Je viens de réaliser qu'en fait les schtroumpfs sont adeptes de la novlangue. Le mot "schtroumpf" étant d'une incroyable polysémie, ses différents sens étant déterminés par les autres mots de la phrase et le contexte. Par exemple, si on décrète que tous les mots du champ lexical de la musique se disent schtroumpf, ainsi : "j'écoute de la musique" dévient : "je schtroumpf de la schtroumpf". Les mots de la phrase ne me permettent plus de comprendre le sens de schtroumpf ici, c'est donc le contexte qui seul peut m'aider. Or maintenant si l'on encadre parfaitement la vie des schtroumpfs en s'assurant qu'ils ne réalisent jamais aucune activité en rapport avec la musique en ne leur laissant aucun répit. Alors désormais la musique n'est non seulement plus praticable mais également "impensable" car les mots seuls sont imprécis et le contexte impossible à mettre en place. Les bases de la novlangue sont donc présentes chez les schtroumpfs et il suffirait qu'un vilain schtroumpf (appelons le "Schtroumpf Brother") s'empare du pouvoir et mette en application ces décisions politiques pour que le gentil village schtroumpf se transforme en 1984.
-- Pourquoi regarder la chaîne de Mr Phi ? -- Parce que ses vidéos sont géniales ! Ce talent pour faire passer plein de notions de sémantique (présuppositions, types de questions, modalités), chapeau ! (et merci !)
Pourquoi chercher à se connaître soi-même ? On peut mettre en évidence des axes de réflexion pour chaque interprétation: Justification finale: pour mieux connaître les autres Justification causale: curiosité naturelle Justification morale: devoir d'intégrité, d'honnêteté envers soi-même
En tout cas effectivement chaque interprétation de la question peut ouvrir des réflexions intéressantes en fait, c'est un sujet assez riche. On peut se contenter de "A quelle fin cherche-t-on..." mais c'est passer à côté d'aspects intéressants.
Pourrait-on rebondir sur la question posée pour expliquer une chose en amont? Du genre: pourquoi chercher à connaitre les autres, ou des domaines quelconques, sous-entendu "que l'on ne connait pas déjà" ? Pour ensuite se baser là-dessus et compléter pour revenir à la question première? Désolé, il y a pas de bac ici en Belgique, et en tout cas pas vrraiment de cours de philo (dans l'établissement où j'étais), donc j'imagine. :P
pour ma part, je traiterais plutot la justification final, et la separerais entre se connaitre vis a vis de ses capacites, et se connaitre vis a vis de sa personalite/gouts. et ca se resumerait a: connaitre ses capacites c'est savoir ce que l'on peut, connaitre sa propre personalite c'est savoir ce que l'on veut. et en ce sens, la jonction des deux se rapprocherait plus de l'idee de pouvoir anticiper ou planifier ses interactions avec son environnement. c'est se donner du materiel pour repondre a tout les "comment?" dont on fait partie: "comment maximiser son bonheur?", "comment entretenir de bonne relation avec mon voisin, vadim?", "comment maintenir ma motivation pour aller a la salle et etre beau gosse cet ete sur les plage?", "comment choisir le prochain livre que je lirais?", etc.
"Pourquoi chercher à se connaitre soi-même ? Sun tsu a dit : - Si vous connaissez vos ennemis et que vous vous connaissez vous-même, mille batailles ne pourront venir à bout de vous. Si vous ne connaissez pas vos ennemis mais que vous vous connaissez vous-même, vous en perdrez une sur deux. Si vous ne connaissez ni votre ennemi ni vous-même, chacune sera un grand danger. Du coup ma réponse est simple : Il faut se connaitre soi même pour éviter de prendre des peignées à Total War...
Dans la langue française courante, «pourquoi» est utilisé dans les 2 sens «quelle est la cause» et «dans quel but». Imprécision qu'on ne trouve pas en anglais (why?/what for?), en allemand (warum?/wozu?) ni en langue des signes française (pourquoi?/ pour++?), etc. 😉
On nous vante bien souvent les plans dialectiques, avec une remise en question finale... Ici, avec ces question en "pourquoi", c'est beaucoup plus compliqué ! Doit-on donner dans les deux premières parties des réponses à ce "pourquoi", et puis critiquer la légitimité de la question en elle même? Ou bien donner trois formes de réponses à ce "pourquoi", comme dans la dissertation thématique en littérature ? Merci pour ces vidéos
"Pourquoi chercher à se connaitre soi-même ? " Est ce pertinent de faire une partie pour chaque justification? I - justification causale II - justification finale III - justification morale Ou au contraire il faut choisir une seule justification et la traiter tout le long de la dissertation?
@@pad7hai dans ce sujet, on peut parfaitement explorer les trois voies morale, finale et causale. C'est mieux que de ne traiter qu'un sujet et laisser passer deux autres pistes de réflexion intéréssantes
Internex ouiii c’est vrai c’est ce que je me suis dis! Merci beaucoup pour ta réponse! En partant sur qu’une seule justification j’aurai trop peur de pas avoir trop d’arguments .....
Encore un grand merci à vous pour nous donner tous ces conseils ! Je continue de partager avec mes potes spartiates du cerveau. Et merci aux teepers pour ce choix intéressant ! Je sens qu'Heiddeger va pointer le bout de son nez dans cette affaire-là. Ps : J'irai chercher ça moi-même, mais sait-on jamais : quelqu'un aurait une idée définie de plan pour les questions en pourquoi ? Antithèse/Synthèse ne fonctionnera pas ; et confronter différentes raisons non plus. Bonne continuation ! Vous êtes mon prof préféré cette année ! (et le seul, aussi, mais ça ne m'empêche pas de vous trouver hyper sympa).
Mougrouf Car beaucoup d'enseignants ont une culture et une connaissance académique hors-norme, mais ils n'arrivent pas à intéresser leurs élèves, à leur transmettre ce qu'ils savent...
Jean Bertran Huitre 92i Attends de passer ton bac et vas parler avec tes enseignants, parles-leur et vois leur réactions. La plupart des enseignants de lettre, au lycée, sont issues de la faculté (Paris-1 Panthéon Sorbonne, ...) ou de l'École Normale Supérieure (institution réservée aux élites souhaitant se spécialiser dans un domaine puis devenir chercheur ou professeur). Ces grandes institutions, que ce soit l'université ou les ENS, sont porteuses de valeurs plutôt humanistes et assez orientées à gauche sur l'échiquier politique. Il me paraît assez compliqué de rencontrer (encore bien moins dans le secondaire) des professeurs de lettres et/ou de philosophie avec des valeurs "néo-nazies"... M'enfin, travailles tes grands classiques pour demain et essaies d'avoir une bonne note, ça t'aidera peut-être à accéder aux études supérieures et enfin rencontrer d'autres personnes qui te feront, je l'espère, changer d'avis !
La seule question que je me posais en philo "Bien que la forme soit utile a faire passer un message, POURQUOI la privilégier au contenu et aux exemples en philosophie "scolaire"?"
oh lol le sujet de 2014 c'est celui que j'ai traité ! j'avais fait un truc comme : 1. se connaitre soi meme pour connaitre le monde avec platon / 2. se connaitre soi meme pour vivre ensemble et penser le politique avec la volonté générale de rousseau / 3. il ne s'agit pas tant de se connaitre soi meme que de se ressentir (duree de Bergson) ce qui est un peu différent de la connaissance stricte puisque cela releve de l'indicible. Je me rappelle m'etre beaucoup amusé avec ce sujet, et en plus j'ai eu 20 !
"Pourquoi crée-t-on des œuvres d'art ?" Cette question ne peut-être pas aussi demander comme réponse une justification causale ? Genre : l'art est-il "ancré" en nous, un moyen expression (et là ce n'est pas le but que je souligne mais la forme expression dans sa forme primale : sortir de soi, extraire, exprimer dans le sens extérioriser, faire sortir.) Je chipote mais pour moi il y a une nuance entre ces 2 interprétations du pourquoi dans ce genre de question-là. Ça peut être d'ailleurs une idée de plan, une justification causale et une justification finale. Cette question revient à l'exemple du schtroumpfage : Pourquoi créer des œuvres d'art ? Du coup, y a-t-il une vraie différence d'interprétation entre Pourquoi crée-t-on et Pourquoi créer ? Et si on voulait vraiment une interprétation finale, pourquoi ne pas écrire "Pour quoi" ou "Dans quel but" au lieu de "Pourquoi"? En gros ma question finale c'est : Pourquoi pourquoi ?
Bonjour, petite précision: le coup du présupposé ne fonctionne que pour les pourquoi avec proposition et non avec les pourquoi + infinitif me semble-t-il. Pourquoi punir? ne présuppose pas que l'on punisse déjà. C'est plutôt comme si on se posait la question avant de se mettre à le faire, A quoi bon punir, quel intérêt? Pourquoi croire? ne présuppose pas quand le fasse déjà mais nous demande si on à intérêt à le faire. C'est la différence entre "pourquoi chercher à se connaître soi-même?" et "pourquoi cherche-ton à se connaître?"
