Coucou, il y a une perspective alternative qui m'aide bien avec ma dépression, j'ai trouvé ça au détour d'une page du livre "L'école des soignantes" de Martin Wincker : c'est que ce qu'on appelle dépression est une manifestation de fatigue. On peut appeler ça fatigue chronique ou fatigue aigue, personnellement ça me parle beaucoup. Après tout quand on est au bout du rouleau c'est une sorte d'épuisement face à la vie, on n'en peut plus. Et cet épuisement pourrait être causé par une propension à refouler nos réactions naturelles aux agressions, une manière d'être toujours dans la résistance à ses émotions, et aussi une propension à vouloir se dompter et se faire rentrer dans un moule. Et je pense que le corps a besoin de récupérer de ça, la dépression c'est un peu "je vais te mettre en off sinon on va pas tenir la distance là". Donc je pense que c'est normal de ressentir de la fatigue quand on commence à reconnaitre ses maladies/ troubles mentaux : le corps reprend ses droits.
Je me suis revue 1 an auparavant! Avec vraiment la même expérience (sauf le suivi par la psychiatre qui était vraiment en surface et très espacé). Franchement, ça a tellement changé mon système de pensée, mon rapport au corps, à tout ce qui est physique, à la santé surtout mentale etc... J'ai compris tellement de choses, juste en acceptant de prendre ces médicaments et d'accepter d'être malade mentalement. Ça ça change tout! Parce qu'au lieu de se dire qu'on est vraiment devenu une grosse merde faible, inutile, léthargique et complètement apathique, laisser la honte et la culpabilité empirer la situation, on se soigne enfin! Et pendant le confinement, j'ai eu peur un peu d'une rechute, avec l'isolement social etc.. Mais non! Alors par contre, j'ai énormément travaillé sur moi-même, et faut pas rêver, je n'ai pas réglé toute mes failles narcissiques, débarrassé complètement des résidus de traumas, des schémas destructeurs et des pensées limitantes. À l'époque, une des chroniques de l'humoriste Marina Rollman sur France inter, sur le suicide m'avait fait vraiment du bien à ce propos, notamment quand elle dit "Alors attention! Dépressif, c'est pas une personnalité!" Et c'est ça le problème: on prend souvent ça pour un trait de personnalité, donc on se laisse définir par la dépression. Enfin bref, tout ça pour dire, pas mal savent ce que c'est de vivre ça! Puis je ne doute pas que tu t'en sortira! Bonne sortie du tunnel!
Ton petit "coucou" en début de chacune de tes vidéos est tellement mignon. Voilà, je devais le dire parce-qu'à chaque fois je me fais cette réflexion en mode : "oh, elle est trop choux!". :) Sinon, vidéo très intéresante, merci pour le partage de ton expérience. Heureuse que tu te sentes de mieux en mieux.
Merci Caro de partager ton expérience avec nous et de dédiaboliser les traitement psy. J'ai été sous anxiolytiques pendant presque six ans, sous neuroleptiques pendant cinq ans et sous antidépresseurs pendant quatre ans, et je sais que ça m'a clairement sauvé la vie. L'arrêt a été un peu dur parce que mon corps s'y était habitué, mais en étant bien accompagnée et suivie, cela s'est plutôt bien passé. Et aujourd'hui je n'ai plus besoin de ces médicaments pour gérer mes angoisses et mes difficultés. Je t'envoie plein de courage pour la suite
Hello ! Je souffre de TAG depuis 5 ans et de dépression depuis 3 ans. Pendant longtemps je n’acceptais pas que je puisse souffrir de ce trouble et cette maladie. C’est au bout de 3 ans de TAG et plus d’un an et demi que j’ai accepté de prendre mon traitement. Malheureusement je suis très vite tombée dans l’addiction au anxiolytique (pour ceux qui peuvent visualiser j’ai étais à 8 pilules par jours). Après des mois de combat j’ai réussi à sortir de mon addiction mais mes troubles anxieux ont décuplé ce qui m’a obligé à redoubler ma terminale. Aujourd’hui je continue de faire mon maximum pour aller de l’avant et sache que d’entendre des personnes parler de leurs troubles et leurs maladies aident énormément dans l’acceptation. La société renvoie encore des images stéréotypées qui nous laisse croire que nous sommes les coupables de nos troubles, maladies. Merci beaucoup pour cette vidéo et l’ensemble du travail que tu produits car il est aussi qualitatif, qu’instructif 🖤
Moi aussi je suis tombée dans l’addiction des anxiolytiques. J’en prenais 12 par jour de 0,50. Ça m’a aidé pendant 1 an car je refusais de prendre des antidépresseurs. J’ai tout essayé et j’ai donc décidé d’en prendre depuis 5 jours. Je fais une anxiodepression sévère. Donc je te comprends totalement. Les anxiolytiques ne soignent pas. Ils camouflent l’angoisse. Je souffre aussi de TAG.
J'ai également un trouble anxieux et je suis passée par la même étape que toi avec une phobie en prim Aujourd'hui je comprends enfin se que ma thérapeute me disait avec ses "tu a un cerveau anxieux il faut l'accepter et pas se battre contre" à l'époque je refusais totalement d'entendre cette phrase (malgré mes études de psycho qui confirmerait le truc.. déni). Aujourd'hui je suis d'accord avec ^^ j'ai trouvé le moyen de me sentir bien au jour le jour je gère quasi totalement l'anxiété 😎 c'est presque devenue ma pote. ce trouble fait partie de moi et étant donné que je m'aime bien j'apprend à l'aimer aussi. Bref je dis ca pour pas que tu perds espoir je me souviens avoir eu une sorte de groooos bad en apprenant que ca se guérit pas, mais en vrai c'est tout comme car le trouble est encore la mais il se fini par se faire petit et à s'apprivoiser qu'on a l'impression d'être guéri. Seul soucis, je sais qu'il pourrait redevenir "sauvage" si je baisse la garde et que je me laisse aller à ne plus le gérer
@@missmanuaunaturel2233 C'est difficile à expliquer comme ça en un commentaire, je pense que les façons de gérer sont propres à chacun et que c'est un chemin personnel à parcourir je ne saurais pas donner un protocole ni une liste de mes façons de gérer l'anxiété c'est un peu abstrait.. pour la phobie c'est le principe TCC que j'ai commencé avec une thérapeute et continue a appliqué aujourd'hui seule
Angoisser de l'angoisse appelle (et renforce) l'angoisse, c'est effectivement la première étape pour réussir à l'apprivoiser. Puis faut réaliser que les angoisses et les phobies traduisent rien de plus qu'une insécurité, une peur qui peut être fondée ou non mais qu'il est inutile de nourrir. Et après ça fait tout de suite moins peur d'être angoissé. Courage à toi ^^
A.P wow, ma psychologue à exactement dit la même chose pour moi... J’ai toujours été quelqu’un d’anxieuse sans même m’en rendre compte, pour moi c’était normal, ça fessait partie de moi, mais j’avais, et j’ai toujours, des crises littéralement d’anxiété intense à cause de questions existentielles par exemple... C’est très difficile à passer au dessus parce que je rentre dans un « délire » quand je suis dans cette état là, et j’men rend compte que après 🙁, mais bon chacun à ses problèmes, faut faire avec 👍
Franchement chapeau à ta psy, qui a l’air de réellement connaître et aimer ce qu’elle fait. Pour raconter brièvement mon vécu là dessus, y a 2ans j’ai dû (contre mon gré) voir une psychiatre qui travaillait avec un CMP, et qui à peine après 1h de discussion avait déjà imprimé l’ordonnance avec le doux combo AD-anxio-somnifères (somnifères parce que je vivais de nuit, par choix, mais elle voulait réparer ça aussi). Voyant que j’étais très réfractaire elle m’a juste menacé : "soit tu prends ce que je te donne, soit je te fais interner". Joie bonheur, je m’attendais à voir débouler les infirmier.ère.s à tout moment. Elle m’a garanti qu’au bout de 2 semaines je sentirais une amélioration, que j’attends toujours. Alors oui, les 15 premiers jours ça été différent, avec le cocktail que j’avais j’étais shooté, vaseux, migraineux et j’ai perdu quelques kilos parce que nauséeux. Donc physiquement pas ouf, psychologiquement encore pire, je me suis pris le contre-effet dont tu parles, à savoir l’état qui s’aggrave. Au bout d’un mois de traitement inutile (l’AD et les 1200 tests de somnifères différents qu’elle modifiait toutes les semaines) j’ai arrêté seul l’AD, en gardant l’anxio qui pour le coup fonctionnait. Au niveau de la thérapie même galère, passait pas une séance sans qu’on se dispute, que je claque la porte ou sorte en panique. (A noter que j’avais vu plusieurs psychologues avant, et étant mineur, ne pouvais pas décider d’interrompre le suivi). Conclusion, 2ans plus tard je suis toujours accro aux anxios/somnifères, et mis à part le fait que je ne la vois plus depuis longtemps, la situation n’a pas changée. Dans tous les cas je suis content que ça fonctionne pour toi, j’ai une amie qui guérit doucement et considère les AD comme la panacée, je pensais qu’elle était l’exception mais visiblement avec de vrai.e.s bon.ne.s spécialistes, on s’en sort. Alors force à toi, en espérant que ta situation continue de s’améliorer !
L'anxiété est le lit de la dépression et oui Tu as tout mon soutien je vis les mêmes choses et oui les traitements fonctionnent il faut bien s'informer et prendre patience
Merci de parler de ça, vraiment. J'ai fais une dépression sévère et je suis sous anti dépresseurs et je l'identifie a toi: qu'est ce que ça fait du bien de se rendre compte qu'on est pas seul ! Merci d'être là et d'aider les gens. Tu es la personne la plus inspirante et utile de youtube . Bravo pour ton travail et tes idées. Merci pour tes témoignages, merci mille fois.
Je suis sous antidépresseurs, anxiolytiques et neuroleptiques (anciennement appelés antipsychotiques) depuis des années mais pourtant ça reste quand même dur d'en parler. Mes problèmes mentaux sont apparus dès l'enfance mais ce n'est que depuis très récemment que j'ose parler de ma santé mentale. J'ai aussi eu une relation assez compliquée avec les médicaments psychotropes parce que pendant très très longtemps malheureusement j'ai eu honte d'en avoir besoin et d'en prendre. J'aurais aimé tomber sur une vidéo comme celle-ci plus jeune, je pense que ça m'aurait énormément aidé à briser le tabou. Merci du fond du coeur pour ta vidéo! 💛
@@wnplj4691 Les guillemets n'ont rien de dépréciatif, je ne fais que reprendre les termes exacts (qui en soi sont très vagues). Ensuite, je ne vois pas le problème à demander à quelqu'un de quoi il ou elle souffre, la personne est libre de me répondre ou non.
Merci d'en parler ouvertement! Je suis contente que ton traitement t'aide et que tu te sentes mieux :) J'ai également un tempérament anxieux qui s'est développé en trouble anxieux dans les dernières années. Je suis sous anti-dépresseurs depuis plus d'un an et moi aussi ça a changé ma vie. Quand j'ai commencé mon traitement j'avais peur du jugement des autres, mais je me suis rendue compte qu'on est très nombreux à être médicamentés pour cela. Bon courage à tous ceux qui traversent une période difficile, et prenez soin de vous. :)
Coucou Carolina :) Je souffre moi aussi de TAG diagnostiqué il y a peu mais souffrant depuis 3 ans. Je suis contente que tu en parles car j'ai l'impression que c'est un sujet tabou et que la prise d'antidépresseur et autres médicaments des affections psychiatriques a une connotation négative dans notre société, ce qui fait (comme lu dans un autre com) que j'ai honte d'en prendre et n'ose pas en parler autour de moi à cause de la peur du jugement... Ce qui est marrant c'est que je te suis depuis quelques années et découvre seulement maintenant qu'on souffre +/- des mêmes choses, comme quoi on est pas attirer par les personnes pour rien ... En tout cas merci beaucoup pour ta vidéo ça aide a dédramatiser sur ce sujet et on se sent moins seul !
J'aurais teeellement de choses à dire suite à cette vidéo, la 1ère chose est que je suis super heureuse pour toi que tu puisse enfin te sentir + toi même et que les medicaments fonctionnent. Ensuite je me retrouve totalement dans les apprioris qui ressortent le plus. Je voulais traiter le problème à la source et j'avais peur d'être addict, d'être un "zombie", et je voulais pas prendre de substances chimiques. J'ai donc refusé l'hospitalisation pour ces raisons là et heureusement j'ai réussi à me trouver une alternative plus saine. Mais ce qui est des médicaments, je les ais réclamé à mon psy quand je me suis sentie prête. Je voyais ça comme un coup de pouce car j'avais déjà bien avancé toute seule. Cela fait maintenant 2 mois que je prends des neuroleptiques pour apaiser mes angoisses, mon sommeil, et pour essayer de manger correctement pour me maintenir en vie tout simplement. J'avais peur des effets secondaires grande anxieuse que je suis, et finalement le seul que j'ai eu à été une sécheresse cutanée qui n'a duré que les 2 premières semaines. Il m'a fallut de la patience pour enfin voir des effets positifs mais je me sens enfin mieux. Mon anxiété n'est plus là, je dors super bien, et je recommence à bien manger petit à petit, je sens que ma dépression ne me contrôle plus. Je me sens revivre et je regrette même de ne pas avoir prit de traitement plus tôt. Je réalise que même si je prends du "chimique", et bien, c'était quelque chose de nécessaire à ma reconstruction. Je suis bien sur encadrée par un psychiatre et un neuropsychologue, je communique très souvent avec eux par rapport à ce traitement et je me sens en sécurité. C'est un traitement que je prends le soir au couché et le seul bémol c'est que c'est très dur pour moi d'émerger de mon sommeil. Mais je n'ai jamais aussi bien dormi de ma vie. Si il y a en comme moi qui ont des peurs par rapport au médicament, soyez patients et honnêtes envers vous même et votre psy, ce n'est pas être faible de d'aider via des médicaments, justement c'est courageux de réclamer de l'aide et de se l'autoriser. Courage à celles.eux qui galère, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel. Love 💗
Coucou Caro et merrrcciiii j'ai 26 ans et j'ai fais une dépression ya un peu moins d'un an, je suis tjrs sur le chemin de la reconstruction mais merci !!! Je crois qu'on a peu près le même âge et ça m'aide bcp de voir que ça n'existe pas que chez les quarentenaires, j'avais besoin de ça 💙💙💙💙💙
20 ans de dépression larvée avec des pics et un Tag envahissant, ça fait seulement 6 semaines que j'ai essayé les antidépresseurs, je vais enfin mieux, j'ai l'impression de me retrouver et de retrouver un peu de mon pouvoir d'action et de repos émotionnel... J'ai attendu pour des principes, et avec le recul je me dis que j'ai perdu du temps.
