Merci beaucoup pour cet entretien, c'est une bouffée d'air frais d'écouter des discussions posées dans le contexte actuel. J'avais quelques préjugés sur Charles Robin (qui m'ont été instillé je ne sais même plus comment, peut être au détour d'une phrase prononcée par un autre vidéaste), et finalement j'ai apprécié l'écouter (même si je ne suis pas forcément d'accord sur tout). Sur le mérite, je regrette simplement que, comme c'est souvent le cas, la discussion se limite à considérer les facteurs sociaux. Or il me semble aussi essentiel de tenir compte des facteurs psychologiques : tout le monde n'a pas la même capacité à fournir des efforts et nous avons peu de prise là-dessus (c'est un peu ce que dit Charles à un moment lorsqu'il dit qu'on n'a que la volonté de notre volonté). Mais également des facteurs physiques/génétiques (forme physique, qualité et quantitié de sommeil, etc). Bref, j'ai quand même passé un très bon moment à vous écouter :) (pour finir sur une note positive!)
Très appréciable vos échanges. Merci. Peut être qu'il peut déranger car personne passe plus de 5min sur le développement de ces idées qu'il préfère comme s'il avait comme intention première était de convaincre. Alors que ici on présente des idées, des exemples à foisons partagé par des personnalités philosophe sur un sujet quand même de grande importance aujourd'hui. Perso j'aime le cadre que vous nous avez partagé ici.
Merci à Charles, que je suis sur YT de m'avoir fait découvrir cette autre chaîne et de me régaler de cet échange. J'apprécie beaucoup ta subtilité d'analyse et la finesse sémantique avec laquelle tu explicites des pensées intellectuelles 👍🙏💪😇🥰
Sur le mérite je suis arrivé à une vision assez similaire de celle de Charles Robin. La droite ne défend pas le mérite et le travail mais l'héritage (la reproduction sociale, le népotisme, le carnet d'adresse etc) et le capital. Revaloriser le mérite et le travail c'est les revaloriser par rapport au Capital et à l'héritage. Je pense même qu'utiliser le terme et déconstruire le discours sur le mérite de la droite est nécessaire. Montrer que, contrairement à ce que la droite dit, le mérite et la réussite dans les sociétés capitalistes actuelles sont décorrélées. En revalorisant le travail on recorrèle mérite et l'effort. ----- +Je ne suis pas d'accord avec toi sur Dune. Je trouve au contraire très hégélien sur certains aspects. Il y a du "mouvement historique" dans Dune comme dans peu d'oeuvres de science fiction. La 1ere loi du Mentat a quelque chose de la chouette de Minerve.
oui, c'est amusant d'ecouter des gens (Sarkozy au hasard) qui disent qu'ils revaloriser la valeur travail, mais qui concretement en politiques fiscales et legales valorisent monetairement le capital. "valoriser" dans ce sens veut dire "c'est une bonne chose, il faut le faire gratuitement et par devoir" - c'est un jeu sur la valeur. Personne ne taxe les speculateurs en disant "la speculation a une valeur positive intrinseque, pas besoin de faire des gains avec"
ne pas voir que le merite est une manière détournée de conserver le systeme actuel (heritage/capital ou plus globalement le systeme néo libéral dans son ensemble) est a mon avis passer a coté de quelque chose. le merite est utilisé par le systeme en place comme un moyen de dire "pas besoin de changer le systeme, on est pas dans un systeme de reproduction des élites ! la preuve X ou Y est fils de prolo et appartient maintenant aux dominants, vous pouvez faire pareil ! si vous n'y arrivez pas c'est juste que **inserez ici votre argument bidon** (exemple : vous n'avez pas assez travaillé a l'ecole / vous n'êtes pas assez intelligent / vous n'êtes pas assez motivé) c'est entre autre pour cela que notre classe dominante met tellement en valeur les "self made man". Ce qu'on oublie de dire c'est que pour 1 dominant issu du proletaria on en a 99 qui sont des fils de dominants..
@@ElementOleooC'est exactement ça. Le mérite n'est pas la valeur des méritocrates, c'est leur totem. Ils galvanisent les troupes avec elle et se cache dérriere quand vient le temps de légitimé leur moyen. C'est bien sur historique. Le mérite s'opose au droit du sang. Pour eux, bien qu'ils soit au manettes du monde capitaliste actuel, il seront toujours plus juste qu'une oligarchie royaliste.
Ce qu'il dit sur le mérite est faux et il caricature la critique de gauche. D'ailleurs son exemple de l'étudiant de médecine est la preuve même de l'imposture méritocratique. D'une part le transfuge de classe est utilisé par la bourgeoisie pour valoriser le mérite ; d'autre part, au regard de son parcourt semé d'embûches, le transfuge de classe ne peut que, par fierté et narcissisme, se réclamer du mérite et légitimer sa nouvelle classe. Or pour combien d'étudiants, issus de la classe laborieuse, un seul réussit ? Surtout qu'est-ce qui fait qu'il réussit à un moment donné ? qui a-t-il rencontré qui l'a poussé aller loin, qu'a-t-il vécu pour se motiver encore, quelles sont ses aptitudes naturelles au travail qu'un autre n'a pas ? Voilà l'imposture. Charles Robin est un mauvais dialecticien. Il confond le travail accompli et avec le résultat obtenu, il confond un cas particulier avec une classe entière, il confond la droite et la bourgeoisie. La société est un champs social, avec des intéractions et des conflits, où chacun se trouve une place et où il y a des mouvements de bas en haut et parfois de haut en bas, qui loin de remettre en question l'ordre existant le confortent totalement. Enfin, je réponds de manière plus générale sur les exemples de son père, des ouvriers qui travaillent durement, de la dame de ménage : ils n'ont aucun mérite, ils font ce qu'ils doivent et peuvent, ils agissent en personnes responsables à la mesure de leurs qualités et de leurs moyens.
@ -" le merite est une manière détournée de conserver le systeme actuel (heritage/capital)" Et justement ce n'est pas du mérite, c'est du népotisme. -"la preuve X ou Y est fils de prolo et appartient maintenant aux dominants" Toutes les études montrent que c'est marginal. Que la réalité actuelle est la reproduction sociale.
" Quand on veut ,on peut " en fait je diras plutôt que" lorsqu'on peut ,on veut " d'un point de vue de santé notamment, ,pour élargir encore les horizons. ( nouvelle recherche en microbiologie, par exemple par rapport à la dépression)
@precheur2maux505 Son analyse de la déliquescence de la mondialité Française (voir emission Guerre de classe de novembre 2024) l'emission sur concept de Schizophrénie megapolitaine, et l'entretien sur la chaine "des paluches et des bouquins" sur le savoir total sont infiniment superieures a tous les exposés ou 'vulgarisations' philisophico-politiques que j'ai pu voir ces 10 dernières années
Ton public habituel composé de fans de Pasdguring et autres AG, et qui bande "l'utilitarisme" pour defendre la censure et l'interdiction d'idées politiques avec lesquelles ils sont en désaccord, va rager. Je mets un commentaire pour contrer le flux militant. 👍
Je suis moi même utilitariste et '' droitard '' et ce même utilitarisme me pousse a vouloir que toute sphère de gauchistes qui me fait gerber s'exprime tous les soirs pendant 2h en prime time
C'est interessant. Je gagne tres peu, et mes amis m'encouragent a faire des heures sup. Mais en fait, je compte combien me coute mon temps libre personnel de qualite en heures de travail. Donc il vaut mieux que je reduise mes besoins pour avoir 4 heures de temps lire que d'avoir 1 heure pour depenser plus.
Pas vraiment... Un boulot pénible mais bien payé incitera d'autant plus celui qui l'exerce à diminuer ses heures, qu'il gagnera rapidement ce qui lui est nécessaire, voir en y ajoutant du superflu. A l'inverse, quelqu'un qui a la chance d'avoir un boulot passion pourra refuser une activité supplémentaire mieux payé si sont activité principale lui permet de (sur)vivre. A mon avis, le travail du riche est d'avantage motivé pas le besoin de reconnaissance/accomplissement. Cela est renforcé par le fait que le vrai riche est celui qui peut vivre des intérêts de ses intérêts. Travailler pour 10, 100 ou 1 000 000$ de l'heure n'aura de réel impact sur son niveau de vie, si ce n'est sur la satisfaction que procure l'accumulation de richesse. Le mérite est une valeur morale. C'est pour cela que sa caractérisation devrait être l'enjeu d'un débat politique. Le mérite n'est pas la même chose, selon que l'on fasse référence à l'effort produit, à la pénibilité, à la nécessité, à l'impact sur la société, au résultat individuel (augmentation du revenu), etc. On est également obligé d'admettre que la paresse et le travail existent à tout niveau de l'échelle social. Un milliardaire peut être jouisseur ou se lancer dans des projets ambitieux. Le prolo peut dépenser son argent dans de la gnôle ou se défoncer pour se payer une maison et permettre a ses enfants de faire des études.
@kadwallenboscogne1745 accessoirement aussi y a plein de prolos qui ont des projets plus ambitieux que se construire une maison. Mais au demeurant leurs productivité en ce sens ne sera que très rarement avérée
Par contre la conflictualité c'est pas le conflit.. mais le fait de mettre en relation 2 avis contraires ou différents, qui si le débat est honnête amènera à mieux penser. C'est un peu bizarre sa logique sur le sujet, surtout qu'un peu plus loin il sort un argument disant exactement ca. Acceptez la conflictualité c'est justement ce qui nous permet d'évoluer, de sortir de nos déterminismes aliénants, "on s'émancipe" par ce qui est vrai ou juste. Sans ça jamais tu t'émanciperas, tu resteras ds ton p'tit monde. Politiquement il est bien plus proche des Anarchistes (au sens Collectivise Libertaire) qu'un droitardé.. il a juste un p'tit coté réac au changement ( ce qui n'est pas si négatif, tout changement n'est pas forcément positif.. ). Pr le coup ca lui ferait du bien d'avoir plus de culture politique, la gauche et la droite ne se résument pas à progressiste/réac, ni progrès/tradition.. mais entre les Libertaires et les Libertariens, entre ceux qui construisent une société collective (création de biens communs) et ceux qui construisent une société individuelle (mise en compétition des individus). Sachant que la collective doit être sur une construction Libertaire pour être viable sinon ca finit en autoritarisme (ex russe, qui ne l'était pas, d'où la critique des Anarchistes russes, Bakounine et compagnie). En tout cas intéressant, merci Noé.
"qui si le débat est honnête amènera à mieux penser." Vision idéaliste totalement déconnectée du réel : nous sommes des êtres intéressés qui utiliseront une raison instrumentalisée pour défendre ce qui nous tient à coeur. Tout débat sur les affaires humaines est un jeu d'égo ridicule qui n'avance jamais à rien. "Sans ça jamais tu t'émanciperas, tu resteras ds ton p'tit monde." Tu n'es pas émancipé malgré que tu aies conscientisé ta situation, tu restes un loser, on ne s'émancipe pas par de la discussion de salon. "Pr le coup ca lui ferait du bien d'avoir plus de culture politique" Il a plus de culture en science politique que tu n'en auras jamais, il a bien conscience des subtilités et nuances, mais il n'est pas là pour faire un exposé détaillé de 2h46 sur ces différents courants, ça reste une discussion légère qui se veut digeste. Bref, réfléchis mieux.
Sur le mérite, j’aurais plutôt un analyse ou au début le mérite est prôné par ceux qui veut être considéré a leur juste valeur, les entrepreneurs et ceux qui veulent grimper l’échelle social Mais une fois le mérite accepté par tous, ceux qui sont en haut continue de défendre le mérite parce que c’est ce qui légitime leur position, tout en sabotant hypocritement par derrière l’ascenseur social Donc non le mérite n’est pas une fable, c’est juste que ceux qui sont en haut on changer le sens des mots pour ne pas perdre leur place D’ailleurs c’est toujours comme ça, une élite arrive au pouvoir sous l’étendard du mérite, de défendre la liberte, de mettre en place la dictature du prolétariat, ou n’importe quel narratif légitimant Puis, le narratif fini dévoyé peu à peu par les élites nouvellement en place pour se débarrasser de ses rivaux, jusqu’à ce qu’une nouvelle élite prenne sa place sous un nouvel étendard de legitimité
Faire évoluer le sujet dans notre société demande du courage aussi pour finalement parler d'un sujet très important qui est en lien direct avec notre condition de "Survie", notre "vie et mort" comment on souhaite vivre et/ou mourir? C'est triste quand même aujourd'hui d'avoir encore du mal à aller pauser notre réflexion sur l'essentiel finalement en lâchant les phrases, les mots/maux qui limite et/ou bloquent notre ouverture.
