[EDIT] Pour des réponses dévelopées aux points les plus souvent soulevés, allez voir la vidéo FAQ qui fait suite à celle-ci : ruclips.net/video/b2_gqtr2HgA/видео.html Je laisse ici les réponses que j'ai faites dans un premier temps, même si elles sont moins complètes : D'abord concernant l'argument de la surpopulation, vous pouvez regardez la vidéo de Kurzgesagt sur le sujet ou mieux encore celle-ci >>> ruclips.net/video/nvjB6tD0V2I/видео.html
Mais peut-on envisager que des personnes vivant beaucoup plus longtemps ne modifie pas totalement leur mode de reproduction? l'arrêt de la senescence pourrait également signifier un allongement de la période durant laquelle nous pouvons avoir des enfants ? D'un autre côté rien ne dit que des individus avec une espérance de vie significativement rallongée ait autant, moins ou plus envie d'avoir des enfants... Mais il parait difficile d'envisager que notre perception de la parentalité, de l'éducation et de la sexualité ne soit pas modifiée par une espérance de vie doublée, non ?
Je me permets de te répondre car j'ai déjà pensé ça, et au bout d'un moment je me suis dis que si on cherche a se reproduire, c'est avant tout parce qu'on meurt, c'est quelque chose d'inné en nous, inscrit au plus profond de chaque espèce, car tout meurt, et le seul "but" ( si tu me permets l'expression ) de la vie, sur terre en tout cas, c'est de se perpétuer, pour pouvoir se perpétuer par la suite ^^ Donc je pense que si nous étions insensible au vieillissement, nous perdrions au bout d'un moment ce besoin.
1- Je mets aussi de côté l’argument concernant la surpopulation, c’est seulement une question de buffer. 2- Tout le monde ne chope pas un cancer. En revanche tout le monde vieillit par défaut. L’accès aux soins pris en charge n’est pas un très bon argument. On voit plutôt l’industrie pharmaceutique s’enrichir sur le prix de certains médicaments. En particulier ceux où le patient doit choisir entre la bourse et la vie. 3- effectivement l’individu moderne est plus égoïste. La notion de devoir de mémoire est un peu oublié, tout comme l’héritage. Autrefois les bâtisseurs de cathédrales acceptaient de travailler sur un projet dont ils ne verront jamais la finalité. Aujourd’hui un employé n’est plus consciencieux dès lors qu’il sait qu’il changera de projet... même de sa propre initiative. 4- la vieillesse globale de la population est aussi une excuse pour passer à autre chose. Ça nous prépare progressivement à la mort. ?- a quel endroit tu places le curseur ente la prise de vitamine et la greffe complète de tout l’organisme vivant?
Kendall 777 Idiocracy est un très bon film qui montre que l’être humain évolue plus en fonction de la politique que de l’adaptation à la nature. On gère déjà l’évolution de notre civilisation. Chacun son opinion sur ce que ça donne ;)
HeistAquaGaming c’est ralentir le cycle de renouvellement des êtres, de ce qu’une naissance peut apporter de nouveau dans sa différence biologique par rapport à la génération précédente. On fige un peu plus le présent. Alors les transhumanistes sont pour le contrôle technologie de la reproduction. Mais on risque de se retrouver avec le même humain optimisé. En 2009 en une semaine 2 sous-marins furtifs et 2 satellites se sont heurtés. Hasard ou optimisation suffisamment précise pour trouver LE point idéal? On aura trouvé notre point idéal avec les données du moment. Mais on aura plus de bruits parasites qui permettent l’émergence de non conformistes. L’intelligence collective sera un cluster de clones.
Je préférerais ne pas avoir à mourir, simplement parce que j'ai déjà des centaines d'idées d'épitaphes en tout genre que j'aimerais faire poser sur ma tombe, et que je serais incapable d'en choisir une seule. Plus sérieusement, un énorme merci pour toutes ces vidéos aux thèmes passionnants. Je n'exagère rien en disant que certaines d'entre elles ont littéralement changé ma conception du monde, et de ma propre existence. Notamment au sujet de la mort et du 'moi', étrangement je me sens bien plus sereine face à ces sujets maintenant.
Il a bien fait de sortir cette vidéo APRES le bac. Si ce sujet tombe au bac, et que tu ne parles pas de l'importance d'accepter la mortalité et de bien mourir, tu vas de taper une sale note...
le fait que les gens puissent vivre pendant tres longtemps favoriserait la concentration des pouvoirs. c'est le renouvellement generationnel qui rend possible les nouvelles facons de penser et donc l'histoire en general
Super vidéo! Depuis le temps que je vis, conscient de ma finitude, je ne peux même pas encore imaginer un monde où l'on ne vieillirait pas ;) Cela soulève des centaines de questions existentielles... et du travail pour les philosophes... Pour les riches, ce sera peut-être chouette mais pour les pauvres et les exploités, la souffrance en sera peut-être d'autant plus longue...
Dans les deux vidéos sur le vieillissement et la mort il me semble qu'il y a un présupposé qui n'est pas questionné : vieillir et perdre ses capacités physiques et mentales serait une véritable catastrophe. Or il me semble que le vieillissement est une expérience de détachement importante à vivre. Certaines personnes âgées (rares il est vrai) communiquent d'ailleurs cette forme d'apaisement, elles ne cherchent pas à combattre, elles n'ont rien à prouver, elles sont moins centrées sur elles-mêmes, elles acceptent de renoncer à la beauté physique, aux capacités physiques, et même intellectuelles car elles ont compris que là ne réside pas l'essentiel. L'essentiel reposant plutôt dans la force d'assumer son existence et cela se travaille. Voilà ce que le vieillissement nous apprend. La jeune femme ou le jeune homme accrochés à leur beauté physique ou à leur intelligence et terrifiés à l'idée de les perdre, ne se sont pas encore affrontés à eux-mêmes, ils sont encore à la surface. Ils doivent faire face à ce qu'ils sont plus profondément, certaines personnes plus âgées peuvent les mettre sur la voie. Il serait dommage d'en perdre l'accès dans un monde éternellement jeune, en bonne santé et positif.
Je pense qu'un traitement contre le vieillissement serait extrêmement bénéfique pour l'humanité (pour des raisons relativement évidentes de diminution du nombre de morts), mais que si un tel traitement est mal géré il serait extrêmement néfaste pour la société (porte ouverte à toutes les dystopies, de la surpopulation aux inégalités extrêmes)
mais ce pose une question , car si on deviens insensible a la sénescence , ce sera la porte ouverte a la surpopulation , donc il faudra prendres des mesure radicial comme interdire la procréation et la limiter très strictement, or la question ce poses , peut-on interdire un des plus grands devoir de la nature pour notre propos bien a nous ? ou vaut t-il mieux mourrie et laisse place a ces phéromones de remplacement des espèces intactes.
La surpopulation n'est liée qu'au nombre de naissances. Tant que le taux de fécondité moyen mondial reste au dessus de 2, la population augmente, peu importe le nombre de gens qui meurent ( plus les gens meurent, moins elle augmente vite, mais elle augmente quand même ). il n'y a que trois façons de l'éviter : -Maintenir le taux de fécondité à 2 ( ce qui implique des restrictions du nombre de naissances ), tout en continuant à mourir de vieillesse. Résultat : une population à peu près stable. -Ne plus mourir de vieillesse, et donc faire descendre le taux de fécondité en conséquence ( ce qui implique aussi une restriction du nombre de naissance ). Résultat : une population à peu près stable. -Continuer à mourir de vieillesse tout en faisant descendre le taux de fécondité en dessous de 2 ( ce qui implique encore une restriction du nombre de naissances ). Résultat : une population qui diminue. La restriction du nombre de naissances est donc le seul moyen d'éviter la surpopulation. A moins de ne pas se contenter de notre seule planète, ce qui est une perspective très intéressante, mais qui va demander encore un peu de travail...
J'ai des reproches à faire à cette série, mais c'est Altered Carbon qui parle de la futilité d'une vie sans fin. Ceux qui ont accès à ce "traitement" deviennent si décadents que leur existence n'a plus aucun sens. La scientifique ayant trouvé le remède à la mort (présenté comme ça) s'en veut mortellement. Ce qui rend la vie précieuse c'est sa rareté... au niveau individuel :) Si on me disait que j'avais désormais une vie théoriquement infinie, je crois que ça me fera peur. L'éternité, c'est quand-même long, surtout sur la fin. Aussi, je pense qu'on serait infiniment effrayé par tout ce qui pourrait nous tuer avant... Etre renversé par une voiture autonome quand on sort de chez soi alors qu'on aurait pu vivre 25000 ans de plus sinon, c'est quand-même très bête. Le goût du risque, du sacrifice, l'envie de laisser la place à ce qui vient ensuite... tout ça disparaîtrait. Non vraiment, je suis Lê, Mr Phi et Axiome depuis longtemps, j'ai beau être confronté à toutes les thèses transhumanistes, je n'arrive pas à accepter ces arguments qui, je trouve, ne sont pas de si bon sens que ça. Je n'arrive pas à concevoir la mort comme une maladie. La sénescence, oui, c'en est une. Mais la mort ? J'en doute. J'attends de vrais arguments. Edit : à Altered Carbon je rajouterais ce très bel épisode de Star Trek où l'on voit les Q dans un monde où plus rien ne peut arriver. Ils sont omniscients et immortels. Pour eux, tout a déjà été vécu et tout est connu. Ils n'ont plus d'incentive à vivre, plus rien à faire, sinon attendre une fin... qui ne viendra jamais. Moi qui enviais leur pouvoir, je n'ai plus jamais eu envie d'en devenir un. C'est peu enviable. Edit : j'ajouterais encore The Man From Earth. Un des films qui m'a le plus marqué. Un homme un peu fatigué des 14.000 ans (de mémoire) de vie qu'il a derrière lui.
Plus fondamentalement, s'il y a une chose que le libéralisme latent depuis le 18ème, puis forcené dans les dernières décennies, nous a bien insidieusement inculqué, c'est la perte du sens de la Limite. Des pulsions à combler, le progrès infini, la croissance infinie (dans un monde fini ?)... et la vie infinie.
"La sénescence, oui, c'en est une. Mais la mort ? J'en doute." --> Ici on parle juste de combattre cette maladie qu'est la sénescence :) (et qui a pour conséquence fâcheuse la mort, mais c'est juste une coïncidence)
J'avoue que ma formulation était simpliste et va me desservir :) Déjà techniquement, il ne s'agit pas vraiment d'une maladie, mais de la dégradation des organismes biologique, phénomène répandu dans tout le vivant, sorte d'entropie des corps dotés de vie. Seuls les organismes de complexité extrêmement réduite et ayant recours à des arrêts complets du métabolisme échappent un peu à la règle - ce qui les rend à mon avis incomparables. Ce phénomène requiert donc des recherches spécialement orientées, ce que mentionne Mr Phi. Et de là à accéder à l'immortalité théorique (on vit aussi longtemps que rien de... mortel ne nous arrive), et la rechercher à tout prix, il n'y a qu'un pas qu'en réalité on franchit à chaque fois en abordant ce sujet. Et soyons honnête, il n'y a pas de raisons de ne pas vivre indéfiniment si l'on trouve le moyen de vivre trois millénaires (l'Homère de la vidéo). Et là, on omet aussi et encore une fois toutes les conséquences négatives majeures qu'auraient une augmentation drastique de la durée de vie (que les transhumanistes balayent d'un léger revers de main, et là on fait de nouveau l'erreur de ne pas en parler alors qu'avant de faire de la métaphysique et de se prendre pour Dieu, ce serait bien de savoir si on est capable d'assumer les chamboulements derrière, sur la psyché humaine (1), sur la surpopulation et sa régulation (2), sur le non-renouvellement des populations, sur la perte de sens qu'entraînerait la sortie brutale de la condition humaine la plus basique, etc). Ce que je reproche à la vidéo c'est qu'elle a un parti pris fort (sous excuse d'urgence : "attendez, pendant qu'on ne fait rien et qu'on discute, des milliards d'humains meurent, vous êtes des bourreaux" - même argumentation que les vegans, dont j'ai d'ailleurs failli être avant de prendre du recul et comprendre un peu plus la nature de la réalité et la complexité de mon monde). Les expériences de pensées proposées me semblent faussées, et que les arguments contraires ne sont jamais mis dans la balance. Ce n'est pas ce à quoi je suis habitué sur la chaîne. Je trouve que là on a affaire à un phénomène de croyance, mais dissimulé. Après, je n'ai pas d'argument définitif et réellement rationnel pour défendre le vieillissement en soi. Mais l'idée de toucher de cette façon à quelque chose d'aussi fondamental dans l'existence humaine et le vivant me semble intimement moralement (keyword) mauvais. Mais encore, les argumentaires type "si ça n'existait pas, et que ça apparaissait, on ferait tout pour le soigner" sonnent vraiment comme d'insupportables sophismes car breaking news : _cette réalité, ce monde-là *n'existent pas*_. Le dragon de Bostrom n'a jamais existé et le problème est bien plus complexe qu'une fable transhumaniste. On se crée une réalité pour servir un discours et présenter des arguments assez irréfutables. On est quelque peu sur le même type de comportement que le Basilic de Rocco. ----------------------- (1) L'esprit qu'on a hérité des premiers hommes supportera-t-il une existence aussi longue ? Ah mais oui, c'est vrai qu'on aura vite la des puces pour nous rendre heureux, vive le solutionnisme technologique, bon, on attend toujours une solution pour la crise israélo-palestinienne, le réchauffement, un truc aussi bête que le cancer, la pauvreté dans le monde - alors qu'il n'a jamais produit autant de richesse - et bien d'autres, mais passons. (2) Demandez donc aux chinois ce qu'ils pensaient de la politique de l'enfant unique. Version light de ce que serait une politique de natalité dans un monde où les gens vivent des décennies de plus (ou encore bien plus) qu'aujourd'hui.
On peut tout à fait soutenir que "c'est trop dangereux, donc mieux vaut ne rien faire", mais il faut des arguments précis et spécifique pour cela (que l'on peut considérer un par un la tête froide). Aujourd'hui, beaucoup ont le "sentiment vague et diffus" que ce serait dangereux. Peut-être que dans 200 ans, on considèrera cela comme les superstitions de jadis... Concernant le concept de maladie, il n'a pas de définition médicale précise. C'est simplement une condition physiologique qu'on considère comme indésirable. Ce qui revient à se demander si la sénescence est une condition physiologique indésirable, au même titre que le cancer (ou peut voir ça comme un "cancer lent" qui touche 100% des gens). Jadis, on considérait l'homosexualité comme une condition indésirable, et donc comme une maladie... Tout cela évolue avec le temps. J'ai moins tendance que Thibault et Lê à invoquer l'argument de l'urgence ("plein de gens vont mourir"), je considère juste que vivre plus longtemps serait globalement une très bonne chose, et que ça n'engendrerait pas de problème insurmontable (mais on peut en discuter longtemps...). En passant, tu mentionnes Altered Carbon plus haut, j'ai écrit un petit article dessus (notamment sur son côté "anti-longévité") : transhumanistes.com/altered-carbon-immortalite/
C'est un bon article, que je rejoins sur plusieurs points. Ce qui m'a plus plu dans la série en revanche, c'est comment il est montré qu'une vie prolongée indéfiniment dans le temps peu perdre son sens, thème souvent abordé en fiction. J'ai bien vu que tu n'étais pas d'accord, après, c'est difficile d'argumenter raisonnablement là-dessus. Je passe sur pas mal de points où je suis en désaccord (mais je comprends bien l'argumentation) même si j'aurais adoré en discuter en vrai ! (c'est trop rare de croiser quelqu'un qui a ton discours mais qui sait pourquoi il l'a, si tu vois ce que je veux dire). Même si encore une fois, on ne peut balayer les quelques mises en garde de la série sur l'accaparement technologique des riches et le creusement des inégalités. A propos du smartphone (j'ai vu ça en notif, tu as du reposter pour détailler), les "riches" avaient un intérêt capitalistique à le diffuser (les entreprises d'aujourd'hui ne le vendent pas parce que c'est "bien", mais parce que ce sont des... entreprises). Le smartphone est un objet que je trouve d'ailleurs dangereux et aux conséquences majoritairement néfastes sur son utilisateur et les relations humaines (nb : je suis développeur, je ne fais pas une allergie à la technique loin s'en faut, en revanche je pense que la technique n'est pas neutre et peut être "bonne" ou "mauvaise", et je regrette profondément l'apparition de cet électroménager portatif, malheureusement je ne vais pas pouvoir développer ici). Ensuite on fait le même constat par rapport à la science fiction, mais je suis plutôt content qu'elle ait largement viré vers le dystopique. Pas parce que j'aime déprimer : la science fiction ne fait pas d'anticipation (elle est très mauvaise à ça, tout le monde l'est) ; elle parle de _nous_ aujourd'hui, projetés dans un futur a) où nous disposons de technologies supérieures et/ou b) les problèmes d'aujourd'hui sont amplifiés (exemple typique, Black Mirror). La SF nous prévient de "what could possibly go bad". C'est son rôle le plus noble. Parce que beaucoup de choses peuvent déraper, la technologie n'étant jamais neutre, et nous donnant toujours de plus en plus de puissances et d'emprise sur le réel. Si la SF est noire aujourd'hui, c'est parce que les scénarios négatif ne manquent pas et je crois personnellement qu'ils se réalisent, faute de valeurs et de planification au niveau politique. Star Trek par exemple était résolument optimiste. Mais en même temps, il portait une vision de la technologie très spécifique, idéologique. Reléguée en arrière plan, contrôlée, parfois bridée, elle sert d'outil docile à la Fédération pour réaliser son utopie. Star Trek porte des valeurs profondément humanistes. Si la SF pose un regard aussi négatif sur l'avenir et la technologie, il faut peut-être se demander pourquoi. Les writers ne sont pas débiles et ont souvent beaucoup à en dire sur notre société (même si hein, je met pas Altered Carbon en haut de ma liste, c'est un produit de consommation assez naïf mais qui a osé s'attaquer à ce sujet un peu complexe, mais plus récemment je me suis épris pour Nolan avec PoI et Westworld). J'adorerais être bercé dans un doux rêve aussi, mais je préfère rester conscient. Last but not least : "Peut-être que dans 200 ans, on considèrera cela comme les superstitions de jadis..." Peut-être. Moi je ne crois pas. C'est penser le Progrès comme une ligne continue (j'ai pas dit linéaire, mais continue, une ligne quoi :p), neutre, inéluctable, prédéterminée. Au contraire, je crois que ce n'est pas une ligne, mais une matrice multidimensionnelle, et que les choix d'aujourd'hui se portent sur le très long terme. Ils portent des modèles de société, des idéologies. Mes convictions personnelles se heurtent aux promesses de croissance infinie, de Progrès, de solutionnisme technologique, et remettent en cause l'efficacité comme fin en soi. Je crois qu'à l'inverse la technologie et le progrès sont dirigés (bon, ça, j'ai l'Histoire de mon côté), qu'on leur donne le sens et le but qu'on veut. La technologie dans le monde actuel, colonisé par le capitalisme et le libéralisme, sert un idéal (ou un non-idéal, quelque part) qui me déplaît. Je ne suis pas devin, mais je pense que le moi immortel dans deux cent ans se dira qu'à l'aube du deuxième millénaire, on a fait une erreur d'aiguillage en terme de valeurs. Pour te dire mon pessimisme, je donne une crédence non négligeable dans l'idée qu'une fuite en avant technologique incontrôlée pourrait être notre Great Filter. Les visions optimistes me semblent à côté de la plaque et irréalistes, sonnent comme des croyances. Et je n'espère que me tromper.
Sans originalité, je suis aussi sensible aux arguments contre qui sont soulevés dans les commentaires ci-dessus, en gros : 1) L'argument malthusien. Avec des ressources limitées ou du moins qui croissent moins vite que la population, on arrive à une tension qui ne peut se régler que par : - une mort naturelle (qui est la situation actuelle mais qui ne sera plus possible) - un appauvrissement généralisé (pas bon) - un combat général pour les ressources (pas bon) - la solution qu'espérait déjà Malthus et qu'envisagent les optimistes de l'antisénescence, à savoir le contrôle des naissances. mais rien ne garantit que la disparition de la senescence et le contrôle des naissances iront de pair et seront appliqués par tous. On se retrouverait alors de manière démultipliée avec la situation de l'Europe et de l'Afrique : des régions du monde où le contrôle de la population est assuré et à côté d'autres en explosion démographique (pas bon non plus) 2) L'argument de l'inégalité (et du progrès des sciences et des arts). A chaque progrès significatif, il y a toujours une petite partie de la population qui y a accès et une grande qui n'y a pas accès. La première opprime alors la seconde. La découverte du traitement contre la senescence serait ainsi un peu comme la découverte de l'industrialisation, de l'énergie atomique, de l'intelligence artificielle, ... Certes, je suis conscient avec un raisonnement pareil, on aurait déjà dû clouer au pilori les découvreurs du couteau et de la fourchette, mais je ne suis pas sûr que la somme totale de bonheur de l'humanité soit accrue par chacun de ces "progrès". 3) L'argument des vieux cons. On pourrait stopper la sénescence des corps. Mais il est probable que les esprits continuent de vieillir (vu qu'ils sont le produits de la mémoire, de l'expérience, ...). Il m'est déjà pénible de vivre entouré de personnes de 60 ans, qu'est-ce que ce serait de vivre au milieu d'esprits de 600 ans : au secours ! Proche du sujet, on peut aussi évoquer le voyage de Gulliver à Luggnagg, où Swift fait visiter à Gulliver un pays avec des habitants qui ne meurent pas, mais qui vieillissent éternellement.
Pour le 3), je n'en suis pas si sûr - est-ce que le vieillissement de l'esprit ne serait pas dû par un vieillissement du cerveau (ça plus des choses culturelles qui de toute manière changeraient très rapidement)? Le déclin des capacités cognitives commence à 45 ans. Si on l'empêche, je ne pense pas que les personnes de 60 ans soient aussi pénibles qu'elles le sont aujourd'hui. Pour le 2), je pense que si, globalement, la somme totale sera accrue par ce progrès. Simplement parce que, si ça touche les élites en premier, ça finirait imo par s'étendre (avec un certain temps certes) à la totalité de la population - surtout dans les régimes démocratiques tels qu'aujourd'hui : un politicien potentiellement immortel n'aurait aucun intérêt à ne pas promettre cette immortalité à son électorat . Une fois la transition passée, cela bénéficierait à toute l'humanité, non?
Un gros pouce bleu pour ces réflexions très intelligentes, bien loin des clichés habituels sur le sujet. Quant à la question du manque d'intérêt relatif du public, des autorités sanitaires voire même du monde de la recherche, je le relierais sans doute au manque de perspective immédiate. Est-il vraiment réaliste de penser que l'on puisse vaincre le vieillissement en moins d'une génération ? Pourrions-nous bénéficier nous-mêmes de ces recherches ? (J'adorerais voir une vidéo de Sciences Étonnantes par exemple, sur un tel sujet !) Ceci dit en passant, la perspective de vieillir m'effraie d'ailleurs bien plus en soi que celle de mourir un jour...
Je trouve que beaucoup de personnes dans les commentaires s'inquiètent du problème de surpopulation qui pourrait venir avec la fin de la sénescence. Je vais donc copier ici mon commentaire que j'ai mis dans un autre fil ( parce que oui je suis un flemmard ^^ ) : La surpopulation n'est liée qu'au nombre de naissances. Tant que le taux de fécondité moyen mondial reste au dessus de 2, la population augmente, peu importe le nombre de gens qui meurent ( plus les gens meurent, moins elle augmente vite, mais elle augmente quand même ). il n'y a que trois façons de l'éviter : -Maintenir le taux de fécondité à 2 ( ce qui implique des restrictions du nombre de naissances ), tout en continuant à mourir de vieillesse. Résultat : une population à peu près stable. -Ne plus mourir de vieillesse, et donc faire descendre le taux de fécondité en conséquence ( ce qui implique aussi une restriction du nombre de naissance ). Résultat : une population à peu près stable. -Continuer à mourir de vieillesse tout en faisant descendre le taux de fécondité en dessous de 2 ( ce qui implique encore une restriction du nombre de naissances ). Résultat : une population qui diminue. La restriction du nombre de naissance est donc le seul moyen d'empêcher la population de croître. A moins qu'elle ne se stabilise d'elle même au bout d'une sorte de "transition démographique mondiale", ce qui implique également une diminution du nombre d'enfants, bien que ce ne soit pas le fait d'une interdiction mise en place par un gouvernement ( à la manière des pays développés dont la population vieillit progressivement ). Cependant, difficile de savoir si ce phénomène se produirait dans une société avec une vie et une fertilité quasi-infinie... Il faut aussi considérer le fait que l'on pourra peut-être gérer une augmentation constante de la population, bien que la Terre ne suffira plus à elle seule pour cela... Là où je veux en venir, ce que les problème que l'on aurait tendance, à première vue, à associer à un arrêt du vieillissement, surviendront dans tout les cas. Rejeter en bloc toute tentative de s'affranchir de la vieillesse ne ferait que retarder l'inévitable, il n'existe pas de solution parfaite et facile d'accès, que l'on pourrait obtenir sans le moindre effort. La société devra, un jour où l'autre s'adapter à ces changements. A nous de voir si l'on veut continuer à fermer les yeux le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'il soit peut être trop tard, où si l'on veut commencer à chercher des solutions dès maintenant, en améliorant au passage la condition humaine.
J'ai été passionné par vos vidéos à toi et science4all, mais après les dernières vidéos sur l'IA, et cette vidéo, plus la participation à une conférence de l'association française de transhumanisme (participation ne vaut pas adhésion, certes, mais on sent quand même cette idéologie poindre dans vos dernières productions), je décroche un peu (disons que j'ai pas mal de signaux d'alarme qui clignotent :) ). Mais je reste un grand curieux, je vais continuer à vous suivre ;) Mercibpour votre travail, et gardez quand-même les pieds sur terre les gars !
Avec une longévité virtuellement infinie, le gout de la vie serait-il le même ? l'augmentation de l'espérance de vie ayant déjà entrainer une surpopulation, comment pourrais-ton éviter ce problème? Plus important : Le fait que tout le monde ait accès a une durée de vie illimitée ne nous enfermerait-il pas dans notre société ? je m'explique : le fait que les classe dirigeante et les patrons de grande entreprise puissent garder indéfiniment leur place pourrait provoquer un arrêt de l'évolution de notre société, en empêchant les plus jeunes et les plus innovants de pouvoir avoir les moyen de changer la donne ? De plus, si c'est un traitement a prendre de manière régulière, cela ne ferait qu'agrandir le fossé entre les "classes" sociale. les riches aurait facilement accès au traitement, ce qui ne fait que assoir leur domination sur les autres classes, la classe moyenne ferait tout pour pouvoir ce payer le traitement et serrait donc esclave de leur patron est salaire (ils devront littéralement travailler pour pouvoir vivre). Les gens en position précaire, elles, pourrais servir d'avertissement a ce que l'on pourrait devenir si on ne fais pas ce que l'on nous demande... Avec un traitement pareil, j'ai bien peur que ce que l'on pourrait considérer comme un scénar de film s-f d'anticipation de série b pourrait bien devenir réalité. A moins, bien sûr, que les mentalité changent du tout au tout du jour au lendemain, mais soyons honnête, les chances que cela arrive sont minimes. Bref, pour résumé vite fait mon propos : Je pense que la vie "illimitée" serait un frein a notre évolution en tant qu'espèce, et que cela nous enfermerait plus que cela nous libérerais. Même si, il faut bien le dire, cela nous permettrait une expansions spatiale beaucoup plus facile.
stephen parkson Pour le goût de la vie, il sera d’autant plus grand! Car mourir ajd c’est chiant mais c’est perdre environ 40ans, tandis que mourir d’un accident si il n’y a plus de vieillesse eh bien c’est perdre des centaines voir des milliers d’années de vie... Pour ce qui est de la surpopulation, on ne va pas laisser une maladie parce qu’elle permet une régulation, ce n’est pas très moral... mais sinon en effet c’est un problème mais dans les pays les plus développés la population tend à diminuer. Aussi peut être cela inviterait à conquérir d’autres territoires? (Planètes) Pour ce qui est des problèmes sociaux, il est évident qu’il faudra changer les mentalités. Mais si on arrive à changer l’opinion sur la vieillesse alors il ne me parait pas impossible de changer la société !
Point de vue intéressant. Mais perso, je t'avoue que l'idée de devoir travailler toute ma vie jusqu'à"a ce que je meure d'un accident me convient moyen (oui, je suis un flemmard). déjà que j'aime pas le terme "gagner sa vie" quand on parle du boulot mais la, c'est a un tout autre level...
stephen parkson On travaille de moins en moins et d’ici quelques décennies tu n’auras plus besoin de travailler! Les machines le feront à ta place alors profite de la vie ;) pour faire des activités intellectuelles si cela t’intéresse ou tout autre chose
Bon, je n'ai pas trop le temps de faire un com détaillé car je dois partir pour faire mes vlogs sur la Russie aahha Du coup, je vois pleins pleins d'objection. Au niveau individuelle: - La beauté de la vie vient du fait que l'on sait que l'on va mourir. Ça nous pousse a accomplir des choses avant de mourir. Pour laisser une trace. - La mort de nos proche est un changement. Qui peut être perçu en bien ou en mal. Mais nait quelque chose d'autre par la mort. Ex: on parle bien de veuve joyeuse? Si on aimait nos parents et que notre relation était seine, tout va bien. Mais si ils nous bouffaient la vie... - Du coup, je ne pourrais plus avoir d'enfant. Vu que je ne vais pas mourir, les humains seront déjà trop nombreux et on va sans doute interdire d'avoir des enfants - Est-ce que j'aurait le droit de profiter de cette avancé? Ou c'est juste les riches qui en auront le droit? Au niveau globale: - On a qu'une planète. Il ne faudra donc plus faire d'enfant. Et si on en découvre une deuxième. C'est la même chose. On aura que 2 planètes. Le nombre de planète habitable ne va sans doute pas augmenter indéfiniment. Ou alors ça veut dire que ceux qui veulent avoir des enfants devrons émigrer vers une autre planète. C'est intangible comme truc. - On ne vis déjà pas bien et on souhaite vivre plus longtemps? Metro - boulot - dodo jusqu'à 1000 ans, merci.... être esclave jusqu'à 1000 ans, merci.... être battu par son mari jusqu'à 1000 ans, merci.... - + on est vieux, plus on est conservateur. Donc... On va tendre vers une société ultra conservatrice. J'ai évoquer vite fait des points, mais j'ai en tête des études scientifiques, notamment sur la psychologie des gens. Mais je dois y aller! Bisous!
