Merci beaucoup Mme Stevens pour vos cours si clairs et si bien expliqués que vous nous mettez à disposition gratuitement pour le plus grand nombre ! C’est un vrai plaisir de vous écouter parler.
Vous représentez madame Stevens, l'essence de l'Être "Enseignement".
5 лет назад+5
Pour faciliter la lecture d'Aristote, Annick Stevens vient de faire paraître le livre "Aristote, un fondateur méconnu" aux éditions l'Atinoir, Collection Université populaire. Il constitue un complément du cycle sur Aristote, plus complet et plus détaillé dans les explications. On peut le commander en librairie ou chez les distributeurs en ligne. Bonnes lectures et écoutes à tous!
Merci madame d'éclairer ma lanterne aristotélicienne qui n'en a pas fini de m'interroger. Beaucoup de définitions se simplifient grâce à vos explications toujours bien amenées.
Bonjour, Une petite question car quelque ne m'apparaît pas clairement. Au alentour de 28' vous dites qu'Aristote considère une quatrième type de changement, lequel est celui de la substance qui peut venir a l'être ou disparaître. Mais, la substance étant ce qui demeure sous le changement comment Aristote concilie sa permanence et son changement ? Est-ce a dire qu'il s'agit d'un changement de la forme vers la privation ? (Ce bronze qui est statue en puissance devient statue, mais ici la substance c'est la matière et pas la forme statue, du coup je comprends mal.) J'ai essayé d'aller regarder dans votre traduction chez vrin d la physique et je me trouve face au même problème au livre iii. Comment parler du changement eut égard a la substance ? Est-ce un changement de forme (passage de forme a privation)? Mais le changement n'est-il pas un changement de qualité plutôt que de substance ? J'essaie de prendre un exemple pour comprendre et je vois bien que le passage pour un corps du blanc au noir et un changement de qualité (c'est l'attribut et non le sujet qui varie), mais je n'arrive pas a en trouver un qui me parle pour le changement de la substance. Pourriez vous m'éclairer ? Merci en tout cas de mettre vos cours en ligne, c'est agréable d'avoir l'université chez soi!
4 года назад+3
Bonjour. C'est plutôt au livre I de la Physique que vous trouverez l'exposé du changement selon la substance. C'est effectivement celui qui va de la privation vers la forme (ou de la forme vers la privation), mais au sens de la forme essentielle, c'est-à-dire de ce qui constitue l'identité de la chose. Et dans ce cas, ce qui demeure sous le changement, c'est la matière. Par exemple, un arbre que l'on transforme en lit est un changement de substance, car la forme essentielle "arbre" disparaît au profit de la forme "lit", sur la même matière qui est le bois. Il semble que la cause de votre embarras est que vous considérez comme substance seulement ce qui demeure sous le changement (l' hypokeimenon). Mais il y a trois choses qui sont substances pour Aristote: la matière, la forme essentielle et le corps composé des deux (je précise "forme essentielle" parce qu'il y a aussi des formes qualitatives). La forme est l'ensemble des caractéristiques qui font qu'une chose est ce qu'elle est et pas autre chose. Elle est une substance parce qu'elle indique ce qu'est la chose et non un attribut. Bonne continuation!
le raisonnement est la capacité de mettre en rapport?
Год назад
Oui, mais pas seulement car presque toutes les opérations cognitives consistent à mettre en rapport (le calcul, l'attribution, même la perception). Le raisonnement est plus précisément l'articulation de plusieurs propositions selon une structure précise qui mène méthodiquement à une conclusion; les règles de déduction servent à ce que, si les propositions sont vraies, la conclusion le sera aussi.
Il faut retrouver l'alternative d'abandonner le principe de non contradiction ou bien la physique quantique.
Год назад+1
Ce n'est pas si sûr. La physique quantique ne dit pas qu'une particule est et n'est pas à telle position au même moment et sous les mêmes rapports (ce qui serait la seule dérogation possible au principe de non-contradiction). L'indétermination de la position est plutôt exprimée en termes de distribution de probabilité et de modification par l'observation (voir notre cycle ruclips.net/p/PLE4wBQ5ZJXgzST_69oG4hUPS8um4J4_ru), or tout cela ne contredit pas le principe. Bien cordialement à vous, Annick
Je me permets d'ajouter que la physique et la métaphysique avaient leur maître premier : Homère, sur lequel les Allemands comme Wolf, ou Schrader ont tant travaillé. Un livre incontournable à ce sujet : Hans van Kasteel, Questions Homériques (Éditions BEYA)..
Merci beaucoup Mme Stevens pour vos cours si clairs et si bien expliqués que vous nous mettez à disposition gratuitement pour le plus grand nombre ! C’est un vrai plaisir de vous écouter parler.
Mille mercis d avoir mis cette vidéo en ligne. Merci à Mme Stevens. Très agréable à écouter. Très enrichissant !