Merci 🙏 pour ton témoignage car je suis touchée depuis petite puis récemment j était diagnostiqué schizophrène avec trouble anxieux toc pfffff c horrible donc j entamé une psychothérapie j’ai du quietapine léger plus loxapac à faible dose pour cette anxiété énormément douloureuse depuis l’enfance….. merci 🙏 beaucoup ton témoignage me touche énormément……
Cette vidéo tombe parfaitement pour moi, je vais commencer un traitement et je suis vraiment rassurée par ton partage d'expérience ; merci pour ton contenu si précieux ♥️
Désolée si ma question semble être indiscrète mais comment vous vous portez depuis ?? Car moi aussi je souffre d’anxiété et des idées noires et j'hésite d'aller voir un médecin car j'ai peur des effets secondaires du médicament si vous avez des conseils à me donner ou si vous souhaiterez partager vôtre expérience ( ici ou prv) cela m'aidera beaucoup . Merci ❤
Il y a des personnes qui prennent des anxiolitiques à vie ☺ avec l'aval du médecin toujours la pour leur prescrire, pour répondre à ta question. Personnellement je suis très contente de ne pas avoir eu de médicaments à prendre lors de ma grosse déprime pendant l'adolescence car je savais qu'une pilule n'allait tout simplement pas régler l'ensemble de mes problèmes, j'ai bien entendu fait le point et j'exerce mon cerveau à aller mieux, c'est un exercice à vie, également soigner et comprendre mes névroses intérieur, la compréhension du cerveau son fonctionnement ect. .. Une réel fierté
Non mais Carolina tu me vends du rêve là ! Deux semaines sans angoisses !! Ça me parait tellement impossible. Je suis quelqu’un de très anxieux également, du matin au soir, sauf que la prise de médicament est également une source de stress pour moi. Même un anxiolytique. (Peur qu’il n’agisse pas ou bien des effets secondaires tel que vertige puisque cela me déclenche automatiquement une crise tellement j’en ai peur). Les antidépresseurs me font peur également. J’ai l’impression qu’ils bousillent le cerveau (surtout que j’ai vu des personnes en prendre des années et des années et elles sont devenues insensibles ou plus elles mêmes).
Bonjour Caro, super vidéo, tu fais bien de parler des anxios et de l'addiction. Je suis sous traitement antidépresseur et anxio depuis mes 15 ans et à partir d'un moment on a du rajouter des neuroleptiques. A l'origine j'avais la même chose que toi dépression et trouble anxieux généralisé mais il y avait aussi des symptômes de déréalisation et une forte dépendance affective avec paradoxalement une phobie sociale (ce n'est pas moi qui me diagnostique, c'est mon psychiatre depuis 2003). ça m'a fait "tenir" mais je souffrais quand même encore pas mal. Cependant j'ai pu obtenir mon bac, 2 diplômes universitaires puis travailler. Entre 24 et 30 ans une certaine stabilité, un mieux-être palpable. Pas de chance à 30 ans burn out. Il faut savoir que jusque là j'avais des anxios dit "à demie vie courte" qui font effet tout de suite mais pas longtemps, donc j'en reprenais un peu trop et finalement quand je voulais diminuer l'angoisse revenait X1000. Depuis le burn out (très grave, j'ai failli y rester) j'ai un différent traitement, toujours le même genre de médocs (antidépresseurs, anxios, neuroleptiques) mais différentes molécules et surtout des anxios à demie vie longue c'est à dire qu'ils font effet sur le long terme et je n'ai plus besoin d'en abuser. J'ai 2 prises bien définies dans la journée et je m'y tiens. Je n'ai quasiment plus de crises d'angoisse, et l'anxiété diffuse sur la journée est faible à inexistante. Moralement ben j'ai envie de vivre, donc c'est le principal. Effets secondaires: je me lève tard, j'ai un besoin biologique (dixit mon psy) de dormir pas mal. Là avec le confinement c'est compliqué mais je suis en reconversion pro. Je ne veux pas affoler les lect.eur.rice.s de ce comm, je précise que mon état mental a été affecté très gravement et je ne remets pas du tout en question ta souffrance Caro, loin de moi, mais j'espère (et je pense) vu comme c'est parti que ton traitement moins lourd que le mien te suffira. Je tenais juste à dire que même s'il faut prendre des médocs, même s'il faut les augmenter (par le ou la psy), même s'il faut vivre toute sa vie avec, être en vie n'a pas de prix!!!
Hello. Alors je n'ai rien appris parce que je suis passé en gros par le cheminement mais je te remercie pour ce message, d'autant qu'il est assez complet. Je considère que les antidépresseurs m'ont fortement soulagé et peut-être tout simplement sauvé la vie. Car au bout de l'une dépression sévère, qui rappelons le une maladie, il y a au mieux la souffrance, au pire le suicide. Et en effet, ne pas hésiter à changer de médecin quand ça coince. Quand je suis allée voir mon généraliste de l'époque avec mes signes de fatigue, tristesse, démotivation, j'ai eu droit au diagnostic d'une petite déprime, des gélules aux plantes et surtout continuer à travailler. C'est bien plus tard à la médecine du travail qu'un médecin que je ne remercierai jamais assez m'a dit holala, dépression sévère, vous êtes allé trop loin comme ça, alerte rouge. Maintenant tout n'est pas réglé mais je ne suis plus le légume qui se traînait et picolait comme avant. Je te souhaite tout plein de chocolat Carolina 😊
J'ai commencé un traitement antidépresseur il y a 5 mois, les effets sont là, je vais mieux et je me sens globalement plus sereine. J'ai encore des moments difficiles, mais je les gèrent bien mieux et j'arrive à m'accrocher à l'espoir pour me sortir de ces moments. Et surtout, ces petits moments de rechute durent très peu de temps (parfois 2 ou 3 jours max). Ce n'était pas le cas avant. Je ne regrette pas du tout d'avoir commencé ce traitement !
J'ai eu des anxiolotiques car je commence à faire une dépression suite au décès de mon père, je n'ai pas voulu les prendre... Jusqu'au début du confinement où j'ai fait des grosses crises d'angoisse (tachycardie) et ça m'aide beaucoup, j'essaie d'en prendre le moins possible, je fais de la sophrologie, du yoga, et de la méditation. Et oui on peut être addict donc il faut faire attention mais ne pas prendre le traitement n'est pas le bon choix, j'ai ressenti la même chose que toi au niveau des appriori sur les médicaments, gros bisous.
J’étais sous traitement il y a un peu plus d’un an car anxieuse et dépressive puis j’ai arrêté du jour au lendemain puisque je sentais que j’étais complètement annihilée, ça n’était plus moi j’étais STONE. Et là depuis le confinement tous mes démons me rattrapent grosse attaque de panique il y a une semaine j’ai appelé le samu en pensant que j’allais mourir pire expérience de ma vie le cœur s’accélère on s’étouffe on a le sentiment de devenir fou bref les émotions prennent totalement le contrôle sur nous, depuis j’ai repris mes traitements puisque j’ai également des crises d’angoisses qui s’en suivent et de l’insomnie. Nous vivons à 3 dans un 25m carré ce qui aggrave cette situation de confinement pour moi...
Pour les personnes qui se reconnaissent dans mon cas encore plus à la venue du confinement : la méditation est votre ami, en plus du traitement ça me permet « d’apprendre à respirer » aussi bizarre que cela puisse paraître, et la boule d’angoisse dans le thorax s’en va...
Il ne faut absolument jamais arrêter d'un coup pour éviter que l'anxiété réapparaisse en pire.... Il faut toujours que l'arrêt soit, très, très progressif pour laisse le temps à ton corps de s'adapter. Tu peut limiter progressivement sur plusieurs mois
Je me reconnais beaucoup en te lisant. Cela fait 6 mois que j'ai arrêté les antidépresseurs en compensant par la méditation, et j'avoue que depuis le confinement je sens que mes vieux démons reviennent également. Je me sens oppressée, je recommence à cogiter et j'ai du mal à dormir
Sabri Ina Oui cette situation aggrave largement l’anxiété, peut être faudrait-il reprendre contact avec ton psy ou un autre et voir s’il est nécessaire de reprendre un traitement? Ça peut être une éventuelle solution 🧐
Merci à Esther Tailliffet qui a parlé de toi dans une de ses vidéos, en nous invitant à visionner les tiennes exceptionnelles! Que c'est vrai! Chercher l'origine d'un problème, y faire face en notre faveur compte tenu d'X - Y éléments autour. Bravo! Tu parles pour d’innombrables personnes qui nous camouflons et nous reconnaissons. J'aime très fort!
Moi, c'est un neuroleptique qui fonctionne super bien sur moi. J'étais en dépression chronique depuis des années avec angoisses surtout le soir et la nuit avec dérealisations. Les anti-depresseurs seuls fonctionnaient à moitié. Ça a calmé toutes mes angoisses. Du jour au lendemain, plus de crises d'angoisse. Les 3 premières semaines on se sent dans le pâté, on somnole mais après on revit. Oui, ça assomme les premières semaines mais l'organisme finit par s'habituer. J ai une vie normale, je travaille, je ne somnole pas, j'ai de l'énergie.
@@mikehammer983 C'est normal 🙂 je crois qu'il n'y a rien de pire comme souffrance psychique que le trouble dépersonnalisation/déréalisation. Ça provoque une terreur.
Je suis également sous antidépresseur depuis plus d'un an. Ça a commencé avec énormément de crise d'angoisse quand j'étais au lycée puis petit à petit une dépression.. Il y a eu des hauts et des bats mais les médicaments m'ont bcp aidé. Je commence à sortir la tête de l'eau.. Merci pour ton partage ❤️
Hey! Alors moi aussi je suis sous traitement. On m'a diagnostiquée bipolaire de type 2 il y a 3 ans. J'étais en dépression et je ne voulais pas le voir, ce qui m'a amené à consommer beaucoup d'alcool et de drogues et à perdre le contrôle de ma vie. J'ai fini en hôpital psychiatrique où on m'a diagnostiquée. Les médicaments (anti-psychotiques pour ma part) m'ont beaucoup aidé. Pendant 2 ans, ma vie a été stable et cela m'a fait énormément de bien. Malheureusement, je suis retombée en dépression il y a quelques mois, notamment à cause de mon psychiatre qui ne m'écoutait pas assez je pense, et je suis aujourd'hui assez instable et en recherche d'un traitement qui pourrait me convenir mieux à l'heure actuelle. Mon erreur a aussi été de tout reposer sur les médicaments et de ne pas faire de psychothérapie. J'en suis une aujourd'hui mais le chemin de la guérison va être long car il y a beaucoup de choses enfouies. Donc les médicaments, c'est bien mais il faut aussi traiter les problèmes de base, sinon ils reviennent toujours à un moment ou à un autre. Des bisous! :*
Vidéo très émouvante pour ma part car en janvier je finissais mon traitement d'un an d'antidépresseur (Effexor), ce traitement m'a fait énormément de bien en plus des anxiolytiques au début du traitement comme tu en parle dans la vidéo, aujourd'hui c'est très rare quand je prends un anxiolytique j'essaie de gérer l'anxiété, j'apprend à vivre avec car ça ne part pas vraiment ça sera toujours là. On m'avait prévenue qu'avec un traitement c'est quitte ou double, soit c'est pire soit c'est mieux et pour ma part je me suis jamais sentie aussi que lorsque j'étais sous traitement. MERCI pour cette vidéo très intéressante Caro, je me suis beaucoup reconnue dans tes paroles, force à toi
Je suis egalement depuis presque 1an sous venlafaxine (c'est le nom de la molecule d'effexor je crois, soit la même chose ) 75mg, et je voulais savoir comment tu avais appréhender la fin et l'arrêt de ton traitement. Ça me stresse parfois à l'idée d'y penser
Merci pour ton témoignage. J'ai vécu la même sensation récemment, avec tous les apriori en lien avec ces médicaments. Mnt je suis heureuse de les avoir. Merci pour ton témoignage. Toujours toi et vraie ❤
Je souffre également de troubles anxieux depuis Novembre 2019 et je te suis depuis très longtemps. Je suis étonnée de tomber sur cette vidéo. Je prends également des AD et du Xanax mais j'ai rarement besoin de prendre le Xanax. J'ai eu les pires crises de panique de ma vie fin 2019 + agoraphobie et même la phobie d'être seule, je pleurais comme un enfant. J'avais parfois envie de disparaître tellement je souffrais psychologiquement, je tremblais fort, donc je sais ce que c'est ... angoisses chaque matin au réveil... un cauchemar... les AD aident beaucoup, largement même ! J'avais également trèèèès peur d'en prendre ! J'en viens clairement à bout maintenant sauf pour conduire, une galère, j'ai peur de refaire des crises de panique au volant... Je consulte un psychiatre également... j'ai jamais consommé de drogue ni d'alcool et pourtant ... j'ai un trouble anxieux également.