Il serait intéressant de poser la question de cette manière "A quelle fin chercher à se connaître soi-même?" "Quel objectif vise-t'on en cherchant à se connaître soi-même?" Bien sûr ce n'est pas ma problématique, mais un axe de recherche.
Pourquoi chercher à se connaitre soi meme? peut être compris sous différents angles comme. Qu'est ce qui cause notre envie à se connaitre soi-même?Quelle fin y'a-t-il à se connaitre? Pourquoi faut-il (moralement) chercher à se connaitre soi-même?
"Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?", humm... je tente une réponse :/ Je comprends la question ainsi : à quelle fin cherche t on à se connaitre soi-même ? Aspirer à se connaître soi-même est une tentative pour se situer sur l'échiquier de la vie, de distinguer les idées qui nous est propre de celles qui nous ont été inculqué par les parents et par la société où on a vu le jour, de pouvoir se défaire de l'héritage culturel pour éprouver de l'empathie pour ceux qui ne nous ressemblent pas ; De savoir ce qui nous rend vraiment heureux et de chercher par la suite à l'atteindre. En somme, pour nous émanciper.
"Connais toi toi-même" ~Socrate Mais pourquoi chercher à se connaître soi-même ? Est-ce une recherche de la vérité de soi ? On sait que l'homme veut chercher la vérité, personne ne veut être tromper, et donc chercher à se connaître soi-même revient à ne pas être tromper soi-même. De plus cela permettrai d'être plus libre de nos choix, essayons d'abord de se connaitre soi-même avant de prendre des décisions. Un homme timide, s'il se connait, ne vas pas devenir chasseur de serpent en Amazonie par exemple ^^ Bref je voulais donner mon avis sur la question, dites moi des objections ou ce qui ne vas pas pour que je puisse m'améliorer ;)
"On sait que l'homme veut chercher la vérité" : rien n'est plus faux, l'homme a très longtemps préféré se dédouaner en imaginant un dieu inexistant pour justifier l'injustifiable... "personne ne veut être trompé" : ça c'est plus dur à contredire, mais c'est faisable : les victimes d’événements traumatiques préfèrent en général prendre des médicaments pour oublier que de garder la connaissance des événements vécus. "cela permettrai d'être plus libre de nos choix" : au contraire, comme justement tu n'es pas libre car tu vis en société donc avec des contraintes, se connaitre soi même peut être une torture si au fond de toi tu ne colles pas au moule de la société : il peut être préférable de se mentir soi même pour avoir une vie sociale conforme : par exemple, un homme en arabie saoudite qui après mure introspection se découvre homosexuel, ça va pas pour autant le rendre libre d'avoir une relation avec un autre homme... "Un homme timide, s'il se connait, ne vas pas devenir chasseur de serpent en Amazonie" : mis à part la pertinence de l'exemple, justement, se connaître soi même peut vouloir dire être capable de travailler ses faiblesses : si tu sait que tu as toujours eu du mal à avoir du courage, ça ne veut pas dire que en aura toujours : il serait au contraire stupide d'être fataliste, et il peut être tout à fait envisageable pour certains de s'imposer un mode de vie dérangeant pour s'améliorer : j'ai un copain absolument nul en allemand qui est allé faire un double diplôme là bas justement pour travailler cette faiblesse. Voilà, désolé d'avoir essayé de démonter tes arguments, mais c'est toi qui a voulu ;)
Arthur Dent merci pour ton analyse ^^ je vois que j'ai fait des erreurs et je ne les ferai plus mais quand même l'homme n'aime pas être trompé tu n'aimerai pas que je te mentes non ?
les choses sont jamais blanches ou noires, il est super facile de trouver des situations ou si, je préférerai que tu me mentes : si je suis dans la matrice, surtout ne me le dis pas, je suis le parfait Cypher "Ignorance is bliss"....
ah et au fait, tu n'as pas fait d'erreur : tu as présenté ton opinion. et là où tu as fait preuve d'intelligence, c'est qu'un bon argument a contrebalancé ta perception du monde. par contre ne tombe pas dans l'excès inverse : n'acquiesce pas à quiconque te présentes un argument, tu as le droit de garder ton opinion, il faudra juste mieux la défendre !
Pourquoi chercher à se connaître soi-même? quelques axes: - présuppose l'existence du moi - pour chercher sa vocation - pour l'unité de sa personne - pour pouvoir répondre de ses actes Sinon en philo il n'existe qu'un seul plan (oui oui c'est de la provocation): I- doxique II- critique III- thetique
Arthur Dent absolument, mais pour une réflexion personnelle ça peut être un angle d'attaque intéressant: Quel est le véritable objet de ce que l'on appel communément la connaissance de soi-même ?
Oser se demander "Pourquoi ?" est la question la plus révolutionnaire qui puisse exister. Car on commence à tout remettre en cause, comme toute autorité ou légitimité supposée mais aussi ses propres présupposés et l'étendue de son ignorance. J'étais encore un gamin quand je suis tombé dedans. Ne vous arrêtez pas à l'aspect matérialiste. Cherches et tu trouveras.
Du coup, dans ce genre de sujet, il n'y a pas de problématique unique? Par example, pourquoi chercher à se connaître soi-même? La problématique peut être: Pour quels raisons chercherions-nous à nous connaître nous même? Dans ce cas, est-il pertinent de faire un plan : I- Raison 1 II-Raison 2 et III- est-il réellement possible de nous connaître nous même? ou avons nous nécessairement besoin d'une connaissance apporté par autrui?
Si on a plusieurs idées d'interprétation du sujet, devrait-on en choisir une à préciser et à développer quite à aborder les autres soit dans une phrase de l'intro soit vers la fin de la conclusion, soit quelque part dans la troisième partie si ça se prête bien ? Ou bien ferait-on mieux d'essayer de tout traiter?
C'est pas mieux que certains sujets d'agreg hein... :p Surtout à l'oral. genre : "c'est la vie". Ou "Le coeur". Et un de mes chouchous : "être pauvre". -_-
Bonjour vos vidéos de méthodologie sont Top Mais justement je passse mon bac très prochainement Et il me semble avoir vu que ds une annale corrige des sujets en pq on faisait abstraction du pq Et on conseillait d éviter de donner tt les raisons qui répondrais à la question posée je me sens donc un peu perdu
Une vidéo en perspective? On l'attend un jour! Et puis, ce n'est pas vraiment le sujet idéal .... (enfin pour un petit élève comme moi) , je ne sait comment l'analyser....
Pourquoi ne nous a-t-on pas présenté les choses comme cela quand j'étais à l'école ? Je me souviens bien d'avoir vu les différentes formes d'argumentation. Mais jamais nous n'avons appris comment aborder la question.
Réelle question ; Pourquoi poser des questionnement aussi artificiels dans les dissertations de philosophie ? J'ai fais une année de licence en philosophie et j'ai été choqué par la droiture imposé dans une matière qui, par les lectures que j'avais faite auparavant, me semblait si permissive, et c'est malheureusement ce qui m'attirait en premier lieu ! Toutefois je conçois que la question frôle de trop prés un certain rapport de nos société à l'éducation et que mon cas ne se noie finalement pas dans celui de toutes les filières. C'est vraiment bête je trouve, parce qu'on à l'impression que la philosophie ne vit plus, qu'elle reste un vestige de quelques grands sages surhumains, alors que la philosophie, comme l'Art, c'est juste ce que nous nommons comme tel, non ? Super taff comme d'hab
On ne peut nier une certaine propension au dogmatisme parfois dans la manière dont la philosophie est enseignée dans les universités françaises. Mais je crois que c'est principalement à cause des concours. Disons que c'est, à tout le moins, assez spécifique à la France (en tous les cas, je ne l'ai pas perçu autant en Angleterre lors de mes deux années d'études là-bas par exemple).
Dans le cas du sujet: "Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté?", est-ce que partir sur une réflexion des possibles avantages évolutifs de la chose pour l'espèce est pertinente ou au contraire complètement hors sujet? PS: merci de m'avoir réconcilié avec la philo que j'avais détesté au lycée.
Ce serait très pertinent mais ça risque d'être relativement difficile à argumenter, ou alors ça risque de verser un peu dans le bullshit. Ceci dit on peut aussi partir dans cette direction pour poser le problème : il ne semble justement pas (au moins à première vue) que cette sensibilité apporte un avantage évolutif ; du coup pourquoi l'avons-nous quand même ? (En fait la sensibilité à la beauté physique a clairement des avantages pour le choix de partenaires sexuels, mais la sensibilité à la beauté d'un coucher de soleil, c'est beaucoup moins clair...)
a la phrase "connait toi toi meme", de nombreux jeux video m'on fait aboutir a la reponse "je sais que je ne sais rien". au debut de dark souls je me cachais derriere le plus gros bouclier possible, a la fin je prenais le plus petit possible pour parer et une dague pour riposter... au debut de bioshock je pensais etre libre dans un jeu semi ouvert, aux trois quart je decouvrais que j'etais une poupee jouant simultanement dans la paume de la main d'atlas et des dev... avant mass effect 3, je pensais que des ia ne comptaient pas vraiment comme des vraie vies, au cour de ma partie, j'ai fait disparaitre les quarians au profit des geths...
