit. :-/
- Un point qui se dégage rapidement à la question "faut il satisfaire tous ses désirs" c'est de l'associer au bonheur/pour être heureux. C'est également ce que je ferais. Mais ne faut il pas expliquer le rapport entre "être humain" et "chercher le bonheur" ?
L'humain étant un animal, pourquoi son existence devrait aller au delà de simplement perpétuer l'espèce ? Pourquoi cette notion d'être heureux est un but à accomplir ?
Est ce que ce point est considéré comme "admis" en philo ou faut il aussi le développer, pour ensuite faire le lien avec les "désirs qui pourraient apporter du bonheur" ?
- Faut il parler des désirs qui semblent nous apporter du bonheur, et finalement nous ont fait l'effet inverse (peu importe la raison, une expérience ratée...) ?
- Même question sur l'égoïsme, de mes désirs me procurant du bonheur qui apporteraient du malheur à d'autres.
J'espère que mes questions ne sont pas complètement cons.
Je ne saurais pas faire ce genre d'exercice, rester attaché à une idée. Je partirais dans tous les sens et ma dissert serait un livre.
c'est ya 15 ans que j'aurais eu besoin de ces vidéos, j'aurais pas eu 4 en philo au bac
Peut-on tout justifier ?
Par hazard est-ce-que les shadoks sont assez intéressant pour que tu fasse une vidéo dessus ? Je veux dire es-ce que ils peuvent avoir une présentation comme black miror ou rick et morty ?
Est-on insatisfaits si tous nos désirs ne sont pas comblés?
Bonjour pour les sujets en faut-il...vous dites qu'il faut chercher des conditions implicites (faut il X pour Y), ce ne serait pas plutôt des objectifs implicites ? Pouvez vous m'expliquer pourquoi vous employez ce terme ici ? merci
5:04 : c'est pourtant se que j'aurait fait...
Est il nécessaire de satisfaire tous ses désirs pour acquérir le bonheur est cela?
Lors d'un debat à caractère politique et social je me suis posé la question suivante :
"Peut-on parler d'alienation culturelle" et j'ai tenté d'y répondre.
Je serais curieux d'avoir ton approche... ou d'autre.
Je n'ai jamais joué aux sims... mais je n'ai pas donné à manger à mon tamagochi pendant plusieurs jours...
Qui est d'accord avec ça?
La problématique derrière Faut-il satisfaire tous ces désirs? est liée à la notion de bonheur et d'accomplissement, ainsi, est-il nécessaire de satisafaire tous ces désirs pour être heureux?
Salut, si tu as le temps de jeter un coup d'oeil ça serait très sympa 😇. Sinon voilà à quoi j'ai pensé sur le sujet "Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?" déjà j'ai pensé à la reformulé comme ça "Doit-on nécessairement être ignorant pour être heureux ?" mais j'ai peur d'être hors-sujet.. En plus j'ai l'impression que cette problématique ne colle pas avec le plan que j'essaie de faire :
I-L'homme doit-il faire abstraction de toutes vérités et le peut-il sur le plan psychologique et capacitaire ?
1)Moral
Il serait immoral pour un homme d'ignorer des vérités pour être heureux alors que tous les autres individus de la société acceptent ces vérités et sacrifient leur potentiel bonheur. Est-il acceptable qu'un individu refuse de voir la vérité par égoïsme alors que les autres individus qui composent cette même société font l'effort de prendre sur eux et leur bonheur personnel afin d'accepter cette vérité quitte à en être malheureux ? (peut-être parler du stoicisme et de l'epicurisme qui prone l'ataraxie ? Ainsi que du "bonheur du sage"[ce contenter des besoins nécessaires et de ce qui est à notre portée] du stoicisme en montrant que l'epicurisme est encore plus radical [nous devons juste nous contenter des besoins nécessaires rien de plus] ).
