Un sage a dit "J'ai mis 15 ans pour devenir riche du jour au lendemain ! " selon moi, la chance est un événement ponctuel. On ne peut pas réussir par "chance".
19:26 Le déterminisme social n'est pas contradictoire avec la notion de chance telle que le définit Monté. Il veut simplement dire que nous ne choisissons pas la famille dans laquelle nous sommes nés, et que donc les avantages ou inconvénients que vont nous léguer notre famille relèvent du pur hasard, de notre point de vue. 31:12 L'endoctrinement n'est pas contradictoire au déterminisme, au contraire. Si tout est déterminé, alors chaque cause créera un effet, et chaque endoctrinement a une chance de réussir au moins partiellement. Sinon excellente vidéo argumentée, merci.
Tout ce que tu dis est absolument vrai mais uniquement dans le cadre de la perspective que tu as prise (celle d'un humain qui réfléchi aux conséquences de ses actes immédiats). Mais si l'on prend un peu plus de recul, on s'aperçoit que, dans l'absolu : - personne n'a choisi son talent, - personne n'a choisi son éducation, - personne n'a choisi sa capacité à persévérer, - personne n'a choisi ses facultés de communicants, - etc etc....... Au final, ce que l'on est relève toujours, dans l'absolu, d'évènements dont nous ne sommes en rien les responsables : chacun s'efforce de faire au mieux avec ses armes mais personne n'a choisi ces dernières au départ. Comme dans cette vidéo, on se voile continuellement la face en se racontant "oui mais si j'ai telle ou telle faculté c’est parceque je l'ai travaillée, ..." mais on ne fait là que repousser la question d'un cran. Car si on a "travaillé ceci ou cela", c'est toujours du fait qu'on y était à un moment prédisposé, quand d'autres ne l'étaient pas. Et on remontera comme ça la cause de la cause de la cause.... jusqu'au moment de notre propre naissance.... que personne n'a jamais choisi.
tout à fait, comme l'histoire de l'éléphant enchaîné petit qui ne lutte plus en grandissant pour s'échapper même si la châine n'est plus là... selon la naissance, on a plus ou moins d'espoir, d'audace et de facilités...
Je marque une première pause à 5'47. Je pense vraiment qu'il faut reprendre le sujet par la vision scientifique de la chose. Non, la chance n'existe pas ! Elle est une résultante de causes et d'effets si nombreux et complexes qu'il est impossible de le calculer et donc de n'y voir autre chose que du hasard à notre échelle de lecture. Donc cet exemple de comparaison entre faveur et chance et en réalité une illusion car tu ne prends pas en compte les causes qui ont engendré le fait que certains fassent le choix de se bouger pour ... Ce libre arbitre est une illusion... Je continue !
Je pense qu'il faut faire une distinction entre le "mérite" au sens de "certains travaillent plus, certains se donnent plus de moyens", et le mérite au sens de "ceux qui ont leur place dans la société la mérite plus que les autres, PAR leur travail, et leur talent", il s'agit de 2 notions clairement différentes. Quand linguisticae dit que le mérite n'existe pas, dans le cadre de la 2ème définition, je suis en effet d'accord avec lui, la réussite est moins corrélé aux travails ou aux qualités, que à des facteurs sociaux. En revanche, selon la première définition du mot mérite, bien entendue que certains travaillent plus que d'autres, certains se donnent plus de moyens, mais c'est un facteur parmis une multitude d'autres qui conditionnent notre existence.
Si j'ai bien compris Spinoza à partir de la lecture qu'en a fait F.Lordon: A partir du moment où la puissance d'agir de l'homme est totalement soumise aux passions (aux affects) de ce dernier et que sa complexion passionnelle (manières d'appréhender les choses), à l'origine des affects (joyeux ou tristes) produits, est entièrement déterminée par des affections (rencontres de gens, de choses, d'idées) exogènes (qui lui sont totalement extérieures), alors il n'a aucun mérite à désirer ce qu'il désire, à faire ce qu'il fait et à penser ce qu'il pense. Cela ne veut pas dire qu'aucun parcours, aucune entreprise (comme la votre par exemple) ne soit louable, bien au contraire. Cela veut juste dire que ce qui vous a poussé à faire ce que vous faîtes c'est du désir (force passionnelle sur laquelle vous n'avez aucune prise) et que celui-ci n'a même pas été déterminé par votre bon vouloir mais bien par vos affections antérieures, résultante de votre exposition au monde social. En cela donc vous n'avez pas de mérite (comme moi, comme tout le monde...) car vous n'avez pas librement arbitré de faire ce que vous faîtes (être persuader du contraire n'est que le fruit de l'illusion créée par la complexité, voir l'impossibilité, du retraçage des causes innombrables qui ont déterminées notre action). Si cette conception de l'esprit et de l'action de l'homme a du mal à passer, c'est qu'elle entame ,encore un peu plus, le narcissisme originel de celui-ci...
Note: 13/20 Une argumentation rigoureuse, bien construite, et qui envisage toutes les objections qu'on pourrait faire. Cela dit, on peut se demander si vous ne passez pas à côté des problématiques soulevées par la vidéo d'origine, et si vous ne vous écartez pas de vos intentions premières. Pourquoi autant insister sur la chance, alors Quel est l'intérêt de se focaliser sur la chance, alors que ce terme n'était peut-être qu'une approximation, un raccourci, évoqué sous forme de sketch, pour désigner des causes extérieures non identifiées. N'y avait-t'il pas autre chose à dire que de chercher les contradictions dans le discours d'origine ? Ce n'est pas du clash mais cela s'en rapproche. Derrière cette défense pour la prise d'initiative, n'y a t'il pas un rapport d'ego, et une prêche pour sa paroisse ? Est-ce que vous ne prenez pas le risque de réduire la philosophie à un exercice de rethorique ? Malgré ses maladresses, la vidéo d'origine pointe du doigt une certaine tendance qui est aujourd'hui encore plus présente sur youtube. Et c'est assez pertinent, car ceux qui possèdent actuellement youtube, ceux qui décident des algorithmes, sont les plus grands adeptes d'une idéologie qui place en son centre le mythe du succès bien mérité (self made man) et l'initiative individuelle (pas des Bouddha, en tout cas...). Je parle peut-être un peu vite car je ne connais pas toutes vos vidéos, mais, dans cette réponse, vous ne vous remettez jamais en question, alors que le sujet vous invitait à le faire. Est-ce qu'il n'y a pas dans votre réponse comme une défense de votre activité ? Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais vous établissez un rapport de force avec la personne à qui vous répondez, une personne qui ne maîtrise pas aussi bien l'argumentation. En faisant cela, vous renvoyer une image de la philosophie assez faussée. Si on se fie aux commentaires de cette vidéo, vous récoltez plus de louanges que vous ne provoquez de discussions. Et quand ces louanges évoquent votre "puissance", je trouve que c'est plutôt gênant même si vous en êtes pas entièrement responsable... enfin, un peu quand même car vous cultivez une certaine image, et vous avez un côté un peu démonstratif... Est-ce que c'était cela le but que vous visiez en essayant de populariser le questionnement philosophique ? Est-ce que le nombre de vos abonnés peut suffire à vous convaincre que votre entreprise est un succès ? Il y a justement beaucoup à dire sur le concept de "succès", et beaucoup de choses qui ont déjà été dites... Plutôt que de chercher les contradictions dans le discours, n'était t'il pas plus pertinent de commencer par définir tout ce que le succès englobe ? Réduire la recherche du succès à une reconnaissance de son travail, c'est un peu simpliste, et c'est inexact dans la plupart des cas (surtout sur youtube) où l'on cherche à être reconnu PAR son "travail" et non POUR son travail. Faire de la philosophie dans ce milieu c'est un exercice périlleux et on ne peut nier votre mérite, et votre travail très sérieux. Je ne doute pas non plus de vos intentions premières... Cela dit, la comparaison avec les ouvriers c'est un peu bof, car c'est bien du succès sur youtube dont il est question. Et là, on est bien au coeur d'une matrice, les conditions du succès ne sont pas les même que dans d'autres milieux. Le fait d'être sur youtube implique tout un tas d'autres problématiques liées à l'image, au spectacle, au simulacre. Ce n'est pas comparable avec le XIX ieme siècle d'Hugo qui, je vous le rappelle, est un des rares auteurs à succès a avoir réussi à toujours être estimé de nos jours. La plupart de ceux qui ont rencontré le succès à l'époque sont très vite tombés dans l'oubli. Le succès est bien une affaire de "rencontre" qui a peu de chance d'arriver si on ne le provoque pas, mais dont les facteurs les plus déterminants me semblent plutôt être l'adéquation et l'acceptation. Ce n'est pas vraiment une question de chance mais cette histoire de responsabilité est également à nuancer. Il y a différentes formes de succès, puisque il y a différents buts qui peuvent très bien entrer en conflit. Mais j'arrête là, puisque je sais qu'un message aussi long sur une vidéo aussi vielle, est quelque chose d' inadéquat, qui ne sera lu que par un archéologue du web 6.0. D'ailleurs, il est fort possible que mes remarques ne soient plus d'actualités, puisqu'entre temps vous avez sûrement cheminé.
Vous avez oublié la chance ou la malchance d'être né dans un contexte ou un autre. Quand on parle de la réussite c'est très important à comprendre la proportionnalité des choses y impliqués, et c'est surtout la chance qui compte le plus.
Je vous invite sincèrement à dire ça au visages des victimes de catastrophes naturelles ou devant les personnes qui vivent dans un contexte de guerre, de famine ou de pauvreté locale ou généralisée. Ainsi que devant ces gens qui souffrent de pathologies corporelles comme psychologique, de traumatismes sans que jamais elles n’est œuvrer pour en être les proies. Je vous invite également à le signaler aux victimes de discriminations (Du simple rejet jusqu’au génocide qui est encore chose courante dans bien des parties de ce monde), sans oublier les victimes d’exploitation des grandes corporations ou des travaux à risques, des personnes qui se tue littéralement à la tâche. Dites également cela sur la tombe des personnes s’étant suicidé des suites de leur situation financière, pression, travail, efforts. Dire à ces personnes qu’avec un peu plus d’efforts elles auraient pu ou pourrait sortir de la pauvreté, qu’elles on juste à essayer et s’il elles n’y arrive pas c’est qu’elles n’ont pas essayées assez fort, c’est Là, que réside la pire insulte qui soit. Je vous pris de ne pas faire abstraction du contexte, des causes externes ou interne indépendante à la volonté ou en assumer jusqu’au bout les conséquences humaines et sociales. Pardonnez cette spéculation, mais il me semble, peut être à tort, que vous jouissez d’une position plutôt confortable, et que, vous ne soyez pas au contact rapproché des miséreux et des nécessiteux. Car de mon expérience, les personnes qui font face aux horreurs de la détresse des plus démunis n’ont généralement pas le culot de dire que si ces personnes sont dans cet état c’est qu’elles l’on bien cherché. S’il vous plaît d’user du biais de l’erreur fondamentale d’attribution pour justifier le confort de votre situation au seul mérite de votre dur labeur, soit. Mais je vous conjure de laisser autrui en dehors de vos jugements, injures et raisonnement fallacieux en l’absence de connaissances plus profondes du sujet.
@@lukakobalava4261faudra dire ça aux petits afrcains qui risquent leur vie dans les mines et qui ne vont pas à l'école pour aider à nourrir la famille que s'ils sont pauvres c'est parce qu'ils ont une morale de perdant ... À moins qu'il faille avoir la chance de naître dans une famille relativement aisée, dans un pays riche et stable pour ne serait ce que commencer à sortir de sa morale de perdant ? Mais du coup... Ce serait pas la chance qui aurait déjà permis tout ça ?
@@lukakobalava4261il faut en moyenne cinq générations pour sortir de la pauvreté en France. C'est donc que tous ces gens n'ont pas mérité? Ils n'ont pas assez travaillé?
Je n'avais pas écouté la vidéo à laquelle vous répondez ici mais je vois passer tant d'inepties que je suis heureuse d'entendre ce type de recadrage qui est fondamental pour le développement du discernement qui fait de plus en plus défaut dans ce monde de l'information sans contradiction, ni vérification, sans mise en perspective avec l'histoire de la pensée humaine... merci infiniment d'oeuvrer en ce sens ! Vos vidéos devraient être financées par le ministère de la culture et être quasi obligatoires à toute personne souhaitant s'adresser à un public... 😉🙏🙏🙏
Disant cela, vous n'avez vous-même pas vérifié l'information qui est commentée ici, car de votre propre aveu vous n'avez pas regardé la vidéo en question. Comme quoi, le péril est partout 😉
@@camille4601 disant cela vous prenez plaisir sans doute à tout remettre en question sans même vous demander si ça apporte quelque chose au raisonnement... ne pas confondre scepticisme et discernement...
@@Passiflora63 Non, vous faites fausse route, je dis simplement que vous faites partie du problème que vous critiquez. Mes excuses si cela n'était pas assez clair.
@@camille4601 vous n'avez pas compris mon propos mais tant pis... on ne peut pas tout expliquer ni tout comprendre... il faut juste l'accepter et lâcher l'affaire parfois...
Tu es maintenant à plus de 100 000 abonnés et tu as la reconnaissance de beaucoup d'entre eux j'imagine, et ça c'est pas n'importe qui qui peut le faire. Un grand bravo à toi !
Que tu es intelligent, Charles !!! Oh my god, c est ce que je me répètes à chaque écoute d une ou l autre de tes posts. Au fond c est cette matière première et essentielle qui fait que l on a le plus de "chance" et (ou) de mérite à évoluer. Tu es un Grand !! 🎉
Je reposte le commentaire que j'avais écris sur un discord : Les actions que tout a chacun entreprend n'ont de raison d'être que pour le meilleur de ce que la personne fait. Chaque chose que nous entreprenons, respirer, manger, sortir, faire des vidéo RUclips, concevoir des ordinateur dans la fin des années 70 etc... n'est que le résultat d'un calcul provoque dans le cerveau par rapport au reste de l'environnement et de son passé. Cette action sera toujours la meilleur du point de vue de la personne (même si c'est une actions qu'elle sais objectivement négative, cela restera la meilleur option pour cette personne de son point de vue, vu qu'elle le fait) le mérite ne serait donc que l'acclamation des gens ayant eu des bonnes conditions, un bon environnement... En quoi un joueur de loto mériterais moins ? Son environnement a fait qu'il a gagner, tout comme l'environnement de BillGatea fait qu'il étais a un bon moment/endroit avec des bonnes compétences, certes il a du travailler et souffrir, et on peux tout a fait essayer de mesurer la souffrance / travail d'une personne, mais vouloir mesurer réellement le mérite me parait vain car cela n'a de réelle mesures tangibles. Les actions d'une personnes handicapé de notre point de vue nous paraitrons illogiques et on aurais du mal a lui attribuer un quelconque mérite si les actions qu'il entreprend n'ont pas réussis a rentrer dans le champ de ce que nous considérons comme méritant. En quoi un fils de médecin, aurais plus de mérite a devenir médecin, sous prétexte qu'il a réussis a mettre les chances de son cotée (faire des études de médecine) qu'un fils d'ouvrier ? Le fils d'ouvrier peux tenter de mettre les chances de son cotée,mais il y a un jeux de roulette qui c'est effectuer avant même que le jeux de la vie ne commence, et c'est ça qui fait que le mérite n'a pas de réelle valeur a mon sens Je pense que monté de linguisticae parle réellement de hasard du aux facteur naissances, et d’environnement par exemple, et que tout est hasard, et que surtout le mérite existe mais il n'est pas a la valeur de ce qu'on définis généralement par la définition de mérite. En quoi un fils d'ouvrier dans un pays du tier monde aurais moins de mérite, dans le sens ou il n'a pas lancé de chaine youtube avec 300k abbo ? Il aurait pu... (en quoi le youtubeur en aurais plus, il n'a répondu qu'aux exigences que son cerveau a calculer pour y arriver, parmi le chemin qui c'est dessiné, mais le chemin c'est GRANDEMENT dessiné par des causalité indépendantes des actions) Imaginons qu'on ne caractérise uniquement le mérite par la richesse (oui très réducteur, mais certains sont un peu comme ça) . Est-ce que cela signifie que entre 2010 et 2015, 99% des gens sont devenus de moins en moins méritant face a quelques autres personnes ? cf : i.imgur.com/RwwMfL3.png Est-ce qu'ils sont devenu plus flemmards et ont entrepris moins d'actions durant cette année ? Ou est-ce influencé par d'autres facteurs indépendant de leur actions, qui malgré les meilleurs actions possible de réalisé par rapport a leur connaissances, ils n'ont quand même pas réussis ? (des facteurs comme la géopolitique, le paradigme de tout a chacun qui découle de leur environnement et vont entreprendre tel ou tel action) La seul réelle critique tangible de cette vidéo me semble être le par rapport au livre 5 de Spinoza. Le reste de la vidéo reste un discours très sarkoziste ou macroniste sur la façon de voir le mérite qui est très de droite...
Il faut voir les deux vidéos pour s'étonner et émerveiller des enchaînements argumentatives. Une pépite de comme on doit analyser et critiquer les idées. Merci
la definition de chance versus mérite is une idéologie pour justifier que réussir socialement est du à ta naissance, à tes finances etc… Pourtant Il y a des gens qui réussissent sans la naissancce et sans les finances d’où le mérite. Notre réussite depend de notre volonté, de notre désir de réussir, de notre capacité á mobilizer see forces pour réussir.
Mais pourquoi tu fais des efforts ? Parce qu'il y a des paramètres qui t'y ont conduit et que l'on peut traduire par le mot faveur que tu emploies. Une succession d'événements favorables sur laquelle tu n'as pas la main. Tu parles de capacité à faire des choses, mais la encore la capacité à... Est composée d'une part d'inné (ta génétique) et d'acquis : ton éducation, ton vécu orientent ta pensée et tes objectifs, et les facteurs externes vont également déterminer tes actions (tes moyens financiers, le temps que tu as, ta disponibilité d'esprit...) La reconnaissance du talent ne veut pas dire grand chose. Qu'est ce que le talent et qu'est ce que sa reconnaissance ? Il est toujours question avant tout d'échanges d'intérêts. On voit de nombreuses personnes avoir du succès fondé sur assez peu de choses. Que dire de la TV réalité par exemple ? Et à l'inverse que dire de Claude qui ne cesse de perdre Koh Lanta? Où est la reconnaissance de son "talent" dans ce cas ? Le talent n'est que la somme de prédispositions génétiques et de ce que tu en fais non par volonté libre mais par l'influence de ce qui t'y determine. Faire savoir qu'on a du talent, c'est encore une possibilité qui est derminée par une part d'inné et une part d'acquis sur lesquelles tu n'as pas la main. Cela suppose d'une part d'être convaincu qu'on a du talent, puis d'être convaincu qu'il doit être reconnu, et enfin de rencontrer les paramètres favorables à sa reconnaissance qui seront à la fois de l'ordre de l'interne (qui tu es) et de l'externe (les aléas). Tu reproches à linguisticae de se contredire en parlant dans un premier temps de chance puis dans un second temps de déterminisme social. Je ne suis pas sûre que tu aies bien compris son propos. La chance, c'est précisément le déterminisme, le bagage socio-culturel, le vécu familial, la faveur des rencontres qui seront pour partie déterminées par ces premiers facteurs et pour partie un aléa Tu mélanges tout sur le sens de mérite. Dire d'une caissière qu'elle a du mérite parce qu'elle fait un métier difficile et qui la rend "digne d'estime" n'a rien à voir avec le fait de prétendre que l'on mérite son succès. Par ailleurs même si ce sont ses actions qui ont engrangé ses opportunités, ses actions sont la encore tout aussi déterminées par des paramètres favorables sur lesquels il n'avait pas la main. Quoi que l'on cherche à provoquer, on le cherche parce qu'on y est déterminé ! Comme il le dit lui même il a créé des vidéos sur RUclips parce qu'il en avait les capacités, qu'elles soient techniques, matérielles, cognitives... Ce sont là encore des paramètres favorables à sa décision de créer et à son succès. Sa création de contenu et son succès ont été conditionnés par la personne qu'il est et l'environnement dans lequel il évolue et a évolué. L'initiative c'est la même chose... Tu sembles avoir énormément de difficultés à comprendre que quoi que tu fasses tu n'y as pas plus de mérite que quelqu'un qui n'y arrive pas, parce que tu es entouré de facteurs favorables, à commencer par la personne que tu es et qui est la somme de paramètres qui te sont propres et uniques. "Quoi qu'on fasse et quels que soient nos efforts, le résultat ne dépend pas de nous"? : cela dépend de ce que tu es déterminé à faire et des efforts que tu es déterminé à fournir (déterminé pas au sens de volonté mais au sens des paramètres qui te déterminent), mais aussi de l'aléa que constitue les autres qui nous entourent et leur propre déterminisme. Tu dis que tu crois à une liberté relative mais tu n'expliques à partir de quel raisonnement tu retiens cette idée. Tu prends l'exemple de l'homme accro à l'héroïne et de celui qui ne le serait pas. Je trouve que cela ne fait pas sens. Que sait-on de cet autre homme et de ses éventuelles addictions à lui ? Que sait-on du sentiment de liberté ressenti par celui qui est accro à l'héroïne ? Tu ne fais que projeter ton échelle de valeurs sur un fait. Il n'y a donc aucune logique dans cet argument. On n'est jamais libre mais on peut se sentir plus ou moins libre, l'idéal étant sans doute pour nous, humains de se rapprocher d'un sentiment de liberté suffisant pour se sentir heureux/se, tout en ayant conscience de limites visant à vivre ensemble paisiblement. Je ne comprends pas ta dernière séquence sur le libre arbitre. Tu dis que s'il n'existe pas, alors l'addiction non plus. Je pense que tu te perds. Si le libre arbitre n'existe pas, l'addiction ne le fait pas tomber. L'addiction est simplement déterminée comme tout le reste.
@Maverick Belley "Tout ça, c'est un travail sur soi, c'est un processus qui est de notre ressort." Mais qu'on ne peut entreprendre que s'il on y a été déterminé et qu'on ne peut accomplir que si on y a été déterminé. "(...) beaucoup de personnes "programmées" pour réussir ne réussissent pas car elles n'en n'ont pas envie, ou font de mauvais choix" -> déterminées. "On a l'initiative de se libérer intérieurement de nos blocages" -> nous sommes déterminés à prendre ou pas quelconque initiative. "Les personnes persuadées qu'elles sont balotées" ont raison. Que les expériences soient généralement perçues comme positives ou inversement, peu importe. Le déterminisme absolu n'est pas une excuse (contrairement au libre-arbitre), c'est un exercice de pensée des plus rigoureux contrairement au libre-arbitre qui est une vue de l'esprit sans le moindre fondement logique et qui sert à "répondre" à des questions qui nous sont difficilement abordables du genre : pourquoi cette personne agit-elle ainsi, pourquoi cet événement s'est-il produit. La plupart du temps, nous n'avons l'intelligence suffisante pour répondre de manière fiable et exhaustive à ces questions. D'où la réponse facile : "Bah, c'est une question de volonté !". Les êtres humains ont besoin de réponses et a fortiori de réponses simples. Il faut se départir de l'intuition et se servir de son cerveau. Personnellement j'ai fait cet exercice pendant mes études de criminologie en essayant de répondre aux questions de responsabilité (réelle, contractuelle, individuelle, collective, morale, sociétale) et à la réaction sociale à la criminalité. Tout cela n'est qu'un grand simulacre. Le libre-arbitre sert surtout à, dans une certaine mesure, déculpabiliser de notre incapacité collective à vivre correctement ensemble, de manière soudée et bienveillante. Ensuite, l'argument "Mais si on dit au gens qu'ils sont déterminés, ils auront une excuse pour faire n'importe quoi puisqu'ils ne pourront plus être punis". Réponse : il y a d'autres réponses à la déviance que la punition -> la réparation, la réhabilitation, témoigner de l'empathie et de la bienveillance plutôt que du mépris, sans oublier ce qui est fondamental : la société doit également assumer son échec et se réformer car ce sont les formes d'organisations de la société qui sont criminogènes, pas les individus. Et qu'est-ce qu'on y gagne ? Avec de l'honnêteté intellectuelle - ce qui est malheureusement très rare dans ce monde - on pourrait se débarrasser de la haine, du mépris et du regret. Rien que ça !
@Maverick Belley Il n'y a rien qui augmente le libre-arbitre des personnes puisque le libre-arbitre n'existe pas. Aucun être humain n'a la capacité de faire de choix libres de toute contrainte. Ce qu'on fait toute notre vie - et qui est une illusion de liberté - c'est augmenter nos connaissances et, avec cela, nos opportunités. Mais cela, on ne le doit qu'au passé et à tout ce qu'il inclut comme influences sur notre décision. Tout ce qui arrive doit nécessairement arriver. Je peux vous dire que je préférerais que le libre-arbitre existe car je vis assez mal cette dystopie. Tellement d'injustices sont commises au nom du libre-arbitre... cela m'insupporte. En plus, jusqu'à ma découverte du déterminisme - par déduction, pas via Spinoza - j'avais une personnalité assez dominante, assez conquérante. Je peux vous dire que, hors contexte ludique, j'ai beaucoup changé ! Toutefois, heureusement qu'il y a les jeux pour assouvir ma soif de domination !
vraiment Mr.P en te suivant sur cette vidéo non seulement vous raisonner d'une manière claire mais en plus vous nous enseigner comment faire des sortir à savoir bien réfléchir et approfondir sa recherche avant et non les sorties dont les jeunes gens nous ont habitué ces derniers temps .. merci
La définition du mérite que j'avais en tête (et Monté aussi je pense) c'est : "avoir du succès en proportion de ses efforts et de son talent" Or à 16:00 la définition utilisé semble être : "Les efforts déployés pour le bien" Aussi dans la première partie Monté met en avant la chance (les conditions non actionnable) et met en arrière les efforts (les conditions actionables) dans les succès. Sa description des efforts est malheureusement passé pour une description du talent à la tache à 9:40.Tout ce qui est persévérance, persuasion et communication est intégrés aux efforts. Il ne nie pas ces composantes, il les omet pour ne pas alourdir le propos avec des précisons "inutiles".
