ça fait du bien de voir la réalité dans cette série jusqu'à l’honnêteté de parler de la rechute. Cette série est décidément pleine d'apprentissages. Bravo et merci pour ton honnêteté ! Courage contre cette addiction, je te transmet de la force tu vas finir par voir la fin du tunnel !
C'est fou comme les addictions sont terrible à combattre. Pour ma part, c'est le rapport à la bouffe. Tu fais un rééquilibrage alimentaire pour perdre du poids, tu en perds tu te sens mieux puis PAF ! Tu recommences à faire un écart par-ci par-là. Au début, tu te dis que tu vas réussir à compenser avec le sport puis tu réagrandis les portions petit à petit, de moins en moins de sport. Et puis, ça commence à se voir sur ton corps et sur la balance. T'es dégouté, tu commences à culpabiliser. Tu finis par jeter l'éponge, "foutu pour foutu" et puis on recommence le schéma. Vive l'effet Yo-Yo ! Je suis tombée dans des addictions qui se sont enchaînées. La clope, puis la nourriture, puis les joints, etc. C'est un combat de tous les jours. Bon courage, c'est vraiment difficile mais tu peux arriver à tenir sur le long terme. Il vaut mieux regarder tout le chemin parcouru plutôt que de se concentrer sur les jours où tu as faibli. Bisous :)
@@leqidunjoueurdefoot...4480 Tout à fait ! Apprendre à se connaître et mettre le doigt sur ce qui ne va pas et surtout pourquoi ça ne va pas, c'est un travail de tous les jours. C'est toujours emprunt d'égo et de subjectivité c'est certain
Je connais les mêmes difficultés avec la bouffe (6 ans d'hyperphagie, 2 ans d'anorexie, et depuis des épisodes réguliers de boulimie). C'est vraiment horrible, d'autant plus que la nourriture est vitale donc c'est un truc auquel tu es obligé.e de te confronter deux à trois fois par jour minimum, et ce 7j/7 Et je suis totalement d'accord sur le fait qu'il faut essayer de se féliciter des avancées qu'on a fait plutôt que de se flageller à chaque rechute. C'est assez difficile de se sortir d'une (ou de plusieurs) addiction comme ça, alors chaque petit pas représente une amélioration considérable
Y aussi ce phénomène de restriction, en ce disant : c’est la dernière fois que je fume et du coup tu vas fumer plus, et encore plus .. etc en tout cas, je trouve ça génial que tu en parles comme ça ❤️
Le point positif de cette rechute c’est que tu as fais cette vidéo. Tu m’aides beaucoup et je suis sure ne pas être là seule. Si ça peut te réconforter au moins tu aides d’autres personnes et je crois en toi vu ta détermination pour réussir à arrêter. Merci de partager avec nous ton combat. Tu sauves beaucoup de vie sans t’en rendre compte je pense. Gros love sur toi et prends soin de toi !
Si tu peux trouver quelque chose de "positif" à cette rechute, c'est que ta playlist storyhuana est maintenant très complète et va aider beaucoup de gens ❤️
Le livre de Fabien Olicard m'a énormément aidé aussi, et son propos va au delà du domaine abordé dans son livre. 1 vaut mieux que zéro, et chaque de pas de plus est un pas de fait, quoi qu'il arrive. Force et courage !
Je me retrouve énormément dans ton expérience sur un aspect pourtant assez éloigné. Je suis hyperphagique depuis quelques années et ce que tu décris le foutu pour foutu, la pression de la culpabilité, la lutte épuisante que les autres ne voient pas. La difficulté de résister quand l'état émotionnel est fragile, de contrôler alors qu'on ne va pas bien. Se voir aller toujours plus mal alors qu'on pensait être sur le bon chemin. C'est une souffrance. J'envoie du courage à tous ceux qui en ont besoin ! Vous êtes forts
Bonjour Caro, cet été j'ai regardé tes vidéos sur le sujet, qui ont approfondient mes envies d'arrêter la beuh. Mon conjoint fumait aussi, on fumait chacun entre 5 et 8 joints par jour. Le confinement (il y aura au moins ça de positif) nous a encore plus poussé a arrêter. D'ailleurs nous avons même arrêter le tabac tout court, depuis 9 jours. Cest encore peu mais c'est surtout un excellent début puisque cela ne nous était pas arriver depuis 6 ou 7 ans et incroyablement, on le vit plutôt bien (beaucoup mieux que quand on avait rien pendant 2 jours parce qu'on arrivait pas à se fournir). On est très contents de nous. Et cette vidéo-ci m'aide encore une fois beaucoup. Merci pour tout ça. Je voulais revenir sur un point, j'ai bien décidé de ne plus fumer, mais je ne pense pas être contre le fait de fumer un petit peu en soirée (on est pas des fêtards, on sort très peu) sur les joints des copains, mais en tout cas ne plus en acheter (là est ma limite). J'aimerai connaître ton opinion là dessus, sur le fait de fumer quelques lattes sur un bédo en soirée, sans en acheter. Je ne te demande pas ton avis pour le suivre a la lettre, car comme tu le dis si bien, chacun a une addiction différente et un fonctionnement différent. C'est mon avis, je pense que cela me conviendrait à moi, je voudrai juste connaître ton opinion. 😁 Je pense aussi être trop sensible a cette substance, étant déjà et depuis toujours une hypersensible/hyperémotive, en arrêtant je me suis aperçue qu'en quelque sorte, comme les alcooliques noient leur "trop" de sentiment dans l'alcool, je le faisais avec le cannabis (dailleurs les premiers jours étaient vraiment difficiles car je ressentais tout fois dix mille (finalement je ressentais les choses de maniere naturelle, que j'anesthésiais depuis des années). Et je pense que ce sera une épreuve de toute une vie, puisque je fume quotidiennement depuis 6-7 ans, mais mon premier joint était à 15 ans, soit il y a 9 ans. C'est quelque chose que j'ai énormément banalisé.
@@opalenoire9524 mais ouiii je me souviens parfaitement, et en même temps comment ne pas l'être avais je dû répondre, quand le talent est là il faut savoir le reconnaître
Perso ça va faire presque un an que j'ai réussi à stopper complètement ma consommation, et je sens que ça devient de plus en plus compliqué de tenir. Je suis clairement comme tu l'as dis dans une vraie optique d'abstinence, je ne veux plus jamais toucher à ça mais c'est toujours lorsque je passe de mauvaises périodes ou je suis des fois presque obsédée à l'idée de me défoncer et d'enfin ne plus rien ressentir. J'espère ne pas rechuter et je sais à quel point il faut que j'y fasse attention. Tout ce que tu as dis pendant la vidéo m'a vraiment réconfortée et m'a aidée à renforcer ma volonté, tu es très courageuse d'avoir partagé cela ici et je t'en remercie vraiment ! Bon courage à toi
Tu as mis le point sur ce qui fait que la weed est une addiction pour moi, ne plus rien ressentir. C'est pour cela que j'arrive facilement à arrêter, mais quand je vis des situations de grandes tristesses ou autres sentiments très négatifs (malheureusement depuis 7 ans je vis pleins de situations extrêmement difficiles) bah je retombe inévitablement dedans, car j'ai l'impression que c'est la seule façon pour moi de tenir.
@@marinei5373 pour l'instant j'ai eu la chance et la force de rester en dehors de tout ça parce que j'ai eu également des évènements très compliqués mais qui étaient plus ou moins reliés à ça et ça m'a fait prendre conscience de la dangerosité de la chose, mais c'est vrai que clairement pour moi c'est ça qui me fait aussi faible face à la beuh, c'est vraiment le fait que sur le moment tu te sentes anesthésiée alors même si c'est court ça fait un bien fou et t'as l'impression un peu de sortir de ta vie, tu oublies que tout ce qui t'arrives est réel et du coup ça va mieux, jusqu'au moment où t'es plus défoncée et que tu dois recommencer...
Je suis à mon 23eme jours de sevrage cannabique, 30 ans de conso non stop une moyenne de 12 joints par jours, c'est encore très compliqué, j'espère que je n'aurai plus l'envie car sa me fesait plus rien c'est comme si je fumais un cigarette, j'ai choisi la voie de la religion et pour l'instant ça m'aide beaucoup, je fume quand même 6 cigarettes par jour mais j'ai éliminé également la caféine, j'espère que vous trouverez le chemin de Dieu pour vaincre vos addictions néfastes 🙏🤲✝️✡️☪️
Force à toi, courage, je trouve sincèrement que tu fais preuve d'une puissance assez incroyable dans ta démarche d'abstinence. Je fume tous les jours, je suis accro depuis 3 ans à peu près, et je ne compte pas fumer toute ma vie alors je sais qu'un jour j'entamerai cette démarche aussi. Mais pour l'instant j'ai pas la force. Du coup je t'admire beaucoup et j'avoue que ta série de vidéos me motive un peu plus à arrêter. Merci :)
Je t'aime 💙 j'vien à peine de commencer la vidéo mais il est 3h du matin j'suis de bonne humeur et j'vois ta tête ça me rend encore plus joyeux 💙💙 t'es la seule personne que je connais pas personnellement et qui me rende heureux par le simple fait d'exister 💙💙 merci d'être là.
Pas grave. L’évolution mental viendra en rapport avec ta volonté. C’est la sagesse d’être c’est le principal. Qui n’a pas d’addiction, en effet même manger peut nous rendre coupable. Il faut alors étudier la culpabilité.
Merci pour cette vidéo, elle tombe pile au bon moment pour moi. J'ai rechuté (cannabis aussi) "à cause" du confinement et c'est extrêmement difficile de gérer sa consommation dans une période comme celle-là Courage à vous tou.te.s
Je tenais a te dire merci car ta vidéo m'a fait du bien et aussi t'es vidéos sont toujours super et très intéressantes. Je sais bien que ce n'est pas pareil mais depuis quelques temps je suis dans la situation dont tu parlais de faire quelque chose dont on a été dépendant puis de culpabiliser et le cercle recommence...Pour ma part, je ne me sentais pas très bien récemment (bcp de déprime et d'angoisse) et j'ai recommencer a me scarifier. Cela faisait peut être 1 ans que tout allait bien, j'avais enfin réussi a me crée une vie sans que ma dépréssion et ses conséquences en fasse partie, du coup la je reprend sans le vouloir vraiment mes "dépendances" ou habitude qui ne sont pas de bonnes habitudes et qui m'enfonce encore plus. J'ai l'impression d'avoir fait ça pour rien alors qu'au fond pendant 1 ans j'étais bien et que comme tu l'as dis ça m'as appris plein de choses! Enfin voilà même si c'est très différent je me suis reconnu dans certaines chose que tu as dites alors merci pour cette vidéo!
Coucou ! En écoutant ton raisonnement sur l'addiction et les rechutes j'ai réalisé que ça décrivait ce que je ressens face à ma lutte contre l'anxiété. La culpabilité quand elle me submerge à nouveau parce que j'ai arrêté de faire mes exercices de relaxation et respiration et restructuration cognitive, après des semaines et des mois de progrès, j'ai l'impression d'être retombée à zéro et d'avoir fichu en l'air ma progression et les acquis faits pendant plusieurs mois de thérapie comportementale et cognitive (que j'ai malheureusement dû arrêter suite à un départ à l'étranger). J'ai la chance de ne pas être accro à une substance mais l'impression que mon anxiété est une forme de substance dans laquelle mon cerveau se vautre confortablement à la moindre relâche de mon côté. Le même découragement, la même culpabilité, le même raisonnement du "foutu pour foutu, go continuer dans mes travers d'évitement et vivre ma vie à 20% pour pas faire face à l'inconfort des situations sociales et la peur de l'inconnu"
(J'écris ce message avant la fin de la vidéo, donc si je radote des choses que tu as dit désolé)Salut Caro, je veux te dire que je te trouve très forte et honnête de partager toute ça. Concernant le CBD, je pense que lorsque qu'on est accro au canabis, fumer le CBD n'est pas le meilleur moyen d'avoir les bienfaits de cette substance. Il est mieux de prendre de l'huile, ou des capsule pour avoir tout les bienfaits sans la tentation de fumer surtout que sous ses autres forment tu ne deviens pas ''high''. (Je vie au Québec et jai eu la chance d'avoir une Docteur qui m'a fait une attestation pour aller dans le seul endoit qui vendait du Canabis medical avant la légalisation) J'ai eu beaucoup de problème de drogue dans ma vie, j'en commencais une, j'arrêtais, j'en commencais une autre j'arrêtais cella la, tout en allant de plus en plus loin. J'ai beaucoup rechuter dans ma vie. Et pour tous les gens qui rechute , je veux vous dire que c'est quelque chose qui fait parti du processus c'est une chose qui peut arriver , il faut accepter que l'on a rechuter. Je sais qu'on a tendance a ce tapper la tête avec la culpabilité, et il ne faut pas il faut ce dire d'accord c'est arrivée, ca n'invalide absoluement pas l'effort qu'on a fait avant (souvent je me disais bah voila, tout ce chemin ne vaut rien) mais non, il faut juste regarder le temps qu'on a arrêter que ce soit, 2 jours, 3 mois,2 ans. Et il faut juste pas ce permettre de vivre cette rechute et se remettre a arrêter. Moi aussi j'avais arrêter pendant un an, et j'ai eu un déces dans ma famille et j'ai rechuter, et j'ai rechuter longtemps, et tranquillement je me suis dit, a un moment, okay, j'ai de l'aide dans mon entourage, je dois la prendre, voir mon médecin. Et refaire ce chemin et ce dire que nous avons été capable et que nous pourrons être encore capable. Bref un gros blabla, pour dire a tous de ne pas lâcher et que vous y arriverai. Si des gens ont besoin de parler, écrivez moi un commentaire, je suis plus que contente d'aider ou d'écouter qui que ce soit. = ) (Voila, je n'écris jamais de commentaires normalement, mais il fallait l'addiction est quelque chose de trop important pour moi!)