Question très intéressante. Je ne répondrais pas à toutes les interrogations posées, qui seraient trop nombreuses à lister, mais juste d'une théorie personnelle : Je pense que l'homme se rattache à ce qu'il connaît, ce avec quoi il est à l'aise. Et ce qu'il connaît et apprécie le plus, c'est bien souvent ses années de jeunesse. Son enfance, jusqu'au début de l'âge d'adulte (jusqu'à 30 ans je dirais). Après cette limite passée, l'homme en question se retrouve souvent à se complaire dans ce qu'il connaît déjà, c'est rassurant, et le besoin de stabilité dans sa vie se fait ressentir. C'est comme ça qu'on devient tous petit à petit déconnecté en vivant trop dans le passé, et en rejetant le futur. On a pas envie que ça change, du moins pas trop vite. C'est comme ça qu'on se retrouve avec des papys rabâchant sans arrêt "moi à mon époque", "les temps étaient meilleurs", "la musique d'aujourd'hui c'est de la musique de sauvage, nous on savait faire de la vraie bonne musique", et n'utilisant que très peu les nouvelles technologies, tel que les ordinateurs, les applications mobiles, ne s’intéressant pas du tout aux jeux vidéos, etc... Pourtant, ils ont vécus les premiers pas de toutes ces technologies, leur avancement dans le temps, ils devraient être plus à même, encore plus que nous, à comprendre tout cela. Et pourtant non, il se trouve que c'est les jeunes qui progressent le plus vite dans ces domaines, et qui se mettent le plus à jour. (la capacité d’apprentissage quand on est jeune aidant sûrement). Aussi je pense que on aime être avec un entourage que l'on connaît bien, un ancien camarade de classe par exemple, ou simplement un membre de notre génération, on a connu les mêmes choses au même moment. Les mœurs évoluent aussi, alors que nos papys ont vécus dans un monde ou les femmes restaient à la maison pour s'occuper des gosses, et s'occupaient des tâches ménagères, la cuisine, etc... De nos jours, cette vision des choses est complètement remis en question. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. C'est en transmettant son savoir à la génération future qu'on fait avancer les choses, parce qu'on a sans cesse de nouveaux points de vus, avec un esprit tout frais et vide (ou presque) de tout préjugés. N'avoir que les mêmes avis sur une question donnée, ça limite forcément l'apprentissage des choses. Exemple avec la science, si la communauté de scientifiques ne se renouvelaient plus, il n'y aurait à terme plus aucun progrès de fait, plus personne pour penser à quelque chose de complètement nouveau. Tout ça pour dire qu'au final, une personne qui mourrait ne serait-ce qu'à 200 ans, elle finirait sa vie vraiment seule, dans un monde qu'elle ne connaît plus, qui ne lui correspond plus, ou tout lui est étrange et inconnu. Il est peut-être préférable de ne pas devoir en arriver là, et au final mourir un peu plus tôt que prévu. Aussi pour toutes ces raisons, je pense que dans un monde ou la vieillesse serait annihilée, le taux de suicide chez les personnes très âgées exploserait. Au final, je pense que l'homme devient las de vivre inéluctablement, au bout d'un temps plus ou moins long. A noter que les suicides pourraient peut-être contribuer à un bon équilibre des choses, mais bon ^^. Je reste perplexe. Pour finir par quelques films qui retranscrivent bien mon sentiment, je citerais "La Ligne Verte" et "Time Out" qui parlent plutôt bien du sujet en question je trouve.
Votre théorie débute très mal par ce poncif qui catégorise "l'homme" comme représentant de tous les hommes... Et pour info, ceci n'étant qu'une interprétation très personnellew toutes vos idées sont donc démontables dès le début donc.
Ca me fait pensé à la fin d'origine de Gunnm. Une partie de la civilisation vie dans des cités où ils ont quasiment l'immortalité. Ils peuvent se guérir de tout, et changer ce qui ne va plus dans le corps pour vivre indéfiniment. Par contre, une fois qu'ils en ont marre de vivre, ils vont dans un centre pour mourir et que les corps soient recyclés. On retrouve aussi souvent l'expression de la lassitude dans les histoire de vampire immortel, où une vie devient tellement longue qu'elle devient ennuyante (ou alors qu'il faut faire quelque chose pour lutter contre l'ennuie). On se dirige déjà vers une surpopulation de la planète. Rendre les humains immortels demande d'abord de changer l'état d'esprit des individus sans quoi on risque de courir encore plus vite à la catastrophe.
La cure contre le vieillissement aurait des effets plutôt néfastes, car en rendant les individus humains potentiellement immortels, les visions du monde et modes de pensée portés par ces mêmes individus seraient également potentiellement immortels, ce qui aurait pour fâcheuse conséquence de ralentir l'avancée de nouvelles visions du monde et nouveaux modes de pensée, et donc de ralentir le progrès général de l’espèce humaine. Comme disait le physicien Max Planck (cité par Thomas Kuhn) : « Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe pas en convainquant ses opposants et en leur faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses opposants finissent par mourir, et arrive une nouvelle génération qui est familière avec la nouvelle idée. »
12:00 Concernant les arguments en faveur de "garder la mort" dont tu vas parler à ta conférence, j'en connais quelques uns qui m'intriguent et j'espère que vous allez les aborder en détaille : - celui comme quoi supprimer la mort reviendrait à supprimer l'obstacle du temps : si nous ne mourrons plus, notre rapport au temps est modifié car nous devons considérer celui-ci comme une ressource désormais illimitée. Nous ne sommes alors plus pressés de réaliser nos projets. Ainsi, selon certains détracteurs du transhumanisme, ne plus mourir provoquerait une procrastination généralisée car nous aurions "le temps" de remettre à plus tard nos projets de vie. (personnellement, je trouve cet argument absurde, mais ma prof de philo de terminale le soutient.....) - Supprimer la mort modifie l'identité de l'espèce humaine, sa nature. - "Il faut bien mourir un jour", la vie finirait par être ennuyeuse ? Personnellement, je n'ai pas de problème avec la suppression de la mort et tous les autres aspects du transhumanisme (au contraire, même) Sinon, comme toujours, vidéo très intéressante, claire et bien réalisée !
je pense qu’augmenter fortement l'espérance de vie des individus serait bénéfique, ça responsabiliserait sur l'impact de nos décisions et actes sur le long terme (sur le plan écologique par exemple)
@@nekodesenfers666 Tout dépend du nombre d'enfants que fait chaque individu au cours de sa vie. Tant qu'en moyenne, il y a (strictement) moins de deux enfants par couple, alors il n'y a pas d' "explosion" de la population. Prenons une population de 200 personnes (100 couples), avec en moyenne 1 enfant par couple. Il y a donc 100 enfants (50 nouveaux couples). Si on garde le même taux de natalité, ces couples auront 50 enfants, qui eux même auront 25 enfants, 12 petits-enfants, 6 arrières-petits enfants, ... bref, le nombre final d'individu sera 200+100+50+25+... , et cette somme infinie converge vers 400. En fait, tant que le nombre d'enfants moyen par couple reste en-dessous de 2, la population ne dépasse jamais un certain nombre. On pourrait se dire "ah mais du coup c'est chiant, ça veut dire qu'il faudra empêcher aux gens de faire plus de deux enfants !". Mais ce n'est même pas forcément vrai : par exemple en France il me semble qu'on est déjà bien en-dessous de 2 enfants par couple en moyenne, et pourtant personne ne nous empêche d'en faire plus si on le souhaite.
Merci pour la conf d'aujourd'hui ! c'était difficile de suivre, en tout cas la seconde session, et impossible pour nous pendant les questions, cela dit on a beaucoup apprécié (et rigolé, on a des photos collector si vous voulez :D). Il ne faut pas sous-estimer les financements de recherches ayant un lien avec le non vieillissement, en biotech avec la technologie crispr qui est une techno qui pourrait permettre de bidouiller les gènes responsables de la sénescence par exemple, la "bionisation" de l'homme avec des exosquelettes et des choses plus invasives, l'IA... travailler sur le génome pose des tonnes de problèmes éthiques vu qu'un gène a souvent plusieurs fonctions parfois difficiles à identifier, mais cette techno crispr pourrait rapidement donner des résultats dans le sens en question... les transhumanistes, qu'on goûte très partiellement, ont d'ailleurs sorti des articles sur le sujet. Encore merci !
Je serai sur le Discord "Le laboratoire de Talos" à partir de 19h pour échanger en live vocal avec vous, rejoignez-nous si vous voulez ! Invitation sur le Discord : discord.gg/b8g2XHP
Monsieur Phi ne serait-il pas effrayant de vivre dans un monde ou la mort aurait quasiment disparue ? cela signifierait que soit la population mondiale exploserait soit seul certaines personnes auraient le droit de se reproduire. je trouve plus égalitaire le principe d'une espérance de vie limitée cela laisse au génération future une chance d'advenir
Une video qui m'a ouvert une nouvelle porte que je ne connaissait pas! A la réfléxion, je trouve ces recherches pertinentes car arriver à un résultat aplicable, permettrait de retirer un certain frein, censure de conscience que je ne me hasarderais pas à nommer ici, tellement il est latent et intriqué à notre notion actuelle d'humanité. Réfléchissons ensemble : Plutôt que la mort c'est de se laisser mourir, et la fatalité qui en découle, qui nous font tous nous placer "naturellement" dans la position du Joueur. Avec tous ce que cela implique : Des règles, un but, un "game over", le divertissement, bref un joueur qui certes est à la fois acteur et contrôleur de sa vie, mais surtout qui a l'infime conviction d'être libre. Et c'est aujourd'hui une tendance que je remarque, cette envie de liberté, le développement de nouvelle façon d'atteindre la connaissance, jusqu'à la manière dont notre société de consomation c'est imposée, n'est peut être d'une conséquence de notre vision de la mort. Changer notre rapport à cette dernière permettrais de changer notre condition et de ne plus être dans cet écrin, et de ne plus être dans ce déni, cette illusion. Peut être même de vivre pleinement pour la première fois, ou du moins d'une façon nouvelle que par l'acceptation de la mort (une autre manière de faire. Si cela fonctionne je pense que cela permettrais à l'humanité d'évoluer d'une manière qui lui ressemble : en dépassant le possible. Donc je suis plutôt favorable à ces recherches.... MAIS Il me reste cependant en tête une idée amer : Imaginons que nous arrivions à "guérir" de sénéité, l'être humain se créra peut être autres "maladie". Il restera je pense, une volonté (consicente ou non) de l'humain d'illusionner une autre "maladie" pour conserver son rôle de "Joeur". Est ce que l'illusion n'est pas la vrai maladie intrinseque à la condition d'ête humain ? Comme le disais Dirty Bioloby dans l'épisode hommage à Robin Williams, l'être humain est dépendant au histoire, nous avons un besoin compulsif d'associé les choses pour en créer un univers. L'humain doit-il se tromper lui-même pour se sentir vivre ? Est ce que l'humain n'est pas voué se faire un Joeur quelque soit son rapport à la mort ? Pour faire un dernier parlallèle avec le Jeu, si on trouver un moyen de supprimer "l'Amusement" de toute l'humanité, pensez vous que ça changerai notre rapport à la mort ? A la Sénéité ? Il y aurait beaucoup plus de chose à dire (sur la conséquence sur la construction de la personne, de la vision de succétion etc.), mais je m'interroger sur cette petite partie du problème ;) Qu'en pensez-vous ? Un sincère merci, pour cette video encore une fois !
Excellente vidéo Monsieur Phi à la fois sérieuse et drôle pour les réactions que nous pourrions avoir concernant des sujets de près ou de loin rattachés au vieillissement. Ce qui va suivre pourra être repris tôt ou tard par moi mais, déjà, je pourrais dire que vous croiriez trop à la notion de liberté faisant en sorte que nos contemporains à travers ou non les divertissements selon vous, essayeraient d'éviter la question à savoir quoi faire pour ne plus vieillir. Vous et moi pourrions plutôt avoir l'impression que ces derniers pourraient avoir été non-, mal- ou désinformés, ce pour quoi ils pourraient nous donner l'impression qu'ils pourraient se désintéresser de ce genre de question où au fond toutes les questions seraient importantes. Ce que donc nous observerions, c'est que les loisirs correspondraient à un besoin bien précis et que ça aiderait justement à vivre pour éventuellement passer à une autre étape. Qu'ils pourraient se poser des questions ontologiques (philosophiques) dirait É.T. Parizot du genre qu'est-ce que la vie, qu'est-ce qu'un? Ce pourrait être vrai! Serions-nous inévitablement avec nous comme avec eux pour savoir si directement ou non (malgré les sondages des sc.), ils se poseraient ce genre de question? Il y aurait donc et aussi des tas d'autres questions qui seraient importantes qu'ils se poseraient dans un univers que nous saurions désormais interconnecté mais dont la Structure complexe (avec un grand S) disait... nous serait cachée, inconnue ou allons savoir quoi d'autre. Le vieillissement ne serait donc pas une maladie au risque de la désinformation mais devrait être effectivement considéré car nous en mourrions plus souvent qu'autrement de ses conséquences. Mais dès lors une question ontologique : que serait-ce donc et effectivement le vieillissement? Certains auraient pu parler d'un processus normal (?) d'oxydation dû entre autres à la respiration cellulaire inévitable de l'oxygène dans l'air ou non, d'autres à des erreurs dites d'Orgel s'accumulant au sein même de nos cellules suite ou non à ces oxydations ou à cette respiration. Mais qu'est-ce que ce serait bien et tout à fait au juste, encore une fois, la sénescence? Comment l'un serait différent de l'autre ou comme pouvant entraîner l'autre? Qu'elle pourrait donc être le processus exact? Suite à ces questions, minimalement nous aurions pu observer malgré tout que l'habituation entre autres à l'effort physique entraînant entre autres une meilleure capacité cardio-respiratoire et vasculaire, ou les formes plus passives de prises d'antioxydants sous toutes les formes naturelles ou médicamenteuses, seraient plus à même non pas d'arrêter le vieillissement mais du moins de le ralentir. À l'inverse, nous aurions pu entendre que l'inactivité physique (le sédentarisme), la mauvaise alimentation ou trop centrée sur les lipides, le tabagisme, l'alcool, les drogues et Dieu on ne saurait quoi d'autre par des images comparatives et/ou des performances que l'on aurait pu montrer, fourniraient la preuve qu'elles consisteraient en son contraire. Donc, déjà ces choses ne consistant pas ou non encore à des maladies mais probablement à l'inesthétisme, au ralentissement de fonction, voire à quelque problème ponctuel mais pas encore à l'ostéoporose, l'infarctus du myocarde, au cancer, à quelque autre maladie directe ou indirecte bien identifiée reliée ou non à l'âge, ne pourrions-nous pas affirmer un peu plus certainement que le vieillissement ne serait pas une maladie? Sans déni de réalité, ne serait-ce pas tous les problèmes reconnus qu'il faudrait réguler à la racine du mal? Pour le reste, il pourrait nous sembler effectivement que serait un laxisme dans nos propos si nous affirmerions, jusqu'aux formes les plus subtiles, qu'il faudrait souffrir pour connaître le sens de la vie, être beau, etc. La méthode forte en éducation devrait être effectivement évitée comme on le saurait.
Je peux remarquer dans les commentaires une véritable dichotomie sur ce sujet, et je trouve cela vraiment intéressant. Personnellement, je suis radicalement contre ce traitement révolutionnaire qui serait " l'absence de vieillissement". Sans parler de la surpopulation ou encore du manque de ressource pour un nombre d'être humain conséquent, je ne verrais véritablement aucun plaisir à vivre si notre temps ne serait pas décompté. Je prendrais la citation dans le film " Saw " disant que le plaisir réside dans la présence du manque. Par exemple, on dégusterait goutte par goutte un verre d'eau si celui-ci serait notre dernier verre. Ce n'est pas forcement l'exemple le plus pertinent j'en suis conscient. Mais, la mort n'est pas quelque chose de bien en soit, néanmoins je reste convaincu qu'elle rend nos vies meilleurs sans que nous y pensions.
Il suffirait de ne plus faire d'enfants pour résoudre le problème de "surpopulation". "Le plaisir réside dans la présence du manque". Et si personne te donne ce dernier verre d'eau, est-ce que tu continues à profiter du manque? Quand tu vois un gars crever de faim dans la rue, est-ce que t'es jaloux du plaisir du plaisir qu'il a à rien avoir à bouffer? Est-ce que tu sens que tu viens de dire une belle connerie? ;)
Et pourquoi on ne pourrais pas l'arrêter? C'est justement tout le but de la video que d'expliquer que c'est envisageable. Du coup pourquoi ne pas l'envisager? L'argument "Mais la vie serait trop longue" me semble semble aussi vraiment faible. On pourrait tout à fait imaginer une société où tout le monde déciderait du moment de sa propre mort et pourrait partir sans souffrance, selon ses propres conditions. Ce qui serait carrément mieux que la déchéance et l'incertitude qui nous attendent à l'heure actuelle.
l'idée initiale c'est surtout que puisqu'on chercher tellement à retarder la mort (en essayant de soigner le cancer par exemple) pourquoi ne pas le faire en cherchant un remède à la vieillesse? Surtout que c'est toi qui affirme qu' "on finirait par regretter notre vie trop longue". Je ne suis vraiment pas sûr que ce soit le cas pour tout le monde mais si tel est vraiment ton cas, il me semble facile d'y remédier. Pourquoi alors plaider contre la fin de la sénescence si ça peut significativement réduire la souffrance de l'humanité toute entière?
Nicolas Delaeter déjà sans la sénécence on allongé considérablement l'espèrance de vie ne serai se parce qu'elle augmente le risque de cancers. Il y a donc, sachant que les personnes d'un certains âge trouve souvent leur vit trop longue, une probabilité très élevé que tout le monde finisse par ressentir la même chose. Et si on poursuit l'objectif repousser la mort il est tous à fait logique d'interdire le sucide qui limite notre espèrance de vie. L'accepter c'est changer de paradigme pour entrer dans celui de l'utilitarisme dans lequel arrêter la sénécence reste toujours valable on est d'accord. J'ai à présent une question plus personnel: j'ai une chien ne de 15 ans qui va bientôt mourir ce qui a le don de m'agoisser et je ne parle même pas du jours où ça arrivera, pense qu'il faille la soignée de sa sénécence?
Quoi qu'il arrive, faut accepter de vieillir, car c'est un luxe que beaucoup n'ont pas mais dans un sens, nous sommes en permanence dans ce vieillissement ^^
J'ai voté plutôt bénéfique mais je pense que ca serait le cas sur le long terme ; A court terme j'imagine que seul les riches pourraient en profiter et qu'ils ne feraient pas seulement de bonnes choses. Donner l'immortalité à quelqu'un qu'on s'accorderait à qualifier de mauvais, c'est pas la meilleure idée mais d'un autre coté même sans l'immortalité y'aura toujours une autre personne mauvaise pour la remplacer donc quelque part ca s'annule. Je pense que le bon l'emporterait plus le temps passerait parce qu'avec de tels durées de vies on pourrait se rendre compte de ce qui fonctionne pour le bien global. C'est comme les personnes âgées qui s’assagissent avec l'experience mais de manière globale et sans le contre coup de la vieillesse.
Jimmy le problème, c'est que l'amélioration suit un processus d'essai erreurs. Croit tu que tu pourrais convaincre les gens du XVIII et XIX eme siecles de laisser les femmes voter s'ils étaient encore vivants, j'ai des doutes. Pour qu'une populations puissent s'améliorer avec le temps, il faut une selection, dont le seul moteur viable et efficace serait la mort. On le voit bien dans l'evolution : les espèces s'adaptant le plus vite et le mieux sont celle qui vivent le moins longtemps et ayant la plus grande progéniture. Soit tout le contraire de ce vers quoi on tend. Il faut faire une choix : soit beaucoup d'enfants et peu d'espérance de vie, mais tu continue a t'adapter. Soit pas d'enfant, immortel, mais tu peut faire une croix sur l'adaptation de la société jusqu'à la fin des temps. C'est toi qui voit.
Pareil je pense que ce sera bénéfique à long terme, avec l'espoir qu'on deviennent plus sage avec le temps, et que comme les générations seraient probablement plus longues (si on retarde aussi la procréation), les erreurs de jeunesse auraient moins d'impact (dans une vie, sur la planète...) avec en prime plus de faciliter à se consacrer a qqch sans se dire qu'on en abandonne forcement d'autres..
malgrés tout je n'arrive toujours pas a consevoire la mort comme maladie ... (je suis assez dure du globe ... et mou du globe aussi remarque) admettons que nous ayons déjà répondus a la question sur la gestion de la natalité ... Il reste quand même un problème assez gros selon moi ... le fais que nous mourrions pour laissé place a une diversité (pour le moment croissante) d'autres être humains qui sur le long terme permet de potentiellement survivre a plus de choses malgré que nos compétences scientifiques soient incomplet ... on remarque aussi que les grands savant publient avant leurs 35 les grandes théories qui les rendrons célèbre ... est ce simplement parcequ'apres la vieillesse les laissent diminué ou simplement parce-que n'importe qui n'est pas capable de publier n'importe quoi et se même sans envisager son potentiel intellectuel comme on le mesure ... ce que je veux dire par la c'est peut'on espérer continué d'avancé a un rythme soutenus avec sur le long terme les mêmes individus et plus globalement est ce bon pour notre espèce ? Sans compté que le trans-humanisme tend de manière général vers l'eugénisme ... l'idée étant aussi de sélectionner a la naissance nos enfant potentiel selon des critères etabis de maniéré arbitraire selon une mode esthétique ou ce qui a l'heure ou nous parlons nous semble bon ... cela aussi ne tendrais t'il pas finalement a réduire notre potentiel génétique sur le long terme nous affaiblissant du même coup alors que nous pensions créé un homme a la pointe de l’évolution ... le hasard de la vie et de la mort ne permet t'elle pas plus que nos calcules et n'est il pas plus efficient qu'un groupe de chercheur éclairé ? voila quelques interogations a la con :p d'autant que j’éloigne un peu du sujet mais vous vous en pensez quoi ?
etienne180 Des remarques intéressantes je trouve! À noté que la nature n’agit pas pour maximiser les capacités de l’individu, elle agit complètement au hasard. Il n’y a aucune volonté guidée dans le processus des mutations. Donc une intelligence artificielle qui a pour but de maximiser les capacités humaines sera nécessairement plus efficace. Cependant c’est intéressant comme remarque car il faut bien insérer cette recherche pour continuer d’avoir une amélioration des individus au fur et à mesure des générations.
pourtant il semblerais qu'as part le rat taupe nus ,éventuellement le homard la Turritopsis nutricula (qui avec le rechauffement climatique tendrais a créé des problèmes de biodiversité soit dit en passant) et l'axolot d'une certaine façons ... on retrouves assez peu d’être vivant aillant un organisme visant a retarder au maximum la mort en réduisant ou tentant d'inversé le processus de vieillissement ... se qui me fait pensé que les animaux qui vieillissent s'en sortent généralement mieux sur le long terme que ceux qui ne vieillissent pas (je suis conscient que ce que je dis semble biaisé) ainsi je ne dis pas que la nature agis consciemment mais que normalement au mieux ton mode de développement fonctionne au plus on auras de chance de retrouvé des organismes l'ayant adopté et si on le retrouve peu pourquoi ? d'ou mes question plus haut ...
etienne180 Ah oui en effet je n’y avais pas pensé. Peut-être que cette capacité de retarder le vieillissement est le résultat d’un ensemble peu probable de mutations? Cela expliquerait cette minorité mais n’étant pas du tout expert dans le domaine cela n’est que supposition
Tout à fait d'accord avec tes arguments. Mais bon, soyons sérieux, si un vaccin contre le vieillissement voit le jour, de façon tout à fait égocentrique et assumée, je le prends! C'est peu être ce dilemne qui fait qu'on espère que ça arrive, sans rien faire pour que ça arrive!
personnellement même si l'idée me plais bien ...honnêtement je ne saurais que faire d'une vie éternelle ... la mort me faits peur surtout quand je pense as toutes les choses que je manque et que j'ai manqué ... mais les ferais je si le temps qui m’étais impartis n'avais pas de fin ? je ne pense pas non plus ... mes possibilités étant limitées il y'as bien un jours ou je souhaiterais que tout s’arrête ... la possibilité d'un médicament me donnant la possibilité de choisir quand et dans quelle état est attrayante mais est ce que le plaisir individuel de chacun mérite tout l'investissement par exemple logistique pour permettre ce caprice ? Le souhaite de la vie éternelle se crée par rapport a la peur de la mort (et donc de la sénescence) mais que tirer de plus d'une vie qui retendrais vers l'infinis ... c'est aussi ça que je voulais dire quand je parlais des gens qui après 35 ans ne publiais plus grand chose de grandiose ...c'est a partir de quand avons nous explorer tout ce qui nous passionne avant de s'agripper a de vieux souvenirs... Et des souvenirs parlons en ... notre mémoire est forcement limitée on ne peux se souvenir de tout ... c'est pour cela que notre cerveau sélectionne des données eparces qu'ils peu reconstruire en fonction de ceux des autres ... mais jusque combien d'année notre mémoire reste t'elle efficiente ...après 300 ans que garderions nous de nos 50 premiers années ? finalement ne vivrions nous pas déjà a 200 ans comme des êtres aillant toujours existé ne sachant finalement plus rien de ce que nous avions bien pus être ? comment le vivrions nous ? je dois avoué que vivre une très longue vie me fais bien plus peur que de mourir parce-que je doute que notre corps tiennes le choc :/ Après vive les spéculations on me diras mais je doute que des gens veilles réellement vivre plus de quelques maigres centaines d'années alors a quoi bon tué la vieillesse ?
@@yk4r599 je fais attention à ne pas l'écourter trop vite mais ça fait 49 ans que je vis comme ça et je ne le regrette pas. Je m'éclate bien. Avec du recul, j'ai commencé tôt. 😏 Je me souviens de la réponse que j'avais fait à mon père qui râlait car j'avais passé le permis moto sans lui dire. Il me disait que ce n'était pas raisonnable et dangereux. Je lui avait répondu : Mais papa, est-ce que la raison, ce n'est pas d'être également un peu déraisonnable parfois ? 😁 Il avait râlé en rigolant.
bénéfique car ça nous poussera à penser sur le long terme : meilleure qualité de la nourriture, moins de plastique, de polution, de réchauffement climatique
Oui, mais pas sûr. À l'heure où la prise de conscience sur les problèmes écologiques est à peu près généralisée, reste la mise en perspective des enjeux de long terme, lointains, indiscernables, avec les petits problèmes quotidiens immédiats. Il faut bien manger, se déplacer, se chauffer, s'éclairer, se divertir et surtout faire tourner l'économie ; pour le climat, la sixième extinction et la disparition des ressources, on verra bien plus tard. Les optimistes pensent que les générations suivantes trouveront peut être des solutions pour se débrouiller avec l'environnement et les ressources qu'on leur aura laissé, ou encore qu'ils coloniseront d'autres planètes, car la finitude de notre monde est une idée trop effrayante. Les pessimistes plaignent ces futures générations en culpabilisant. Mais est-ce que ça changerait si ces humains du futur, n'étaient autres que nous-mêmes ? La tragédie des biens communs se déroule aussi bien sur des échelles de temps courtes que longues. L'espérance de vie n'entre pas en compte quand le problème est d'exploiter les ressources communes et rivales plus vite que les voisins. A quoi cela sert-il d'être un parfait écolo si nos congénères polluent et exploitent notre part du gâteau, mise à part de garder bonne conscience ? Et puis ce n'est pas seulement une question d’égoïsme façon « après moi, le déluge. » En effet, on raisonne comme le fumeur ou le mangeur de junk food qui détruit sa propre santé à petit feu et consciemment pour assouvir immédiatement une pulsion ou une addiction. Ou encore comme le procrastinateur qui laisse à son lui futur les tâches rébarbatives, même si personne d'autre n'est là pour l'en soulager. Le transhumain à la longévité pluri-séculaire ne serait donc pas automatiquement plus sage que nous autres humains périssables par le simple fait qu'il devra lui-même plutôt que sa progéniture subir les conséquences écologiques à long terme de son mode de vie. À moins bien sûr de considérer qu'en vivant assez longtemps pour acquérir la sagesse sans pour autant être devenu grabataire, on puisse enfin dépasser le tragique "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait."
J'ai trouvé les réflexions apportées par cette vidéo (ainsi que par le commentaire posté il y a une semaine) extrêmement intéressantes; je n'y avais jamais réfléchi, me rangeant moi aussi derrière l'argument "c'est naturel, on va pas pouvoir le changer". L'argument que j'opposerais cependant est le suivant: si nous soignons la sénescence, en quoi cela changera-t-il notre besoin de divertissement? Ne plus vieillir ne signifie pas ne plus mourir (par accident), et nous continuerions de vivre avec cette épée de Damoclès/angoisse de la mort, peut-être même d'autant plus que mourir par accident à 75 ans deviendrait un "gâchis" au vu du potentiel offert par 500 ans d'espérance de vie. Mais la vidéo va même plus loin: dans l'expérience de pensée en fin de vidéo, on parle de "stopper le vieillissement", je suppose donc une espérance de vie infinie SI l'on enlève les accidents. Or cela semble très difficile à l'heure actuelle, et je pense que l'angoisse journalière finirait par nous rendre ou fous/folles, ou anémiques: qui oserait faire quoi que ce soit (même mettre un pied dehors), alors que cela pourrait nous ôter un bien éternel (notre vie)? Et à partir de là, le progrès me parait impossible, même le progrès rendant notre vie plus sécurisée, puisque cela implique que des gens mettent leur vie (potentiellement éternelle) en danger et de manière toute bête: comment se rendre au travail/labo pour développer des outils de prévisions météo, sinon en voiture? A pied? Et si tu es pris dans un orage et frappé par la foudre (les chances sont minimes à l'échelle de notre espérance de vie, mais à l'échelle de l'infini?*)? Pas de soucis avec une appli météo très perfomante... Ah mince! J'ai vraiment l'impression que nous avons jusqu'ici évolué en prenant la mort "naturelle"/par sénescence en compte, et que nous ne sommes donc pas prêt.es à un arrêt brutal du processus de vieillissement: selon moi, l'hypothèse imaginaire de fin de vidéo serait une mauvaise chose pour l'humanité. Par contre, penser le progrès dans l'optique de stopper la sénescence me parait plus pertinent, puisque nous ferions les changements nécessaires à notre confort et notre sécurité AVANT d'allonger de manière exponentielle notre espérance de vie. De plus, nous aurions aussi le temps de nous (re)construire philosophiquement, penser la vie sans la mort, ou penser la mort dans une humanité ou elle serait quasi-absente, ce qui est important aussi! *je suis très mauvais en maths, et il est fort possible que je n'ai rien compris à la statistique: si je me trompe en disant que les chances qu'un événement se produise augmente si l'on multiplie les essais (j'ai plus de chances de faire un 6 au dé en le lançant 100 fois que 3 fois, alors que la probabilité de chaque lancer reste la même à chaque fois, à savoir 1/6), n'hésitez surtout pas à me corriger!
C'est dommage de ne pas répondre philosophiquement à la question de la vidéo dans une chaîne de philosophie. Vous avez un peu oublié la philosophie au détriment de la science, chose dont pourtant vous avez bien argumenté dans l'une de vos dernières vidéo concernant la philosophie qui était délaissé de la science... J'aime la plupart de vos vidéos mais là je reste sur ma faim car je n'ai pas appris grand chose sauf un nouveau mot et je n'ai pas plus de question en tête à la fin. Vous auriez pu parler de ce qui fait de nous des êtres mortels, et pourquoi plutôt refusons nous de mourir? Car l'instinct de survie et de conservation est très fort en nous et il aurait été intéressant de se pencher sur les bases de l'être vivant et de sa nature même, pour aller ensuite sur les conséquences de la victoire contre la sénescence. C'est plus une vidéo pour expliquer ou militer contre la vieillesse que se questionner sur la vieillesse car il y aucun argument des points positif et négatif de cette soit disante maladie incurable. Certes c'est intéressant de développer le point de vue d'un transhumanisme sans le dire mais un peu plus de philosophie sur ce sujet hyper important aurait été super.
