Eh bien je crois bien n'avoir jamais entendu une explication aussi claire et précise de la méthode... C'était déjà le cas dans les 3 épisodes précédents, mais là franchement je vois les choses sous un autre angle, pourtant j'avais déjà assez bien compris ce qui était attendu. Super vidéo comme d'habitude !
Un grand merci pour vos vidéos très claires et détaillées en même temps avec plein de références et la méthodologie du bac ! alors que je ne suis pas du tout une "littéraire" j'ai réussi à avoir un 20 en dissertation ! un grand merci vous m'avez bien aidée pour réviser et completer mes cours ❤ si pour ceux qui passent les prochaines années vous voulez des conseils, révisez vraiment bien votre méthodologie, travaillez un moment votre plan au brouillon en vérifiant que chaque sous-partie répond au sujet et ayez le maximum de références complètes (pas seulement des citations comme ça vous pourrez les mettre dans plusieurs notions) de mon côté j'avais lu certains livres en entier, puis bon courage ! n'hésitez pas à rentabiliser les 4 heures et écrivez beaucoup mais ne vous répétez pas pour autant, à part à chaque fin de partie avec la transition
Si seulement on m'avait expliqué tout ça quand j'étais en terminale... Ca m'aurait aussi servi plus tard, d'ailleurs. Je sais bien que la mémoire est selective, mais je jurerais qu'on ne m'a jamais vraiment enseigné l'art de répondre à un sujet de philo. On s'est contenté de me raconter des notions et de me mettre une note médiocre à chaque dissert pendant l'année.
Eh beh, ça vallait le coup de regarder 3 pubs pour lui faire gagner 0,15€, trop fier que mon incroyable contribution puisse aider indirectement autant de Terminales perdus
Et regarder la pub RUclips en entier avant la vidéo ça rapporte combien ? 2 centimes ? Je suis allé sur Utip pour voir 1 pub (+0.05) mais le choix d'annonce est très limité (Axe ou Axe ?), pas génial. Mais apparemment déjà plus de 5€ en une journée, le monstre vert va être content.
Pour l'argent je sais pas trop, mais en parlant du monstre vert (je vais l'appeler Toufik, c'est plus court), bah j'ai vérifié il a pas tourné une seule page et n'a pas bougé d'un pouce entre le début et la fin de la vidéo. Soit sa réflexion philosophique est très profonde, soit Toufik regarde en scrêd sur une tablette déguisée en livre des vidéos de Cyrus North. Et il trouve ça mieux en plus ce traître
Héhé peut-être bien... Et pour répondre à la question sur ce que rapporte le fait de regarder une pub sur RUclips, il est rigoureusement impossible pour moi de le savoir.
j"adore comment mon bac de philo c'est demain, il est 23h15 et que c'est que maintenant avec ces videos que non seulement j'ai plus appris que jamais mais que je me sens prete pour demain ! comme quoi , vaut mieux tard que jamais ...
Pour un pédagogue, tu as une qualité essentielle: la précision. Je me suis abonné :) (et c'est plutôt cool pour toi, parce que je suis pas franchement raccord avec tes options philosophiques de base en plus^^)
Au fur et à mesure de tes explications, j'ai le sentiment que l'aspect littéraire est très présent dans cette méthode d'évaluation de la philosophie (Sens des termes et tournure de phrase) Si la langue employée ne contenait pas d’ambiguïté syntaxique et grammaticale, on ne pourrait sans doute pas l'employé. Qu'en penses-tu ? Et d'ailleurs sais-tu comment les autres cultures francophones et non-francophones font pour évaluer, noter, juger l'apprentissage de la philosophie ? Pour une vidéo, çà pourrait être un bon sujet :) (sur le système éducatif coréen à tout hasard) En parlant d'autres cultures, dans cette vidéo, tu conseilles d'employer des exemples pertinents qui font partie de la culture commune philosophique. Je me demandais si cette culture commune philosophique était universelle ? Par exemple, est-ce que les exercices de pensée occidentale sont enseignés dans les écoles orientales ? Et inversement ?
Si par littéraire tu entends "relatif à la langue", eh bien oui en effet ; mais dans ce cas la linguistique est une matière littéraire... Normalement, par littéraire il faut entendre "relatif à la littérature, aux oeuvres littéraires", et dans ce cas il ne me semble pas que l'exercice soit littéraire, non.
+1 Bobink. Je m'étais dit la même chose, il y a certaines questions en philo où parfois j'ai l'impression que tout repose sur la définition des mots. Comme par exemple pour le problème du "bruit" de l'arbre qui tombe alors qu'il n'y a personne pour l'"entendre". Finalement faut juste avoir un dico sous la main pour savoir la définition exacte des termes. Mais bon, en l'occurrence pour "faut-il préférer le bonheur à la vérité ?" je pense que les deux concepts sont assez clairs et qu'on peut donc philosopher sur la question quelle que soit la langue ou l’ambiguïté de la tournure de phrase.
5:56 La vignette sacré Graal m'a tué ! En tout cas merci pour la vidéo, ça ne rattrapera pas mon échec passé au bac (le point Godwin y est pour beaucoup avec le recul) mais ça me permet d'appréhender avec un esprit plus affûté les futur question à connotation philosophique :-) bref continue !
Super vidéo 👍, cependant j’ai une question: est ce que le deuxième conseil justifie de faire tout une partie pour expliciter un présupposé? Ou bien ce serait du hors sujet?
bon sang j aimerais remonter le temps et choper un 18 ou 20 sur 20 :) merci très bon je like et je m abonne car c est un très bon travail que je remarque à chaque vidéos, je m'y intéresse beaucoup.
En conclusion, selon mon avis, il faut privilégier la vérité au bonheur (ou du moins compiler les deux) parce qu'un bonheur faux pour quelqu'un, fait souvent le malheur des autres. Par exemple, je suis heureux d'avoir acheter un nouveau téléphone parce que je ne sais pas qu'il a été fabriqué par des enfants en Chine... La vérité attriste parfois, mais ce n'est qu'en lui faisant face qu'on peut tenter de rendre heureu.se.x tout le monde !
Mais c'est tout relatif le présent. Chacun en a sa vision, non ? Et sinon, merci pour toutes ces explications super utiles (bon, je ne suis qu'en 3e....) ! Super vidéo ! Et parleras-tu de La Boétie dans un futur plus ou moins proche ? J'ai commencé le Discours de la servitude volontaire mais j'ai déjà trop de livres à lire !
Est ce que la citation : "Avant j'étais moche dans la Tess, maintenant je plais à Eva Mendes" _PNL (Philosophe Notoriété des Lumières) Peut être utilisé dans le contexte de la société? Merci 😄
Lorsqu'on trouve un sujet voisin mais pas complètement identique, faut il l'expliciter ou c'est juste pour nous permettre de dégager les nuances au brouillon?
C'est quelque chose à faire d'abord au brouillon, pour chercher à préciser le sens du sujet ; après tu peux aussi en parler explicitement à un moment de ta dissertation si ça s'y prête, si ça t'aide à faire ressortir le sens du sujet.
