Merci de ton analyse toujours si bien étayée et si bienveillante à la fois. Je vais poser ici un coup de gueule de lassitude. Le nombre de personnes que l'on entend s'exprimer sur la question et qui n'ont aucune idée de ce qu'est, vraiment, un trouble de l'alimentation est proprement alarmant. Une restriction alimentaire, comme tu l'expliques, génère une envie toujours croissante de manger. Et cette envie devient très vite comme une démangeaison puissante : elle ne fait que croître et croître et croître encore. Et plus tu tiens la restriction, plus la démangeaison augmente. Sauf que, pour cette démangeaison-là, il n'existe aucun baume, ni aucun anesthésiant. Les bons conseils qui consistent à inciter à faire le tour du pâté de maison, à boire un grand verre d'eau ou à sortir avec des amis n'ont strictement aucun effet sur cette envie qui menace de faire sauter le couvercle à tout instant. Mais pour comprendre ce fait, il faut soit le vivre soi-même (ce que je ne souhaite à personne), soit écouter les personnes qui en souffrent. C'est là que le bât blesse. Par ailleurs, je comprends que l'on incite une personne souffrant de TCA à « à se faire aider », selon la formule consacrée. Si on rencontre une personne qui a une jambe cassée, on cherche en principe à la diriger vers un Hôpital afin que sa fracture soit prise en charge de manière adéquate. Le problème, c'est que, pour beaucoup de gens qui souffrent de TCA, la fameuse prise en charge pluridisciplinaire que nous assènent tous les influenceurs en roulant des yeux d'un air entendu, c'est justement une partie du problème. Ce sont les personnes - et il y en a beaucoup - qui vivent dans des déserts médicaux où l'accès à un généraliste requiert un parcours du combattant. Ce sont les services hospitaliers surchargés où les listes d'attente sont interminables et où, le jour de la première visite, après un congé obtenu de haute lutte, 50 kilomètres avalés dans le stress et un aller-retour qui coûte un bras, vous êtes reçu par un secrétariat acariâtre et méprisant qui vous assène le dernier coup de massue. C'est la psychologue qui a suivi une formation vite fait bien fait sur le sujet et qui vous assène son programme de G.I. sans avoir pris le temps de faire le tour de la question avec vous. C'est le nutritionniste qui n'est tout simplement pas formé sur la question très spécifique des TCA et qui vous renvoie à la maison avec une liste d'interdictions qui, dans quelques mois, auront fait gentiment tripler le problème tout en vous enfonçant un peu plus dans la culpabilité et le découragement. L'encadrement et l'aide thérapeutique chantés et loués de partout sont des luxes : beaucoup n'y auront jamais accès au cours de l'existence. Et de fait, les professionnels de la santé sont comme tout le monde, moi incluse : ils sont grossophobes, classistes, xénophobes, sexistes et globalement bourrés de préjugés. L'idée qu'après des années et des années de lutte intense avec la nourriture, vous trouverez la bienveillance et le professionnalisme en poussant la porte du premier cabinet venu est le préjugé d'une personne blanche et éduquée consultant essentiellement pour son angine annuelle et son rhume des foins. Trouver de l'aide - accessible, pérenne et empathique - quand on souffre d'un TCA, c'est difficile. La vidéo que tu analyses en est un excellent exemple. On ne sent pas une once de compréhension du problème ni de bienveillance sur la question. Mention + + pour l'air particulièrement concerné à l'évocation de la sacro-sainte épidémie d'obésité (comme si l'obésité était un virus qui s'attrapait en se serrant la main) : au lieu que de se sentir tellement concerné, encore faudrait-il comprendre que le discours que l'on tient est une partie du problème.
@@Rollercoaster-dd1ix Merci pour ton mot : cela me touche. Personnellement, je n'en peux plus d'entendre des personnes qui ne connaissent rien aux TCA prendre une mine d'expert concerné pour asséner, en détachant bien les syllabes, qu'il faut se faire « ai-der ». Ou, mieux encore, comme le dit la Dame dont Cindy analyse les propos, « en-ca-drer ». (Comme si les personnes souffrant de TCA étaient des mineurs à la dérive à qui il fallait donner des règles salvatrices à scotcher sur le frigo.) Ce qui attend une personne souffrant de TCA lorsqu'elle prend contact avec le corps médical, c'est rarement l'écoute, l'expertise et l'empathie. Je ne décourage évidemment pas les concernés de chercher cette fameuse aide brandie à tout propos, mais je rappelle aux gens qui ne connaissent pas ces troubles que leurs recommandations si préoccupées tournent à vide et ne tiennent pas compte de la réalité du soin ou du corps médical s'agissant de la prise en charge des TCA. Entre le manque de personnel formé et les préjugés destructeurs (sur la discipline notamment), les personnes ayant un TCA ont de grandes chances soit de stagner, soit d'aggraver leurs problèmes - ce qui, pour le concerné, constitue toujours un enfoncement un peu plus radical dans le mal. Et de fait, le discours de Cindy - qui est une personne formée dans la prise en charge de ces troubles - est rare sur les réseaux et suscite souvent scepticisme ou agressivité, précisément parce qu'il ne constitue pas (encore) une norme entrée dans l'esprit de la collectivité.