Il n’y a rien de plus dur de se sevrer de l’addiction une fois qu’on l’a connu elle ne nous quitte jamais. Je dis ça car moi aussi je passe par là. J’ai arrêté il y a un an maintenant mais je fumai de temps en temps ça restait festif donc rien de néfaste jusque au moment où ça a durer 2/3 semaines. L’arrêt après ça est à chaque fois destructeur tout remonte à la surface et je suis complètement inconsolable, je n’arrive plus à me résonner. La substance fait en sorte de me mettre en alerte pour que je re consomme encore et encore pour pouvoir « passer à autre chose ». Bien heureusement j’ai mon copain qui me soutient et m’aide a ne pas retomber, sinon je pense que j’aurais rechuté de manière bien plus grave que avant.. bon courage à toi seuls ceux qui se battent contre ça peuvent le comprendre.
Hello Carolina! Déjà je voulais te remercier pour cette vidéo et pour toutes les autres avant celle-ci car tu m'as beaucoup aidé dans mon cheminement personnel et notamment avec le joint. Cette vidéo tombait absolument à pic car j'ai arrêté de fumer pendant un mois et demi juste avant le confinement et je m'en sortais très bien, j'étais vraiment fière de ça et je me sentais vraiment mieux par rapport à ça. Mais voilà, le problème est que je vis avec mon copain qui lui aussi est fumeur donc je dois passer le confinement avec cette tentation H24 chez moi... J'ai rechuté inévitablement et de façon magistrale. J'ai culpabilisé les 2 premières semaines du confinement, et j'ai commencé à me rendre compte que je recommencais à me culpabiliser pour cet "échec", ça a été vraiment difficile. Puis j'ai commencé à en parler avec mes proches parce qu'avant ça c'était le déni total. Et leur précieux soutien m'a montré que tout n'était pas perdu et que la situation dans laquelle je suis, je ne l'ai pas choisie... Bref, si jamais tu as des conseils à me partager pour vivre ce confinement avec cette substance sous le nez d'une meilleure façon, je prends ! Car en attendant c'est vraiment entrain de me bouffer mes journées 😔
Tes raisonnements sont toujours très bien construits (et ça d'ailleurs même quand tu es dans un comportement 'auto-destructeur' de rechute, comme tu l'as très bien expliqué), je les comprends et me reconnais en partie dans ta pensée. C'est donc depuis le début de ta série STORIHUANA que je me demande pourquoi tu t'es orientée vers cette 'dure' logique d'abstinence: soit tout, soit rien. Voici mon histoire toute différente avec Marie-Jeanne et son pote Céb D.: J'ai commencé à fumer des joints tardivement, et j'ai été une grosse consommatrice journalière durant 5 ans. L'idée que ce n'était 'pas très bon pour moi' a dû germé après 2 ans de consommation déjà. Pourtant, il lui a fallu 3 ans - et un pétage de plomb - pour fleurir véritablement : j'avais besoin de changement. Je me suis dit qu'être défoncée H24 ça n'aidait pas au changement, au contraire. C'est donc de manière pragmatique et situationnelle que j'ai saisi l'opportunité de... changer pour changer. A ce moment-là, j'ai fait le choix de la logique des petits pas: assumer de renoncer à ce à quoi je me sens capable de renoncer. Et ne pas renoncer à ce à quoi je ne veux pas et/ou ne suis pas encore capable de renoncer. C'est passé par un choix radical du type tout-ou-rien qui laisse tout de même une marge de manoeuvre (ce n'est donc pas une pure logique d'abstinence à proprement parler) : arrêter de fumer au quotidien. Concrètement, je suis passée du joint classique 7/7 au CBD 7/7, car je n'étais pas prête à renoncer au rituel du roulage et tout et tout. Je ne me suis pas donnée d'ultimatum pour arrêter le CBD, mais je sais que je n'aspire pas à en fumer tous les jours toute ma vie : je m'attèlerai à cette tâche en temps voulu, quand je me sentirai capable d'y renoncer. Je savais d'avance que la CBD me coûterait aussi un bras, mais pas 'pour rien': ce que je paie ce n'est pas une défonce que je n'obtiendrai pas, mais un outil qui me permet justement de ne pas être défoncée. Et, comme tu le décris, chaque heure passée sans l'être est une heure d'apprentissage où l'on découvre des choses sur soi et où l'on développe des compétences, des stratégies viables allant dans le sens d'un mieux-être sain. A côté de ça, je ne m'interdis pas (et je ne me le suis jamais interdit) de fumer des joints classiques : quand je le veux et que j'y suis disposée (ce qui est l'inverse de la compulsion, que je vis encore avec la CBD), j'en fume. Et je kiffe. Sans culpabilité. Je sais que c'est occasionnel, et cela me convient: je n'ai rien contre une consommation récréative/festive. D'ailleurs, le bénéfice inattendu de cette démarche, c'est que ça m'a fait passer d'une moyenne de 1-2 joint toutes les 2 semaines au début à plusieurs mois passés sans THC aujourd'hui. Sans que j'ai cherché à le contrôler, à obtenir un résultat si 'stricte'. J'ai le sentiment d'avoir gagné en liberté (même si je suis toujours enchaînée au CBD), et c'est génial. Lorsque quelqu'un fume un joint à côté de moi, je ne suis plus en lutte en train de penser "non, tu n'y touchera pas, souviens-toi de ta décision" en boucle, je n'y pense même plus. Ça fait 14 mois que j'ai arrêté de fumer 365/365, alors que j'ai toujours un peu de weed chez moi à portée de main. J'ai évidemment conscience que je suis toujours dans un comportement compulsif et addictif. Je sais d'ores et déjà que le moment de décider d'arrêter le CBD : 1) n'est pas encore arrivé, et 'va savoir quand il arrivera (alors que j'aimerais bien ne pas attendre mes 40 ans pour le faire, d'autant plus qu'il y a des antécédents de maladies pulmonaires dans ma famille). 2) sera un véritable bouleversement, un gros saut hors de ma zone de confort, avec son lot de difficultés. Est-ce que c'est une fuite en avant, une bonne excuse? Je ne crois pas. Arrêter la weed au quotidien n'est pas mon seul objectif de vie, alors que j'ai une quantité d'effort et d'énergie limitée pour y répondre. Dès que certains de mes objectifs seront atteints, j'aurai à nouveau de l'énergie disponible à consacrer à, pas exemple, l'arrêt du CBD. Tourner mon regard vers ce qui est fait plutôt que vers ce qui ne l'est pas, c'est quelque chose qui me sert dans mon fonctionnement individuel. Ça renforce ma croyance que je suis capable et il vaut mieux que celle-ci soit solide - tel un pilier stable -, car j'en aurai besoin quand je prendrai la décision du pas suivant. En fait, j'ai une logique de construction. C'est sûr, cette logique ne fera jamais de moi une personne parfaite qui a atteint son idéal (pas même à 89 ans!), mais elle fera de moi une personne qui a toujours le sentiment d'aller de l'avant, une personne qui s'épanouit, une personne qui suit le chemin du bonheur (ce truc qui n'est pas une destination mais un chemin, là). [On dirait un discours de développement personnel, alors je tiens à dire qu'il faut nuancer, notamment pour une personne qui souffre de dépression ou que sais-je.] Ce qui m'a toujours interpelé - dans ton discours et dans le discours de la plupart des gens (que cela concerne une addiction ou non) -, c'est le sentiment de culpabilité. Ça mène toujours à un grand nombre de pensées dévalorisantes et immobilisantes qui n'aident pas au changement. Du coup, j'estime qu'il faut éviter de se mettre en situation de culpabilité (ou d'échec), sans pour autant être laxiste envers soi-même non plus. Il y a comme un juste équilibre - que j'appellerais bienveillance - à trouver entre tolérance et exigence. C'est ce que j'essaie d'appliquer. En tout cas, chapeau pour ta détermination! Je trouve que ta démarche personnelle et le fait de la partager ouvertement sont très courageux. Le tabou ne réside souvent pas dans le fait d'aborder un sujet ou non, mais dans la façon de l'aborder: avec ta transparence, tu niques tous les tabous. C'est une belle influence à apporter à ce monde qu'on ne changera que peu ;)
C'est très brutal de passer d'une lourde dépendance de quelques années à "plus rien, sans rien", tenir le coup en luttant fort contre soi même, le mal être que l'arret génère, les fantomes du passé qui refont peut-être surface, normal que tu aies du mal et si des difficultés familiales et autres s'ajoutent à cela.... Mais je suis persuadée, persuadée, persuadée que tu vas y arriver Carolina, et oui la rechute t'en apprendra davantage sur toi et ta dépendance pour mieux te préparer lors de la tentative d'arrêt suivante....et ainsi de suite (ou pas) tant que besoin est, jusqu'à t'en libérer complètement. Plein de courage jeune fille.
Je commente rarement (voir jamais?) les vidéos youtube mais là wow merci Caro. Ça fait du bien que tu sois aussi transparente. Après presque 10 ans de consommation quotidienne j'avais réussi à arrêter depuis le mois de septembre. C'était une grande victoire pour moi, j'étais enfin productive et surtout : adieu l'angoisse. Comme toi je fumais du cbd en me disant que c'était rien, qu'il n'y avait pas de thc donc tranquille, tout en fumant plusieurs joints de cbd à la suite car je cherchais toujours cette effet de défonce. Je me reconnais vraiment dans ton témoignage car j'ai eu le même raisonnement que toi. Le cbd ça coûte cher donc autant reprendre la beuh. J'avais aussi l'illusion que j'allais gérer ma conso. Sauf que spoiler: non. Depuis décembre j'ai recommencé à fumer de la beuh et mtn depuis janvier j'ai recommencé à fumer quotidiennement. Avec cette immense sentiment de culpabilité. Bref, merci beaucoup pour ta vidéo, ça fait vraiment du bien
Merci beaucoup pour cette vidéo. Tout ce que tu dis, notamment sur cette impression de confort et le fait d'oublier le travail effectué, vaut également pour les maladies mentales et les rechutes. Je suis en pleine rechute de dépression et d'anorexie, et je me retrouve dans tout ce que tu dis et ça fait tellement du bien. Merci, merci, merci ❤
J'en suis bientôt au 4eme mois d'abstinence après 10 ans de fumette (pas forcément tout les jours, jamais avant l'après midi), sur ces 10 ans plusieurs " pauses" mais jamais plus de trois semaines sans fumer. On se sent tellement mieux sans, le subconscient nous rappelle souvent que ça a fait parti de notre vie notamment dans les rêves, consciemment je n'en ressent plus le besoin mais je sens que mon inconscient à bien ancrer cela en moi. Il faut petre conscient que pendant au moins 2 à trois il ne faut pas tiré une taff, que ce soit de l'herbe avec ou sans thc, rien que le gout, l'odeur, les gestes qui y sont associés peuvent tout faire redémarrer. Force à tout ceux qui ont arrêter !!!
Un grand merci pour tes témoignages. Mon fils (15 ans) fume plus ou moins régulièrement depuis environ 1 an je pense. Je ne connais pas vraiment la fréquence, il n’arrive pas non plus défoncé, son comportement n’a pas spécialement changé. J’apprends à lâcher prise car je me rends bien compte que les discussions n’y changent rien mais ça m’inquiète quand même.
