Ce qui est dramatique dans tout cela, c'est que tous ces médecins et psychologues tournent autour de thérapies, de mots, en refusant d'admettre la source de tout cela. Pour y répondre et commencer, il y a 70 ans et surtout 240 ans, y avait-il dans la société, chez les jeunes autant de dépressions, de questionnements existentiels et de troubles comportementaux tels que les tatouages, colorations de cheveux et comportements affectifs déviants (c'est le moins que l'ont puisse dire avec Carologie) ? En fait le seul qui peut la guérir, c'est la confession chez un prêtre de l'Église catholique, c'est-à-dire pas le machin qui usurpe ce nom depuis Jean XXIII, mais les vrais sacrements, la messe en latin et la vraie doctrine. Elle dit la vérité sur tout, le libéralisme (Libertas de Leon XII), le socialisme (Cuanta Cura de Pie IX), les fausses religions (Mirari Vos de Grégoire XVI), pourquoi Faut-il attendre le mariage et n'avoir une vie conjugale que dans l'ouverture à la procréation, pourquoi l'état d'abstinence est supérieur aux yeux de Dieu, pourquoi Dieu existe (selon le Darwinisme en gros un bout de charbon tombé dans l'océan est à l'origine des premiers protozoaires qui se sont ensuite assemblés par hasard pour former des poissons, puis reptiles, puis mammifères et oiseaux, puis l'homme, c'est comme si une tornade passait au-dessus d'une décharge automobile et reconstituait un Airbus)... Tous les athées que je connais, ou agnostiques ou vaguement modernistes ont déprimé pendant les confinements. Seuls les sacrements et le Rosaire à la très Sainte vierge Marie permettent d'avoir l'âme en paix quelles que soient les circonstances.
Oui je trouve aussi que le témoignage est hyper intéressant et bien expliqué !!! J'ai +de 50 ans, et on m'a 'collé' TROIS étiquettes (en plus de la dépression depuis mes études artistiques) .. et des médecins n'ont pas pu me préciser quoi que ce soit (...) (beaucoup de choses àdire) - Découverte importante pour TOUS ; la chaîne CCDH ASSOCIATION (majuscules!) . . . , le DSM = créations de maladies depuis les années '60 . . .
Pour ma part, je trouve formidable d'avoir un diagnostic, une étiquette, être dans une case je trouve ça très rassurant. Plutôt que de se sentir bizarre, anormale et seule.
Je suis d'accord même si je trouve l'argument "rassurant" très peu recevable. À la base c'est juste logique, n'importe quelle chose ne peut pas être traitée correctement sans être identifiée. Craindre le diagnostic c'est craindre de regarder la réalité en face, où qu'on remette l'incompétence de certaines personnes en question. ==> par contre 1 psy qui reste "à distance" du diagnostic c'est assez logique. Une fois j'ai demandé à ma psychologue si elle a ne serait-ce qu'une fois entendue le simple fait que "bipolaire n'est peut-être pas une maladie" puisse être évoqué, elle m'a répondu non à 100%, en gros c'est un paradigme auquel certains soignants ne veulent pas toucher ; même si elle est 100% d'accord avec moi qu'un diagnostic bien posé est le début des choses vraiment sérieuses ; au moins, depuis, je sais qu'avec elle nous pouvons retourner les faux vrais paradigmes dans l'enfer de la raison, mais surtout ce n'est pas sur cette base LÀ qu'elle base sont travaille précisément (c'est autre chose : soin psy, parole, analyse etc). Les psychologues n'ont pas à poser de diagnostic, chacun son métier. Une fois c'est une assistante sociale (en hôpital) qui se perdaient en discussion avec moi, qui pensait (en évoquant quelques points de ma personne et de ma vie) que j'étais borderline. Diagnostic complètement sorti de nulle part et assez irrationnellement. Donc j'en ai parlé au psychiatre en chef, qui était mon psychiatre, et il l'a virée sur le champ : ce que j'ai trouvé tout à fait attendu (faute grave), moi j'étais en capacité de critique mais faut pas faire ça du tout car en HP de nuit ça peut poser de grave soucis, et la réserve (globale / sauf pour les psychiatres sauf en cas d'incompétence haha) à poser du diagnostics peut faire sens...
Ce que je trouve dramatique dans tout cela, c'est que tous ces médecins et psychologues tournent autour de thérapies, de mots, en refusant d'admettre la source de tout cela. Pour y répondre et commencer, il y a 70 ans et surtout 240 ans, y avait-il dans la société, chez les jeunes autant de dépressions, de questionnements existentiels et de troubles comportementaux tels que les tatouages, colorations de cheveux et comportements affectifs déviants (c'est le moins que l'ont puisse dire avec Carologie) ? En fait le seul qui peut la guérir, c'est la confession chez un prêtre de l'Église catholique, c'est-à-dire pas le machin qui usurpe ce nom depuis Jean XXIII, mais les vrais sacrements, la messe en latin et la vraie doctrine. Elle dit la vérité sur tout, le libéralisme (Libertas de Leon XII), le socialisme (Cuanta Cura de Pie IX), les fausses religions (Mirari Vos de Grégoire XVI), pourquoi Faut-il attendre le mariage et n'avoir une vie conjugale que dans l'ouverture à la procréation, pourquoi l'état d'abstinence est supérieur aux yeux de Dieu, pourquoi Dieu existe (selon le Darwinisme en gros un bout de charbon tombé dans l'océan est à l'origine des premiers protozoaires qui se sont ensuite assemblés par hasard pour former des poissons, puis reptiles, puis mammifères et oiseaux, puis l'homme, c'est comme si une tornade passait au-dessus d'une décharge automobile et reconstituait un Airbus)... Tous les athées que je connais, ou agnostiques ou vaguement modernistes ont déprimé pendant les confinements. Seuls les sacrements et le Rosaire à la très Sainte vierge Marie permettent d'avoir l'âme en paix quelles que soient les circonstances.
Je suis atteinte du trouble de la personnalité borderline (et bien d’autres trucs, comorbidité merci) et pareil je trouve ça rassurant aussi dans une certaine mesure, recevoir un diagnostic, savoir qu’on reconnaît enfin notre pathologie et surtout qu’il y en a bien une, être entendu, se rendre compte que l’on n’est pas seul et que l’image qu’a la société sur les troubles psychiatriques est complètement erronée quand on commence à les comprendre. Et la thérapie pour répondre à certains, est presque ESSENTIELLE quand on sait que la plupart des troubles, on très souvent des origines traumatiques, pour réussir à avancer
@ holodoboumer68 Je ne sais pas ce que vous racontez. Il y a 250 ans naissait le mouvement romantique et si vous avez lu un peu de littérature de cette époque vous reconnaîtrez dans les états d’âme des jeunes de l’époque, ceux des jeunes d’aujourd’hui. Lisez Goethe, un être humain est une être humain. Si votre « secte » ultra pure vous autorise à lire la Bible comme un grand (à la lumière de la tradition aussi si vous voulez), vous retrouver chez les personnages bibliques aussi tout ce qui fait qu’un être humain reste un être humain à travers les siècles. La religion n’est pas faite pour juger les autres et ce n’est pas parce que le concile Vatican II est passé par là que c’est la fin du monde, ça fait 70 ans effectivement remettez-vous, vous n’étiez peut-être même pas né. Quant à la protection des vrais croyants de tous les maux en ce monde, la vie des saints prouve le contraire (adversité, maladies physiques et psychiques), ils sont comme tout le monde. Vous chercherez dans Saint Luc ce que Jesus dit des habitants de Jérusalem morts dans la chute de la tour de Siloe. Bref, il est temps de lire des livres, des vrais et d’arrêter de fantasmer un passé idyllique qui n’a jamais existé, avec une Église idyllique qui n’a jamais existé, ça a toujours été dur d’être un être humain.
Je suis tellement en desaccord, avec tout ces psy antidiagnostiques… Ça infantilise le patient, et l’empeche d’acceder a une psychoeducation de qualité, etape fondamentale dans la therapie pourtant. Il faut etre en collaboration avec son patient, et lui dire la vérité. C’est primordiale pour l’alliance thérapeutique en plus
Personnellement je pense que ça m'intéresserait d'avoir une vidéo de toi dédiée au trouble borderline, avec ton expérience spécifiquement ! J'aime beaucoup comment tu expliques les choses, ton discours m'apporte énormément de clarté à des moments où j'en ai besoin, merci pour ça 💕 Et FÉLICITATIONS POUR TON BACHELOR ;)
Je suis autiste et moi aussi ça m’a fait du bien mon diagnostique, pouvoir mettre un nom dessus et rencontrer des semblables avec les mêmes problèmes. Par contre je n’avais pas peur d’être stigmatisé à cause du diagnostic pour la simple et bonne raison que je l’étais déjà depuis l’école primaire continuellement jusqu’au collège, où ça s’est fini!!
"où ça s’est fini"? On est autiste de notre naissance à notre mort, on ne peut pas "guérir" parce que ce n'est pas une maladie justement. Après j'ai ptet pas tout compris.
@@alien-gaming5878 Je pense que c'est la stigmatisation qui s'est terminée au collège, pas l'autisme (on est d'accord on ne peut pas arrêter d'être autiste 😉)
« Ça permet aussi de mieux communiquer parce que quand tu es face à quelqu’un et que tu as besoin d’expliquer certaines choses, bah parfois ça va plus vite de te dire que Bah oui j’ai un trouble de la personnalité borderline du coup ceci explique cela, que de commencer à rentrer dans les détails des tréfonds, des méandres de la complexité de ton existence médiocre »
Coucou, déjà bravo pour ton Bachelor, ça fait trop plaisir d'entendre ça! Je fais partie des patient.e.s à qui on a diagnostiqué une dizaine de diag (TAG, dépression, C-PTSD, borderline, TCA...) et finalement je suis autiste avec des co-conditions psy. Il m'a fallu 2 ans pour qu'on m'écoute et qu'on me croie. Je ne me reconnaissais pas dans le diag de borderline et ça m'avait fait perdre du temps pour avoir mon vrai diagnostic, qui m'a sauvé la vie d'ailleurs.
Vidéo hyper intéressante. J'ajouterais aussi qu'un risque du diagnostique (donc une raison pour laquelle certains évitent) est que certaines personnes se désinvestissent de leurs difficultés car ça a un effet déresponsabilisant. Alors d'un côté c'est déculpabilisant, c'est sur. Mais certains en viennent à trop se déresponsabiliser en mode: "j'y peux rien, c'est mon trouble". Ce qui peut freiner la progression en thérapie car ces personnes mettent tout sur le dos de leur trouble (on peut imaginer aussi ce que ça donne dans les relations sociales). Il peut aussi y avoir le phénoméne d'auto-réalisation et de tout voir au travers des lunettes du trouble: tout mettre en lien au trouble. Alors que le trouble fait partie de la vie mais il y a tellement d'autres facteurs également.
je suis infirmière en psy, et convaincue des effets positifs d'un diagnostic, même si chaque cas et unique (et y compris en médecine dite physique d'ailleurs). C'est rare de voir qqun qui a autant de lucidité et de recul sur ses troubles, et ca ne pourra que t'aider!
J'écoute beaucoup de tes vidéos et je suis toujours admirative de la façon dont tu t'exprimes, tu as le don d'expliquer les choses avec beaucoup de clarté alors même que ton propos est complexe. Vraiment je te souhaite de continuer tes vidéos si cela te fait du bien, sache que de l'autre côté, que l'on soi personne lambda, professionnelle de santé ou concernée par un trouble mental tes vidéos sont très UTILES ! Alors MERCI ✨
En psycho on parle bien sûr des facteurs sociaux et environnementaux, aujourd'hui le modèle le plus utilisé est le modèle biopsychosocial qui postule que la majorité des troubles psys sont issus de l'interaction entre les facteurs biologiques, génétiques, sociaux, environnementaux, et individuels. Malheureusement, en pratique, les psychologues et chercheurs en psychologie ont encore du mal à travailler pleinement avec ces facteurs, et les collaborations psychologues-sociologues sont encore -à mon sens- bien trop rares... J'ai trouvé ta vidéo extrêmement bien expliquée et très juste, tu résumes parfaitement les avantages et inconvénients du diagnostic, et tu décris super bien ce qu'est un trouble de la personnalité ! C'est aussi intéressant de savoir que pour beaucoup de psys aujourd'hui, les TP sont considérés plutôt à la frontière du continuum normal/pathologique (contrairement à, par exemple, la dépression, clairement classée comme maladie). Comme tu le dis très bien on ne va pas chercher à les "soigner", mais il existe une thérapie, la thérapie des schémas, conçue plus particulièrement pour les TP et qui a pour objectif d'apporter de la flexibilité dans la structure de personnalité :) Merci pour cette vidéo, toutes mes félicitations pour ton diplôme et bon courage pour l'entrée en master !