Perso, je suis contre la thèse du Précepteur sur le fond, et non pas pour des raisons d'opportunité sémantique. Avec l'IA (qui souligne la tendance mais c'était déjà le cas depuis des décennies avec l'"automatisation"), les "prolétaires" et le "peuple" en général sont de plus en plus lumpen-prolétarisés, c'est-à-dire qu'ils sont de moins en moins exploités et exploitables mais de plus en plus sur une pente de précarisation/clochardisation. C'est à dire que leur "production" aux yeux des anciens ou actuels "exploiteurs" a de moins en moins de valeur et "mérite" donc de moins en moins d'être captée. Or les trois grandes écoles de pensée "économico-politiques" traditionnelles, c'est-à-dire les libéraux, les marxistes et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, à savoir les nationalistes (ou "identitaires" ou "pire", si vous voyez l'idée) justifient leur combat comme la lutte pour le triomphe des vrais créateurs de valeur contre les méchants "parasites" exploiteurs et/ou oppresseurs. Pour leur part, les libéraux jugent les "étatistes" tant de gauche que de supposée droite comme des paresseux voleurs - par le biais des impôts - de richesses qu'ils sont incapables de créer (ces mêmes libéraux se revendiquent d'ailleurs comme les premiers à avoir théorisé la notion de classe sociale, départageant les producteurs et les voleurs de richesse). On sait bien aussi que les marxistes opposent les prolétaires - assurant concrètement la fonction productive - à la classe bourgeoise "extorquant" leur plus-value, et se caractérisant de ce fait comme parasitique. Enfin, quand vous étudiez les discours économiques des régimes fascistes de l'entre-deux guerres, vous êtes frappés par l'insistance sur la thématique de l'"effort" et du "travail" que ne redoutent censément pas les "vrais socialistes" par contraste avec les bolchéviques paresseux et aussi bien les "ploutocrates" gagnant de l'argent en dormant. Or, cette façon commune de penser, opposant les parasites/oisifs aux créateurs de valeur nous envoie dans le ravin à l'heure de l'IA, avec l'arrivée des robots humanoïdes et autres voitures autonomes. Evidemment, on a bien noté jusqu'à présent le "paradoxe de l'automatisation" en vertu duquel les métiers de bureau moyennement qualifiés pâtissaient en premier, tandis que les métiers plus manuels (plombiers, jardiniers, artisans etc.) tiraient mieux leur épingle du jeu, à tel point que leurs titulaires ne se privent pas de moquer les "diplômes inutiles". Mais ce n'est que l'amorçage du processus, et si toujours plus d'emplois sont remplacés, ne laissant à leurs anciens occupants que le choix de "monter en compétence" (comme si tout le monde avait 150 de QI) ou de se reconvertir dans quelque "vrai" métier manuel, même le salaire des plombiers finira par baisser du fait de l'exode de la population (voulant rester) active vers ce genre de secteur. Il faut donc, me semble-t-il, cesser de fonder l'aspiration au progrès social sur la reconnaissance du "vrai mérite" contre les "parasites exploiteurs" pour exciper plutôt d'un basique pouvoir de nuisance hobbesien lequel, ainsi que Hobbes lui-même le théorisait, est de fait égalitaire, dès lors que tout dominant potentiel suscite contre lui l'alliance d'un plus grand nombre de lésés ou frustrés ; ces derniers s'ils souhaitaient maintenir sur autrui l'avantage de leur victoire susciteraient à leur tour et contre eux le même genre d'entreprise. Aucun "dominant" n'émergeant durablement, les individus humains s'avèrent "à peu près" égaux au sein d'une "multitude" convenant de guerre lasse d'obéir à quelque souverain (et construisant de la sorte, mais seulement dans un deuxième temps, une certaine inégalité consentie). On peut ensuite interpréter le processus démocratique - nonobstant les bonnes paroles rousseauistes pour "faire joli" - comme un raffinement du principe hobbésien d'égalité en pouvoir de nuisance. De fait, le souverain, craignant encore assez la multitude dont il détient son droit à diriger, et pour dissuader un quelconque centurion de l'assassiner, "octroie" des consultations (élections, plébiscistes...) pour persuader tout le monde qu'il est sinon le dirigeant le plus légitime, du moins le moins illégitime, et donc que tout candidat au coup d'Etat serait moins populaire encore et risquerait davantage d'être renversé. Qu'historiquement les souverains n'aient pas toujours octroyé de telles consultations mais se soient parfois vu destituer pour s'y être refusé, laissant place à d'autres chefs d'Etat (un peu) plus soucieux de leur assise dans la population, n'infirme pas fondamentalement la compréhension du phénomène étatique proposée ici. En vertu d'un tel pouvoir de nuisance égalitaire, les individus condamnés à l'improductivité par l'automatisation peuvent ainsi au moins "se voter" des revenus de base inconditionnels financés par les richesses automatiquement produites, au grand dam des anti-étatistes et autres libéraux méritocrates. Refuser cette logique à l'heure actuelle reviendrait à théoriser l'annihilation (pour ne pas employer de mot plus connoté) de l'humanité par l'IA.
Je crois que tu accordes à l'IA une portée effective beaucoup trop grande, et un effet exagéré sur la structure sociale. J'ai du mal à saisir tout le paragraphe sur la nuisance, et je ne comprend pas le rapport avec le sujet du mérite. J'ai l'impression que tu évacues totalement le domaine de la production matérielle de ta vision de l'économie. Nous ne sommes pas condamnés être plombier ou employé du tertiaire. Les ouvriers et agriculteurs existent toujours, même si ils sont délocalisés loin d'ici. Le mérite au sens premier reviens à ceux qui sous tendent la survie concrète de l'humanité, bien que ce sujet semble abstrait dans un système d'abondance, de gaspillage et de surproduction de biens futiles. En vérité, l'humanité reste sur une corde raide et fragile qui dépend d'une chaine de production et de transport extrêmement vulnérable à des variables de plus en plus fragilisées (DIT, globalisation, luttes économiques, pandémies, pénuries, etc). Parler de mérite pour les producteurs de richesse concrète n'est pas un discours de droitard, mais de quelqu'un qui comprend (au delà du contexte actuel de profusion de biens dans un système décadent injuste et éphémère) l'importance fondamentale de justice sociale envers ceux qui sont les conditions même de la survie humaine et de la civilisation. Après on peut faire de l'analyse de classe pour comprendre comment les classes dirigeantes utilise leur pouvoir pour conserver leur pouvoir en manipulant les mots et les humains, mais cela dépasse pour moi le débat sur l'usage du mérite dans la vidéo ici.
54.00: N'y a t'il pas là une contradiction à dénoncer la "pensée bourgeoise" déconnectée des conséquences de ses actes et en même temps prétendre être en dehors du politique?
Le mérite est une convention performative, il existe de fait. Le déterminisme et le mérite ne sont absolument pas exclusifs contrairement à ce que scandent en masse tous les attardés.
@@lnhrlnhr4875 C'est pourtant clair, la question ce n'est pas : "Le mérite existe-t-il ?" mais "A quoi le mérite sert-il ?", si l'on peut répondre à cette dernière question, c'est qu'il s'inscrit dans une chaîne causale. Donc on peut être déterministe et prôner le mérite, qui est une convention visant à valoriser l'effort, la créativité, l'ingéniosité, l'abnégation etc. C'est pas contre vous puisque vous n'êtes pas le seul, mais je suis toujours gêné quand on me demande d'expliciter cela.
@@lnhrlnhr4875 C'est pourtant clair, la question n'est pas : "Le mérite existe-t-il ?" mais : "A quoi le mérite sert-il ?". Si l'on peut répondre à cette dernière question c'est qu'il s'inscrit dans une chaîne causale, donc on peut être déterministe et prôner le mérite qui est une convention visant à valoriser, l'effort, la créativité, l'ingéniosité, l'abnégation etc. Le mérite n'est pas une ontologie, c'est une convention parmi beaucoup d'autres qui ne font pas autant parler. Quant à la méritocratie c'est un système, pas une loi naturelle, exactement comme la démocratie par exemple. C'est d'ailleurs assez marrant que ce soit toujours les gauchistes qui portent un égalitarisme béat qui disent s'opposer à l'idée même de méritocratie, comme si c'était plus abstrait que leur projet collectiviste fumeux, avec le gentil papa Etat qui vous veut du bien.
A vous écoutez, sur le mérite, on pourrait penser que les gens exploités n'ont pas la possibilité de créer leur propre entreprise pour devenir leur propre patron.. Vous me direz que c'est compliqué de créer son entreprise.. en effet, comme beaucoup de chose dans la vie. Vous pensez également que le président tout ce qu'il fait c'est vivre dans un palais avec des serviteurs.. ça à l'air vraiment un métier alléchant, c'est vrai que peu de gens ont déjà été président, c'est peut-être parce que c'est quand même beaucoup de travail (juridique, législatif, commercial, relationnel ... avec un sacré agenda "de ministre" comme on dit). Autres questions : pourquoi, dans le mérite, on ne prend pas en considération le travail et les efforts fait par les ancêtres ? Pourquoi on pense qu'un médecin a plus de mérite qu'un garagiste ou qu'un artisan ? Pourquoi ne valorisons-nous plus les travaux manuels, de ferronneries, de soudages, de tailles de pierre... ? Pourquoi ne prenons-nous pas en compte le fait que, souvent, les femmes de ménages par exemple, sont de nationalité étrangères, que par conséquent, en arrivant dans une nouvelle société, elles doivent commencer à zéro ? Trouvez-vous juste le fait qu'un étranger qui ne connaît ni la langue, ni l'écriture, ni la loi du pays, se retrouve à un poste haut gradé ? Trouvez-vous injuste que le fils de médecin soit doué en médecine et que le fils du garagiste, soit doué en mécanique ? Le fils de médecin se retrouverai dans la même situation s'il décidait de devenir metallurgiste, ou restaurateur de patrimoine. Savez-vous qu'il est possible d'avoir une très bonne situation financière en étant garagiste, carreleur, maçon.. ? (tentez de tomber en panne au beau milieu de la campagne, vous verrez le montant de la note de frais). Car ce sont des métiers devenu rare, et il tendent à avoir un monopole énorme et très lucratif. Vous saviez que Ferrari c'était un petit garage à l'époque, que Paul Bocuse était un simple cuisinier, que tous ont commencé tout petit, et que si ce n'est pas eux et bien leur parents ou leur grand-parents qui ont commencé avec rien, mais qui y ont cru, qui ont transmis la passion et le travail à leur enfants et petits-enfants, qui est par la suite devenu une multinationale richissime. Pourquoi, par conséquent, la reproduction sociale est-elle si dévoyée ? Pourquoi le fils du garagiste, ou le fils du chaudronnier est-il allé foutre sa tête dans un domaine qu'il ne maîtrise pas, alors qu'il aurait pu faire fortune dans l'entreprise de son père, là où il est doué et où il a des facilités ? Il est responsable, il l'a fait en sachant qu'il allait en baver, en sachant qu'il allait se retrouver face à des gens pour qui s'est presque inné, parce qu'il sont fait pour ce domaine depuis leur plus tendre enfance. Le mérite, c'est aussi savoir être intelligent et ne pas se tirer une balle dans le pied, en allant là où on est moins bon, voir mauvais, ou pas fait pour. Après rien n'empêche d'y aller quand même si la volonté est plus forte que tout, mais à ce moment-là, inutile de se plaindre que c'est la faute de la société, des autres, des "riches"... La richesse est aussi une responsabilité. Les jeunes rentiers se retrouvent vite à devoir tout vendre parce qu'il ne savent pas gérer les biens, ni comment dépenser l'argent, en deux générations, toute la richesse peut s'envoler, il devient ainsi un nouveau pauvre, un ancien riche.
