*Notes, précisions et potentiels errata:* *Une experience qui semble assez proche de ce qui est décrit:* arxiv.org/abs/1104.2866 *13:02** amplitudes des ondes sur les schemas:* Les differences d'amplitude sur certains schemas ne sont volontairement pas représentées (pour simplifier le schema) pour avoir des informations quantitatives sur les amplitudes voir la remarque dessous à propos du passage 12:04. *5:50** Pas d'interférence destructive en mécanique statistique ?* Rigoureusement il y a des systèmes mécaniques classiques qui peuvent exhiber des interférences destructives dans les statistiques d'observations. On retrouve ceci dans les modèles type onde pilote. Si on considère que ce qu'on détecte, la particule, n'est pas seule mais surfe sur une onde tout ce qu'il y a de plus physique, alors l'ensemble est bien un système mécanique classique pouvant exhiber des motifs d'interférences. (Mais attention ici car les ondes pilotes bien que séduisantes dans des cas très simples, perdent, au moins de mon point de vue, tout ce qui les rend "naturelles et intéressantes" dès qu'on considère des systèmes plus complexes qu'une particule unique) *Sur l'intrication:* L'analogie rapide que je donne à la fin pour l'intrication est satisfaisante pour illustrer le point voulu, qu'action non locale n'est pas synonyme de pouvoir communiquer, mais n'est pas satisfaisante pour illustrer toutes les subtilités de l'intrication elle même. Pour cela je vous renvoie à la première partie de l’épisode sur la téléportation quantique qui reprend une analogie plus proche des inégalités CHSH: ruclips.net/video/OMpXKcKf0SM/видео.html vous pouvez également consulter l’épisode plus vieux sur l'intrication elle même, qui tente de montrer davantage de subtilité mais n'utilise pas les inégalités CHSH (utilise une autre inégalité dans un but pedagogique): ruclips.net/video/7fbANQs6Tkg/видео.html *12:04** comment des "quarts d'onde" reconstruisent une onde entière et non une demie?* Dans le modèle quantique ce qui est lié à la probabilité d'observation c'est une norme qui est le carré des coefficients pas les coefficients eux meme (c'est lié au formalisme utilisant les nombres complexes). Si on est dans une superposition d'état 50% A + 50% B on est PAS dans l’état 1/2 A + 1/2 B mais dans l’état 1/racine(2) A + 1/racine(2) B (car 1/racine(2) au carré donne 1/2 et donc 50%). Notre lame semi réfléchissante transforme: -entrée1 en 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2 -entrée2 en 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 (noter le - pour le decalage d'une demi période) Si on lui donne en entrée un état 50% entré1 50% entrée2 alors on lui donne 1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2 et on peut appliquer la linéarité: Lame(1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2) = 1/racine(2) * Lame(entrée1) + 1/racine(2) * Lame(entrée2) = 1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2 ) + 1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 ) = 1/2sortie1 + 1/2sortie2 + 1/2 sortie1 - 1/2 sortie2 = 1*sortie1 (On a bien toujours une probabilité d'observation de 1, ici intégralement sur la sortie1)
Bonjour J’ai une vraie question sérieuse : n’y a-t-il pas déjà un problème avec les mots/concepts qu’on utilise ? En effet la définition d’un objet (une particule par exemple) inclut la notion d’espace et donc de localité. Dire “une particule se trouve en deux endroits différents” est absurde par définition. Il y a forcément une erreur logique dans cet énoncé. Soit ce n’est pas “une particule” soit les localités ne sont pas “différentes”. Pas au sens habituel de ces mots. Me trompe-je ? Je pense que ce n’est pas anodin au moins pour la vulgarisation scientifique, car souvent les concepts intuitifs et les a priori faux confusionnent notre pensée au lieu de l’éclairer.
@@sebastienh1100 je confirme qu'il y a de gros problèmes de logique qui sont liés aux définitions des postulats de la MQ qu'on trouve notamment dans le Cohen Tannoudji Tome 1 la bible des physiciens, il y a un bug notamment dans le postulat concernant la mesure qui entraîne des incohérences en chaîne comme la transmission instantanée à distance et un tas de malentendus. Ce bug n'existait pas chez Bohr. Effectivement c'est aberrant de dire qu'une particule, objet localisé par définition, peut être à plusieurs endroits à la fois. En revanche une onde ou un signal a une étendue spatiale mais une onde n'est pas une particule localisée. Une onde se propage conformément à la causalité , à la localité et à la Relativité. Cette fonction d'onde permet seulement de calculer la proba de détecter la présence d'une particule à un endroit donné, c'est une mesure de position, à ne pas confondre avec l'onde ou le signal correspondant, n'est ce pas!
@@sebastienh1100 Le jargon de la physique s'est cronstruit avec une conception classique; un objet quantique n'est pas une particule, d'où le principe d'indétermination.
à partir du moment où on considère une action non locale alors on considère que la Relativité est fausse. La transmission de l'information ou de toutes actions ne peut pas se faire plus vite que la lumière et encore moins instantanément, c'est le point de départ de la relativité et de toute la physique, les équations de Maxwell etc etc.... A quoi bon écrire une équation de propagation d'un processus physique quelconque si la physique était non locale, on se demande à quoi servirait les lagrangiens en physique aussi si la physique était non locale? Donc dire: "la physique est non locale mais n'est pas un problème car Bob et Alice ne peuvent pas communiquer à distance de toute façon" c'est vraiment de l'enfumage de 1ère classe.
Pourrais-tu faire une vidéo pour expliquer ou comprendre l'infodynamique ? C'est une théorie qui me semble un peu obscure et j'aurais bien aimé que tu mettes un peu d'ordre dans ce trend 🥲
Vidéo à revoir plusieurs fois mais super intéressante. Comme je le dis souvent, Passescience c'est plus tendu que Science étonnante mais à juste titre. Pour moi Passe science vise un publique qui veut aller plus loin dans la compréhension de ces mécanismes. Alors que pour Science étonnante ça se veut plus "légé". Dans passe science, on empile plusieurs concepts dans la même vidéo pour aller assez loin toucher l'idée et du coup ça peu aller assez vite pour certain c'est normal (même moi). Je pense que science étonnante empile moins les concepts :)
Super explications Je suis bien d'accord sur le questionnement pour la notion "d'endroit" donc d'espace. On est bien au cœur du problème. La relativité générale peut s'écrire sans coordonnées, mais localement il y a bien une notion d'espace. En QFT il n'y a pas non plus de coordonnées mais les expériences font bien intervenir cette notion d'endroit. Il n'y a pas vraiment de théorie faisant abstraction de l'espace, la théorie des cordes n'en parlons pas elle présuppose un milieu propagateur. La théorie quantique à boucle est plus ou moins par construction dans la position de la RG pour quantifier l'espace. C'est vrai que si on imagine que des particules intriquées sont dans une configuration où l'espace n'existe pas entre elles, on est plus dans les mêmes contraintes pour l'interprétation. Reste à trouver la théorie.
La superposition, comme l’intrication nous montrent que le problème est réellement dans la définition même de ce qu’est une particule. La superposition n’est que l’expression mathématique des différents états dans lesquels peut être la particule. L’intrication correspond à un mélange d’États de deux particules. Dans les deux cas, les particules ne sont dans aucun état privilégié et encore moins dans tous les états à la fois. On comprend bien avec ces deux notions que la pierre d’achoppement en réalité, c’est l’espace lui-même. En effet, les particules correspondent à des propriétés de l’espace qui nous échappent encore. La connaissance de ces propriétés permettront sans doute d’avoir une idée beaucoup plus précise de ce que sont des particules et donc la matière au niveau fondamental…
A partir de 10:07: J'ai du mal à comprendre l'histoire de la lame semi réfléchissante. Si l'amplitude est divisée par deux, comment ça se fait qu'on observe pas les deux ondes en sorties? Si elle est soit réfléchie, soit non, pourquoi ne conserve-t-elle pas toute son amplitude (énergie?)? Merci d'avance si quelqu'un a une réponse :) Ou alors si on l'observe, alors l'amplitude est pleine, c'est ça? Bon ben j'ai fini la vidéo et c'est décidément beaucoup trop compliqué pour mon petit cerveau :(
C'est une très bonne question, je m'attendais à l'avoir^^ donc bravo pour avoir été aussi rapide. En fait il va falloir un peu descendre dans les details mathématiques. Dans le modèle quantique ce qui est lié à la probabilité d'observation c'est une norme qui est le carré des coefficients pas les coefficients eux meme (c'est lié au formalisme utilisant les nombres complexes). Si on est dans une superposition d'état 50% A + 50% B on est PAS dans l’état 1/2 A + 1/2 B mais dans l’état 1/racine(2) A + 1/racine(2) B (car 1/racine(2) au carré donne 1/2 et donc 50%). Notre lame semi réfléchissante transforme: -entrée1 en 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2 -entrée2 en 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 (noter le - pour le decalage d'une demi période) Si on lui donne en entrée un état 50% entré1 50% entrée2 alors on lui donne 1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2 et on peut appliquer la linéarité: Lame(1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2) = 1/racine(2) * Lame(entrée1) + 1/racine(2) * Lame(entrée2) = 1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2 ) + 1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 ) = 1/2sortie1 + 1/2sortie2 + 1/2 sortie1 - 1/2 sortie2 = 1*sortie1 (On a bien toujours une probabilité d'observation de 1, ici intégralement sur la sortie1) Voila voila *Si elle est soit réfléchie, soit non, pourquoi ne conserve-t-elle pas toute son amplitude (énergie?)?* Dans le modèle elle n'est pas soit l'une soit l'autre elle est divisée, comme si une partie était réfléchie et l'autre non.
@@PasseScience Il va me falloir un peu de temps pour digérer tout ça je pense mais merci beaucoup pour la réponse. Je crois qu'il faut que j'aille revoir vos anciennes vidéos sur le sujet ;)
Cerveau en ébullition bonjour !! La quantique c'est vraiment passionnant mais qu'es que ça fait mal a la tête 😅 Bravo, grand respect aux connaissances que tu disposes pour essayer d'expliquer cette état de la matière au commun des mortels 😅
100% d'accord que ces effets vont dans le sens d'une emergence de l'espace et du temps. information et calcul sont probablement des piliers plus fondamentaux pour construire nos modèles
Très intéressant, même si je devrais la visualiser une seconde fois. La fin est particulièrement intéressante (le realisme de l'espace) et interroge sur la signification du temps.
Ola Déjà,bravo pour la chaîne. Merci pour accessibilité des informations ! Depuis 4 ans je vie en Uruguay et en retraite.... ( j'ai 52 ans)/ Je m'intéresse aux sciences et l'astronomie. Ma mère fût ingénieur maquettiste au CNES,début 70en Banlieue- parisienne avant d'être a Toulouse. La mécanique quantique me passionne . Un vocabulaire adéquat serait bien venu! A la vitesse où évolue la technologie 'parler'' limite l'accès de l'interprétation,enseigner et étudier prend du temps et à ce niveau n'aurait il
Sur le diagramme d'avant il y a une ligne pointillée courbe violette qui symbolise le moment-endroit ou les demi particules ont cessé d'interagir avec leur site respectif (passé ce point si elles changent d’état ce n'est plus en fonction de l’état du bit du site qu'elles ont visité). Ce qu'on cherche a faire c'est mettre au point le circuit qui passe de ce moment-etat à des detections permettant d' identifier les 4 cas (C'est a dire mettre au point et changer toute la fin de l'experience, toute la partie en haut à droite apres la ligne violette). Dans la slide suivante la ligne violette est a gauche de l'image. C'est plus clair ?
Bonjour ! Merci beaucoup pour cette vidéo très intéressante, d'autant qu'on entend souvent des détracteurs du "A ET B" ! Est-ce que vous comptez expliquer un jour l'interprétation des ondes pilotes de DeBroglie-Baum ? À chaque fois que je fais des recherches, je tombe toujours sur le même exemple des fentes d'Young, mais qu'en est-il pour des expériences comme celles que vous présentez ici ? Merci encore, et au plaisir de lire une réponse de votre part ! 👍
Sur les ondes pilotes je met ici des remarques générales que j'ai copié collé à tous ceux qui ont évoqué le sujet. Dans le modèle quantique, on aurait tendance à penser que l'onde (la fonction d'onde) est supportée par l'espace mais en fait c'est une onde dans l'espace des configurations: pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particles points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires. Les théories de types onde pilote on une tres bonne motivation initiale: tenter de réintroduire du réalisme dans la physique quantique, dans le cas d'une seule particule on a l'analogie du surfeur et de sa vague et tout semble coller, mais malheureusement en dehors de ce cas particulier plus rien ne colle vraiment, pour qu'une théorie onde pilote reste valable pour des systèmes en général (pas juste des particule point) à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique. Il faut aussi introduire tout un tas de règles ad hoc pour être compatible avec les autres comportements quantiques, comme le fait que mesurer fasse "disparaître" l'onde ou son interaction avec (car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague). Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter. De mon point de vue tous les avantages initiaux apparents d'une théorie d'onde pilote sont perdues dès qu'on réalise vraiment un modèle qui marche et du coup on a autant d'inconvénient sans avoir les avantages. (Je ne suis pas expert des ondes pilotes donc le commentaire est a prendre avec des bémols, je regarderais peut être en détail un jour)
@@PasseScience bonjour ! Merci beaucoup ! J'avais effectivement du mal à comprendre ce qu'était réellement l'onde pilote, finalement, ça venait juste à repousser le problème, oui ! Et c'est vrai que j'ai aussi un problème avec la notion de "suppression" de l'onde à un endroit si l'on mesure que la particule n'est pas à cet endroit ! Pour reprendre l'analogie du surfeur, si la vague se sépare en 2, il ne sera que sur une partie, mais le reste de la vague devrait continuer à exister et elle devrait pouvoir avoir un impact plus tard si les 2 vagues interfèrent de nouveau, donc la suppression semble en effet ad hoc !
@@PasseScience Certes : 1) le train d'ondes du dispositif en bas à droite ne devrait-il être représenté après le miroir ? 2) et d'ailleurs, ce même miroir ne va-t-il pas inverser la phase ? (alors que précisément cette dernière ne doit pas changer ici) 3) le train d'ondes du dispositif en haut à gauche ne devrait-il pas être représenté en opposition de phase (comme il a été fait dans les schémas précédents), puisque le dispositif est censé l'inverser ce coup-ci ? Merci par avance.
@@VanRijn4K Je répond point par point: *1) le train d'ondes du dispositif en bas à droite ne devrait-il être représenté après le miroir ?* Le train d'onde il bouge, à un moment il sera avant le miroir, à un autre moment il sera après le miroir. Vous vous demandez pourquoi l'ordre bit-miroir sur le site bas droite n'est pas le même que sur le site haut gauche ? c'était juste pour une raison de mise en page, ca rentrait plus facilement en format paysage ainsi. (et vu qu'ici tout commute trivialement...) *2) et d'ailleurs, ce même miroir ne va-t-il pas inverser la phase ?* Ce qu'on veut ici c'est juste rediriger le train d'onde, oui il peut y avoir des détails techniques mais suffit de faire "comme si on les avait résolu" c'est à dire considérer qu'on s'est démerdé pour rediriger le train d'onde et que s'il y a des problématiques de phases introduites par cette étape alors elles sont été résolues. *3) le train d'ondes du dispositif en haut à gauche ne devrait-il pas être représenté en opposition de phase (comme il a été fait dans les schémas précédents), puisque le dispositif est censé l'inverser ce coup-ci ?* Avant d'arriver au point controllé par le "bit" le train d'onde a sa phase initiale (comme dans tous les schéma d'avant) et le bit à 1 en inverse la phase comme stipulé. (apres le rond blanc cerclé d'orange qui symbolise le controle, la phase a été inversée) Voila voila
@@PasseScience Concernant la 1ere question, je me doutais effectivement que c'était du au manque de place sur le schéma, mais je voulais malgré tout vous l'entendre dire. Pour le reste, OK. Merci encore d'avoir pris la peine de prendre le temps de me répondre (et avec quelle diligence !), félicitations pour vos vidéos et bon courage pour les suivantes (que nous sommes tous ici impatients de découvrir) !
Bonjour passe-science et merci pour cette nouvelle vidéo, toujours aussi passe-ionante. Une petite question à propos des 2 dispositifs distants : Est-il possible que l'un d'eux déphase la particule, non pas d'une demie période, mais d'un quart de période. De cette façon, à la sortie de la dernière lame, on aurait des distributions de sorties vers la haut / vers la droite permettant de connaitre l'état des 2 bits (et non leur seule égalité). --> Je suppose que non, sinon quelqu'un y aurait déjà pensé, mais je suis curieux de savoir par quelle pirouette notre facétieuse mécanique quantique va arriver à nous l'interdire...
Oui on peut déphaser de ce qu'on desire, et oui ca donnerait une superposition d’état en sortie de la lame recombinante, mais on ne peut pas lire une superposition d’état, elle va s'effondrer, c'est a dire qu'un seul des deux détecteurs va détecter un truc mais le détecteur qui bipera sera aléatoirement déterminé selon les proportions statistiques imposées par la superposition en question. Si on envoie un millier de particule on verra des proportions et on pourrait deduire l'etat des deux bits (en gardant les memes etats pour toutes nos particules) mais du coup ca ne serait plus vraiment lire les deux bits avec une seule particule.
@@PasseScience "mais du coup ca ne serait plus vraiment lire les deux bits avec une seule particule" --> bien sûr ! j'aurais dû y penser avec de poster... merci !