J'ai 21 ans et j'ai été un fumeur quotidien pendant 5 ans environ ou je pouvais fumer jusqu'a 6-7 joints par jour. Je peux dire avec fierté que ça faire maintenant 1 an que je suis plus addict vis-a-vis la marijuana! J'ai dit stop du jour au lendemain! Evidemment le moment le plus à dur à été le début , au moins les 2-3 premières semaines, où l'envie refait surface tout au long de la journée, où les nuit sont blanches (le pire moment a mes yeux ) à cause du manque et que l'humeur est totalement altéré sans ce "plaisir". Mais une fois cette période passé le plus dur est derrière nous. Les mois suivant , seul , j'avais de temps à autre une petite envie d'un pétard mais je n'ai pas céder. J'ai eu une "rechute" au jour de l'an dernier quand je suis aller retrouver des amis pendant une semaine (fumeurs pour le coup) que je n'avais pas vu depuis des mois; Mais la semaine passé , de retour chez moi je n'avais pas l'envie car , je me suis fait comprendre que c'était "récréatif" ( même si dans le fond j'appréhender un peu de rechuter sérieusement avant d'y aller) C'est un combat avec soi même , un combat ou faut se mettre un objectif , un combat à gagner avec le maximum de volonté. A l'heure actuelle, je ne suis plus attirer par le cannabis. J'ai réussir à prendre , voir même récupérer 9 kg suite à cette arrêt ,avoir une meilleur mémoire , d'être beaucoup plus vif , moins déprimer et être mieux dans ma peau. Voila mon expérience de 5 ans (que je ne généralise pas bien sur) résumer en quelque lignes , après j'ai la chance de ne pas avoir gardé trop de séquelle psychique vis-a-vis cela , que le cannabis ne soit pas une porte à autre chose , que ça ne m’entraîner pas de problème grave dans mon ancienne quotidien (a part le fait que je pouvais être un peu mou de temps en temps), je me suis armé de volonté et j'ai vaincu cette addiction avec beaucoup de fierté. Je ne veux pas diaboliser le cannabis (déja parce que ça sert à rien), parce j'ai aimé ça et les moments passer sous effet , mais pour moi le cannabis devient trés mauvais quand on perd le contôle de sa consommation et que ça devient quelque chose de "vital". Donc je témoigne (sans vouloir faire l'adulte chiant =) )pour tous les plus jeunes ou non , de faire attention à ce que vous consommer (même titre pour l'alcool et encore plus pour x substances) et que rien ne doit devenir important ou vital. Aucune substance ne doit prendre le dessus sur votre vie !! Sinon après tout ce blabla :p J'adore ta série et ta façon de donner ton ressentie continue comme ça ! Et courage , force a toi , tu ne peux que réussir !
Je t'envoie plein de soutien :) tu es super forte, rappelle toi que quoi qu'il arrive tu es une big boss d'arrêter. C'est bateau mais parfois on chute, l'important c'est qu'on se relève, c'est une étape comme tu dis ! 💪😘😘
Ouah ça fait du bien de voir cette vidéo, merci à toi ! J’ai pris du Xanax pendant 10 ans, j’ai arrêté pendant 3 ans puis j’ai repris quand j’ai bossé chez/pour une "copine" avec qui ça s’est très mal passé et ça me stressait tellement d’aller bosser que j’ai rechuté. Ça date de 2017, depuis, ça marche par période et j’ai arrêté à nouveau en décembre 2019 puis la semaine dernière j’ai pris un cachet, je me suis dit : "Juste une fois" puis hier soir, j’ai repris un cachet... J’arrête pas de me dire qu’il faut que je me débarrasse de ce que j’ai mais je me dis toujours : "On sait jamais" parce que de base j’en prends pour ma phobie sociale... Mais est-ce que je me cherche pas des excuses ? Parce que j’ai vraiment pas envie de me dire dans un jour ou deux, dans une semaine, dans un mois ou 3 : "Allez juste un !", on sait très bien que ça n’existe pas ou très rarement.
J’aime beaucoup tes vidéos 💖 elles ont, je trouve, mille et une utilités, n’étant pas concernée par les addictions aux drogues, c’est préventif pour moi, ensuite j’apprécie que tu partages ton ressenti un peu comme une sœur ou une amie, et je considère tes vidéos un peu comme des métaphores face à des problèmes que je peux avoir et ça m’aide à voir les choses différemment
Hey, c'est très appréciable de remarquer à quel point ta parole est "impeccable" (petite réf aux accords tolteques) ; aucun mots n'est choisi au hasard, et tu n'oublies rien c'est mega complet c'est cool 😁
Merci beaucoup pour cette vidéo! Je te découvre depuis peu et je me reconnais énormément dans ce que tu partages, notamment tous les biais cognitifs, le mensonge à soi même voire réussir à convaincre et se convaincre que tout va bien. Comme tu l'as dit c'est tellement plus facile de changer quand on remarque qu'on a un point commun avec quelqu'un chez qui ce même point est un problème flagrant. Courage et mille fois merci de partager ce que t'ont appris et apporté les cercles de paroles, n'ayant jamais eu le courage de m'y rendre j'apprécie de pouvoir en profiter malgré tout :)
je ne sais pas si ma question est pertinente ou indiscrète, mais je me demande comment réagissent tes proches et surtout ton copain, avec qui tu habites, lorsqu'il s'est passé tout ça ?
Coucou, merci de partager ton témoignage 🙏🏻 J’ai moi aussi eu un parcours addictif avec le cannabis. J’ai eu plusieurs périodes d’addiction régulière (tous les jours), quelques périodes d’addiction lourde (plusieurs fois par jour et tous les jours) et de temps en temps. Pour l’instant j’en suis là. Je ne pense pas que se dire « c’est fini à tout jamais » est très sain. La volonté n’est pas toujours au rendez-vous et s’empêcher empire les choses selon moi. Pour le coup, j’essaye plutôt de déraciner le fond du problème. J’ai tendance à devenir addict comme toi dans les périodes plus noires. Du coup mnt je me concentre plutôt sur le fait de ne pas fumer quand je vais mal et surtout de ne pas acheter. Je fume de temps en temps et je vois ça comme un ptit « cadeau» que je me fais. Ça permet d’être beaucoup moins dans la culpabilisation et de vraiment en profiter comme on boirait un bon verre ou mangerai un bon repas. Finalement fumer en soi n’est pas dramatique mais il faut que cela reste occasionnel et dans une environnement sain (calme et détente). J’espère que mon expérience pourra en aider d’autres. 🙏🏻
Coucou ma belle, c’est la première vidéo que je regarde de ta série « storihuana » mais je comprends tout ce que tu y racontes car j’ai fréquenté beaucoup d’addicts au canabis (pour moi c’était juste récréatif) J’ai remarqué les rechutes et les allées et venues dans les centres et les diffents groupes... et en comparaison avec les personnes que j’ai côtoyées, je trouve ça très bien que tu sois lucide, que tu en parles et que tu aies du recul dessus. Je te conseille d’être accompagnée par un parrain à qui tu parles même des moments où tu ne fumes pas. Et que tu fasses une activité sportive, n’importe laquelle. Essaies aussi d’avoir un entourage plus « clean » et ne pas être en charge de personnes qui ont du mal à gérer leur consommation de drogue quand toi même tu luttes. Enfin, il faut que tu prennes confiance en toi et que tu arrives à gérer le stress et l’angoisse autrement (activité). Je sais que c’est dur... ❤️❤️❤️
La façon dont tu parles de la rechute me rappelle mon rapport a la violence (que j'ai emmagasiné et transformé en acte depuis toute petite) : j'ai de temps à autres des accès de violence (avec le temps j'en ai eu de moins en moins) et a chaque rechute, je me sens tellement mal que je peux dire "un monstre ne doit pas manger" en refusant un plat, "pourquoi parler a un monstre" (le tout en me calfeutrant dans ma chambre a pleurer tant je me sens coupable a cause d'une promesse que j'ai faite a quelqu'un, liée a cette violence) et je peux rester sur ce chemin de pensée là pendant 1 petite semaine (même si dès le deuxième jour, je ne les verbalise pas).
J'ai arrêter de fumer depuis 1 an, à cause d'un avc, et franchement c'est dur c'est quelque chose qui me manque et j'ai eu du mal à combattre l'addiction, il a fallu que j'ai un accident vasculaire cérébral pour m'en rendre compte, c'est triste
Bonjour Caro ! Encore une super vidéo comme à ton habitude, tu as du cran, de la maturité et une grande intelligence pour aborder de tels sujets, vraiment chapeau pour ce parcours ! J'ai regardé toutes les vidéos de cette playlist et j'aurais aimé te demander si tu pourrais aborder un de ces jours la notion de "plaisir" qui rend nos addictions si terribles. Il ne me semble pas que tu en aies déjà réellement parlé et pourtant - pour moi du moins - c'est un point essentiel dont il faut discuter ! Car quand bien même on sait à quel point une clope, un joint ou une autre substance est nocive pour nous, elle n'en demeure pas moins délicieuse lorsqu'on la retrouve. C'est là tout le côté pervers des drogues et je suis sûre que tu saurais en parler avec justesse : ) Bisous, prends soin de toi !
Merci pour tes histoires avec le cannabis ;) Je te souhaite de devenir totalement libre par rapport à ça. Pour moi, c'est à dire de ne pas me l'interdire à tout jamais ( ça ne fonctionne pas et ça frustre ) mais de ne pas en avoir besoin au quotidien (trouver des activités et des rythmes qui me conviennent, me motivent et canalisent mon énergie) et de pouvoir en fumer un occasionnellement avec des amis quand j'en ai envie ;)
Force ,sagesse et courage à toi en ces temps trouble c’est totalement normal . Personnellement t’es vidéo m’ont beaucoup aider (même si je fume toujours)
Bon courage à toi ! Effectivement quand on est addict il faut faire attention toute sa vie même si on est sobre. C'est normal qu'il y a des rechutes. Tu sembles être lucide et tu ne te voiles pas la face. Tu vas y arriver ! 💪🏼😊
Toute ta vidéo s'applique à mon comportement vis à vis des sucreries :-o ça m'a d'ailleurs fait un gros déclic de réaliser que je compensais mon angoisse en mangeant des chocolats / des cookies et que c'était une vraie addiction.
Hey juste pour dire que tu vois vraiment très bien J'ai pas d'addiction pas que je sache du moin mais mon entourage a les memes comportements que tu as eue Et pourtant ton recule et ta clarté de penser et le cheminement de penser est assez clair pour que je puisse me focaliser sur "okay je vois elle be dis pas des paroles en l'air" et evite la frustration que j'ai en étant extérieur et voir les gens que j'aime chuter, se convaincre se battre, les laisser partir et les voirent se battre de loin alors quon a envie d'être la pour eux mais s'est aussi dur d'entendre leur monologue pour s'expliquer un coup pr arrêté puis monologuer sur pourquoi c'est pas grave si ils refume comme avant et pire...
