@antoine.peytavin renseigne toi sur le syndrome d'Elhers Danlos. C'est un trouble du collagène qui créé des troubles physiques tels que l'hyperlaxité, mais aussi une hypersensibilité accrue (physique et psy) et peut même aller jusqu'au TDA/h et l'autisme
Bon, je suis bon HPI à confirmer par un psy, mais modérément sensible (équilibré selon les termes, ça me rassure). Ca ne m'empêche pas d'avoir la larme à l'oeil en pensant à toute la médisance de ces mères de familles qui n'aiment pas la Reine des Neiges et, qui, à l'époque, n'aimaient déjà pas non plus Tchaïkovski car la musique serait épouvantable !^^ Lui, que même AC/DC adule pour sa très bonne pédagogie musicale. On peut être HPI et aimer le gros son et le tumulte ? A vrai dire, j'ai longtemps cherché d'où viennent mes défauts. Autisme, paranoïa (j'ai le surmoi développé, c'est certain), imbécilité (oh oui madame... Ah si, si. Au roi des cons, je perds presque jamais, un gouffre à trolls. J'aime le tumulte, je suis patient)... Mais je trouve enfin une réponse bien plus éclairante avec le syndrome d'hyper intellectualisation. HPI comme on dit encore aujourd'hui... (Il faudra que ça change, ce terme, être HPI, c'est quand il y a une difficulté adjacente, je pense. Sinon, on dit génie ou surdoué et puis c'est tout, non ? Einstein HPI ? Pas sûr... Excellent et futé dans sa matière, plus probablement). Je fais ma logothérapie sur ce poste, encore. Bon, je résume : une structure paranoïaque bien encrée (radar à mensonges quand ils sont inutiles ou malveillants), un besoin d'isolement pour me reposer, une empathie sincère et que je pense forte, plutôt assez bien clairvoyante, mais détachée, un grand sens de la justice et une forte tolérance (détachement, compréhension de l'urgence qui prime) aux délits mineurs de survie ou d'interrogation, de la déprime, de la dépression, de l'anxiété, un choix très stricte sur mes compagnes (intelligentes, ouvertes, belles (donc orgueilleux quand même), sexuelles, contradictoires, enrichissantes, fières de leur culture et espiègles), de gauche mais entrepreneur indépendant, caustique (un curé m'avait mis en garde à mes 15 ans : pertinent, mais pas accessible aux esprits sensibles. Quand on est jeune, on peut croire que tout le monde est comme nous, résilient. Peut-être un peu comme ce qu'a vécu Antoine), pétomane (désolé, c'est le lactose), codéinomane (ça a été mon salut inestimable sur toutes mes phobies sociales et pour rehausser encore plus mes passions et endurances intellectuelles. L'opium ou la morphine, c'est très plat à côté, beaucoup plus perfide), amateur de blagues sur tout le monde (sexistes, racistes, sur le handicap, tant que ça provoque du renforcement), amateur de tous ceux qui me font évoluer ou m'instruisent, bo goss qu'un rien n'habille (c'est mon illusion, je me sape à la oinégaine, la faute à ma mère qui m'a fait détester les magasins), passablement victime du syndrome d'abandonite (cause adoption), s'interposant ou entamant les bagarres très volontiers (mon métier principal a fait que j'ai développé une bonne capacité à m'interposer ou stopper les rixes), très bon intermédiaire dans les accès psychotiques (sauf une fois où j'ai préféré laisser ma soeur faire le sale boulot mais ce n'était pas dans un cadre pro et j'ai fait le semi-lâche pour préserver la suite) et je m'ennuie terriblement quand je n'ai rien à faire de manière involontaire. Voilà, c'était mon petit résumé de logothérapie. Il faudrait que j'aille consulter un psy prescripteur pour prendre le relais de mon généraliste. Mais je dois dire que j'appréhende les jugements et qu'il m'est arrivé d'aller vers des psys qui m'ont dégouté. L'un des pires, vers 15 ans, c'était un genre de psychanalyste qui m'a posé 10 ou 15 fois la question, à la seule séance que j'ai voulu endurer, de pourquoi je détestais mon père. J'étais en colère contre sa dureté, mais je n'ai jamais eu le sentiment de le détester. Rien à faire de ce que je disais de mes sentiments ou ressenti, il voulait me faire entrer dans je ne sais quoi qui n'appartient pas à ma