Le talent en tant que tel est un potentiel, si ce potentiel n'est pas utilisé c'est exactement comme si il n'existait pas. On est toujours étonné du succès de tel ou tel qu'on trouve parfaitement idiot, mais tout idiot qu'il soit cet individu a eu le courage d'entreprendre ce qu'on a pas fait. Le succès dépend de nos action.
@@bertranddantier7018 on est d'accord que pour réussir quelque chose il faut d'abord entreprendre. Le sujet de la vidéo est que réussir ou échouer ne dépends pas uniquement du talent, le talent est bien venu mais il ne fait pas tout (de mémoire).
En vrai bravo. J'avais un peu peur au début vue que j'avais été assez convaincu par la vidéo, mais franchement ton argumentation est vraiment propre, et le ton polie que tu prend est vraiment agréable. Cela dit là ou je persiste à penser que l'argumentaire de Monte n'est pas si bête c'est qu'il permet dans une certaine mesure de démonter un biais typiquement libéral, qui est la croyance en un monde juste, suivant laquelle on obtient ce qu'on mérite ou on mérite ce qu'on obtient. C'est souvent utilisé par les libéraux pour justifier qu'il y ai des trés trés riches et des trés pauvres, vue que notre place dans la société serait exclusivement déterminée par nos actions, les riches mériteraient leur place, ainsi que leur niveau de richesse, et pareil pour les prolos. De maniére génerale ce biais tend d'une part à trouver que toute personne qui à du succé l'a mérité, et que la plupart des victimes sont responsables de leur malheur. Ceci est couplé à un autre biais qui est l'erreur fondamentale d'atribution, qui vise à privilégier les causes internes aux causes externes pour expliquer ce qui arrive à un individu. Et ainsi le fait de s'attarder sur les autres facteurs qui jouent, comme la chance, la classe sociale, mais aussi notre sex, notre couleur de peau, si on a un handicap ou pas, un accident de vie, une bonne rencontre au bon moment, l'existence d'un concurent... bah ça permet de mettre un peu du plomb dans l'ail à cette croyance. Dire que nos actions ou nos efforts n'ont aucuns impact sur ce qu'on devient est absurde (et je ne pense pas que c'est ce que Monte défend), mais dire que nos places dans la société en dépendent uniquement, ou que par extension dans un monde libertariens ça serait le cas, est un raisonement faux, et on en voit souvent les germes dans le discour des possédants. Bon sinon à part ça merci encore pour cette vidéo, continu ton travail de vulgarisation de la philosophie, c'est vraiment hyper chouette !
après coup on peu se dire jai raté ma chance parfois on rencontre la bonne personne au bon moment et la saisir mais après si tu as laissé passer le moment c'est cuit tu le saisis mais après tu vas avoir des choses à faire et tu as le talent ou peut-être pas
Très complet. Merci à toi et au RUclipsur que tu analyses aussi. Moi aussi je crois à sa sincérité. Il veut sans doute signifier qu'il n'a pas galéré ou du moins en a-t-il le sentiment. Je le remercie aussi car contrairement à pléthores de vidéos que l'on trouve sur comment réussir pour résumer, le discours est soit tu es un winner soit tu es un loser : pas de place à l'échec quand bien même tu aurais cravacher et le winner c'est bien souvent le gars devenu riche avec sa grosse voiture rouge. Comme tu le dis le quidam moyen a aussi du mérite et ne mérite pas qu'on le méprise.
Belle argumentation, bravo ! Je pense que le quiproco sur ces notions de succès/réussite et de mérite particulièrement, tient à ce qu'elles sont éminement subjectives contrairement à leur usage dans le vocabulaire courrant : L'effort, selon toi à l'origine du mérite, est un sentiment personnel non-objectivable et donc dépendant du sujet qui l'éprouve et non de la tâche accomplie. Quand au succès ou à la réussite, souvent confondus avec la célébrité, ils sont eux relatifs à un objectif prédéfini et non à un seuil flou au-dessus duquel "on aurait réussi, on serait célèbre...". Car ce qui distingue le "succès" de la caissière et du traideur, ce sont les critères socio-économiques arbitrairement préférés par l'opinion pour juger de leur valeur comparée. Il suffit d'ailleurs d'une crise sanitaire pour que ce jugement de valeur bascule de la qualité de vie à l'utilité publique parfois... En somme si Linguisticae en arrive à ce que le mérite n'existe pas, c'est peut-être car on prend le privilège qui précède l'inégalité du traideur et de la caissière pour du mérite mais c'est bien plus probablement parce que vous n'êtes pas accordés sur vos définitions du mérite !. Ps: Pour pousser plus loin : - si l'on base le mérite sur l'effort et que l'effort est subjectif, comment attester de l'existence d'un mérite objectif ? Ou quelle composante faut-il adjoindre à l'effort pour pouvoir l'attester ? - selon vous, le talent comme faculté particulière d'accomplissement d'une action est-il iné ? Acquit ? Ca dépend ? De quoi ? 😏
Alors comme ça, on peut augmenter ses chances, mais du coup, c'est pas dû au hasard ? Pour un mec qui accuse de se contredire, je pense que c'est un comble. Voilà un exercice : lancez une pièce de monnaie autant de fois que vous voulez en la faisant tournoyer, et essayez d'avoir au moins trois fois pile de suite. Augmenter ses chances de réussir est assez simple : soit on s'entraîne à lancer la pièce pour la faire tourner comme on veut, soit on la lance un très grand nombre de fois. Mais il n'empêche que dans cet exercice, c'est toujours le hasard qui a le dernier mot. Certains vont y arriver en trois lancers, sans aucun entraînement, et d'autres vont faire des milliers de lancers et s'entraîner sans relâche sans jamais y arriver. Bien sûr, ces deux catégories sont peu représentées, et dans la majorité des cas, s'entraîner ou lancer plus va aider à réussir. En fait, je pense que cette vidéo est intéressante, mais qu'elle oublie une chose pour le moins capitale : le poids du hasard et le poids de l'influence que chacun a sur ses chances de réussir. Bien sûr, il est possible de reseauter par soi même en partant de rien, de se constituer un carnet d'adresses etc. Mais si vous êtes fils ou fille d'une personne très influente, qui a déjà un carnet d'adresses bien garni, qui a aussi du pouvoir sur ce carnet, vous partez avec une sacré longueur d'avance. Bien entendu, c'est possible de se former à faire des vidéos de qualité avec peu de moyens, ou d'économiser pour en avoir. Mais si vous êtes issus d'une famille aisée et que vous pouvez acheter directement du matériel professionnel, vous partez avec une longueur d'avance. Bien sûr, vous pouvez accéder à une grande école et la réussir en étant fils d'ouvrier, avec des parents qui ne peuvent pas vous aider ni financière ni scolairement, et en ayant un job à côté pour payer vos factures. Mais si vos parents font déjà partie des ingénieurs, avocats, médecins etc, et qu'ils peuvent non seulement vous donner une culture scientifique et sociale, vous aider scolairement et payer votre logement, votre nourriture et vos loisirs durant vos études, alors vous partez avec une sacré longueur d'avance. On ne devient pas millionnaire sans en avoir envie ? Alors la notion d'héritage ça doit être un concept que j'ai vu dans un autre univers. On ne devient pas célèbre sans en avoir envie ? Je serai curieux d'entendre les avis des fils et filles de stars à ce sujet. Vous soutenez que le talent et les efforts permettent de nous apporter des opportunités, et de "forcer la chance". J'aimerai proposer une vision différente : le hasard nous apporte des opportunités, et le talent et les efforts permettent au mieux de ne pas gâcher ces opportunité. Pour reprendre l'exercice de la pièce, c'est comme si on disait à deux personnes : La première : "lancez une pièce autant de fois que vous voulez en la faisant tournoyer, et faites trois fois pile de suite" La seconde : "lancez une pièce autant de fois que vous voulez en la faisant tournoyer et faites trois fois pile, mais on considérera que vous avez déjà fait deux fois pile avant chaque lancer, donc si vous en faites pile une seule fois c'est bon"
Moi aussi j"ai créé ma chaine RUclips il y a 2 ans... et je suis très touchée que les gens s'abonnent, même s'ils ne sont actuellement que 65. Je trouve le fait que tu aies pu créer dans le même laps de temps une communauté de plus de 100 000 personnes amatrices de philo très positif et très stinulant !
Très intéressant, mais je trouve que tu passes à côté d'un point important que j'entends dans la vidéo de Monte (même s'il n'est pas traité avec une grande clarté) : la critique du mérite et de ce qu'il rend justifiable, le système méritocratique. Cette remise en cause de la notion de mérite passe principalement par : 1) le déterminisme social. Même si tu as fourni de gros efforts, cette capacité à travailler dur n'a t-elle pas été rendue possible par ton environnement social / histoire perso / etc, plus que par ta volonté propre (elle-même fortement conditionnée) ? 2) la chance. Voir le bouquin Système 1, Système 2 de Daniel Kahneman pour des arguments solides sur le fait que la chance joue un rôle plus important - bien qu'en effet il soit abusif de tout rapporter à cela comme le fait Monte - que nous n'avons tendance à l'admettre en général. Bref malgré tes éclaircissements, il reste difficile pour moi de souscrire à l'idée de mérite lorsqu'il ne reste plus grand-chose du libre arbitre.
Une grande partie des personnes qui réussissent ont un état d’esprit assez différent qui peux se résumer à "la victoire au mérite" un hasard ? Une chance ? Ont t’ils eu cette état d’esprit car les événements on fait que. Peut être,mais j’aime penser et croire que non. N’est t’il pas une sorte d’excuse ou de paresse ou même une façon de rassurer notre ego que d’affirmer que si l’autre a si ou ça c’est dû une grande partie à la chance. la chances une chose sur le quelle on a aucun pouvoir, es que c’est n’est pas fuir c’est responsabilité de ce dire "c’est de la chance" si elle ou lui a un meilleur travail, un meilleur mari, ou une meilleure famille que moi, es que ce n’est pas fuir de ce dire ça, es que ce n’est une façon de nous rassurer de ne rien avoir accompli j’aime croire à une force invisible et incompréhensible qui aide les personnes avide de victoire a avoir cette chance. Car moi aussi je veux gagner.
@@chahine6781 eh bien bonne chance ;) je plaisante. C'est intéressant ce que tu dis sur l'état d'esprit du mérite et son lien avec la réussite. Mais est-ce que ces personnes réussissent grâce à cet état d'esprit, ou commencent-elles à penser ainsi après avoir réussi ? Dur à dire Ce qu'on peut dire, c'est qu'il y a toujours un mélange de chance et du reste (talent, travail,....). Ce reste étant partiellement voire totalement déterminé (et s'il est totalement déterminé, il ne reste de place que pour l'illusion de la volonté/responsabilité/mérite : cette hypothèse et ses implications sont intéressantes à considérer). Aussi, la psychologie expérimentale nous dit que l'humain a un biais qui le fait surestimer la responsabilité d'une personne dans sa réussite ou son échec, et donc sous-estimer le facteur chance. (Source : Système 1, Système 2) Aussi, qu'appelles-tu "réussir" ? Est-ce le sentiment subjectif de sa propre réussite ou est-ce que ça consiste à remplir des critères objectifs de réussite ?
@@chahine6781 Je pense que les gens qui galèrent toute leur vie sont les premiers à dire à leurs enfants d'être plus malins qu'eux d'un point de vue stratégique. C'est sûr que quand on réussi un concours, on peut dire qu'on a été dans les meilleurs des candidats, où plus précisément qu'on est arrivés mieux préparé à un concours que d'autres. Au delà de la quantité d'efforts et de facteurs aidants qui sont rentrés en jeu, qui sont reconnus comme responsables de ce succès, est-il nécessaire de parler de mérite? Je pense que parler de mérite n'est vraiment utile que pour caractériser quelqu'un qui aurait triché et donc ne mériterait pas d'être lauréat. A part dans le cas de ce tricheur, je comprends qu'on puisse dire que un tel ou une telle qui n'a pas eu le concours a tout de même eu "du mérite". Mais que faire de tous les candidats qui ne l'ont pas eu. Sont-ils "non-méritants"? Ont-ils manqué de mérite? Je pense que ceux qui n'ont pas suffisamment travaillé n'avaient pas prétention à l'avoir. Pourquoi dire qu'ils auraient démérité? Et quelqu'un qui aurait eu le concours sans travailler beaucoup parce qu'il avait déjà des connaissances générales? A-t-il démérité? La catégorie de mérite est vraiment trop insatisfaisante. Je pense qu'on peut rêver d'atteindre un but, le désirer très très fort, mettre tout en oeuvre pour l'atteindre. L'atteindre ou pas. Pour une raison ou pour une autre. Si on évite les catégories de mérite, ça nous évite de dire que les autres ne le méritaient pas dans le cas où on obtient ce qu'on désirait (car on en sait rien et c'est un jugement moral à l'emporte-pièce) et ça nous évite de devoir nous rassurer ou nous enfoncer nous- même si on n'obtient pas l'objet désiré en se disant "je l'aurais mérité (ce qui amène de l'aigreur)" ou "de toute façon je ne le méritait pas (ce qui amène de l'auto dépréciation). On peut être tout simplement heureux d'obtenir ce qu'on a désirer ou triste de ne pas l'avoir obtenu. Les sentiments sont toujours là, la quantité d'efforts et de "chance/malchance" aussi. On reste donc dans la réaction affective et avec une description de ce qu'il s'est passé. Pas besoin de rajouter un jugement moral. On peut vivre sans et ça évite beaucoup de peine à beaucoup de monde sans enlever la moindre joie à ceux qui réussissent à obtenir ce qu'ils désiraient. Selon moi
On va oser affirmer que la chance existe même si je suis mitigé, la chance serait-t-elle pas un synonyme de probabilité, la chance et la probabilité serait-t-il pas la même chose, donc on aurait bel et bien un pouvoir dessus, la victoire consiste-t-elle pas à augmenter nos chances donc la probabilité pour que un événement précis arrive ? Mettre toutes les chances de notre côté en travaillant en réfléchissant et à tout remettre en question et si on y arrive pas du premier coup essayer et encore essayer jusqu’à y arriver, ce qui à la fois a augmente notre mérite cela confirmerais t-il pas la fameuse phrase de la "victoire au mérite"?
@@chahine6781 je comprends ce que tu dis. Je pense effectivement qu'on peut agir bien sûr pour tenter d'acceder au succès recherché. On peut tout à fait persévérer, devenir le plus qualifié pour un poste etc. On peut faire tout ça sans notion de "mérite" si on l'entend comme méritocratie. Si j'ai une classe d'élèves et que je dois m'occuper de tous mes élèves, je peux leur dire qu'à un niveau individuel ils peuvent "s'élever" à force d'efforts pour réussir professionnellement etc (même si je connais des cas où ça n'a pas suffi et la déception a été destructrice) Mais je ne peux pas non plus dire "si vous travaillez bien svois réussirez" car c'est un mensonge. Pas tout le monde réussira. Il y a toujours tout au bout un pourcentage de chômage, un pourcentage d'ouvrier, un pourcentage de cadres, un pourcentage de patrons, un pourcentage de riches et de pauvres. Individuellement chacun d'entre eux peut faire le maximum mais il y aura toujours autant de chômeurs. D'un point de vue macro-économique, les efforts des individus et le pourcentage de chômage ne sont pas liés. C'est pour ça entre autres que le discours méritocratique me gêne. OK pour l'effort, l'envie de se dépasser, de trouver des solutions, de pas liasser tomber, mais pas OK pour juger moralement des raisons d'un succès ou un échec. Le discours méritocratique à pour moi ce défaut et j'ai trouvé le moyen de penser tout ceci sans perdre quoi que ce soit sans avoir recours à cette idéologie.
Trop cool précepteur Encore une fois merci .... Dans le domaine footbalistique , la notion de réussite est communément admise. Beaucoup de shoot échouent, mais aucun but n’est marqué par hasard. La méritocratie dépend de ce que l’on considère comme étant meritant
Dans un monde régi par les émotions primaires des uns, les esclaves, que les détenteurs du pouvoir alimentent par toutes sortes de stress, il est sain de voir la réussite d'un youtubeur qui a su, grand, beau et fort, envelopper de son attrait un sujet qui, étant dépourvu de ces qualités, ne pouvait lui faire ombrage. Le tout avec un talent dont le mérite est d'autant plus méritoire qu'il est superfétatoire. Trêve de grand mot, bravo !
Généralement je n'aime pas laisser un commentaire juste pour jeter des fleurs mais je dois dire que j'ai énormément apprécié la vidéo. C'est vraiment génial d'avoir des personnes vraiment calé en philosophie pour nous partager leur passion.
Je profite d'avoir mon téléphone dans la main sur cette fin de vidéo pour te remercier pour celle ci et sa grande qualité ! (et je vais m'empresser de la partager à mon ami déterministe ahah) Mais aussi pour te remercier pour toutes les vidéos et Podcast que j'ai écouté ça fait des années que je veux lire de la philosophie mais je balbutie et depuis que j'ai découvert ton travail (sûrement depuis deux ans) ma culture philosophique à fait un grand pas , je comprend des idées et des auteurs que je n'avais jusque là que survolé ! De plus mieux comprendre les concepts, augmente mon envie de me plonger à fond dans la lecture de ces œuvres ! Donc du fond du cœur merci et bravo pour ton travail d'une qualité et d'une clarté époustouflante ! C'est d'intérêt public ton travail ! Merci ! ❤ (en espérant que tu puisses voir ce commentaire malgré que ça soit une vidéo si vieille !)
Je vous suis depuis, et la qualité du contenu est toujours au top. J'apprécie le raisonnement et les arguments. Peut-on dire que chance = préparation + opportunité ?
Personnellement je pense que le mérite n'existe pas, je m'explique : Selon moi le monde n'étant qu'un enchaînement de causes à effet, le comportement, la personnalité, les choix des individus et leurs succès sont déterminés par de nombreuses causes que nous ignorons. Prenons l'exemple d'un verre qu'on lâcherait et qui s'éclaterait sur le sol, on pourrait croire que les bouts s'éparpilleraient de façon aléatoire alors qu'en réalité la façon dont on lâchera le verre, la qualité du sol la vitesse de chute etc déterminera la façon dont le verre se brisera et ou s'éparpilleront les éclats. Si une personne était omnisciente et que par conséquent elle connaissait toutes les causes elle pourrait en déduire les effets et donc voir dans le futur et savoir comment le verre se brisera. Ainsi il en va de même pour une vie, on pense être maître de son destin alors que celui-ci est déjà déterminé par des causes qui nous dépassent. Pour ceux qui me diront qu'il y a une part d'aléatoire je leur répondrais que ce que nous appelons de l'aléatoire représentent simplement des effets dont nous ignorons les causes. Toutes nos victoires ou réussites ont donc des causes qui ont elles-mêmes des causes etc. Et que tout cela n'est pas lié intrinsèquement à notre personne car nos traits de personnalité, nos compétences, ou toute autre chose qui nous aurait permis d'atteindre un succès ne dépendent pas de nous mais de causes que l'on ignore. C'est pour cela que, selon moi, le concept de mérite n'a aucun sens.
Donc vous vous laissez aller et êtes au chômage, vous ne mangez rien de bon et vous attendez que tout vous tombe dans la main ? Je ne pense pas. Avec quel argent avez-vous acheté l'ordinateur (ou tel) avec lequel vous avez regardé et commenté cette vidéo ? Cet argent représente une forme de mérite du métier que vous exercez. C'est une rétribution, un salaire. Et un travail mérite salaire, le salaire est une forme de mérite. Ou niez-vous la notion de travail ? Donc une personne qui perse dans un domaine, mettons le sport, n'a aucun mérite ? Elle est parvenue à être au top d'une discipline sans rien faire ? Elle est arrivée et pouf, c'est la meilleure ? Donc j'en reviens à ma première question : ne travaillez-vous pas ? Si vous ne faites rien, effectivement, vous n'avez aucun mérite. Mais si vous travaillez, ce qui découle de votre travail est mérité... À moins que vous ne pensiez que votre travail ne mérite aucun salaire...
@@personneigor4013 Vous m'avez mal compris, je pense que pour arriver au sommet d'une discipline il faut faire beaucoup d'efforts s'est évident. Ce que je dis c'est que la capacité à faire des efforts, notre volonté d'aller de l'avant, et même toute notre compétence ne vienne pas de notre propre personne mais ont de nombreuses causes que nous ne connaissons pas ou partiellement. Notre personne est juste le réceptacle de ces causes. Par définition le mérite c'est ce qui rend une personne digne d'éloges et d'estimes mais lorsqu'on comprend que toutes les compétences d'une personne ne sont pas liées intrinsèquement à elle-même mais ont des causes qu'elle ignore cela remet en question le concept de mérite. En gros ce que je veux dire c'est que nous n'avons pas décidé d’être comme nous sommes mais nous avons l'illusion de le croire.
@@jotato5730 pour aller plus loin ce que nous sommes intrinsèquement est tout aussi déterminé ! Notre génétique, notre vécu et notre manière de l'intérioriser font partie de notre déterminisme. Absolument tout nous détermine à être qui nous sommes.
Je suis d'accord avec la prémices mais pas la conclusion. Le problème que tu touches est d'ailleurs bien plus large que le mérite, il touche au libre arbitre. Si tout est la conséquences des causes passées, alors nos choix sont prédéterminés et le libre arbitre n'existe pas. Cependant, même si je suis fondamentalement d'accord sur le fait que le libre arbitre n'existe pas, subjectivement il existe tout de même une différence entre faire et ne pas faire un effort. Certes, l'effort est peut-être pré-déterminé, mais il est tout de même présent. Avec ce constat, on peut donc bien parler d'effort et de mérite. ça parait contre intuitif, parce que ça implique que le mérite est pré-déterminé. Mais c'est pas ça qui est important selon moi. Selon moi ce qui est important c'est la perception de l'effort. Si tu as travaillé dur, alors tu as du mérite, même si le fait que tu allait travailler dur ou non est pré-déterminé.
Même si dans l'absolu, tu as raison, tout es régit par le déterminisme et le libre arbitre n'est une illusion. Le fait de prendre conscience du déterminisme justement, permet d'identifier les causes déterminantes et d'avoir une plus grande liberté de choix (toute illusoire soit elle). Le danger de de simplement dire "il y a déterminisme, pas de libre arbitre, vous n'avez aucune maîtrise sur votre vie" est que une personne qui entendrait simplement cela, pourrait bien être démoraliser et ne plus rien vouloir entreprendre. Tandis qu'en expliquant la chose jusqu'au bout, à savoir que prendre conscience du déterminisme, nous offre une forme de liberté supplémentaire, vas plutôt redonner le moral et encourager à entreprendre. Conclusion, il y a bien 2 façons d'expliquer ce concept, la façon incomplète (mauvaise façon) qui relève simplement à dire "il y a déterminisme" et la façon complète (bonne façon) qui relève à dire "il y a déterminisme et en prendre conscience c'est acquérir une forme de liberté" Au sujet de la vidéo, on explique souvent le déterminisme sans jamais expliquer les avantages qu'il y a à la compréhension de ce concept, acquérir la liberté (ou d'un moins une forme en l’occurrence). Très bonne vidéo comme d'habitude, superbement pédagogique, bonne continuation.
Je commence à visionner vos vidéos et quelques minutes plus tard j'en ressors... quelque chose ne m'accroche pas. Il manque un ingrédient pour me captiver. Limage, le ton de la voix, le texte, tout manque de spontanéité, de joie...Peut être même d'humanité, d'expérience, d'expérience humaine, de chaleur humaine, au fond ça manque d'amour. La réussite se manifeste à la naissance d'un enfant, à la sortie du four d'un beau gâteau, à l'éclat de rire qu'on provoque chez l'autre et au long cri de plaisir qui sort du corps de l'autre sous notre caresse. Tout le reste me paraît vains efforts de l'ego pour justifier une peur et une incapacité à aimer. Réussir c'est vivre selon notre nature en accord avec la nature, et laisser une empreinte positive sur le monde, si petits soient ils. Je vous aime pourtant.
Je pense que l’argumentation de Monté provient aussi d’un sentiment anti capitaliste, à savoir que la réussite entraîne par la suite une succession d’événement plus que outrant, bcp d’argent, plein de privilèges alors qu’une majeure partie de la population se tu au boulot et ne peuvent même pas avoir accès à l’eau potable par exemple,
Oui, il est plein de mauvaise conscience à alléger. Mais il est compréhensible que les gens veuillent s’en sortir dans la vie, même si le système est très sélectif. Il y aura toujours des inégalités malheureusement.
