on nous dit souvent que choisir un travail lié a sa passion nous donnera l'impression de ne plus travailler, mais en réalité ça serait plutôt "choisi un travail lié à ta passion et tu n'auras plus de passion mais un travail"
C’est exactement ça tu finis par détester ta passion car c’est plus une passion c’est un travail à bas salaire, tout supporter manager et collègues toxiques
Je viens de quitter l'hôpital parce que j'aimais trop mon travail pour le bacler dans des conditions qui ne cesse d'empirer... La dissonance cognitive entre la manière dont je voulais exercer et la réalité était trop violente. Sacrificer ma santé mentale et physique pour ça c'est vraiment trop...
J'ai eu un petit aperçu des conditions de travail en passant quelques jours à l'hôpital récemment. Force à tout les gens qui taffent dans ce secteur 💪❤️
Pareil dans la justice je vous fait pas un dessin… Dissonance cognitive totale. Mais j’y suis toujours, c’est difficile de trouver ce qu’on veut faire après une telle déception.
Excellent sujet. Qui résonne énormément personnellement. Romantiser la douleur au travail c'est vraiment ça. Des qu'on le soulève ça devient "bah oui mais c'est comme ça partout" ou des "ah cette génération qui veut pas de retrousser les manches". Ajd les emplois nous empêchent d'avoir une vie personnelle et une santé mentale et physique n'ont pas à être validés dans leur système de fonctionnement.
Super angle d'attaque, merci pour ton analyse. Ta vidéo m'a aussi fait penser aux métiers dits "utiles" (assos, soin, social, etc). On choisit ces métiers car ils donnent un sens à notre vie et on rentre aussi en quelque sorte dans une "histoire d'amour", on se met à romancer le travail qu'on fait tout en essayant d'occulter les aspects négatifs qui peuvent découler (précarité économique, non respect du droit du travail, invisibilisation, prise de risque, harcèlement moral et bien d'autres). Et se plaindre de ses conditions de travail ou demander une meilleure valorisation se fait au risque, ironiquement, de passer pour des égoïstes qui font passer leur bien personnel avant celui des autres.
Sujet crucial pour notre génération et la conception que nous avons du travail ! Dans le jeu vidéo, c'est le même phénomène, d'autant que c'est une industrie relativement récente, les développeurs donnent tout jusqu'à ne plus en pouvoir, et quand ils s'organisent en syndicats et revendiquent de meilleures conditions de travail, la réaction de certains sur internet est celle que tu montres dans la vidéo : de quoi ils se plaignent, beaucoup rêvent d'être à leur place. C'est d'ailleurs cette même pression du marché de l'emploi qui permet de garder les salaires aussi bas. Comme ressource je conseille "Du sang, des larmes et des pixels" de Jason Schreier.
Pour partager mon expérience, il y a une différence entre metier-passion et un metier qui nous passionne. Pour ma part je fais un metier qui me passionne depuis 3 ans maintenant ce n'était pas du tout un metier-passion pour moi quand j'ai commencé c'était par curiosité et je n'était pas spécialement intéressée par ce metier. Je l'ai fais après des problèmes de santé et par opportunité puis au fuir et à mesure du temps j'ai aimé, puis aimé, puis encore plus aimé. J'avais un metier-passion et que j'ai eu quelque brèves expériences j'ai pas aimé du tout. Je pense que c'est ca la différence que je fais un metier-passion c'est le faite de rêver de faire un métier qu'on lait rever depuis petit où pas d'ailleurs mais quand on se confronte à la réalité bamm ca peut ne pas du tout convenir. A la différence d'un metier qui nous passionne c'est dans le présent on s'épanouit et on connait les bons et les mauvais de ce metier on le pratique déjà, on n'y a pas forcément rêver avant mais on se lève chaque matin pour y aller et on y ressort remplis. Pour avoir un metier qui me passionne j'ai du tester pleins de metier differents dont pleins de metiers-passion (je suis passionné de cuisine donc jai essaye chef de cuisine par ex) qui au final n'ont pas marché a cause de la réalité du monde du travaille et mes problemes de santés. A chaque fois les gens me disent tu cuisines trop bien tu devrai être chef et ce à quoi je reponds c'est pas parce qu'on à une qualité dans un domaine qu'on doit en faire son metier, j'ai déjà essayé ca na pas marché, il faut trouver un metier qui nous passionne dans le présent et dont on connaît les point négatif réel et que le positif soit au-dessus. Voila voila
Totalement. Il faut tester pour savoir, c'est facile de rêver, mais la réalité est toujours différente du rêve. Il faut expérimenter, même dans la durée, pour savoir ce qu'on peut ou aime faire chaque jour. Je trouve que parfois, on n'a pas assez d'expérimentation, on nous demande de choisir une orientation sans qu'on n'ait rien testé, et puis on fait des études déconnectées de la réalité du terrain, et seulement à la fin on se rend compte de la réalité et de si on aime ou pas. Et même en dehors du travail, ya des tas de hobbys, activités, sports, arts qui m'intéressent ou m'inspirent, mais c'est en testant plein de choses que j'ai trouvé les choses quej'aime réellement faire dans la durée.
@azertyytreza1323 c'est exactement ça, la vrai difficulté est d'avoir les moyens d'essayer, il faut du temps libre et des moyens financiers si on a des charges (enfants, maison, loyer....). La société ne nous laisse pas de temps pour expérimenté, elle nous force à rentrer dans une case travaille directement et sinon on te met dans une case marginale ou Ksos (j'ai été harcelé par mes collocs pendent 2 ans parce que je n'était plus dans un travaille 9h 17h et j'ai été insulté de kSos) alors que je débutais ma carrière dans le cinéma et lacting et que c'est un job que je sur kiff à mort je me régale et c'est une vie que j'ai pleinement choisie. En en parlant avec d'autres acteurs, j'ai reçu des témoignages similaires. Donc si vous changer de voix vous aurez des soldats du 9h 17h qui viendront vous rappeler que vous faite de la merde haha.
J'aime énormément mon travail et je prends plaisir à le faire en m'y appliquant et en étant soigneux... ma parade pour ne pas laisser les contraintes et les pressions m'enlever mon plaisir : je le fais volontairement en intérim, je n'accepte pas les propositions de cdi. J'ai la chance de pouvoir choisir les missions proposées. Résultat les problèmes de l'entreprise reste à l'entreprise, j'en suis détachées. Bien sûr pendant la mission je m'implique entièrement, je coopère volontiers, je ne rechigne pas mais je reste détachées. Il y à tout le temps des missions, entre chacune je me réserve un ou deux jours de temps libre, parfois une semaine. Je suis employé de libre-service. J'ai 15 ans d'expérience dans le métier, je l'ai pratiqué 10 ans en cdi avant de démissionner. Les magasins apprécie mon travail... j'espère que mon témoignage peut aider
Merci ! Dans le milieu de la recherche académique c'est pareil, exactement ça. D'ailleurs il y a plein de choses à dire sur le sujet de la recherche académique, au cas où le sujet t'intéresserait. Merci encore pour cette vidéo, on ne parle pas assez de ce sujet.
La définition du métier passion est à revoir… J’ai toujours depuis toute petite rêvé d’être médecin et pendant mes études de médecine j’ai vraiment développé une véritable passion pour la dermatologie. Du coup j’ai bossé et je suis maintenant dermatologue. - créativité : non c’est vraiment un métier scientifique et social qui ne nécessite pas de créativité - secteur concurrentiel : étant donné la pénurie de dermatologues sur tout le territoire, pas de concurrence - études longues : oui indéniablement - études coûteuses : c’est la fac donc pas vraiment par rapport aux écoles privées - sans garantie d’emploi : si, emploi automatique partout où on veut. Définition assez bancale du coup Mais vidéo très bien faite, je m’abonne !
Vous avez totalement raison, je pense que c'est pas 100% clair dans la manière dont je le dit, mais les différents critères proposés par Marc Loriol ne s'ajoutent pas les unes aux autres, mais les métiers passions correspondent en général à au moins des critères. Et pour les carrières médicale, on peut considérer qu'elle demande un certain nombre de sacrifices. Est-ce votre cas ? Et puis ce sont des tendances, il faut bien un ou deux contre exemples pour confirmer la règle 😄Quoiqu'il en soit, bienvenue sur la chaîne !
@@ReflexionsBassesAh oui en effet j’avais compris que les critères étaient cumulatifs et pas exclusifs les uns des autres. Dans ce cas la définition est juste ! J’ai fait énormément de sacrifices pour devenir dermatologue. J’ai investi mes 20-25 ans, il n’y avait plus que le travail qui comptait. Pas de vacances, pas de sortie… Mais on récolte les fruits quand on atteint son rêve ! Je n’ai aucun regret et c’est sans doute le plus important. Merci pour votre retour :)
@@barbiedoufa533 Le "métier passion" ça relève du concept et de l'abstrait, pas de la définition scientifique... Ce n'est pas un score de GLASGOW ou le cycle de Krebs, mais c'est vraiment pas le plus important... L'idée à retenir c'est que dans le "métier passion" il y'a un investissement émotionnel fort et une idée/vision parfois enjolivée des choses, qui vont te faire accepter des choses que tu ne devrais pas accepter normalement, et à terme te faire du mal. Je trouve très dommage que tu ne fasses pas le lien avec la santé, car je crois au contraire que la médecine (et le soin en général) est un domaine qui fait extrêmement écho à cette vidéo. Pour toi ça s'est bien passé et tant mieux, mais regarde la majorité des étudiants en médecine, externes ou internes, qui sont exploités parfois jusqu'au burn-out, les suicides, les abnégations monstre. Et ça continue après aussi, avec des conditions de travail de plus en plus compliquées, du manque de personnel à tous les niveaux, des salaires qui diminuent, des problèmes de gestion, de matériel, des patients de plus en plus violents et des soignants de plus en plus délaissés, utilisés comme de la chaire à canon. Bref la liste est tellement longue, et pourtant les soignants on ne les entend pas, et les étudiants on n'en entend parler que rarement, quand l'irrémédiable est arrivé. Tu as fait ces études, tu bosses dans la santé, tu sais les implications et les chiffres sur le burn-out, la dépression, le suicide, etc. Bref ça me choque un peu que tout ce que tu retiennes de cette vidéo c'est que la définition colle pas parfaitement à ton cas, alors que tout le reste devrait faire TILT avec ce qui se passe dans la santé et comment le personnel soignant et les étudiants sont utilisés au nom du "métier passion", "aider l'autre", etc, alors qu'on les exploite et qu'on les traite comme de la m**de. La "passion" te mettrait-elle des oeillères ? Pour en revenir à tes études, tu as une vision des choses qui me dérange, on dirait que pour toi tout cela est normal et fait partie du jeu. Du genre "j'ai subi des choses violentes mais c'est pas grave maintenant c'est derrière, sans regrets". Pour ma part, non je ne considère pas ce que les étudiants en médecine et les médecins subissent en France comme normal, je trouve au contraire cela extrêmement malsain et délétère pour tout le monde, soignants comme patients. Le système est à revoir à tous les niveaux, et pour que révision se fasse encore faut-il oser le pointer du doigt, et sortir du "moi je".