J'ai mis néfaste parce qu'à court terme je pense que ça augmenterait les inégalités. Il y aurait peut-être la caste des immortels et les autres. De plus juridiquement on est pas prêt. Déjà qu'avec l'héritage taxé les inégalités persistent mais avec une accumulation indéfini dans le temps j'imagine même pas. Ces considérations économiques auraient un impact grave sur la société et mènerait à des tensions énormes sources probables de guerres. À long terme je ne sais pas trop. Par contre si on avait prévu la découverte et qu'on s'y était préparé pendant des dizaines d'années potentiellement ça serait très bien. Dans tous les cas à mon sens chaque individu à intérêt à se soigner du vieillissement quel que soit l'impact sur la société. Donc paradoxalement j'aimerais que cette découverte soit faite si je pouvais en bénéficier malgré l'impact que je pense qu'elle aurait...
À très long terme ça serait peut-être le ralentissement extrême de l'évolution de notre espèce et donc l'opportunité pour des pandémies ou autres problèmes de santé.
Intéressant, mais cette vidéo me laisse clairement sur ma faim: pourquoi voudrions (ne pas) mourir ? Y t'il eu des réflexions en ce sens ? A la question "pourquoi n'y a t'il pas plus de recherche sur le veillissement", je propose l'hypothèse suivante: Toutes les recherches sont financées dans l'espoir d'en tirer des bénéfices à l'échelle d'une vie humaine. L'espérance de gain perçu est donc moins importante que dans d'autres domaines. Sinon pour le sondage, je pense que ça aurait des effets néfastes sur notre société, mais avec des perspectives à plus long terme imprédictible. 1/ comme dans bien des domaines, le coût des traitements est plus lié aux capacités de paiement des patients qu'aux coûts de production. 2/ Un traitement allonge la vie d'un patient peut donc être facturé la quasi-totalité de ses revenus. 3/ Au regards des inégalités actuelles, il est possible que le maximum des revenus soit atteint en ne ciblant que les 0.01% les plus riches de la population. 4/ Il semblerait par ailleurs que les riches s'enrichissent plus rapidement que les pauvres... -> Cela pourrait déboucher sur une société proche de la nôtre... mais gouvernée par quelques riches immortelles. Même si le traitement est plus accessible, on pourrait se retrouver avec une population esclave de ses prêts médicaux. Dans le film "repo-men", on suit un "huissier" qui récupère des organes artificiels directement sur les patients insolvables. La durée de vie n'étant limitée que par le pouvoir d'achat. Si les expressions "travailler pour vivre" et "gagner sa vie" me font déjà froid dans le dos, elles prendraient pleinement leurs sens et nous finirions peut-être par remettre en cause ce fait bien trop banal. La période de transition d'une humanité mortelle vers une humanité amortelle, me semble un défi bien difficile à gérer. Entre les problèmes de surpopulation, d'arrêt total de la fécondité ou de guerres pour le contrôle de cette techno, les scénarios catastrophes sont légions. Enfin, si devenir amortelle semble satisfaisant pour un être humain, en quoi cela pourrait être bénéfique à l'humanité ? Si l'humanité survivait à une telle technologie, il est quand même probable que les choix technologiques, mais aussi diplomatiques seraient bien plus durables ce qui serait enthousiasmant !
Sujet des plus intéressant avec une approche innovante et enthousiaste de Mr Phi que je remercie de lancer le débat. Même si j'apprécie beaucoup l'intelligence de la façon de poser le problème et des arguments déjà effleurés (et qui seront sûrement davantage encore développés le 30, je suppose), j'ai voté "néfaste pour la société" (sans hésiter une seconde) pour une double raison mais qui peut n'en faire qu'une seule. 1. Si l'évolution nous a doté de cette limite par le haut, je le pressens comme fortement lié à un enjeu d'efficacité évolutive majeure par le phénomène du renouvellement des générations. La nouveauté productive (et altruiste) s'entretient probablement bien plus dans le mélange de naïveté/apprentissage/recherche avide (car on dispose d'un temps limité) d'un jeune qui devient vieux, et laisse ensuite sa place (et sa pensée) à d'autres, que dans la science qui enfle à l'infini dans un seul cerveau susceptible de sombrer assez vite (probablement déjà après 2 siècles) dans un genre de folie mégalomaniaque et orgueilleuse de celui qui pense embrasser, mieux que n'importe quel plus jeune que lui, la totalité des connaissances de son temps. Sur le plan psychologique, on pourrait transposer l'argument dans le caractère souvent désagréable de la fréquentation d"une personne, même très intelligente et cordiale, mais imbue d'elle-même, suffisante et se sentant supérieure. Moi qui suis cinquantenaire, je trouve vivifiant d'écouter les vidéos des petits jeunes que vous êtes (Lé, toi et plein d'autres bon ytbrs scientifiques), notamment car vous apportez un regard neuf, frais, qui peut tout remettre en cause ... et c'est le propre de la jeunesse. J'apprécie aussi écouter l'expérience et la sagesse d'un ancien, mais ça ne remplace pas ... il y a qqch d'intellectuellement attirant à écouter un jeune qui réfléchit bien, un peu parallèlement à regarder un jeune corps plein de vigueur et de beauté, dans la naïveté de ses jolies formes nouvellement acquises. 2. L'autre argument (mais qui rejoint mon premier) quitte le terrain de la connaissance et des pensées pour celui des relations et du bonheur (thème traité avant-hier si je ne m'abuse). Il me semble qu'un des plus grand bonheurs de la vie consiste dans l'émerveillement de voir grandir un enfant, de l'aimer, de l'éduquer, de lui transmettre. Un monde sans vieillissement, c'est un monde où le renouvellement des générations devient complètement accessoire et non plus essentiel ... un monde aussi où l'appel de la vie (et du bonheur) risque de passer à la trappe pour une grande majorité d'éternels jeunes qui ne seront entourés majoritairement que d'autres "jeunes" depuis des siècles, et donc un peu (ou beaucoup) aigris et/ou imbus ... Gardez-nous d'un tel monde ! (3) (Je note mon dernier argument entre parenthèse car il ne peut concerner que les croyants -je suis chrétien- pour qui la vie terrestre se comprend comme une "école de l'amour" au terme de laquelle s'ouvre une splendide prolongation de cette petite amorce de vie vécue sur terre, dans un monde où toutes nos facultés, connaissance, amour, empathie seront déployées en grand, tout grand, autrement plus qu'après des millénaires de vie terrestre dans un monde où le mal ne connaîtrait pas le même sort que le vieillissement (à savoir sa disparition). Pour un disciple du Christ, refuser de mourir, ce serait un peu comme un écolier qui refuserait de quitter l'école et n'en verrait donc jamais l'utilité véritable. Que dire d'un fœtus qui souhaiterait passer un éternité dans l'utérus protecteur, ignorant de quels joies de la vie terrestre il se priverait par là ? Ne le plaindrait-on pas ? D'ailleurs, Jésus a dit "si le grain (de blé) ne meurt, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit" (Jn 12, 24) : bien-sûr il se l'appliquait à lui-même, annonçant sa mort qui donne la Vie ... mais ne pourrait-on aussi l'appliquer à ce transhumaniste multi-séculaire dans un monde empli de "vieux-jeunes" qui le laisserait finalement bien seul... Fin de la parenthèse et de mon long commentaire) Et bravo à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout.
Si on arrête de vieillir et on continue à se reproduire, on risque d'avoir des problèmes de ressources coincé sur notre bonne vieille planète Terre... Et la question sera : peut-on guérir de la faim ou de la soif? Oui, je suis comme ça, je termine une réponse par une autre question ;D
Cette question revient souvent dans les conférences transhumanismes. Leur réponse est simple : la régulation des naissances. S'il naît moins de personne qu'il n'en meurt, la population décroit.
Bah c'est simple, dans 20 ans les robots auront pris tous les jobs peu qualifiés, du coup on tu tous les pauvres, comme ça on résout les pbs de chômage et de surpop en même temps.
Food for thoughts: - "A man from earth", film traitant de "l'hypothèse d'Homère" évoquée dans la vidéo. Je le conseille vraiment à ceux qui ne l'on pas vu - Altered Carbon, série traitant, entre autre, des conséquences possible d'une découverte assez similaire sur la société, - saison 3 ou 4 de Torchwood (spin off de dr who, par plusieurs aspects plus "sérieux"), la population mondiale cesse subitement de mourir. Inspirée par ces différentes sources et pour répondre à la question de l'épilogue, je pense qu'une telle découverte aurait des conséquences humaines extrêmement importante et très dépendante de l'accessibilité et de la forme que prendrait le "traitement". Parmi les conséquences que je peux imaginer: - une période de folie pur et simple lié à la remise en question de l'humanité (dans le cas où le traitement pourrait connu et facilement applicable à grande ampleur). La naissance d'une peur panique de la Mort, car celle ci n'est plus un événement normal de la vie mais une catastrophe devenue (extrèmement) rare... et toute les conséquences sociale que ça peu avoir: l'importance d'un risque mineur aujourd'hui sera complètement réévalué, chaque incidents pouvant avoir des conséquences éternelles (un accident provoquant un handicap mental par exemple). - une crise humanitaire sans précédent, à la façon du baby boom, l'humanité mourant beaucoup moins ne fait pas moins d'enfants que précédemment (voir Torchwood) - des conflits pouvant escalader jusqu'à la guerre pour avoir le traitement/en priver ses adversaires - de la rétention d'information complète : le potentiel destructeur de cette annonce étant trop important il est juger plus opportun de maintenir le secret (si la connaissance de la découverte est celle d'un état) OU le pouvoir et l'enrichissement associé à une telle découverte est telle qu'elle n'est réservé qu'à une élite mondiale (si la découverte est privé) (je met cette possibilité avec l'augmentation astronomique du coût du traitement contre le SIDA il y a quelques années) (... dans cette logique, peut être existe-t-il déjà! ... on m'as dit qu'il y avait des stocks dans la zone 51 ;D ) - une "récompense" ou "reconnaissance" pouvant être attribué à certains (ça en ferais peut être même des élus/ des saints pour les religions, des "personnages historiques" pour des sociétés...) Si je devais imaginer un monde tel qu'il est imaginé sans sénescence (donc avec un "traitement" effectué sur le long terme - modification du génome?), le déséquilibre naissance/décès déjà problématique à notre époque devra être extrêmement contrôlé (passant peut être par des stérilisation et autre joyeusetés). Dans le cas d'un traitement ayant un certain coût, le déséquilibre social risque d'être aussi extrêmement accentué (on peut facilement imaginer une oligarchie entre "mourant" et "immortels" ayant eu le temps d'amasser moyens, connaissance et pouvoir, ce qui est certainement un peu la thèse d'Altered Carbon). Pardon pour le pavé, cette vidéo m'as donner pas mal matière à penser, merci!
Effectivement une vaccination massive de l'humanité contre la vieillesse provoquerait une transition démographique assez importante, avec le risque que cette augmentation de la population ne soit pas compatible avec l'augmentation de la production de nourriture et l'état de l'environnement. Mais si on sort de cette transition démographique le nombre d'enfants par femme diminuerait avec des enfants plus tardifs et un petit bémol. En effet (je n'ai déjà pas beaucoup suivit mes cours de bio jusqu'en terminal et je n'en ai pas fait après donc bon...) le nombre d'ovules par femme est fixe (plus exactement fixé pour chaque femme), donc il n'y a pas de raison pour que la ménopause ne se fasse pas à un âge similaire. On peut penser que la durée des études pourraient augmenter vu l'augmentation de la durée de vie, mais les femmes (si elles souhaitent procréer) devront les interrompre avant leurs 50 ans (rha les mères ado, devoir s'occuper d'un gamin avec ses 200 ans). On peut donc penser à une sélection évolutive sur le long terme des femmes pouvant procréer plus tardivement, ou avec un cycle menstruel plus long ? D'un point de vue société, l'augmentation drastique de la durée de vie impliquerait un allongement de certains parcours scolaires, la possibilité de se reconvertir plus facilement dans une activité, même physique dû à l'absence d'effet négatif du vieillissement. Je pense que ça peut être un plus. Par contre je me pose de sérieuse question sur la place des femmes en age de procréer (et de pullulance de partenaires masculins).
Merci pour ce raisonnement. Il me semble que l'on peut aller plus loin avec un argument mathématique. Imaginons que l'on ne légifère pas. Les femmes peuvent avoir autant d'enfants qu'elles le veulent tant qu'elles ont des ovules. On pourrait s'attendre à un taux de fécondité inférieur à celui de la majorité des pays développés. Le taux de l'Allemagne est de 1,50. On peut imaginer un taux de 1. Tablons sur une population de départ de 10 milliards d'individus avec pour simplifier 5 milliards de femmes en âge de procréer. Ces 5 milliards vont engendrer 5 milliards de nouveaux être humains dont 2,5 milliards de femmes avant leur ménopause. Ces 2,5 milliards vont engendrer 2,5 milliards de nouveaux être humains dont 1,25 milliard de femmes. A ce moment, sur 17,5 milliards d'être humains, seulement 1,25 milliard sont des femmes fécondes. Au bout de 35 générations, on a une population cumulée 20 milliards d'individus ne pouvant plus avoir d'enfant naturellement. On a dès lors un nouveau problème puisqu'il faut remplacer les morts accidentelles.
actuellement, pour un telle problème il y a déjà solution: en effet, il suffit de conserver ses ovules ou bien d'en créer à partir de notre patrimoine génétique artificiellement, nous somme déjà en mesure de créer artificiellement des gamètes. il ne serait pas inconcevable ainsi de faire une PMA pour les femmes désireuses de procréer. cependant, un autre problème subsiste: quand procréer, en effet, pour éviter un accroissement trop fort de la population, on ne peut pas laisser les couples se reproduire sans recenser au préalable la volonté du couple à procréer, il faudra donc attendre que l'on considère que la population est suffisamment diminué (accidents) afin de permettre au couple de procréer et le gouvernement pourra donner son appuie en amont. Et là seulement, ils pourront avoir un enfant. cependant, il y a aussi d'autre facteurs à prendre en compte, notamment le nombre d'enfant le l'individu, son ethnie etc, pour qu'il y est un renouvellement du patrimoine génétique du genre humain suffisamment important et éviter de se retrouver avec des blonds aux yeux bleus partout par exemple ...
recouer : ça partais bien mais je ne suis pas d'accord sur la fin : même si la diversité alélique baisse, ça reste une expression de la sélection naturelle... Pourquoi légiférer sur l'ethnie des partenaires ? Tu fais des enfants avec qui tu veux à ce que je sache... De plus, le fait qu'une grande partie de la population ne puisse plus se reproduire me paraît la meilleure solution pour freiner la croissance exponentielle de la population due au rallongement de l'espérance de vie
Josselin Massot jpense qu’un detail a etait oublier ,si l’on a la technologie nécessaire pour pouvoir arrêter de vieillir on pourra sans problème supprimer la ménopause . L'arrêt des cycles menstruels est provoqué par l'interruption de la sécrétion des hormones sexuelles, les œstrogènes et la progestérone, hormones produites par les ovaires. À partir de cinquante ans, les ovaires qui vieillissent de plus en plus, situation qui a débuté depuis la vie foetale, ne sont plus assez nombreux pour produire les hormones sexuelles. Autrement dis si les ovaires ne vieillissent pas production d’hormones donc pas de ménopause
Appo le problème d'une telle société, c'est que le seul caractère qui permettrait à un gène de se reproduire dans la population, c'est si celui ci encourage la volonté de l'individu à se reproduire. Or, dans une société qui est en risque permanent de surpopulation, favoriser ce genre de gène est suicidaire. il est donc important de contrôler la diversité génétique afin d'éviter que se genre de gène devienne majoritaire et qu'un changement des mentalités fasse que les individus veulent se reproduire frénétiquement... ensuite, l’ethnie des partenaire sont sans incidence, mais par exemple, si une certaine ethnie est en sous nombre, on cherchera à favoriser son expansion etc...
Pour le coup, effectivement, j'ai une vrai peur malthusienne : risques de grosses crises / déclechenchement de guerres liés à la surpopulation et la raréfaction des ressources. Dors et déjà présents avec la montée en force des problèmes écologiques, je pense qu'ils exploseraient avec une telle découverte. Le dévellopement est en train de mettre petit à petit l'humanité à égalité face à la mort avec une espérance de vie qui s'équilibre petit à petit dans le monde, malgré de fortes inégalités qui restent(voire, se sont fortement creusées dans les 30 dernières années), notamment liées aux inégalités économiques et aux guerres. Quelque part, enlever cette limite imposée par le vieillissement ferait sauter ce facteur d'égalité entre les êtres humains. Nulle doute que les plus riches y auraient plus facilement accès que les plus pauvres. Or, je le vois également comme une limite à l'égoïsme forcené des gens : si ta vie a nécessairement une fin, autant chercher à lui donner en sens en étant utile aux autres, plutôt qu'accumuler toujours plus en vieillisant et jusqu'à la mort. Une vie potentiellement sans fin, ce sont des des gens qui vont accumuler des richesses et vont les défendre d'une manière encore plus paranoïaque qu'aujourd'hui en même temps qu'ils voudront à tout prix éliminer tous les autres risques de mortalité. Bref, ma principale peur serait à quel point supprimer la limite du vieillissement déchainerait le sécuritarisme, l'hygiénisme et globalement les égoïsmes des gens. Là où l'idée que de toutes façons dans quelques dizaines d'années a un côté régulateur là-dessus : l'infini n'est pas un idéal de vie raisonnable.
La mort de la mort, c'est la mort de tout ce qui fait l'humain. L'humain, n'est ce pas justement celui qu'on enterre sous le "humus"? Avec la fin de la vieillesse s'annonce la fin de l'Histoire et son humanité; l'humanité est unique par son historicité, et l'humanité n'est que parce que l'humain est ontologiquement historique. L'Histoire qu'est-ce si ce n'est une suite d'histoires ? Mourir et laisser sa trace pour ceux qui viennent après, voilà ce qui nous sépare des bêtes et des dieux, de l'animal et de la machine. L'humain est le seul à être éternel précisément car il est le seul vraiment mortel. La bête qui se reproduit à l'identique, comme le dieu qui se contente d’être, n'ont pas d'historicité et rien d’éternel; ils se contentent d’être immortel, jamais aucun lapin n'a figé son être dans un livre pour sa progéniture, jamais un dieu n'a connu d’après lui. La mort de la mort, disons le, c'est la mort de tout ce qui fait l'humain : dans l'absolu, c'est la mort de l'Art. Il n'y a rien à laisser quand on sait qu'on sera toujours là. L'éternité ou l'immortalité, il faut faire un choix, et assurément la fin de la vieillesse nous mène sur un de ces deux là.
Qu'on cherche à soigner la plus rare des maladies plutôt que celle que tous on vit est le signe d'une société pas totalement à coté de la plaque, qui cherche d'abord à réduire l'inégalité plutôt qu'a l'augmenter.
Ta vision de l'humain est parfaitement arbitraire. En plus parler de laisser sa trace vient directement de cette vision également arbitraire de l'humain et induit également des inégalités ainsi que des buts à l'homme au dela de sa vie. Auquels il ne peut donc pas profiter.. en quoi est-ce si rationnel ? Cela crée cependant des comportements égoïstes (pas unique cause bien sur mais bon),des inégalités et des dépressions. Bref, l'humain est bien plus que ce que tu dis, et l'intrusion d'une quelconque morale quasi divine, en plus d'être fallacieuse est finalement même dangereuse
Enfin... "l'humain estbien plus ce que tu dis" ou bien moins. L'humain c'est un groupe biologique a peu près clair à notre époque. C'est tout. On est pas au dessus des autres animaux ou quoi. Ps : l'art peut être fait par divertissement et traverser finalement les époques.
Pour moi dire que la mort donne un sens à la vie. Me semble aussi pertinent que de dire le générique de fin d'un film est essentiel à sa compréhension.
Peut-être pas le générique mais la fin du film... Si un film ne se terminait pas, s'il durait très, très très longtemps... prendrais-tu le temps de le regarder ? Y trouverais-tu le même intérêt ?
Je suis absolument contre ces recherches. Je m'explique : La mort est tragique dans notre monde. Mais imaginez la mort dans un monde dans lequel on ne vieilli plus. Cela rendrait la mort infiniment pire car la mort nous privera d'une potentielle vie infinie. Par peur de mourir d'un accident on ne ferait plus rien qui soit un tantinet risqué (déjà sortir dans la rue c'est risqué). Il faudrait nous rendre immortel et là oui, mais à moins de transférer nos cerveaux dans des cuves et de contrôler des corps à distance je vois pas comment ça peut être possible.
Supprimer la vieillesse ce n'est pas empêcher le possibilité de mourir, c'est repousser indéfiniment l'échéance de la mort. Je ne pense pas qu'on arrêterais les choses dangereuses, parce qu'on a déjà pas conscience de l'enjeu de la plupart de nos actions. Je n'ai pas envie de mourir aujourd'hui, parce que je vais peut être encore vivre 100 ans (si la médecine fait de gros progrès), et ça ne m'empêche pas de faire des activités dites à risque. Je ne pense pas prendre de risques inconsidérés, et je n'y pense même pas. Et je ne pense pas être seul.
"Il faudrait nous rendre immortel et là oui..." --> Ça sera certainement possible dans des mondes virtuels (où les consciences seraient elles aussi dématérialisées), mais ce serait à mon avis un pur cauchemar. Imagine : on t'enferme dans une boîte pour l' "éternité". Ou pire, on te torture pour l' "éternité". Il faut au moins que l'individu puisse mourir rien qu'en le décidant.
Basto Pour vérifier cette hypothèse, il faudrait vérifier si les gens font plus attention aux dangers quand l'espérance de vie a augmenté. Si tu veux mon avis, c'est le cas quand on vieillit, je pense que ce n'est pas le cas quand on est jeune!
Pour le coup oui j'espère réellement qu'un traitement contre la senescence arrive avant que je sois trop vieux. J'ai jamais compris les personnes qui pensent que la mort c'est cool (et pourtant continuent à vivre). Si c'est un problème de surpopulation je suis prêt à me faire stériliser pour avoir ce traitement =p j'ai aucun problème avec ça.
outch xD enfin au final c'est mieux que ce que j'imaginais. Les humains ont eu des millénaires pour être conditionnés à accepter la mort. Toute la société est organisée autour de la mort. Les religions existent principalement pour faire accepter la mort. Bref on à un gros syndrome de stockholm avec la mort. Donc ça va être compliqué de faire changer la société d'avis à ce niveau là surtout quand une énorme partie considère qu'après la mort il y à un truc cool mieux que la vie.
Laezar je trouve personnellement que cela serait très égoïste de notre part on a déjà bouffé la plupart des ressources de la planète et on voudrait prendre la place des générations futures dans l'espoir de leur laisser quoi rien du tout ?...
Avez-vous déjà vu l'excellent film Time Out? Si non, c'est un monde où lors de tes 25 ans tu t arrêtes de vieillir et un chrono a ton bras se met en marche, pour vivre il faut travailler ce qui nous remet du temps, et les riches eux ont leur chrono en années. Le perso principal rencontre un riche qui, durant la nuit lui donne tout le temps qu'il possède, ne se laissant que 10 minutes afin de mourir tranquillement. Les explications? Il avait vécu mille ans, avait perdu goût à la vie car tous ce qu'il voulait c'était accompli. Donc mis à part le surpopulation qui est un vrai problème, pourquoi vivre pour l'éternité? A quoi ça sert réellement? Et déjà en sachant que la vie s'arrête beaucoup ne profite pas, si elle ne s'arrêtait pas je n'imagine pas le taux de feignasse que peuplerait le monde. De plus on ne peut pas dire aux gens d'arreter de faire des enfants car maintenant les gens seront traités contre la sénescence , c'est de la dictature ni plus ni moins. Pour finir je pense qu'il y a aujourd'hui beaucoup trop de pourris pour qu'on les fasse être jeunes toutes leur vie.
BAD_Sharck lutter contre la veilliesse n'est pas empêcher de mourir. On pourrais même autoriser le sucide pour permettre à tout un chacun de se donner la mort quand il le veut si jamais il s'ennuie ou souffre trop.
Excellente vidéo, le youtube français est vraiment incroyable ! Merci à toi :D Pour ma part je pense que ce remède serait vraiment positif ! J'étais déjà au courant de ces recherches mais je vais me renseigner un peu plus, elles ont l'air passionnantes
Pour ta question finale, je pense que l'effet serait plutôt neutre car le traitement coûtera tellement cher qu'il ne sera accessible qu'aux personnes extrêmement riches, ce prix sera aussi élevé en raison de la difficulté de la mise en place du traitement ou du fait que dans l'ensemble, cette société n'est pas prête à offrir l'immortalité à tous, ceci n'étant pas rentable et probablement problématique d'un point de vue de la population et des ressources ...
girafe masquée je vois que tu n'as pas compris mon comm :/ : c'est une ref à Pascal (début de vidéo) et je demande si le "divertissement" dont on parle réfère également à la mort des autres et pas à la nôtre seule. Le principe du véganism étant ,entre autre, de lutter, sans que cela soit possible, contre la mort d'autrui, on peut se demander s'il rentre dans cette catégorie ou pas (action anti mort, ou déni quoi). mais peut être n'ai je pas compris le véritable sens de ton propos ? ou peut être es tu juste un troll anti vegan dont l'objectif serait de faire penser à tes éventuels lecteurs que les Vegans sont juste des non comprenants haineux? Ou peut être, HO NO! V comme Vegan.........mais donc.........OMG....les vegans sont des reptiliens...tout s'explique enfin... restons détendus
recouer c'est possible, je me fais assez ch* dans le tracteur, ces temps ci, donc je matte pas mal la TV interatcive sur mon laptop de récup :). ou c'est juste que tu as bon gout et que nous regardons les même trucs ^^
Désolé JCh, j'ai mal compris ton comm'. Au début j'avais bien saisi le sens de ton propos mais j'ai tellement l'habitude de lire de la haine sur YT, avec après ladite haine des petits "^^", genre "lé lgbt+ doive mourrir ^^ like çi tes d'accort lol", je vois ce genre de comm' si souvent que j'ai cru que tu trollais. Sorry 4 the malentendous : ) Je me disais bien que c'était curieux ce genre d'idées sous ce genre de vidéos. Sorry for the malentendous and have a nice day ; ) P.S. J'ai une ÉNORME playlist de recettes cruelty-free sur mon compte (ainsi que des vidéos sur l'alimentation sans violence si ça t'intéresse).
Transhumaniste convaincu, je n'assisterai pas à ta conférence avec Lê, préférant laisser ma place à quelqu'un qui n'est pas déjà d'accord avec vous. Ceci posé, "que diriez-vous de 3 000 ans d'ennui ?" (Frank Herbert, L'empereur dieu de Dune) Le jour où nous abolirons la mort, nous serons confrontés à de nouveaux problèmes. Ce n'est pas une raison pour ne pas l'abolir, mais simplement un rappel pour ne pas sombrer dans l'idéalisme béat. Quant aux raisons qui font que tant et tant de gens, même en occident, sont hostiles au transhumanisme... Spiral Dynamics explique très bien tout ça. Par contre, Utip ? Sérieusement ? J'ai cliqué pour voir, je suis tombé sur une publicité pour un déodorant... un vulgarisateur (parmi d'autres) qui propose aux gens de s'abrutir, n'est-ce pas un peu contradictoire ? Surtout que tu tournes déjà à plus de 2 000 euros de dons par mois sur Tipeee.
Oui, je me doute que certains choisissent cette approche, mais je pense que ça soulève quand même une contradiction de fond, parce que même si ton audience "triche" tu encourages le principe de Utip en l'utilisant. Je vais faire une vidéo là-dessus (en essayant de ne pas clasher Thibaud qui n'est pas le seul vulgarisateur à tomber dans cette contradiction)
Bof, là, ça me semble être une recherche de "pureté morale" un peu excessive... N'oublions pas que c'est grâce à la pub que RUclips (un outil formidable) est gratuit. Par ailleurs, ceux qui désapprouvent le principe de Utip n'ont qu'à pas "Utiper", je ne vois pas vraiment le problème. Enfin, tu dis que c'est d'autant plus regrettable que Thibault touche déjà 2000€ par mois... Je ne vois pas pourquoi un youtubeur devrait nécessairement ne pas "trop" gagner d'argent. Et j'ai plutôt confiance dans le fait que cet argent supplémentaire sera bien utilisé (achat de matériel audiovisuel, etc).
Beaucoup de gens réclament des Utip aux youtubeurs dans les commentaires si tu regardes bien. Ça permet aux gens désireux d'aider mais incapables de donner sur Tipeee de contribuer sous une autre forme.
Il est vrai que dans ce monde de technologie, dans lequel les accès à bien des plaisirs se diversifient, se multiplient et deviennent abordables, une espérance de vie plus longue nous permettrait d'en profiter. Plus, cela nous permettrait de profiter de la sagesse de l'âge dans un corps sain, ce qui ne serait pas plus mal pour nos sociétés. Enfin, dans la mesure où celle-ci n'est pas provoqué par un ralentissement de notre rythme de vie, ce que je soupsonne. Toutefois, je pense à ces gens sur leurs lits de mort. Ceux qui ont des regrets de ne pas avoir assez vécu, et ceux qui partent heureux. Je n'en ai qu'une vague idée du fait que je n'en ai jamais accompagné, mais je me dis que l'important n'est pas une quantité de vie, mais une qualité. Qui dit que ceux qui ont ce regret ne continueront pas de courrir après des chimères, et de ne pas se préoccuper des choses qui les rendent essentiellement heureux ? Au contraire, ils n'auraient pas le décompte final qui les feraient réaliser leurs "erreurs". Je suis d'avis que l'important, n'est donc pas tant la quantité, que j'assimile à une forme de gourmandise, mais de qualité. C'est notre sagesse qui nous fait profiter de la vie, en chaque instant, en qualité. Pour qui l'a, ce n'est pas une question de quantité. Et pour qui ne l'a pas, eh bien, peut-il vraiment profiter de sa vie, et une quantité supplémentaire changerait-elle quelque chose ? La vie c'est super, je l'adore, autant en moi qu'en tant que phénomène ! Cependant, en admettant la théorie athée d'un vacuum post-mortem bien sûr, quel serait le problème de mourir ? "Tant que je suis, la mort n'est pas là, et quand la mort vient, je ne suis plus". Ce sont les autres qui sont tristes. Je pense par conséquent que le véritable problème à ce niveau est de travailler nos attaches à nos proches pour être capables de les laisser partir une fois le temps venu. Et si cette position épicurienne ne vous convainc pas, je serai curieux de savoir qu'est-ce qui vous terrifie tant dans le fait de ne plus exister...
Je ne suis absolument pas transhumaniste, principalement pr les arguments "contre" évoqués dans ta vidéo (+les dangers des dérives), mais tu m'a vraiment fait réfléchir (surtt la vision de la vieillesse comme une maladie), je vais sans doute me pencher davantage sur le sujet, merci !!
Ce serait abominable de vivre plusieurs siècles, quand on voit ce qu'on traverse déjà avec un seul siècle. Je ne sais pas en ce qui concerne l'humanité, mais je laisse le traitement à d'autres. En plus, savoir que la durée de ma vie est limitée quoi qu'il arrive est un moteur, ça m'oblige à agir maintenant, à ne pas m'endormir sur mes lauriers mais à me dépasser et à profiter du temps que je passe ici. Dernièrement, une humanité immortelle, qui ne se renouvelle pas, ce serait carrément fétide à mon avis. Quid de la transmission des gènes et des savoirs et de leur nécessaire brassage, dissémination, élimination, etc. Quid des enfants, autre moteur important de la vie et combien efficace. Nous deviendrions une espèce plus proche du champignon que du mammifère et je ne vois pas le bien que ça nous apporterait. Vivre pleinement.