Comment Faire une dissertation de philo quand on a pas d’arguments pour répondre à la question ?! Ou plutôt comment trouver des arguments pour répondre ?
La deuxième question que tu viens d'ajouter est déjà plus intéressante :) Si tu suis les vidéos de msieur Phi t'as déjà un bon bagage culturel en philo pour pouvoir avoir au moins l'idée d'un argument Après, si ton prof officiel est normalement constitué, il devrait t'avoir enseigné un certain nombre de notions auxquelles les sujets se rapportent le jour de l'épreuve. Voilà, les arguments, a moins d'innover avec ta propre reflexion originale et pertinente, tu les pioches dans tes connaissances du cours ou ta culture générale
Salut, Je suis un peut hors sujet désolé mais ça me titille vraiment. Récemment Kanye West à fait outrage avec des propos malhabiles. Son point de vue, une fois analysé, est il me semble que les esclaves noirs ayant la possibilité de se rebeller contre leur sort se devaient de le faire pour recouvrer leur liberté : il ne devraient pas se soumettre à l'autorité et accepter les "400 ans d'esclavage''. Sachant que la rébellion à cette époque entraînait une mort quasi certaine la question sous-jacente est : Les esclaves sont-ils responsables de leur situation ? Peut-on, en partie, imputer la responsabilité de sa servitude à quelqu'un qui choisis de vivre soumis plutôt que de mourir libre ? Qu'en pense tu ? Y-a-t-il une référence, une oeuvre, qui pourrait m'aiguiller ?
Personnellement, je préférerais que non, pas forcément par bonne foi, mais simplement parce que ce genre de raisonnement est le même que celui que nous retrouvons aujourd'hui : "Elle avait qu'à ne pas s'habiller en short" en parlant d'une femme ayant subie une agression... Donc j'aurais plutôt intérêt à répondre "non" et à chercher des arguments rationnels en faveur de ce "non" (quand même !) mais ce serait mettre de côté l'esprit critique qui me pousse à la neutralité au moment d'aborder une nouvelle réflexion... EDIT : Je sais bien que ce paragraphe ne t'aide en rien...
Je vois ce que tu veux dire mais après c'est une question de proportion. Dans ton cas par exemple on pourrait dire que c'est 95% la faute du type pour pas savoir se contrôler et 5% la fille pour avoir mis quelque chose de court.(valeurs arbitraires discutables) (Enfin rien que d'écrire ça ça me troue le cul.) Donc du coup le responsable ici c'est bien le mec point barre. Bref c'est dangereux de s'aventurer sur ces pentes et ma question n'a qu'un intérêt philosophique et moins pratique
"sont-ils responsables de leur situation" définit "responsable". Mettons qu'ils le soient. Qu'est-ce que ça veut dire? Qu'ils n'ont pas le droit de se plaindre? Qu'ils doivent être punis? Que les autres ne doivent pas être punis? Qu'ils avaient les moyens materiels d'empecher ça? Qu'ils sont légalement responsable? Pour moi le concept de responsabilité ne tient pas la route en dehors du domaine légal, et je pense que c'est pour ça que tu as du mal à répondre à ta question.
Etienne de La Boétie en a fait le sujet de son oeuvre principale: Discours de la servitude volontaire. Le titre est assez parlant ^^ mais pour le coup je pense que ça pourra t'aider dans ta réflexion
Peut-on axer un argument sur le "Pourquoi PAS non-x?" Je donne un exemple avec ton "pourquoi faire de l'art": Axe: Pourquoi PAS ne PAS faire de l'art => je peux justifier soit une inutilité soit un contre-argument à la question sans pour autant dire que la présupposé est fausse ou inexacte. c'est un exemple bateau mais en somme on pourrait prouver l'interet d'une action en montrant le non-intéret à faire le contraire. Je sais pas si je me suis bien fait comprendre....
C'est dommage de refuser qu'on remette en cause la légitimité d'une question. Ça me rappelle un passage de Lewis Caroll (que tu aimes bien ^^) dans "Alice de l'Autre côté du Miroir" où la Reine rouge accuse Alice d'être ignorante parce qu'elle ne sait pas répondre à UNE question, sans jamais se demander si la question était potentiellement mal posée.. J'ai vécu ça pas mal de fois à l'oral... C'est pas parce que vous êtes profs que vos questions sont indestructibles ;)
Qu'est-ce qui pourrait justifier que l'on a pas intérêt à étudier l'histoire ? Je ne suis pas spécialement féru d'histoire mais même si je trouvais ça chiant quand j'étais au collège/lycée, je ne vois pas comment on pourrait justifier le fait que ne pas étudier l'histoire pourrait être profitable. Il faudrait des exemples concrets en appuis des explication parce que la ...
_Pourquoi chercher à ce connaître soi-même ?_ V'là la question du trou du cul de base ^^ Je ne me connais pas (pouf, c'est très con), donc je cherche à me connaître (comment tu sais que tu ne te connais pas ?) Fin de développement de sujet, LOL ! 20/20 en philo, hihihi ;p
"Pourquoi nous sommes sensible à la beauté ?" Cette question n'a pas de sens. C'est parce-que nous sommes sensibles à une chose que cette chose devient belle.
Soit charitable, essaye de trouver un sens intéressant à cette question ! Par exemple : « Pourquoi sommes nous sensibles à certaines choses que l’on désigne comme étant “belles” ? » ;) Edit : en plus tu présupposes que nous ne sommes sensibles qu’à la beauté ce qui n’est pas trivial !
Tu peux être sensible à quelque chose de moche, être sensible c'est opposé à "ne rien penser de". par contre là où je te rejoint, c'est que rien n'est beau objectivement. le sujet intéressant est donc peut être "qu'est ce qui fait que nous trouvons quelque chose beau"... Là par exemple, tu peux parler de la beauté de la femme : on trouve une femme belle parce que nous sommes génétiquement programmés à reconnaître des partenaires sexuels fertiles, et nous définissons comme beau celles qui correspondent à cet attrait. Tu peux aussi parler de la beauté d'un paysage : nous sommes là encore génétiquement avantagés pour repérer des environnements favorables à notre vie, on va donc trouver beau des paysages verts et ensoleillés, avec un accès à l'eau potable, au contraire d'un paysage sans végétaux, chaud ou glacé, qui n'est pas propice à la vie. ce ne sont que des exemples y'en a des tas d'autres...
Ce sujet me semble catastrophique. Il n'y a rien d'autre à répondre que "Parce que l'évolution nous a doté du concept de beauté". Et à la question ''pourquoi l'évolution nous a doté du concept de beauté, et pourquoi on trouve tel ou tel truc beau", il faut répondre avec des recherches scientifiques, pas des spéculations.
parce que tu le prends d'un côté qui le rend sans intérêt (et encore, cf mon post au dessus, tu peux à la limite essayer de le prendre dans ce sens). Mais j'ai déjà eu à traiter un sujet semblable sur l'art ( je me souviens plus trop de la question, mais bon en gros c'était "pourquoi l'art"). et j'avais essayé un truc avec la volonté de sortir du monde ordinaire pour s'imaginer un idéal. être sensible à la beauté c'est peut être un peu ça aussi : être capable d'imaginer un idéal à atteindre pour se fixer des objectifs. Dans un monde où le concept de beauté nous serait inconnu, tout nous paraîtrait égal : une magnifique maison du 17ème ou un building en béton nous serait égaux, une peinture de maître et un placo uni, etc... la vie nous paraîtrait fade, car on n'aurait pas la volonté d'entreprendre pour rendre notre environnement plus beau. Mais je te l'accorde, le sujet est difficile je trouve....
"Quels sont les avantages à s'intéresser à la beauté?" si on interprete la question comme ça, c'est plus intéressant, effectivement. Mais la question originale, hors contexte, ne veut clairement pas dire ça. C'est possible que l'année où ce sujet est tombé, il y ait eu au programme de philo des choses liées à la beauté, donc un contexte, et que du coup, ça allait.
