le temps de la lecture permet au cerveau de marquer des pauses là ù c'est essentiel la vidéo , internet , sont des "accélérateurs" pour présenter des informations qui ne permettent pas autant à la mémoire ni à la réflexion d'agir et donc les gens qui font l'effort de lire respectent leur rythme naturel de réflexion et mémorisent plus efficacement peut être .....
Postuler une continuité généalogique entre la métaphysique, la littérature et la virtualité numérique est une hypothèse a priori tentante mais qui, en fait, est cruellement fausse. Les trois genres sont regroupés autour du thème de l'évasion, donc une volonté d'échapper au réel, de s'y soustraire. "Arrière-monde" de Nietzsche, "la vie la vraie vie (...), c'est la littérature" dans le Temps retrouvé de Proust et puis une idée déjà très bien exploitée dans le film The Congress, chef d'oeuvre absolu du cinéma de ces dernières décennies.. Peut-on regrouper les trois termes pour n'y voir que de l'évasion ? J'en doute. Explications. La métaphysique tient d'abord lieu dans une expérience concrète qu'on peut appeller mystique, ou dite issue d'état modifié de conscience, etc., chose que l'on retrouve dans toute les traditions spirituelles ou presque, à commencer par les différents chamanismes et les voies spirituelles. La conscience s'échappe du corps, en effet, pour accéder à un autre niveau de réalité. Mais elle revient, elle ne se perd pas. Toutes les personnes ayant fait des E.M.I., par exemple, témoignent toutes d'un avant et d'un après assez radical, un changement qui marque le commencement d'un désir de comprendre le réel (études de la science, philosophie, spiritualité, psychologie, etc.) que la seule analyse matérialiste n'explique pas. Ces expériences métaphysiques sont donc des départs mais pour mieux revenir, même si certains se sentent mieux dans le confort romantique de l'Hermitage, quelque soit la culture. Personne ne nie le phénomène historique des hermites chrétiens, sadoux, ou du refuge bouddhiste, entre autres. Mais l'idée générale n'est pas l'évasion. La littérature maintenant. Oui, bon nombre de bouquins pour s'évader aujourd'hui, et on ne compte plus le nombre de livres de fantasy ou de SF qui ont, effectivement en tant que longues séries littéraires, valeur d'évasion et qui deviendront des séries Netflix de divertissement. Mais encore une fois, la littérature est-elle seulement réductible à de l'évasion ? Céline, de l'évasion ? Hugo, de l'évasion ? Houellebecq, de l'évasion ? Steinbeck, Toni Morrison ? Il y a des livres qui ont changé le cours de l'histoire et qui ne traitent à vrai dire que de la réalité, via une forme fictive qui l'ouvre aux potentialités. Morrison interdite dans certains états des États-Unis car trop subversive. Goethe qui provoque une vague de suicide après son Werther ou Narnia de C.S. Lewis une vague de conversion, d'entrée en religion en UK. Les Misérables est le bouquin du XIXe que tout le monde, en France, pour la première fois lisait. Germinal de l'évasion ? Allez, soyons sérieux.. La littérature, la vraie, c'est aussi et surtout du réel que tu te prends en pleine gueule. Et au fond, Proust aussi est une récit initiatique qui ne perd jamais de vue la réalité sociale, sensualiste, spiritualiste ou phénoménologique. On est donc très loin de l'évasion, du clubmed ou de Game of Thrones. Caricature donc : c'est ma critique laquelle repose sur une méconnaissance du sens de la métaphysique et de la littérature. Dans les deux premiers cas, globalement, l'expérience mystique-métaphysique consiste à quitter le monde pour mieux y revenir et la litté transfirgure le réel via la fiction pour mieux nous en donner l'accès. Tandis qu'avec l'air du numérique et du programme qui nous attend, nous partirons pour ne pas revenir ; nous partirons déçus du réel parce que nous n'avons pas eu les moyens ou les couilles de nous battre pour le transformer, ou la force de restituer la beauté du monde que la technique a ravagé. La séparation (korismos) est totale concernant le métavers virtuel d'évasion, là où la métaphysique et la littérature sont des médiations, soit pour nous faire comprendre la beauté de notre monde, sa réalité mystérieuse et profonde, soit pour peindre le réel avec, en creux, une invitation à le transformer - de quelques façons que ce soit -, ou en tout cas, à ne pas le louper. Et rester lucide.
Je hâte de lire ce roman et j'espére que demain le prix littéraire, le Prix Renaudot, sera attribué à Nathan Devers, un gars si talentueux, si sage et si forte comme une personnalité.
le temps de la lecture permet au cerveau de marquer des pauses là ù c'est essentiel la vidéo , internet , sont des "accélérateurs" pour présenter des informations qui ne permettent pas autant à la mémoire ni à la réflexion d'agir et donc les gens qui font l'effort de lire respectent leur rythme naturel de réflexion et mémorisent plus efficacement peut être .....
Combien de chapitres comprend Les liens artificiels?
Postuler une continuité généalogique entre la métaphysique, la littérature et la virtualité numérique est une hypothèse a priori tentante mais qui, en fait, est cruellement fausse.