2)psychologique et capacitaire
Est-on capable de faire abstraction de toute vérité afin de rester dans notre bonheur ignorant ? Selon Freud qui compare l'esprit à un iceberg, 90 % de la partie immergée de l'iceberg correspondrait à notre inconscient et seulement 10 % de notre esprit serait potentiellement conscient. Cela montre que l'homme bien qu'il est libre arbitre, est très limité notamment avec le "surmoi" que théorise Freud, qui serait l'instance régulatrice entre notre "ça" (qui désigne toutes nos pulsions et désirs enfouis) et le monde extérieur, et notre "moi" qui représenterait notre conscience. Nous n'avons donc en définitive, que peu d'informations qui nous parviennent. L'être humain serait donc biologiquement ("bios" en grec signifie la vie et "logos" la logique) "programmé" en sorte que sa volonté d'action soit restreinte.
II- La vérité, incompatible avec le bonheur ?
Après je n'ai pas trop réfléchi à la suite du plan ni si le II est valable. Merci à toi pour tes vidéos et bon courage.
Si vous lisez, pourrait on avoir un avis? Une suggestion? Une correction à notre analyse? (j'ai un peu plus de 40 ans, mais j'aimerais réapprendre la philo de manière efficace).
A t on besoin d’utopies ?
les candidats du bac remercient les tipeurs et tipeuses
Est -il nécessaire de prouver ce qui échappe notre raison?
Pour faire un cross-over : est-ce que la dissertation est une expression de la liberté dans le jeu des études... :-V
J'imagine que la question veut dire"faut-il satisfaire tout ses désirs... pour être heureux ?" est-il nécessaire de satisfaire la totalité de ses désirs pour accéder au bonheur, ce qui me vient ensuite c'est est ce que cela le permet ? et surtout est ce que c'est moralement bon ? (non - mais monsieur le juge, si je l'ai tué c'est pour satisfaire mes désirs :D)
Je pense exactement pareil, esperons que ce soit ça !
Si l'on satisfait tout nos désirs nous finirerions malheureux puisque sans désirs.
A supposer qu'ils soient satisfaisables :D Moi je rêve de comprendre la répartition des nombres premiers, et je vais tout faire pour me rendre heureux (oui je suis égoïste) mais il parrait que c'est pas si facile :( Pourtant j'ai bien compris le théorème de Pyrhagore ! :D )
ZoidbergForPresident Mais on peut aussi emmètre l'hypothèse que c'est lorsque qu'on chercher à devenir heureux qu'on le devient, donc il serait quand même nécessaire de chercher le bonheur à travers la satisfaction de ses désirs...
Il serait necessaire de les chercher, sans les satisfaire.. nuance !
Analyse du sujet "Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?"
Déjà, on peut écarter l'interprétation en terme de nécessité, même hypothétique.
Ensuite, pour que la question aie un sens, il faut qu'il soit possible de préférer le bonheur à la vérité, et donc que LA vérité puisse être connue par nous, ce qui suppose d'abord que cette vérité existe, ensuite (si c'est le cas) que l'on soit capable de la connaître.
Enfin, si LA vérité est connaissable (ou plus raisonablement une partie de celle-ci), on peut se demander s'il est moralement nécessaire de préférer le bonheur à la vérité. D'un point de vue relativiste, la réponse est bien sûr non. Pour cette question, c'est difficile d'opposer déontologisme et conséquentialisme, puisque bonheur et vérité sont des valeurs morales. Ce sera donc difficile à trancher, car d'un point de vue déontologique, il nous faut alors hierarchiser des principes moraux ("tu dois chercher le bonheur" vs "tu dois chercher la vérité"), mais les principes moraux sont justement ce qui nous permet de dire si quelque chose est bon...Sans compter que les principes du déontologisme sont des principes absolus, donc ils ne peuvent pas nous permettre de hierarchiser. D'un point de vue conséquentialiste, c'est compliqué aussi, car il faudrait s'intéresser aux conséquences du bonheur et la vérité, or pour il nous faut bien un critère de choix (je préfère X à Y s'il permet de mieux atteindre l'objectif Z). Le problème est que dans ce cas, X et Y sont précisément des objectifs à atteindre...C'est un peu de la méta-éthique :p Le mieux, d'un point de vue conséquentialiste, est donc plutôt de s'intéresser aux conséquences de la recherche du bonheur (en sachant qu'on peut distinguer la recherche d'un bonheur pour soi-même et la recherche du bonheur général - coucou l'utilitarisme) et de la recherche de la vérité. Pour évaluer les conséquences de ces recherches, il faut répondre aux deux questions suivantes : quel objectif est le plus facile à atteindre ? Si la recherche n'est pas fructueuse, quelles sont les conséquences ? (au passage, pour la recherche de la vérité, il faut distinguer la mauvaise méthode de recherche - les pseudos-sciences, par exemple - et une recherche n'ayant pas permis de déterminer un certain aspect de la réalité).