tu as moins d'abonnés que cyprien car la majorité des gens ne chercent pas à développer leurs savoirs, mais à se détendre devant des trucs simples et superficiels ; )
Le "pourquoi faut-il enseigner l'histoire" qui oblige à évacuer l'antithèse faute de risquer le hors-sujet est une subtile manipulation , vraiment créateur de pensée unique sous couvert de philosophie. Pour le sujet choisi je trouve que les deux termes, bonheur et vérité ne sont pas opposés dans mon esprit. Ou bien je ne vois pas ce qu'on entend par bonheur sinon le confort. Mais bon, c'est ptet pour orienter les esprits, l'air de rien... En tout cas, "le bonheur est une idée neuve" saint just et le sujet semble bien parler de ce bonheur là, le bonheur bourgeois à présent diffusé en chacun de nous, impossible d'y échapper. Non vraiment ça coince il les vérités qui n'ont rien à voir avec le bonheur, la terre est ronde etc, donc on sous entend aussi que le bonheur est menacé par la vérité, sous son joug, ce qui est un sacré postulat, révélateur d'un mal-être enfoui par du déni, en gros, pour être heureux ne pensons pas et... consommons! Sinon, j'imagine quand même ce qui est attendu... Bienheureux les simples d'esprit... (qui n'est pas le sens biblique contrairement à l'idée reçue) L'imbécile heureux, Matrix forcément etc. Le cocu heureux tant qu'il ne sait rien donc tout leonde est content et c'est le bonheur peut être. Good buy alors... Don't worry, be happy ... Sinon au début de la vidéo dire vrai ou faux était un peu bancal quand on demande des raisons des justifications, (pourquoi faire des vidéos YT, par exemple, pk sinon c'est sur que c'est vrai qu'on fait des vidéos YT mais ça n'est pas la question . Bonne continuation, très pédagogiques ces vidéos sur le bac. Lisez Ellul
J'suis pas d'accord sur le fait qu'on ne puisse pas "DÉTRUIRE UNE QUESTION". Si elle n'a pas de sens, je pense qu'on peut dire en quoi la question est mal posée, tant qu'on a les arguments pour. Il s'agit pas de fuir le sujet, mais d'expliquer en quoi il serait intraitable (ce qui est rare, je l'admets, tout est potentiellement traitable ). Il s'agit justement de philosopher sur le sens de cette question au final. N'est ce pas ça le but de l'épreuve de philo, au delà de juste "répondre à la question". Parce que sinon, je trouve ça vraiment dictatorial franchement... Ça me rappelle un passage de Lewis Caroll (que tu aimes bien ^^) dans "Alice de l'autre côté du miroir" où la Reine rouge accuse Alice d'être ignorante parce qu'elle ne savait pas répondre à UNE question, sans jamais se demander si la question était potentiellement mal posée.. J'ai vécu ça pas mal de fois avec mes profs à l'oral... Super vidéo sinon ;)
"Si elle n’a pas de sens…" >> le truc c’est que ceux qui font les sujets de philo vont se débrouiller pour qu’elle ait toujours un sens. De la même manière qu’on ne va pas te demander de démontrer un truc faux dans un sujet de maths…
De prime abord, il faut se souvenir du principe de charité. De plus, l'épreuve scolaire (comme son nom l'indique) a pour but d'évaluer les élèves , et refuser la question sort complètement du cadre de cette évaluation. Il est fort probable que si la question n'est pas perçu comme pertinente, c'est que tu n'a pas saisis cette dernière. Il y a fort a parier qu'en la modifiant/reformulant un peu , à travers l'intro , tu puisse en dégager quelque chose de pertinent.
ça m'est arrivé une seule fois de refuser une question, c'était pendant un oral d'anglais pour un concours d'entrée en école d'ingé : la question était d'une banalité crasse, et aucune école du concours m’intéressait vraiment, donc je me suis "balec, j'y vais au bluff", et j'ai démonté la question pendant 20 minutes. Le prof a trouvé ça super original, et comme le but d'une épreuve d'anglais c'est de parler anglais, il m'a mis 15. ça devrait a priori marcher pareil en philo si ton argumentaire est suffisamment bon, puisque comme tu le dis, le but de la philo c'est de philosopher.... En revanche, je tenterai pas le coup dans les situations suivantes : - tu as absolument besoin d'une super note à l'épreuve (gros coeff, tous les points sont bons à prendre, etc...) vu qu'il y a un risque que ça casse ou que le prof te mette une note moyennasse - pour le bac : au bac, les profs notent les copies à la pelle, et certains ne prennent pas trop le temps de réfléchir : il risque de lire le début, de se dire "tiens un ptit malin qui veut jouer au con", de te mettre un 4 et d'arrêter de lire. - en début d'année de term : le lycée, c'est scolaire, le prof est là pour t'apprendre une méthode : si tu ne l'appliques pas, il risque de se dire "tu ne connais pas la méthode, je te mets une sale note pour que la prochaine fois tu fasses comme je t'ai appris". J'ai par exemple un jour pris un bon gros 5 en composition d'histoire en première, car la prof a trouvé que mes exemples sortaient du cadre du programme, et que j'avais cité quasiment rien de ce qu'elle m'avait enseigné. Même si elle a admis que ma compo était de qualité. En bref, comme pour toutes les matières, le bluff ça marche mieux post bac, et c'est même recommandé pour les concours...
Pour ceux qui veulent détruire un sujet, prenez plutôt le commentaire de texte ( si le sujet s'y prête bien sûr... ). C'est ce que j'ai fait au bac et ça m'a plutôt bien réussi. Même si comme pour les dissertations, mieux vaut éviter d'interpréter volontairement le texte de façon tordue ^^
Qu'entends-tu au juste par une question qui n'a pas de sens ? Pourrais-tu donner un exemple ? Montrer qu'une question est mal posée, si c'est fait trop rapidement, conduit à passer à côté de la question et à transformer le sujet : la dissertation est alors un hors-sujet. En revanche, traiter le sujet de manière à pouvoir le remettre en cause en reversant les présupposés dans ta troisième partie, ça c'est potentiellement efficace et c'est même habile si c'est bien fait. Mais tout le problème pour arriver à cela consiste à savoir élaborer une problématique solide et à "voir" - ou "percevoir" plutôt - tous les recoins du sujet, c'est-à-dire à l'examiner en profondeur pour être certain.e de ne rien avoir laissé de côté et qu'il n'y a pas un sens caché (une forme de sens substantiel - substare : ce qui se tient dessous) dans le sujet. Et c'est une entreprise peu évidente.
Justement je me posais pas mal de questions sur le schtroumphage, merci.
Je viens de réaliser qu'en fait les schtroumpfs sont adeptes de la novlangue.
Le mot "schtroumpf" étant d'une incroyable polysémie, ses différents sens étant déterminés par les autres mots de la phrase et le contexte.
Par exemple, si on décrète que tous les mots du champ lexical de la musique se disent schtroumpf, ainsi : "j'écoute de la musique" dévient : "je schtroumpf de la schtroumpf". Les mots de la phrase ne me permettent plus de comprendre le sens de schtroumpf ici, c'est donc le contexte qui seul peut m'aider.
Or maintenant si l'on encadre parfaitement la vie des schtroumpfs en s'assurant qu'ils ne réalisent jamais aucune activité en rapport avec la musique en ne leur laissant aucun répit.
Alors désormais la musique n'est non seulement plus praticable mais également "impensable" car les mots seuls sont imprécis et le contexte impossible à mettre en place.
Les bases de la novlangue sont donc présentes chez les schtroumpfs et il suffirait qu'un vilain schtroumpf (appelons le "Schtroumpf Brother") s'empare du pouvoir et mette en application ces décisions politiques pour que le gentil village schtroumpf se transforme en 1984.
"(appelons le "Schtroumpf Brother")" => Ou appelons-le Big-Schtroumpf....oh mais attend !!
fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Schtroumpf
-- Pourquoi regarder la chaîne de Mr Phi ? -- Parce que ses vidéos sont géniales !
Ce talent pour faire passer plein de notions de sémantique (présuppositions, types de questions, modalités), chapeau ! (et merci !)
6:00 Ça c'est un grand moment de philo
Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
On peut mettre en évidence des axes de réflexion pour chaque interprétation:
Justification finale: pour mieux connaître les autres
Justification causale: curiosité naturelle
Justification morale: devoir d'intégrité, d'honnêteté envers soi-même
En tout cas effectivement chaque interprétation de la question peut ouvrir des réflexions intéressantes en fait, c'est un sujet assez riche. On peut se contenter de "A quelle fin cherche-t-on..." mais c'est passer à côté d'aspects intéressants.
Pourrait-on rebondir sur la question posée pour expliquer une chose en amont?
Du genre: pourquoi chercher à connaitre les autres, ou des domaines quelconques, sous-entendu "que l'on ne connait pas déjà" ? Pour ensuite se baser là-dessus et compléter pour revenir à la question première?
Désolé, il y a pas de bac ici en Belgique, et en tout cas pas vrraiment de cours de philo (dans l'établissement où j'étais), donc j'imagine. :P
pour ma part, je traiterais plutot la justification final, et la separerais entre se connaitre vis a vis de ses capacites, et se connaitre vis a vis de sa personalite/gouts.
et ca se resumerait a: connaitre ses capacites c'est savoir ce que l'on peut, connaitre sa propre personalite c'est savoir ce que l'on veut. et en ce sens, la jonction des deux se rapprocherait plus de l'idee de pouvoir anticiper ou planifier ses interactions avec son environnement. c'est se donner du materiel pour repondre a tout les "comment?" dont on fait partie: "comment maximiser son bonheur?", "comment entretenir de bonne relation avec mon voisin, vadim?", "comment maintenir ma motivation pour aller a la salle et etre beau gosse cet ete sur les plage?", "comment choisir le prochain livre que je lirais?", etc.
"Pourquoi chercher à se connaitre soi-même ?
Sun tsu a dit :
- Si vous connaissez vos ennemis et que vous vous connaissez vous-même, mille batailles ne pourront venir à bout de vous. Si vous ne connaissez pas vos ennemis mais que vous vous connaissez vous-même, vous en perdrez une sur deux. Si vous ne connaissez ni votre ennemi ni vous-même, chacune sera un grand danger.