Bonjour et merci pour la vidéo, très intéressant Mais pas d'accord avec certain passage, a 5:47 vous dites qu'en mécanique statistique additionner des possibilité augmente tjr la fréquence des observation a cette endroit. Mais c'est faux, en mécanique ondulatoire ce n'est pas le cas, si au lieu d'une balle qui roule sur une surface "chaotique" on prend un surfeur qui suit une vague, les vague auront des interférence destructive qui réduirons la probabilité d'observation. (le fameux modèle d'onde pilote)
Bonjour, oui on peut trouver des objets hybrides (onde pilote) qui en mecha stats font ce qu'il faut. (L'affirmation de la video refute juste l’interprétation point + bruit de l'objet) Sur les ondes pilotes je met ici des remarques générales que j'ai copié collé à tous ceux qui ont évoqué le sujet. Dans le modèle quantique, on aurait tendance à penser que l'onde (la fonction d'onde) est supportée par l'espace mais en fait c'est une onde dans l'espace des configurations: pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particles points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires. Les théories de types onde pilote on une tres bonne motivation initiale: tenter de réintroduire du réalisme dans la physique quantique, dans le cas d'une seule particule on a l'analogie du surfeur et de sa vague et tout semble coller, mais malheureusement en dehors de ce cas particulier plus rien ne colle vraiment, pour qu'une théorie onde pilote reste valable pour des systèmes en général (pas juste des particule point) à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique. Il faut aussi introduire tout un tas de règles ad hoc pour être compatible avec les autres comportements quantiques, comme le fait que mesurer fasse "disparaître" l'onde ou son interaction avec (car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague). Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter. De mon point de vue tous les avantages initiaux apparents d'une théorie d'onde pilote sont perdues dès qu'on réalise vraiment un modèle qui marche et du coup on a autant d'inconvénient sans avoir les avantages. (Je ne suis pas expert des ondes pilotes donc le commentaire est a prendre avec des bémols, je regarderais peut être en détail un jour)
@@PasseScience je ne suis pas non plus un expert de la théorie, mais je ne suis pas d'accord. Je crois que vous faite erreur quand vous dites : " c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particules points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires ". Parfois on le peut, même si bien sure je ne sais pas si cela est généralisable, mais prenez par exemple ces cristaux de gouttes comme montrée ici ruclips.net/video/pHpsLboMni8/видео.html&ab_channel=LeprojetLut%C3%A9tium il est facile de voire l'analogies qui permet de représenté une fonction d'onde dans notre espace 3d, qui théoriquement aurais des espace de configuration élevée (et oui bien sur cela est aussi un cas particulier) un cas particulier de 2 particules est visible dans cette vidéo : ruclips.net/video/QCiTD_9lE_0/видео.html&ab_channel=LeprojetLut%C3%A9tium Ou quand vous dites : "car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague". c'est complètement faux, nos seul moyens de détection en MQ ne permette pas de voir les vagues ni quoi que ce soit de pertinent à ces échelle, nous ne pouvons que mettre un mur et regarder ou le surfeur s'écrase, ou alors nous pouvons lancer des caillou dans l'eau en grande quantité en espérant que l'un d'eux soient déviés par le surfeur, je voudrait bien comprendre comment cela pourrait il nous permettre de le voire surfer ca vague sans modifié le système ? "à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique" à ma connaissance je n'arrive pas a trancher cette question, mais cela n'est vraiment pas plus étrange que l'interprétation classique dont on il est prouvé que ces onde sont dans un espace qui n'est pas notre espace physique classique, et qui par exemple ne respecte pas le principe de localité. dernière partie : "Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter." Après pas mal de temps de recherche sur le sujet je n'ai toujours pas vue ou cette interprétation échoue, et je ne pense pas que ce modèle soit "tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme". Non cela ne transforme pas la MQ en mécanique classique, mais tout de même cela donne du sens à la dualité onde corpuscule (et j'ai l'impression que ca en donne aussi au problème de la mesure, ou encore à l'effet tunnel et a la décohérence) Pour finir, je répète que je ne suis pas expert du sujet, mais je trouve l'interprétation des ondes pilotes bcp trop efficace pour la rejeté si facilement. Et depuis que je connais cette interprétation j'ai bcp de mal a accepter les phrase de ce genre "on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace", car vous dites ca comme si c'était strictement impossible, exactement comme vous le faites dans dans la vidéo pour les interférence dans la mécanique classique, alors que si c'est possible, c'est juste compliqué.
@@jchristian3775 Je répond point par point: *Je crois que vous faite erreur quand vous dites : " c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particules points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires ". Parfois on le peut,* Je fais une phrase qui commence par "c'est un cas particulier" et vous répondez à un truc qui commence par "parfois on peut" ? moi je ne vous dit justement pas qu'on ne peut jamais mais que lorsqu'on peut il s'agit de cas particulier. La théorie elle doit marcher dans le cas général pas uniquement particulier... *mais prenez par exemple ces cristaux de gouttes comme montrée ici ... il est facile de voire les analogies qui permet de représenter une fonction d'onde dans notre espace 3d,* Oui tout à fait l'analogie est tres facile à voir, j'ai personnellement trouvé cette analogie tout seul dans mon adolescence, avant de savoir que ca existait, et pendant un certain temps j'ai été tres attaché à cette analogie, je connais toutes ces vidéos. Le problème c'est que vous restez sur une analogie satisfaisante dans des cas particuliers tant qu'on ne descend pas dans les details, et ma réponse c'est précisément que lorsqu'on descend dans les détails ce n'est plus satisfaisant. *Ou quand vous dites : "car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague". c'est complètement faux, nos seul moyens de détection en MQ ne permette pas de voir les vagues ni quoi que ce soit de pertinent à ces échelles, nous ne pouvons que mettre un mur* On peut parfaitement faire une expérience double fente en mettant des détecteurs sur une des fentes tout en continuant à voir l'impact de la particule sur l'écran final, et les interférences disparaissent. Ca peut encore s'expliquer même avec une analogie onde pilote en disant "on a décalé le surfeur de sa vague" admettons, mais on voit bien qu'une théorie d'onde pilote devrait nous permettre d'utiliser ces vagues pour influencer des corpuscules d'une manière ou d'une autre. En pratique pour rester compatible avec les observations, les théories d'onde pilote ont besoin de règles ad hocs pour éviter ça. (que la vague d'un surfeur en pousse un autre par exemple vu qu'on ne voit rien de telle expérimentalement) *"à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique" à ma connaissance je n'arrive pas a trancher cette question, mais cela n'est vraiment pas plus étrange que l'interprétation classique dont on il est prouvé que ces onde sont dans un espace qui n'est pas notre espace physique classique, et qui par exemple ne respecte pas le principe de localité.* Je ne comprends pas votre réponse, tout l'intérêt des théories de types onde pilotes est d'avoir une forme de réalisme, des ondes physiques dans notre espace classique qui pousseraient des particules, si ces ondes ne sont pas dans un espace classique les théories pilotes n'apportent plus l'intérêt qui motivait leur existence. (les ondes sont dans un espaces qui depend du système considéré hein pas juste un autre espace) *et qui par exemple ne respecte pas le principe de localité.* Mais vous êtes au courant que les théories d'onde pilote sont fortement non locales? *Après pas mal de temps de recherche sur le sujet je n'ai toujours pas vue ou cette interprétation échouer* Ba ca depend ce que vous voulez dire par échouer, deja il n'y a pas pour le moment de version relativiste des théories d'onde pilote (alors que les autres théories oui), mais surtout moi je ne suis pas en train de dire que ca donne pas les mêmes prédictions, je dis que la motivation initiale, d'etre fidèle aux analogies de vidéo de gouttelette donnant une interprétation tres intuitive du phénomène, n'est même pas conservée par la théorie elle même, qui postule des ondes pilotes dans des espaces non physiques (l'espèce des configurations du système) *mais je trouve l'interprétation des ondes pilotes bcp trop efficace pour la rejeter si facilement.* Qu'est ce qui vous fait croire que c'est "facilement" ? efficace dans quoi ? pour donner une analogie intuitive dans des cas tres particuliers et faire des trucs totalement contre intuitif tout le reste du temps pour continuer à avoir les mêmes résultats que les autres théories ? *"on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace", car vous dites ça comme si c'était strictement impossible* Alors ici on ne s'est pas compris. moi ce que je vous dit c'est que la théorie des ondes pilotes elles même, la mécanique bohmienne décrit précisément une onde pilote qui n'est PAS une onde sur l'espace des qu'on considère plus qu'une seule particule. L'onde pilote en méca bohmienne est tirée de l'équation de Schrodinger qui est sur l'espace de configurations, pas sur l'espace. (Si vous avez une source qui dit l'inverse je suis preneur) *Sur les interprétations en générale:* Pendant longtemps j'ai beaucoup aimé l'interprétation pilote, et je ne suis pas satisfait par les interprétations consensuelles (ou leur absence d'interprétation), mais avec le temps et une compréhension plus fine de la quantique et des résultats expérimentaux j'ai conclus que ce qui était séduisant dans les théorie d'onde pilote avait besoin de disparaître pour que ca continue à marcher (Et du coup a mes yeux ca a perdu son intérêt initiale), personnellement je vais d'avantage vers du super déterminisme et de l'émergence de l'espace et du temps (Il y a plein de choses "intuitive" qui peuvent expliquer des resultats etrange). A priori de Broglie lui-même a été convaincu que cette interprétation n'était pas satisfaisante, après sa présentation initiale et même après l'addition de Bohm (source de ceci ici: ruclips.net/video/RlXdsyctD50/видео.html) et si je devais parier je dirais que c'est pour la meme raison: il voulait avoir une onde physique sur l'espace, ca marchait bien pour une particule, pour davantage il fallait partir dans des espaces abstraits et du coup toute la motivation initiale avait besoin de disparaitre pour que ca continue de marcher.
@@PasseScience Merci beaucoup pour vos réponses, c'est toujours très intéressant. je vais aussi répondre point par point : juste une précision sans réelle importance mais il y a eu malentendus, dans votre première réponse on s'est mal compris mais vous dites : "pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particules points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires " Donc ce que j'ai compris c'est qu'au dela d'une particule cela est impossible, et donc oui je vous répond que c'est faux et que parfois c'est possible, même avec 2 particules ou bien plus. Dans le sens ou non 1 particule n'est pas l'unique cas particulier dans le quel cela fonctionne. Maintenant je pense que j'ai compris ce que vous vouliez dire donc je passe directement à un des dernier point sur le même sujet : "ce que je vous dit c'est que la théorie des ondes pilotes elles même, la mécanique bohmienne décrit précisément une onde pilote qui n'est PAS une onde sur l'espace des qu'on considère plus qu'une seule particule. L'onde pilote en méca bohmienne est tirée de l'équation de Schrodinger qui est sur l'espace de configurations, pas sur l'espace. (Si vous avez une source qui dit l'inverse je suis preneur) " Je ne suis pas certain d'accepter ca. Si notre modèle mathématique demande des espace a plus de 3 dimension afin de fonctionner, cela ne veut pas dire que dans le monde réel l'espace correspond au modèle de nos calcul (c'est quelque chose que l'on fait très souvent en maths, une dimension mathématique n'est pas équivalente au dimension d'espace réel). Ca veux juste dire que nous utilisons un espace à n dimension pour prédire nos vagues qui elle peuvent exister dans un espace 3d classique. (et non désolé je n'ai pas de source à ce sujet). Mais en quoi cela est-il différents des interprétations classique de nos champ quantique actuelle ? "je ne vous dit justement pas qu'on ne peut jamais mais que lorsqu'on peut il s'agit de cas particulier. La théorie elle doit marcher dans le cas général pas uniquement particulier..." Pardon mais pour ce que j'en sais, la théorie fonctionne toujours, la seul chose que l'on risque de perdre c'est l'interprétation réaliste, "le sens". Et moi ce que j'ai l'impression de voir c'est que cette interprétation réaliste dépend toujours de la complexité du system que l'on ce donne la peine d'imaginer, mais peut être que je fais erreur. "Le problème c'est que vous restez sur une analogie satisfaisante dans des cas particuliers tant qu'on ne descend pas dans les details, et ma réponse c'est précisément que lorsqu'on descend dans les détails ce n'est plus satisfaisant." Mais donner moi donc ces détails non satisfaisant. (je crois me rappeler vous avoir déjà demander ca dans un autres commentaire il y a fort fort longtemps) "On peut parfaitement faire une expérience double fente en mettant des détecteurs sur une des fentes tout en continuant à voir l'impact de la particule sur l'écran final, et les interférences disparaissent. Ca peut encore s'expliquer même avec une analogie onde pilote en disant "on a décalé le surfeur de sa vague" admettons, mais on voit bien qu'une théorie d'onde pilote devrait nous permettre d'utiliser ces vagues pour influencer des corpuscules d'une manière ou d'une autre. En pratique pour rester compatible avec les observations, les théories d'onde pilote ont besoin de règles ad hocs pour éviter ça. (que la vague d'un surfeur en pousse un autre par exemple vu qu'on ne voit rien de telle expérimentalement)" C'est vrai que ces résultats reste perturbant au premier abord, mais dans les détails je ne suis plus certain de cela. Déjà pour commencer, si les vagues d'un surfeur en pousse un autre, 2 électrons crée des vagues qui se repousse l'un l'autre. Et pour l'expérience des doubles fentes, le détecteur (une source lumineuse) qui perturbe la synchronisation des vague (les interférences), ca ne me semble pas etre quelque chose d'incohérent, au contraire. Et cela perturbe les trajectoires de manière parfaitement chaotique, un résultat qui me parait encore une fois cohérent (dans cette analogie, comme je l'ai dit dans mon premier commentaire on jette en grande quantité des caillou dans l'eau). Ca pourrait bien etre un cas pour reprendre vos mots ou nous pouvons justement "utiliser ces vagues pour influencer des corpuscules d'une manière ou d'une autre" et je n'ai pas l'impression d'ajouter de règles ad hocs en disant ca. Mais je fais peut etre erreur. En tous cas je ne pense pas que l'on puisse dire que l'on ne voie jamais la vague d'un surfeur en pousser un autre. 1/2
@@PasseScience "Je ne comprends pas votre réponse, tout l'intérêt des théories de types onde pilotes est d'avoir une forme de réalisme, des ondes physiques dans notre espace classique qui pousseraient des particules, si ces ondes ne sont pas dans un espace classique les théories pilotes n'apportent plus l'intérêt qui motivait leur existence. (les ondes sont dans un espaces qui depend du système considéré hein pas juste un autre espace)" Je suis bien d'accord avec vous, l'intérêt que je leur porte viens de l'ajout de réalisme. Et ma réponse viens du fait que je sais que rien ne garantis que ce sera toujours le cas. Et si cela s'avère ne plus etre le cas, je prendrait tout de même très volontiers les quelque problèmes que cela me permet de comprendre. Et personnellement j'ai déjà du mal à interpréter les différents champ quantique dans un espace classique, donc des espace à haute dimension pour le déplacement d'ondes ne me semble juste pas plus étrange (Et ma définitions d'espace classique à déjà changer auparavant, donc cela ne me choquerai certainement pas plus que ce que par exemple la relativité à déjà fait par le passé) "Mais vous êtes au courant que les théories d'onde pilote sont fortement non locales?" Non je ne le suis pas (ou du moins pas convaincu), mais pardonner ma non expertise. "je dis que la motivation initiale, d'etre fidèle aux analogies de vidéo de gouttelette donnant une interprétation tres intuitive du phénomène, n'est même pas conservée par la théorie elle même, qui postule des ondes pilotes dans des espaces non physiques" C'est encore un détail mais la motivation initiale était uniquement de comprendre les phénomènes quantiques, certainement pas de donner plus de sens que les autres interprétations (pour De Broglie en tout cas) et encore moins d'etre fidèle au analogie macroscopique, qui elles sont (a ma connaissance) très ressentes. "Qu'est ce qui vous fait croire que c'est "facilement" ? Le fait que je n'ai pas croisé d'argument contradictoire à ce modèle qui me paraisse valable, mais j'accepte très volontiers que cela viens de mon ignorance. "efficace dans quoi ? pour donner une analogie intuitive dans des cas tres particuliers et faire des trucs totalement contre intuitif tout le reste du temps pour continuer à avoir les mêmes résultats que les autres théories ? " Pas donner des analogies intuitives, mais donner un sens à des phénomènes dont l'interprétation classique enseigné nous martèle que c'est magique et qu'il faut l'accepter. Et les exemples ne manque pas. Sur les interprétations en générale : Je ne suis pas (et ne sera probablement jamais) convaincu par l'interprétation de copenhague, et je connais bien votre attirance pour le super déterminisme, on en à d'ailleurs déjà parler en commentaire, je vous avez demander ce que vous en pensiez comme explication sous votre première vidéo à propos de l'intrication, et personnellement j'en avais entendu parler avant de connaitre les ondes pilotes. Mais depuis que je connais la mécanique bohmienne j'ai du mal à imaginer des explication ad hoc différentes alors qu'une explication déterministe classique existe peut etre déjà. Et je n'arrive simplement pas à comprendre comment un modèle si simple et (a ma connaissance) non contredit expérimentalement soit si peut accepter (par les expert car je vois bien qu'il est populaire chez les néophyte tel que moi). pour cette partie : "de Broglie lui-même a été convaincu que cette interprétation n'était pas satisfaisante, après sa présentation initiale et même après l'addition de Bohm et si je devais parier je dirais que c'est pour la meme raison: il voulait avoir une onde physique sur l'espace, ca marchait bien pour une particule, pour davantage il fallait partir dans des espaces abstraits et du coup toute la motivation initiale avait besoin de disparaitre pour que ca continue de marcher." Si moi je devais parier je dirais : je crois qu'à l'époque ca théorie ne faisait pas beaucoup plus de sens que les autres interprétation, il n'avais pas d'analogie macroscopique pour les aidé à comprendre, et cette interprétation nécessité même un facteur supplémentaire, une onde de nature inconnu. Et il à juste était comme tout les autres (et peut être à raison) convaincu par bohr et heisenberg. Mais si je peut donner mon avis sur le sujet, je pense personnellement que si ces interprétations macro (les gouttelettes) avait existé lors des conférences de Solvay de 1927, De Broglie n'aurait pas mis ca théorie de coté, et Niels Bohr aurait eu beaucoup plus de mal à convaincre. Et nous n'aurions surement pas l'hégémonie de l'interprétation de copenhague que nous avons actuellement Tous ca est affreusement long, ne vous sentez pas obligé de répondre, ou ne répondez qu'a 1 ou 2 point. Enfin faites comme vous voulez, et merci encore pour tous nos échanges, vous etes vraiment un vulgarisateur incroyable.