En tout cas, j'ai hâte de voir la vidéo où ce sujet sera traité, pour voir si ces réflexions sont bonnes ou pas.
Question née à 4:25 :
Si le sujet offre la possibilité d'être traité sous forme moral ET sous forme de capacité, faut-il faire "I-Traité le sujet en terme de moral" et "II- Traité le sujet en terme de capacité" ? Ou faut-il les traiter ensemble dans une même partie ?
Pas forcément mais ça peut être une idée. Je discute de ce genre de chose dans la vidéo sur la construction du plan.
@@MonsieurPhi Oui et merci ! Cette série de vidéo m'a beaucoup aidé et me donne même envie de faire des dissertations... Vivement le bac (๑•̀ㅂ•́)و✧
Faut - il s'abonner à cette chaîne pour éprouver du plaisir ?
doit-on satisfaire tous nos désirs pour être heureux ?
Les bons souvenirs du bac où j'ai pris la question "L'artiste est-il maître de son oeuvre?" et parler d'esclavage... Je me demande toujours quel tête le correcteur a bien put tirer ^=^)
Vidéo très intéressante ! J'avais simplement une question : est-ce que, pour le sujet "Doit-on chercher à tout démontrer ?", la problématique peut justement correspondre à "Est-il nécessaire de tout démontrer pour établir des connaissances ?" Merci
C'est clairement l'interprétation la plus intéressante du sujet, oui
Ma question concerne plutôt la question de la problématique en soi. En tant que jeune élève de terminale, je cherche naturellement dès à présent à bien cerner ce que l'on entend en philosophie par "problématique". Ainsi, selon ce que je comprends de votre réponse, la problématique correspond non pas à une bête reformulation du sujet dans laquelle on aurait simplement changé la tournure de la question d'origine, mais plutôt à une interprétation, celle qui nous parait la plus intéressante à traiter, du sujet, c'est-à-dire l'aspect le plus pertinent sur lequel il est intéressant de s'interroger. Je suis dans le vrai ? Ou du moins, dans votre vrai à vous ^^ ?
Non. Je te conseille de regarder les vidéos sur l'analyse du sujet et sur l'introduction pour bien comprendre ce qu'on entend par problématique. (Un de mes conseils étant de ne pas utiliser le mot problématique parce qu'il est obscur et n'aide pas à comprendre ce qu'on attend de vous dans une dissertation.)
T'as eu combien au bac de philosophie Mrs Mhi ?
je pense qu'on ne m'a jamais expliqué ce qu'était une dissertation... à part peut-être à travers la quantité de page qu'il fallait produire
La légalité doit-elle être morale?
Moi j'ai ''Pour bien agir, faut-il agir rationnelle '' aider moi j'ai dû mal sérieux comment je peux répondre à ça ?😭
Peut-on tout dire ?🤔
Je me permets de disconvenir respectueusement à propos du jugement de valeur exprimé ici au sujet de l'interprétation morale de "faut-il chercher à tout démontrer?".
En effet, je suis loin de trouver la question absurde, et ses ramifications vont suffisamment loin pour remplir allègrement une dissertation, et sans doute bien plus.
Est-il bon/souhaitable de chercher à tout démontrer? Si notre éthique est utilitariste, ce comportement est-il compatible avec le but de notre morale? Si on n'est pas dans une logique utilitariste, il reste vraisemblable qu'une connaissance démontrée est meilleure qu'une connaissance non démontrée. Les fondements mêmes de notre morale doivent-ils être soumis à cette même exigence de démonstration? On peut dérouler longtemps la pelote de ce raisonnement. Du coup je ne pense pas qu'on puisse balayer immédiatement cette interprétation de la question comme absurde.
est-il nécessaire de satisfaire tous ses désirs pour vivre heureux ?on pourrait même se demande si nous sommes capable de reussir une telle entreprise. la question est un volet moral dans le sens où il semble être moralement condamnable d'assouvir à tous ses désirs sans modération.
bonjour,
est-ce bien dans une dissertions de dire oui en 1ere partie mais dans certains cas non en 2eme partie ?
merci!!