@@louarnezh1465 Ton analyse est très pertinente! Merci de le formuler de façon si claire. Je me rends compte que j'ai eu beaucoup de chance d'être tombée sur deux professionnels de santé très compétents , il y a 30 ans, alors que les TCA étaient très peu étudiés et encore moins soignés à cette époque. Mon premier professionnel était une psychanalyste avec laquelle j'ai "travaillé" pendant 2 ans : elle m'a permis de mettre des mots sur mes traumas. Puis j'ai rencontré une psychologue comportementaliste, elle-même ancienne boulimique. Je n'ai plus eu de "crises" de boulimie depuis 30 ans, mais je me sens toujours vulnérable quand un professionnel de santé me dit qu'il faudrait que je perde 3 ou 4 kgs (Je suis ménopausée ET j'ai une hypothyroïdie d'Hashimoto) !
@@armellepatinot5621 Merci beaucoup pour ce beau témoignage. J’espère de tout cœur que vous allez bien malgré les soucis de santé que vous évoquez en toute fin de message. Je vous comprends parfaitement : la nocivité des recommandations - parfois injonctions ou chantage à peine voilés, y compris au sein du corps médical - à prendre ou à perdre du poids est rarement soulevée par les prétendus spécialistes des TCA. Merci de le rappeler ici.
C'est tellement facile d'isoler des moments de vidéo qui dure à la base quasi 1h30 et de faire dire ce que tu veux pour déformé ses propos pour valider tes propres propos c'est triste , je suis plutôt d'accord avec ton approche d'habitude mais je pense que tu as regardé cette vidéo avec tes propre biais pour chercher ce qu'il te faut pour critiquer, j'ai vu cette vidéo bien avant que tu la commente et j'ai re regarder car quand je t'entend en parler je ne faisait que me dire c'est pas possible on a pas regarder la même vidéo !! Elle ne dit pas la moitié de ce que tu interprètes et quand tu dit je serais plus nuancé si on parlait de la santé alors qu'elle parle plus de santé que de perte de poids durant toute sa vidéo !! C'est dommage .... Ps: autant je suis d'accord avec toi sur le fait que les aliments ultra transformé n'ont pas d'incidence sur le poids et elle n'a jamais affirmé le contraire, autant ils ont une incidence à + ou - long terme sur la santé autant du corps que du cerveau et c'est ce qu'elle dit et démontre en long en large et en travers dans cette vidéo
Les aliments ultra transformés ont une grosse incidence sur le poids, ils participent d’augmenter la balance calorique beaucoup plus que les aliments bruts
Mais quand même Eliminé un max de produit industriel est essentiel pour conservé nôtre sante et surtout celle de nos enfants. Ils faut cuisiner et reprendre a se nourrir.e' diversifiant et jamais sans restriction en effet 😊
Merci beaucoup pour ces 2 vidéos d’analyse. J’avais trouvé aussi beaucoup d’incohérences dans son discours et comme beaucoup, elle associe poids et santé à tout bout de champ sans le dire clairement. Pour la question de compter les calories en guérison d’anorexie, je pense que le ou la thérapeute peut aussi donner des repères de quantités et de type d’aliments plutôt que des repères caloriques. Qu’en penses tu?
Totalement d'accord, en réalité c’est le patient qui choisi sa propre grille de référence le but étant de tendre vers quelque chose de plus sain. Quand il va y avoir une restriction extrême avec comptage de calorie les patients vont généralement préférer parler dans ce language la pour rester dans un cadre sécurisant dans un premier temps 😉
Bonjour, concernant le passage sur "les chips" , j en vois tous les jours dans les transports oû les patents donnent pour a des enfants de moins de 6 ans des chips et a n importe quelle heure. A cet age ,il y a bien d autres choses a manger beaucoup plus saines.
Cest pas possible de juger sur juste une situation sans connaître le contexte: peut être que l’enfant a super faim, et que le parent n’a que ça à donner? Ou parfois l’enfant est en crise, et pour éviter les regards accusateurs (car on est dans une société pas adaptée pour les enfants, ou les gens jugent les parents trop vite) le parent est fatigué, et donne les chips pour calmer tout le monde. Il y’a aussi les enfants qui ont des troubles alimentaire (trouble de loralite, arfid) et peut être que cet enfant ne peut pas manger un snack healthy. La question de donner à manger à son enfant est infiniment plus complexe que ce qu’on laisse à penser.
@@appetitlibremais ce que tu cites n’est absolument pas une majorite. La plupart des parents donnent des aliments transformés par méconnaissance ou par renoncement. On ne peut pas dire que ces aliments sont bons pour la santé, faut arrêter le délire
@@appetitlibre Prenons mon exemple, je suis issue d’une famille pauvre ou c’était normal de servir du soda pendant le déjeuner, ou c’était normal de manger des chips ou des kinder (enfin les faux kinder) au goûter. Résultat aujourd’hui, et ça n’a rien à voir avec la restriction, j’ai pris l’habitude de m’alimenter comme ça et je suis en surpoids, j’ai jamais cherché à faire de régime mais je trouve ça normal d’apprendre à manger mieux pour ma santé. Encore une fois, l’alimentation intuitive c’est un truc de riches qui ont appris des l’enfance à bien manger.
@ c’est exactement un truc de riche, je suis 100% d’accord mais du coup le problème c’est pas le manque d’éducation alimentaire mais le manque de moyen.