Petite proposition, en complément au sondage sur s'il existait un traitement contre le vieillissement, pourquoi ne pas faire un deuxième sondage sur qui serait prêt à le prendre?
Je serais tout à fait d'accord et nous devinerions qu'une grande majorité le prendrait car tous voudrait aller au ciel mais que personne ne voudrait mourir comme dirait la chanson... québécoise. Me lire ici-bas si vous le voudriez.
Merci beaucoup pour cet épisode, c'est toujours un plaisir d'entendre parler de la mort! :) Pour le vieillissement, je pense que ce qui gêne dans l'idée de le "guérir", c'est que nous naissons avec. Nous sommes tous génétiquement programmés pour vieillir. Contrairement aux autres maladies qui ont des causes extérieures, le vieillissement, lui, est à l'intérieur même de nos gènes. Essayer de le "guérir" nous obligerait à modifier notre structure fondamentale, à modifier nos gènes. Bref, c'est tout le débat éthique et moral sur les OGM... Quelle est la limite morale au delà de laquelle modifier les choses n'est plus acceptable? J'avoue que je n'ai pas la réponse... J'ai même pas d'avis...
Au début de cette vidéo, je pensais que tu allais aller plutôt du côté de «on ne fait pas tous les efforts possibles pour vivre le plus longtemps possible». Un peu dans l'idée de la cigarette, mais en allant plus loin (bien manger, exercice, ... ou encore plus loin, comme les recherches sur la restriction calorique semblent démontrer que cela permet d'allonger quand même bien l'espérance de vie) et aussi au niveau collectif (qualité de l'environnement, sécurité routière, etc.). Mais cela est, ma foi, bien intéressant!
Salut, d'abord je tenais à dire que je suis content que tu abordes enfin ce thème ,car javais apprécié la vidéo de kurzgesagt mais elle m'avait laissé perplexe quant à la nécessité d'un tel traitement et je suis persuadé qu'il n'y a pas de réponse simple a ce problème et c'est pourquoi d’ailleurs ça fait de cette question un très bon sujet de dissertation. Bref j'aimerais donnera d'abord quelque argument contre l' "antivieillissement-pill": premièrement, le plus évident, cela entraînera une hausse exponentielle de la population et l'humanité devra trouver un moyen de partager les ressources par nature limitées de la terre (eau, terre, nourriture), ce qui n'est déjà pas le cas si on regarde les disparités entre le "sud" et le "nord" . On a donc une limitation première qui est juste matérielle. Ensuite l'absence de vieillissement serait la suppression d'une date butoir certes indéterminée mais nous pendant inéluctablement au nez de sorte qu'elle devient souvent le moteur chez l'homme pour la multitude des actions qu'il accomplit dans sa vie. L'homme est souvent bien meilleurs dans ce qu'il fait quand on lui pose des limites et l'infini de la possible vie éternelle pourrait l'amener à la procrastination sans aucune répercussion . L'homme prendrait moins de risque sous le prétexte que "la vie est courte" car justement elle ne le serait plus et devra trouver d'autre raisons(excuses?) pour accomplir ces actions ambitieuse et/ou stupide . Cela entraînerait un monde peut-être moins fécond en terme de prise de risque et donc de création. Tout de même plus j'écris plus je trouve des contre arguments a ma thèse première ducoup sans transition et de façon beaucoup plus concise: -certes limitation des ressources mais l’absence de vieillissement entraînerait la disparition de la vieillesse et donc l'Homme aurait globalement sont corps et ses capacités cognitives a sont maximum ducoup avec la hausse de la population , la ressource "humaine" et donc le nombre de cerveau pour se pencher sur ces problèmes augmenterait ce qui pourrait être au final une bonne chose dans la limite que l'humanité collabore et sois globalement uni. Si on refuserait certes de prendre certains risque dans l'absence de date limite on en accepterait d'autres , un ouvrier qui travaille à la chaîne et plus enclin a réclamer des droits si il sait que sa condition sera sans doute très longue étant donné que la retraite dans un monde sans vieillesse disparaîtrait sûrement également. Le vertige que procure l’infini rendrait la révolte encore plus légitime et donc une potentiel augmentation des droits humains. Petite référence a ta conférence sur la superintélligence , l'humanité connaîtrait aussi les premiers "Dracula" des personnes ayant vécu tellement longtemps que le niveau de leur intelligence et inaccessible pour notre imagination Malgré tout ces arguments qui promette (sur le long terme car a court terme ça serait surement le zbeul) un avenir meilleur, je ne peux m’empêcher d'avoir une réticence vis à vis de la vie éternelle. Cela est surement dû à l’absence de la mort , celle qui te tombe dessus sans que tu le saches, contrairement a la doxa qui la dit effrayante, je pense enfaîte qu'elle est rassurante . En effet si je n'ai pas de couperet au dessus de la tête je gagnes une certaine liberté sur le moment et la manière ou l'absence totale de ma mort ( on part vite fait sur du Sartre la ahah) , obtenir l'absence du vieillissement c'est sommes toute devenir maître de sa mort et donc de la délimitation de sa vie et cela est une liberté vertigineuse, car cela serait changer notre condition humaine,. Mince j'ai plus trop de temps javais encore des trucs a dire sur le sujet mais ma condition d'humain dont le temps est compté fait que je ne peux m'éternisé sur ce commentaire Ciaaaooo
Que fait-on des gens qui vivent éternellement ? Devra-t-on travailler jusqu'à en tomber malade de fatigue, la vieillesse ne devenant qu'un facteur de fatigue extrême ? A-t-on la place pour loger/occuper tous ces immortels ? Il me semble à première vue assez évident que les inconvénients surpassent largement les avantages. Pourtant ces derniers sont certainement des plus intéressants ! Vivre plus longtemps apporte plus de recul sur la société, le monde, une expérience intemporelle (sorte de sagesse) à partager. Mais le roulement générationnel est aussi une façon de faire avancer la société : avoir des gens qui ne meurent pas, ça veut dire que les changements sont beaucoup plus long à se mettre en place, on a du mal à faire place aux idées nouvelles, on ne remplace pas les personnes âgées, on ne fait que les rejoindre. Ça veut dire que l'avis de ces personnes va prendre une importance folle parce que l'opposition de la jeunesse ne survivra plus aux plus âgés. On n'aura donc pas le choix que d'écouter les anciens. Ou bien la société se fissurera entre les nouveaux et les anciens, dans une sorte de guerre d'idée perpétuelle. De manière générale, j'ai du mal à voir le remède contre comme la mort comme une chose particulièrement bénéfique. J'en vois les avantages, mais les inconvénients me paraissent vraiment trop importants.
Je pense que si l'on découvrait le moyen de ne plus vieillir, il y aurait la question de l'accès à ce remède, qui serait certainement très cher. Et si seul la population riche devient potentiellement immortelle, on devine aisément le côte néfaste de la chose. Cette idée me fait penser au film Time Out, une société où le temps de vie devient monnaie et donc les riches "immortels".
Pour répondre brièvement à la question en fin de vidéo (à savoir "Est ce que la découverte d'un traitement permettant d’empêcher la sénescence serait plutôt Positif, Négatif, Neutre, Sans avis"), je dirais les choses suivantes : A priori, empêcher le vieillissement est une bonne chose. En effet cela nous permettrait de vivre mieux et plus longtemps. De ce fait, certains grands penseurs pourront exercer plus longtemps, et donc faire avancer les connaissances plus longtemps. On peut aussi dire que le nombre de ces penseurs finira inéluctablement par accroître et donnera une accélération, pourquoi pas exponentielle de l’avancée des connaissances. Mais il serait dommage de ne pas prendre en compte les possibles effets pervers de l’allongement de la durée de vie, surtout quand cette augmentation de l’espérance de vie est virtuellement infinie à l’échelle humaine. On voit bien qu’une telle découverte augmenterait drastiquement le nombre de vie sur terre. La surpopulation a déjà posé problème a l’humanité. Durant le 20ème siècle, ces problèmes ont été contournées par l’invention de l’agriculture industrielle. Augmenter indéfiniment la population aura à terme pour conséquence de crée des grands conflits, et donc de grandes souffrances. En tant qu’utilitariste, je pense que trouver un « optimum de population », bien que très complexe, serait la meilleure solution. Je ne parle pas du fait que ces traitements bénéficieraient d’avantage aux pays et aux personnes les plus riches, et augmenterait certainement les inégalités. Cependant, il serait malhonnête de dire que je sais lequel de ces deux aspects l’emporterait sur l’autre. Il est tout à fait envisageable de trouver des solutions aux problèmes de l’accroissement de la population comme l’humanité l’a déjà fait au 20ème siècle. J’admets également avoir survolé les bénéfices de ce traitement. Néanmoins tout cela relève à mon niveau de la pure spéculation. En conclusion je n’ai pas d’avis tranché sur la question. C’est pourquoi j’ai répondu « sans avis », mais si je devais absolument en choisir un, je pencherais naturellement vers un aspect néfaste pour la société bien que bénéfique à l’échelle individuelle.
selon moi si la population arréterait de vieillire les effet positife serait : les grand esprit se recontrerait , avec une espérence de vie plus ou moins infini toute les personne sur terre serait tenter de faire tout les métier de tout tester de nombreuse nouvelle idée pourait ainsi apparaitre les concéquence négative : les hommes ne mourant plus et ayant des enfant la démographie aurer un enorme pique et on peut imaginer que aprés des décénie d'existance les hommes perderait peu a peu gout a la vie pour cause ils aurer tout fait et a ce moment le plus examplaire des hommes commenceré a boire a fumer... ce qui le conduira a sa mort et ceux qui n'y céde pas tomberé inévitablement dans une vie enuyeuse et les problème mentaux les gêterait alors conclution : les modèle de sociéter serait complétement différent (le chois d'avoire des enfants ou non se ferait important car les ressource de la ou les planète serait limiter pour cette population ne mourant pas) de même l'économie telle que nous la connaison n'aurait plus son sens car le profit n'aurez plus d'intérer de même que les guerre et les interdit (soit la sociéter évolue vers des caste assurant sa stabiliter mais oppressant les gens soit on trouvera que en étant (presque) immortelle les règle n'on plus de sens en ce que chaqun aurat un peut moins de 99% de chance de faire tout ce qui est possible de faire)en extapolant on peut consevoire une sociéter d'ont le seule objectife sera de trouver des activiter pour les hommes.
Je suis dans les grandes lignes tout à fait d’accord avec ce qui est dit. Intuitivement j’aurais tendance à dire que trouver un remède au vieillissement serait une mauvaise chose. Mais après réflexion, avec tous les arguments posés, je me suis fait, assez facilement, convaincre du contraire. Au final, nous serions beaucoup plus préoccupés par la protection de notre environnement, d’empathie et de respect envers la nature (pour prendre cet exemple) parce que nous serions touchés directement car toujours présents d’ici 2 ou 3 siècles. Ce qui est tout de même très préoccupant vis à vis de la nature humaine, car on serait d’avantage préoccupé de notre avenir dans un contexte de non vieillissement que de celui de nos enfants dans un contexte où nous savons que nous n’y serons plus. Donc aimons-nous vraiment, en tous cas plus que nous-mêmes, nos enfants ? Bien des personnes ont souffert ou souffrent encore de la perte d’un ascendant. Pour autant peut être que la plupart des gens ne seraient pas d’accord pour accepter, s’ils en avaient le choix, de continuer à côtoyer un grand-père ou une grand-mère. Sans doute parce qu’ils sont déjà mort, que leur deuil est déjà fait depuis longtemps, et que l’on peut avoir la sensation que leur décès (en tous cas les souvenir que l’on a eu de leur vivant) nous a appris et transmis directement ou indirectement tout un ensemble de chose, de principes, de valeurs. Ces choses que l’on aurait la sensation de perdre immédiatement si nos ascendants étaient toujours là. Ce n’est donc qu’une question de contexte ou peut être aussi de résistance au changement, de vouloir rompre une continuité à laquelle nous sommes habitués. L’argument du « c’est la nature » est effectivement facilement réfutable vu les énormes progrès qui nous permette d’être surhumains par rapport à nos ancêtres qui eux pour le coup était plus proche du « naturel » ( sans vaccins, conditions de vie, traitements médicaux, etc..). Il reste tout de même une petite chose qui titille mon cerveau. Un logicien philosophe tel que l’auteur de cette très belle chaine RUclips pourrait peut-être encenser, réfuter ou se contenter d’un cri de stupeur… De tous temps, les Hommes….. Bref, on constate que nous avons globalement plus d’empathie envers les morts que les vivants parce qu’ils ne sont justement plus là… Et se demander pourquoi, serait au passage, une vraie question à se poser… mais pas ici et pas maintenant… voir évoquer ce sujet sur un bout de vidéo youtube serait amusant… Bref... « Souhaitons-nous la mort de notre voisins? » Bien sûr que non, mais il nous emmerde quand même pas mal de son vivant. A quelques exceptions près, par « respect pour nos morts», nous cessons à priori de critiquer, de juger et d'induire tout comportement d’animosité envers une personne lorsqu’elle n’est plus vivante (à part peut-être Léopold II de Belgique, Hitler ou bien…. sa belle-mère) Et donc par raisonnement logique s’il n’y a plus de vieillissement et beaucoup moins de mort, nous aurions peut-être tendance à poursuivre et entretenir pendant plus longtemps, les rancœurs , les critiques et tout un tas de comportements envers l’autre qui nous conduiraient sans doute en extrapolant un tout petit peu, et bien à plus de conflits… c’est difficile à prédire… mais c’est un risque… Croire qu’en vivant beaucoup…beaucoup plus longtemps, nous vivrons mieux… je ne suis pas sûr… Et voila… maintenant, je suis tiraillé, je ne sais plus quoi faire, quoi dire, quoi penser, je ne vais plus pouvoir dormir, je vais à nouveau sombrer dans le nihilisme et la bière ambrée… Merci MonsieurPhi… Merci... J’apprécie… Bon je vais maintenant retrouver une activité normale…A tchao, Bon Vendredi
L'amortalité amène surtout tout un tas de nouvelles questions. Les retraites, les ressources terrestres à disposition, la démographie, le rapport qu'on a à la vie et la mort, j'en passe...
Alors je poste ça là parce que je ne me souviens plus dans quelle video vous y faisiez référence, mais alors MERCI de m'avoir fait découvrir Greg EGAN et La Cité des Permutants ! Une de mes plus belle experience de lecture depuis un bon moment, donc, merci :)
La vérité est qu'on en est loin. Hélas d'ailleurs ! J'ai fait 8 ans de fac de biochimie pour travailler a ce sujet ( c’était mon objectif ) et je te confirme que ce n'est pas un sujet sur lequel on est pris au sérieux. Et les résultats que l'on voit dans les articles sur le vieillissement sont très sur-vendus, on ne comprend a vrai dire pas la majeure partie des mécanismes cellulaires. Pour moi, le plus probable pour que nous voyons le vieillissement guéri de notre vivant serait une super-intelligence artificielle qui se consacrerait entièrement à ça. Bon si on arrive a trouver ce traitement, il faudra trouver rapidement un système pour les questions démographiques, mais ici encore si une singularité technologique apparaît, il est impossible de dire ce qui se passerait (colonisation express du système solaire ? nouvelles techniques d'agriculture ? production d’énergie "illimitée" ? une intelligence artificielle peut faire tellement ! ) . Reste a espérer que le futur ne soit pas fait de guerres et de scénarios du genre.
Excellente vidéo ! Du coup je me pose pas mal de questions… Pour commencer, il faut considérer l’homme intégré dans son écosystème, et donc la place de l’homme non sénescent dans celui-ci. Si l’on considère les écosystèmes et les fragiles mécanismes de régulations inter-espèces, on se rend déjà vite compte qu’en se soustrayant à la pression des différents pathogènes qui jouaient pour notre espèce le rôle de régulateur nous avons perturbé le fragile équilibre dans lequel nous évoluions (pas de propagande antivax, j’ai des enfants, ils sont vaccinés, je suis pour, tout ça tout ça). Si nous devenions capables de ne plus vieillir, et par extension de repousser sérieusement nos dates de péremption respectives, nous rajouterions une pression énorme sur notre environnement, du moins transitoirement, le temps que le rythme des décès rattrape celui des naissances. Ce genre de pression, à priori légère, s’avère terriblement impactante pour l’ensemble des autres espèces auxquelles nous sommes reliés. Compétition sur les ressources, invasion d'écosystèmes jusqu’ici peu connectés au notre, sans oublier que nous sommes aussi une source de nourriture pour de nombreux organismes qui devraient alors se passer d’un nombre conséquents de repas : l’espèce humaine est un énorme réservoir de phosphore (entre autre) et le phosphore doit tourner. Bref, à un moment ou à un autre, nous devons être mangés. Retarder cette échéance sur une trop longue durée pourrait avoir un sérieux impact. Alors peut-on envisager un être humain qui ne vieillit pas quand on sait qu’il n’existe pas de forme de vie autonome et indépendante ? Cela rejoint bien évidemment l’épineux problème du nombre d’individus et des ressources. On propose parfois comme solution le contrôle des naissances. C’était bien évidemment ce qui se faisait de façon naturelle mais au combien douloureuse jusqu’au XXième siècle et l’apparition de la vaccination (non, encore une fois pas de propagande antivax par pitié). Mais l’idée que les naissances puissent être régulées par simple décision n’est-elle pas trop complexe, voir utopique ? Par ce que l’humanité n’est pas un tout uniforme, par ce qu’il y a des disparités d’ordre sociales, économiques, par ce qu’il s’agira bien souvent de décisions d’un groupe appliquées à un autre, etc… D’ailleurs, le problème des ressources est déjà d’actualité, mais sommes-nous sérieusement disposés à envisager un contrôle des naissances (ou pour le formuler plus clairement, à renoncer à la liberté d’avoir des enfants) ? Maintenant prenons les choses d’un point de vue biologique. Le vieillissement touche l'ensemble de l’organisme, de façons diverses et complexes. Par ici ce sont les cellules composant les vaisseaux sanguins qui perdent progressivement un peu de leur capacité à se contracter, parfois l’inverse. Là, ce sont des déchets non évacués qui finissent par perturber les mécanismes de régulations intercellulaires. Ici encore, le cytosquelette des cellules se dégrade, leur faisant perdre un peu de leur cohésion. Bref, il s’agit d’une multitude de petits défauts et autres anomalies qui perturbent différentes fonctions, de façon variable, aussi bien dans l’organisme que d’un individu à l’autre. Peut-être est-ce en cela que le vieillissement diffère d’une maladie. Sa cause n’est peut-être pas unique. Du coup, cela n'amènerait-il pas à un traitement extrêmement complexe, tant dans la diversité des molécules qu'il impliquerait, que dans le calendrier des prises et des doses, qui devrait probablement être variable d’un individu à l’autre. Si tel était le cas, on peinerait à imaginer la complexité que représenterait un tel traitement, dont la modularité devrait être adaptée tout au long de l’existence. Bien évidemment, il y a des mécanismes communs. Citons les télomères, le plus connu. Plus on vieillit (enfin, plus les cellules se divisent), plus les télomères diminuent (dans les cellules somatiques uniquement, pas les cellules germinales). Plusieurs études montrent clairement un lien avec la sénescence. Mais cela n’indique pas que « corriger » le raccourcissement des télomères résoudra automatiquement le problème du vieillissement. Peut-on envisager de résoudre le problème de la sénescence par un traitement uniforme ? Par ailleurs, le mécanisme de raccourcissement des télomères est intéressant en ce qu’il est justement l’un des mécanismes « corrigés » par les cellules cancéreuses. En effet, c’est l’un des passages nécessaires pour qu’une cellule devienne immortelle. Et nous touchons là à une question intéressante : Avant de stopper la sénescence, ne faudrait-il pas s’assurer de pouvoir parfaitement contrôler et enrayer tout développement tumoral ? En effet, il ne faudrait pas voir à réduire la risque tumoral à un simple problème de sénescence. Il s’agit là plus d’un problème d’usure ou de durée d’exposition à des agents mutagènes. Plus une cellule vie longtemps, plus elle prend le risque de voir ses barrières « nanti-cancer » sauter. Sans sénescence, ne risquons-nous pas de simplement nous transformer en réceptacle à tumeur ? D’ailleurs, pourquoi ce mécanisme a-t-il été sélectionné ? Pourquoi seules les cellules somatiques souffrent de ce mécanisme de raccourcissement des télomères et pas les cellules germinales ? Faudrait-il y voir un intérêt sélectif ? D’ailleurs, on peut regarder le processus de vieillissement d’un point de vue évolutif. Pour certains, il intervient trop tard après la période de reproduction (l’âge auquel on a des enfants) et n’est donc pas assez soumis aux processus sélectifs, ce qui expliquerait que rien n’est été sélectionné pour enrayer les processus de sénescence. Pour d’autres, c’est justement l’absence de « non vieillissement » qui montre que la sénescence a pu être sélectionnée. Quoi de mieux que des individus en pleine forme et capable de se reproduire pendant 150 ans pour transmettre des gènes ? D'ailleurs certains chercheurs soupçonnent certaines espèces de s’être affranchit de la sénescence (en partie ? Totalement ? Restons prudents sur l’avancée des connaissances à ce sujet) preuve que c’est une voie qui peut parfois être sélectionnée. La question est donc, si l'absence de sénescence est une possibilité, pourquoi n’a-t-elle pas été sélectionnée jusqu’ici ? Est-il possible qu’une espèce non sénescente soit moins compétitive qu’une espèce avec sénescence ? Enfin, regardons la sénescence sous un angle mécanique. Nos organismes sont soumis à un fonctionnement intensif pendant de très longue durée. Nos cœurs commencent à battre dès la 6ème semaine après notre conception et ne s’arrêteront plus jusqu’à notre mort. Nos mains sont l’une des structures les plus complexes qui soit, encore impossible à reproduire de façon artificielle (les progrès sont énormes, mais il y a encore beaucoup de chemin). Soumises à un usage ultra intensif dès la première année de vie, elles ne commencent à montrer des signes de faiblesse qu’environs 40 à 60 ans plus tard. Connaissons-nous une seule machine capable de résister à une telle usure ? Il est inévitable que des altérations, l’accumulation de perturbations, de déchets, d’usure, entraîne progressivement une dégradation de la machinerie biologique qui compose nos corps. Nous pouvons envisager un monde où nous serions capables de tout réparer, tout entretenir, tout rénover dans notre corps, mais en faisant cela ne passons nous pas outre une question qui me semble pourtant loin d’être évidente : Est-il possible d’envisager un mécanisme non sénescent ? Au-delà des questions techniques et mécaniques, est-ce simplement physiquement possible avec les lois qui régissent les interactions physiques ? Pourrions-nous envisager un moteur de voiture capable de tourner éternellement, sans jamais s’arrêter, sans jamais devenir irréparable ? Une voiture éternelle ? Donc, même si la question est abordée puis résolue à travers la petite expérience de pensée dans la vidéo, pouvons-nous véritablement envisager un humain qui ne s'abîme pas ? Un humain réparé en permanence ? Car qu’est-ce que la sénescence ? Une maladie ? Une usure ? Un ensemble de mécanismes complexes faisant intervenir usure et optimisation, le tout régulé par des systèmes de contrôle globaux ?
Çà fait environ 6 mois que j'ai réalisé que défendre une idéologie matérialiste sans être transhumaniste était contradictoire, puis en fait que tout progressiste était un transhumaniste partiel qui s'ignorait et s'imposait une limite existentielle par méconnaissance d'une donnée scientifique dont "l'espace mental" est remplacé par une croyance qui lui fait peur (j'aime bien dire qu'une personne qui à compris le transhumanisme, c'est une personne qui dira "le transhumanisme n'existe pas"). A cette époque, je défendais seulement ce transhumanisme symbolique, et je m’intéressais à l'anarcho-transhumanisme; puis Kurtzgesagt et CGP Grey m'ont convaincu que les problématiques plus classiques pouvaient se défendre et s'inscrire dans la défense du bien commun sans que ce soit une lubie ridicule de capitaliste à la Musk, Kurtweil ou Attali. Donc pour la réponse à la question, j'ai voté que ce serait bénéfique en décontextualisant la question pour dire que j'étais entièrement favorable au transhumanisme le plus radical (et que c'est l'aboutissement de mes idées). Mais factuellement, la tout de suite c'est trop tot, y'a trop de hiérarchie dans la société, ce serait bénéfique pour soigner les maladies, les blessures, la mort ect... mais ça donnerait aux élites un pouvoir bien trop conséquent pour pouvoir être balancé; donc c'est une expérience de pensée quitte ou double, qui peut donner trop de progrès au mains des élites pour stopper la marche inéluctable du progrès qui qui détruit croyances, pouvoirs, souffrances, idoles et hiérarchies petit à petit, ce qui est actuellement impossible. Dans le bon sens après ça peut rendre le peuple suffisemment fort pour dépasser ça aussi, mais c'est dangereux. Maintenant, dans une analyse de matérialisme historique (oui c'est coco désolé, pour moi c'est Marx et Engels qui y ont pensés de façon intéréssée, mais c'est juste un exosquelette à la méthode scientifique neutre, au positivisme quoi), si les élites capitalistes actuelles qui sont justement des défenseurs d'un transhumanisme naïf se bougent pas tant le cul que ça pour financer la recherche la dessus, ben y'a peut être des explications. Je dirais qu'elles sont devenues athées en essayant de devenir leur propre dieu, mais justement de façon naïve, d’où ce transhumanisme égoïste naïf qui tient pas debout politiquement. Devenir son propre dieu en croyant au libre arbitre c'est de la pensée magique, du "I want to believe", donc ça fait sens historiquement que ce soit des personnes déterministes et nihilistes qui défendent fermement le transhumanisme. Donc ça fait aussi sens que les moyens technologiques, les financements et la médecine pour le permettre deviennent conséquent dans un monde plus à gauche que le notre, et que pour l'instant on se bouge pas tant que ça.
pour ceux qui ne pourront se déplacer pour assister à la conférence, ça serait super chouette si vous arriviez à la filmer et diffuser sur la chaîne. Pour répondre au sondage : il semble assez évident que l'Humanité soit incapable, à l'heure actuelle, de contrôler son développement afin de s'intégrer de manière durable dans son environnement. Toute chose étant égale (ma vision pessimiste ne me fait pas espérer de changements positifs concernant cette intégration une fois la sénescence vaincue), prolonger la durée de vie de l'Homme ne fera qu'accélérer la dégradation de son environnement et donc sa disparition.
Génial! tous bonnement génial merci d'aborder avec nous ce genre de question,dommage que tu n'ai pas parlés de la définition de maladie ça aurait justifier un peu plus le combat contre la senescence.
Cette vidéo ouvre des abîmes de réflexion. J'ai pensé a cette vidéo depuis sa sortie et maintenant je suis quasiment persuadé que ça serait une bonne chose. On se retrouverait comme à l'époque de la découverte des vaccins ou des antibiotiques. Franchement, les enjeux de surpopulation et de ressources ne sont pas si effrayants (vertigineux peut être mais pas insurmontables). La population mondiale a explosé au cours des deux derniers siècles et on est encore là, il y a des soucis mais ça va même mieux qu'il y a 100 ou 200 ans. Il faudrait complètement changer nos habitudes, mais pourquoi pas. Ce qui m'interroge, c'est comment évoluerait notre rapport au temps, notre patience ? Par exemple au travail ? Actuellement, c'est très à peu près 20/25 ans d'étude, 40 de travail et 20/25 de retraite. Déjà beaucoup de personnes trouvent long de travailler 40 ans (soit environ la moitié de notre vie). Si l'espérance de vie passe à 200 ans, on ne pourra décemment plus réclamer une retraite à 60/70 ans. En gardant les mêmes proportions, ça fait au moins 100 ans de travail. Ce qui serait intéressant, ce serait pour la formation. Si l'on ne vieillit (intellectuellement et physiquement) pas de limite pour apprendre, alors qu'aujourd'hui, ça n'a pas l'air facile de s'y remettre à partir d'un certain âge. Il y a aussi la notion de risque qui changerait : aujourd'hui, les années les plus précieuses semblent être les premières. Parce qu'on est en forme, mais aussi parce qu'on "a la vie devant soi". Avec une espérance de vie démesurée, je me demande si nous n'aurions pas une plus grande aversion au risque (au sport par exemple). Quelle différence entre notre 20ème, notre 60ème et notre 150ème année ? De plus, actuellement notre motivation à découvrir le monde, faire des expérience vient quand même de notre sensation que notre vie à une fin connue, le risque d'un accident de voiture demain est faible mais dans 50/60/70 ans selon notre age il faut que l'on ai fait ce qu'on voulait faire. Si l'on sait que sans accident bête et en vivant prudemment (pas de saut en parachute, pas de roulette russe, pas de tabac...), je peux vivre, pas éternellement, mais plusieurs centaines d'années, ça sera plus dur de se bouger. A quoi bon lire un livre maintenant alors que je peux le lire dans 10 ans ? A noter aussi que la notion de mariage (en tout cas dans son sens religieux : "jusqu'à ce que la mort nous sépare") disparaîtrait presque complètement. En étant honnête qui peut s'engager pour plus de 100 ans de vie commune ? Qui sera-t-on dans 100 ans ? Qui sera notre conjoint ? Dans quel monde ? Les relations amoureuses en seraient aussi complètement chamboulées. Je ne sais pas si c'est le cas dans toutes les sociétés du monde, mais j'ai l'impression que dans beaucoup de sociétés "le respect des aînés" est de mise. Non pas à cause de leur fragilité, mais de leur expérience. Sans vieillissement, le respect dû serait immense (20 ans VS 200 ans) mais comme on ne ferait pas la différence (physique) il serait sans doute plus dur à instaurer. On peut faire un parallèle avec l'argent. Beaucoup de personne rêve de toucher des fortunes, mais en fait les sociétés de Loto sont obligées d'avoir des conseiller pour aider les gagnants. Je pense que c'est un peu pareil, beaucoup rêve carrément de l'immortalité (que j'ai toujours vu comme le pire des châtiments) mais sans s’interroger sur comment la remplir.
La vieillesse est-elle réellement la première cause de décès ? Il serait intéressant de voir le pourcentage de gens qui meurt de vieillesse, de maladie, d'accident, de guerre... Comment aussi ranger les maladies facilitées par la vieillesse et non irrévocablement issues d'elle (cf. parkinson). Sujet bien intéressant comme toujours !
Effectivement, peut-être que la dernière souche de H5N9 venant de chine et avec une létalité de 40% va se propager sur la planète. Et hop, toutes les statistiques de mortalité sont bouleversées, d'un coup, un peuple qui était fier d'avoir peu d'enfant devient fragilisé, envahi, massacré, effacé de l'histoire par son voisin populeux.
