La décroissance dans le débat public et l'opinion, avec Louis Fidel, Elsa Gautier et Eva Morel

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  • Опубликовано: 24 дек 2024
  • Les catastrophes écologiques et sociales en cours marquées par le dépassement des limites planétaires, la surexploitation des ressources, et l’effritement évident de notre modèle social consumériste, individualiste et profondément inégalitaire, nous somment d’abandonner la poursuite aveugle de la croissance économique.
    Il est vital de penser concrètement une véritable sobriété systémique qui permette de préserver notre environnement et de refonder le lien social.
    C’est ce que défend Alter Kapitae à travers la décroissance prospère.
    Où en est la décroissance dans le débat public et l'opinion ?
    Avec :
    Louis Fidel, co-fondateur de l'Observatoire des opinions écologiques
    Elsa Gautier, rédactrice en cheffe de Socialter
    Eva Morel, co-fondatrice de Quotaclimat

Комментарии • 11

  • @ChristopheMillou
    @ChristopheMillou Час назад

    Bonsoir à toutes et tous.
    Débat très intéressant.
    Une question: est-il possible de connaître les rémunérations professionnelles annuelles des intervenants à ce débat.
    Ainsi, celles de Louis Fidel, Elsa Gautier, Eva Morel.
    Par avance, merci. Et encore merci pour vos engagements

  • @alainluyten3374
    @alainluyten3374 8 часов назад

    Je crois que ce qu'il manque énormément à notre société. C'est de bien expliquer de quoi il retourne, ce n'est pas pour rien que les médias sont captés par les plus riches. Non seulement, les médias mainstream désinforment mais taisent volontairement l'explication didactique des problématiques. Tout est fait et dit pour que rien ne s'arrête et que tout continue. C'est là qu'il faut s'investir le plus : bien comprendre qu'il n'y a pas de solutions, mais que l'on peut imposer notre bifurquation contre leur transition à la con. (c'est pour la rime).

  • @olivierbacquet6273
    @olivierbacquet6273 11 часов назад +2

    J'écoute et je n'entends pas encore qu'il s'agit de réduire l'émission des gaz à effet de serre et secondairement les dépassements de limites planétaires. Donc 1 réduire les émissions.
    Il en découle qu'un classement des solutions doit être fait. Quelles sont-elles ?
    Les puissants n'invoquent que le techno-solutionisme, si toutefois ils échappent au relativisme et au déni.
    Si on y arrive, moi je veux bien avoir trois smartphones, deux voitures et partir au ski en hélico écolo ! Sauf qu'on ne peut pas espérer décarboner ces choses. Aucun labo ni aucun chercheur n'a une piste pour radicalement décarboner la production, si on atteint 50% c'est un miracle mais limité à un aspect technique et même si tout ce que l'on consomme polluait deux fois moins, on aurait un réchauffement climatique invivable juste un peu moins vite sans parler de l'effet rebond...
    Donc le techno-solutionisme ne répond pas au problème.
    Que reste-t-il pour ralentir la pollution tous azimuts et spécialement les émissions ? On a la réponse.
    Mais on voit bien que le techno-solutionisme c'est comme le tabac, il y a des lobbies colossaux en sa faveur qui ont la main sur les médias et l'État.
    De plus, les gens ignorent comment se fait la science, censée fournir des technologies de rupture. Un matin, on s'est réveillés avec l'IA massive learning, on a fabriqué une batterie lithium-ion, et demain on pourrait bien voyager sur Mars en soucoupe volante personnelle ! On ne va pas se priver du progrès !
    Or, il suffit d'avoir travaillé dans un labo pour savoir que ça n'est pas comme ça que ça se passe. Il faut des années pour développer une piste et 99% des pistes échouent. Pourtant les médias vantent des petites avancées ou de longs et coûteux efforts incertains comme si c'était pour demain (quantique, fusion nucléaire...). Celà entretien une vision magique des sciences et des technologies. Typiquement, je ne vois pas de conférence d'histoire des sciences expliquant la sérendipité et le long labeur de recherche qui ont été nécessaires... Par exemple l'IA, moi en 1988 je travaillais sur l'apprentissage de séquences génétiques d'un même gène dans différentes espèces. C'était déjà l'idée de l'IA d'aujourd'hui. Les machines étaient trop limitées. S'il avait fallu compter sur un résultat rapide pour sauver le monde, bonjour l'anxiété !
    Autre histoire, je potassais en 1975 un bouquin sur la fusion nucléaire, dont la conclusion était qu'il fallait encore vingt ans. Bon, 50 ans après ce n'est toujours pas au point !
    Je crois donc que les chercheurs doivent parler du temps, de l'incertitude, de leur modestie car le techno-solutionisme est une fusée qui explosera au décollage. Une fois le mythe abattu, la décroissance de la gabegie sera une évidence pour plus de monde.