Salut, Merci pour la vidéo. Petite question, imaginons qu un capteur soit en un creux quantique (ou un pic, cela revient au meme) en fonction de la demi phase de l onde du capteur, la particule sera aborbee et donc ne pourra pas interferer correctement avec l autre chemin. Quelle serait la représentation d un creux quantique?
Hello, pas sur de comprendre la seconde partie de la phrase, car a partir du moment ou il y a detection de la particule via capture on perd toute notion d'onde (c'est ce qu'on appelle l'effondrement) toute l'onde se retrouve en qq sorte "concentrée" la ou elle a été détectée. Ensuite cette histoire de "bosse vs creu" j'imagine que vous dites cela à cause de la representation sinusoïdale ? si oui alors c'est un peu trompeur, car en pratique dans le modele il s'agit d'une onde complexe donc ca n'oscille pas vraiment entre 1 et -1 en passant par 0 ca tourne dans les complexes sur le cercle unité, une meilleur representation: ruclips.net/video/imdFhDbWDyM/видео.html ou celle ci qui montre la meme chose avec l'effet des detections et du collapse: ruclips.net/video/p7bzE1E5PMY/видео.html Il y a un autre type de representation avec des couleurs (pour expliquer ou on se trouve sur le cercle complexe) comme je montre à 6:03 la teinte represente la phase et l'intensite la norme. Apres il peut tout de meme y avoir des "creu" c'est a dire des zone de l'espace dont la norme est plus petite qu’ailleurs et donc ou la detection de la particule est moins probable.
Je 'e parle pas de la sinusoïdale mais du phénomène de détection lui même. Pour capter quelque chose, il faut un système instable qui puisse réagir à un stimuli quelconque. Donc on "charge"(mauvais terme mais je trouve mieux) le capteur, ce qui va écraser l onde au vu du décalage d énergie nécessaire a la captation. (En gros, pourquoi l onde s effondre)
@@fozzymorangis Alors le concept c'est que sil y a une interaction avec la particule qui vous permet de "déduire" au niveau macroscopique qq chose sur la particule alors: cette observation est statistiquement conditionné par l'onde avant observation et l'onde après observation va devenir compatible avec l'observation (S'effondrer). Pour cet aspect c'est vraiment similaire à l'exemple d'effondrement que je donne en mécanique statistique, dans le passage ou je parle d'observation negative: on a acquisition d'information sur le systeme et du coup ce qui decrit ce systeme change d'etat pour devenir compatible avec l'information acquise. Dans le cas de la mecanique quantique ce qui est etrange c'est qua ca ressemble a la fois a ce comportement non physique (ou on acquiert juste de l'info) mais que ca a aussi des consequences physiques (en effectuant des mesures on change la fonction d'onde d'une maniere qui a des consequences observables). Mais en gros le resumé c'est que des qu'on fait un truc sur une particule qui a pour but de determiner des parametres qu'elles aurait si elle etait un object classique, alors la fonction d'onde s'effondre a ce moment la.
Bonjour. " il est possible d'avoir une theorie predictive dont certains objets ne sont pourtant pas doté de réalisme, qui ne correspondent a rien de physique dans le monde réel " -> la theorie de la matiere ou de l'energie noire peut etre ? Ca me semble etre un bon sujet pour une prochaine video :)
6:30 Les expériences des doubles fentes ne réfutent absolument pas l’interprétation « A ou B ». La mécanique bohmienne explique parfaitement ces interférences et le guidage de la particule par une onde pilote.
Alors oui et non, ca le refute dans le sens présenté dans la video. Oui de base l'onde pilote peut aussi expliquer cela mais souffre d'autres problèmes. (je ferais un autre commentaire dessus plus tard)
(suite) Sur les ondes pilotes je met ici des remarques générales que j'ai copié collé à tous ceux qui ont évoqué le sujet. Dans le modèle quantique, on aurait tendance à penser que l'onde (la fonction d'onde) est supportée par l'espace mais en fait c'est une onde dans l'espace des configurations: pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particles points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires. Les théories de types onde pilote on une tres bonne motivation initiale: tenter de réintroduire du réalisme dans la physique quantique, dans le cas d'une seule particule on a l'analogie du surfeur et de sa vague et tout semble coller, mais malheureusement en dehors de ce cas particulier plus rien ne colle vraiment, pour qu'une théorie onde pilote reste valable pour des systèmes en général (pas juste des particule point) à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique. Il faut aussi introduire tout un tas de règles ad hoc pour être compatible avec les autres comportements quantiques, comme le fait que mesurer fasse "disparaître" l'onde ou son interaction avec (car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague). Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter. De mon point de vue tous les avantages initiaux apparents d'une théorie d'onde pilote sont perdues dès qu'on réalise vraiment un modèle qui marche et du coup on a autant d'inconvénient sans avoir les avantages. (Je ne suis pas expert des ondes pilotes donc le commentaire est a prendre avec des bémols, je regarderais peut être en détail un jour)
Ça me fait penser au théorème de Kochen-Specker portant sur la contextualité de la quantique ( fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Kochen-Specker ) : on y trouve ce genre de démonstration avec l'impossibilité de distribuer les états quantiques (corrélés) en états classiques (indépendants) et ça pose la question d'un espace en soi par rapport à l'espace en tant que défini par le contexte expérimental, c'est-à-dire la mise en place d'un dispositif générant les "observations" (ou interactions dites "observations" pour éviter d'invoquer une sorte de regard détaché du dispositif, pouvant voir sans interagir).
J’ai une vraie question sérieuse : n’y a-t-il pas déjà un problème avec les mots/concepts qu’on utilise ? En effet la définition d’un objet (une particule par exemple) inclut la notion d’espace et donc de localité. Dire “une particule se trouve en deux endroits différents” est absurde par définition. Il y a forcément une erreur logique dans cet énoncé. Soit ce n’est pas “une particule” soit les localités ne sont pas “différentes”. Pas au sens habituel de ces mots. Me trompe-je ? Je pense que ce n’est pas anodin au moins pour la vulgarisation scientifique, car souvent les concepts intuitifs et les a priori faux confusionnent notre pensée au lieu de l’éclairer.
Avec mes maigres connaissances en MQ : Dire “une particule se trouve en deux endroits différents” est absurde par définition → Non, ce n'est pas absurde. Une particule n'est qu'un terme pour désigner un 'objet' fondamental indivisible. Si cet objet est de nature quantique et qu'il est décrit par une fonction d'onde, cette fonction d'onde peut très bien être une vaguelette étendue dans l'espace (aspect ondulatoire). En revanche si on parle de corpuscule en MQ, alors oui ce dernier est localisé en un point précis. C'est l'aspect corpusculaire de la particule, une fois que la fonction d'onde s'est effondré (concentrée en un point). C'est justement cette "dualité onde-corpuscule" qui fait la particularité de la MQ. Une particule n'est pas un corpuscule en MQ (il est plus simple je pense de se la représenter comme une onde, mais garder à l'esprit que cette onde peut "s'effondrer" du fait d'interactions / d'observations et momentanément s'apparenter à un corpuscule)
@@Tenynos - merci ! Peut-être pour aider des gens comme moi à comprendre il aurait fallut inventer un nouveau mot en remplacement de “particule”. Un mot nouveau qui traduit le fait que le phénomène qu’il décrit n’existait pas encore dans le langage et la pensée.
@@Tenynos Si l'objet matériel est indivisible il ne peut pas se trouver à 2 endroits à la fois par définition ou alors la notion d'espace réel n'a plus de sens. si un objet matériel réel est spatialement étendu alors il est composé donc divisible par def. Pourquoi dit on qu'un électron est ponctuel donc indivisible et sa position est localisée à chaque fois à une position unique et non à des endroits différents en même temps. Certes la fonction d'onde mathématique complexe qui permet de calculer sa proba de détection à un endroit précis est un objet mathématique étendu mais confondre cette fonction d'onde mathématique d'un espace de Hilbert avec la particule matérielle est source de confusion et d'erreur. On ne détecte jamais un électron, particule matérielle, à une position donné et à une autre en même temps, la position de l'électron est à chaque fois unique. Encore une fois vous pouvez confondre la fonction d'onde complexe d'un espace de hilbert et la mesure variable d'un espace réel mais alors vous serez conduit vers des incohérences logiques en pagaille du style "une particule peut être partout à la fois, et la localité est une fiction , la causalité n'existe pas la relativité est fausse etc etc etc"
@@PasseScience 🙄Rhoooo ! Ne vous focalisez pas sur quelques grincheux, il y a quasiment que des commentaires enthousiastes ! Et ceux qui vous écoutent sans laisser de commentaires sont contents également. Vous faites un travail formidable.
@@johanlikethefish1591 Oui oui, je ne me focalisais pas dessus, je faisais du public shaming :p en dénonçant l'individu etrange qui avait considerer que ca méritait d'arrêter de regarder la vidéo! :)
Enfin une explication simple et efficace du principe de non communication ! En revanche je n’ai pas trop bien saisi la relation entre le bit (0 ou 1 ) et le décalage de l’onde, il y a-t-il une interaction ? Dans ce cas cette interaction ne pourrait pas être un diable caché ?
Il y a une erreur au début de votre raisonnement à 11:15 vous dites que : "le composant réfléchissant n'est que d'un côté du verre" Mais c'est inexact : la lame réfléchie bien les ondes (à moitié) des deux cotés, sinon l'onde ne serait simplement pas réfléchie (à moitié) quand elle arrive d'un des côté ! et dans tous les cas une onde électromagnétique qui change de direction (réfléchie) inverse sa phase.
Quand je dis "que d'un coté du verre" Je ne veux pas dire qu'une seule des faces de la partie réfléchissante est réfléchissante, mais que cette partie réfléchissante n'est que d'un cote du verre. Vous pouvez chercher "beam splitter coating" sur google image pour avoir une illustration de l'anatomie de la chose, je parle du "delectric coating" qui réfléchit bien les choses des deux cotes mais ce traitement n'est que d'un cote du verre. Par exemple: angstromengineering.com/applications/introduction-optical-coatings/beam-splitters/ Moi ce que je dit c'est que la partie bleu foncé sur cette image n'est que d'un cote de la partie bleu claire, mais cependant réfléchira bien la lumière qu'on vienne de gauche ou du bas. Cette autre illustration montre les deux trajets possible, mais toujours la couche réfléchissante que d'un cote: www.azooptics.com/Article.aspx?ArticleID=530 C'est pour cette raison qu'il y a une difference de chemin optique entre les deux "modes" d’entrée. Ma remarque essentiellement c'est que le composant ne peut pas être symétrique, s'il l’était il n'aura pas un comportement asymétrique en fonction du mode d'entrée.
@@PasseScience La couche réfléchissante n'est que d'un coté du verre (car elle est trop mince pour se "tenir seule") mais ça ne change rien à la façon dont les ondes se réfléchissent (à moitié) dessus, qu'elles arrivent du côté du verre ou du côté de la couche réfléchissante : elles changent de phase (opposée)
@@fs6107 Oui la reflection elle-même, au niveau du coating, se comporte de la même manière qq soit le mode d'incidence mais la différence de chemin optique engendre a l'issue de la chose, une différence de phase entre le fait d'entrer par la gauche ou pas le bas. Voir le chapitre "phase shit" ici: en.wikipedia.org/wiki/Beam_splitter#Phase_shift vous pouvez voir sur le petit schéma que le phase shift pour bleu est 0 0 pour transmis et réfléchi, et que c'est 0 pi pour le rouge. Moi j'ai juste repris ce schéma.
@@PasseScience Et bien à moins que ce soit moi qui n'aie pas compris quelque chose (mais ça me semble simple là...) vous avez repris une erreur 😇 : L'indice de réfraction de la lame de verre "support" de la couche réfléchissante ne change rien, et n'a rien à voir avec le fait que dans une réflexion d'onde électromagnétique, la phase est inversée.
@@fs6107 Moi ca me va^^ j'ai cité ma source si la source est fausse je decline toute responsabilité. :P (après ce qui importe c'est d'avoir un comportement sommatif tel que je le décris ensuite, qui peut annuler totalement l'onde d'un cote en cas de superposition en entrée, et si ca ne se fait pas nativement avec juste un BS ca se fera sans problème avec qq details en plus)
J'aimerais avoir un commentaire sur ma vision de la question de la perte de localité lié à la superposition... Mon sentiment sur ce qu'est la décohérence, c'est qu'il n'y a pas de barrière comme dans la vision de Copenhague, mais que toute mesure met le système de mesure dans un état superposé, qui de fait est très concentré sur un état physique classique (une histoire de valeur propre je crois)... Prenons l'expérience habituelle citée. On a une paire de photons intriqués, dans un état superposé, et depuis la terre, on envoie un photon à Alice sur Venus, et l'autre à Bob, sur Mars , là (après qq dizaines de minutes de vol) Alice et Bob mesurent le spin dès réception , suivant une direction aléatoirement verticale ou horizontale, le notent sur un papier, et l'envoie avec une fusée et le tout arrive sur terre dans 2 ans... et on se rend compte en comparant les papiers que c'est toujours opposé si c'est la même direction, sinon aléatoirement différent... Ma vision est qu'Alice et Bob sont isolés, les un des autres, et de la terre par la vitesse de la lumière, ce sont des chats de Schrödinger. et ma vision est que chacune de leur bulle d'espace-temps est isolée quantiquement jusqu'à ce qu'elles se croisent... pendant le vol de la fusée vers la terre... les 2 fusées, la terre, qui étaient dans des états superposés bien propres, s'effondrent dans un état classique où une seule mesure est écrite sur chaque papier, enfin, dans un état superposé où seuls les états classiques sont probables... Voilà, Je repense à l'expérience des chatons de Schrödinger, avec des atomes dans une cavité et un photon micro-onde... la cohérence ca peur durer tant qu'il y a vraiment pas de possibilité d'interaction, et quoi de plus béton pour bloquer les interférences que la vitesse de la lumière ? Bon, je ne suis pas physicien, alors dites-moi là où j'ai raté un truc.
En fait, on ne balance pas 2 particules, ici ! On balance 2 "moitiés" de la même particule qui interagit avec elle-même ! La lame réfléchissante du début sépare l'unique particule en 2 zones où elle peut être, et la question de la vidéo est justement de savoir si c'est juste 2 parties théoriques ou si ces parties sont réelles ! 👍
Ola Déjà,bravo pour la chaîne. Merci pour accessibilité des informations ! Depuis 4 ans je vie en Uruguay et en retraite.... ( j'ai 52 ans)/ Je m'intéresse aux sciences et l'astronomie. Ma mère fût ingénieur maquettiste au CNES,début 70en Banlieue- parisienne avant d'être a Toulouse. La mécanique quantique me passionne . Un vocabulaire adéquat serait bien venu! A la vitesse où évolue la technologie 'parler'' limite l'accès de l'interprétation,enseigner et étudier prend du temps et à ce niveau n'aurait il pas un raccourci ?
Il se semble qu'il y a par moments confusion entre l'état d'intrication de 2 particules et l'état de superposition d'une particule. Mais je me trompe sans doute, car je ne suis pas physicien
question pour l'exemple avec Alice et bob. Là on à 50% de chaque côté. Mais si par exemple on avait : Action 1 = 10% +/- et 90% -/+ Action 2 = 10% +/+ et 90% -/- est ce que ça partage pas de l'information du coup? genre si bob recoit un + il sait pas à 100% ce qui est du côté d'alice mais il sait que sil reçoit un + il y'a de grandes chances qu'alice ait un - et ai effectué l'action 1 alors que si il reçoit un - il y à de grande chance qu'alice ait encore une fois un - et ait effectué l'action 2. ça nous informe pas sur l'état de la particule en elle même mais plutôt sur la manière dont alice à interagit avec. Est ce que ça ne marche pas parce que c'est impossible d'avoir une telle distribution de probabilité ou est ce que c'est pour une autre raison? Parce que si ça marche on peut aussi multiplier l'expérience avec plein de particules pour augmenter la précisions. genre si on fait ça avec 1000 particules (en se mettant d'accord à l'avance que la même action sera effectuée sur chacune d'entre elles) on pourrait logiquement déduire assez facilement quelle action à effectué alice en regardant quel état est le plus répandu non? (jamais avec 100% de probabilité mais en s'en approchant)
*est ce que ça partage pas de l'information du coup?* Toute système ou situation qui en fonction d'une action locale change les statistiques d'un autre endroit, même très faiblement, est considéré comme une "communication" au sens envoi d'information. Car en effet si on avait un tel biais statistique, même très faible, influencé par une action locale on pourrait faire très facilement un protocole de communication très fiable, en le faisant un très grand nombre de fois (voir même plus futé voir épisode sur la théorie de l'information et le canal bruité). Et c'est précisément ceci que la relativité interdit, d'avoir une action locale qui change les statistiques d'un autre moment-endroit plus vite qu'une impulsion lumineuse n'aurait pu le faire (le cône de causalité). *Est ce que ça ne marche pas parce que c'est impossible d'avoir une telle distribution de probabilité ou est ce que c'est pour une autre raison?* C'est pour une autre raison, enfin plusieurs autres raisons: la première a rapport avec les propriétés mathématiques des éléments qui interviennent dans un état intriqué, une pair de particule intriquée c'est un système, qui se transforme avec le temps via les règles de la physique quantiques, et ces règles ont des propriétés mathématiques (comme je cite dans la vidéo: linéarité, préserve la norme, réversibilité) et on peut démontrer via ces règles que qq soit les choix fait d'un côté par Alice les statistiques restreintes à l'autre côté sont necessairement les memes. Une autre forme d'interdiction vient de l'autre theorie fondamentale: la relativité, avoir une communication supraluminique introduit plein de paradoxes.