Je suis totalement d'accord avec toi j'ai souffert de trouble du comportement alimentaire c'est déjà très difficile à vivre donc j'aimerais faire part de certains conseils destinés au souffrants et à leur entourage afin de mieux comprendre et de guérir ces troubles: -pas de culpabilité ce n est pas de notre faute -non cela ne sera pas comme avant il faut l'accepter -même si on est diagnostiqué nous ne sommes pas réduit à ce trouble. - avoir besoins d'aide est tout à fait normal Il y en a sûrement bien d'autre mais je pense que ces affirmations peuvent être utiles. Courage à tous
Pour le regard des gens/famille : perso ma dépression a commencé durant une période de recherche d'emploi. Incapable de travailler, mes recherches sont donc repoussée. Je passe pour la glandeuse de service super. Avec le commentaire de l'oncle qu'on voit une fois par an "je comprend pas, moi je suis jamais resté sans travailler "
C'est un sujet qui me parle beaucoup ... Je t'ai découvert il y a un certain temps et depuis peu je me pose sur tes vidéos et j'aime beaucoup ton état d'esprit... Je suis bipolaire traitée avec des régulateurs d'humeur et j'avoue être assez craintive lorsque mon psy m'incite a prendre des anxiolytiques car idées reçues sur les médicaments je préfère laisser passer mais ça me fragilise énormément ... Je sais que j'ai tort car je n'ai trouvée aucune autre alternative naturelle .... ça serait un long sujet... Du coup ton discours me fait réfléchir... Merci🙂
Je suis réconciliée avec les traitements médicamenteux maintenant. Si je rechute cette fois j'irai vers un psychiatre. J'en avais vu une d'ailleurs, on avait un bon feeling mais je disais non non non aux médocs. Aujourd'hui et depuis 1 an ça va mieux. Je fais beaucoup plus attention, je suis plus à l'écoute de moi même. Tellement cool que ton traitement fonctionne au 1er essai
C'est cool de voir quelqu'un en parler librement et précisément, beaucoup trop de personnes se privent de traitements du genre par méconnaissance du sujet. Ils se disent qu'ils vont jouer au petit chimiste avec leur esprit ou qu'ils auront 36 effets secondaires alors que la réalité est bien plus concrète et maîtrisée que ça.
Je regarde t'es vidéos depuis 1ans et quelque et merci beaucoup a toi tu m'aide a comprendre plein de choses ou a avoir du savoir , courage ! peace and l♥ve
Coucou Caro ! Ça fait plusieurs mois que je suis de près tes vidéos sur l'anxiété car j'ai moi-même un TAG depuis plus de dix ans maintenant et j'ai décidé de prendre un traitement médicamenteux après une série de crises terribles l'année dernière. Comme toi, antidépresseurs et anxiolytiques, même si je ne souffrais pas de dépression à ce moment-là. Ça a été une décision difficile car j'ai terriblement peur des médicaments mais par chance je m'en suis plutôt bien sortie : j'ai pris les antidépresseurs pendant six mois jusqu'à sentir que je n'en avais plus besoin (ce genre de raisonnement peut être dangereux mais le traitement et la thérapie m'ont donné la force de me créer un cadre de vie beaucoup plus stable et parfois il faut savoir s'écouter aussi) et depuis mes crises se sont espacées jusqu'à devenir anecdotiques et tout à fait gérables, même sans anxiolytiques. C'est une vraie révolution ! Tout ça pour te dire merci, tout d'abord, d'en parler. C'est extrêmement important dans ces situations de sentir qu'on est pas seul dans le brouillard. Ça me met en joie de voir dans les commentaires de très jeunes personnes qui suivent ces traitements. Je ne suis pas si vieille mais j'aurais aimé qu'on me les propose à 19 ans quand j'ai commencé à aller mal. J'ai l'impression que la parole se libère peu à peu sur les maladies et les troubles mentaux et c'est une excellente chose. On peut s'en sortir ou très bien apprendre à vivre avec, comme tu le dis et plus c'est pris tôt, mieux c'est ! En tous cas je te souhaite plein de courage et belles choses pour la suite, ainsi qu'à tous ceux et celles qui regardent cette vidéo. Et juste une chose, car j'ai vu plusieurs personnes autour de moi se lancer dans des traitements hasardeux à cause de ça : il est VRAIMENT préférable de consulter un psychiatre plutôt qu'un généraliste pour le suivi médicamenteux. Ils ont beau être pleins de bonne volonté, beaucoup sont mal informés sur les spécificités des traitements et leur dangerosité si mal employés :)
Tellement peace comme vidéo. Je me la garde de côté pour me déstresser du string si jamais je dois réenvisager cette option. Merci pour ces deux vidéos, elles sont vraiment importantes. Ce serait chouette d’en faire une sur la communication avec la famille, l’entourage, le mec, etc...
Bravo pour ta video. Elle est très instructive et m'a permis de comprendre des choses sur notamment la manière avec laquelle tu vis ta maladie. Je pense que le point le plus important est de choisir le bon médecin pour aller dès le début sur de bonnes bases. Ma mère était sous anti-dépresseur et honnêtement je n'avais jamais vu d'amélioration dans son cas. Lorsque ça allait pour elle, elle devenait une autre personne. Je ne la reconnaissais plus, c'était comme si le médicament la contrôlait, et presque tout le monde le remarquait. Bon, en tout cas je te souhaite bon courage. Merci pour ta video. Bisous
Vidéo très poignante, qui m'a beaucoup touchée bien que je ne sois pas directement confrontée à ce genre de problème. Ca me fait vraiment plaisir de te voir souriante ! Prends soin de toi !
Je suis aussi atteinte de TAG et jai été sous sertraline (antidepresseur) pendant 1 an et demi et lysanxia (anxio) pendant 2 mois. Et maintenant jai tout arrêté. Il faut être traité minimum 1 an pour que ça soit durable et quil ny ai pas de rechutes. Javais des tas d'appréhension avant detre sous traitement et jai laissé traine mes problèmes des annees. Mais le jour où jai voulu mettre fin à mes jours jai dit que ce netait pas possible de continuer ainsi donc jai accepté le traitement. Et la ca fait 3 ans que je vis beaucoup mieux malgré les angoisses. Je suis libre je vit avec mes angoisses et elles ne me contrôlent plus. Il est important detre bien suivi mais ça sauve la vie je vous le dit. Tres bonne vidéo caro
Merci pour cette video ,j ai commencé a avoir des troubles anxieux tres important , je ne dormais plus la nuit , j ai donc consulté mon généraliste qui m a prescrit un anxiolytique , qui n' a absolument rien changer pour moi . Meme avec un plus fort dosage . J allais de moins en moins bien , j ai avec l anxiété commencer a déprimer , mais j était tellement mal ... Mon généraliste ma donc envoyer consulté un psychiatre , J étais en dépression avec trouble de l anxiété , il ma donc donner un traitement antidépresseur et continuer l anxiolytique avec un visage assez élevé , pour calmer mes crises d anxiété . L antidépresseur n agissait pas , meme au bout de 3 semaines rien , j allais toujours aussi mal , il a changé , pour un autre . Toujours rien , mais crises d anxiété étaient moins fortes vu le dosage que j avais . Mais en pleine dépression, deux TS , j étais au fond du trou ... J ai rencontré un psychiatre a l hôpital ou j était hospitalisée qui ma prescrit un nouveau antidépresseur et un thymoregulateur , je suis sortie 15 jours apres , je commençais a voir une nette amélioration , tres légère cette mais , j ai vu que le traitement commençait a agir . Depuis j ai revu mon psychiatre qui me suivait , je suis également suivie par une psychologue , et on a pu apres de longues années mettre un nom sur ma maladie . Troubles de la bipolarité type 2 . Un tres longs chemin , a ce jour j ai le bon traitement , qui devra etre pris a vie . Courage a tout ceux qui vivent dans cette situation on peut bien vivre avec un bon traitement .
un antidépresseur est très souvent donné avec un anxiolytique car sans anxiolytique , chez des patients bipolaires , un antidépresseur peut être un inhibiteur d'inhibition , ce qui , dans le cadre d'une dépression , peut favoriser un passage a l'acte suicidaire .
Je voudrais juste te dire à quel point je suis admirative de tout ce que tu arrives à partager malgré les épreuves que tu traverses. Je te suis depuis un petit bout de temps maintenant, je t'ai vu évoluer et tu réussi toujours à m'ouvrir les yeux sur plein de sujets et je suis très heureuse d'avoir une youtubeuse comme toi dans ma vie. Alors merci et te voir retrouver de la force me fait beaucoup de bien. Je te souhaite plein de bonheurs Carolina tu es incroyablement forte tu vas continuer merci merci merci
Coucou Caro, moi j'ai appris pleins de choses grace a cette video et a celle d'avant qui se nomme toucher le fond. Je suis pas mal en galère pour approcher cette thématique des troubles/maladies mentales, j'ai pas mal de peur liées à tout ça et c'est un sujet que j'ai eu tendance a fuir autant par peur d'etre moi meme concernée que par peur d'accompagner des proches dans ces situations. Tu as des mots très justes pour faire cheminer dans cette réflexion, alors merci ! et force et douceur à toi ❤️
Je pense que les solutions dites naturelle sont importantes, parce que derrière y a une volonté de guérir, de prendre conscience de notre mal-être, mais c'est pas toujours suffisant, c'est pour ça qu'il faut faire confiance à la médecine et aux professionnels.
Vidéo très poignante. Surtout quand on sait le mal que l’on ressent... je suis à 3 ans de dépression. J’ai toujours été une personne triste et angoissée. Et il y a 3 ans suite à des problèmes de santé et à un terrain familial défavorable ça a pété. Énorme dépression. Envie suicidaire. Angoisses terribles. 5 nuits et 5 jours d’affilée sans pouvoir fermer l’œil.... on m’a mis sous antidépresseurs qui ont marches très vite et très bien ! Là je suis sevrage. Pour la 2ème fois. Car la 1ère fois ça n’allait pas du tout. Je vois au jour le jour comment ça évolue. Je vais doucement. J’espère 🤞 que ça ira cette fois ci. Mais pour dire vrai, malgré que j’étais réfractaire à ça, car j’ai mis un mois à accepter de me faire soigner, ce médicament m’a sauvé la vie
Coucou je viens de tomber sur ta vidéo, tu as l'air d'être une fille géniale, tu explique vraiment bien c'est très intéressant... Je vis actuellement la même chose que toi, j'ai commencer mon traitement ya un peu moins de 4 semaines.. Je ressent pas encore les effets bénéfiques mon anxiété est toujours présente quotidiennement mais je désepère pas ! Je prend également anxiolitiques ce qui m'aide bcp en attendant. En tout cas ta vidéo me fait du bien et me donne l'espoir d'aller mieux 🥰
Merci encore. Tu parles souvent du plâtre pour une fracture, je penses aussi au mal de crâne/migraine, tu dois prendre des médicaments, cela passe plus vite que si tu ne prends pas de médicaments. Cela ne veut pas dire que l'on ne doit pas chercher le pourquoi : manque d'hydratation, trop d'écran,... Autre comparaison, le diabète. Les personnes ne décident pas d'être diabétiques ! (Et les types de diabètes sont différents !) L'insuline est forcément "chimique", mais c'est un médicament où le rapport bénéfice/risque est positif. On va aussi accompagner le traitement par une hygiène de vie et un régime adapté. Et malheureusement, on n'en guérit pas. La dépression est polymorphe. On n'arrive pas à la mesurer comme un taux de sucre dans le sang, on ne la voit pas comme une fracture sur une radio... certaines sont des accidents de la vie, liées à des expériences passées ou présentes. Parfois, un traitement d'une certaine durée nous fera remonter la pente plus rapidement, comme un paracetamol accélère la disparition du mal de tête qui s'en serait parti au bout d'un certain temps. Parfois, notre cerveau disfonctionne et il a besoin de ce médicament pour fonctionner correctement. Pourquoi culpabiliser plus qu'un diabétique dont le foie débloque ? Plus facile à dire qu'à faire... surtout parce que le taux de sucre est mesurable, quantifiable, alors que le taux de neurotransmetteurs au niveau de nos synapses ne l'est pas (encore...). Parfois, c'est une difficulté de la vie qui tant qu'elle est là, nous épuise et le médicament sert de béquille tant que cette difficulté n'est pas passée. Le médicament seul n'est peut être pas LA solution. La recherche de la cause doit être entreprise si possible, mais la culpabilisation et la diabolisation des antidépresseur, c'est vraiment dommage, parce que cela rend difficile de soigner si la personne culpabilise ou se sent nulle de devoir les prendre. Evitons les jugements faciles et rapides ! Merci pour toute la bienveillance qui émane de tes vidéos et des commentaires que l'on peut lire !
personnellement pour les axiolitiques, ma dose est élevé et j'en prends 2fois par jours. Je suis complètement defoncée, parfois je m'endors en pleins milieu des cours à l'école. Jsuis adictive à ses médicament maintenant, et c'est très dur ! mais j'essaie vraiment d'en prendre de moins en moins, c'est super long. bref ta vidéo m'a fait bcp de bien, mercii !
Bonjour Carolina. Bravo pour ce partage tout en bienveillance et respect pour les personnes qui vivent la même maladie (dépression) et trouble (anxiété) sans "coller" à ce que tu vis depuis le traitement. Clairement, dans les grandes lignes, on est tous dans le même bateau, mais notre cabine n'est pas forcément au même emplacement. Tu as utilisé le mot "compulsive". Il y a peut-être quelque chose du "Troubles de la personnalité obsessionnelle (F60.5)" dessous cette sacré anxiété. A voir ... C'est du moins ce à quoi je dois faire face. Bonne suite à toi. Eric
Cette vidéo tombe bien parce que je suis justement en plein traitement et je crois que ça m'est arrivé la phase où mes symptômes étaient bcp trop présent et que c'était pire j'étais vrmt à 2 doigt de passer à l'acte puis après ça c'est amélioré
Salut Caro, merci pour cette vidéo très pertinente comme d'habitude j'ai appris pleins de choses merci ! Je serais très intéressée par une vidéo où tu parles de l'entourage dans ce contexte, aborder la question de la communication sur le fait d'aller mal, d'avoir besoin de se faire aider et la démarche pour se faire aider.