Sur la forme rien à redire. Argumentation bien construite et de qualité. Je trouve ça excellent. Sur le fond, j'ai quelques réserves. Le concept de mérite a une dimension morale, il me semble compliqué d'éluder la question, tant cette dernière est definitoire. De mon point de vue, il serait intéressant que tu devellopes cet aspect avec le talent rétorique qui est le tiens. Cordialement
Comme on dit, la chance aide parfois, le travail toujours. Bien sûr qu’il y a des inégalités, des privilèges, que forcément on ne part pas toutes et tous avec les mêmes conditions, mais même si c’est dur, on ne vit pas sur un potentiel, il faut le réaliser. Quand nous n’aimons pas notre situation, on doit semer les graines qui nous permettront de nous en extraire. Oui ça prend du temps, et c’est pour ça que la persévérance dont nous pouvons faire preuve fera la différence. Et je parle en connaissance de cause, car à 16 j’étais déjà sdf, mon diplôme d’ingénieur je l’ai passé en cours du soir quand j’ai commencé à bosser, j’ai mis 9 ans pour avoir ce diplôme. Devenir ingénieur à changé ma vie. Ma passion pour les plantes m’a ensuite rattrapé et malgré mon travail et mes nouvelles contraintes je suis reparti sur les bancs de l’école pour me former à la phytothérapie et l’aromathérapie. Aujourd’hui j’ai quitté mon métier d’ingénieur pour me lancer dans ma nouvelle activité liée aux plantes médicinales, je ne sais pas si je vais réussir, si ma chaîne rencontrera le succès, mais je vais tout faire pour. Peut-être aurai-je de la chance, mais la chance c’est surtout des opportunités qui se présentent et tu ne peux les saisir que si tu es prêt à les saisir. Mon but est d’œuvrer pour augmenter mes chances de voir apparaître des opportunités. Rien n’est jamais sûr, les inégalités et les privilèges existent mais il nous est toujours possible de déplacer le curseur ! Et pour finir par une autre citation, ce n’est pas par sa force que la goutte d’eau creuse la pierre, mais par sa persévérance !
«Le succès est la somme de petits efforts répétés jour après jour.» - Robert Collier et ce n'est pas de la chance. Merci pour ces argumentations très pertinentes. Bravo !
Le mérite et le privilège c'est un vase communicant au fond : au plus y'a de privilège, au moins y'a de mérite (dans le succès). Je pense que c'est important de rappeler, tu semblais te mettre en contre sur cette idée, qu'un succès individuel n'est jamais réplicable. Ici on parle d'un succès qu'on pourrait nommer "social", ce qui est reconnu. Et dans tout ce qui a attrait au social, y'a énormément de paramètres qui sont fondamentalement uniques et individuels : à savoir la personnalité de l'individu qui produit le succès. Tes vidéos sur la philosophie, mets un autre gars, avec une autre voix, une prosodie différente, un vocabulaire différent, mais avec le même fond et la même forme de vidéo : il n'est pas certain que le résultat sera le même. Quand on dit "le succès est essentiellement de la chance", y'a un sens réel lorsqu'on considère la chance non pas comme un hasard métaphysique ou physique, mais un ensemble de variables inconnues par celui qui vise le dit succès. Quiconque ayant connu le succès ne peu prétendre sincèrement qu'il sait exactement comment ce succès a pu émerger, et inversement un individu talentueux va se triturer à discerner comment trouver le succès sans y arriver pour un temps. Je me souviens au lancement de ta chaîne, tu avais des ambitions bien plus maigres que le succès que tu as aujourd'hui, il était bien sous estimé ton succès. En revanche, si on définit la non-rencontre du succès comme "échec" (sachant qu'on ne peut connaître toutes les variables qui empêchent ce succès); alors l'inverse doit être vrai, à savoir que la rencontre du succès est une réussite quand bien même toutes les variables n'étaient pas connues : et est donc un mérite.
Quand j'ai vu la vidéo de Linguisticae j'ai retrouvé beaucoup de ma façon de penser le mérite et le succès. Après avoir vu la tienne je dois reconnaître être en accord avec beaucoup des choses que tu dis. Mais pour moi tu corriges seulement en surface les erreurs sa vidéo. Tu le reprends sur sa définition de la chance et de la faveur, tu lui fais reconnaître que quand il dit que le mérite n'existe pas il veut en fait dire que le mérite n'est pas suffisant dans la réussite. Pourtant tu ne lui donnes pas tort sur l'existence déterminante du facteur faveur ET chance dans le succès. Dans ton exemple sur les grandes écoles auxquelles accèdent les enfants de familles aisées, tu dis que les parents y envoient leurs enfants parce qu'elles veulent mettre tous les paramètres de leur côté, ce qui est vrai. Mais déjà c'est nier la responsabilité de la personne qui va dans cette école, en suivant le choix de ses parents. Et tu sous entends aussi que les parents des classes populaires n'ont pas cette présence d'esprit là. Je te corrige, peu de parents refuseraient d'y faire entrer leurs enfants s'ils avaient le choix. Mais ce choix, beaucoup ne l'ont pas car cette démarche leur demande des efforts, notamment financiers mais pas que, énormes pour eux. Et je dis que peu de parents refuseraient grande école pour leur enfant mais c'est faux. Certains n'ont pas conscience de l'apport que peuvent représenter ces écoles dans la réussite de leurs enfants. Donc entre les efforts considérables et la non conscience de l'intérêt de ces écoles, on a deux facteurs chance (car hors de la porté de ces gens) qui, s'ils ne l'empêchent pas, freinent l'accessibilité de ces écoles pour beaucoup. Sans parler des connections qu'il faut avoir pour réussir à faire rentrer son enfant dans certaines de ces écoles. Autant de cas où l'enfant est tributaire de l'héritage de ses parents
Dans ta réponse, il y a une notion de curseur entre la chance et le mérite, et si c'est le cas, on peut tout à fait admettre que le facteur chance est supérieur au mérite, cependant c'est avouer que le mérite existe, car un enfant de riche, si il décide de ne rien faire de sa vie, il sera peut être riche et tout qui lui tombe tout cuit, il aura une super maison sans rien faire pour l'avoir, mais lui , s'il ne se ment pas à lui même et n'a pas trop d'égo, ne revendiquera pas un mérite quelconque dans l'obtention de ses biens matériels. En revanche, un fils de riche, qui bosse dur pour devenir avocat ou chirurgien aura certes la facilité d'accès et les codes sociaux des personnes qu'il va côtoyer, mais ce ne sera pas une condition suffisante pour devenir ce qu'il souhaite. Il il ne bosse pas, il n'aura pas le job. Il a donc un mérite important d'avoir réussi ces études mais n'a pas le mérite d'avoir put y accéder facilement. Si je me prends pour exemple: J'ai rencontré ma femme et il se trouve que son père rénove et fabrique des appartements magnifiques. Du coup, je vis dans un endroit assez magique pour un loyer minable. Vu mon salaire, dans des conditions "normales", il me serait impossible de prétendre pouvoir vivre dans un tel appartement. Donc, je ne revendique aucun mérite à vivre où je vis en revanche chaque fois que je présente mon lieu de vie j'en attribue systématiquement le mérite à mon beau père. Lui il a dormi sur des chantiers pendant des années, s'est fait un carnet d'adresse de copains du même milieu, a un talent artistique, mais surtout, il bosse, conçoit, prend l'initiative de construire et aller au bout de ce qu'il souhaite. Son mérite est donc bien plus important que celui de la chance. Mais chance il y a aussi car quand il a commencé, les apparemment étaient bien plus accessibles, il a donc put commencer bien plus facilement que je ne pourrais le faire aujourd'hui. Mais il en a eu la volonté et l'acharnement pour y arriver.
18:49 l'origine sociale est bien de la chance : on est né là plutôt qu'ailleurs, c'est bien un coup du hasard... Appartenir à la classe privilégiée te place directement sur la bonne route qui mène à la réussite (ex des grandes écoles que tu énonces ensuite). Mais voir le hasard dans le succès en l'expliquant par les privilèges inconsidérés dont bénéficient les membres de la classe dominante (réseaux, argent, cooptation...), ce n'est pas un revirement ou une contradiction, c'est simplement, à mon avis, placer le facteur chance ou hasard sur la naissance. Si tu as eu la chance de naître dans une famille milliardaire plutôt que dans une décharge à ciel ouvert, le reste sera beaucoup plus facile, y compris le "succès" (j'y mets des guillemets car gagner plein de fric ou être RUclipsur n'est pas nécessairement la définition du succès pour tous). Quoi qu'il en soit, merci pour tes vidéos.
J'avais regardé la vidéo de Monte j'avais apprécié même si il y avait des points que tu as relevé qui me semblaientt assez.. bancale dans son argumentation. Je trouve cette vidéo toute aussi qualitative, et surtout complémentaire. En termes de format je trouve intéressant d'avoir des vidéos de réponse sur de vrais sujets (réponse et pas clash). Car il existe beaucoup de monologue de "vulgarisation" sur le youtube francophone, avec ayant pour l'enorme majorité jamais aucune réponse, aucune vidéo de contre argument qui viennent nourrir et rafraîchir nos esprits curieux. Et là ça fait plaisir 👌🏿
La chance n'existe pas ! Tout est Grâce ! La chance est un bon prétexte pour se parer d'une fausse humilité et blâmer les "privilégiés"... La liberté, aussi brève soit-elle, n'est pas relative ! Elle est absolue ou n'est pas. La liberté c'est la conscience de la vérité. Est libre celui qui, en chaque instant, discerne entre le bien est le mal. Ne reste libre que celui qui fait le bien.
Les déterminismes sont beaucoup plus importants que l'effort dans la réussite, une vie est déjà en grande partie tracée dès la naissance. Les statistiques le prouvent.
8:50 C'est exactement la description de ma vie actuel ( sans se comparé à Da Vinci évidement). Je dois vraiment bosser sur ce genre de blocage. Video au top Charles, merci !
Excellente vidéo comme d'habitude. Par contre aléatoire ou influençable, on doit tenir compte du lieu de naissance. Pour des occidentaux comme nous, votre argumentaire est exact mais ne s'applique pas à l'Éthiopie, la Somalie... Il faut prendre en compte selon moi un déterminisme géographique. Bonne journée à tous.
Il manque le t et la négation. Pour la simple raison que si tu nais dans un pays qui ne peut déjà pas se nourrir et s' éduquer, tu pars me semble t'il avec un handicap majeur. Il est intéressant de voir que toute rhétorique peut être contestée. Votre précepteur ne répond d'ailleurs jamais aux commentaires contradictoires. Bonne journée.
@@thomasjean-charles2852 Ça ne répond pas à ma question. Enfin je dirais que n'ai pas l'impression d'avoir reçu une réponse à ma question. Si on peut l'appliquer à chaque pays on peut l'appliquer aux zones géographiques de chaque pays
C'est très simple. La vidéo selon moi ne répond pas aux deux questions fondamentales, à savoir le déterminisme géographique et temporel... Si j'avais été soldat à Verdun, j'avais deux solutions. La première c'était de suivre les ordres et donc de mourir, la seconde de m'enfuir et j'étais déserteur donc abattu par la gendarmerie ou la police. Le mérite n'a aucune place dans de telles circonstances ni le libre arbitre. C'est factuel. Donc l'argumentaire de cet homme intelligent et cultivé ne fonctionne pas toujours. Il ne répond d'ailleurs pas, il ne peut le faire. C'est impossible de démontrer le contraire. Cet homme se base sur un prérequis, on peut décider de sa réussite... C'est d'une ineptie totale.
Et Spinoza dans tout ça ? D’après lui chaque action entreprise découle de paramètres qui ont conditionné cette action (fréquentation, parents..). Donc si mon succès dépend d’un choix lié à un facteur externe, n’est-ce pas de la chance ?
Je trouve que cette vidéo passe a côté de se que dit Monte. Il a raconté de quelle façon il était devenu créateur sur RUclips. Si il n'était pas tombé malades et n'avait pas pris d'arrêt maladie, il n'aurait jamais put avoir le temps de se pencher sur l'écriture et la poduction de vidéos. On parle d'un évènement décisif dans sa vie qui ne depand pas réellement de lui. Événement que nous pourrions prenre pour négatif. On rate tous des opportunités dans sa vie, mais comment se douter que tomber malades en est une? Je pense que c'est ca, la chance dont il parle. Travailler ouvre des opportunités c'est certain. Mais si on retourne le sujet es que tout faire parfaitement fait que l'on va réussir? On a plus de chance évidemment mais le 100% n'existe pas. Entre les erreurs de parcours ou les réussite, le pistons pour soit ou les autres, les maladies et accidents, la génétique (origine, force, éducation), les gens toxique ou avenants qui nous influence plus ou moins malgré nous, Monte dit maladroitement que même avec la meilleure volonté du monde certains n'atteindron jamais leur objectif et d'autres reussiron avec le quart de se que nous aurons fait. Il ne dit a aucun moment que l'inaction est la solution. Il invite a réfléchir sur la raison de la réussite.
Jack Ma a échoué a se faire recruter dans un restaurant Mac Donald's, ça lui a plutôt bien réussi. Monté doit son succès au fait qu'il a eu le courage de créer sa chaîne et de travailler à sa réussite, il doit donc son succès à ses actions concrètes.
@@bertranddantier7018 Je dis pas le contraire... (je connais pas jack Ma) Mais faut nuancer le propos car des gens qui feront tout bien n'arriveront pas forcément a leur objectif. Et certain auront aussi beaucoup de chance et ne fourniront que 1% de ce qu'il aurait fallu. Il y a de mécanisme qui nous échappe, des chemins de vie improbable qui ne reflet pas forcément une prise de risque ou des actions concrète. Il y a un biais du survivant qui nous empêche de voir toutes ces personnes qui ont entrepris et on raté, tout perdu. Un exemple bête mais ceux qui ont entrepris et réussi a faire décoller leur entreprise au US avant 2007, avant la crise des sub prime avait il plus de mérite que ceux qui ont tous perdu parce qu'un signe noir est arrivé... Idem avec la pandémies. Y a des événements imprévisible qui foutent en par terre quelque chose qui aurait marché plus tôt ou plus tard. Sans compter qu'on ne part pas tous du même point et donc le succès n'est que en partie fait d'action concrète.
Débat super riche que j'ai très souvent ! Sur le fond je suis entièrement d'accord, maintenant en plus j'ai un argumentaires philosophique pour la forme. Bravo et merci 🙌🏾
Quand tu évoques le libre arbitre, tu dis que celui qui est accro à une drogue dure est moins libre que celui qui n'a pas de dépendance. Je ne pense pas qu'il soit plus "libre", je pense qu'il souffre + de la contrainte, ce qui est différent, puisque nous sommes tous, comme tu le dis, complètement dépendant à l'air qu'on doit respirer. Nous sommes également "Collés" sur la terre, incapables de voler comme les oiseaux que pourtant nous voyons, mais nous ne souffrons pas de la contrainte, même pas comparaison. Maintenant, la seule manière qui me paraît possible de démontrer notre libre arbitre est de réaliser quelque chose à l'encontre de toute nécessité, et de tout désir. Par exemple, je me crois libre de sortir de chez moi à trois heures du matin complètement nu et de hurler "au feu" dans tout le quartier. Le pourrais-tu, toi ? .. Tu vas sans doute me répondre que tu ne le fais pas parce que tu CHOISIS de ne pas le faire. Mais as-tu vraiment la possibilité de CHOISIR de le faire ? Bien que tu puisses physiquement te réveiller, te déshabiller, sortir et hurler, ton cerveau/éthique/morale/ce que tu veux va tout bonnement te dissuader de le faire, ce qui équivaut à te l'interdire. Pour qu'il te l'autorise, il faudrait que tu ressentes une énorme détermination à me prouver que j'ai tort, ou obtenir une énorme somme d'argent. Mais si tu n'as ni l'un ni l'autre, comment pourrais-tu CHOISIR de le faire ?
La lumière et les autres signes portent sur une suggestion nihiliste et sur un sort tragique dans lequel nous n'avons pas d'autre choix que celui de nous résigner je suis d'accord!
@@viviencatelan3733 en fait je pense que le vrai problème est surtout de la définition du mérite que tu utilise (même problème pour la liberté) et que si tu considère dans celui-ci tout ce qui est le fruit de tes actions, dans ce cas, si, ta réussite scolaire est bien le fruit de ton mérite. par contre, si tu considère le mérite à travers l'effort que tu as fourni, dans ce cas oui, tu peut dire que tu n'as pas eu beaucoup à fournir d'effort pour arriver à ce résultat (donc dans ce sens que tu n'aurais pas beaucoup de mérite) après, à un moment ou à un autre, tu sera forcément confronté à des situations où tu sera obligé de faire des efforts dans la vie, et ce n'est pas parce qu’une fois, tu auras réussi as avoir de grands résultats en faisant peu d'efforts que tu n'auras jamais à faire d'efforts, et c'est pour ça que selon moi, la capacité à faire des efforts est véritablement un qualité en soi/ quelque chose d'important. mais oui, selon moi, les mots "liberté" et "mérite" sont un peu trop flou, un peu "fourre tout", et peuvent rapidement donner lieu à des malentendus/disputes sur la signification des mots (ce qui est un vrai problème)
Absolument Mr Renard Lion, je trouve même dangereux d'affirmer que le mérite ne contribue en rien dans l'obtention du succès... Même si le mérite ne fait pas TOUT le succès... 😉
J'ai théorisé, de façon très personnelle et sans aucun bagage philosophique, la notion de réussite, qui n'est pas très éloignée du succès. La réussite dépend de 4 paramètres : - Le mérite, soit la somme des efforts que l'on insuffle dans un objectif (cela rejoint la pure définition méritocratique où celui qui produit des efforts est plus méritant que celui qui n'en produit pas. C'est là où je déplore l'équivalence mérite = talent, car on peut avoir bcp de talent, produire aucun effort, et tout de même réussir, et inversement) - L'opportunité, car pour réussir, il faut avoir des opportunités de réussir et savoir les saisir quand elles se présentent (cela rejoint la notion de chance qu'on provoque, bien que la chance, dans ma définition se rapproche plutôt de la faveur) - L'ambition, car pour réussir, il faut avoir la volonté de réussir (celui qui ne veut pas réussir, et qui n'a pas d'ambition, ne réussira jamais, car les autres paramètres seraient annihilés) - Le déterminisme social, tel que Bourdieu en est le chantre, et que je déteste, mais j'ai du l'accepter car sinon une part de ma théorie resterait inexpliquée Aucun de ses 4 paramètres ne peut fonctionner indépendamment. Au contraire, tels des curseurs, ils se compensent, et évoluent au cours la vie, l'un augmentant quand un autre diminue pour croitre plus tard. On est pas obligé d'avoir les 4 paramètres pour réussir, mais si on en a que 3, il faudra que l'un d'entre eux soit très prégnant pour compenser l'absence du 4ème. Dans naturel pragmatique, je suis très attaché au réel, et suis amusé devant le manichéisme des méritocrates de l'égalité des chances et des déterministes absolus, qui se font contredire en permanence par de multiples exemples de personnes ayant réussies ou non. Ma théorie, probablement imparfaite, me permet au moins d'expliquer la majorité des cas de réussite ou de non réussite que j'ai pu rencontré
Vidéo très intéressante 👍👍. J'ai apprécié avoir un contre argument à la vidéo de lingusticae(que j'ai aussi apprécié) ainsi on arrive à avoir une vision plus globale du sujet et essayer de se forger un avis construit.
J'ai enfin compris pourquoi Spinoza plait autant, il est invoquer pour faire de démagogie en disant que si vous avez connu des échecs vous n'y êtes pour rien car la liberté n'existe pas... C'est criminel de dire ça quand on a fourni des efforts pour être à un certain endroits et qu'on s'adresse à des milliers de personnes sur le net. Soyez responsable !
Très intéressant ! En fait J'étais d'accord en grande partie avec Linguisticae mais j'avoue que ta réponse très bien expliquée est très intéressante également ^^ Pour le passage sur Spinoza, je rejoins aussi ton avis = la liberté totale n'existe pas, mais par contre, on peut se considérer comme "libre" (même si je ne suis pas totalement d'accord avec ce mot - en accord avec le déterminisme justement) mais dans les limites circonstancielles de notre réalité. Par contre je suis justement un peu moins d'accord avec la fin de la vidéo, sur l'endoctrinement ou l'addiction, dans le sens où je ne pense pas que ça nie l'absence de libre-arbitre, mais que ça va maximiser certaines comportements justement parce que la personne y est sensible en raison de son vécu = c'est pour ça que certaines personnes y sont plus sensibles que d'autres. L'endoctrinement et l'addiction vont "toucher là où ça fait mal" dans notre expérience de vie, tandis que chez certaines personnes, ça n'aura pas cet effet. Donc quand tu dis que "si le libre-arbitre n'existe pas, tout ce qui l'altère n'existe pas non plus", je ne suis pas trop d'accord car la question qu'on peut se poser est : est-ce que c'est vraiment le libre arbitre que ça altère ? Ou bien est-ce que ça altère les décisions que l'on croit issues du libre-arbitre, mais qui en fait sont limitées par les circonstances de notre vécu ? Dans ce cas, je suis d'accord de parler de "liberté relative" comme tu le dis toi-même, cad dans les limites imposées par le déterminisme, et quand-même influencées par les causes, même si on n'en a pas forcément conscience. En résumé, je suis d'accord avec la notion de choix, mais pas en la liberté du choix. J'estime qu'on choisit en fonction des causes qui nous ont amené (consciemment et/ou non) à ce choix. Mais effectivement ce qui reste positif c'est qu'on choisit quand-même, et on essaie de bien choisir, malgré ces limites. Mais là où c'est assez juste, avec le livre 5 de Spinoza, c'est que justement, on peut amplifier notre liberté en ayant connaissance et conscience du déterminisme. En d'autres mots, "savoir" peut rendre plus libre. Et ça c'est beau, effectivement. C'est comme ça que je vois les choses... "La liberté ne sera jamais un absolu" = oui, tout à fait d'accord. Il y a deux niveaux de lecture = le niveau absolu, et le niveau humain. PS : et effectivement, quand on parle de l'absence du libre arbitre, c'est en général très mal compris, et beaucoup y voient une sorte de "destin", ce qui n'a effectivement rien à voir avec le déterminisme de Spinoza. Le fait que tout soit causant-causé ne signifie pas que nous ne pouvons pas agir, ou que "tout est écrit". C'est effectivement une vision faussée. C'est "uniquement" une grille de lecture de la réalité qui a ses utilités (personnellement, je la trouve utile contre les personnes qui essaient de faire culpabiliser les gens sur des choses qu'ils ne peuvent pas maîtriser - ou maîtriser très difficilement, par exemple les conséquences d'un choix qu'on ne peut par définition pas connaître à l'avance; le "c'est entièrement ta faute si tu échoues", je suis contre ça car ça manque cruellement de nuances). Mais le fait de savoir que tout est à la fois causant et causé n'est absolument pas une raison pour ne rien faire. Mais est-ce la peine de le signaler ? Nous FAISONS par nature. Même ne rien faire est un choix. Bien au contraire, donc, même si on ne connaît pas notre futur, on peut essayer de "maximiser ses chances" pour que ce futur arrive, dans les limites de nos possibilités, bien évidemment, car tout le monde fait ce qu'il peut avec ce qu'il a (tout le monde n'a pas les mêmes cartes de départ et ça peut plus ou moins rendre le chemin plus ou moins difficile dans notre vie). Au final aussi, je dirais que même si la "liberté" (au sens spinoziste du terme) n'existe pas (= tout est causant et causé), au final nous sommes quand-même dans une sorte d'illusion de liberté, qui sur le plan humain, reste parfaitement valable. Avoir l'impression d'être libre, c'est l'être déjà un peu quelque part... et c'est ça aussi qui est important de retenir dans tout ça, je pense...
Juste aussi pour expliquer pourquoi je suis un peu d'accord avec Linguisticae aussi = je pense que l'environnement, l'expérience de vie, l'entourage, et même dans une certaine mesure, la condition physio-psychologique, peut être des choses qui justement peuvent échapper à notre contrôle. Je ne suis pas d'accord avec "le mérite n'existe pas", mais je suis quand-même d'accord que la chance peut jouer malgré tout sur ces éléments. Tu expliques la différence entre la chance et la faveur, mais si l'inverse de chance est la malchance, comment qualifier le manque de faveur ? Si dans un concours, malgré tout notre travail, on échoue sur des détails que parfois les profs sont les seuls à connaître (100% les critères de sélection ne sont presque toujours pas explicités, on ne connaît qu'une partie seulement), est-ce un manque de chance ou un manque de faveur ? Je veux juste dire que quelqu'un qui n'a pas réussi et qui dit "je n'ai pas eu de chance", et à l'inverse, quelqu'un qui a réussi et qui dit "j'ai eu de la chance", je comprends leur message. Car même si on agit, rien ne dit que de l'autre côté, nos efforts seront acceptés. On peut certes maximiser nos chances pour réussir, mais notre succès dépendra aussi, malheureusement parfois, de ce facteur "chance" malgré tout, qui fait qu'on va réussir à se faire accepter par quelqu'un (alors que malgré tout elle peut tout aussi bien nous rejeter), ou on va réussir un concours (genre on va choper la dernière place qualificative du concours et celle juste après est synonyme d'échec), il y a malgré tout une certaine forme de chance/malchance, je trouve. Même si effectivement ce n'est peut-être pas le bon mot. Mais le mot "faveur" ne me convient pas totalement non plus, en fait.... ça serait chez moi un mélange de ces deux notions = on fait des efforts mais malgré tout, on ne peut pas tout maîtriser. On peut certes tenter de "provoquer sa chance" mais ça ne sera parfois pas suffisant. Il faudra parfois avoir la chance de connaître déjà certaines choses, ou certaines personnes, par exemple. Mais ça ne signifie bien évidemment pas qu'il faut abandonner et que "tout est fini". Car on ne sait pas de quoi le futur est fait... et ce, qu'on ait une vision déterministe ou non du futur... L'idée est que notre succès dépend bien évidemment de nous, mais pas à 100% non plus. Pareil pour nos échecs. Ce qui ne signifie pas, bien évidemment, qu'il ne faut rien faire. Bien évidemment que non.