Quelle plaisir d' écouter ce cour!! Il y as toujours des chose que l' on comprend mieux en écoutent Mme Stevens.
Vous représentez madame Stevens, l'essence de l'Être "Enseignement".
Pour faciliter la lecture d'Aristote, Annick Stevens vient de faire paraître le livre "Aristote, un fondateur méconnu" aux éditions l'Atinoir, Collection Université populaire. Il constitue un complément du cycle sur Aristote, plus complet et plus détaillé dans les explications. On peut le commander en librairie ou chez les distributeurs en ligne.
Bonnes lectures et écoutes à tous!
Merci madame d'éclairer ma lanterne aristotélicienne qui n'en a pas fini de m'interroger. Beaucoup de définitions se simplifient grâce à vos explications toujours bien amenées.
Annick Stevens est une remarquable pédagogue en Philosophie. Aristote,compliqué,devient
relativement simple.
Merci beaucoup pour ces vidéos de philosophie et pour l'Université Populaire en général!
Merci beaucoup pour ce cours bien donne
Merci beaucoup.
Un pur plaisir ... merciii
Bonjour,
Une petite question car quelque ne m'apparaît pas clairement. Au alentour de 28' vous dites qu'Aristote considère une quatrième type de changement, lequel est celui de la substance qui peut venir a l'être ou disparaître. Mais, la substance étant ce qui demeure sous le changement comment Aristote concilie sa permanence et son changement ? Est-ce a dire qu'il s'agit d'un changement de la forme vers la privation ? (Ce bronze qui est statue en puissance devient statue, mais ici la substance c'est la matière et pas la forme statue, du coup je comprends mal.)
J'ai essayé d'aller regarder dans votre traduction chez vrin d la physique et je me trouve face au même problème au livre iii. Comment parler du changement eut égard a la substance ? Est-ce un changement de forme (passage de forme a privation)? Mais le changement n'est-il pas un changement de qualité plutôt que de substance ?
J'essaie de prendre un exemple pour comprendre et je vois bien que le passage pour un corps du blanc au noir et un changement de qualité (c'est l'attribut et non le sujet qui varie), mais je n'arrive pas a en trouver un qui me parle pour le changement de la substance. Pourriez vous m'éclairer ?
Merci en tout cas de mettre vos cours en ligne, c'est agréable d'avoir l'université chez soi!
Bonjour. C'est plutôt au livre I de la Physique que vous trouverez l'exposé du changement selon la substance. C'est effectivement celui qui va de la privation vers la forme (ou de la forme vers la privation), mais au sens de la forme essentielle, c'est-à-dire de ce qui constitue l'identité de la chose. Et dans ce cas, ce qui demeure sous le changement, c'est la matière. Par exemple, un arbre que l'on transforme en lit est un changement de substance, car la forme essentielle "arbre" disparaît au profit de la forme "lit", sur la même matière qui est le bois. Il semble que la cause de votre embarras est que vous considérez comme substance seulement ce qui demeure sous le changement (l' hypokeimenon). Mais il y a trois choses qui sont substances pour Aristote: la matière, la forme essentielle et le corps composé des deux (je précise "forme essentielle" parce qu'il y a aussi des formes qualitatives). La forme est l'ensemble des caractéristiques qui font qu'une chose est ce qu'elle est et pas autre chose. Elle est une substance parce qu'elle indique ce qu'est la chose et non un attribut.
Bonne continuation!
Merci!
le raisonnement est la capacité de mettre en rapport?
Oui, mais pas seulement car presque toutes les opérations cognitives consistent à mettre en rapport (le calcul, l'attribution, même la perception). Le raisonnement est plus précisément l'articulation de plusieurs propositions selon une structure précise qui mène méthodiquement à une conclusion; les règles de déduction servent à ce que, si les propositions sont vraies, la conclusion le sera aussi.
Pourtant est le individue qui avec son capacité qui decidirait si c'est vrai por lui.?@
Merci
La vie forge l'âme, tout n'est pas programmée à l'avance, la forme est métaphysique ?
Il faut retrouver l'alternative d'abandonner le principe de non contradiction ou bien la physique quantique.
Ce n'est pas si sûr. La physique quantique ne dit pas qu'une particule est et n'est pas à telle position au même moment et sous les mêmes rapports (ce qui serait la seule dérogation possible au principe de non-contradiction). L'indétermination de la position est plutôt exprimée en termes de distribution de probabilité et de modification par l'observation (voir notre cycle ruclips.net/p/PLE4wBQ5ZJXgzST_69oG4hUPS8um4J4_ru), or tout cela ne contredit pas le principe. Bien cordialement à vous,
Annick
Je me permets d'ajouter que la physique et la métaphysique avaient leur maître premier : Homère, sur lequel les Allemands comme Wolf, ou Schrader ont tant travaillé. Un livre incontournable à ce sujet : Hans van Kasteel, Questions Homériques (Éditions BEYA)..
Un pur plaisir ... merciii
Merci