Dans l'exemple que vous donnez concernant l'explication du théorème de non communication avec une paire de particules intriquées entre Alice et Bob, je comprends bien le choix de Alice, à savoir choix 1 anticorrélation parfaite ou choix 2 corrélation parfaite, mais ce qui m'échappe est que c'est eux qui peuvent décider si il y a anticorrélation ou corrélation parfaite. Si tous les deux s'entendent au préalable sur le choix qu'ils feront, alors Bob suivant ce qu'il obtiendra sera obligatoirement ce qu'à Alice et vice et versa. Pour que Bob ne puisse absolument pas connaître ce qu'a Alice, il faudrait être dans le cas d'une décorrélation parfaite ou éventuellement dans le cas d'une corrélation partielle. Je n'ai pas compris ou j'ai loupé quelque chose, mais quoi ? 🤔 C'est toujours un grand plaisir de visionner vos vidéos et donc bravo pour votre travail !🤩
L'analogie sur l'intrication à la toute fin est très simplifié car je ne soulignais qu'un aspect, autant prendre une analogie plus proche des vrai inégalités CHSH: Je vous invite à voir les 4 cas présentés en début de video ici: ruclips.net/video/OMpXKcKf0SM/видео.html Le cas qui vous intéresse c'est le 4eme (mais les autres avant permettent de se mettre dans le bain). Je vous laisse ensuite méditer en quoi le 4eme cas démontre une forme de non localité qui pourtant ne peut pas être utiliser pour communiquer (influencer statistiquement qq chose de distant en fonction d'une action locale) Et si vous avez des questions sur ce 4eme cas (que vous ne voyez pas en quoi c'est non local ou que vous trouvez une manière pour Alice et Bob de communiquer avec) je vous invite à poser une autre question sous la vidéo en question ^^
Je vais probablement me ridiculiser. Si nous prenons une fonction aléatoire qui génère 1M de choix. Si on donne au site A les sorties paires (ordre de sortie) et impaire à B. A l'issue de l'expérience on peut en rassemblant les sorties de l'interféromètre et la combinée de la carte de choix "seuls connus de nous" d'identifier si la particule est réellement passé par A et B. Non ?
Vous pouvez detailler plus clairement ce que vous faite avec chaque particule? (cette notion de choix n'est pas claire) La premiere par exemple vous faite quoi? vous tirez au sort un truc et en fonction de ce tirage vous faite des actions differentes? lesquels ? donner la particule à la lame semi reflechissante ? ou la donner directement à un des sites?
@@PasseScience Ce que j'ai compris (mal p-e). Sur chaque site la valeur 0/1 est décidé aléatoirement. On connaît sur le site mesure seulement le résultat de A+B (fig. @29:54). Il n'est pas possible de différencier 1+0 de 0+1. Je propose de générer un série de 0/1 via une fonction aléatoire. Sans la "connaître" elle est découpé en 2 demi-série (via une fonction connu). On procède à l'expérience. Après collecte des résultats on réassemble mécaniquement en A+B que l'on compare au résultats obtenu. Si les 2 suites obtenues sont identiques il est statistiquement impossible que la particule ne soit pas passé exactement aux 2 endroits eux même instant. L'idée est de tirer la série aléatoire à l'avance pour avoir 2 ensembles connus réellement seulement après l'expérience. Mais peut-être suis-je complètement à coté de la question que l'on cherche à résoudre (A et B vs ni A ni B).
@@doekia Je repond point par point *Sur chaque site la valeur 0/1 est décidé aléatoirement.* Oui (ou fixée par nous si on le désire) *On connaît sur le site mesure seulement le résultat de A+B (fig. @**29:54**). Il n'est pas possible de différencier 1+0 de 0+1.* Le timestamp n'est pas bon mais en effet on ne peut pas différencier 10 de 01 ni 00 de 11. *Je propose de générer un série de 0/1 via une fonction aléatoire. Sans la "connaître" elle est découpé en 2 demi-série (via une fonction connu). On procède à l'expérience.* Cette serie aleatoire de 0 1 et ce decoupage en 2 demi serie est utilisé pour controler quoi exactement ? (comment on utilise cette serie) *Si les 2 suites obtenues sont identiques il est statistiquement impossible que la particule ne soit pas passé exactement aux 2 endroits eux même instant.* Lesquels 2 suites, obtenues par quel processus? pourquoi "la" particule ? combien de fois l’expérience est elle faite ? (si c'est plusieurs fois du coup il n'y a pas qu'une particule)
@@PasseScience J'ai peur d'abuser de votre patience pour découvrir au final que je n'avais rien compris. Si c'est le cas par avance acceptez mes excuses. Je génère le suite aléatoire de 1 millions de bits (0/1) S1M, je la découpe en S1Ma et S1Mb, qui sont transmises au site A et B respectivement afin de faire varier le changement de phase ou polarisation ou ce qu'il convient pour représenter 0 ou 1 Je lance l'expérimentation 500K fois. Un fois les résultats obtenus ROab, mathématiquement je calcule résultat prévu, RPab = S1Ma + S1Mb. Si ROab est égal à RPab, j'en déduis (naif que je suis) que la particule est bien passé par A et B. PS: Je n'observe la suite S1M qu'une fois l'expérience terminé. La découpe est mécanique sans connaître les valeurs (pair/impair, 1/2, ...).
@@doekia *J'ai peur d'abuser de votre patience pour découvrir au final que je n'avais rien compris.* Au contraire mon but c'est de transmettre donc allez y. ! *Je génère le suite aléatoire de 1 millions de bits (0/1) S1M, je la découpe en S1Ma et S1Mb, qui sont transmises au site A et B respectivement afin de faire varier le changement de phase ou polarisation ou ce qu'il convient pour représenter 0 ou 1 Je lance l'expérimentation 500K fois.* Ok *Un fois les résultats obtenus ROab, mathématiquement je calcule le résultat prévu, RPab = S1Ma + S1Mb. Si ROab est égal à RPab, j'en déduis (naif que je suis) que la particule est bien passé par A et B.* Les résultats obtenus seront bien les résultats prévus (il n'y a pas de raison d'en douter il y a plein d'expériences d'interférométrie avec des déphasages même si généralement elles ne cherchent pas à montrer des choses aussi "standard" pour un physicien quantique). J'ai présenté l'expérience avec une seule particule parce que justement il n'y a dans cette configuration pas de comportement statistique: on prédit 100% du temps le premier détecteur sur les cas 01 ou 10 et 100% du temps l'autre détecteur sur les cas 00 ou 11. Avec 500k particules c'est ce qu'on verrait: que toutes celles ayant eu 01 ou 10 finiraient sur le premier détecteur et que toutes celles ayant eu 00 ou 11 finiraient sur l'autre. Lorsque chaque particule touche un detecteur on sait avec certitude si les bits sont les memes ou opposés ce qui du coup conclut en une interpretation forte "A et B"
Hello, comme je le dis dans la vidéo il n'y a pas de raison de douter qu'il soient différents de ce que la quantique prédit, c'est à dire avoir des détections sur un détecteur dans tous les cas où les bits sont différents, et sur l'autre dans tous les cas où les bits sont identiques. Si je dis "pas de raisons de douter" c'est parce qu'il y a de nombreuses expériences avec des Mach Zehnder et que ce qui est décrit ici est très basique mais du coup rarement l'objectif d'une expérience de recherche qui va plutôt utiliser ce phénomène pour faire d'autres choses par dessus. A priori ceci est assez proche mais il faudrait lire en détails: arxiv.org/abs/1104.2866
Euh... J'attends toujours que vous osiez déposer vos arguments dans la file de discussion sous le commentaire de votre champion GH-li3wj de cette présente vidéo 😂 Pour votre information, vous l'inquisiteur du déterminisme non local à la Jean Bricmont & consorts, Passe-Science démontre ici qu'il n'y a nécessairement aucune place entre l'indéterminisme non local et le superdéterminisme local ! 😲 Du coup, déterminisme non local = bullsh... selon PS ? 🤣🤣 Il serait bienvenu que vous osiez enfin participer à cette discussion, et que les riches connaissances dont vous vous targuez amplement instruisent Passe-science à dessein. Nous, tous les autres petits commentateurs anonymes, n'avons pas autant étudié que vous la question comme vous nous le rappelez régulièrement en conclusion de tout échange (à en lire les traces que vous laissez un peu partout en commentaires de ce type de vidéos) ! 😂🤣
@@jeremyleposte6856 inutile de vous dissimuler derrière un autre pseudo que thomasharcour ! On vous a reconnu à votre style... et à votre incompréhension crasse ! Vous n'avez effectivement absolument rien compris à cette vidéo... je vous laisse à votre condescendance hasardiste. Allez vénérer vos idoles et un conseil : allez consulter un psy car une telle agressivité pour un sujet de physique théorique, cache quelque chose.
@@lemondemerveilleuxdechrist6515 Pourquoi n'expliquez-vous jamais vos propres connaissances et votre état de leur compréhension à vos interlocuteurs ? Par contre pas de souci pour leur imposer votre opinion et pour vos attaques ad personam : Vidéos de J. Bricmont : « pathétique commentaire typique du mec qui n'a pas réfléchi au problème. Je m'intéresse au sujet depuis 4 ans. Votre condescendance n'est que le reflet de votre ignorance. » « apprenez à lire mes commentaires » Vidéo d’A. Aspect « "Shut up and calculate ! » » « le hasard n'a absolument pas été prouvé. Renseignez-vous un peu ! » « merci de ne pas me tutoyer. » Vidéo d’E Klein : « votre question résume l'ampleur de votre méconnaissance » « Ahurissant aveu ! Tout est dit à 32 minutes ! Le reste n'est que blabla stérile » « LOL ! Je me marre ! Comment peut-on affirmer pareil raccourci intellectuel ? Qui vous a raconté cette histoire ? » Vidéo d'Aurélien Barrau : « Je pense que le hasard est le dernier bastion des athées et autres libertariens… » Vidéo d'H. Fisher : « Résumé de la situation : le hasard est de la branlette intellectuelle. » ... Je continue ?
Je m’amuse aussi à chercher une interprétation. Impossible sans remettre en cause la définition (mathématique) de l’espace. Je pense que c’est un problème de maths, pas vraiment de physique (ie de comportement bizarre de la matière). De toute évidence, la solution n’est pas simple…
Oui! J'avoue avoir du mal à suivre. Il me semble que la dualité onde - particule manque elle même de précision, une onde peu s'étaler pas une particule. Mon idée est qu'une onde ne peut pas se propager si elle n'a pas un support composé lui même des particules très petites par rapport à elle. L'onde est une énergie pure mais cette énergie est transportée par les petites particules de son support qui vibrent, transmettent leur vibration-énergie à leurs voisines et reviennent à leur état d'équilibre. A l'arrivée l'énergie est dans la vibration des particules du lieu d'arrivée qui n'ont pas bougé. Il n'y a pas eut de transport de matière mais l'énergie se trouve bien dans de la matière vibrante de l'arrivée. Oserait-je dire que ce sont les corpuscule sde Newton qui vibrent et qui transportent le sondes lumineuses et électromagnétique ? A tout hasard : ruclips.net/video/wq3qOfjSjgk/видео.html
la dualité onde corpuscule s'emploie pour décrire des objets qui sont à la fois une onde et à la fois un corpuscule. Ils ont les caractéristiques des deux. Ça dépend juste de comment tu les observes. Ton idée comme quoi le caractère ondulatoire d'une particule se propage dans quelque chose est tout à fait décrit dans les théories des champs. Pour te donner un exemple, on peut très facilement observer les changements d'état des atomes qui composent des corps solides opaques dans le champ à au moins 4 dimensions spatio-temporel proche, ce qui veut dire qu'on voit facilement les mouvements, et les mouvements ne sont que des changements d'état dans le champ spatio-temporel à 4 dimensions connues. Considérer l'espace et le temps comme un champ reviens à dire que tous les mouvements dans l'univers, l'infinie majorité qu'on observe pas, se produisent de la même façon, agissent exactement avec les mêmes caractéristiques partout dans le champ, qui est ce qui décrit principalement l'univers, un grand champ spatio-temporel à 4 dimensions, entre autre. Il est aussi un champ électromagnétique, un champ gravitationnel. Les champs sont des "espaces virtuels" dans lesquels les caractéristiques propres du champ peuvent évoluer, changer et interagir. Ils se concrétisent comme des multitudes de vecteurs qui influencent des probabilités de changement d'état. Dans les champs, les informations de changement d'état n'ont pas besoin de support, en tout cas pas au sens où on pourrait l'imaginer. Les particules qui permettent cet échange sont les bosons, certains n'ont pas de masse et interagissent indépendamment de n'importe quel autre caractère. Il y a plusieurs bosons par champ d' interaction. Il ne sont pas des constituants "plus petits", ils sont juste des variations de certains caractères qui interagissent entre eux, en modifiant les probabilités de changement d'état dans tel ou tel champ.
Vous voyez un arbre avec les feuilles vertes. Un daltonien regarde le même arbre, mais il voit les feuilles oranges. Un chien regarde le même arbre, mais il voit les feuilles grises. Alors, les feuilles de l'arbre sont-elles en même temps vertes, oranges et grises ? Les feuilles de l'arbre sont-elles dans un état de superposition quantique ? La physique quantique est très mal interprétée par des scientifiques trop matérialistes. TOUT DÉPEND DE L'OBSERVATEUR !!! 1er résultat de la physique quantique.... ... mais aussi 1er résultat de la physique relativiste d'Einstein ! C'est "la théorie du Tout", qui relie l'infiniment petit à l'infiniment grand : TOUT DÉPEND DE L'OBSERVATEUR ! Le daltonien, le chien et vous, regardez le même arbre, mais vous ne voyez pas le même arbre. Jésus, Bouddha, Lao Tseu, Platon, Descartes, etc... : "Vous regardez, mais vous ne voyez pas". La réalité n'est que l'illusion de nos 5 sens physiques. Sciences et spiritualités convergent vers cette Vérité.
@@PasseScience Je ne sais pas quoi penser de votre réponse. Vous trouvez le raisonnement de Cantor correct, logique ? Vous trouvez logique de comparer des ensembles infinis ? Mon ami et moi, on a une taille infinie. Alors, qui est le plus grand de nous deux...??? Les scientifiques ont perdu tout sens de la logique. Et les résultats de la physique quantique, qui paraissent "magiques", sont tout simplement mal interprétés.
@@PasseScienceMes vidéos sur Cantor sont nulles. Mais... Cantor fait sa diagonale sur l'ensemble des réels, mais le raisonnement est identique sur l'ensemble des naturels. Je fais la diagonale sur l'ensemble des naturels, donc la liste est incomplète, donc il y a plus de naturels que de réels. L'erreur de Cantor, c'est de faire sa diagonale sur une seule des 2 listes, sur un seul des 2 ensembles. Exemple avec les bananes et les moutons : J'attribue une valeur numérique à chaque banane et chaque mouton. Sur la liste des bananes, je fais la diagonale de Cantor, j'obtiens un nouveau nombre qui n'est pas dans la liste, donc ma liste de bananes est incomplète. Donc j'ai plus de bananes que de moutons. Maintenant, si je fais ma diagonale sur la liste des moutons, j'obtiens un nouveau nombre qui n'est pas dans la liste, donc ma liste de moutons est incomplète. Donc j'ai plus de moutons que de bananes.
Désolé, mais quatre ne s'écrit pas avec un "s". Quatre Z états ont eu raison de ma motivation à finir la vidéo. Pourtant je me suis accroché jusqu'à 23 min
je ne suis pas assez fort en math pour dire ou ne pas dire , mais a ce quej ai compris non la mecanique quantique ne dit pas ca ! les equations disent un certain indeterminisme parce que les paricules quantiques ne sont pas d es objets ? quoi , on ne sait pas !! ces particules répondent seulement a des calculs , notamment dans des espaces de hilbert, mais dans la "réalité " notre petit monde tout dépend de l observation et donc de l interaction .deja etre dans deux etats on l a vu je crois mais deux endroits, peut etre que sous les limites de planck ?? a cette echelle y a t il un temps ? une réalité ?, wait and see
*Notes, précisions et potentiels errata:*
*Une experience qui semble assez proche de ce qui est décrit:*
arxiv.org/abs/1104.2866
*13:02** amplitudes des ondes sur les schemas:*
Les differences d'amplitude sur certains schemas ne sont volontairement pas représentées (pour simplifier le schema) pour avoir des informations quantitatives sur les amplitudes voir la remarque dessous à propos du passage 12:04.
*5:50** Pas d'interférence destructive en mécanique statistique ?*
Rigoureusement il y a des systèmes mécaniques classiques qui peuvent exhiber des interférences destructives dans les statistiques d'observations. On retrouve ceci dans les modèles type onde pilote. Si on considère que ce qu'on détecte, la particule, n'est pas seule mais surfe sur une onde tout ce qu'il y a de plus physique, alors l'ensemble est bien un système mécanique classique pouvant exhiber des motifs d'interférences. (Mais attention ici car les ondes pilotes bien que séduisantes dans des cas très simples, perdent, au moins de mon point de vue, tout ce qui les rend "naturelles et intéressantes" dès qu'on considère des systèmes plus complexes qu'une particule unique)
*Sur l'intrication:*
L'analogie rapide que je donne à la fin pour l'intrication est satisfaisante pour illustrer le point voulu, qu'action non locale n'est pas synonyme de pouvoir communiquer, mais n'est pas satisfaisante pour illustrer toutes les subtilités de l'intrication elle même. Pour cela je vous renvoie à la première partie de l’épisode sur la téléportation quantique qui reprend une analogie plus proche des inégalités CHSH: ruclips.net/video/OMpXKcKf0SM/видео.html vous pouvez également consulter l’épisode plus vieux sur l'intrication elle même, qui tente de montrer davantage de subtilité mais n'utilise pas les inégalités CHSH (utilise une autre inégalité dans un but pedagogique): ruclips.net/video/7fbANQs6Tkg/видео.html
*12:04** comment des "quarts d'onde" reconstruisent une onde entière et non une demie?*
Dans le modèle quantique ce qui est lié à la probabilité d'observation c'est une norme qui est le carré des coefficients pas les coefficients eux meme (c'est lié au formalisme utilisant les nombres complexes). Si on est dans une superposition d'état 50% A + 50% B on est PAS dans l’état 1/2 A + 1/2 B mais dans l’état 1/racine(2) A + 1/racine(2) B (car 1/racine(2) au carré donne 1/2 et donc 50%). Notre lame semi réfléchissante transforme:
-entrée1 en 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2
-entrée2 en 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 (noter le - pour le decalage d'une demi période)
Si on lui donne en entrée un état 50% entré1 50% entrée2 alors on lui donne 1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2 et on peut appliquer la linéarité:
Lame(1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2) =
1/racine(2) * Lame(entrée1) + 1/racine(2) * Lame(entrée2) =
1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2 ) + 1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 ) =
1/2sortie1 + 1/2sortie2 + 1/2 sortie1 - 1/2 sortie2 =
1*sortie1
(On a bien toujours une probabilité d'observation de 1, ici intégralement sur la sortie1)
Bonjour
J’ai une vraie question sérieuse : n’y a-t-il pas déjà un problème avec les mots/concepts qu’on utilise ? En effet la définition d’un objet (une particule par exemple) inclut la notion d’espace et donc de localité.