Bonjour, merci pour toutes tes vidéos de qualité, j'aimerais que tu puisses en faire davantage. Concernant la partie sur les exemples, une question me vient et il m'apparaît étrange que tu ne l'aies pas anticipée : Si une idée originale et personnelle d'expérience de pensée nous vient, classerais-tu ça dans la pure invention et donc comme un exemple "moyen" par opposition à une expérience de pensée bien connue ? Merci beaucoup d'avance si tu prends le temps de me répondre (je passe pas le bac mais j'aime bien chercher la p'tite bête lol)
Il y a des chances pour que ce soit laborieux et qu'on voie mal d'où tu veux en venir même si ton idée est bonne. Et puis il y a aussi des chances pour que ton idée qui te paraît bonne ne soit pas si bonne (la perception que les élèves se font de leurs propres idées est souvent très déformée, même chez les élèves les plus brillants.)
Dans le même genre, quelle serait la valeur d'une expérience de pensée dont on se souviendrait mais dont on aurait oublié l'auteur ? Par exemple j'avais bien pensé à la machine à expérience mais j'aurais été incapable de redonner le nom du philosophe qui l'avait proposé à l'origine...
Merci, je comprends l'idée, après il est vrai que je n'ai plus 18 ans donc j'ai peut-être tendance à surestimer mon ancien moi, j'oublie que j'ai acquis de l'expérience depuis que je ne suis plus un élève justement et que je n'ai pas toujours eu cet esprit supérieur capable des plus efficaces analogies. :P
Si tu parles de machine à expérience sans mentionner Nozick il est possible que ton correcteur ne connaisse pas l'expérience de pensée et du coup ne voit pas vraiment à quoi tu fais allusion (c'est une référence assez classique mais disons qu'il relève de la philo analytique à laquelle pas mal de profs sont réfractaires malheureusement, et c'est pas aussi classique que le morceau de cire de Descartes) ; tandis que si tu cites Nozick, il y a des chances pour que le correcteur aille voir sur Internet ce que c'est ou bien que ça lui rappelle quelque chose. C'est un problème avec pas mal de trucs chouettes en philo mais pas totalement mainstream : il vaut mieux être capable de le présenter assez bien pour que même un correcteur qui ne connaîtrait pas la référence puisse l'identifier à partir de votre copie. En général, quand je présentais ce genre de contenu à mes élèves j'insistais vraiment sur ça. Il y a d'autres contenus par contre où n'importe quelle présentation bâclée suffira parce que c'est totalement classique ; genre Antigone, etc.
Est-ce qu’à la place de La machine à expérience, comme on exemple pour opposer le bonheur illusoire et la vérité malheureuse, on pourrait utiliser le choix que fait Néo au début de Matrix 1 entre la pilule rouge et bleue ?
C'est vrai que j'expérience de pensée de Nozick correspond très bien au sujet, ceci-dit je mettrais bien en avant deux autres exemples plus concrets. 1) la religion, est-ce que c'est légitime de tenir pour vrai une croyance religieuse fausse - malgré des preuves de sa fausseté, on ne débattera pas ici de la fausseté des religions, en tout cas reconnaissons que toutes les religions ne peuvent pas être vraies en même temps, donc il y a forcément des croyances religieuses complètement fausses - si cela nous permet dans une mesure d'être plus heureux ? Il faudrait ici examiner aussi l'influence des religions sur le comportement des gens et sur la société en général. 2) l'effet placebo. S'il n'existe aucun traitement efficace, faut-il mentir aux malades en leur donnant un placebo, pour améliorer leur santé (et donc leur bonheur), en sachant que l'effet d'un placebo dépendant justement de ce mensonge (l'effet sera bien moindre voire nul si le patient sait qu'il s'agit d'un traitement placebo) ?Par ailleurs, je trouve intéressant d'examiner les conséquences de la recherche du bonheur (en distinguant une recherche d'un bonheur individuel et celle d'un bonheur collectif) et de la recherche de la vérité (ainsi que l'efficacité de ces recherches). Parce que, au delà des cas concrets où l'on fait face à un dilemne bonheur/vérité, chaque ressource (humains, temps, argent) utilisée dans la recherche du bonheur ne peut pas être utilisée (en tout cas pas toujours) dans la recherche de la vérité. Ainsi, on peut donc voir aussi ce sujet comme "Doit-on privilégier la recherche du bonheur à celle de la vérité ?"
Je n’arrive pas vraiment à saisir le dernier conseil qui pourtant me semble très intéressant, est ce possible de l’illustrer via une copie corrigée ? Sinon merci à toi qui m’aide grandement à affronter le plus sereinement cette épreuve!
par rapport aux différents exemples, en quoi un exemple inventé de toutes pièces est-il moins pertinent q'une expérience de pensée connue, puisque par définition une expérience de pensée est toujours inventée de toutes pièces?
Le bonheur, c’est mourir. Tendre vers une fin en soi, vers l’ultime, c’est tendre vers la mort. Préfère le bonheur ne peut apporter que le bonheur, tandis que préférer la vérité peut augmenter de façon générale nos connaissances et en plus de cela n’a pas de fin particulière tant les informations sont nombreuses.
En parlant d'exemples issues de la culture philosophique, si on en prend venant des philosophes chinois, vaut mieux bien expliquer l'exemple ou on part du principe que le correcteur s'y connait ? Sur la notion de bonheur, j'imagine qu'on peut trouver des trucs intéressant sur l'opposition entre confucianisme et taoïsme quand aux sujets en "doit-on", il y a tout une école de philosophie qui s'appelle le légalisme !
Globalement, si tu prends des exemples issus de la culture philosophique mais que le correcteur ne connaît pas la référence, il y a de bonnes chances pour qu'il fasse l'effort d'aller se renseigner un minimum. Après, c'est sûr que tu t'exposes davantage au risque d'être mal compris
Je dois te dire que je trouve cette série très intéressante ! Je me demande même si je ne vais pas m'en servir comme support pour un cours que je dois construire pour l'an prochain . Accepterais-tu que je te cite?
Oui ça sera cool : tu montres la vidéo de Phi en entrée du cours et à partir de cette vidéo, tu lances la discussion dans la salle. Une vidéo qui serait parfaite pour ça c'est celle qui tend à montrer après Kant (qui doit faire des bonds dans sa tombe en lisant ça) qu'un croyant n'a pas de moral :)
En fait, si je m'en sers, cela sera des extraits de la série pour introduire un cours sur l'écriture en étude supérieure (DUT), que cela soit la dissertation ou plus largement l'écrit argumenté
Personellement je pense prendre le texte à 80-90/ Car malgres que j adore la philosophie et disserter Au bac on a pas le temps de vraiment faire quelque chose de bien et le hors sujet du au fait de partir dans tt les senses des termes bahhh ça donne un 6 à 50 / ! Hors le texte nous cadre d avantage Mais ce n est que mon à vie soyer libre de vos plumes :)
Nous cadre d avantage et ai intéressant d analyser un auteur et d'y ajouter les auteurs de nos connaissance de ce que l on a bosser durant l annee :) Hors avec une dissert' y a quand mm bcp de prof qui disent que malgres tt tt ce qu on apprend dans l annee bah c est pas obligé ... bah bravo belle dénigration de notre taff! Bon en vraie je suis d accord même si c dommage on peu philosopher sur une question sans auteur philo' mais avec d autres apport (littéraire, artistique etc) mais la encore en 4h pour être efficace au bac Y a pas le temps ! :p c est dommage mais c est le jeu de faire de la "philo scolaire en 1 ans pour le bac"
*comme si en un ans on pouvais se former un esprit philosophique alors que pour le français il a fallu 2 ans :p... sachant que la philo requiert 2 fois plus de taff que le fr *
Pour faut-il préférer le bonheur a la vérité? , j'interprèterai le "faut-il" en "vaut-il mieux" mais M.Phi ne l'a pas mentionné, c'est une bonne interprétation ou pas??