C'est ce que je me dis quand mes proches ou des gens ne sont pas tolérants vis à vis de mon traitement er de mon suivi : c'est soit ça, soit je meurs. Mon corps est déjà abîmé durablement voire définitivement sur certains points (par exemple mes dents sont abîmées définitivement du fait des grincements et claquements de dents) à cause de l'anxiété, alors je veux sauver ce qu'il en reste.
Très bonne vidéo. Je prends également des anti depresseurs depuis 1ans, et pour moi le seul effet secondaire négatif c'est sur la libido... mais ça vaut le coup, comme tu le dis c'est une maladie, il faut se soigner. Et cela n'empêche pas des solutions plus "naturelles" en parallèle car elles peuvent être un complément
J'ai eu 3 antidepresseur, avant de tomber sur celui qui a guéris mon anxiété et m'a permis de clairement, revivre. :) faut pas que ça soit tabou ce sujet c'est cool d'en parler !
Les effets secondaires que j'ai eu quand j'ai commencé mon traitement d'anxiolytiques et d'antidépresseur : la fatigue très très intense. Mais j'avais 2 ou 3 anxiolytiques d'office pas jour donc forcément. Après réajustement du traitement j'ai toujours eu de la fatigue mais moins. Maintenant je suis sous 2 AD, 1/2 anxiolytique par jour et 1 antipsychotique qui stabilise l'humeur en gros, et j'ai toujours de la fatigue, beaucoup en ce moment comme on a dû réaugmenter les doses avec le confinement. Sinon l'effet secondaire dont on parle pas assez je trouve : le manque mortel de libido.
Je serais très intéressée par une vidéo sur en parler avec son entourage. Mes parents et mon entourage ne prononcent jamais le mot dépression ou TCA, TAG, ou autres aventures que j'ai vécues. Je leur ai "causé des soucis" avec mon adolescence compliquée. C'est "une faiblesse" selon mon père et je "suis compliquée". Pas facile! Pourtant j'ai été hospitalisée à plusieurs reprises et suivie par un psychiatre et des thérapeutes depuis 7 ans. Ils ont toujours refusé les thérapies familiales proposées. Et puis concernant les relations amoureuses je trouve ça compliqué également : à quel moment en parler ? Jusqu'à quel point partager des choses (détails ect.) ? Mon copain trouve que ça prend trop de poid dans nos conversations, dans ma tête et ma vie, du coup notre vie et aussi que je partage un peu trop. Mais j'ai besoin de partager ça avec les personnes qui sont proches de moi sinon j'explose et j'ai l'impression de mentir tout le temps sur mon état, c'est fatiguant ! Globalement en tout cas les avis des autres (pas tous bien sûr) : je suis compliquée, je me pose trop de questions, je pense trop, je prend pas soin de moi, voilà pour les préjugés ! Et lorsque j'étais sous antidépresseurs mes parents me disaient tous les jours que je dois arrêter, ça n'est pas bon pour moi, prend des plantes blablabla. Et puis un paradoxe : on me demande de ne pas cacher des choses de communiquer mais personne ne veut vraiment entendre "oh quand j'habitais à l'étranger l'année dernière j'ai fait une overdose dans le but de mettre fin à mes jours et j'ai été hospitalisée pendant un moment". J'ai perdu la confiance de mon entourage quand j'allais mal. Maintenant je l'ai retrouvée. Partager ça = perdre leur confiance, donc je dis rien! Bref voilà j'ai vidé mon sac merci.
12:00 Alors oui, le "devoir faire avec" c'est très certainement le cas mais en revanche c'est pas particulièrement quelque chose de désespérant, en fait peut être que ça t'a été mal expliqué mais on peut agir dessus en apprenant à modifier nos réactions, réflexes (en cultiver d'autres aussi), nos comportements, afin d'induire des émotions plus supportables, voire totalement gérables. Il faut regarder du côté des thérapies comportementales et cognitives (TCC). C'est surtout ça que ça veut dire le "faire avec" c'est pas malgré le trouble mais plutôt autrement, en cherchant, puis en cultivant des comportements offrant plus de contrôle sur les situations anxiogènes. Une bonne TCC ça peut vraiment faire beaucoup de bien et une grande différence, mais ça demande un travail sur soi relativement éprouvant et long selon les personnes, enfin quoi qu'il en soit c'est un effort à fournir et il faut s'accrocher, rester déterminé·e, avoir du soutien aussi, sinon c'est plus dur mais on y arrive, promis !
J'ai le même soucis pour l'anxiété depuis mes 10 ans voir plus j'ai 21ans l'anxiété est ressenti au niveau du corps sans pensée anxieuse.. C'est un automatisme chez moi tellement, on m'as dit aussi qu'il faut vivre avec et j'ai demandé une comportementaliste qui est aussi psychiatre mais elle me dit que c'est pas possible d'avoir la dépression et le tag ( mon autre psychiatre même si je parle que d'anxiété m'as jamais mis aussi de diagnostic d'un trouble anxieux alors que c'est évident) la comportementaliste a dit qu'on doit déjà travailler avec moi la dépression d'un pt de vue comportementaliste alors que c'est l'anxiété qui m handicape j'ai du arrêter mes études.. Je peux pas travailler.. Tu as eu des thérapie comportementaliste tu en pense quoi ?
Merci pour ton témoignage c'est très instructif pour les gens, disons, "normaux" Une vidéo qui aide à la compréhension des pathologies psycho-chimiques
Je suis sous antidépresseur à 37, 5 Mg ( j'ai eu 1 ou 2 effets secondaires qques jours, chose qui me faisait peur d'où le pourquoi je l'ai pris en Septembre au lieu de Juillet et c'est passé sinon rien de plus vraiment ) et anxiolytique à 10 Mg 1 le matin et 1 le soir ( mon médecin m'a prescrit celui de la journée parce que en 1 mois le côté Anxiété de l'antidépresseur ne fonctionnait pas ) et tout ça en étant vue par une psychologue et un psychiatre.
Bon rétablissement...merci de partager ta situation avec nous...je voulais te demander est-ce que tu t'es sentie mal aimée ou persécutée pendant l'enfance ou l'adolescence ? Si oui, penses-tu que ça a participé au développement de ta dépression ?
Ta 20 ans c'est bien que tu en soit déjà la, je te souhaite de bien t'en sortir, c'est bien de prendre les choses en main jeunes car au bout d'un moment quand ont se construit avec les maladies et les troubles tout seul ont est condamné a franchir le point de non retour
Je sais pas si ça rentre vrmt en compte mais dans mon cas je sais que j'ai la chance de pouvoir bénéficier de soins psychologique remboursés. Pour certaines personnes qui n'ont pas les moyens de se soigner etc je ne vois pas cmt eux peuvent s'en sortir. :/
C'était très intéressant, et très instructif. Je suis contente de savoir que tu vas mieux, ça se ressent. Je pense qu'on était tous inquiet pour toi. Continues à prendre soin de toi, je t'embrasse. Question : considéres-tu que c'est un traitement coûteux ? Est-ce que c'est remboursé ?
Grande anxieuse, dépressive et ex-addict, j'ai eu l'occasion de tester beaucoup de traitements différents... Ce que je peux en dire c'est que lorsque ton psychiatre te prescrit anti-dépresseurs + anxiolytiques + neuroleptiques + somnifères, oui, là tu deviens un zombie... Mais en trouvant des médecins plus raisonnables, ça m'a aidé, souvent. Surtout les anti-dépresseurs. Niveau effets secondaires, certains me donnaient envie de manger énormèment et tout le temps. Souffrant déjà de TCA depuis mon adolescence, j'ai rapidement demandé à changer! Il faut trouver celui qui vous correspond, c'est vraiment du cas par cas... Il reste quand même compliqué en province de trouver de bons psychiatres disponibles, malheureusement...
Mille merci comme jamais. Si jamais tu as des tuyaux sur comment tu as trouvé cette psychiatre (par hasard, par bouche à oreille, etc.) parce que c'est un vrai calvaire de tâtonner de médecin en médecin sans réussir à faire confiance. Choisir un médecin, c'est super difficile, et dans les problèmes de santé mentale c'est encore plus dur, on perd du temps, on s'épuise, etc. BISOUS.
Tu as pratiquement tout dit mais il est important de souligner que nous ne sommes pas tous égaux au niveau d'une molécule du cerveau qui provoque le bien être. C'est un peu la même chose avec l'addiction au tabac. Ton témoignage est vraiment très bien et aidera beaucoup de personnes à prendre la décision de se soigner.
J’ai 15 ans, je prend des antidépresseurs qui agissent sur le long therme et du xanax (je ne sais pas trop dans quel catégorie le mettre). J’ai du mal à accepter que je fais une dépression de plus que les personnes de mon entourage ne sont pas très clair, certains disent que je ne fais pas de dépression, que je fais une crise d’ado, d’autre disent que je fais une dépression sévère (j’ai eu de grosse tendance suicidaire). Enfin bref, dans mon cas ça fait plusieurs année que j’ai un profond mal être, inexplicable, qui entraîne toute sorte de crise plus ou moins violente, crise de panique, de colère/violence, de larme, crise de suicide, comme appel ça une amie(un moment où je vrille complètement, où ma seule penser et envie c’est de mourrir, ce qui a y faillit me coûter la vie plus d’une fois), j’ai été aussi très sujette à la déréalisation et dépersonnalisation, à de l’anxiété ect... Ça fait environ 1 ans que mes parents le voit et sont au courant, je n’osais pas en parler avant je voulais qu’on me laisse tranquille. La situation ne faisait que s’empirer alors mon père à commencer à envisager que je prennes des médocs, ce n’est pas venu de moi, mais j’étais d’accord avec ça. Mon père est le genre de personne très forte psychologiquement, il ne comprend pas mon état, mais il me voit souffrir et sait que mon dérèglement est chimique et que j’ai donc besoins d’aide. Mon conseil pour en parler avec son entourage, et ça peut paraître bête, mais c’est vraiment de communiquer, personnellement il est clair que ça m’a apporté des embêtement on va dire, essentiellement avec mon père qui quand je faisais de grosse crise ne comprenait pas. J’ai assez de chance, je n’es pas eu de réel problème vis à vis de mes médicaments avec mon entourage. Mais je connais des personnes pour qui ça n’est pas le cas, à ce moment là c’est sûr que c’est beaucoup plus délicat, surtout sur le plan familial, mais il ne faut pas oublier que dès fois on arrive à un point où ont ne peut pas s’en sortir seule, que quand c’est nécessaire il faut aller contre sa famille, et, peut-être, demander de l’aide ailleurs. Après pour ce qui est des effet secondaire, pour ma part le seule a été une baisse de libido. Voilà, je ne sais pas si ce commentaire peut être utile à quelqu’un mais bon dans le doute. Ça fait je crois un peut plus de deux ans que je regarde tes vidéos et j’aime beaucoup ton contenu, je t’envoi tout mon soutien ! :)
Je prend, en plus du xanax, du Zoloft, je crois que c’est un antidépresseurs non ? (C’est pas ironique ahah vous m’avez mis le doute) Mais effectivement mon médecin ne voulais pas me prescrire d’antidépresseurs car il avait un peu peur comme je suis jeune, je suis donc suivis par une psychiatre depuis environ 4 mois je crois. Et elle m’a mis sous traitement dès le premier rendez-vous et à augmenter progressivement.
Eh Oui s’en est un vous avez raison ! Je suis étonnée parce que généralement c’est réservé à l’adulte. Vous avez raison d’être suivie. C’est ce qu’il faut :-)
Coucou, il y a une perspective alternative qui m'aide bien avec ma dépression, j'ai trouvé ça au détour d'une page du livre "L'école des soignantes" de Martin Wincker : c'est que ce qu'on appelle dépression est une manifestation de fatigue. On peut appeler ça fatigue chronique ou fatigue aigue, personnellement ça me parle beaucoup. Après tout quand on est au bout du rouleau c'est une sorte d'épuisement face à la vie, on n'en peut plus.
Et cet épuisement pourrait être causé par une propension à refouler nos réactions naturelles aux agressions, une manière d'être toujours dans la résistance à ses émotions, et aussi une propension à vouloir se dompter et se faire rentrer dans un moule. Et je pense que le corps a besoin de récupérer de ça, la dépression c'est un peu "je vais te mettre en off sinon on va pas tenir la distance là".
Donc je pense que c'est normal de ressentir de la fatigue quand on commence à reconnaitre ses maladies/ troubles mentaux : le corps reprend ses droits.
Je me suis revue 1 an auparavant! Avec vraiment la même expérience (sauf le suivi par la psychiatre qui était vraiment en surface et très espacé). Franchement, ça a tellement changé mon système de pensée, mon rapport au corps, à tout ce qui est physique, à la santé surtout mentale etc... J'ai compris tellement de choses, juste en acceptant de prendre ces médicaments et d'accepter d'être malade mentalement. Ça ça change tout! Parce qu'au lieu de se dire qu'on est vraiment devenu une grosse merde faible, inutile, léthargique et complètement apathique, laisser la honte et la culpabilité empirer la situation, on se soigne enfin! Et pendant le confinement, j'ai eu peur un peu d'une rechute, avec l'isolement social etc.. Mais non!
Alors par contre, j'ai énormément travaillé sur moi-même, et faut pas rêver, je n'ai pas réglé toute mes failles narcissiques, débarrassé complètement des résidus de traumas, des schémas destructeurs et des pensées limitantes. À l'époque, une des chroniques de l'humoriste Marina Rollman sur France inter, sur le suicide m'avait fait vraiment du bien à ce propos, notamment quand elle dit "Alors attention! Dépressif, c'est pas une personnalité!" Et c'est ça le problème: on prend souvent ça pour un trait de personnalité, donc on se laisse définir par la dépression.
Enfin bref, tout ça pour dire, pas mal savent ce que c'est de vivre ça! Puis je ne doute pas que tu t'en sortira! Bonne sortie du tunnel!