Après tu as de la chance que ta passion n’est pas un hobby mais un vrai travail qui marche niveau économique. Je pense que sa vidéo a + de sens pour ceux qui ont un hobby en dehors du travail (la musique / un sport) et ils en font un travail (coach par exemple) et c’est la que ca brouille la ligne entre passion et travail et que l’on accepte tout, mauvais salaire/patron/collègue car on se dit que c’est une passion.
@@alexiapoidevin4975 De plus c'est un secteur où, comme elle le dit, il n'y a pas l'ultra-concurrence dont parle la journaliste une fois que l'on a fini et réussi ses études..
A titre personnel je suis passionnée par la cybersécurité et j'en ai fait mon métier. Au final je n'ai pas l'impression de me sacrifier, au contraire. Mes horaires sont sympa, j'ai du télétravail partiel, et surtout j'ai vraiment l'impression d'être utile. Je pense que l'important c'est de donner du sens à ce qu'on fait au quotidien et de garder du temps pour soi. C'est vrai que je peux vivre de ma passion car c'est un secteur porteur, mais le plus souvent il vaut mieux trouver un travail tranquille, pas désagréable et bien payé, et conserver sa passion sur le temps perso.
Je me retrouve énormément dans ce témoignage, par rapport à mon ancien boulot. J'en suis sortie fragilisée et je ne m'en suis toujours pas remise, 3 ans après. Merci d'en parler.
Je fais partie de ces personnes qui veulent faire coïncider passion - militantisme et travail, je m'aperçois que dans le cadre associatif le récit est le même... Et la société en profite bien, de tous ces citoyens impliqués dans des missions qui les dévorent. Merci pour cette vidéo d'utilité publique, qui vient nourrir mes réflexions intenses du moment, et me soulage un peu dans ma détresse 🙏
Merci à toi 🙏 le burn-out militant, c'est également tout une histoire !! A l'époque j'avais un podcast, dans lequel j'avais interview un mec qui racontait sur burn-out militant. Si ça t'intéresse d'aller y jeter un œil : open.spotify.com/episode/3bgwkqkiCUJwKGS9yv2zqj?si=a19f0c770f184df3
Super vidéo, qui tombe à pic, puisque je vais bientôt intégrer mon premier emploi. C'est un bon avertissement ! Justement, pendant mes recherches, j’ai remarqué que dans toutes les offres d'emploi, la passion pour le secteur de l'entreprise et pour le poste est toujours un critère de sélection. C'est une vraie différence avec les générations précédentes. Quand mes parents sont entrés dans le monde du travail, on ne leur demandait pas d’être passionnés, mais simplement d’être de bons éléments.
Excellent documentaire, passionnant à regarder et écouter. Magnifique format. Tout est parfait. Et Merci de dénoncer ce problème récurrent dont les médias à la TV n'approfondissent jamais.
Merci beaucoup pour cette vidéo, je la regarde au bon moment. Je fais présentement un burn out et une dépression et j’ai décidé d’arrêter mon métier passion, parce que la précarité, le mépris, l’humiliation de la clientèle, la mise en compétition… Avec mes handicaps, on m’a fait aussi vite comprendre que je n’aurais jamais les épaules pour travailler dans le milieu artistique et qu’il fallait que j’accepte de me faire parfois payer 2€/h. Que c’était comme ça, que j’étais juste une folle dans le sens le plus homophobe du terme, si je gueulais. J’ai tenu 5ans et demi de freelance, j’ai connu que ça après le bac, n’ayant pas pu faire d’études. Pis je sais plus ce que je veux/ peux faire maintenant. J’ai l’impression que c’est la fin de ma vie puisque j’étais mauvais, du moins pas assez bon, pas assez vendeur de ma personne et donc de mon art, pis j’ai 24ans et je suis inembauchable sans RQTH quoi.
Merci pour la vidéo, je m'y retrouve totalement. Pour prêter ma lanterne, je suis traducteur, j'aime mon travail, la science du mot et les projets sur lesquels je suis amené à travailler. Mais la compétitivité du marché, le manque d'éthique humaine et commerciale de nombreux employeurs bouffent tout autant les juniors que les plus expérimentés.
C'est un vrai sujet... je suis une personne de nature passionnée et je m'investis toujours corps et âme dans mon travail, d'autant plus quand c'est un métier passion (créatif dans mon cas). Et je le vis toujours comme une histoire d'amour, au point qu'un nouveau job prend souvent le pas sur mon couple, car il me nourrit énormément à titre personnel... mais comme pour tout, la passion passe. Et je me rends compte que j'ai laissé tomber tout le monde, que j'ai fragilisé des liens (alors que j'en ai créé de nouveaux et forts avec mes collègues). Et puis, la précarité quand on est indépendant... j'ai décidé de me lancer à font dans mes "passions"... et je me retrouve aux resto du coeur sans pouvoir payer mon loyer... donc en détresse psychologique et financière. L'équilibre est EXTRÊMEMENT difficile à trouver. Où sont les limites ? Que faut-il prioriser ? Dans les métiers créatifs surtout, on met tellement de soi, de son coeur, de son âme, comme dans une relation. Je considère mon travail et mon couple exactement de la même façon, parce que je suis entière et investie. Mais difficile de laisser de la place aux deux :(
Merci pour ton partage. Laisser de la place pour les deux, travail et vie privée, est un vrai défi, surtout dans les métiers créatifs. Courage dans cette quête d’équilibre 💪✌
J'ai eu de la chance, au début j'étais comme toi aspiré par mon travail, mais quand j'ai eu des problèmes liés a celui-ci c'est mon conjoint qui m'a aidé et soutenu, mon travail n'a pas pu m'apporter ça alors depuis je priorise mon couple et après je fais passer le travail et depuis je suis plus saine d'esprit sur ce point là. ❤
Passionnante histoire et très très bien racontée. Moi-même qui bosse dans un métier passion et qui en ait souffert dans mes premières années de carrière je m'y retrouve un peu. Merci pour ton travail plus que pertinent.
Super vidéo! Je suis aussi passé par la! En fait je pense qu'il faut toujours garder à l’esprit que n’importe quel travail a des avantages et des inconvénients. Peu importe le travail, peu importe le salaire. Un travail est un travail. Il y a des tâches qu’on aime et des tâches qu’on aime pas. Des choses qu'on adore d'autres qu'on déteste. On doit faire des efforts et investir de soi. Même les stars! On les envies souvent,mais même elles ne font pas ce qu’elles veulent quand elles veulent. En tout cas, moi je ne voudrais pas de leur travail!!
Sujet super intéressant, qui appelle une réflexion plus approfondie, plus "basse" dans l'échelle sociale car l'exemple du journalisme parait trop élitiste.. je suis perso aide ménagère/artisane, j'ai rencontré pas mal le musiciens avec leur petite notoriété dans la musique indé, mais qui bossaient à l'usine la semaine... la génération de mes parents ont cru améliorer l'avenir pro de leur enfants grâce aux études, (mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose et les filière courtes ont été tellement dénigrées)... on déplore la désindustrialisation de la France, on parle d'uberisation, des métier en tension dans la prise en charge de la vieillesse, dans la restauration, quand beaucoup rêvent effectivement de métiers passion.. je suis peut être trop pessimiste mais il faudrait revoir nos ambitions à la baisse et, comme vous le dites, trouver un épanouissement ailleurs qu'au boulot.. militer pour la semaine de 4 jours et l'amélioration des conditions de travail, la revalorisation de certains secteurs utiles (aide à la personne, agriculture) ,mais impossible de dire ça de l'usine ou des métiers genre uber mc do/, qui ne sont qu'exploitation, ou meme des bullshit job de Graeber..
"mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose" Peut-être parce que la majorité des personnes qui s'y inscrivent auraient dû arrêter l'école en troisième ?
J'ai toujours cru à l'épanouissement ailleurs qu'au travail. Du coup je me sens vraiment chanceuse aujourd'hui. Le taf c'est alimentaire. Je veux juste bien m'entendre avec les collègues. Si ça me saoule je change de job. Vu que j'ai le choix et que je ne cherche pas à tomber amoureuse de mon employeur 😂 je peux changer de job chaque année où tous les 6 mois si j'ai envie. Je cherche à grandir m'épanouir et évoluer en dehors du travail. Pas au travail. Je n'ai jamais cherché à avoir un taf passionnant donc je n'ai jamais eu tous ces problèmes de frustration et regrets. Je suis passionnée par le trekking, par le jardinage et par le cinéma. On c Et je suis hyper épanouie. Vouloir du plaisir partout et tout le temps peut vraiment rendre fou..
Superbe vidéo et très bonne découverte ! J'avais aussi un métier en devenir qui était une passion. J'ai fini par saturer et tout envoyer valser, après des semaines interminables, des week-ends gachés, etc etc, pour faire qqchose d'ordinaire et ne plus traiter ma passion comme un travail mais bien comme ma passion de base. Au final ma passion initiale est revenue, et je ne fais plus ça pour des clients, mais pour moi. Mon boulot quotidien est suffisant pour vivre, me laisse du temps pour mes loisirs.
Après 6 ans de piges j'ai quitté le milieu, c'était génial mais très intense. On peut clairement dire que c'était une relation amoureuse, d'ailleurs elle avait éclipsé mon couple 😂. Maintenant je reste dans l'industrie qui me passionne mais dans un poste moins créatif, plus safe. Ma passion c'est écrire mais je sais à 100% que je ne pourrai jamais autant sacrifier que les autres auteurs en herbe pour y arriver. Ça me va très bien de garder ça sur mon temps perso, sans besoin d'être productive.