28:18 vous allez trouver le parallele debile voir infantile, mais bon je me lance, apres une crise de foi philosophique ;je me suis remis a voir tout les Yu Gi OH;apres 230 episode de duel epique, j'en suis arrivé a cette conclusion sur le determinisme;sa m'a fait relire Spinoza d'ailleur en parti; normal qu'il y ai bcp d'incomprehension,l'auteur es parfois cryptique et une seul phrase peut faire penser pendant des semaines Il y a le jeu et ses regles, les cartes qu'on pioche en notre faveur ou defaveur et le hasard representé par la carte du haut du paquet.. Atem , le hero de l'histoire pour faire simple est le hero car sa volonté determine la carte qu'il va pioche et lui permettre de gagner bien qu'il soit determine par les regle du jeu et son tas de carte,il controle une configuration reduite du réel Si on doit comparer a la vrai vie, bon on vit dans un monde ou deux regle du jeu sont supperposé, les regles naturel (vie mort,reproduction,maladie ,meteoect...) et les regles matricielle et culturelle qui determine nos comportement en partie et ce que nous pouvon ou non faire (loi ,relgiion,risque du a notre existence) ..Le determinisme social est notre main de depart ,et la chance es la carte que l'on va pioché,et les regles du jeu represente le réel.. Alors oui on a le libre arbitrer de joué notre main de depart a notre façon et changer la chance en notre faveur en utilisant notre main de depart avec maestria..
Très intéressante façon de voir les choses. On pourrait faire le même type de parallèle avec le poker. Les cartes sont distribuées de façon aléatoire et nous ne démarrons pas avec la même main de départ. A priori le poker est un jeu parfait pour montrer que les cartes en main (déterminisme social) et la chance déterminent les résultats du joueur. Sauf que ce qui vient tout chambouler, c'est que les joueurs prennent des décisions entre chaque tour (miser, se coucher, suivre ou faire tapis) et c'est ça qui fait la différence, le joueur avec un très bon niveau prendra presque toujours la meilleure décision possible en fonction des informations disponibles contrairement au mauvais joueur qui prendra très souvent de mauvaises décisions. On appelle ça l'EV au poker. Un EV+ c'est une action qui sera en moyenne gagnante, un pro fera quasi tout le temps des actions EV+ alors qu'un débutant EV-. Et à la fin, peu importe la chance de départ, le pro est quasi tout le temps gagnant. En Bref ce qui différencie un perdant d'un gagnant au poker (sur le long terme) c'est de prendre les bonnes actions en fonction des cartes en main et ce peu importe notre chance de départ, c'est cela qui fait la différence. A partir du moment où nous vivons dans un monde qui ne se limite pas à un choix entre seulement 3 ou 4 choix possibles....c'est encore plus vrai.
J'avais vu cette vidéo il y a quelques mois et également j'avais ressenti un certain malaise ainsi qu'une opposition forte cette idée. Merci de nous aider à y voir plus clair. 💡 Je crois que sa vidéo est surtout la conséquence schizophrénique d'une personne se retrouvant acteur privilégié d'un système qu'il dénigre autant qu'il le rejette. Alors effectivement, dans ce cas, soustraire sa propre action à la chance est idéal pour libérer sa conscience. Peut-être que je me trompe dans mon analyse, mais c'est ce que je ressens.
Tout en respectant le travail de Monte, je crois qu'il y a du vrai dans ce que tu dis. Je ressens la même chose et c'est bien dommage pour les jeunes générations. (Ceci dit, on peut aussi totalement se tromper, nous ne sommes pas dans ses chaussures.)
Video passionnante. Vouloir le succès (compris comme reconnaissance de l'accomplissement) conduit à créer les conditions du succès. Cela mènerait d'ailleurs à parler de la force organisatrice de la volonté. 2 sortes de compétences déterminent ainsi le succès : l'aptitude a engendrer 1 objet de contemplation ou de consommation, et les moyens qu'on met en oeuvre pour le rendre accessible et attractif ; en d'autres termes, pour faire d'un objet privé un objet public. Mais regardez plutôt cette vidéo.
Je me suis arrêter a 3:42. Les commentaire sont eux aussi très alarmant. L'exemple du chercheur de trésor : Si le mec fait des fouilles mais ne trouve pas le trésor c'est qu'il le "mérité" moins ? Je trouve que ça n'a pas de sens. Je pense que il y a méprise sur le propos de linguisticae : il me semble que son propos est la non pertinence du "mérite" dans la "réussite". Il ne dit pas que le travaille n'est pas nécessaire mais qu'il n'est pas représentatif du résultat fini. Parce que le mythe du mérite lui il inverse cause et effet : les personnes qui ont "reussit" c'est "normal/bien" puisque elles ont "travaillé dur". Je pense qu'il faut faire une distinction d'échelle : quand p'tit Louis tond la pelouse et arose le potager c'est sensé que sa grand mère lui dise qu'il a bien mérité d'aller faire un tour de skate. Quand Pascal, cadre supp dans une entreprise bio™, prend 3 fois l'avions par an, c'est insensé d'appeler ça du "mérite" sans travestir la dénotation précédente. L'un est un absolue, l'autre une comparaison. Le premier l'a mérité en soi. Le deuxième par rapport au cadre que posé la société. De plus l'idéologie de la méritocratie me semble mauvais en soi. Elle implique une notion de récompense et aliene les actes.
En fait le problème que je vois dans ton propos c'est que tu propose le mérite avant tout comme un objectif social, pour moi c'est quelque chose de l'ordre de l'intimité. Puisque c'est la le cœur du problème, c'est aussi comme sa qu'on apprend à obtenir de la fierté par rapport à nos actes (tu taf en cour et tu mérite ton 18/20). Seulement c'est très infantilisant surtout si tu est dans l'attente de reconnaissance sociale. Je suis d' avis que le plus important, c'est le voyage pas la destination. C'est de l'effort que je tire une fierté que je m'octroie seul, je ne demande pas à ce que mon patron félicite mon travail (chaudronnier /soudeur) , je suis d'abord celui qui le félicite. Bien sur sa me fait plaisir qu'il le reconnaisse (et il le fait) mais je ne suis pas dans l'attente de louanges. C'est la ou je trouve que la notion de mérite dérape c'est quand on la cherche à l'extérieur. Alors que, si tu a une rigueur propre et que tu l'assume et que tu la réalise, tu peux te suffire en terme de reconnaissance. On m'a souvent demandé pourquoi je fessait 5 10 minutes en plus le soir, c'est juste que je me fixe des objectifs propres et que j'essaye au maximum de les réaliser. J'en obtient un mérite interne et désintéressé de reconnaissance sociale. Et même c'est plus souvent l'inverse vis a vis des collègues qui te traite facilement de leche cul (bonjour la reconnaissance sociale mdr) mais je m'en fou de ces comanter naze même si je ne nie pas que lorsque mon patron félicite mon travail, c'est génial, mais je considère cela comme un bonus et non un objectif. Parce que prendre pour objectif la reconnaissance sociale est en proie à des dérive morale, tu fini par mentir pour éviter qu'on te considérer mauvais et tout les piège qu'amene un objectif de paraître et non d'accomplissement profon.
@@slnrbt5135 J'avais distinguer deux type de "mérite" que je m'était dans le cadre public/privé pour simplifier. On peut rajouter un sens "intime" (personnel). Mais on reste sur le même mécanisme : le jugement du résultat à l'aune des effort personnelle investi. Dans ta "philosophie de vie" je vois plutôt de la fierté. Car comme tu le dit toi même tu n'en attend rien en retour, le fait pour toi, en soi. Le problème de la méritocratie c'est qu'elle n'existe pas, comme la théorie du ruissellement : c'est joli conceptuellement mais ça ne correspond pas à des fait, ça se révèle inneficace à prédire des effets. "avant de chercher la cause ded effets, assurons nous des faits" Être contre le mythe de la méritocratie ce n'est pas dire que "ceux qui ont réussit" ils ont pas vraiment travailler. C'est remettre en question. La "valeur" du travail, de la souffrance, des effort et de la récompense. Être contre le mythe c'est aussi prendre en compte ses effets, eux bien réel. (dévalorisation de soi, compétition immoral, légitimité des puissant et culpabilisation des "faible" (avec appel. L'impuissance, "quand ont veux on peux", etc)
@@hectorjoncour400 Tout le monde à sa propre vision du mérite ce n'est pas un concept absolu. Le mérite existe du fait qui à de la valeur pour celui qui l'utilise. C'est simplement un mot qui ne correspond plus à notre époque.
@@eriksatie3406 relativisme au debut Et de quoi tu parle à la fin si c'est pas le sens "d'aujourd hui"? Je ne comprend pas le millieu: soit c'est une tautologie soit tu défini la valeur d'un concept par son essence qui est d'être utilisé 🤔 Genre j'ai juste pas compris ton propos ^^
@@hectorjoncour400 Je sais pas si je vais être plus clair, voici mon idée : Je pense qu’il est futile de chercher un sens absolu dans un concept « le mérite » qui n’a que comme référence la subjectivité de l’Homme. En fait le mérite est une valeur morale qui fluctue très souvent notamment en fonction des mœurs et donc de l’époque. « Je fais le bien donc je mérite le bien » pur invention de la morale humaine et qui nous viens en grande partie de la religion, la fameuse rétribution divine. C’est un concept qui sert la société et qui contribue à son bon fonctionnement. Dans t’es commentaires précédents, tu distingues deux types de mérite. En fait tu fais la distinction entre ta vision du mérite et comment le mérite est traité dans la société. Et dans les deux cas il n’y a aucun absolu, simplement une divergence de valeurs.
Réussir c’est perpétuer l’espèce et renforcer sa génétique pour que la descendance soit plus forte dans son environnement ( c mon avis, et toi ton avis???. Bonne journée)
@@vivreencampagnemathieu695 L'espèce est une notion collective. Peut-être que le sujet concerne davantage la réussite individuelle. Selon vous peut-être que la réussite consiste à avoir beaucoup d'enfants qui ont eux-mêmes des enfants ? Ca se défend.
Vladislav Vezinski moi je suis côté japon et Chine ou la notion d’individu n’existe pas, il y a que le groupe qui compte. Bon on est d’accord c juste un concept ou un point de vue mais il me parle.
@@vivreencampagnemathieu695 Exact mais ce qu'on appelle réussite pose déjà problème. Que la notion d'individu ou de collectivité domine, la réussite n'est pas forcément liée à une notion relative (La réussite comme victoire sur l'autre ou par rapport à l'autre ou même mon peuple sur l'autre peuple), elle peut aussi avoir un aspect transcendant et universel. C'est-à-dire le bonheur, la paix, la béatitude peuvent aussi être une forme de réussite.
@@vivreencampagnemathieu695 j'avoue que la notion d'individu ne me parle/plaît pas beaucoup non plus ; j'ai trouvé chez Denis Marquet la notion d'être unique qui elle au contraire me parle énormément ; elle renvoie parfaitement à la reconnaissance de l'unicité de chacun d'entre nous (notion fondamentalement occidentale et donc absente ou peu développée dans les civilisations orientales) sans pour autant tomber dans l'individualisme (qui en est la dérive compréhensible mais malheureuse, moderne / libérale / protestante / progressiste). Sans surprise, c'est en étudiant la philosophie du Christ qu'il a cerné ce concept... ❤
Oui c'est une excellente vidéo. J'aime bien Monté, que jusqu'à présent j'appelais métonymiquement "Linguisticae" ou parfois Romain dans les échanges avec lui (Romain Filstroff). J'ai juste une curiosité de forme. J'ignore beaucoup de choses du monde des youtubeurs. Je sais juste qu'ils utilisent RUclips à des fins très diverses et très variées : diffuser du contenu, mettre en avant une idée, travailler à leur succès (mérité ou non 😉), répondre à un autre youtubeur, ou faire avec lui ou avec elle une vidéo commune. Je t'ai déjà vu faire des très bonnes vidéos débats en apportant la contradiction à un interlocuteur et en lui laissant également la possibilité de te répondre dans le même temps. Tu es d'ailleurs très fort (voir la vidéo où tu discutes avec un militant végan). Et personnellement, j'aime beaucoup ce format, car je le trouve le plus respectueux de l'esprit de débat que tu défends très souvent. Je comprends aussi que ça n'est pas toujours possible, et que parfois, il faille répondre par une vidéo coup de poing aux agressions qu'on reçoit soi-même (cas de Vincent Cespedes). RUclips est un monde rempli d'impitoyables, et parfois de malhonnêtes. Ma question est celle-ci : pourquoi ne pas avoir choisi de faire une vidéo débat avec Monté ? Ce genre de vidéo est certes moins limpide qu'une vidéo en solo où on a eu le temps de peaufiner le fond et la forme de son argumentation. De ce point de vue, ta vidéo est nickel, car en même temps que tu es parvenu à dé-Monté certaines de ses affirmations, tu n'as jamais manqué de reconnaître ses qualités, en lui témoignant même une certaine estime. Peut-être Monté t'a-t-il répondu, ou te répondra-t-il, à travers une vidéo, ou d'une autre manière de son choix. Mais moi, je regrette juste cette tendance, sur RUclips et ailleurs, à faire abstraction de tout ce qui rend le débat civilisé. Je veux dire courtois et apaisé, quand c'est possible : prendre contact avec son contradicteur, partager avec lui l'envie ou le besoin que l'on ressent de réagir à ce qu'il a dit, se mettre d'accord éventuellement sur un format de débat, et pourquoi pas, discuter de la possibilité de faire une vidéo commune. Je ne sais pas si toutes ces étapes ont eu lieu ou pas avec Romain. Quoiqu'il en soit, et bien que ton argumentation m'ait totalement convaincu, ma raison n'a pu retenir une petite crispation à certains passages, comme quand on s'égratigne le genou, mais qu'on a déjà oublié ça une minute après avoir recommencé à pédaler.
Tu réussis à lui faire dire le contraire de ce qu'il dit c'est fort (enfin de ce que moi j'en comprend), à 15:13 par ex tu dis que le mérite existe mais n'est pas corrélé au succès, et donc tu en conclus que si monté dis que le mérite n'existe pas c'est qu'il dit que les gens qui bossent comme des fous sans être récompensé n'ont pas de mérite ... C'est complètement con, dire que le mérite n'existe pas c'est justement dire que les gens méritant n'ont pas forcément de succès, quand tu as mérité quelque chose c'est que tu as bossé comme un fou pour l'avoir et que tu l'as eu, et comme justement bosser comme un fou n'est pas corrélé au succès le mérite n'existe donc pas, sinon les caissières de chez auchan au SMIC dont tu parles seraient récompensées vu qu'elle l'ont mérité. Elles le sont pas, donc le mérite n'existe pas. J'ai l'impression que tu ne fais que jouer sur les mots dans cette vidéo mais je suppose que tu as compris ce que voulais dire monté dans la vidéo originale, c'est pareil sur la chance/faveur au début tu peux utiliser un autre mot mais tu as très bien compris ce qu'il voulait dire. Ou à 9:37 par ex, tu dis que le mérite c'est beaucoup de facteurs pas uniquement le talent, encore une fois tu fais une fixette sur le mot "talent" en limitant sa définition mais être persévérant c'est pas avoir du talent ? être bon en communication c'est pas avoir du talent ? Faire les bons choix c'est pas avoir du talent ? Les choses qui restent qui sont pas du talent peuvent être ramenées à la chance, être né dans la bonne famille, avoir eu un bon prof, ne pas avoir eu d'accident grave, avoir eu un désistement dans une formation qui a permis d'avoir une place, avoir rencontré la bonne personne au bon moment ... Et ce que monté dit c'est justement tous les facteurs liés au talent sont minoritaires par rapports aux facteurs liés à la chance dans la réussite en général, c'est pas compliqué.
J'ai pensé exactement comme vous. La notion de faveur puis de talent qui sont utilisées pour dire que Monté n'a pas bien cerné le sujet... Ça pose problème. La faveur, c'est toujours la chance, même si après l'effort. Puis le talent, la volonté, la persévérance, l'initiative, la reconnaissance du talent, ce sont là differentes facettes qui dépendent toutes d'un facteur chance. Comme vous dites assez bien, ce sont là tous des formes de "talents". Je ne vois pas en quoi ces précisions sont pertinentes et elles semblent servir de contre argument... C'est quand même jouer sur les mots... Redire la même chose en disant que c'est pas pareil...
Personnellement je trouve que la chance et le mérite sont toutes 2 des catégories inefficaces. Le succès et les efforts sont sûrement reliés mais le mérite n'est pas une catégorie suffisante à expliquer le succès professionnel ou autre. Là quantité de succès disponible dans une société ne dépend pas de la quantité de méritants. Dans une période de plein emploi et de croissance, il y aurait alors plus de méritants que dans une période de récession ? Dans ce cas là, les qualifications de méritants et non méritants perdent toute leur capacité à qualifier les individus. Je pense que philosophiquement et historiquement, la montée de la pensée méritocratique est à resituer dans le cadre d'une justifications des places dans la société, sur fond de reactualisation de pratiques et valeurs judeo-chrétiennes qui ont souvent été utilisees pour justifier l'ordre en place dans la mesure où il existe des "élus", soit dans leur existence, soit dans l' au-delà, soit au moment de l'apocalypse. De la même façon la société reconnaîtrait les méritants et les elirait à sa façon. Bref, toutes ces catégories de méritants ou d'élus, le problème est qu'elles appellent le terme inverse implicite: non méritants et damnés. On voit des lors que le mérite et l'élection ont plutôt une valeur d'usage, qui sert à qualifier et trier les individus tout en justifiant l'ordre en place. La chance et le mérite ne sont donc PAS des catégories efficaces. De même que liberté vs déterminisme est une antinomie insuffisante elle aussi.
Très interessant La méritocratie est la bonne concience des gagnants disait David Guilbaud, ancien énarque. C'est pour asservir le peuple "ceux qui ne sont rien" et leur faire comprendre que, si l'on est à notre place. C'est de notre propre volonté. C'est pour dire de façon vulgaire, croire que la vie est comme les Sims où il suffit de postuler à un emploi sans faire d'études, travailler très dur et se cultiver rapidement pour finir riche et puissant. C'est en soi, un parralèle à faire avec la violence symbolique chez Bourdieu qui va faire croire aux dominés qu'ils le sont légitiment. Je l'entends souvent à travers des phrases comme "il mérite plus que moi car il a fait des longues études"
Je suis tout a fait d'accord avec vous..le succès est la réalisation progressive d'un objectif qui vaut la peine..mon expérience me conduit à penser ,qu'une personne armée d'un but ,parvient à celui-ci, si et seulement si, il ou elle est déterminé à y parvenir..la chance sourie aux intrépides..celui qui veut devenir riche sera riche ,celui qui veut être un excellent ingénieur, mécanicien, ou quelque soit son but ,l'atteindra, pour vue qu’il soit déterminé à atteindre ce but .. Le succès n'est pas qu'une affaire de chance,c'est l'affaire de tous les instants .
"pourquoi devrait-on s'élever contre les inégalités sociales si les dominés n'ont pas plus de mérite que les dominants?" En fait, parce que les dominés ont autant de mérite que les dominants. Se battre contre les inégalités, ce n'est pas pour inverser les rôles. Un ouvrier a autant de mérite que son patron. L'un en a pas plus que l'autre. L'ouvrier n'a pas plus de mérite que le patron. La question de l'existence du mérite est sujette à débat. Est ce que nos talents ne sont pas de la chance liée à la loterie génétique et à l'entourage dans lequel on grandit? Monté a un point de vue complètement déterministe. Selon ce point de vue, on peut effectivement placer la chance comme étant l'origine des talents, donc du mérite. Tout ne serait donc que chance. (Je précise que pour moi, talent inclut le charisme, la persévérance...) Il est vrai que penser que tout est déterminé oblige à tout remettre en question dans notre société. Du point de vue de l'humain, il vaut mieux adopter ta manière de voir le mérite. Mais on peut aussi adopter ta manière de voir car plus utile tout en admettant que nous pourrions être complètement déterminé
"VAINQUEUR INGRAT" fausse mosdestie ou strategie ? Bonne video ! Meme si la chance se concentre a la naissance que ce soit ds une ruelle de Bombay ou une clinique de Neuilly tu n auras pas la capacité de choisir le reste est consequence....je crois
3:41 : Non. La chance est l'entièreté des évènements qui ont lieu indépendamment de nous. Pour reprendre ton exemple de la chasse au trésor. Si effectivement tu investis beaucoup d'énergie dans cette chasse au trésor alors il devient possible de trouver le dis trésor pourvu que ce dernier existe. Or le fait que ce dernier existe ou non est totalement indépendant de toi et de tes efforts tout en étant la fondation nécessaire et suffisante pour qu'une recherche puisse réussir. En d'autres termes peu importe la quantité d'effort investis c'est la chance à savoir le fait que ta décision de partir à la chasse au trésor ne se basait sur rien de concret qui conditionne le tout. Que tu trouves le trésor ou non restera de la chance car ta décision initiale ne repose pas sur une information certaine mais est bel et bien un pari depuis le début. Je te dis donc non dés le début de ton pseudo raisonnement qui a pour but d'établir les fondations d'une pensée paralogique. Bonne journée.
J’acquiesce quand tu dis que le talent dans un domaine n’est pas la seul variable à avoir pour accéder aux succès et à la réussite. La création du réseau l’aisance à l’orale, la confiance en soi sont tout aussi important or, un jolie carnet d’adresse est lié au celui des parents, des formations annexes pour apprendre à communiqué sont plus facilement payées si les parents gagne bien leurs vies. Tout ceci est joué à la naissance par le hasard, on a de la chance ou on en a pas CQFD
Enfin un peu de rigueur sur cette question fondamentale.
Votre chaîne est aussi intéressante que cette vidéo !
Tiens 2 de mes youtubeurs favoris se connaissent et semblent s'apprécier. Cela ne m'étonne pas.
Les grands esprits se rencontrent
Quand faites-vous une vidéo tous les deux ?? 😊
Quand la rethorique rencontre la philosophie...lol
"La chance, c'est quand la préparation rencontre l'opportunité". Winston Churchill.
Sénèque plutôt
Un sage a dit "J'ai mis 15 ans pour devenir riche du jour au lendemain ! " selon moi, la chance est un événement ponctuel. On ne peut pas réussir par "chance".
Réussir? Selon quels critères? Bref, ces gens qui "réussissent" le doivent en grande partie au simple fait d'être né.
@@AbdAlhazrad +1 quelqu'un de lucide enfin !
Si si
@@AbdAlhazrad difficile de réussir sans être en effet.
Mr le Précepteur, vous êtes le sage de RUclips. merci beaucoup.
19:26 Le déterminisme social n'est pas contradictoire avec la notion de chance telle que le définit Monté. Il veut simplement dire que nous ne choisissons pas la famille dans laquelle nous sommes nés, et que donc les avantages ou inconvénients que vont nous léguer notre famille relèvent du pur hasard, de notre point de vue.
31:12 L'endoctrinement n'est pas contradictoire au déterminisme, au contraire. Si tout est déterminé, alors chaque cause créera un effet, et chaque endoctrinement a une chance de réussir au moins partiellement.
Sinon excellente vidéo argumentée, merci.
Ils ont pas eu la chance d'avoir raté leurs études mdr.
qu'est-ce qu'il est fort ce Charles Robin ! Je te suis depuis 3 ans, continue comme ça !
Tout ce que tu dis est absolument vrai mais uniquement dans le cadre de la perspective que tu as prise (celle d'un humain qui réfléchi aux conséquences de ses actes immédiats).
Mais si l'on prend un peu plus de recul, on s'aperçoit que, dans l'absolu :
- personne n'a choisi son talent,
- personne n'a choisi son éducation,
- personne n'a choisi sa capacité à persévérer,
- personne n'a choisi ses facultés de communicants,
- etc etc.......
Au final, ce que l'on est relève toujours, dans l'absolu, d'évènements dont nous ne sommes en rien les responsables : chacun s'efforce de faire au mieux avec ses armes mais personne n'a choisi ces dernières au départ.
Comme dans cette vidéo, on se voile continuellement la face en se racontant "oui mais si j'ai telle ou telle faculté c’est parceque je l'ai travaillée, ..." mais on ne fait là que repousser la question d'un cran. Car si on a "travaillé ceci ou cela", c'est toujours du fait qu'on y était à un moment prédisposé, quand d'autres ne l'étaient pas. Et on remontera comme ça la cause de la cause de la cause.... jusqu'au moment de notre propre naissance.... que personne n'a jamais choisi.
tout à fait, comme l'histoire de l'éléphant enchaîné petit qui ne lutte plus en grandissant pour s'échapper même si la châine n'est plus là... selon la naissance, on a plus ou moins d'espoir, d'audace et de facilités...
J’adore, j’adore, j’adore, confrontation bienveillante, logique cohérente, limpide, imparable , merci de contribuer à notre élévation ♥️
Je marque une première pause à 5'47. Je pense vraiment qu'il faut reprendre le sujet par la vision scientifique de la chose. Non, la chance n'existe pas ! Elle est une résultante de causes et d'effets si nombreux et complexes qu'il est impossible de le calculer et donc de n'y voir autre chose que du hasard à notre échelle de lecture.