Quand le précepteur a fait un rapprochement entre contrat et contrainte j'ai pensé directement au nen dans hunter x hunter . Sans doute que togashi à fait le même rapprochement.
Bonjour, Merci pour cette vidéo. Si je comprend bien le raisonnement de Charles , la politique ne sert a rien et peut importe qui est au pouvoir, il peut etre la cause d'une gouvernance bénéfique ? ( pour résumé). Dans le sens ou on ne peut pas prendre en compte les affects et les passés sociologiques de chacun pour gouverner une organisation. C'est vrai que l'on peut considérer qu'il ya une partie de vérité dans chaque partie politique qui sert à crédibiliser l'idéologie qui en découle par la suite. Finalement les monarchis ont donc leur part de crédibilité dans la façon de gouverner ? ( sans en faire l'apologie) ou est la limite ?
Euh ...en médecine, des fils ou filles de medecin ratent également leur première année ,et même le concours de l'internat ,ceux qui réussissent ont aussi du mérite d'où qu'ils viennent !! Force à eux . Après, faut-il placer un curseur du mérite ...? Est-ce nécessaire de diviser,de monter encore les uns contre les autres ? Idem en politique, la droite, la gauche...
25:38: Je trouve que c'est une posture de personne qui n'a effectivement pas (plus?) l'air d'avoir "besoin" de "jouter". Je ne suis pas sur, comme le dit Charles Robin qu'une minorité dominé, par exemple des femmes dans un systeme patriarcal, serait d'accord avec cette posture. Pour s'émanciper la.lutte politique est une nécessité, on parle bien de "lutte". Apres si l'emanciaption des groupes dominés n'est pas un objectif souhaitable pour lui (ce que je ne pense pas) je comprendrais mais la il parle de la politique comme si c'etait quelque chose de neutre pour tous les individus et qu'on ne serait juste pas tous d'accord sur comment faire pour gérer le pays. Cependant on est d'accord que tenter de faire passer ses idées par le mépris de l'autre sans tenir compte de son contexte est le meilleur moyen de s'attirer de la réactance et de produire "son contraire". Surtout Il est bien d'accord qu'on peut "penser des choses pour des mauvaises raisons" et donc de "mal penser" (ce dont je suis d'accord) mais du coup je vois pas la contradiction avec le fait de vouloir faire valoir ses idées, qui pourrait etre "mieux pensée". En gros de ce que je comprend c'est que l'attaque aux personnes est toujours une mauvaise maniere de communiquer et que oui c'est bien nos structures qui on fait ce que nous sommes donc si nous voulons changer quelque chose, il faut attaquer les structures qui fabriquent les comportements et pas les individus qui les produisent. Dans le cas contraire on continuera de rejeter la politique car personne n'aime les injonctions, et c'est ce que je crois voir chez Charles Robin, une fatigue générale d'un militantisme culpabilisateur.
@@jbdumont7395on dirait vraiment que t'appelle ton super heros à la rescousse car on a touché à l'une de tes phrases toute faite de petit bourgeois. Au pire, argumente toi même ? Developpe une pensée un jour dans ta vie ?
1:04:44 Dans la discussion sur le mérite, un point de vue d'économiste est qu'il y a du mérite à apporter de la valeur à la société. Malheureusement la valeur apportée par le care (en tant que métier ou en tant que capacité de prendre soin de sa famille pour le bien de la société) est très mal prise en compte. On tend à valoriser seulement des activités intellectuelles er décisionnelles. D'un autre côté le mérite est actuellement généralement utilisé pour célébrer des qualités spéciales (intelligence, ambition, volonté de rupture...) censèes être déterminantes dans ces activités valorisées. Effectivement comme vous l'avez dit tout un environnement social joue dans la capacité à activer ce potentiel pour les gens les moins avantagés socialerment. Et par ailleurs ça évacue les efforts des travailleurs et les apports financiers de la siciété. C'est que le slogan "le mérite n'existe pas" rrptésente maladroitement. Cette notion faussée du mérite est bien pratique pour justifier les inégalités de répartition chez les néo-libéraux. Le vrai souci est de repositionner correctement la valeur, pour le care, mais aussi pour l'usage du bien commun et de l'environnement.
Il y a cette idée qui se répend selon laquelle on ne peut pas faire changer d'avis politique une personne à travers du contenu politique, et en général, on soutient cette idée par le fait que lors d'un débat, aucune des deux personnes ne change d'avis. Hors c'est tout à fait faux. Bien sûr, si une personne d'extrème droite regarde du contenu communiste, elle a peu de chance de changer soudainement d'avis. Par contre, si cette personne regarde du contenu proche de sa position, son opinion peut glisser légèrement. Et de proche en proche, cette personne peut changer assez fortement d'opinion. Par ailleurs, un contenu politique qui n'est pas du simple débat d'idée mais apporte des faits nouveaux à la connaissance des spectateurs peut aussi amener une personne à changer d'avis sur un sujet précis. Charles Robin explique qu'il y a une sociologie du vote, qu'il y a corrélation entre le vote de personne et sa position sociale. Ce qui est tout à fait vrai. Mais c'est bien à travers du contenu politique que des militants tirent certains groupes sociaux de leur côté. C'est parce que le RN a produit énormément de contenu politique qu'il a réussi à faire glisser le vote des prolétaires de son côté. Finalement, s'il était impossible de faire changer d'avis les gens à travers la politique, comment se fait-il que les lignes bougent autant en ce moment ?
C'est surtout parce que la gauche a arrêté de produire du contenu qui s'adressait aux prolétaires et ouvriers pour se concentrer sur les luttes identitaires et des minorités (en suivant la directive Terra Nova par exemple) que les prolétaires sont partis à droite. La gauche s'est tellement embourgeoisée et est devenue tellement compatible avec le libéralisme globalisé que beaucoup de prolétaires partent aussi à droite pour d'autres thématiques : la protection de leur culture, le localisme et la lutte contre l'UE, les traités de libre échange, le transport de biens, de capitaux et de marchandises, etc.
@@saared6705je ne dis pas le contraire, je ne donne pas ma position là-dessus. Mon argument a seulement pour but de démontrer que le contenu politique fait changer d'avis les gens.
Quand j'entends le mot vertueux 20:40 direct, je pense Bernard Mandeville, invite Dany Robert Dufour, ça va te plaire, sortez de votre grotte, les philosophes, et arrêtez de croire en un monde composé seulement de névrosés avec leur fantasme.
Première vidéo que je regarde sur votre chaîne. Je suis venue pour entendre Charles Robin. Je vous laisse un petit feedback sur un phénomène qui m'a un peu dérangée sur les 7 premières minutes de visionnage. Vous vous filmez pendant votre conversation mais ne regardez que peu votre invité lorsque vous parlez. Votre introduction est très lue. Le rendu est passable à l'audio même si récité mais est assez troublant à regarder. Vous êtes pris dans vos notes et ne laissez pas assez le naturel s'exprimer. Prenez votre temps pour parler, ce n'est pas une course ; et soyez plus spontané à partir de vos notes. Cela dit, je tiens à saluer l'expression claire et le vocabulaire recherché dont vous faites preuve. Avec une telle qualité d'expression, vous devriez prendre confiance rapidement au fil de l'eau. Je vais faire un tour sur votre chaîne et m'abonner pour vous soutenir. Salutations amicales.
1:56:00 Si les générations futures sont aussi éclairés que Sarthe et Beauvoir, ça craint plutôt pour l'avenir! J'ai espoir dans un futur plus joyeux mais je ne pense pas que le savoir soit ce qui nous sauvera!
Le mec s'écoute parler en pensant dire quelque chose de pertinent parce qu'il connait un peu d'histoire de la philosophie, alors qu'il multiplie les confusions conceptuelles que nimporte qui sait reperer en ayant lu quelques papiers de recherche en philosophie analytique contemporaine.
Je te propose d'inviter Florian Cova et de discuter du libre arbitre pour constater les 400 ans qui séparent Robin/Spinoza de la réflexion contemporaine.
Hormis ton petit discours performatif gratuit, n'a tu donc aucun réel argument qui contredise une position aussi ridicule et fragile que celle du précepteur ?
Ce qu'il dit sur le mérite est faux et il caricature la critique de gauche. D'ailleurs son exemple de l'étudiant de médecine est la preuve même de l'imposture méritocratique. D'une part le transfuge de classe est utilisé par la bourgeoisie pour valoriser le mérite ; d'autre part, au regard de son parcourt semé d'embûches, le transfuge de classe ne peut que, par fierté et narcissisme, se réclamer du mérite et légitimer sa nouvelle classe. Or pour combien d'étudiants, issus de la classe laborieuse, un seul réussit ? Surtout qu'est-ce qui fait qu'il réussit à un moment donné ? qui a-t-il rencontré qui l'a poussé aller loin, qu'a-t-il vécu pour se motiver encore, quelles sont ses aptitudes naturelles au travail qu'un autre n'a pas ? Quel mérite a-t-in de naître intelligent, fort ou beau, toutes qualités valorisables dans la société actuelle ? Voilà l'imposture. Charles Robin est un mauvais dialecticien. Il confond le travail accompli avec le résultat obtenu, un cas particulier avec une classe entière, la droite avec la bourgeoisie. La société est un champs social, avec des intéractions et des conflits, où chacun se trouve une place et où il y a des mouvements de bas en haut et parfois de haut en bas, qui loin de remettre en question l'ordre existant le confortent totalement. Enfin, je réponds de manière plus générale sur les exemples de son père, des ouvriers qui travaillent durement, de la dame de ménage : ils n'ont aucun mérite, ils font ce qu'ils doivent et peuvent, ils agissent en personnes responsables à la mesure de leurs qualités et de leurs moyens.
@@Jol_CodeWizard Nous sommes tous dans le déclin puisque chaque jour qui passe est un pas en avant vers notre retour à la poussière. Cependant, la société sera ce qui restera de notre passage. Je sais que les avis diverges et je peux comprendre que pour certains, Tiktok, le wokisme ou O.F, c'est le progrès!
je me trompe peut-être parce que je le suis pas assidument mais je trouve noé jacomet globalement trop mollasson politiquement parlant, il est dans le "marché des idées", et j'apprécie ce qu'il dit sur le fait qu'un débat d'idées (notamment politiques et philosophiques) devrait plus etre une discussion posée et respectueuse, ou une rencontre comme dit charles, mais le simple fait que vous ne voyiez pas la justification des passions et meme l'urgence qui pousse certains (je parle pas des streamers qui se donnent en spectacle, mais les citoyens qui adhèrent a la véhémence) à être des militants plus agressifs (meme si ça peut etre contreproductif, il semble aussi impossible de prendre le pouvoir/renverser quelque tendance juste en exposant gentiment ses idées) en dit long sur votre position sociale et c'est pour ça que malgré qu'il soit de gauche on le voit souvent comme ayant une posture ou une mentalité de bourgeois confortable, pas pressé que ça change, parce qu'au fond il peut subir 20 ans, 30 ans de ladite situation bref comme le dit lordon et surement d'autres, les affects sont relativement importants dans le champ politique j'apprécie dany et raz (je mentionne parce qu'ils ont critiqué noé jacomet, je sais pas trop pour d'autres) mais je préfère pasduhring (toujours à gauche), enfin a une époque, qui était plus euh, posé, didactique, il jouait dans les dramas tout en mettant du dynamisme et de la radicalité (contrairement à noé jacomet), mais en étant pédagogue dans d'autres qui ont critiqué les intervenants, je pense à antoine goya (acolyte parfois de pasduhring) qui voient en Charles Robin, je sais plus si un droitard ou un confus, en faisant quelques recherches sur Charles Robin on voit qu'il était euh, plus ou moins communiste avant ? Bref j'iamgine que c'est un confus ou du moins comme il semble dire, il est sur sa propre ligne (donc confuse, vu qu'il mélange a priori des trucs qui résultent d'une incompréhension ou d'un choix éthique ou passionnel par rapport à certaines analyses du marxisme etc qui le rendent "rouge brun" comme on dit, et avec d'autres prises de positions plus idéalistes ou individualistes capitalistes, le dév perso etc) bref j'écris ce truc sur le vif et flemme de structurer correctement mais je finis sur le fait qu'au final, dans les faits, dans la réalité, dans l'action, il faut trancher, certes dans les idées les choses sont nuancées et y'a pas de méchant ni de gentil, dans la réalité y'a des gens qui ont faim et des gens qui prennent tout dans leur assiette, et donc l'action à entreprendre devient plutot claire. je sais plus par rapport à quelle partie de la vidéo ej dis ça mais vous dites souvent "oui les militants sont trop radicaux ils suivent une ligne plutot que de rester ouverts aux idées" bah oui un moment si tu fais que reflechir sans agir tu suis pas de ligne/dogme mais tu fais rien a part etre mou sur youtube (ce qui est utile aussi mais il en faut pas plus que vous svp, enfin du coup c'est plus de la politique c'est de la philo) à la limite ce qu'il faut faire c'est apprendre aux militants a se poser et prendre du recul et se requestionner tous les X temps mais faut pas leur demander d'etre moins tranchés lors de l'action je pense, y'a les profs de philo et autres penseurs de salon pour ça
tout en restant dans le sujet des affects, autant on pourrait croire que je dis ça comme une excuse de gauche pour justifier une haine envers les riches, mais je comprends aussi les droitards (souvent paumés et confus) qui ont une haine envers les immigrés, surtout quand ça touche des gens de ta famille que tu croyais "bons" et qui au final en arrivent a "ne pas bien penser", tu réalises que c'est pas juste une question d'être une bonne personne ou pas mais aussi lié a la situation matérielle des gens etc, bref il faut les comprendre et à partir de là en effet la discussion posée (idéalement d'une personne proche parce que tout le monde s'en fiche de l'avis non demandé d'un inconnu) est plus efficace pour le faire éventuellement changer d'avis, que l'aggressivité etc
« L’urgence qui pousse certains à être des militants agressifs » Je vois pas bien en quoi il y aurait spécifiquement une urgence qui justifierait les comportements irrespectueux. D’un point de vue historique, il est plus confortable d’être pauvre aujourd’hui qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire.