Dire “une particule se trouve en deux endroits différents” est absurde par définition. Il y a forcément une erreur logique dans cet énoncé.
Soit ce n’est pas “une particule” soit les localités ne sont pas “différentes”. Pas au sens habituel de ces mots.
Me trompe-je ?
Je pense que ce n’est pas anodin au moins pour la vulgarisation scientifique, car souvent les concepts intuitifs et les a priori faux confusionnent notre pensée au lieu de l’éclairer.
@@sebastienh1100 je confirme qu'il y a de gros problèmes de logique qui sont liés aux définitions des postulats de la MQ qu'on trouve notamment dans le Cohen Tannoudji Tome 1 la bible des physiciens, il y a un bug notamment dans le postulat concernant la mesure qui entraîne des incohérences en chaîne comme la transmission instantanée à distance et un tas de malentendus. Ce bug n'existait pas chez Bohr. Effectivement c'est aberrant de dire qu'une particule, objet localisé par définition, peut être à plusieurs endroits à la fois. En revanche une onde ou un signal a une étendue spatiale mais une onde n'est pas une particule localisée. Une onde se propage conformément à la causalité , à la localité et à la Relativité. Cette fonction d'onde permet seulement de calculer la proba de détecter la présence d'une particule à un endroit donné, c'est une mesure de position, à ne pas confondre avec l'onde ou le signal correspondant, n'est ce pas!
@@sebastienh1100 Le jargon de la physique s'est cronstruit avec une conception classique; un objet quantique n'est pas une particule, d'où le principe d'indétermination.
à partir du moment où on considère une action non locale alors on considère que la Relativité est fausse. La transmission de l'information ou de toutes actions ne peut pas se faire plus vite que la lumière et encore moins instantanément, c'est le point de départ de la relativité et de toute la physique, les équations de Maxwell etc etc.... A quoi bon écrire une équation de propagation d'un processus physique quelconque si la physique était non locale, on se demande à quoi servirait les lagrangiens en physique aussi si la physique était non locale?
Donc dire: "la physique est non locale mais n'est pas un problème car Bob et Alice ne peuvent pas communiquer à distance de toute façon" c'est vraiment de l'enfumage de 1ère classe.
Pourrais-tu faire une vidéo pour expliquer ou comprendre l'infodynamique ? C'est une théorie qui me semble un peu obscure et j'aurais bien aimé que tu mettes un peu d'ordre dans ce trend 🥲
Vidéo à revoir plusieurs fois mais super intéressante. Comme je le dis souvent, Passescience c'est plus tendu que Science étonnante mais à juste titre. Pour moi Passe science vise un publique qui veut aller plus loin dans la compréhension de ces mécanismes. Alors que pour Science étonnante ça se veut plus "légé". Dans passe science, on empile plusieurs concepts dans la même vidéo pour aller assez loin toucher l'idée et du coup ça peu aller assez vite pour certain c'est normal (même moi). Je pense que science étonnante empile moins les concepts :)
Un plaisir de revoir Alice et bob.Pas tout compris mais j’y reviendrai très vite.Merci pour votre magnifique travail.
Super explications
Je suis bien d'accord sur le questionnement pour la notion "d'endroit" donc d'espace. On est bien au cœur du problème.
La relativité générale peut s'écrire sans coordonnées, mais localement il y a bien une notion d'espace. En QFT il n'y a pas non plus de coordonnées mais les expériences font bien intervenir cette notion d'endroit. Il n'y a pas vraiment de théorie faisant abstraction de l'espace, la théorie des cordes n'en parlons pas elle présuppose un milieu propagateur. La théorie quantique à boucle est plus ou moins par construction dans la position de la RG pour quantifier l'espace.
C'est vrai que si on imagine que des particules intriquées sont dans une configuration où l'espace n'existe pas entre elles, on est plus dans les mêmes contraintes pour l'interprétation.
Reste à trouver la théorie.
La superposition, comme l’intrication nous montrent que le problème est réellement dans la définition même de ce qu’est une particule. La superposition n’est que l’expression mathématique des différents états dans lesquels peut être la particule. L’intrication correspond à un mélange d’États de deux particules. Dans les deux cas, les particules ne sont dans aucun état privilégié et encore moins dans tous les états à la fois. On comprend bien avec ces deux notions que la pierre d’achoppement en réalité, c’est l’espace lui-même. En effet, les particules correspondent à des propriétés de l’espace qui nous échappent encore. La connaissance de ces propriétés permettront sans doute d’avoir une idée beaucoup plus précise de ce que sont des particules et donc la matière au niveau fondamental…
A partir de 10:07:
J'ai du mal à comprendre l'histoire de la lame semi réfléchissante.
Si l'amplitude est divisée par deux, comment ça se fait qu'on observe pas les deux ondes en sorties?
Si elle est soit réfléchie, soit non, pourquoi ne conserve-t-elle pas toute son amplitude (énergie?)?
Merci d'avance si quelqu'un a une réponse :)
Ou alors si on l'observe, alors l'amplitude est pleine, c'est ça?
Bon ben j'ai fini la vidéo et c'est décidément beaucoup trop compliqué pour mon petit cerveau :(
C'est une très bonne question, je m'attendais à l'avoir^^ donc bravo pour avoir été aussi rapide.
En fait il va falloir un peu descendre dans les details mathématiques. Dans le modèle quantique ce qui est lié à la probabilité d'observation c'est une norme qui est le carré des coefficients pas les coefficients eux meme (c'est lié au formalisme utilisant les nombres complexes). Si on est dans une superposition d'état 50% A + 50% B on est PAS dans l’état 1/2 A + 1/2 B mais dans l’état 1/racine(2) A + 1/racine(2) B (car 1/racine(2) au carré donne 1/2 et donc 50%). Notre lame semi réfléchissante transforme:
-entrée1 en 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2
-entrée2 en 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 (noter le - pour le decalage d'une demi période)
Si on lui donne en entrée un état 50% entré1 50% entrée2 alors on lui donne 1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2 et on peut appliquer la linéarité:
Lame(1/racine(2) entrée1 + 1/racine(2) entrée2) =
1/racine(2) * Lame(entrée1) + 1/racine(2) * Lame(entrée2) =
1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 + 1/racine(2) sortie2 ) + 1/racine(2) * ( 1/racine(2) sortie1 - 1/racine(2) sortie2 ) =
1/2sortie1 + 1/2sortie2 + 1/2 sortie1 - 1/2 sortie2 =
1*sortie1
(On a bien toujours une probabilité d'observation de 1, ici intégralement sur la sortie1)
Voila voila
*Si elle est soit réfléchie, soit non, pourquoi ne conserve-t-elle pas toute son amplitude (énergie?)?*
Dans le modèle elle n'est pas soit l'une soit l'autre elle est divisée, comme si une partie était réfléchie et l'autre non.
@@PasseScience
Il va me falloir un peu de temps pour digérer tout ça je pense mais merci beaucoup pour la réponse.
Je crois qu'il faut que j'aille revoir vos anciennes vidéos sur le sujet ;)
Cerveau en ébullition bonjour !! La quantique c'est vraiment passionnant mais qu'es que ça fait mal a la tête 😅 Bravo, grand respect aux connaissances que tu disposes pour essayer d'expliquer cette état de la matière au commun des mortels 😅
100% d'accord que ces effets vont dans le sens d'une emergence de l'espace et du temps. information et calcul sont probablement des piliers plus fondamentaux pour construire nos modèles
Très intéressant, même si je devrais la visualiser une seconde fois.
La fin est particulièrement intéressante (le realisme de l'espace) et interroge sur la signification du temps.
Pour moi aussi c'est ce que je retiens, nos concepts de temps et d'espace sont clairement à la ramasse 😂 j'ai hâte
Ola
Déjà,bravo pour la chaîne.
Merci pour accessibilité des informations !
Depuis 4 ans je vie en Uruguay et en retraite....
( j'ai 52 ans)/
Je m'intéresse aux sciences et l'astronomie. Ma mère fût ingénieur maquettiste au CNES,début 70en Banlieue- parisienne avant d'être a Toulouse.
La mécanique quantique me passionne .
Un vocabulaire adéquat serait bien venu!
A la vitesse où évolue la technologie 'parler'' limite l'accès de l'interprétation,enseigner et étudier prend du temps et à ce niveau n'aurait il
Un raccourci ?
18:09 il y a une transition qui se fait mal pour moi ici, je ne fais plus le lien avec ce qui précède
Sur le diagramme d'avant il y a une ligne pointillée courbe violette qui symbolise le moment-endroit ou les demi particules ont cessé d'interagir avec leur site respectif (passé ce point si elles changent d’état ce n'est plus en fonction de l’état du bit du site qu'elles ont visité). Ce qu'on cherche a faire c'est mettre au point le circuit qui passe de ce moment-etat à des detections permettant d' identifier les 4 cas (C'est a dire mettre au point et changer toute la fin de l'experience, toute la partie en haut à droite apres la ligne violette). Dans la slide suivante la ligne violette est a gauche de l'image.
C'est plus clair ?
Super comme d'hab ! 👏
Ce type est genial!!!
Bonjour ! Merci beaucoup pour cette vidéo très intéressante, d'autant qu'on entend souvent des détracteurs du "A ET B" !
Est-ce que vous comptez expliquer un jour l'interprétation des ondes pilotes de DeBroglie-Baum ? À chaque fois que je fais des recherches, je tombe toujours sur le même exemple des fentes d'Young, mais qu'en est-il pour des expériences comme celles que vous présentez ici ?
Merci encore, et au plaisir de lire une réponse de votre part ! 👍
Sur les ondes pilotes je met ici des remarques générales que j'ai copié collé à tous ceux qui ont évoqué le sujet. Dans le modèle quantique, on aurait tendance à penser que l'onde (la fonction d'onde) est supportée par l'espace mais en fait c'est une onde dans l'espace des configurations: pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particles points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires. Les théories de types onde pilote on une tres bonne motivation initiale: tenter de réintroduire du réalisme dans la physique quantique, dans le cas d'une seule particule on a l'analogie du surfeur et de sa vague et tout semble coller, mais malheureusement en dehors de ce cas particulier plus rien ne colle vraiment, pour qu'une théorie onde pilote reste valable pour des systèmes en général (pas juste des particule point) à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique. Il faut aussi introduire tout un tas de règles ad hoc pour être compatible avec les autres comportements quantiques, comme le fait que mesurer fasse "disparaître" l'onde ou son interaction avec (car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague). Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter. De mon point de vue tous les avantages initiaux apparents d'une théorie d'onde pilote sont perdues dès qu'on réalise vraiment un modèle qui marche et du coup on a autant d'inconvénient sans avoir les avantages.
(Je ne suis pas expert des ondes pilotes donc le commentaire est a prendre avec des bémols, je regarderais peut être en détail un jour)
@@PasseScience bonjour ! Merci beaucoup ! J'avais effectivement du mal à comprendre ce qu'était réellement l'onde pilote, finalement, ça venait juste à repousser le problème, oui ! Et c'est vrai que j'ai aussi un problème avec la notion de "suppression" de l'onde à un endroit si l'on mesure que la particule n'est pas à cet endroit ! Pour reprendre l'analogie du surfeur, si la vague se sépare en 2, il ne sera que sur une partie, mais le reste de la vague devrait continuer à exister et elle devrait pouvoir avoir un impact plus tard si les 2 vagues interfèrent de nouveau, donc la suppression semble en effet ad hoc !
Bien, mais le schéma à 14:06 n'est pas clair.
Vous avez une question plus precise sur ce schéma ^^ ?
@@PasseScience Certes : 1) le train d'ondes du dispositif en bas à droite ne devrait-il être représenté après le miroir ? 2) et d'ailleurs, ce même miroir ne va-t-il pas inverser la phase ? (alors que précisément cette dernière ne doit pas changer ici) 3) le train d'ondes du dispositif en haut à gauche ne devrait-il pas être représenté en opposition de phase (comme il a été fait dans les schémas précédents), puisque le dispositif est censé l'inverser ce coup-ci ?
Merci par avance.
@@VanRijn4K Je répond point par point:
*1) le train d'ondes du dispositif en bas à droite ne devrait-il être représenté après le miroir ?*
Le train d'onde il bouge, à un moment il sera avant le miroir, à un autre moment il sera après le miroir. Vous vous demandez pourquoi l'ordre bit-miroir sur le site bas droite n'est pas le même que sur le site haut gauche ? c'était juste pour une raison de mise en page, ca rentrait plus facilement en format paysage ainsi. (et vu qu'ici tout commute trivialement...)
*2) et d'ailleurs, ce même miroir ne va-t-il pas inverser la phase ?*
Ce qu'on veut ici c'est juste rediriger le train d'onde, oui il peut y avoir des détails techniques mais suffit de faire "comme si on les avait résolu" c'est à dire considérer qu'on s'est démerdé pour rediriger le train d'onde et que s'il y a des problématiques de phases introduites par cette étape alors elles sont été résolues.
*3) le train d'ondes du dispositif en haut à gauche ne devrait-il pas être représenté en opposition de phase (comme il a été fait dans les schémas précédents), puisque le dispositif est censé l'inverser ce coup-ci ?*
Avant d'arriver au point controllé par le "bit" le train d'onde a sa phase initiale (comme dans tous les schéma d'avant) et le bit à 1 en inverse la phase comme stipulé. (apres le rond blanc cerclé d'orange qui symbolise le controle, la phase a été inversée)
Voila voila
@@PasseScience Concernant la 1ere question, je me doutais effectivement que c'était du au manque de place sur le schéma, mais je voulais malgré tout vous l'entendre dire. Pour le reste, OK.
Merci encore d'avoir pris la peine de prendre le temps de me répondre (et avec quelle diligence !), félicitations pour vos vidéos et bon courage pour les suivantes (que nous sommes tous ici impatients de découvrir) !
Bonjour passe-science et merci pour cette nouvelle vidéo, toujours aussi passe-ionante.
Une petite question à propos des 2 dispositifs distants :
Est-il possible que l'un d'eux déphase la particule, non pas d'une demie période, mais d'un quart de période.
De cette façon, à la sortie de la dernière lame, on aurait des distributions de sorties vers la haut / vers la droite permettant de connaitre l'état des 2 bits (et non leur seule égalité).
--> Je suppose que non, sinon quelqu'un y aurait déjà pensé, mais je suis curieux de savoir par quelle pirouette notre facétieuse mécanique quantique va arriver à nous l'interdire...
Oui on peut déphaser de ce qu'on desire, et oui ca donnerait une superposition d’état en sortie de la lame recombinante, mais on ne peut pas lire une superposition d’état, elle va s'effondrer, c'est a dire qu'un seul des deux détecteurs va détecter un truc mais le détecteur qui bipera sera aléatoirement déterminé selon les proportions statistiques imposées par la superposition en question.
Si on envoie un millier de particule on verra des proportions et on pourrait deduire l'etat des deux bits (en gardant les memes etats pour toutes nos particules) mais du coup ca ne serait plus vraiment lire les deux bits avec une seule particule.
@@PasseScience "mais du coup ca ne serait plus vraiment lire les deux bits avec une seule particule" --> bien sûr !
j'aurais dû y penser avec de poster...
merci !
Super!
Bonjour et merci pour la vidéo, très intéressant
Mais pas d'accord avec certain passage, a 5:47 vous dites qu'en mécanique statistique additionner des possibilité augmente tjr la fréquence des observation a cette endroit. Mais c'est faux, en mécanique ondulatoire ce n'est pas le cas, si au lieu d'une balle qui roule sur une surface "chaotique" on prend un surfeur qui suit une vague, les vague auront des interférence destructive qui réduirons la probabilité d'observation.
(le fameux modèle d'onde pilote)
Bonjour, oui on peut trouver des objets hybrides (onde pilote) qui en mecha stats font ce qu'il faut. (L'affirmation de la video refute juste l’interprétation point + bruit de l'objet)
Sur les ondes pilotes je met ici des remarques générales que j'ai copié collé à tous ceux qui ont évoqué le sujet. Dans le modèle quantique, on aurait tendance à penser que l'onde (la fonction d'onde) est supportée par l'espace mais en fait c'est une onde dans l'espace des configurations: pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particles points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires. Les théories de types onde pilote on une tres bonne motivation initiale: tenter de réintroduire du réalisme dans la physique quantique, dans le cas d'une seule particule on a l'analogie du surfeur et de sa vague et tout semble coller, mais malheureusement en dehors de ce cas particulier plus rien ne colle vraiment, pour qu'une théorie onde pilote reste valable pour des systèmes en général (pas juste des particule point) à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique. Il faut aussi introduire tout un tas de règles ad hoc pour être compatible avec les autres comportements quantiques, comme le fait que mesurer fasse "disparaître" l'onde ou son interaction avec (car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague). Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter. De mon point de vue tous les avantages initiaux apparents d'une théorie d'onde pilote sont perdues dès qu'on réalise vraiment un modèle qui marche et du coup on a autant d'inconvénient sans avoir les avantages.