personnalité ni à mon ressenti. Je déteste les gens certains et obstinés. Il voulait de la haine, je n'étais que dans le chagrin. Il y a des gens dangereux. J'ai connu d'autres interprétatifs dans mon travail qui disaient de ne jamais faire telle ou telle chose avec les patients, les bénéficiaires ou les résidents. À tort. Plus ils sont psychanalystes, plus ils enferment. Alors qu'avec d'autres psychiatres, le dialogue était limpide, ouvert et très simple. On a pu aller avec les patients bien au-delà de ce que pensait même l'équipe pluridisciplinaire pour raccrocher le positif et les normalités. Une autre psy que j'étais allé consulter m'a dit : oui, pour faire des syndromes sérotoninergiques à l'arrêt, vous avez dû consommer comme un sagouin. Mais non conna*se, c'est une consommation très basique de 400mg par jour, vous savez que les catécholamines mettent 6 mois à 2 ans pour se réguler (vous, la prescripteure d'antidépresseurs). Je suis dans cette période de régulation. Vous voulez vraiment vous en sortir qu'elle m'a demandé, vous êtes sûr de revenir la semaine prochaine car moi j'ai mon planning de revenu ? Mais bien sûr madame que je veux m'en sortir ! (j'ai pas dit que je reviendrais, t'as vu). Et je suis pas revenu. Elle a perdu une séance qui de toute façon n'avait pas d'autre client. Mmm, la grugesque à plaindre qui devait aller se faire dorer la pilule... Elle a perdu 10 minutes à attendre... La fin de sa vie... N'est-ce pas ? Le seul psy que j'ai trouvé et qui m'ait fait (particulièrement) avancer, c'était un psy d'urgence indiqué par mon addictologue. J'ai fait 6 à 8 séances avec lui, mais il m'a fait tellement progresser que j'ai dû prendre le temps de réfléchir à tout. C'était il y a 20 ans. Un psy limpide pour mon cas. Capable de comprendre la moindre bêtise et autre humour. Je lui ai dit que ça allait vite et que je risquais de prendre mon temps. En plus, rien à payer, psy des Urgences, je retrouvais ma part d'investissement. Et pas freudien le mec donc... J'ai pu faire la moitié de mon travail avec lui. J'ai compris tous les endroits où j'étais con ou désemparé. Alain Percival, si vous voulez le nom. Il m'a donné des définitions, demandé si mes symptômes étaient ainsi ou ainsi. C'était limpide, j'ai mis 2 ans à intégrer ce qu'il m'a indiqué. Inestimable. Voilà, voilà donc. J'ai beau avoir mis pas mal de psychotiques sur la voie de l'entendable, défait pas mal de toxico de la manie, je reste faillible sur mes difficultés. Bien moins qu'avant quand même. Au détour des internets, je pense trouver certaines raisons et aller à nouveau vers ce qui me conviendrait en bonne intelligence. C'est un très bon retour. Merci à Antoine de psychologue.fr !
@antoine.peytavin renseigne toi sur le syndrome d'Elhers Danlos. C'est un trouble du collagène qui créé des troubles physiques tels que l'hyperlaxité, mais aussi une hypersensibilité accrue (physique et psy) et peut même aller jusqu'au TDA/h et l'autisme
Bon, je suis bon HPI à confirmer par un psy, mais modérément sensible (équilibré selon les termes, ça me rassure). Ca ne m'empêche pas d'avoir la larme à l'oeil en pensant à toute la médisance de ces mères de familles qui n'aiment pas la Reine des Neiges et, qui, à l'époque, n'aimaient déjà pas non plus Tchaïkovski car la musique serait épouvantable !^^ Lui, que même AC/DC adule pour sa très bonne pédagogie musicale. On peut être HPI et aimer le gros son et le tumulte ?
A vrai dire, j'ai longtemps cherché d'où viennent mes défauts. Autisme, paranoïa (j'ai le surmoi développé, c'est certain), imbécilité (oh oui madame... Ah si, si. Au roi des cons, je perds presque jamais, un gouffre à trolls. J'aime le tumulte, je suis patient)... Mais je trouve enfin une réponse bien plus éclairante avec le syndrome d'hyper intellectualisation. HPI comme on dit encore aujourd'hui... (Il faudra que ça change, ce terme, être HPI, c'est quand il y a une difficulté adjacente, je pense. Sinon, on dit génie ou surdoué et puis c'est tout, non ? Einstein HPI ? Pas sûr... Excellent et futé dans sa matière, plus probablement).