C'est drôle, c'est le sujet abordé avec ma psychiatre il y a quelques heures à peine ! J'ai cherché un diagnostic pendant des années. Quand j'ai enfin été reconnue dépressive et borderline, ça m'a fait un bien fou. Mais je m'en suis aussi servi comme doudou/bouclier pour expliquer mes réactions, mes pensées, mes préférences etc... "c'est pas vraiment moi, c'est la maladie, mais la maladie c'est moi". Aujourd'hui, avec du recul, je réalise que me cacher derrière un trouble, c'est pas tip top. J'ai du mal à différencier ce qui fait entièrement partie de moi, mon noyau dur comme tu dis, et les expressions des symptômes. C'est comme revenir au tout début, quand je savais que j'avais quelque chose mais pas quoi exactement. Avoir un diagnostic est très important pour moi, mais je dois apprendre à ne pas vivre à travers lui, et surtout à reconnaitre l'expression des symptômes pour que la thérapie soit réellement efficace. Bref, c'est la grande confusion pour la fellow borderline que je suis x) Ta vidéo et celles que tu as partagées vont m'aider, c'est sûr, alors merci beaucoup ! Et surtout, bonne continuation, courage pour le master qui s'en vient ! 😘
Team quétiapine ^^' Merci d'avoir parlé de tout ça, c'est hyper intéressant et important d'avoir accès à ces témoignages et à ces réflexions-là. La vidéo de Psychocouac m'avait beaucoup intéressée aussi (sa chaîne est top je trouve) et je pense aussi que dans tout diag il y des aspects positifs et négatifs. C'est important de savoir de quelle maladie on souffre pour pouvoir la traiter/apaiser les symptômes, mais il ne faut pas oublier qu'on n'est pas que nos troubles
Félicitations pour tes exams 🥰 moi perso j'ai eu mon diplôme après 3 ans je ne me voyais pas faire encore 2 ans tellement je n'en pouvais plus des études mais bon courage à toi 👍
Merci de mettre des mots sur ce que je ressens! J’ai erré pendant une dizaine d’années à me demander quel était mon problème, il y a 2 ans je suis tombée sur une psychiatre qui m’a posé le diagnostic de bipolaire en essayant de me traiter au lithium et autres traitements pour le trouble bipolaire que je n’ai pas supportés, elle a mis la faute sur moi (comme si j’y pouvais quelque chose à ne pas supporter ces traitements!), avant finalement de prendre le temps de se poser pour évaluer les symptômes et se rendre compte que ça ne correspondait pas, que je présentais plutôt des symptômes de trouble borderline… aujourd’hui je suis sans traitement et j’en ch** pour sortir d’une dépression qui dure depuis 2 ans 1/2. perso avoir un diag me « soulage » car ça me permet d’arrêter de me demander continuellement quel est mon problème? Mais quelque part aussi ça a tendance à m’enfermer car je me victimise un peu trop, et j’ai aussi tendance à me laisser me définir par la maladie. Sûrement qu’il faut apprendre à faire la part des choses, prendre le « bon » et laisser le « mauvais ». L’analogie sur la maison me parle beaucoup car même si je comprends la source de mes problèmes je n’arrive pas à les éradiquer, justement parce qu’il y a ce truc qui est très ancré. Du coup je vote 1000 fois pour une vidéo sur la façon dont tu gères ça! Merci ❤
En tant que malade chronique, je me retrouve totalement dans ce que tu dis à la fin, sur la nécessité de prendre un traitement sur le long terme, c’est vraiment quelque chose de dur à accepter… Merci pour cette vidéo en tout cas, ça fait plaisir de te revoir sur cette plateforme ! Et bravo pour ton diplôme !!!
C'est un plaisir de te retrouver sur youtube et félicitations pour tes examens ! 🤍 J'ai reçu le diagnostic Borderline par un psychiatre random durant une hospitalisation et comme toi, ayant mon thérapeute depuis des années qui ne m'a jamais rien dit de tel je ne l'ai pas pris au sérieux. Les années ont passé et tu as fait une vidéo sur le BPD, et là c'était un choc, je me suis entièrement reconnue dans ce que tu décrivais. Alors j'ai montré ta vidéo à mon psychiatre qui me suit depuis le tout début, et il a confirmé le diagnostic. Seulement je n'avais pas saisi qu'il n'en avait jamais parlé pour justement ne pas m'enfermer dans un carcan. Au contraire j'ai juste compris "tu ES borderline", et j'ai commencé par en faire mon identité. S'est ajouté le diagnostic de bipolarité, et à partir de là j'ai vrillé : je n'étais que symptômes, maladies, personnalité bancale et incurable. Évidemment ça ne m'a pas aidé à aller mieux, pck comment pourrais-je vivre normalement si je suis FONDAMENTALEMENT malade ? Et j'ai croisé la route d'une psychologue qui me pousse encore aujourd'hui à remettre en question ce que je pense d'inéluctable dans ma maladie, et c'est elle qui m'a fait réalisé à quel point j'en avais fait TOUTE mon identité. Qui es-tu ? Je suis Blue, je suis bipolaire et j'ai un trouble de la personnalité borderline, j'ai fais 3 TS, une phobie scolaire et blablabla. Un peu (même carrément) une position de victime : j'y peux rien c'est la MALADIE ^^' Donc quand elle m'a demandé "Non, tes étiquettes je m'en fiche, QUI es-tu ?", j'ai beugué (pleuré) et j'ai commencé à envisager que la vérité des médecins sur ma condition n'était peut-être pas ma vérité. Que je pouvais être autre chose que juste un diagnostic psychiatrique. Ce chemin est long, surtout parce que mes symptômes sont encore très violents, donc je dois apprendre à les gérer, à ne plus en faire mon identité et à découvrir qui se cache en dessous de la maladie. Tout ça en même temps c'est difficile, c'est là que ta vidéo est salvatrice. Ça s'inscrit dans ce cheminement que je viens de commencer : remettre en question le diagnostic, voir les contres qu'il y a là dedans. Tout en acceptant comme tu le dis que ça simplifie les choses, me permets de communiquer, de sortir de la solitude etc. Alors je vais vraiment travailler plus dur sur la déconstruction de "mon identité de malade", pour découvrir qui je suis vraiment. Parce que je suis plus que ça (et j'invite quiconque à réaliser que iel est plus que ça aussi) 🤍
Je n'ai pas (encore) de diagnostic, mais quand j'ai appris ce qu'était vraiment le trouble borderline (et non les stéréotypes qu'on en a généralement), ça m'a aussi fait beaucoup de bien. J'ai passé ma vie à me penser tellement bizarre, hystérique, pour les choses que je ressentais, je voyais personne autour de moi réagir comme je réagissais etc, alors quand j'ai compris que ça avait une cause et que j'étais pas la seule à vivre ça, ça m'a tellement fait me sentir moins seule. Et je suis aussi moins dure avec moi-même puisque je comprends plus ou moins, au lieu de penser que je suis juste tarée et de m'en vouloir.
Coucou Caro :) félicitations pour tes examens 🎉😊 ne t’excuse pas pour ton absence, en vrai tu nous apporte beaucoup et n’oublie pas de prendre du temps pour toi, ton temps ;) des bisous 😘
Merci infiniment, c’est EXACTEMENT ce que je pense, ressens, vis... je cherche à me faire diagnostiquer TPB mais c’est un vrai parcours du combattant... quelle désolation médicale, beaucoup de violence. Rien que trouver un psychiatre est compliqué, il faut ensuite que celui-ci comprenne notre démarche de reconnaissance pour entammer le processus d’acceptation et de cheminement basé sur ce trouble etc... que d’energie à fournir quand nous sommes deja épuisés et fragiles...
Salut! Ta vidéo est vraiment intéressante alors merci pour ce partage! 😊 Pour ma part, il y a environ 4 ans, j'ai commencé à tomber assez bas dans ma vie. J'ai pris la décision d'aller voir une psychologue avec qui on parlait beaucoup mais m'a expliqué ne pas être à l'aise de me donner un diagnostic sur ce mal qui me rongeait car selon elle, j'étais "beaucoup plus que ça". Peu importe le diagnostic que ça aurait été, ça ne me définissait pas. Ce qui est vrai mais ça a été ultra frustrant pour moi de ne pas pouvoir mettre une étiquette sur ce qui se passait et me dire "Okay, c'est ça qui se passe". Finalement, en 2020, mon état s'est extrêmement dégradé, je me suis renfermée jusqu'à finalement aller demander de l'aide. J'ai alors eu une médication contre la dépression et j'ai rencontré une psychiatre qui m'a dit que j'avais des traits de bordeline, ainsi que trouble d'adaptation (dû à beaucoup trop de changements dans ma vie) et une phobie sociale (que je ne pensais être qu'une anxiété sociale mais bon...). Et le fait de pouvoir poser des mots sur ce mal-être a été rassurant pour moi, je commençais à comprendre ce qui se passait dans ma tête, pourquoi je pouvais réagir de telle ou telle façon face à une situation. Bien sûr, avoir un diagnostic n'explique mais tout mais j'étais soulagée de me poser un mot sur ce qui clochait selon moi. Car pendant des mois, j'étais juste "J'ai l'impression que y'a quelque chose qui cloche chez moi, j'ai BESOIN de savoir ce qui va pas". Et on dirait aussi que de savoir m'a permit d'aller chercher des ressources, de lire sur le sujet pour mieux gérer certains symptômes. Voilà! En tout cas, contente de revoir ta p'tite face et merci pour toutes ces vidéos! ☺️🌻
Bonjour à toi et félicitation ! Alors, j'ai envie de m'exprimer sur le sujet. J'ai été en errance assez longtemps sur mon état mentale, j'avais un problème mais lequel, cela a été complexe à déterminer. J'ai commencé très jeune à souffrir, je m'explique : Dès mes 8 ans, j'ai de grande crise et beaucoup de migraine assez importante. Je te donne un exemple concret... J'avais de très long cheveux très beaux et très lisses et je me souviens qu'en période de Noel (donc à mes 8 ans), je me sécher les cheveux à coté de ma famille. Ils ont tous commencé à me complimenter sur ma beauté et j'ai littéralement insulté tout le monde, je suis partie en pleurant dans ma chambre en me frappant la tête car je n'étais pas du tout d'accord avec eux. Bref, déjà à 8 ans j'étais pas tranquille dans ma petite tête. J'ai grandis avec ses crises mais non prise en charge car schéma familiale extrêmement compliqué jusqu'à mes premières TS et hospitalisation des années après. Quand on est jeune, on ne veux pas forcément nous poser un diagnostique immédiat car on doit prendre en compte l'évolution de l'ado donc j'ai enchaîné les dépressions, les crises de colère avec TS et violence envers moi même pendant longtemps. Apres une dizaine de séjour en hôpital psy, j'ai commencé à faire appel à des médecins plus compétant. J'ai eu beaucoup de traitement différents notamment le Lithium, mais tout ça est derrière moi (OUF !). Puis, j'ai eu un rendez-vous auprès d'un centre spécialisée avec un médecin psychiatre chercheuse (wow !) qui m'a accordé 3 RDV de 2h. Etant prise en charge par une psychiatre, elle lui envoie un courrier avec son compte rendu et je suis déclarée Borderline sévère avec trouble anxieux généralisé et peut-être une trouble bipolaire (mais rien de très sur). Il m'a fallu neuf ans pour enfin avoir un diagnostic concret et réel. Heureusement j'ai la chance d'avoir une psychiatre qui m'écoute énormément et qui essaye de comprendre mon évolution. Il faut savoir que j'ai même été suivi pendant des années en hôpital de jour à côté de mes emplois et que personne n'avait rien relevé (ou ils avaient pas envie). Ma psychiatre est souvent surprise par mes crises, est-ce qu'il n'y aurait pas de l'autisme à l'intérieur de mon trouble borderline ? Je n'ai pas assez de gens borderline déclarés autour de moi pour pouvoir en discuter mais il est vrai que j'ai des crises extrêmement violente ou je suis obligé de me frapper, où je me tape la tête contre les murs et où je hurle ( mes voisins sont d'ailleurs très gentils sur ce sujet). J'ai eu aussi une période l'année dernière où j'ai dû être hospitalisée parce que j'avais une dégradation de l'image de moi-même et que j'avais pour but de me brûler le visage car je ne l'aimais pas et je ne l'aime toujours pas. C'est quelque chose que je travaille au quotidien mais qui est extrêmement difficile. Parce que malheureusement si mes critères de beauté n'évolue pas dans le sens de me mettre en valeur moi-même, c'est un peu compliqué. Passons, ... J'ai un trouble assez fort qui me brise la vie, mes relations et mes projets mais malgré tout je reste positive (je démarre prochainement une formation qui me plait !) Je suis toujours suivi en hôpital de jour mais dans une meilleure structure qui m'a permis de me développer, de me découvrir, de prendre en maturité et de mieux gérer mes émotions. J'ai mis en place une routine de vie, une hygiène de vie qui est bien meilleur qu'auparavant et qui m'aide énormément et c'est vraiment ce que je peux conseiller aux gens qui ont des problèmes de santé mentale ( et pas que). Avec le temps passer dans cette hôpital de jour, j'ai pu être aussi diagnostiquée provisoirement comme haut potentiel, en tout cas surdouée, ce qui pourrait aussi expliquer mes crises dans l'enfance. Cependant c'est encore un point qui doit être développé parce que personnellement j'ai besoin de réponses mais, je prends conscience que je n'aurais peut-être pas toujours réponse à mes questions (c'est ainsi). J'ai 29 ans, et je pense que tu fais partie des gens qui me mettent en miroir avec moi-même et je trouve ça toujours très agréable de regarder tes vidéos. Je pense que nous ne sommes pas tous en capacité d'avoir une profonde remise en question sur soi et une profonde capacité à une évolution spirituelle et cognitive mais, ce qui est sur c'est que tu en fais partie, comme j'en fais partie. Sache que, plus tu vas tendre vers la vie que tu souhaites obtenir, plus tu vas tendre vers la personne que tu souhaites devenir avec tes convictions et tes valeurs, plus tu seras épanouie et tu arriveras à te recentrer sur ton être. Et la bonne nouvelle c'est que quand on a une maladie psychiatrique et qu'on se donne à fond pour se soigner et se prendre en charge, généralement on a une amélioration. Je dis souvent que le Borderline est un être très sensible, très émotif qui ne sait pas gérer ses émotions mais surtout le sentiment s'injustice ou de frustration... Forcément ça fini par exploser quelque part ! Ce qui me rassure c'est qu'avec l'engagement, le travail sur soi et l'âge, le trouble diminue (d'après des études). Je ne sais pas si mon témoignage sera pertinent et j'avais envie de m'exprimer sur le sujet. Merci pour cette vidéo et prends soin de toi !