Attention, si dans les temps anciens l'espérance de vie était faible, c'est parce que la mortalité infantile était incroyablement élevée et donc tirait la moyenne vers le bas. Mais passé 10 ans, il n'était pas si rare de vivre jusqu'à 60 ans (un adulte sur deux atteignait cette âge au XVIIème par exemple, alors que l'espérance de vie à la naissance était de 25 ans). L'espérance de vie "adulte" n'a pas augmenté tant que ça. Source : www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/a-quel-age-mouraient-nos-ancetres/#tabs-2
Merci Ceejay pour cette précision. Peu de personne n'ont conscience de ce biais de la mortalité enfantine.. J'essaie autant que possible mettre de l'eau dans le vin des personnes qui argumentent avec ce fameux Espérance de Vie [à la naissance]. Le problème des commentaires RUclips c'est qu'à partir d'un certain nombre, seuls certain sont visible mais pas forcément les plus pertinents (comme le tien). Je me questionne s'il existerait une ou plusieurs solutions à ce problème de "sur-commentarisme" sans pour autant impliquer de trop grande régulation planifiée mais plutôt que ça s'auto-régule. ^^' Bref, peut-être qu'avec un like et une réponse ton commentaire augmentera en visibilité. PS: tu as surement déjà vu aussi l’excellent travail de vulgarisation de la chaîne Risque Alpha sur le sujet ;) ruclips.net/video/2JbRdZT83eQ/видео.html
Pour répondre au sondage : Je pense que le traitement contre le veillissement serait bénéfique pour les humains individuellement et pourrait être bénéfique à l'humanité si seulement la reproduction n'était pas encouragé comme elle l'est actuellement. Car il ne faut pas se mentir casi-immortalité+surreproduction=surpopulation soit quelque chose de plutôt néfaste pour l'humanité.
[EDIT] Pour des réponses dévelopées aux points les plus souvent soulevés, allez voir la vidéo FAQ qui fait suite à celle-ci : ruclips.net/video/b2_gqtr2HgA/видео.html
Je laisse ici les réponses que j'ai faites dans un premier temps, même si elles sont moins complètes :
D'abord concernant l'argument de la surpopulation, vous pouvez regardez la vidéo de Kurzgesagt sur le sujet ou mieux encore celle-ci >>> ruclips.net/video/nvjB6tD0V2I/видео.html
Mais peut-on envisager que des personnes vivant beaucoup plus longtemps ne modifie pas totalement leur mode de reproduction? l'arrêt de la senescence pourrait également signifier un allongement de la période durant laquelle nous pouvons avoir des enfants ? D'un autre côté rien ne dit que des individus avec une espérance de vie significativement rallongée ait autant, moins ou plus envie d'avoir des enfants... Mais il parait difficile d'envisager que notre perception de la parentalité, de l'éducation et de la sexualité ne soit pas modifiée par une espérance de vie doublée, non ?
Je me permets de te répondre car j'ai déjà pensé ça, et au bout d'un moment je me suis dis que si on cherche a se reproduire, c'est avant tout parce qu'on meurt, c'est quelque chose d'inné en nous, inscrit au plus profond de chaque espèce, car tout meurt, et le seul "but" ( si tu me permets l'expression ) de la vie, sur terre en tout cas, c'est de se perpétuer, pour pouvoir se perpétuer par la suite ^^ Donc je pense que si nous étions insensible au vieillissement, nous perdrions au bout d'un moment ce besoin.
1- Je mets aussi de côté l’argument concernant la surpopulation, c’est seulement une question de buffer.
2- Tout le monde ne chope pas un cancer. En revanche tout le monde vieillit par défaut.
L’accès aux soins pris en charge n’est pas un très bon argument. On voit plutôt l’industrie pharmaceutique s’enrichir sur le prix de certains médicaments. En particulier ceux où le patient doit choisir entre la bourse et la vie.
3- effectivement l’individu moderne est plus égoïste. La notion de devoir de mémoire est un peu oublié, tout comme l’héritage. Autrefois les bâtisseurs de cathédrales acceptaient de travailler sur un projet dont ils ne verront jamais la finalité. Aujourd’hui un employé n’est plus consciencieux dès lors qu’il sait qu’il changera de projet... même de sa propre initiative.
4- la vieillesse globale de la population est aussi une excuse pour passer à autre chose. Ça nous prépare progressivement à la mort.
?- a quel endroit tu places le curseur ente la prise de vitamine et la greffe complète de tout l’organisme vivant?
Kendall 777 Idiocracy est un très bon film qui montre que l’être humain évolue plus en fonction de la politique que de l’adaptation à la nature. On gère déjà l’évolution de notre civilisation. Chacun son opinion sur ce que ça donne ;)
HeistAquaGaming c’est ralentir le cycle de renouvellement des êtres, de ce qu’une naissance peut apporter de nouveau dans sa différence biologique par rapport à la génération précédente.
On fige un peu plus le présent.
Alors les transhumanistes sont pour le contrôle technologie de la reproduction. Mais on risque de se retrouver avec le même humain optimisé. En 2009 en une semaine 2 sous-marins furtifs et 2 satellites se sont heurtés. Hasard ou optimisation suffisamment précise pour trouver LE point idéal?
On aura trouvé notre point idéal avec les données du moment. Mais on aura plus de bruits parasites qui permettent l’émergence de non conformistes. L’intelligence collective sera un cluster de clones.
Je préférerais ne pas avoir à mourir, simplement parce que j'ai déjà des centaines d'idées d'épitaphes en tout genre que j'aimerais faire poser sur ma tombe, et que je serais incapable d'en choisir une seule.
Plus sérieusement, un énorme merci pour toutes ces vidéos aux thèmes passionnants. Je n'exagère rien en disant que certaines d'entre elles ont littéralement changé ma conception du monde, et de ma propre existence. Notamment au sujet de la mort et du 'moi', étrangement je me sens bien plus sereine face à ces sujets maintenant.
Même si le Bac est passé cette chaîne est trop intéressante pour être oubliée 👍
same
Il a bien fait de sortir cette vidéo APRES le bac. Si ce sujet tombe au bac, et que tu ne parles pas de l'importance d'accepter la mortalité et de bien mourir, tu vas de taper une sale note...
le fait que les gens puissent vivre pendant tres longtemps favoriserait la concentration des pouvoirs.
c'est le renouvellement generationnel qui rend possible les nouvelles facons de penser et donc l'histoire en general
Mais mais mais ...
C'est super cool mais en plus le monsieur il est gentil il partage !
Et bah POUM je fais pareil
Si ça se trouve, nos parents seront la dernière génération à mourir de vieillesse... C'est à la fois triste, fascinant et extraordinaire.
Tu m'as convaincue, à qui je donne tous mes sous pour ne pas mourir ?
Super vidéo! Depuis le temps que je vis, conscient de ma finitude, je ne peux même pas encore imaginer un monde où l'on ne vieillirait pas ;) Cela soulève des centaines de questions existentielles... et du travail pour les philosophes... Pour les riches, ce sera peut-être chouette mais pour les pauvres et les exploités, la souffrance en sera peut-être d'autant plus longue...
Dans les deux vidéos sur le vieillissement et la mort il me semble qu'il y a un présupposé qui n'est pas questionné : vieillir et perdre ses capacités physiques et mentales serait une véritable catastrophe. Or il me semble que le vieillissement est une expérience de détachement importante à vivre. Certaines personnes âgées (rares il est vrai) communiquent d'ailleurs cette forme d'apaisement, elles ne cherchent pas à combattre, elles n'ont rien à prouver, elles sont moins centrées sur elles-mêmes, elles acceptent de renoncer à la beauté physique, aux capacités physiques, et même intellectuelles car elles ont compris que là ne réside pas l'essentiel. L'essentiel reposant plutôt dans la force d'assumer son existence et cela se travaille. Voilà ce que le vieillissement nous apprend. La jeune femme ou le jeune homme accrochés à leur beauté physique ou à leur intelligence et terrifiés à l'idée de les perdre, ne se sont pas encore affrontés à eux-mêmes, ils sont encore à la surface. Ils doivent faire face à ce qu'ils sont plus profondément, certaines personnes plus âgées peuvent les mettre sur la voie. Il serait dommage d'en perdre l'accès dans un monde éternellement jeune, en bonne santé et positif.
Je pense qu'un traitement contre le vieillissement serait extrêmement bénéfique pour l'humanité (pour des raisons relativement évidentes de diminution du nombre de morts), mais que si un tel traitement est mal géré il serait extrêmement néfaste pour la société (porte ouverte à toutes les dystopies, de la surpopulation aux inégalités extrêmes)
Stopie
mais ce pose une question , car si on deviens insensible a la sénescence , ce sera la porte ouverte a la surpopulation , donc il faudra prendres des mesure radicial comme interdire la procréation et la limiter très strictement, or la question ce poses , peut-on interdire un des plus grands devoir de la nature pour notre propos bien a nous ? ou vaut t-il mieux mourrie et laisse place a ces phéromones de remplacement des espèces intactes.
legendeofdofus c est ce que je dis, si c est mal géré ça peut être très dangereux pour la société
Signal Gouv oui mais même avant la question de "mal géré" on dois ce demander si c'est juste de faire ça
La surpopulation n'est liée qu'au nombre de naissances. Tant que le taux de fécondité moyen mondial reste au dessus de 2, la population augmente, peu importe le nombre de gens qui meurent ( plus les gens meurent, moins elle augmente vite, mais elle augmente quand même ). il n'y a que trois façons de l'éviter :
-Maintenir le taux de fécondité à 2 ( ce qui implique des restrictions du nombre de naissances ), tout en continuant à mourir de vieillesse. Résultat : une population à peu près stable.
-Ne plus mourir de vieillesse, et donc faire descendre le taux de fécondité en conséquence ( ce qui implique aussi une restriction du nombre de naissance ). Résultat : une population à peu près stable.
-Continuer à mourir de vieillesse tout en faisant descendre le taux de fécondité en dessous de 2 ( ce qui implique encore une restriction du nombre de naissances ). Résultat : une population qui diminue.
La restriction du nombre de naissances est donc le seul moyen d'éviter la surpopulation. A moins de ne pas se contenter de notre seule planète, ce qui est une perspective très intéressante, mais qui va demander encore un peu de travail...
J'ai des reproches à faire à cette série, mais c'est Altered Carbon qui parle de la futilité d'une vie sans fin. Ceux qui ont accès à ce "traitement" deviennent si décadents que leur existence n'a plus aucun sens. La scientifique ayant trouvé le remède à la mort (présenté comme ça) s'en veut mortellement.
Ce qui rend la vie précieuse c'est sa rareté... au niveau individuel :)
Si on me disait que j'avais désormais une vie théoriquement infinie, je crois que ça me fera peur. L'éternité, c'est quand-même long, surtout sur la fin.
Aussi, je pense qu'on serait infiniment effrayé par tout ce qui pourrait nous tuer avant... Etre renversé par une voiture autonome quand on sort de chez soi alors qu'on aurait pu vivre 25000 ans de plus sinon, c'est quand-même très bête.
Le goût du risque, du sacrifice, l'envie de laisser la place à ce qui vient ensuite... tout ça disparaîtrait.
Non vraiment, je suis Lê, Mr Phi et Axiome depuis longtemps, j'ai beau être confronté à toutes les thèses transhumanistes, je n'arrive pas à accepter ces arguments qui, je trouve, ne sont pas de si bon sens que ça.
Je n'arrive pas à concevoir la mort comme une maladie. La sénescence, oui, c'en est une. Mais la mort ? J'en doute. J'attends de vrais arguments.
Edit : à Altered Carbon je rajouterais ce très bel épisode de Star Trek où l'on voit les Q dans un monde où plus rien ne peut arriver. Ils sont omniscients et immortels. Pour eux, tout a déjà été vécu et tout est connu. Ils n'ont plus d'incentive à vivre, plus rien à faire, sinon attendre une fin... qui ne viendra jamais. Moi qui enviais leur pouvoir, je n'ai plus jamais eu envie d'en devenir un. C'est peu enviable.
Edit : j'ajouterais encore The Man From Earth. Un des films qui m'a le plus marqué. Un homme un peu fatigué des 14.000 ans (de mémoire) de vie qu'il a derrière lui.
Plus fondamentalement, s'il y a une chose que le libéralisme latent depuis le 18ème, puis forcené dans les dernières décennies, nous a bien insidieusement inculqué, c'est la perte du sens de la Limite. Des pulsions à combler, le progrès infini, la croissance infinie (dans un monde fini ?)... et la vie infinie.
"La sénescence, oui, c'en est une. Mais la mort ? J'en doute."
--> Ici on parle juste de combattre cette maladie qu'est la sénescence :)
(et qui a pour conséquence fâcheuse la mort, mais c'est juste une coïncidence)
J'avoue que ma formulation était simpliste et va me desservir :)
Déjà techniquement, il ne s'agit pas vraiment d'une maladie, mais de la dégradation des organismes biologique, phénomène répandu dans tout le vivant, sorte d'entropie des corps dotés de vie. Seuls les organismes de complexité extrêmement réduite et ayant recours à des arrêts complets du métabolisme échappent un peu à la règle - ce qui les rend à mon avis incomparables.
Ce phénomène requiert donc des recherches spécialement orientées, ce que mentionne Mr Phi.
Et de là à accéder à l'immortalité théorique (on vit aussi longtemps que rien de... mortel ne nous arrive), et la rechercher à tout prix, il n'y a qu'un pas qu'en réalité on franchit à chaque fois en abordant ce sujet. Et soyons honnête, il n'y a pas de raisons de ne pas vivre indéfiniment si l'on trouve le moyen de vivre trois millénaires (l'Homère de la vidéo).
Et là, on omet aussi et encore une fois toutes les conséquences négatives majeures qu'auraient une augmentation drastique de la durée de vie (que les transhumanistes balayent d'un léger revers de main, et là on fait de nouveau l'erreur de ne pas en parler alors qu'avant de faire de la métaphysique et de se prendre pour Dieu, ce serait bien de savoir si on est capable d'assumer les chamboulements derrière, sur la psyché humaine (1), sur la surpopulation et sa régulation (2), sur le non-renouvellement des populations, sur la perte de sens qu'entraînerait la sortie brutale de la condition humaine la plus basique, etc).
Ce que je reproche à la vidéo c'est qu'elle a un parti pris fort (sous excuse d'urgence : "attendez, pendant qu'on ne fait rien et qu'on discute, des milliards d'humains meurent, vous êtes des bourreaux" - même argumentation que les vegans, dont j'ai d'ailleurs failli être avant de prendre du recul et comprendre un peu plus la nature de la réalité et la complexité de mon monde). Les expériences de pensées proposées me semblent faussées, et que les arguments contraires ne sont jamais mis dans la balance. Ce n'est pas ce à quoi je suis habitué sur la chaîne. Je trouve que là on a affaire à un phénomène de croyance, mais dissimulé.
Après, je n'ai pas d'argument définitif et réellement rationnel pour défendre le vieillissement en soi. Mais l'idée de toucher de cette façon à quelque chose d'aussi fondamental dans l'existence humaine et le vivant me semble intimement moralement (keyword) mauvais. Mais encore, les argumentaires type "si ça n'existait pas, et que ça apparaissait, on ferait tout pour le soigner" sonnent vraiment comme d'insupportables sophismes car breaking news : _cette réalité, ce monde-là *n'existent pas*_. Le dragon de Bostrom n'a jamais existé et le problème est bien plus complexe qu'une fable transhumaniste. On se crée une réalité pour servir un discours et présenter des arguments assez irréfutables. On est quelque peu sur le même type de comportement que le Basilic de Rocco.
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(1) L'esprit qu'on a hérité des premiers hommes supportera-t-il une existence aussi longue ? Ah mais oui, c'est vrai qu'on aura vite la des puces pour nous rendre heureux, vive le solutionnisme technologique, bon, on attend toujours une solution pour la crise israélo-palestinienne, le réchauffement, un truc aussi bête que le cancer, la pauvreté dans le monde - alors qu'il n'a jamais produit autant de richesse - et bien d'autres, mais passons.
(2) Demandez donc aux chinois ce qu'ils pensaient de la politique de l'enfant unique. Version light de ce que serait une politique de natalité dans un monde où les gens vivent des décennies de plus (ou encore bien plus) qu'aujourd'hui.
On peut tout à fait soutenir que "c'est trop dangereux, donc mieux vaut ne rien faire", mais il faut des arguments précis et spécifique pour cela (que l'on peut considérer un par un la tête froide). Aujourd'hui, beaucoup ont le "sentiment vague et diffus" que ce serait dangereux. Peut-être que dans 200 ans, on considèrera cela comme les superstitions de jadis...
Concernant le concept de maladie, il n'a pas de définition médicale précise. C'est simplement une condition physiologique qu'on considère comme indésirable. Ce qui revient à se demander si la sénescence est une condition physiologique indésirable, au même titre que le cancer (ou peut voir ça comme un "cancer lent" qui touche 100% des gens). Jadis, on considérait l'homosexualité comme une condition indésirable, et donc comme une maladie... Tout cela évolue avec le temps.
J'ai moins tendance que Thibault et Lê à invoquer l'argument de l'urgence ("plein de gens vont mourir"), je considère juste que vivre plus longtemps serait globalement une très bonne chose, et que ça n'engendrerait pas de problème insurmontable (mais on peut en discuter longtemps...).
En passant, tu mentionnes Altered Carbon plus haut, j'ai écrit un petit article dessus (notamment sur son côté "anti-longévité") :
transhumanistes.com/altered-carbon-immortalite/
C'est un bon article, que je rejoins sur plusieurs points. Ce qui m'a plus plu dans la série en revanche, c'est comment il est montré qu'une vie prolongée indéfiniment dans le temps peu perdre son sens, thème souvent abordé en fiction. J'ai bien vu que tu n'étais pas d'accord, après, c'est difficile d'argumenter raisonnablement là-dessus.
Je passe sur pas mal de points où je suis en désaccord (mais je comprends bien l'argumentation) même si j'aurais adoré en discuter en vrai ! (c'est trop rare de croiser quelqu'un qui a ton discours mais qui sait pourquoi il l'a, si tu vois ce que je veux dire).
Même si encore une fois, on ne peut balayer les quelques mises en garde de la série sur l'accaparement technologique des riches et le creusement des inégalités. A propos du smartphone (j'ai vu ça en notif, tu as du reposter pour détailler), les "riches" avaient un intérêt capitalistique à le diffuser (les entreprises d'aujourd'hui ne le vendent pas parce que c'est "bien", mais parce que ce sont des... entreprises). Le smartphone est un objet que je trouve d'ailleurs dangereux et aux conséquences majoritairement néfastes sur son utilisateur et les relations humaines (nb : je suis développeur, je ne fais pas une allergie à la technique loin s'en faut, en revanche je pense que la technique n'est pas neutre et peut être "bonne" ou "mauvaise", et je regrette profondément l'apparition de cet électroménager portatif, malheureusement je ne vais pas pouvoir développer ici).
Ensuite on fait le même constat par rapport à la science fiction, mais je suis plutôt content qu'elle ait largement viré vers le dystopique. Pas parce que j'aime déprimer : la science fiction ne fait pas d'anticipation (elle est très mauvaise à ça, tout le monde l'est) ; elle parle de _nous_ aujourd'hui, projetés dans un futur a) où nous disposons de technologies supérieures et/ou b) les problèmes d'aujourd'hui sont amplifiés (exemple typique, Black Mirror).
La SF nous prévient de "what could possibly go bad". C'est son rôle le plus noble. Parce que beaucoup de choses peuvent déraper, la technologie n'étant jamais neutre, et nous donnant toujours de plus en plus de puissances et d'emprise sur le réel. Si la SF est noire aujourd'hui, c'est parce que les scénarios négatif ne manquent pas et je crois personnellement qu'ils se réalisent, faute de valeurs et de planification au niveau politique.
Star Trek par exemple était résolument optimiste. Mais en même temps, il portait une vision de la technologie très spécifique, idéologique. Reléguée en arrière plan, contrôlée, parfois bridée, elle sert d'outil docile à la Fédération pour réaliser son utopie. Star Trek porte des valeurs profondément humanistes.
Si la SF pose un regard aussi négatif sur l'avenir et la technologie, il faut peut-être se demander pourquoi. Les writers ne sont pas débiles et ont souvent beaucoup à en dire sur notre société (même si hein, je met pas Altered Carbon en haut de ma liste, c'est un produit de consommation assez naïf mais qui a osé s'attaquer à ce sujet un peu complexe, mais plus récemment je me suis épris pour Nolan avec PoI et Westworld). J'adorerais être bercé dans un doux rêve aussi, mais je préfère rester conscient.
Last but not least :
"Peut-être que dans 200 ans, on considèrera cela comme les superstitions de jadis..."
Peut-être. Moi je ne crois pas. C'est penser le Progrès comme une ligne continue (j'ai pas dit linéaire, mais continue, une ligne quoi :p), neutre, inéluctable, prédéterminée. Au contraire, je crois que ce n'est pas une ligne, mais une matrice multidimensionnelle, et que les choix d'aujourd'hui se portent sur le très long terme. Ils portent des modèles de société, des idéologies. Mes convictions personnelles se heurtent aux promesses de croissance infinie, de Progrès, de solutionnisme technologique, et remettent en cause l'efficacité comme fin en soi.
Je crois qu'à l'inverse la technologie et le progrès sont dirigés (bon, ça, j'ai l'Histoire de mon côté), qu'on leur donne le sens et le but qu'on veut. La technologie dans le monde actuel, colonisé par le capitalisme et le libéralisme, sert un idéal (ou un non-idéal, quelque part) qui me déplaît.
Je ne suis pas devin, mais je pense que le moi immortel dans deux cent ans se dira qu'à l'aube du deuxième millénaire, on a fait une erreur d'aiguillage en terme de valeurs.
Pour te dire mon pessimisme, je donne une crédence non négligeable dans l'idée qu'une fuite en avant technologique incontrôlée pourrait être notre Great Filter. Les visions optimistes me semblent à côté de la plaque et irréalistes, sonnent comme des croyances.
Et je n'espère que me tromper.
Sans originalité, je suis aussi sensible aux arguments contre qui sont soulevés dans les commentaires ci-dessus, en gros :
1) L'argument malthusien. Avec des ressources limitées ou du moins qui croissent moins vite que la population, on arrive à une tension qui ne peut se régler que par :
- une mort naturelle (qui est la situation actuelle mais qui ne sera plus possible)
- un appauvrissement généralisé (pas bon)
- un combat général pour les ressources (pas bon)
- la solution qu'espérait déjà Malthus et qu'envisagent les optimistes de l'antisénescence, à savoir le contrôle des naissances. mais rien ne garantit que la disparition de la senescence et le contrôle des naissances iront de pair et seront appliqués par tous. On se retrouverait alors de manière démultipliée avec la situation de l'Europe et de l'Afrique : des régions du monde où le contrôle de la population est assuré et à côté d'autres en explosion démographique (pas bon non plus)
2) L'argument de l'inégalité (et du progrès des sciences et des arts). A chaque progrès significatif, il y a toujours une petite partie de la population qui y a accès et une grande qui n'y a pas accès. La première opprime alors la seconde. La découverte du traitement contre la senescence serait ainsi un peu comme la découverte de l'industrialisation, de l'énergie atomique, de l'intelligence artificielle, ... Certes, je suis conscient avec un raisonnement pareil, on aurait déjà dû clouer au pilori les découvreurs du couteau et de la fourchette, mais je ne suis pas sûr que la somme totale de bonheur de l'humanité soit accrue par chacun de ces "progrès".
3) L'argument des vieux cons. On pourrait stopper la sénescence des corps. Mais il est probable que les esprits continuent de vieillir (vu qu'ils sont le produits de la mémoire, de l'expérience, ...). Il m'est déjà pénible de vivre entouré de personnes de 60 ans, qu'est-ce que ce serait de vivre au milieu d'esprits de 600 ans : au secours !
Proche du sujet, on peut aussi évoquer le voyage de Gulliver à Luggnagg, où Swift fait visiter à Gulliver un pays avec des habitants qui ne meurent pas, mais qui vieillissent éternellement.
Pour le 3), je n'en suis pas si sûr - est-ce que le vieillissement de l'esprit ne serait pas dû par un vieillissement du cerveau (ça plus des choses culturelles qui de toute manière changeraient très rapidement)? Le déclin des capacités cognitives commence à 45 ans. Si on l'empêche, je ne pense pas que les personnes de 60 ans soient aussi pénibles qu'elles le sont aujourd'hui.
Pour le 2), je pense que si, globalement, la somme totale sera accrue par ce progrès. Simplement parce que, si ça touche les élites en premier, ça finirait imo par s'étendre (avec un certain temps certes) à la totalité de la population - surtout dans les régimes démocratiques tels qu'aujourd'hui : un politicien potentiellement immortel n'aurait aucun intérêt à ne pas promettre cette immortalité à son électorat . Une fois la transition passée, cela bénéficierait à toute l'humanité, non?
Un gros pouce bleu pour ces réflexions très intelligentes, bien loin des clichés habituels sur le sujet.
Quant à la question du manque d'intérêt relatif du public, des autorités sanitaires voire même du monde de la recherche, je le relierais sans doute au manque de perspective immédiate. Est-il vraiment réaliste de penser que l'on puisse vaincre le vieillissement en moins d'une génération ? Pourrions-nous bénéficier nous-mêmes de ces recherches ? (J'adorerais voir une vidéo de Sciences Étonnantes par exemple, sur un tel sujet !)
Ceci dit en passant, la perspective de vieillir m'effraie d'ailleurs bien plus en soi que celle de mourir un jour...
Je trouve que beaucoup de personnes dans les commentaires s'inquiètent du problème de surpopulation qui pourrait venir avec la fin de la sénescence. Je vais donc copier ici mon commentaire que j'ai mis dans un autre fil ( parce que oui je suis un flemmard ^^ ) :
La surpopulation n'est liée qu'au nombre de naissances. Tant que le taux de fécondité moyen mondial reste au dessus de 2, la population augmente, peu importe le nombre de gens qui meurent ( plus les gens meurent, moins elle augmente vite, mais elle augmente quand même ). il n'y a que trois façons de l'éviter :
-Maintenir le taux de fécondité à 2 ( ce qui implique des restrictions du nombre de naissances ), tout en continuant à mourir de vieillesse. Résultat : une population à peu près stable.
-Ne plus mourir de vieillesse, et donc faire descendre le taux de fécondité en conséquence ( ce qui implique aussi une restriction du nombre de naissance ). Résultat : une population à peu près stable.
-Continuer à mourir de vieillesse tout en faisant descendre le taux de fécondité en dessous de 2 ( ce qui implique encore une restriction du nombre de naissances ). Résultat : une population qui diminue.
La restriction du nombre de naissance est donc le seul moyen d'empêcher la population de croître. A moins qu'elle ne se stabilise d'elle même au bout d'une sorte de "transition démographique mondiale", ce qui implique également une diminution du nombre d'enfants, bien que ce ne soit pas le fait d'une interdiction mise en place par un gouvernement ( à la manière des pays développés dont la population vieillit progressivement ). Cependant, difficile de savoir si ce phénomène se produirait dans une société avec une vie et une fertilité quasi-infinie...
Il faut aussi considérer le fait que l'on pourra peut-être gérer une augmentation constante de la population, bien que la Terre ne suffira plus à elle seule pour cela...
Là où je veux en venir, ce que les problème que l'on aurait tendance, à première vue, à associer à un arrêt du vieillissement, surviendront dans tout les cas. Rejeter en bloc toute tentative de s'affranchir de la vieillesse ne ferait que retarder l'inévitable, il n'existe pas de solution parfaite et facile d'accès, que l'on pourrait obtenir sans le moindre effort. La société devra, un jour où l'autre s'adapter à ces changements. A nous de voir si l'on veut continuer à fermer les yeux le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'il soit peut être trop tard, où si l'on veut commencer à chercher des solutions dès maintenant, en améliorant au passage la condition humaine.
J'ai été passionné par vos vidéos à toi et science4all, mais après les dernières vidéos sur l'IA, et cette vidéo, plus la participation à une conférence de l'association française de transhumanisme (participation ne vaut pas adhésion, certes, mais on sent quand même cette idéologie poindre dans vos dernières productions), je décroche un peu (disons que j'ai pas mal de signaux d'alarme qui clignotent :) ). Mais je reste un grand curieux, je vais continuer à vous suivre ;) Mercibpour votre travail, et gardez quand-même les pieds sur terre les gars !
Avec une longévité virtuellement infinie, le gout de la vie serait-il le même ? l'augmentation de l'espérance de vie ayant déjà entrainer une surpopulation, comment pourrais-ton éviter ce problème?
Plus important :
Le fait que tout le monde ait accès a une durée de vie illimitée ne nous enfermerait-il pas dans notre société ?
je m'explique : le fait que les classe dirigeante et les patrons de grande entreprise puissent garder indéfiniment leur place pourrait provoquer un arrêt de l'évolution de notre société, en empêchant les plus jeunes et les plus innovants de pouvoir avoir les moyen de changer la donne ?
De plus, si c'est un traitement a prendre de manière régulière, cela ne ferait qu'agrandir le fossé entre les "classes" sociale.
les riches aurait facilement accès au traitement, ce qui ne fait que assoir leur domination sur les autres classes, la classe moyenne ferait tout pour pouvoir ce payer le traitement et serrait donc esclave de leur patron est salaire (ils devront littéralement travailler pour pouvoir vivre).
Les gens en position précaire, elles, pourrais servir d'avertissement a ce que l'on pourrait devenir si on ne fais pas ce que l'on nous demande...
Avec un traitement pareil, j'ai bien peur que ce que l'on pourrait considérer comme un scénar de film s-f d'anticipation de série b pourrait bien devenir réalité.
A moins, bien sûr, que les mentalité changent du tout au tout du jour au lendemain, mais soyons honnête, les chances que cela arrive sont minimes.
Bref, pour résumé vite fait mon propos : Je pense que la vie "illimitée" serait un frein a notre évolution en tant qu'espèce, et que cela nous enfermerait plus que cela nous libérerais. Même si, il faut bien le dire, cela nous permettrait une expansions spatiale beaucoup plus facile.
stephen parkson
Pour le goût de la vie, il sera d’autant plus grand! Car mourir ajd c’est chiant mais c’est perdre environ 40ans, tandis que mourir d’un accident si il n’y a plus de vieillesse eh bien c’est perdre des centaines voir des milliers d’années de vie...
Pour ce qui est de la surpopulation, on ne va pas laisser une maladie parce qu’elle permet une régulation, ce n’est pas très moral... mais sinon en effet c’est un problème mais dans les pays les plus développés la population tend à diminuer. Aussi peut être cela inviterait à conquérir d’autres territoires? (Planètes)
Pour ce qui est des problèmes sociaux, il est évident qu’il faudra changer les mentalités. Mais si on arrive à changer l’opinion sur la vieillesse alors il ne me parait pas impossible de changer la société !
Point de vue intéressant.
Mais perso, je t'avoue que l'idée de devoir travailler toute ma vie jusqu'à"a ce que je meure d'un accident me convient moyen (oui, je suis un flemmard).
déjà que j'aime pas le terme "gagner sa vie" quand on parle du boulot mais la, c'est a un tout autre level...
stephen parkson
On travaille de moins en moins et d’ici quelques décennies tu n’auras plus besoin de travailler! Les machines le feront à ta place alors profite de la vie ;) pour faire des activités intellectuelles si cela t’intéresse ou tout autre chose
Sauf pour les programmeur desdit robots.
C'est-à-dire mon job actuel.
f*ck.
stephen parkson
Ne t’inquiète pas, on arrivera bien au moment où l’on aura des programmes qui en programment d’autres!
J'ai commencé à regarder vos vidéos pour le bac , mais je ne m'en lasse plus
"Après ces longues semaines de bac, parler de la mort, ça fait du bien."
Ça va bien se passer Monsieur phi...
Bon, je n'ai pas trop le temps de faire un com détaillé car je dois partir pour faire mes vlogs sur la Russie aahha
Du coup, je vois pleins pleins d'objection.
Au niveau individuelle:
- La beauté de la vie vient du fait que l'on sait que l'on va mourir. Ça nous pousse a accomplir des choses avant de mourir. Pour laisser une trace.