Cette vidéo m'a fait penser au Simpson. Bah oui, ils ont tous choisis le bonheur à l'intelligence sauf Lisa qui est toujours malheureuse... :D Chacun ses exemples XD
Quelques remarques me sont venues en regardant cette vidéo. D'abord, quant au 2e conseil, il me semble que l'opposition Bonheur/vérité n'est pas un présupposé d'où partir nécessairement, mais que le sujet peut également inviter à le mettre en question : ainsi, au lieu d'opposer une thèse qui défendrait le bonheur au détriment de la vérité et une antithèse l'inverse, on pourrait opposer la préférence du bonheur au fait de les mettre sur un même plan, de ne jamais préférer le bonheur… Alors c'est plus subtil, moins évident, mais il doit y avoir moyen de le traiter… Quant aux exemples, il est remarquable que parmi les exemples fournis par notre culture philosophique, la plupart sont des expériences de pensée, relevant ainsi du 2 (de façon générale, on ne remonte pas la chaîne à l'infini, ils sont tous partis à l'origine de l'une des trois premières sources). Il faut être précautionneux pour constituer une expérience de pensée, mais ça peut être une très bonne aide. Et puis il faut remarquer que ça ne peut jamais sortir du pur imaginaire, mais que ça doit bien faire sens d'une manière ou d'une autre (mais pas forcément par le biais d'une expérience ; ça peut être en tant qu'expérience commune). Par ailleurs, si, évidemment, quitte à mal le développer ou l'utiliser, autant que l'exemple soit de lui-même philosophique, reste que si l'élève prend garde à ce que son traitement soit bien philosophique, le fait qu'un exemple vienne de sa culture littéraire etc. peut précisément avoir l'avantage de n'être pas a priori philosophique, de sorte que c'est lui-même qui parviendra à réaliser cette évolution, à le philosopher en quelque sorte ; en outre, l'élève aura d'autant plus de mérite, comparé à celui qui aurait cité ce que l'examinateur ne pouvait manquer d'avoir déjà à l'esprit.
Bonjour, pouvons nous traiter la question "faut il préférer le bonheur à la vérité ?" de telle sorte que l'on considère, tout d'abord, le "faut il" comme exprimant une nécessité pour l'Homme, avant de progressivement octroyer une dimension morale à la question ? Par exemple, puis je faire un tel plan: I/ Le bonheur se préfère à la vérité car il constituerait une fin en soi (nécessité) II/ Or, l'absence de vérité nous réconforte dans un bonheur biaisé (idée d'illusion) III/ Par conséquent, l'absence de vérité nous empêche d'être moral ainsi que alerte du monde qui nous entoure, au profit d'un bonheur qui nous pervertit Je pensais également à ce plan, peut être plus dense mais qui permettrait de ne pas se répéter entre la deuxième et la troisième parties (j'ai mis des apostrophes pour distinguer les différentes parties du plan précédent) I'/ idem que le I/ II'/ inclurai le II/ ainsi que le III/ III'/ Connaître la vérité peut nous faire tendre vers un autre type de bonheur, plus lucide, en adéquation avec la vérité (en somme, le III'/ serait une critique de la question posée initialement, dénonçant l'incompatibilité présupposée entre bonheur et vérité) J'espère recevoir un éclaircissement de votre part, je me suis pas mal vautré cette année à cause de problèmes de structures de plan qui ne répondaient pas à la question; j'aimerai en fin de compte savoir si ces plans sont valides et ce que vous en pensez 😊
Le deuxième plan me paraît bien. Le problème avec le II du premier plan, c'est qu'on ne voit pas en quoi en soi ça répond à la question ; le III semble répondre à la question par contre, mais ça mériterait d'être plus clair (vous passez donc à une lecture morale du "Faut-il") ; il faut bien faire voir le rapport au sujet dans chaque partie, c'est très très important.
Citer des exemples de la culture du correcteur: oui je comprends que ça aide pour plaire. Mais il est dommage que les correcteurs de philosophie aient bien souvent une culture essentiellement littéraire et trop peu scientifique. C'est dur pour les élèves de série S.
S'il y a des classiques de la BD ça en fait clairement partie (mieux vaut se référer à la BD par contre) et effectivement on peut illustrer pas mal de choses avec Watchmen. Après, c'est une référence un peu risquée au sens où certains correcteurs très conservateurs pourraient regarder ça comme pas assez digne ; mais ce ne serait pas mon cas, par exemple (et probablement pas le cas d'une majorité de correcteurs).
Argh, je viens de recharger la page en voulant mieux formater mon texte !!! Bon, je te remets (même si ce sera certainement formulé différemment) ce que j'avais voulu dire... 2:40 Tiens, ça me rappelle la vidéo d'un excellent prof de philo qui nous parlait d'une matrice nous donnant l'illusion d'une vie meilleure et nous demandait si on serait d'accord pour y entrer ou, si on s'y trouvait déjà, pour en sortir... 3:40 Bon, je ne suis pas si rouillé que cela, ou bien tes vidéos ont fini par me faire retrouver des compétences de dissertation philosophique, puisque quand j'ai entendu ta question, j'ai tout de suite pensé que la culture, dans cette question, était vue comme un carcan. Pas si loin de ta version, ou es-tu d'un autre avis ? 4:30 Bon, alors, quels présupposés peut-on lire dans cette question ? J'ai le sentiment en la lisant que le bonheur est considéré comme fondamentalement opposé à la vérité, et que les deux sont foncièrement incompatibles. Il serait donc nécessaire de se décider soit pour un bonheur parfaitement illusoire, soit pour une vérité qui, dans tous les cas, nous rendrait malheureux. Hm... j'ai l'impression que c'est un peu court... Si tu as un peu de temps, est-ce que tu voudrais bien me dire ce que tu penses de mon analyse ? 5:50 Excellente image parfaite pour illustrer la question. Je plussoie absolument ton choix ! ^^ 6:10 Je sais bien que dans une dissertation de bac, Aristote et Rousseau seront toujours préférés à Matrix, mais puisque tu parles de questions que l'on pourrait se poser dans certains cas concrets, est-ce qu'un exemple susceptible de survenir dans la vie de tous les jours peut être considéré comme un bon exemple ? Par exemple, la question de l'opposition bonheur illusoire/vérité rendant malheureux se pose de façon évidente dans un couple où l'un des deux trompe l'autre, et où la révélation de cette vérité contribuerait au malheur de l'autre quand le fait de la cacher permettrait d'entretenir un bonheur illusoire. Un tel exemple pourrait-il être (s'il est bien amené et bien analysé) considéré par un correcteur du bac comme étant un bon exemple ? Après avoir vu tout le passage aux alentours de 7:30, j'imagine qu'il serait considéré comme un exemple passable, c'est bien cela ? 12:10 Je me demande si on ne pourrait pas lier ce sujet au sujet "La recherche du bonheur est-elle désirable" ? En même temps, on n'a plus l'idée de vérité dedans. Peut-être "La recherche du bonheur et la recherche de la vérité sont-elles désirables" ? À ce moment-là, on aurait déjà vu une partie de la question, puisque, si la recherche de l'un ou de l'autre est indésirable, il me semble évident que la recherche désirable doit être préférée à la recherche indésirable. Et si les deux sont effectivement désirables, on peut se demander si l'une des deux recherches mérite plus d'être réalisée que l'autre. Hm... J'ai le sentiment que je risque le hors-sujet complet avec mes suppositions. Ou bien serais-je (sans forcément avoir effectivement tout trouvé) malgré tout sur la bonne voie ? OK, vu ce qui est dit après, j'ai l'impression que j'étais complètement à côté de la plaque. Ou bien n'es-tu pas d'accord ?