Merci beaucoup pour cette vidéo et ta transparence. Je suis en plein dedans... Mon diagnostique vient d'être posé. J'attends impatiemment de pouvoir rentrer dans un programme de la gestion du trouble borderline sur Genève... J'ai hâte
Je ne sais pas si ça peut te rassurer mais j’ai ce trouble et je le sais depuis 2013, et j’ai dû prendre longtemps des médicaments mais depuis 1 an je n’en ai pratiquement plus besoin et surtout j’ai remarqué que en traitant mes comportements avec la psychothérapie mon trouble n’en est presque plus un. Je pense qu’on peut passer de borderline à hypersensible puis à sensible en n’étant plus dans les extrêmes. J’ai toujours ma personnalité mais je pense vraiment que le travail c’est de « gommer » les traits trop impulsifs et au fil des ans ça fonctionne. Courage 💕
Félicitation Caro :) Pour ma part, j'ai été diagnostiqué bipolaire suite à une manie psychotique en 2019. J'étais certaine que toute ma vie, j'allais devoir trainer cette étiquette de personne imprévisible, à qui on ne peut pas faire confiance, une ''folle'' irrationnelle et incontrôlable. Un jour, une infirmière qui me faisait une prise de sang pour un bilan de lithium m'a dit que le pire était probablement derrière moi, maintenant que j'avais un mot pour décrire ce que j'avais, et que je savais où trouver de l'aide et des soins adaptés.
Ça fait plaisir de te revoir et que tu réussisse dans tes études. Je pense que tes vidéos à propos de santé mentale m'ont aidés à sauter le pas et entamer un suivi psy/un traitement pour ma dépression. Ces réflexions à propos de diagnostique viennent à point nommé pour moi, qui me demande si je n'ai pas de tda ou d'autisme, mais sans trop savoir s'il vaux mieux creuser celle maintenant ou prendre le temps de me remettre de la dépression pour y voir plus clair.
Merci encore Caroline Grace à toi j’arrive mieux à comprendre mes patients et même ma meilleure amie qui est dépressive depuis quelques année Il faut que la parole s’ouvre comme tu le fais c’est tellement important
Je sais que dans un monde qui monitor tout (les heures de sommeil, d’écran, les pas fait, l’exposition sonore…) j’avais besoin de mettre un nom sur mon trouble borderline. Tout comme le jour où on m’a enfin dit « c’est pas Crohn madame c’est de l’endométriose ». On pleure mais on est pas chochotte et on a des mots à mettre sur nos maux. Same avec borderline, le jour où on me l’a dit j’ai été plus tolérante avec moi même. Ce qui est dur pour l’entourage c’est la mise en danger récurrente dans laquelle je me mets, ce qui est assez contradictoire avec mon anxiété d’ailleurs… C’est des moments où je suis pas moi même, je suis dans un rôle et quand je refait surface pendant « l’acte » c’est beaucoup d’angoisse, puis je retourne dans ce rôle et ça finit par passer. Mais en soit, même si le diag me définissait au début il m’a aidé à comprendre le truc de la « favorite person » (la transition je t’aime je te déteste plus rapide qu’une Ferrari qui va du 0 à 100km/h) que je vivais très mal et à calmer le jeu dessus.
B'jour, je tombe sur ta vidéo aujourd'hui et ça me parle, je me questionne depuis plusieurs années pour avoir un diag, mais j'ai des réticences pour pleins de raison (sexismes banalisé, diag inégalitaire socialement parlant, le jugement et critique facile plutôt que l'entraide, etc.), merci pour ton témoignage, les témoignages sont toujours intéressants pour prendre du recul :3
Merci pour ta vidéo. Je me retrouve beaucoup dans ton discours. Dépression depuis la pré adolescence, à la suite d'un énième pétage de câble j'ai commencé une thérapie avec une psychologue il y a 5 ans. Ma docteur de l'époque a toujours refuser de me donner un traitement ou de me faire voir un psychiatre. Ma psychologue m'a un jour dit qu'il étais possible que je soit borderline, que si un jour elle me sentait ingerable ou que je souhaitais vraiment un diag elle me conseillerais un confrère psychiatre. Mais quelle n'étais pas trop pour car elle ne souhaite pas que je m'enferme dans un diagnostic. J'ai changer de médecin, et à la suite d'un nouveau petage de plomb, ce médecin m'a rediriger vers un service de psychiatrie. Je viens de commencer ce parcours la, en France c'est long, très long. J'ai eu un premier entretien mais il m'en faudra d'autre. Malgré tout je suis rassuré, peut importe le diagnostic je pourrai enfin avoir une prise en charge adapté et pouvoir expliquer à mes proches mes comportements et ressenti.
Coucou Caro ! Merci pour ta vidéo et félicitation pour tes résultats. Je serais grave intéressée par une vidéo sur le trouble borderline. J’ai pris de la quetiapine pendant 1 et demi et je me suis rendu compte seulement en changeant de médoc que ça me rendait les réveils très difficiles même avec une mini dose.
Trop happy de te revoir Carro !! Tu nous avais manqué ! Du coup perso vu troubles (tdi et dissociation++, border ++, dépression chronique sévère tb anxieux, tdah, tb du sommeil, hpi pas un diag je sais et quelques autres). Je serais vraiment intéressée par une vidéo sur le thème spécifiquement sur comment tu le gères car je connais très bien le dsm pour les traits mais personne n'arrive à m'aider à me soulager de vivre avec tout ça.... Du coup le moindre conseil est a prendre 💓 Et courage pour la suite et félicitations pour ton Bachelor !
Cette vidéo est vraiment très qualitative. Bravo Carolina et merci d'avoir résumé un truc qui me trottait dans la tête depuis un moment avec des sources, des éléments factuels ! Ça rend les choses beaucoup plus tangibles et ça met beaucoup de paix dans ma tête ! 😌
Toujours incroyable dans tes explications, je ne suis pas francophone mais je trouve que t'es vraiment pédagogue, bienveillante, tu parle correctement sans jamais devenir inaccessible, bref continue avec tes vidéos car ils sont tellement utiles et précieux 🙏♥️
Ta vidéo représente à 100% mon propre diagnostic du trouble borderline. Apres des années d’errance psy, avoir ce mot « posé » m’a énormément aidé à me gérer, à mieux vivre mon quotidien, avec les autres et surtout avec moi meme. Merci de mettre ces mots en avant, ca explique vraiment bien mon ressenti, et ca fait du bien
C'est hyper intéressant parce que ça rejoint exactement ma réflexion et ma difficulté où je n'arrive pas à me positionner entre pour et contre le diagnostic parce que j'ai appris dans mes études de psychologie le devoir de réserve (par rapport aux risques de rupture de soins, d'incompréhension voire de rejet du diagnostic ou à l'inverse l'identification excessive au trouble qui empêche l'évolution etc) et en même temps en tant que patiente j'ai ressenti le besoin d'avoir un diagnostic pour toutes les raisons que tu as cité.
Que d'évolutions en si peut de temps. Moi ça fait déjà plus de 10ans et comme toi c'est quand j'ai commencé à comprendre le diagnostic que j'ai enfin pu utiliser les outils mis en place en thérapie que j'ai vu une net amélioration. Félicitations et courage et avec un suivis thérapeutique constant on peut même finir par le plus prendre de médicaments. Attention c'est quand même encore mal accepté par le milieu médical que la thérapie puisse se substituer aux médicaments. Et je reviens de loin, dépaquine, lysanxia, rivotrile, et j'en passe...
Merci beaucoup pour tes mots et pour tes partages, je ne suis pas du genre à commenter mais je pense que ça va beaucoup m'aider à prendre du recul sur ce "diagnostic" qui m'a été donné et surtout sur la manière d'appréhender mon trouble de la personnalité. Tes mots m'ont fait déculpabiliser, je vais continuer à creuser tout ça pour mieux vivre avec moi-même.
En référence à 9min30 : Être antipsy ce n’est pas systématiquement être antidiag. (Et en vise-versa je pense). Les antipsy sont bcp plus nuancés et réfléchissent plus que ce qu’on ne le croit. (Ont des arguments et de la réflexion). Malheureusement, le terme « antipsychiatrie » porte à confusion, et peut faire peur. Néanmoins, merci beaucoup pour cette vidéo intéressante et nuancée, si tout le monde pouvait avoir cette vision du diagnostic (comme toi, psychocouak, ou encore culture psy sur TikTok et insta), le monde s’en porterait mieux, quelques établissements de soins aussi.
Pour ce qui est de l’adaptation au cas par cas du diag (malgré un « protocole »), ce n’est pas ce que j’ai constaté sur le terrain, après ça doit dépendre du soignant et de chaque structure. Il y a la théorie, et puis il y’a la pratique, le terrain. C’est sur cette deuxième partie surtout que se concentre les « antipsy », leurs dénonciations, etc. Si tout se déroulait comme la théorie, alors « tout » irait mieux. Mais un lieu de soins implique des personnes toutes différentes, des soignants n’ayant pas les mêmes visions, ni les mêmes connaissances, ni les mêmes nuances. Le nombre de biais que peut impliquer un diag est énorme (voir l’expérience de Rosenhan). C’est pourquoi l’antipsychiatrie, si elle est bien réfléchie et débattue, demeure un mouvement essentiel, pour moi.
Merci pour cette vidéo. C'est vrai que se connaître et savoir de quelles potentielles pathologies on est atteint permet de nous accepter, de nous connaître et de mieux communiquer avec les autres. Je n'ai pas de pathologies mais suis hypersensible et ca a toujours été un fardeau, depuis que je me suis renseignée et comprise, je suis plus apte à vivre mes émotions, à me comprendre, à m'écouter, à m'accepter et à communiquer avec les autres. Le défi est effectivement de ne pas s'enfermer dans une caractéristique ou pathologie que l'on a (évidemment, certaines pathologies prennent beaucoup de place) car on est toujours plus qu'une catégorie. C'est hyper enrichissant d'avoir des témoignages !