Du coup ma réponse est simple : Il faut se connaitre soi même pour éviter de prendre des peignées à Total War...
Aussi Sun Tzu: "If fighting is sure to result in victory, then you must fight."
Dans la langue française courante, «pourquoi» est utilisé dans les 2 sens «quelle est la cause» et «dans quel but».
Imprécision qu'on ne trouve pas en anglais (why?/what for?), en allemand (warum?/wozu?) ni en langue des signes française (pourquoi?/ pour++?), etc. 😉
Pourquoi tes vidéos sont excellentes ?
Pourquoi chercher à se connaître soi-même?... *Cerveau.exe a cessé de fonctionner*
Envoyer le message d'erreur : oui - non
Félix Delattre blague faite et refaite
Lorenende J'ai absolument aucune honte
encore une super video, j'espère que vous aurez le temps d'en faire d'autre avant le bac
On nous vante bien souvent les plans dialectiques, avec une remise en question finale... Ici, avec ces question en "pourquoi", c'est beaucoup plus compliqué ! Doit-on donner dans les deux premières parties des réponses à ce "pourquoi", et puis critiquer la légitimité de la question en elle même? Ou bien donner trois formes de réponses à ce "pourquoi", comme dans la dissertation thématique en littérature ?
Merci pour ces vidéos
Mais pourquoi ma prof de philo n'a pas prit le temps de m'expliquer ceci... ça m'aurai évité de faire nimporte quoi en dissertation ^^
"Pourquoi chercher à se connaitre soi-même ? "
Est ce pertinent de faire une partie pour chaque justification?
I - justification causale
II - justification finale
III - justification morale
Ou au contraire il faut choisir une seule justification et la traiter tout le long de la dissertation?
Je me demandais pareil! J’espère qu’on pourra nous éclairer
@@pad7hai dans ce sujet, on peut parfaitement explorer les trois voies morale, finale et causale. C'est mieux que de ne traiter qu'un sujet et laisser passer deux autres pistes de réflexion intéréssantes
Internex ouiii c’est vrai c’est ce que je me suis dis! Merci beaucoup pour ta réponse! En partant sur qu’une seule justification j’aurai trop peur de pas avoir trop d’arguments .....
@@pad7hai après je passe moi aussi le bac cette année, personellement j'aurais fait ca comme ca. Tout dépend du sujet le jour du bac
Internex courage à nous dans ce cas! Mais je pense sincèrement que sur ce sujet là ça aurait été le mieux à faire
Encore un grand merci à vous pour nous donner tous ces conseils ! Je continue de partager avec mes potes spartiates du cerveau.
Et merci aux teepers pour ce choix intéressant ! Je sens qu'Heiddeger va pointer le bout de son nez dans cette affaire-là.
Ps : J'irai chercher ça moi-même, mais sait-on jamais : quelqu'un aurait une idée définie de plan pour les questions en pourquoi ? Antithèse/Synthèse ne fonctionnera pas ; et confronter différentes raisons non plus.
Bonne continuation ! Vous êtes mon prof préféré cette année ! (et le seul, aussi, mais ça ne m'empêche pas de vous trouver hyper sympa).
Pourquoi ne pas m'avoir expliqué tout ça au lycée ?
Mougrouf Car beaucoup d'enseignants ont une culture et une connaissance académique hors-norme, mais ils n'arrivent pas à intéresser leurs élèves, à leur transmettre ce qu'ils savent...
Parce que les concours ne préparent pas à la pédagogie. (Mais chut, certain.es de mes collègues pourraient froncer des sourcils.)
Jean Bertran Huitre 92i T'as déjà parlé concrètement avec des enseignants en Philosophie ?
Jean Bertran Huitre 92i Troll ?
Jean Bertran Huitre 92i
Attends de passer ton bac et vas parler avec tes enseignants, parles-leur et vois leur réactions. La plupart des enseignants de lettre, au lycée, sont issues de la faculté (Paris-1 Panthéon Sorbonne, ...) ou de l'École Normale Supérieure (institution réservée aux élites souhaitant se spécialiser dans un domaine puis devenir chercheur ou professeur). Ces grandes institutions, que ce soit l'université ou les ENS, sont porteuses de valeurs plutôt humanistes et assez orientées à gauche sur l'échiquier politique.
Il me paraît assez compliqué de rencontrer (encore bien moins dans le secondaire) des professeurs de lettres et/ou de philosophie avec des valeurs "néo-nazies"...
M'enfin, travailles tes grands classiques pour demain et essaies d'avoir une bonne note, ça t'aidera peut-être à accéder aux études supérieures et enfin rencontrer d'autres personnes qui te feront, je l'espère, changer d'avis !
La seule question que je me posais en philo "Bien que la forme soit utile a faire passer un message, POURQUOI la privilégier au contenu et aux exemples en philosophie "scolaire"?"
oh lol le sujet de 2014 c'est celui que j'ai traité ! j'avais fait un truc comme : 1. se connaitre soi meme pour connaitre le monde avec platon / 2. se connaitre soi meme pour vivre ensemble et penser le politique avec la volonté générale de rousseau / 3. il ne s'agit pas tant de se connaitre soi meme que de se ressentir (duree de Bergson) ce qui est un peu différent de la connaissance stricte puisque cela releve de l'indicible. Je me rappelle m'etre beaucoup amusé avec ce sujet, et en plus j'ai eu 20 !
Pourquoi le monstre vert ?
En ts cas à "pourquoi mrphi ?", la réponse est "pour notre plaisir :D".
Love & gratitude.
"Pourquoi crée-t-on des œuvres d'art ?" Cette question ne peut-être pas aussi demander comme réponse une justification causale ? Genre : l'art est-il "ancré" en nous, un moyen expression (et là ce n'est pas le but que je souligne mais la forme expression dans sa forme primale : sortir de soi, extraire, exprimer dans le sens extérioriser, faire sortir.) Je chipote mais pour moi il y a une nuance entre ces 2 interprétations du pourquoi dans ce genre de question-là. Ça peut être d'ailleurs une idée de plan, une justification causale et une justification finale.
Cette question revient à l'exemple du schtroumpfage : Pourquoi créer des œuvres d'art ? Du coup, y a-t-il une vraie différence d'interprétation entre Pourquoi crée-t-on et Pourquoi créer ?
Et si on voulait vraiment une interprétation finale, pourquoi ne pas écrire "Pour quoi" ou "Dans quel but" au lieu de "Pourquoi"? En gros ma question finale c'est : Pourquoi pourquoi ?
Ahah, le sujet de 2014, je l'ai eu ! C'était un bon moment :)
Je reformulerai la question par "A quelle fin cherche-t-on a se connaître nous même ?"
Reformulation naïve que j’aurais moi aussi proposé mais je me demande s’il n’y a pas une subtilité étant donné la manière dont il en parle à la fin.
Bonjour, petite précision: le coup du présupposé ne fonctionne que pour les pourquoi avec proposition et non avec les pourquoi + infinitif me semble-t-il. Pourquoi punir? ne présuppose pas que l'on punisse déjà. C'est plutôt comme si on se posait la question avant de se mettre à le faire, A quoi bon punir, quel intérêt? Pourquoi croire? ne présuppose pas quand le fasse déjà mais nous demande si on à intérêt à le faire.
C'est la différence entre "pourquoi chercher à se connaître soi-même?" et "pourquoi cherche-ton à se connaître?"
Vidéo formidable
J'attends avec impatience la prochaine vidéo BAC Philo #4, je passe le bac de philo dans 17 jours ;( ....
Mais est-ce que cela veut dire que (quasiment) toutes les questions philosophiques peuvent être traitées selon l'aspect moral ?
0:48 une question bien mystérieuse
Il serait intéressant de poser la question de cette manière "A quelle fin chercher à se connaître soi-même?" "Quel objectif vise-t'on en cherchant à se connaître soi-même?" Bien sûr ce n'est pas ma problématique, mais un axe de recherche.
Pourquoi chercher à se connaitre soi meme? peut être compris sous différents angles comme. Qu'est ce qui cause notre envie à se connaitre soi-même?Quelle fin y'a-t-il à se connaitre? Pourquoi faut-il (moralement) chercher à se connaitre soi-même?
"Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?", humm... je tente une réponse :/
Je comprends la question ainsi : à quelle fin cherche t on à se connaitre soi-même ?
Aspirer à se connaître soi-même est une tentative pour se situer sur l'échiquier de la vie, de distinguer les idées qui nous est propre de celles qui nous ont été inculqué par les parents et par la société où on a vu le jour, de pouvoir se défaire de l'héritage culturel pour éprouver de l'empathie pour ceux qui ne nous ressemblent pas ; De savoir ce qui nous rend vraiment heureux et de chercher par la suite à l'atteindre. En somme, pour nous émanciper.