Si un exemple se présente dans la vie de tous les jours, elle se présente aussi certainement dans les oeuvres de fiction qui ne sont pas si différentes de la vie de tous les jours ; dans ce cas, pourquoi ne pas illustrer à partir d'un cas issu d'une telle oeuvre. Ainsi tu veux illustrer le sujet avec le cas de la tromperie conjugale et la question de savoir si on veut savoir la vérité sur son conjoint dans ce cas, pourquoi pas ? Tu trouveras sans peine des fictions où ce thème est traité... Je pense à "Un amour de Swan" spontanément, mais il y en aurait bien d'autres évidemment. L'avantage, c'est que dès que vous écrivez les noms de Swan et Odette, votre correcteur verra en gros d'où vous voulez en venir parce que c'est une histoire bien connue ; ça vous épargne un exposé trop laborieux ou dépersonnalisé. (Vous ne parlez pas de "quelqu'un" qui trompe "quelqu'un d'autre" et du coup ce "quelqu'un d'autre" veut-il savoir la vérité au risque d'être malheureux, bla bla bla...) Et pour répondre à ton dernier point, je pense que tu pourrais développer ça en 3e partie éventuellement.
Waaaah, je croyais que j'allais pouvoir regarder vingt pubs d'un coup pour faire 1€ de don, et ben non! Je suis tristesse et déception... Plan B: regarder toutes les pubs dispo' chaque jour! :D
la construction d'une expérience de pensée réclame une grande rigueur, et donc beaucoup de temps, pour être pertinente, cohérente et immédiatement compréhensible. En utilisant une expérience de pensée "classique", tu t'assures de sa cohérence interne (sinon, tu n'en aurais sûrement pas entendu parler en cours ou sur cette chaîne), et tu t'ouvres immédiatement l'accès à l'argumentation que développe ce philosophe à partir de cette expérience de pensée (si tu t'en souviens), et donc l'utiliser (la reprendre, la critiquer, la développer). Dans une épreuve à durée limitée, ces aspects pratiques jouent un grand rôle dans la qualité finale de la copie.
No troll: est-ce que c'est risqué de ne citer en exemple QUE Shrek et uniquement Shrek pour les exemples/illustrations? (En variant les passages des films évidemment)
Tu sembles présupposer que la question posée ne vaut que pour soi-même et alors il semble manquer tout un volet important qui est "Faut-il préférer le bonheur à la vérité POUR LES AUTRES?". Par exemple, faut-il annoncer à des parents que leur garçon est mort à la guerre en fuyant plutôt qu'en vendant chèrement sa vie (si on a des raison de penser que, quite à ce que leur garçon soit mort à la guerre, ces parents préféreraient que cette mort résulte d'une "attitude courageuse"). C'est d'ailleurs ce que suggère la question car, comme tu le remarques, on la pose plutôt dans l'autre sens... quand on est personnellement concerné.
Oui, j'ai failli ce point et puis la vidéo était assez longue comme ça ; j'ai l'impression que ça fait partir dans une direction qui n'est pas forcément attendue. Je ne pense pas que la question suggère vraiment ce traitement, sinon il serait fait mention de la notion de mensonge (en gros on demanderait "Faut-il/Peut-on mentir pour faire le bonheur d'autrui ?") ; en outre même cette question ramène à celle de savoir si on le voudrait aussi pour soi.
Il me semble que telle que j'ai posé la question, la "préférence" devient quelque chose comme : a-t-on moralement le droit de mentir pour protéger le bonheur de quelqu'un... sauf que se mentir à soi-même, ou bien mentir à quelqu'un qu'on aime pour le "protéger", ce n'est pas la même chose... si ? non ?
13:15 : Tiens, mais tu changes la formulation là. L'ajout du mot "bordel" change complètement l'énoncé et il faut un traitement un peu plus vulgarisé !
Eh bien je crois bien n'avoir jamais entendu une explication aussi claire et précise de la méthode... C'était déjà le cas dans les 3 épisodes précédents, mais là franchement je vois les choses sous un autre angle, pourtant j'avais déjà assez bien compris ce qui était attendu. Super vidéo comme d'habitude !
Un grand merci pour vos vidéos très claires et détaillées en même temps avec plein de références et la méthodologie du bac ! alors que je ne suis pas du tout une "littéraire" j'ai réussi à avoir un 20 en dissertation ! un grand merci vous m'avez bien aidée pour réviser et completer mes cours ❤ si pour ceux qui passent les prochaines années vous voulez des conseils, révisez vraiment bien votre méthodologie, travaillez un moment votre plan au brouillon en vérifiant que chaque sous-partie répond au sujet et ayez le maximum de références complètes (pas seulement des citations comme ça vous pourrez les mettre dans plusieurs notions) de mon côté j'avais lu certains livres en entier, puis bon courage ! n'hésitez pas à rentabiliser les 4 heures et écrivez beaucoup mais ne vous répétez pas pour autant, à part à chaque fin de partie avec la transition
Si seulement on m'avait expliqué tout ça quand j'étais en terminale... Ca m'aurait aussi servi plus tard, d'ailleurs. Je sais bien que la mémoire est selective, mais je jurerais qu'on ne m'a jamais vraiment enseigné l'art de répondre à un sujet de philo. On s'est contenté de me raconter des notions et de me mettre une note médiocre à chaque dissert pendant l'année.
C'est encore le cas dans certains lycées malheureusement!
Je vois ma note de bac de philo augmenter au fur et à mesure que Mr Phi sort une vidéo de méthodologie.
pareil je suis passé de 4 à 8
12 pts en moins à rattraper alors ;) (si t'es en S)
Eh beh, ça vallait le coup de regarder 3 pubs pour lui faire gagner 0,15€, trop fier que mon incroyable contribution puisse aider indirectement autant de Terminales perdus
Et regarder la pub RUclips en entier avant la vidéo ça rapporte combien ? 2 centimes ?
Je suis allé sur Utip pour voir 1 pub (+0.05) mais le choix d'annonce est très limité (Axe ou Axe ?), pas génial. Mais apparemment déjà plus de 5€ en une journée, le monstre vert va être content.
Pour l'argent je sais pas trop, mais en parlant du monstre vert (je vais l'appeler Toufik, c'est plus court), bah j'ai vérifié il a pas tourné une seule page et n'a pas bougé d'un pouce entre le début et la fin de la vidéo. Soit sa réflexion philosophique est très profonde, soit Toufik regarde en scrêd sur une tablette déguisée en livre des vidéos de Cyrus North. Et il trouve ça mieux en plus ce traître
Héhé peut-être bien...
Et pour répondre à la question sur ce que rapporte le fait de regarder une pub sur RUclips, il est rigoureusement impossible pour moi de le savoir.
Le terminale perdu te remercie
"Vous avez deux secondes donc je vous en laisse une."
j"adore comment mon bac de philo c'est demain, il est 23h15 et que c'est que maintenant avec ces videos que non seulement j'ai plus appris que jamais mais que je me sens prete pour demain ! comme quoi , vaut mieux tard que jamais ...