Mon diagnostique aussi tardif soit il m'a soulagé, ca a expliqué tellement de chose et du coup enlevé beaucoup de culpabilité . Mais vu que j'ai été diag apres 30 ans j'ai aussi ressentie beaucoup d'émotions dont de la colère car c'était tellement obvious pendant mon enfance et ca aurait pu eviter beaucoup de trauma et autre soucie de santé mental
ALISTAIR sa chaîne est très très bien, notamment pour parler de validisme, ça je confirme, c'est également une chaîne qui permet de mieux comprendre que les "théories du genre" ne sont pas que théoriques mais font bien partie du réel et qu'on ne peut pas le balayer d'un revers de bras (🙏 de citer cette chaîne c'est tout à ton honneur ^^). Perso j'ai découvert par hasard il y a assez longtemps, alors que je suivais pas mal de chaîne qui parlaient de psycho entre autres choses, suite à une vidéo avec Max YME que j'aime beaucoup pour plein de raisons (vidéo n'ayant rien à voir à la base mais quand on est vegan et musicien on ne compte plus les additions de raisons cumulées)... 👍
Ma psychologue n'a jamais voulu non plus poser réellement ce diagnostic. Ce sont les différents psychiatres qui ont posés ce diagnostic. J'avais de basé un doute sur bipolaire ou borderline. Finalement c'était les deux mais à faible degrés. 10 ans après j'ai ma maison, famille ,ma fille est tout s'est résorbé tout seul. Ma vie a changé le jour où j'ai trouvée le sens de ma vie. A 30 ans 😀
Chère Carolina, d'abord merci beaucoup pour tes vidéos sur la maladie mentale et le partage de ton expérience. Je sais pas comment tu fais pour avoir tant de punch et d'énergie tout en étant touchée par plusieurs troubles. Mon diagnostic borderline est peu clair (chui à la limite de la limite). Diagnostiqué par psychiatre au 2JC (hospitalisation HUG), mais mon psychiatre actuel veut pas me poser une étiquette. Ma psychologue dit que j'ai un trouble de la personnalité dépendante, et depuis covid, un états anxio-dépressif d'une violence sans nom...je suis à bout, les médocs marchent pas, à part un peu les anxiolitiques (temesta, puis seresta), c'est hyper addictif et ça me fait encore plus angoisser, bref, cercle vicieux depuis 3 ans, et peut-être bientôt une hospitalisation car je tiens plus. J'aurais voulu savoir si je pouvais échanger un peu avec toi (WhatsApp, mails ou de visu). J'ai beaucoup ton franc parler et ton combat personnel. Je sais que tu fais beaucoup de choses... bref, je tente... mais tu peux refuser. Comment faire pour te donner mon numéro en MP ou le tien? Je suis sur Genève. Longue vie à tes vidéos et divers projets !!!! Merci d'avance ❤
hyper intéressant et utile ! MERCI CARO on m’a déjà prescrit la quetiapine à faible dose pour l’anxiété à la place d’un antidépresseur et je l’avais ressenti comme un traitement lourd et assommant ! au final ce n’était pas adapté pour moi, ma psychiatre m’avait dit que d’une personne a une autre les effets et ressentis pouvait être totalement différent
saluut! trop contente de te revoir en vidéo, je voulais juste t'écrire ce commentaire parce que moi aussi j'ai été diagnostiqué borderline en septembre dernier. j'ai fait quelques séjours en clinique psychiatrique au cours de l'année, j'ai mis un an a accepté ce diagnostic, je voulais pas prendre mon traitement, l'auto-sabotage on connait ahah. Ces petites erreurs m'ont causé quelques mises en danger mais maintenant avec le traitement et la thérapie j'ai trouvé une forme de stabilité depuis 1 mois! je te souhaite pleins de couraage en espérant te revoir bientôt sur l'écran ihi (au plaisir de discuter avec toi si jamais tu vois ce com :))
J'ai tellement à dire sur ce sujet ! Je souffre moi même d'un trouble parallèle au tien: la cyclothymie. Et je trouve ça vraiment important d'en parler. Continue de libérer la parole comme tu le fais
Ravie de le revoir sur RUclips et encore félicitation pour tes examens et cette réflexions sur les diagnostiques et hyper intéressante et c'est des questions que je ne me serais pas posée !
Coucou! Bah de mon côté c'est tout l'inverse : je souffre depuis plus de 15 ans de troubles, et c'est moi qui ai apporté l'idée de la bipolarité à mes soignants, personne ne l'avait jamais avancé alors que j'avais été en thérapie avec un bon nombre de psychiatres toujours contre les diagnostiques, cela a été confirmé, et ce qui est vraiment cool c'est que ça a permis un traitement adapté. Depuis que je suis traitée pour la bipolarité au niveau des médicaments ça va un milliard de fois mieux. Je vais être suivie en plus du traitement par des thérapies concentrées sur ma bipolarité, et j'ai hâte et vraiment avoir compris ça m'a changé la vie de façon hyper positive. Ca peut être cool de s'écouter et de se renseigner, on peut soi même demander un diagnostique en apportant ses arguments, ses exemples, les éléments de sa vie qui ressemble au trouble. En vrai vraiment le traitement médicamenteux et les thérapies enfin adaptées peuvent vraiment changer la vie. Pour te dire, depuis mon traitement j'ai certes encore des petites hypomanies, mais mes phases dépressives sont tellement douces!! maintenant c'est : oh, je me sens un peu tristoune, un peu stressée, à cause de ça... bon ça va. Alors qu'avant mes phases dépressives c'était j'ai envie de mourir, je suis qu'une merde, je ne peux strictement rien faire (ni me lever, ni me laver, ni me faire à manger, ni ranger ni nettoyer chez moi, je suis épuisée mais à mort, aucune énergie etc....) donc pour moi le diagnostique et surtout les traitements adaptés ont été une putain de délivrance.
Super vidéo. Je trouve qu’il y a un vrai sujet à faire sur le « tabou » autour de la psychiatrie dans certains milieux. Un thème que tu évoque rapidement en début de vidéo.
Merci pour la vidéo 🙏 J'attends toujours le diagnostic personnellement... la dernière psychiatre m'a limité congédiée en me disant "je ne peux rien faire pour vous" 🧐
C'est hyper intéressant merci pour cette vidéo ! J'étais justement en train de me construire une analyse des diagnostics psychiatriques ces derniers temps, ta perspective confirme pas mal de choses. En tout cas contente de te revoir et félicitations pour ton bachelor ! Des bisous ☀
C'est super intéressant, merci beaucoup pour cette vidéo. C'est vraiment injuste que tu sois stigmatisée du fait que tu rendes public ton diagnostic, parce que c'est un travail de qualité que tu fais. Et important. Tu casses un tabou avec beaucoup d'intelligence, d'humour et de classe. Me concernant, une personne de mon entourage que j'aime très très fort a un trouble de la personnalité borderline et je suis très reconnaissante que ta chaîne existe pour comprendre mieux comment elle fonctionne. Ça me permet de ne pas lui en vouloir quand parfois elle agit d'une façon que je ne comprends pas, par exemple. Et puis d'en apprendre davantage sur ce qu'elle traverse. D'ailleurs, je me demandais si tu avais une vidéo qui donne des conseils aux proches de personnes avec un TPB ? J'ai un peu cherché sur ta chaîne mais je n'ai rien trouvé. S'il y en a une (ou si tu comptes en faire une) ce serait super ! Merci beaucoup beaucoup pour ce que tu fais. J'espère que la suite se passera au mieux pour toi. En tout cas moi, pouf je m'abonne héhé.
Hyper intéressant de voir une vidéo comme ça ! C'est fou parce que c'est aussi avec le concept de la tour de contrôle que j'ai mieux compris le trouble ! Merci d'en parler 🥰
Ah ah ^^' Idem pour le diag Borderline. J'ai même une reconnaissance adulte handicapé (c'est le cmp qui a lancé mon dossier, pas à ma demande) ... C'est au bout de plusieurs mois que quand même un jour, je demande "mais alors, finalement, j'imagine que j'ai un diagnostic ? " C'est là qu'elle ma répondu (admettant avoir "hésité" avec bipolaire) Je comprend bien en quoi je correspond à cette "case", mais d'un autre côté, je me retrouve aussi pas mal dans le TSA (pour mon côté "jsais pas mentir", très premier degrès, très peu sociale, dès l'enfance), j'me reconnais dans l'hypersensibilité, la depression, une certaine "surdouance", mais aussi le TDI, en tout cas le SSPT, ou TAG, truc du genre >< Bref ! Un joyeux bordel ! (et sinon, dans tout ça, je suis capricorne, alors, quoi tiens à quoi ? xD ) Bon courage à toi qui me lis, la vie n'est pas facile, même sans troubles ^^' (quoique, n'avons nous pas tous des troubles, dans ce monde fou ? )
Ça dépend des personnes. Moi, par exemple, j’avais absolument besoin de connaître mon diagnostic: trouble de la personnalité borderline. Ainsi, je suis soignée correctement par des médicaments qui ont presque fait disparaître tous mes sympômes. Chacun est différent.
Merci infiniment pour plein de raisons, et votre clarté dans vos propos !!! Beaucoup de choses à vous dire ou témoigner, (je ne suis qu'à la 1/2 de la vidéo) ... Connaissez-vous le DSM, et la chaîne CCDH association, (...) merci pour toute réponse :0) J'oubliais : il existe maintenant la TRIpolarité, entendu sur une radio ;O))
Carooo te había echado de menos!!! Ça fait des années que je te suis et franchement ça me fait un bien fou de voir tes vidéos. Tu parles vraiment trop bien et tu m'aides à réflexionner sur des sujets importants. Je suis trop contente de te revoir sur YT et j'espère que tu reviendras très vite ! Bon courage pour ton master et félicitations pour le bachelor
Coucou, je suis tes vidéos depuis plusieurs années et j'ai trouvée cette vidéo également intéressante J'ai également était diagnostiquée borderline il y a deux ans environ suite à une grosse dépression ou j'ai décidais d'aller aux urgences (d'ailleurs il ne veulent plus m'y voir à cause du trouble qui m'y a envoyé 3 fois). Je suis suivi dans un centre médical public (donc gratuit en France) et je ne vois que une psychiatre une fois par moi. J'ai peu de suivi, je suis dans un hp centre réhabilitation pour adultes de jour, qui ne comprends pas ce que je fais là et c'est tout. J'ai un traitement mais seulement pour l'état dépressif (c'est pas vraiment un anti dépresseur) et un autre contre les effets de ce dernier, je suis tout le temps fatiguée par les cachets, mais j'ai l'habitude des médicaments à contre effet qu'on me laisse toujours malgré tout. J'ai par contre très bien accepté mon diagnostic car j'étais enfin soulagé de pouvoir montrer à mes proches que j'étais ni fainéante, ni folle. Bon ce commentaire est un roman j'en suis désolé il serait encore trop long de tout témoigner (je devrais en faire une vidéo un jour) En tout cas merci pour ton récit et bonne continuation à toi 🍀✨💪😊
J'ai appris que j'étais autiste vers l'âge de 11 ans, moi qui ai toujours voulu être normal et qui croyait l'être, ça a été un vrai traumatisme, et depuis ce n'est pas un soulagement mais toujours un fléau pour moi d'être comme je suis. Mais j'essaye quand même malgré tout de m'accepter et d'être moins violente avec moi-même.
Je me reconnais dans la situation de la maison et la tour de contrôle. C 'est le chaos dans ma tête. J 'ai une mauvaise gestion de mes émotions et en situation de stress. Je panique totalement. Ça me dépasse même avec un traitement. Ce que j 'ai ressenti surtout en situation de stress. J'ai également une mauvaise gestion de émotions, soit je ne réagis pas, soit c 'est trop fort. Je n '
Attention ⚠️ psychocouac est docteur en psychologie et psychothérapie et non psychiatre :) à 09:08
Et sa chaîne est extra👌👌
Donc psychologue ?
@@clarafeli79v psychologue c'est un Master, docteur en psychologie c'est une thèse donc non pas que psychologue
@@clarafeli79v psychologue ET docteur en psychologie. Les titres de cumulent.
Je suis médecin, et c’est hyper intéressant d’avoir un point de vue aussi complet d’un patient ! Merci pour ça 🫶🏻
Ce qui est dramatique dans tout cela, c'est que tous ces médecins et psychologues tournent autour de thérapies, de mots, en refusant d'admettre la source de tout cela. Pour y répondre et commencer, il y a 70 ans et surtout 240 ans, y avait-il dans la société, chez les jeunes autant de dépressions, de questionnements existentiels et de troubles comportementaux tels que les tatouages, colorations de cheveux et comportements affectifs déviants (c'est le moins que l'ont puisse dire avec Carologie) ?
En fait le seul qui peut la guérir, c'est la confession chez un prêtre de l'Église catholique, c'est-à-dire pas le machin qui usurpe ce nom depuis Jean XXIII, mais les vrais sacrements, la messe en latin et la vraie doctrine. Elle dit la vérité sur tout, le libéralisme (Libertas de Leon XII), le socialisme (Cuanta Cura de Pie IX), les fausses religions (Mirari Vos de Grégoire XVI), pourquoi Faut-il attendre le mariage et n'avoir une vie conjugale que dans l'ouverture à la procréation, pourquoi l'état d'abstinence est supérieur aux yeux de Dieu, pourquoi Dieu existe (selon le Darwinisme en gros un bout de charbon tombé dans l'océan est à l'origine des premiers protozoaires qui se sont ensuite assemblés par hasard pour former des poissons, puis reptiles, puis mammifères et oiseaux, puis l'homme, c'est comme si une tornade passait au-dessus d'une décharge automobile et reconstituait un Airbus)...
Tous les athées que je connais, ou agnostiques ou vaguement modernistes ont déprimé pendant les confinements. Seuls les sacrements et le Rosaire à la très Sainte vierge Marie permettent d'avoir l'âme en paix quelles que soient les circonstances.
@@holodoboumor6887 ptdr t ki
@@holodoboumor6887 Je suis catholique pratiquante borderline et tatouée
@@holodoboumor6887 je suis athée, tatouée, et jamais eu de trouble dépressif 😉
Oui je trouve aussi que le témoignage est hyper intéressant et bien expliqué !!! J'ai +de 50 ans, et on m'a 'collé' TROIS étiquettes (en plus de la dépression depuis mes études artistiques) .. et des médecins n'ont pas pu me préciser quoi que ce soit (...) (beaucoup de choses àdire) - Découverte importante pour TOUS ; la chaîne CCDH ASSOCIATION (majuscules!) . . . , le DSM = créations de maladies depuis les années '60 . . .