C'est une vidéo super intéressante (et super bien faite !) qui donne à réfléchir sur la question. Et justement je me disais que, dans le cas spécifique de la journaliste, est-ce que ce n'est pas plus la précarité de son secteur (qui touche bien sûr plein d'autres secteurs du marché du travail) qui la fait souffrir que sa relation passionnelle au travail ? Après tout, c'est au moment où elle devient pigiste que la descente aux enfers commence. Et j'ai eu l'impression que c'est surtout le besoin de faire beaucoup de piges, et en plus l'obligation de travailler à 100% de chez elle, donc coupée des liens sociaux, qui l'a amenée dans cette souffrance. Or ces conditions matérielles peuvent être réunies dans un métier qui n'est pas une passion... Et on peut être obligé d'y rester par nécessité économique. Je ne nie pas du tout les ravages que peut créer l'exercice d'un métier passion. Je m'interroge juste sur ce cas individuel.
Merci pour votre retour 🙏 Les métiers considérés comme "passions" étant souvent très concurrentiels, les places sont chères, ce qui pousse à accepter des positions précaires. J'imagine que dans un cadre non passionnel, elle serait surement allé chercher autre chose. Si on elle avait pu continuer sans être pigiste, cette mésaventure serait arrivée à la personne qui a "pris sa place".
De toute façon quand une passion devient un métier, elle finit par cesser d'être une passion. Je suis passionné de programmation (informatique) depuis 1989, mais je n'ai que très peu fait du "développement" professionnellement. Le devs pros sont crâmés au bout de six ans... et veulent faire autre chose.
Un collègue me racontait que quand il était pâtissier, ses journées de travail c'était du 2h/14h, payé 8h, métier passion quoi. Mon point de vue (mantra?) pour éviter ce genre de situation : je ne travaille pas pour la gloire.
Si j’ai bien appris quelque chose dans la vie c’est que le travail qu’on fait on s’en fou. Il est bien plus agréable de bosser avec des gens sympa dans un cadre zen et sans pression même sur un métier osef que de faire le truc qu’on fantasme depuis notre enfance avec des gens toxiques et une pression constante. Aujourd’hui chercher sans fin le métier qui nous ira est contre productif. Il faut juste essayer des boites et des boulots jusqu’à se sentir bien quelque part. Après si on rajoute l’envie de gagner toujours plus d’argent c’est un autre problème qui n’a pas de rapport et qui vient court circuiter tout ça.
Super vidéo ! Ca résonne bien avrc ce que je ressens, mais je ne trouvais pas les mots. Jai fait un burn out il y a 10 ans, jai changé de voie professionnelle poyr faire le métier de mes rêves. Je suis devenue indépendante, jai bcp expérimenté, appris. Mais drpuis qq mois, je le questionne. Ce n'est pas comme un burn out, mais je vois bien que qqch cloche.. Le désamour, ou le chagein d'amour. Cest ce deuil refoulé qui me fait mal. Merci pour cet éclairage et ces références , ca va m'aider à cheminer vers autre chose ! (Je ressens de la joie en écrivant cela)
Je suis dans la restauration, c'est mon tout premier travail , a la base c'est un taff alimentaire mais j'ai pris un reel plaisir de servir les clients et de bien le faire. Alors quand une personne ne montre pas le même intérêt pour le travail, je me dis qu'elle est moins bien mais enfaite c'est cette personne qui a raison de pas trop donner son énergie au travail malgré que je le saches, j'ai du mal a en faire moins et si je fais moins j'ai l'impression de mal faire mon travail ... Un cercle vicieux que j'arrive pas a détruire sans me dire que je fais mal mon taff Si vous avez des conseils je prends avec plaisir 😊
Au dela du sujet la réflexion finale sur l'illusion des bonnes choses a tirer des mauvaises expériences est cruciale. Certaines erreurs n'apportent rien, la vie est passée, il fallait mieux réfléchir au moment de faire certains choix. Il ne faut pas glorifier l'échec, ce qui n'empèche pas de réussir par la suite.
Merci pour cette vidéo! C'est rigolo comme elle compare son métier à la relation amoureuse. Ça révèle qu'à part l'amour, le reste est accessoire ^^ Mais en effet, certains métiers-passion sont durs!
Après pour faire un métier passion, il faut déjà avoir une passion. C'est assez intéressant de voir à quel point on recommande souvent de "suivre sa passion" comme si c'était quelque chose d'inné pour chaque personne. Personnellement je n'ai pas de vraie passion, juste de très bon centres d'intérêts ou activités que j'aime pratiquer. Et je pense que c'est d'autant plus important de voir ce genre de contenu quand on est dans mon cas, car on peut se retrouver à chercher une passion pour ensuite faire le fameux métier passion. Vous trouvez que ça a l'air plus que bancal ? C'est normal, c'est le cas ! Je pense qu'il faudrait trouver un équilibre entre le métier passion et le job alimentaire (qui paye plus ou moins), c'est à dire avoir de l'intérêt pour ce que l'on fait sans pour autant y dédier son existence. Bien sûr il y a des exceptions comme être passionné dans un domaine porteur, ou être entrepreneur. Et globalement, on n'a pas toujours le choix d'avoir un travail qui respecte cet équilibre, malheureusement.
Merci pour ta vidéo, je suis en plein dedans, renoncer à un dream job, car il m'apporte pas assez d'argent et de stabilité, et me sentir nulle et honteuse d'y avoir cru, et d'avoir pensé y arriver...
C'était vraiment intéressant ! C'est pas évident de prendre du recul sur sa propre situation dans ce genre de boulot où tout va vite et tout est précaire. =/
Sujet très intéressant et très bien abordé ! En revanche une légère overdose de références pop culture dans le récit de la journaliste mais son histoire reste tout de même très intéressante
Merci 🙏 toutes ces références permettent aussi de proposer des réf commune pour mieux faire passer le message. C'est important pour toucher un maximum de gens. Il y a d'autres références qui t'auraient plus parlé ? ☺️
@@ReflexionsBasses C'est à dire se questionner dessus pour comprendre d'où elle vient, transformer le souvenir racine et du coup mieux en déjouer les mécanismes quand elle survient que ce soit pour un travail et/ou dans une relation.
Belle vidéo, j'approuve. Dans l'associatif depuis 8 ans. Travailler dans un métier passion car d'un naturel à aider et de travailler sur le l'épanouissement de l'humain. Avoir "la chance" d'avoir un salaire là ou certain-es sont volontaires ou bénévoles et ne pas se plaindre. Sentiment du sauveur pour certains et narratif de l'abnégation sans attendre en retour dans le domaine qui pousse à faires des heures sup' non payé car personne d'autre (asso non lucratif, pas de budget extensible à souhait). Financement essentiellement par subvention, en baisse car régulières coupes budgétaires de l'état qui a contrario abandonne toujours plus "ses tâches" via des appels à projets aux assos (l'associatif coûte moins chère que des fonctionnaires) et mettent de facto les asso en concurrence (bonjour l'ambiance). Ça tire les salaires par le bas pour avoir des postes de moutons à cinq pâtes, épuisant. Des personnes qui utilisent des assos à but personnel pour gravir des échelons, ou politisation de certaines asso pour avoir les subventions de mairies ou de commune (et inversement, récupération politique des actions associatives). Idéal d'intérêt général et de bisounours prend un coup. Heureusement que j'ai rencontré des personnes formidable dans le domaine et solidaire pour élever le niveau, mais ce sont souvent celles qui sont dans l'ombre et largement sous-payé au vu de leurs apports. Il faut développer un lâcher prise pour éviter le burn-out si vraiment passionné-e par le domaine, notamment sur sa qualité de travail car beaucoup de facteur extérieur non contrôlable en interaction avec son poste (difficile si perfectionniste), je n'ai pas trouver de solution logique aux constats posés plus haut. Force à vous, quel que soit le domaine 💪🏾
Un magasin de prêt à porter dans lequel je gagnais un SMIC. Je rangeai des vestes en cuir et le rayon m'est tombé dessus. Au moment comme par hasard où les grands patrons de l'entreprise passaient dans le magasin sachant qu'ils passent une fois dans l'année. ❤
Quand Maximus caresse les blés dans Gladiator, il n'est pas réellement chez lui. C'est l'annonce de sa mort prochaine, c'est une métaphore des fameux champs élysées du royaume des morts de la mythologie romaine. Elle aurait dû se méfier.😅
Bonjour, merci pour cette vidéo très porteuse de réflexion, mais je crains que certains aspects m'aient échappé 😊 Ne serait-ce que sur la définition d'un métier passion. Je ne comprends pas très bien si l'on définit un métier passion par rapport au profil et aux aspirations d'un individu donné quelque soit le secteur de travail, ou si l'on définit un métier passion selon si les conditions globales de ce métier incitent "statistiquement parlant" les individus à se sacrifier mais sans faire du cas par cas individuel. Ou si c'est les deux en même temps, comme c'est très lié. Aussi, je trouve que ça aurait été intéressant de discuter de la notion d'équilibre entre les deux extrêmes qui sont (1) le fait de faire un métier parce que faut bien des sous à la fin du mois même si ça nous plaît pas, et (2) le fait d'être beaucoup trop passionné et trop dévoué. Parce que je suppose qu'il s'agit d'une question d'équilibre afin d'apprécier suffisamment son métier (si possible) sans pour autant rentrer dans un schéma de "dépendance affective". Mais peut-être que je suis passée à côté du message global 😅 Merci 😊
J'ai pas de passion, merci, au revoir. Je pense que tout travail est plus ou moins chiant, et qu'un travail qui ne l'est pas trop, c'est déjà pas mal du tout.
Enseignant chercheur pour moi. 25 ans d expérience et 2 burn out mais je me soigne. En revanche j ai beaucoup de mal à la recommander car on l'a paye chère la passion.