Bonjour Cindy et dire que j'ai noté tout ce qu'elle donne comme conseil car les mots médecin et santé j'étais prête à tout faire 😮 heureusement que je fais partie de ton programme cela m'a évité certaines bêtises 😅 merci pour cette super react 😊
Déjà parlait d'obésité c'est cataloguer toutes les personnes grosses comme des personnes malades alors que c'est faux. Rien que ça, j'aimerais tellement que les professionnels de santé arrête d'utiliser ce terme. De plus, je rejoins ton discours sur les conséquences de la grosseurs car vraiment les prof de santé manque d'éléments sociologique et historique dans leur approche. Sans oublié qu'on n'écoute JAMAIS les personnes concernées, puisqu'on infantilise les personnes grosses. Merci pour tes réactions Cindy :)
Merci de continuer à faire des vidéos c’est très intéressant et très compliqué à comprendre quand on est matrixe par la culture des régimes. Il faut vmt continuer ce que vous faites perso je trouve que ces gens là sont ultra dangereux dans leur discours.
J'aimerais comprendre pourquoi tu estimes que tes connaissances et pensees a toi sont les bonnes et pas les siennes ? Je suis obese, j'ai pris 25kg en 3 ans et tout mes examens de santé sont mauvais. Du coup je dois rester en mauvaise santé ?
Personnellement cette video m'a interpellée car il y a plein d' injonctions....jai mangé avec ma tête la plus grande partie de ma vie jai souffert d anorexie, de boulimie, d'orthorexie car jai cru ces discours: caregoriser les aliments, dun coté les bons et de l'autre les mauvais, alors sur la balance jetais mince mais dans ma tête, dans ma vie c'était un champs de bataille....Depuis récemment je réapprends à manger en écoutant les envies et les besoins de mon corps, et je vois bien que les envies se regulent d elles-mêmes sans être contraintes par mon mental. Alors parfois, le mental intervient et en général cest un signe qu' il y a un probleme dans ma vie que je nai pas adressé....les discours de Cindy , entre autres, me font énormément de bien autant psychologiquement que physiquement.
Merci !!! Les apôtres de l’alimentation intuitive considèrent que seule leur voie est juste car ils déconstruisent la culture des régimes, alors que leur discours est tellement fataliste : « Restez gros et acceptez vous comme ça, car c’est votre poids de forme et rien ne pourra le changer ». Absolument abject comme discours
@@aldem731Ça marche pour vous c’est génial. Mais tout le monde n’a pas la possibilité de faire comme ça car il y a des gens qui ne parviennent pas à se réguler en mangeant intuitivement. Et il y a des gens aussi comme moi qui aiment le contrôle, parce que j’aime la nourriture et que j’ai envie d’avoir un corps en santé.
@sarahstmb1655 Bjr, je suis a fond pour l alimentation intuitive parce que jai mange avec ma tête et mon mental depuis l'adolescence. Jai 47ans, donc jai grandit dans lair de Kate Moss, lair Bridget Jones où faire un 40 etait être grosse, jai habite en Angleterre où les hebdomadaires mettaient sur leur couverture, Bidule a encore grossi, machin à la plage a de la cellulite, trumuche na toujours pas reperdu son poids apres son accouchement...on était bombardé d'injonction à a la minceur, a ne pas prendre de place...bref, bonne élève, un peu naive jai suivi...De mes 17 à 45 ans, jai toujours suivi ce que mon mental m ordonné de manger, jai ocille pendant 30 ans entre anorexie, boulimie et orthorexie....je nai jamais etait maigre mais toujours tres mince, avec les compliments qui allaient avec...mais dans ma tete setait un calvaire. A 45 ans les restrictions/ compulsions ont été plus difficile a gérer surtt pour mon corps qui nen pouvait plus....jai donc decide de consulter. Jai reappris a manger selon mes envies et mes besoins, jai du prendre 15-20 kilos donc effectivement a ce moment la je nai plus ou de compliments sur mon physique et pourtant cest la première fois de ma vie que je me suis sentie aussi bien dans ma tete et aussi libre....au fil du temps mon corps a compris quil mangeait maintenant a sa faim donc les envies sucrées ou de gras sont moins présentes, mon corps et mon poids se sont regules doucement et tout seules sans que ma tete interfere. Parfois la tete veut reprendre sa dictature mais je lutte et en general quand elle fait ca, cest que jai un problème dans ma vie pro ou perso que je n'adresse pas....Être "gros" est tellement subjectif ( par rapport a quoi? a qui?) mais surtt il y a tellement plus de paramètres a prendre en compte ( les hormones, troubles émotionnels,....). Votre message contient une sorte d'agressivité passive qui au-delà dinterpeller les mangeurs intuitifs devrait vous interroger peut être vous interroger sur votre rapport au corps et a l'alimentation...