Pour ma part, je trouve formidable d'avoir un diagnostic, une étiquette, être dans une case je trouve ça très rassurant. Plutôt que de se sentir bizarre, anormale et seule.
Je suis d'accord même si je trouve l'argument "rassurant" très peu recevable. À la base c'est juste logique, n'importe quelle chose ne peut pas être traitée correctement sans être identifiée. Craindre le diagnostic c'est craindre de regarder la réalité en face, où qu'on remette l'incompétence de certaines personnes en question. ==> par contre 1 psy qui reste "à distance" du diagnostic c'est assez logique. Une fois j'ai demandé à ma psychologue si elle a ne serait-ce qu'une fois entendue le simple fait que "bipolaire n'est peut-être pas une maladie" puisse être évoqué, elle m'a répondu non à 100%, en gros c'est un paradigme auquel certains soignants ne veulent pas toucher ; même si elle est 100% d'accord avec moi qu'un diagnostic bien posé est le début des choses vraiment sérieuses ; au moins, depuis, je sais qu'avec elle nous pouvons retourner les faux vrais paradigmes dans l'enfer de la raison, mais surtout ce n'est pas sur cette base LÀ qu'elle base sont travaille précisément (c'est autre chose : soin psy, parole, analyse etc).
Les psychologues n'ont pas à poser de diagnostic, chacun son métier. Une fois c'est une assistante sociale (en hôpital) qui se perdaient en discussion avec moi, qui pensait (en évoquant quelques points de ma personne et de ma vie) que j'étais borderline. Diagnostic complètement sorti de nulle part et assez irrationnellement. Donc j'en ai parlé au psychiatre en chef, qui était mon psychiatre, et il l'a virée sur le champ : ce que j'ai trouvé tout à fait attendu (faute grave), moi j'étais en capacité de critique mais faut pas faire ça du tout car en HP de nuit ça peut poser de grave soucis, et la réserve (globale / sauf pour les psychiatres sauf en cas d'incompétence haha) à poser du diagnostics peut faire sens...
Ce que je trouve dramatique dans tout cela, c'est que tous ces médecins et psychologues tournent autour de thérapies, de mots, en refusant d'admettre la source de tout cela. Pour y répondre et commencer, il y a 70 ans et surtout 240 ans, y avait-il dans la société, chez les jeunes autant de dépressions, de questionnements existentiels et de troubles comportementaux tels que les tatouages, colorations de cheveux et comportements affectifs déviants (c'est le moins que l'ont puisse dire avec Carologie) ?
En fait le seul qui peut la guérir, c'est la confession chez un prêtre de l'Église catholique, c'est-à-dire pas le machin qui usurpe ce nom depuis Jean XXIII, mais les vrais sacrements, la messe en latin et la vraie doctrine. Elle dit la vérité sur tout, le libéralisme (Libertas de Leon XII), le socialisme (Cuanta Cura de Pie IX), les fausses religions (Mirari Vos de Grégoire XVI), pourquoi Faut-il attendre le mariage et n'avoir une vie conjugale que dans l'ouverture à la procréation, pourquoi l'état d'abstinence est supérieur aux yeux de Dieu, pourquoi Dieu existe (selon le Darwinisme en gros un bout de charbon tombé dans l'océan est à l'origine des premiers protozoaires qui se sont ensuite assemblés par hasard pour former des poissons, puis reptiles, puis mammifères et oiseaux, puis l'homme, c'est comme si une tornade passait au-dessus d'une décharge automobile et reconstituait un Airbus)...
Tous les athées que je connais, ou agnostiques ou vaguement modernistes ont déprimé pendant les confinements. Seuls les sacrements et le Rosaire à la très Sainte vierge Marie permettent d'avoir l'âme en paix quelles que soient les circonstances.
Coucou moi aussi j'adore les diagnostics. (Apparemment c'est souvent le cas des aspergers, je sais pas si je le suis)
Je suis atteinte du trouble de la personnalité borderline (et bien d’autres trucs, comorbidité merci) et pareil je trouve ça rassurant aussi dans une certaine mesure, recevoir un diagnostic, savoir qu’on reconnaît enfin notre pathologie et surtout qu’il y en a bien une, être entendu, se rendre compte que l’on n’est pas seul et que l’image qu’a la société sur les troubles psychiatriques est complètement erronée quand on commence à les comprendre. Et la thérapie pour répondre à certains, est presque ESSENTIELLE quand on sait que la plupart des troubles, on très souvent des origines traumatiques, pour réussir à avancer
@ holodoboumer68
Je ne sais pas ce que vous racontez. Il y a 250 ans naissait le mouvement romantique et si vous avez lu un peu de littérature de cette époque vous reconnaîtrez dans les états d’âme des jeunes de l’époque, ceux des jeunes d’aujourd’hui. Lisez Goethe, un être humain est une être humain.
Si votre « secte » ultra pure vous autorise à lire la Bible comme un grand (à la lumière de la tradition aussi si vous voulez), vous retrouver chez les personnages bibliques aussi tout ce qui fait qu’un être humain reste un être humain à travers les siècles.
La religion n’est pas faite pour juger les autres et ce n’est pas parce que le concile Vatican II est passé par là que c’est la fin du monde, ça fait 70 ans effectivement remettez-vous, vous n’étiez peut-être même pas né.
Quant à la protection des vrais croyants de tous les maux en ce monde, la vie des saints prouve le contraire (adversité, maladies physiques et psychiques), ils sont comme tout le monde. Vous chercherez dans Saint Luc ce que Jesus dit des habitants de Jérusalem morts dans la chute de la tour de Siloe.
Bref, il est temps de lire des livres, des vrais et d’arrêter de fantasmer un passé idyllique qui n’a jamais existé, avec une Église idyllique qui n’a jamais existé, ça a toujours été dur d’être un être humain.
Je suis tellement en desaccord, avec tout ces psy antidiagnostiques… Ça infantilise le patient, et l’empeche d’acceder a une psychoeducation de qualité, etape fondamentale dans la therapie pourtant. Il faut etre en collaboration avec son patient, et lui dire la vérité. C’est primordiale pour l’alliance thérapeutique en plus
Personnellement je pense que ça m'intéresserait d'avoir une vidéo de toi dédiée au trouble borderline, avec ton expérience spécifiquement !
J'aime beaucoup comment tu expliques les choses, ton discours m'apporte énormément de clarté à des moments où j'en ai besoin, merci pour ça 💕
Et FÉLICITATIONS POUR TON BACHELOR ;)
Je suis autiste et moi aussi ça m’a fait du bien mon diagnostique, pouvoir mettre un nom dessus et rencontrer des semblables avec les mêmes problèmes. Par contre je n’avais pas peur d’être stigmatisé à cause du diagnostic pour la simple et bonne raison que je l’étais déjà depuis l’école primaire continuellement jusqu’au collège, où ça s’est fini!!
Je suis autiste aussi, sauf que j'ai été diagnostiquée à 40 ans!! Ça a répondu à plein d'interrogations donc ça a été plus que bénéfique.
"où ça s’est fini"? On est autiste de notre naissance à notre mort, on ne peut pas "guérir" parce que ce n'est pas une maladie justement. Après j'ai ptet pas tout compris.
@@alien-gaming5878 Je pense que c'est la stigmatisation qui s'est terminée au collège, pas l'autisme (on est d'accord on ne peut pas arrêter d'être autiste 😉)
« Ça permet aussi de mieux communiquer parce que quand tu es face à quelqu’un et que tu as besoin d’expliquer certaines choses, bah parfois ça va plus vite de te dire que Bah oui j’ai un trouble de la personnalité borderline du coup ceci explique cela, que de commencer à rentrer dans les détails des tréfonds, des méandres de la complexité de ton existence médiocre »
Coucou, déjà bravo pour ton Bachelor, ça fait trop plaisir d'entendre ça! Je fais partie des patient.e.s à qui on a diagnostiqué une dizaine de diag (TAG, dépression, C-PTSD, borderline, TCA...) et finalement je suis autiste avec des co-conditions psy. Il m'a fallu 2 ans pour qu'on m'écoute et qu'on me croie. Je ne me reconnaissais pas dans le diag de borderline et ça m'avait fait perdre du temps pour avoir mon vrai diagnostic, qui m'a sauvé la vie d'ailleurs.
Vidéo hyper intéressante. J'ajouterais aussi qu'un risque du diagnostique (donc une raison pour laquelle certains évitent) est que certaines personnes se désinvestissent de leurs difficultés car ça a un effet déresponsabilisant. Alors d'un côté c'est déculpabilisant, c'est sur. Mais certains en viennent à trop se déresponsabiliser en mode: "j'y peux rien, c'est mon trouble". Ce qui peut freiner la progression en thérapie car ces personnes mettent tout sur le dos de leur trouble (on peut imaginer aussi ce que ça donne dans les relations sociales). Il peut aussi y avoir le phénoméne d'auto-réalisation et de tout voir au travers des lunettes du trouble: tout mettre en lien au trouble. Alors que le trouble fait partie de la vie mais il y a tellement d'autres facteurs également.
je suis infirmière en psy, et convaincue des effets positifs d'un diagnostic, même si chaque cas et unique (et y compris en médecine dite physique d'ailleurs). C'est rare de voir qqun qui a autant de lucidité et de recul sur ses troubles, et ca ne pourra que t'aider!
J'écoute beaucoup de tes vidéos et je suis toujours admirative de la façon dont tu t'exprimes, tu as le don d'expliquer les choses avec beaucoup de clarté alors même que ton propos est complexe. Vraiment je te souhaite de continuer tes vidéos si cela te fait du bien, sache que de l'autre côté, que l'on soi personne lambda, professionnelle de santé ou concernée par un trouble mental tes vidéos sont très UTILES ! Alors MERCI ✨
En psycho on parle bien sûr des facteurs sociaux et environnementaux, aujourd'hui le modèle le plus utilisé est le modèle biopsychosocial qui postule que la majorité des troubles psys sont issus de l'interaction entre les facteurs biologiques, génétiques, sociaux, environnementaux, et individuels. Malheureusement, en pratique, les psychologues et chercheurs en psychologie ont encore du mal à travailler pleinement avec ces facteurs, et les collaborations psychologues-sociologues sont encore -à mon sens- bien trop rares...
J'ai trouvé ta vidéo extrêmement bien expliquée et très juste, tu résumes parfaitement les avantages et inconvénients du diagnostic, et tu décris super bien ce qu'est un trouble de la personnalité ! C'est aussi intéressant de savoir que pour beaucoup de psys aujourd'hui, les TP sont considérés plutôt à la frontière du continuum normal/pathologique (contrairement à, par exemple, la dépression, clairement classée comme maladie). Comme tu le dis très bien on ne va pas chercher à les "soigner", mais il existe une thérapie, la thérapie des schémas, conçue plus particulièrement pour les TP et qui a pour objectif d'apporter de la flexibilité dans la structure de personnalité :)
Merci pour cette vidéo, toutes mes félicitations pour ton diplôme et bon courage pour l'entrée en master !
Ça s’appelle « sauter sur la notif » 😂
C'est drôle, c'est le sujet abordé avec ma psychiatre il y a quelques heures à peine ! J'ai cherché un diagnostic pendant des années. Quand j'ai enfin été reconnue dépressive et borderline, ça m'a fait un bien fou. Mais je m'en suis aussi servi comme doudou/bouclier pour expliquer mes réactions, mes pensées, mes préférences etc... "c'est pas vraiment moi, c'est la maladie, mais la maladie c'est moi". Aujourd'hui, avec du recul, je réalise que me cacher derrière un trouble, c'est pas tip top. J'ai du mal à différencier ce qui fait entièrement partie de moi, mon noyau dur comme tu dis, et les expressions des symptômes. C'est comme revenir au tout début, quand je savais que j'avais quelque chose mais pas quoi exactement. Avoir un diagnostic est très important pour moi, mais je dois apprendre à ne pas vivre à travers lui, et surtout à reconnaitre l'expression des symptômes pour que la thérapie soit réellement efficace. Bref, c'est la grande confusion pour la fellow borderline que je suis x)
Ta vidéo et celles que tu as partagées vont m'aider, c'est sûr, alors merci beaucoup ! Et surtout, bonne continuation, courage pour le master qui s'en vient ! 😘
J'ai cru me lire... c'est exactement ce que je me suis dit ce soir...
Félicitations pour ton diplôme 🎉🎉🎉 ! Et courage pour ton master !!! 🥰🥰🥰
Félicitations pour ton exam ! J’espère que tu trouveras enfin la paix et le soulagement dans ta vie ❤
Je valide la photo de ton contact
@@Mary-nl8ys C’est-à-dire ??
@@allan-christopherbougny5912 c'est nadia Richard non ?