Salut Carolina, Alors, alors, déjà j’adore ce format, le sujet « fit » tout à fait avec mon vécu et j’en apprends donc toujours dans cette série sur la weed! Il se trouve que mon rapport à cette substance c’est aussi trouvé problématique pendant pas mal de temps. J’ai commencé vers 14 ans et j’ai stoppé disons de manière « décidée » là, l’été dernier, où j’ai eu mes 20 ans. Par décidée j’entends que je ne voulais plus de ce rapport obligé à la substance... Je « comblais » mon mal être dans la beuh et toute ma vie tournait autour de ça, c’était probablement ma principale préoccupation! M’enfin, depuis les choses ont bien changé mais comme l’histoire est longue je la met en réponse à ce premier commentaire... Du coup ce que tu dis, notamment à partir de 22:40, m’a semblé très révélateur et en accord avec mon rapport actuel. Le fait de pouvoir dépasser son envie, même après y avoir à nouveau succombé, donne un véritable sentiment d’accomplissement et de fierté me concernant. Car ainsi je n’ai plus l’envahissement et le poids de cette culpabilité qui légitime la dévalorisation constante, les idées noires et l’intériorisation de la souffrance qui en découle... Je ne suis plus en colère tout le temps et j’ai enfin droit au calme et au fait d’apprécier même les moments où je suis seule. Je peux enfin guérir peu à peu des séquelles de mon passé et arrêter de les laisser se nourrir de ma peine. Progressivement, je me prends en main, je me découvre de nouveaux potentiels, j’arrive à aimer, à m’aimer, à prendre du recul... Et j’arrive de mieux en mieux à discerner les cercles vicieux lorsqu’ils se présentent et à couper net avant qu’ils n’empoisonnent mon quotidien! S’en est spirituel, vraiment comme un rituel d’accomplissement, comme une mise à l’épreuve entre l’ego et ses lacunes. Je ne fais que grandir depuis le début de cette « épreuve » et c’est passionnant... Bien entendu j’essaie de rester humble et de me dire que je peux à tout moment être pris par mon mal être. Comme en ce début d’année où je suis allée voir une psy car je me sentais vraiment très lourde de peine, d’incompréhension et de solitude. En tout cas je vais mieux maintenant... Enfin voilà, merci pour ton travail et pour ce partage, tous deux forts enrichissants. Beaucoup d’amour, byy 🥰
Comment j’ai changé, mon histoire: Donc cet été je suis retournée au festin du petit village dans lequel j’ai grandit. Je travaillais les deux années précédentes dans la même période donc beaucoup de jeune avaient grandit et j’y ai revu d’anciens amis/connaissances. Enfin bref, mon moral était vraiment assez bas, je ressassais des souvenirs et sentiments désagréables et j’étais obsédée par l’image de « la fille qui fume » que j’avais l’habitude de renvoyer. Je me prenais la tête parce que je n’avais plus de weed et donc plus de quoi avoir « l’attention » qui va avec... J’étais paumée et je réalisais que je ne savais plus qui j’étais, qui je voulais vraiment être, quels étaient ma vie et mon potentiel à part la fume. Je voyais que ça faisait des années que je m’enfermais dans le mensonge et la tension culpabilisante et accablante que m’imposait mon addiction... Ce fut une semaine où je ressentais à nouveau pleinement ma profonde solitude et un certain désespoir sans savoir. Je comprenais qu’il fallait changer sans savoir comment. Donc j’ai arrêté net... Après cette semaine festive et éprouvante s’en suivirent 2 autres semaines d’autant plus pénibles, voir dépressives. Là, la vie perdait vraiment de sa saveur et je m’inquiétais de mon état larmoyant, j’ai donc appelé mon père. Souvent d’une grande aide dans ces moments de détresse, il m’écouta et me rassura en me parlant de ces débuts en tant que sobre et de la difficulté qu’il est inévitable d’affronter dans ce processus. Une fois rassasiée de sanglot et allégée de l’absurdité qui me rongeait je m’endormais avec soulagement... Puis les jours passèrent et j’allais de mieux en mieux! Les opportunités s’ouvraient à moi, je dormais mieux, pensais mieux et puis, 2 mois après, lors d’un festival où j’ai pu retrouver des amis et les aider bénévolement, je me permis de fumer ça et là. Mais je décidais qu’il fallait que cela soit un test, il fallait savoir que c’était seulement si je me sentais en état même de refuser et d’apprécier quelques taff sans en vouloir frénétiquement plus. Alors j’ai essayé et ça s’est très bien passé, je m’observais, je me défiais, on m’a offert quelques pétards que je pu garder pour les moments les plus propices... Depuis je fonctionne ainsi, et en fait même quand je fume pas, je m’observe. J’arrive maintenant à refuser des pétards et à en accepter tout en restant attentive aux sensations que cela me procure. Je me suis également coupée de pas mal de comportements et de relations toxiques qui restaient maintenues par l’addiction... Enfin voilà, mon rapport est encore en évolution! Merci d’avoir lu jusqu’ici 🥰
Je me disais justement que le fait de se dire "j'arrête seulement jusque tel date/moment" pouvait être une très bonne tactique qu'on se ferait à soi-même pour arrêter beaucoup plus sérieusement et sur le long terme l'addiction... Après, cela ne fonctionne peut-être pas pour tout le monde... Mais pour moi, ce genre de raisonnement est très utile et fonctionne vraiment à mon égard... C'est d'ailleurs le seul que j'utilise... ☺
Bonjour. Moi j'ai fumé pendant environ 12 ans avec des périodes de fume et d'arrêt. Il faut savoir que j'ai la faculté de pouvoir fumer 1 paquet de clopes par jour pendant des mois et d’arrêter du jour au lendemain sans beaucoup d'effort. Mais quand je fume des clopes c'est surtout pour substituer du shit. Comme la cigarette j arrive à arrêter, mais c’est plus difficile. En général j’arrête le shit quand je n'ai plus de dealer. Et justement il est en prison depuis des mois. Je fume donc plus. Quand j'ai du shit, c'est impossible de doser. Je ne peux pas fumer qu'un joint par jour par exemple. Si je fume, il me faut au moins 5 par jour minimum. Sinon je ne pense qu'à ça. D'ailleurs quand je suis sous thc, je ne pense qu'à fumer. Du réveil au coucher. Mais le soucis c'est que le thc au début de la conso me donne envie de faire crac crac, me détend, me rend euphorique, mais au bout de quelques jours je déprime, névrose, fatigue, irritabilité... Quand j'ai envie de fumer, et ça arrive de temps en temps, je ne pense jamais à la clope, mais au shit. Je pense même à programmer mes vacances suivant des lieux de consommation... Voilà, le soucis c'est que je grossis aussi en arrêtant de fumer ! Bref, le shit ben c’est de la merde comme son nom l'indique ^^
J’avait également arrêter de fumer des splifs mais malheureusement je suis tombée en dépression et j’étais sous médication d’anxiolytiques et d’antidépresseurs mais l’effet des binzodiasepine de l’anxiolytique sont très néfastes et j’ai arrêter d’en prendre pour ma santé et ducoup c’est pour cela que j’en suis revenue à recommencer à fumer mais ça m’a aidé... comme toi je consommais du CBD et j’avais réellement au bout d’un moment envie de me défoncer la gueule pour enfin pouvoir bien dormir entre guillemets.
Coucou, à titre informatif, ce dont tu parles à +-6min c'est en lien avec la prophétie autoréalisatrice des croyances en sciences sociales. Plein de bonnes ondes!
C'est vraiment intéressant ce que tu dis. Je te souhaite plein de courage ! Et aussi beaucoup de courage a ceux qui sombrent dans la drogue ! vous pouvez le faire ! Courage, ne baissez pas les bras !
Merci pour ce que tu dit , sa m'aide beaucoup , meme si moi je ne suis pas en addiction a la drogue ou l'alchool ou meme pas fumer de la cigarette , mais a qq façon d'agir ...
J'ai été également dépendante (et le suis toujours puisque je suis actuellement sous TSO, donc traitement de substitution), tu devrais te faire aider, il y a beaucoup de CSAPA ou autre ici en France, en Suisse aussi j'imagine, rempli de professionnels bienveillants (psy, médecin addictologue etc), ça peut être une solution, car le "je vais m'en sortir seule" on se l'est tous un peu près dit, et très peu réussissent, le pire étant que tu peux rechuté 10 20 ans après! Même suivi hein d'ailleurs, ça n'empêche pas la rechute, mais ça aide :) c'est bien pour les jeunes que tu fasses ces vidéos, et pour les moins jeunes, et pour toi aussi je pense :) bisous et courage ma belle :) PS : ah excuse-moi, je vois après que tu parles de groupe de parole donc tu dois sûrement déjà connaître ce genre de centres, enfin si ça peut aider d'autres personnes je laisse mon commentaire quand même :) bise!
Merci Caro pour ce partage, je t’envoie tout mon soutien ❤️ peux tu s’il te plaît mettre le lien du podcast d’Esther qui t’a aidé concernant le “foutu pour foutu”, ça m’intéresse beaucoup. Courage, courage, courage Caro
Bon, j'ai jamais fumé de ma vie, et je suis addicte à aucune substance (sauf le chocolat, mais c'est pas trop comparable 😅). Mais permet moi tout de même de te dire que je te trouve très très courageuse, car ça ne doit pas être facile, je t'envoie tout mon soutien !
Ta vidéo est géniale, pleine de petites phrases mantras qu'on peut se dire, car elle traite du mécanisme de toutes les rechutes qu'on peut avoir et ça fait du bien ! Je sais pas si ce sujet est trop personnel pour toi mais comment tes proches vivent ton expérience, ta dépression, ta rechute etc ? Sans vouloir juger ou quoi que se soit, car je suis moi même dépressive, déjà que moi je me trouve insupportable, ou que je ne vois pas comment qq1 pourrait m'apprécier (mm ma famille) étant donné mon état d'esprit, je me demande si c'est possible de continuer à bien s'entendre avec ses proches dans ces périodes sombres, voilà si ça pouvait être un sujet de vidéo, merci et courage !
4 года назад
Merci beaucoup pour tes videos elles sont vraiment très réelles et ça peut vraiment aider d'autres personnes à y voir plus clair ! Pour répondre à ta question à 25:10 "qu'est-ce qui fait que je re-fume ?" je te propose de regarder une de nos conférences "La drogue dans tous ses états" sur notre chaîne YT et plus particulièrement la #3 Où vont les drogues? Bonne continuation et courage dans ta démarche !
A tous ceux qui à l'heure actuelle se disent pas encore dépendant de n'importe quelle substance, arrêtez maintenant, parce que vouloir arrêter c'est un engagement difficile à tenir sur toute une vie. Ma mère a arrêté de fumer à l'âge de 18ans, elle en a 49 maintenant et elle dit que c'est toujours compliqué pour elle de sentir l'odeur de la clope, de ne pas faire le geste de fumer, et que ça la tente assez souvent.
Salut , quand on devient abstinent , la notion des 24h est intéressante, un jours à la fois comme on dit , au lieu de se dire que c 'est à vie , même si c 'est le cas bien entendu , se dire qu'on sera abstinent juste pour ces 24h est parfois plus facile à appréhender si j'peut dire , en espérant avoir été clair (: , bonne 24h ! Ahah
Pour moi le plus difficile c'est le mensonge, il y a deux ans ma mère à découvert mon pacs et vu que je fumais beaucoup j'achetais en grande quantité, je lui ai donc avoué être une grosse fumeuse et que je ne pouvais pas m'en passer, me voila donc partie pour deux mois de rendez-vous chez le psychologue et l'addictologue ! (Et de tests urinaires: merci maman ! ) Quand j'ai déménagé pour mes études après deux mois d'arrêt j'ai recommencé à fumer! Forcément en étant à 400 km de chez moi seule dans un appart dans une grande ville (une première pour la campagnarde que je suis donc beaucoup de stress ) remercions les joies de la fac et des rencontres que je peux pas m'empêcher de faire (je tombe toujours sur des fumeurs 😂) Voilà ça fait deux ans et dans ma famille seul mon frère et ma soeur sont au courant , tout ça pour parler du mensonge 😂
Hey j'ai pas encore écouter la fin de la vidéo mais si tu acceptes les conseille , j'aimerais te conseiller la sophrologie je te laisse approfondir le sujet de ton côté , mais en gros c'est une pratique de bien-être très efficace au long ou court terme suivant les personnes 🙂
moi depuis l'avènement du coronavirus l'envie de fumer me vient que de très rares fois parce que l'environnement où j'étais le plus suceptible de fumer c'est à l'école avec un pote que je vois seulement à l'école. et donc comme y'a confinement et que je suis toujours à la maison à faire autre chose, le cadre change et me fait moins penser à la weed. Et pour savoir la fréquence à laquelle je fumais, je dois dire que je fumais avec mon pote tous les vendredis depuis le dernier vendredi de Décembre 2019(c'est lui d'ailleurs qui m'a fait fumé la kush pour la première fois bien que je fumais déja de la weed en 2015 mais comme elle était de mauvaise qualité je kiffais pas et j'ai arrêté).
Personnellement (et je sais que ce n'est pas valable pour tout le monde) mais le cbd m'aide pas trop mal pour la période de transition qui suit l'arrêt. J'ai l'impression de pouvoir arrêter plus en douceur.
ça fait du bien de voir la réalité dans cette série jusqu'à l’honnêteté de parler de la rechute. Cette série est décidément pleine d'apprentissages. Bravo et merci pour ton honnêteté ! Courage contre cette addiction, je te transmet de la force tu vas finir par voir la fin du tunnel !
Faut vrm avoir aucun contrôle de sois pour être « addicte » a l’herbe
@maria santos Faut vraiment être fermé d'esprit pour tenir ces propos
J M pas fermer d’esprits mais seulement je connais l’herbe
@@mariasantos3609 faut vraiment pas avoir d'intelligence pour tenir des propos comme celui la quand on connait pas on se tais et on apprend ... pff
C'est fou comme les addictions sont terrible à combattre. Pour ma part, c'est le rapport à la bouffe.
Tu fais un rééquilibrage alimentaire pour perdre du poids, tu en perds tu te sens mieux puis PAF ! Tu recommences à faire un écart par-ci par-là. Au début, tu te dis que tu vas réussir à compenser avec le sport puis tu réagrandis les portions petit à petit, de moins en moins de sport. Et puis, ça commence à se voir sur ton corps et sur la balance. T'es dégouté, tu commences à culpabiliser. Tu finis par jeter l'éponge, "foutu pour foutu" et puis on recommence le schéma. Vive l'effet Yo-Yo !
Je suis tombée dans des addictions qui se sont enchaînées. La clope, puis la nourriture, puis les joints, etc.
C'est un combat de tous les jours.
Bon courage, c'est vraiment difficile mais tu peux arriver à tenir sur le long terme. Il vaut mieux regarder tout le chemin parcouru plutôt que de se concentrer sur les jours où tu as faibli.
Bisous :)
Parce que le problème initial n'est jamais résolu !
Cc pour la nourriture je te conseille d'aller voir la chaine d'Amina sutter
Elle a vécu des TCA et a vraiment une approche geniale !