Les trois genres sont regroupés autour du thème de l'évasion, donc une volonté d'échapper au réel, de s'y soustraire. "Arrière-monde" de Nietzsche, "la vie la vraie vie (...), c'est la littérature" dans le Temps retrouvé de Proust et puis une idée déjà très bien exploitée dans le film The Congress, chef d'oeuvre absolu du cinéma de ces dernières décennies..
Peut-on regrouper les trois termes pour n'y voir que de l'évasion ? J'en doute.
Explications.
La métaphysique tient d'abord lieu dans une expérience concrète qu'on peut appeller mystique, ou dite issue d'état modifié de conscience, etc., chose que l'on retrouve dans toute les traditions spirituelles ou presque, à commencer par les différents chamanismes et les voies spirituelles. La conscience s'échappe du corps, en effet, pour accéder à un autre niveau de réalité. Mais elle revient, elle ne se perd pas. Toutes les personnes ayant fait des E.M.I., par exemple, témoignent toutes d'un avant et d'un après assez radical, un changement qui marque le commencement d'un désir de comprendre le réel (études de la science, philosophie, spiritualité, psychologie, etc.) que la seule analyse matérialiste n'explique pas. Ces expériences métaphysiques sont donc des départs mais pour mieux revenir, même si certains se sentent mieux dans le confort romantique de l'Hermitage, quelque soit la culture. Personne ne nie le phénomène historique des hermites chrétiens, sadoux, ou du refuge bouddhiste, entre autres. Mais l'idée générale n'est pas l'évasion.
La littérature maintenant. Oui, bon nombre de bouquins pour s'évader aujourd'hui, et on ne compte plus le nombre de livres de fantasy ou de SF qui ont, effectivement en tant que longues séries littéraires, valeur d'évasion et qui deviendront des séries Netflix de divertissement.
Mais encore une fois, la littérature est-elle seulement réductible à de l'évasion ? Céline, de l'évasion ? Hugo, de l'évasion ? Houellebecq, de l'évasion ? Steinbeck, Toni Morrison ? Il y a des livres qui ont changé le cours de l'histoire et qui ne traitent à vrai dire que de la réalité, via une forme fictive qui l'ouvre aux potentialités. Morrison interdite dans certains états des États-Unis car trop subversive. Goethe qui provoque une vague de suicide après son Werther ou Narnia de C.S. Lewis une vague de conversion, d'entrée en religion en UK. Les Misérables est le bouquin du XIXe que tout le monde, en France, pour la première fois lisait. Germinal de l'évasion ? Allez, soyons sérieux.. La littérature, la vraie, c'est aussi et surtout du réel que tu te prends en pleine gueule. Et au fond, Proust aussi est une récit initiatique qui ne perd jamais de vue la réalité sociale, sensualiste, spiritualiste ou phénoménologique.
On est donc très loin de l'évasion, du clubmed ou de Game of Thrones. Caricature donc : c'est ma critique laquelle repose sur une méconnaissance du sens de la métaphysique et de la littérature.
Dans les deux premiers cas, globalement, l'expérience mystique-métaphysique consiste à quitter le monde pour mieux y revenir et la litté transfirgure le réel via la fiction pour mieux nous en donner l'accès.
Tandis qu'avec l'air du numérique et du programme qui nous attend, nous partirons pour ne pas revenir ; nous partirons déçus du réel parce que nous n'avons pas eu les moyens ou les couilles de nous battre pour le transformer, ou la force de restituer la beauté du monde que la technique a ravagé. La séparation (korismos) est totale concernant le métavers virtuel d'évasion, là où la métaphysique et la littérature sont des médiations, soit pour nous faire comprendre la beauté de notre monde, sa réalité mystérieuse et profonde, soit pour peindre le réel avec, en creux, une invitation à le transformer - de quelques façons que ce soit -, ou en tout cas, à ne pas le louper. Et rester lucide.
bravo pour ce 4ème roman , à faire lire aux maximum de lycéens, les adultes aussi! passionnant et tellement bien écrit
C'est fou de s'acharner a ce point sur les lycéens. Il ne souffre pas suffisamment
Combien de parties comprend le roman de les liens artificiels ? 🙏
Je hâte de lire ce roman et j'espére que demain le prix littéraire, le Prix Renaudot, sera attribué à Nathan Devers, un gars si talentueux, si sage et si forte comme une personnalité.
Si il était sage il ne ferai pas de philosophie, étant elle même la recherche de la sagesse. Ou alors est-ce un insatisfait perpétuel ?
@@pixiesdreams6773 pas bête comme commentaire mais ma "quête" de la "sagesse" n'exclu pas le fait qu'il dit pleins de choses pertinentes
Une invention est une idée venue tout droit de l'imagination fertile de l'homme reprise maintes fois par la technologie des différentes époques.
C'est un donneur de leçon idéaliste sans expériences de la vie réelle.
Nathan devers est islamo gauchiste
Qu'est-ce qu'il s'aime ce garçon...
pourquoi tu penses ça ?
@@ornithorynque5247 parce que je l'observe et que je connais les gens