J’ai adoré ta réaction super bienveillante et déculpabilisante par contre je me demandais est-ce que tu verrais pas des troubles du comportement alimentaire là où il n’y en a pas après tu es comportementaliste et diététicienne mais personnellement j’admire les gens qui arrivent à se restreindre et j’essayais de le faire avant de voir une d ou diététicienne et ça m’a pas fait de mal par contre à la fin on sent que tu es un peu soûlé de ce termes de crasse
Hello Je fais une différence entre avoir un rapport malsain à la nourriture (se restreindre ou hiérarchiser des aliments) et avoir un comportement alimentaire troublé (dérèglement de la faim, envies et rassasiement) mais souvent ils vont de paire 😉 avec le temps j’ai développer un radar pour repérer ce genre de problématique pour être capable dès la toute première séance de savoir si la personne est passé du côté obscure 🤣 la dietculture est un virus tellement malin qu’il savoir comment le débusquer et souvent c’est de petit mot qui n’ont l’air de rien qui mettent la puce à l’oreille et qui me pousse à gratter un peu plus de se côté là 😈
Mais attends je comprends pas, tu insinues qu’un enfant de 8 ans a qui on donne des chips les mange parce que c’est de l’alimentation émotionnelle ? 😂😂 non mais faut arrêter le délire là, un gamin mange ce qu’on lui donne et si on lui donne à longueur de journée des produits ultra transformés il grossira c’est indéniable. Les causes de l’obésité ne sont pas QUE l’alimentation émotionnelle. C’est dàilleurs bien documenté que les familles avec de faibles ressources d’une catégorie socio professionnelle moins aisé ont tendance à mal s’alimenter, ce qui favorise le surpoids et l’obésité, ça n’a rien à voir avec l’alimentation émotionnelle.
Bonjour, Cindy j’aimerais svp de parler des fruits car j’ai suivie une vidéo , la personne disait que les fruits c’est le Diable faut surtout pas manger des fruits et de savoir qu’est-ce que vous pensez de diète cétogène merci d’avance pour votre réponse ❤une abonnée.
Hello 👋 Alors pour les fruits c’est aliment qui apporte pleins de bonnes choses en vrai en fonction du regard que l’on porte chaque aliment peut être considéré comme le diable 🤣. Il faut juste arrêter selon de diaboliser tel ou tel aliment et simplement faire des choix en fonction de soi, des signaux de son propre corps etc. Après pour la diet cétogène tout dépend le pourquoi du comment mais les glucides étant un macronutriment indispensable pour le cerveau et les globules rouges si je généralise je trouve cela dangereux 😘
@ merci beaucoup pour votre réponse,j’attends toujours impatiemment vos vidéos car vous avez une meilleure approche de l’alimentation qui ne fait pas peur 😂pas comme certains qui nous frustrent merci encore.🥰🥰
Je ne comprends absolument pas en quoi la personne interviewée fait de la grossophobie, elle dit juste que les parents doivent arrêter de faire bouffer des chips à leurs gosses pour les calmer. Elle interdit pas les chips en général une fois de temps en temps….😮
Je pense pas que ça marche comme ça… perso mes enfants mangent absolument ce qu’ils veulent ils ne sont pas du tout restreints et oh surprise ils s’en foutent des bonbons des chips et du chocolat… mais vraiment hein j’exagère pas du tt et pourtant moi mm avant de faire un gros travail sur moi je souffrait de gros tca…ils ont accès à une alimentation variée et c’est ça la clef mais du coup effectivement le discours de dire que c’est mal de leur donner des chips c’est un gros gros raccourci qui met en cause les parents alors que l’obésité c’est une maladie multifactorielle et qu’il y a également des causes psycho sociales qu’il ne faut pas négliger là en disant voilà les parents qui leur donne des chips ben c’est bien c’est en mode voilà c’est leur faute ils sont cons et basta. On a résolu aucun pb en disant ça. Et oui c’est grossophobe aussi parce que les personnes grosses ne se nourrissent pas que de chips.
Oh le discours de la personne invitée c'est tellement hors réel. J'ai l'impression qu'elle donne des avis sans vraiment connaître le sujet en termes psychologique et sociologique. Ses critiques c'est vraiment des critiques de madame monsieur tout le monde, en plus d'être ultra-classistes et grossophobes. Ok elle a des connaissances ultra-poussées au niveau comment fonctionne ta satiété et tout ça mais j'ai l'impression que s'arrêter à ça ne résout pas le problm. Des solutions de "bon sens" qui ne fonctionnent pas (ou très peu) et qui sont ridicules lorsqu'on prend en compte tous les autres paramètres qui font qu'une personne est en surpoids.
Je me demande si on a écouté le meme interview car ma perception est en complete opposition avec la votre.. Le fait qu'elle prenne l'angle faim/satiété hormonale comme element centrale des problèmes d'obésité c'est révolutionnaire en France ! J'ai rarement entendu ca auparavent et ca change justement des discours qu'on étends depuis des décennies sur le prétendu manque de contrôle/ volonté "des obèses ou encore sur la soit disant alimentation émotionnelle " je mange mes emotions" , "il me faut un suivie psy pour déclencher la perte de poids" comme si encore une fois les obèses n'étaient finalement que des personnes qui n'aurait pas les clés, le mode opératoire de la minceur....et que les minces eux les auraient (LOL)
Prochaine invitée d'In power Podcast : Cindy ! 😄🙌
Merci de ton analyse toujours si bien étayée et si bienveillante à la fois. Je vais poser ici un coup de gueule de lassitude.