Merci vous êtes le crack de notre génération 🔥
C’est un grand plaisir de déguster vos vidéos monsieur Phi !
On a rien vu de tout ça en cours bordel, sans toi j'étais morte !!!
Pour un pédagogue, tu as une qualité essentielle: la précision. Je me suis abonné :) (et c'est plutôt cool pour toi, parce que je suis pas franchement raccord avec tes options philosophiques de base en plus^^)
Ahhh .... mais quel bonheur de voir tes vidéos !
N'est-ce pas la vérité ?
Au fur et à mesure de tes explications, j'ai le sentiment que l'aspect littéraire est très présent dans cette méthode d'évaluation de la philosophie (Sens des termes et tournure de phrase)
Si la langue employée ne contenait pas d’ambiguïté syntaxique et grammaticale, on ne pourrait sans doute pas l'employé. Qu'en penses-tu ?
Et d'ailleurs sais-tu comment les autres cultures francophones et non-francophones font pour évaluer, noter, juger l'apprentissage de la philosophie ? Pour une vidéo, çà pourrait être un bon sujet :) (sur le système éducatif coréen à tout hasard)
En parlant d'autres cultures, dans cette vidéo, tu conseilles d'employer des exemples pertinents qui font partie de la culture commune philosophique.
Je me demandais si cette culture commune philosophique était universelle ? Par exemple, est-ce que les exercices de pensée occidentale sont enseignés dans les écoles orientales ? Et inversement ?
Si par littéraire tu entends "relatif à la langue", eh bien oui en effet ; mais dans ce cas la linguistique est une matière littéraire... Normalement, par littéraire il faut entendre "relatif à la littérature, aux oeuvres littéraires", et dans ce cas il ne me semble pas que l'exercice soit littéraire, non.
+1 Bobink. Je m'étais dit la même chose, il y a certaines questions en philo où parfois j'ai l'impression que tout repose sur la définition des mots. Comme par exemple pour le problème du "bruit" de l'arbre qui tombe alors qu'il n'y a personne pour l'"entendre". Finalement faut juste avoir un dico sous la main pour savoir la définition exacte des termes. Mais bon, en l'occurrence pour "faut-il préférer le bonheur à la vérité ?" je pense que les deux concepts sont assez clairs et qu'on peut donc philosopher sur la question quelle que soit la langue ou l’ambiguïté de la tournure de phrase.
5:56 La vignette sacré Graal m'a tué !
En tout cas merci pour la vidéo, ça ne rattrapera pas mon échec passé au bac (le point Godwin y est pour beaucoup avec le recul) mais ça me permet d'appréhender avec un esprit plus affûté les futur question à connotation philosophique :-) bref continue !
Super vidéo 👍, cependant j’ai une question: est ce que le deuxième conseil justifie de faire tout une partie pour expliciter un présupposé? Ou bien ce serait du hors sujet?
bon sang j aimerais remonter le temps et choper un 18 ou 20 sur 20 :) merci très bon je like et je m abonne car c est un très bon travail que je remarque à chaque vidéos, je m'y intéresse beaucoup.
Formidable vidéo, très clair et d'intérêt public!
Tu aurais pu faire prof ! :p
TitiCostaud B La vérité, c'est qu'il est prof. Il a dit qu'il corrigeait des copies du bac, et dans d'autres vidéos aussi il l'a dit
+Félix Delattre
Merci Felix mais ce passage de mon commentaire était une blague ^^
d'où le tirage de langue -> :p
En conclusion, selon mon avis, il faut privilégier la vérité au bonheur (ou du moins compiler les deux) parce qu'un bonheur faux pour quelqu'un, fait souvent le malheur des autres. Par exemple, je suis heureux d'avoir acheter un nouveau téléphone parce que je ne sais pas qu'il a été fabriqué par des enfants en Chine... La vérité attriste parfois, mais ce n'est qu'en lui faisant face qu'on peut tenter de rendre heureu.se.x tout le monde !
Mais c'est tout relatif le présent. Chacun en a sa vision, non ? Et sinon, merci pour toutes ces explications super utiles (bon, je ne suis qu'en 3e....) ! Super vidéo ! Et parleras-tu de La Boétie dans un futur plus ou moins proche ? J'ai commencé le Discours de la servitude volontaire mais j'ai déjà trop de livres à lire !
excellent petit ouvrage
Excellente vidéo, merci
C'était donc ben incroyable!!!!
Est ce que la citation :
"Avant j'étais moche dans la Tess, maintenant je plais à Eva Mendes" _PNL (Philosophe Notoriété des Lumières)
Peut être utilisé dans le contexte de la société? Merci 😄
Faut-il préférer le bonheur à Mr Phi ? Réponse évidente : non.
D S Mr Phi EST le bonheur 😍😍😍😍😯😆🙄
Félix Delattre Ça c'est la synthèse parfaite, conclusion logique d'une belle démonstration de 4 heures et 4 copies doubles.
Ah là désolé D S mais le présupposé ne me semble pas pertinent.
Michel Diaz Parce que nous sommes des abonnés d'exception qui confondons Bonheur et Mr Phi. Là n'est pas la norme, malheureusement. 😎😋
J'aurais aimé avoir tes vidéos y'a 12 ans quand je passais mon bac. Ça m'aurait évité d'avoir 7 ^^
GG c'est bien 7!
C'est dans ces moments-là que je me rends compte que j'étais nul à l'école.
Arriver ici 2 jours avant le bac, bonjour
Lorsqu'on trouve un sujet voisin mais pas complètement identique, faut il l'expliciter ou c'est juste pour nous permettre de dégager les nuances au brouillon?
C'est quelque chose à faire d'abord au brouillon, pour chercher à préciser le sens du sujet ; après tu peux aussi en parler explicitement à un moment de ta dissertation si ça s'y prête, si ça t'aide à faire ressortir le sens du sujet.
Bonjour, merci pour toutes tes vidéos de qualité, j'aimerais que tu puisses en faire davantage.
Concernant la partie sur les exemples, une question me vient et il m'apparaît étrange que tu ne l'aies pas anticipée : Si une idée originale et personnelle d'expérience de pensée nous vient, classerais-tu ça dans la pure invention et donc comme un exemple "moyen" par opposition à une expérience de pensée bien connue ?
Merci beaucoup d'avance si tu prends le temps de me répondre (je passe pas le bac mais j'aime bien chercher la p'tite bête lol)
Il y a des chances pour que ce soit laborieux et qu'on voie mal d'où tu veux en venir même si ton idée est bonne. Et puis il y a aussi des chances pour que ton idée qui te paraît bonne ne soit pas si bonne (la perception que les élèves se font de leurs propres idées est souvent très déformée, même chez les élèves les plus brillants.)
Dans le même genre, quelle serait la valeur d'une expérience de pensée dont on se souviendrait mais dont on aurait oublié l'auteur ? Par exemple j'avais bien pensé à la machine à expérience mais j'aurais été incapable de redonner le nom du philosophe qui l'avait proposé à l'origine...