Donc cet exemple de comparaison entre faveur et chance et en réalité une illusion car tu ne prends pas en compte les causes qui ont engendré le fait que certains fassent le choix de se bouger pour ... Ce libre arbitre est une illusion...
Je continue !
Je pense qu'il faut faire une distinction entre le "mérite" au sens de "certains travaillent plus, certains se donnent plus de moyens", et le mérite au sens de "ceux qui ont leur place dans la société la mérite plus que les autres, PAR leur travail, et leur talent", il s'agit de 2 notions clairement différentes.
Quand linguisticae dit que le mérite n'existe pas, dans le cadre de la 2ème définition, je suis en effet d'accord avec lui, la réussite est moins corrélé aux travails ou aux qualités, que à des facteurs sociaux.
En revanche, selon la première définition du mot mérite, bien entendue que certains travaillent plus que d'autres, certains se donnent plus de moyens, mais c'est un facteur parmis une multitude d'autres qui conditionnent notre existence.
Je vois que tu parle de la distinction mérite / privilège dans la 2ème partie de la vidéo.
Si j'ai bien compris Spinoza à partir de la lecture qu'en a fait F.Lordon: A partir du moment où la puissance d'agir de l'homme est totalement soumise aux passions (aux affects) de ce dernier et que sa complexion passionnelle (manières d'appréhender les choses), à l'origine des affects (joyeux ou tristes) produits, est entièrement déterminée par des affections (rencontres de gens, de choses, d'idées) exogènes (qui lui sont totalement extérieures), alors il n'a aucun mérite à désirer ce qu'il désire, à faire ce qu'il fait et à penser ce qu'il pense. Cela ne veut pas dire qu'aucun parcours, aucune entreprise (comme la votre par exemple) ne soit louable, bien au contraire. Cela veut juste dire que ce qui vous a poussé à faire ce que vous faîtes c'est du désir (force passionnelle sur laquelle vous n'avez aucune prise) et que celui-ci n'a même pas été déterminé par votre bon vouloir mais bien par vos affections antérieures, résultante de votre exposition au monde social. En cela donc vous n'avez pas de mérite (comme moi, comme tout le monde...) car vous n'avez pas librement arbitré de faire ce que vous faîtes (être persuader du contraire n'est que le fruit de l'illusion créée par la complexité, voir l'impossibilité, du retraçage des causes innombrables qui ont déterminées notre action).
Si cette conception de l'esprit et de l'action de l'homme a du mal à passer, c'est qu'elle entame ,encore un peu plus, le narcissisme originel de celui-ci...
Note: 13/20
Une argumentation rigoureuse, bien construite, et qui envisage toutes les objections qu'on pourrait faire.
Cela dit, on peut se demander si vous ne passez pas à côté des problématiques soulevées par la vidéo d'origine, et si vous ne vous écartez pas de vos intentions premières.
Pourquoi autant insister sur la chance, alors
Quel est l'intérêt de se focaliser sur la chance, alors que ce terme n'était peut-être qu'une approximation, un raccourci, évoqué sous forme de sketch, pour désigner des causes extérieures non identifiées.
N'y avait-t'il pas autre chose à dire que de chercher les contradictions dans le discours d'origine ? Ce n'est pas du clash mais cela s'en rapproche. Derrière cette défense pour la prise d'initiative, n'y a t'il pas un rapport d'ego, et une prêche pour sa paroisse ? Est-ce que vous ne prenez pas le risque de réduire la philosophie à un exercice de rethorique ? Malgré ses maladresses, la vidéo d'origine pointe du doigt une certaine tendance qui est aujourd'hui encore plus présente sur youtube. Et c'est assez pertinent, car ceux qui possèdent actuellement youtube, ceux qui décident des algorithmes, sont les plus grands adeptes d'une idéologie qui place en son centre le mythe du succès bien mérité (self made man) et l'initiative individuelle (pas des Bouddha, en tout cas...).
Je parle peut-être un peu vite car je ne connais pas toutes vos vidéos, mais, dans cette réponse, vous ne vous remettez jamais en question, alors que le sujet vous invitait à le faire. Est-ce qu'il n'y a pas dans votre réponse comme une défense de votre activité ? Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais vous établissez un rapport de force avec la personne à qui vous répondez, une personne qui ne maîtrise pas aussi bien l'argumentation. En faisant cela, vous renvoyer une image de la philosophie assez faussée.
Si on se fie aux commentaires de cette vidéo, vous récoltez plus de louanges que vous ne provoquez de discussions. Et quand ces louanges évoquent votre "puissance", je trouve que c'est plutôt gênant même si vous en êtes pas entièrement responsable... enfin, un peu quand même car vous cultivez une certaine image, et vous avez un côté un peu démonstratif...
Est-ce que c'était cela le but que vous visiez en essayant de populariser le questionnement philosophique ? Est-ce que le nombre de vos abonnés peut suffire à vous convaincre que votre entreprise est un succès ?
Il y a justement beaucoup à dire sur le concept de "succès", et beaucoup de choses qui ont déjà été dites... Plutôt que de chercher les contradictions dans le discours, n'était t'il pas plus pertinent de commencer par définir tout ce que le succès englobe ? Réduire la recherche du succès à une reconnaissance de son travail, c'est un peu simpliste, et c'est inexact dans la plupart des cas (surtout sur youtube) où l'on cherche à être reconnu PAR son "travail" et non POUR son travail.
Faire de la philosophie dans ce milieu c'est un exercice périlleux et on ne peut nier votre mérite, et votre travail très sérieux. Je ne doute pas non plus de vos intentions premières... Cela dit, la comparaison avec les ouvriers c'est un peu bof, car c'est bien du succès sur youtube dont il est question. Et là, on est bien au coeur d'une matrice, les conditions du succès ne sont pas les même que dans d'autres milieux. Le fait d'être sur youtube implique tout un tas d'autres problématiques liées à l'image, au spectacle, au simulacre. Ce n'est pas comparable avec le XIX ieme siècle d'Hugo qui, je vous le rappelle, est un des rares auteurs à succès a avoir réussi à toujours être estimé de nos jours. La plupart de ceux qui ont rencontré le succès à l'époque sont très vite tombés dans l'oubli.
Le succès est bien une affaire de "rencontre" qui a peu de chance d'arriver si on ne le provoque pas, mais dont les facteurs les plus déterminants me semblent plutôt être l'adéquation et l'acceptation. Ce n'est pas vraiment une question de chance mais cette histoire de responsabilité est également à nuancer. Il y a différentes formes de succès, puisque il y a différents buts qui peuvent très bien entrer en conflit.
Mais j'arrête là, puisque je sais qu'un message aussi long sur une vidéo aussi vielle, est quelque chose d' inadéquat, qui ne sera lu que par un archéologue du web 6.0. D'ailleurs, il est fort possible que mes remarques ne soient plus d'actualités, puisqu'entre temps vous avez sûrement cheminé.
Vous avez oublié la chance ou la malchance d'être né dans un contexte ou un autre. Quand on parle de la réussite c'est très important à comprendre la proportionnalité des choses y impliqués, et c'est surtout la chance qui compte le plus.
pas du tout 😀
La chance ce provoque , si tu n’estime ne pas en avoir alors fais en sorte de l’avoir
Je vous invite sincèrement à dire ça au visages des victimes de catastrophes naturelles ou devant les personnes qui vivent dans un contexte de guerre, de famine ou de pauvreté locale ou généralisée. Ainsi que devant ces gens qui souffrent de pathologies corporelles comme psychologique, de traumatismes sans que jamais elles n’est œuvrer pour en être les proies. Je vous invite également à le signaler aux victimes de discriminations (Du simple rejet jusqu’au génocide qui est encore chose courante dans bien des parties de ce monde), sans oublier les victimes d’exploitation des grandes corporations ou des travaux à risques, des personnes qui se tue littéralement à la tâche. Dites également cela sur la tombe des personnes s’étant suicidé des suites de leur situation financière, pression, travail, efforts.
Dire à ces personnes qu’avec un peu plus d’efforts elles auraient pu ou pourrait sortir de la pauvreté, qu’elles on juste à essayer et s’il elles n’y arrive pas c’est qu’elles n’ont pas essayées assez fort, c’est Là, que réside la pire insulte qui soit.
Je vous pris de ne pas faire abstraction du contexte, des causes externes ou interne indépendante à la volonté ou en assumer jusqu’au bout les conséquences humaines et sociales.
Pardonnez cette spéculation, mais il me semble, peut être à tort, que vous jouissez d’une position plutôt confortable, et que, vous ne soyez pas au contact rapproché des miséreux et des nécessiteux. Car de mon expérience, les personnes qui font face aux horreurs de la détresse des plus démunis n’ont généralement pas le culot de dire que si ces personnes sont dans cet état c’est qu’elles l’on bien cherché.
S’il vous plaît d’user du biais de l’erreur fondamentale d’attribution pour justifier le confort de votre situation au seul mérite de votre dur labeur, soit. Mais je vous conjure de laisser autrui en dehors de vos jugements, injures et raisonnement fallacieux en l’absence de connaissances plus profondes du sujet.
@@lukakobalava4261faudra dire ça aux petits afrcains qui risquent leur vie dans les mines et qui ne vont pas à l'école pour aider à nourrir la famille que s'ils sont pauvres c'est parce qu'ils ont une morale de perdant ...
À moins qu'il faille avoir la chance de naître dans une famille relativement aisée, dans un pays riche et stable pour ne serait ce que commencer à sortir de sa morale de perdant ?
Mais du coup... Ce serait pas la chance qui aurait déjà permis tout ça ?
@@lukakobalava4261il faut en moyenne cinq générations pour sortir de la pauvreté en France. C'est donc que tous ces gens n'ont pas mérité? Ils n'ont pas assez travaillé?
Je n'avais pas écouté la vidéo à laquelle vous répondez ici mais je vois passer tant d'inepties que je suis heureuse d'entendre ce type de recadrage qui est fondamental pour le développement du discernement qui fait de plus en plus défaut dans ce monde de l'information sans contradiction, ni vérification, sans mise en perspective avec l'histoire de la pensée humaine... merci infiniment d'oeuvrer en ce sens ! Vos vidéos devraient être financées par le ministère de la culture et être quasi obligatoires à toute personne souhaitant s'adresser à un public...
😉🙏🙏🙏
Disant cela, vous n'avez vous-même pas vérifié l'information qui est commentée ici, car de votre propre aveu vous n'avez pas regardé la vidéo en question. Comme quoi, le péril est partout 😉
@@camille4601 disant cela vous prenez plaisir sans doute à tout remettre en question sans même vous demander si ça apporte quelque chose au raisonnement... ne pas confondre scepticisme et discernement...
@@Passiflora63 Non, vous faites fausse route, je dis simplement que vous faites partie du problème que vous critiquez. Mes excuses si cela n'était pas assez clair.
@@camille4601 vous n'avez pas compris mon propos mais tant pis... on ne peut pas tout expliquer ni tout comprendre... il faut juste l'accepter et lâcher l'affaire parfois...
Tu es maintenant à plus de 100 000 abonnés et tu as la reconnaissance de beaucoup d'entre eux j'imagine, et ça c'est pas n'importe qui qui peut le faire.
Un grand bravo à toi !
Que tu es intelligent, Charles !!! Oh my god, c est ce que je me répètes à chaque écoute d une ou l autre de tes posts. Au fond c est cette matière première et essentielle qui fait que l on a le plus de "chance" et (ou) de mérite à évoluer. Tu es un Grand !! 🎉
Je reposte le commentaire que j'avais écris sur un discord :
Les actions que tout a chacun entreprend n'ont de raison d'être que pour le meilleur de ce que la personne fait. Chaque chose que nous entreprenons, respirer, manger, sortir, faire des vidéo RUclips, concevoir des ordinateur dans la fin des années 70 etc... n'est que le résultat d'un calcul provoque dans le cerveau par rapport au reste de l'environnement et de son passé. Cette action sera toujours la meilleur du point de vue de la personne (même si c'est une actions qu'elle sais objectivement négative, cela restera la meilleur option pour cette personne de son point de vue, vu qu'elle le fait) le mérite ne serait donc que l'acclamation des gens ayant eu des bonnes conditions, un bon environnement... En quoi un joueur de loto mériterais moins ? Son environnement a fait qu'il a gagner, tout comme l'environnement de BillGatea fait qu'il étais a un bon moment/endroit avec des bonnes compétences, certes il a du travailler et souffrir, et on peux tout a fait essayer de mesurer la souffrance / travail d'une personne, mais vouloir mesurer réellement le mérite me parait vain car cela n'a de réelle mesures tangibles. Les actions d'une personnes handicapé de notre point de vue nous paraitrons illogiques et on aurais du mal a lui attribuer un quelconque mérite si les actions qu'il entreprend n'ont pas réussis a rentrer dans le champ de ce que nous considérons comme méritant.
En quoi un fils de médecin, aurais plus de mérite a devenir médecin, sous prétexte qu'il a réussis a mettre les chances de son cotée (faire des études de médecine) qu'un fils d'ouvrier ? Le fils d'ouvrier peux tenter de mettre les chances de son cotée,mais il y a un jeux de roulette qui c'est effectuer avant même que le jeux de la vie ne commence, et c'est ça qui fait que le mérite n'a pas de réelle valeur a mon sens
Je pense que monté de linguisticae parle réellement de hasard du aux facteur naissances, et d’environnement par exemple, et que tout est hasard, et que surtout le mérite existe mais il n'est pas a la valeur de ce qu'on définis généralement par la définition de mérite. En quoi un fils d'ouvrier dans un pays du tier monde aurais moins de mérite, dans le sens ou il n'a pas lancé de chaine youtube avec 300k abbo ? Il aurait pu... (en quoi le youtubeur en aurais plus, il n'a répondu qu'aux exigences que son cerveau a calculer pour y arriver, parmi le chemin qui c'est dessiné, mais le chemin c'est GRANDEMENT dessiné par des causalité indépendantes des actions)
Imaginons qu'on ne caractérise uniquement le mérite par la richesse (oui très réducteur, mais certains sont un peu comme ça) . Est-ce que cela signifie que entre 2010 et 2015, 99% des gens sont devenus de moins en moins méritant face a quelques autres personnes ? cf : i.imgur.com/RwwMfL3.png Est-ce qu'ils sont devenu plus flemmards et ont entrepris moins d'actions durant cette année ? Ou est-ce influencé par d'autres facteurs indépendant de leur actions, qui malgré les meilleurs actions possible de réalisé par rapport a leur connaissances, ils n'ont quand même pas réussis ? (des facteurs comme la géopolitique, le paradigme de tout a chacun qui découle de leur environnement et vont entreprendre tel ou tel action)
La seul réelle critique tangible de cette vidéo me semble être le par rapport au livre 5 de Spinoza. Le reste de la vidéo reste un discours très sarkoziste ou macroniste sur la façon de voir le mérite qui est très de droite...
Tout à fait d'accord avec toi
Il faut voir les deux vidéos pour s'étonner et émerveiller des enchaînements argumentatives. Une pépite de comme on doit analyser et critiquer les idées. Merci
"La chance favorise les esprits préparés"
Louis Pasteur
Mais le fait d'avoir un esprit préparé n'est que le résultat du hasard
@@paulch3603 Non la préparation n'est dus au hasard
@@Marlo_Branco a
à quoi alors ?
@@paulch3603 A ta préparation, ton entrainement, ta détermination ...
@@Marlo_Branco on en reviens au même, tout cela n'est que hasard ;)
la definition de chance versus mérite is une idéologie pour justifier que réussir socialement est du à ta naissance, à tes finances etc… Pourtant Il y a des gens qui réussissent sans la naissancce et sans les finances d’où le mérite.
Notre réussite depend de notre volonté, de notre désir de réussir, de notre capacité á mobilizer see forces pour réussir.
Mais pourquoi tu fais des efforts ? Parce qu'il y a des paramètres qui t'y ont conduit et que l'on peut traduire par le mot faveur que tu emploies. Une succession d'événements favorables sur laquelle tu n'as pas la main.
Tu parles de capacité à faire des choses, mais la encore la capacité à... Est composée d'une part d'inné (ta génétique) et d'acquis : ton éducation, ton vécu orientent ta pensée et tes objectifs, et les facteurs externes vont également déterminer tes actions (tes moyens financiers, le temps que tu as, ta disponibilité d'esprit...)
La reconnaissance du talent ne veut pas dire grand chose. Qu'est ce que le talent et qu'est ce que sa reconnaissance ? Il est toujours question avant tout d'échanges d'intérêts. On voit de nombreuses personnes avoir du succès fondé sur assez peu de choses. Que dire de la TV réalité par exemple ? Et à l'inverse que dire de Claude qui ne cesse de perdre Koh Lanta? Où est la reconnaissance de son "talent" dans ce cas ?
Le talent n'est que la somme de prédispositions génétiques et de ce que tu en fais non par volonté libre mais par l'influence de ce qui t'y determine.
Faire savoir qu'on a du talent, c'est encore une possibilité qui est derminée par une part d'inné et une part d'acquis sur lesquelles tu n'as pas la main. Cela suppose d'une part d'être convaincu qu'on a du talent, puis d'être convaincu qu'il doit être reconnu, et enfin de rencontrer les paramètres favorables à sa reconnaissance qui seront à la fois de l'ordre de l'interne (qui tu es) et de l'externe (les aléas).
Tu reproches à linguisticae de se contredire en parlant dans un premier temps de chance puis dans un second temps de déterminisme social. Je ne suis pas sûre que tu aies bien compris son propos. La chance, c'est précisément le déterminisme, le bagage socio-culturel, le vécu familial, la faveur des rencontres qui seront pour partie déterminées par ces premiers facteurs et pour partie un aléa
Tu mélanges tout sur le sens de mérite. Dire d'une caissière qu'elle a du mérite parce qu'elle fait un métier difficile et qui la rend "digne d'estime" n'a rien à voir avec le fait de prétendre que l'on mérite son succès.
Par ailleurs même si ce sont ses actions qui ont engrangé ses opportunités, ses actions sont la encore tout aussi déterminées par des paramètres favorables sur lesquels il n'avait pas la main.
Quoi que l'on cherche à provoquer, on le cherche parce qu'on y est déterminé !
Comme il le dit lui même il a créé des vidéos sur RUclips parce qu'il en avait les capacités, qu'elles soient techniques, matérielles, cognitives... Ce sont là encore des paramètres favorables à sa décision de créer et à son succès. Sa création de contenu et son succès ont été conditionnés par la personne qu'il est et l'environnement dans lequel il évolue et a évolué.
L'initiative c'est la même chose... Tu sembles avoir énormément de difficultés à comprendre que quoi que tu fasses tu n'y as pas plus de mérite que quelqu'un qui n'y arrive pas, parce que tu es entouré de facteurs favorables, à commencer par la personne que tu es et qui est la somme de paramètres qui te sont propres et uniques.
"Quoi qu'on fasse et quels que soient nos efforts, le résultat ne dépend pas de nous"? : cela dépend de ce que tu es déterminé à faire et des efforts que tu es déterminé à fournir (déterminé pas au sens de volonté mais au sens des paramètres qui te déterminent), mais aussi de l'aléa que constitue les autres qui nous entourent et leur propre déterminisme.
Tu dis que tu crois à une liberté relative mais tu n'expliques à partir de quel raisonnement tu retiens cette idée. Tu prends l'exemple de l'homme accro à l'héroïne et de celui qui ne le serait pas. Je trouve que cela ne fait pas sens. Que sait-on de cet autre homme et de ses éventuelles addictions à lui ? Que sait-on du sentiment de liberté ressenti par celui qui est accro à l'héroïne ? Tu ne fais que projeter ton échelle de valeurs sur un fait. Il n'y a donc aucune logique dans cet argument.
On n'est jamais libre mais on peut se sentir plus ou moins libre, l'idéal étant sans doute pour nous, humains de se rapprocher d'un sentiment de liberté suffisant pour se sentir heureux/se, tout en ayant conscience de limites visant à vivre ensemble paisiblement.
Je ne comprends pas ta dernière séquence sur le libre arbitre. Tu dis que s'il n'existe pas, alors l'addiction non plus. Je pense que tu te perds. Si le libre arbitre n'existe pas, l'addiction ne le fait pas tomber. L'addiction est simplement déterminée comme tout le reste.
Cqfd
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@Maverick Belley "Tout ça, c'est un travail sur soi, c'est un processus qui est de notre ressort." Mais qu'on ne peut entreprendre que s'il on y a été déterminé et qu'on ne peut accomplir que si on y a été déterminé. "(...) beaucoup de personnes "programmées" pour réussir ne réussissent pas car elles n'en n'ont pas envie, ou font de mauvais choix" -> déterminées. "On a l'initiative de se libérer intérieurement de nos blocages" -> nous sommes déterminés à prendre ou pas quelconque initiative. "Les personnes persuadées qu'elles sont balotées" ont raison. Que les expériences soient généralement perçues comme positives ou inversement, peu importe. Le déterminisme absolu n'est pas une excuse (contrairement au libre-arbitre), c'est un exercice de pensée des plus rigoureux contrairement au libre-arbitre qui est une vue de l'esprit sans le moindre fondement logique et qui sert à "répondre" à des questions qui nous sont difficilement abordables du genre : pourquoi cette personne agit-elle ainsi, pourquoi cet événement s'est-il produit. La plupart du temps, nous n'avons l'intelligence suffisante pour répondre de manière fiable et exhaustive à ces questions. D'où la réponse facile : "Bah, c'est une question de volonté !". Les êtres humains ont besoin de réponses et a fortiori de réponses simples. Il faut se départir de l'intuition et se servir de son cerveau. Personnellement j'ai fait cet exercice pendant mes études de criminologie en essayant de répondre aux questions de responsabilité (réelle, contractuelle, individuelle, collective, morale, sociétale) et à la réaction sociale à la criminalité. Tout cela n'est qu'un grand simulacre. Le libre-arbitre sert surtout à, dans une certaine mesure, déculpabiliser de notre incapacité collective à vivre correctement ensemble, de manière soudée et bienveillante. Ensuite, l'argument "Mais si on dit au gens qu'ils sont déterminés, ils auront une excuse pour faire n'importe quoi puisqu'ils ne pourront plus être punis". Réponse : il y a d'autres réponses à la déviance que la punition -> la réparation, la réhabilitation, témoigner de l'empathie et de la bienveillance plutôt que du mépris, sans oublier ce qui est fondamental : la société doit également assumer son échec et se réformer car ce sont les formes d'organisations de la société qui sont criminogènes, pas les individus. Et qu'est-ce qu'on y gagne ? Avec de l'honnêteté intellectuelle - ce qui est malheureusement très rare dans ce monde - on pourrait se débarrasser de la haine, du mépris et du regret. Rien que ça !
@Maverick Belley Il n'y a rien qui augmente le libre-arbitre des personnes puisque le libre-arbitre n'existe pas. Aucun être humain n'a la capacité de faire de choix libres de toute contrainte. Ce qu'on fait toute notre vie - et qui est une illusion de liberté - c'est augmenter nos connaissances et, avec cela, nos opportunités. Mais cela, on ne le doit qu'au passé et à tout ce qu'il inclut comme influences sur notre décision. Tout ce qui arrive doit nécessairement arriver. Je peux vous dire que je préférerais que le libre-arbitre existe car je vis assez mal cette dystopie. Tellement d'injustices sont commises au nom du libre-arbitre... cela m'insupporte. En plus, jusqu'à ma découverte du déterminisme - par déduction, pas via Spinoza - j'avais une personnalité assez dominante, assez conquérante. Je peux vous dire que, hors contexte ludique, j'ai beaucoup changé ! Toutefois, heureusement qu'il y a les jeux pour assouvir ma soif de domination !
beau discours de quelqu'un qui n'a rien fais de sa vie
@@Carsalesugurlu tu parles de qui ?
vraiment Mr.P en te suivant sur cette vidéo non seulement vous raisonner d'une manière claire mais en plus vous nous enseigner comment faire des sortir à savoir bien réfléchir et approfondir sa recherche avant et non les sorties dont les jeunes gens nous ont habitué ces derniers temps .. merci
La définition du mérite que j'avais en tête (et Monté aussi je pense) c'est : "avoir du succès en proportion de ses efforts et de son talent"
Or à 16:00 la définition utilisé semble être : "Les efforts déployés pour le bien"
Aussi dans la première partie Monté met en avant la chance (les conditions non actionnable) et met en arrière les efforts (les conditions actionables) dans les succès. Sa description des efforts est malheureusement passé pour une description du talent à la tache à 9:40.Tout ce qui est persévérance, persuasion et communication est intégrés aux efforts. Il ne nie pas ces composantes, il les omet pour ne pas alourdir le propos avec des précisons "inutiles".
Le talent en tant que tel est un potentiel, si ce potentiel n'est pas utilisé c'est exactement comme si il n'existait pas.
On est toujours étonné du succès de tel ou tel qu'on trouve parfaitement idiot, mais tout idiot qu'il soit cet individu a eu le courage d'entreprendre ce qu'on a pas fait. Le succès dépend de nos action.
@@bertranddantier7018 on est d'accord que pour réussir quelque chose il faut d'abord entreprendre. Le sujet de la vidéo est que réussir ou échouer ne dépends pas uniquement du talent, le talent est bien venu mais il ne fait pas tout (de mémoire).