Le nombre de personnes que l'on entend s'exprimer sur la question et qui n'ont aucune idée de ce qu'est, vraiment, un trouble de l'alimentation est proprement alarmant. Une restriction alimentaire, comme tu l'expliques, génère une envie toujours croissante de manger. Et cette envie devient très vite comme une démangeaison puissante : elle ne fait que croître et croître et croître encore. Et plus tu tiens la restriction, plus la démangeaison augmente. Sauf que, pour cette démangeaison-là, il n'existe aucun baume, ni aucun anesthésiant. Les bons conseils qui consistent à inciter à faire le tour du pâté de maison, à boire un grand verre d'eau ou à sortir avec des amis n'ont strictement aucun effet sur cette envie qui menace de faire sauter le couvercle à tout instant. Mais pour comprendre ce fait, il faut soit le vivre soi-même (ce que je ne souhaite à personne), soit écouter les personnes qui en souffrent. C'est là que le bât blesse.
Par ailleurs, je comprends que l'on incite une personne souffrant de TCA à « à se faire aider », selon la formule consacrée. Si on rencontre une personne qui a une jambe cassée, on cherche en principe à la diriger vers un Hôpital afin que sa fracture soit prise en charge de manière adéquate. Le problème, c'est que, pour beaucoup de gens qui souffrent de TCA, la fameuse prise en charge pluridisciplinaire que nous assènent tous les influenceurs en roulant des yeux d'un air entendu, c'est justement une partie du problème. Ce sont les personnes - et il y en a beaucoup - qui vivent dans des déserts médicaux où l'accès à un généraliste requiert un parcours du combattant. Ce sont les services hospitaliers surchargés où les listes d'attente sont interminables et où, le jour de la première visite, après un congé obtenu de haute lutte, 50 kilomètres avalés dans le stress et un aller-retour qui coûte un bras, vous êtes reçu par un secrétariat acariâtre et méprisant qui vous assène le dernier coup de massue. C'est la psychologue qui a suivi une formation vite fait bien fait sur le sujet et qui vous assène son programme de G.I. sans avoir pris le temps de faire le tour de la question avec vous. C'est le nutritionniste qui n'est tout simplement pas formé sur la question très spécifique des TCA et qui vous renvoie à la maison avec une liste d'interdictions qui, dans quelques mois, auront fait gentiment tripler le problème tout en vous enfonçant un peu plus dans la culpabilité et le découragement. L'encadrement et l'aide thérapeutique chantés et loués de partout sont des luxes : beaucoup n'y auront jamais accès au cours de l'existence.
Et de fait, les professionnels de la santé sont comme tout le monde, moi incluse : ils sont grossophobes, classistes, xénophobes, sexistes et globalement bourrés de préjugés. L'idée qu'après des années et des années de lutte intense avec la nourriture, vous trouverez la bienveillance et le professionnalisme en poussant la porte du premier cabinet venu est le préjugé d'une personne blanche et éduquée consultant essentiellement pour son angine annuelle et son rhume des foins. Trouver de l'aide - accessible, pérenne et empathique - quand on souffre d'un TCA, c'est difficile.
La vidéo que tu analyses en est un excellent exemple. On ne sent pas une once de compréhension du problème ni de bienveillance sur la question. Mention + + pour l'air particulièrement concerné à l'évocation de la sacro-sainte épidémie d'obésité (comme si l'obésité était un virus qui s'attrapait en se serrant la main) : au lieu que de se sentir tellement concerné, encore faudrait-il comprendre que le discours que l'on tient est une partie du problème.
Merci pour tous ces points que tu soulèves. Surtout sur la partie d'accès au soin et des soignants eux-mêmes.
@@Rollercoaster-dd1ix Merci pour ton mot : cela me touche.
Personnellement, je n'en peux plus d'entendre des personnes qui ne connaissent rien aux TCA prendre une mine d'expert concerné pour asséner, en détachant bien les syllabes, qu'il faut se faire « ai-der ». Ou, mieux encore, comme le dit la Dame dont Cindy analyse les propos, « en-ca-drer ». (Comme si les personnes souffrant de TCA étaient des mineurs à la dérive à qui il fallait donner des règles salvatrices à scotcher sur le frigo.)
Ce qui attend une personne souffrant de TCA lorsqu'elle prend contact avec le corps médical, c'est rarement l'écoute, l'expertise et l'empathie. Je ne décourage évidemment pas les concernés de chercher cette fameuse aide brandie à tout propos, mais je rappelle aux gens qui ne connaissent pas ces troubles que leurs recommandations si préoccupées tournent à vide et ne tiennent pas compte de la réalité du soin ou du corps médical s'agissant de la prise en charge des TCA. Entre le manque de personnel formé et les préjugés destructeurs (sur la discipline notamment), les personnes ayant un TCA ont de grandes chances soit de stagner, soit d'aggraver leurs problèmes - ce qui, pour le concerné, constitue toujours un enfoncement un peu plus radical dans le mal.
Et de fait, le discours de Cindy - qui est une personne formée dans la prise en charge de ces troubles - est rare sur les réseaux et suscite souvent scepticisme ou agressivité, précisément parce qu'il ne constitue pas (encore) une norme entrée dans l'esprit de la collectivité.
@@louarnezh1465 Ton analyse est très pertinente! Merci de le formuler de façon si claire.
Je me rends compte que j'ai eu beaucoup de chance d'être tombée sur deux professionnels de santé très compétents , il y a 30 ans, alors que les TCA étaient très peu étudiés et encore moins soignés à cette époque.