Merci, je comprends l'idée, après il est vrai que je n'ai plus 18 ans donc j'ai peut-être tendance à surestimer mon ancien moi, j'oublie que j'ai acquis de l'expérience depuis que je ne suis plus un élève justement et que je n'ai pas toujours eu cet esprit supérieur capable des plus efficaces analogies. :P
Si tu parles de machine à expérience sans mentionner Nozick il est possible que ton correcteur ne connaisse pas l'expérience de pensée et du coup ne voit pas vraiment à quoi tu fais allusion (c'est une référence assez classique mais disons qu'il relève de la philo analytique à laquelle pas mal de profs sont réfractaires malheureusement, et c'est pas aussi classique que le morceau de cire de Descartes) ; tandis que si tu cites Nozick, il y a des chances pour que le correcteur aille voir sur Internet ce que c'est ou bien que ça lui rappelle quelque chose.
C'est un problème avec pas mal de trucs chouettes en philo mais pas totalement mainstream : il vaut mieux être capable de le présenter assez bien pour que même un correcteur qui ne connaîtrait pas la référence puisse l'identifier à partir de votre copie. En général, quand je présentais ce genre de contenu à mes élèves j'insistais vraiment sur ça.
Il y a d'autres contenus par contre où n'importe quelle présentation bâclée suffira parce que c'est totalement classique ; genre Antigone, etc.
Est-ce qu’à la place de La machine à expérience, comme on exemple pour opposer le bonheur illusoire et la vérité malheureuse, on pourrait utiliser le choix que fait Néo au début de Matrix 1 entre la pilule rouge et bleue ?
C'est vrai que j'expérience de pensée de Nozick correspond très bien au sujet, ceci-dit je mettrais bien en avant deux autres exemples plus concrets. 1) la religion, est-ce que c'est légitime de tenir pour vrai une croyance religieuse fausse - malgré des preuves de sa fausseté, on ne débattera pas ici de la fausseté des religions, en tout cas reconnaissons que toutes les religions ne peuvent pas être vraies en même temps, donc il y a forcément des croyances religieuses complètement fausses - si cela nous permet dans une mesure d'être plus heureux ? Il faudrait ici examiner aussi l'influence des religions sur le comportement des gens et sur la société en général. 2) l'effet placebo. S'il n'existe aucun traitement efficace, faut-il mentir aux malades en leur donnant un placebo, pour améliorer leur santé (et donc leur bonheur), en sachant que l'effet d'un placebo dépendant justement de ce mensonge (l'effet sera bien moindre voire nul si le patient sait qu'il s'agit d'un traitement placebo) ?Par ailleurs, je trouve intéressant d'examiner les conséquences de la recherche du bonheur (en distinguant une recherche d'un bonheur individuel et celle d'un bonheur collectif) et de la recherche de la vérité (ainsi que l'efficacité de ces recherches). Parce que, au delà des cas concrets où l'on fait face à un dilemne bonheur/vérité, chaque ressource (humains, temps, argent) utilisée dans la recherche du bonheur ne peut pas être utilisée (en tout cas pas toujours) dans la recherche de la vérité. Ainsi, on peut donc voir aussi ce sujet comme "Doit-on privilégier la recherche du bonheur à celle de la vérité ?"
Je n’arrive pas vraiment à saisir le dernier conseil qui pourtant me semble très intéressant, est ce possible de l’illustrer via une copie corrigée ?
Sinon merci à toi qui m’aide grandement à affronter le plus sereinement cette épreuve!
par rapport aux différents exemples, en quoi un exemple inventé de toutes pièces est-il moins pertinent q'une expérience de pensée connue, puisque par définition une expérience de pensée est toujours inventée de toutes pièces?
L’allégorie de la Caverne de Platon serait un bon exemple aussi non ?
J'adore ta musique de fin
Le bonheur, c’est mourir.
Tendre vers une fin en soi, vers l’ultime, c’est tendre vers la mort. Préfère le bonheur ne peut apporter que le bonheur, tandis que préférer la vérité peut augmenter de façon générale nos connaissances et en plus de cela n’a pas de fin particulière tant les informations sont nombreuses.
En parlant d'exemples issues de la culture philosophique, si on en prend venant des philosophes chinois, vaut mieux bien expliquer l'exemple ou on part du principe que le correcteur s'y connait ?
Sur la notion de bonheur, j'imagine qu'on peut trouver des trucs intéressant sur l'opposition entre confucianisme et taoïsme quand aux sujets en "doit-on", il y a tout une école de philosophie qui s'appelle le légalisme !
Globalement, si tu prends des exemples issus de la culture philosophique mais que le correcteur ne connaît pas la référence, il y a de bonnes chances pour qu'il fasse l'effort d'aller se renseigner un minimum. Après, c'est sûr que tu t'exposes davantage au risque d'être mal compris
Pourquoi est-ce que tous les profs ne donnent pas tous ces bons conseils ?
Pourquoi la plupart des élèves n'écoutent-ils absolument pas les conseils que les profs leur donnent ?
@@doomitlade Pourquoi avez-vous tort ?
@@yk4r599 Bah en philo c'est plutôt vrai ;)
12:11 Je sais je sais je sais: le bonheur peut-il nous rendre heureux?
Je dois te dire que je trouve cette série très intéressante ! Je me demande même si je ne vais pas m'en servir comme support pour un cours que je dois construire pour l'an prochain . Accepterais-tu que je te cite?
Bien sûr ! :)
Merci ! Mes étudiants risquent d'être étonnés!
Oui ça sera cool : tu montres la vidéo de Phi en entrée du cours et à partir de cette vidéo, tu lances la discussion dans la salle. Une vidéo qui serait parfaite pour ça c'est celle qui tend à montrer après Kant (qui doit faire des bonds dans sa tombe en lisant ça) qu'un croyant n'a pas de moral :)
En fait, si je m'en sers, cela sera des extraits de la série pour introduire un cours sur l'écriture en étude supérieure (DUT), que cela soit la dissertation ou plus largement l'écrit argumenté
On peut tenter de faire une interprétation par thèse/paragraphe ?
Personellement je pense prendre le texte à 80-90/ Car malgres que j adore la philosophie et disserter Au bac on a pas le temps de vraiment faire quelque chose de bien et le hors sujet du au fait de partir dans tt les senses des termes bahhh ça donne un 6 à 50 / ! Hors le texte nous cadre d avantage Mais ce n est que mon à vie soyer libre de vos plumes :)
Nous cadre d avantage et ai intéressant d analyser un auteur et d'y ajouter les auteurs de nos connaissance de ce que l on a bosser durant l annee :) Hors avec une dissert' y a quand mm bcp de prof qui disent que malgres tt tt ce qu on apprend dans l annee bah c est pas obligé ... bah bravo belle dénigration de notre taff! Bon en vraie je suis d accord même si c dommage on peu philosopher sur une question sans auteur philo' mais avec d autres apport (littéraire, artistique etc) mais la encore en 4h pour être efficace au bac Y a pas le temps ! :p c est dommage mais c est le jeu de faire de la "philo scolaire en 1 ans pour le bac"
*comme si en un ans on pouvais se former un esprit philosophique alors que pour le français il a fallu 2 ans :p... sachant que la philo requiert 2 fois plus de taff que le fr *
Dans mon souvenir, c'est un exercice beaucoup plus casse-gueule que la dissertation.
Dommage que la philo au cégep (Québec) ne soit absolument pas comparable en terme de raisonement que la philo au lycée en France :(
Pour faut-il préférer le bonheur a la vérité? , j'interprèterai le "faut-il" en "vaut-il mieux" mais M.Phi ne l'a pas mentionné, c'est une bonne interprétation ou pas??