En vrai bravo. J'avais un peu peur au début vue que j'avais été assez convaincu par la vidéo, mais franchement ton argumentation est vraiment propre, et le ton polie que tu prend est vraiment agréable. Cela dit là ou je persiste à penser que l'argumentaire de Monte n'est pas si bête c'est qu'il permet dans une certaine mesure de démonter un biais typiquement libéral, qui est la croyance en un monde juste, suivant laquelle on obtient ce qu'on mérite ou on mérite ce qu'on obtient. C'est souvent utilisé par les libéraux pour justifier qu'il y ai des trés trés riches et des trés pauvres, vue que notre place dans la société serait exclusivement déterminée par nos actions, les riches mériteraient leur place, ainsi que leur niveau de richesse, et pareil pour les prolos. De maniére génerale ce biais tend d'une part à trouver que toute personne qui à du succé l'a mérité, et que la plupart des victimes sont responsables de leur malheur. Ceci est couplé à un autre biais qui est l'erreur fondamentale d'atribution, qui vise à privilégier les causes internes aux causes externes pour expliquer ce qui arrive à un individu. Et ainsi le fait de s'attarder sur les autres facteurs qui jouent, comme la chance, la classe sociale, mais aussi notre sex, notre couleur de peau, si on a un handicap ou pas, un accident de vie, une bonne rencontre au bon moment, l'existence d'un concurent... bah ça permet de mettre un peu du plomb dans l'ail à cette croyance. Dire que nos actions ou nos efforts n'ont aucuns impact sur ce qu'on devient est absurde (et je ne pense pas que c'est ce que Monte défend), mais dire que nos places dans la société en dépendent uniquement, ou que par extension dans un monde libertariens ça serait le cas, est un raisonement faux, et on en voit souvent les germes dans le discour des possédants. Bon sinon à part ça merci encore pour cette vidéo, continu ton travail de vulgarisation de la philosophie, c'est vraiment hyper chouette !
après coup on peu se dire jai raté ma chance parfois on rencontre la bonne personne au bon moment et la saisir mais après si tu as laissé passer le moment c'est cuit tu le saisis mais après tu vas avoir des choses à faire et tu as le talent ou peut-être pas
je te suggère de vraiment réécouter sa vidéo les riches ont eu de la chance mais sans talent ni travail il va couler
Très complet. Merci à toi et au RUclipsur que tu analyses aussi. Moi aussi je crois à sa sincérité. Il veut sans doute signifier qu'il n'a pas galéré ou du moins en a-t-il le sentiment. Je le remercie aussi car contrairement à pléthores de vidéos que l'on trouve sur comment réussir pour résumer, le discours est soit tu es un winner soit tu es un loser : pas de place à l'échec quand bien même tu aurais cravacher et le winner c'est bien souvent le gars devenu riche avec sa grosse voiture rouge. Comme tu le dis le quidam moyen a aussi du mérite et ne mérite pas qu'on le méprise.
Belle argumentation, bravo !
Je pense que le quiproco sur ces notions de succès/réussite et de mérite particulièrement, tient à ce qu'elles sont éminement subjectives contrairement à leur usage dans le vocabulaire courrant : L'effort, selon toi à l'origine du mérite, est un sentiment personnel non-objectivable et donc dépendant du sujet qui l'éprouve et non de la tâche accomplie. Quand au succès ou à la réussite, souvent confondus avec la célébrité, ils sont eux relatifs à un objectif prédéfini et non à un seuil flou au-dessus duquel "on aurait réussi, on serait célèbre...".
Car ce qui distingue le "succès" de la caissière et du traideur, ce sont les critères socio-économiques arbitrairement préférés par l'opinion pour juger de leur valeur comparée. Il suffit d'ailleurs d'une crise sanitaire pour que ce jugement de valeur bascule de la qualité de vie à l'utilité publique parfois...
En somme si Linguisticae en arrive à ce que le mérite n'existe pas, c'est peut-être car on prend le privilège qui précède l'inégalité du traideur et de la caissière pour du mérite mais c'est bien plus probablement parce que vous n'êtes pas accordés sur vos définitions du mérite !.
Ps: Pour pousser plus loin :
- si l'on base le mérite sur l'effort et que l'effort est subjectif, comment attester de l'existence d'un mérite objectif ? Ou quelle composante faut-il adjoindre à l'effort pour pouvoir l'attester ?
- selon vous, le talent comme faculté particulière d'accomplissement d'une action est-il iné ? Acquit ? Ca dépend ? De quoi ? 😏
Alors comme ça, on peut augmenter ses chances, mais du coup, c'est pas dû au hasard ? Pour un mec qui accuse de se contredire, je pense que c'est un comble. Voilà un exercice : lancez une pièce de monnaie autant de fois que vous voulez en la faisant tournoyer, et essayez d'avoir au moins trois fois pile de suite. Augmenter ses chances de réussir est assez simple : soit on s'entraîne à lancer la pièce pour la faire tourner comme on veut, soit on la lance un très grand nombre de fois. Mais il n'empêche que dans cet exercice, c'est toujours le hasard qui a le dernier mot. Certains vont y arriver en trois lancers, sans aucun entraînement, et d'autres vont faire des milliers de lancers et s'entraîner sans relâche sans jamais y arriver. Bien sûr, ces deux catégories sont peu représentées, et dans la majorité des cas, s'entraîner ou lancer plus va aider à réussir.
En fait, je pense que cette vidéo est intéressante, mais qu'elle oublie une chose pour le moins capitale : le poids du hasard et le poids de l'influence que chacun a sur ses chances de réussir. Bien sûr, il est possible de reseauter par soi même en partant de rien, de se constituer un carnet d'adresses etc. Mais si vous êtes fils ou fille d'une personne très influente, qui a déjà un carnet d'adresses bien garni, qui a aussi du pouvoir sur ce carnet, vous partez avec une sacré longueur d'avance. Bien entendu, c'est possible de se former à faire des vidéos de qualité avec peu de moyens, ou d'économiser pour en avoir. Mais si vous êtes issus d'une famille aisée et que vous pouvez acheter directement du matériel professionnel, vous partez avec une longueur d'avance.
Bien sûr, vous pouvez accéder à une grande école et la réussir en étant fils d'ouvrier, avec des parents qui ne peuvent pas vous aider ni financière ni scolairement, et en ayant un job à côté pour payer vos factures. Mais si vos parents font déjà partie des ingénieurs, avocats, médecins etc, et qu'ils peuvent non seulement vous donner une culture scientifique et sociale, vous aider scolairement et payer votre logement, votre nourriture et vos loisirs durant vos études, alors vous partez avec une sacré longueur d'avance.
On ne devient pas millionnaire sans en avoir envie ? Alors la notion d'héritage ça doit être un concept que j'ai vu dans un autre univers.
On ne devient pas célèbre sans en avoir envie ? Je serai curieux d'entendre les avis des fils et filles de stars à ce sujet.
Vous soutenez que le talent et les efforts permettent de nous apporter des opportunités, et de "forcer la chance". J'aimerai proposer une vision différente : le hasard nous apporte des opportunités, et le talent et les efforts permettent au mieux de ne pas gâcher ces opportunité.
Pour reprendre l'exercice de la pièce, c'est comme si on disait à deux personnes :
La première : "lancez une pièce autant de fois que vous voulez en la faisant tournoyer, et faites trois fois pile de suite"
La seconde : "lancez une pièce autant de fois que vous voulez en la faisant tournoyer et faites trois fois pile, mais on considérera que vous avez déjà fait deux fois pile avant chaque lancer, donc si vous en faites pile une seule fois c'est bon"
Moi aussi j"ai créé ma chaine RUclips il y a 2 ans... et je suis très touchée que les gens s'abonnent, même s'ils ne sont actuellement que 65.
Je trouve le fait que tu aies pu créer dans le même laps de temps une communauté de plus de 100 000 personnes amatrices de philo très positif et très stinulant !
Très intéressant, mais je trouve que tu passes à côté d'un point important que j'entends dans la vidéo de Monte (même s'il n'est pas traité avec une grande clarté) : la critique du mérite et de ce qu'il rend justifiable, le système méritocratique.
Cette remise en cause de la notion de mérite passe principalement par :
1) le déterminisme social. Même si tu as fourni de gros efforts, cette capacité à travailler dur n'a t-elle pas été rendue possible par ton environnement social / histoire perso / etc, plus que par ta volonté propre (elle-même fortement conditionnée) ?
2) la chance. Voir le bouquin Système 1, Système 2 de Daniel Kahneman pour des arguments solides sur le fait que la chance joue un rôle plus important - bien qu'en effet il soit abusif de tout rapporter à cela comme le fait Monte - que nous n'avons tendance à l'admettre en général.
Bref malgré tes éclaircissements, il reste difficile pour moi de souscrire à l'idée de mérite lorsqu'il ne reste plus grand-chose du libre arbitre.
Une grande partie des personnes qui réussissent ont un état d’esprit assez différent qui peux se résumer à "la victoire au mérite" un hasard ? Une chance ? Ont t’ils eu cette état d’esprit car les événements on fait que. Peut être,mais j’aime penser et croire que non. N’est t’il pas une sorte d’excuse ou de paresse ou même une façon de rassurer notre ego que d’affirmer que si l’autre a si ou ça c’est dû une grande partie à la chance. la chances une chose sur le quelle on a aucun pouvoir, es que c’est n’est pas fuir c’est responsabilité de ce dire "c’est de la chance" si elle ou lui a un meilleur travail, un meilleur mari, ou une meilleure famille que moi, es que ce n’est pas fuir de ce dire ça, es que ce n’est une façon de nous rassurer de ne rien avoir accompli j’aime croire à une force invisible et incompréhensible qui aide les personnes avide de victoire a avoir cette chance. Car moi aussi je veux gagner.
@@chahine6781 eh bien bonne chance ;) je plaisante.
C'est intéressant ce que tu dis sur l'état d'esprit du mérite et son lien avec la réussite. Mais est-ce que ces personnes réussissent grâce à cet état d'esprit, ou commencent-elles à penser ainsi après avoir réussi ? Dur à dire
Ce qu'on peut dire, c'est qu'il y a toujours un mélange de chance et du reste (talent, travail,....). Ce reste étant partiellement voire totalement déterminé (et s'il est totalement déterminé, il ne reste de place que pour l'illusion de la volonté/responsabilité/mérite : cette hypothèse et ses implications sont intéressantes à considérer).
Aussi, la psychologie expérimentale nous dit que l'humain a un biais qui le fait surestimer la responsabilité d'une personne dans sa réussite ou son échec, et donc sous-estimer le facteur chance. (Source : Système 1, Système 2)
Aussi, qu'appelles-tu "réussir" ? Est-ce le sentiment subjectif de sa propre réussite ou est-ce que ça consiste à remplir des critères objectifs de réussite ?
@@chahine6781 Je pense que les gens qui galèrent toute leur vie sont les premiers à dire à leurs enfants d'être plus malins qu'eux d'un point de vue stratégique.
C'est sûr que quand on réussi un concours, on peut dire qu'on a été dans les meilleurs des candidats, où plus précisément qu'on est arrivés mieux préparé à un concours que d'autres. Au delà de la quantité d'efforts et de facteurs aidants qui sont rentrés en jeu, qui sont reconnus comme responsables de ce succès, est-il nécessaire de parler de mérite? Je pense que parler de mérite n'est vraiment utile que pour caractériser quelqu'un qui aurait triché et donc ne mériterait pas d'être lauréat.
A part dans le cas de ce tricheur, je comprends qu'on puisse dire que un tel ou une telle qui n'a pas eu le concours a tout de même eu "du mérite". Mais que faire de tous les candidats qui ne l'ont pas eu. Sont-ils "non-méritants"? Ont-ils manqué de mérite? Je pense que ceux qui n'ont pas suffisamment travaillé n'avaient pas prétention à l'avoir. Pourquoi dire qu'ils auraient démérité?
Et quelqu'un qui aurait eu le concours sans travailler beaucoup parce qu'il avait déjà des connaissances générales? A-t-il démérité? La catégorie de mérite est vraiment trop insatisfaisante.
Je pense qu'on peut rêver d'atteindre un but, le désirer très très fort, mettre tout en oeuvre pour l'atteindre. L'atteindre ou pas. Pour une raison ou pour une autre. Si on évite les catégories de mérite, ça nous évite de dire que les autres ne le méritaient pas dans le cas où on obtient ce qu'on désirait (car on en sait rien et c'est un jugement moral à l'emporte-pièce) et ça nous évite de devoir nous rassurer ou nous enfoncer nous- même si on n'obtient pas l'objet désiré en se disant "je l'aurais mérité (ce qui amène de l'aigreur)" ou "de toute façon je ne le méritait pas (ce qui amène de l'auto dépréciation).
On peut être tout simplement heureux d'obtenir ce qu'on a désirer ou triste de ne pas l'avoir obtenu. Les sentiments sont toujours là, la quantité d'efforts et de "chance/malchance" aussi. On reste donc dans la réaction affective et avec une description de ce qu'il s'est passé. Pas besoin de rajouter un jugement moral. On peut vivre sans et ça évite beaucoup de peine à beaucoup de monde sans enlever la moindre joie à ceux qui réussissent à obtenir ce qu'ils désiraient.
Selon moi
On va oser affirmer que la chance existe même si je suis mitigé, la chance serait-t-elle pas un synonyme de probabilité, la chance et la probabilité serait-t-il pas la même chose, donc on aurait bel et bien un pouvoir dessus, la victoire consiste-t-elle pas à augmenter nos chances donc la probabilité pour que un événement précis arrive ? Mettre toutes les chances de notre côté en travaillant en réfléchissant et à tout remettre en question et si on y arrive pas du premier coup essayer et encore essayer jusqu’à y arriver, ce qui à la fois a augmente notre mérite cela confirmerais t-il pas la fameuse phrase de la "victoire au mérite"?
@@chahine6781 je comprends ce que tu dis. Je pense effectivement qu'on peut agir bien sûr pour tenter d'acceder au succès recherché. On peut tout à fait persévérer, devenir le plus qualifié pour un poste etc.
On peut faire tout ça sans notion de "mérite" si on l'entend comme méritocratie.
Si j'ai une classe d'élèves et que je dois m'occuper de tous mes élèves, je peux leur dire qu'à un niveau individuel ils peuvent "s'élever" à force d'efforts pour réussir professionnellement etc (même si je connais des cas où ça n'a pas suffi et la déception a été destructrice)
Mais je ne peux pas non plus dire "si vous travaillez bien svois réussirez" car c'est un mensonge. Pas tout le monde réussira. Il y a toujours tout au bout un pourcentage de chômage, un pourcentage d'ouvrier, un pourcentage de cadres, un pourcentage de patrons, un pourcentage de riches et de pauvres. Individuellement chacun d'entre eux peut faire le maximum mais il y aura toujours autant de chômeurs. D'un point de vue macro-économique, les efforts des individus et le pourcentage de chômage ne sont pas liés. C'est pour ça entre autres que le discours méritocratique me gêne. OK pour l'effort, l'envie de se dépasser, de trouver des solutions, de pas liasser tomber, mais pas OK pour juger moralement des raisons d'un succès ou un échec. Le discours méritocratique à pour moi ce défaut et j'ai trouvé le moyen de penser tout ceci sans perdre quoi que ce soit sans avoir recours à cette idéologie.
Trop cool précepteur
Encore une fois merci
....
Dans le domaine footbalistique , la notion de réussite est communément admise.
Beaucoup de shoot échouent, mais aucun but n’est marqué par hasard.
La méritocratie dépend de ce que l’on considère comme étant meritant
Je sais que l’idolâtrie n'est pas une bonne idée... mais, Charles, je vous aime.
Dans un monde régi par les émotions primaires des uns, les esclaves, que les détenteurs du pouvoir alimentent par toutes sortes de stress, il est sain de voir la réussite d'un youtubeur qui a su, grand, beau et fort, envelopper de son attrait un sujet qui, étant dépourvu de ces qualités, ne pouvait lui faire ombrage. Le tout avec un talent dont le mérite est d'autant plus méritoire qu'il est superfétatoire. Trêve de grand mot, bravo !
Généralement je n'aime pas laisser un commentaire juste pour jeter des fleurs mais je dois dire que j'ai énormément apprécié la vidéo. C'est vraiment génial d'avoir des personnes vraiment calé en philosophie pour nous partager leur passion.
Je profite d'avoir mon téléphone dans la main sur cette fin de vidéo pour te remercier pour celle ci et sa grande qualité !
(et je vais m'empresser de la partager à mon ami déterministe ahah)
Mais aussi pour te remercier pour toutes les vidéos et Podcast que j'ai écouté ça fait des années que je veux lire de la philosophie mais je balbutie et depuis que j'ai découvert ton travail (sûrement depuis deux ans) ma culture philosophique à fait un grand pas , je comprend des idées et des auteurs que je n'avais jusque là que survolé !
De plus mieux comprendre les concepts, augmente mon envie de me plonger à fond dans la lecture de ces œuvres !
Donc du fond du cœur merci et bravo pour ton travail d'une qualité et d'une clarté époustouflante !
C'est d'intérêt public ton travail ! Merci ! ❤
(en espérant que tu puisses voir ce commentaire malgré que ça soit une vidéo si vieille !)
Je vous suis depuis, et la qualité du contenu est toujours au top. J'apprécie le raisonnement et les arguments.
Peut-on dire que chance = préparation + opportunité ?
J’adore cet exposé puisque il fait usage de la contradiction afin que la grande logique m’amène à la connaissance. Bravo
Mais quelle excellente vidéo ! Tu manies l'argumentation logique d'une justesse assez déconcertante.
Il manie également le clash avec un brio jouissif. ruclips.net/video/rki_eHmLopY/видео.html
Bravo précepteur pour votre honnêteté intellectuelle tout le contraire de l hypocrisie 😊
Personnellement je pense que le mérite n'existe pas, je m'explique :
Selon moi le monde n'étant qu'un enchaînement de causes à effet, le comportement, la personnalité, les choix des individus et leurs succès sont déterminés par de nombreuses causes que nous ignorons.
Prenons l'exemple d'un verre qu'on lâcherait et qui s'éclaterait sur le sol, on pourrait croire que les bouts s'éparpilleraient de façon aléatoire alors qu'en réalité la façon dont on lâchera le verre, la qualité du sol la vitesse de chute etc déterminera la façon dont le verre se brisera et ou s'éparpilleront les éclats.
Si une personne était omnisciente et que par conséquent elle connaissait toutes les causes elle pourrait en déduire les effets et donc voir dans le futur et savoir comment le verre se brisera.
Ainsi il en va de même pour une vie, on pense être maître de son destin alors que celui-ci est déjà déterminé par des causes qui nous dépassent.
Pour ceux qui me diront qu'il y a une part d'aléatoire je leur répondrais que ce que nous appelons de l'aléatoire représentent simplement des effets dont nous ignorons les causes.
Toutes nos victoires ou réussites ont donc des causes qui ont elles-mêmes des causes etc. Et que tout cela n'est pas lié intrinsèquement à notre personne car nos traits de personnalité, nos compétences, ou toute autre chose qui nous aurait permis d'atteindre un succès ne dépendent pas de nous mais de causes que l'on ignore.
C'est pour cela que, selon moi, le concept de mérite n'a aucun sens.
Donc vous vous laissez aller et êtes au chômage, vous ne mangez rien de bon et vous attendez que tout vous tombe dans la main ? Je ne pense pas. Avec quel argent avez-vous acheté l'ordinateur (ou tel) avec lequel vous avez regardé et commenté cette vidéo ? Cet argent représente une forme de mérite du métier que vous exercez. C'est une rétribution, un salaire. Et un travail mérite salaire, le salaire est une forme de mérite. Ou niez-vous la notion de travail ? Donc une personne qui perse dans un domaine, mettons le sport, n'a aucun mérite ? Elle est parvenue à être au top d'une discipline sans rien faire ? Elle est arrivée et pouf, c'est la meilleure ? Donc j'en reviens à ma première question : ne travaillez-vous pas ? Si vous ne faites rien, effectivement, vous n'avez aucun mérite. Mais si vous travaillez, ce qui découle de votre travail est mérité... À moins que vous ne pensiez que votre travail ne mérite aucun salaire...
@@personneigor4013 Vous m'avez mal compris, je pense que pour arriver au sommet d'une discipline il faut faire beaucoup d'efforts s'est évident. Ce que je dis c'est que la capacité à faire des efforts, notre volonté d'aller de l'avant, et même toute notre compétence ne vienne pas de notre propre personne mais ont de nombreuses causes que nous ne connaissons pas ou partiellement. Notre personne est juste le réceptacle de ces causes.
Par définition le mérite c'est ce qui rend une personne digne d'éloges et d'estimes mais lorsqu'on comprend que toutes les compétences d'une personne ne sont pas liées intrinsèquement à elle-même mais ont des causes qu'elle ignore cela remet en question le concept de mérite.
En gros ce que je veux dire c'est que nous n'avons pas décidé d’être comme nous sommes mais nous avons l'illusion de le croire.
@@jotato5730 pour aller plus loin ce que nous sommes intrinsèquement est tout aussi déterminé ! Notre génétique, notre vécu et notre manière de l'intérioriser font partie de notre déterminisme. Absolument tout nous détermine à être qui nous sommes.
Je suis d'accord avec la prémices mais pas la conclusion.
Le problème que tu touches est d'ailleurs bien plus large que le mérite, il touche au libre arbitre. Si tout est la conséquences des causes passées, alors nos choix sont prédéterminés et le libre arbitre n'existe pas.
Cependant, même si je suis fondamentalement d'accord sur le fait que le libre arbitre n'existe pas, subjectivement il existe tout de même une différence entre faire et ne pas faire un effort. Certes, l'effort est peut-être pré-déterminé, mais il est tout de même présent. Avec ce constat, on peut donc bien parler d'effort et de mérite. ça parait contre intuitif, parce que ça implique que le mérite est pré-déterminé. Mais c'est pas ça qui est important selon moi. Selon moi ce qui est important c'est la perception de l'effort. Si tu as travaillé dur, alors tu as du mérite, même si le fait que tu allait travailler dur ou non est pré-déterminé.
Même si dans l'absolu, tu as raison, tout es régit par le déterminisme et le libre arbitre n'est une illusion. Le fait de prendre conscience du déterminisme justement, permet d'identifier les causes déterminantes et d'avoir une plus grande liberté de choix (toute illusoire soit elle).
Le danger de de simplement dire "il y a déterminisme, pas de libre arbitre, vous n'avez aucune maîtrise sur votre vie" est que une personne qui entendrait simplement cela, pourrait bien être démoraliser et ne plus rien vouloir entreprendre.
Tandis qu'en expliquant la chose jusqu'au bout, à savoir que prendre conscience du déterminisme, nous offre une forme de liberté supplémentaire, vas plutôt redonner le moral et encourager à entreprendre.
Conclusion, il y a bien 2 façons d'expliquer ce concept, la façon incomplète (mauvaise façon) qui relève simplement à dire "il y a déterminisme" et la façon complète (bonne façon) qui relève à dire "il y a déterminisme et en prendre conscience c'est acquérir une forme de liberté"
Au sujet de la vidéo, on explique souvent le déterminisme sans jamais expliquer les avantages qu'il y a à la compréhension de ce concept, acquérir la liberté (ou d'un moins une forme en l’occurrence). Très bonne vidéo comme d'habitude, superbement pédagogique, bonne continuation.
Je commence à visionner vos vidéos et quelques minutes plus tard j'en ressors... quelque chose ne m'accroche pas.
Il manque un ingrédient pour me captiver.
Limage, le ton de la voix, le texte, tout manque de spontanéité, de joie...Peut être même d'humanité, d'expérience, d'expérience humaine, de chaleur humaine, au fond ça manque d'amour.
La réussite se manifeste à la naissance d'un enfant, à la sortie du four d'un beau gâteau, à l'éclat de rire qu'on provoque chez l'autre et au long cri de plaisir qui sort du corps de l'autre sous notre caresse.
Tout le reste me paraît vains efforts de l'ego pour justifier une peur et une incapacité à aimer.
Réussir c'est vivre selon notre nature en accord avec la nature, et laisser une empreinte positive sur le monde, si petits soient ils.
Je vous aime pourtant.
La nature guérit : même si le gâteau n'a pas les bons ingrédients... 🙄
« pas de pacotille, chemise ouverte, chaîne en or qui brille » 🤣
IAM!! 😅
Bien sûr il allait pas se pointer en mode "je viens de sortir de mon lit"😂🤣
V
J'ai pensé exactement la même chose ! Du coup j'ai le chanson dans la tête 😆
Jojo Spatz 🤣
Merci monsieur pour ces précieux conseils.
Je pense que l’argumentation de Monté provient aussi d’un sentiment anti capitaliste, à savoir que la réussite entraîne par la suite une succession d’événement plus que outrant, bcp d’argent, plein de privilèges alors qu’une majeure partie de la population se tu au boulot et ne peuvent même pas avoir accès à l’eau potable par exemple,
Yes, son état d'esprit est plein de mauvaise conscience.
Oui, il est plein de mauvaise conscience à alléger.
Mais il est compréhensible que les gens veuillent s’en sortir dans la vie, même si le système est très sélectif.
Il y aura toujours des inégalités malheureusement.
Cette vidéo mérite bien plus de vues :D
Toute ma vie, jme suis obstiné avec des épais. Ya très peu de personnes, comme toi, avec qui je peux être 100% d'accord.. Merci d'exister.
Toute ta vie?! C'est peut-être toi l'épais.
