Cher Bruno. C'est un formidable effort de pédagogie qui est ici réalisé ! Ce Kata, qu'importe qu'on l'ait étudié en tant 4ème kyu, 1er kyu, ou pour un passage de grade de 2ème Dan, est - comme TOUS les katas - insondable à celui qui a la vue courte, la fatigue auditive rapide, la logique limitée. Je pense que les explications, sous forme orale comme démonstration technique, sont nécessaires. Ici, rien n'est (trop) long et pas même le temps de parole. Bien dommage, tel qu'on le lit dans certains commentaires, que l'étudiant pratiquant se lasse d'entendre un prof engagé expliquer "sa" façon de pratiquer, de considérer la chose, de démontrer. C'est vrai, on peut être "ceinture bleue" et connaitre ce kata... mais seulement pour ce qui concerne la forme ; et donc rien dans le fond. Un gymnaste, un danseur peut tout à fait l'apprendre et le réaliser tel une chorégraphie en quelques heures. C'est d'ailleurs ce à quoi on assiste, en réalité, lorsque des pratiquants peu nantis en expérience, font compilation de katas (dits) "supérieurs", histoire - ego tout en avant - de flatter leur grade, surtout s'il est dans le kyus. Belle duperie de soi, prouvant que l'art de tuer l'ego (le budo en est un) pousse nombre de pratiquants (même tout à fait sincères) dans des errances subjectives et narcissiques. Mais celui/celle qui prend le temps de voir germer sa propre croissance n'a pas de hâte à savoir plus (de katas ou de techniques) ; il/elle laisse grandir l'expérience à partir de la pratique et - même si c'est l'un des tabous majeurs des pratiquants - y ajoute, chose essentielle (bien que paraissant curieuse à la majorité), une démarche intellectuelle. Tout pratiquant s'affiliant profondément au Budo ne peut être que japonisant et, de ce fait, ouvrir sa curiosité à nombre d'aspects enrichissants de la pratique du Kata : son histoire, les racines connues, celles qu'on peut retrouver, les variantes selon les écoles (improprement appelées "styles") et - tel un scientifique soutenant sa démarche d'une épistémologie permanente - chercher, comparer, ne jamais se satisfaire du résultat, penser pouvoir trouver autre chose, etc. Petit à petit le budoka se fait anthropologue, historien de sa discipline et de celles connexes, travaillant par une forme d'empathie socio-historique le kata au travers de ses différentes expressions afin de découvrir sa contenance. Car si on s'intéresse au bunkaï (du verbe "bunkaïru" qui signifie : décortiquer, décomposer, analyser) il est à considérer que le kata, même en tant que forme d'expression gestuelle, est un contenant. Là l'exploration ouvre des chemins que le pratiquant ceinture bleue qui se flatte de "connaitre" Bassaï, Kanku, voire même un Unsu ou Suparimpeï s'il en faut, ce pratiquant ne connait en réalité que l'écorce, le verni de la chose et ne se doute pas de ce qu'elle renferme. Ainsi le 2ème Dan est à la fois non tardif pour demander ce kata en tant que support d'exploration martial et tout à fait pertinent pour interroger le candidat sur ce qu'il en a (pour le moment) compris (et non pas à ce niveau ce qu'il y a trouvé ; un 2ème Dan n'est pas un chercher en Budo, du moins il peut le devenir). Au 5ème Dan il est très intéressant de demander au prétendant au grade son avis philosophique sur Heian Yondan ou autre kata dit "de base". On se rend compte, pour ceux qui ont pénétré le Budo à la manière de l'ethnologie des pratiques, que nombre de hauts-gradés ne possèdent pas la compétence à lire le kata dans son fond. Un peu comme si un prof de littérature en lycée prétendait faire étudier une œuvre sans rien avoir compris de l'auteur et surtout de l'ouvrage qu'il propose à l'étude. On peut tout autant débuter à la ceinture blanche avec Bassaï-Daï puisque, avec Jion et Kanku-Daï (et d'autres) ce sont les trois katas qui ont servi à élaborer les Heians, eux-mêmes qualifiés de simples ou de "base" et destinés à l'éducation physique des enfants... Cher Bruno, votre engagement passionnel dans la transmission nécessite bien que vous preniez le temps de parler, de démontrer. Et qu'importe si parfois le verbe hésite (on commet tous un oubli) ou même qu'à un moment on ait glissé ou bien mal exécuté un geste ; il ne s'agit pas là - en pédagogie - de démontrer la seule part esthétique du kata que la compétition sportive s'est occupée de prendre en charge. En pédagogie on transmet, on fait passer, on offre, on donne... On a reculturer le Karaté en occident, avec la pensée d'hommes inaccoutumés à intégrer des concepts et paradigmes culturels inconnus et incompris. Ainsi, le terme "sensei" est-il le plus couramment traduit par "maitre"... Mais il n'en est rien. Pour le japonais le sensei est "celui qui (me) précède (dans une activité) et m'enseigne (ce qu'il est nécessaire de savoir)". "Sen" signifie précéder, être avant et "sei" se réfère à homme/femme, adulte, monsieur/madame (je simplifie la transcription culturelle). M. Bruno Bandelier fait ici l'effort de transmettre ce qu'il connait, le proposant d'ailleurs gratuitement. A sa façon, il est donc bien "sensei" puisqu'il précède, transmet, initie celui qui le suit, à la voie de réalisation de soi par le geste martial. Merci alors !
