Conférence & questions posées intéressantes, merci du partage. À propos du "catastrophisme" véhiculé par la parole des collapsologues, Pablo Servigne indique (il me semble) qu'il faut savoir envisager le pire pour vouloir l'éviter, et ainsi y échapper. Je trouve que ça peut apporter un côté constructif à nos sociétés de façon plus efficace.
les collapsologues estiment qu'il vaut mieux connaitre le danger pour s'y adapter et y faire face, plutôt que de l'ignorer... mais visiblement Jouzel ne connait pas bien les problématiques énergétiques (ce qui est normal ce n'est pas son domaine)... on ne peut pas fabriquer éoliennes et photovoltaïque sans énergie fossile !... et il faut renouveler le parc tous les 20/30 ans... pendant des siècles! donc 0 carbone + renouvellement énergétique, c'est tout simplement impossible...
@@michelg7040 Voir aussi Fressoz. Il a fat un boulot historiographique de ces discours, il rappel des choses très simples comme le constat qu'il fut un temps où des éoliennes, par définition low tech, étaient déployées en masse dans les campagnes US. Evidemment par pour recharger une tesla... cela est une autre histoire.
ça m'afflige un peu d'imaginer que l'armée avait attendu cette conférence pour prétendre découvrir l'eau chaude. J'ose espérer que la réflexion est un peu plus vive derrière les portes close de cette institution....
@@marie-theresejoseph42 c'est déjà contenu dans les emissions présentes. Ce n'est plus qu'une question d'échéance. Dire que l'on prévoit +4° ne rend pas compte de l'intensité du phénomène. Hors comme on ne changera pas la direction, on ne peut plus que s'attacher à la trajectoire...
La qualité de communication des discours de Jean Jouzel est malheureusement inversement proportionnelle à la pertinence de ses analyses. Phrases en suspens permanent dont les balbutiements se perdent en sibyllines allusions, ton monocorde, absence d'affects : le formel mal formalisé dessert l'intention primordiale. Il manque à la formation de tant de scientifiques brillants une pratique de la dramaturgie et une maîtrise de la logique formelle. Descartes et Molière, en somme ! Et à l'heure des populismes, des dénis et des défiances de tous ordres, à l'heure des thèses les plus farfelues du complotisme, il serait bon de s'y intéresser !
Il n’y a rien de moins objectif que d'affirmer le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre ! Mettre l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun est capable d’observer que la température est fonction de ces brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire. L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi lles remplacent ou sont remplacées par de l’air chaud - autrement dit de préciser le mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche, magnétisme, éruption et vent solaires), des projections volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ? L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre n’est pas réalisé par le CO2 (0,004 % de l'air que nous respirons) ou le CH4 (0,000175 % de l'air ), mais par la vapeur d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles. Le pire est qu'à l'échelle globale, on observe rien car il n'y a pas de "climat global". En revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs modèles sont incapables de restituer ces variations régionales ! Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : «Les valeurs régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux ! Finalement, le réchauffement climatique revêt de plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.
Dire que le CO2 ne contribue pas significativement à l'effet de serre parce qu'il ne représente que 0,0004% de l'atmosphère relève du sophisme, ce n'est pas parce que les quantités sont infimes que l'effet est inexistant. A titre de comparaison, la dose létale de paracetamol (10 à 15 grammes) pour un humain moyen (70 kilos) ne représente guère plus de 0,0003% de son poids. Il est donc inapproprié de rejeter l'effet d'une substance sur le simple prétexte que sa quantité est marginale.