(Je ne suis pas expert des ondes pilotes donc le commentaire est a prendre avec des bémols, je regarderais peut être en détail un jour)
@@PasseScience je ne suis pas non plus un expert de la théorie, mais je ne suis pas d'accord.
Je crois que vous faite erreur quand vous dites : " c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particules points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires ".
Parfois on le peut, même si bien sure je ne sais pas si cela est généralisable, mais prenez par exemple ces cristaux de gouttes comme montrée ici ruclips.net/video/pHpsLboMni8/видео.html&ab_channel=LeprojetLut%C3%A9tium il est facile de voire l'analogies qui permet de représenté une fonction d'onde dans notre espace 3d, qui théoriquement aurais des espace de configuration élevée (et oui bien sur cela est aussi un cas particulier)
un cas particulier de 2 particules est visible dans cette vidéo : ruclips.net/video/QCiTD_9lE_0/видео.html&ab_channel=LeprojetLut%C3%A9tium
Ou quand vous dites : "car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague".
c'est complètement faux, nos seul moyens de détection en MQ ne permette pas de voir les vagues ni quoi que ce soit de pertinent à ces échelle, nous ne pouvons que mettre un mur et regarder ou le surfeur s'écrase, ou alors nous pouvons lancer des caillou dans l'eau en grande quantité en espérant que l'un d'eux soient déviés par le surfeur, je voudrait bien comprendre comment cela pourrait il nous permettre de le voire surfer ca vague sans modifié le système ?
"à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique"
à ma connaissance je n'arrive pas a trancher cette question, mais cela n'est vraiment pas plus étrange que l'interprétation classique dont on il est prouvé que ces onde sont dans un espace qui n'est pas notre espace physique classique, et qui par exemple ne respecte pas le principe de localité.
dernière partie : "Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter."
Après pas mal de temps de recherche sur le sujet je n'ai toujours pas vue ou cette interprétation échoue, et je ne pense pas que ce modèle soit "tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme". Non cela ne transforme pas la MQ en mécanique classique, mais tout de même cela donne du sens à la dualité onde corpuscule (et j'ai l'impression que ca en donne aussi au problème de la mesure, ou encore à l'effet tunnel et a la décohérence)
Pour finir, je répète que je ne suis pas expert du sujet, mais je trouve l'interprétation des ondes pilotes bcp trop efficace pour la rejeté si facilement. Et depuis que je connais cette interprétation j'ai bcp de mal a accepter les phrase de ce genre "on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace", car vous dites ca comme si c'était strictement impossible, exactement comme vous le faites dans dans la vidéo pour les interférence dans la mécanique classique, alors que si c'est possible, c'est juste compliqué.
@@jchristian3775
Je répond point par point:
*Je crois que vous faite erreur quand vous dites : " c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particules points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires ". Parfois on le peut,*
Je fais une phrase qui commence par "c'est un cas particulier" et vous répondez à un truc qui commence par "parfois on peut" ? moi je ne vous dit justement pas qu'on ne peut jamais mais que lorsqu'on peut il s'agit de cas particulier. La théorie elle doit marcher dans le cas général pas uniquement particulier...
*mais prenez par exemple ces cristaux de gouttes comme montrée ici ... il est facile de voire les analogies qui permet de représenter une fonction d'onde dans notre espace 3d,*
Oui tout à fait l'analogie est tres facile à voir, j'ai personnellement trouvé cette analogie tout seul dans mon adolescence, avant de savoir que ca existait, et pendant un certain temps j'ai été tres attaché à cette analogie, je connais toutes ces vidéos. Le problème c'est que vous restez sur une analogie satisfaisante dans des cas particuliers tant qu'on ne descend pas dans les details, et ma réponse c'est précisément que lorsqu'on descend dans les détails ce n'est plus satisfaisant.
*Ou quand vous dites : "car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague". c'est complètement faux, nos seul moyens de détection en MQ ne permette pas de voir les vagues ni quoi que ce soit de pertinent à ces échelles, nous ne pouvons que mettre un mur*
On peut parfaitement faire une expérience double fente en mettant des détecteurs sur une des fentes tout en continuant à voir l'impact de la particule sur l'écran final, et les interférences disparaissent. Ca peut encore s'expliquer même avec une analogie onde pilote en disant "on a décalé le surfeur de sa vague" admettons, mais on voit bien qu'une théorie d'onde pilote devrait nous permettre d'utiliser ces vagues pour influencer des corpuscules d'une manière ou d'une autre. En pratique pour rester compatible avec les observations, les théories d'onde pilote ont besoin de règles ad hocs pour éviter ça. (que la vague d'un surfeur en pousse un autre par exemple vu qu'on ne voit rien de telle expérimentalement)
*"à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique" à ma connaissance je n'arrive pas a trancher cette question, mais cela n'est vraiment pas plus étrange que l'interprétation classique dont on il est prouvé que ces onde sont dans un espace qui n'est pas notre espace physique classique, et qui par exemple ne respecte pas le principe de localité.*
Je ne comprends pas votre réponse, tout l'intérêt des théories de types onde pilotes est d'avoir une forme de réalisme, des ondes physiques dans notre espace classique qui pousseraient des particules, si ces ondes ne sont pas dans un espace classique les théories pilotes n'apportent plus l'intérêt qui motivait leur existence. (les ondes sont dans un espaces qui depend du système considéré hein pas juste un autre espace)
*et qui par exemple ne respecte pas le principe de localité.*
Mais vous êtes au courant que les théories d'onde pilote sont fortement non locales?
*Après pas mal de temps de recherche sur le sujet je n'ai toujours pas vue ou cette interprétation échouer*
Ba ca depend ce que vous voulez dire par échouer, deja il n'y a pas pour le moment de version relativiste des théories d'onde pilote (alors que les autres théories oui), mais surtout moi je ne suis pas en train de dire que ca donne pas les mêmes prédictions, je dis que la motivation initiale, d'etre fidèle aux analogies de vidéo de gouttelette donnant une interprétation tres intuitive du phénomène, n'est même pas conservée par la théorie elle même, qui postule des ondes pilotes dans des espaces non physiques (l'espèce des configurations du système)
*mais je trouve l'interprétation des ondes pilotes bcp trop efficace pour la rejeter si facilement.*
Qu'est ce qui vous fait croire que c'est "facilement" ? efficace dans quoi ? pour donner une analogie intuitive dans des cas tres particuliers et faire des trucs totalement contre intuitif tout le reste du temps pour continuer à avoir les mêmes résultats que les autres théories ?
*"on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace", car vous dites ça comme si c'était strictement impossible*
Alors ici on ne s'est pas compris. moi ce que je vous dit c'est que la théorie des ondes pilotes elles même, la mécanique bohmienne décrit précisément une onde pilote qui n'est PAS une onde sur l'espace des qu'on considère plus qu'une seule particule. L'onde pilote en méca bohmienne est tirée de l'équation de Schrodinger qui est sur l'espace de configurations, pas sur l'espace. (Si vous avez une source qui dit l'inverse je suis preneur)
*Sur les interprétations en générale:*
Pendant longtemps j'ai beaucoup aimé l'interprétation pilote, et je ne suis pas satisfait par les interprétations consensuelles (ou leur absence d'interprétation), mais avec le temps et une compréhension plus fine de la quantique et des résultats expérimentaux j'ai conclus que ce qui était séduisant dans les théorie d'onde pilote avait besoin de disparaître pour que ca continue à marcher (Et du coup a mes yeux ca a perdu son intérêt initiale), personnellement je vais d'avantage vers du super déterminisme et de l'émergence de l'espace et du temps (Il y a plein de choses "intuitive" qui peuvent expliquer des resultats etrange). A priori de Broglie lui-même a été convaincu que cette interprétation n'était pas satisfaisante, après sa présentation initiale et même après l'addition de Bohm (source de ceci ici: ruclips.net/video/RlXdsyctD50/видео.html) et si je devais parier je dirais que c'est pour la meme raison: il voulait avoir une onde physique sur l'espace, ca marchait bien pour une particule, pour davantage il fallait partir dans des espaces abstraits et du coup toute la motivation initiale avait besoin de disparaitre pour que ca continue de marcher.
@@PasseScience Merci beaucoup pour vos réponses, c'est toujours très intéressant.
je vais aussi répondre point par point :
juste une précision sans réelle importance mais il y a eu malentendus, dans votre première réponse on s'est mal compris mais vous dites : "pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particules points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires "
Donc ce que j'ai compris c'est qu'au dela d'une particule cela est impossible, et donc oui je vous répond que c'est faux et que parfois c'est possible, même avec 2 particules ou bien plus. Dans le sens ou non 1 particule n'est pas l'unique cas particulier dans le quel cela fonctionne. Maintenant je pense que j'ai compris ce que vous vouliez dire donc je passe directement à un des dernier point sur le même sujet :
"ce que je vous dit c'est que la théorie des ondes pilotes elles même, la mécanique bohmienne décrit précisément une onde pilote qui n'est PAS une onde sur l'espace des qu'on considère plus qu'une seule particule. L'onde pilote en méca bohmienne est tirée de l'équation de Schrodinger qui est sur l'espace de configurations, pas sur l'espace. (Si vous avez une source qui dit l'inverse je suis preneur) "
Je ne suis pas certain d'accepter ca. Si notre modèle mathématique demande des espace a plus de 3 dimension afin de fonctionner, cela ne veut pas dire que dans le monde réel l'espace correspond au modèle de nos calcul (c'est quelque chose que l'on fait très souvent en maths, une dimension mathématique n'est pas équivalente au dimension d'espace réel). Ca veux juste dire que nous utilisons un espace à n dimension pour prédire nos vagues qui elle peuvent exister dans un espace 3d classique. (et non désolé je n'ai pas de source à ce sujet). Mais en quoi cela est-il différents des interprétations classique de nos champ quantique actuelle ?
"je ne vous dit justement pas qu'on ne peut jamais mais que lorsqu'on peut il s'agit de cas particulier. La théorie elle doit marcher dans le cas général pas uniquement particulier..."
Pardon mais pour ce que j'en sais, la théorie fonctionne toujours, la seul chose que l'on risque de perdre c'est l'interprétation réaliste, "le sens". Et moi ce que j'ai l'impression de voir c'est que cette interprétation réaliste dépend toujours de la complexité du system que l'on ce donne la peine d'imaginer, mais peut être que je fais erreur.
"Le problème c'est que vous restez sur une analogie satisfaisante dans des cas particuliers tant qu'on ne descend pas dans les details, et ma réponse c'est précisément que lorsqu'on descend dans les détails ce n'est plus satisfaisant."
Mais donner moi donc ces détails non satisfaisant. (je crois me rappeler vous avoir déjà demander ca dans un autres commentaire il y a fort fort longtemps)
"On peut parfaitement faire une expérience double fente en mettant des détecteurs sur une des fentes tout en continuant à voir l'impact de la particule sur l'écran final, et les interférences disparaissent. Ca peut encore s'expliquer même avec une analogie onde pilote en disant "on a décalé le surfeur de sa vague" admettons, mais on voit bien qu'une théorie d'onde pilote devrait nous permettre d'utiliser ces vagues pour influencer des corpuscules d'une manière ou d'une autre. En pratique pour rester compatible avec les observations, les théories d'onde pilote ont besoin de règles ad hocs pour éviter ça. (que la vague d'un surfeur en pousse un autre par exemple vu qu'on ne voit rien de telle expérimentalement)"
C'est vrai que ces résultats reste perturbant au premier abord, mais dans les détails je ne suis plus certain de cela. Déjà pour commencer, si les vagues d'un surfeur en pousse un autre, 2 électrons crée des vagues qui se repousse l'un l'autre. Et pour l'expérience des doubles fentes, le détecteur (une source lumineuse) qui perturbe la synchronisation des vague (les interférences), ca ne me semble pas etre quelque chose d'incohérent, au contraire. Et cela perturbe les trajectoires de manière parfaitement chaotique, un résultat qui me parait encore une fois cohérent (dans cette analogie, comme je l'ai dit dans mon premier commentaire on jette en grande quantité des caillou dans l'eau). Ca pourrait bien etre un cas pour reprendre vos mots ou nous pouvons justement "utiliser ces vagues pour influencer des corpuscules d'une manière ou d'une autre" et je n'ai pas l'impression d'ajouter de règles ad hocs en disant ca. Mais je fais peut etre erreur. En tous cas je ne pense pas que l'on puisse dire que l'on ne voie jamais la vague d'un surfeur en pousser un autre.
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@@PasseScience
"Je ne comprends pas votre réponse, tout l'intérêt des théories de types onde pilotes est d'avoir une forme de réalisme, des ondes physiques dans notre espace classique qui pousseraient des particules, si ces ondes ne sont pas dans un espace classique les théories pilotes n'apportent plus l'intérêt qui motivait leur existence. (les ondes sont dans un espaces qui depend du système considéré hein pas juste un autre espace)"
Je suis bien d'accord avec vous, l'intérêt que je leur porte viens de l'ajout de réalisme. Et ma réponse viens du fait que je sais que rien ne garantis que ce sera toujours le cas. Et si cela s'avère ne plus etre le cas, je prendrait tout de même très volontiers les quelque problèmes que cela me permet de comprendre. Et personnellement j'ai déjà du mal à interpréter les différents champ quantique dans un espace classique, donc des espace à haute dimension pour le déplacement d'ondes ne me semble juste pas plus étrange (Et ma définitions d'espace classique à déjà changer auparavant, donc cela ne me choquerai certainement pas plus que ce que par exemple la relativité à déjà fait par le passé)
"Mais vous êtes au courant que les théories d'onde pilote sont fortement non locales?"
Non je ne le suis pas (ou du moins pas convaincu), mais pardonner ma non expertise.
"je dis que la motivation initiale, d'etre fidèle aux analogies de vidéo de gouttelette donnant une interprétation tres intuitive du phénomène, n'est même pas conservée par la théorie elle même, qui postule des ondes pilotes dans des espaces non physiques"
C'est encore un détail mais la motivation initiale était uniquement de comprendre les phénomènes quantiques, certainement pas de donner plus de sens que les autres interprétations (pour De Broglie en tout cas) et encore moins d'etre fidèle au analogie macroscopique, qui elles sont (a ma connaissance) très ressentes.
"Qu'est ce qui vous fait croire que c'est "facilement" ?
Le fait que je n'ai pas croisé d'argument contradictoire à ce modèle qui me paraisse valable, mais j'accepte très volontiers que cela viens de mon ignorance.
"efficace dans quoi ? pour donner une analogie intuitive dans des cas tres particuliers et faire des trucs totalement contre intuitif tout le reste du temps pour continuer à avoir les mêmes résultats que les autres théories ? "
Pas donner des analogies intuitives, mais donner un sens à des phénomènes dont l'interprétation classique enseigné nous martèle que c'est magique et qu'il faut l'accepter. Et les exemples ne manque pas.
Sur les interprétations en générale :
Je ne suis pas (et ne sera probablement jamais) convaincu par l'interprétation de copenhague, et je connais bien votre attirance pour le super déterminisme, on en à d'ailleurs déjà parler en commentaire, je vous avez demander ce que vous en pensiez comme explication sous votre première vidéo à propos de l'intrication, et personnellement j'en avais entendu parler avant de connaitre les ondes pilotes. Mais depuis que je connais la mécanique bohmienne j'ai du mal à imaginer des explication ad hoc différentes alors qu'une explication déterministe classique existe peut etre déjà. Et je n'arrive simplement pas à comprendre comment un modèle si simple et (a ma connaissance) non contredit expérimentalement soit si peut accepter (par les expert car je vois bien qu'il est populaire chez les néophyte tel que moi).
pour cette partie :
"de Broglie lui-même a été convaincu que cette interprétation n'était pas satisfaisante, après sa présentation initiale et même après l'addition de Bohm et si je devais parier je dirais que c'est pour la meme raison: il voulait avoir une onde physique sur l'espace, ca marchait bien pour une particule, pour davantage il fallait partir dans des espaces abstraits et du coup toute la motivation initiale avait besoin de disparaitre pour que ca continue de marcher."
Si moi je devais parier je dirais : je crois qu'à l'époque ca théorie ne faisait pas beaucoup plus de sens que les autres interprétation, il n'avais pas d'analogie macroscopique pour les aidé à comprendre, et cette interprétation nécessité même un facteur supplémentaire, une onde de nature inconnu. Et il à juste était comme tout les autres (et peut être à raison) convaincu par bohr et heisenberg. Mais si je peut donner mon avis sur le sujet, je pense personnellement que si ces interprétations macro (les gouttelettes) avait existé lors des conférences de Solvay de 1927, De Broglie n'aurait pas mis ca théorie de coté, et Niels Bohr aurait eu beaucoup plus de mal à convaincre. Et nous n'aurions surement pas l'hégémonie de l'interprétation de copenhague que nous avons actuellement
Tous ca est affreusement long, ne vous sentez pas obligé de répondre, ou ne répondez qu'a 1 ou 2 point. Enfin faites comme vous voulez, et merci encore pour tous nos échanges, vous etes vraiment un vulgarisateur incroyable.
Salut,
Merci pour la vidéo.
Petite question, imaginons qu un capteur soit en un creux quantique (ou un pic, cela revient au meme) en fonction de la demi phase de l onde du capteur, la particule sera aborbee et donc ne pourra pas interferer correctement avec l autre chemin.
Quelle serait la représentation d un creux quantique?
Hello, pas sur de comprendre la seconde partie de la phrase, car a partir du moment ou il y a detection de la particule via capture on perd toute notion d'onde (c'est ce qu'on appelle l'effondrement) toute l'onde se retrouve en qq sorte "concentrée" la ou elle a été détectée. Ensuite cette histoire de "bosse vs creu" j'imagine que vous dites cela à cause de la representation sinusoïdale ? si oui alors c'est un peu trompeur, car en pratique dans le modele il s'agit d'une onde complexe donc ca n'oscille pas vraiment entre 1 et -1 en passant par 0 ca tourne dans les complexes sur le cercle unité, une meilleur representation:
ruclips.net/video/imdFhDbWDyM/видео.html
ou celle ci qui montre la meme chose avec l'effet des detections et du collapse:
ruclips.net/video/p7bzE1E5PMY/видео.html
Il y a un autre type de representation avec des couleurs (pour expliquer ou on se trouve sur le cercle complexe) comme je montre à 6:03 la teinte represente la phase et l'intensite la norme.