@@Mary-nl8ys Oui
Team quétiapine ^^' Merci d'avoir parlé de tout ça, c'est hyper intéressant et important d'avoir accès à ces témoignages et à ces réflexions-là. La vidéo de Psychocouac m'avait beaucoup intéressée aussi (sa chaîne est top je trouve) et je pense aussi que dans tout diag il y des aspects positifs et négatifs. C'est important de savoir de quelle maladie on souffre pour pouvoir la traiter/apaiser les symptômes, mais il ne faut pas oublier qu'on n'est pas que nos troubles
Félicitations pour tes exams 🥰 moi perso j'ai eu mon diplôme après 3 ans je ne me voyais pas faire encore 2 ans tellement je n'en pouvais plus des études mais bon courage à toi 👍
Merci de mettre des mots sur ce que je ressens! J’ai erré pendant une dizaine d’années à me demander quel était mon problème, il y a 2 ans je suis tombée sur une psychiatre qui m’a posé le diagnostic de bipolaire en essayant de me traiter au lithium et autres traitements pour le trouble bipolaire que je n’ai pas supportés, elle a mis la faute sur moi (comme si j’y pouvais quelque chose à ne pas supporter ces traitements!), avant finalement de prendre le temps de se poser pour évaluer les symptômes et se rendre compte que ça ne correspondait pas, que je présentais plutôt des symptômes de trouble borderline… aujourd’hui je suis sans traitement et j’en ch** pour sortir d’une dépression qui dure depuis 2 ans 1/2.
perso avoir un diag me « soulage » car ça me permet d’arrêter de me demander continuellement quel est mon problème? Mais quelque part aussi ça a tendance à m’enfermer car je me victimise un peu trop, et j’ai aussi tendance à me laisser me définir par la maladie. Sûrement qu’il faut apprendre à faire la part des choses, prendre le « bon » et laisser le « mauvais ».
L’analogie sur la maison me parle beaucoup car même si je comprends la source de mes problèmes je n’arrive pas à les éradiquer, justement parce qu’il y a ce truc qui est très ancré.
Du coup je vote 1000 fois pour une vidéo sur la façon dont tu gères ça!
Merci ❤
Extrêmement intéressant, merci ♥ Ce serait super une vidéo sur le trouble borderline ☺
En tant que malade chronique, je me retrouve totalement dans ce que tu dis à la fin, sur la nécessité de prendre un traitement sur le long terme, c’est vraiment quelque chose de dur à accepter…
Merci pour cette vidéo en tout cas, ça fait plaisir de te revoir sur cette plateforme ! Et bravo pour ton diplôme !!!
C'est un plaisir de te retrouver sur youtube et félicitations pour tes examens ! 🤍
J'ai reçu le diagnostic Borderline par un psychiatre random durant une hospitalisation et comme toi, ayant mon thérapeute depuis des années qui ne m'a jamais rien dit de tel je ne l'ai pas pris au sérieux. Les années ont passé et tu as fait une vidéo sur le BPD, et là c'était un choc, je me suis entièrement reconnue dans ce que tu décrivais. Alors j'ai montré ta vidéo à mon psychiatre qui me suit depuis le tout début, et il a confirmé le diagnostic.
Seulement je n'avais pas saisi qu'il n'en avait jamais parlé pour justement ne pas m'enfermer dans un carcan. Au contraire j'ai juste compris "tu ES borderline", et j'ai commencé par en faire mon identité. S'est ajouté le diagnostic de bipolarité, et à partir de là j'ai vrillé : je n'étais que symptômes, maladies, personnalité bancale et incurable. Évidemment ça ne m'a pas aidé à aller mieux, pck comment pourrais-je vivre normalement si je suis FONDAMENTALEMENT malade ?
Et j'ai croisé la route d'une psychologue qui me pousse encore aujourd'hui à remettre en question ce que je pense d'inéluctable dans ma maladie, et c'est elle qui m'a fait réalisé à quel point j'en avais fait TOUTE mon identité. Qui es-tu ? Je suis Blue, je suis bipolaire et j'ai un trouble de la personnalité borderline, j'ai fais 3 TS, une phobie scolaire et blablabla. Un peu (même carrément) une position de victime : j'y peux rien c'est la MALADIE ^^' Donc quand elle m'a demandé "Non, tes étiquettes je m'en fiche, QUI es-tu ?", j'ai beugué (pleuré) et j'ai commencé à envisager que la vérité des médecins sur ma condition n'était peut-être pas ma vérité. Que je pouvais être autre chose que juste un diagnostic psychiatrique.
Ce chemin est long, surtout parce que mes symptômes sont encore très violents, donc je dois apprendre à les gérer, à ne plus en faire mon identité et à découvrir qui se cache en dessous de la maladie. Tout ça en même temps c'est difficile, c'est là que ta vidéo est salvatrice. Ça s'inscrit dans ce cheminement que je viens de commencer : remettre en question le diagnostic, voir les contres qu'il y a là dedans. Tout en acceptant comme tu le dis que ça simplifie les choses, me permets de communiquer, de sortir de la solitude etc.
Alors je vais vraiment travailler plus dur sur la déconstruction de "mon identité de malade", pour découvrir qui je suis vraiment.
Parce que je suis plus que ça (et j'invite quiconque à réaliser que iel est plus que ça aussi) 🤍
Je n'ai pas (encore) de diagnostic, mais quand j'ai appris ce qu'était vraiment le trouble borderline (et non les stéréotypes qu'on en a généralement), ça m'a aussi fait beaucoup de bien. J'ai passé ma vie à me penser tellement bizarre, hystérique, pour les choses que je ressentais, je voyais personne autour de moi réagir comme je réagissais etc, alors quand j'ai compris que ça avait une cause et que j'étais pas la seule à vivre ça, ça m'a tellement fait me sentir moins seule. Et je suis aussi moins dure avec moi-même puisque je comprends plus ou moins, au lieu de penser que je suis juste tarée et de m'en vouloir.
Oh meuf !!! Quel bonheur de te voir vivante !! On t'aime
Coucou Caro :) félicitations pour tes examens 🎉😊 ne t’excuse pas pour ton absence, en vrai tu nous apporte beaucoup et n’oublie pas de prendre du temps pour toi, ton temps ;) des bisous 😘
Merci infiniment, c’est EXACTEMENT ce que je pense, ressens, vis... je cherche à me faire diagnostiquer TPB mais c’est un vrai parcours du combattant... quelle désolation médicale, beaucoup de violence. Rien que trouver un psychiatre est compliqué, il faut ensuite que celui-ci comprenne notre démarche de reconnaissance pour entammer le processus d’acceptation et de cheminement basé sur ce trouble etc... que d’energie à fournir quand nous sommes deja épuisés et fragiles...
Salut!
Ta vidéo est vraiment intéressante alors merci pour ce partage! 😊 Pour ma part, il y a environ 4 ans, j'ai commencé à tomber assez bas dans ma vie. J'ai pris la décision d'aller voir une psychologue avec qui on parlait beaucoup mais m'a expliqué ne pas être à l'aise de me donner un diagnostic sur ce mal qui me rongeait car selon elle, j'étais "beaucoup plus que ça". Peu importe le diagnostic que ça aurait été, ça ne me définissait pas. Ce qui est vrai mais ça a été ultra frustrant pour moi de ne pas pouvoir mettre une étiquette sur ce qui se passait et me dire "Okay, c'est ça qui se passe". Finalement, en 2020, mon état s'est extrêmement dégradé, je me suis renfermée jusqu'à finalement aller demander de l'aide. J'ai alors eu une médication contre la dépression et j'ai rencontré une psychiatre qui m'a dit que j'avais des traits de bordeline, ainsi que trouble d'adaptation (dû à beaucoup trop de changements dans ma vie) et une phobie sociale (que je ne pensais être qu'une anxiété sociale mais bon...). Et le fait de pouvoir poser des mots sur ce mal-être a été rassurant pour moi, je commençais à comprendre ce qui se passait dans ma tête, pourquoi je pouvais réagir de telle ou telle façon face à une situation. Bien sûr, avoir un diagnostic n'explique mais tout mais j'étais soulagée de me poser un mot sur ce qui clochait selon moi. Car pendant des mois, j'étais juste "J'ai l'impression que y'a quelque chose qui cloche chez moi, j'ai BESOIN de savoir ce qui va pas". Et on dirait aussi que de savoir m'a permit d'aller chercher des ressources, de lire sur le sujet pour mieux gérer certains symptômes. Voilà! En tout cas, contente de revoir ta p'tite face et merci pour toutes ces vidéos! ☺️🌻
Bonjour à toi et félicitation ! Alors, j'ai envie de m'exprimer sur le sujet. J'ai été en errance assez longtemps sur mon état mentale, j'avais un problème mais lequel, cela a été complexe à déterminer. J'ai commencé très jeune à souffrir, je m'explique : Dès mes 8 ans, j'ai de grande crise et beaucoup de migraine assez importante. Je te donne un exemple concret... J'avais de très long cheveux très beaux et très lisses et je me souviens qu'en période de Noel (donc à mes 8 ans), je me sécher les cheveux à coté de ma famille. Ils ont tous commencé à me complimenter sur ma beauté et j'ai littéralement insulté tout le monde, je suis partie en pleurant dans ma chambre en me frappant la tête car je n'étais pas du tout d'accord avec eux. Bref, déjà à 8 ans j'étais pas tranquille dans ma petite tête. J'ai grandis avec ses crises mais non prise en charge car schéma familiale extrêmement compliqué jusqu'à mes premières TS et hospitalisation des années après. Quand on est jeune, on ne veux pas forcément nous poser un diagnostique immédiat car on doit prendre en compte l'évolution de l'ado donc j'ai enchaîné les dépressions, les crises de colère avec TS et violence envers moi même pendant longtemps. Apres une dizaine de séjour en hôpital psy, j'ai commencé à faire appel à des médecins plus compétant. J'ai eu beaucoup de traitement différents notamment le Lithium, mais tout ça est derrière moi (OUF !). Puis, j'ai eu un rendez-vous auprès d'un centre spécialisée avec un médecin psychiatre chercheuse (wow !) qui m'a accordé 3 RDV de 2h. Etant prise en charge par une psychiatre, elle lui envoie un courrier avec son compte rendu et je suis déclarée Borderline sévère avec trouble anxieux généralisé et peut-être une trouble bipolaire (mais rien de très sur). Il m'a fallu neuf ans pour enfin avoir un diagnostic concret et réel. Heureusement j'ai la chance d'avoir une psychiatre qui m'écoute énormément et qui essaye de comprendre mon évolution. Il faut savoir que j'ai même été suivi pendant des années en hôpital de jour à côté de mes emplois et que personne n'avait rien relevé (ou ils avaient pas envie). Ma psychiatre est souvent surprise par mes crises, est-ce qu'il n'y aurait pas de l'autisme à l'intérieur de mon trouble borderline ? Je n'ai pas assez de gens borderline déclarés autour de moi pour pouvoir en discuter mais il est vrai que j'ai des crises extrêmement violente ou je suis obligé de me frapper, où je me tape la tête contre les murs et où je hurle ( mes voisins sont d'ailleurs très gentils sur ce sujet). J'ai eu aussi une période l'année dernière où j'ai dû être hospitalisée parce que j'avais une dégradation de l'image de moi-même et que j'avais pour but de me brûler le visage car je ne l'aimais pas et je ne l'aime toujours pas. C'est quelque chose que je travaille au quotidien mais qui est extrêmement difficile. Parce que malheureusement si mes critères de beauté n'évolue pas dans le sens de me mettre en valeur moi-même, c'est un peu compliqué. Passons, ... J'ai un trouble assez fort qui me brise la vie, mes relations et mes projets mais malgré tout je reste positive (je démarre prochainement une formation qui me plait !) Je suis toujours suivi en hôpital de jour mais dans une meilleure structure qui m'a permis de me développer, de me découvrir, de prendre en maturité et de mieux gérer mes émotions. J'ai mis en place une routine de vie, une hygiène de vie qui est bien meilleur qu'auparavant et qui m'aide énormément et c'est vraiment ce que je peux conseiller aux gens qui ont des problèmes de santé mentale ( et pas que). Avec le temps passer dans cette hôpital de jour, j'ai pu être aussi diagnostiquée provisoirement comme haut potentiel, en tout cas surdouée, ce qui pourrait aussi expliquer mes crises dans l'enfance. Cependant c'est encore un point qui doit être développé parce que personnellement j'ai besoin de réponses mais, je prends conscience que je n'aurais peut-être pas toujours réponse à mes questions (c'est ainsi). J'ai 29 ans, et je pense que tu fais partie des gens qui me mettent en miroir avec moi-même et je trouve ça toujours très agréable de regarder tes vidéos. Je pense que nous ne sommes pas tous en capacité d'avoir une profonde remise en question sur soi et une profonde capacité à une évolution spirituelle et cognitive mais, ce qui est sur c'est que tu en fais partie, comme j'en fais partie. Sache que, plus tu vas tendre vers la vie que tu souhaites obtenir, plus tu vas tendre vers la personne que tu souhaites devenir avec tes convictions et tes valeurs, plus tu seras épanouie et tu arriveras à te recentrer sur ton être. Et la bonne nouvelle c'est que quand on a une maladie psychiatrique et qu'on se donne à fond pour se soigner et se prendre en charge, généralement on a une amélioration. Je dis souvent que le Borderline est un être très sensible, très émotif qui ne sait pas gérer ses émotions mais surtout le sentiment s'injustice ou de frustration... Forcément ça fini par exploser quelque part ! Ce qui me rassure c'est qu'avec l'engagement, le travail sur soi et l'âge, le trouble diminue (d'après des études). Je ne sais pas si mon témoignage sera pertinent et j'avais envie de m'exprimer sur le sujet. Merci pour cette vidéo et prends soin de toi !