Bonjour Frédéric, Merci beaucoup pour ton commentaire très argumenté et pour les compliments que tu fais sur mon travail pédagogique. Ça me touche beaucoup. Amicalement.
Thank you very much for this lesson, it comes pretty close to our version of Bassai Dai, I find the different versions (and especially the differences themselves) extremely interesting. Although there are no Karate styles, there are actually a lot of them ;-) And of course, thank you for this complete compendium of all the other lessons, I find it all very helpfull. Now back to practicing!
Je viens de l apprendre en stage avec des ceintures noires alors que je suis ceinture jaune mais quel beau moment de partage. Maintenant grâce à vos explications je vais pouvoir le travailler plys tranquillement !!!
je remercie tous les différents sensés qui ont accepté de nous enseigné avec leurs propres moyens pour que le karaté puis se développer au monde entier. nous allons nous mettre au travail pour récompensé votre efforts. votre élève, DIALLO Ibrahima a KORHOGO CÔTE d'ivoire.
Super tuto, merci Bruno! Précision: à 17:00 On pivote bien le pied gauche de 90° vers la gauche et la technique de bras est un Shuto-Uke et non pas Shuto-Uchi (source: Karate-Do Katas, R.Habersetzer, éd. Amphora).
Although I don't understand the language, I found this video very helpful because of the English subtitles which enabled me to follow the explanations. Oss...
Merci Bruno Sunsei! Tes détails dans tes catas sont hyper importantes. Surtout le basculement des hanches dans certaines positions !! Moi j'ai ce soucis ! Mais je vais le travailler. Quant à la respiration dans le cata! Car je suis souvent essoufflée pendant, est ce normal? Je pense que je n'expire ou n'inspire pas au bon moment ! Merci pour tes excellents conseils.
Tu peux l apprendre à n'importe quelle ceinture, mon fils de 9 ans le connait à la ceinture verte pour les compétitions kata. Ceci dit tu devras présenter ce kata ou l'un des autres comme Enpi, Jion, Hangetsu ou kanku Dai pour le passage du 2ème Dan.