@@numero6285 et d'un point de vue géographique il est plus confortable d'etre pauvre en france que dans un endroit paumé d'afrique d'ailleurs j'avais pas fini la vidéo quand j'ai écrit le commentaire, mais tu peux pas marcher à droite askip (ou a gauche)
sinon je parle pas de comportement irrespectueux (meme si a mon sens c'est justifiable aussi) mais juste que des gens comme dany et raz aient des idées plus radicales dans la pratique que noé jacomet qui veut que tout le monde se fasse un calin après s'être mis d'accord mollemnt dans un débat d'idées qui tend vers le compromis et donc le centre
Y a un problème Charles. Tu dis que le déterminisme et actif et passif… et ça colle pas Soit il existe, soit il n’existe pas - pas les 2 en même temps Ou alors, tu veux dire que le déterminisme, c’est un mélange de fatalisme et d’existentialisme… Et la aussi, ça pose problème 😅
L'apolitisme dandy du précepteur est une position de droitard de base (aucun jugement moral de ma part.) J'adhère à certaine de ses critiques. Je ne crois pas en l'intérêt du débat politique politique, mais le discours politique militant à son intérêt.
Si tu veux sortir du sectarisme partisan tu es obligé d'écouter les autres. Choses que ne font absolument pas les militants. D'où le niveau du débat actuel.
Perso pour avoir eu la curiosité de cliquer une ou deux fois sur des vidéos du précepteur postées en parallèle de l'agenda politique français. j'irais même un peu plus loin sur sa réel position politique 😅
Lisez Michéa, qui est la principale inspiration philosophique du Précepteur quant à son approche de la politique libérale. Michéa nous apprend que droite et gauche sont de toute façon la même politique visant des intérêts similaires à travers deux directions différentes mais complémentaires, celle du libéralisme - culturel et économique. Je vous recommande de commencer votre lecture de cet auteur par L'empire du moindre mal, qui est une porte d'entrée à sa philosophie. Michéa étant un communiste d'éducation, cela ne devrait pas vous poser un problème moral d'y plonger votre regard critique. Marx nous apprend aussi que la politique est un moyen de légitimation du pouvoir de l'élite bourgeoise capitaliste, et que la démocratie est un système prévu (dès son origine antique) pour perpétuer les intérêts de classe au détriment des prolétaires plus nombreux. Plutôt que de s'interroger sur l'intérêt d'un système de domination tel que la démocratie, la politique nous apprend à nous interroger sur la personne la plus apte à mieux nous dominer. Lisez aussi Histoire de ta bêtise de François Bégaudeau (extrême gauche) qui critique le positionnement inique de la classe bourgeoise et l'absurdité morale de soutenir un camp par définition oppressif.
Déçu de votre conversation autour de la politique. Essayer de "parler à tout le monde" est une entreprise noble. Jeter l'opprobre sur l'ensemble de la sphère militante pour finalement réduire le sujet à vos propres déconvenues avec des militants de partis politiques sur ytbe me semble une entreprise malheureuse. C'est navrant et vraiment pas à la hauteur d'une conversation au prétention philosophique. Oui le militantisme est source de friction et il n'est pas là pour brosser les gens dans le sens du poil. Oui il existe des ignorants ou des incompétents ou des grossiers chez les militants. La grande nouvelle. Chez les philosophes de divan amoureux de la pop culture n'existe t il aucun écueil de la sorte? J'ai comme un doute. Et puis ces incohérences et ces exemples à côté de la plaque... Déception vive et j'en suis désolé. Je ne continuerai pas ce visionnage.
On peut se faire appeler "Précepteur" sans avoir la profondeur d'un Aristote, Epictète ou d'un Sénèque visiblement. Je ne pense pas qu'une seule personne qui suive son enseig... ses vidéos deviennent quelqu'un de grand. Bien au contraire.
@@mestizos5800 ...je sais que je ne sais rien, et c'est le début de la sagesse non ? Et qui te dis que je ne suis pas quelqu'un déjà ? Tu n'en sais rien non plus. En fait tu parles à quelqu'un que tu ne connais pas de quelqu'un dont on connait jusqu'au nombre de poils sur la poitrine. Dis moi qui donc est le plus sage des deux ?
@@ValkomTheStorm Comme je l'ai dit, aucune profondeur, on reste sur du concept de bouquin, d'apprenant à apprenant qui n'a nullement rompu avec ces "maitres" pour les dépasser. C'est un taf de prof de philo, pas de philosophe, désolé ! Les trois que j'évoque étaient eux de vrais Précepteurs, qui ont fait système, qui ont eu de glorieux élèves. Ca fait une énorme différence, et c'est le symptôme d'un appauvrissement intellectuel de notre époque. Ne comptez pas sur moi pour m'en réjouir.
Je l'arrêt tout de suite à 9:30. Le boulanger fait de la politique quand il choisit son emplacement, sa façon de travailler le pain, et sa façon d'organiser le travail et le paiement de ses salariés.
Dire que les gens méritant sont ceux qui ont des privilèges et ne foutent rien, c’est extrêmement réducteur. Donnez d’abord une définition conceptuelle et objective avant de pouvoir débattre please. Par ailleurs, le mérite est associé à la valeur et à autre chose et il convient de définir quoi: sacrifice, courage, effort, etc. Aussi, que définit-on par “valeur” ? Il y a t’il une dimension uniquement monétaire dans la notion de valeur ? Par ailleurs, l’effort est aussi multi dimensionnel. Effort physique ? Intellectuelle, etc. ? Pareil pour la pénibilité. Enfin, dire que tous les pauvres et et prolétaires subissent un système, c’est vraiment de la victimisation et de la mauvaise foi. Et pour finir, les conditions initiales des individus rentrent également en compte
PERSONNE à gauche ne fait une critique politique de la notion de mérite au nom de l'inexistence du libre arbitre. 30 minutes à déblatérer des âneries pour en gros dire "les gauchistes sortez de vos montage conceptuels trop compliqués les prolos y comprennent rien" ouaaaah ça pense ici
19:04 "On n'a pas forcément la possibilité de choisir ce qu'est notre volonté" Comme si ca remettait pas en cause l'intégralité du discours précédent sur le mérite et l'exemple du prolo qui "fait le choix" de travailler plus que le fils de médecin... comment ça se fait qu'il ait la volonté de travailler plus qu'un autre ce prolo en particulier ?
@@saared6705 30 minutes à déblatérer des âneries pour dire en substance que les gauchistes se rendent inaudibles à une partie des prolétaires avec leur appareillage conceptuel inutilement compliqué, si ça vous paraît digne d'intérêt, tant mieux pour vous !
Le déterminisme est vraiment du même niveau des enfants qui croient au Destin. Metaphysiquement c'est interessant, mais c'est la pensée la plus limitée et limitante de l'intelligence humaine et de sa valeur intrinsèque.
Pfff ça veut jouer les intellectuels et ça invite Charles Robin autant faire du react sur twitch hein la vidéo dure 3h parce qu’il met 30 secondes à dire un truc qui met 5 seconde si il se répétait pas pour rien dire + a dire des trucs bateaux eh vsy « attention hot take moi je pense qu’on peut tout analyser en philosophie » wow merci on est pas sur ta chaîne de golmon on s’rend compte que tu dis rien
En non initiée , je vous remercie pour ce moment d'échange et d'écoute ... je me suis régalée et maintenant je vais laisser le temps faire son œuvre 😊
Merci à Charles et Noé. Contente de voir des gens discutter intelligemment sans drama, sans rabaisser les autres.
Merci Charles , merci Noé pour cet entretien. Tout à fait interessant :-)
Je respecte beaucoup Le Précepteur, ses épisodes sur la philosophie sont incomparables.
Merci beaucoup pour cet entretien, c'est une bouffée d'air frais d'écouter des discussions posées dans le contexte actuel.
J'avais quelques préjugés sur Charles Robin (qui m'ont été instillé je ne sais même plus comment, peut être au détour d'une phrase prononcée par un autre vidéaste), et finalement j'ai apprécié l'écouter (même si je ne suis pas forcément d'accord sur tout).
Sur le mérite, je regrette simplement que, comme c'est souvent le cas, la discussion se limite à considérer les facteurs sociaux. Or il me semble aussi essentiel de tenir compte des facteurs psychologiques : tout le monde n'a pas la même capacité à fournir des efforts et nous avons peu de prise là-dessus (c'est un peu ce que dit Charles à un moment lorsqu'il dit qu'on n'a que la volonté de notre volonté). Mais également des facteurs physiques/génétiques (forme physique, qualité et quantitié de sommeil, etc).
Bref, j'ai quand même passé un très bon moment à vous écouter :) (pour finir sur une note positive!)
“La religion participe souvent du mythe du progrès qui nous protège des terreurs d'un futur incertain.” Franck Herbert
Cela me fait du bien d'entendre et voir des personnes intelligentes parler. Bon travail. Un pouce vers le haut.
Merci pour cet échange et je suivrais avec engouement l'évolution de Noé dans la lecture d'Hegel s'il nous fait plaisir de nous l'a partager !
Très appréciable vos échanges.
Merci.
Peut être qu'il peut déranger car personne passe plus de 5min sur le développement de ces idées qu'il préfère comme s'il avait comme intention première était de convaincre.
Alors que ici on présente des idées, des exemples à foisons partagé par des personnalités philosophe sur un sujet quand même de grande importance aujourd'hui.
Perso j'aime le cadre que vous nous avez partagé ici.
Merci à Charles, que je suis sur YT de m'avoir fait découvrir cette autre chaîne et de me régaler de cet échange. J'apprécie beaucoup ta subtilité d'analyse et la finesse sémantique avec laquelle tu explicites des pensées intellectuelles 👍🙏💪😇🥰
Les femmes de ménage commencent à travailler à 6h donc se lèvent à 4h30.Merci pour ce débat intelligent. Ça change un peu...
Sur le mérite je suis arrivé à une vision assez similaire de celle de Charles Robin.
La droite ne défend pas le mérite et le travail mais l'héritage (la reproduction sociale, le népotisme, le carnet d'adresse etc) et le capital. Revaloriser le mérite et le travail c'est les revaloriser par rapport au Capital et à l'héritage.
Je pense même qu'utiliser le terme et déconstruire le discours sur le mérite de la droite est nécessaire. Montrer que, contrairement à ce que la droite dit, le mérite et la réussite dans les sociétés capitalistes actuelles sont décorrélées. En revalorisant le travail on recorrèle mérite et l'effort.