Aie Aie Aie beaucoup de vérité dans cette vidéo, c'est en effet aussi pour ça que j'ai quitté le monde médical pour tenter autre chose qui te prend et dont tu as du mal à sortir. Belle image ;)
Le métier passion il est bien quand tu le fais en réorientation… Après avoir était cadre grassement payer ( avec les heures qui vont avec) et tu te réoriente vers un métier passion. Après les passions tu peux les faire en premier métier mais il faut être dans les meilleurs… Je parle en connaissance du sujet ma belle à 22 ans elle est danseuse de cabaret. Elle a complètement conscience des limites et de la beauté de sont métiers. Qu’il faut faire ça carrière maintenant et sans création de famille. Contrainte physique du métier.
Je tombe sur cette vidéo grâce au recommandations très bonne vidéo pour le coup. Je pourrais te conseiller la série the bear qui explique extrêmement bien ce que c'est d'avoir de l'ambition et de travailler dans un métier passions. J'ai l'impression que je me retrouvais un peu dans ce qu'il disent. Je pense que le mieux c'est de pratique sa passions mais de faire aussi des petits boulots de 5 a 10h comme des jobs étudiant histoire de compenser. Et au moins ta une possibilité de pas rester enfermé H24 chez soit pourquoi pas revenir a ses priorités de base. Faire la bascule après si ta plus envie d'être indépendant Le nombre de témoignages quelque soit le type de contenue qu'ils font ta l'impression qu'ils sont au bout de leur vie mdr. C'est quand même inquiétant ils sont plus envie de te repoussé à faire du youtube que de t'envoyer du rêve mdr.
Cool comme vidéo, mais au final que faire ? Viser un truc qui paye bien avec des bonnes conditions de travail et vivre ses passions en dehors du temps de travail? (ça reste difficile à trouver en 2024 un bon salaire avec de bonnes conditions......)
Ça peut aussi etre "un salaire correct" avec des conditions correctes, ou alors un salaire pas ouf et des bonnes conditions, ou un super salaire et des conditions pas ouf (ca permet de se faire des petites réserves puis se barrer). Dans tous les cas c'est toujours mieux que un salaire pas ouf, des mauvaises conditions + une illégitimité ressentie à se plaindre. Je pense aussi que le fait dans sa tête de mettre le taf à sa place ça aide déjà, meme si les conditions extérieures sont pas mieux objectivement.
Ce n'est pas ses passions qui l'ont détruites mais son origine sociale. Elle a cru qu'elle aurait une place dans le monde de la presse parisienne quand tu es de basse-naissance. Le monde n'a pas changé en 2000 ans.
@@ReflexionsBasses Excellent travail, netflix arrête pas de nous vendre le mantra capitaliste ; arrache toi, fais des sacrifices, donne tout et tu réaliseras tes rêves. Mais c'est complètement faux. Quand on veut, on peut, c'est du bullshit. Mais certains ne le savent pas et c'est la grosse désillusion quand il voit que malgré leurs échecs, leurs efforts et le temps passé, c'est toujours le même résultat : rien. Il faut apprendre à vivre avec l'injustice, les voleurs, les tricheurs, les menteurs, les privilégiés, etc. Cela préserve grandement la santé psychique.
Super vidéo. J'aime bien le rythme entre l'interview et les citations du livre. Ça donne envie de lire livre. Peut-être plus mettre l'accent sur la promo du livre à la fin de la vidéo...
Très très bonne vidéo comme d’habitude ! J’aimerais faire une seule remarque, très personnelle, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de sous titre tout à long de la vidéo, ce qui m’a poussé à l’écouter en fond sans la regarder. J’avais l’impression de devoir faire plus d’effort pour la regarder … mais je cherche la petite bête, excellente vidéo !
Pas besoin d'être dans un" métier passion" pour avoir de sacrés déceptions dans le milieu professionnel ... 😮😮😮 Il y a des gens qui ont des caractères qui leur permettent de s'impliquer à 400 % dans ce qu'ils font ... Pour eux c'est compliquée .
Il faut que je te raconte mon histoire je suis pierceuse et je viens du domaine médicale et mon métier est extrêmement précaire de l’apprentissage à la transmission de savoir …
J'ai voulu faire un métier passion. J'ai compris assez vite que ce métier n'était pas pour moi : la partie passionnante ne représentant pas la moitié du métier, le reste étant la com pour trouver la clientèle et autres paperasses. Sans compter la relation client qui est souvent difficile et la saturation du nombre de pro. Si des gens ont besoins de moi sur le sujet je suis là mais pas en tant que "mon métier". Du coup j'ai choisi un autre métier passion, parce que je suis bête xD . Mais pas saturé, du coup possibilité de négocier un bon salaire et une relation client au top 😄 C'est encore un peu précaire mais ça s'améliore d'année en année et j''ai du temps pour moi n_n
@@helenefaraus C'est clair. Mais comme l'explique la sociologue Hélène Weber dans "Du ketchup dans les veines", le management chez McDo se fait en mobilisant la passion, l'esprit d'équipe (comme dans le sport) et un injonction à s'invertir émotionnellement. Le sacrifice des métiers passions inspire les managers dans les reste du monde du travail.
je suis globalement d'accord avec l'idée qui resort de cette vidéo, même si au final, le vrai problème, c'est le système capitaliste, le monde du travail, les grands patrons qui sont aussi répugnant que des colons, le type de travail, bref..
Une idée qui peut être en lien ce sont les mangas/shonens à la One Piece ultra populaire en ce moment avec le héros têtu et résilient qui donne tout et qui fait que ça marche et qui réussi ! Modèle de pleins de jeunes désormais, mais la vie n'est pas un manga non plus :)
Faut etre pragmatique avant tout. Choisir un metier rémunérateur avec des conditions souples. Si c'est passion, tant mieux, sinon, la passion peut se faire a côté. y a rien de pire que de galèrer financièrement, passion ou pas, ca degrade tout le reste....
C’est une description du monde du free-lance, ultra mal payé nonobstant. 😅 C’est un pareil dans l’It, sauf que c’est payé entre 450 et 1000€ la journée 😬
✌Si vous souhaitez approfondir la discussion, n'hésitez pas à rejoindre le Discord de Réflexions Basses :
discord.gg/NypwJwGj
impossible de rejoindre avec le lien
@@vincentdelgehier2852 merci de me l'avoir signalé 🫣 normalement c'est good !
on nous dit souvent que choisir un travail lié a sa passion nous donnera l'impression de ne plus travailler, mais en réalité ça serait plutôt "choisi un travail lié à ta passion et tu n'auras plus de passion mais un travail"
😄C'est un peu ça ouais !
Je te suis, j'ai perdu ma passion comme ça !
C’est exactement ça tu finis par détester ta passion car c’est plus une passion c’est un travail à bas salaire, tout supporter manager et collègues toxiques
Je viens de quitter l'hôpital parce que j'aimais trop mon travail pour le bacler dans des conditions qui ne cesse d'empirer... La dissonance cognitive entre la manière dont je voulais exercer et la réalité était trop violente. Sacrificer ma santé mentale et physique pour ça c'est vraiment trop...
Tu viens de décrire très justement ce que je ressens en travaillant à l’hôpital.. une dissonance cognitive c’est exactement ça
J'ai eu un petit aperçu des conditions de travail en passant quelques jours à l'hôpital récemment. Force à tout les gens qui taffent dans ce secteur 💪❤️
Pareil dans la justice je vous fait pas un dessin… Dissonance cognitive totale. Mais j’y suis toujours, c’est difficile de trouver ce qu’on veut faire après une telle déception.
Pareil...Et j'en suis tombée malade. J'ai rendu ma blouse contre l'AAH
Vous faite quoi exactement comme travail dans la justice? J'hesite beaucoup car je sais que ça sera métier passion @@kdms.3377
Excellent sujet. Qui résonne énormément personnellement. Romantiser la douleur au travail c'est vraiment ça. Des qu'on le soulève ça devient "bah oui mais c'est comme ça partout" ou des "ah cette génération qui veut pas de retrousser les manches". Ajd les emplois nous empêchent d'avoir une vie personnelle et une santé mentale et physique n'ont pas à être validés dans leur système de fonctionnement.
Merci 🙏
J'aimerais nuancer un peu. Si le travail en vaut la peine la souffrance paraîtra moindre.
Super angle d'attaque, merci pour ton analyse. Ta vidéo m'a aussi fait penser aux métiers dits "utiles" (assos, soin, social, etc). On choisit ces métiers car ils donnent un sens à notre vie et on rentre aussi en quelque sorte dans une "histoire d'amour", on se met à romancer le travail qu'on fait tout en essayant d'occulter les aspects négatifs qui peuvent découler (précarité économique, non respect du droit du travail, invisibilisation, prise de risque, harcèlement moral et bien d'autres). Et se plaindre de ses conditions de travail ou demander une meilleure valorisation se fait au risque, ironiquement, de passer pour des égoïstes qui font passer leur bien personnel avant celui des autres.
Oui, tu as raison, ça rentre à 100% dans les métiers considérés comme "passion" : super stimulant mais avec plein de contraintes difficiles à tenir..🫣
tu as bien résumé ! merci pour ta clairvoyance T.T
Sujet crucial pour notre génération et la conception que nous avons du travail ! Dans le jeu vidéo, c'est le même phénomène, d'autant que c'est une industrie relativement récente, les développeurs donnent tout jusqu'à ne plus en pouvoir, et quand ils s'organisent en syndicats et revendiquent de meilleures conditions de travail, la réaction de certains sur internet est celle que tu montres dans la vidéo : de quoi ils se plaignent, beaucoup rêvent d'être à leur place. C'est d'ailleurs cette même pression du marché de l'emploi qui permet de garder les salaires aussi bas. Comme ressource je conseille "Du sang, des larmes et des pixels" de Jason Schreier.
C'est vrai que le dans secteur du jeu vidéo, on retrouve exactement ce genre de situations ! Merci pour la référence du bouquin 🙏✌
Merci pour la réf du bouquin
Pour partager mon expérience, il y a une différence entre metier-passion et un metier qui nous passionne.
Pour ma part je fais un metier qui me passionne depuis 3 ans maintenant ce n'était pas du tout un metier-passion pour moi quand j'ai commencé c'était par curiosité et je n'était pas spécialement intéressée par ce metier. Je l'ai fais après des problèmes de santé et par opportunité puis au fuir et à mesure du temps j'ai aimé, puis aimé, puis encore plus aimé.
J'avais un metier-passion et que j'ai eu quelque brèves expériences j'ai pas aimé du tout.