Mon premier professionnel était une psychanalyste avec laquelle j'ai "travaillé" pendant 2 ans : elle m'a permis de mettre des mots sur mes traumas. Puis j'ai rencontré une psychologue comportementaliste, elle-même ancienne boulimique.
Je n'ai plus eu de "crises" de boulimie depuis 30 ans, mais je me sens toujours vulnérable quand un professionnel de santé me dit qu'il faudrait que je perde 3 ou 4 kgs (Je suis ménopausée ET j'ai une hypothyroïdie d'Hashimoto) !
@@armellepatinot5621 Merci beaucoup pour ce beau témoignage. J’espère de tout cœur que vous allez bien malgré les soucis de santé que vous évoquez en toute fin de message.
Je vous comprends parfaitement : la nocivité des recommandations - parfois injonctions ou chantage à peine voilés, y compris au sein du corps médical - à prendre ou à perdre du poids est rarement soulevée par les prétendus spécialistes des TCA. Merci de le rappeler ici.
C'est tellement facile d'isoler des moments de vidéo qui dure à la base quasi 1h30 et de faire dire ce que tu veux pour déformé ses propos pour valider tes propres propos c'est triste , je suis plutôt d'accord avec ton approche d'habitude mais je pense que tu as regardé cette vidéo avec tes propre biais pour chercher ce qu'il te faut pour critiquer, j'ai vu cette vidéo bien avant que tu la commente et j'ai re regarder car quand je t'entend en parler je ne faisait que me dire c'est pas possible on a pas regarder la même vidéo !! Elle ne dit pas la moitié de ce que tu interprètes et quand tu dit je serais plus nuancé si on parlait de la santé alors qu'elle parle plus de santé que de perte de poids durant toute sa vidéo !! C'est dommage ....
Ps: autant je suis d'accord avec toi sur le fait que les aliments ultra transformé n'ont pas d'incidence sur le poids et elle n'a jamais affirmé le contraire, autant ils ont une incidence à + ou - long terme sur la santé autant du corps que du cerveau et c'est ce qu'elle dit et démontre en long en large et en travers dans cette vidéo
Les aliments ultra transformés ont une grosse incidence sur le poids, ils participent d’augmenter la balance calorique beaucoup plus que les aliments bruts
Mais quand même Eliminé un max de produit industriel est essentiel pour conservé nôtre sante et surtout celle de nos enfants. Ils faut cuisiner et reprendre a se nourrir.e' diversifiant et jamais sans restriction en effet 😊
Merci beaucoup pour ces 2 vidéos d’analyse. J’avais trouvé aussi beaucoup d’incohérences dans son discours et comme beaucoup, elle associe poids et santé à tout bout de champ sans le dire clairement.
Pour la question de compter les calories en guérison d’anorexie, je pense que le ou la thérapeute peut aussi donner des repères de quantités et de type d’aliments plutôt que des repères caloriques. Qu’en penses tu?
Totalement d'accord, en réalité c’est le patient qui choisi sa propre grille de référence le but étant de tendre vers quelque chose de plus sain. Quand il va y avoir une restriction extrême avec comptage de calorie les patients vont généralement préférer parler dans ce language la pour rester dans un cadre sécurisant dans un premier temps 😉
@ merci pour ton retour. Oui j’imagine c’est plus sécurisant au départ.
Bonjour, concernant le passage sur "les chips" , j en vois tous les jours dans les transports oû les patents donnent pour a des enfants de moins de 6 ans des chips et a n importe quelle heure. A cet age ,il y a bien d autres choses a manger beaucoup plus saines.
Cest pas possible de juger sur juste une situation sans connaître le contexte: peut être que l’enfant a super faim, et que le parent n’a que ça à donner? Ou parfois l’enfant est en crise, et pour éviter les regards accusateurs (car on est dans une société pas adaptée pour les enfants, ou les gens jugent les parents trop vite) le parent est fatigué, et donne les chips pour calmer tout le monde. Il y’a aussi les enfants qui ont des troubles alimentaire (trouble de loralite, arfid) et peut être que cet enfant ne peut pas manger un snack healthy. La question de donner à manger à son enfant est infiniment plus complexe que ce qu’on laisse à penser.
@@appetitlibremais ce que tu cites n’est absolument pas une majorite. La plupart des parents donnent des aliments transformés par méconnaissance ou par renoncement. On ne peut pas dire que ces aliments sont bons pour la santé, faut arrêter le délire
@ mais comment en être sûr? Déjà « renoncement » ça peut aussi cacher toutes les causes que j’ai citées.
@@appetitlibre Prenons mon exemple, je suis issue d’une famille pauvre ou c’était normal de servir du soda pendant le déjeuner, ou c’était normal de manger des chips ou des kinder (enfin les faux kinder) au goûter. Résultat aujourd’hui, et ça n’a rien à voir avec la restriction, j’ai pris l’habitude de m’alimenter comme ça et je suis en surpoids, j’ai jamais cherché à faire de régime mais je trouve ça normal d’apprendre à manger mieux pour ma santé. Encore une fois, l’alimentation intuitive c’est un truc de riches qui ont appris des l’enfance à bien manger.
@ c’est exactement un truc de riche, je suis 100% d’accord mais du coup le problème c’est pas le manque d’éducation alimentaire mais le manque de moyen.