J'ai mis le 666ème like.
Le rite peut commencer.
Cette vidéo m'a fait penser au Simpson. Bah oui, ils ont tous choisis le bonheur à l'intelligence sauf Lisa qui est toujours malheureuse... :D Chacun ses exemples XD
on ne peux voir que 4 vidéos par jour sur ton UTIP, dommage j'étais prêts à le spam pendant une petite heure.
Je trouve ça bien de limiter les ardeurs des uTipeurs, ça pourrait finir par vous faire mal au cerveau ^^
XD quelque chose doit être mal calibré chez moi. Je me suis tout de suite dit "ben nécessité".
Shanz pareil
Je crois bien que tu es en train de me sauver la vie, ou au moins mon bac. Sinon tu fais des cours particulier à une semaine du bac ?
Peut-on renoncer à la vérité
Bac L 2018 Mercii pour ton aide
Quelques remarques me sont venues en regardant cette vidéo.
D'abord, quant au 2e conseil, il me semble que l'opposition Bonheur/vérité n'est pas un présupposé d'où partir nécessairement, mais que le sujet peut également inviter à le mettre en question : ainsi, au lieu d'opposer une thèse qui défendrait le bonheur au détriment de la vérité et une antithèse l'inverse, on pourrait opposer la préférence du bonheur au fait de les mettre sur un même plan, de ne jamais préférer le bonheur… Alors c'est plus subtil, moins évident, mais il doit y avoir moyen de le traiter…
Quant aux exemples, il est remarquable que parmi les exemples fournis par notre culture philosophique, la plupart sont des expériences de pensée, relevant ainsi du 2 (de façon générale, on ne remonte pas la chaîne à l'infini, ils sont tous partis à l'origine de l'une des trois premières sources). Il faut être précautionneux pour constituer une expérience de pensée, mais ça peut être une très bonne aide. Et puis il faut remarquer que ça ne peut jamais sortir du pur imaginaire, mais que ça doit bien faire sens d'une manière ou d'une autre (mais pas forcément par le biais d'une expérience ; ça peut être en tant qu'expérience commune). Par ailleurs, si, évidemment, quitte à mal le développer ou l'utiliser, autant que l'exemple soit de lui-même philosophique, reste que si l'élève prend garde à ce que son traitement soit bien philosophique, le fait qu'un exemple vienne de sa culture littéraire etc. peut précisément avoir l'avantage de n'être pas a priori philosophique, de sorte que c'est lui-même qui parviendra à réaliser cette évolution, à le philosopher en quelque sorte ; en outre, l'élève aura d'autant plus de mérite, comparé à celui qui aurait cité ce que l'examinateur ne pouvait manquer d'avoir déjà à l'esprit.
Bonjour, pouvons nous traiter la question "faut il préférer le bonheur à la vérité ?" de telle sorte que l'on considère, tout d'abord, le "faut il" comme exprimant une nécessité pour l'Homme, avant de progressivement octroyer une dimension morale à la question ?
Par exemple, puis je faire un tel plan:
I/ Le bonheur se préfère à la vérité car il constituerait une fin en soi (nécessité)
II/ Or, l'absence de vérité nous réconforte dans un bonheur biaisé (idée d'illusion)
III/ Par conséquent, l'absence de vérité nous empêche d'être moral ainsi que alerte du monde qui nous entoure, au profit d'un bonheur qui nous pervertit
Je pensais également à ce plan, peut être plus dense mais qui permettrait de ne pas se répéter entre la deuxième et la troisième parties (j'ai mis des apostrophes pour distinguer les différentes parties du plan précédent)
I'/ idem que le I/
II'/ inclurai le II/ ainsi que le III/
III'/ Connaître la vérité peut nous faire tendre vers un autre type de bonheur, plus lucide, en adéquation avec la vérité (en somme, le III'/ serait une critique de la question posée initialement, dénonçant l'incompatibilité présupposée entre bonheur et vérité)
J'espère recevoir un éclaircissement de votre part, je me suis pas mal vautré cette année à cause de problèmes de structures de plan qui ne répondaient pas à la question; j'aimerai en fin de compte savoir si ces plans sont valides et ce que vous en pensez 😊
Le deuxième plan me paraît bien. Le problème avec le II du premier plan, c'est qu'on ne voit pas en quoi en soi ça répond à la question ; le III semble répondre à la question par contre, mais ça mériterait d'être plus clair (vous passez donc à une lecture morale du "Faut-il") ; il faut bien faire voir le rapport au sujet dans chaque partie, c'est très très important.
Bonjour,
On ne dit pas "sur ça" mais "là dessus" ou "à ce sujet" :)
Citer des exemples de la culture du correcteur: oui je comprends que ça aide pour plaire. Mais il est dommage que les correcteurs de philosophie aient bien souvent une culture essentiellement littéraire et trop peu scientifique. C'est dur pour les élèves de série S.
Est-il possible de faire une bonne dissertation si on est en désaccord avec tous les présupposés du sujet?
Oui. Et tu pourras en troisième partie expliquer en quoi tu rejettes les présupposés.
Bonjour :)
Petite question : est-ce que l'humour ou le sarcasme est déplacé dans une copie ?
L'humour, aucun problème. Le sarcasme ou la moquerie, pas trop non.
Le mythe d'Oedipe est-il un bon exemple pour ce sujet?
Oui on peut facilement faire un lien en effet
j'ai une question est-ce que watchmen peut-être un exemple pour illustrer un argument?
S'il y a des classiques de la BD ça en fait clairement partie (mieux vaut se référer à la BD par contre) et effectivement on peut illustrer pas mal de choses avec Watchmen. Après, c'est une référence un peu risquée au sens où certains correcteurs très conservateurs pourraient regarder ça comme pas assez digne ; mais ce ne serait pas mon cas, par exemple (et probablement pas le cas d'une majorité de correcteurs).
J’ai eu 03 au bac blanc j’espère avoir au moins 8 avec ce que tu as dis 😂
Et les exemples tirés de l'actu ? C'est bien ou pas ?
Pourquoi pas, mais évitez la politique, ça risque de tomber dans une forme de démagogisme...
Argh, je viens de recharger la page en voulant mieux formater mon texte !!! Bon, je te remets (même si ce sera certainement formulé différemment) ce que j'avais voulu dire...
2:40 Tiens, ça me rappelle la vidéo d'un excellent prof de philo qui nous parlait d'une matrice nous donnant l'illusion d'une vie meilleure et nous demandait si on serait d'accord pour y entrer ou, si on s'y trouvait déjà, pour en sortir...
3:40 Bon, je ne suis pas si rouillé que cela, ou bien tes vidéos ont fini par me faire retrouver des compétences de dissertation philosophique, puisque quand j'ai entendu ta question, j'ai tout de suite pensé que la culture, dans cette question, était vue comme un carcan. Pas si loin de ta version, ou es-tu d'un autre avis ?
4:30 Bon, alors, quels présupposés peut-on lire dans cette question ? J'ai le sentiment en la lisant que le bonheur est considéré comme fondamentalement opposé à la vérité, et que les deux sont foncièrement incompatibles. Il serait donc nécessaire de se décider soit pour un bonheur parfaitement illusoire, soit pour une vérité qui, dans tous les cas, nous rendrait malheureux. Hm... j'ai l'impression que c'est un peu court... Si tu as un peu de temps, est-ce que tu voudrais bien me dire ce que tu penses de mon analyse ?