"Connais toi toi-même" ~Socrate
Mais pourquoi chercher à se connaître soi-même ? Est-ce une recherche de la vérité de soi ? On sait que l'homme veut chercher la vérité, personne ne veut être tromper, et donc chercher à se connaître soi-même revient à ne pas être tromper soi-même. De plus cela permettrai d'être plus libre de nos choix, essayons d'abord de se connaitre soi-même avant de prendre des décisions. Un homme timide, s'il se connait, ne vas pas devenir chasseur de serpent en Amazonie par exemple ^^
Bref je voulais donner mon avis sur la question, dites moi des objections ou ce qui ne vas pas pour que je puisse m'améliorer ;)
"On sait que l'homme veut chercher la vérité" : rien n'est plus faux, l'homme a très longtemps préféré se dédouaner en imaginant un dieu inexistant pour justifier l'injustifiable...
"personne ne veut être trompé" : ça c'est plus dur à contredire, mais c'est faisable : les victimes d’événements traumatiques préfèrent en général prendre des médicaments pour oublier que de garder la connaissance des événements vécus.
"cela permettrai d'être plus libre de nos choix" : au contraire, comme justement tu n'es pas libre car tu vis en société donc avec des contraintes, se connaitre soi même peut être une torture si au fond de toi tu ne colles pas au moule de la société : il peut être préférable de se mentir soi même pour avoir une vie sociale conforme : par exemple, un homme en arabie saoudite qui après mure introspection se découvre homosexuel, ça va pas pour autant le rendre libre d'avoir une relation avec un autre homme...
"Un homme timide, s'il se connait, ne vas pas devenir chasseur de serpent en Amazonie" : mis à part la pertinence de l'exemple, justement, se connaître soi même peut vouloir dire être capable de travailler ses faiblesses : si tu sait que tu as toujours eu du mal à avoir du courage, ça ne veut pas dire que en aura toujours : il serait au contraire stupide d'être fataliste, et il peut être tout à fait envisageable pour certains de s'imposer un mode de vie dérangeant pour s'améliorer : j'ai un copain absolument nul en allemand qui est allé faire un double diplôme là bas justement pour travailler cette faiblesse.
Voilà, désolé d'avoir essayé de démonter tes arguments, mais c'est toi qui a voulu ;)
Arthur Dent merci pour ton analyse ^^ je vois que j'ai fait des erreurs et je ne les ferai plus mais quand même l'homme n'aime pas être trompé tu n'aimerai pas que je te mentes non ?
les choses sont jamais blanches ou noires, il est super facile de trouver des situations ou si, je préférerai que tu me mentes : si je suis dans la matrice, surtout ne me le dis pas, je suis le parfait Cypher "Ignorance is bliss"....
Arthur Dent je vois merci pour ton eclaircisement ^^
ah et au fait, tu n'as pas fait d'erreur : tu as présenté ton opinion. et là où tu as fait preuve d'intelligence, c'est qu'un bon argument a contrebalancé ta perception du monde. par contre ne tombe pas dans l'excès inverse : n'acquiesce pas à quiconque te présentes un argument, tu as le droit de garder ton opinion, il faudra juste mieux la défendre !
Pourquoi chercher à se connaître soi-même? quelques axes:
- présuppose l'existence du moi
- pour chercher sa vocation
- pour l'unité de sa personne
- pour pouvoir répondre de ses actes
Sinon en philo il n'existe qu'un seul plan (oui oui c'est de la provocation):
I- doxique
II- critique
III- thetique
je pense que si tu parles plus de deux lignes de la possible non existence du moi dans ce sujet, tu risques le hors sujet...
Arthur Dent absolument, mais pour une réflexion personnelle ça peut être un angle d'attaque intéressant: Quel est le véritable objet de ce que l'on appel communément la connaissance de soi-même ?
Oser se demander "Pourquoi ?" est la question la plus révolutionnaire qui puisse exister. Car on commence à tout remettre en cause, comme toute autorité ou légitimité supposée mais aussi ses propres présupposés et l'étendue de son ignorance. J'étais encore un gamin quand je suis tombé dedans. Ne vous arrêtez pas à l'aspect matérialiste. Cherches et tu trouveras.
Du coup, dans ce genre de sujet, il n'y a pas de problématique unique? Par example, pourquoi chercher à se connaître soi-même? La problématique peut être: Pour quels raisons chercherions-nous à nous connaître nous même?
Dans ce cas, est-il pertinent de faire un plan : I- Raison 1 II-Raison 2 et III- est-il réellement possible de nous connaître nous même? ou avons nous nécessairement besoin d'une connaissance apporté par autrui?
Si on a plusieurs idées d'interprétation du sujet, devrait-on en choisir une à préciser et à développer quite à aborder les autres soit dans une phrase de l'intro soit vers la fin de la conclusion, soit quelque part dans la troisième partie si ça se prête bien ? Ou bien ferait-on mieux d'essayer de tout traiter?
J'en parle dans la suite de cette série
"pourquoi des unboxing ?" devrait être traité au bac, ça permettrait d'ouvrir des pistes de réflexion
Je suis en prépa et j'ai déjà eu un sujet de philo simplement intitulé "pourquoi?"😂
Haha, c'est dingue ! Bon clairement en prépa les profs se permettent plus de choses que pour des sujets du bac, mais quand même...
C'est pas mieux que certains sujets d'agreg hein... :p Surtout à l'oral. genre : "c'est la vie". Ou "Le coeur". Et un de mes chouchous : "être pauvre". -_-
Peut on vous envoyer des dissertations ou des argumentations? Si oui, par quel moyen? Merci pour vos réponses et pour votre travail.
Est il nécessaire de chercher à ce connaître soi-même ?
"Pourquoi Gnagnagnagnagneeeeeeeeeer ?"
Demandons à notre académicien, monsieur Finkielkraut !
Salut, tu pourrais faire un petit sondage pour connaître l'age moyen de ton publique stp. Ça m'intéresse beaucoup de savoir cela
Bonjour vos vidéos de méthodologie sont Top
Mais justement je passse mon bac très prochainement Et il me semble avoir vu que ds une annale corrige des sujets en pq on faisait abstraction du pq Et on conseillait d éviter de donner tt les raisons qui répondrais à la question posée je me sens donc un peu perdu
Est-il schtroumpf de schtroumpfer?
Pourquoi je commenterais cette vidéo ? Allez juste comme ça, pour le référencement.
Mon prof de philo vient de me montrer un de ses entraînements à l'agrégation: "La clarté", 6 heures.
C'était le sujet de la dissert du CAPES la première année où je l'ai passé (et pas eu...)
Une vidéo en perspective? On l'attend un jour! Et puis, ce n'est pas vraiment le sujet idéal .... (enfin pour un petit élève comme moi) , je ne sait comment l'analyser....
Peut-on dans une même copie choisir 2 types de justifications ?
En tout cas je trouve ce sujet très inspirant.
Oui c'est souvent une façon de construire le plan pour ce type de sujet.
Pourquoi ne nous a-t-on pas présenté les choses comme cela quand j'étais à l'école ?
Je me souviens bien d'avoir vu les différentes formes d'argumentation. Mais jamais nous n'avons appris comment aborder la question.
Réelle question ; Pourquoi poser des questionnement aussi artificiels dans les dissertations de philosophie ?
J'ai fais une année de licence en philosophie et j'ai été choqué par la droiture imposé dans une matière qui, par les lectures que j'avais faite auparavant, me semblait si permissive, et c'est malheureusement ce qui m'attirait en premier lieu !
Toutefois je conçois que la question frôle de trop prés un certain rapport de nos société à l'éducation et que mon cas ne se noie finalement pas dans celui de toutes les filières. C'est vraiment bête je trouve, parce qu'on à l'impression que la philosophie ne vit plus, qu'elle reste un vestige de quelques grands sages surhumains, alors que la philosophie, comme l'Art, c'est juste ce que nous nommons comme tel, non ?
Super taff comme d'hab
On ne peut nier une certaine propension au dogmatisme parfois dans la manière dont la philosophie est enseignée dans les universités françaises. Mais je crois que c'est principalement à cause des concours. Disons que c'est, à tout le moins, assez spécifique à la France (en tous les cas, je ne l'ai pas perçu autant en Angleterre lors de mes deux années d'études là-bas par exemple).
Dans le cas du sujet: "Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté?", est-ce que partir sur une réflexion des possibles avantages évolutifs de la chose pour l'espèce est pertinente ou au contraire complètement hors sujet?
PS: merci de m'avoir réconcilié avec la philo que j'avais détesté au lycée.
Ce serait très pertinent mais ça risque d'être relativement difficile à argumenter, ou alors ça risque de verser un peu dans le bullshit. Ceci dit on peut aussi partir dans cette direction pour poser le problème : il ne semble justement pas (au moins à première vue) que cette sensibilité apporte un avantage évolutif ; du coup pourquoi l'avons-nous quand même ? (En fait la sensibilité à la beauté physique a clairement des avantages pour le choix de partenaires sexuels, mais la sensibilité à la beauté d'un coucher de soleil, c'est beaucoup moins clair...)