Je fais ma logothérapie sur ce poste, encore. Bon, je résume : une structure paranoïaque bien encrée (radar à mensonges quand ils sont inutiles ou malveillants), un besoin d'isolement pour me reposer, une empathie sincère et que je pense forte, plutôt assez bien clairvoyante, mais détachée, un grand sens de la justice et une forte tolérance (détachement, compréhension de l'urgence qui prime) aux délits mineurs de survie ou d'interrogation, de la déprime, de la dépression, de l'anxiété, un choix très stricte sur mes compagnes (intelligentes, ouvertes, belles (donc orgueilleux quand même), sexuelles, contradictoires, enrichissantes, fières de leur culture et espiègles), de gauche mais entrepreneur indépendant, caustique (un curé m'avait mis en garde à mes 15 ans : pertinent, mais pas accessible aux esprits sensibles. Quand on est jeune, on peut croire que tout le monde est comme nous, résilient. Peut-être un peu comme ce qu'a vécu Antoine), pétomane (désolé, c'est le lactose), codéinomane (ça a été mon salut inestimable sur toutes mes phobies sociales et pour rehausser encore plus mes passions et endurances intellectuelles. L'opium ou la morphine, c'est très plat à côté, beaucoup plus perfide), amateur de blagues sur tout le monde (sexistes, racistes, sur le handicap, tant que ça provoque du renforcement), amateur de tous ceux qui me font évoluer ou m'instruisent, bo goss qu'un rien n'habille (c'est mon illusion, je me sape à la oinégaine, la faute à ma mère qui m'a fait détester les magasins), passablement victime du syndrome d'abandonite (cause adoption), s'interposant ou entamant les bagarres très volontiers (mon métier principal a fait que j'ai développé une bonne capacité à m'interposer ou stopper les rixes), très bon intermédiaire dans les accès psychotiques (sauf une fois où j'ai préféré laisser ma soeur faire le sale boulot mais ce n'était pas dans un cadre pro et j'ai fait le semi-lâche pour préserver la suite) et je m'ennuie terriblement quand je n'ai rien à faire de manière involontaire.
Voilà, c'était mon petit résumé de logothérapie. Il faudrait que j'aille consulter un psy prescripteur pour prendre le relais de mon généraliste. Mais je dois dire que j'appréhende les jugements et qu'il m'est arrivé d'aller vers des psys qui m'ont dégouté. L'un des pires, vers 15 ans, c'était un genre de psychanalyste qui m'a posé 10 ou 15 fois la question, à la seule séance que j'ai voulu endurer, de pourquoi je détestais mon père. J'étais en colère contre sa dureté, mais je n'ai jamais eu le sentiment de le détester. Rien à faire de ce que je disais de mes sentiments ou ressenti, il voulait me faire entrer dans je ne sais quoi qui n'appartient pas à ma personnalité ni à mon ressenti. Je déteste les gens certains et obstinés. Il voulait de la haine, je n'étais que dans le chagrin. Il y a des gens dangereux. J'ai connu d'autres interprétatifs dans mon travail qui disaient de ne jamais faire telle ou telle chose avec les patients, les bénéficiaires ou les résidents. À tort. Plus ils sont psychanalystes, plus ils enferment. Alors qu'avec d'autres psychiatres, le dialogue était limpide, ouvert et très simple. On a pu aller avec les patients bien au-delà de ce que pensait même l'équipe pluridisciplinaire pour raccrocher le positif et les normalités. Une autre psy que j'étais allé consulter m'a dit : oui, pour faire des syndromes sérotoninergiques à l'arrêt, vous avez dû consommer comme un sagouin. Mais non conna*se, c'est une consommation très basique de 400mg par jour, vous savez que les catécholamines mettent 6 mois à 2 ans pour se réguler (vous, la prescripteure d'antidépresseurs). Je suis dans cette période de régulation. Vous voulez vraiment vous en sortir qu'elle m'a demandé, vous êtes sûr de revenir la semaine prochaine car moi j'ai mon planning de revenu ? Mais bien sûr madame que je veux m'en sortir ! (j'ai pas dit que je reviendrais, t'as vu). Et je suis pas revenu. Elle a perdu une séance qui de toute façon n'avait pas d'autre client. Mmm, la grugesque à plaindre qui devait aller se faire dorer la pilule... Elle a perdu 10 minutes à attendre... La fin de sa vie... N'est-ce pas ?
Le seul psy que j'ai trouvé et qui m'ait fait (particulièrement) avancer, c'était un psy d'urgence indiqué par mon addictologue. J'ai fait 6 à 8 séances avec lui, mais il m'a fait tellement progresser que j'ai dû prendre le temps de réfléchir à tout. C'était il y a 20 ans. Un psy limpide pour mon cas. Capable de comprendre la moindre bêtise et autre humour. Je lui ai dit que ça allait vite et que je risquais de prendre mon temps. En plus, rien à payer, psy des Urgences, je retrouvais ma part d'investissement. Et pas freudien le mec donc... J'ai pu faire la moitié de mon travail avec lui. J'ai compris tous les endroits où j'étais con ou désemparé. Alain Percival, si vous voulez le nom. Il m'a donné des définitions, demandé si mes symptômes étaient ainsi ou ainsi. C'était limpide, j'ai mis 2 ans à intégrer ce qu'il m'a indiqué. Inestimable.
Voilà, voilà donc. J'ai beau avoir mis pas mal de psychotiques sur la voie de l'entendable, défait pas mal de toxico de la manie, je reste faillible sur mes difficultés. Bien moins qu'avant quand même. Au détour des internets, je pense trouver certaines raisons et aller à nouveau vers ce qui me conviendrait en bonne intelligence. C'est un très bon retour.
Merci à Antoine de psychologue.fr !