Je réponds à ce genre de question dans la vidéo sur le plan, plus loin dans cette série
Il est illégal de satisfaire certains désirs, donc la réponse est non.
J'ai bon ?
Cela devrait être la bonne réponse.
turlupouet 20/20 direct !
C'est pas forcément illégal, ça dépend de nos désirs. Si mon désir le plus chère c'est de craquer du papier à bulle, je peut le faire en toute légalité.
Non ! Si c'est trivial, tu as mal compris le sujet.
La question est plutôt "Faut-il satisfaire tous ses désirs POUR ÊTRE HEUREUX ?"
Comme la question c'est : ... "SES" ...
Alors non! (oui il faut!)
Une personne peux avoir, mettons, 4 désirs et aucun de ces 4 désirs sont illégaux... alors non!
Ca devient du cas par cas (individu)
D'une autre côté ... même un désir non illégal. Je ne sais pas moi, inventons en un: aimer sauter.
Sauter sur place, en bas du trottoir et en bas d'une tour de 50m ... Non, de tout évidence, il ne faut pas satisfaire tout ses désirs...
(et un autre a parler de trivialité)
En quoi satisfaire un désir est trivial? Le désir lui-même peux être "trivial" (craquer du papier bulle) mais le plaisir qu'il procure lui ne l'est pas!
aussi ceci:
"Faut-il satisfaire tous ses désirs POUR ÊTRE HEUREUX"
Assumé se sens implicite me pose problème!
{Le sens implicite pourrait être plus ambigu: pour ne pas être malheureux: "neutre", ni malheureux, ni heureux entre les deux. Ou pour être plus "plausible": ne pas être, au minimum, malheureux!}
Le bonheur (malheur) est une échelle (gradient). Et ne pas satisfaire un désir peut devenir plus grave que le réalisé! Genre le réalisé change peux de chose a mon "bonheur", mais ne pas le réalisé me rend malheureux... "vide", besoin, curiosité ... l'incessante question/tourment: qu'est-ce que je manque...
"Aurais-je dû dire a cette fille que je l'aime?" ;)
Parfois, l'inconnu, devient si obsédant ... et même si ca procure pas de plaisir/bonheur, vaut mieux passer à l'acte... qu'il est pire que le possible mal qu'il pourrait causer. Alors, là, oui, il faut satisfaire!
Il me semble que la seul façon d'y répondre serait d'essayer!? ;)
(pas sûr qu'un prof de philo accepterais cette dernière comme réponse!)
J'ai la trentaine et maintenant je trouve ça interessant. Faut il avoir une experience de la vie adulte avant de pouvoir reelement apprécier la philo?
Pas nécessairement, les chemins qui mènent à la philosophie sont nombreux. :)
Qu'est-ce qui t'a amené à apprécier la philosophie ? Tu as mis du temps avant d'accéder à une jouissance de l'étude d'un domaine. Ce que tu fais là est un raccourci logique et erroné de la pensée. Avant tu n'aimais pas ( ou en tout cas ne trouvais pas ça intéressant ) la philo et maintenant que tu as 30 ans ( donc adulte ), tu l'apprécies. Ta question qui te paraît logique et que tu généralises ( alors que c'est une expérience personnelle ), c'est faut-il donc avoir 30 ans pour apprécier la philo ( absurde ), donc faut-il être adulte ( absurde ), donc reformulation : Faut-il avoir une expérience de la vie adulte pour apprécier la philo ( raccourci ). Ce qui est absurde c'est l'âge et le temps ! Or ce qui est dégagé et intéressant, c'est le mot " expérience ". Parce que ce qui t'a fait apprécier la philosophie, ce n'est pas le fait que tu sois adulte, mais ton expérience, mais quoi dedans ?? À toi de trouver, or c'est propre à chacun et se demander si il faut atteindre un certain âge avec l'expérience qui en découle ( ce qui est absurde) pour avoir de l'intérêt pour quelque chose montre qu'il y a une erreur de raisonnement. L'expérience vient avec l'expérience pas avec l'âge, dans le sens où c'est pas parce que tu as 50 ans que tu as plus d'expérience que quelqu'un de 20 ans, si tu es resté chez toi pendant 50 ans .. ça vient avec les rencontres, l'apprentissage, la réflexion, etc... Donc c'est comme : Faut-il être cultivé pour apprécier une œuvre d'art, à quel moment peut-on dans notre existence développer un intérêt pour une discipline, avec un amas de connaissances et non l'âge.