Sur la forme rien à redire. Argumentation bien construite et de qualité. Je trouve ça excellent. Sur le fond, j'ai quelques réserves. Le concept de mérite a une dimension morale, il me semble compliqué d'éluder la question, tant cette dernière est definitoire.
De mon point de vue, il serait intéressant que tu devellopes cet aspect avec le talent rétorique qui est le tiens.
Cordialement
Comme on dit, la chance aide parfois, le travail toujours. Bien sûr qu’il y a des inégalités, des privilèges, que forcément on ne part pas toutes et tous avec les mêmes conditions, mais même si c’est dur, on ne vit pas sur un potentiel, il faut le réaliser. Quand nous n’aimons pas notre situation, on doit semer les graines qui nous permettront de nous en extraire. Oui ça prend du temps, et c’est pour ça que la persévérance dont nous pouvons faire preuve fera la différence. Et je parle en connaissance de cause, car à 16 j’étais déjà sdf, mon diplôme d’ingénieur je l’ai passé en cours du soir quand j’ai commencé à bosser, j’ai mis 9 ans pour avoir ce diplôme. Devenir ingénieur à changé ma vie. Ma passion pour les plantes m’a ensuite rattrapé et malgré mon travail et mes nouvelles contraintes je suis reparti sur les bancs de l’école pour me former à la phytothérapie et l’aromathérapie. Aujourd’hui j’ai quitté mon métier d’ingénieur pour me lancer dans ma nouvelle activité liée aux plantes médicinales, je ne sais pas si je vais réussir, si ma chaîne rencontrera le succès, mais je vais tout faire pour. Peut-être aurai-je de la chance, mais la chance c’est surtout des opportunités qui se présentent et tu ne peux les saisir que si tu es prêt à les saisir. Mon but est d’œuvrer pour augmenter mes chances de voir apparaître des opportunités. Rien n’est jamais sûr, les inégalités et les privilèges existent mais il nous est toujours possible de déplacer le curseur ! Et pour finir par une autre citation, ce n’est pas par sa force que la goutte d’eau creuse la pierre, mais par sa persévérance !
J'aime trop ce gars, il l'a démontré avec beaucoup de sagesse
«Le succès est la somme de petits efforts répétés jour après jour.» - Robert Collier et ce n'est pas de la chance. Merci pour ces argumentations très pertinentes. Bravo !
La motivation qui mènent à ces « petits efforts répétés » vient d’où ?
Le mérite et le privilège c'est un vase communicant au fond : au plus y'a de privilège, au moins y'a de mérite (dans le succès).
Je pense que c'est important de rappeler, tu semblais te mettre en contre sur cette idée, qu'un succès individuel n'est jamais réplicable. Ici on parle d'un succès qu'on pourrait nommer "social", ce qui est reconnu. Et dans tout ce qui a attrait au social, y'a énormément de paramètres qui sont fondamentalement uniques et individuels : à savoir la personnalité de l'individu qui produit le succès.
Tes vidéos sur la philosophie, mets un autre gars, avec une autre voix, une prosodie différente, un vocabulaire différent, mais avec le même fond et la même forme de vidéo : il n'est pas certain que le résultat sera le même.
Quand on dit "le succès est essentiellement de la chance", y'a un sens réel lorsqu'on considère la chance non pas comme un hasard métaphysique ou physique, mais un ensemble de variables inconnues par celui qui vise le dit succès. Quiconque ayant connu le succès ne peu prétendre sincèrement qu'il sait exactement comment ce succès a pu émerger, et inversement un individu talentueux va se triturer à discerner comment trouver le succès sans y arriver pour un temps.
Je me souviens au lancement de ta chaîne, tu avais des ambitions bien plus maigres que le succès que tu as aujourd'hui, il était bien sous estimé ton succès. En revanche, si on définit la non-rencontre du succès comme "échec" (sachant qu'on ne peut connaître toutes les variables qui empêchent ce succès); alors l'inverse doit être vrai, à savoir que la rencontre du succès est une réussite quand bien même toutes les variables n'étaient pas connues : et est donc un mérite.
Quand j'ai vu la vidéo de Linguisticae j'ai retrouvé beaucoup de ma façon de penser le mérite et le succès. Après avoir vu la tienne je dois reconnaître être en accord avec beaucoup des choses que tu dis. Mais pour moi tu corriges seulement en surface les erreurs sa vidéo. Tu le reprends sur sa définition de la chance et de la faveur, tu lui fais reconnaître que quand il dit que le mérite n'existe pas il veut en fait dire que le mérite n'est pas suffisant dans la réussite. Pourtant tu ne lui donnes pas tort sur l'existence déterminante du facteur faveur ET chance dans le succès. Dans ton exemple sur les grandes écoles auxquelles accèdent les enfants de familles aisées, tu dis que les parents y envoient leurs enfants parce qu'elles veulent mettre tous les paramètres de leur côté, ce qui est vrai. Mais déjà c'est nier la responsabilité de la personne qui va dans cette école, en suivant le choix de ses parents. Et tu sous entends aussi que les parents des classes populaires n'ont pas cette présence d'esprit là. Je te corrige, peu de parents refuseraient d'y faire entrer leurs enfants s'ils avaient le choix. Mais ce choix, beaucoup ne l'ont pas car cette démarche leur demande des efforts, notamment financiers mais pas que, énormes pour eux. Et je dis que peu de parents refuseraient grande école pour leur enfant mais c'est faux. Certains n'ont pas conscience de l'apport que peuvent représenter ces écoles dans la réussite de leurs enfants.
Donc entre les efforts considérables et la non conscience de l'intérêt de ces écoles, on a deux facteurs chance (car hors de la porté de ces gens) qui, s'ils ne l'empêchent pas, freinent l'accessibilité de ces écoles pour beaucoup. Sans parler des connections qu'il faut avoir pour réussir à faire rentrer son enfant dans certaines de ces écoles. Autant de cas où l'enfant est tributaire de l'héritage de ses parents
Dans ta réponse, il y a une notion de curseur entre la chance et le mérite, et si c'est le cas, on peut tout à fait admettre que le facteur chance est supérieur au mérite, cependant c'est avouer que le mérite existe, car un enfant de riche, si il décide de ne rien faire de sa vie, il sera peut être riche et tout qui lui tombe tout cuit, il aura une super maison sans rien faire pour l'avoir, mais lui , s'il ne se ment pas à lui même et n'a pas trop d'égo, ne revendiquera pas un mérite quelconque dans l'obtention de ses biens matériels. En revanche, un fils de riche, qui bosse dur pour devenir avocat ou chirurgien aura certes la facilité d'accès et les codes sociaux des personnes qu'il va côtoyer, mais ce ne sera pas une condition suffisante pour devenir ce qu'il souhaite. Il il ne bosse pas, il n'aura pas le job. Il a donc un mérite important d'avoir réussi ces études mais n'a pas le mérite d'avoir put y accéder facilement.
Si je me prends pour exemple: J'ai rencontré ma femme et il se trouve que son père rénove et fabrique des appartements magnifiques. Du coup, je vis dans un endroit assez magique pour un loyer minable. Vu mon salaire, dans des conditions "normales", il me serait impossible de prétendre pouvoir vivre dans un tel appartement. Donc, je ne revendique aucun mérite à vivre où je vis en revanche chaque fois que je présente mon lieu de vie j'en attribue systématiquement le mérite à mon beau père. Lui il a dormi sur des chantiers pendant des années, s'est fait un carnet d'adresse de copains du même milieu, a un talent artistique, mais surtout, il bosse, conçoit, prend l'initiative de construire et aller au bout de ce qu'il souhaite. Son mérite est donc bien plus important que celui de la chance. Mais chance il y a aussi car quand il a commencé, les apparemment étaient bien plus accessibles, il a donc put commencer bien plus facilement que je ne pourrais le faire aujourd'hui. Mais il en a eu la volonté et l'acharnement pour y arriver.
18:49 l'origine sociale est bien de la chance : on est né là plutôt qu'ailleurs, c'est bien un coup du hasard... Appartenir à la classe privilégiée te place directement sur la bonne route qui mène à la réussite (ex des grandes écoles que tu énonces ensuite). Mais voir le hasard dans le succès en l'expliquant par les privilèges inconsidérés dont bénéficient les membres de la classe dominante (réseaux, argent, cooptation...), ce n'est pas un revirement ou une contradiction, c'est simplement, à mon avis, placer le facteur chance ou hasard sur la naissance. Si tu as eu la chance de naître dans une famille milliardaire plutôt que dans une décharge à ciel ouvert, le reste sera beaucoup plus facile, y compris le "succès" (j'y mets des guillemets car gagner plein de fric ou être RUclipsur n'est pas nécessairement la définition du succès pour tous).
Quoi qu'il en soit, merci pour tes vidéos.
J'avais regardé la vidéo de Monte j'avais apprécié même si il y avait des points que tu as relevé qui me semblaientt assez.. bancale dans son argumentation.
Je trouve cette vidéo toute aussi qualitative, et surtout complémentaire.
En termes de format je trouve intéressant d'avoir des vidéos de réponse sur de vrais sujets (réponse et pas clash). Car il existe beaucoup de monologue de "vulgarisation" sur le youtube francophone, avec ayant pour l'enorme majorité jamais aucune réponse, aucune vidéo de contre argument qui viennent nourrir et rafraîchir nos esprits curieux.
Et là ça fait plaisir 👌🏿
Critique très constructive,je te félicite,bonne continuation
C'est vraiment un régal pour l'esprit de t'écouter ! Merci
Salut chef! Je suis un spécialiste de marquage de but !
Bonjour vénéré futur grand Président Dictateur, vivement 2022
La chance n'existe pas ! Tout est Grâce !
La chance est un bon prétexte pour se parer d'une fausse humilité et blâmer les "privilégiés"...
La liberté, aussi brève soit-elle, n'est pas relative ! Elle est absolue ou n'est pas. La liberté c'est la conscience de la vérité. Est libre celui qui, en chaque instant, discerne entre le bien est le mal. Ne reste libre que celui qui fait le bien.
Les déterminismes sont beaucoup plus importants que l'effort dans la réussite, une vie est déjà en grande partie tracée dès la naissance. Les statistiques le prouvent.
L'effort est tout aussi déterminé
Un pur délice ! Excellent
8:50 C'est exactement la description de ma vie actuel ( sans se comparé à Da Vinci évidement). Je dois vraiment bosser sur ce genre de blocage.
Video au top Charles, merci !
Wow Spinoza 31:51 ... il a défini ce qu'on appelle l'égo et le Soi dans les spiritualités "new age" actuelles !
Excellente vidéo comme d'habitude. Par contre aléatoire ou influençable, on doit tenir compte du lieu de naissance. Pour des occidentaux comme nous, votre argumentaire est exact mais ne s'applique pas à l'Éthiopie, la Somalie... Il faut prendre en compte selon moi un déterminisme géographique. Bonne journée à tous.
Et temporel
Alors pourquoi on ne pourrai l'appliquer au sein même des pays ce déterminisme géographique ?
Il manque le t et la négation. Pour la simple raison que si tu nais dans un pays qui ne peut déjà pas se nourrir et s' éduquer, tu pars me semble t'il avec un handicap majeur. Il est intéressant de voir que toute rhétorique peut être contestée. Votre précepteur ne répond d'ailleurs jamais aux commentaires contradictoires. Bonne journée.
@@thomasjean-charles2852 Ça ne répond pas à ma question. Enfin je dirais que n'ai pas l'impression d'avoir reçu une réponse à ma question.
Si on peut l'appliquer à chaque pays on peut l'appliquer aux zones géographiques de chaque pays
C'est très simple. La vidéo selon moi ne répond pas aux deux questions fondamentales, à savoir le déterminisme géographique et temporel... Si j'avais été soldat à Verdun, j'avais deux solutions. La première c'était de suivre les ordres et donc de mourir, la seconde de m'enfuir et j'étais déserteur donc abattu par la gendarmerie ou la police. Le mérite n'a aucune place dans de telles circonstances ni le libre arbitre. C'est factuel. Donc l'argumentaire de cet homme intelligent et cultivé ne fonctionne pas toujours. Il ne répond d'ailleurs pas, il ne peut le faire. C'est impossible de démontrer le contraire. Cet homme se base sur un prérequis, on peut décider de sa réussite... C'est d'une ineptie totale.
Charles un pédagogue hors du commun.
“La chance sourit aux préparés”. La première phrase que j’ai entendu de mon prof en philosophie économie.
J adore le contenue philosophique de tes vidéos, tout autant que la musique de générique de fin hehehe tres important 😆👌
Et Spinoza dans tout ça ? D’après lui chaque action entreprise découle de paramètres qui ont conditionné cette action (fréquentation, parents..). Donc si mon succès dépend d’un choix lié à un facteur externe, n’est-ce pas de la chance ?
Ou comment admettre en un commentaire qu'on a pas vu la vidéo jusqu'au bout... bravo !
Bravo ,merci de mettre les pieds dans le plat et rétablir les mots juste pour une pensée juste discours vrai
Je trouve que cette vidéo passe a côté de se que dit Monte. Il a raconté de quelle façon il était devenu créateur sur RUclips. Si il n'était pas tombé malades et n'avait pas pris d'arrêt maladie, il n'aurait jamais put avoir le temps de se pencher sur l'écriture et la poduction de vidéos. On parle d'un évènement décisif dans sa vie qui ne depand pas réellement de lui. Événement que nous pourrions prenre pour négatif.
On rate tous des opportunités dans sa vie, mais comment se douter que tomber malades en est une?
Je pense que c'est ca, la chance dont il parle. Travailler ouvre des opportunités c'est certain. Mais si on retourne le sujet es que tout faire parfaitement fait que l'on va réussir? On a plus de chance évidemment mais le 100% n'existe pas.
Entre les erreurs de parcours ou les réussite, le pistons pour soit ou les autres, les maladies et accidents, la génétique (origine, force, éducation), les gens toxique ou avenants qui nous influence plus ou moins malgré nous, Monte dit maladroitement que même avec la meilleure volonté du monde certains n'atteindron jamais leur objectif et d'autres reussiron avec le quart de se que nous aurons fait.
Il ne dit a aucun moment que l'inaction est la solution. Il invite a réfléchir sur la raison de la réussite.
Jack Ma a échoué a se faire recruter dans un restaurant Mac Donald's, ça lui a plutôt bien réussi. Monté doit son succès au fait qu'il a eu le courage de créer sa chaîne et de travailler à sa réussite, il doit donc son succès à ses actions concrètes.
@@bertranddantier7018 Je dis pas le contraire... (je connais pas jack Ma) Mais faut nuancer le propos car des gens qui feront tout bien n'arriveront pas forcément a leur objectif. Et certain auront aussi beaucoup de chance et ne fourniront que 1% de ce qu'il aurait fallu. Il y a de mécanisme qui nous échappe, des chemins de vie improbable qui ne reflet pas forcément une prise de risque ou des actions concrète.
Il y a un biais du survivant qui nous empêche de voir toutes ces personnes qui ont entrepris et on raté, tout perdu. Un exemple bête mais ceux qui ont entrepris et réussi a faire décoller leur entreprise au US avant 2007, avant la crise des sub prime avait il plus de mérite que ceux qui ont tous perdu parce qu'un signe noir est arrivé... Idem avec la pandémies. Y a des événements imprévisible qui foutent en par terre quelque chose qui aurait marché plus tôt ou plus tard. Sans compter qu'on ne part pas tous du même point et donc le succès n'est que en partie fait d'action concrète.
Charles , j'aimerai tellement m'exprimer comme toi avoir ton savoir . t'es un monstre . respect .
Débat super riche que j'ai très souvent ! Sur le fond je suis entièrement d'accord, maintenant en plus j'ai un argumentaires philosophique pour la forme.
Bravo et merci 🙌🏾
Quand tu évoques le libre arbitre, tu dis que celui qui est accro à une drogue dure est moins libre que celui qui n'a pas de dépendance. Je ne pense pas qu'il soit plus "libre", je pense qu'il souffre + de la contrainte, ce qui est différent, puisque nous sommes tous, comme tu le dis, complètement dépendant à l'air qu'on doit respirer. Nous sommes également "Collés" sur la terre, incapables de voler comme les oiseaux que pourtant nous voyons, mais nous ne souffrons pas de la contrainte, même pas comparaison.
Maintenant, la seule manière qui me paraît possible de démontrer notre libre arbitre est de réaliser quelque chose à l'encontre de toute nécessité, et de tout désir. Par exemple, je me crois libre de sortir de chez moi à trois heures du matin complètement nu et de hurler "au feu" dans tout le quartier. Le pourrais-tu, toi ? .. Tu vas sans doute me répondre que tu ne le fais pas parce que tu CHOISIS de ne pas le faire. Mais as-tu vraiment la possibilité de CHOISIR de le faire ? Bien que tu puisses physiquement te réveiller, te déshabiller, sortir et hurler, ton cerveau/éthique/morale/ce que tu veux va tout bonnement te dissuader de le faire, ce qui équivaut à te l'interdire. Pour qu'il te l'autorise, il faudrait que tu ressentes une énorme détermination à me prouver que j'ai tort, ou obtenir une énorme somme d'argent. Mais si tu n'as ni l'un ni l'autre, comment pourrais-tu CHOISIR de le faire ?
Ca fait très nihilistes le résonnement de Mr monte. Cette volonté de retirer tout mérite au succès
La lumière et les autres signes portent sur une suggestion nihiliste et sur un sort tragique dans lequel nous n'avons pas d'autre choix que celui de nous résigner je suis d'accord!
@@viviencatelan3733 en fait je pense que le vrai problème est surtout de la définition du mérite que tu utilise (même problème pour la liberté) et que si tu considère dans celui-ci tout ce qui est le fruit de tes actions, dans ce cas, si, ta réussite scolaire est bien le fruit de ton mérite. par contre, si tu considère le mérite à travers l'effort que tu as fourni, dans ce cas oui, tu peut dire que tu n'as pas eu beaucoup à fournir d'effort pour arriver à ce résultat (donc dans ce sens que tu n'aurais pas beaucoup de mérite) après, à un moment ou à un autre, tu sera forcément confronté à des situations où tu sera obligé de faire des efforts dans la vie, et ce n'est pas parce qu’une fois, tu auras réussi as avoir de grands résultats en faisant peu d'efforts que tu n'auras jamais à faire d'efforts, et c'est pour ça que selon moi, la capacité à faire des efforts est véritablement un qualité en soi/ quelque chose d'important.
mais oui, selon moi, les mots "liberté" et "mérite" sont un peu trop flou, un peu "fourre tout", et peuvent rapidement donner lieu à des malentendus/disputes sur la signification des mots (ce qui est un vrai problème)
Oui
Absolument Mr Renard Lion, je trouve même dangereux d'affirmer que le mérite ne contribue en rien dans l'obtention du succès... Même si le mérite ne fait pas TOUT le succès... 😉
c'est pas une volonté
J'ai théorisé, de façon très personnelle et sans aucun bagage philosophique, la notion de réussite, qui n'est pas très éloignée du succès. La réussite dépend de 4 paramètres :
- Le mérite, soit la somme des efforts que l'on insuffle dans un objectif (cela rejoint la pure définition méritocratique où celui qui produit des efforts est plus méritant que celui qui n'en produit pas. C'est là où je déplore l'équivalence mérite = talent, car on peut avoir bcp de talent, produire aucun effort, et tout de même réussir, et inversement)
- L'opportunité, car pour réussir, il faut avoir des opportunités de réussir et savoir les saisir quand elles se présentent (cela rejoint la notion de chance qu'on provoque, bien que la chance, dans ma définition se rapproche plutôt de la faveur)
- L'ambition, car pour réussir, il faut avoir la volonté de réussir (celui qui ne veut pas réussir, et qui n'a pas d'ambition, ne réussira jamais, car les autres paramètres seraient annihilés)
- Le déterminisme social, tel que Bourdieu en est le chantre, et que je déteste, mais j'ai du l'accepter car sinon une part de ma théorie resterait inexpliquée
Aucun de ses 4 paramètres ne peut fonctionner indépendamment. Au contraire, tels des curseurs, ils se compensent, et évoluent au cours la vie, l'un augmentant quand un autre diminue pour croitre plus tard. On est pas obligé d'avoir les 4 paramètres pour réussir, mais si on en a que 3, il faudra que l'un d'entre eux soit très prégnant pour compenser l'absence du 4ème.
Dans naturel pragmatique, je suis très attaché au réel, et suis amusé devant le manichéisme des méritocrates de l'égalité des chances et des déterministes absolus, qui se font contredire en permanence par de multiples exemples de personnes ayant réussies ou non. Ma théorie, probablement imparfaite, me permet au moins d'expliquer la majorité des cas de réussite ou de non réussite que j'ai pu rencontré
Vidéo très intéressante 👍👍. J'ai apprécié avoir un contre argument à la vidéo de lingusticae(que j'ai aussi apprécié) ainsi on arrive à avoir une vision plus globale du sujet et essayer de se forger un avis construit.
J'ai enfin compris pourquoi Spinoza plait autant, il est invoquer pour faire de démagogie en disant que si vous avez connu des échecs vous n'y êtes pour rien car la liberté n'existe pas... C'est criminel de dire ça quand on a fourni des efforts pour être à un certain endroits et qu'on s'adresse à des milliers de personnes sur le net. Soyez responsable !
Je vois que monsieur est un adepte du développé couché! 😁
Très intéressant ! En fait J'étais d'accord en grande partie avec Linguisticae mais j'avoue que ta réponse très bien expliquée est très intéressante également ^^
Pour le passage sur Spinoza, je rejoins aussi ton avis = la liberté totale n'existe pas, mais par contre, on peut se considérer comme "libre" (même si je ne suis pas totalement d'accord avec ce mot - en accord avec le déterminisme justement) mais dans les limites circonstancielles de notre réalité.
Par contre je suis justement un peu moins d'accord avec la fin de la vidéo, sur l'endoctrinement ou l'addiction, dans le sens où je ne pense pas que ça nie l'absence de libre-arbitre, mais que ça va maximiser certaines comportements justement parce que la personne y est sensible en raison de son vécu = c'est pour ça que certaines personnes y sont plus sensibles que d'autres. L'endoctrinement et l'addiction vont "toucher là où ça fait mal" dans notre expérience de vie, tandis que chez certaines personnes, ça n'aura pas cet effet.
Donc quand tu dis que "si le libre-arbitre n'existe pas, tout ce qui l'altère n'existe pas non plus", je ne suis pas trop d'accord car la question qu'on peut se poser est : est-ce que c'est vraiment le libre arbitre que ça altère ? Ou bien est-ce que ça altère les décisions que l'on croit issues du libre-arbitre, mais qui en fait sont limitées par les circonstances de notre vécu ?
Dans ce cas, je suis d'accord de parler de "liberté relative" comme tu le dis toi-même, cad dans les limites imposées par le déterminisme, et quand-même influencées par les causes, même si on n'en a pas forcément conscience.
En résumé, je suis d'accord avec la notion de choix, mais pas en la liberté du choix. J'estime qu'on choisit en fonction des causes qui nous ont amené (consciemment et/ou non) à ce choix. Mais effectivement ce qui reste positif c'est qu'on choisit quand-même, et on essaie de bien choisir, malgré ces limites.
Mais là où c'est assez juste, avec le livre 5 de Spinoza, c'est que justement, on peut amplifier notre liberté en ayant connaissance et conscience du déterminisme. En d'autres mots, "savoir" peut rendre plus libre. Et ça c'est beau, effectivement.
C'est comme ça que je vois les choses...
"La liberté ne sera jamais un absolu" = oui, tout à fait d'accord. Il y a deux niveaux de lecture = le niveau absolu, et le niveau humain.
PS : et effectivement, quand on parle de l'absence du libre arbitre, c'est en général très mal compris, et beaucoup y voient une sorte de "destin", ce qui n'a effectivement rien à voir avec le déterminisme de Spinoza. Le fait que tout soit causant-causé ne signifie pas que nous ne pouvons pas agir, ou que "tout est écrit". C'est effectivement une vision faussée. C'est "uniquement" une grille de lecture de la réalité qui a ses utilités (personnellement, je la trouve utile contre les personnes qui essaient de faire culpabiliser les gens sur des choses qu'ils ne peuvent pas maîtriser - ou maîtriser très difficilement, par exemple les conséquences d'un choix qu'on ne peut par définition pas connaître à l'avance; le "c'est entièrement ta faute si tu échoues", je suis contre ça car ça manque cruellement de nuances).
Mais le fait de savoir que tout est à la fois causant et causé n'est absolument pas une raison pour ne rien faire. Mais est-ce la peine de le signaler ? Nous FAISONS par nature. Même ne rien faire est un choix. Bien au contraire, donc, même si on ne connaît pas notre futur, on peut essayer de "maximiser ses chances" pour que ce futur arrive, dans les limites de nos possibilités, bien évidemment, car tout le monde fait ce qu'il peut avec ce qu'il a (tout le monde n'a pas les mêmes cartes de départ et ça peut plus ou moins rendre le chemin plus ou moins difficile dans notre vie).
Au final aussi, je dirais que même si la "liberté" (au sens spinoziste du terme) n'existe pas (= tout est causant et causé), au final nous sommes quand-même dans une sorte d'illusion de liberté, qui sur le plan humain, reste parfaitement valable. Avoir l'impression d'être libre, c'est l'être déjà un peu quelque part... et c'est ça aussi qui est important de retenir dans tout ça, je pense...