@@fabianlem9330 Non, le CO2 n'est pas un polluant, il s'agit d'une contrevérité. Le CO2 est la base de la vie sur Terre! Il n'y aurait pas de vie telle que nous la connaissons sans le CO2. En effet, sur notre planète, toutes les chaînes alimentaires fonctionnent grâce aux organismes autotrophes, c'est-à-dire des organismes capables d'utiliser le CO2 atmosphérique (ou celui dissous dans l'eau des rivières et océans) comme source principale de carbone. Cette assimilation du CO2 est possible grâce à l'énergie reçue du soleil et se fait par la photosynthèse. La lecture de n'importe quel livre de biologie vous le confirmera. Les organismes autotrophes sont essentiellement des Plantes (Chlorophycées, Bryophytes, plantes vasculaires), des Chromistes (Diatomées) et des Bactéries (Cyanobactéries). Le CO2 fixé par photosynthèse s'appelle la production primaire. L'ensemble de la production primaire sur les terres émergées s'élève à 123 ± 8 Gt de C par an[2] (Gt = gigatonnes). Il s'agit de la GPP terrestre (de l'anglais "Gross Primary Production"). Les océans fixent quant à eux ± 80 Gt de C par an.[3] Sans le Soleil et sans CO2 atmosphérique, la vie humaine, animale et végétale sur terre, ne serait pas possible. A chaque instant, des milliards d'organismes à la surface des océans et sur les continents fixent du CO2 pour fabriquer de la matière organique, matière organique qui sera ensuite ingérée par des animaux végétariens eux-mêmes consommés par des prédateurs dont l'homme. Au total, environ 203 Gt de carbone sont donc fixés chaque année par les végétaux, essentiellement sous forme de bois, d'algues et de diatomées, avec une marge d'erreur dépassant les 8 Gt de carbone. Il est très difficile de traduire tout cela en énergie (par exemple en tep[4]) car tous les végétaux sont différents (certains sont riches en lignine, d'autres en cellulose, certains sont riches en lipides, d'autres en protéines). Mais comme l'homme produit ± 9 Gt de carbone par an (i.e., un chiffre proche de la marge d'erreur de la GPP terrestre) nous pouvons conclure qu'il lui faut au moins 4.4% du carbone pouvant être fixé chaque année. Le CO2 n'est donc pas un polluant, c'est la brique élémentaire de tous les organismes vivants dont l'homme. A votre mort sachez, cher lecteur, que vous vous décomposerez en CO2 et que les atomes de carbone de votre corps seront ingérés par des milliards de cellules végétales. Il est donc stupide de dire que le CO2 est un polluant. Certaines personnes penseront que le CO2 est toxique aujourd'hui, parce que l'on excède une certaine concentration. Il est incontestable que la concentration en CO2 de l'atmosphère est en train d'augmenter : depuis le début des mesures directes par spectrométrie infrarouge en 1959, les valeurs sont passées de 320 ppm à ± 400 ppm de CO2 en 2017 (donc, 0.04% aujourd'hui). Que l'homme soit en partie responsable de cette augmentation, comme le suggèrent les mesures des rapports isotopiques (le d13C), ou qu'il ne le soit pas, la valeur de 400 ppm n'est pas très élevée par rapport aux valeurs observées dans le passé. Par exemple, au Paléozoïque inférieur, entre 541 et 419 millions d'années, des modèles suggèrent que la teneur en CO2 de l'atmosphère était de 20 fois la teneur actuelle.
Malaise entre la présentation factuelle des chiffres du GIEC et le discours de "tout va bien ou presque" tenu au global. Pareil pas de réponse satisfaisante sur la substitution des 80% de fossile que contiennent notre mix énergétique. Je trouve Jancovici beaucoup plus cohérent et réaliste sur les conséquences de l'exposé factuel qui est le même (rapports du GIEC). Puis les inégalités c'est un peu enfoncer une porte ouverte, et ça me semble secondaire par rapport au risque de famine et autres joyeusetés...
Toujours content de voir une conférence sur les enjeux des limites du système...
Mais à l'école de guerre, je suis pas certain...
Conférence & questions posées intéressantes, merci du partage.
À propos du "catastrophisme" véhiculé par la parole des collapsologues, Pablo Servigne indique (il me semble) qu'il faut savoir envisager le pire pour vouloir l'éviter, et ainsi y échapper. Je trouve que ça peut apporter un côté constructif à nos sociétés de façon plus efficace.
les collapsologues estiment qu'il vaut mieux connaitre le danger pour s'y adapter et y faire face, plutôt que de l'ignorer...
mais visiblement Jouzel ne connait pas bien les problématiques énergétiques (ce qui est normal ce n'est pas son domaine)... on ne peut pas fabriquer éoliennes et photovoltaïque sans énergie fossile !... et il faut renouveler le parc tous les 20/30 ans... pendant des siècles!
donc 0 carbone + renouvellement énergétique, c'est tout simplement impossible...