5:50 Excellente image parfaite pour illustrer la question. Je plussoie absolument ton choix ! ^^
6:10 Je sais bien que dans une dissertation de bac, Aristote et Rousseau seront toujours préférés à Matrix, mais puisque tu parles de questions que l'on pourrait se poser dans certains cas concrets, est-ce qu'un exemple susceptible de survenir dans la vie de tous les jours peut être considéré comme un bon exemple ? Par exemple, la question de l'opposition bonheur illusoire/vérité rendant malheureux se pose de façon évidente dans un couple où l'un des deux trompe l'autre, et où la révélation de cette vérité contribuerait au malheur de l'autre quand le fait de la cacher permettrait d'entretenir un bonheur illusoire. Un tel exemple pourrait-il être (s'il est bien amené et bien analysé) considéré par un correcteur du bac comme étant un bon exemple ? Après avoir vu tout le passage aux alentours de 7:30, j'imagine qu'il serait considéré comme un exemple passable, c'est bien cela ?
12:10 Je me demande si on ne pourrait pas lier ce sujet au sujet "La recherche du bonheur est-elle désirable" ? En même temps, on n'a plus l'idée de vérité dedans. Peut-être "La recherche du bonheur et la recherche de la vérité sont-elles désirables" ? À ce moment-là, on aurait déjà vu une partie de la question, puisque, si la recherche de l'un ou de l'autre est indésirable, il me semble évident que la recherche désirable doit être préférée à la recherche indésirable. Et si les deux sont effectivement désirables, on peut se demander si l'une des deux recherches mérite plus d'être réalisée que l'autre. Hm... J'ai le sentiment que je risque le hors-sujet complet avec mes suppositions. Ou bien serais-je (sans forcément avoir effectivement tout trouvé) malgré tout sur la bonne voie ? OK, vu ce qui est dit après, j'ai l'impression que j'étais complètement à côté de la plaque. Ou bien n'es-tu pas d'accord ?
Si un exemple se présente dans la vie de tous les jours, elle se présente aussi certainement dans les oeuvres de fiction qui ne sont pas si différentes de la vie de tous les jours ; dans ce cas, pourquoi ne pas illustrer à partir d'un cas issu d'une telle oeuvre. Ainsi tu veux illustrer le sujet avec le cas de la tromperie conjugale et la question de savoir si on veut savoir la vérité sur son conjoint dans ce cas, pourquoi pas ? Tu trouveras sans peine des fictions où ce thème est traité... Je pense à "Un amour de Swan" spontanément, mais il y en aurait bien d'autres évidemment. L'avantage, c'est que dès que vous écrivez les noms de Swan et Odette, votre correcteur verra en gros d'où vous voulez en venir parce que c'est une histoire bien connue ; ça vous épargne un exposé trop laborieux ou dépersonnalisé. (Vous ne parlez pas de "quelqu'un" qui trompe "quelqu'un d'autre" et du coup ce "quelqu'un d'autre" veut-il savoir la vérité au risque d'être malheureux, bla bla bla...)
Et pour répondre à ton dernier point, je pense que tu pourrais développer ça en 3e partie éventuellement.
Waaaah, je croyais que j'allais pouvoir regarder vingt pubs d'un coup pour faire 1€ de don, et ben non!
Je suis tristesse et déception...
Plan B: regarder toutes les pubs dispo' chaque jour! :D
Moi j’ai pensé à l’exemple du film Truman show !
C'est un exemple assez chouette en effet, en particulier le "choix" qui lui est donné à la fin.
PEUT-ON SE CONNAÎTRE SOI-MÊME ?
Peut-on se surprendre ?
Doigtons la dissertation
lol je savais pas qu'on a le meme age... j'avais le meme sujet au bac...
Mouai Matrix et breaking bad je suis pas sur que cela plaise à tous les correcteurs ^^
exemple inventé = expérience de pensée, non ?
Je crois qu'on différencie les deux parce ce que tu n'as pas inventé l'expérience de pensée ; ça serait un exemple philosophique ^^
ce que je veux dire c'est qu'un élève peut très bien imaginer sa propre expérience de pensée, ce n'est pas l'apanage des philosophes
la construction d'une expérience de pensée réclame une grande rigueur, et donc beaucoup de temps, pour être pertinente, cohérente et immédiatement compréhensible. En utilisant une expérience de pensée "classique", tu t'assures de sa cohérence interne (sinon, tu n'en aurais sûrement pas entendu parler en cours ou sur cette chaîne), et tu t'ouvres immédiatement l'accès à l'argumentation que développe ce philosophe à partir de cette expérience de pensée (si tu t'en souviens), et donc l'utiliser (la reprendre, la critiquer, la développer). Dans une épreuve à durée limitée, ces aspects pratiques jouent un grand rôle dans la qualité finale de la copie.
J'ai été faire jouer des pubs aussi mais je les ai pas regarder moi j'ai fermé les yeux AHAHAH
C'est machiavelique ! (Tu peux aussi en profiter pour aller aux toilettes)
Est-il moralement acceptable d'inciter des gens à s'abrutir devant des publicités pour de l'argent ?
No troll: est-ce que c'est risqué de ne citer en exemple QUE Shrek et uniquement Shrek pour les exemples/illustrations? (En variant les passages des films évidemment)
OUI. Mais ça peut-être amusant ^^
donc la question était peut on se liberer de la culture de l'autre....
Tu sembles présupposer que la question posée ne vaut que pour soi-même et alors il semble manquer tout un volet important qui est "Faut-il préférer le bonheur à la vérité POUR LES AUTRES?". Par exemple, faut-il annoncer à des parents que leur garçon est mort à la guerre en fuyant plutôt qu'en vendant chèrement sa vie (si on a des raison de penser que, quite à ce que leur garçon soit mort à la guerre, ces parents préféreraient que cette mort résulte d'une "attitude courageuse"). C'est d'ailleurs ce que suggère la question car, comme tu le remarques, on la pose plutôt dans l'autre sens... quand on est personnellement concerné.
Oui, j'ai failli ce point et puis la vidéo était assez longue comme ça ; j'ai l'impression que ça fait partir dans une direction qui n'est pas forcément attendue. Je ne pense pas que la question suggère vraiment ce traitement, sinon il serait fait mention de la notion de mensonge (en gros on demanderait "Faut-il/Peut-on mentir pour faire le bonheur d'autrui ?") ; en outre même cette question ramène à celle de savoir si on le voudrait aussi pour soi.
Il me semble que telle que j'ai posé la question, la "préférence" devient quelque chose comme : a-t-on moralement le droit de mentir pour protéger le bonheur de quelqu'un... sauf que se mentir à soi-même, ou bien mentir à quelqu'un qu'on aime pour le "protéger", ce n'est pas la même chose... si ? non ?
ne peut-on construire le bonheur à partir de la vérité? pourquoi ne pas penser les deux comme un couple indisociable.?
désobéissance au lois,Toreaux
These: La notation de bac est injuste.
Exemple: mon ami avez 5 au BAC car le corecter n'avait pas la ref...
(c'est par vrai, j'avais inventé)
Allez au boulot les jeunes, plus d'excuse pour avoir une mauvaise note.
13:15 : Tiens, mais tu changes la formulation là. L'ajout du mot "bordel" change complètement l'énoncé et il faut un traitement un peu plus vulgarisé !