Le problème avec cette fin heureuse, c'est qu'elle fait croire aux petites filles que si le "loup" les attrape, elles peuvent s'en sortir, alors que l'autre fin prévient bien qu'il faut absolument éviter le loup au risque de ne pas s'en sortir, ce qui est beaucoup plus réaliste, car n'oublions pas que ces comptes populaires étaient faits pour transmettre une morale ou un conseil, qui est ici : petite fille, fuie ce monsieur étranger qui essaye de t'attirer on ne sait où, pour te faire on ne sait quoi ... ... pas besoin de vous faire un dessin !?!
Surtout qu'à l'époque de Perrault, «voir le loup» était un euphémisme pour parler de relations sexuelles. La célèbre comptine: «Allons dans la forêt, voir si le loup y est» a une signification beaucoup plus coquine qu'il n'y parait...
Le conte de référence (conte-type 333 selon la classification internationale de Aarne & Thompson) est le conte de la mère grand dans sa version nivernaise. La grand-mère est tuée, découpée en morceaux et partiellement mangée par le loup (ou plutôt le Bzou). La petite fille (qui n'a pas de chaperon rouge) mange de la viande et bois du sang de sa grand-mère (et c'est d'ailleurs peut-être l'aspect le plus important de ce conte, dans sa fonction d'accompagnement de la jeune fille vers la puberté). Elle se couche (sans ses vêtements) dans le lit avec le loup mais parvient à se sauver avant que le loup ne la mange. Il y figure plein d'autres détails absent de chez Perrault et encore plus chez les Grimm. La figure du chasseur qui tue le loup et libère la petite fille et sa grand-mère est une "contamination" du conte du loup et des sept chevreaux.
Je trouve ça plus éducatif si le chaperon rouge meurt, car ça inculque aux enfants que le danger peut avoir des conséquences, qu'il faut être prudent. Et que les bonnes intentions ne donnent pas toujours un bon futur.
J'ai grandi avec conte du petit chaperon rouge et l'histoire se rapprochait plus de celle des frères Grimm que celle de Perault et pourtant je suis français
En même temps si la version de Perrault est plus crue c'est tout à fait normal : Le Petit Chaperon rouge est un conte sur la pédophilie ! Si vous n'avez toujours pas compris ça en tant qu'adulte c'est que vous n'avez pas compris l'œuvre de base. Et oui jeunes enfants faites attention aux loups qui vous font de belles promesses mais ne pensent qu'à vous croquer. En fait que ce soit la version de Perrault ou des frères Grimm l'allusion sexuelle reste présente. Je ne sais pas si il existe une version allemande de l'expression... Mais quand une jeune femme perd son pucelage on dit "elle a vu le loup" ; ledit animal symbolisant souvent la sexualité. Donc si on part sur ce principe on peut imaginer que quand l'héroïne se fait manger par le loup c'est qu'elle perd son pucelage et que lorsqu'elle est sortie de son ventre elle renait en tant que femme (c'est pas moi qui l'invente : c'est l'interprétation moderne de la version des frères Grimm). De toutes façons les gens oublient souvent que les contes ne sont PAS destinés aux enfants à la base ; c'est Disney qui a rendu les contes plus politiquement correct. Après même si c'est comme ça que fonctionne la culture... Ça casse les subtilités qu'il y avait dans ces contes.
La version originale du compte était une mise en garde destinée aux jeunes filles. D'où tous les sous-entendus sexuels et la fin plus pessimiste. La version du palmashow est plutôt proche de l'état d'esprit original.
Quand j'étais petite je ne connaissais que la version de Perrault et c'est dans la version US/DISNEY que j'ai appris la partie où on coupe le ventre du loup et on le recoud... 🤔
Le B majuscule en écriture gothique s'écrit ainsi et peut être confondu avec un G de notre alphabet. Certaines lettres ont une graphie un peu déroutante en alphabet gothique ce qui peut le rendre un peu difficile à déchiffrer lorsqu'on est habitué à notre écriture cursive, voir conduire à des erreurs de traductions suite à des confusions de lettres (en milieu de mot, le s minuscule peut être confondu avec un f par exemple).
@@alexandreochem3142 Je dirais que tous les majucules en écriture gothique s'écrivent d'une manière similaire. Mais les graphistes n'ont pas trouvé le B, il ont écrit "Grüder" et les éditeur ne l'ont pas remarqué!
Si tu fais allusion au fait que les différentes versions d'influencent pour créer les livres d'enfants, ce sont des versions plus "gentilles" qui sont données à lire aux petits enfants ce qui est bien normal d'autant que les contes de Perrault n'étaient à l'origine pas vraiment pour les enfants... Mais alors du tout du tout.
Quand j’étais petite, mes parents me lisaient ce conte le soir avant de dormir et sur un CD, je l’écoutais en espagnol ! Que de bons souvenirs.
Le problème avec cette fin heureuse, c'est qu'elle fait croire aux petites filles que si le "loup" les attrape, elles peuvent s'en sortir, alors que l'autre fin prévient bien qu'il faut absolument éviter le loup au risque de ne pas s'en sortir, ce qui est beaucoup plus réaliste, car n'oublions pas que ces comptes populaires étaient faits pour transmettre une morale ou un conseil, qui est ici : petite fille, fuie ce monsieur étranger qui essaye de t'attirer on ne sait où, pour te faire on ne sait quoi ... ... pas besoin de vous faire un dessin !?!