Cher Bruno. C'est un formidable effort de pédagogie qui est ici réalisé ! Ce Kata, qu'importe qu'on l'ait étudié en tant 4ème kyu, 1er kyu, ou pour un passage de grade de 2ème Dan, est - comme TOUS les katas - insondable à celui qui a la vue courte, la fatigue auditive rapide, la logique limitée. Je pense que les explications, sous forme orale comme démonstration technique, sont nécessaires. Ici, rien n'est (trop) long et pas même le temps de parole. Bien dommage, tel qu'on le lit dans certains commentaires, que l'étudiant pratiquant se lasse d'entendre un prof engagé expliquer "sa" façon de pratiquer, de considérer la chose, de démontrer. C'est vrai, on peut être "ceinture bleue" et connaitre ce kata... mais seulement pour ce qui concerne la forme ; et donc rien dans le fond. Un gymnaste, un danseur peut tout à fait l'apprendre et le réaliser tel une chorégraphie en quelques heures. C'est d'ailleurs ce à quoi on assiste, en réalité, lorsque des pratiquants peu nantis en expérience, font compilation de katas (dits) "supérieurs", histoire - ego tout en avant - de flatter leur grade, surtout s'il est dans le kyus. Belle duperie de soi, prouvant que l'art de tuer l'ego (le budo en est un) pousse nombre de pratiquants (même tout à fait sincères) dans des errances subjectives et narcissiques. Mais celui/celle qui prend le temps de voir germer sa propre croissance n'a pas de hâte à savoir plus (de katas ou de techniques) ; il/elle laisse grandir l'expérience à partir de la pratique et - même si c'est l'un des tabous majeurs des pratiquants - y ajoute, chose essentielle (bien que paraissant curieuse à la majorité), une démarche intellectuelle. Tout pratiquant s'affiliant profondément au Budo ne peut être que japonisant et, de ce fait, ouvrir sa curiosité à nombre d'aspects enrichissants de la pratique du Kata : son histoire, les racines connues, celles qu'on peut retrouver, les variantes selon les écoles (improprement appelées "styles") et - tel un scientifique soutenant sa démarche d'une épistémologie permanente - chercher, comparer, ne jamais se satisfaire du résultat, penser pouvoir trouver autre chose, etc. Petit à petit le budoka se fait anthropologue, historien de sa discipline et de celles connexes, travaillant par une forme d'empathie socio-historique le kata au travers de ses différentes expressions afin de découvrir sa contenance. Car si on s'intéresse au bunkaï (du verbe "bunkaïru" qui signifie : décortiquer, décomposer, analyser) il est à considérer que le kata, même en tant que forme d'expression gestuelle, est un contenant. Là l'exploration ouvre des chemins que le pratiquant ceinture bleue qui se flatte de "connaitre" Bassaï, Kanku, voire même un Unsu ou Suparimpeï s'il en faut, ce pratiquant ne connait en réalité que l'écorce, le verni de la chose et ne se doute pas de ce qu'elle renferme. Ainsi le 2ème Dan est à la fois non tardif pour demander ce kata en tant que support d'exploration martial et tout à fait pertinent pour interroger le candidat sur ce qu'il en a (pour le moment) compris (et non pas à ce niveau ce qu'il y a trouvé ; un 2ème Dan n'est pas un chercher en Budo, du moins il peut le devenir). Au 5ème Dan il est très intéressant de demander au prétendant au grade son avis philosophique sur Heian Yondan ou autre kata dit "de base". On se rend compte, pour ceux qui ont pénétré le Budo à la manière de l'ethnologie des pratiques, que nombre de hauts-gradés ne possèdent pas la compétence à lire le kata dans son fond. Un peu comme si un prof de littérature en lycée prétendait faire étudier une œuvre sans rien avoir compris de l'auteur et surtout de l'ouvrage qu'il propose à l'étude.
On peut tout autant débuter à la ceinture blanche avec Bassaï-Daï puisque, avec Jion et Kanku-Daï (et d'autres) ce sont les trois katas qui ont servi à élaborer les Heians, eux-mêmes qualifiés de simples ou de "base" et destinés à l'éducation physique des enfants...
Cher Bruno, votre engagement passionnel dans la transmission nécessite bien que vous preniez le temps de parler, de démontrer. Et qu'importe si parfois le verbe hésite (on commet tous un oubli) ou même qu'à un moment on ait glissé ou bien mal exécuté un geste ; il ne s'agit pas là - en pédagogie - de démontrer la seule part esthétique du kata que la compétition sportive s'est occupée de prendre en charge. En pédagogie on transmet, on fait passer, on offre, on donne...
On a reculturer le Karaté en occident, avec la pensée d'hommes inaccoutumés à intégrer des concepts et paradigmes culturels inconnus et incompris. Ainsi, le terme "sensei" est-il le plus couramment traduit par "maitre"... Mais il n'en est rien. Pour le japonais le sensei est "celui qui (me) précède (dans une activité) et m'enseigne (ce qu'il est nécessaire de savoir)". "Sen" signifie précéder, être avant et "sei" se réfère à homme/femme, adulte, monsieur/madame (je simplifie la transcription culturelle).
M. Bruno Bandelier fait ici l'effort de transmettre ce qu'il connait, le proposant d'ailleurs gratuitement. A sa façon, il est donc bien "sensei" puisqu'il précède, transmet, initie celui qui le suit, à la voie de réalisation de soi par le geste martial.