Ton petit "coucou" en début de chacune de tes vidéos est tellement mignon. Voilà, je devais le dire parce-qu'à chaque fois je me fais cette réflexion en mode : "oh, elle est trop choux!". :)
Sinon, vidéo très intéresante, merci pour le partage de ton expérience. Heureuse que tu te sentes de mieux en mieux.
Je confirme, ne change surtout pas ce "coucou" , je suis ultra fan de lui :D
Merci Caro de partager ton expérience avec nous et de dédiaboliser les traitement psy.
J'ai été sous anxiolytiques pendant presque six ans, sous neuroleptiques pendant cinq ans et sous antidépresseurs pendant quatre ans, et je sais que ça m'a clairement sauvé la vie. L'arrêt a été un peu dur parce que mon corps s'y était habitué, mais en étant bien accompagnée et suivie, cela s'est plutôt bien passé. Et aujourd'hui je n'ai plus besoin de ces médicaments pour gérer mes angoisses et mes difficultés.
Je t'envoie plein de courage pour la suite
Hello ! Je souffre de TAG depuis 5 ans et de dépression depuis 3 ans. Pendant longtemps je n’acceptais pas que je puisse souffrir de ce trouble et cette maladie. C’est au bout de 3 ans de TAG et plus d’un an et demi que j’ai accepté de prendre mon traitement. Malheureusement je suis très vite tombée dans l’addiction au anxiolytique (pour ceux qui peuvent visualiser j’ai étais à 8 pilules par jours). Après des mois de combat j’ai réussi à sortir de mon addiction mais mes troubles anxieux ont décuplé ce qui m’a obligé à redoubler ma terminale. Aujourd’hui je continue de faire mon maximum pour aller de l’avant et sache que d’entendre des personnes parler de leurs troubles et leurs maladies aident énormément dans l’acceptation. La société renvoie encore des images stéréotypées qui nous laisse croire que nous sommes les coupables de nos troubles, maladies.
Merci beaucoup pour cette vidéo et l’ensemble du travail que tu produits car il est aussi qualitatif, qu’instructif 🖤
tag c'est trouble anxieux généralisé ? :)
C'est vrai qu'on nous laisse croire que c'est nous les coupables...
Par curiosité, tu prenais quel anxiolytique, et à quel dosage ?
Moi aussi je suis tombée dans l’addiction des anxiolytiques. J’en prenais 12 par jour de 0,50. Ça m’a aidé pendant 1 an car je refusais de prendre des antidépresseurs. J’ai tout essayé et j’ai donc décidé d’en prendre depuis 5 jours. Je fais une anxiodepression sévère. Donc je te comprends totalement. Les anxiolytiques ne soignent pas. Ils camouflent l’angoisse. Je souffre aussi de TAG.
❤❤❤ RUclips a vraiment besoin de toi ! Tu parles de choses tellement essentielles. On t'aime
J'ai également un trouble anxieux et je suis passée par la même étape que toi avec une phobie en prim
Aujourd'hui je comprends enfin se que ma thérapeute me disait avec ses "tu a un cerveau anxieux il faut l'accepter et pas se battre contre" à l'époque je refusais totalement d'entendre cette phrase (malgré mes études de psycho qui confirmerait le truc.. déni). Aujourd'hui je suis d'accord avec ^^ j'ai trouvé le moyen de me sentir bien au jour le jour je gère quasi totalement l'anxiété 😎 c'est presque devenue ma pote. ce trouble fait partie de moi et étant donné que je m'aime bien j'apprend à l'aimer aussi.
Bref je dis ca pour pas que tu perds espoir je me souviens avoir eu une sorte de groooos bad en apprenant que ca se guérit pas, mais en vrai c'est tout comme car le trouble est encore la mais il se fini par se faire petit et à s'apprivoiser qu'on a l'impression d'être guéri. Seul soucis, je sais qu'il pourrait redevenir "sauvage" si je baisse la garde et que je me laisse aller à ne plus le gérer
A.P et du coup comment tu gères l’anxiété et la phobie?
@@missmanuaunaturel2233
C'est difficile à expliquer comme ça en un commentaire, je pense que les façons de gérer sont propres à chacun et que c'est un chemin personnel à parcourir je ne saurais pas donner un protocole ni une liste de mes façons de gérer l'anxiété c'est un peu abstrait.. pour la phobie c'est le principe TCC que j'ai commencé avec une thérapeute et continue a appliqué aujourd'hui seule
Angoisser de l'angoisse appelle (et renforce) l'angoisse, c'est effectivement la première étape pour réussir à l'apprivoiser. Puis faut réaliser que les angoisses et les phobies traduisent rien de plus qu'une insécurité, une peur qui peut être fondée ou non mais qu'il est inutile de nourrir. Et après ça fait tout de suite moins peur d'être angoissé. Courage à toi ^^
A.P wow, ma psychologue à exactement dit la même chose pour moi... J’ai toujours été quelqu’un d’anxieuse sans même m’en rendre compte, pour moi c’était normal, ça fessait partie de moi, mais j’avais, et j’ai toujours, des crises littéralement d’anxiété intense à cause de questions existentielles par exemple... C’est très difficile à passer au dessus parce que je rentre dans un « délire » quand je suis dans cette état là, et j’men rend compte que après 🙁, mais bon chacun à ses problèmes, faut faire avec 👍
Merci pour cette vidéo j'avais vraiment besoin de quelqu'un comme toi qui partage avec bienveillance son expérience
Franchement chapeau à ta psy, qui a l’air de réellement connaître et aimer ce qu’elle fait.
Pour raconter brièvement mon vécu là dessus, y a 2ans j’ai dû (contre mon gré) voir une psychiatre qui travaillait avec un CMP, et qui à peine après 1h de discussion avait déjà imprimé l’ordonnance avec le doux combo AD-anxio-somnifères (somnifères parce que je vivais de nuit, par choix, mais elle voulait réparer ça aussi).
Voyant que j’étais très réfractaire elle m’a juste menacé : "soit tu prends ce que je te donne, soit je te fais interner".
Joie bonheur, je m’attendais à voir débouler les infirmier.ère.s à tout moment.
Elle m’a garanti qu’au bout de 2 semaines je sentirais une amélioration, que j’attends toujours.
Alors oui, les 15 premiers jours ça été différent, avec le cocktail que j’avais j’étais shooté, vaseux, migraineux et j’ai perdu quelques kilos parce que nauséeux.
Donc physiquement pas ouf, psychologiquement encore pire, je me suis pris le contre-effet dont tu parles, à savoir l’état qui s’aggrave.
Au bout d’un mois de traitement inutile (l’AD et les 1200 tests de somnifères différents qu’elle modifiait toutes les semaines) j’ai arrêté seul l’AD, en gardant l’anxio qui pour le coup fonctionnait.
Au niveau de la thérapie même galère, passait pas une séance sans qu’on se dispute, que je claque la porte ou sorte en panique.
(A noter que j’avais vu plusieurs psychologues avant, et étant mineur, ne pouvais pas décider d’interrompre le suivi).
Conclusion, 2ans plus tard je suis toujours accro aux anxios/somnifères, et mis à part le fait que je ne la vois plus depuis longtemps, la situation n’a pas changée.
Dans tous les cas je suis content que ça fonctionne pour toi, j’ai une amie qui guérit doucement et considère les AD comme la panacée, je pensais qu’elle était l’exception mais visiblement avec de vrai.e.s bon.ne.s spécialistes, on s’en sort.
Alors force à toi, en espérant que ta situation continue de s’améliorer !
L'anxiété est le lit de la dépression et oui
Tu as tout mon soutien je vis les mêmes choses et oui les traitements fonctionnent il faut bien s'informer et prendre patience
Merci de parler de ça, vraiment. J'ai fais une dépression sévère et je suis sous anti dépresseurs et je l'identifie a toi: qu'est ce que ça fait du bien de se rendre compte qu'on est pas seul ! Merci d'être là et d'aider les gens. Tu es la personne la plus inspirante et utile de youtube . Bravo pour ton travail et tes idées. Merci pour tes témoignages, merci mille fois.
Je suis sous antidépresseurs, anxiolytiques et neuroleptiques (anciennement appelés antipsychotiques) depuis des années mais pourtant ça reste quand même dur d'en parler. Mes problèmes mentaux sont apparus dès l'enfance mais ce n'est que depuis très récemment que j'ose parler de ma santé mentale. J'ai aussi eu une relation assez compliquée avec les médicaments psychotropes parce que pendant très très longtemps malheureusement j'ai eu honte d'en avoir besoin et d'en prendre. J'aurais aimé tomber sur une vidéo comme celle-ci plus jeune, je pense que ça m'aurait énormément aidé à briser le tabou. Merci du fond du coeur pour ta vidéo! 💛
Est-ce que tu connais l'origine de tes "problèmes mentaux" ?
TROUVEZ l'origine des origines...
La, vous le saurez. Vous comprendrez.
Tout est dans la Conscience.
@@cleanbreast savoir l'origine ne te guérit pas, hein. C'est hyper déplacé comme question. Surtout les guillemets à problèmes mentaux. 🤡
@@wnplj4691 Les guillemets n'ont rien de dépréciatif, je ne fais que reprendre les termes exacts (qui en soi sont très vagues). Ensuite, je ne vois pas le problème à demander à quelqu'un de quoi il ou elle souffre, la personne est libre de me répondre ou non.
La folie tout ça ^^
Merci d'en parler ouvertement! Je suis contente que ton traitement t'aide et que tu te sentes mieux :) J'ai également un tempérament anxieux qui s'est développé en trouble anxieux dans les dernières années. Je suis sous anti-dépresseurs depuis plus d'un an et moi aussi ça a changé ma vie. Quand j'ai commencé mon traitement j'avais peur du jugement des autres, mais je me suis rendue compte qu'on est très nombreux à être médicamentés pour cela. Bon courage à tous ceux qui traversent une période difficile, et prenez soin de vous. :)
Coucou Carolina :)
Je souffre moi aussi de TAG diagnostiqué il y a peu mais souffrant depuis 3 ans. Je suis contente que tu en parles car j'ai l'impression que c'est un sujet tabou et que la prise d'antidépresseur et autres médicaments des affections psychiatriques a une connotation négative dans notre société, ce qui fait (comme lu dans un autre com) que j'ai honte d'en prendre et n'ose pas en parler autour de moi à cause de la peur du jugement... Ce qui est marrant c'est que je te suis depuis quelques années et découvre seulement maintenant qu'on souffre +/- des mêmes choses, comme quoi on est pas attirer par les personnes pour rien ... En tout cas merci beaucoup pour ta vidéo ça aide a dédramatiser sur ce sujet et on se sent moins seul !
J'aurais teeellement de choses à dire suite à cette vidéo, la 1ère chose est que je suis super heureuse pour toi que tu puisse enfin te sentir + toi même et que les medicaments fonctionnent.
Ensuite je me retrouve totalement dans les apprioris qui ressortent le plus. Je voulais traiter le problème à la source et j'avais peur d'être addict, d'être un "zombie", et je voulais pas prendre de substances chimiques.
J'ai donc refusé l'hospitalisation pour ces raisons là et heureusement j'ai réussi à me trouver une alternative plus saine.
Mais ce qui est des médicaments, je les ais réclamé à mon psy quand je me suis sentie prête. Je voyais ça comme un coup de pouce car j'avais déjà bien avancé toute seule.
Cela fait maintenant 2 mois que je prends des neuroleptiques pour apaiser mes angoisses, mon sommeil, et pour essayer de manger correctement pour me maintenir en vie tout simplement.
J'avais peur des effets secondaires grande anxieuse que je suis, et finalement le seul que j'ai eu à été une sécheresse cutanée qui n'a duré que les 2 premières semaines. Il m'a fallut de la patience pour enfin voir des effets positifs mais je me sens enfin mieux.
Mon anxiété n'est plus là, je dors super bien, et je recommence à bien manger petit à petit, je sens que ma dépression ne me contrôle plus. Je me sens revivre et je regrette même de ne pas avoir prit de traitement plus tôt.
Je réalise que même si je prends du "chimique", et bien, c'était quelque chose de nécessaire à ma reconstruction.
Je suis bien sur encadrée par un psychiatre et un neuropsychologue, je communique très souvent avec eux par rapport à ce traitement et je me sens en sécurité.
C'est un traitement que je prends le soir au couché et le seul bémol c'est que c'est très dur pour moi d'émerger de mon sommeil. Mais je n'ai jamais aussi bien dormi de ma vie.
Si il y a en comme moi qui ont des peurs par rapport au médicament, soyez patients et honnêtes envers vous même et votre psy, ce n'est pas être faible de d'aider via des médicaments, justement c'est courageux de réclamer de l'aide et de se l'autoriser.
Courage à celles.eux qui galère, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel.
Love 💗
Coucou Caro et merrrcciiii j'ai 26 ans et j'ai fais une dépression ya un peu moins d'un an, je suis tjrs sur le chemin de la reconstruction mais merci !!! Je crois qu'on a peu près le même âge et ça m'aide bcp de voir que ça n'existe pas que chez les quarentenaires, j'avais besoin de ça 💙💙💙💙💙
20 ans de dépression larvée avec des pics et un Tag envahissant, ça fait seulement 6 semaines que j'ai essayé les antidépresseurs, je vais enfin mieux, j'ai l'impression de me retrouver et de retrouver un peu de mon pouvoir d'action et de repos émotionnel... J'ai attendu pour des principes, et avec le recul je me dis que j'ai perdu du temps.
Merci 🙏 pour ton témoignage car je suis touchée depuis petite puis récemment j était diagnostiqué schizophrène avec trouble anxieux toc pfffff c horrible donc j entamé une psychothérapie j’ai du quietapine léger plus loxapac à faible dose pour cette anxiété énormément douloureuse depuis l’enfance….. merci 🙏 beaucoup ton témoignage me touche énormément……
Cette vidéo tombe parfaitement pour moi, je vais commencer un traitement et je suis vraiment rassurée par ton partage d'expérience ; merci pour ton contenu si précieux ♥️
Désolée si ma question semble être indiscrète mais comment vous vous portez depuis ?? Car moi aussi je souffre d’anxiété et des idées noires et j'hésite d'aller voir un médecin car j'ai peur des effets secondaires du médicament si vous avez des conseils à me donner ou si vous souhaiterez partager vôtre expérience ( ici ou prv) cela m'aidera beaucoup . Merci ❤
Merci merci d’en parler ❤️
♡♡♡
Il y a des personnes qui prennent des anxiolitiques à vie ☺ avec l'aval du médecin toujours la pour leur prescrire, pour répondre à ta question.