Je pense que c'est ca la différence que je fais un metier-passion c'est le faite de rêver de faire un métier qu'on lait rever depuis petit où pas d'ailleurs mais quand on se confronte à la réalité bamm ca peut ne pas du tout convenir.
A la différence d'un metier qui nous passionne c'est dans le présent on s'épanouit et on connait les bons et les mauvais de ce metier on le pratique déjà, on n'y a pas forcément rêver avant mais on se lève chaque matin pour y aller et on y ressort remplis.
Pour avoir un metier qui me passionne j'ai du tester pleins de metier differents dont pleins de metiers-passion (je suis passionné de cuisine donc jai essaye chef de cuisine par ex) qui au final n'ont pas marché a cause de la réalité du monde du travaille et mes problemes de santés.
A chaque fois les gens me disent tu cuisines trop bien tu devrai être chef et ce à quoi je reponds c'est pas parce qu'on à une qualité dans un domaine qu'on doit en faire son metier, j'ai déjà essayé ca na pas marché, il faut trouver un metier qui nous passionne dans le présent et dont on connaît les point négatif réel et que le positif soit au-dessus.
Voila voila
Exat
Totalement. Il faut tester pour savoir, c'est facile de rêver, mais la réalité est toujours différente du rêve. Il faut expérimenter, même dans la durée, pour savoir ce qu'on peut ou aime faire chaque jour. Je trouve que parfois, on n'a pas assez d'expérimentation, on nous demande de choisir une orientation sans qu'on n'ait rien testé, et puis on fait des études déconnectées de la réalité du terrain, et seulement à la fin on se rend compte de la réalité et de si on aime ou pas. Et même en dehors du travail, ya des tas de hobbys, activités, sports, arts qui m'intéressent ou m'inspirent, mais c'est en testant plein de choses que j'ai trouvé les choses quej'aime réellement faire dans la durée.
@azertyytreza1323 c'est exactement ça, la vrai difficulté est d'avoir les moyens d'essayer, il faut du temps libre et des moyens financiers si on a des charges (enfants, maison, loyer....). La société ne nous laisse pas de temps pour expérimenté, elle nous force à rentrer dans une case travaille directement et sinon on te met dans une case marginale ou Ksos (j'ai été harcelé par mes collocs pendent 2 ans parce que je n'était plus dans un travaille 9h 17h et j'ai été insulté de kSos) alors que je débutais ma carrière dans le cinéma et lacting et que c'est un job que je sur kiff à mort je me régale et c'est une vie que j'ai pleinement choisie. En en parlant avec d'autres acteurs, j'ai reçu des témoignages similaires. Donc si vous changer de voix vous aurez des soldats du 9h 17h qui viendront vous rappeler que vous faite de la merde haha.
J'aime énormément mon travail et je prends plaisir à le faire en m'y appliquant et en étant soigneux... ma parade pour ne pas laisser les contraintes et les pressions m'enlever mon plaisir : je le fais volontairement en intérim, je n'accepte pas les propositions de cdi. J'ai la chance de pouvoir choisir les missions proposées. Résultat les problèmes de l'entreprise reste à l'entreprise, j'en suis détachées. Bien sûr pendant la mission je m'implique entièrement, je coopère volontiers, je ne rechigne pas mais je reste détachées. Il y à tout le temps des missions, entre chacune je me réserve un ou deux jours de temps libre, parfois une semaine. Je suis employé de libre-service. J'ai 15 ans d'expérience dans le métier, je l'ai pratiqué 10 ans en cdi avant de démissionner. Les magasins apprécie mon travail... j'espère que mon témoignage peut aider
Merci pour ton témoignage 😄
L'écriture du sujet est vraiment bien foutue, la personnalisation du job, comment tu as structuré ça, chapeau l'artiste !
Merci à toi ❤
Merci ! Dans le milieu de la recherche académique c'est pareil, exactement ça. D'ailleurs il y a plein de choses à dire sur le sujet de la recherche académique, au cas où le sujet t'intéresserait. Merci encore pour cette vidéo, on ne parle pas assez de ce sujet.
Oui c'est clairement un métier passion la recherche ! N'hésite pas à partager la vidéo à tes collègues 😉
Pour conserver ma passion, j'ai choisi un métier classique et je pratique ma passion en dehors. Je m'en remercie tous les jours
C'est souvent une bonne solution ✌🏻
C'est quoi comme "métier classique" ? Parce qu'il y a aussi des métiers tellement chiants, que ça tue la passion tout bonnement.
La définition du métier passion est à revoir… J’ai toujours depuis toute petite rêvé d’être médecin et pendant mes études de médecine j’ai vraiment développé une véritable passion pour la dermatologie. Du coup j’ai bossé et je suis maintenant dermatologue.
- créativité : non c’est vraiment un métier scientifique et social qui ne nécessite pas de créativité
- secteur concurrentiel : étant donné la pénurie de dermatologues sur tout le territoire, pas de concurrence
- études longues : oui indéniablement
- études coûteuses : c’est la fac donc pas vraiment par rapport aux écoles privées
- sans garantie d’emploi : si, emploi automatique partout où on veut.
Définition assez bancale du coup
Mais vidéo très bien faite, je m’abonne !
Vous avez totalement raison, je pense que c'est pas 100% clair dans la manière dont je le dit, mais les différents critères proposés par Marc Loriol ne s'ajoutent pas les unes aux autres, mais les métiers passions correspondent en général à au moins des critères. Et pour les carrières médicale, on peut considérer qu'elle demande un certain nombre de sacrifices. Est-ce votre cas ? Et puis ce sont des tendances, il faut bien un ou deux contre exemples pour confirmer la règle 😄Quoiqu'il en soit, bienvenue sur la chaîne !
@@ReflexionsBassesAh oui en effet j’avais compris que les critères étaient cumulatifs et pas exclusifs les uns des autres. Dans ce cas la définition est juste !
J’ai fait énormément de sacrifices pour devenir dermatologue. J’ai investi mes 20-25 ans, il n’y avait plus que le travail qui comptait. Pas de vacances, pas de sortie… Mais on récolte les fruits quand on atteint son rêve ! Je n’ai aucun regret et c’est sans doute le plus important.
Merci pour votre retour :)
@@barbiedoufa533 Le "métier passion" ça relève du concept et de l'abstrait, pas de la définition scientifique... Ce n'est pas un score de GLASGOW ou le cycle de Krebs, mais c'est vraiment pas le plus important... L'idée à retenir c'est que dans le "métier passion" il y'a un investissement émotionnel fort et une idée/vision parfois enjolivée des choses, qui vont te faire accepter des choses que tu ne devrais pas accepter normalement, et à terme te faire du mal.
Je trouve très dommage que tu ne fasses pas le lien avec la santé, car je crois au contraire que la médecine (et le soin en général) est un domaine qui fait extrêmement écho à cette vidéo. Pour toi ça s'est bien passé et tant mieux, mais regarde la majorité des étudiants en médecine, externes ou internes, qui sont exploités parfois jusqu'au burn-out, les suicides, les abnégations monstre. Et ça continue après aussi, avec des conditions de travail de plus en plus compliquées, du manque de personnel à tous les niveaux, des salaires qui diminuent, des problèmes de gestion, de matériel, des patients de plus en plus violents et des soignants de plus en plus délaissés, utilisés comme de la chaire à canon. Bref la liste est tellement longue, et pourtant les soignants on ne les entend pas, et les étudiants on n'en entend parler que rarement, quand l'irrémédiable est arrivé. Tu as fait ces études, tu bosses dans la santé, tu sais les implications et les chiffres sur le burn-out, la dépression, le suicide, etc. Bref ça me choque un peu que tout ce que tu retiennes de cette vidéo c'est que la définition colle pas parfaitement à ton cas, alors que tout le reste devrait faire TILT avec ce qui se passe dans la santé et comment le personnel soignant et les étudiants sont utilisés au nom du "métier passion", "aider l'autre", etc, alors qu'on les exploite et qu'on les traite comme de la m**de. La "passion" te mettrait-elle des oeillères ?
Pour en revenir à tes études, tu as une vision des choses qui me dérange, on dirait que pour toi tout cela est normal et fait partie du jeu. Du genre "j'ai subi des choses violentes mais c'est pas grave maintenant c'est derrière, sans regrets". Pour ma part, non je ne considère pas ce que les étudiants en médecine et les médecins subissent en France comme normal, je trouve au contraire cela extrêmement malsain et délétère pour tout le monde, soignants comme patients. Le système est à revoir à tous les niveaux, et pour que révision se fasse encore faut-il oser le pointer du doigt, et sortir du "moi je".
Après tu as de la chance que ta passion n’est pas un hobby mais un vrai travail qui marche niveau économique. Je pense que sa vidéo a + de sens pour ceux qui ont un hobby en dehors du travail (la musique / un sport) et ils en font un travail (coach par exemple) et c’est la que ca brouille la ligne entre passion et travail et que l’on accepte tout, mauvais salaire/patron/collègue car on se dit que c’est une passion.
@@alexiapoidevin4975
De plus c'est un secteur où, comme elle le dit, il n'y a pas l'ultra-concurrence dont parle la journaliste une fois que l'on a fini et réussi ses études..
A titre personnel je suis passionnée par la cybersécurité et j'en ai fait mon métier. Au final je n'ai pas l'impression de me sacrifier, au contraire. Mes horaires sont sympa, j'ai du télétravail partiel, et surtout j'ai vraiment l'impression d'être utile. Je pense que l'important c'est de donner du sens à ce qu'on fait au quotidien et de garder du temps pour soi. C'est vrai que je peux vivre de ma passion car c'est un secteur porteur, mais le plus souvent il vaut mieux trouver un travail tranquille, pas désagréable et bien payé, et conserver sa passion sur le temps perso.
C'est vrai que quand le secteur est porteur, c'est vraiment l'idéal ! Bien joué 💪✌
Je me retrouve énormément dans ce témoignage, par rapport à mon ancien boulot. J'en suis sortie fragilisée et je ne m'en suis toujours pas remise, 3 ans après. Merci d'en parler.
Je fais partie de ces personnes qui veulent faire coïncider passion - militantisme et travail, je m'aperçois que dans le cadre associatif le récit est le même... Et la société en profite bien, de tous ces citoyens impliqués dans des missions qui les dévorent.