@@michelg7040 Voir aussi Fressoz. Il a fat un boulot historiographique de ces discours, il rappel des choses très simples comme le constat qu'il fut un temps où des éoliennes, par définition low tech, étaient déployées en masse dans les campagnes US. Evidemment par pour recharger une tesla... cela est une autre histoire.
si la température monte de 5 degrès en 2100 alors c'est pas 1 mètre du niveau des mers mais 7 mètre
Parlons plutôt de dérèglement climatique, nous ne savons pas ce qui nous attend.
Il s'est calmé, un peu moins sur de son réchauffement. Son CO 2 un peu moins efficace.
ça m'afflige un peu d'imaginer que l'armée avait attendu cette conférence pour prétendre découvrir l'eau chaude. J'ose espérer que la réflexion est un peu plus vive derrière les portes close de cette institution....
C'est normal qu'ils ne mentionnent JAMAIS la consommation de viande et de produits laitiers ?!
Ce monsieur ne fait plus de la science mais de la politique. Il n'est pas crédible.
Beda Arnaud il est infiniment plus crédible que vous…
@@marie-theresejoseph42 Des arguments pas de blablas comme Jouzel.
En 2013 il prévoyait + 4°. Il est incroyable il y croit encore. Il devrait présenter ses excuses ce maladroit.
On y va droit vers les 4°C…
@@marie-theresejoseph42 c'est déjà contenu dans les emissions présentes. Ce n'est plus qu'une question d'échéance. Dire que l'on prévoit +4° ne rend pas compte de l'intensité du phénomène. Hors comme on ne changera pas la direction, on ne peut plus que s'attacher à la trajectoire...
les combustibles fossile pose des problème de pollution pas de climat jean jouzel devrais changer de métier
La qualité de communication des discours de Jean Jouzel est malheureusement inversement proportionnelle à la pertinence de ses analyses.
Phrases en suspens permanent dont les balbutiements se perdent en sibyllines allusions, ton monocorde, absence d'affects : le formel mal formalisé dessert l'intention primordiale.
Il manque à la formation de tant de scientifiques brillants une pratique de la dramaturgie et une maîtrise de la logique formelle.
Descartes et Molière, en somme !
Et à l'heure des populismes, des dénis et des défiances de tous ordres, à l'heure des thèses les plus farfelues du complotisme, il serait bon de s'y intéresser !
Il n’y a rien de moins objectif que d'affirmer le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre !
Mettre l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud.
Chacun est capable d’observer que la température est fonction de ces brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire. L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi lles remplacent ou sont remplacées par de l’air chaud - autrement dit de préciser le mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche, magnétisme, éruption et vent solaires), des projections volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ? L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre n’est pas réalisé par le CO2 (0,004 % de l'air que nous respirons) ou le CH4 (0,000175 % de l'air ), mais par la vapeur d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.
Le pire est qu'à l'échelle globale, on observe rien car il n'y a pas de "climat global". En revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs modèles sont incapables de restituer ces variations régionales ! Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : «Les valeurs régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !
Finalement, le réchauffement climatique revêt de plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.
ok boomer
Alain Toffoli vous brassez du vent…
@@marie-theresejoseph42 Argumentez au lieu de braire...
Dire que le CO2 ne contribue pas significativement à l'effet de serre parce qu'il ne représente que 0,0004% de l'atmosphère relève du sophisme, ce n'est pas parce que les quantités sont infimes que l'effet est inexistant.
A titre de comparaison, la dose létale de paracetamol (10 à 15 grammes) pour un humain moyen (70 kilos) ne représente guère plus de 0,0003% de son poids. Il est donc inapproprié de rejeter l'effet d'une substance sur le simple prétexte que sa quantité est marginale.