- La mort de nos proche est un changement. Qui peut être perçu en bien ou en mal. Mais nait quelque chose d'autre par la mort. Ex: on parle bien de veuve joyeuse? Si on aimait nos parents et que notre relation était seine, tout va bien. Mais si ils nous bouffaient la vie...
- Du coup, je ne pourrais plus avoir d'enfant. Vu que je ne vais pas mourir, les humains seront déjà trop nombreux et on va sans doute interdire d'avoir des enfants
- Est-ce que j'aurait le droit de profiter de cette avancé? Ou c'est juste les riches qui en auront le droit?
Au niveau globale:
- On a qu'une planète. Il ne faudra donc plus faire d'enfant. Et si on en découvre une deuxième. C'est la même chose. On aura que 2 planètes. Le nombre de planète habitable ne va sans doute pas augmenter indéfiniment. Ou alors ça veut dire que ceux qui veulent avoir des enfants devrons émigrer vers une autre planète. C'est intangible comme truc.
- On ne vis déjà pas bien et on souhaite vivre plus longtemps? Metro - boulot - dodo jusqu'à 1000 ans, merci.... être esclave jusqu'à 1000 ans, merci.... être battu par son mari jusqu'à 1000 ans, merci....
- + on est vieux, plus on est conservateur. Donc... On va tendre vers une société ultra conservatrice.
J'ai évoquer vite fait des points, mais j'ai en tête des études scientifiques, notamment sur la psychologie des gens.
Mais je dois y aller! Bisous!
Question très intéressante.
Je ne répondrais pas à toutes les interrogations posées, qui seraient trop nombreuses à lister, mais juste d'une théorie personnelle :
Je pense que l'homme se rattache à ce qu'il connaît, ce avec quoi il est à l'aise. Et ce qu'il connaît et apprécie le plus, c'est bien souvent ses années de jeunesse. Son enfance, jusqu'au début de l'âge d'adulte (jusqu'à 30 ans je dirais).
Après cette limite passée, l'homme en question se retrouve souvent à se complaire dans ce qu'il connaît déjà, c'est rassurant, et le besoin de stabilité dans sa vie se fait ressentir. C'est comme ça qu'on devient tous petit à petit déconnecté en vivant trop dans le passé, et en rejetant le futur. On a pas envie que ça change, du moins pas trop vite.
C'est comme ça qu'on se retrouve avec des papys rabâchant sans arrêt "moi à mon époque", "les temps étaient meilleurs", "la musique d'aujourd'hui c'est de la musique de sauvage, nous on savait faire de la vraie bonne musique", et n'utilisant que très peu les nouvelles technologies, tel que les ordinateurs, les applications mobiles, ne s’intéressant pas du tout aux jeux vidéos, etc...
Pourtant, ils ont vécus les premiers pas de toutes ces technologies, leur avancement dans le temps, ils devraient être plus à même, encore plus que nous, à comprendre tout cela. Et pourtant non, il se trouve que c'est les jeunes qui progressent le plus vite dans ces domaines, et qui se mettent le plus à jour. (la capacité d’apprentissage quand on est jeune aidant sûrement).
Aussi je pense que on aime être avec un entourage que l'on connaît bien, un ancien camarade de classe par exemple, ou simplement un membre de notre génération, on a connu les mêmes choses au même moment.
Les mœurs évoluent aussi, alors que nos papys ont vécus dans un monde ou les femmes restaient à la maison pour s'occuper des gosses, et s'occupaient des tâches ménagères, la cuisine, etc... De nos jours, cette vision des choses est complètement remis en question. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
C'est en transmettant son savoir à la génération future qu'on fait avancer les choses, parce qu'on a sans cesse de nouveaux points de vus, avec un esprit tout frais et vide (ou presque) de tout préjugés. N'avoir que les mêmes avis sur une question donnée, ça limite forcément l'apprentissage des choses.
Exemple avec la science, si la communauté de scientifiques ne se renouvelaient plus, il n'y aurait à terme plus aucun progrès de fait, plus personne pour penser à quelque chose de complètement nouveau.
Tout ça pour dire qu'au final, une personne qui mourrait ne serait-ce qu'à 200 ans, elle finirait sa vie vraiment seule, dans un monde qu'elle ne connaît plus, qui ne lui correspond plus, ou tout lui est étrange et inconnu. Il est peut-être préférable de ne pas devoir en arriver là, et au final mourir un peu plus tôt que prévu.
Aussi pour toutes ces raisons, je pense que dans un monde ou la vieillesse serait annihilée, le taux de suicide chez les personnes très âgées exploserait. Au final, je pense que l'homme devient las de vivre inéluctablement, au bout d'un temps plus ou moins long. A noter que les suicides pourraient peut-être contribuer à un bon équilibre des choses, mais bon ^^. Je reste perplexe.
Pour finir par quelques films qui retranscrivent bien mon sentiment, je citerais "La Ligne Verte" et "Time Out" qui parlent plutôt bien du sujet en question je trouve.
Votre théorie débute très mal par ce poncif qui catégorise "l'homme" comme représentant de tous les hommes... Et pour info, ceci n'étant qu'une interprétation très personnellew toutes vos idées sont donc démontables dès le début donc.
Ca me fait pensé à la fin d'origine de Gunnm.
Une partie de la civilisation vie dans des cités où ils ont quasiment l'immortalité.
Ils peuvent se guérir de tout, et changer ce qui ne va plus dans le corps pour vivre indéfiniment.
Par contre, une fois qu'ils en ont marre de vivre, ils vont dans un centre pour mourir et que les corps soient recyclés.
On retrouve aussi souvent l'expression de la lassitude dans les histoire de vampire immortel, où une vie devient tellement longue qu'elle devient ennuyante (ou alors qu'il faut faire quelque chose pour lutter contre l'ennuie).
On se dirige déjà vers une surpopulation de la planète. Rendre les humains immortels demande d'abord de changer l'état d'esprit des individus sans quoi on risque de courir encore plus vite à la catastrophe.
La cure contre le vieillissement aurait des effets plutôt néfastes, car en rendant les individus humains potentiellement immortels, les visions du monde et modes de pensée portés par ces mêmes individus seraient également potentiellement immortels, ce qui aurait pour fâcheuse conséquence de ralentir l'avancée de nouvelles visions du monde et nouveaux modes de pensée, et donc de ralentir le progrès général de l’espèce humaine. Comme disait le physicien Max Planck (cité par Thomas Kuhn) : « Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe pas en convainquant ses opposants et en leur faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses opposants finissent par mourir, et arrive une nouvelle génération qui est familière avec la nouvelle idée. »
est-ce si grave de ralentir le progrès humain si on vit indéfiniment ?
Le "regarde comme je meurs bien" mérite un commentaire à lui tout seul. XD
Pourrais-tu faire une vidéo sur Schopenhauer et le bonheur ?
Faut bien qu'il y ait un premier commentaire pour dire que la philo n'est pas morte.
Contrairement à Dieu. #Nietzsche
Dieu non plus d'ailleurs ;)
Ça finira bien par arriver !
Dieu n'est pas mort, il a juste changé de nom, on dit marchandise maintenant.
Merci de ne pas mélanger ça avec de la philo de l'existence.
12:00 Concernant les arguments en faveur de "garder la mort" dont tu vas parler à ta conférence, j'en connais quelques uns qui m'intriguent et j'espère que vous allez les aborder en détaille :
- celui comme quoi supprimer la mort reviendrait à supprimer l'obstacle du temps : si nous ne mourrons plus, notre rapport au temps est modifié car nous devons considérer celui-ci comme une ressource désormais illimitée. Nous ne sommes alors plus pressés de réaliser nos projets. Ainsi, selon certains détracteurs du transhumanisme, ne plus mourir provoquerait une procrastination généralisée car nous aurions "le temps" de remettre à plus tard nos projets de vie. (personnellement, je trouve cet argument absurde, mais ma prof de philo de terminale le soutient.....)
- Supprimer la mort modifie l'identité de l'espèce humaine, sa nature.
- "Il faut bien mourir un jour", la vie finirait par être ennuyeuse ?
Personnellement, je n'ai pas de problème avec la suppression de la mort et tous les autres aspects du transhumanisme (au contraire, même)
Sinon, comme toujours, vidéo très intéressante, claire et bien réalisée !
je pense qu’augmenter fortement l'espérance de vie des individus serait bénéfique, ça responsabiliserait sur l'impact de nos décisions et actes sur le long terme (sur le plan écologique par exemple)
Peut être sauf qu'à l'inverse on serait logiquement de plus en plus nombreux de manière stratospherique, ce qui est anti écologique...
@@schmi2092 Justement non, on ne serait pas forcément "de plus en plus nombreux".
@@sebastien5048 oui en effet depuis que j'ai posé ce commentaire j'ai appris que ce n'était pas forcément le cas ;)
@@sebastien5048 comment ça ? si on meurt moins alors il y a beaucoup plus de naissance donc on est beaucoup plus non ?
@@nekodesenfers666 Tout dépend du nombre d'enfants que fait chaque individu au cours de sa vie. Tant qu'en moyenne, il y a (strictement) moins de deux enfants par couple, alors il n'y a pas d' "explosion" de la population.
Prenons une population de 200 personnes (100 couples), avec en moyenne 1 enfant par couple. Il y a donc 100 enfants (50 nouveaux couples). Si on garde le même taux de natalité, ces couples auront 50 enfants, qui eux même auront 25 enfants, 12 petits-enfants, 6 arrières-petits enfants, ... bref, le nombre final d'individu sera 200+100+50+25+... , et cette somme infinie converge vers 400. En fait, tant que le nombre d'enfants moyen par couple reste en-dessous de 2, la population ne dépasse jamais un certain nombre.
On pourrait se dire "ah mais du coup c'est chiant, ça veut dire qu'il faudra empêcher aux gens de faire plus de deux enfants !". Mais ce n'est même pas forcément vrai : par exemple en France il me semble qu'on est déjà bien en-dessous de 2 enfants par couple en moyenne, et pourtant personne ne nous empêche d'en faire plus si on le souhaite.
Merci pour la conf d'aujourd'hui ! c'était difficile de suivre, en tout cas la seconde session, et impossible pour nous pendant les questions, cela dit on a beaucoup apprécié (et rigolé, on a des photos collector si vous voulez :D). Il ne faut pas sous-estimer les financements de recherches ayant un lien avec le non vieillissement, en biotech avec la technologie crispr qui est une techno qui pourrait permettre de bidouiller les gènes responsables de la sénescence par exemple, la "bionisation" de l'homme avec des exosquelettes et des choses plus invasives, l'IA... travailler sur le génome pose des tonnes de problèmes éthiques vu qu'un gène a souvent plusieurs fonctions parfois difficiles à identifier, mais cette techno crispr pourrait rapidement donner des résultats dans le sens en question... les transhumanistes, qu'on goûte très partiellement, ont d'ailleurs sorti des articles sur le sujet. Encore merci !
Je serai sur le Discord "Le laboratoire de Talos" à partir de 19h pour échanger en live vocal avec vous, rejoignez-nous si vous voulez ! Invitation sur le Discord : discord.gg/b8g2XHP
Monsieur Phi ne serait-il pas effrayant de vivre dans un monde ou la mort aurait quasiment disparue ? cela signifierait que soit la population mondiale exploserait soit seul certaines personnes auraient le droit de se reproduire. je trouve plus égalitaire le principe d'une espérance de vie limitée cela laisse au génération future une chance d'advenir
Une video qui m'a ouvert une nouvelle porte que je ne connaissait pas! A la réfléxion, je trouve ces recherches pertinentes car arriver à un résultat aplicable, permettrait de retirer un certain frein, censure de conscience que je ne me hasarderais pas à nommer ici, tellement il est latent et intriqué à notre notion actuelle d'humanité. Réfléchissons ensemble : Plutôt que la mort c'est de se laisser mourir, et la fatalité qui en découle, qui nous font tous nous placer "naturellement" dans la position du Joueur. Avec tous ce que cela implique : Des règles, un but, un "game over", le divertissement, bref un joueur qui certes est à la fois acteur et contrôleur de sa vie, mais surtout qui a l'infime conviction d'être libre. Et c'est aujourd'hui une tendance que je remarque, cette envie de liberté, le développement de nouvelle façon d'atteindre la connaissance, jusqu'à la manière dont notre société de consomation c'est imposée, n'est peut être d'une conséquence de notre vision de la mort. Changer notre rapport à cette dernière permettrais de changer notre condition et de ne plus être dans cet écrin, et de ne plus être dans ce déni, cette illusion. Peut être même de vivre pleinement pour la première fois, ou du moins d'une façon nouvelle que par l'acceptation de la mort (une autre manière de faire. Si cela fonctionne je pense que cela permettrais à l'humanité d'évoluer d'une manière qui lui ressemble : en dépassant le possible.
Donc je suis plutôt favorable à ces recherches.... MAIS Il me reste cependant en tête une idée amer : Imaginons que nous arrivions à "guérir" de sénéité, l'être humain se créra peut être autres "maladie". Il restera je pense, une volonté (consicente ou non) de l'humain d'illusionner une autre "maladie" pour conserver son rôle de "Joeur". Est ce que l'illusion n'est pas la vrai maladie intrinseque à la condition d'ête humain ? Comme le disais Dirty Bioloby dans l'épisode hommage à Robin Williams, l'être humain est dépendant au histoire, nous avons un besoin compulsif d'associé les choses pour en créer un univers. L'humain doit-il se tromper lui-même pour se sentir vivre ? Est ce que l'humain n'est pas voué se faire un Joeur quelque soit son rapport à la mort ? Pour faire un dernier parlallèle avec le Jeu, si on trouver un moyen de supprimer "l'Amusement" de toute l'humanité, pensez vous que ça changerai notre rapport à la mort ? A la Sénéité ?
Il y aurait beaucoup plus de chose à dire (sur la conséquence sur la construction de la personne, de la vision de succétion etc.), mais je m'interroger sur cette petite partie du problème ;) Qu'en pensez-vous ?
Un sincère merci, pour cette video encore une fois !
Excellente vidéo Monsieur Phi à la fois sérieuse et drôle pour les réactions que nous pourrions avoir concernant des sujets de près ou de loin rattachés au vieillissement. Ce qui va suivre pourra être repris tôt ou tard par moi mais, déjà, je pourrais dire que vous croiriez trop à la notion de liberté faisant en sorte que nos contemporains à travers ou non les divertissements selon vous, essayeraient d'éviter la question à savoir quoi faire pour ne plus vieillir. Vous et moi pourrions plutôt avoir l'impression que ces derniers pourraient avoir été non-, mal- ou désinformés, ce pour quoi ils pourraient nous donner l'impression qu'ils pourraient se désintéresser de ce genre de question où au fond toutes les questions seraient importantes.
Ce que donc nous observerions, c'est que les loisirs correspondraient à un besoin bien précis et que ça aiderait justement à vivre pour éventuellement passer à une autre étape. Qu'ils pourraient se poser des questions ontologiques (philosophiques) dirait É.T. Parizot du genre qu'est-ce que la vie, qu'est-ce qu'un? Ce pourrait être vrai! Serions-nous inévitablement avec nous comme avec eux pour savoir si directement ou non (malgré les sondages des sc.), ils se poseraient ce genre de question? Il y aurait donc et aussi des tas d'autres questions qui seraient importantes qu'ils se poseraient dans un univers que nous saurions désormais interconnecté mais dont la Structure complexe (avec un grand S) disait... nous serait cachée, inconnue ou allons savoir quoi d'autre.
Le vieillissement ne serait donc pas une maladie au risque de la désinformation mais devrait être effectivement considéré car nous en mourrions plus souvent qu'autrement de ses conséquences. Mais dès lors une question ontologique : que serait-ce donc et effectivement le vieillissement? Certains auraient pu parler d'un processus normal (?) d'oxydation dû entre autres à la respiration cellulaire inévitable de l'oxygène dans l'air ou non, d'autres à des erreurs dites d'Orgel s'accumulant au sein même de nos cellules suite ou non à ces oxydations ou à cette respiration. Mais qu'est-ce que ce serait bien et tout à fait au juste, encore une fois, la sénescence? Comment l'un serait différent de l'autre ou comme pouvant entraîner l'autre? Qu'elle pourrait donc être le processus exact?
Suite à ces questions, minimalement nous aurions pu observer malgré tout que l'habituation entre autres à l'effort physique entraînant entre autres une meilleure capacité cardio-respiratoire et vasculaire, ou les formes plus passives de prises d'antioxydants sous toutes les formes naturelles ou médicamenteuses, seraient plus à même non pas d'arrêter le vieillissement mais du moins de le ralentir. À l'inverse, nous aurions pu entendre que l'inactivité physique (le sédentarisme), la mauvaise alimentation ou trop centrée sur les lipides, le tabagisme, l'alcool, les drogues et Dieu on ne saurait quoi d'autre par des images comparatives et/ou des performances que l'on aurait pu montrer, fourniraient la preuve qu'elles consisteraient en son contraire.
Donc, déjà ces choses ne consistant pas ou non encore à des maladies mais probablement à l'inesthétisme, au ralentissement de fonction, voire à quelque problème ponctuel mais pas encore à l'ostéoporose, l'infarctus du myocarde, au cancer, à quelque autre maladie directe ou indirecte bien identifiée reliée ou non à l'âge, ne pourrions-nous pas affirmer un peu plus certainement que le vieillissement ne serait pas une maladie? Sans déni de réalité, ne serait-ce pas tous les problèmes reconnus qu'il faudrait réguler à la racine du mal? Pour le reste, il pourrait nous sembler effectivement que serait un laxisme dans nos propos si nous affirmerions, jusqu'aux formes les plus subtiles, qu'il faudrait souffrir pour connaître le sens de la vie, être beau, etc. La méthode forte en éducation devrait être effectivement évitée comme on le saurait.
Je peux remarquer dans les commentaires une véritable dichotomie sur ce sujet, et je trouve cela vraiment intéressant. Personnellement, je suis radicalement contre ce traitement révolutionnaire qui serait " l'absence de vieillissement". Sans parler de la surpopulation ou encore du manque de ressource pour un nombre d'être humain conséquent, je ne verrais véritablement aucun plaisir à vivre si notre temps ne serait pas décompté. Je prendrais la citation dans le film " Saw " disant que le plaisir réside dans la présence du manque. Par exemple, on dégusterait goutte par goutte un verre d'eau si celui-ci serait notre dernier verre.
Ce n'est pas forcement l'exemple le plus pertinent j'en suis conscient. Mais, la mort n'est pas quelque chose de bien en soit, néanmoins je reste convaincu qu'elle rend nos vies meilleurs sans que nous y pensions.
Il suffirait de ne plus faire d'enfants pour résoudre le problème de "surpopulation".
"Le plaisir réside dans la présence du manque". Et si personne te donne ce dernier verre d'eau, est-ce que tu continues à profiter du manque? Quand tu vois un gars crever de faim dans la rue, est-ce que t'es jaloux du plaisir du plaisir qu'il a à rien avoir à bouffer? Est-ce que tu sens que tu viens de dire une belle connerie? ;)
Et pourquoi on ne pourrais pas l'arrêter? C'est justement tout le but de la video que d'expliquer que c'est envisageable. Du coup pourquoi ne pas l'envisager?
L'argument "Mais la vie serait trop longue" me semble semble aussi vraiment faible. On pourrait tout à fait imaginer une société où tout le monde déciderait du moment de sa propre mort et pourrait partir sans souffrance, selon ses propres conditions. Ce qui serait carrément mieux que la déchéance et l'incertitude qui nous attendent à l'heure actuelle.
Nicolas Delaeter sauf que ça contredit l'idée initial d'éviter la mort. Enfin bon j'ai fait un commentaire à ce sujet entre autre.
l'idée initiale c'est surtout que puisqu'on chercher tellement à retarder la mort (en essayant de soigner le cancer par exemple) pourquoi ne pas le faire en cherchant un remède à la vieillesse?
Surtout que c'est toi qui affirme qu' "on finirait par regretter notre vie trop longue". Je ne suis vraiment pas sûr que ce soit le cas pour tout le monde mais si tel est vraiment ton cas, il me semble facile d'y remédier. Pourquoi alors plaider contre la fin de la sénescence si ça peut significativement réduire la souffrance de l'humanité toute entière?
Nicolas Delaeter déjà sans la sénécence on allongé considérablement l'espèrance de vie ne serai se parce qu'elle augmente le risque de cancers. Il y a donc, sachant que les personnes d'un certains âge trouve souvent leur vit trop longue, une probabilité très élevé que tout le monde finisse par ressentir la même chose. Et si on poursuit l'objectif repousser la mort il est tous à fait logique d'interdire le sucide qui limite notre espèrance de vie. L'accepter c'est changer de paradigme pour entrer dans celui de l'utilitarisme dans lequel arrêter la sénécence reste toujours valable on est d'accord. J'ai à présent une question plus personnel: j'ai une chien ne de 15 ans qui va bientôt mourir ce qui a le don de m'agoisser et je ne parle même pas du jours où ça arrivera, pense qu'il faille la soignée de sa sénécence?
Bonjour ceci est un message de 2020, pas la peine d'illustrer ton exemple de pandémie, on a très bien compris.
Mais cette idée présomption d’impossibilité, ça n'est pas un moyen de rationaliser le fait que l'on a sacralisé la mort ?
Danse Macabre au début xD bien dans le thème !
Excellente vidéo, toujours un plaisir !
Il est quand même gentil le monsieur de parler de nous \o/
Trop bien tes vidéos :)
(C'est tout ce que j'avais à dire)
Monsieur Phi C'est celui qui dit qui est ^^
Quoi qu'il arrive, faut accepter de vieillir, car c'est un luxe que beaucoup n'ont pas mais dans un sens, nous sommes en permanence dans ce vieillissement ^^
J'ai voté plutôt bénéfique mais je pense que ca serait le cas sur le long terme ; A court terme j'imagine que seul les riches pourraient en profiter et qu'ils ne feraient pas seulement de bonnes choses. Donner l'immortalité à quelqu'un qu'on s'accorderait à qualifier de mauvais, c'est pas la meilleure idée mais d'un autre coté même sans l'immortalité y'aura toujours une autre personne mauvaise pour la remplacer donc quelque part ca s'annule. Je pense que le bon l'emporterait plus le temps passerait parce qu'avec de tels durées de vies on pourrait se rendre compte de ce qui fonctionne pour le bien global. C'est comme les personnes âgées qui s’assagissent avec l'experience mais de manière globale et sans le contre coup de la vieillesse.
Jimmy le problème, c'est que l'amélioration suit un processus d'essai erreurs. Croit tu que tu pourrais convaincre les gens du XVIII et XIX eme siecles de laisser les femmes voter s'ils étaient encore vivants, j'ai des doutes. Pour qu'une populations puissent s'améliorer avec le temps, il faut une selection, dont le seul moteur viable et efficace serait la mort. On le voit bien dans l'evolution : les espèces s'adaptant le plus vite et le mieux sont celle qui vivent le moins longtemps et ayant la plus grande progéniture. Soit tout le contraire de ce vers quoi on tend. Il faut faire une choix : soit beaucoup d'enfants et peu d'espérance de vie, mais tu continue a t'adapter. Soit pas d'enfant, immortel, mais tu peut faire une croix sur l'adaptation de la société jusqu'à la fin des temps. C'est toi qui voit.
Pareil je pense que ce sera bénéfique à long terme, avec l'espoir qu'on deviennent plus sage avec le temps, et que comme les générations seraient probablement plus longues (si on retarde aussi la procréation), les erreurs de jeunesse auraient moins d'impact (dans une vie, sur la planète...) avec en prime plus de faciliter à se consacrer a qqch sans se dire qu'on en abandonne forcement d'autres..
Super vidéo, j'avais déjà abordé ce sujet avec kurzgesagt justement, un écho très agréable !
malgrés tout je n'arrive toujours pas a consevoire la mort comme maladie ... (je suis assez dure du globe ... et mou du globe aussi remarque)
admettons que nous ayons déjà répondus a la question sur la gestion de la natalité ... Il reste quand même un problème assez gros selon moi ... le fais que nous mourrions pour laissé place a une diversité (pour le moment croissante) d'autres être humains qui sur le long terme permet de potentiellement survivre a plus de choses malgré que nos compétences scientifiques soient incomplet ... on remarque aussi que les grands savant publient avant leurs 35 les grandes théories qui les rendrons célèbre ... est ce simplement parcequ'apres la vieillesse les laissent diminué ou simplement parce-que n'importe qui n'est pas capable de publier n'importe quoi et se même sans envisager son potentiel intellectuel comme on le mesure ... ce que je veux dire par la c'est peut'on espérer continué d'avancé a un rythme soutenus avec sur le long terme les mêmes individus et plus globalement est ce bon pour notre espèce ?
Sans compté que le trans-humanisme tend de manière général vers l'eugénisme ... l'idée étant aussi de sélectionner a la naissance nos enfant potentiel selon des critères etabis de maniéré arbitraire selon une mode esthétique ou ce qui a l'heure ou nous parlons nous semble bon ... cela aussi ne tendrais t'il pas finalement a réduire notre potentiel génétique sur le long terme nous affaiblissant du même coup alors que nous pensions créé un homme a la pointe de l’évolution ... le hasard de la vie et de la mort ne permet t'elle pas plus que nos calcules et n'est il pas plus efficient qu'un groupe de chercheur éclairé ?
voila quelques interogations a la con :p d'autant que j’éloigne un peu du sujet mais vous vous en pensez quoi ?
etienne180
Des remarques intéressantes je trouve!
À noté que la nature n’agit pas pour maximiser les capacités de l’individu, elle agit complètement au hasard. Il n’y a aucune volonté guidée dans le processus des mutations. Donc une intelligence artificielle qui a pour but de maximiser les capacités humaines sera nécessairement plus efficace.
Cependant c’est intéressant comme remarque car il faut bien insérer cette recherche pour continuer d’avoir une amélioration des individus au fur et à mesure des générations.
pourtant il semblerais qu'as part le rat taupe nus ,éventuellement le homard la Turritopsis nutricula (qui avec le rechauffement climatique tendrais a créé des problèmes de biodiversité soit dit en passant) et l'axolot d'une certaine façons ... on retrouves assez peu d’être vivant aillant un organisme visant a retarder au maximum la mort en réduisant ou tentant d'inversé le processus de vieillissement ... se qui me fait pensé que les animaux qui vieillissent s'en sortent généralement mieux sur le long terme que ceux qui ne vieillissent pas (je suis conscient que ce que je dis semble biaisé) ainsi je ne dis pas que la nature agis consciemment mais que normalement au mieux ton mode de développement fonctionne au plus on auras de chance de retrouvé des organismes l'ayant adopté et si on le retrouve peu pourquoi ? d'ou mes question plus haut ...
etienne180
Ah oui en effet je n’y avais pas pensé. Peut-être que cette capacité de retarder le vieillissement est le résultat d’un ensemble peu probable de mutations? Cela expliquerait cette minorité mais n’étant pas du tout expert dans le domaine cela n’est que supposition
Tout à fait d'accord avec tes arguments. Mais bon, soyons sérieux, si un vaccin contre le vieillissement voit le jour, de façon tout à fait égocentrique et assumée, je le prends! C'est peu être ce dilemne qui fait qu'on espère que ça arrive, sans rien faire pour que ça arrive!
personnellement même si l'idée me plais bien ...honnêtement je ne saurais que faire d'une vie éternelle ... la mort me faits peur surtout quand je pense as toutes les choses que je manque et que j'ai manqué ... mais les ferais je si le temps qui m’étais impartis n'avais pas de fin ? je ne pense pas non plus ... mes possibilités étant limitées il y'as bien un jours ou je souhaiterais que tout s’arrête ... la possibilité d'un médicament me donnant la possibilité de choisir quand et dans quelle état est attrayante mais est ce que le plaisir individuel de chacun mérite tout l'investissement par exemple logistique pour permettre ce caprice ?
Le souhaite de la vie éternelle se crée par rapport a la peur de la mort (et donc de la sénescence) mais que tirer de plus d'une vie qui retendrais vers l'infinis ... c'est aussi ça que je voulais dire quand je parlais des gens qui après 35 ans ne publiais plus grand chose de grandiose ...c'est a partir de quand avons nous explorer tout ce qui nous passionne avant de s'agripper a de vieux souvenirs...
Et des souvenirs parlons en ... notre mémoire est forcement limitée on ne peux se souvenir de tout ... c'est pour cela que notre cerveau sélectionne des données eparces qu'ils peu reconstruire en fonction de ceux des autres ... mais jusque combien d'année notre mémoire reste t'elle efficiente ...après 300 ans que garderions nous de nos 50 premiers années ? finalement ne vivrions nous pas déjà a 200 ans comme des êtres aillant toujours existé ne sachant finalement plus rien de ce que nous avions bien pus être ? comment le vivrions nous ?
je dois avoué que vivre une très longue vie me fais bien plus peur que de mourir parce-que je doute que notre corps tiennes le choc :/
Après vive les spéculations on me diras mais je doute que des gens veilles réellement vivre plus de quelques maigres centaines d'années alors a quoi bon tué la vieillesse ?
L'important n'est peut-être pas d'arriver au bout de sa vie avec un corps parfait mais de pouvoir se retourner et se dire bon sang quel voyage...
hahaha je comprends votre point de vue
@@yk4r599 je fais attention à ne pas l'écourter trop vite mais ça fait 49 ans que je vis comme ça et je ne le regrette pas.
Je m'éclate bien.
Avec du recul, j'ai commencé tôt. 😏
Je me souviens de la réponse que j'avais fait à mon père qui râlait car j'avais passé le permis moto sans lui dire.
Il me disait que ce n'était pas raisonnable et dangereux.
Je lui avait répondu :
Mais papa, est-ce que la raison, ce n'est pas d'être également un peu déraisonnable parfois ? 😁
Il avait râlé en rigolant.
@@fredericmartin8758 Et vous voilà sur internet maintenant ! Bonne vie à vous.
@@yk4r599 pas trop d'internet c'est un mange temps.
Bonne vie à vous aussi
bénéfique car ça nous poussera à penser sur le long terme : meilleure qualité de la nourriture, moins de plastique, de polution, de réchauffement climatique
Oui, mais pas sûr. À l'heure où la prise de conscience sur les problèmes écologiques est à peu près généralisée, reste la mise en perspective des enjeux de long terme, lointains, indiscernables, avec les petits problèmes quotidiens immédiats. Il faut bien manger, se déplacer, se chauffer, s'éclairer, se divertir et surtout faire tourner l'économie ; pour le climat, la sixième extinction et la disparition des ressources, on verra bien plus tard.
Les optimistes pensent que les générations suivantes trouveront peut être des solutions pour se débrouiller avec l'environnement et les ressources qu'on leur aura laissé, ou encore qu'ils coloniseront d'autres planètes, car la finitude de notre monde est une idée trop effrayante. Les pessimistes plaignent ces futures générations en culpabilisant. Mais est-ce que ça changerait si ces humains du futur, n'étaient autres que nous-mêmes ?
La tragédie des biens communs se déroule aussi bien sur des échelles de temps courtes que longues. L'espérance de vie n'entre pas en compte quand le problème est d'exploiter les ressources communes et rivales plus vite que les voisins. A quoi cela sert-il d'être un parfait écolo si nos congénères polluent et exploitent notre part du gâteau, mise à part de garder bonne conscience ?
Et puis ce n'est pas seulement une question d’égoïsme façon « après moi, le déluge. » En effet, on raisonne comme le fumeur ou le mangeur de junk food qui détruit sa propre santé à petit feu et consciemment pour assouvir immédiatement une pulsion ou une addiction. Ou encore comme le procrastinateur qui laisse à son lui futur les tâches rébarbatives, même si personne d'autre n'est là pour l'en soulager.