Merci pour cette vidéo d'utilité publique, qui vient nourrir mes réflexions intenses du moment, et me soulage un peu dans ma détresse 🙏
Merci à toi 🙏 le burn-out militant, c'est également tout une histoire !! A l'époque j'avais un podcast, dans lequel j'avais interview un mec qui racontait sur burn-out militant. Si ça t'intéresse d'aller y jeter un œil : open.spotify.com/episode/3bgwkqkiCUJwKGS9yv2zqj?si=a19f0c770f184df3
Militer c'est pas un métier, ça fait juste chier
Super vidéo, qui tombe à pic, puisque je vais bientôt intégrer mon premier emploi. C'est un bon avertissement ! Justement, pendant mes recherches, j’ai remarqué que dans toutes les offres d'emploi, la passion pour le secteur de l'entreprise et pour le poste est toujours un critère de sélection. C'est une vraie différence avec les générations précédentes. Quand mes parents sont entrés dans le monde du travail, on ne leur demandait pas d’être passionnés, mais simplement d’être de bons éléments.
C'est exactement ça ! Bon courage pour ta première expérience 💪✌
Excellent documentaire, passionnant à regarder et écouter. Magnifique format. Tout est parfait. Et Merci de dénoncer ce problème récurrent dont les médias à la TV n'approfondissent jamais.
Un grand merci !
Merci beaucoup pour cette vidéo, je la regarde au bon moment. Je fais présentement un burn out et une dépression et j’ai décidé d’arrêter mon métier passion, parce que la précarité, le mépris, l’humiliation de la clientèle, la mise en compétition… Avec mes handicaps, on m’a fait aussi vite comprendre que je n’aurais jamais les épaules pour travailler dans le milieu artistique et qu’il fallait que j’accepte de me faire parfois payer 2€/h. Que c’était comme ça, que j’étais juste une folle dans le sens le plus homophobe du terme, si je gueulais. J’ai tenu 5ans et demi de freelance, j’ai connu que ça après le bac, n’ayant pas pu faire d’études. Pis je sais plus ce que je veux/ peux faire maintenant. J’ai l’impression que c’est la fin de ma vie puisque j’étais mauvais, du moins pas assez bon, pas assez vendeur de ma personne et donc de mon art, pis j’ai 24ans et je suis inembauchable sans RQTH quoi.
Force à toi 💪❤️
Je vie la même chose que toi .. envie d’arrêter mais pour faire quoi ..
Merci pour la vidéo, je m'y retrouve totalement.
Pour prêter ma lanterne, je suis traducteur, j'aime mon travail, la science du mot et les projets sur lesquels je suis amené à travailler. Mais la compétitivité du marché, le manque d'éthique humaine et commerciale de nombreux employeurs bouffent tout autant les juniors que les plus expérimentés.
Merci 🙏🙏
Mais quel bonheur de découvrir ta chaîne ! Trop cool
Oh merci beaucoup ! Bienvenue sur la chaîne !!
C'est un vrai sujet... je suis une personne de nature passionnée et je m'investis toujours corps et âme dans mon travail, d'autant plus quand c'est un métier passion (créatif dans mon cas).
Et je le vis toujours comme une histoire d'amour, au point qu'un nouveau job prend souvent le pas sur mon couple, car il me nourrit énormément à titre personnel... mais comme pour tout, la passion passe. Et je me rends compte que j'ai laissé tomber tout le monde, que j'ai fragilisé des liens (alors que j'en ai créé de nouveaux et forts avec mes collègues).
Et puis, la précarité quand on est indépendant... j'ai décidé de me lancer à font dans mes "passions"... et je me retrouve aux resto du coeur sans pouvoir payer mon loyer... donc en détresse psychologique et financière.
L'équilibre est EXTRÊMEMENT difficile à trouver. Où sont les limites ? Que faut-il prioriser ?
Dans les métiers créatifs surtout, on met tellement de soi, de son coeur, de son âme, comme dans une relation. Je considère mon travail et mon couple exactement de la même façon, parce que je suis entière et investie. Mais difficile de laisser de la place aux deux :(
Merci pour ton partage. Laisser de la place pour les deux, travail et vie privée, est un vrai défi, surtout dans les métiers créatifs. Courage dans cette quête d’équilibre 💪✌
J'ai eu de la chance, au début j'étais comme toi aspiré par mon travail, mais quand j'ai eu des problèmes liés a celui-ci c'est mon conjoint qui m'a aidé et soutenu, mon travail n'a pas pu m'apporter ça alors depuis je priorise mon couple et après je fais passer le travail et depuis je suis plus saine d'esprit sur ce point là. ❤
Passionnante histoire et très très bien racontée. Moi-même qui bosse dans un métier passion et qui en ait souffert dans mes premières années de carrière je m'y retrouve un peu. Merci pour ton travail plus que pertinent.
Un grand merci ! ✌🙏
Super vidéo!
Je suis aussi passé par la! En fait je pense qu'il faut toujours garder à l’esprit que n’importe quel travail a des avantages et des inconvénients. Peu importe le travail, peu importe le salaire. Un travail est un travail. Il y a des tâches qu’on aime et des tâches qu’on aime pas. Des choses qu'on adore d'autres qu'on déteste. On doit faire des efforts et investir de soi. Même les stars! On les envies souvent,mais même elles ne font pas ce qu’elles veulent quand elles veulent. En tout cas, moi je ne voudrais pas de leur travail!!
🙏
Sujet super intéressant, qui appelle une réflexion plus approfondie, plus "basse" dans l'échelle sociale car l'exemple du journalisme parait trop élitiste.. je suis perso aide ménagère/artisane, j'ai rencontré pas mal le musiciens avec leur petite notoriété dans la musique indé, mais qui bossaient à l'usine la semaine... la génération de mes parents ont cru améliorer l'avenir pro de leur enfants grâce aux études, (mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose et les filière courtes ont été tellement dénigrées)... on déplore la désindustrialisation de la France, on parle d'uberisation, des métier en tension dans la prise en charge de la vieillesse, dans la restauration, quand beaucoup rêvent effectivement de métiers passion.. je suis peut être trop pessimiste mais il faudrait revoir nos ambitions à la baisse et, comme vous le dites, trouver un épanouissement ailleurs qu'au boulot.. militer pour la semaine de 4 jours et l'amélioration des conditions de travail, la revalorisation de certains secteurs utiles (aide à la personne, agriculture) ,mais impossible de dire ça de l'usine ou des métiers genre uber mc do/, qui ne sont qu'exploitation, ou meme des bullshit job de Graeber..
Ouais, je suis d'accord, c'est une bonne piste qu'il faudrait approfondir !
"mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose"
Peut-être parce que la majorité des personnes qui s'y inscrivent auraient dû arrêter l'école en troisième ?
@@LaCaverneDesCodeurs C'est à dire ?
J'ai toujours cru à l'épanouissement ailleurs qu'au travail. Du coup je me sens vraiment chanceuse aujourd'hui. Le taf c'est alimentaire. Je veux juste bien m'entendre avec les collègues. Si ça me saoule je change de job. Vu que j'ai le choix et que je ne cherche pas à tomber amoureuse de mon employeur 😂 je peux changer de job chaque année où tous les 6 mois si j'ai envie. Je cherche à grandir m'épanouir et évoluer en dehors du travail. Pas au travail. Je n'ai jamais cherché à avoir un taf passionnant donc je n'ai jamais eu tous ces problèmes de frustration et regrets. Je suis passionnée par le trekking, par le jardinage et par le cinéma. On c Et je suis hyper épanouie. Vouloir du plaisir partout et tout le temps peut vraiment rendre fou..
@@LaCaverneDesCodeurstoi tu es malheureux dans ta vie
Superbe vidéo et très bonne découverte !
J'avais aussi un métier en devenir qui était une passion. J'ai fini par saturer et tout envoyer valser, après des semaines interminables, des week-ends gachés, etc etc, pour faire qqchose d'ordinaire et ne plus traiter ma passion comme un travail mais bien comme ma passion de base. Au final ma passion initiale est revenue, et je ne fais plus ça pour des clients, mais pour moi. Mon boulot quotidien est suffisant pour vivre, me laisse du temps pour mes loisirs.
Bien joué ! 🫡
Après 6 ans de piges j'ai quitté le milieu, c'était génial mais très intense. On peut clairement dire que c'était une relation amoureuse, d'ailleurs elle avait éclipsé mon couple 😂. Maintenant je reste dans l'industrie qui me passionne mais dans un poste moins créatif, plus safe. Ma passion c'est écrire mais je sais à 100% que je ne pourrai jamais autant sacrifier que les autres auteurs en herbe pour y arriver. Ça me va très bien de garder ça sur mon temps perso, sans besoin d'être productive.
💪
En fait je suis infirmière depuis 30 ans et c’est mon métier passion. Pas de concurrence, pas d’études trop longue…
Bravo ✌🏻🙏
Je suis journaliste pigiste et c’est tellement ce que je vis 🥲
Bravo pour ton travail et pourtant, cette vidéo me fait mal et peur à la fois.
Bon courage à toi 👐💪 J'espère que tu vas trouver l'équilibre qui te convient✌
Bravo et merci pour cette vidéo, super reportage ! 👏
🙏🙏
C'est une vidéo super intéressante (et super bien faite !) qui donne à réfléchir sur la question.
Et justement je me disais que, dans le cas spécifique de la journaliste, est-ce que ce n'est pas plus la précarité de son secteur (qui touche bien sûr plein d'autres secteurs du marché du travail) qui la fait souffrir que sa relation passionnelle au travail ?
Après tout, c'est au moment où elle devient pigiste que la descente aux enfers commence. Et j'ai eu l'impression que c'est surtout le besoin de faire beaucoup de piges, et en plus l'obligation de travailler à 100% de chez elle, donc coupée des liens sociaux, qui l'a amenée dans cette souffrance.
Or ces conditions matérielles peuvent être réunies dans un métier qui n'est pas une passion... Et on peut être obligé d'y rester par nécessité économique.
Je ne nie pas du tout les ravages que peut créer l'exercice d'un métier passion. Je m'interroge juste sur ce cas individuel.