PS : Ne surtout pas s'enfermer dans un diagnostique. Je connais des gens pour qui, tout est prétexte à la maladie alors que... Non.
Oui, parle (avec des exemples) nous de ton expérience vivant avec le trouble borderline. Ton témoignage est toujours très aidant, merci
Merci beaucoup pour cette vidéo et ta transparence. Je suis en plein dedans... Mon diagnostique vient d'être posé. J'attends impatiemment de pouvoir rentrer dans un programme de la gestion du trouble borderline sur Genève... J'ai hâte
Tu es une belle personne, reste comme tu es !
Merci pour la vidéo. Ça m'intéresse bcp la vidéo sur ce que le trouble borderline et comment tu le vis. :)
Je ne sais pas si ça peut te rassurer mais j’ai ce trouble et je le sais depuis 2013, et j’ai dû prendre longtemps des médicaments mais depuis 1 an je n’en ai pratiquement plus besoin et surtout j’ai remarqué que en traitant mes comportements avec la psychothérapie mon trouble n’en est presque plus un. Je pense qu’on peut passer de borderline à hypersensible puis à sensible en n’étant plus dans les extrêmes. J’ai toujours ma personnalité mais je pense vraiment que le travail c’est de « gommer » les traits trop impulsifs et au fil des ans ça fonctionne. Courage 💕
Félicitation Caro :)
Pour ma part, j'ai été diagnostiqué bipolaire suite à une manie psychotique en 2019. J'étais certaine que toute ma vie, j'allais devoir trainer cette étiquette de personne imprévisible, à qui on ne peut pas faire confiance, une ''folle'' irrationnelle et incontrôlable.
Un jour, une infirmière qui me faisait une prise de sang pour un bilan de lithium m'a dit que le pire était probablement derrière moi, maintenant que j'avais un mot pour décrire ce que j'avais, et que je savais où trouver de l'aide et des soins adaptés.
Ça fait plaisir de te revoir et que tu réussisse dans tes études.
Je pense que tes vidéos à propos de santé mentale m'ont aidés à sauter le pas et entamer un suivi psy/un traitement pour ma dépression.
Ces réflexions à propos de diagnostique viennent à point nommé pour moi, qui me demande si je n'ai pas de tda ou d'autisme, mais sans trop savoir s'il vaux mieux creuser celle maintenant ou prendre le temps de me remettre de la dépression pour y voir plus clair.
merci pour ta présentation, j'aime beaucoup tes vidéos, je t'envoi toutes les ondes positives que j'ai aujourd'hui...😇
Merci Caro pour ton travail et ton honnêteté ❤ ça fait trop plaisir de te revoir sur RUclips 🥰
GG pour la licence trop forte 💙✨💙✨💙
Bravo pour tout et merci pour le partage de tes réflexions super intéressantes et instructives 👍
Merci encore Caroline
Grace à toi j’arrive mieux à comprendre mes patients et même ma meilleure amie qui est dépressive depuis quelques année
Il faut que la parole s’ouvre comme tu le fais c’est tellement important
Je sais que dans un monde qui monitor tout (les heures de sommeil, d’écran, les pas fait, l’exposition sonore…) j’avais besoin de mettre un nom sur mon trouble borderline. Tout comme le jour où on m’a enfin dit « c’est pas Crohn madame c’est de l’endométriose ». On pleure mais on est pas chochotte et on a des mots à mettre sur nos maux.
Same avec borderline, le jour où on me l’a dit j’ai été plus tolérante avec moi même.
Ce qui est dur pour l’entourage c’est la mise en danger récurrente dans laquelle je me mets, ce qui est assez contradictoire avec mon anxiété d’ailleurs…
C’est des moments où je suis pas moi même, je suis dans un rôle et quand je refait surface pendant « l’acte » c’est beaucoup d’angoisse, puis je retourne dans ce rôle et ça finit par passer.
Mais en soit, même si le diag me définissait au début il m’a aidé à comprendre le truc de la « favorite person » (la transition je t’aime je te déteste plus rapide qu’une Ferrari qui va du 0 à 100km/h) que je vivais très mal et à calmer le jeu dessus.
B'jour, je tombe sur ta vidéo aujourd'hui et ça me parle, je me questionne depuis plusieurs années pour avoir un diag, mais j'ai des réticences pour pleins de raison (sexismes banalisé, diag inégalitaire socialement parlant, le jugement et critique facile plutôt que l'entraide, etc.), merci pour ton témoignage, les témoignages sont toujours intéressants pour prendre du recul :3
Merci pour ta vidéo. Je me retrouve beaucoup dans ton discours. Dépression depuis la pré adolescence, à la suite d'un énième pétage de câble j'ai commencé une thérapie avec une psychologue il y a 5 ans. Ma docteur de l'époque a toujours refuser de me donner un traitement ou de me faire voir un psychiatre. Ma psychologue m'a un jour dit qu'il étais possible que je soit borderline, que si un jour elle me sentait ingerable ou que je souhaitais vraiment un diag elle me conseillerais un confrère psychiatre.
Mais quelle n'étais pas trop pour car elle ne souhaite pas que je m'enferme dans un diagnostic.
J'ai changer de médecin, et à la suite d'un nouveau petage de plomb, ce médecin m'a rediriger vers un service de psychiatrie. Je viens de commencer ce parcours la, en France c'est long, très long. J'ai eu un premier entretien mais il m'en faudra d'autre. Malgré tout je suis rassuré, peut importe le diagnostic je pourrai enfin avoir une prise en charge adapté et pouvoir expliquer à mes proches mes comportements et ressenti.
OUUUUI on veut une vidéo dédiée sur comment tu vis avec ton trouble au quotidien !!! J’ai vraiment trop hâte
FELICITATIONS POUR TON DIPLOME !!! (je retourne à la vidéo)
Félicitations !!! Je t'ai aperçu à l'Uni hier à Genève (je crois), je me demandais ce que tu devenais et là bim une nouvelle vidéo ☺
Coucou Caro ! Merci pour ta vidéo et félicitation pour tes résultats. Je serais grave intéressée par une vidéo sur le trouble borderline. J’ai pris de la quetiapine pendant 1 et demi et je me suis rendu compte seulement en changeant de médoc que ça me rendait les réveils très difficiles même avec une mini dose.
Trop happy de te revoir Carro !! Tu nous avais manqué !
Du coup perso vu troubles (tdi et dissociation++, border ++, dépression chronique sévère tb anxieux, tdah, tb du sommeil, hpi pas un diag je sais et quelques autres).
Je serais vraiment intéressée par une vidéo sur le thème spécifiquement sur comment tu le gères car je connais très bien le dsm pour les traits mais personne n'arrive à m'aider à me soulager de vivre avec tout ça....
Du coup le moindre conseil est a prendre 💓
Et courage pour la suite et félicitations pour ton Bachelor !
Cette vidéo est vraiment très qualitative. Bravo Carolina et merci d'avoir résumé un truc qui me trottait dans la tête depuis un moment avec des sources, des éléments factuels ! Ça rend les choses beaucoup plus tangibles et ça met beaucoup de paix dans ma tête ! 😌
je compatis !
Toujours incroyable dans tes explications, je ne suis pas francophone mais je trouve que t'es vraiment pédagogue, bienveillante, tu parle correctement sans jamais devenir inaccessible, bref continue avec tes vidéos car ils sont tellement utiles et précieux 🙏♥️
Après ça m'a aidé quand une psychologue m'a définit avec le bon trouble une fois , à accepter et me dire que c'est pas de ma faute m'a souffrance
Ta vidéo représente à 100% mon propre diagnostic du trouble borderline. Apres des années d’errance psy, avoir ce mot « posé » m’a énormément aidé à me gérer, à mieux vivre mon quotidien, avec les autres et surtout avec moi meme. Merci de mettre ces mots en avant, ca explique vraiment bien mon ressenti, et ca fait du bien
C'est hyper intéressant parce que ça rejoint exactement ma réflexion et ma difficulté où je n'arrive pas à me positionner entre pour et contre le diagnostic parce que j'ai appris dans mes études de psychologie le devoir de réserve (par rapport aux risques de rupture de soins, d'incompréhension voire de rejet du diagnostic ou à l'inverse l'identification excessive au trouble qui empêche l'évolution etc) et en même temps en tant que patiente j'ai ressenti le besoin d'avoir un diagnostic pour toutes les raisons que tu as cité.
Merci pour cette vidéo qui, grâce à ta personnalité, est généreuse, intéressante et très utile !
Que d'évolutions en si peut de temps. Moi ça fait déjà plus de 10ans et comme toi c'est quand j'ai commencé à comprendre le diagnostic que j'ai enfin pu utiliser les outils mis en place en thérapie que j'ai vu une net amélioration. Félicitations et courage et avec un suivis thérapeutique constant on peut même finir par le plus prendre de médicaments. Attention c'est quand même encore mal accepté par le milieu médical que la thérapie puisse se substituer aux médicaments. Et je reviens de loin, dépaquine, lysanxia, rivotrile, et j'en passe...
Merci infiniment pour ce partage d'expérience et de recherches
Merci beaucoup pour tes mots et pour tes partages, je ne suis pas du genre à commenter mais je pense que ça va beaucoup m'aider à prendre du recul sur ce "diagnostic" qui m'a été donné et surtout sur la manière d'appréhender mon trouble de la personnalité. Tes mots m'ont fait déculpabiliser, je vais continuer à creuser tout ça pour mieux vivre avec moi-même.
Oh oui, fais nous une vidéo dédiée ! J'en aurais bien besoin pour avoir des pistes pour gérer mes propres fondations tordues.
Merci d'avance
En référence à 9min30 : Être antipsy ce n’est pas systématiquement être antidiag. (Et en vise-versa je pense). Les antipsy sont bcp plus nuancés et réfléchissent plus que ce qu’on ne le croit. (Ont des arguments et de la réflexion).
Malheureusement, le terme « antipsychiatrie » porte à confusion, et peut faire peur.
Néanmoins, merci beaucoup pour cette vidéo intéressante et nuancée, si tout le monde pouvait avoir cette vision du diagnostic (comme toi, psychocouak, ou encore culture psy sur TikTok et insta), le monde s’en porterait mieux, quelques établissements de soins aussi.
Pour ce qui est de l’adaptation au cas par cas du diag (malgré un « protocole »), ce n’est pas ce que j’ai constaté sur le terrain, après ça doit dépendre du soignant et de chaque structure. Il y a la théorie, et puis il y’a la pratique, le terrain. C’est sur cette deuxième partie surtout que se concentre les « antipsy », leurs dénonciations, etc.
Si tout se déroulait comme la théorie, alors « tout » irait mieux.
Mais un lieu de soins implique des personnes toutes différentes, des soignants n’ayant pas les mêmes visions, ni les mêmes connaissances, ni les mêmes nuances.
Le nombre de biais que peut impliquer un diag est énorme (voir l’expérience de Rosenhan).
C’est pourquoi l’antipsychiatrie, si elle est bien réfléchie et débattue, demeure un mouvement essentiel, pour moi.
Merci pour cette vidéo. C'est vrai que se connaître et savoir de quelles potentielles pathologies on est atteint permet de nous accepter, de nous connaître et de mieux communiquer avec les autres. Je n'ai pas de pathologies mais suis hypersensible et ca a toujours été un fardeau, depuis que je me suis renseignée et comprise, je suis plus apte à vivre mes émotions, à me comprendre, à m'écouter, à m'accepter et à communiquer avec les autres. Le défi est effectivement de ne pas s'enfermer dans une caractéristique ou pathologie que l'on a (évidemment, certaines pathologies prennent beaucoup de place) car on est toujours plus qu'une catégorie. C'est hyper enrichissant d'avoir des témoignages !
Super intéréssante. Merci pour ton paratge, je m''y reconnais d'ailleurs.