    • @galat337
      @galat337 10 часов назад

      Hein ?!?

    • @alainluyten3374
      @alainluyten3374 8 часов назад

      @@galat337 je résume : la solution n'est pas technologique.

  • @thesubstanceofdreams8555
    @thesubstanceofdreams8555 4 часа назад

    Elsa Gautier est une très belle femme ! ♥

  • @alainluyten3374
    @alainluyten3374 8 часов назад

    Je vous écoute et ce n'est pas inintéressant. Cependant, je soulève deux points.
    1. Je trouve votre point de vue très élitiste, j'entends par là que vos réflexions se basent sur du "ce qu'on sait déjà, nous, enfants de la croissance, émanence du capitalisme occidental consumériste et productiviste".
    2. Je trouve vos réflexions très sympas et de mon point de vue positives. Mais la problématique est systémique, fondamentale concernant le déroulement "normal" (à bonne échelle de temps) des déséquilibres du vivant. Bref, atténuer le réchauffement climatique pour (c'est pas gagné) ne pas dépasser des t° juste supportables (vivables) pour les suivants nous IMPOSE d'arrêter les émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce qui nous obligent à arrêter d'extraire, de produire et de consommer n'importe quoi, n'importe comment. Il faut savoir aussi que le montant de l'argent disponible divisé par le nombre d'individus nous donne un revenu moyen sur terre de moins de 17 000 € par an par personne. Donc rêver choisir de conserver un revenu médian pour ne travailler que 2 jours/semaine.......
    Si nous ne bifurquons pas très très rapidement, le plus grand nombre possible, ben on laisse une chance au système capitaliste de s'effondrer et ça, ça va faire mal.
    On dit souvent que les plus pauvres vont morfler, mais non, ce sont les plus riches car c'est eux qui ont beaucoup ou tout à perdre.

  • @galat337
    @galat337 10 часов назад +1

    Le rejet de la décroissance provient d'un biais de perception. La majorité d'entre nous pense depuis un point de vue personnel. Et de ce point de vue, la décroissance est synonyme de pauvreté, de frigidaire vide, de pièces non chauffées en hiver. Ça ne fait pas envie.

    • @chris-sauv
      @chris-sauv 5 часов назад +1

      1) Je constate tout d'abord que ce débat évoque abusivement la pauvreté en l'assimilant implicitement - et comme vous-même apparemment - à la misère, ce qui justifierait de chercher à s'en écarter ; même procédé utilisé en Belgique où la pauvreté est définie par son seuil correspondant à 60% du revenu médian (j'ignore la situation pour la France), soit 1450 euros pour une personne isolée (je serais donc pauvre au regard de cette définition). Or la misère est d'abord intérieure en frappant toutes les catégories sociales de la population, et lorsqu'il arrive qu'elle soit matérielle, il fût un temps où on identifiait clairement la population concernée selon le vocable "quart-monde" auquel je n'appartiens aucunement : il est d'ailleurs cocasse que la Croix rouge m'a récemment interpellé au sortir d'un magasin pour récolter des fonds d'aide pour sortir les gens de la pauvreté au sens large du terme (une preuve par l'absurde que je n'ai donc pas du tout les apparences du miséreux).
      2) La relative modestie de mes revenus ne m'empêche nullement de manger essentiellement bio sans avoir l'impression de me priver.
      3) Les gens, nombreux, qui ignorent tout de ce que représente réellement un mode vie plus sobre, s'imaginent que le praticien de la sobriété est un ascète s'infligeant de graves/importantes privations : personnellement, je me définirais plutôt comme un véritable épicurien (au sens premier du terme), à mi-chemin entre l'hédonisme et l'ascétisme.
      4) si l'idée de ne pas se chauffer en hiver (que je pratique depuis 25 ans à Bruxelles : le lieu et la latitude "50°N" doivent évidemment être pris en compte dans l'amplitude de la baisse de température que l'on souhaite atteindre) est rédhibitoire pour nombre de gens, c'est AVANT TOUT parce qu'ils en sont restés au niveau des idées justement, donc des aprioris, sans avoir jamais véritablement essayé de réduire concrètement la température et en portant pull et/ou couverture ; la pratique montre que cela ne pose pas de problème. Et ce que je viens d'évoquer (l'inaction/inhibition) à propos du niveau de chauffage peut s'étendre à toutes les pratiques de sobriété...

  • @mariedumont323
    @mariedumont323 12 часов назад

    écoloisae