Juste aussi pour expliquer pourquoi je suis un peu d'accord avec Linguisticae aussi = je pense que l'environnement, l'expérience de vie, l'entourage, et même dans une certaine mesure, la condition physio-psychologique, peut être des choses qui justement peuvent échapper à notre contrôle.
Je ne suis pas d'accord avec "le mérite n'existe pas", mais je suis quand-même d'accord que la chance peut jouer malgré tout sur ces éléments. Tu expliques la différence entre la chance et la faveur, mais si l'inverse de chance est la malchance, comment qualifier le manque de faveur ? Si dans un concours, malgré tout notre travail, on échoue sur des détails que parfois les profs sont les seuls à connaître (100% les critères de sélection ne sont presque toujours pas explicités, on ne connaît qu'une partie seulement), est-ce un manque de chance ou un manque de faveur ?
Je veux juste dire que quelqu'un qui n'a pas réussi et qui dit "je n'ai pas eu de chance", et à l'inverse, quelqu'un qui a réussi et qui dit "j'ai eu de la chance", je comprends leur message. Car même si on agit, rien ne dit que de l'autre côté, nos efforts seront acceptés. On peut certes maximiser nos chances pour réussir, mais notre succès dépendra aussi, malheureusement parfois, de ce facteur "chance" malgré tout, qui fait qu'on va réussir à se faire accepter par quelqu'un (alors que malgré tout elle peut tout aussi bien nous rejeter), ou on va réussir un concours (genre on va choper la dernière place qualificative du concours et celle juste après est synonyme d'échec), il y a malgré tout une certaine forme de chance/malchance, je trouve. Même si effectivement ce n'est peut-être pas le bon mot. Mais le mot "faveur" ne me convient pas totalement non plus, en fait.... ça serait chez moi un mélange de ces deux notions = on fait des efforts mais malgré tout, on ne peut pas tout maîtriser.
On peut certes tenter de "provoquer sa chance" mais ça ne sera parfois pas suffisant. Il faudra parfois avoir la chance de connaître déjà certaines choses, ou certaines personnes, par exemple. Mais ça ne signifie bien évidemment pas qu'il faut abandonner et que "tout est fini". Car on ne sait pas de quoi le futur est fait... et ce, qu'on ait une vision déterministe ou non du futur...
L'idée est que notre succès dépend bien évidemment de nous, mais pas à 100% non plus. Pareil pour nos échecs.
Ce qui ne signifie pas, bien évidemment, qu'il ne faut rien faire. Bien évidemment que non.
28:18 vous allez trouver le parallele debile voir infantile, mais bon je me lance, apres une crise de foi philosophique ;je me suis remis a voir tout les Yu Gi OH;apres 230 episode de duel epique, j'en suis arrivé a cette conclusion sur le determinisme;sa m'a fait relire Spinoza d'ailleur en parti; normal qu'il y ai bcp d'incomprehension,l'auteur es parfois cryptique et une seul phrase peut faire penser pendant des semaines
Il y a le jeu et ses regles, les cartes qu'on pioche en notre faveur ou defaveur et le hasard representé par la carte du haut du paquet..
Atem , le hero de l'histoire pour faire simple est le hero car sa volonté determine la carte qu'il va pioche et lui permettre de gagner bien qu'il soit determine par les regle du jeu et son tas de carte,il controle une configuration reduite du réel
Si on doit comparer a la vrai vie, bon on vit dans un monde ou deux regle du jeu sont supperposé, les regles naturel (vie mort,reproduction,maladie ,meteoect...) et les regles matricielle et culturelle qui determine nos comportement en partie et ce que nous pouvon ou non faire (loi ,relgiion,risque du a notre existence) ..Le determinisme social est notre main de depart ,et la chance es la carte que l'on va pioché,et les regles du jeu represente le réel..
Alors oui on a le libre arbitrer de joué notre main de depart a notre façon et changer la chance en notre faveur en utilisant notre main de depart avec maestria..
Très intéressante façon de voir les choses. On pourrait faire le même type de parallèle avec le poker. Les cartes sont distribuées de façon aléatoire et nous ne démarrons pas avec la même main de départ. A priori le poker est un jeu parfait pour montrer que les cartes en main (déterminisme social) et la chance déterminent les résultats du joueur. Sauf que ce qui vient tout chambouler, c'est que les joueurs prennent des décisions entre chaque tour (miser, se coucher, suivre ou faire tapis) et c'est ça qui fait la différence, le joueur avec un très bon niveau prendra presque toujours la meilleure décision possible en fonction des informations disponibles contrairement au mauvais joueur qui prendra très souvent de mauvaises décisions. On appelle ça l'EV au poker. Un EV+ c'est une action qui sera en moyenne gagnante, un pro fera quasi tout le temps des actions EV+ alors qu'un débutant EV-. Et à la fin, peu importe la chance de départ, le pro est quasi tout le temps gagnant. En Bref ce qui différencie un perdant d'un gagnant au poker (sur le long terme) c'est de prendre les bonnes actions en fonction des cartes en main et ce peu importe notre chance de départ, c'est cela qui fait la différence. A partir du moment où nous vivons dans un monde qui ne se limite pas à un choix entre seulement 3 ou 4 choix possibles....c'est encore plus vrai.
@@shakya00 Dommage qu'il n' y est pas des pros de la vie.
Je ne te connaissais pas, j'ai cliqué par curiosité, vidéo très intéressante! Merci.
J'avais vu cette vidéo il y a quelques mois et également j'avais ressenti un certain malaise ainsi qu'une opposition forte cette idée. Merci de nous aider à y voir plus clair. 💡
Je crois que sa vidéo est surtout la conséquence schizophrénique d'une personne se retrouvant acteur privilégié d'un système qu'il dénigre autant qu'il le rejette. Alors effectivement, dans ce cas, soustraire sa propre action à la chance est idéal pour libérer sa conscience.
Peut-être que je me trompe dans mon analyse, mais c'est ce que je ressens.
Je suis d'accord avec ton constat, ca ressemble beaucoup à de la dissonance cognitive.
Lucide
Tout en respectant le travail de Monte, je crois qu'il y a du vrai dans ce que tu dis. Je ressens la même chose et c'est bien dommage pour les jeunes générations. (Ceci dit, on peut aussi totalement se tromper, nous ne sommes pas dans ses chaussures.)
Jean-Philippe Touzeau oui tout à fait. C’est difficile de comprendre sans avoir tout le background historique et psychologique de la personne.
🙂
Video passionnante. Vouloir le succès (compris comme reconnaissance de l'accomplissement) conduit à créer les conditions du succès. Cela mènerait d'ailleurs à parler de la force organisatrice de la volonté. 2 sortes de compétences déterminent ainsi le succès : l'aptitude a engendrer 1 objet de contemplation ou de consommation, et les moyens qu'on met en oeuvre pour le rendre accessible et attractif ; en d'autres termes, pour faire d'un objet privé un objet public. Mais regardez plutôt cette vidéo.
Je me suis arrêter a 3:42.
Les commentaire sont eux aussi très alarmant.
L'exemple du chercheur de trésor :
Si le mec fait des fouilles mais ne trouve pas le trésor c'est qu'il le "mérité" moins ?
Je trouve que ça n'a pas de sens.
Je pense que il y a méprise sur le propos de linguisticae : il me semble que son propos est la non pertinence du "mérite" dans la "réussite". Il ne dit pas que le travaille n'est pas nécessaire mais qu'il n'est pas représentatif du résultat fini.
Parce que le mythe du mérite lui il inverse cause et effet : les personnes qui ont "reussit" c'est "normal/bien" puisque elles ont "travaillé dur".
Je pense qu'il faut faire une distinction d'échelle : quand p'tit Louis tond la pelouse et arose le potager c'est sensé que sa grand mère lui dise qu'il a bien mérité d'aller faire un tour de skate.
Quand Pascal, cadre supp dans une entreprise bio™, prend 3 fois l'avions par an, c'est insensé d'appeler ça du "mérite" sans travestir la dénotation précédente.
L'un est un absolue, l'autre une comparaison.
Le premier l'a mérité en soi.
Le deuxième par rapport au cadre que posé la société.
De plus l'idéologie de la méritocratie me semble mauvais en soi. Elle implique une notion de récompense et aliene les actes.
En fait le problème que je vois dans ton propos c'est que tu propose le mérite avant tout comme un objectif social, pour moi c'est quelque chose de l'ordre de l'intimité.
Puisque c'est la le cœur du problème, c'est aussi comme sa qu'on apprend à obtenir de la fierté par rapport à nos actes (tu taf en cour et tu mérite ton 18/20).
Seulement c'est très infantilisant surtout si tu est dans l'attente de reconnaissance sociale.
Je suis d' avis que le plus important, c'est le voyage pas la destination.
C'est de l'effort que je tire une fierté que je m'octroie seul, je ne demande pas à ce que mon patron félicite mon travail (chaudronnier /soudeur) , je suis d'abord celui qui le félicite.
Bien sur sa me fait plaisir qu'il le reconnaisse (et il le fait) mais je ne suis pas dans l'attente de louanges.
C'est la ou je trouve que la notion de mérite dérape c'est quand on la cherche à l'extérieur. Alors que, si tu a une rigueur propre et que tu l'assume et que tu la réalise, tu peux te suffire en terme de reconnaissance.
On m'a souvent demandé pourquoi je fessait 5 10 minutes en plus le soir, c'est juste que je me fixe des objectifs propres et que j'essaye au maximum de les réaliser.
J'en obtient un mérite interne et désintéressé de reconnaissance sociale. Et même c'est plus souvent l'inverse vis a vis des collègues qui te traite facilement de leche cul (bonjour la reconnaissance sociale mdr) mais je m'en fou de ces comanter naze
même si je ne nie pas que lorsque mon patron félicite mon travail, c'est génial, mais je considère cela comme un bonus et non un objectif.
Parce que prendre pour objectif la reconnaissance sociale est en proie à des dérive morale, tu fini par mentir pour éviter qu'on te considérer mauvais et tout les piège qu'amene un objectif de paraître et non d'accomplissement profon.
@@slnrbt5135
J'avais distinguer deux type de "mérite" que je m'était dans le cadre public/privé pour simplifier. On peut rajouter un sens "intime" (personnel).
Mais on reste sur le même mécanisme : le jugement du résultat à l'aune des effort personnelle investi.
Dans ta "philosophie de vie" je vois plutôt de la fierté. Car comme tu le dit toi même tu n'en attend rien en retour, le fait pour toi, en soi.
Le problème de la méritocratie c'est qu'elle n'existe pas, comme la théorie du ruissellement : c'est joli conceptuellement mais ça ne correspond pas à des fait, ça se révèle inneficace à prédire des effets. "avant de chercher la cause ded effets, assurons nous des faits"
Être contre le mythe de la méritocratie ce n'est pas dire que "ceux qui ont réussit" ils ont pas vraiment travailler. C'est remettre en question. La "valeur" du travail, de la souffrance, des effort et de la récompense. Être contre le mythe c'est aussi prendre en compte ses effets, eux bien réel. (dévalorisation de soi, compétition immoral, légitimité des puissant et culpabilisation des "faible" (avec appel. L'impuissance, "quand ont veux on peux", etc)
@@hectorjoncour400 Tout le monde à sa propre vision du mérite ce n'est pas un concept absolu.
Le mérite existe du fait qui à de la valeur pour celui qui l'utilise.
C'est simplement un mot qui ne correspond plus à notre époque.
@@eriksatie3406 relativisme au debut
Et de quoi tu parle à la fin si c'est pas le sens "d'aujourd hui"?
Je ne comprend pas le millieu: soit c'est une tautologie soit tu défini la valeur d'un concept par son essence qui est d'être utilisé 🤔
Genre j'ai juste pas compris ton propos ^^
@@hectorjoncour400 Je sais pas si je vais être plus clair, voici mon idée :
Je pense qu’il est futile de chercher un sens absolu dans un concept « le mérite » qui n’a que comme référence la subjectivité de l’Homme. En fait le mérite est une valeur morale qui fluctue très souvent notamment en fonction des mœurs et donc de l’époque.
« Je fais le bien donc je mérite le bien » pur invention de la morale humaine et qui nous viens en grande partie de la religion, la fameuse rétribution divine. C’est un concept qui sert la société et qui contribue à son bon fonctionnement.
Dans t’es commentaires précédents, tu distingues deux types de mérite. En fait tu fais la distinction entre ta vision du mérite et comment le mérite est traité dans la société. Et dans les deux cas il n’y a aucun absolu, simplement une divergence de valeurs.
Extraordinaire!!!! Merci!
Ni l'un ni l'autre... à supposer déjà que l'on s'entende sur la définition de "réussir" 🙃
Réussir c’est perpétuer l’espèce et renforcer sa génétique pour que la descendance soit plus forte dans son environnement ( c mon avis, et toi ton avis???. Bonne journée)
@@vivreencampagnemathieu695 L'espèce est une notion collective. Peut-être que le sujet concerne davantage la réussite individuelle. Selon vous peut-être que la réussite consiste à avoir beaucoup d'enfants qui ont eux-mêmes des enfants ? Ca se défend.
Vladislav Vezinski moi je suis côté japon et Chine ou la notion d’individu n’existe pas, il y a que le groupe qui compte. Bon on est d’accord c juste un concept ou un point de vue mais il me parle.
@@vivreencampagnemathieu695 Exact mais ce qu'on appelle réussite pose déjà problème. Que la notion d'individu ou de collectivité domine, la réussite n'est pas forcément liée à une notion relative (La réussite comme victoire sur l'autre ou par rapport à l'autre ou même mon peuple sur l'autre peuple), elle peut aussi avoir un aspect transcendant et universel. C'est-à-dire le bonheur, la paix, la béatitude peuvent aussi être une forme de réussite.
@@vivreencampagnemathieu695 j'avoue que la notion d'individu ne me parle/plaît pas beaucoup non plus ; j'ai trouvé chez Denis Marquet la notion d'être unique qui elle au contraire me parle énormément ; elle renvoie parfaitement à la reconnaissance de l'unicité de chacun d'entre nous (notion fondamentalement occidentale et donc absente ou peu développée dans les civilisations orientales) sans pour autant tomber dans l'individualisme (qui en est la dérive compréhensible mais malheureuse, moderne / libérale / protestante / progressiste). Sans surprise, c'est en étudiant la philosophie du Christ qu'il a cerné ce concept... ❤
Oui c'est une excellente vidéo. J'aime bien Monté, que jusqu'à présent j'appelais métonymiquement "Linguisticae" ou parfois Romain dans les échanges avec lui (Romain Filstroff). J'ai juste une curiosité de forme.
J'ignore beaucoup de choses du monde des youtubeurs. Je sais juste qu'ils utilisent RUclips à des fins très diverses et très variées : diffuser du contenu, mettre en avant une idée, travailler à leur succès (mérité ou non 😉), répondre à un autre youtubeur, ou faire avec lui ou avec elle une vidéo commune. Je t'ai déjà vu faire des très bonnes vidéos débats en apportant la contradiction à un interlocuteur et en lui laissant également la possibilité de te répondre dans le même temps. Tu es d'ailleurs très fort (voir la vidéo où tu discutes avec un militant végan). Et personnellement, j'aime beaucoup ce format, car je le trouve le plus respectueux de l'esprit de débat que tu défends très souvent. Je comprends aussi que ça n'est pas toujours possible, et que parfois, il faille répondre par une vidéo coup de poing aux agressions qu'on reçoit soi-même (cas de Vincent Cespedes). RUclips est un monde rempli d'impitoyables, et parfois de malhonnêtes.
Ma question est celle-ci : pourquoi ne pas avoir choisi de faire une vidéo débat avec Monté ? Ce genre de vidéo est certes moins limpide qu'une vidéo en solo où on a eu le temps de peaufiner le fond et la forme de son argumentation. De ce point de vue, ta vidéo est nickel, car en même temps que tu es parvenu à dé-Monté certaines de ses affirmations, tu n'as jamais manqué de reconnaître ses qualités, en lui témoignant même une certaine estime. Peut-être Monté t'a-t-il répondu, ou te répondra-t-il, à travers une vidéo, ou d'une autre manière de son choix. Mais moi, je regrette juste cette tendance, sur RUclips et ailleurs, à faire abstraction de tout ce qui rend le débat civilisé. Je veux dire courtois et apaisé, quand c'est possible : prendre contact avec son contradicteur, partager avec lui l'envie ou le besoin que l'on ressent de réagir à ce qu'il a dit, se mettre d'accord éventuellement sur un format de débat, et pourquoi pas, discuter de la possibilité de faire une vidéo commune. Je ne sais pas si toutes ces étapes ont eu lieu ou pas avec Romain. Quoiqu'il en soit, et bien que ton argumentation m'ait totalement convaincu, ma raison n'a pu retenir une petite crispation à certains passages, comme quand on s'égratigne le genou, mais qu'on a déjà oublié ça une minute après avoir recommencé à pédaler.
Tu réussis à lui faire dire le contraire de ce qu'il dit c'est fort (enfin de ce que moi j'en comprend), à 15:13 par ex tu dis que le mérite existe mais n'est pas corrélé au succès, et donc tu en conclus que si monté dis que le mérite n'existe pas c'est qu'il dit que les gens qui bossent comme des fous sans être récompensé n'ont pas de mérite ... C'est complètement con, dire que le mérite n'existe pas c'est justement dire que les gens méritant n'ont pas forcément de succès, quand tu as mérité quelque chose c'est que tu as bossé comme un fou pour l'avoir et que tu l'as eu, et comme justement bosser comme un fou n'est pas corrélé au succès le mérite n'existe donc pas, sinon les caissières de chez auchan au SMIC dont tu parles seraient récompensées vu qu'elle l'ont mérité. Elles le sont pas, donc le mérite n'existe pas.
J'ai l'impression que tu ne fais que jouer sur les mots dans cette vidéo mais je suppose que tu as compris ce que voulais dire monté dans la vidéo originale, c'est pareil sur la chance/faveur au début tu peux utiliser un autre mot mais tu as très bien compris ce qu'il voulait dire. Ou à 9:37 par ex, tu dis que le mérite c'est beaucoup de facteurs pas uniquement le talent, encore une fois tu fais une fixette sur le mot "talent" en limitant sa définition mais être persévérant c'est pas avoir du talent ? être bon en communication c'est pas avoir du talent ? Faire les bons choix c'est pas avoir du talent ? Les choses qui restent qui sont pas du talent peuvent être ramenées à la chance, être né dans la bonne famille, avoir eu un bon prof, ne pas avoir eu d'accident grave, avoir eu un désistement dans une formation qui a permis d'avoir une place, avoir rencontré la bonne personne au bon moment ... Et ce que monté dit c'est justement tous les facteurs liés au talent sont minoritaires par rapports aux facteurs liés à la chance dans la réussite en général, c'est pas compliqué.
J'ai pensé exactement comme vous. La notion de faveur puis de talent qui sont utilisées pour dire que Monté n'a pas bien cerné le sujet... Ça pose problème. La faveur, c'est toujours la chance, même si après l'effort. Puis le talent, la volonté, la persévérance, l'initiative, la reconnaissance du talent, ce sont là differentes facettes qui dépendent toutes d'un facteur chance. Comme vous dites assez bien, ce sont là tous des formes de "talents". Je ne vois pas en quoi ces précisions sont pertinentes et elles semblent servir de contre argument... C'est quand même jouer sur les mots... Redire la même chose en disant que c'est pas pareil...
Le précepteur! précepteur! précepteur! précepteur! précepteur! précepteur! précepteur! LOGIQUE une fois de plus
Personnellement je trouve que la chance et le mérite sont toutes 2 des catégories inefficaces.
Le succès et les efforts sont sûrement reliés mais le mérite n'est pas une catégorie suffisante à expliquer le succès professionnel ou autre. Là quantité de succès disponible dans une société ne dépend pas de la quantité de méritants. Dans une période de plein emploi et de croissance, il y aurait alors plus de méritants que dans une période de récession ?
Dans ce cas là, les qualifications de méritants et non méritants perdent toute leur capacité à qualifier les individus.
Je pense que philosophiquement et historiquement, la montée de la pensée méritocratique est à resituer dans le cadre d'une justifications des places dans la société, sur fond de reactualisation de pratiques et valeurs judeo-chrétiennes qui ont souvent été utilisees pour justifier l'ordre en place dans la mesure où il existe des "élus", soit dans leur existence, soit dans l' au-delà, soit au moment de l'apocalypse. De la même façon la société reconnaîtrait les méritants et les elirait à sa façon. Bref, toutes ces catégories de méritants ou d'élus, le problème est qu'elles appellent le terme inverse implicite: non méritants et damnés. On voit des lors que le mérite et l'élection ont plutôt une valeur d'usage, qui sert à qualifier et trier les individus tout en justifiant l'ordre en place. La chance et le mérite ne sont donc PAS des catégories efficaces. De même que liberté vs déterminisme est une antinomie insuffisante elle aussi.
Très interessant
La méritocratie est la bonne concience des gagnants disait David Guilbaud, ancien énarque.
C'est pour asservir le peuple "ceux qui ne sont rien" et leur faire comprendre que, si l'on est à notre place. C'est de notre propre volonté.
C'est pour dire de façon vulgaire, croire que la vie est comme les Sims où il suffit de postuler à un emploi sans faire d'études, travailler très dur et se cultiver rapidement pour finir riche et puissant.
C'est en soi, un parralèle à faire avec la violence symbolique chez Bourdieu qui va faire croire aux dominés qu'ils le sont légitiment. Je l'entends souvent à travers des phrases comme "il mérite plus que moi car il a fait des longues études"
Excellente argumentation...un réel plaisir en sortant du taf...t écouter
extrêmement intéressante cette vidéo ! merci à toi d'avoir élargit ma perception sur ce sujet :)
Je suis tout a fait d'accord avec vous..le succès est la réalisation progressive d'un objectif qui vaut la peine..mon expérience me conduit à penser ,qu'une personne armée d'un but ,parvient à celui-ci, si et seulement si, il ou elle est déterminé à y parvenir..la chance sourie aux intrépides..celui qui veut devenir riche sera riche ,celui qui veut être un excellent ingénieur, mécanicien, ou quelque soit son but ,l'atteindra, pour vue qu’il soit déterminé à atteindre ce but ..
Le succès n'est pas qu'une affaire de chance,c'est l'affaire de tous les instants .
"pourquoi devrait-on s'élever contre les inégalités sociales si les dominés n'ont pas plus de mérite que les dominants?"
En fait, parce que les dominés ont autant de mérite que les dominants.
Se battre contre les inégalités, ce n'est pas pour inverser les rôles. Un ouvrier a autant de mérite que son patron. L'un en a pas plus que l'autre. L'ouvrier n'a pas plus de mérite que le patron.
La question de l'existence du mérite est sujette à débat. Est ce que nos talents ne sont pas de la chance liée à la loterie génétique et à l'entourage dans lequel on grandit? Monté a un point de vue complètement déterministe. Selon ce point de vue, on peut effectivement placer la chance comme étant l'origine des talents, donc du mérite. Tout ne serait donc que chance. (Je précise que pour moi, talent inclut le charisme, la persévérance...)
Il est vrai que penser que tout est déterminé oblige à tout remettre en question dans notre société. Du point de vue de l'humain, il vaut mieux adopter ta manière de voir le mérite. Mais on peut aussi adopter ta manière de voir car plus utile tout en admettant que nous pourrions être complètement déterminé
Magnifique vraiment. Tout est dit dans cette vidéo!
"VAINQUEUR INGRAT" fausse mosdestie ou strategie ? Bonne video ! Meme si la chance se concentre a la naissance que ce soit ds une ruelle de Bombay ou une clinique de Neuilly tu n auras pas la capacité de choisir le reste est consequence....je crois
C'est exactement ça !
@@mcrybun7439 ou si il l est je ne crois et ne vois pas tant l evolution , les motivations sont les memes et le progres reste d un ordre domestique
Magnifique démonstration !
3:41 : Non.
La chance est l'entièreté des évènements qui ont lieu indépendamment de nous.
Pour reprendre ton exemple de la chasse au trésor.
Si effectivement tu investis beaucoup d'énergie dans cette chasse au trésor alors il devient possible de trouver le dis trésor pourvu que ce dernier existe.
Or le fait que ce dernier existe ou non est totalement indépendant de toi et de tes efforts tout en étant la fondation nécessaire et suffisante pour qu'une recherche puisse réussir.
En d'autres termes peu importe la quantité d'effort investis c'est la chance à savoir le fait que ta décision de partir à la chasse au trésor ne se basait sur rien de concret qui conditionne le tout. Que tu trouves le trésor ou non restera de la chance car ta décision initiale ne repose pas sur une information certaine mais est bel et bien un pari depuis le début.
Je te dis donc non dés le début de ton pseudo raisonnement qui a pour but d'établir les fondations d'une pensée paralogique.
Bonne journée.
Merci précepteur 🙏🏾🙏🏾🙏🏾
J’acquiesce quand tu dis que le talent dans un domaine n’est pas la seul variable à avoir pour accéder aux succès et à la réussite. La création du réseau l’aisance à l’orale, la confiance en soi sont tout aussi important or, un jolie carnet d’adresse est lié au celui des parents, des formations annexes pour apprendre à communiqué sont plus facilement payées si les parents gagne bien leurs vies. Tout ceci est joué à la naissance par le hasard, on a de la chance ou on en a pas CQFD
t'es tout simplement extraordinaire comme d'habitude!
Vous dites que la chance ne sourit pas aux inactifs ! Comment pouvez-vous être aussi affirmatif ?
Beaumarchais a écrit une pièce de théâtre là-dessus.
Merci merci!!!