Personnellement je suis très contente de ne pas avoir eu de médicaments à prendre lors de ma grosse déprime pendant l'adolescence car je savais qu'une pilule n'allait tout simplement pas régler l'ensemble de mes problèmes, j'ai bien entendu fait le point et j'exerce mon cerveau à aller mieux, c'est un exercice à vie, également soigner et comprendre mes névroses intérieur, la compréhension du cerveau son fonctionnement ect. .. Une réel fierté
Non mais Carolina tu me vends du rêve là ! Deux semaines sans angoisses !! Ça me parait tellement impossible. Je suis quelqu’un de très anxieux également, du matin au soir, sauf que la prise de médicament est également une source de stress pour moi. Même un anxiolytique. (Peur qu’il n’agisse pas ou bien des effets secondaires tel que vertige puisque cela me déclenche automatiquement une crise tellement j’en ai peur). Les antidépresseurs me font peur également. J’ai l’impression qu’ils bousillent le cerveau (surtout que j’ai vu des personnes en prendre des années et des années et elles sont devenues insensibles ou plus elles mêmes).
Bonjour Caro, super vidéo, tu fais bien de parler des anxios et de l'addiction. Je suis sous traitement antidépresseur et anxio depuis mes 15 ans et à partir d'un moment on a du rajouter des neuroleptiques. A l'origine j'avais la même chose que toi dépression et trouble anxieux généralisé mais il y avait aussi des symptômes de déréalisation et une forte dépendance affective avec paradoxalement une phobie sociale (ce n'est pas moi qui me diagnostique, c'est mon psychiatre depuis 2003). ça m'a fait "tenir" mais je souffrais quand même encore pas mal. Cependant j'ai pu obtenir mon bac, 2 diplômes universitaires puis travailler. Entre 24 et 30 ans une certaine stabilité, un mieux-être palpable. Pas de chance à 30 ans burn out. Il faut savoir que jusque là j'avais des anxios dit "à demie vie courte" qui font effet tout de suite mais pas longtemps, donc j'en reprenais un peu trop et finalement quand je voulais diminuer l'angoisse revenait X1000. Depuis le burn out (très grave, j'ai failli y rester) j'ai un différent traitement, toujours le même genre de médocs (antidépresseurs, anxios, neuroleptiques) mais différentes molécules et surtout des anxios à demie vie longue c'est à dire qu'ils font effet sur le long terme et je n'ai plus besoin d'en abuser. J'ai 2 prises bien définies dans la journée et je m'y tiens. Je n'ai quasiment plus de crises d'angoisse, et l'anxiété diffuse sur la journée est faible à inexistante. Moralement ben j'ai envie de vivre, donc c'est le principal. Effets secondaires: je me lève tard, j'ai un besoin biologique (dixit mon psy) de dormir pas mal. Là avec le confinement c'est compliqué mais je suis en reconversion pro. Je ne veux pas affoler les lect.eur.rice.s de ce comm, je précise que mon état mental a été affecté très gravement et je ne remets pas du tout en question ta souffrance Caro, loin de moi, mais j'espère (et je pense) vu comme c'est parti que ton traitement moins lourd que le mien te suffira. Je tenais juste à dire que même s'il faut prendre des médocs, même s'il faut les augmenter (par le ou la psy), même s'il faut vivre toute sa vie avec, être en vie n'a pas de prix!!!
Hello. Alors je n'ai rien appris parce que je suis passé en gros par le cheminement mais je te remercie pour ce message, d'autant qu'il est assez complet. Je considère que les antidépresseurs m'ont fortement soulagé et peut-être tout simplement sauvé la vie. Car au bout de l'une dépression sévère, qui rappelons le une maladie, il y a au mieux la souffrance, au pire le suicide.
Et en effet, ne pas hésiter à changer de médecin quand ça coince. Quand je suis allée voir mon généraliste de l'époque avec mes signes de fatigue, tristesse, démotivation, j'ai eu droit au diagnostic d'une petite déprime, des gélules aux plantes et surtout continuer à travailler. C'est bien plus tard à la médecine du travail qu'un médecin que je ne remercierai jamais assez m'a dit holala, dépression sévère, vous êtes allé trop loin comme ça, alerte rouge. Maintenant tout n'est pas réglé mais je ne suis plus le légume qui se traînait et picolait comme avant.
Je te souhaite tout plein de chocolat Carolina 😊
Bonjour,
J'aime énormément ta chaine.
Une vidéo sur l'entourage m'intéresserai énormément ☺
Prend grand soin de toi ❤
J’ai une gratitude infinie envers toi pour ton partage. Merci🙏🙏🙏
Bon courage . Je crois que je vais prendre du zoloft contre la dépression l'anxieté et trouble de stress post traumatique.
Bien à vous .
Andy.
J'ai commencé un traitement antidépresseur il y a 5 mois, les effets sont là, je vais mieux et je me sens globalement plus sereine. J'ai encore des moments difficiles, mais je les gèrent bien mieux et j'arrive à m'accrocher à l'espoir pour me sortir de ces moments. Et surtout, ces petits moments de rechute durent très peu de temps (parfois 2 ou 3 jours max). Ce n'était pas le cas avant. Je ne regrette pas du tout d'avoir commencé ce traitement !
J'ai eu des anxiolotiques car je commence à faire une dépression suite au décès de mon père, je n'ai pas voulu les prendre... Jusqu'au début du confinement où j'ai fait des grosses crises d'angoisse (tachycardie) et ça m'aide beaucoup, j'essaie d'en prendre le moins possible, je fais de la sophrologie, du yoga, et de la méditation. Et oui on peut être addict donc il faut faire attention mais ne pas prendre le traitement n'est pas le bon choix, j'ai ressenti la même chose que toi au niveau des appriori sur les médicaments, gros bisous.
Meg vinsmoke courage !!
J’étais sous traitement il y a un peu plus d’un an car anxieuse et dépressive puis j’ai arrêté du jour au lendemain puisque je sentais que j’étais complètement annihilée, ça n’était plus moi j’étais STONE. Et là depuis le confinement tous mes démons me rattrapent grosse attaque de panique il y a une semaine j’ai appelé le samu en pensant que j’allais mourir pire expérience de ma vie le cœur s’accélère on s’étouffe on a le sentiment de devenir fou bref les émotions prennent totalement le contrôle sur nous, depuis j’ai repris mes traitements puisque j’ai également des crises d’angoisses qui s’en suivent et de l’insomnie. Nous vivons à 3 dans un 25m carré ce qui aggrave cette situation de confinement pour moi...
Pour les personnes qui se reconnaissent dans mon cas encore plus à la venue du confinement : la méditation est votre ami, en plus du traitement ça me permet « d’apprendre à respirer » aussi bizarre que cela puisse paraître, et la boule d’angoisse dans le thorax s’en va...
Il ne faut absolument jamais arrêter d'un coup pour éviter que l'anxiété réapparaisse en pire.... Il faut toujours que l'arrêt soit, très, très progressif pour laisse le temps à ton corps de s'adapter. Tu peut limiter progressivement sur plusieurs mois
Maroua Alekma Exactement, ce fut une grosse erreur de ma part, on me l’a dit plusieurs fois mais j’en ai fais qu’à ma tête... voilà le résultat 🥵
Je me reconnais beaucoup en te lisant. Cela fait 6 mois que j'ai arrêté les antidépresseurs en compensant par la méditation, et j'avoue que depuis le confinement je sens que mes vieux démons reviennent également. Je me sens oppressée, je recommence à cogiter et j'ai du mal à dormir
Sabri Ina Oui cette situation aggrave largement l’anxiété, peut être faudrait-il reprendre contact avec ton psy ou un autre et voir s’il est nécessaire de reprendre un traitement? Ça peut être une éventuelle solution 🧐
Encore une vidéo intéressante ! Tu as beaucoup de courage ! Bon rétablissement à toi et courage à tout ceux qui souffrent !
Merci à Esther Tailliffet qui a parlé de toi dans une de ses vidéos, en nous invitant à visionner les tiennes exceptionnelles! Que c'est vrai! Chercher l'origine d'un problème, y faire face en notre faveur compte tenu d'X - Y éléments autour.
Bravo! Tu parles pour d’innombrables personnes qui nous camouflons et nous reconnaissons.
J'aime très fort!
Merci pour ton partage d'expérience pour moi tu es une vrai youtubeuse qui parle de choses intéressantes et qui peuvent aider et faire du bien ❤️
Juste un plaisir de te voir comme ça, je sais pas, t’es plus douce, tu paraît plus sereine. C’est juste agréable, merci pour tout ça 🥰🙏🏻
Mille merci pour cette vidéo ❤🙏
Moi, c'est un neuroleptique qui fonctionne super bien sur moi. J'étais en dépression chronique depuis des années avec angoisses surtout le soir et la nuit avec dérealisations. Les anti-depresseurs seuls fonctionnaient à moitié. Ça a calmé toutes mes angoisses. Du jour au lendemain, plus de crises d'angoisse. Les 3 premières semaines on se sent dans le pâté, on somnole mais après on revit. Oui, ça assomme les premières semaines mais l'organisme finit par s'habituer. J ai une vie normale, je travaille, je ne somnole pas, j'ai de l'énergie.
Dis moi c’est quel neuroleptique qui t’as aidé pour la déréalisation ?
Stp
@@mikehammer983 le Xeroquel, il a un effet apaisant.
@@mikehammer983 par contre, ça abîme la thyroïde 😅 j'ai dû augmenter le Levothyrox. Et chaque personne aura une réaction différente au traitement.
@@Boubou9932 ok merci beaucoup de m’avoir répondu je prends note 🙏
@@mikehammer983 C'est normal 🙂 je crois qu'il n'y a rien de pire comme souffrance psychique que le trouble dépersonnalisation/déréalisation. Ça provoque une terreur.
Je suis également sous antidépresseur depuis plus d'un an. Ça a commencé avec énormément de crise d'angoisse quand j'étais au lycée puis petit à petit une dépression.. Il y a eu des hauts et des bats mais les médicaments m'ont bcp aidé. Je commence à sortir la tête de l'eau..
Merci pour ton partage ❤️
Hey! Alors moi aussi je suis sous traitement. On m'a diagnostiquée bipolaire de type 2 il y a 3 ans. J'étais en dépression et je ne voulais pas le voir, ce qui m'a amené à consommer beaucoup d'alcool et de drogues et à perdre le contrôle de ma vie. J'ai fini en hôpital psychiatrique où on m'a diagnostiquée. Les médicaments (anti-psychotiques pour ma part) m'ont beaucoup aidé. Pendant 2 ans, ma vie a été stable et cela m'a fait énormément de bien. Malheureusement, je suis retombée en dépression il y a quelques mois, notamment à cause de mon psychiatre qui ne m'écoutait pas assez je pense, et je suis aujourd'hui assez instable et en recherche d'un traitement qui pourrait me convenir mieux à l'heure actuelle. Mon erreur a aussi été de tout reposer sur les médicaments et de ne pas faire de psychothérapie. J'en suis une aujourd'hui mais le chemin de la guérison va être long car il y a beaucoup de choses enfouies.
Donc les médicaments, c'est bien mais il faut aussi traiter les problèmes de base, sinon ils reviennent toujours à un moment ou à un autre.
Des bisous! :*
Vidéo très émouvante pour ma part car en janvier je finissais mon traitement d'un an d'antidépresseur (Effexor), ce traitement m'a fait énormément de bien en plus des anxiolytiques au début du traitement comme tu en parle dans la vidéo, aujourd'hui c'est très rare quand je prends un anxiolytique j'essaie de gérer l'anxiété, j'apprend à vivre avec car ça ne part pas vraiment ça sera toujours là. On m'avait prévenue qu'avec un traitement c'est quitte ou double, soit c'est pire soit c'est mieux et pour ma part je me suis jamais sentie aussi que lorsque j'étais sous traitement.
MERCI pour cette vidéo très intéressante Caro, je me suis beaucoup reconnue dans tes paroles, force à toi
Je suis egalement depuis presque 1an sous venlafaxine (c'est le nom de la molecule d'effexor je crois, soit la même chose ) 75mg, et je voulais savoir comment tu avais appréhender la fin et l'arrêt de ton traitement. Ça me stresse parfois à l'idée d'y penser
@@emmac4639 lisa Inès avez vous eu comme effet secondaire une prise de poids liée à cet antidépresseur ?
Bravo pour aborder une thématique aussi nécessaire, qui peut aider tant de personnes
Bonne continuation !
Je suis contente de te revoir avec le sourire et de savoir que tu vas mieux ! Continue de bien prendre soin de toi ! 😊😘
Merci pour ton témoignage. J'ai vécu la même sensation récemment, avec tous les apriori en lien avec ces médicaments. Mnt je suis heureuse de les avoir. Merci pour ton témoignage. Toujours toi et vraie ❤
Situation*
Je souffre également de troubles anxieux depuis Novembre 2019 et je te suis depuis très longtemps. Je suis étonnée de tomber sur cette vidéo. Je prends également des AD et du Xanax mais j'ai rarement besoin de prendre le Xanax. J'ai eu les pires crises de panique de ma vie fin 2019 + agoraphobie et même la phobie d'être seule, je pleurais comme un enfant. J'avais parfois envie de disparaître tellement je souffrais psychologiquement, je tremblais fort, donc je sais ce que c'est ... angoisses chaque matin au réveil... un cauchemar... les AD aident beaucoup, largement même ! J'avais également trèèèès peur d'en prendre ! J'en viens clairement à bout maintenant sauf pour conduire, une galère, j'ai peur de refaire des crises de panique au volant... Je consulte un psychiatre également... j'ai jamais consommé de drogue ni d'alcool et pourtant ... j'ai un trouble anxieux également.