Bonjour Cindy et dire que j'ai noté tout ce qu'elle donne comme conseil car les mots médecin et santé j'étais prête à tout faire 😮 heureusement que je fais partie de ton programme cela m'a évité certaines bêtises 😅 merci pour cette super react 😊
Hello contente que le programme Serenite est rempli son rôle de bouée de sauvetage 👌🥰
Déjà parlait d'obésité c'est cataloguer toutes les personnes grosses comme des personnes malades alors que c'est faux. Rien que ça, j'aimerais tellement que les professionnels de santé arrête d'utiliser ce terme. De plus, je rejoins ton discours sur les conséquences de la grosseurs car vraiment les prof de santé manque d'éléments sociologique et historique dans leur approche. Sans oublié qu'on n'écoute JAMAIS les personnes concernées, puisqu'on infantilise les personnes grosses. Merci pour tes réactions Cindy :)
Super video, merciiii
Super analyse. Mais finalement comment une personne peut savoir si elle est en dessous de son poids équilibré
J'adore le passage sur les crasses.
🤣 ce terme m’irisse les poils
Me hérisse
Merci de continuer à faire des vidéos c’est très intéressant et très compliqué à comprendre quand on est matrixe par la culture des régimes. Il faut vmt continuer ce que vous faites perso je trouve que ces gens là sont ultra dangereux dans leur discours.
J'aimerais comprendre pourquoi tu estimes que tes connaissances et pensees a toi sont les bonnes et pas les siennes ? Je suis obese, j'ai pris 25kg en 3 ans et tout mes examens de santé sont mauvais. Du coup je dois rester en mauvaise santé ?
Personnellement cette video m'a interpellée car il y a plein d' injonctions....jai mangé avec ma tête la plus grande partie de ma vie jai souffert d anorexie, de boulimie, d'orthorexie car jai cru ces discours: caregoriser les aliments, dun coté les bons et de l'autre les mauvais, alors sur la balance jetais mince mais dans ma tête, dans ma vie c'était un champs de bataille....Depuis récemment je réapprends à manger en écoutant les envies et les besoins de mon corps, et je vois bien que les envies se regulent d elles-mêmes sans être contraintes par mon mental. Alors parfois, le mental intervient et en général cest un signe qu' il y a un probleme dans ma vie que je nai pas adressé....les discours de Cindy , entre autres, me font énormément de bien autant psychologiquement que physiquement.
Ce n'est pas ce qui est dit...
Merci !!! Les apôtres de l’alimentation intuitive considèrent que seule leur voie est juste car ils déconstruisent la culture des régimes, alors que leur discours est tellement fataliste : « Restez gros et acceptez vous comme ça, car c’est votre poids de forme et rien ne pourra le changer ». Absolument abject comme discours
@@aldem731Ça marche pour vous c’est génial. Mais tout le monde n’a pas la possibilité de faire comme ça car il y a des gens qui ne parviennent pas à se réguler en mangeant intuitivement. Et il y a des gens aussi comme moi qui aiment le contrôle, parce que j’aime la nourriture et que j’ai envie d’avoir un corps en santé.
@sarahstmb1655 Bjr, je suis a fond pour l alimentation intuitive parce que jai mange avec ma tête et mon mental depuis l'adolescence. Jai 47ans, donc jai grandit dans lair de Kate Moss, lair Bridget Jones où faire un 40 etait être grosse, jai habite en Angleterre où les hebdomadaires mettaient sur leur couverture, Bidule a encore grossi, machin à la plage a de la cellulite, trumuche na toujours pas reperdu son poids apres son accouchement...on était bombardé d'injonction à a la minceur, a ne pas prendre de place...bref, bonne élève, un peu naive jai suivi...De mes 17 à 45 ans, jai toujours suivi ce que mon mental m ordonné de manger, jai ocille pendant 30 ans entre anorexie, boulimie et orthorexie....je nai jamais etait maigre mais toujours tres mince, avec les compliments qui allaient avec...mais dans ma tete setait un calvaire. A 45 ans les restrictions/ compulsions ont été plus difficile a gérer surtt pour mon corps qui nen pouvait plus....jai donc decide de consulter. Jai reappris a manger selon mes envies et mes besoins, jai du prendre 15-20 kilos donc effectivement a ce moment la je nai plus ou de compliments sur mon physique et pourtant cest la première fois de ma vie que je me suis sentie aussi bien dans ma tete et aussi libre....au fil du temps mon corps a compris quil mangeait maintenant a sa faim donc les envies sucrées ou de gras sont moins présentes, mon corps et mon poids se sont regules doucement et tout seules sans que ma tete interfere. Parfois la tete veut reprendre sa dictature mais je lutte et en general quand elle fait ca, cest que jai un problème dans ma vie pro ou perso que je n'adresse pas....Être "gros" est tellement subjectif ( par rapport a quoi? a qui?) mais surtt il y a tellement plus de paramètres a prendre en compte ( les hormones, troubles émotionnels,....). Votre message contient une sorte d'agressivité passive qui au-delà dinterpeller les mangeurs intuitifs devrait vous interroger peut être vous interroger sur votre rapport au corps et a l'alimentation...