Apres il peut tout de meme y avoir des "creu" c'est a dire des zone de l'espace dont la norme est plus petite qu’ailleurs et donc ou la detection de la particule est moins probable.
Je 'e parle pas de la sinusoïdale mais du phénomène de détection lui même.
Pour capter quelque chose, il faut un système instable qui puisse réagir à un stimuli quelconque. Donc on "charge"(mauvais terme mais je trouve mieux) le capteur, ce qui va écraser l onde au vu du décalage d énergie nécessaire a la captation. (En gros, pourquoi l onde s effondre)
@@fozzymorangis Alors le concept c'est que sil y a une interaction avec la particule qui vous permet de "déduire" au niveau macroscopique qq chose sur la particule alors: cette observation est statistiquement conditionné par l'onde avant observation et l'onde après observation va devenir compatible avec l'observation (S'effondrer). Pour cet aspect c'est vraiment similaire à l'exemple d'effondrement que je donne en mécanique statistique, dans le passage ou je parle d'observation negative: on a acquisition d'information sur le systeme et du coup ce qui decrit ce systeme change d'etat pour devenir compatible avec l'information acquise. Dans le cas de la mecanique quantique ce qui est etrange c'est qua ca ressemble a la fois a ce comportement non physique (ou on acquiert juste de l'info) mais que ca a aussi des consequences physiques (en effectuant des mesures on change la fonction d'onde d'une maniere qui a des consequences observables). Mais en gros le resumé c'est que des qu'on fait un truc sur une particule qui a pour but de determiner des parametres qu'elles aurait si elle etait un object classique, alors la fonction d'onde s'effondre a ce moment la.
Bonjour. " il est possible d'avoir une theorie predictive dont certains objets ne sont pourtant pas doté de réalisme, qui ne correspondent a rien de physique dans le monde réel " -> la theorie de la matiere ou de l'energie noire peut etre ? Ca me semble etre un bon sujet pour une prochaine video :)
6:30 Les expériences des doubles fentes ne réfutent absolument pas l’interprétation « A ou B ». La mécanique bohmienne explique parfaitement ces interférences et le guidage de la particule par une onde pilote.
Alors oui et non, ca le refute dans le sens présenté dans la video. Oui de base l'onde pilote peut aussi expliquer cela mais souffre d'autres problèmes. (je ferais un autre commentaire dessus plus tard)
(suite)
Sur les ondes pilotes je met ici des remarques générales que j'ai copié collé à tous ceux qui ont évoqué le sujet. Dans le modèle quantique, on aurait tendance à penser que l'onde (la fonction d'onde) est supportée par l'espace mais en fait c'est une onde dans l'espace des configurations: pour une particule point l'espace des configurations c'est notre espace classique R3 et du coup on se trouve par hasard dans ce cas particulier avec un espace des configurations égal à l'espace tout court (notre espace 3d) ce qui fait qu'on peut représenter l'un sur l'autre. Mais en fait c'est un cas particulier, si on considère un système quantique qui se trouve être 2 particles points, l'ensemble a une fonction d'onde qui évolue dans l'espace des configurations R6, ce qu'on ne peut plus représenter par une onde sur l'espace ni même par 2 ondes sur l'espace, c'est vraiment une onde sur l'espace des configurations possibles de la paires. Les théories de types onde pilote on une tres bonne motivation initiale: tenter de réintroduire du réalisme dans la physique quantique, dans le cas d'une seule particule on a l'analogie du surfeur et de sa vague et tout semble coller, mais malheureusement en dehors de ce cas particulier plus rien ne colle vraiment, pour qu'une théorie onde pilote reste valable pour des systèmes en général (pas juste des particule point) à ma connaissance il faut considérer des ondes qui se propagent également dans des espaces abstraits qui ne sont plus l'espace 3d physique. Il faut aussi introduire tout un tas de règles ad hoc pour être compatible avec les autres comportements quantiques, comme le fait que mesurer fasse "disparaître" l'onde ou son interaction avec (car de base avec l'analogie du surfeur rien est censé empêcher qu'on puisse voir un surfeur tout en le laissant surfer sa vague). Au final je considère que les théories d'onde pilote échouent non pas parce qu'elles n'arrivent pas à prédire la meme chose que les autres mais parce que pour le faire elles ont besoin d'introduire des concepts tout aussi bizarre et tout aussi dénués de réalisme que ce que leur raison d'etre initiale tentait d'éviter. De mon point de vue tous les avantages initiaux apparents d'une théorie d'onde pilote sont perdues dès qu'on réalise vraiment un modèle qui marche et du coup on a autant d'inconvénient sans avoir les avantages.
(Je ne suis pas expert des ondes pilotes donc le commentaire est a prendre avec des bémols, je regarderais peut être en détail un jour)
Ça me fait penser au théorème de Kochen-Specker portant sur la contextualité de la quantique ( fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Kochen-Specker ) : on y trouve ce genre de démonstration avec l'impossibilité de distribuer les états quantiques (corrélés) en états classiques (indépendants) et ça pose la question d'un espace en soi par rapport à l'espace en tant que défini par le contexte expérimental, c'est-à-dire la mise en place d'un dispositif générant les "observations" (ou interactions dites "observations" pour éviter d'invoquer une sorte de regard détaché du dispositif, pouvant voir sans interagir).
Merci!
J'en parle vers 5 minutes ici: ruclips.net/video/QQyEu_mEVI8/видео.html
Très intéressant
J’ai une vraie question sérieuse : n’y a-t-il pas déjà un problème avec les mots/concepts qu’on utilise ? En effet la définition d’un objet (une particule par exemple) inclut la notion d’espace et donc de localité.
Dire “une particule se trouve en deux endroits différents” est absurde par définition. Il y a forcément une erreur logique dans cet énoncé.
Soit ce n’est pas “une particule” soit les localités ne sont pas “différentes”. Pas au sens habituel de ces mots.
Me trompe-je ?
Je pense que ce n’est pas anodin au moins pour la vulgarisation scientifique, car souvent les concepts intuitifs et les a priori faux confusionnent notre pensée au lieu de l’éclairer.
Avec mes maigres connaissances en MQ :
Dire “une particule se trouve en deux endroits différents” est absurde par définition → Non, ce n'est pas absurde. Une particule n'est qu'un terme pour désigner un 'objet' fondamental indivisible. Si cet objet est de nature quantique et qu'il est décrit par une fonction d'onde, cette fonction d'onde peut très bien être une vaguelette étendue dans l'espace (aspect ondulatoire). En revanche si on parle de corpuscule en MQ, alors oui ce dernier est localisé en un point précis. C'est l'aspect corpusculaire de la particule, une fois que la fonction d'onde s'est effondré (concentrée en un point).
C'est justement cette "dualité onde-corpuscule" qui fait la particularité de la MQ. Une particule n'est pas un corpuscule en MQ (il est plus simple je pense de se la représenter comme une onde, mais garder à l'esprit que cette onde peut "s'effondrer" du fait d'interactions / d'observations et momentanément s'apparenter à un corpuscule)
@@Tenynos - merci ! Peut-être pour aider des gens comme moi à comprendre il aurait fallut inventer un nouveau mot en remplacement de “particule”. Un mot nouveau qui traduit le fait que le phénomène qu’il décrit n’existait pas encore dans le langage et la pensée.
@@Tenynos Si l'objet matériel est indivisible il ne peut pas se trouver à 2 endroits à la fois par définition ou alors la notion d'espace réel n'a plus de sens. si un objet matériel réel est spatialement étendu alors il est composé donc divisible par def. Pourquoi dit on qu'un électron est ponctuel donc indivisible et sa position est localisée à chaque fois à une position unique et non à des endroits différents en même temps. Certes la fonction d'onde mathématique complexe qui permet de calculer sa proba de détection à un endroit précis est un objet mathématique étendu mais confondre cette fonction d'onde mathématique d'un espace de Hilbert avec la particule matérielle est source de confusion et d'erreur. On ne détecte jamais un électron, particule matérielle, à une position donné et à une autre en même temps, la position de l'électron est à chaque fois unique.
Encore une fois vous pouvez confondre la fonction d'onde complexe d'un espace de hilbert et la mesure variable d'un espace réel mais alors vous serez conduit vers des incohérences logiques en pagaille du style "une particule peut être partout à la fois, et la localité est une fiction , la causalité n'existe pas la relativité est fausse etc etc etc"
Épatant, comme toujours ! 👍
(mais attention aux "quatre z'états possibles" !)
:) Il y a même quelqu'un qui a arrêté la vidéo pour cette raison et l'a indiqué en com ^^
Mais ce n'est rien, hein, je crois que c'est la toute première fois que votre diction/prononciation/élocution est prise en défaut !
@@johanlikethefish1591 Oui oui no offense taken :)
@@PasseScience
🙄Rhoooo !
Ne vous focalisez pas sur quelques grincheux, il y a quasiment que des commentaires enthousiastes !
Et ceux qui vous écoutent sans laisser de commentaires sont contents également.
Vous faites un travail formidable.
@@johanlikethefish1591 Oui oui, je ne me focalisais pas dessus, je faisais du public shaming :p en dénonçant l'individu etrange qui avait considerer que ca méritait d'arrêter de regarder la vidéo! :)
J'ai adoré la vidéo, même si 'ai pas compris grand chose
Enfin une explication simple et efficace du principe de non communication ! En revanche je n’ai pas trop bien saisi la relation entre le bit (0 ou 1 ) et le décalage de l’onde, il y a-t-il une interaction ? Dans ce cas cette interaction ne pourrait pas être un diable caché ?
D’ailleurs j’aime beaucoup cette notion d’espace « macroscopique » émergent, car cette émergence pourrait s’impliquer à la physique relativiste
Il y a une erreur au début de votre raisonnement à 11:15 vous dites que :
"le composant réfléchissant n'est que d'un côté du verre"
Mais c'est inexact : la lame réfléchie bien les ondes (à moitié) des deux cotés, sinon l'onde ne serait simplement pas réfléchie (à moitié) quand elle arrive d'un des côté ! et dans tous les cas une onde électromagnétique qui change de direction (réfléchie) inverse sa phase.
Quand je dis "que d'un coté du verre" Je ne veux pas dire qu'une seule des faces de la partie réfléchissante est réfléchissante, mais que cette partie réfléchissante n'est que d'un cote du verre.
Vous pouvez chercher "beam splitter coating" sur google image pour avoir une illustration de l'anatomie de la chose, je parle du "delectric coating" qui réfléchit bien les choses des deux cotes mais ce traitement n'est que d'un cote du verre. Par exemple:
angstromengineering.com/applications/introduction-optical-coatings/beam-splitters/
Moi ce que je dit c'est que la partie bleu foncé sur cette image n'est que d'un cote de la partie bleu claire, mais cependant réfléchira bien la lumière qu'on vienne de gauche ou du bas. Cette autre illustration montre les deux trajets possible, mais toujours la couche réfléchissante que d'un cote:
www.azooptics.com/Article.aspx?ArticleID=530
C'est pour cette raison qu'il y a une difference de chemin optique entre les deux "modes" d’entrée. Ma remarque essentiellement c'est que le composant ne peut pas être symétrique, s'il l’était il n'aura pas un comportement asymétrique en fonction du mode d'entrée.
@@PasseScience La couche réfléchissante n'est que d'un coté du verre (car elle est trop mince pour se "tenir seule") mais ça ne change rien à la façon dont les ondes se réfléchissent (à moitié) dessus, qu'elles arrivent du côté du verre ou du côté de la couche réfléchissante : elles changent de phase (opposée)
@@fs6107 Oui la reflection elle-même, au niveau du coating, se comporte de la même manière qq soit le mode d'incidence mais la différence de chemin optique engendre a l'issue de la chose, une différence de phase entre le fait d'entrer par la gauche ou pas le bas. Voir le chapitre "phase shit" ici: en.wikipedia.org/wiki/Beam_splitter#Phase_shift vous pouvez voir sur le petit schéma que le phase shift pour bleu est 0 0 pour transmis et réfléchi, et que c'est 0 pi pour le rouge. Moi j'ai juste repris ce schéma.
@@PasseScience Et bien à moins que ce soit moi qui n'aie pas compris quelque chose (mais ça me semble simple là...) vous avez repris une erreur 😇 :
L'indice de réfraction de la lame de verre "support" de la couche réfléchissante ne change rien, et n'a rien à voir avec le fait que dans une réflexion d'onde électromagnétique, la phase est inversée.
@@fs6107 Moi ca me va^^ j'ai cité ma source si la source est fausse je decline toute responsabilité. :P
(après ce qui importe c'est d'avoir un comportement sommatif tel que je le décris ensuite, qui peut annuler totalement l'onde d'un cote en cas de superposition en entrée, et si ca ne se fait pas nativement avec juste un BS ca se fera sans problème avec qq details en plus)
J'aimerais avoir un commentaire sur ma vision de la question de la perte de localité lié à la superposition...
Mon sentiment sur ce qu'est la décohérence, c'est qu'il n'y a pas de barrière comme dans la vision de Copenhague, mais que toute mesure met le système de mesure dans un état superposé, qui de fait est très concentré sur un état physique classique (une histoire de valeur propre je crois)...
Prenons l'expérience habituelle citée.
On a une paire de photons intriqués, dans un état superposé, et depuis la terre, on envoie un photon à Alice sur Venus, et l'autre à Bob, sur Mars , là (après qq dizaines de minutes de vol) Alice et Bob mesurent le spin dès réception , suivant une direction aléatoirement verticale ou horizontale, le notent sur un papier, et l'envoie avec une fusée et le tout arrive sur terre dans 2 ans... et on se rend compte en comparant les papiers que c'est toujours opposé si c'est la même direction, sinon aléatoirement différent...
Ma vision est qu'Alice et Bob sont isolés, les un des autres, et de la terre par la vitesse de la lumière, ce sont des chats de Schrödinger. et ma vision est que chacune de leur bulle d'espace-temps est isolée quantiquement jusqu'à ce qu'elles se croisent... pendant le vol de la fusée vers la terre... les 2 fusées, la terre, qui étaient dans des états superposés bien propres, s'effondrent dans un état classique où une seule mesure est écrite sur chaque papier, enfin, dans un état superposé où seuls les états classiques sont probables...
Voilà,
Je repense à l'expérience des chatons de Schrödinger, avec des atomes dans une cavité et un photon micro-onde... la cohérence ca peur durer tant qu'il y a vraiment pas de possibilité d'interaction, et quoi de plus béton pour bloquer les interférences que la vitesse de la lumière ?
Bon, je ne suis pas physicien, alors dites-moi là où j'ai raté un truc.
Juste un truc... On balance 2 particules et on en recupère une, Lavoisier m'a dit que c'était pas possible, où est passée l'autre ?
En fait, on ne balance pas 2 particules, ici ! On balance 2 "moitiés" de la même particule qui interagit avec elle-même ! La lame réfléchissante du début sépare l'unique particule en 2 zones où elle peut être, et la question de la vidéo est justement de savoir si c'est juste 2 parties théoriques ou si ces parties sont réelles ! 👍
Ola
Déjà,bravo pour la chaîne.
Merci pour accessibilité des informations !
Depuis 4 ans je vie en Uruguay et en retraite....
( j'ai 52 ans)/
Je m'intéresse aux sciences et l'astronomie. Ma mère fût ingénieur maquettiste au CNES,début 70en Banlieue- parisienne avant d'être a Toulouse.
La mécanique quantique me passionne .
Un vocabulaire adéquat serait bien venu!
A la vitesse où évolue la technologie 'parler'' limite l'accès de l'interprétation,enseigner et étudier prend du temps et à ce niveau n'aurait il pas un raccourci ?
Il se semble qu'il y a par moments confusion entre l'état d'intrication de 2 particules et l'état de superposition d'une particule. Mais je me trompe sans doute, car je ne suis pas physicien
Les 2/3 de la video parlent de superposition, l'intrication est évoquée à la fin. Il y a un point particulier sur lequel vous avez une question ?
question pour l'exemple avec Alice et bob. Là on à 50% de chaque côté. Mais si par exemple on avait :
Action 1 = 10% +/- et 90% -/+
Action 2 = 10% +/+ et 90% -/-
est ce que ça partage pas de l'information du coup? genre si bob recoit un + il sait pas à 100% ce qui est du côté d'alice mais il sait que sil reçoit un + il y'a de grandes chances qu'alice ait un - et ai effectué l'action 1 alors que si il reçoit un - il y à de grande chance qu'alice ait encore une fois un - et ait effectué l'action 2. ça nous informe pas sur l'état de la particule en elle même mais plutôt sur la manière dont alice à interagit avec.
Est ce que ça ne marche pas parce que c'est impossible d'avoir une telle distribution de probabilité ou est ce que c'est pour une autre raison?
Parce que si ça marche on peut aussi multiplier l'expérience avec plein de particules pour augmenter la précisions. genre si on fait ça avec 1000 particules (en se mettant d'accord à l'avance que la même action sera effectuée sur chacune d'entre elles) on pourrait logiquement déduire assez facilement quelle action à effectué alice en regardant quel état est le plus répandu non? (jamais avec 100% de probabilité mais en s'en approchant)
*est ce que ça partage pas de l'information du coup?*
Toute système ou situation qui en fonction d'une action locale change les statistiques d'un autre endroit, même très faiblement, est considéré comme une "communication" au sens envoi d'information. Car en effet si on avait un tel biais statistique, même très faible, influencé par une action locale on pourrait faire très facilement un protocole de communication très fiable, en le faisant un très grand nombre de fois (voir même plus futé voir épisode sur la théorie de l'information et le canal bruité). Et c'est précisément ceci que la relativité interdit, d'avoir une action locale qui change les statistiques d'un autre moment-endroit plus vite qu'une impulsion lumineuse n'aurait pu le faire (le cône de causalité).