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+Je ne suis pas d'accord avec toi sur Dune. Je trouve au contraire très hégélien sur certains aspects. Il y a du "mouvement historique" dans Dune comme dans peu d'oeuvres de science fiction.
La 1ere loi du Mentat a quelque chose de la chouette de Minerve.
oui, c'est amusant d'ecouter des gens (Sarkozy au hasard) qui disent qu'ils revaloriser la valeur travail, mais qui concretement en politiques fiscales et legales valorisent monetairement le capital. "valoriser" dans ce sens veut dire "c'est une bonne chose, il faut le faire gratuitement et par devoir" - c'est un jeu sur la valeur. Personne ne taxe les speculateurs en disant "la speculation a une valeur positive intrinseque, pas besoin de faire des gains avec"
ne pas voir que le merite est une manière détournée de conserver le systeme actuel (heritage/capital ou plus globalement le systeme néo libéral dans son ensemble) est a mon avis passer a coté de quelque chose.
le merite est utilisé par le systeme en place comme un moyen de dire "pas besoin de changer le systeme, on est pas dans un systeme de reproduction des élites ! la preuve X ou Y est fils de prolo et appartient maintenant aux dominants, vous pouvez faire pareil ! si vous n'y arrivez pas c'est juste que **inserez ici votre argument bidon** (exemple : vous n'avez pas assez travaillé a l'ecole / vous n'êtes pas assez intelligent / vous n'êtes pas assez motivé)
c'est entre autre pour cela que notre classe dominante met tellement en valeur les "self made man". Ce qu'on oublie de dire c'est que pour 1 dominant issu du proletaria on en a 99 qui sont des fils de dominants..
@@ElementOleooC'est exactement ça. Le mérite n'est pas la valeur des méritocrates, c'est leur totem. Ils galvanisent les troupes avec elle et se cache dérriere quand vient le temps de légitimé leur moyen. C'est bien sur historique. Le mérite s'opose au droit du sang. Pour eux, bien qu'ils soit au manettes du monde capitaliste actuel, il seront toujours plus juste qu'une oligarchie royaliste.
Ce qu'il dit sur le mérite est faux et il caricature la critique de gauche. D'ailleurs son exemple de l'étudiant de médecine est la preuve même de l'imposture méritocratique. D'une part le transfuge de classe est utilisé par la bourgeoisie pour valoriser le mérite ; d'autre part, au regard de son parcourt semé d'embûches, le transfuge de classe ne peut que, par fierté et narcissisme, se réclamer du mérite et légitimer sa nouvelle classe. Or pour combien d'étudiants, issus de la classe laborieuse, un seul réussit ? Surtout qu'est-ce qui fait qu'il réussit à un moment donné ? qui a-t-il rencontré qui l'a poussé aller loin, qu'a-t-il vécu pour se motiver encore, quelles sont ses aptitudes naturelles au travail qu'un autre n'a pas ? Voilà l'imposture. Charles Robin est un mauvais dialecticien. Il confond le travail accompli et avec le résultat obtenu, il confond un cas particulier avec une classe entière, il confond la droite et la bourgeoisie. La société est un champs social, avec des intéractions et des conflits, où chacun se trouve une place et où il y a des mouvements de bas en haut et parfois de haut en bas, qui loin de remettre en question l'ordre existant le confortent totalement. Enfin, je réponds de manière plus générale sur les exemples de son père, des ouvriers qui travaillent durement, de la dame de ménage : ils n'ont aucun mérite, ils font ce qu'ils doivent et peuvent, ils agissent en personnes responsables à la mesure de leurs qualités et de leurs moyens.
@
-" le merite est une manière détournée de conserver le systeme actuel (heritage/capital)" Et justement ce n'est pas du mérite, c'est du népotisme.
-"la preuve X ou Y est fils de prolo et appartient maintenant aux dominants"
Toutes les études montrent que c'est marginal. Que la réalité actuelle est la reproduction sociale.
Soutien à Charles ! Il est sur la bonne voie , à mon humble avis !
Je ne vote pas non plus, mais je voterais bien pour Charles Robin, s'il se présente aux élections présidentielles.
Echange très intéressant. Je trouve que le passage sur Spinoza prend beaucoup de place.
Merci pour ce superbe entretien 👍. Votre échange était passionnant.
" Quand on veut ,on peut " en fait je diras plutôt que" lorsqu'on peut ,on veut " d'un point de vue de santé notamment, ,pour élargir encore les horizons. ( nouvelle recherche en microbiologie, par exemple par rapport à la dépression)
1:28:00 Magnifique définition du déterminisme.
C'était splendide, merci
Merci pour cette conversation; votre position est bien appréciable dans ces structures qui encouragent et facilitent toutes les passions tristes.
Merci pour cette entretien.
Vivement une emission avec Francis Cousin, surement le plus puissant et pertinent pour notre epoque
C'est une blague
@precheur2maux505 Son analyse de la déliquescence de la mondialité Française (voir emission Guerre de classe de novembre 2024) l'emission sur concept de Schizophrénie megapolitaine, et l'entretien sur la chaine "des paluches et des bouquins" sur le savoir total sont infiniment superieures a tous les exposés ou 'vulgarisations' philisophico-politiques que j'ai pu voir ces 10 dernières années
@@jemlapete3331 son incroyable talent a Francis c'est qu'il arrive a parlé pendant des heures de trucs qu'ils croient savoir
Je vous soupçonne d'avoir pensé la même chose de votre prof de Français et c'est dommage
@@jemlapete3331c'est très fin 🤔
Le crossover de fou
Ton public habituel composé de fans de Pasdguring et autres AG, et qui bande "l'utilitarisme" pour defendre la censure et l'interdiction d'idées politiques avec lesquelles ils sont en désaccord, va rager.
Je mets un commentaire pour contrer le flux militant. 👍
Cela explique le nombre de commentaires désopilants.
Pas facile de faire du contenu... :o
Je suis moi même utilitariste et '' droitard '' et ce même utilitarisme me pousse a vouloir que toute sphère de gauchistes qui me fait gerber s'exprime tous les soirs pendant 2h en prime time
42:54 si tu gagnes 10$ ou 100$ de l'heure, je crois que ça suffit à expliquer pourquoi un riche veut bien taper une heure de plus
C'est interessant. Je gagne tres peu, et mes amis m'encouragent a faire des heures sup. Mais en fait, je compte combien me coute mon temps libre personnel de qualite en heures de travail. Donc il vaut mieux que je reduise mes besoins pour avoir 4 heures de temps lire que d'avoir 1 heure pour depenser plus.
J'avoue que c'est très intéressant 🤝
@@estebanverhaeghe6727 💪 yep c'est clair que cet argument été absurde
Pas vraiment...
Un boulot pénible mais bien payé incitera d'autant plus celui qui l'exerce à diminuer ses heures, qu'il gagnera rapidement ce qui lui est nécessaire, voir en y ajoutant du superflu. A l'inverse, quelqu'un qui a la chance d'avoir un boulot passion pourra refuser une activité supplémentaire mieux payé si sont activité principale lui permet de (sur)vivre.
A mon avis, le travail du riche est d'avantage motivé pas le besoin de reconnaissance/accomplissement. Cela est renforcé par le fait que le vrai riche est celui qui peut vivre des intérêts de ses intérêts. Travailler pour 10, 100 ou 1 000 000$ de l'heure n'aura de réel impact sur son niveau de vie, si ce n'est sur la satisfaction que procure l'accumulation de richesse.
Le mérite est une valeur morale. C'est pour cela que sa caractérisation devrait être l'enjeu d'un débat politique. Le mérite n'est pas la même chose, selon que l'on fasse référence à l'effort produit, à la pénibilité, à la nécessité, à l'impact sur la société, au résultat individuel (augmentation du revenu), etc.
On est également obligé d'admettre que la paresse et le travail existent à tout niveau de l'échelle social. Un milliardaire peut être jouisseur ou se lancer dans des projets ambitieux. Le prolo peut dépenser son argent dans de la gnôle ou se défoncer pour se payer une maison et permettre a ses enfants de faire des études.
@kadwallenboscogne1745 accessoirement aussi y a plein de prolos qui ont des projets plus ambitieux que se construire une maison. Mais au demeurant leurs productivité en ce sens ne sera que très rarement avérée
Très intéressant, merci !
Par contre la conflictualité c'est pas le conflit.. mais le fait de mettre en relation 2 avis contraires ou différents, qui si le débat est honnête amènera à mieux penser. C'est un peu bizarre sa logique sur le sujet, surtout qu'un peu plus loin il sort un argument disant exactement ca. Acceptez la conflictualité c'est justement ce qui nous permet d'évoluer, de sortir de nos déterminismes aliénants, "on s'émancipe" par ce qui est vrai ou juste. Sans ça jamais tu t'émanciperas, tu resteras ds ton p'tit monde.
Politiquement il est bien plus proche des Anarchistes (au sens Collectivise Libertaire) qu'un droitardé.. il a juste un p'tit coté réac au changement ( ce qui n'est pas si négatif, tout changement n'est pas forcément positif.. ).
Pr le coup ca lui ferait du bien d'avoir plus de culture politique, la gauche et la droite ne se résument pas à progressiste/réac, ni progrès/tradition.. mais entre les Libertaires et les Libertariens, entre ceux qui construisent une société collective (création de biens communs) et ceux qui construisent une société individuelle (mise en compétition des individus). Sachant que la collective doit être sur une construction Libertaire pour être viable sinon ca finit en autoritarisme (ex russe, qui ne l'était pas, d'où la critique des Anarchistes russes, Bakounine et compagnie).
En tout cas intéressant, merci Noé.
"qui si le débat est honnête amènera à mieux penser."
Vision idéaliste totalement déconnectée du réel : nous sommes des êtres intéressés qui utiliseront une raison instrumentalisée pour défendre ce qui nous tient à coeur. Tout débat sur les affaires humaines est un jeu d'égo ridicule qui n'avance jamais à rien.
"Sans ça jamais tu t'émanciperas, tu resteras ds ton p'tit monde."
Tu n'es pas émancipé malgré que tu aies conscientisé ta situation, tu restes un loser, on ne s'émancipe pas par de la discussion de salon.
"Pr le coup ca lui ferait du bien d'avoir plus de culture politique"
Il a plus de culture en science politique que tu n'en auras jamais, il a bien conscience des subtilités et nuances, mais il n'est pas là pour faire un exposé détaillé de 2h46 sur ces différents courants, ça reste une discussion légère qui se veut digeste.
Bref, réfléchis mieux.
@@mestizos5800Je trouve que tu corresponds très bien à une personne qui croit au mérite bourgeois qu'il dénonce.. c'est pauvre.
J'apprécie que Noé ne se mêle plus aux commentaires, qui pour la majorité d'entre eux cherchent la bagarre et les insultes xD
Sur le mérite, j’aurais plutôt un analyse ou au début le mérite est prôné par ceux qui veut être considéré a leur juste valeur, les entrepreneurs et ceux qui veulent grimper l’échelle social
Mais une fois le mérite accepté par tous, ceux qui sont en haut continue de défendre le mérite parce que c’est ce qui légitime leur position, tout en sabotant hypocritement par derrière l’ascenseur social
Donc non le mérite n’est pas une fable, c’est juste que ceux qui sont en haut on changer le sens des mots pour ne pas perdre leur place
D’ailleurs c’est toujours comme ça, une élite arrive au pouvoir sous l’étendard du mérite, de défendre la liberte, de mettre en place la dictature du prolétariat, ou n’importe quel narratif légitimant
Puis, le narratif fini dévoyé peu à peu par les élites nouvellement en place pour se débarrasser de ses rivaux, jusqu’à ce qu’une nouvelle élite prenne sa place sous un nouvel étendard de legitimité
Faire évoluer le sujet dans notre société demande du courage aussi pour finalement parler d'un sujet très important qui est en lien direct avec notre condition de "Survie", notre "vie et mort" comment on souhaite vivre et/ou mourir? C'est triste quand même aujourd'hui d'avoir encore du mal à aller pauser notre réflexion sur l'essentiel finalement en lâchant les phrases, les mots/maux qui limite et/ou bloquent notre ouverture.