@@leqidunjoueurdefoot...4480 Tout à fait ! Apprendre à se connaître et mettre le doigt sur ce qui ne va pas et surtout pourquoi ça ne va pas, c'est un travail de tous les jours. C'est toujours emprunt d'égo et de subjectivité c'est certain
@@elsaz6985 Merci pour ta source, j'irai voir ça :)
Je connais les mêmes difficultés avec la bouffe (6 ans d'hyperphagie, 2 ans d'anorexie, et depuis des épisodes réguliers de boulimie). C'est vraiment horrible, d'autant plus que la nourriture est vitale donc c'est un truc auquel tu es obligé.e de te confronter deux à trois fois par jour minimum, et ce 7j/7
Et je suis totalement d'accord sur le fait qu'il faut essayer de se féliciter des avancées qu'on a fait plutôt que de se flageller à chaque rechute. C'est assez difficile de se sortir d'une (ou de plusieurs) addiction comme ça, alors chaque petit pas représente une amélioration considérable
Cette série de vidéos est d'utilité publique, que ce soit pour les fumeur.se.s, ancien.ne.s fumeur.se.s ou pas ! Merci beaucoup 🙏
Je suis entrain d'arrêter de fumer et g peur de rechuter mersi pour t video
Y aussi ce phénomène de restriction, en ce disant : c’est la dernière fois que je fume et du coup tu vas fumer plus, et encore plus .. etc en tout cas, je trouve ça génial que tu en parles comme ça ❤️
Le point positif de cette rechute c’est que tu as fais cette vidéo. Tu m’aides beaucoup et je suis sure ne pas être là seule. Si ça peut te réconforter au moins tu aides d’autres personnes et je crois en toi vu ta détermination pour réussir à arrêter. Merci de partager avec nous ton combat. Tu sauves beaucoup de vie sans t’en rendre compte je pense. Gros love sur toi et prends soin de toi !
Si tu peux trouver quelque chose de "positif" à cette rechute, c'est que ta playlist storyhuana est maintenant très complète et va aider beaucoup de gens ❤️
Ça n'a aucune rapport mais le eyeliner te va comme un gant 🙌🏼
Le livre de Fabien Olicard m'a énormément aidé aussi, et son propos va au delà du domaine abordé dans son livre. 1 vaut mieux que zéro, et chaque de pas de plus est un pas de fait, quoi qu'il arrive. Force et courage !
Je me retrouve énormément dans ton expérience sur un aspect pourtant assez éloigné. Je suis hyperphagique depuis quelques années et ce que tu décris le foutu pour foutu, la pression de la culpabilité, la lutte épuisante que les autres ne voient pas. La difficulté de résister quand l'état émotionnel est fragile, de contrôler alors qu'on ne va pas bien. Se voir aller toujours plus mal alors qu'on pensait être sur le bon chemin. C'est une souffrance. J'envoie du courage à tous ceux qui en ont besoin ! Vous êtes forts
Bon courage, vous êtes quelqu'un de bien.
j'admire ta force, ta cohérence, d'aller au bout de ce que tu as décidé. Plein de force de luv ❤️
La rechute fait partie de la guérison.
Bonjour Caro, cet été j'ai regardé tes vidéos sur le sujet, qui ont approfondient mes envies d'arrêter la beuh. Mon conjoint fumait aussi, on fumait chacun entre 5 et 8 joints par jour. Le confinement (il y aura au moins ça de positif) nous a encore plus poussé a arrêter. D'ailleurs nous avons même arrêter le tabac tout court, depuis 9 jours. Cest encore peu mais c'est surtout un excellent début puisque cela ne nous était pas arriver depuis 6 ou 7 ans et incroyablement, on le vit plutôt bien (beaucoup mieux que quand on avait rien pendant 2 jours parce qu'on arrivait pas à se fournir). On est très contents de nous. Et cette vidéo-ci m'aide encore une fois beaucoup. Merci pour tout ça.
Je voulais revenir sur un point, j'ai bien décidé de ne plus fumer, mais je ne pense pas être contre le fait de fumer un petit peu en soirée (on est pas des fêtards, on sort très peu) sur les joints des copains, mais en tout cas ne plus en acheter (là est ma limite). J'aimerai connaître ton opinion là dessus, sur le fait de fumer quelques lattes sur un bédo en soirée, sans en acheter. Je ne te demande pas ton avis pour le suivre a la lettre, car comme tu le dis si bien, chacun a une addiction différente et un fonctionnement différent. C'est mon avis, je pense que cela me conviendrait à moi, je voudrai juste connaître ton opinion. 😁
Je pense aussi être trop sensible a cette substance, étant déjà et depuis toujours une hypersensible/hyperémotive, en arrêtant je me suis aperçue qu'en quelque sorte, comme les alcooliques noient leur "trop" de sentiment dans l'alcool, je le faisais avec le cannabis (dailleurs les premiers jours étaient vraiment difficiles car je ressentais tout fois dix mille (finalement je ressentais les choses de maniere naturelle, que j'anesthésiais depuis des années). Et je pense que ce sera une épreuve de toute une vie, puisque je fume quotidiennement depuis 6-7 ans, mais mon premier joint était à 15 ans, soit il y a 9 ans. C'est quelque chose que j'ai énormément banalisé.
meuf tu expliques exactement ce qu'est l'addiction, j'l'ai connu à plein de choses dans ma vie et voilà, tu explique très bien les choses
Ah je me souviens de toi. Tu avais commenté la vidéo de La Bajon
@@opalenoire9524 parfaitement probable, ça devait être dégoulinant d'éloges tellement j'suis fan de cette femme du coup
@@bobogyver4536
Oui je t avais répondu que tu étais amoureux d elle 🙂
@@opalenoire9524 mais ouiii je me souviens parfaitement, et en même temps comment ne pas l'être avais je dû répondre, quand le talent est là il faut savoir le reconnaître
Perso ça va faire presque un an que j'ai réussi à stopper complètement ma consommation, et je sens que ça devient de plus en plus compliqué de tenir. Je suis clairement comme tu l'as dis dans une vraie optique d'abstinence, je ne veux plus jamais toucher à ça mais c'est toujours lorsque je passe de mauvaises périodes ou je suis des fois presque obsédée à l'idée de me défoncer et d'enfin ne plus rien ressentir. J'espère ne pas rechuter et je sais à quel point il faut que j'y fasse attention. Tout ce que tu as dis pendant la vidéo m'a vraiment réconfortée et m'a aidée à renforcer ma volonté, tu es très courageuse d'avoir partagé cela ici et je t'en remercie vraiment ! Bon courage à toi
tiens bon !!
Tu as mis le point sur ce qui fait que la weed est une addiction pour moi, ne plus rien ressentir. C'est pour cela que j'arrive facilement à arrêter, mais quand je vis des situations de grandes tristesses ou autres sentiments très négatifs (malheureusement depuis 7 ans je vis pleins de situations extrêmement difficiles) bah je retombe inévitablement dedans, car j'ai l'impression que c'est la seule façon pour moi de tenir.
@@marinei5373 pour l'instant j'ai eu la chance et la force de rester en dehors de tout ça parce que j'ai eu également des évènements très compliqués mais qui étaient plus ou moins reliés à ça et ça m'a fait prendre conscience de la dangerosité de la chose, mais c'est vrai que clairement pour moi c'est ça qui me fait aussi faible face à la beuh, c'est vraiment le fait que sur le moment tu te sentes anesthésiée alors même si c'est court ça fait un bien fou et t'as l'impression un peu de sortir de ta vie, tu oublies que tout ce qui t'arrives est réel et du coup ça va mieux, jusqu'au moment où t'es plus défoncée et que tu dois recommencer...
En effet il faut trouver autre choses pour décompresser je pense...
Je suis à mon 23eme jours de sevrage cannabique, 30 ans de conso non stop une moyenne de 12 joints par jours, c'est encore très compliqué, j'espère que je n'aurai plus l'envie car sa me fesait plus rien c'est comme si je fumais un cigarette, j'ai choisi la voie de la religion et pour l'instant ça m'aide beaucoup, je fume quand même 6 cigarettes par jour mais j'ai éliminé également la caféine, j'espère que vous trouverez le chemin de Dieu pour vaincre vos addictions néfastes 🙏🤲✝️✡️☪️
Force à toi, courage, je trouve sincèrement que tu fais preuve d'une puissance assez incroyable dans ta démarche d'abstinence. Je fume tous les jours, je suis accro depuis 3 ans à peu près, et je ne compte pas fumer toute ma vie alors je sais qu'un jour j'entamerai cette démarche aussi. Mais pour l'instant j'ai pas la force. Du coup je t'admire beaucoup et j'avoue que ta série de vidéos me motive un peu plus à arrêter. Merci :)
Je t'aime 💙 j'vien à peine de commencer la vidéo mais il est 3h du matin j'suis de bonne humeur et j'vois ta tête ça me rend encore plus joyeux 💙💙 t'es la seule personne que je connais pas personnellement et qui me rende heureux par le simple fait d'exister 💙💙 merci d'être là.
Pas grave. L’évolution mental viendra en rapport avec ta volonté. C’est la sagesse d’être c’est le principal. Qui n’a pas d’addiction, en effet même manger peut nous rendre coupable. Il faut alors étudier la culpabilité.
Merci pour cette vidéo, elle tombe pile au bon moment pour moi.
J'ai rechuté (cannabis aussi) "à cause" du confinement et c'est extrêmement difficile de gérer sa consommation dans une période comme celle-là
Courage à vous tou.te.s
Je tenais a te dire merci car ta vidéo m'a fait du bien et aussi t'es vidéos sont toujours super et très intéressantes. Je sais bien que ce n'est pas pareil mais depuis quelques temps je suis dans la situation dont tu parlais de faire quelque chose dont on a été dépendant puis de culpabiliser et le cercle recommence...Pour ma part, je ne me sentais pas très bien récemment (bcp de déprime et d'angoisse) et j'ai recommencer a me scarifier. Cela faisait peut être 1 ans que tout allait bien, j'avais enfin réussi a me crée une vie sans que ma dépréssion et ses conséquences en fasse partie, du coup la je reprend sans le vouloir vraiment mes "dépendances" ou habitude qui ne sont pas de bonnes habitudes et qui m'enfonce encore plus. J'ai l'impression d'avoir fait ça pour rien alors qu'au fond pendant 1 ans j'étais bien et que comme tu l'as dis ça m'as appris plein de choses! Enfin voilà même si c'est très différent je me suis reconnu dans certaines chose que tu as dites alors merci pour cette vidéo!
Coucou ! En écoutant ton raisonnement sur l'addiction et les rechutes j'ai réalisé que ça décrivait ce que je ressens face à ma lutte contre l'anxiété. La culpabilité quand elle me submerge à nouveau parce que j'ai arrêté de faire mes exercices de relaxation et respiration et restructuration cognitive, après des semaines et des mois de progrès, j'ai l'impression d'être retombée à zéro et d'avoir fichu en l'air ma progression et les acquis faits pendant plusieurs mois de thérapie comportementale et cognitive (que j'ai malheureusement dû arrêter suite à un départ à l'étranger). J'ai la chance de ne pas être accro à une substance mais l'impression que mon anxiété est une forme de substance dans laquelle mon cerveau se vautre confortablement à la moindre relâche de mon côté. Le même découragement, la même culpabilité, le même raisonnement du "foutu pour foutu, go continuer dans mes travers d'évitement et vivre ma vie à 20% pour pas faire face à l'inconfort des situations sociales et la peur de l'inconnu"
j'aime ta manière de réfléchir et je suis d'accord avec toi
(J'écris ce message avant la fin de la vidéo, donc si je radote des choses que tu as dit désolé)Salut Caro, je veux te dire que je te trouve très forte et honnête de partager toute ça.
Concernant le CBD, je pense que lorsque qu'on est accro au canabis, fumer le CBD n'est pas le meilleur moyen d'avoir les bienfaits de cette substance. Il est mieux de prendre de l'huile, ou des capsule pour avoir tout les bienfaits sans la tentation de fumer surtout que sous ses autres forment tu ne deviens pas ''high''. (Je vie au Québec et jai eu la chance d'avoir une Docteur qui m'a fait une attestation pour aller dans le seul endoit qui vendait du Canabis medical avant la légalisation)
J'ai eu beaucoup de problème de drogue dans ma vie, j'en commencais une, j'arrêtais, j'en commencais une autre j'arrêtais cella la, tout en allant de plus en plus loin.
J'ai beaucoup rechuter dans ma vie. Et pour tous les gens qui rechute , je veux vous dire que c'est quelque chose qui fait parti du processus c'est une chose qui peut arriver , il faut accepter que l'on a rechuter. Je sais qu'on a tendance a ce tapper la tête avec la culpabilité, et il ne faut pas il faut ce dire d'accord c'est arrivée, ca n'invalide absoluement pas l'effort qu'on a fait avant (souvent je me disais bah voila, tout ce chemin ne vaut rien) mais non, il faut juste regarder le temps qu'on a arrêter que ce soit, 2 jours, 3 mois,2 ans. Et il faut juste pas ce permettre de vivre cette rechute et se remettre a arrêter. Moi aussi j'avais arrêter pendant un an, et j'ai eu un déces dans ma famille et j'ai rechuter, et j'ai rechuter longtemps, et tranquillement je me suis dit, a un moment, okay, j'ai de l'aide dans mon entourage, je dois la prendre, voir mon médecin. Et refaire ce chemin et ce dire que nous avons été capable et que nous pourrons être encore capable.
Bref un gros blabla, pour dire a tous de ne pas lâcher et que vous y arriverai. Si des gens ont besoin de parler, écrivez moi un commentaire, je suis plus que contente d'aider ou d'écouter qui que ce soit. = )
(Voila, je n'écris jamais de commentaires normalement, mais il fallait l'addiction est quelque chose de trop important pour moi!)