Merci alors !
Bonjour Frédéric,
Merci beaucoup pour ton commentaire très argumenté et pour les compliments que tu fais sur mon travail pédagogique.
Ça me touche beaucoup. Amicalement.
Vous semblez aimer vous entendre parler. :-)
Fabuleux. MERCI!
I very much enjoy your teaching methods. I like the relaxed, friendly manner.
Thank you very much for this lesson, it comes pretty close to our version of Bassai Dai, I find the different versions (and especially the differences themselves) extremely interesting. Although there are no Karate styles, there are actually a lot of them ;-)
And of course, thank you for this complete compendium of all the other lessons, I find it all very helpfull. Now back to practicing!
¡Congratulations! You are the best merci encore monseiur Bandelier.
Merci j'avais besoin d'apprendre se kata pour mon championnat demain, apprendre ça ceinture verte c quand même dur
Merci pour ces explications
Je viens de l apprendre en stage avec des ceintures noires alors que je suis ceinture jaune mais quel beau moment de partage. Maintenant grâce à vos explications je vais pouvoir le travailler plys tranquillement !!!
Tres bien demontre, well done sempay.
je remercie tous les différents sensés qui ont accepté de nous enseigné avec leurs propres moyens pour que le karaté puis se développer au monde entier. nous allons nous mettre au travail pour récompensé votre efforts.
votre élève, DIALLO Ibrahima a KORHOGO CÔTE d'ivoire.
Merci encore Monsieur Bandelier pour vos vidéos qui m'ont été d'une aide précieuse, pourriez vous faire d'autres vidéos sur d'autres Katas ?
Super tuto, merci Bruno! Précision: à 17:00 On pivote bien le pied gauche de 90° vers la gauche et la technique de bras est un Shuto-Uke et non pas Shuto-Uchi (source: Karate-Do Katas, R.Habersetzer, éd. Amphora).
fantastic tutorial
Although I don't understand the language, I found this video very helpful because of the English subtitles which enabled me to follow the explanations.
Oss...
Merci pour cette video
Très intéressant.
Gostei parabéns para o baisaidai
I really like the idea that you "go there" because you decide that. Not because the kata tells you to.
I'm hoping to learn that kata very soon.
Merci sensei 🙏
Beaucoup bon, merci pour le vidéo
merci ça m'aide beaucoup pour une ceinture verte
Thanks a lot for your efforts, OSS Sensei
merci beaucoup
Merci bruno
Oss parfait
Good Very good
Merci Bruno Sunsei! Tes détails dans tes catas sont hyper importantes. Surtout le basculement des hanches dans certaines positions !! Moi j'ai ce soucis ! Mais je vais le travailler.
Quant à la respiration dans le cata! Car je suis souvent essoufflée pendant, est ce normal? Je pense que je n'expire ou n'inspire pas au bon moment ! Merci pour tes excellents conseils.
Тоже знаю Басайдай☺☺👍
beau boulot!!! merci pour cette vidéo!!!
The style of karate I practice is called shudokan.
شرح جيد جدا
position yacoueni c que lorsque on fait yacouuchiouke?
Maestro... le gusta el filete de cuadril ?
2nd Dan Kata? Really? I have to do this one for 3 kyu...plus Tekki shodan (and the rest of the Heian Katas)
same
moi aussi
Je l'ai appris je suis ceinture orange
Bien
c est quel ieme dan
7 ème ou 6eme
Pourquoi je l apprend à la ceinture orange
Tu peux l apprendre à n'importe quelle ceinture, mon fils de 9 ans le connait à la ceinture verte pour les compétitions kata. Ceci dit tu devras présenter ce kata ou l'un des autres comme Enpi, Jion, Hangetsu ou kanku Dai pour le passage du 2ème Dan.
Moi , mon père l'a fait pour la 1ere dan !
nous on le fait a la marron
Merci. Dommage que le dojo tombe en ruine !
Tu ne crois pas si bien dire, depuis que j'ai tournée cette vidéo, le dojo a été démoli :-)
:-) Je n'ai pas encore vu le nouveau.
il est long le kata
Bonjour. Trop long, trop de discours.
Tu parle trop