Je schtroumphe souvent, mais je ne sais pas pourquoi.
a la phrase "connait toi toi meme", de nombreux jeux video m'on fait aboutir a la reponse "je sais que je ne sais rien".
au debut de dark souls je me cachais derriere le plus gros bouclier possible, a la fin je prenais le plus petit possible pour parer et une dague pour riposter...
au debut de bioshock je pensais etre libre dans un jeu semi ouvert, aux trois quart je decouvrais que j'etais une poupee jouant simultanement dans la paume de la main d'atlas et des dev...
avant mass effect 3, je pensais que des ia ne comptaient pas vraiment comme des vraie vies, au cour de ma partie, j'ai fait disparaitre les quarians au profit des geths...
Vous êtes fort
Pourquoi M.Phi n’a-t-il pas accordé vidéo à des ?
Pourquoi les sujets de dissertation sont-ils toujours autant évasifs?
pourquoi n'ai je pas autant d'abonnés que cyprien malgré que je les mérites plus que lui.
Comment Faire une dissertation de philo quand on a pas d’arguments pour répondre à la question ?! Ou plutôt comment trouver des arguments pour répondre ?
okie romaric Pourquoi faire une dissertation de philo quand on a pas d'arguments pour répondre à la question ?!
Félix Delattre parceque le bac nous y oblige et aussi parceque le texte à expliquer en explication de texte nous est opaque.
okie romaric essaie l'autre sujet...
Lorenende et si c’est pareil ?!
La deuxième question que tu viens d'ajouter est déjà plus intéressante :)
Si tu suis les vidéos de msieur Phi t'as déjà un bon bagage culturel en philo pour pouvoir avoir au moins l'idée d'un argument
Après, si ton prof officiel est normalement constitué, il devrait t'avoir enseigné un certain nombre de notions auxquelles les sujets se rapportent le jour de l'épreuve. Voilà, les arguments, a moins d'innover avec ta propre reflexion originale et pertinente, tu les pioches dans tes connaissances du cours ou ta culture générale
Exellent!
Salut,
Je suis un peut hors sujet désolé mais ça me titille vraiment.
Récemment Kanye West à fait outrage avec des propos malhabiles. Son point de vue, une fois analysé, est il me semble que les esclaves noirs ayant la possibilité de se rebeller contre leur sort se devaient de le faire pour recouvrer leur liberté : il ne devraient pas se soumettre à l'autorité et accepter les "400 ans d'esclavage''.
Sachant que la rébellion à cette époque entraînait une mort quasi certaine la question sous-jacente est :
Les esclaves sont-ils responsables de leur situation ? Peut-on, en partie, imputer la responsabilité de sa servitude à quelqu'un qui choisis de vivre soumis plutôt que de mourir libre ?
Qu'en pense tu ? Y-a-t-il une référence, une oeuvre, qui pourrait m'aiguiller ?
Personnellement, je préférerais que non, pas forcément par bonne foi, mais simplement parce que ce genre de raisonnement est le même que celui que nous retrouvons aujourd'hui : "Elle avait qu'à ne pas s'habiller en short" en parlant d'une femme ayant subie une agression...
Donc j'aurais plutôt intérêt à répondre "non" et à chercher des arguments rationnels en faveur de ce "non" (quand même !) mais ce serait mettre de côté l'esprit critique qui me pousse à la neutralité au moment d'aborder une nouvelle réflexion...
EDIT : Je sais bien que ce paragraphe ne t'aide en rien...
Je vois ce que tu veux dire mais après c'est une question de proportion. Dans ton cas par exemple on pourrait dire que c'est 95% la faute du type pour pas savoir se contrôler et 5% la fille pour avoir mis quelque chose de court.(valeurs arbitraires discutables) (Enfin rien que d'écrire ça ça me troue le cul.) Donc du coup le responsable ici c'est bien le mec point barre.
Bref c'est dangereux de s'aventurer sur ces pentes et ma question n'a qu'un intérêt philosophique et moins pratique
Non, pas forcément, je n'ai pas émis d'argument pour aucune des deux idées, pourquoi serait-ce forcément une affaire de proportion ?
"sont-ils responsables de leur situation"
définit "responsable". Mettons qu'ils le soient. Qu'est-ce que ça veut dire? Qu'ils n'ont pas le droit de se plaindre? Qu'ils doivent être punis? Que les autres ne doivent pas être punis? Qu'ils avaient les moyens materiels d'empecher ça? Qu'ils sont légalement responsable?
Pour moi le concept de responsabilité ne tient pas la route en dehors du domaine légal, et je pense que c'est pour ça que tu as du mal à répondre à ta question.
Etienne de La Boétie en a fait le sujet de son oeuvre principale: Discours de la servitude volontaire. Le titre est assez parlant ^^ mais pour le coup je pense que ça pourra t'aider dans ta réflexion
Peut-on axer un argument sur le "Pourquoi PAS non-x?" Je donne un exemple avec ton "pourquoi faire de l'art":
Axe: Pourquoi PAS ne PAS faire de l'art => je peux justifier soit une inutilité soit un contre-argument à la question sans pour autant dire que la présupposé est fausse ou inexacte.
c'est un exemple bateau mais en somme on pourrait prouver l'interet d'une action en montrant le non-intéret à faire le contraire. Je sais pas si je me suis bien fait comprendre....
Merci sensei
J'ai failli mourir d'une crise cardiaque en voyant la pub qui dit "PARCE QUE". Pourquoi t'as fait ça ? 4h et un stylo xD
Et comment fait on pour répondre à
: Pourquoi l’Etat ?
C'est dommage de refuser qu'on remette en cause la légitimité d'une question. Ça me rappelle un passage de Lewis Caroll (que tu aimes bien ^^) dans "Alice de l'Autre côté du Miroir" où la Reine rouge accuse Alice d'être ignorante parce qu'elle ne sait pas répondre à UNE question, sans jamais se demander si la question était potentiellement mal posée.. J'ai vécu ça pas mal de fois à l'oral... C'est pas parce que vous êtes profs que vos questions sont indestructibles ;)
Tu peux remettre en cause la question mais en 3e partie. En gros tu rejettes pas la question avant de l'avoir raisonnablement examinée.
Qu'est-ce qui pourrait justifier que l'on a pas intérêt à étudier l'histoire ? Je ne suis pas spécialement féru d'histoire mais même si je trouvais ça chiant quand j'étais au collège/lycée, je ne vois pas comment on pourrait justifier le fait que ne pas étudier l'histoire pourrait être profitable.
Il faudrait des exemples concrets en appuis des explication parce que la ...
Pourquoi chercher à se connaître soi-même ? Parce qu'occupe-toi de tes oignons, on ne le répétera jamais assez, surtout aujourd'hui.
Pourquoi peut il paraître légitime de se poser la question pourquoi?
_Pourquoi chercher à ce connaître soi-même ?_
V'là la question du trou du cul de base ^^
Je ne me connais pas (pouf, c'est très con), donc je cherche à me connaître (comment tu sais que tu ne te connais pas ?)
Fin de développement de sujet, LOL ! 20/20 en philo, hihihi ;p
En plus _se connaître soi-même_ est une tautologie, alors tu parles d'un sujet de philo ^^
"Pourquoi nous sommes sensible à la beauté ?"
Cette question n'a pas de sens.
C'est parce-que nous sommes sensibles à une chose que cette chose devient belle.
Soit charitable, essaye de trouver un sens intéressant à cette question ! Par exemple : « Pourquoi sommes nous sensibles à certaines choses que l’on désigne comme étant “belles” ? » ;)
Edit : en plus tu présupposes que nous ne sommes sensibles qu’à la beauté ce qui n’est pas trivial !
Tu peux être sensible à quelque chose de moche, être sensible c'est opposé à "ne rien penser de". par contre là où je te rejoint, c'est que rien n'est beau objectivement. le sujet intéressant est donc peut être "qu'est ce qui fait que nous trouvons quelque chose beau"...
Là par exemple, tu peux parler de la beauté de la femme : on trouve une femme belle parce que nous sommes génétiquement programmés à reconnaître des partenaires sexuels fertiles, et nous définissons comme beau celles qui correspondent à cet attrait.
Tu peux aussi parler de la beauté d'un paysage : nous sommes là encore génétiquement avantagés pour repérer des environnements favorables à notre vie, on va donc trouver beau des paysages verts et ensoleillés, avec un accès à l'eau potable, au contraire d'un paysage sans végétaux, chaud ou glacé, qui n'est pas propice à la vie.
ce ne sont que des exemples y'en a des tas d'autres...
Ce sujet me semble catastrophique. Il n'y a rien d'autre à répondre que "Parce que l'évolution nous a doté du concept de beauté". Et à la question ''pourquoi l'évolution nous a doté du concept de beauté, et pourquoi on trouve tel ou tel truc beau", il faut répondre avec des recherches scientifiques, pas des spéculations.
parce que tu le prends d'un côté qui le rend sans intérêt (et encore, cf mon post au dessus, tu peux à la limite essayer de le prendre dans ce sens).