Perso, je suis contre la thèse du Précepteur sur le fond, et non pas pour des raisons d'opportunité sémantique. Avec l'IA (qui souligne la tendance mais c'était déjà le cas depuis des décennies avec l'"automatisation"), les "prolétaires" et le "peuple" en général sont de plus en plus lumpen-prolétarisés, c'est-à-dire qu'ils sont de moins en moins exploités et exploitables mais de plus en plus sur une pente de précarisation/clochardisation. C'est à dire que leur "production" aux yeux des anciens ou actuels "exploiteurs" a de moins en moins de valeur et "mérite" donc de moins en moins d'être captée.
Or les trois grandes écoles de pensée "économico-politiques" traditionnelles, c'est-à-dire les libéraux, les marxistes et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, à savoir les nationalistes (ou "identitaires" ou "pire", si vous voyez l'idée) justifient leur combat comme la lutte pour le triomphe des vrais créateurs de valeur contre les méchants "parasites" exploiteurs et/ou oppresseurs. Pour leur part, les libéraux jugent les "étatistes" tant de gauche que de supposée droite comme des paresseux voleurs - par le biais des impôts - de richesses qu'ils sont incapables de créer (ces mêmes libéraux se revendiquent d'ailleurs comme les premiers à avoir théorisé la notion de classe sociale, départageant les producteurs et les voleurs de richesse). On sait bien aussi que les marxistes opposent les prolétaires - assurant concrètement la fonction productive - à la classe bourgeoise "extorquant" leur plus-value, et se caractérisant de ce fait comme parasitique. Enfin, quand vous étudiez les discours économiques des régimes fascistes de l'entre-deux guerres, vous êtes frappés par l'insistance sur la thématique de l'"effort" et du "travail" que ne redoutent censément pas les "vrais socialistes" par contraste avec les bolchéviques paresseux et aussi bien les "ploutocrates" gagnant de l'argent en dormant.
Or, cette façon commune de penser, opposant les parasites/oisifs aux créateurs de valeur nous envoie dans le ravin à l'heure de l'IA, avec l'arrivée des robots humanoïdes et autres voitures autonomes. Evidemment, on a bien noté jusqu'à présent le "paradoxe de l'automatisation" en vertu duquel les métiers de bureau moyennement qualifiés pâtissaient en premier, tandis que les métiers plus manuels (plombiers, jardiniers, artisans etc.) tiraient mieux leur épingle du jeu, à tel point que leurs titulaires ne se privent pas de moquer les "diplômes inutiles". Mais ce n'est que l'amorçage du processus, et si toujours plus d'emplois sont remplacés, ne laissant à leurs anciens occupants que le choix de "monter en compétence" (comme si tout le monde avait 150 de QI) ou de se reconvertir dans quelque "vrai" métier manuel, même le salaire des plombiers finira par baisser du fait de l'exode de la population (voulant rester) active vers ce genre de secteur.
Il faut donc, me semble-t-il, cesser de fonder l'aspiration au progrès social sur la reconnaissance du "vrai mérite" contre les "parasites exploiteurs" pour exciper plutôt d'un basique pouvoir de nuisance hobbesien lequel, ainsi que Hobbes lui-même le théorisait, est de fait égalitaire, dès lors que tout dominant potentiel suscite contre lui l'alliance d'un plus grand nombre de lésés ou frustrés ; ces derniers s'ils souhaitaient maintenir sur autrui l'avantage de leur victoire susciteraient à leur tour et contre eux le même genre d'entreprise. Aucun "dominant" n'émergeant durablement, les individus humains s'avèrent "à peu près" égaux au sein d'une "multitude" convenant de guerre lasse d'obéir à quelque souverain (et construisant de la sorte, mais seulement dans un deuxième temps, une certaine inégalité consentie). On peut ensuite interpréter le processus démocratique - nonobstant les bonnes paroles rousseauistes pour "faire joli" - comme un raffinement du principe hobbésien d'égalité en pouvoir de nuisance. De fait, le souverain, craignant encore assez la multitude dont il détient son droit à diriger, et pour dissuader un quelconque centurion de l'assassiner, "octroie" des consultations (élections, plébiscistes...) pour persuader tout le monde qu'il est sinon le dirigeant le plus légitime, du moins le moins illégitime, et donc que tout candidat au coup d'Etat serait moins populaire encore et risquerait davantage d'être renversé. Qu'historiquement les souverains n'aient pas toujours octroyé de telles consultations mais se soient parfois vu destituer pour s'y être refusé, laissant place à d'autres chefs d'Etat (un peu) plus soucieux de leur assise dans la population, n'infirme pas fondamentalement la compréhension du phénomène étatique proposée ici.
En vertu d'un tel pouvoir de nuisance égalitaire, les individus condamnés à l'improductivité par l'automatisation peuvent ainsi au moins "se voter" des revenus de base inconditionnels financés par les richesses automatiquement produites, au grand dam des anti-étatistes et autres libéraux méritocrates. Refuser cette logique à l'heure actuelle reviendrait à théoriser l'annihilation (pour ne pas employer de mot plus connoté) de l'humanité par l'IA.
Je crois que tu accordes à l'IA une portée effective beaucoup trop grande, et un effet exagéré sur la structure sociale.
J'ai du mal à saisir tout le paragraphe sur la nuisance, et je ne comprend pas le rapport avec le sujet du mérite. J'ai l'impression que tu évacues totalement le domaine de la production matérielle de ta vision de l'économie. Nous ne sommes pas condamnés être plombier ou employé du tertiaire. Les ouvriers et agriculteurs existent toujours, même si ils sont délocalisés loin d'ici. Le mérite au sens premier reviens à ceux qui sous tendent la survie concrète de l'humanité, bien que ce sujet semble abstrait dans un système d'abondance, de gaspillage et de surproduction de biens futiles. En vérité, l'humanité reste sur une corde raide et fragile qui dépend d'une chaine de production et de transport extrêmement vulnérable à des variables de plus en plus fragilisées (DIT, globalisation, luttes économiques, pandémies, pénuries, etc). Parler de mérite pour les producteurs de richesse concrète n'est pas un discours de droitard, mais de quelqu'un qui comprend (au delà du contexte actuel de profusion de biens dans un système décadent injuste et éphémère) l'importance fondamentale de justice sociale envers ceux qui sont les conditions même de la survie humaine et de la civilisation. Après on peut faire de l'analyse de classe pour comprendre comment les classes dirigeantes utilise leur pouvoir pour conserver leur pouvoir en manipulant les mots et les humains, mais cela dépasse pour moi le débat sur l'usage du mérite dans la vidéo ici.
Merci 😊
54.00: N'y a t'il pas là une contradiction à dénoncer la "pensée bourgeoise" déconnectée des conséquences de ses actes et en même temps prétendre être en dehors du politique?
Le mérite est une convention performative, il existe de fait. Le déterminisme et le mérite ne sont absolument pas exclusifs contrairement à ce que scandent en masse tous les attardés.
Voilà qui semble nécessiter explication.
@@lnhrlnhr4875 C'est pourtant clair, la question ce n'est pas : "Le mérite existe-t-il ?" mais "A quoi le mérite sert-il ?", si l'on peut répondre à cette dernière question, c'est qu'il s'inscrit dans une chaîne causale. Donc on peut être déterministe et prôner le mérite, qui est une convention visant à valoriser l'effort, la créativité, l'ingéniosité, l'abnégation etc.
C'est pas contre vous puisque vous n'êtes pas le seul, mais je suis toujours gêné quand on me demande d'expliciter cela.
@@lnhrlnhr4875 C'est pourtant clair, la question n'est pas : "Le mérite existe-t-il ?" mais : "A quoi le mérite sert-il ?". Si l'on peut répondre à cette dernière question c'est qu'il s'inscrit dans une chaîne causale, donc on peut être déterministe et prôner le mérite qui est une convention visant à valoriser, l'effort, la créativité, l'ingéniosité, l'abnégation etc.
Le mérite n'est pas une ontologie, c'est une convention parmi beaucoup d'autres qui ne font pas autant parler.
Quant à la méritocratie c'est un système, pas une loi naturelle, exactement comme la démocratie par exemple. C'est d'ailleurs assez marrant que ce soit toujours les gauchistes qui portent un égalitarisme béat qui disent s'opposer à l'idée même de méritocratie, comme si c'était plus abstrait que leur projet collectiviste fumeux, avec le gentil papa Etat qui vous veut du bien.
Vraiment le demi-habile par excellence le précepteur.
Merci de lui donner raison.
Arguments ?
Mi- mariol d'effronté va!
Un argument cinglant et imparable. Bien joué
@@saared6705 Tu m'agaces déjà toi double face. M'enfin oui il faut dépasser l'affect sinon on s'en sort pas parfois.
A vous écoutez, sur le mérite, on pourrait penser que les gens exploités n'ont pas la possibilité de créer leur propre entreprise pour devenir leur propre patron.. Vous me direz que c'est compliqué de créer son entreprise.. en effet, comme beaucoup de chose dans la vie. Vous pensez également que le président tout ce qu'il fait c'est vivre dans un palais avec des serviteurs.. ça à l'air vraiment un métier alléchant, c'est vrai que peu de gens ont déjà été président, c'est peut-être parce que c'est quand même beaucoup de travail (juridique, législatif, commercial, relationnel ... avec un sacré agenda "de ministre" comme on dit).
Autres questions : pourquoi, dans le mérite, on ne prend pas en considération le travail et les efforts fait par les ancêtres ? Pourquoi on pense qu'un médecin a plus de mérite qu'un garagiste ou qu'un artisan ? Pourquoi ne valorisons-nous plus les travaux manuels, de ferronneries, de soudages, de tailles de pierre... ? Pourquoi ne prenons-nous pas en compte le fait que, souvent, les femmes de ménages par exemple, sont de nationalité étrangères, que par conséquent, en arrivant dans une nouvelle société, elles doivent commencer à zéro ? Trouvez-vous juste le fait qu'un étranger qui ne connaît ni la langue, ni l'écriture, ni la loi du pays, se retrouve à un poste haut gradé ? Trouvez-vous injuste que le fils de médecin soit doué en médecine et que le fils du garagiste, soit doué en mécanique ? Le fils de médecin se retrouverai dans la même situation s'il décidait de devenir metallurgiste, ou restaurateur de patrimoine. Savez-vous qu'il est possible d'avoir une très bonne situation financière en étant garagiste, carreleur, maçon.. ? (tentez de tomber en panne au beau milieu de la campagne, vous verrez le montant de la note de frais). Car ce sont des métiers devenu rare, et il tendent à avoir un monopole énorme et très lucratif. Vous saviez que Ferrari c'était un petit garage à l'époque, que Paul Bocuse était un simple cuisinier, que tous ont commencé tout petit, et que si ce n'est pas eux et bien leur parents ou leur grand-parents qui ont commencé avec rien, mais qui y ont cru, qui ont transmis la passion et le travail à leur enfants et petits-enfants, qui est par la suite devenu une multinationale richissime. Pourquoi, par conséquent, la reproduction sociale est-elle si dévoyée ? Pourquoi le fils du garagiste, ou le fils du chaudronnier est-il allé foutre sa tête dans un domaine qu'il ne maîtrise pas, alors qu'il aurait pu faire fortune dans l'entreprise de son père, là où il est doué et où il a des facilités ? Il est responsable, il l'a fait en sachant qu'il allait en baver, en sachant qu'il allait se retrouver face à des gens pour qui s'est presque inné, parce qu'il sont fait pour ce domaine depuis leur plus tendre enfance. Le mérite, c'est aussi savoir être intelligent et ne pas se tirer une balle dans le pied, en allant là où on est moins bon, voir mauvais, ou pas fait pour. Après rien n'empêche d'y aller quand même si la volonté est plus forte que tout, mais à ce moment-là, inutile de se plaindre que c'est la faute de la société, des autres, des "riches"... La richesse est aussi une responsabilité. Les jeunes rentiers se retrouvent vite à devoir tout vendre parce qu'il ne savent pas gérer les biens, ni comment dépenser l'argent, en deux générations, toute la richesse peut s'envoler, il devient ainsi un nouveau pauvre, un ancien riche.