Bonjour, du coup l’huile de cbd estt mieux que fumer Lafleur ? Et pk. ?
Courage Caro 💙
Il n’y a rien de plus dur de se sevrer de l’addiction une fois qu’on l’a connu elle ne nous quitte jamais. Je dis ça car moi aussi je passe par là. J’ai arrêté il y a un an maintenant mais je fumai de temps en temps ça restait festif donc rien de néfaste jusque au moment où ça a durer 2/3 semaines. L’arrêt après ça est à chaque fois destructeur tout remonte à la surface et je suis complètement inconsolable, je n’arrive plus à me résonner. La substance fait en sorte de me mettre en alerte pour que je re consomme encore et encore pour pouvoir « passer à autre chose ». Bien heureusement j’ai mon copain qui me soutient et m’aide a ne pas retomber, sinon je pense que j’aurais rechuté de manière bien plus grave que avant.. bon courage à toi seuls ceux qui se battent contre ça peuvent le comprendre.
Hello Carolina!
Déjà je voulais te remercier pour cette vidéo et pour toutes les autres avant celle-ci car tu m'as beaucoup aidé dans mon cheminement personnel et notamment avec le joint.
Cette vidéo tombait absolument à pic car j'ai arrêté de fumer pendant un mois et demi juste avant le confinement et je m'en sortais très bien, j'étais vraiment fière de ça et je me sentais vraiment mieux par rapport à ça.
Mais voilà, le problème est que je vis avec mon copain qui lui aussi est fumeur donc je dois passer le confinement avec cette tentation H24 chez moi... J'ai rechuté inévitablement et de façon magistrale.
J'ai culpabilisé les 2 premières semaines du confinement, et j'ai commencé à me rendre compte que je recommencais à me culpabiliser pour cet "échec", ça a été vraiment difficile. Puis j'ai commencé à en parler avec mes proches parce qu'avant ça c'était le déni total. Et leur précieux soutien m'a montré que tout n'était pas perdu et que la situation dans laquelle je suis, je ne l'ai pas choisie... Bref, si jamais tu as des conseils à me partager pour vivre ce confinement avec cette substance sous le nez d'une meilleure façon, je prends ! Car en attendant c'est vraiment entrain de me bouffer mes journées 😔
Tes raisonnements sont toujours très bien construits (et ça d'ailleurs même quand tu es dans un comportement 'auto-destructeur' de rechute, comme tu l'as très bien expliqué), je les comprends et me reconnais en partie dans ta pensée. C'est donc depuis le début de ta série STORIHUANA que je me demande pourquoi tu t'es orientée vers cette 'dure' logique d'abstinence: soit tout, soit rien. Voici mon histoire toute différente avec Marie-Jeanne et son pote Céb D.:
J'ai commencé à fumer des joints tardivement, et j'ai été une grosse consommatrice journalière durant 5 ans. L'idée que ce n'était 'pas très bon pour moi' a dû germé après 2 ans de consommation déjà. Pourtant, il lui a fallu 3 ans - et un pétage de plomb - pour fleurir véritablement : j'avais besoin de changement. Je me suis dit qu'être défoncée H24 ça n'aidait pas au changement, au contraire. C'est donc de manière pragmatique et situationnelle que j'ai saisi l'opportunité de... changer pour changer.
A ce moment-là, j'ai fait le choix de la logique des petits pas: assumer de renoncer à ce à quoi je me sens capable de renoncer. Et ne pas renoncer à ce à quoi je ne veux pas et/ou ne suis pas encore capable de renoncer. C'est passé par un choix radical du type tout-ou-rien qui laisse tout de même une marge de manoeuvre (ce n'est donc pas une pure logique d'abstinence à proprement parler) : arrêter de fumer au quotidien.
Concrètement, je suis passée du joint classique 7/7 au CBD 7/7, car je n'étais pas prête à renoncer au rituel du roulage et tout et tout. Je ne me suis pas donnée d'ultimatum pour arrêter le CBD, mais je sais que je n'aspire pas à en fumer tous les jours toute ma vie : je m'attèlerai à cette tâche en temps voulu, quand je me sentirai capable d'y renoncer. Je savais d'avance que la CBD me coûterait aussi un bras, mais pas 'pour rien': ce que je paie ce n'est pas une défonce que je n'obtiendrai pas, mais un outil qui me permet justement de ne pas être défoncée. Et, comme tu le décris, chaque heure passée sans l'être est une heure d'apprentissage où l'on découvre des choses sur soi et où l'on développe des compétences, des stratégies viables allant dans le sens d'un mieux-être sain.
A côté de ça, je ne m'interdis pas (et je ne me le suis jamais interdit) de fumer des joints classiques : quand je le veux et que j'y suis disposée (ce qui est l'inverse de la compulsion, que je vis encore avec la CBD), j'en fume. Et je kiffe. Sans culpabilité. Je sais que c'est occasionnel, et cela me convient: je n'ai rien contre une consommation récréative/festive. D'ailleurs, le bénéfice inattendu de cette démarche, c'est que ça m'a fait passer d'une moyenne de 1-2 joint toutes les 2 semaines au début à plusieurs mois passés sans THC aujourd'hui. Sans que j'ai cherché à le contrôler, à obtenir un résultat si 'stricte'. J'ai le sentiment d'avoir gagné en liberté (même si je suis toujours enchaînée au CBD), et c'est génial. Lorsque quelqu'un fume un joint à côté de moi, je ne suis plus en lutte en train de penser "non, tu n'y touchera pas, souviens-toi de ta décision" en boucle, je n'y pense même plus. Ça fait 14 mois que j'ai arrêté de fumer 365/365, alors que j'ai toujours un peu de weed chez moi à portée de main.
J'ai évidemment conscience que je suis toujours dans un comportement compulsif et addictif. Je sais d'ores et déjà que le moment de décider d'arrêter le CBD :
1) n'est pas encore arrivé, et 'va savoir quand il arrivera (alors que j'aimerais bien ne pas attendre mes 40 ans pour le faire, d'autant plus qu'il y a des antécédents de maladies pulmonaires dans ma famille).
2) sera un véritable bouleversement, un gros saut hors de ma zone de confort, avec son lot de difficultés.
Est-ce que c'est une fuite en avant, une bonne excuse? Je ne crois pas. Arrêter la weed au quotidien n'est pas mon seul objectif de vie, alors que j'ai une quantité d'effort et d'énergie limitée pour y répondre. Dès que certains de mes objectifs seront atteints, j'aurai à nouveau de l'énergie disponible à consacrer à, pas exemple, l'arrêt du CBD. Tourner mon regard vers ce qui est fait plutôt que vers ce qui ne l'est pas, c'est quelque chose qui me sert dans mon fonctionnement individuel. Ça renforce ma croyance que je suis capable et il vaut mieux que celle-ci soit solide - tel un pilier stable -, car j'en aurai besoin quand je prendrai la décision du pas suivant. En fait, j'ai une logique de construction. C'est sûr, cette logique ne fera jamais de moi une personne parfaite qui a atteint son idéal (pas même à 89 ans!), mais elle fera de moi une personne qui a toujours le sentiment d'aller de l'avant, une personne qui s'épanouit, une personne qui suit le chemin du bonheur (ce truc qui n'est pas une destination mais un chemin, là). [On dirait un discours de développement personnel, alors je tiens à dire qu'il faut nuancer, notamment pour une personne qui souffre de dépression ou que sais-je.]
Ce qui m'a toujours interpelé - dans ton discours et dans le discours de la plupart des gens (que cela concerne une addiction ou non) -, c'est le sentiment de culpabilité. Ça mène toujours à un grand nombre de pensées dévalorisantes et immobilisantes qui n'aident pas au changement. Du coup, j'estime qu'il faut éviter de se mettre en situation de culpabilité (ou d'échec), sans pour autant être laxiste envers soi-même non plus. Il y a comme un juste équilibre - que j'appellerais bienveillance - à trouver entre tolérance et exigence. C'est ce que j'essaie d'appliquer.
En tout cas, chapeau pour ta détermination! Je trouve que ta démarche personnelle et le fait de la partager ouvertement sont très courageux. Le tabou ne réside souvent pas dans le fait d'aborder un sujet ou non, mais dans la façon de l'aborder: avec ta transparence, tu niques tous les tabous. C'est une belle influence à apporter à ce monde qu'on ne changera que peu ;)
Lily Vagation 👌🏼👌🏼
C'est très brutal de passer d'une lourde dépendance de quelques années à "plus rien, sans rien", tenir le coup en luttant fort contre soi même, le mal être que l'arret génère, les fantomes du passé qui refont peut-être surface, normal que tu aies du mal et si des difficultés familiales et autres s'ajoutent à cela....
Mais je suis persuadée, persuadée, persuadée que tu vas y arriver Carolina, et oui la rechute t'en apprendra davantage sur toi et ta dépendance pour mieux te préparer lors de la tentative d'arrêt suivante....et ainsi de suite (ou pas) tant que besoin est, jusqu'à t'en libérer complètement.
Plein de courage jeune fille.
Je commente rarement (voir jamais?) les vidéos youtube mais là wow merci Caro. Ça fait du bien que tu sois aussi transparente. Après presque 10 ans de consommation quotidienne j'avais réussi à arrêter depuis le mois de septembre. C'était une grande victoire pour moi, j'étais enfin productive et surtout : adieu l'angoisse. Comme toi je fumais du cbd en me disant que c'était rien, qu'il n'y avait pas de thc donc tranquille, tout en fumant plusieurs joints de cbd à la suite car je cherchais toujours cette effet de défonce. Je me reconnais vraiment dans ton témoignage car j'ai eu le même raisonnement que toi. Le cbd ça coûte cher donc autant reprendre la beuh. J'avais aussi l'illusion que j'allais gérer ma conso. Sauf que spoiler: non. Depuis décembre j'ai recommencé à fumer de la beuh et mtn depuis janvier j'ai recommencé à fumer quotidiennement. Avec cette immense sentiment de culpabilité. Bref, merci beaucoup pour ta vidéo, ça fait vraiment du bien
Tout mon courage dans cette épreuve, plus tu arrêtes, plus tu as de chance d'arrêter ! Ca va le faire !
iorhaëlle merci 🥺❤️
Je ne fume pas mais je trouve ton témoignage très touchant et plein d'honnêteté.
Courage ma belle 😊
Merci beaucoup pour cette vidéo. Tout ce que tu dis, notamment sur cette impression de confort et le fait d'oublier le travail effectué, vaut également pour les maladies mentales et les rechutes. Je suis en pleine rechute de dépression et d'anorexie, et je me retrouve dans tout ce que tu dis et ça fait tellement du bien. Merci, merci, merci ❤
J'en suis bientôt au 4eme mois d'abstinence après 10 ans de fumette (pas forcément tout les jours, jamais avant l'après midi), sur ces 10 ans plusieurs " pauses" mais jamais plus de trois semaines sans fumer.
On se sent tellement mieux sans, le subconscient nous rappelle souvent que ça a fait parti de notre vie notamment dans les rêves, consciemment je n'en ressent plus le besoin mais je sens que mon inconscient à bien ancrer cela en moi. Il faut petre conscient que pendant au moins 2 à trois il ne faut pas tiré une taff, que ce soit de l'herbe avec ou sans thc, rien que le gout, l'odeur, les gestes qui y sont associés peuvent tout faire redémarrer.
Force à tout ceux qui ont arrêter !!!
Je me reconnais tellement. Même si je suis passée de 30 joints par jour à un le soir. J'ai peur de retomber sévère. Je penserai à cette vidéo ❤
Courage 👍
L'islam m'aide beaucoup pour mon sevrage 🤲
J'admire énormément ton honnêteté envers nous, tes abonnés. Merci pour ta transparence !
Un grand merci pour tes témoignages. Mon fils (15 ans) fume plus ou moins régulièrement depuis environ 1 an je pense. Je ne connais pas vraiment la fréquence, il n’arrive pas non plus défoncé, son comportement n’a pas spécialement changé. J’apprends à lâcher prise car je me rends bien compte que les discussions n’y changent rien mais ça m’inquiète quand même.
J'ai 21 ans et j'ai été un fumeur quotidien pendant 5 ans environ ou je pouvais fumer jusqu'a 6-7 joints par jour. Je peux dire avec fierté que ça faire maintenant 1 an que je suis plus addict vis-a-vis la marijuana! J'ai dit stop du jour au lendemain!
Evidemment le moment le plus à dur à été le début , au moins les 2-3 premières semaines, où l'envie refait surface tout au long de la journée, où les nuit sont blanches (le pire moment a mes yeux ) à cause du manque et que l'humeur est totalement altéré sans ce "plaisir". Mais une fois cette période passé le plus dur est derrière nous. Les mois suivant , seul , j'avais de temps à autre une petite envie d'un pétard mais je n'ai pas céder. J'ai eu une "rechute" au jour de l'an dernier quand je suis aller retrouver des amis pendant une semaine (fumeurs pour le coup) que je n'avais pas vu depuis des mois; Mais la semaine passé , de retour chez moi je n'avais pas l'envie car , je me suis fait comprendre que c'était "récréatif" ( même si dans le fond j'appréhender un peu de rechuter sérieusement avant d'y aller) C'est un combat avec soi même , un combat ou faut se mettre un objectif , un combat à gagner avec le maximum de volonté. A l'heure actuelle, je ne suis plus attirer par le cannabis.
