Protéger les vieux boisements !
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- Опубликовано: 2 окт 2024
- Les hêtraies de plaine en ex-Aquitaine sont des milieux relictuels et patrimoniaux. Ils se maintiennent encore dans les secteurs les plus frais et humides.
Favoriser leur résistance face au changement climatique nécessite de repenser la gestion forestières, comme vous l'explique Anna Hover et Kévin Romeyer du Conservatoire Botanique National Sud-Altantique.
Merci pour ce petit documentaire. J'ai une question à propos du risque incendie. Dans le paysage que vous montrez, il parait intuitivement qu'il y a peu de risque d'incendie (feuillus peu inflammables). Mais peut-on promouvoir le réensauvagement dans des territoires plus sujets à l'épanouissement d'espèces inflammables comme sur le plateau des landes ou, loin d'Aquitaine, dans le Sud de la France (Occitanie, PACA). Je parle en tant que concerné : ma famille a hérité de lopins de terre en Occitanie qui étaient d'anciennes terres agricoles (maraichage ou pâturages) laissées depuis des décennies à l'abandon. Je suis très favorable à l'idée qu'on n'y touche plus pour laisser une végétation spontanée se réinstaller mais dans cette région, le risque incendie est assez prégnant. Plus près de nous, dans les Landes de gascogne que je connais mieux, les parcelles forestières sont essentiellement détenues par des privés et sont de petite taille (en moyenne 1 ha) comment gérer la transition d'une ligniculture intensive à une forêt régénérée sans générer un sur-risque d'incendie ? Ca me parait impossible.
Vous soulevez une vaste question ! La loi oblige à laisser des couloirs pour la gestion contre les incendie. Mais entre ces couloirs, dans les Landes de Gascogne, il est possible de promouvoir une gestion forestière différente, moins intensive, basée sur le mélange des essences et sur des classes âges différentes. Ces éléments favorisent aussi la résistance au feu. Certains forestiers s'y essaient.