Je ne connaissais pas Georges Bensoussan et je suis émerveillé d’entendre enfin un intellectuel authentique qui nous aide à prendre de la hauteur et de la profondeur historique et qui nous donne des clés pour comprendre les mécanismes du déni et de nos comportements de type mouton de panurge. Un moment pur de bonheur intellectuel et d’humanité.
Hélas ! Ont constat la montée de l'antisémitisme depuis 1970, quoi qu'il était présent dans les cercles depuis toujours mais il ne se manifeste que par des simples gestes presque inaperçues... Merci beaucoup. Bonne soirée et Shavoua Tov.
«Il y a une longue tradition du déni en France. » Absolument vrai, cela requiert un minimum d’honnêteté intellectuelle pour l’accepter! « Méconnaître le substrat culturel d’un événement = révisionnisme ». D’une clarté sans égale! Il n’en est pas autrement, mais lorsque l’on se hasarde à ce genre d’argumentation, l’on nous oppose aussitôt de faire des différences entre un pays et un autre, une culture et l’autre, une religion et l’autre. Soit disant victime d’ostracisme s’il s’agit de l’islam.
Excellente conférence. Deux petites remarques : George Orwell n'a pas combattu dans les brigades internationales, mais dans une milice du POUM (Parti ouvrier d'unification marxiste) ; Souvarine, qui s'appelait en réalité Lifschitz, est un pseudonyme qui fait référence au personne éponyme de Zola dans Germinal.
L'attitude de la gauche française par rapport à la vérité, même purement factuelle, découle de ce qu'elle est, en France, la véritable héritière de l'Eglise catholique. Le déni est l'instrument d'une tentative, au demeurant très puérile, d'atténuer voire d'interdire la possibilité d'une remise en cause critique, fût-elle partielle. Par voie de conséquence, de partielle, la critique devient générale et débouche finalement sur un renversement complet, comme ce fût le cas pour l'Eglise catholique à partir de 1791. Renversement dont cette institution ne s'est jamais remise, vis à vis de son magistère intellectuel antérieur à la Révolution. On ne peut pas comprendre ce type de comportement si l'on ne mesure pas l'incapacité très française à accepter les formes de négociation pourtant nécessaires dans le débat intellectuel. On peut d'ailleurs noter que dans la langue courante, le mot "compromis" est fréquemment assimilé, à tort, à celui de "compromission". L'intellectuel français, ne voulant rien concéder à son adversaire, fini fréquemment son parcours sur un échafaud, ou dans une poubelle mémorielle, quand la réalité a fini de la rattraper.
Je ne connaissais pas Georges Bensoussan et je suis émerveillé d’entendre enfin un intellectuel authentique qui nous aide à prendre de la hauteur et de la profondeur historique et qui nous donne des clés pour comprendre les mécanismes du déni et de nos comportements de type mouton de panurge. Un moment pur de bonheur intellectuel et d’humanité.
C'est vraiment une encyclopédie vivante ce Monsieur Bensoussan...
Très intéressant d'écouter patiemment et sagement Georges Bensoussan…
Hélas ! Ont constat la montée de l'antisémitisme depuis 1970, quoi qu'il était présent dans les cercles depuis toujours mais il ne se manifeste que par des simples gestes presque inaperçues...
Merci beaucoup. Bonne soirée et Shavoua Tov.
Excellente conférence de l’historien Georges Bensoussan dont les connaissances et les analyses sont impressionnantes .
«Il y a une longue tradition du déni en France. » Absolument vrai, cela requiert un minimum d’honnêteté intellectuelle pour l’accepter!
« Méconnaître le substrat culturel d’un événement = révisionnisme ». D’une clarté sans égale! Il n’en est pas autrement, mais lorsque l’on se hasarde à ce genre d’argumentation, l’on nous oppose aussitôt de faire des différences entre un pays et un autre, une culture et l’autre, une religion et l’autre. Soit disant victime d’ostracisme s’il s’agit de l’islam.
Excellente conférence. Deux petites remarques : George Orwell n'a pas combattu dans les brigades internationales, mais dans une milice du POUM (Parti ouvrier d'unification marxiste) ; Souvarine, qui s'appelait en réalité Lifschitz, est un pseudonyme qui fait référence au personne éponyme de Zola dans Germinal.
"personnage" et non "personne"
L'attitude de la gauche française par rapport à la vérité, même purement factuelle, découle de ce qu'elle est, en France, la véritable héritière de l'Eglise catholique. Le déni est l'instrument d'une tentative, au demeurant très puérile, d'atténuer voire d'interdire la possibilité d'une remise en cause critique, fût-elle partielle.
Par voie de conséquence, de partielle, la critique devient générale et débouche finalement sur un renversement complet, comme ce fût le cas pour l'Eglise catholique à partir de 1791.
Renversement dont cette institution ne s'est jamais remise, vis à vis de son magistère intellectuel antérieur à la Révolution.
On ne peut pas comprendre ce type de comportement si l'on ne mesure pas l'incapacité très française à accepter les formes de négociation pourtant nécessaires dans le débat intellectuel. On peut d'ailleurs noter que dans la langue courante, le mot "compromis" est fréquemment assimilé, à tort, à celui de "compromission".
L'intellectuel français, ne voulant rien concéder à son adversaire, fini fréquemment son parcours sur un échafaud, ou dans une poubelle mémorielle, quand la réalité a fini de la rattraper.