J'ai regardé 2 pubs pour toi donc 10 points.
Je suis totalement d'accord avec toi j'ai souffert de trouble du comportement alimentaire c'est déjà très difficile à vivre donc j'aimerais faire part de certains conseils destinés au souffrants et à leur entourage afin de mieux comprendre et de guérir ces troubles:
-pas de culpabilité ce n est pas de notre faute
-non cela ne sera pas comme avant il faut l'accepter
-même si on est diagnostiqué nous ne sommes pas réduit à ce trouble.
- avoir besoins d'aide est tout à fait normal
Il y en a sûrement bien d'autre mais je pense que ces affirmations peuvent être utiles.
Courage à tous
Pour le regard des gens/famille : perso ma dépression a commencé durant une période de recherche d'emploi. Incapable de travailler, mes recherches sont donc repoussée. Je passe pour la glandeuse de service super. Avec le commentaire de l'oncle qu'on voit une fois par an "je comprend pas, moi je suis jamais resté sans travailler "
C'est un sujet qui me parle beaucoup ... Je t'ai découvert il y a un certain temps et depuis peu je me pose sur tes vidéos et j'aime beaucoup ton état d'esprit... Je suis bipolaire traitée avec des régulateurs d'humeur et j'avoue être assez craintive lorsque mon psy m'incite a prendre des anxiolytiques car idées reçues sur les médicaments je préfère laisser passer mais ça me fragilise énormément ... Je sais que j'ai tort car je n'ai trouvée aucune autre alternative naturelle .... ça serait un long sujet... Du coup ton discours me fait réfléchir... Merci🙂
Diazepam
Je suis réconciliée avec les traitements médicamenteux maintenant. Si je rechute cette fois j'irai vers un psychiatre. J'en avais vu une d'ailleurs, on avait un bon feeling mais je disais non non non aux médocs. Aujourd'hui et depuis 1 an ça va mieux. Je fais beaucoup plus attention, je suis plus à l'écoute de moi même.
Tellement cool que ton traitement fonctionne au 1er essai
C'est cool de voir quelqu'un en parler librement et précisément, beaucoup trop de personnes se privent de traitements du genre par méconnaissance du sujet. Ils se disent qu'ils vont jouer au petit chimiste avec leur esprit ou qu'ils auront 36 effets secondaires alors que la réalité est bien plus concrète et maîtrisée que ça.
Excellente approche ! D utilité publique ! Bravo....
Je regarde t'es vidéos depuis 1ans et quelque et merci beaucoup a toi tu m'aide a comprendre plein de choses ou a avoir du savoir , courage ! peace and l♥ve
Une vidéo d'utilité publique. Bravo pour ça !
Coucou Caro ! Ça fait plusieurs mois que je suis de près tes vidéos sur l'anxiété car j'ai moi-même un TAG depuis plus de dix ans maintenant et j'ai décidé de prendre un traitement médicamenteux après une série de crises terribles l'année dernière. Comme toi, antidépresseurs et anxiolytiques, même si je ne souffrais pas de dépression à ce moment-là. Ça a été une décision difficile car j'ai terriblement peur des médicaments mais par chance je m'en suis plutôt bien sortie : j'ai pris les antidépresseurs pendant six mois jusqu'à sentir que je n'en avais plus besoin (ce genre de raisonnement peut être dangereux mais le traitement et la thérapie m'ont donné la force de me créer un cadre de vie beaucoup plus stable et parfois il faut savoir s'écouter aussi) et depuis mes crises se sont espacées jusqu'à devenir anecdotiques et tout à fait gérables, même sans anxiolytiques. C'est une vraie révolution !
Tout ça pour te dire merci, tout d'abord, d'en parler. C'est extrêmement important dans ces situations de sentir qu'on est pas seul dans le brouillard. Ça me met en joie de voir dans les commentaires de très jeunes personnes qui suivent ces traitements. Je ne suis pas si vieille mais j'aurais aimé qu'on me les propose à 19 ans quand j'ai commencé à aller mal. J'ai l'impression que la parole se libère peu à peu sur les maladies et les troubles mentaux et c'est une excellente chose. On peut s'en sortir ou très bien apprendre à vivre avec, comme tu le dis et plus c'est pris tôt, mieux c'est !
En tous cas je te souhaite plein de courage et belles choses pour la suite, ainsi qu'à tous ceux et celles qui regardent cette vidéo. Et juste une chose, car j'ai vu plusieurs personnes autour de moi se lancer dans des traitements hasardeux à cause de ça : il est VRAIMENT préférable de consulter un psychiatre plutôt qu'un généraliste pour le suivi médicamenteux. Ils ont beau être pleins de bonne volonté, beaucoup sont mal informés sur les spécificités des traitements et leur dangerosité si mal employés :)
Merci merci et encore merci ça me rassure de voir que je ne suis pas seule.. et ça me permet d'être plus optimiste et d'en savoir plus💓
Merci pour tous les videos que tu fais ❤.
Tellement peace comme vidéo. Je me la garde de côté pour me déstresser du string si jamais je dois réenvisager cette option. Merci pour ces deux vidéos, elles sont vraiment importantes.
Ce serait chouette d’en faire une sur la communication avec la famille, l’entourage, le mec, etc...
Bravo pour ta video. Elle est très instructive et m'a permis de comprendre des choses sur notamment la manière avec laquelle tu vis ta maladie. Je pense que le point le plus important est de choisir le bon médecin pour aller dès le début sur de bonnes bases. Ma mère était sous anti-dépresseur et honnêtement je n'avais jamais vu d'amélioration dans son cas. Lorsque ça allait pour elle, elle devenait une autre personne. Je ne la reconnaissais plus, c'était comme si le médicament la contrôlait, et presque tout le monde le remarquait. Bon, en tout cas je te souhaite bon courage. Merci pour ta video. Bisous
Bon courage à toi et merci pour ce que tu fais pour nous
Vidéo très poignante, qui m'a beaucoup touchée bien que je ne sois pas directement confrontée à ce genre de problème.
Ca me fait vraiment plaisir de te voir souriante !
Prends soin de toi !
Merci de parler de tout ça tu partages de précieux conseils 🙏🏻
Je suis aussi atteinte de TAG et jai été sous sertraline (antidepresseur) pendant 1 an et demi et lysanxia (anxio) pendant 2 mois. Et maintenant jai tout arrêté. Il faut être traité minimum 1 an pour que ça soit durable et quil ny ai pas de rechutes. Javais des tas d'appréhension avant detre sous traitement et jai laissé traine mes problèmes des annees. Mais le jour où jai voulu mettre fin à mes jours jai dit que ce netait pas possible de continuer ainsi donc jai accepté le traitement. Et la ca fait 3 ans que je vis beaucoup mieux malgré les angoisses. Je suis libre je vit avec mes angoisses et elles ne me contrôlent plus. Il est important detre bien suivi mais ça sauve la vie je vous le dit. Tres bonne vidéo caro
Jai eu deux effets secondaires surtout au début. Car le traitement était trop dosé. Perte de poids 10kg en 1 mois et hyperactivité euphorie
Merci pour cette video ,j ai commencé a avoir des troubles anxieux tres important , je ne dormais plus la nuit , j ai donc consulté mon généraliste qui m a prescrit un anxiolytique , qui n' a absolument rien changer pour moi . Meme avec un plus fort dosage . J allais de moins en moins bien , j ai avec l anxiété commencer a déprimer , mais j était tellement mal ... Mon généraliste ma donc envoyer consulté un psychiatre , J étais en dépression avec trouble de l anxiété , il ma donc donner un traitement antidépresseur et continuer l anxiolytique avec un visage assez élevé , pour calmer mes crises d anxiété . L antidépresseur n agissait pas , meme au bout de 3 semaines rien , j allais toujours aussi mal , il a changé , pour un autre . Toujours rien , mais crises d anxiété étaient moins fortes vu le dosage que j avais . Mais en pleine dépression, deux TS , j étais au fond du trou ... J ai rencontré un psychiatre a l hôpital ou j était hospitalisée qui ma prescrit un nouveau antidépresseur et un thymoregulateur , je suis sortie 15 jours apres , je commençais a voir une nette amélioration , tres légère cette mais , j ai vu que le traitement commençait a agir . Depuis j ai revu mon psychiatre qui me suivait , je suis également suivie par une psychologue , et on a pu apres de longues années mettre un nom sur ma maladie . Troubles de la bipolarité type 2 . Un tres longs chemin , a ce jour j ai le bon traitement , qui devra etre pris a vie . Courage a tout ceux qui vivent dans cette situation on peut bien vivre avec un bon traitement .
Merci pour ce partage.
un antidépresseur est très souvent donné avec un anxiolytique car sans anxiolytique , chez des patients bipolaires , un antidépresseur peut être un inhibiteur d'inhibition , ce qui , dans le cadre d'une dépression , peut favoriser un passage a l'acte suicidaire .
Je voudrais juste te dire à quel point je suis admirative de tout ce que tu arrives à partager malgré les épreuves que tu traverses. Je te suis depuis un petit bout de temps maintenant, je t'ai vu évoluer et tu réussi toujours à m'ouvrir les yeux sur plein de sujets et je suis très heureuse d'avoir une youtubeuse comme toi dans ma vie. Alors merci et te voir retrouver de la force me fait beaucoup de bien. Je te souhaite plein de bonheurs Carolina tu es incroyablement forte tu vas continuer merci merci merci
Coucou Caro, moi j'ai appris pleins de choses grace a cette video et a celle d'avant qui se nomme toucher le fond. Je suis pas mal en galère pour approcher cette thématique des troubles/maladies mentales, j'ai pas mal de peur liées à tout ça et c'est un sujet que j'ai eu tendance a fuir autant par peur d'etre moi meme concernée que par peur d'accompagner des proches dans ces situations. Tu as des mots très justes pour faire cheminer dans cette réflexion, alors merci ! et force et douceur à toi ❤️
Génial cette vidéo! Merci, ton partage d'expérience est très aidant (et merci d'avoir évoqué le biais de "l'appel à la nature") :)
Je pense que les solutions dites naturelle sont importantes, parce que derrière y a une volonté de guérir, de prendre conscience de notre mal-être, mais c'est pas toujours suffisant, c'est pour ça qu'il faut faire confiance à la médecine et aux professionnels.
Vidéo très poignante. Surtout quand on sait le mal que l’on ressent... je suis à 3 ans de dépression. J’ai toujours été une personne triste et angoissée. Et il y a 3 ans suite à des problèmes de santé et à un terrain familial défavorable ça a pété. Énorme dépression. Envie suicidaire. Angoisses terribles. 5 nuits et 5 jours d’affilée sans pouvoir fermer l’œil.... on m’a mis sous antidépresseurs qui ont marches très vite et très bien ! Là je suis sevrage. Pour la 2ème fois. Car la 1ère fois ça n’allait pas du tout. Je vois au jour le jour comment ça évolue. Je vais doucement. J’espère 🤞 que ça ira cette fois ci. Mais pour dire vrai, malgré que j’étais réfractaire à ça, car j’ai mis un mois à accepter de me faire soigner, ce médicament m’a sauvé la vie
Tu étais sous quel antidépresseur ?
Coucou je viens de tomber sur ta vidéo, tu as l'air d'être une fille géniale, tu explique vraiment bien c'est très intéressant... Je vis actuellement la même chose que toi, j'ai commencer mon traitement ya un peu moins de 4 semaines.. Je ressent pas encore les effets bénéfiques mon anxiété est toujours présente quotidiennement mais je désepère pas ! Je prend également anxiolitiques ce qui m'aide bcp en attendant. En tout cas ta vidéo me fait du bien et me donne l'espoir d'aller mieux 🥰
Merci encore.
Tu parles souvent du plâtre pour une fracture, je penses aussi au mal de crâne/migraine, tu dois prendre des médicaments, cela passe plus vite que si tu ne prends pas de médicaments. Cela ne veut pas dire que l'on ne doit pas chercher le pourquoi : manque d'hydratation, trop d'écran,...
Autre comparaison, le diabète. Les personnes ne décident pas d'être diabétiques ! (Et les types de diabètes sont différents !) L'insuline est forcément "chimique", mais c'est un médicament où le rapport bénéfice/risque est positif. On va aussi accompagner le traitement par une hygiène de vie et un régime adapté. Et malheureusement, on n'en guérit pas.
La dépression est polymorphe. On n'arrive pas à la mesurer comme un taux de sucre dans le sang, on ne la voit pas comme une fracture sur une radio... certaines sont des accidents de la vie, liées à des expériences passées ou présentes. Parfois, un traitement d'une certaine durée nous fera remonter la pente plus rapidement, comme un paracetamol accélère la disparition du mal de tête qui s'en serait parti au bout d'un certain temps. Parfois, notre cerveau disfonctionne et il a besoin de ce médicament pour fonctionner correctement. Pourquoi culpabiliser plus qu'un diabétique dont le foie débloque ? Plus facile à dire qu'à faire... surtout parce que le taux de sucre est mesurable, quantifiable, alors que le taux de neurotransmetteurs au niveau de nos synapses ne l'est pas (encore...).
Parfois, c'est une difficulté de la vie qui tant qu'elle est là, nous épuise et le médicament sert de béquille tant que cette difficulté n'est pas passée. Le médicament seul n'est peut être pas LA solution. La recherche de la cause doit être entreprise si possible, mais la culpabilisation et la diabolisation des antidépresseur, c'est vraiment dommage, parce que cela rend difficile de soigner si la personne culpabilise ou se sent nulle de devoir les prendre.
Evitons les jugements faciles et rapides ! Merci pour toute la bienveillance qui émane de tes vidéos et des commentaires que l'on peut lire !