Le transhumain à la longévité pluri-séculaire ne serait donc pas automatiquement plus sage que nous autres humains périssables par le simple fait qu'il devra lui-même plutôt que sa progéniture subir les conséquences écologiques à long terme de son mode de vie.
À moins bien sûr de considérer qu'en vivant assez longtemps pour acquérir la sagesse sans pour autant être devenu grabataire, on puisse enfin dépasser le tragique "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait."
J'ai trouvé les réflexions apportées par cette vidéo (ainsi que par le commentaire posté il y a une semaine) extrêmement intéressantes; je n'y avais jamais réfléchi, me rangeant moi aussi derrière l'argument "c'est naturel, on va pas pouvoir le changer".
L'argument que j'opposerais cependant est le suivant: si nous soignons la sénescence, en quoi cela changera-t-il notre besoin de divertissement? Ne plus vieillir ne signifie pas ne plus mourir (par accident), et nous continuerions de vivre avec cette épée de Damoclès/angoisse de la mort, peut-être même d'autant plus que mourir par accident à 75 ans deviendrait un "gâchis" au vu du potentiel offert par 500 ans d'espérance de vie.
Mais la vidéo va même plus loin: dans l'expérience de pensée en fin de vidéo, on parle de "stopper le vieillissement", je suppose donc une espérance de vie infinie SI l'on enlève les accidents. Or cela semble très difficile à l'heure actuelle, et je pense que l'angoisse journalière finirait par nous rendre ou fous/folles, ou anémiques: qui oserait faire quoi que ce soit (même mettre un pied dehors), alors que cela pourrait nous ôter un bien éternel (notre vie)?
Et à partir de là, le progrès me parait impossible, même le progrès rendant notre vie plus sécurisée, puisque cela implique que des gens mettent leur vie (potentiellement éternelle) en danger et de manière toute bête: comment se rendre au travail/labo pour développer des outils de prévisions météo, sinon en voiture? A pied? Et si tu es pris dans un orage et frappé par la foudre (les chances sont minimes à l'échelle de notre espérance de vie, mais à l'échelle de l'infini?*)? Pas de soucis avec une appli météo très perfomante... Ah mince!
J'ai vraiment l'impression que nous avons jusqu'ici évolué en prenant la mort "naturelle"/par sénescence en compte, et que nous ne sommes donc pas prêt.es à un arrêt brutal du processus de vieillissement: selon moi, l'hypothèse imaginaire de fin de vidéo serait une mauvaise chose pour l'humanité. Par contre, penser le progrès dans l'optique de stopper la sénescence me parait plus pertinent, puisque nous ferions les changements nécessaires à notre confort et notre sécurité AVANT d'allonger de manière exponentielle notre espérance de vie. De plus, nous aurions aussi le temps de nous (re)construire philosophiquement, penser la vie sans la mort, ou penser la mort dans une humanité ou elle serait quasi-absente, ce qui est important aussi!
*je suis très mauvais en maths, et il est fort possible que je n'ai rien compris à la statistique: si je me trompe en disant que les chances qu'un événement se produise augmente si l'on multiplie les essais (j'ai plus de chances de faire un 6 au dé en le lançant 100 fois que 3 fois, alors que la probabilité de chaque lancer reste la même à chaque fois, à savoir 1/6), n'hésitez surtout pas à me corriger!
C'est dommage de ne pas répondre philosophiquement à la question de la vidéo dans une chaîne de philosophie.
Vous avez un peu oublié la philosophie au détriment de la science, chose dont pourtant vous avez bien argumenté dans l'une de vos dernières vidéo concernant la philosophie qui était délaissé de la science...
J'aime la plupart de vos vidéos mais là je reste sur ma faim car je n'ai pas appris grand chose sauf un nouveau mot et je n'ai pas plus de question en tête à la fin.
Vous auriez pu parler de ce qui fait de nous des êtres mortels, et pourquoi plutôt refusons nous de mourir? Car l'instinct de survie et de conservation est très fort en nous et il aurait été intéressant de se pencher sur les bases de l'être vivant et de sa nature même, pour aller ensuite sur les conséquences de la victoire contre la sénescence.
C'est plus une vidéo pour expliquer ou militer contre la vieillesse que se questionner sur la vieillesse car il y aucun argument des points positif et négatif de cette soit disante maladie incurable. Certes c'est intéressant de développer le point de vue d'un transhumanisme sans le dire mais un peu plus de philosophie sur ce sujet hyper important aurait été super.
C’est quoi la musique en arrière fond ?
J'ai mis néfaste parce qu'à court terme je pense que ça augmenterait les inégalités. Il y aurait peut-être la caste des immortels et les autres. De plus juridiquement on est pas prêt. Déjà qu'avec l'héritage taxé les inégalités persistent mais avec une accumulation indéfini dans le temps j'imagine même pas. Ces considérations économiques auraient un impact grave sur la société et mènerait à des tensions énormes sources probables de guerres. À long terme je ne sais pas trop. Par contre si on avait prévu la découverte et qu'on s'y était préparé pendant des dizaines d'années potentiellement ça serait très bien. Dans tous les cas à mon sens chaque individu à intérêt à se soigner du vieillissement quel que soit l'impact sur la société. Donc paradoxalement j'aimerais que cette découverte soit faite si je pouvais en bénéficier malgré l'impact que je pense qu'elle aurait...
À très long terme ça serait peut-être le ralentissement extrême de l'évolution de notre espèce et donc l'opportunité pour des pandémies ou autres problèmes de santé.
Intéressant, mais cette vidéo me laisse clairement sur ma faim: pourquoi voudrions (ne pas) mourir ? Y t'il eu des réflexions en ce sens ?
A la question "pourquoi n'y a t'il pas plus de recherche sur le veillissement", je propose l'hypothèse suivante:
Toutes les recherches sont financées dans l'espoir d'en tirer des bénéfices à l'échelle d'une vie humaine. L'espérance de gain perçu est donc moins importante que dans d'autres domaines.
Sinon pour le sondage, je pense que ça aurait des effets néfastes sur notre société, mais avec des perspectives à plus long terme imprédictible.
1/ comme dans bien des domaines, le coût des traitements est plus lié aux capacités de paiement des patients qu'aux coûts de production.
2/ Un traitement allonge la vie d'un patient peut donc être facturé la quasi-totalité de ses revenus.
3/ Au regards des inégalités actuelles, il est possible que le maximum des revenus soit atteint en ne ciblant que les 0.01% les plus riches de la population.
4/ Il semblerait par ailleurs que les riches s'enrichissent plus rapidement que les pauvres...
-> Cela pourrait déboucher sur une société proche de la nôtre... mais gouvernée par quelques riches immortelles.
Même si le traitement est plus accessible, on pourrait se retrouver avec une population esclave de ses prêts médicaux.
Dans le film "repo-men", on suit un "huissier" qui récupère des organes artificiels directement sur les patients insolvables. La durée de vie n'étant limitée que par le pouvoir d'achat.
Si les expressions "travailler pour vivre" et "gagner sa vie" me font déjà froid dans le dos, elles prendraient pleinement leurs sens et nous finirions peut-être par remettre en cause ce fait bien trop banal.
La période de transition d'une humanité mortelle vers une humanité amortelle, me semble un défi bien difficile à gérer.
Entre les problèmes de surpopulation, d'arrêt total de la fécondité ou de guerres pour le contrôle de cette techno, les scénarios catastrophes sont légions.
Enfin, si devenir amortelle semble satisfaisant pour un être humain, en quoi cela pourrait être bénéfique à l'humanité ?
Si l'humanité survivait à une telle technologie, il est quand même probable que les choix technologiques, mais aussi diplomatiques seraient bien plus durables ce qui serait enthousiasmant !
Ué bon il va falloir trouver d'autre planète habitable car on n'est déjà beaucoup trop sur terre alors si on commence à ne plus vieillir xD
On est absolument pas "trop sur terre"
@@Jean_RobertosJ'sais pas d'où sort ce discours mais il a l'air d'avoir pas mal de sympathisants depuis un bon moment maintenant
@@songbird_9563 C'est un espèce de truc qu'on entend partout et que donc tout le monde répète sans même s'y intéresser.
Sujet des plus intéressant avec une approche innovante et enthousiaste de Mr Phi que je remercie de lancer le débat.
Même si j'apprécie beaucoup l'intelligence de la façon de poser le problème et des arguments déjà effleurés (et qui seront sûrement davantage encore développés le 30, je suppose), j'ai voté "néfaste pour la société" (sans hésiter une seconde) pour une double raison mais qui peut n'en faire qu'une seule.
1.
Si l'évolution nous a doté de cette limite par le haut, je le pressens comme fortement lié à un enjeu d'efficacité évolutive majeure par le phénomène du renouvellement des générations. La nouveauté productive (et altruiste) s'entretient probablement bien plus dans le mélange de naïveté/apprentissage/recherche avide (car on dispose d'un temps limité) d'un jeune qui devient vieux, et laisse ensuite sa place (et sa pensée) à d'autres, que dans la science qui enfle à l'infini dans un seul cerveau susceptible de sombrer assez vite (probablement déjà après 2 siècles) dans un genre de folie mégalomaniaque et orgueilleuse de celui qui pense embrasser, mieux que n'importe quel plus jeune que lui, la totalité des connaissances de son temps. Sur le plan psychologique, on pourrait transposer l'argument dans le caractère souvent désagréable de la fréquentation d"une personne, même très intelligente et cordiale, mais imbue d'elle-même, suffisante et se sentant supérieure.
Moi qui suis cinquantenaire, je trouve vivifiant d'écouter les vidéos des petits jeunes que vous êtes (Lé, toi et plein d'autres bon ytbrs scientifiques), notamment car vous apportez un regard neuf, frais, qui peut tout remettre en cause ... et c'est le propre de la jeunesse. J'apprécie aussi écouter l'expérience et la sagesse d'un ancien, mais ça ne remplace pas ... il y a qqch d'intellectuellement attirant à écouter un jeune qui réfléchit bien, un peu parallèlement à regarder un jeune corps plein de vigueur et de beauté, dans la naïveté de ses jolies formes nouvellement acquises.
2.
L'autre argument (mais qui rejoint mon premier) quitte le terrain de la connaissance et des pensées pour celui des relations et du bonheur (thème traité avant-hier si je ne m'abuse). Il me semble qu'un des plus grand bonheurs de la vie consiste dans l'émerveillement de voir grandir un enfant, de l'aimer, de l'éduquer, de lui transmettre. Un monde sans vieillissement, c'est un monde où le renouvellement des générations devient complètement accessoire et non plus essentiel ... un monde aussi où l'appel de la vie (et du bonheur) risque de passer à la trappe pour une grande majorité d'éternels jeunes qui ne seront entourés majoritairement que d'autres "jeunes" depuis des siècles, et donc un peu (ou beaucoup) aigris et/ou imbus ... Gardez-nous d'un tel monde !
(3)
(Je note mon dernier argument entre parenthèse car il ne peut concerner que les croyants -je suis chrétien- pour qui la vie terrestre se comprend comme une "école de l'amour" au terme de laquelle s'ouvre une splendide prolongation de cette petite amorce de vie vécue sur terre, dans un monde où toutes nos facultés, connaissance, amour, empathie seront déployées en grand, tout grand, autrement plus qu'après des millénaires de vie terrestre dans un monde où le mal ne connaîtrait pas le même sort que le vieillissement (à savoir sa disparition). Pour un disciple du Christ, refuser de mourir, ce serait un peu comme un écolier qui refuserait de quitter l'école et n'en verrait donc jamais l'utilité véritable. Que dire d'un fœtus qui souhaiterait passer un éternité dans l'utérus protecteur, ignorant de quels joies de la vie terrestre il se priverait par là ? Ne le plaindrait-on pas ?
D'ailleurs, Jésus a dit "si le grain (de blé) ne meurt, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit" (Jn 12, 24) : bien-sûr il se l'appliquait à lui-même, annonçant sa mort qui donne la Vie ... mais ne pourrait-on aussi l'appliquer à ce transhumaniste multi-séculaire dans un monde empli de "vieux-jeunes" qui le laisserait finalement bien seul... Fin de la parenthèse et de mon long commentaire)
Et bravo à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout.
Si on arrête de vieillir et on continue à se reproduire, on risque d'avoir des problèmes de ressources coincé sur notre bonne vieille planète Terre... Et la question sera : peut-on guérir de la faim ou de la soif? Oui, je suis comme ça, je termine une réponse par une autre question ;D
Cette question revient souvent dans les conférences transhumanismes. Leur réponse est simple : la régulation des naissances. S'il naît moins de personne qu'il n'en meurt, la population décroit.
Bah c'est simple, dans 20 ans les robots auront pris tous les jobs peu qualifiés, du coup on tu tous les pauvres, comme ça on résout les pbs de chômage et de surpop en même temps.
Je propose que l'on tue aussi ceux qui n'écrivent pas français korecetmant :)
roh ça va, une faute d’inattention sur un verbe du premier groupe
Antoine Brunetti On peut aussi essayer de coloniser d'autres planètes
Food for thoughts:
- "A man from earth", film traitant de "l'hypothèse d'Homère" évoquée dans la vidéo. Je le conseille vraiment à ceux qui ne l'on pas vu
- Altered Carbon, série traitant, entre autre, des conséquences possible d'une découverte assez similaire sur la société,
- saison 3 ou 4 de Torchwood (spin off de dr who, par plusieurs aspects plus "sérieux"), la population mondiale cesse subitement de mourir.
Inspirée par ces différentes sources et pour répondre à la question de l'épilogue, je pense qu'une telle découverte aurait des conséquences humaines extrêmement importante et très dépendante de l'accessibilité et de la forme que prendrait le "traitement". Parmi les conséquences que je peux imaginer:
- une période de folie pur et simple lié à la remise en question de l'humanité (dans le cas où le traitement pourrait connu et facilement applicable à grande ampleur). La naissance d'une peur panique de la Mort, car celle ci n'est plus un événement normal de la vie mais une catastrophe devenue (extrèmement) rare... et toute les conséquences sociale que ça peu avoir: l'importance d'un risque mineur aujourd'hui sera complètement réévalué, chaque incidents pouvant avoir des conséquences éternelles (un accident provoquant un handicap mental par exemple).
- une crise humanitaire sans précédent, à la façon du baby boom, l'humanité mourant beaucoup moins ne fait pas moins d'enfants que précédemment (voir Torchwood)
- des conflits pouvant escalader jusqu'à la guerre pour avoir le traitement/en priver ses adversaires
- de la rétention d'information complète : le potentiel destructeur de cette annonce étant trop important il est juger plus opportun de maintenir le secret (si la connaissance de la découverte est celle d'un état) OU le pouvoir et l'enrichissement associé à une telle découverte est telle qu'elle n'est réservé qu'à une élite mondiale (si la découverte est privé) (je met cette possibilité avec l'augmentation astronomique du coût du traitement contre le SIDA il y a quelques années) (... dans cette logique, peut être existe-t-il déjà! ... on m'as dit qu'il y avait des stocks dans la zone 51 ;D )
- une "récompense" ou "reconnaissance" pouvant être attribué à certains (ça en ferais peut être même des élus/ des saints pour les religions, des "personnages historiques" pour des sociétés...)
Si je devais imaginer un monde tel qu'il est imaginé sans sénescence (donc avec un "traitement" effectué sur le long terme - modification du génome?), le déséquilibre naissance/décès déjà problématique à notre époque devra être extrêmement contrôlé (passant peut être par des stérilisation et autre joyeusetés). Dans le cas d'un traitement ayant un certain coût, le déséquilibre social risque d'être aussi extrêmement accentué (on peut facilement imaginer une oligarchie entre "mourant" et "immortels" ayant eu le temps d'amasser moyens, connaissance et pouvoir, ce qui est certainement un peu la thèse d'Altered Carbon).
Pardon pour le pavé, cette vidéo m'as donner pas mal matière à penser, merci!
Effectivement une vaccination massive de l'humanité contre la vieillesse provoquerait une transition démographique assez importante, avec le risque que cette augmentation de la population ne soit pas compatible avec l'augmentation de la production de nourriture et l'état de l'environnement. Mais si on sort de cette transition démographique le nombre d'enfants par femme diminuerait avec des enfants plus tardifs et un petit bémol.
En effet (je n'ai déjà pas beaucoup suivit mes cours de bio jusqu'en terminal et je n'en ai pas fait après donc bon...) le nombre d'ovules par femme est fixe (plus exactement fixé pour chaque femme), donc il n'y a pas de raison pour que la ménopause ne se fasse pas à un âge similaire. On peut penser que la durée des études pourraient augmenter vu l'augmentation de la durée de vie, mais les femmes (si elles souhaitent procréer) devront les interrompre avant leurs 50 ans (rha les mères ado, devoir s'occuper d'un gamin avec ses 200 ans). On peut donc penser à une sélection évolutive sur le long terme des femmes pouvant procréer plus tardivement, ou avec un cycle menstruel plus long ?
D'un point de vue société, l'augmentation drastique de la durée de vie impliquerait un allongement de certains parcours scolaires, la possibilité de se reconvertir plus facilement dans une activité, même physique dû à l'absence d'effet négatif du vieillissement. Je pense que ça peut être un plus. Par contre je me pose de sérieuse question sur la place des femmes en age de procréer (et de pullulance de partenaires masculins).
Merci pour ce raisonnement. Il me semble que l'on peut aller plus loin avec un argument mathématique. Imaginons que l'on ne légifère pas. Les femmes peuvent avoir autant d'enfants qu'elles le veulent tant qu'elles ont des ovules. On pourrait s'attendre à un taux de fécondité inférieur à celui de la majorité des pays développés. Le taux de l'Allemagne est de 1,50. On peut imaginer un taux de 1. Tablons sur une population de départ de 10 milliards d'individus avec pour simplifier 5 milliards de femmes en âge de procréer.
Ces 5 milliards vont engendrer 5 milliards de nouveaux être humains dont 2,5 milliards de femmes avant leur ménopause. Ces 2,5 milliards vont engendrer 2,5 milliards de nouveaux être humains dont 1,25 milliard de femmes. A ce moment, sur 17,5 milliards d'être humains, seulement 1,25 milliard sont des femmes fécondes. Au bout de 35 générations, on a une population cumulée 20 milliards d'individus ne pouvant plus avoir d'enfant naturellement.
On a dès lors un nouveau problème puisqu'il faut remplacer les morts accidentelles.
actuellement, pour un telle problème il y a déjà solution: en effet, il suffit de conserver ses ovules ou bien d'en créer à partir de notre patrimoine génétique artificiellement, nous somme déjà en mesure de créer artificiellement des gamètes. il ne serait pas inconcevable ainsi de faire une PMA pour les femmes désireuses de procréer.
cependant, un autre problème subsiste: quand procréer, en effet, pour éviter un accroissement trop fort de la population, on ne peut pas laisser les couples se reproduire sans recenser au préalable la volonté du couple à procréer, il faudra donc attendre que l'on considère que la population est suffisamment diminué (accidents) afin de permettre au couple de procréer et le gouvernement pourra donner son appuie en amont. Et là seulement, ils pourront avoir un enfant.
cependant, il y a aussi d'autre facteurs à prendre en compte, notamment le nombre d'enfant le l'individu, son ethnie etc, pour qu'il y est un renouvellement du patrimoine génétique du genre humain suffisamment important et éviter de se retrouver avec des blonds aux yeux bleus partout par exemple ...
recouer : ça partais bien mais je ne suis pas d'accord sur la fin : même si la diversité alélique baisse, ça reste une expression de la sélection naturelle... Pourquoi légiférer sur l'ethnie des partenaires ? Tu fais des enfants avec qui tu veux à ce que je sache... De plus, le fait qu'une grande partie de la population ne puisse plus se reproduire me paraît la meilleure solution pour freiner la croissance exponentielle de la population due au rallongement de l'espérance de vie
Josselin Massot jpense qu’un detail a etait oublier ,si l’on a la technologie nécessaire pour pouvoir arrêter de vieillir on pourra sans problème supprimer la ménopause . L'arrêt des cycles menstruels est provoqué par l'interruption de la sécrétion des hormones sexuelles, les œstrogènes et la progestérone, hormones produites par les ovaires. À partir de cinquante ans, les ovaires qui vieillissent de plus en plus, situation qui a débuté depuis la vie foetale, ne sont plus assez nombreux pour produire les hormones sexuelles. Autrement dis si les ovaires ne vieillissent pas production d’hormones donc pas de ménopause
Appo
le problème d'une telle société, c'est que le seul caractère qui permettrait à un gène de se reproduire dans la population, c'est si celui ci encourage la volonté de l'individu à se reproduire. Or, dans une société qui est en risque permanent de surpopulation, favoriser ce genre de gène est suicidaire.
il est donc important de contrôler la diversité génétique afin d'éviter que se genre de gène devienne majoritaire et qu'un changement des mentalités fasse que les individus veulent se reproduire frénétiquement...
ensuite, l’ethnie des partenaire sont sans incidence, mais par exemple, si une certaine ethnie est en sous nombre, on cherchera à favoriser son expansion etc...
Pour le coup, effectivement, j'ai une vrai peur malthusienne : risques de grosses crises / déclechenchement de guerres liés à la surpopulation et la raréfaction des ressources. Dors et déjà présents avec la montée en force des problèmes écologiques, je pense qu'ils exploseraient avec une telle découverte.
Le dévellopement est en train de mettre petit à petit l'humanité à égalité face à la mort avec une espérance de vie qui s'équilibre petit à petit dans le monde, malgré de fortes inégalités qui restent(voire, se sont fortement creusées dans les 30 dernières années), notamment liées aux inégalités économiques et aux guerres.
Quelque part, enlever cette limite imposée par le vieillissement ferait sauter ce facteur d'égalité entre les êtres humains. Nulle doute que les plus riches y auraient plus facilement accès que les plus pauvres. Or, je le vois également comme une limite à l'égoïsme forcené des gens : si ta vie a nécessairement une fin, autant chercher à lui donner en sens en étant utile aux autres, plutôt qu'accumuler toujours plus en vieillisant et jusqu'à la mort. Une vie potentiellement sans fin, ce sont des des gens qui vont accumuler des richesses et vont les défendre d'une manière encore plus paranoïaque qu'aujourd'hui en même temps qu'ils voudront à tout prix éliminer tous les autres risques de mortalité.
Bref, ma principale peur serait à quel point supprimer la limite du vieillissement déchainerait le sécuritarisme, l'hygiénisme et globalement les égoïsmes des gens. Là où l'idée que de toutes façons dans quelques dizaines d'années a un côté régulateur là-dessus : l'infini n'est pas un idéal de vie raisonnable.
La mort de la mort, c'est la mort de tout ce qui fait l'humain. L'humain, n'est ce pas justement celui qu'on enterre sous le "humus"?
Avec la fin de la vieillesse s'annonce la fin de l'Histoire et son humanité; l'humanité est unique par son historicité, et l'humanité n'est que parce que l'humain est ontologiquement historique. L'Histoire qu'est-ce si ce n'est une suite d'histoires ?
Mourir et laisser sa trace pour ceux qui viennent après, voilà ce qui nous sépare des bêtes et des dieux, de l'animal et de la machine. L'humain est le seul à être éternel précisément car il est le seul vraiment mortel.
La bête qui se reproduit à l'identique, comme le dieu qui se contente d’être, n'ont pas d'historicité et rien d’éternel; ils se contentent d’être immortel, jamais aucun lapin n'a figé son être dans un livre pour sa progéniture, jamais un dieu n'a connu d’après lui.
La mort de la mort, disons le, c'est la mort de tout ce qui fait l'humain : dans l'absolu, c'est la mort de l'Art. Il n'y a rien à laisser quand on sait qu'on sera toujours là.
L'éternité ou l'immortalité, il faut faire un choix, et assurément la fin de la vieillesse nous mène sur un de ces deux là.
Qu'on cherche à soigner la plus rare des maladies plutôt que celle que tous on vit est le signe d'une société pas totalement à coté de la plaque, qui cherche d'abord à réduire l'inégalité plutôt qu'a l'augmenter.
J'aime bien ta façon de penser.
Ta vision de l'humain est parfaitement arbitraire.
En plus parler de laisser sa trace vient directement de cette vision également arbitraire de l'humain et induit également des inégalités ainsi que des buts à l'homme au dela de sa vie. Auquels il ne peut donc pas profiter.. en quoi est-ce si rationnel ?
Cela crée cependant des comportements égoïstes (pas unique cause bien sur mais bon),des inégalités et des dépressions.
Bref, l'humain est bien plus que ce que tu dis, et l'intrusion d'une quelconque morale quasi divine, en plus d'être fallacieuse est finalement même dangereuse
Enfin... "l'humain estbien plus ce que tu dis" ou bien moins.
L'humain c'est un groupe biologique a peu près clair à notre époque. C'est tout.
On est pas au dessus des autres animaux ou quoi.
Ps : l'art peut être fait par divertissement et traverser finalement les époques.
Le Rapace +1 Tu as tout dit
Pour moi dire que la mort donne un sens à la vie.
Me semble aussi pertinent que de dire le générique de fin d'un film est essentiel à sa compréhension.
Peut-être pas le générique mais la fin du film... Si un film ne se terminait pas, s'il durait très, très très longtemps... prendrais-tu le temps de le regarder ? Y trouverais-tu le même intérêt ?
Je suis absolument contre ces recherches. Je m'explique :
La mort est tragique dans notre monde. Mais imaginez la mort dans un monde dans lequel on ne vieilli plus. Cela rendrait la mort infiniment pire car la mort nous privera d'une potentielle vie infinie.
Par peur de mourir d'un accident on ne ferait plus rien qui soit un tantinet risqué (déjà sortir dans la rue c'est risqué).
Il faudrait nous rendre immortel et là oui, mais à moins de transférer nos cerveaux dans des cuves et de contrôler des corps à distance je vois pas comment ça peut être possible.
Supprimer la vieillesse ce n'est pas empêcher le possibilité de mourir, c'est repousser indéfiniment l'échéance de la mort.
Je ne pense pas qu'on arrêterais les choses dangereuses, parce qu'on a déjà pas conscience de l'enjeu de la plupart de nos actions. Je n'ai pas envie de mourir aujourd'hui, parce que je vais peut être encore vivre 100 ans (si la médecine fait de gros progrès), et ça ne m'empêche pas de faire des activités dites à risque. Je ne pense pas prendre de risques inconsidérés, et je n'y pense même pas. Et je ne pense pas être seul.
"Il faudrait nous rendre immortel et là oui..."
--> Ça sera certainement possible dans des mondes virtuels (où les consciences seraient elles aussi dématérialisées), mais ce serait à mon avis un pur cauchemar. Imagine : on t'enferme dans une boîte pour l' "éternité". Ou pire, on te torture pour l' "éternité". Il faut au moins que l'individu puisse mourir rien qu'en le décidant.
Basto
Pour vérifier cette hypothèse, il faudrait vérifier si les gens font plus attention aux dangers quand l'espérance de vie a augmenté. Si tu veux mon avis, c'est le cas quand on vieillit, je pense que ce n'est pas le cas quand on est jeune!
c'est un peu le sujet dans JUmanji (le nouveau) :) #petetaréférence
imaginez simplement vivre indéfiniment sans vos proche si eux meurent dans un accident et pas vous je pense qu'il y a de quoi perdre la raison
J'ai une question, à partir de quel moment commençons-nous à vieillir?
Quand tu pourris de l'intérieur
Pour le coup oui j'espère réellement qu'un traitement contre la senescence arrive avant que je sois trop vieux. J'ai jamais compris les personnes qui pensent que la mort c'est cool (et pourtant continuent à vivre).
Si c'est un problème de surpopulation je suis prêt à me faire stériliser pour avoir ce traitement =p j'ai aucun problème avec ça.
Regarde les résultats du sondage, et déprime ;)
outch xD enfin au final c'est mieux que ce que j'imaginais.
Les humains ont eu des millénaires pour être conditionnés à accepter la mort. Toute la société est organisée autour de la mort. Les religions existent principalement pour faire accepter la mort. Bref on à un gros syndrome de stockholm avec la mort. Donc ça va être compliqué de faire changer la société d'avis à ce niveau là surtout quand une énorme partie considère qu'après la mort il y à un truc cool mieux que la vie.
Laezar je trouve personnellement que cela serait très égoïste de notre part on a déjà bouffé la plupart des ressources de la planète et on voudrait prendre la place des générations futures dans l'espoir de leur laisser quoi rien du tout ?...
Avez-vous déjà vu l'excellent film Time Out? Si non, c'est un monde où lors de tes 25 ans tu t arrêtes de vieillir et un chrono a ton bras se met en marche, pour vivre il faut travailler ce qui nous remet du temps, et les riches eux ont leur chrono en années. Le perso principal rencontre un riche qui, durant la nuit lui donne tout le temps qu'il possède, ne se laissant que 10 minutes afin de mourir tranquillement. Les explications? Il avait vécu mille ans, avait perdu goût à la vie car tous ce qu'il voulait c'était accompli. Donc mis à part le surpopulation qui est un vrai problème, pourquoi vivre pour l'éternité? A quoi ça sert réellement? Et déjà en sachant que la vie s'arrête beaucoup ne profite pas, si elle ne s'arrêtait pas je n'imagine pas le taux de feignasse que peuplerait le monde. De plus on ne peut pas dire aux gens d'arreter de faire des enfants car maintenant les gens seront traités contre la sénescence , c'est de la dictature ni plus ni moins. Pour finir je pense qu'il y a aujourd'hui beaucoup trop de pourris pour qu'on les fasse être jeunes toutes leur vie.
BAD_Sharck lutter contre la veilliesse n'est pas empêcher de mourir. On pourrais même autoriser le sucide pour permettre à tout un chacun de se donner la mort quand il le veut si jamais il s'ennuie ou souffre trop.
Excellente vidéo, le youtube français est vraiment incroyable ! Merci à toi :D
Pour ma part je pense que ce remède serait vraiment positif ! J'étais déjà au courant de ces recherches mais je vais me renseigner un peu plus, elles ont l'air passionnantes
En regardant France Danemark, j'ai eu envie de mourir.
michel lambin i
Les bleux ont perdus?
Loma Le Collectionneur non mais c'était chiant
moutonaj merci, j'en ai pas grand chose à faire de xe mondial cette fois (rital rpz)
Si mes souvenirs sont bons, après ça a été mieux...
Hhhh un an plus tard.. D Dinard saurai t il trouver la clé
Pour ta question finale, je pense que l'effet serait plutôt neutre car le traitement coûtera tellement cher qu'il ne sera accessible qu'aux personnes extrêmement riches, ce prix sera aussi élevé en raison de la difficulté de la mise en place du traitement ou du fait que dans l'ensemble, cette société n'est pas prête à offrir l'immortalité à tous, ceci n'étant pas rentable et probablement problématique d'un point de vue de la population et des ressources ...
"Je crois dans le salut de l'humanité. En l'avenir du cyanure" ( Cioran, #TeamPessimistes )
j'aimerai tellement ne pas vieillir ! j’espère que la science va vite avancer sur ce sujet :)
du coup le veganism est un divertissement ? ^^
je te vois partout ou bien ? XD
Du coup ta connerie et ton mépris de la souffrance d'autrui sont un divertissement ? ^^
girafe masquée
je vois que tu n'as pas compris mon comm :/ :
c'est une ref à Pascal (début de vidéo) et je demande si le "divertissement" dont on parle réfère également à la mort des autres et pas à la nôtre seule.