Quand le précepteur a fait un rapprochement entre contrat et contrainte j'ai pensé directement au nen dans hunter x hunter . Sans doute que togashi à fait le même rapprochement.
Bonjour,
Merci pour cette vidéo.
Si je comprend bien le raisonnement de Charles , la politique ne sert a rien et peut importe qui est au pouvoir, il peut etre la cause d'une gouvernance bénéfique ? ( pour résumé).
Dans le sens ou on ne peut pas prendre en compte les affects et les passés sociologiques de chacun pour gouverner une organisation.
C'est vrai que l'on peut considérer qu'il ya une partie de vérité dans chaque partie politique qui sert à crédibiliser l'idéologie qui en découle par la suite.
Finalement les monarchis ont donc leur part de crédibilité dans la façon de gouverner ? ( sans en faire l'apologie) ou est la limite ?
Euh ...en médecine, des fils ou filles de medecin ratent également leur première année ,et même le concours de l'internat ,ceux qui réussissent ont aussi du mérite d'où qu'ils viennent !! Force à eux .
Après, faut-il placer un curseur du mérite ...?
Est-ce nécessaire de diviser,de monter encore les uns contre les autres ?
Idem en politique, la droite, la gauche...
oui, il y a aussi, des fils de prolo qui le réussissent en allant en boite tous les we. Faut aussi prendre en compte le talent.
25:38: Je trouve que c'est une posture de personne qui n'a effectivement pas (plus?) l'air d'avoir "besoin" de "jouter". Je ne suis pas sur, comme le dit Charles Robin qu'une minorité dominé, par exemple des femmes dans un systeme patriarcal, serait d'accord avec cette posture. Pour s'émanciper la.lutte politique est une nécessité, on parle bien de "lutte". Apres si l'emanciaption des groupes dominés n'est pas un objectif souhaitable pour lui (ce que je ne pense pas) je comprendrais mais la il parle de la politique comme si c'etait quelque chose de neutre pour tous les individus et qu'on ne serait juste pas tous d'accord sur comment faire pour gérer le pays.
Cependant on est d'accord que tenter de faire passer ses idées par le mépris de l'autre sans tenir compte de son contexte est le meilleur moyen de s'attirer de la réactance et de produire "son contraire".
Surtout Il est bien d'accord qu'on peut "penser des choses pour des mauvaises raisons" et donc de "mal penser" (ce dont je suis d'accord) mais du coup je vois pas la contradiction avec le fait de vouloir faire valoir ses idées, qui pourrait etre "mieux pensée".
En gros de ce que je comprend c'est que l'attaque aux personnes est toujours une mauvaise maniere de communiquer et que oui c'est bien nos structures qui on fait ce que nous sommes donc si nous voulons changer quelque chose, il faut attaquer les structures qui fabriquent les comportements et pas les individus qui les produisent. Dans le cas contraire on continuera de rejeter la politique car personne n'aime les injonctions, et c'est ce que je crois voir chez Charles Robin, une fatigue générale d'un militantisme culpabilisateur.
J'espère que Bégaudeau va lui répondre parce que là c'est assez consternant.
Bégaudeau est assez consternant lui même, donc bon....
En lisant ton commentaire on croirait que t'es réellement investi émotionnellement c'est Cocasse
@@podorore1529 Oui, et alors ? Il y a quoi de cocasse ?
@@jbdumont7395on dirait vraiment que t'appelle ton super heros à la rescousse car on a touché à l'une de tes phrases toute faite de petit bourgeois. Au pire, argumente toi même ? Developpe une pensée un jour dans ta vie ?
1:04:44 Dans la discussion sur le mérite, un point de vue d'économiste
est qu'il y a du mérite à apporter de la valeur à la société. Malheureusement la valeur apportée par le care (en tant que métier ou en tant que capacité de prendre soin de sa famille pour le bien de la société) est très mal prise en compte. On tend à valoriser seulement des activités intellectuelles er décisionnelles.
D'un autre côté le mérite est actuellement généralement utilisé pour célébrer des qualités spéciales (intelligence, ambition, volonté de rupture...) censèes être déterminantes dans ces activités valorisées. Effectivement comme vous l'avez dit tout un environnement social joue dans la capacité à activer ce potentiel pour les gens les moins avantagés socialerment. Et par ailleurs ça évacue les efforts des travailleurs et les apports financiers de la siciété. C'est que le slogan "le mérite n'existe pas" rrptésente maladroitement.
Cette notion faussée du mérite est bien pratique pour justifier les inégalités de répartition chez les néo-libéraux.
Le vrai souci est de repositionner correctement la valeur, pour le care, mais aussi pour l'usage du bien commun et de l'environnement.
Un menu avec les thèmes n'aurait vraiment pas été du luxe.
Débloque moi stp 😂 je sais que vous avez du mal avec les contra argument, mais me shadowghoster de votre compte est vraiment d'une lacheté folle
L'expert en tautologies 😴😴😴
Tu ne sais pas ce qu'est une tautologie, mets-toi sur le côté
Il y a cette idée qui se répend selon laquelle on ne peut pas faire changer d'avis politique une personne à travers du contenu politique, et en général, on soutient cette idée par le fait que lors d'un débat, aucune des deux personnes ne change d'avis.
Hors c'est tout à fait faux.
Bien sûr, si une personne d'extrème droite regarde du contenu communiste, elle a peu de chance de changer soudainement d'avis.
Par contre, si cette personne regarde du contenu proche de sa position, son opinion peut glisser légèrement.
Et de proche en proche, cette personne peut changer assez fortement d'opinion.
Par ailleurs, un contenu politique qui n'est pas du simple débat d'idée mais apporte des faits nouveaux à la connaissance des spectateurs peut aussi amener une personne à changer d'avis sur un sujet précis.
Charles Robin explique qu'il y a une sociologie du vote, qu'il y a corrélation entre le vote de personne et sa position sociale. Ce qui est tout à fait vrai.
Mais c'est bien à travers du contenu politique que des militants tirent certains groupes sociaux de leur côté.
C'est parce que le RN a produit énormément de contenu politique qu'il a réussi à faire glisser le vote des prolétaires de son côté.
Finalement, s'il était impossible de faire changer d'avis les gens à travers la politique, comment se fait-il que les lignes bougent autant en ce moment ?
C'est surtout parce que la gauche a arrêté de produire du contenu qui s'adressait aux prolétaires et ouvriers pour se concentrer sur les luttes identitaires et des minorités (en suivant la directive Terra Nova par exemple) que les prolétaires sont partis à droite. La gauche s'est tellement embourgeoisée et est devenue tellement compatible avec le libéralisme globalisé que beaucoup de prolétaires partent aussi à droite pour d'autres thématiques : la protection de leur culture, le localisme et la lutte contre l'UE, les traités de libre échange, le transport de biens, de capitaux et de marchandises, etc.
@@saared6705je ne dis pas le contraire, je ne donne pas ma position là-dessus. Mon argument a seulement pour but de démontrer que le contenu politique fait changer d'avis les gens.
Quand j'entends le mot vertueux 20:40 direct, je pense Bernard Mandeville, invite Dany Robert Dufour, ça va te plaire, sortez de votre grotte, les philosophes, et arrêtez de croire en un monde composé seulement de névrosés avec leur fantasme.
Première vidéo que je regarde sur votre chaîne. Je suis venue pour entendre Charles Robin.
Je vous laisse un petit feedback sur un phénomène qui m'a un peu dérangée sur les 7 premières minutes de visionnage. Vous vous filmez pendant votre conversation mais ne regardez que peu votre invité lorsque vous parlez. Votre introduction est très lue. Le rendu est passable à l'audio même si récité mais est assez troublant à regarder. Vous êtes pris dans vos notes et ne laissez pas assez le naturel s'exprimer. Prenez votre temps pour parler, ce n'est pas une course ; et soyez plus spontané à partir de vos notes.
Cela dit, je tiens à saluer l'expression claire et le vocabulaire recherché dont vous faites preuve. Avec une telle qualité d'expression, vous devriez prendre confiance rapidement au fil de l'eau.
Je vais faire un tour sur votre chaîne et m'abonner pour vous soutenir.
Salutations amicales.
1:56:00 Si les générations futures sont aussi éclairés que Sarthe et Beauvoir, ça craint plutôt pour l'avenir!
J'ai espoir dans un futur plus joyeux mais je ne pense pas que le savoir soit ce qui nous sauvera!
Rien de plus intéressant dans le yt francophone depuis ce debut d'année.
Il manque une ou un neuroscientifique pour apporter des équilibre informationnelle.
Je pense que le précepteur est un litmus test.
et quel serait son PH selon toi ?
Le précepteur c'est un troll entre BHL et les profs de philo
Le mec s'écoute parler en pensant dire quelque chose de pertinent parce qu'il connait un peu d'histoire de la philosophie, alors qu'il multiplie les confusions conceptuelles que nimporte qui sait reperer en ayant lu quelques papiers de recherche en philosophie analytique contemporaine.
Déjà je me demande à quel moment vous estimez pertinent de mobiliser Spinoza sur le libre arbitre en 2025.
Je te propose d'inviter Florian Cova et de discuter du libre arbitre pour constater les 400 ans qui séparent Robin/Spinoza de la réflexion contemporaine.
Hormis ton petit discours performatif gratuit, n'a tu donc aucun réel argument qui contredise une position aussi ridicule et fragile que celle du précepteur ?
14:00 Des fois, il n'y a pas grand chose à comprendre... Combien de femmes ont voté Macron parce qu'il est "Beau"...?
Ce qu'il dit sur le mérite est faux et il caricature la critique de gauche. D'ailleurs son exemple de l'étudiant de médecine est la preuve même de l'imposture méritocratique. D'une part le transfuge de classe est utilisé par la bourgeoisie pour valoriser le mérite ; d'autre part, au regard de son parcourt semé d'embûches, le transfuge de classe ne peut que, par fierté et narcissisme, se réclamer du mérite et légitimer sa nouvelle classe. Or pour combien d'étudiants, issus de la classe laborieuse, un seul réussit ? Surtout qu'est-ce qui fait qu'il réussit à un moment donné ? qui a-t-il rencontré qui l'a poussé aller loin, qu'a-t-il vécu pour se motiver encore, quelles sont ses aptitudes naturelles au travail qu'un autre n'a pas ? Quel mérite a-t-in de naître intelligent, fort ou beau, toutes qualités valorisables dans la société actuelle ? Voilà l'imposture. Charles Robin est un mauvais dialecticien. Il confond le travail accompli avec le résultat obtenu, un cas particulier avec une classe entière, la droite avec la bourgeoisie. La société est un champs social, avec des intéractions et des conflits, où chacun se trouve une place et où il y a des mouvements de bas en haut et parfois de haut en bas, qui loin de remettre en question l'ordre existant le confortent totalement. Enfin, je réponds de manière plus générale sur les exemples de son père, des ouvriers qui travaillent durement, de la dame de ménage : ils n'ont aucun mérite, ils font ce qu'ils doivent et peuvent, ils agissent en personnes responsables à la mesure de leurs qualités et de leurs moyens.
referencement
1:41:59 Avec la décadence d'aujourd'hui, c'est sûr que si la société évolue vers le bon chemin, elle nous verra comme des animaux.
Ce n'est pas la société qui décline. Ce sont ceux qui n'ont rien d'autre à faire que de parler de déclin de la société.
@@Jol_CodeWizard Nous sommes tous dans le déclin puisque chaque jour qui passe est un pas en avant vers notre retour à la poussière.
Cependant, la société sera ce qui restera de notre passage.
Je sais que les avis diverges et je peux comprendre que pour certains, Tiktok, le wokisme ou O.F, c'est le progrès!