❤🙏❤⚘, MERCI BEAUCOUP 💋😊
Bravo pour ta sincérité et ton courage ✌❤
personnellement pour les axiolitiques, ma dose est élevé et j'en prends 2fois par jours. Je suis complètement defoncée, parfois je m'endors en pleins milieu des cours à l'école. Jsuis adictive à ses médicament maintenant, et c'est très dur ! mais j'essaie vraiment d'en prendre de moins en moins, c'est super long. bref ta vidéo m'a fait bcp de bien, mercii !
Coucou Caro, quelle molécule antidépresseur prends tu?
Encore une vidéo très vraie et qui me parle. Merci
Bonjour Carolina.
Bravo pour ce partage tout en bienveillance et respect pour les personnes qui vivent la même maladie (dépression) et trouble (anxiété) sans "coller" à ce que tu vis depuis le traitement. Clairement, dans les grandes lignes, on est tous dans le même bateau, mais notre cabine n'est pas forcément au même emplacement.
Tu as utilisé le mot "compulsive". Il y a peut-être quelque chose du "Troubles de la personnalité obsessionnelle (F60.5)" dessous cette sacré anxiété. A voir ... C'est du moins ce à quoi je dois faire face.
Bonne suite à toi.
Eric
Super video merci❤
Bonne chance
Puis je savoir quel antidépresseur tu as pris merci
Ça m’a beaucoup rassuré merci !
Cette vidéo tombe bien parce que je suis justement en plein traitement et je crois que ça m'est arrivé la phase où mes symptômes étaient bcp trop présent et que c'était pire j'étais vrmt à 2 doigt de passer à l'acte puis après ça c'est amélioré
Salut Caro, merci pour cette vidéo très pertinente comme d'habitude j'ai appris pleins de choses merci ! Je serais très intéressée par une vidéo où tu parles de l'entourage dans ce contexte, aborder la question de la communication sur le fait d'aller mal, d'avoir besoin de se faire aider et la démarche pour se faire aider.
C'est ce que je me dis quand mes proches ou des gens ne sont pas tolérants vis à vis de mon traitement er de mon suivi : c'est soit ça, soit je meurs.
Mon corps est déjà abîmé durablement voire définitivement sur certains points (par exemple mes dents sont abîmées définitivement du fait des grincements et claquements de dents) à cause de l'anxiété, alors je veux sauver ce qu'il en reste.
Très bonne vidéo. Je prends également des anti depresseurs depuis 1ans, et pour moi le seul effet secondaire négatif c'est sur la libido... mais ça vaut le coup, comme tu le dis c'est une maladie, il faut se soigner. Et cela n'empêche pas des solutions plus "naturelles" en parallèle car elles peuvent être un complément
Merci pour ton témoignage. 😘
J'ai eu 3 antidepresseur, avant de tomber sur celui qui a guéris mon anxiété et m'a permis de clairement, revivre. :) faut pas que ça soit tabou ce sujet c'est cool d'en parler !
Bonjour comment vous vous sentez aujourd’hui ?
Les effets secondaires que j'ai eu quand j'ai commencé mon traitement d'anxiolytiques et d'antidépresseur : la fatigue très très intense. Mais j'avais 2 ou 3 anxiolytiques d'office pas jour donc forcément.
Après réajustement du traitement j'ai toujours eu de la fatigue mais moins.
Maintenant je suis sous 2 AD, 1/2 anxiolytique par jour et 1 antipsychotique qui stabilise l'humeur en gros, et j'ai toujours de la fatigue, beaucoup en ce moment comme on a dû réaugmenter les doses avec le confinement.
Sinon l'effet secondaire dont on parle pas assez je trouve : le manque mortel de libido.
Mais c’est possible d’aller mieux ? 0.0 c’est une shoot d’espoir en intraveineuse ta vidéo merci
Courage, OUI C'EST POSSIBLE D'EN SORTIR !!!
Les peurs et appréhensions que l'on a avant de prendre les medocs, se réalisent À L'ARRET du traitement..
Bien expliqué .merci ❤
Je serais très intéressée par une vidéo sur en parler avec son entourage. Mes parents et mon entourage ne prononcent jamais le mot dépression ou TCA, TAG, ou autres aventures que j'ai vécues. Je leur ai "causé des soucis" avec mon adolescence compliquée. C'est "une faiblesse" selon mon père et je "suis compliquée". Pas facile! Pourtant j'ai été hospitalisée à plusieurs reprises et suivie par un psychiatre et des thérapeutes depuis 7 ans. Ils ont toujours refusé les thérapies familiales proposées. Et puis concernant les relations amoureuses je trouve ça compliqué également : à quel moment en parler ? Jusqu'à quel point partager des choses (détails ect.) ? Mon copain trouve que ça prend trop de poid dans nos conversations, dans ma tête et ma vie, du coup notre vie et aussi que je partage un peu trop. Mais j'ai besoin de partager ça avec les personnes qui sont proches de moi sinon j'explose et j'ai l'impression de mentir tout le temps sur mon état, c'est fatiguant ! Globalement en tout cas les avis des autres (pas tous bien sûr) : je suis compliquée, je me pose trop de questions, je pense trop, je prend pas soin de moi, voilà pour les préjugés ! Et lorsque j'étais sous antidépresseurs mes parents me disaient tous les jours que je dois arrêter, ça n'est pas bon pour moi, prend des plantes blablabla. Et puis un paradoxe : on me demande de ne pas cacher des choses de communiquer mais personne ne veut vraiment entendre "oh quand j'habitais à l'étranger l'année dernière j'ai fait une overdose dans le but de mettre fin à mes jours et j'ai été hospitalisée pendant un moment". J'ai perdu la confiance de mon entourage quand j'allais mal. Maintenant je l'ai retrouvée. Partager ça = perdre leur confiance, donc je dis rien! Bref voilà j'ai vidé mon sac merci.
12:00 Alors oui, le "devoir faire avec" c'est très certainement le cas mais en revanche c'est pas particulièrement quelque chose de désespérant, en fait peut être que ça t'a été mal expliqué mais on peut agir dessus en apprenant à modifier nos réactions, réflexes (en cultiver d'autres aussi), nos comportements, afin d'induire des émotions plus supportables, voire totalement gérables. Il faut regarder du côté des thérapies comportementales et cognitives (TCC). C'est surtout ça que ça veut dire le "faire avec" c'est pas malgré le trouble mais plutôt autrement, en cherchant, puis en cultivant des comportements offrant plus de contrôle sur les situations anxiogènes. Une bonne TCC ça peut vraiment faire beaucoup de bien et une grande différence, mais ça demande un travail sur soi relativement éprouvant et long selon les personnes, enfin quoi qu'il en soit c'est un effort à fournir et il faut s'accrocher, rester déterminé·e, avoir du soutien aussi, sinon c'est plus dur mais on y arrive, promis !
J'ai le même soucis pour l'anxiété depuis mes 10 ans voir plus j'ai 21ans l'anxiété est ressenti au niveau du corps sans pensée anxieuse.. C'est un automatisme chez moi tellement, on m'as dit aussi qu'il faut vivre avec et j'ai demandé une comportementaliste qui est aussi psychiatre mais elle me dit que c'est pas possible d'avoir la dépression et le tag ( mon autre psychiatre même si je parle que d'anxiété m'as jamais mis aussi de diagnostic d'un trouble anxieux alors que c'est évident) la comportementaliste a dit qu'on doit déjà travailler avec moi la dépression d'un pt de vue comportementaliste alors que c'est l'anxiété qui m handicape j'ai du arrêter mes études.. Je peux pas travailler.. Tu as eu des thérapie comportementaliste tu en pense quoi ?
Merci pour ton témoignage c'est très instructif pour les gens, disons, "normaux"
Une vidéo qui aide à la compréhension des pathologies psycho-chimiques
"les gens ne souffrant pas de ce genre de problème", c'est moins stigmatisant 🤗
Je suis sous antidépresseur à 37, 5 Mg ( j'ai eu 1 ou 2 effets secondaires qques jours, chose qui me faisait peur d'où le pourquoi je l'ai pris en Septembre au lieu de Juillet et c'est passé sinon rien de plus vraiment ) et anxiolytique à 10 Mg 1 le matin et 1 le soir ( mon médecin m'a prescrit celui de la journée parce que en 1 mois le côté Anxiété de l'antidépresseur ne fonctionnait pas ) et tout ça en étant vue par une psychologue et un psychiatre.
Bon rétablissement...merci de partager ta situation avec nous...je voulais te demander est-ce que tu t'es sentie mal aimée ou persécutée pendant l'enfance ou l'adolescence ? Si oui, penses-tu que ça a participé au développement de ta dépression ?
Ta 20 ans c'est bien que tu en soit déjà la, je te souhaite de bien t'en sortir, c'est bien de prendre les choses en main jeunes car au bout d'un moment quand ont se construit avec les maladies et les troubles tout seul ont est condamné a franchir le point de non retour
Je sais pas si ça rentre vrmt en compte mais dans mon cas je sais que j'ai la chance de pouvoir bénéficier de soins psychologique remboursés. Pour certaines personnes qui n'ont pas les moyens de se soigner etc je ne vois pas cmt eux peuvent s'en sortir. :/
C'était très intéressant, et très instructif.
Je suis contente de savoir que tu vas mieux, ça se ressent. Je pense qu'on était tous inquiet pour toi. Continues à prendre soin de toi, je t'embrasse.
Question : considéres-tu que c'est un traitement coûteux ? Est-ce que c'est remboursé ?
Grande anxieuse, dépressive et ex-addict, j'ai eu l'occasion de tester beaucoup de traitements différents...
Ce que je peux en dire c'est que lorsque ton psychiatre te prescrit anti-dépresseurs + anxiolytiques + neuroleptiques + somnifères, oui, là tu deviens un zombie...
Mais en trouvant des médecins plus raisonnables, ça m'a aidé, souvent. Surtout les anti-dépresseurs.
Niveau effets secondaires, certains me donnaient envie de manger énormèment et tout le temps. Souffrant déjà de TCA depuis mon adolescence, j'ai rapidement demandé à changer!
Il faut trouver celui qui vous correspond, c'est vraiment du cas par cas...
Il reste quand même compliqué en province de trouver de bons psychiatres disponibles, malheureusement...
Mille merci comme jamais. Si jamais tu as des tuyaux sur comment tu as trouvé cette psychiatre (par hasard, par bouche à oreille, etc.) parce que c'est un vrai calvaire de tâtonner de médecin en médecin sans réussir à faire confiance. Choisir un médecin, c'est super difficile, et dans les problèmes de santé mentale c'est encore plus dur, on perd du temps, on s'épuise, etc. BISOUS.
Tu as pratiquement tout dit mais il est important de souligner que nous ne sommes pas tous égaux au niveau d'une molécule du cerveau qui provoque le bien être. C'est un peu la même chose avec l'addiction au tabac. Ton témoignage est vraiment très bien et aidera beaucoup de personnes à prendre la décision de se soigner.
J’ai 15 ans, je prend des antidépresseurs qui agissent sur le long therme et du xanax (je ne sais pas trop dans quel catégorie le mettre). J’ai du mal à accepter que je fais une dépression de plus que les personnes de mon entourage ne sont pas très clair, certains disent que je ne fais pas de dépression, que je fais une crise d’ado, d’autre disent que je fais une dépression sévère (j’ai eu de grosse tendance suicidaire). Enfin bref, dans mon cas ça fait plusieurs année que j’ai un profond mal être, inexplicable, qui entraîne toute sorte de crise plus ou moins violente, crise de panique, de colère/violence, de larme, crise de suicide, comme appel ça une amie(un moment où je vrille complètement, où ma seule penser et envie c’est de mourrir, ce qui a y faillit me coûter la vie plus d’une fois), j’ai été aussi très sujette à la déréalisation et dépersonnalisation, à de l’anxiété ect... Ça fait environ 1 ans que mes parents le voit et sont au courant, je n’osais pas en parler avant je voulais qu’on me laisse tranquille. La situation ne faisait que s’empirer alors mon père à commencer à envisager que je prennes des médocs, ce n’est pas venu de moi, mais j’étais d’accord avec ça. Mon père est le genre de personne très forte psychologiquement, il ne comprend pas mon état, mais il me voit souffrir et sait que mon dérèglement est chimique et que j’ai donc besoins d’aide. Mon conseil pour en parler avec son entourage, et ça peut paraître bête, mais c’est vraiment de communiquer, personnellement il est clair que ça m’a apporté des embêtement on va dire, essentiellement avec mon père qui quand je faisais de grosse crise ne comprenait pas. J’ai assez de chance, je n’es pas eu de réel problème vis à vis de mes médicaments avec mon entourage. Mais je connais des personnes pour qui ça n’est pas le cas, à ce moment là c’est sûr que c’est beaucoup plus délicat, surtout sur le plan familial, mais il ne faut pas oublier que dès fois on arrive à un point où ont ne peut pas s’en sortir seule, que quand c’est nécessaire il faut aller contre sa famille, et, peut-être, demander de l’aide ailleurs. Après pour ce qui est des effet secondaire, pour ma part le seule a été une baisse de libido.
Voilà, je ne sais pas si ce commentaire peut être utile à quelqu’un mais bon dans le doute. Ça fait je crois un peut plus de deux ans que je regarde tes vidéos et j’aime beaucoup ton contenu, je t’envoi tout mon soutien ! :)
Le Xanax est un anxiolytique. Je doute que vous preniez des anti-dépresseurs parce qu'ils sont généralement réservés à l'adulte... mais peut-être ?
Je prend, en plus du xanax, du Zoloft, je crois que c’est un antidépresseurs non ? (C’est pas ironique ahah vous m’avez mis le doute) Mais effectivement mon médecin ne voulais pas me prescrire d’antidépresseurs car il avait un peu peur comme je suis jeune, je suis donc suivis par une psychiatre depuis environ 4 mois je crois. Et elle m’a mis sous traitement dès le premier rendez-vous et à augmenter progressivement.
Eh Oui s’en est un vous avez raison ! Je suis étonnée parce que généralement c’est réservé à l’adulte. Vous avez raison d’être suivie. C’est ce qu’il faut :-)