J’ai adoré ta réaction super bienveillante et déculpabilisante par contre je me demandais est-ce que tu verrais pas des troubles du comportement alimentaire là où il n’y en a pas après tu es comportementaliste et diététicienne mais personnellement j’admire les gens qui arrivent à se restreindre et j’essayais de le faire avant de voir une d ou diététicienne et ça m’a pas fait de mal par contre à la fin on sent que tu es un peu soûlé de ce termes de crasse
Hello
Je fais une différence entre avoir un rapport malsain à la nourriture (se restreindre ou hiérarchiser des aliments) et avoir un comportement alimentaire troublé (dérèglement de la faim, envies et rassasiement) mais souvent ils vont de paire 😉 avec le temps j’ai développer un radar pour repérer ce genre de problématique pour être capable dès la toute première séance de savoir si la personne est passé du côté obscure 🤣 la dietculture est un virus tellement malin qu’il savoir comment le débusquer et souvent c’est de petit mot qui n’ont l’air de rien qui mettent la puce à l’oreille et qui me pousse à gratter un peu plus de se côté là 😈
@ je vois m’a diététicienne force pour que je me détende
Mais attends je comprends pas, tu insinues qu’un enfant de 8 ans a qui on donne des chips les mange parce que c’est de l’alimentation émotionnelle ? 😂😂 non mais faut arrêter le délire là, un gamin mange ce qu’on lui donne et si on lui donne à longueur de journée des produits ultra transformés il grossira c’est indéniable. Les causes de l’obésité ne sont pas QUE l’alimentation émotionnelle. C’est dàilleurs bien documenté que les familles avec de faibles ressources d’une catégorie socio professionnelle moins aisé ont tendance à mal s’alimenter, ce qui favorise le surpoids et l’obésité, ça n’a rien à voir avec l’alimentation émotionnelle.
Bonjour, Cindy j’aimerais svp de parler des fruits car j’ai suivie une vidéo , la personne disait que les fruits c’est le Diable faut surtout pas manger des fruits et de savoir qu’est-ce que vous pensez de diète cétogène merci d’avance pour votre réponse ❤une abonnée.
Hello 👋
Alors pour les fruits c’est aliment qui apporte pleins de bonnes choses en vrai en fonction du regard que l’on porte chaque aliment peut être considéré comme le diable 🤣. Il faut juste arrêter selon de diaboliser tel ou tel aliment et simplement faire des choix en fonction de soi, des signaux de son propre corps etc. Après pour la diet cétogène tout dépend le pourquoi du comment mais les glucides étant un macronutriment indispensable pour le cerveau et les globules rouges si je généralise je trouve cela dangereux 😘
@ merci beaucoup pour votre réponse,j’attends toujours impatiemment vos vidéos car vous avez une meilleure approche de l’alimentation qui ne fait pas peur 😂pas comme certains qui nous frustrent merci encore.🥰🥰
Je ne comprends absolument pas en quoi la personne interviewée fait de la grossophobie, elle dit juste que les parents doivent arrêter de faire bouffer des chips à leurs gosses pour les calmer. Elle interdit pas les chips en général une fois de temps en temps….😮
Je pense pas que ça marche comme ça… perso mes enfants mangent absolument ce qu’ils veulent ils ne sont pas du tout restreints et oh surprise ils s’en foutent des bonbons des chips et du chocolat… mais vraiment hein j’exagère pas du tt et pourtant moi mm avant de faire un gros travail sur moi je souffrait de gros tca…ils ont accès à une alimentation variée et c’est ça la clef mais du coup effectivement le discours de dire que c’est mal de leur donner des chips c’est un gros gros raccourci qui met en cause les parents alors que l’obésité c’est une maladie multifactorielle et qu’il y a également des causes psycho sociales qu’il ne faut pas négliger là en disant voilà les parents qui leur donne des chips ben c’est bien c’est en mode voilà c’est leur faute ils sont cons et basta. On a résolu aucun pb en disant ça. Et oui c’est grossophobe aussi parce que les personnes grosses ne se nourrissent pas que de chips.
@@Titi-vt8crNe fais pas de ton cas une généralité. Les miens (3) mangent des bonbons et gâteau à longueur de journée, c’est une habitude
Oh le discours de la personne invitée c'est tellement hors réel. J'ai l'impression qu'elle donne des avis sans vraiment connaître le sujet en termes psychologique et sociologique. Ses critiques c'est vraiment des critiques de madame monsieur tout le monde, en plus d'être ultra-classistes et grossophobes. Ok elle a des connaissances ultra-poussées au niveau comment fonctionne ta satiété et tout ça mais j'ai l'impression que s'arrêter à ça ne résout pas le problm. Des solutions de "bon sens" qui ne fonctionnent pas (ou très peu) et qui sont ridicules lorsqu'on prend en compte tous les autres paramètres qui font qu'une personne est en surpoids.
Je me demande si on a écouté le meme interview car ma perception est en complete opposition avec la votre.. Le fait qu'elle prenne l'angle faim/satiété hormonale comme element centrale des problèmes d'obésité c'est révolutionnaire en France ! J'ai rarement entendu ca auparavent et ca change justement des discours qu'on étends depuis des décennies sur le prétendu manque de contrôle/ volonté "des obèses ou encore sur la soit disant alimentation émotionnelle " je mange mes emotions" , "il me faut un suivie psy pour déclencher la perte de poids" comme si encore une fois les obèses n'étaient finalement que des personnes qui n'aurait pas les clés, le mode opératoire de la minceur....et que les minces eux les auraient (LOL)