Ya du vrais
je me trompe peut-être parce que je le suis pas assidument mais je trouve noé jacomet globalement trop mollasson politiquement parlant, il est dans le "marché des idées", et j'apprécie ce qu'il dit sur le fait qu'un débat d'idées (notamment politiques et philosophiques) devrait plus etre une discussion posée et respectueuse, ou une rencontre comme dit charles, mais le simple fait que vous ne voyiez pas la justification des passions et meme l'urgence qui pousse certains (je parle pas des streamers qui se donnent en spectacle, mais les citoyens qui adhèrent a la véhémence) à être des militants plus agressifs (meme si ça peut etre contreproductif, il semble aussi impossible de prendre le pouvoir/renverser quelque tendance juste en exposant gentiment ses idées) en dit long sur votre position sociale
et c'est pour ça que malgré qu'il soit de gauche on le voit souvent comme ayant une posture ou une mentalité de bourgeois confortable, pas pressé que ça change, parce qu'au fond il peut subir 20 ans, 30 ans de ladite situation
bref comme le dit lordon et surement d'autres, les affects sont relativement importants dans le champ politique
j'apprécie dany et raz (je mentionne parce qu'ils ont critiqué noé jacomet, je sais pas trop pour d'autres) mais je préfère pasduhring (toujours à gauche), enfin a une époque, qui était plus euh, posé, didactique, il jouait dans les dramas tout en mettant du dynamisme et de la radicalité (contrairement à noé jacomet), mais en étant pédagogue
dans d'autres qui ont critiqué les intervenants, je pense à antoine goya (acolyte parfois de pasduhring) qui voient en Charles Robin, je sais plus si un droitard ou un confus, en faisant quelques recherches sur Charles Robin on voit qu'il était euh, plus ou moins communiste avant ? Bref j'iamgine que c'est un confus ou du moins comme il semble dire, il est sur sa propre ligne (donc confuse, vu qu'il mélange a priori des trucs qui résultent d'une incompréhension ou d'un choix éthique ou passionnel par rapport à certaines analyses du marxisme etc qui le rendent "rouge brun" comme on dit, et avec d'autres prises de positions plus idéalistes ou individualistes capitalistes, le dév perso etc)
bref j'écris ce truc sur le vif et flemme de structurer correctement mais je finis sur le fait qu'au final, dans les faits, dans la réalité, dans l'action, il faut trancher, certes dans les idées les choses sont nuancées et y'a pas de méchant ni de gentil, dans la réalité y'a des gens qui ont faim et des gens qui prennent tout dans leur assiette, et donc l'action à entreprendre devient plutot claire. je sais plus par rapport à quelle partie de la vidéo ej dis ça mais vous dites souvent "oui les militants sont trop radicaux ils suivent une ligne plutot que de rester ouverts aux idées" bah oui un moment si tu fais que reflechir sans agir tu suis pas de ligne/dogme mais tu fais rien a part etre mou sur youtube (ce qui est utile aussi mais il en faut pas plus que vous svp, enfin du coup c'est plus de la politique c'est de la philo)
à la limite ce qu'il faut faire c'est apprendre aux militants a se poser et prendre du recul et se requestionner tous les X temps mais faut pas leur demander d'etre moins tranchés lors de l'action je pense, y'a les profs de philo et autres penseurs de salon pour ça
tout en restant dans le sujet des affects, autant on pourrait croire que je dis ça comme une excuse de gauche pour justifier une haine envers les riches, mais je comprends aussi les droitards (souvent paumés et confus) qui ont une haine envers les immigrés, surtout quand ça touche des gens de ta famille que tu croyais "bons" et qui au final en arrivent a "ne pas bien penser", tu réalises que c'est pas juste une question d'être une bonne personne ou pas mais aussi lié a la situation matérielle des gens etc, bref il faut les comprendre et à partir de là en effet la discussion posée (idéalement d'une personne proche parce que tout le monde s'en fiche de l'avis non demandé d'un inconnu) est plus efficace pour le faire éventuellement changer d'avis, que l'aggressivité etc
« L’urgence qui pousse certains à être des militants agressifs »
Je vois pas bien en quoi il y aurait spécifiquement une urgence qui justifierait les comportements irrespectueux. D’un point de vue historique, il est plus confortable d’être pauvre aujourd’hui qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire.
@@numero6285 et d'un point de vue géographique il est plus confortable d'etre pauvre en france que dans un endroit paumé d'afrique
d'ailleurs j'avais pas fini la vidéo quand j'ai écrit le commentaire, mais tu peux pas marcher à droite askip (ou a gauche)
sinon je parle pas de comportement irrespectueux (meme si a mon sens c'est justifiable aussi) mais juste que des gens comme dany et raz aient des idées plus radicales dans la pratique que noé jacomet qui veut que tout le monde se fasse un calin après s'être mis d'accord mollemnt dans un débat d'idées qui tend vers le compromis et donc le centre
@@LeKikoojap et pourtant, il va bien falloir vivre ensemble.
30:40 oui ça se voit
Y a un problème Charles.
Tu dis que le déterminisme et actif et passif… et ça colle pas
Soit il existe, soit il n’existe pas - pas les 2 en même temps
Ou alors, tu veux dire que le déterminisme, c’est un mélange de fatalisme et d’existentialisme…
Et la aussi, ça pose problème 😅
L'apolitisme dandy du précepteur est une position de droitard de base (aucun jugement moral de ma part.) J'adhère à certaine de ses critiques. Je ne crois pas en l'intérêt du débat politique politique, mais le discours politique militant à son intérêt.
Tu confirmes ce qu'il dit du coup.😅
Si tu veux sortir du sectarisme partisan tu es obligé d'écouter les autres. Choses que ne font absolument pas les militants. D'où le niveau du débat actuel.
Perso pour avoir eu la curiosité de cliquer une ou deux fois sur des vidéos du précepteur postées en parallèle de l'agenda politique français. j'irais même un peu plus loin sur sa réel position politique 😅
Lisez Michéa, qui est la principale inspiration philosophique du Précepteur quant à son approche de la politique libérale. Michéa nous apprend que droite et gauche sont de toute façon la même politique visant des intérêts similaires à travers deux directions différentes mais complémentaires, celle du libéralisme - culturel et économique.
Je vous recommande de commencer votre lecture de cet auteur par L'empire du moindre mal, qui est une porte d'entrée à sa philosophie. Michéa étant un communiste d'éducation, cela ne devrait pas vous poser un problème moral d'y plonger votre regard critique.
Marx nous apprend aussi que la politique est un moyen de légitimation du pouvoir de l'élite bourgeoise capitaliste, et que la démocratie est un système prévu (dès son origine antique) pour perpétuer les intérêts de classe au détriment des prolétaires plus nombreux. Plutôt que de s'interroger sur l'intérêt d'un système de domination tel que la démocratie, la politique nous apprend à nous interroger sur la personne la plus apte à mieux nous dominer. Lisez aussi Histoire de ta bêtise de François Bégaudeau (extrême gauche) qui critique le positionnement inique de la classe bourgeoise et l'absurdité morale de soutenir un camp par définition oppressif.
@@Sise_icipourriez-vous être un peu plus factuel? Quelles vidéos, quelles affirmations?
Platon....Michel va pas être content.
Discussion passionnante mais pub toutes les 5 minutes : je jette l’éponge
Alors si c'est le cas c'est très bizarre car le podcast n'est pas monétisé. Je vais me renseigner.
Déçu de votre conversation autour de la politique.
Essayer de "parler à tout le monde" est une entreprise noble.
Jeter l'opprobre sur l'ensemble de la sphère militante pour finalement réduire le sujet à vos propres déconvenues avec des militants de partis politiques sur ytbe me semble une entreprise malheureuse. C'est navrant et vraiment pas à la hauteur d'une conversation au prétention philosophique.
Oui le militantisme est source de friction et il n'est pas là pour brosser les gens dans le sens du poil. Oui il existe des ignorants ou des incompétents ou des grossiers chez les militants. La grande nouvelle. Chez les philosophes de divan amoureux de la pop culture n'existe t il aucun écueil de la sorte? J'ai comme un doute.
Et puis ces incohérences et ces exemples à côté de la plaque...
Déception vive et j'en suis désolé. Je ne continuerai pas ce visionnage.
On peut se faire appeler "Précepteur" sans avoir la profondeur d'un Aristote, Epictète ou d'un Sénèque visiblement. Je ne pense pas qu'une seule personne qui suive son enseig... ses vidéos deviennent quelqu'un de grand. Bien au contraire.
Pourquoi?
Bah dans tous les cas t'es personne, avec lui tu deviendras au moins quelqu'un : je pense donc je suis.
@@mestizos5800 ...je sais que je ne sais rien, et c'est le début de la sagesse non ? Et qui te dis que je ne suis pas quelqu'un déjà ? Tu n'en sais rien non plus. En fait tu parles à quelqu'un que tu ne connais pas de quelqu'un dont on connait jusqu'au nombre de poils sur la poitrine. Dis moi qui donc est le plus sage des deux ?
@@ValkomTheStorm Comme je l'ai dit, aucune profondeur, on reste sur du concept de bouquin, d'apprenant à apprenant qui n'a nullement rompu avec ces "maitres" pour les dépasser. C'est un taf de prof de philo, pas de philosophe, désolé ! Les trois que j'évoque étaient eux de vrais Précepteurs, qui ont fait système, qui ont eu de glorieux élèves. Ca fait une énorme différence, et c'est le symptôme d'un appauvrissement intellectuel de notre époque. Ne comptez pas sur moi pour m'en réjouir.
@@Gihennneil n’a jamais prétendu être un philosophe
Si tu dit que tout est déterminée pourquoi parler de la liberté
Je l'arrêt tout de suite à 9:30. Le boulanger fait de la politique quand il choisit son emplacement, sa façon de travailler le pain, et sa façon d'organiser le travail et le paiement de ses salariés.
Dire que les gens méritant sont ceux qui ont des privilèges et ne foutent rien, c’est extrêmement réducteur.
Donnez d’abord une définition conceptuelle et objective avant de pouvoir débattre please.
Par ailleurs, le mérite est associé à la valeur et à autre chose et il convient de définir quoi: sacrifice, courage, effort, etc.
Aussi, que définit-on par “valeur” ? Il y a t’il une dimension uniquement monétaire dans la notion de valeur ?
Par ailleurs, l’effort est aussi multi dimensionnel. Effort physique ? Intellectuelle, etc. ? Pareil pour la pénibilité.
Enfin, dire que tous les pauvres et et prolétaires subissent un système, c’est vraiment de la victimisation et de la mauvaise foi.
Et pour finir, les conditions initiales des individus rentrent également en compte
Le propos de Charles sur le mérite ça doit être le discours le plus bête que j'ai entendu cette année (après soyons charitable on est le 15 janvier)
PERSONNE à gauche ne fait une critique politique de la notion de mérite au nom de l'inexistence du libre arbitre.
30 minutes à déblatérer des âneries pour en gros dire "les gauchistes sortez de vos montage conceptuels trop compliqués les prolos y comprennent rien" ouaaaah ça pense ici
19:04 "On n'a pas forcément la possibilité de choisir ce qu'est notre volonté"
Comme si ca remettait pas en cause l'intégralité du discours précédent sur le mérite et l'exemple du prolo qui "fait le choix" de travailler plus que le fils de médecin... comment ça se fait qu'il ait la volonté de travailler plus qu'un autre ce prolo en particulier ?
La puissance de ton contre argumentaire est édifiante. Un discours aussi bête devrait être pourtant facile à contrer non ?
@@saared6705 30 minutes à déblatérer des âneries pour dire en substance que les gauchistes se rendent inaudibles à une partie des prolétaires avec leur appareillage conceptuel inutilement compliqué, si ça vous paraît digne d'intérêt, tant mieux pour vous !
Le déterminisme est vraiment du même niveau des enfants qui croient au Destin. Metaphysiquement c'est interessant, mais c'est la pensée la plus limitée et limitante de l'intelligence humaine et de sa valeur intrinsèque.
Déçu. ☹
"mon approche n'est pas militante" 🫠
Pfff ça veut jouer les intellectuels et ça invite Charles Robin autant faire du react sur twitch hein la vidéo dure 3h parce qu’il met 30 secondes à dire un truc qui met 5 seconde si il se répétait pas pour rien dire + a dire des trucs bateaux eh vsy « attention hot take moi je pense qu’on peut tout analyser en philosophie » wow merci on est pas sur ta chaîne de golmon on s’rend compte que tu dis rien
Génération internet...comment ne pas être pessimiste?
Charles Robin, au moins, s'exprime comme quelqu'un avec qui l'on peut discuter calmement.
Ca c'est de l'argument d'intellectuel, merci ehe
@ehe4181 ça te dit d'allumer ton cerveau 2 secondes et de sortir de ta chambre d'écho d'attardé ? Non ? Ah ok.
Pffff....