Mais j'ai déjà eu à traiter un sujet semblable sur l'art ( je me souviens plus trop de la question, mais bon en gros c'était "pourquoi l'art"). et j'avais essayé un truc avec la volonté de sortir du monde ordinaire pour s'imaginer un idéal. être sensible à la beauté c'est peut être un peu ça aussi : être capable d'imaginer un idéal à atteindre pour se fixer des objectifs. Dans un monde où le concept de beauté nous serait inconnu, tout nous paraîtrait égal : une magnifique maison du 17ème ou un building en béton nous serait égaux, une peinture de maître et un placo uni, etc... la vie nous paraîtrait fade, car on n'aurait pas la volonté d'entreprendre pour rendre notre environnement plus beau. Mais je te l'accorde, le sujet est difficile je trouve....
"Quels sont les avantages à s'intéresser à la beauté?" si on interprete la question comme ça, c'est plus intéressant, effectivement.
Mais la question originale, hors contexte, ne veut clairement pas dire ça.
C'est possible que l'année où ce sujet est tombé, il y ait eu au programme de philo des choses liées à la beauté, donc un contexte, et que du coup, ça allait.
LE pourquoi et le pour quoi (faire) ... oui....
le pourqoi du but, et le pourquoi de la cause... certes...
tu as moins d'abonnés que cyprien car la majorité des gens ne chercent pas à développer leurs savoirs, mais à se détendre devant des trucs simples et superficiels ; )
Pourquoi le mot "pourquoi" existe-t-il?
pour pouvoir formuler des questions
Mais nous avons d'autres adverbes interrogatifs pour ça; du coup, c'est une réponse incomplète.
Pourquoi Karaba la sorcière est elle méchante
Pourquoi l'état ?
Bac Maroc 2012
Non mais franchement, ça leur coûtait quoi d'ajouter un mot dans le sujet...
Pourquoi pas.
Pourquoi ? Carquois répondit... la flèche.
Pourquoi le schtroumpf à lunettes est-il en prison ? Parce qu'il a schtroumpfé !
Vu les nombreuses significations possibles du mot ''schtroumpfer'', on peut dire que je schtroumpfe à tous les jours ! XD
Pourquoi ? Réponse : 7:03
et bien je suis bien heureux de ne jamais avoir du faire une dissert de ce genre... pfffiou!
Le "pourquoi faut-il enseigner l'histoire" qui oblige à évacuer l'antithèse faute de risquer le hors-sujet est une subtile manipulation , vraiment créateur de pensée unique sous couvert de philosophie.
Pour le sujet choisi je trouve que les deux termes, bonheur et vérité ne sont pas opposés dans mon esprit.
Ou bien je ne vois pas ce qu'on entend par bonheur sinon le confort.
Mais bon, c'est ptet pour orienter les esprits, l'air de rien...
En tout cas, "le bonheur est une idée neuve" saint just et le sujet semble bien parler de ce bonheur là, le bonheur bourgeois à présent diffusé en chacun de nous, impossible d'y échapper.
Non vraiment ça coince il les vérités qui n'ont rien à voir avec le bonheur, la terre est ronde etc, donc on sous entend aussi que le bonheur est menacé par la vérité, sous son joug, ce qui est un sacré postulat, révélateur d'un mal-être enfoui par du déni, en gros, pour être heureux ne pensons pas et... consommons!
Sinon, j'imagine quand même ce qui est attendu...
Bienheureux les simples d'esprit... (qui n'est pas le sens biblique contrairement à l'idée reçue)
L'imbécile heureux, Matrix forcément etc.
Le cocu heureux tant qu'il ne sait rien donc tout leonde est content et c'est le bonheur peut être.
Good buy alors...
Don't worry, be happy ...
Sinon au début de la vidéo dire vrai ou faux était un peu bancal quand on demande des raisons des justifications, (pourquoi faire des vidéos YT, par exemple, pk sinon c'est sur que c'est vrai qu'on fait des vidéos YT mais ça n'est pas la question .
Bonne continuation, très pédagogiques ces vidéos sur le bac.
Lisez Ellul
J'suis pas d'accord sur le fait qu'on ne puisse pas "DÉTRUIRE UNE QUESTION". Si elle n'a pas de sens, je pense qu'on peut dire en quoi la question est mal posée, tant qu'on a les arguments pour. Il s'agit pas de fuir le sujet, mais d'expliquer en quoi il serait intraitable (ce qui est rare, je l'admets, tout est potentiellement traitable ).
Il s'agit justement de philosopher sur le sens de cette question au final. N'est ce pas ça le but de l'épreuve de philo, au delà de juste "répondre à la question". Parce que sinon, je trouve ça vraiment dictatorial franchement...
Ça me rappelle un passage de Lewis Caroll (que tu aimes bien ^^) dans "Alice de l'autre côté du miroir" où la Reine rouge accuse Alice d'être ignorante parce qu'elle ne savait pas répondre à UNE question, sans jamais se demander si la question était potentiellement mal posée.. J'ai vécu ça pas mal de fois avec mes profs à l'oral... Super vidéo sinon ;)
"Si elle n’a pas de sens…" >> le truc c’est que ceux qui font les sujets de philo vont se débrouiller pour qu’elle ait toujours un sens. De la même manière qu’on ne va pas te demander de démontrer un truc faux dans un sujet de maths…
De prime abord, il faut se souvenir du principe de charité. De plus, l'épreuve scolaire (comme son nom l'indique) a pour but d'évaluer les élèves , et refuser la question sort complètement du cadre de cette évaluation.
Il est fort probable que si la question n'est pas perçu comme pertinente, c'est que tu n'a pas saisis cette dernière. Il y a fort a parier qu'en la modifiant/reformulant un peu , à travers l'intro , tu puisse en dégager quelque chose de pertinent.
ça m'est arrivé une seule fois de refuser une question, c'était pendant un oral d'anglais pour un concours d'entrée en école d'ingé : la question était d'une banalité crasse, et aucune école du concours m’intéressait vraiment, donc je me suis "balec, j'y vais au bluff", et j'ai démonté la question pendant 20 minutes. Le prof a trouvé ça super original, et comme le but d'une épreuve d'anglais c'est de parler anglais, il m'a mis 15. ça devrait a priori marcher pareil en philo si ton argumentaire est suffisamment bon, puisque comme tu le dis, le but de la philo c'est de philosopher....
En revanche, je tenterai pas le coup dans les situations suivantes :
- tu as absolument besoin d'une super note à l'épreuve (gros coeff, tous les points sont bons à prendre, etc...) vu qu'il y a un risque que ça casse ou que le prof te mette une note moyennasse
- pour le bac : au bac, les profs notent les copies à la pelle, et certains ne prennent pas trop le temps de réfléchir : il risque de lire le début, de se dire "tiens un ptit malin qui veut jouer au con", de te mettre un 4 et d'arrêter de lire.
- en début d'année de term : le lycée, c'est scolaire, le prof est là pour t'apprendre une méthode : si tu ne l'appliques pas, il risque de se dire "tu ne connais pas la méthode, je te mets une sale note pour que la prochaine fois tu fasses comme je t'ai appris". J'ai par exemple un jour pris un bon gros 5 en composition d'histoire en première, car la prof a trouvé que mes exemples sortaient du cadre du programme, et que j'avais cité quasiment rien de ce qu'elle m'avait enseigné. Même si elle a admis que ma compo était de qualité.
En bref, comme pour toutes les matières, le bluff ça marche mieux post bac, et c'est même recommandé pour les concours...
Pour ceux qui veulent détruire un sujet, prenez plutôt le commentaire de texte ( si le sujet s'y prête bien sûr... ). C'est ce que j'ai fait au bac et ça m'a plutôt bien réussi. Même si comme pour les dissertations, mieux vaut éviter d'interpréter volontairement le texte de façon tordue ^^
Qu'entends-tu au juste par une question qui n'a pas de sens ? Pourrais-tu donner un exemple ?
Montrer qu'une question est mal posée, si c'est fait trop rapidement, conduit à passer à côté de la question et à transformer le sujet : la dissertation est alors un hors-sujet. En revanche, traiter le sujet de manière à pouvoir le remettre en cause en reversant les présupposés dans ta troisième partie, ça c'est potentiellement efficace et c'est même habile si c'est bien fait.
Mais tout le problème pour arriver à cela consiste à savoir élaborer une problématique solide et à "voir" - ou "percevoir" plutôt - tous les recoins du sujet, c'est-à-dire à l'examiner en profondeur pour être certain.e de ne rien avoir laissé de côté et qu'il n'y a pas un sens caché (une forme de sens substantiel - substare : ce qui se tient dessous) dans le sujet. Et c'est une entreprise peu évidente.
Pourquoi ?
PARCE QUE C'EST NOTRE PROJEEEEEEET !
Pourquoi pas
Ma réponse: "Pourquoi pas ?"
Quel est le pourquoi du parce que ?
- La vache !
- Pourquoi ?
- Parce que
Pourquoi pourquoi pourquoi ?
Bonjour,
Non, c'est une blague? Le bac a lieu le 18 juin? C'est vrai qu'il ne faudrait pas se prendre une pelle... ce jour-là !! ----> je sors
Pas compris :(
La pelle... du 18 juin (1940, moi non plus je n'étais pas né :) )
Christian MOYON Ah je viens de comprendre !
Poooouuuuurkwâââh ?
Stroumf
deuxième.
peut on vous envoyer des dissertations ou des argumentations philosophiques?