Surtout qu'à l'époque de Perrault, «voir le loup» était un euphémisme pour parler de relations sexuelles. La célèbre comptine: «Allons dans la forêt, voir si le loup y est» a une signification beaucoup plus coquine qu'il n'y parait...
Super épisode qui montre bien que nos deux pays sont a la fois si proche et a la fois si différent, je trouve ça génial.
Le conte de référence (conte-type 333 selon la classification internationale de Aarne & Thompson) est le conte de la mère grand dans sa version nivernaise. La grand-mère est tuée, découpée en morceaux et partiellement mangée par le loup (ou plutôt le Bzou). La petite fille (qui n'a pas de chaperon rouge) mange de la viande et bois du sang de sa grand-mère (et c'est d'ailleurs peut-être l'aspect le plus important de ce conte, dans sa fonction d'accompagnement de la jeune fille vers la puberté). Elle se couche (sans ses vêtements) dans le lit avec le loup mais parvient à se sauver avant que le loup ne la mange. Il y figure plein d'autres détails absent de chez Perrault et encore plus chez les Grimm. La figure du chasseur qui tue le loup et libère la petite fille et sa grand-mère est une "contamination" du conte du loup et des sept chevreaux.
Je trouve ça plus éducatif si le chaperon rouge meurt, car ça inculque aux enfants que le danger peut avoir des conséquences, qu'il faut être prudent. Et que les bonnes intentions ne donnent pas toujours un bon futur.
J'ai grandi avec conte du petit chaperon rouge et l'histoire se rapprochait plus de celle des frères Grimm que celle de Perault et pourtant je suis français
Très bonne vidéo 🙂❕
En même temps si la version de Perrault est plus crue c'est tout à fait normal : Le Petit Chaperon rouge est un conte sur la pédophilie ! Si vous n'avez toujours pas compris ça en tant qu'adulte c'est que vous n'avez pas compris l'œuvre de base. Et oui jeunes enfants faites attention aux loups qui vous font de belles promesses mais ne pensent qu'à vous croquer.
En fait que ce soit la version de Perrault ou des frères Grimm l'allusion sexuelle reste présente. Je ne sais pas si il existe une version allemande de l'expression... Mais quand une jeune femme perd son pucelage on dit "elle a vu le loup" ; ledit animal symbolisant souvent la sexualité. Donc si on part sur ce principe on peut imaginer que quand l'héroïne se fait manger par le loup c'est qu'elle perd son pucelage et que lorsqu'elle est sortie de son ventre elle renait en tant que femme (c'est pas moi qui l'invente : c'est l'interprétation moderne de la version des frères Grimm).
De toutes façons les gens oublient souvent que les contes ne sont PAS destinés aux enfants à la base ; c'est Disney qui a rendu les contes plus politiquement correct. Après même si c'est comme ça que fonctionne la culture... Ça casse les subtilités qu'il y avait dans ces contes.
Mèrci!
Das ist neu für mich.
La version originale du compte était une mise en garde destinée aux jeunes filles. D'où tous les sous-entendus sexuels et la fin plus pessimiste.
La version du palmashow est plutôt proche de l'état d'esprit original.
Quand j'étais petite je ne connaissais que la version de Perrault et c'est dans la version US/DISNEY que j'ai appris la partie où on coupe le ventre du loup et on le recoud... 🤔
Une version Disney du petit chaperon rouge ?
@@missionsabotage je voulais dire une version américaine, comme dans les dessins animés du genre Tex Avery
Ce n'est pas très nouveau. Lire la Psychanalyse des conte de fées de Bruno Bettelheim.
0:51 Grüder Grimm ??
Le B majuscule en écriture gothique s'écrit ainsi et peut être confondu avec un G de notre alphabet. Certaines lettres ont une graphie un peu déroutante en alphabet gothique ce qui peut le rendre un peu difficile à déchiffrer lorsqu'on est habitué à notre écriture cursive, voir conduire à des erreurs de traductions suite à des confusions de lettres (en milieu de mot, le s minuscule peut être confondu avec un f par exemple).
@@alexandreochem3142 Je dirais que tous les majucules en écriture gothique s'écrivent d'une manière similaire. Mais les graphistes n'ont pas trouvé le B, il ont écrit "Grüder" et les éditeur ne l'ont pas remarqué!
En même temps Barbe-Bleu a bouté les anglais hors de France.
Lo cunto de li cunti overo lo trattenemiento de peccerille e Pentamerone Napoli:1634
certes vous préférez mais cela manque de mordant...
je sors :)
Pff c'est dommage que c'est pas la vraie histoire dont Perrault et écrite !
Peut-tu mieux dire cela, je ne te comprends pas 😅
@@salomebouzerand9395 Dommage qu'on est modifié la vraie écriture de Perrault
Si tu fais allusion au fait que les différentes versions d'influencent pour créer les livres d'enfants, ce sont des versions plus "gentilles" qui sont données à lire aux petits enfants ce qui est bien normal d'autant que les contes de Perrault n'étaient à l'origine pas vraiment pour les enfants... Mais alors du tout du tout.
@@salomebouzerand9395 Oui ! Et on ne parle même pas des reprises américaines, par exemple par les studios Disney, pour les dessins animés.
Je trouve ça dommage cette aseptisation des contes. Ils perdent totalement de leur intérêt.