À quel moment est-on sûr de réellement apprécier la philosophie ? Hier tu l'aimais moins qu'aujourd'hui et demain tu l'apprécieras davantage, comment être sûr que tu as atteint le réel niveau d'appréciation ?
De plus sans ce mot, je pourrais te dire : non je n'ai pas d'expérience de la vie adulte ( absurde encore une fois vivre à 20 ans est complètement différent de vivre à 17,5 ans : non ! Adulte = majeur ? = Subjectif/ou légalement parlant = pas grand chose ici ) et j'aime la philosophie. Question à reformuler : Peut-on apprécier sans expérience ? Et encore ce n'est pas une question sur laquelle on pourrait débattre des heures, loin de là.
1) Oui, je tirais une conclusion d'une experience qui n'est pas vraie pour tout le monde. De maniere général, les gens n'aiment pas la philo "dans le cadre des études en 1ere et terminal, là ou elles ont habituellement enseignés pour la premiere fois". Mais je le conclu parceque je ne me souviens pas avoir connu qqun qui appréciait.
2) Cela peut dépendre de l'experience. Et dans le contexte actuel, nous sortons de nos études tardivement "en general" donc faible experience de la vie. (Vie Active en tt cas? C'est meme difficile de définir ça) Il y a 100 ans, quand les gens de 20 ans avaient atteint la moitié de leur vie, ils avaient probablement "plus" vécu la vie (encore une fois difficile à definir : mais le fait de travailler, etre marié, avoir des enfants à ces âges permet il de dire qu'ils ont plus d'experience de la vie?) ==> En quoi avoir plus d'experience nous ferait apprécier la philo? Est ce parceque pour prendre du recul, nous avons d'abord besoin d'experimenter? C'est un peu comme donner des conclusions avant d'avoir débattu d'un sujet?
3) Il est tout à fait possible qu'un enfant puisse s’intéresser à la philo. Simplement, cela ne fait pas partie des bagages culturels "courant" que les parents enseignent à leur enfant. On apprend d'abord à ingurgiter, avant de s'interroger sur la matière/la consistance de cet enseignement (l'apprécier, le contester, l'approfondir etc.). Il y a donc j'imagine un impact culturel, qui enclin certaines populations à s'y intéresser moins que d'autres. ==> Cette étape "d'ingurgitation" à tendance à s'étaler de plus en plus tardivement. Avant ça, on ne nous met pas en posture à contester/penser par nous même. C'est lorsqu'on nous le demande/ qu'on nous explique que c'est possible qu'on y accède. Et pour certaines personnes, cette étape ne vient même jamais.
4) Si l'éducation & la culture nous permet d'accéder à la philo : cela signifie qu'un peuple qui ne fait pas de philo n'en fera jamais? c'est une abération.
==> pour les messages de Fridoxx : Je pense que c'est simple d'arriver à savoir si tu ressens personnelement le domaine comme un sujet qui te plait ou non. Meme si tu ne l'explores que partiellement. Si tu peux aimer d'avantage ou moins, il est possible de discerner ce que tu aimes de ce que tu n'aimes pas. (je répond en biais à ta question, car tu parles d'échelle, là ou je m'interesse plutôt à la limite entre aimer / ne pas aimer) J'aime/j'aime pas me parait un choix assez simple, idem que le "j'aime en partie" qui convient tout à fait. En tout cas pour ma part.