Tu es une personne vraiment inspirante . Je te remercie beaucoup pour tes vidéos
Mon diagnostique aussi tardif soit il m'a soulagé, ca a expliqué tellement de chose et du coup enlevé beaucoup de culpabilité . Mais vu que j'ai été diag apres 30 ans j'ai aussi ressentie beaucoup d'émotions dont de la colère car c'était tellement obvious pendant mon enfance et ca aurait pu eviter beaucoup de trauma et autre soucie de santé mental
ALISTAIR sa chaîne est très très bien, notamment pour parler de validisme, ça je confirme, c'est également une chaîne qui permet de mieux comprendre que les "théories du genre" ne sont pas que théoriques mais font bien partie du réel et qu'on ne peut pas le balayer d'un revers de bras (🙏 de citer cette chaîne c'est tout à ton honneur ^^). Perso j'ai découvert par hasard il y a assez longtemps, alors que je suivais pas mal de chaîne qui parlaient de psycho entre autres choses, suite à une vidéo avec Max YME que j'aime beaucoup pour plein de raisons (vidéo n'ayant rien à voir à la base mais quand on est vegan et musicien on ne compte plus les additions de raisons cumulées)... 👍
Ma psychologue n'a jamais voulu non plus poser réellement ce diagnostic. Ce sont les différents psychiatres qui ont posés ce diagnostic. J'avais de basé un doute sur bipolaire ou borderline. Finalement c'était les deux mais à faible degrés. 10 ans après j'ai ma maison, famille ,ma fille est tout s'est résorbé tout seul. Ma vie a changé le jour où j'ai trouvée le sens de ma vie. A 30 ans 😀
Chère Carolina, d'abord merci beaucoup pour tes vidéos sur la maladie mentale et le partage de ton expérience. Je sais pas comment tu fais pour avoir tant de punch et d'énergie tout en étant touchée par plusieurs troubles. Mon diagnostic borderline est peu clair (chui à la limite de la limite). Diagnostiqué par psychiatre au 2JC (hospitalisation HUG), mais mon psychiatre actuel veut pas me poser une étiquette. Ma psychologue dit que j'ai un trouble de la personnalité dépendante, et depuis covid, un états anxio-dépressif d'une violence sans nom...je suis à bout, les médocs marchent pas, à part un peu les anxiolitiques (temesta, puis seresta), c'est hyper addictif et ça me fait encore plus angoisser, bref, cercle vicieux depuis 3 ans, et peut-être bientôt une hospitalisation car je tiens plus. J'aurais voulu savoir si je pouvais échanger un peu avec toi (WhatsApp, mails ou de visu). J'ai beaucoup ton franc parler et ton combat personnel. Je sais que tu fais beaucoup de choses... bref, je tente... mais tu peux refuser. Comment faire pour te donner mon numéro en MP ou le tien? Je suis sur Genève. Longue vie à tes vidéos et divers projets !!!! Merci d'avance ❤
hyper intéressant et utile ! MERCI CARO
on m’a déjà prescrit la quetiapine à faible dose pour l’anxiété à la place d’un antidépresseur et je l’avais ressenti comme un traitement lourd et assommant ! au final ce n’était pas adapté pour moi, ma psychiatre m’avait dit que d’une personne a une autre les effets et ressentis pouvait être totalement différent
Merci pour les reco, et d'en parler avec du recul et de la clarté c'est inspirant. Et bravo pour ton entrée en master !!
saluut!
trop contente de te revoir en vidéo, je voulais juste t'écrire ce commentaire parce que moi aussi j'ai été diagnostiqué borderline en septembre dernier. j'ai fait quelques séjours en clinique psychiatrique au cours de l'année, j'ai mis un an a accepté ce diagnostic, je voulais pas prendre mon traitement, l'auto-sabotage on connait ahah. Ces petites erreurs m'ont causé quelques mises en danger mais maintenant avec le traitement et la thérapie j'ai trouvé une forme de stabilité depuis 1 mois!
je te souhaite pleins de couraage en espérant te revoir bientôt sur l'écran ihi (au plaisir de discuter avec toi si jamais tu vois ce com :))
J'ai tellement à dire sur ce sujet ! Je souffre moi même d'un trouble parallèle au tien: la cyclothymie. Et je trouve ça vraiment important d'en parler. Continue de libérer la parole comme tu le fais
Merci 😊. Tu partages vraiment bien tes idées , tes ressentis etc ! 🎩^ω^ prend bien soin de toi"👋
Ravie de le revoir sur RUclips et encore félicitation pour tes examens et cette réflexions sur les diagnostiques et hyper intéressante et c'est des questions que je ne me serais pas posée !
Un plaisir cette vidéo !
Bon courage pour la rentrée en Master :)
Merci, vidéo très intéressante que je vais partager 🙏
Merci pour cette vidéo. J'ai été diagnostiqué borderline il y a quatre mois... Sous olonzapine depuis, je commence à trouver un équilibre...
Coucou! Bah de mon côté c'est tout l'inverse : je souffre depuis plus de 15 ans de troubles, et c'est moi qui ai apporté l'idée de la bipolarité à mes soignants, personne ne l'avait jamais avancé alors que j'avais été en thérapie avec un bon nombre de psychiatres toujours contre les diagnostiques, cela a été confirmé, et ce qui est vraiment cool c'est que ça a permis un traitement adapté. Depuis que je suis traitée pour la bipolarité au niveau des médicaments ça va un milliard de fois mieux. Je vais être suivie en plus du traitement par des thérapies concentrées sur ma bipolarité, et j'ai hâte et vraiment avoir compris ça m'a changé la vie de façon hyper positive. Ca peut être cool de s'écouter et de se renseigner, on peut soi même demander un diagnostique en apportant ses arguments, ses exemples, les éléments de sa vie qui ressemble au trouble. En vrai vraiment le traitement médicamenteux et les thérapies enfin adaptées peuvent vraiment changer la vie. Pour te dire, depuis mon traitement j'ai certes encore des petites hypomanies, mais mes phases dépressives sont tellement douces!! maintenant c'est : oh, je me sens un peu tristoune, un peu stressée, à cause de ça... bon ça va. Alors qu'avant mes phases dépressives c'était j'ai envie de mourir, je suis qu'une merde, je ne peux strictement rien faire (ni me lever, ni me laver, ni me faire à manger, ni ranger ni nettoyer chez moi, je suis épuisée mais à mort, aucune énergie etc....) donc pour moi le diagnostique et surtout les traitements adaptés ont été une putain de délivrance.
Super vidéo. Je trouve qu’il y a un vrai sujet à faire sur le « tabou » autour de la psychiatrie dans certains milieux. Un thème que tu évoque rapidement en début de vidéo.
Contente de te voir Caro. Bon courage pour ton parcours :)
Ça me parle énormément ta vidéo et j'aime ta façon de t'exprimer ! Ravie que tu sois de retour sur YB! Mucho love ❤️
Merci pour la vidéo 🙏
J'attends toujours le diagnostic personnellement... la dernière psychiatre m'a limité congédiée en me disant "je ne peux rien faire pour vous" 🧐
C'est hyper intéressant merci pour cette vidéo ! J'étais justement en train de me construire une analyse des diagnostics psychiatriques ces derniers temps, ta perspective confirme pas mal de choses. En tout cas contente de te revoir et félicitations pour ton bachelor ! Des bisous ☀
C'est super intéressant, merci beaucoup pour cette vidéo. C'est vraiment injuste que tu sois stigmatisée du fait que tu rendes public ton diagnostic, parce que c'est un travail de qualité que tu fais. Et important. Tu casses un tabou avec beaucoup d'intelligence, d'humour et de classe. Me concernant, une personne de mon entourage que j'aime très très fort a un trouble de la personnalité borderline et je suis très reconnaissante que ta chaîne existe pour comprendre mieux comment elle fonctionne. Ça me permet de ne pas lui en vouloir quand parfois elle agit d'une façon que je ne comprends pas, par exemple. Et puis d'en apprendre davantage sur ce qu'elle traverse.
D'ailleurs, je me demandais si tu avais une vidéo qui donne des conseils aux proches de personnes avec un TPB ? J'ai un peu cherché sur ta chaîne mais je n'ai rien trouvé. S'il y en a une (ou si tu comptes en faire une) ce serait super !
Merci beaucoup beaucoup pour ce que tu fais. J'espère que la suite se passera au mieux pour toi. En tout cas moi, pouf je m'abonne héhé.
Très intéressant ! Merci beaucoup ❤
Hyper intéressant de voir une vidéo comme ça ! C'est fou parce que c'est aussi avec le concept de la tour de contrôle que j'ai mieux compris le trouble ! Merci d'en parler 🥰
Ta voix m'avait manqué, ça fait trop du bien une nouvelle vidéo de toi ! ~_~
Ah ah ^^' Idem pour le diag Borderline. J'ai même une reconnaissance adulte handicapé (c'est le cmp qui a lancé mon dossier, pas à ma demande) ...
C'est au bout de plusieurs mois que quand même un jour, je demande "mais alors, finalement, j'imagine que j'ai un diagnostic ? " C'est là qu'elle ma répondu (admettant avoir "hésité" avec bipolaire)
Je comprend bien en quoi je correspond à cette "case", mais d'un autre côté, je me retrouve aussi pas mal dans le TSA (pour mon côté "jsais pas mentir", très premier degrès, très peu sociale, dès l'enfance), j'me reconnais dans l'hypersensibilité, la depression, une certaine "surdouance", mais aussi le TDI, en tout cas le SSPT, ou TAG, truc du genre ><
Bref ! Un joyeux bordel !
(et sinon, dans tout ça, je suis capricorne, alors, quoi tiens à quoi ? xD )
Bon courage à toi qui me lis, la vie n'est pas facile, même sans troubles ^^' (quoique, n'avons nous pas tous des troubles, dans ce monde fou ? )
Ça dépend des personnes. Moi, par exemple, j’avais absolument besoin de connaître mon diagnostic: trouble de la personnalité borderline. Ainsi, je suis soignée correctement par des médicaments qui ont presque fait disparaître tous mes sympômes. Chacun est différent.
Tu prends quel traitement ?
Quel plaisir de retrouver tes vidéos ! Toujours aussi enrichissantes ! ☺️
Bravo pour votre reflexion !! Bon courage à vous mais votre témoignage fait un bien fou
je t’aime ❤
(merci de parler de ça)
Vidéo intéressante, mais sur la thématique du diagnostic et des biais qu’il peut impliquer : ne pas oublier « l’expérience de Rosenhan ».
Merci infiniment pour plein de raisons, et votre clarté dans vos propos !!!
Beaucoup de choses à vous dire ou témoigner, (je ne suis qu'à la 1/2 de la vidéo) ... Connaissez-vous le DSM, et la chaîne CCDH association, (...) merci pour toute réponse :0)
J'oubliais : il existe maintenant la TRIpolarité, entendu sur une radio ;O))
Carooo te había echado de menos!!! Ça fait des années que je te suis et franchement ça me fait un bien fou de voir tes vidéos. Tu parles vraiment trop bien et tu m'aides à réflexionner sur des sujets importants. Je suis trop contente de te revoir sur YT et j'espère que tu reviendras très vite ! Bon courage pour ton master et félicitations pour le bachelor
Coucou, je suis tes vidéos depuis plusieurs années et j'ai trouvée cette vidéo également intéressante
J'ai également était diagnostiquée borderline il y a deux ans environ suite à une grosse dépression ou j'ai décidais d'aller aux urgences (d'ailleurs il ne veulent plus m'y voir à cause du trouble qui m'y a envoyé 3 fois). Je suis suivi dans un centre médical public (donc gratuit en France) et je ne vois que une psychiatre une fois par moi. J'ai peu de suivi, je suis dans un hp centre réhabilitation pour adultes de jour, qui ne comprends pas ce que je fais là et c'est tout. J'ai un traitement mais seulement pour l'état dépressif (c'est pas vraiment un anti dépresseur) et un autre contre les effets de ce dernier, je suis tout le temps fatiguée par les cachets, mais j'ai l'habitude des médicaments à contre effet qu'on me laisse toujours malgré tout. J'ai par contre très bien accepté mon diagnostic car j'étais enfin soulagé de pouvoir montrer à mes proches que j'étais ni fainéante, ni folle.
Bon ce commentaire est un roman j'en suis désolé il serait encore trop long de tout témoigner (je devrais en faire une vidéo un jour)
En tout cas merci pour ton récit et bonne continuation à toi 🍀✨💪😊
Ravie de te retrouver!!
Très contant de te retrouver ✨😊
J'ai appris que j'étais autiste vers l'âge de 11 ans, moi qui ai toujours voulu être normal et qui croyait l'être, ça a été un vrai traumatisme, et depuis ce n'est pas un soulagement mais toujours un fléau pour moi d'être comme je suis. Mais j'essaye quand même malgré tout de m'accepter et d'être moins violente avec moi-même.
trop contente de te retrouver !
Je me reconnais dans la situation de la maison et la tour de contrôle.
C 'est le chaos dans ma tête.
J 'ai une mauvaise gestion de mes émotions et en situation de stress. Je panique totalement. Ça me dépasse même avec un traitement.
Ce que j 'ai ressenti surtout en situation de stress.
J'ai également une mauvaise gestion de émotions, soit je ne réagis pas, soit c 'est trop fort.
Je n '