J'ai réussir à prendre , voir même récupérer 9 kg suite à cette arrêt ,avoir une meilleur mémoire , d'être beaucoup plus vif , moins déprimer et être mieux dans ma peau.
Voila mon expérience de 5 ans (que je ne généralise pas bien sur) résumer en quelque lignes , après j'ai la chance de ne pas avoir gardé trop de séquelle psychique vis-a-vis cela , que le cannabis ne soit pas une porte à autre chose , que ça ne m’entraîner pas de problème grave dans mon ancienne quotidien (a part le fait que je pouvais être un peu mou de temps en temps), je me suis armé de volonté et j'ai vaincu cette addiction avec beaucoup de fierté.
Je ne veux pas diaboliser le cannabis (déja parce que ça sert à rien), parce j'ai aimé ça et les moments passer sous effet , mais pour moi le cannabis devient trés mauvais quand on perd le contôle de sa consommation et que ça devient quelque chose de "vital". Donc je témoigne (sans vouloir faire l'adulte chiant =) )pour tous les plus jeunes ou non , de faire attention à ce que vous consommer (même titre pour l'alcool et encore plus pour x substances) et que rien ne doit devenir important ou vital. Aucune substance ne doit prendre le dessus sur votre vie !!
Sinon après tout ce blabla :p J'adore ta série et ta façon de donner ton ressentie continue comme ça ! Et courage , force a toi , tu ne peux que réussir !
Je t'envoie plein de soutien :) tu es super forte, rappelle toi que quoi qu'il arrive tu es une big boss d'arrêter. C'est bateau mais parfois on chute, l'important c'est qu'on se relève, c'est une étape comme tu dis ! 💪😘😘
Ouah ça fait du bien de voir cette vidéo, merci à toi ! J’ai pris du Xanax pendant 10 ans, j’ai arrêté pendant 3 ans puis j’ai repris quand j’ai bossé chez/pour une "copine" avec qui ça s’est très mal passé et ça me stressait tellement d’aller bosser que j’ai rechuté. Ça date de 2017, depuis, ça marche par période et j’ai arrêté à nouveau en décembre 2019 puis la semaine dernière j’ai pris un cachet, je me suis dit : "Juste une fois" puis hier soir, j’ai repris un cachet...
J’arrête pas de me dire qu’il faut que je me débarrasse de ce que j’ai mais je me dis toujours : "On sait jamais" parce que de base j’en prends pour ma phobie sociale... Mais est-ce que je me cherche pas des excuses ? Parce que j’ai vraiment pas envie de me dire dans un jour ou deux, dans une semaine, dans un mois ou 3 : "Allez juste un !", on sait très bien que ça n’existe pas ou très rarement.
J’aime beaucoup tes vidéos 💖 elles ont, je trouve, mille et une utilités, n’étant pas concernée par les addictions aux drogues, c’est préventif pour moi, ensuite j’apprécie que tu partages ton ressenti un peu comme une sœur ou une amie, et je considère tes vidéos un peu comme des métaphores face à des problèmes que je peux avoir et ça m’aide à voir les choses différemment
Hey, c'est très appréciable de remarquer à quel point ta parole est "impeccable" (petite réf aux accords tolteques) ; aucun mots n'est choisi au hasard, et tu n'oublies rien c'est mega complet c'est cool 😁
Merci beaucoup pour cette vidéo! Je te découvre depuis peu et je me reconnais énormément dans ce que tu partages, notamment tous les biais cognitifs, le mensonge à soi même voire réussir à convaincre et se convaincre que tout va bien. Comme tu l'as dit c'est tellement plus facile de changer quand on remarque qu'on a un point commun avec quelqu'un chez qui ce même point est un problème flagrant.
Courage et mille fois merci de partager ce que t'ont appris et apporté les cercles de paroles, n'ayant jamais eu le courage de m'y rendre j'apprécie de pouvoir en profiter malgré tout :)
je ne sais pas si ma question est pertinente ou indiscrète, mais je me demande comment réagissent tes proches et surtout ton copain, avec qui tu habites, lorsqu'il s'est passé tout ça ?
C'est pertinent je pense, l'influence des autres a un impact important sur ses addictions !
Coucou, merci de partager ton témoignage 🙏🏻 J’ai moi aussi eu un parcours addictif avec le cannabis. J’ai eu plusieurs périodes d’addiction régulière (tous les jours), quelques périodes d’addiction lourde (plusieurs fois par jour et tous les jours) et de temps en temps. Pour l’instant j’en suis là. Je ne pense pas que se dire « c’est fini à tout jamais » est très sain. La volonté n’est pas toujours au rendez-vous et s’empêcher empire les choses selon moi. Pour le coup, j’essaye plutôt de déraciner le fond du problème. J’ai tendance à devenir addict comme toi dans les périodes plus noires. Du coup mnt je me concentre plutôt sur le fait de ne pas fumer quand je vais mal et surtout de ne pas acheter. Je fume de temps en temps et je vois ça comme un ptit « cadeau» que je me fais. Ça permet d’être beaucoup moins dans la culpabilisation et de vraiment en profiter comme on boirait un bon verre ou mangerai un bon repas. Finalement fumer en soi n’est pas dramatique mais il faut que cela reste occasionnel et dans une environnement sain (calme et détente). J’espère que mon expérience pourra en aider d’autres. 🙏🏻
Coucou ma belle, c’est la première vidéo que je regarde de ta série « storihuana » mais je comprends tout ce que tu y racontes car j’ai fréquenté beaucoup d’addicts au canabis (pour moi c’était juste récréatif)
J’ai remarqué les rechutes et les allées et venues dans les centres et les diffents groupes... et en comparaison avec les personnes que j’ai côtoyées, je trouve ça très bien que tu sois lucide, que tu en parles et que tu aies du recul dessus.
Je te conseille d’être accompagnée par un parrain à qui tu parles même des moments où tu ne fumes pas. Et que tu fasses une activité sportive, n’importe laquelle.
Essaies aussi d’avoir un entourage plus « clean » et ne pas être en charge de personnes qui ont du mal à gérer leur consommation de drogue quand toi même tu luttes.
Enfin, il faut que tu prennes confiance en toi et que tu arrives à gérer le stress et l’angoisse autrement (activité). Je sais que c’est dur... ❤️❤️❤️
La façon dont tu parles de la rechute me rappelle mon rapport a la violence (que j'ai emmagasiné et transformé en acte depuis toute petite) : j'ai de temps à autres des accès de violence (avec le temps j'en ai eu de moins en moins) et a chaque rechute, je me sens tellement mal que je peux dire "un monstre ne doit pas manger" en refusant un plat, "pourquoi parler a un monstre" (le tout en me calfeutrant dans ma chambre a pleurer tant je me sens coupable a cause d'une promesse que j'ai faite a quelqu'un, liée a cette violence) et je peux rester sur ce chemin de pensée là pendant 1 petite semaine (même si dès le deuxième jour, je ne les verbalise pas).
Courage à toi pour ce combat. Tu vas y arriver. Je te souhaite plein de bonnes choses. Bisou
J'ai arrêter de fumer depuis 1 an, à cause d'un avc, et franchement c'est dur c'est quelque chose qui me manque et j'ai eu du mal à combattre l'addiction, il a fallu que j'ai un accident vasculaire cérébral pour m'en rendre compte, c'est triste
Bonjour Caro ! Encore une super vidéo comme à ton habitude, tu as du cran, de la maturité et une grande intelligence pour aborder de tels sujets, vraiment chapeau pour ce parcours ! J'ai regardé toutes les vidéos de cette playlist et j'aurais aimé te demander si tu pourrais aborder un de ces jours la notion de "plaisir" qui rend nos addictions si terribles. Il ne me semble pas que tu en aies déjà réellement parlé et pourtant - pour moi du moins - c'est un point essentiel dont il faut discuter ! Car quand bien même on sait à quel point une clope, un joint ou une autre substance est nocive pour nous, elle n'en demeure pas moins délicieuse lorsqu'on la retrouve. C'est là tout le côté pervers des drogues et je suis sûre que tu saurais en parler avec justesse : )
Bisous, prends soin de toi !
Merci pour tes histoires avec le cannabis ;) Je te souhaite de devenir totalement libre par rapport à ça. Pour moi, c'est à dire de ne pas me l'interdire à tout jamais ( ça ne fonctionne pas et ça frustre ) mais de ne pas en avoir besoin au quotidien (trouver des activités et des rythmes qui me conviennent, me motivent et canalisent mon énergie) et de pouvoir en fumer un occasionnellement avec des amis quand j'en ai envie ;)
"Chaque jour d'abstinence est un jour de gagné". Merci Carolina pour cette citation bien utile.
Force ,sagesse et courage à toi en ces temps trouble c’est totalement normal . Personnellement t’es vidéo m’ont beaucoup aider (même si je fume toujours)
Tu es une femme formidable. Je te remercie pour ton témoignage très précieux.
T'es toute jolie caro! Courage 💛
Tout ce que tu dis est tellement juste, merci d'en avoir fait une vidéo !
Bon courage à toi ! Effectivement quand on est addict il faut faire attention toute sa vie même si on est sobre. C'est normal qu'il y a des rechutes. Tu sembles être lucide et tu ne te voiles pas la face. Tu vas y arriver ! 💪🏼😊
MERCI, cette vidéo me paraît tellement parlante et accessiblee pour aborder la dépendance.
Woow merci pour ta franchise et ton honnêteté 🙏🏾👌
Toute ta vidéo s'applique à mon comportement vis à vis des sucreries :-o
ça m'a d'ailleurs fait un gros déclic de réaliser que je compensais mon angoisse en mangeant des chocolats / des cookies et que c'était une vraie addiction.
Tu t'es maquillée !! Ça te va bien ! Je t'envoie du love 😘
Hey juste pour dire que tu vois vraiment très bien
J'ai pas d'addiction pas que je sache du moin mais mon entourage a les memes comportements que tu as eue
Et pourtant ton recule et ta clarté de penser et le cheminement de penser est assez clair pour que je puisse me focaliser sur "okay je vois elle be dis pas des paroles en l'air" et evite la frustration que j'ai en étant extérieur et voir les gens que j'aime chuter, se convaincre se battre, les laisser partir et les voirent se battre de loin alors quon a envie d'être la pour eux mais s'est aussi dur d'entendre leur monologue pour s'expliquer un coup pr arrêté puis monologuer sur pourquoi c'est pas grave si ils refume comme avant et pire...
Salut Carolina,
Alors, alors, déjà j’adore ce format, le sujet « fit » tout à fait avec mon vécu et j’en apprends donc toujours dans cette série sur la weed!
Il se trouve que mon rapport à cette substance c’est aussi trouvé problématique pendant pas mal de temps. J’ai commencé vers 14 ans et j’ai stoppé disons de manière « décidée » là, l’été dernier, où j’ai eu mes 20 ans. Par décidée j’entends que je ne voulais plus de ce rapport obligé à la substance... Je « comblais » mon mal être dans la beuh et toute ma vie tournait autour de ça, c’était probablement ma principale préoccupation! M’enfin, depuis les choses ont bien changé mais comme l’histoire est longue je la met en réponse à ce premier commentaire...
Du coup ce que tu dis, notamment à partir de 22:40, m’a semblé très révélateur et en accord avec mon rapport actuel. Le fait de pouvoir dépasser son envie, même après y avoir à nouveau succombé, donne un véritable sentiment d’accomplissement et de fierté me concernant. Car ainsi je n’ai plus l’envahissement et le poids de cette culpabilité qui légitime la dévalorisation constante, les idées noires et l’intériorisation de la souffrance qui en découle...
Je ne suis plus en colère tout le temps et j’ai enfin droit au calme et au fait d’apprécier même les moments où je suis seule. Je peux enfin guérir peu à peu des séquelles de mon passé et arrêter de les laisser se nourrir de ma peine. Progressivement, je me prends en main, je me découvre de nouveaux potentiels, j’arrive à aimer, à m’aimer, à prendre du recul... Et j’arrive de mieux en mieux à discerner les cercles vicieux lorsqu’ils se présentent et à couper net avant qu’ils n’empoisonnent mon quotidien!