*Est ce que ça ne marche pas parce que c'est impossible d'avoir une telle distribution de probabilité ou est ce que c'est pour une autre raison?*
C'est pour une autre raison, enfin plusieurs autres raisons: la première a rapport avec les propriétés mathématiques des éléments qui interviennent dans un état intriqué, une pair de particule intriquée c'est un système, qui se transforme avec le temps via les règles de la physique quantiques, et ces règles ont des propriétés mathématiques (comme je cite dans la vidéo: linéarité, préserve la norme, réversibilité) et on peut démontrer via ces règles que qq soit les choix fait d'un côté par Alice les statistiques restreintes à l'autre côté sont necessairement les memes. Une autre forme d'interdiction vient de l'autre theorie fondamentale: la relativité, avoir une communication supraluminique introduit plein de paradoxes.
@@PasseScience bah du coup c'est exactement pour cette raison pas pour une autre =p
🙏👍
J'ai compris tous les mots !
Dans l'exemple que vous donnez concernant l'explication du théorème de non communication avec une paire de particules intriquées entre Alice et Bob, je comprends bien le choix de Alice, à savoir choix 1 anticorrélation parfaite ou choix 2 corrélation parfaite, mais ce qui m'échappe est que c'est eux qui peuvent décider si il y a anticorrélation ou corrélation parfaite.
Si tous les deux s'entendent au préalable sur le choix qu'ils feront, alors Bob suivant ce qu'il obtiendra sera obligatoirement ce qu'à Alice et vice et versa. Pour que Bob ne puisse absolument pas connaître ce qu'a Alice, il faudrait être dans le cas d'une décorrélation parfaite ou éventuellement dans le cas d'une corrélation partielle. Je n'ai pas compris ou j'ai loupé quelque chose, mais quoi ? 🤔
C'est toujours un grand plaisir de visionner vos vidéos et donc bravo pour votre travail !🤩
L'analogie sur l'intrication à la toute fin est très simplifié car je ne soulignais qu'un aspect, autant prendre une analogie plus proche des vrai inégalités CHSH:
Je vous invite à voir les 4 cas présentés en début de video ici: ruclips.net/video/OMpXKcKf0SM/видео.html
Le cas qui vous intéresse c'est le 4eme (mais les autres avant permettent de se mettre dans le bain). Je vous laisse ensuite méditer en quoi le 4eme cas démontre une forme de non localité qui pourtant ne peut pas être utiliser pour communiquer (influencer statistiquement qq chose de distant en fonction d'une action locale)
Et si vous avez des questions sur ce 4eme cas (que vous ne voyez pas en quoi c'est non local ou que vous trouvez une manière pour Alice et Bob de communiquer avec) je vous invite à poser une autre question sous la vidéo en question ^^
@@PasseScience Super, merci pour votre réponse !👍
👍
Aujourd'hui c'est du velu (pour changer) j'espère que votre cerveau est prêt.
Quoi n'est-ce pas tout le temps velu !!???
Je vais probablement me ridiculiser. Si nous prenons une fonction aléatoire qui génère 1M de choix. Si on donne au site A les sorties paires (ordre de sortie) et impaire à B. A l'issue de l'expérience on peut en rassemblant les sorties de l'interféromètre et la combinée de la carte de choix "seuls connus de nous" d'identifier si la particule est réellement passé par A et B.
Non ?
Vous pouvez detailler plus clairement ce que vous faite avec chaque particule? (cette notion de choix n'est pas claire) La premiere par exemple vous faite quoi? vous tirez au sort un truc et en fonction de ce tirage vous faite des actions differentes? lesquels ? donner la particule à la lame semi reflechissante ? ou la donner directement à un des sites?
@@PasseScience
Ce que j'ai compris (mal p-e).
Sur chaque site la valeur 0/1 est décidé aléatoirement.
On connaît sur le site mesure seulement le résultat de A+B (fig. @29:54). Il n'est pas possible de différencier 1+0 de 0+1.
Je propose de générer un série de 0/1 via une fonction aléatoire.
Sans la "connaître" elle est découpé en 2 demi-série (via une fonction connu).
On procède à l'expérience.
Après collecte des résultats on réassemble mécaniquement en A+B que l'on compare au résultats obtenu. Si les 2 suites obtenues sont identiques il est statistiquement impossible que la particule ne soit pas passé exactement aux 2 endroits eux même instant.
L'idée est de tirer la série aléatoire à l'avance pour avoir 2 ensembles connus réellement seulement après l'expérience.
Mais peut-être suis-je complètement à coté de la question que l'on cherche à résoudre (A et B vs ni A ni B).
@@doekia Je repond point par point
*Sur chaque site la valeur 0/1 est décidé aléatoirement.*
Oui (ou fixée par nous si on le désire)
*On connaît sur le site mesure seulement le résultat de A+B (fig. @**29:54**). Il n'est pas possible de différencier 1+0 de 0+1.*
Le timestamp n'est pas bon mais en effet on ne peut pas différencier 10 de 01 ni 00 de 11.
*Je propose de générer un série de 0/1 via une fonction aléatoire. Sans la "connaître" elle est découpé en 2 demi-série (via une fonction connu). On procède à l'expérience.*
Cette serie aleatoire de 0 1 et ce decoupage en 2 demi serie est utilisé pour controler quoi exactement ? (comment on utilise cette serie)
*Si les 2 suites obtenues sont identiques il est statistiquement impossible que la particule ne soit pas passé exactement aux 2 endroits eux même instant.*
Lesquels 2 suites, obtenues par quel processus? pourquoi "la" particule ? combien de fois l’expérience est elle faite ? (si c'est plusieurs fois du coup il n'y a pas qu'une particule)
@@PasseScience
J'ai peur d'abuser de votre patience pour découvrir au final que je n'avais rien compris.
Si c'est le cas par avance acceptez mes excuses.
Je génère le suite aléatoire de 1 millions de bits (0/1) S1M, je la découpe en S1Ma et S1Mb, qui sont transmises au site A et B respectivement afin de faire varier le changement de phase ou polarisation ou ce qu'il convient pour représenter 0 ou 1
Je lance l'expérimentation 500K fois.
Un fois les résultats obtenus ROab, mathématiquement je calcule résultat prévu, RPab = S1Ma + S1Mb. Si ROab est égal à RPab, j'en déduis (naif que je suis) que la particule est bien passé par A et B.
PS: Je n'observe la suite S1M qu'une fois l'expérience terminé. La découpe est mécanique sans connaître les valeurs (pair/impair, 1/2, ...).
@@doekia *J'ai peur d'abuser de votre patience pour découvrir au final que je n'avais rien compris.*
Au contraire mon but c'est de transmettre donc allez y. !
*Je génère le suite aléatoire de 1 millions de bits (0/1) S1M, je la découpe en S1Ma et S1Mb, qui sont transmises au site A et B respectivement afin de faire varier le changement de phase ou polarisation ou ce qu'il convient pour représenter 0 ou 1 Je lance l'expérimentation 500K fois.*
Ok
*Un fois les résultats obtenus ROab, mathématiquement je calcule le résultat prévu, RPab = S1Ma + S1Mb. Si ROab est égal à RPab, j'en déduis (naif que je suis) que la particule est bien passé par A et B.*
Les résultats obtenus seront bien les résultats prévus (il n'y a pas de raison d'en douter il y a plein d'expériences d'interférométrie avec des déphasages même si généralement elles ne cherchent pas à montrer des choses aussi "standard" pour un physicien quantique). J'ai présenté l'expérience avec une seule particule parce que justement il n'y a dans cette configuration pas de comportement statistique: on prédit 100% du temps le premier détecteur sur les cas 01 ou 10 et 100% du temps l'autre détecteur sur les cas 00 ou 11. Avec 500k particules c'est ce qu'on verrait: que toutes celles ayant eu 01 ou 10 finiraient sur le premier détecteur et que toutes celles ayant eu 00 ou 11 finiraient sur l'autre.
Lorsque chaque particule touche un detecteur on sait avec certitude si les bits sont les memes ou opposés ce qui du coup conclut en une interpretation forte "A et B"
Et le résultat de l'expérience ?
Hello, comme je le dis dans la vidéo il n'y a pas de raison de douter qu'il soient différents de ce que la quantique prédit, c'est à dire avoir des détections sur un détecteur dans tous les cas où les bits sont différents, et sur l'autre dans tous les cas où les bits sont identiques. Si je dis "pas de raisons de douter" c'est parce qu'il y a de nombreuses expériences avec des Mach Zehnder et que ce qui est décrit ici est très basique mais du coup rarement l'objectif d'une expérience de recherche qui va plutôt utiliser ce phénomène pour faire d'autres choses par dessus.
A priori ceci est assez proche mais il faudrait lire en détails:
arxiv.org/abs/1104.2866
@@PasseScience merci. Ça me fait beaucoup penser aux travaux d'Alain Aspect.
J'ai effectivement toujours le nez qui saigne... mais tu soulèves ici un point clé de l'interprétation de la mécanique quantique.
Euh... J'attends toujours que vous osiez déposer vos arguments dans la file de discussion sous le commentaire de votre champion GH-li3wj de cette présente vidéo 😂
Pour votre information, vous l'inquisiteur du déterminisme non local à la Jean Bricmont & consorts, Passe-Science démontre ici qu'il n'y a nécessairement aucune place entre l'indéterminisme non local et le superdéterminisme local ! 😲 Du coup, déterminisme non local = bullsh... selon PS ? 🤣🤣
Il serait bienvenu que vous osiez enfin participer à cette discussion, et que les riches connaissances dont vous vous targuez amplement instruisent Passe-science à dessein. Nous, tous les autres petits commentateurs anonymes, n'avons pas autant étudié que vous la question comme vous nous le rappelez régulièrement en conclusion de tout échange (à en lire les traces que vous laissez un peu partout en commentaires de ce type de vidéos) ! 😂🤣
@@jeremyleposte6856 inutile de vous dissimuler derrière un autre pseudo que thomasharcour ! On vous a reconnu à votre style... et à votre incompréhension crasse ! Vous n'avez effectivement absolument rien compris à cette vidéo... je vous laisse à votre condescendance hasardiste. Allez vénérer vos idoles et un conseil : allez consulter un psy car une telle agressivité pour un sujet de physique théorique, cache quelque chose.
@@lemondemerveilleuxdechrist6515 Pourquoi n'expliquez-vous jamais vos propres connaissances et votre état de leur compréhension à vos interlocuteurs ? Par contre pas de souci pour leur imposer votre opinion et pour vos attaques ad personam :
Vidéos de J. Bricmont :
« pathétique commentaire typique du mec qui n'a pas réfléchi au problème. Je m'intéresse au sujet depuis 4 ans. Votre condescendance n'est que le reflet de votre ignorance. »
« apprenez à lire mes commentaires »
Vidéo d’A. Aspect
« "Shut up and calculate ! » »
« le hasard n'a absolument pas été prouvé. Renseignez-vous un peu ! »
« merci de ne pas me tutoyer. »
Vidéo d’E Klein :
« votre question résume l'ampleur de votre méconnaissance »
« Ahurissant aveu !
Tout est dit à 32 minutes !
Le reste n'est que blabla stérile »
« LOL ! Je me marre ! Comment peut-on affirmer pareil raccourci intellectuel ?
Qui vous a raconté cette histoire ? »
Vidéo d'Aurélien Barrau :
« Je pense que le hasard est le dernier bastion des athées et autres libertariens… »
Vidéo d'H. Fisher :
« Résumé de la situation : le hasard est de la branlette intellectuelle. »
... Je continue ?
Je m’amuse aussi à chercher une interprétation. Impossible sans remettre en cause la définition (mathématique) de l’espace. Je pense que c’est un problème de maths, pas vraiment de physique (ie de comportement bizarre de la matière). De toute évidence, la solution n’est pas simple…
Aaaah !
tchoum ?
@@lmz-dev 🤣🤣🤣
Oui! J'avoue avoir du mal à suivre. Il me semble que la dualité onde - particule manque elle même de précision, une onde peu s'étaler pas une particule. Mon idée est qu'une onde ne peut pas se propager si elle n'a pas un support composé lui même des particules très petites par rapport à elle. L'onde est une énergie pure mais cette énergie est transportée par les petites particules de son support qui vibrent, transmettent leur vibration-énergie à leurs voisines et reviennent à leur état d'équilibre. A l'arrivée l'énergie est dans la vibration des particules du lieu d'arrivée qui n'ont pas bougé. Il n'y a pas eut de transport de matière mais l'énergie se trouve bien dans de la matière vibrante de l'arrivée. Oserait-je dire que ce sont les corpuscule sde Newton qui vibrent et qui transportent le sondes lumineuses et électromagnétique ?
A tout hasard :
ruclips.net/video/wq3qOfjSjgk/видео.html
la dualité onde corpuscule s'emploie pour décrire des objets qui sont à la fois une onde et à la fois un corpuscule. Ils ont les caractéristiques des deux. Ça dépend juste de comment tu les observes.
Ton idée comme quoi le caractère ondulatoire d'une particule se propage dans quelque chose est tout à fait décrit dans les théories des champs.
Pour te donner un exemple, on peut très facilement observer les changements d'état des atomes qui composent des corps solides opaques dans le champ à au moins 4 dimensions spatio-temporel proche, ce qui veut dire qu'on voit facilement les mouvements, et les mouvements ne sont que des changements d'état dans le champ spatio-temporel à 4 dimensions connues.
Considérer l'espace et le temps comme un champ reviens à dire que tous les mouvements dans l'univers, l'infinie majorité qu'on observe pas, se produisent de la même façon, agissent exactement avec les mêmes caractéristiques partout dans le champ, qui est ce qui décrit principalement l'univers, un grand champ spatio-temporel à 4 dimensions, entre autre. Il est aussi un champ électromagnétique, un champ gravitationnel. Les champs sont des "espaces virtuels" dans lesquels les caractéristiques propres du champ peuvent évoluer, changer et interagir. Ils se concrétisent comme des multitudes de vecteurs qui influencent des probabilités de changement d'état.
Dans les champs, les informations de changement d'état n'ont pas besoin de support, en tout cas pas au sens où on pourrait l'imaginer.
Les particules qui permettent cet échange sont les bosons, certains n'ont pas de masse et interagissent indépendamment de n'importe quel autre caractère. Il y a plusieurs bosons par champ d' interaction. Il ne sont pas des constituants "plus petits", ils sont juste des variations de certains caractères qui interagissent entre eux, en modifiant les probabilités de changement d'état dans tel ou tel champ.
Le fion de ma meuf est aussi intriqué-superposé.
Tous les samedi aux Chandelles.
Ils sont 5 dessus.
Vous voyez un arbre avec les feuilles vertes.
Un daltonien regarde le même arbre, mais il voit les feuilles oranges.
Un chien regarde le même arbre, mais il voit les feuilles grises.
Alors, les feuilles de l'arbre sont-elles en même temps vertes, oranges et grises ?
Les feuilles de l'arbre sont-elles dans un état de superposition quantique ?
La physique quantique est très mal interprétée par des scientifiques trop matérialistes.
TOUT DÉPEND DE L'OBSERVATEUR !!!
1er résultat de la physique quantique....
... mais aussi 1er résultat de la physique relativiste d'Einstein !
C'est "la théorie du Tout", qui relie l'infiniment petit à l'infiniment grand :
TOUT DÉPEND DE L'OBSERVATEUR !
Le daltonien, le chien et vous, regardez le même arbre, mais vous ne voyez pas le même arbre.
Jésus, Bouddha, Lao Tseu, Platon, Descartes, etc... :
"Vous regardez, mais vous ne voyez pas".
La réalité n'est que l'illusion de nos 5 sens physiques.
Sciences et spiritualités convergent vers cette Vérité.
Ha mais vous etes le mecs de la diagonale de Cantor! c'est un honneur de vous voir ici.
@@PasseScience
Je ne sais pas quoi penser de votre réponse.
Vous trouvez le raisonnement de Cantor correct, logique ?
Vous trouvez logique de comparer des ensembles infinis ?
Mon ami et moi, on a une taille infinie. Alors, qui est le plus grand de nous deux...???
Les scientifiques ont perdu tout sens de la logique.
Et les résultats de la physique quantique, qui paraissent "magiques", sont tout simplement mal interprétés.
@@PasseScienceMes vidéos sur Cantor sont nulles. Mais...
Cantor fait sa diagonale sur l'ensemble des réels, mais le raisonnement est identique sur l'ensemble des naturels.
Je fais la diagonale sur l'ensemble des naturels, donc la liste est incomplète, donc il y a plus de naturels que de réels.
L'erreur de Cantor, c'est de faire sa diagonale sur une seule des 2 listes, sur un seul des 2 ensembles.
Exemple avec les bananes et les moutons :
J'attribue une valeur numérique à chaque banane et chaque mouton.
Sur la liste des bananes, je fais la diagonale de Cantor, j'obtiens un nouveau nombre qui n'est pas dans la liste, donc ma liste de bananes est incomplète. Donc j'ai plus de bananes que de moutons.
Maintenant, si je fais ma diagonale sur la liste des moutons, j'obtiens un nouveau nombre qui n'est pas dans la liste, donc ma liste de moutons est incomplète. Donc j'ai plus de moutons que de bananes.
Désolé, mais quatre ne s'écrit pas avec un "s". Quatre Z états ont eu raison de ma motivation à finir la vidéo. Pourtant je me suis accroché jusqu'à 23 min
je ne suis pas assez fort en math pour dire ou ne pas dire , mais a ce quej ai compris non la mecanique quantique ne dit pas ca ! les equations disent un certain indeterminisme parce que les paricules quantiques ne sont pas d es objets ? quoi , on ne sait pas !! ces particules répondent seulement a des calculs , notamment dans des espaces de hilbert, mais dans la "réalité " notre petit monde tout dépend de l observation et donc de l interaction .deja etre dans deux etats on l a vu je crois mais deux endroits, peut etre que sous les limites de planck ?? a cette echelle y a t il un temps ? une réalité ?, wait and see
J'ai vraiment rien compris . Suis-je idiot ?
Remarquable pour la physique quantique, moins pour le français. Quatre ne prend pas de S .