Après le long silence fumant, Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées, Haleine de la terre en culture et ramage des grandes villes dorées, Soudain l’Esprit de nouveau, soudain le souffle de nouveau, Soudain le coup sourd au cœur, soudain le mot donné, soudain le souffle de l’Esprit, le rapt sec, soudain la possession de l’Esprit ! Comme quand dans le ciel plein de nuit avant que ne claque le premier feu de foudre, Soudain le vent de Zeus, dans un tourbillon plein de pailles et de poussières avec la lessive de tout le village ! Mon Dieu, qui au commencement avez séparé les eaux supérieures des eaux inférieures, Et qui de nouveau avez séparé de ces eaux humides que je dis, L’aride, comme un enfant divisé de l’abondant corps maternel, La terre bien chauffante, tendre-feuillante et nourrie du lait de la pluie, Et qui dans le temps de la douleur comme au jour de la création saisissez dans votre main toute-puissante L’argile humaine et l’esprit de tous côtés vous gicle entre les doigts, De nouveau après les longues routes terrestres, Voici l’Ode, voici que cette grande Ode nouvelle vous est présente, Non point comme une chose qui commence, mais peu à peu comme la mer qui était là, La mer de toutes les paroles humaines avec la surface en divers endroits Reconnue par un souffle sous le brouillard et par l’œil de la matrone Lune !
![La minute de poésie : Poèmes Choisis [Charles Baudelaire]](http://i.ytimg.com/vi/Bz5ARoURkNc/mqdefault.jpg)
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Bravo et merci j'adore les poèmes chantés ou slamés......yesssss que du bonheur et sérénité.....une thérapie artistique spirituelle..+1
Après le long silence fumant,
Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées,
Haleine de la terre en culture et ramage des grandes villes dorées,
Soudain l’Esprit de nouveau, soudain le souffle de nouveau,
Soudain le coup sourd au cœur, soudain le mot donné, soudain le souffle de l’Esprit, le rapt sec, soudain la possession de l’Esprit !
Comme quand dans le ciel plein de nuit avant que ne claque le premier feu de foudre,
Soudain le vent de Zeus, dans un tourbillon plein de pailles et de poussières avec la lessive de tout le village !
Mon Dieu, qui au commencement avez séparé les eaux supérieures des eaux inférieures,
Et qui de nouveau avez séparé de ces eaux humides que je dis,
L’aride, comme un enfant divisé de l’abondant corps maternel,
La terre bien chauffante, tendre-feuillante et nourrie du lait de la pluie,
Et qui dans le temps de la douleur comme au jour de la création saisissez dans votre main toute-puissante
L’argile humaine et l’esprit de tous côtés vous gicle entre les doigts,
De nouveau après les longues routes terrestres,
Voici l’Ode, voici que cette grande Ode nouvelle vous est présente,
Non point comme une chose qui commence, mais peu à peu comme la mer qui était là,
La mer de toutes les paroles humaines avec la surface en divers endroits
Reconnue par un souffle sous le brouillard et par l’œil de la matrone Lune !
Belle voix. Merci de visiter notre chaîne aussi nous faisons des déclamation aussi. Merci d'avance
Quelle belle vie !!!
Waaawww j’adore 👍 vraiment
Toujours d actualité , magnifique
Si beau
Je suis aussi une poétesse allez consulter ma chaîne
😍😍😍
Merci
1er commentaire 😻