S’en est spirituel, vraiment comme un rituel d’accomplissement, comme une mise à l’épreuve entre l’ego et ses lacunes. Je ne fais que grandir depuis le début de cette « épreuve » et c’est passionnant... Bien entendu j’essaie de rester humble et de me dire que je peux à tout moment être pris par mon mal être. Comme en ce début d’année où je suis allée voir une psy car je me sentais vraiment très lourde de peine, d’incompréhension et de solitude. En tout cas je vais mieux maintenant... Enfin voilà, merci pour ton travail et pour ce partage, tous deux forts enrichissants. Beaucoup d’amour, byy 🥰
Comment j’ai changé, mon histoire:
Donc cet été je suis retournée au festin du petit village dans lequel j’ai grandit. Je travaillais les deux années précédentes dans la même période donc beaucoup de jeune avaient grandit et j’y ai revu d’anciens amis/connaissances. Enfin bref, mon moral était vraiment assez bas, je ressassais des souvenirs et sentiments désagréables et j’étais obsédée par l’image de « la fille qui fume » que j’avais l’habitude de renvoyer. Je me prenais la tête parce que je n’avais plus de weed et donc plus de quoi avoir « l’attention » qui va avec...
J’étais paumée et je réalisais que je ne savais plus qui j’étais, qui je voulais vraiment être, quels étaient ma vie et mon potentiel à part la fume. Je voyais que ça faisait des années que je m’enfermais dans le mensonge et la tension culpabilisante et accablante que m’imposait mon addiction... Ce fut une semaine où je ressentais à nouveau pleinement ma profonde solitude et un certain désespoir sans savoir. Je comprenais qu’il fallait changer sans savoir comment. Donc j’ai arrêté net...
Après cette semaine festive et éprouvante s’en suivirent 2 autres semaines d’autant plus pénibles, voir dépressives. Là, la vie perdait vraiment de sa saveur et je m’inquiétais de mon état larmoyant, j’ai donc appelé mon père. Souvent d’une grande aide dans ces moments de détresse, il m’écouta et me rassura en me parlant de ces débuts en tant que sobre et de la difficulté qu’il est inévitable d’affronter dans ce processus. Une fois rassasiée de sanglot et allégée de l’absurdité qui me rongeait je m’endormais avec soulagement...
Puis les jours passèrent et j’allais de mieux en mieux! Les opportunités s’ouvraient à moi, je dormais mieux, pensais mieux et puis, 2 mois après, lors d’un festival où j’ai pu retrouver des amis et les aider bénévolement, je me permis de fumer ça et là. Mais je décidais qu’il fallait que cela soit un test, il fallait savoir que c’était seulement si je me sentais en état même de refuser et d’apprécier quelques taff sans en vouloir frénétiquement plus. Alors j’ai essayé et ça s’est très bien passé, je m’observais, je me défiais, on m’a offert quelques pétards que je pu garder pour les moments les plus propices...
Depuis je fonctionne ainsi, et en fait même quand je fume pas, je m’observe. J’arrive maintenant à refuser des pétards et à en accepter tout en restant attentive aux sensations que cela me procure. Je me suis également coupée de pas mal de comportements et de relations toxiques qui restaient maintenues par l’addiction... Enfin voilà, mon rapport est encore en évolution!
Merci d’avoir lu jusqu’ici 🥰
Your strength here is laudable. I hope that u return to this
Ce maquillage te vas très bien, merci de partager ton expérience
vraiment passionnant comme à chaque fois, merci pour ton témoignage :)
Courage et force à toi ❤
Je me disais justement que le fait de se dire "j'arrête seulement jusque tel date/moment" pouvait être une très bonne tactique qu'on se ferait à soi-même pour arrêter beaucoup plus sérieusement et sur le long terme l'addiction... Après, cela ne fonctionne peut-être pas pour tout le monde... Mais pour moi, ce genre de raisonnement est très utile et fonctionne vraiment à mon égard... C'est d'ailleurs le seul que j'utilise... ☺
Super vidéo, très instructive comme toujours, bon courage pour la suite. Bravo pour ton honnêteté surtout
Bonjour. Moi j'ai fumé pendant environ 12 ans avec des périodes de fume et d'arrêt. Il faut savoir que j'ai la faculté de pouvoir fumer 1 paquet de clopes par jour pendant des mois et d’arrêter du jour au lendemain sans beaucoup d'effort. Mais quand je fume des clopes c'est surtout pour substituer du shit. Comme la cigarette j arrive à arrêter, mais c’est plus difficile. En général j’arrête le shit quand je n'ai plus de dealer. Et justement il est en prison depuis des mois. Je fume donc plus. Quand j'ai du shit, c'est impossible de doser. Je ne peux pas fumer qu'un joint par jour par exemple. Si je fume, il me faut au moins 5 par jour minimum. Sinon je ne pense qu'à ça. D'ailleurs quand je suis sous thc, je ne pense qu'à fumer. Du réveil au coucher. Mais le soucis c'est que le thc au début de la conso me donne envie de faire crac crac, me détend, me rend euphorique, mais au bout de quelques jours je déprime, névrose, fatigue, irritabilité... Quand j'ai envie de fumer, et ça arrive de temps en temps, je ne pense jamais à la clope, mais au shit. Je pense même à programmer mes vacances suivant des lieux de consommation... Voilà, le soucis c'est que je grossis aussi en arrêtant de fumer ! Bref, le shit ben c’est de la merde comme son nom l'indique ^^
Incroyable, merci pour ta franchise, et bravooo 👏
Hey salut je t'envoie tout plein de courage, merci pour tout ce que tu fais, et j'espère que tu traverseras tout ça au mieux.
J’avait également arrêter de fumer des splifs mais malheureusement je suis tombée en dépression et j’étais sous médication d’anxiolytiques et d’antidépresseurs mais l’effet des binzodiasepine de l’anxiolytique sont très néfastes et j’ai arrêter d’en prendre pour ma santé et ducoup c’est pour cela que j’en suis revenue à recommencer à fumer mais ça m’a aidé... comme toi je consommais du CBD et j’avais réellement au bout d’un moment envie de me défoncer la gueule pour enfin pouvoir bien dormir entre guillemets.
Coucou, à titre informatif, ce dont tu parles à +-6min c'est en lien avec la prophétie autoréalisatrice des croyances en sciences sociales.
Plein de bonnes ondes!
C'est vraiment intéressant ce que tu dis. Je te souhaite plein de courage ! Et aussi beaucoup de courage a ceux qui sombrent dans la drogue ! vous pouvez le faire ! Courage, ne baissez pas les bras !
❤️❤️❤️Soutiens ✨🍀🌹
Merci pour ce que tu dit , sa m'aide beaucoup , meme si moi je ne suis pas en addiction a la drogue ou l'alchool ou meme pas fumer de la cigarette , mais a qq façon d'agir ...
Ce raisonnement à 8:00 fonctionne tellement avec toutes les addictions ahah (je ris jaune)
J'ai été également dépendante (et le suis toujours puisque je suis actuellement sous TSO, donc traitement de substitution), tu devrais te faire aider, il y a beaucoup de CSAPA ou autre ici en France, en Suisse aussi j'imagine, rempli de professionnels bienveillants (psy, médecin addictologue etc), ça peut être une solution, car le "je vais m'en sortir seule" on se l'est tous un peu près dit, et très peu réussissent, le pire étant que tu peux rechuté 10 20 ans après! Même suivi hein d'ailleurs, ça n'empêche pas la rechute, mais ça aide :) c'est bien pour les jeunes que tu fasses ces vidéos, et pour les moins jeunes, et pour toi aussi je pense :) bisous et courage ma belle :)
PS : ah excuse-moi, je vois après que tu parles de groupe de parole donc tu dois sûrement déjà connaître ce genre de centres, enfin si ça peut aider d'autres personnes je laisse mon commentaire quand même :) bise!
Super intéressant même si je ne suis pas concernée par l'addiction ça peut clairement nous aider à aider des proches
Merci Caro pour ce partage, je t’envoie tout mon soutien ❤️ peux tu s’il te plaît mettre le lien du podcast d’Esther qui t’a aidé concernant le “foutu pour foutu”, ça m’intéresse beaucoup. Courage, courage, courage Caro
Marguerite tu l'as trouvé ? Je crois que c'est Sortir de la culpabilité, #126
Nina L. Merci beaucoup 🙏 je vais écouter ça de ce pas !
Bon, j'ai jamais fumé de ma vie, et je suis addicte à aucune substance (sauf le chocolat, mais c'est pas trop comparable 😅). Mais permet moi tout de même de te dire que je te trouve très très courageuse, car ça ne doit pas être facile, je t'envoie tout mon soutien !
Ta vidéo est géniale, pleine de petites phrases mantras qu'on peut se dire, car elle traite du mécanisme de toutes les rechutes qu'on peut avoir et ça fait du bien !
Je sais pas si ce sujet est trop personnel pour toi mais comment tes proches vivent ton expérience, ta dépression, ta rechute etc ? Sans vouloir juger ou quoi que se soit, car je suis moi même dépressive, déjà que moi je me trouve insupportable, ou que je ne vois pas comment qq1 pourrait m'apprécier (mm ma famille) étant donné mon état d'esprit, je me demande si c'est possible de continuer à bien s'entendre avec ses proches dans ces périodes sombres, voilà si ça pouvait être un sujet de vidéo, merci et courage !
Merci beaucoup pour tes videos elles sont vraiment très réelles et ça peut vraiment aider d'autres personnes à y voir plus clair ! Pour répondre à ta question à 25:10 "qu'est-ce qui fait que je re-fume ?" je te propose de regarder une de nos conférences "La drogue dans tous ses états" sur notre chaîne YT et plus particulièrement la #3 Où vont les drogues?
Bonne continuation et courage dans ta démarche !
A tous ceux qui à l'heure actuelle se disent pas encore dépendant de n'importe quelle substance, arrêtez maintenant, parce que vouloir arrêter c'est un engagement difficile à tenir sur toute une vie. Ma mère a arrêté de fumer à l'âge de 18ans, elle en a 49 maintenant et elle dit que c'est toujours compliqué pour elle de sentir l'odeur de la clope, de ne pas faire le geste de fumer, et que ça la tente assez souvent.
Tu n’es pas la seule dans ce cas, courage c’est une dualité pas si évidente à gérer 🙈
Salut , quand on devient abstinent , la notion des 24h est intéressante, un jours à la fois comme on dit , au lieu de se dire que c 'est à vie , même si c 'est le cas bien entendu , se dire qu'on sera abstinent juste pour ces 24h est parfois plus facile à appréhender si j'peut dire , en espérant avoir été clair (: , bonne 24h ! Ahah
je trouverai intéressant que tu fasses une vidéo où tes proches expriment leur point de vue sur ton addiction
Je te trouve radieuse dans cette vidéo Carolina🤗❤️
Woaww ... Tu es magnifique
Pour moi le plus difficile c'est le mensonge, il y a deux ans ma mère à découvert mon pacs et vu que je fumais beaucoup j'achetais en grande quantité, je lui ai donc avoué être une grosse fumeuse et que je ne pouvais pas m'en passer, me voila donc partie pour deux mois de rendez-vous chez le psychologue et l'addictologue ! (Et de tests urinaires: merci maman ! )
Quand j'ai déménagé pour mes études après deux mois d'arrêt j'ai recommencé à fumer! Forcément en étant à 400 km de chez moi seule dans un appart dans une grande ville (une première pour la campagnarde que je suis donc beaucoup de stress ) remercions les joies de la fac et des rencontres que je peux pas m'empêcher de faire (je tombe toujours sur des fumeurs 😂)
Voilà ça fait deux ans et dans ma famille seul mon frère et ma soeur sont au courant , tout ça pour parler du mensonge 😂
pour tenir pendant la cure de désintoxication c'est soit abstinence et si pas abstinence faut tenir des comptes a toi, noter sur un cahier
je t'aime Merci d'exister MERCI
Hey j'ai pas encore écouter la fin de la vidéo mais si tu acceptes les conseille , j'aimerais te conseiller la sophrologie je te laisse approfondir le sujet de ton côté , mais en gros c'est une pratique de bien-être très efficace au long ou court terme suivant les personnes 🙂
" sur les rails de l'abstinence" magnifique
j'adore ta voix e te yeux aussi en France on est confiné jusqu'au 11/5
Bonjour, le postcast dont tu parles c’est lequel? As-tu le titre?
Je t’aime très fort. ❤️
Bon courage dans ton combat Caro ❤️ !
moi depuis l'avènement du coronavirus l'envie de fumer me vient que de très rares fois parce que l'environnement où j'étais le plus suceptible de fumer c'est à l'école avec un pote que je vois seulement à l'école. et donc comme y'a confinement et que je suis toujours à la maison à faire autre chose, le cadre change et me fait moins penser à la weed.
Et pour savoir la fréquence à laquelle je fumais, je dois dire que je fumais avec mon pote tous les vendredis depuis le dernier vendredi de Décembre 2019(c'est lui d'ailleurs qui m'a fait fumé la kush pour la première fois bien que je fumais déja de la weed en 2015 mais comme elle était de mauvaise qualité je kiffais pas et j'ai arrêté).
Personnellement (et je sais que ce n'est pas valable pour tout le monde) mais le cbd m'aide pas trop mal pour la période de transition qui suit l'arrêt. J'ai l'impression de pouvoir arrêter plus en douceur.
j'adore ton maquillage des yeux :)