Merci pour votre retour 🙏
Les métiers considérés comme "passions" étant souvent très concurrentiels, les places sont chères, ce qui pousse à accepter des positions précaires. J'imagine que dans un cadre non passionnel, elle serait surement allé chercher autre chose. Si on elle avait pu continuer sans être pigiste, cette mésaventure serait arrivée à la personne qui a "pris sa place".
De toute façon quand une passion devient un métier, elle finit par cesser d'être une passion. Je suis passionné de programmation (informatique) depuis 1989, mais je n'ai que très peu fait du "développement" professionnellement. Le devs pros sont crâmés au bout de six ans... et veulent faire autre chose.
Ouais, c'est un peu le risque, mais ça peut rester une passion !
Un collègue me racontait que quand il était pâtissier, ses journées de travail c'était du 2h/14h, payé 8h, métier passion quoi. Mon point de vue (mantra?) pour éviter ce genre de situation : je ne travaille pas pour la gloire.
Super travail bravo à toi très bonne idée
Merci beaucoup 😊
ça ne concerne pas que les métier concurrenciel..je travaille en crèche et ce qui est dis dans cette vidéo m'a beaucoup parlé.
Merci 🙏🙏
Une ironie intéressante de faire cette vidéo sur le métiers passion en tant qu'influenceur (qui est lui-même un métier passion)
Exact ! Mais pour l'instant tout va bien pour moi 😃
Tellement de gens vont se reconnaître ! Super intéressant 👏
Merci beaucoup 😊
Super intéressant et bien monté !
Merci ✌
Si j’ai bien appris quelque chose dans la vie c’est que le travail qu’on fait on s’en fou. Il est bien plus agréable de bosser avec des gens sympa dans un cadre zen et sans pression même sur un métier osef que de faire le truc qu’on fantasme depuis notre enfance avec des gens toxiques et une pression constante. Aujourd’hui chercher sans fin le métier qui nous ira est contre productif. Il faut juste essayer des boites et des boulots jusqu’à se sentir bien quelque part. Après si on rajoute l’envie de gagner toujours plus d’argent c’est un autre problème qui n’a pas de rapport et qui vient court circuiter tout ça.
🙏
J'ai "adoré"... et me suis abonnée direct, merci car ce genre de contenu manquait à mon quotidien 🙏
Merci !! Bienvenue sur la chaine !!
Super vidéo ! Ca résonne bien avrc ce que je ressens, mais je ne trouvais pas les mots. Jai fait un burn out il y a 10 ans, jai changé de voie professionnelle poyr faire le métier de mes rêves. Je suis devenue indépendante, jai bcp expérimenté, appris. Mais drpuis qq mois, je le questionne.
Ce n'est pas comme un burn out, mais je vois bien que qqch cloche..
Le désamour, ou le chagein d'amour.
Cest ce deuil refoulé qui me fait mal.
Merci pour cet éclairage et ces références , ca va m'aider à cheminer vers autre chose !
(Je ressens de la joie en écrivant cela)
Merci pour ton retour et bon courage pour la suite 💪✌🏻
Je suis dans la restauration, c'est mon tout premier travail , a la base c'est un taff alimentaire mais j'ai pris un reel plaisir de servir les clients et de bien le faire. Alors quand une personne ne montre pas le même intérêt pour le travail, je me dis qu'elle est moins bien mais enfaite c'est cette personne qui a raison de pas trop donner son énergie au travail malgré que je le saches, j'ai du mal a en faire moins et si je fais moins j'ai l'impression de mal faire mon travail ... Un cercle vicieux que j'arrive pas a détruire sans me dire que je fais mal mon taff
Si vous avez des conseils je prends avec plaisir 😊
Je ne peux que te conseiller de lire le livre d'Anne Claire Genthialon ✌🏻
merci, la vidéo est folle, t'es au top
Oh merci beaucoup !
Vidéo trop bien faîte, bravo ! J'ai hâte des prochains épisodes
Merci beaucoup 🙏 Il me tarde de pouvoir publier la prochaine !
Au dela du sujet la réflexion finale sur l'illusion des bonnes choses a tirer des mauvaises expériences est cruciale. Certaines erreurs n'apportent rien, la vie est passée, il fallait mieux réfléchir au moment de faire certains choix. Il ne faut pas glorifier l'échec, ce qui n'empèche pas de réussir par la suite.
🙏
Très intéressant comme sujet merci !! Et très bien ce montage en alternance entre face cam, interview et images de documentaires ça rend très bien 👍😊
Merci à toi 😊
Très bien fait bravo
Merci !! 🙏
Bravo pour cet épisode, excellente analyse 👏 je découvre ta chaîne, bah abonnée 🤩
Merci et bienvenue 🫡✌🏻
Le travail est propre et hyper quali ! Toujours cool à suivre !
Hola ! Merci à toi Eifar ! On continue d'essayer de créer de la qualité pour les follow de qualité
Excellente video, comme d’habitude.
Merci 😁
Très bon contenu et vraiment la réflexion est intéressante. Je vais suivre cette chaîne attentivement 🤓
Merci et bienvenue sur la chaine ✌
Merci pour cette video encore une fois super intéressante !
Merci !! 🙏
Merci pour cette vidéo! C'est rigolo comme elle compare son métier à la relation amoureuse. Ça révèle qu'à part l'amour, le reste est accessoire ^^ Mais en effet, certains métiers-passion sont durs!
C'est exactement ça😄
Après pour faire un métier passion, il faut déjà avoir une passion. C'est assez intéressant de voir à quel point on recommande souvent de "suivre sa passion" comme si c'était quelque chose d'inné pour chaque personne.
Personnellement je n'ai pas de vraie passion, juste de très bon centres d'intérêts ou activités que j'aime pratiquer. Et je pense que c'est d'autant plus important de voir ce genre de contenu quand on est dans mon cas, car on peut se retrouver à chercher une passion pour ensuite faire le fameux métier passion. Vous trouvez que ça a l'air plus que bancal ? C'est normal, c'est le cas !
Je pense qu'il faudrait trouver un équilibre entre le métier passion et le job alimentaire (qui paye plus ou moins), c'est à dire avoir de l'intérêt pour ce que l'on fait sans pour autant y dédier son existence. Bien sûr il y a des exceptions comme être passionné dans un domaine porteur, ou être entrepreneur. Et globalement, on n'a pas toujours le choix d'avoir un travail qui respecte cet équilibre, malheureusement.
Je suis assez d'accord ✌🏻
Merci pour ta vidéo, je suis en plein dedans, renoncer à un dream job, car il m'apporte pas assez d'argent et de stabilité, et me sentir nulle et honteuse d'y avoir cru, et d'avoir pensé y arriver...
Bon courage💪✌
@@ReflexionsBasses merci
On a tous le droit de croire en ses rêves ❤
C'était vraiment intéressant ! C'est pas évident de prendre du recul sur sa propre situation dans ce genre de boulot où tout va vite et tout est précaire. =/
Merci 💪✌
Sujet très intéressant et très bien abordé ! En revanche une légère overdose de références pop culture dans le récit de la journaliste mais son histoire reste tout de même très intéressante
Merci 🙏 toutes ces références permettent aussi de proposer des réf commune pour mieux faire passer le message. C'est important pour toucher un maximum de gens. Il y a d'autres références qui t'auraient plus parlé ? ☺️
Je te remercie pour ce partage !
Bravo
Mort de rire la pub pr travailler à mcdo c'est tellement abusé
😭❤️
Vraiment très bonne vidéo, bien monté et bon sujet.
Un grand merci !
merci pour ta vidéo ! en pleine réflexion sur mon orientation pro, elle me fait réfléchir à quelle relation je veux avec mon futur taff
Avec plaisir 🙂
Très bon sujet. Travailler sur sa dépendance affective en général est essentiel pour bien en comprendre les mécanismes.
C'est à dire ? 😄
@@ReflexionsBasses C'est à dire se questionner dessus pour comprendre d'où elle vient, transformer le souvenir racine et du coup mieux en déjouer les mécanismes quand elle survient que ce soit pour un travail et/ou dans une relation.
Belle vidéo, j'approuve. Dans l'associatif depuis 8 ans. Travailler dans un métier passion car d'un naturel à aider et de travailler sur le l'épanouissement de l'humain.
Avoir "la chance" d'avoir un salaire là ou certain-es sont volontaires ou bénévoles et ne pas se plaindre. Sentiment du sauveur pour certains et narratif de l'abnégation sans attendre en retour dans le domaine qui pousse à faires des heures sup' non payé car personne d'autre (asso non lucratif, pas de budget extensible à souhait).
Financement essentiellement par subvention, en baisse car régulières coupes budgétaires de l'état qui a contrario abandonne toujours plus "ses tâches" via des appels à projets aux assos (l'associatif coûte moins chère que des fonctionnaires) et mettent de facto les asso en concurrence (bonjour l'ambiance). Ça tire les salaires par le bas pour avoir des postes de moutons à cinq pâtes, épuisant.
Des personnes qui utilisent des assos à but personnel pour gravir des échelons, ou politisation de certaines asso pour avoir les subventions de mairies ou de commune (et inversement, récupération politique des actions associatives). Idéal d'intérêt général et de bisounours prend un coup.
Heureusement que j'ai rencontré des personnes formidable dans le domaine et solidaire pour élever le niveau, mais ce sont souvent celles qui sont dans l'ombre et largement sous-payé au vu de leurs apports.
Il faut développer un lâcher prise pour éviter le burn-out si vraiment passionné-e par le domaine, notamment sur sa qualité de travail car beaucoup de facteur extérieur non contrôlable en interaction avec son poste (difficile si perfectionniste), je n'ai pas trouver de solution logique aux constats posés plus haut.
Force à vous, quel que soit le domaine 💪🏾
Force à toi 💪✌🏻
Un magasin de prêt à porter dans lequel je gagnais un SMIC. Je rangeai des vestes en cuir et le rayon m'est tombé dessus. Au moment comme par hasard où les grands patrons de l'entreprise passaient dans le magasin sachant qu'ils passent une fois dans l'année. ❤
Quand Maximus caresse les blés dans Gladiator, il n'est pas réellement chez lui. C'est l'annonce de sa mort prochaine, c'est une métaphore des fameux champs élysées du royaume des morts de la mythologie romaine. Elle aurait dû se méfier.😅
Bien vu ! Merci 😄✌
Hyper intéressant cette analyse
moi je suis fan de la programmation je suis en première et cela m'a vraiment fait reflechir
Courage à toi. Ça peut tout à fait bien se passer 🤞
Trop intéressant et utile dans mon cas merci !