@@fabianlem9330 Non, le CO2 n'est pas un polluant, il s'agit d'une contrevérité. Le CO2 est la base de la vie sur Terre! Il n'y
aurait pas de vie telle que nous la connaissons sans le CO2. En effet, sur notre planète, toutes les chaînes
alimentaires fonctionnent grâce aux organismes autotrophes, c'est-à-dire des organismes capables d'utiliser
le CO2 atmosphérique (ou celui dissous dans l'eau des rivières et océans) comme source principale de
carbone. Cette assimilation du CO2 est possible grâce à l'énergie reçue du soleil et se fait par la
photosynthèse. La lecture de n'importe quel livre de biologie vous le confirmera. Les organismes autotrophes sont essentiellement des Plantes (Chlorophycées, Bryophytes, plantes vasculaires), des Chromistes (Diatomées) et des Bactéries (Cyanobactéries). Le CO2 fixé par photosynthèse s'appelle la production primaire. L'ensemble de la production primaire sur les terres émergées s'élève à 123 ± 8 Gt de C par an[2] (Gt = gigatonnes). Il s'agit de la GPP terrestre (de l'anglais "Gross Primary Production"). Les
océans fixent quant à eux ± 80 Gt de C par an.[3] Sans le Soleil et sans CO2 atmosphérique, la vie
humaine, animale et végétale sur terre, ne serait pas possible. A chaque instant, des milliards d'organismes à la surface des océans et sur les continents fixent du CO2 pour fabriquer de la matière organique, matière organique qui sera ensuite ingérée par des animaux végétariens eux-mêmes consommés
par des prédateurs dont l'homme. Au total, environ 203 Gt de carbone sont donc fixés chaque année par les
végétaux, essentiellement sous forme de bois, d'algues et de diatomées, avec une marge d'erreur dépassant les 8 Gt de carbone. Il est très difficile de traduire tout cela en énergie (par exemple en tep[4]) car tous les
végétaux sont différents (certains sont riches en lignine, d'autres en cellulose, certains sont riches en lipides,
d'autres en protéines). Mais comme l'homme produit ± 9 Gt de carbone par an (i.e., un chiffre proche de la marge d'erreur de la GPP terrestre) nous pouvons conclure qu'il lui faut au moins 4.4% du carbone pouvant
être fixé chaque année.
Le CO2 n'est donc pas un polluant, c'est la brique élémentaire de tous les organismes vivants dont
l'homme. A votre mort sachez, cher lecteur, que vous vous décomposerez en CO2 et que les atomes de
carbone de votre corps seront ingérés par des milliards de cellules végétales. Il est donc stupide de dire
que le CO2 est un polluant.
Certaines personnes penseront que le CO2 est toxique aujourd'hui, parce que l'on excède une certaine concentration. Il est incontestable que la concentration en CO2 de l'atmosphère est en train d'augmenter :
depuis le début des mesures directes par spectrométrie infrarouge en 1959, les valeurs sont passées de 320
ppm à ± 400 ppm de CO2 en 2017 (donc, 0.04% aujourd'hui). Que l'homme soit en partie responsable de cette augmentation, comme le suggèrent les mesures des rapports isotopiques (le d13C), ou qu'il ne le soit pas, la valeur de 400 ppm n'est pas très élevée par rapport aux valeurs observées dans le passé. Par exemple, au Paléozoïque inférieur, entre 541 et 419 millions d'années, des modèles suggèrent que la teneur en CO2 de l'atmosphère était de 20 fois la teneur actuelle.
Malaise entre la présentation factuelle des chiffres du GIEC et le discours de "tout va bien ou presque" tenu au global.
Pareil pas de réponse satisfaisante sur la substitution des 80% de fossile que contiennent notre mix énergétique.
Je trouve Jancovici beaucoup plus cohérent et réaliste sur les conséquences de l'exposé factuel qui est le même (rapports du GIEC). Puis les inégalités c'est un peu enfoncer une porte ouverte, et ça me semble secondaire par rapport au risque de famine et autres joyeusetés...