Moi aussi, je n'aimais pas la philo au lycée, et j'en ai fait qu'en terminal. Mais y'a pire, c'est l'histoire, j'en ai fait pendant toute ma scolarité et je n'ai jamais aimais ça, jusqu'à ce que je finisse mes études, et que je me met à lire des livres, et que je trouve ça passionnant.
Je ne pense pas être le seul dans ce cas, et je pense que ça vient de l'école dont l'enseignement n''arrive pas à être passionnant, et c'est bien dommage.
Salut, dans un certain sens, je me demande à quel point cela a un sens de deviner quel est le niveau d'absolu qu'il y a dans une question si l'objectif n'est pas précisé. Je pense que cet une grande faiblesses du language naturel. Si cette faiblesse est supportable dans la vie de tous les jours... Quel intérêt il y a t'il dans le cadre d'un examen de garder volontairement la question ambiguë. Moi dans le doute, je prend la définition la plus large... "tout" c'est tout ce qui existe, voire tout ce qui est imaginable, i.e. un nombre très grand de sujets.
Nicolas Ribeyre je crois que c'est parce que, d'une part rien (dans le sens aucune valeur) n'est absolu (enfin en tous cas quand on privilégie l'éthique à la morale) et parce que si on prend un sujet "en gros" on aura soit une réponse du type oui/non (donc pas nuancée du tout, pas très intéressante) soit au contraire une réponse beaucoup trop complexe parce qu'on aura essayé de répondre à tous les sens du mot, à tous les cas possibles
Et que faire d'une question qui commence par "N'y a t-il de libertés que par le langage ?"
Tes videos fonctionnent t-elles également pour ceux qui préparent leurs concours ? ( prépa )
En prépa vous pourriez faire face à des types de sujets dont je ne vais pas parler : des sujets qui ne consistent pas en question. Hormis cela, ce que je dis reste a priori pertinent pour des prépas.
J'ai une question spécifique à poser, peut-être quelqu'un pourra m'éclairer : dans
chacun des deux tableaux logiques qui inter définissent 4 termes,
j'avoue ne pas comprendre la différence entre les deux termes du bas,
ils me semblent être interchangeables. Quelle est donc la différence
entre facultatif et permis d'une part, et contingent et possible d'autre
part ? Merci d'avance
Je crois que facultatif est "positif" (si tu le fais, c'est bien, sinon tant pis) alors que permis est plus "toléré".
Permis, c'est quand tu as la permission de faire X, si on t'enlève cette permission, X devient interdit. Facultatif, c'est quand tu a la permission de NE PAS faire X, si on t'enlève cette permission, X devient obligatoire.
contingent c'est plus occasionnel alors que possible ça sous entend un projet/un but (voilà ce que j'en pense jsuis pas pro du tt)
GregTenat a bien expliqué les choses pour facultatif.
Est-il facultatif de rendre ce devoir ? Non = il est obligatoire de rendre ce devoir.
Est-il permis d'écrire en rose ? Non = il est interdit d'écrire en rose.
Concernant le mot contingent, la définition du langage ordinaire renvoie à l'idée que ce qui est contingent peut être ou NE PAS être. Souvent on l'emploie pour désigner quelque chose qui, de fait, existe mais qui aurait pu NE PAS exister, autrement dit quelque chose dont l'existence n'est pas nécessaire. Par exemple, mon existence est contingente : j'aurais pu ne pas exister, il n'était pas nécessaire que j'existe. De même, on peut se demander si les lois de la nature sont contingentes : aurait-elle pu être différentes ?
De là, de façon légèrement détournée, les logiciens ont tendance à appeler contingent ce qui N'EST PAS NECESSAIRE tout court. C'est un usage un peu détourné puisque cela a pour conséquence qu'une chose impossible est contingente (puisque, a fortiori, ce qui est impossible n'est pas nécessaire), et c'est un peu bizarre : on est ok pour dire que 2 + 2 = 5 est impossible, mais dire que c'est contingent c'est un peu étrange. Mais bon, c'est pratique d'avoir un terme qui correspond à la case "facultatif" dans cette table d'interdéfinition ; entre logiciens on se comprend ^^