Avec plaisir 😁
Je comprend totalement. Je suis pigiste et je pense exactement comme Anne-Claire, c'est incroyable
Alors bon courage à toi ! 🙏✌
Bonjour, merci pour cette vidéo très porteuse de réflexion, mais je crains que certains aspects m'aient échappé 😊
Ne serait-ce que sur la définition d'un métier passion. Je ne comprends pas très bien si l'on définit un métier passion par rapport au profil et aux aspirations d'un individu donné quelque soit le secteur de travail, ou si l'on définit un métier passion selon si les conditions globales de ce métier incitent "statistiquement parlant" les individus à se sacrifier mais sans faire du cas par cas individuel. Ou si c'est les deux en même temps, comme c'est très lié.
Aussi, je trouve que ça aurait été intéressant de discuter de la notion d'équilibre entre les deux extrêmes qui sont (1) le fait de faire un métier parce que faut bien des sous à la fin du mois même si ça nous plaît pas, et (2) le fait d'être beaucoup trop passionné et trop dévoué. Parce que je suppose qu'il s'agit d'une question d'équilibre afin d'apprécier suffisamment son métier (si possible) sans pour autant rentrer dans un schéma de "dépendance affective". Mais peut-être que je suis passée à côté du message global 😅
Merci 😊
Effectivement, c'est une question d'équilibre. Je n'ai pas de réponde définitive. La vidéo est là pour ouvrir la réflexion 🫡
Super intéressant, merci ! 😄👏
Merci à toi Julie 😊
J'ai pas de passion, merci, au revoir.
Je pense que tout travail est plus ou moins chiant, et qu'un travail qui ne l'est pas trop, c'est déjà pas mal du tout.
Haha jsuis assez d'accord !!
Enseignant chercheur pour moi. 25 ans d expérience et 2 burn out mais je me soigne.
En revanche j ai beaucoup de mal à la recommander car on l'a paye chère la passion.
Bon courage 💪
Aie Aie Aie beaucoup de vérité dans cette vidéo, c'est en effet aussi pour ça que j'ai quitté le monde médical pour tenter autre chose qui te prend et dont tu as du mal à sortir. Belle image ;)
Merci pour ton retour, j'espère que ta nouvelle carrière se passe bien 🙏
Le métier passion il est bien quand tu le fais en réorientation…
Après avoir était cadre grassement payer ( avec les heures qui vont avec) et tu te réoriente vers un métier passion.
Après les passions tu peux les faire en premier métier mais il faut être dans les meilleurs…
Je parle en connaissance du sujet ma belle à 22 ans elle est danseuse de cabaret. Elle a complètement conscience des limites et de la beauté de sont métiers. Qu’il faut faire ça carrière maintenant et sans création de famille. Contrainte physique du métier.
Encore un régal chef !
✌Merci boss
Je tombe sur cette vidéo grâce au recommandations très bonne vidéo pour le coup.
Je pourrais te conseiller la série the bear qui explique extrêmement bien ce que c'est d'avoir de l'ambition et de travailler dans un métier passions. J'ai l'impression que je me retrouvais un peu dans ce qu'il disent.
Je pense que le mieux c'est de pratique sa passions mais de faire aussi des petits boulots de 5 a 10h comme des jobs étudiant histoire de compenser. Et au moins ta une possibilité de pas rester enfermé H24 chez soit pourquoi pas revenir a ses priorités de base. Faire la bascule après si ta plus envie d'être indépendant
Le nombre de témoignages quelque soit le type de contenue qu'ils font ta l'impression qu'ils sont au bout de leur vie mdr. C'est quand même inquiétant
ils sont plus envie de te repoussé à faire du youtube que de t'envoyer du rêve mdr.
Merci pour ton retour ✌🏻🫡
Big Up à vous les Devs du Jeu Vidéo! 🎉
+1
Cool comme vidéo, mais au final que faire ? Viser un truc qui paye bien avec des bonnes conditions de travail et vivre ses passions en dehors du temps de travail? (ça reste difficile à trouver en 2024 un bon salaire avec de bonnes conditions......)
Ça peut aussi etre "un salaire correct" avec des conditions correctes, ou alors un salaire pas ouf et des bonnes conditions, ou un super salaire et des conditions pas ouf (ca permet de se faire des petites réserves puis se barrer). Dans tous les cas c'est toujours mieux que un salaire pas ouf, des mauvaises conditions + une illégitimité ressentie à se plaindre. Je pense aussi que le fait dans sa tête de mettre le taf à sa place ça aide déjà, meme si les conditions extérieures sont pas mieux objectivement.
Bonne question 🫣
merci pour cette vidéo. nous sommes (helas) peut etre beaucoup a nous reconnaitre plus ou moins dedans
Merci à toi 🙏✌
Ce n'est pas ses passions qui l'ont détruites mais son origine sociale. Elle a cru qu'elle aurait une place dans le monde de la presse parisienne quand tu es de basse-naissance. Le monde n'a pas changé en 2000 ans.
C'est évidemment une donnée qu'on ne peut pas laisser de coté !
@@ReflexionsBasses Excellent travail, netflix arrête pas de nous vendre le mantra capitaliste ; arrache toi, fais des sacrifices, donne tout et tu réaliseras tes rêves. Mais c'est complètement faux. Quand on veut, on peut, c'est du bullshit. Mais certains ne le savent pas et c'est la grosse désillusion quand il voit que malgré leurs échecs, leurs efforts et le temps passé, c'est toujours le même résultat : rien. Il faut apprendre à vivre avec l'injustice, les voleurs, les tricheurs, les menteurs, les privilégiés, etc. Cela préserve grandement la santé psychique.
Super vidéo. J'aime bien le rythme entre l'interview et les citations du livre. Ça donne envie de lire livre. Peut-être plus mettre l'accent sur la promo du livre à la fin de la vidéo...
Oh merci beaucoup ! N'hésite pas à aller jeter un œil au bouquin, il y a énormément de choses que je n'ai pas pu inclure à la vidéo :)
Excellente video.
Merci bien 🙏✌
Ce n'est pas le fait de trop aimer ce qu'on fait qui est le problème, c'est qu'on ait une société et un système qui en encourage l'abus.
Oui, aussi
Belle vidéo ce livre m’intéresse
Merci :)
Très très bonne vidéo comme d’habitude !
J’aimerais faire une seule remarque, très personnelle, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de sous titre tout à long de la vidéo, ce qui m’a poussé à l’écouter en fond sans la regarder. J’avais l’impression de devoir faire plus d’effort pour la regarder … mais je cherche la petite bête, excellente vidéo !
Merci pour ton retour 🙏Normalement tu peux désactiver les sous titres sur youtube ✌🏻
++1 pr le ref
🙏
Pas besoin d'être dans un" métier passion" pour avoir de sacrés déceptions dans le milieu professionnel ... 😮😮😮
Il y a des gens qui ont des caractères qui leur permettent de s'impliquer à 400 % dans ce qu'ils font ...
Pour eux c'est compliquée .
Il faut que je te raconte mon histoire je suis pierceuse et je viens du domaine médicale et mon métier est extrêmement précaire de l’apprentissage à la transmission de savoir …
J'ai voulu faire un métier passion. J'ai compris assez vite que ce métier n'était pas pour moi : la partie passionnante ne représentant pas la moitié du métier, le reste étant la com pour trouver la clientèle et autres paperasses. Sans compter la relation client qui est souvent difficile et la saturation du nombre de pro. Si des gens ont besoins de moi sur le sujet je suis là mais pas en tant que "mon métier".
Du coup j'ai choisi un autre métier passion, parce que je suis bête xD . Mais pas saturé, du coup possibilité de négocier un bon salaire et une relation client au top 😄 C'est encore un peu précaire mais ça s'améliore d'année en année et j''ai du temps pour moi n_n
Intéressant ! Et tu es dans quels domaines du coup?
@@ReflexionsBasses Monitrice de roller
@@oOLunatuneOo trop bien ! J'espère que tout roule pour toi au taf✌🏻
@@ReflexionsBasses Merci
C'est pas un metier-passion, c'est un boulot précaire 😊
A votre avis, les deux peuvent-ils avoir un lien ?
@@ReflexionsBasses pas toujours. Bosser chez McDo n'est pas un métier passion
@@helenefaraus C'est clair. Mais comme l'explique la sociologue Hélène Weber dans "Du ketchup dans les veines", le management chez McDo se fait en mobilisant la passion, l'esprit d'équipe (comme dans le sport) et un injonction à s'invertir émotionnellement. Le sacrifice des métiers passions inspire les managers dans les reste du monde du travail.
Dans les autres films métier passion qui vire a l’obsession y a aussi à Whiplash
Analyse très intéressante et à contre courant de toute la propagande moderne autour du travail
je suis globalement d'accord avec l'idée qui resort de cette vidéo, même si au final, le vrai problème, c'est le système capitaliste, le monde du travail, les grands patrons qui sont aussi répugnant que des colons, le type de travail, bref..
🫡
Chouette vidéo. Ca me rappelle la thèse de J. Mensitieri, Le plus beau métier du monde.
Un grand merci ! J'irai voir ça :)
J'ai aussi vécu ça !
🙏
Une idée qui peut être en lien ce sont les mangas/shonens à la One Piece ultra populaire en ce moment avec le héros têtu et résilient qui donne tout et qui fait que ça marche et qui réussi ! Modèle de pleins de jeunes désormais, mais la vie n'est pas un manga non plus :)
C'est peut être un sujet en cours d'écriture 🤫
Faut etre pragmatique avant tout. Choisir un metier rémunérateur avec des conditions souples. Si c'est passion, tant mieux, sinon, la passion peut se faire a côté. y a rien de pire que de galèrer financièrement, passion ou pas, ca degrade tout le reste....
Je suis bien d'accord !
Le métier qui me fait rêver : rien faire.
La base ❤️🔥
On peut avoir un métier passion dont les contraintes sont les mêmes que dans tout emploi... Du rêve à la réalité
C’est une description du monde du free-lance, ultra mal payé nonobstant. 😅
C’est un pareil dans l’It, sauf que c’est payé entre 450 et 1000€ la journée 😬
❤❤❤
🙏