Le principe du véganism étant ,entre autre, de lutter, sans que cela soit possible, contre la mort d'autrui, on peut se demander s'il rentre dans cette catégorie ou pas (action anti mort, ou déni quoi).
mais peut être n'ai je pas compris le véritable sens de ton propos ? ou peut être es tu juste un troll anti vegan dont l'objectif serait de faire penser à tes éventuels lecteurs que les Vegans sont juste des non comprenants haineux? Ou peut être, HO NO! V comme Vegan.........mais donc.........OMG....les vegans sont des reptiliens...tout s'explique enfin...
restons détendus
recouer
c'est possible, je me fais assez ch* dans le tracteur, ces temps ci, donc je matte pas mal la TV interatcive sur mon laptop de récup :). ou c'est juste que tu as bon gout et que nous regardons les même trucs ^^
Désolé JCh, j'ai mal compris ton comm'. Au début j'avais bien saisi le sens de ton propos mais j'ai tellement l'habitude de lire de la haine sur YT, avec après ladite haine des petits "^^", genre "lé lgbt+ doive mourrir ^^ like çi tes d'accort lol", je vois ce genre de comm' si souvent que j'ai cru que tu trollais. Sorry 4 the malentendous : ) Je me disais bien que c'était curieux ce genre d'idées sous ce genre de vidéos.
Sorry for the malentendous and have a nice day ; )
P.S. J'ai une ÉNORME playlist de recettes cruelty-free sur mon compte (ainsi que des vidéos sur l'alimentation sans violence si ça t'intéresse).
Quelqu'un pourrait me rappeler le nom du grand classique en fond sonorecdu début de vidéo svp ? J'aimerais si possible le retrouver
Transhumaniste convaincu, je n'assisterai pas à ta conférence avec Lê, préférant laisser ma place à quelqu'un qui n'est pas déjà d'accord avec vous. Ceci posé, "que diriez-vous de 3 000 ans d'ennui ?" (Frank Herbert, L'empereur dieu de Dune) Le jour où nous abolirons la mort, nous serons confrontés à de nouveaux problèmes. Ce n'est pas une raison pour ne pas l'abolir, mais simplement un rappel pour ne pas sombrer dans l'idéalisme béat. Quant aux raisons qui font que tant et tant de gens, même en occident, sont hostiles au transhumanisme... Spiral Dynamics explique très bien tout ça.
Par contre, Utip ? Sérieusement ? J'ai cliqué pour voir, je suis tombé sur une publicité pour un déodorant... un vulgarisateur (parmi d'autres) qui propose aux gens de s'abrutir, n'est-ce pas un peu contradictoire ? Surtout que tu tournes déjà à plus de 2 000 euros de dons par mois sur Tipeee.
Le truc c'est de muter le son et de pas regarder la pub :)
Le site est assez mal fait. J'ai voulu tiper deux fois et j'ai eu deux fois cette pub alors que je suis déjà client chez eux.
Oui, je me doute que certains choisissent cette approche, mais je pense que ça soulève quand même une contradiction de fond, parce que même si ton audience "triche" tu encourages le principe de Utip en l'utilisant. Je vais faire une vidéo là-dessus (en essayant de ne pas clasher Thibaud qui n'est pas le seul vulgarisateur à tomber dans cette contradiction)
Bof, là, ça me semble être une recherche de "pureté morale" un peu excessive... N'oublions pas que c'est grâce à la pub que RUclips (un outil formidable) est gratuit. Par ailleurs, ceux qui désapprouvent le principe de Utip n'ont qu'à pas "Utiper", je ne vois pas vraiment le problème.
Enfin, tu dis que c'est d'autant plus regrettable que Thibault touche déjà 2000€ par mois... Je ne vois pas pourquoi un youtubeur devrait nécessairement ne pas "trop" gagner d'argent. Et j'ai plutôt confiance dans le fait que cet argent supplémentaire sera bien utilisé (achat de matériel audiovisuel, etc).
Beaucoup de gens réclament des Utip aux youtubeurs dans les commentaires si tu regardes bien.
Ça permet aux gens désireux d'aider mais incapables de donner sur Tipeee de contribuer sous une autre forme.
Il est vrai que dans ce monde de technologie, dans lequel les accès à bien des plaisirs se diversifient, se multiplient et deviennent abordables, une espérance de vie plus longue nous permettrait d'en profiter. Plus, cela nous permettrait de profiter de la sagesse de l'âge dans un corps sain, ce qui ne serait pas plus mal pour nos sociétés. Enfin, dans la mesure où celle-ci n'est pas provoqué par un ralentissement de notre rythme de vie, ce que je soupsonne.
Toutefois, je pense à ces gens sur leurs lits de mort. Ceux qui ont des regrets de ne pas avoir assez vécu, et ceux qui partent heureux. Je n'en ai qu'une vague idée du fait que je n'en ai jamais accompagné, mais je me dis que l'important n'est pas une quantité de vie, mais une qualité. Qui dit que ceux qui ont ce regret ne continueront pas de courrir après des chimères, et de ne pas se préoccuper des choses qui les rendent essentiellement heureux ? Au contraire, ils n'auraient pas le décompte final qui les feraient réaliser leurs "erreurs". Je suis d'avis que l'important, n'est donc pas tant la quantité, que j'assimile à une forme de gourmandise, mais de qualité. C'est notre sagesse qui nous fait profiter de la vie, en chaque instant, en qualité. Pour qui l'a, ce n'est pas une question de quantité. Et pour qui ne l'a pas, eh bien, peut-il vraiment profiter de sa vie, et une quantité supplémentaire changerait-elle quelque chose ?
La vie c'est super, je l'adore, autant en moi qu'en tant que phénomène ! Cependant, en admettant la théorie athée d'un vacuum post-mortem bien sûr, quel serait le problème de mourir ? "Tant que je suis, la mort n'est pas là, et quand la mort vient, je ne suis plus". Ce sont les autres qui sont tristes. Je pense par conséquent que le véritable problème à ce niveau est de travailler nos attaches à nos proches pour être capables de les laisser partir une fois le temps venu. Et si cette position épicurienne ne vous convainc pas, je serai curieux de savoir qu'est-ce qui vous terrifie tant dans le fait de ne plus exister...
Je ne suis absolument pas transhumaniste, principalement pr les arguments "contre" évoqués dans ta vidéo (+les dangers des dérives), mais tu m'a vraiment fait réfléchir (surtt la vision de la vieillesse comme une maladie), je vais sans doute me pencher davantage sur le sujet, merci !!
Que du bonheur ! Excellent comme toujours.
Ce serait abominable de vivre plusieurs siècles, quand on voit ce qu'on traverse déjà avec un seul siècle. Je ne sais pas en ce qui concerne l'humanité, mais je laisse le traitement à d'autres.
En plus, savoir que la durée de ma vie est limitée quoi qu'il arrive est un moteur, ça m'oblige à agir maintenant, à ne pas m'endormir sur mes lauriers mais à me dépasser et à profiter du temps que je passe ici.
Dernièrement, une humanité immortelle, qui ne se renouvelle pas, ce serait carrément fétide à mon avis. Quid de la transmission des gènes et des savoirs et de leur nécessaire brassage, dissémination, élimination, etc. Quid des enfants, autre moteur important de la vie et combien efficace. Nous deviendrions une espèce plus proche du champignon que du mammifère et je ne vois pas le bien que ça nous apporterait.
Vivre pleinement.
Si un traitement contre le vieillissement est découvert (mais pas contre la mort), la retraite perdra-t-elle de son sens ?
Petite proposition, en complément au sondage sur s'il existait un traitement contre le vieillissement, pourquoi ne pas faire un deuxième sondage sur qui serait prêt à le prendre?
Je serais tout à fait d'accord et nous devinerions qu'une grande majorité le prendrait car tous voudrait aller au ciel mais que personne ne voudrait mourir comme dirait la chanson... québécoise. Me lire ici-bas si vous le voudriez.
Merci beaucoup pour cet épisode, c'est toujours un plaisir d'entendre parler de la mort! :)
Pour le vieillissement, je pense que ce qui gêne dans l'idée de le "guérir", c'est que nous naissons avec. Nous sommes tous génétiquement programmés pour vieillir. Contrairement aux autres maladies qui ont des causes extérieures, le vieillissement, lui, est à l'intérieur même de nos gènes. Essayer de le "guérir" nous obligerait à modifier notre structure fondamentale, à modifier nos gènes. Bref, c'est tout le débat éthique et moral sur les OGM... Quelle est la limite morale au delà de laquelle modifier les choses n'est plus acceptable?
J'avoue que je n'ai pas la réponse... J'ai même pas d'avis...
c kwa le logiciel pour les microbes e tout svp ?
Au début de cette vidéo, je pensais que tu allais aller plutôt du côté de «on ne fait pas tous les efforts possibles pour vivre le plus longtemps possible». Un peu dans l'idée de la cigarette, mais en allant plus loin (bien manger, exercice, ... ou encore plus loin, comme les recherches sur la restriction calorique semblent démontrer que cela permet d'allonger quand même bien l'espérance de vie) et aussi au niveau collectif (qualité de l'environnement, sécurité routière, etc.).
Mais cela est, ma foi, bien intéressant!
Salut, d'abord je tenais à dire que je suis content que tu abordes enfin ce thème ,car javais apprécié la vidéo de kurzgesagt mais elle m'avait laissé perplexe quant à la nécessité d'un tel traitement et je suis persuadé qu'il n'y a pas de réponse simple a ce problème et c'est pourquoi d’ailleurs ça fait de cette question un très bon sujet de dissertation.
Bref j'aimerais donnera d'abord quelque argument contre l' "antivieillissement-pill":
premièrement, le plus évident, cela entraînera une hausse exponentielle de la population et l'humanité devra trouver un moyen de partager les ressources par nature limitées de la terre (eau, terre, nourriture), ce qui n'est déjà pas le cas si on regarde les disparités entre le "sud" et le "nord" . On a donc une limitation première qui est juste matérielle.
Ensuite l'absence de vieillissement serait la suppression d'une date butoir certes indéterminée mais nous pendant inéluctablement au nez de sorte qu'elle devient souvent le moteur chez l'homme pour la multitude des actions qu'il accomplit dans sa vie. L'homme est souvent bien meilleurs dans ce qu'il fait quand on lui pose des limites et l'infini de la possible vie éternelle pourrait l'amener à la procrastination sans aucune répercussion . L'homme prendrait moins de risque sous le prétexte que "la vie est courte" car justement elle ne le serait plus et devra trouver d'autre raisons(excuses?) pour accomplir ces actions ambitieuse et/ou stupide . Cela entraînerait un monde peut-être moins fécond en terme de prise de risque et donc de création.
Tout de même plus j'écris plus je trouve des contre arguments a ma thèse première ducoup sans transition
et de façon beaucoup plus concise:
-certes limitation des ressources mais l’absence de vieillissement entraînerait la disparition de la vieillesse et donc l'Homme aurait globalement sont corps et ses capacités cognitives a sont maximum ducoup avec la hausse de la population , la ressource "humaine" et donc le nombre de cerveau pour se pencher sur ces problèmes augmenterait ce qui pourrait être au final une bonne chose dans la limite que l'humanité collabore et sois globalement uni.
Si on refuserait certes de prendre certains risque dans l'absence de date limite on en accepterait d'autres , un ouvrier qui travaille à la chaîne et plus enclin a réclamer des droits si il sait que sa condition sera sans doute très longue étant donné que la retraite dans un monde sans vieillesse disparaîtrait sûrement également. Le vertige que procure l’infini rendrait la révolte encore plus légitime et donc une potentiel augmentation des droits humains.
Petite référence a ta conférence sur la superintélligence , l'humanité connaîtrait aussi les premiers "Dracula" des personnes ayant vécu tellement longtemps que le niveau de leur intelligence et inaccessible pour notre imagination
Malgré tout ces arguments qui promette (sur le long terme car a court terme ça serait surement le zbeul) un avenir meilleur,
je ne peux m’empêcher d'avoir une réticence vis à vis de la vie éternelle.
Cela est surement dû à l’absence de la mort , celle qui te tombe dessus sans que tu le saches, contrairement a la doxa qui la dit effrayante, je pense enfaîte qu'elle est rassurante . En effet si je n'ai pas de couperet au dessus de la tête je gagnes une certaine liberté sur le moment et la manière ou l'absence totale de ma mort ( on part vite fait sur du Sartre la ahah) , obtenir l'absence du vieillissement c'est sommes toute devenir maître de sa mort et donc de la délimitation de sa vie et cela est une liberté vertigineuse, car cela serait changer notre condition humaine,.
Mince j'ai plus trop de temps javais encore des trucs a dire sur le sujet mais ma condition d'humain dont le temps est compté fait que je ne peux m'éternisé sur ce commentaire Ciaaaooo
Que fait-on des gens qui vivent éternellement ?
Devra-t-on travailler jusqu'à en tomber malade de fatigue, la vieillesse ne devenant qu'un facteur de fatigue extrême ?
A-t-on la place pour loger/occuper tous ces immortels ?
Il me semble à première vue assez évident que les inconvénients surpassent largement les avantages.
Pourtant ces derniers sont certainement des plus intéressants ! Vivre plus longtemps apporte plus de recul sur la société, le monde, une expérience intemporelle (sorte de sagesse) à partager.
Mais le roulement générationnel est aussi une façon de faire avancer la société : avoir des gens qui ne meurent pas, ça veut dire que les changements sont beaucoup plus long à se mettre en place, on a du mal à faire place aux idées nouvelles, on ne remplace pas les personnes âgées, on ne fait que les rejoindre.
Ça veut dire que l'avis de ces personnes va prendre une importance folle parce que l'opposition de la jeunesse ne survivra plus aux plus âgés. On n'aura donc pas le choix que d'écouter les anciens. Ou bien la société se fissurera entre les nouveaux et les anciens, dans une sorte de guerre d'idée perpétuelle.
De manière générale, j'ai du mal à voir le remède contre comme la mort comme une chose particulièrement bénéfique.
J'en vois les avantages, mais les inconvénients me paraissent vraiment trop importants.
Passionnant! Merci de nous faire partager tes réflexions
Je pense que si l'on découvrait le moyen de ne plus vieillir, il y aurait la question de l'accès à ce remède, qui serait certainement très cher. Et si seul la population riche devient potentiellement immortelle, on devine aisément le côte néfaste de la chose. Cette idée me fait penser au film Time Out, une société où le temps de vie devient monnaie et donc les riches "immortels".
Pour répondre brièvement à la question en fin de vidéo (à savoir "Est ce que la découverte d'un traitement permettant d’empêcher la sénescence serait plutôt Positif, Négatif, Neutre, Sans avis"), je dirais les choses suivantes :
A priori, empêcher le vieillissement est une bonne chose. En effet cela nous permettrait de vivre mieux et plus longtemps. De ce fait, certains grands penseurs pourront exercer plus longtemps, et donc faire avancer les connaissances plus longtemps. On peut aussi dire que le nombre de ces penseurs finira inéluctablement par accroître et donnera une accélération, pourquoi pas exponentielle de l’avancée des connaissances.
Mais il serait dommage de ne pas prendre en compte les possibles effets pervers de l’allongement de la durée de vie, surtout quand cette augmentation de l’espérance de vie est virtuellement infinie à l’échelle humaine. On voit bien qu’une telle découverte augmenterait drastiquement le nombre de vie sur terre. La surpopulation a déjà posé problème a l’humanité. Durant le 20ème siècle, ces problèmes ont été contournées par l’invention de l’agriculture industrielle. Augmenter indéfiniment la population aura à terme pour conséquence de crée des grands conflits, et donc de grandes souffrances. En tant qu’utilitariste, je pense que trouver un « optimum de population », bien que très complexe, serait la meilleure solution. Je ne parle pas du fait que ces traitements bénéficieraient d’avantage aux pays et aux personnes les plus riches, et augmenterait certainement les inégalités.
Cependant, il serait malhonnête de dire que je sais lequel de ces deux aspects l’emporterait sur l’autre. Il est tout à fait envisageable de trouver des solutions aux problèmes de l’accroissement de la population comme l’humanité l’a déjà fait au 20ème siècle. J’admets également avoir survolé les bénéfices de ce traitement. Néanmoins tout cela relève à mon niveau de la pure spéculation.
En conclusion je n’ai pas d’avis tranché sur la question. C’est pourquoi j’ai répondu « sans avis », mais si je devais absolument en choisir un, je pencherais naturellement vers un aspect néfaste pour la société bien que bénéfique à l’échelle individuelle.
selon moi si la population arréterait de vieillire les effet positife serait : les grand esprit se recontrerait , avec une espérence de vie plus ou moins infini toute les personne sur terre serait tenter de faire tout les métier de tout tester de nombreuse nouvelle idée pourait ainsi apparaitre
les concéquence négative :
les hommes ne mourant plus et ayant des enfant la démographie aurer un enorme pique et on peut imaginer que aprés des décénie d'existance les hommes perderait peu a peu gout a la vie pour cause ils aurer tout fait et a ce moment le plus examplaire des hommes commenceré a boire a fumer... ce qui le conduira a sa mort et ceux qui n'y céde pas tomberé inévitablement dans une vie enuyeuse et les problème mentaux les gêterait alors
conclution : les modèle de sociéter serait complétement différent (le chois d'avoire des enfants ou non se ferait important car les ressource de la ou les planète serait limiter pour cette population ne mourant pas) de même l'économie telle que nous la connaison n'aurait plus son sens car le profit n'aurez plus d'intérer de même que les guerre et les interdit (soit la sociéter évolue vers des caste assurant sa stabiliter mais oppressant les gens soit on trouvera que en étant (presque) immortelle les règle n'on plus de sens en ce que chaqun aurat un peut moins de 99% de chance de faire tout ce qui est possible de faire)en extapolant on peut consevoire une sociéter d'ont le seule objectife sera de trouver des activiter pour les hommes.
si on bat le vieillissement, alors la perte d'un être proche ne deviendrait elle pas insoutenable?
Merci merci merci, de faire une vidéo de je suis atteint malheureusement de cette affreuse maladie, mais personne n'en parle !
Je suis dans les grandes lignes tout à fait d’accord avec ce qui est dit. Intuitivement j’aurais tendance à dire que trouver un remède au vieillissement serait une mauvaise chose. Mais après réflexion, avec tous les arguments posés, je me suis fait, assez facilement, convaincre du contraire. Au final, nous serions beaucoup plus préoccupés par la protection de notre environnement, d’empathie et de respect envers la nature (pour prendre cet exemple) parce que nous serions touchés directement car toujours présents d’ici 2 ou 3 siècles. Ce qui est tout de même très préoccupant vis à vis de la nature humaine, car on serait d’avantage préoccupé de notre avenir dans un contexte de non vieillissement que de celui de nos enfants dans un contexte où nous savons que nous n’y serons plus. Donc aimons-nous vraiment, en tous cas plus que nous-mêmes, nos enfants ?
Bien des personnes ont souffert ou souffrent encore de la perte d’un ascendant. Pour autant peut être que la plupart des gens ne seraient pas d’accord pour accepter, s’ils en avaient le choix, de continuer à côtoyer un grand-père ou une grand-mère. Sans doute parce qu’ils sont déjà mort, que leur deuil est déjà fait depuis longtemps, et que l’on peut avoir la sensation que leur décès (en tous cas les souvenir que l’on a eu de leur vivant) nous a appris et transmis directement ou indirectement tout un ensemble de chose, de principes, de valeurs. Ces choses que l’on aurait la sensation de perdre immédiatement si nos ascendants étaient toujours là. Ce n’est donc qu’une question de contexte ou peut être aussi de résistance au changement, de vouloir rompre une continuité à laquelle nous sommes habitués. L’argument du « c’est la nature » est effectivement facilement réfutable vu les énormes progrès qui nous permette d’être surhumains par rapport à nos ancêtres qui eux pour le coup était plus proche du « naturel » ( sans vaccins, conditions de vie, traitements médicaux, etc..).
Il reste tout de même une petite chose qui titille mon cerveau. Un logicien philosophe tel que l’auteur de cette très belle chaine RUclips pourrait peut-être encenser, réfuter ou se contenter d’un cri de stupeur…
De tous temps, les Hommes…..
Bref, on constate que nous avons globalement plus d’empathie envers les morts que les vivants parce qu’ils ne sont justement plus là… Et se demander pourquoi, serait au passage, une vraie question à se poser… mais pas ici et pas maintenant… voir évoquer ce sujet sur un bout de vidéo youtube serait amusant…
Bref... « Souhaitons-nous la mort de notre voisins? »
Bien sûr que non, mais il nous emmerde quand même pas mal de son vivant. A quelques exceptions près, par « respect pour nos morts», nous cessons à priori de critiquer, de juger et d'induire tout comportement d’animosité envers une personne lorsqu’elle n’est plus vivante (à part peut-être Léopold II de Belgique, Hitler ou bien…. sa belle-mère)
Et donc par raisonnement logique s’il n’y a plus de vieillissement et beaucoup moins de mort, nous aurions peut-être tendance à poursuivre et entretenir pendant plus longtemps, les rancœurs , les critiques et tout un tas de comportements envers l’autre qui nous conduiraient sans doute en extrapolant un tout petit peu, et bien à plus de conflits… c’est difficile à prédire… mais c’est un risque…
Croire qu’en vivant beaucoup…beaucoup plus longtemps, nous vivrons mieux… je ne suis pas sûr…
Et voila… maintenant, je suis tiraillé, je ne sais plus quoi faire, quoi dire, quoi penser, je ne vais plus pouvoir dormir, je vais à nouveau sombrer dans le nihilisme et la bière ambrée…
Merci MonsieurPhi… Merci... J’apprécie…
Bon je vais maintenant retrouver une activité normale…A tchao, Bon Vendredi
L'amortalité amène surtout tout un tas de nouvelles questions. Les retraites, les ressources terrestres à disposition, la démographie, le rapport qu'on a à la vie et la mort, j'en passe...
Alors je poste ça là parce que je ne me souviens plus dans quelle video vous y faisiez référence, mais alors MERCI de m'avoir fait découvrir Greg EGAN et La Cité des Permutants ! Une de mes plus belle experience de lecture depuis un bon moment, donc, merci :)
De rien :)
La vérité est qu'on en est loin. Hélas d'ailleurs ! J'ai fait 8 ans de fac de biochimie pour travailler a ce sujet ( c’était mon objectif ) et je te confirme que ce n'est pas un sujet sur lequel on est pris au sérieux. Et les résultats que l'on voit dans les articles sur le vieillissement sont très sur-vendus, on ne comprend a vrai dire pas la majeure partie des mécanismes cellulaires. Pour moi, le plus probable pour que nous voyons le vieillissement guéri de notre vivant serait une super-intelligence artificielle qui se consacrerait entièrement à ça.
Bon si on arrive a trouver ce traitement, il faudra trouver rapidement un système pour les questions démographiques, mais ici encore si une singularité technologique apparaît, il est impossible de dire ce qui se passerait (colonisation express du système solaire ? nouvelles techniques d'agriculture ? production d’énergie "illimitée" ? une intelligence artificielle peut faire tellement ! ) . Reste a espérer que le futur ne soit pas fait de guerres et de scénarios du genre.
C’est amèrement drôle de regarder cette vidéo en 2020 😅
Excellente vidéo ! Du coup je me pose pas mal de questions…
Pour commencer, il faut considérer l’homme intégré dans son écosystème, et donc la place de l’homme non sénescent dans celui-ci. Si l’on considère les écosystèmes et les fragiles mécanismes de régulations inter-espèces, on se rend déjà vite compte qu’en se soustrayant à la pression des différents pathogènes qui jouaient pour notre espèce le rôle de régulateur nous avons perturbé le fragile équilibre dans lequel nous évoluions (pas de propagande antivax, j’ai des enfants, ils sont vaccinés, je suis pour, tout ça tout ça). Si nous devenions capables de ne plus vieillir, et par extension de repousser sérieusement nos dates de péremption respectives, nous rajouterions une pression énorme sur notre environnement, du moins transitoirement, le temps que le rythme des décès rattrape celui des naissances. Ce genre de pression, à priori légère, s’avère terriblement impactante pour l’ensemble des autres espèces auxquelles nous sommes reliés. Compétition sur les ressources, invasion d'écosystèmes jusqu’ici peu connectés au notre, sans oublier que nous sommes aussi une source de nourriture pour de nombreux organismes qui devraient alors se passer d’un nombre conséquents de repas : l’espèce humaine est un énorme réservoir de phosphore (entre autre) et le phosphore doit tourner. Bref, à un moment ou à un autre, nous devons être mangés. Retarder cette échéance sur une trop longue durée pourrait avoir un sérieux impact. Alors peut-on envisager un être humain qui ne vieillit pas quand on sait qu’il n’existe pas de forme de vie autonome et indépendante ?
Cela rejoint bien évidemment l’épineux problème du nombre d’individus et des ressources. On propose parfois comme solution le contrôle des naissances. C’était bien évidemment ce qui se faisait de façon naturelle mais au combien douloureuse jusqu’au XXième siècle et l’apparition de la vaccination (non, encore une fois pas de propagande antivax par pitié). Mais l’idée que les naissances puissent être régulées par simple décision n’est-elle pas trop complexe, voir utopique ? Par ce que l’humanité n’est pas un tout uniforme, par ce qu’il y a des disparités d’ordre sociales, économiques, par ce qu’il s’agira bien souvent de décisions d’un groupe appliquées à un autre, etc… D’ailleurs, le problème des ressources est déjà d’actualité, mais sommes-nous sérieusement disposés à envisager un contrôle des naissances (ou pour le formuler plus clairement, à renoncer à la liberté d’avoir des enfants) ?
Maintenant prenons les choses d’un point de vue biologique. Le vieillissement touche l'ensemble de l’organisme, de façons diverses et complexes. Par ici ce sont les cellules composant les vaisseaux sanguins qui perdent progressivement un peu de leur capacité à se contracter, parfois l’inverse. Là, ce sont des déchets non évacués qui finissent par perturber les mécanismes de régulations intercellulaires. Ici encore, le cytosquelette des cellules se dégrade, leur faisant perdre un peu de leur cohésion. Bref, il s’agit d’une multitude de petits défauts et autres anomalies qui perturbent différentes fonctions, de façon variable, aussi bien dans l’organisme que d’un individu à l’autre. Peut-être est-ce en cela que le vieillissement diffère d’une maladie. Sa cause n’est peut-être pas unique. Du coup, cela n'amènerait-il pas à un traitement extrêmement complexe, tant dans la diversité des molécules qu'il impliquerait, que dans le calendrier des prises et des doses, qui devrait probablement être variable d’un individu à l’autre. Si tel était le cas, on peinerait à imaginer la complexité que représenterait un tel traitement, dont la modularité devrait être adaptée tout au long de l’existence.
Bien évidemment, il y a des mécanismes communs. Citons les télomères, le plus connu. Plus on vieillit (enfin, plus les cellules se divisent), plus les télomères diminuent (dans les cellules somatiques uniquement, pas les cellules germinales). Plusieurs études montrent clairement un lien avec la sénescence. Mais cela n’indique pas que « corriger » le raccourcissement des télomères résoudra automatiquement le problème du vieillissement. Peut-on envisager de résoudre le problème de la sénescence par un traitement uniforme ?
Par ailleurs, le mécanisme de raccourcissement des télomères est intéressant en ce qu’il est justement l’un des mécanismes « corrigés » par les cellules cancéreuses. En effet, c’est l’un des passages nécessaires pour qu’une cellule devienne immortelle. Et nous touchons là à une question intéressante : Avant de stopper la sénescence, ne faudrait-il pas s’assurer de pouvoir parfaitement contrôler et enrayer tout développement tumoral ? En effet, il ne faudrait pas voir à réduire la risque tumoral à un simple problème de sénescence. Il s’agit là plus d’un problème d’usure ou de durée d’exposition à des agents mutagènes. Plus une cellule vie longtemps, plus elle prend le risque de voir ses barrières « nanti-cancer » sauter. Sans sénescence, ne risquons-nous pas de simplement nous transformer en réceptacle à tumeur ?
D’ailleurs, pourquoi ce mécanisme a-t-il été sélectionné ? Pourquoi seules les cellules somatiques souffrent de ce mécanisme de raccourcissement des télomères et pas les cellules germinales ? Faudrait-il y voir un intérêt sélectif ?
D’ailleurs, on peut regarder le processus de vieillissement d’un point de vue évolutif. Pour certains, il intervient trop tard après la période de reproduction (l’âge auquel on a des enfants) et n’est donc pas assez soumis aux processus sélectifs, ce qui expliquerait que rien n’est été sélectionné pour enrayer les processus de sénescence. Pour d’autres, c’est justement l’absence de « non vieillissement » qui montre que la sénescence a pu être sélectionnée. Quoi de mieux que des individus en pleine forme et capable de se reproduire pendant 150 ans pour transmettre des gènes ? D'ailleurs certains chercheurs soupçonnent certaines espèces de s’être affranchit de la sénescence (en partie ? Totalement ? Restons prudents sur l’avancée des connaissances à ce sujet) preuve que c’est une voie qui peut parfois être sélectionnée. La question est donc, si l'absence de sénescence est une possibilité, pourquoi n’a-t-elle pas été sélectionnée jusqu’ici ? Est-il possible qu’une espèce non sénescente soit moins compétitive qu’une espèce avec sénescence ?
Enfin, regardons la sénescence sous un angle mécanique. Nos organismes sont soumis à un fonctionnement intensif pendant de très longue durée. Nos cœurs commencent à battre dès la 6ème semaine après notre conception et ne s’arrêteront plus jusqu’à notre mort. Nos mains sont l’une des structures les plus complexes qui soit, encore impossible à reproduire de façon artificielle (les progrès sont énormes, mais il y a encore beaucoup de chemin). Soumises à un usage ultra intensif dès la première année de vie, elles ne commencent à montrer des signes de faiblesse qu’environs 40 à 60 ans plus tard. Connaissons-nous une seule machine capable de résister à une telle usure ? Il est inévitable que des altérations, l’accumulation de perturbations, de déchets, d’usure, entraîne progressivement une dégradation de la machinerie biologique qui compose nos corps. Nous pouvons envisager un monde où nous serions capables de tout réparer, tout entretenir, tout rénover dans notre corps, mais en faisant cela ne passons nous pas outre une question qui me semble pourtant loin d’être évidente : Est-il possible d’envisager un mécanisme non sénescent ? Au-delà des questions techniques et mécaniques, est-ce simplement physiquement possible avec les lois qui régissent les interactions physiques ? Pourrions-nous envisager un moteur de voiture capable de tourner éternellement, sans jamais s’arrêter, sans jamais devenir irréparable ? Une voiture éternelle ?
Donc, même si la question est abordée puis résolue à travers la petite expérience de pensée dans la vidéo, pouvons-nous véritablement envisager un humain qui ne s'abîme pas ? Un humain réparé en permanence ? Car qu’est-ce que la sénescence ? Une maladie ? Une usure ? Un ensemble de mécanismes complexes faisant intervenir usure et optimisation, le tout régulé par des systèmes de contrôle globaux ?
Çà fait environ 6 mois que j'ai réalisé que défendre une idéologie matérialiste sans être transhumaniste était contradictoire, puis en fait que tout progressiste était un transhumaniste partiel qui s'ignorait et s'imposait une limite existentielle par méconnaissance d'une donnée scientifique dont "l'espace mental" est remplacé par une croyance qui lui fait peur (j'aime bien dire qu'une personne qui à compris le transhumanisme, c'est une personne qui dira "le transhumanisme n'existe pas").
A cette époque, je défendais seulement ce transhumanisme symbolique, et je m’intéressais à l'anarcho-transhumanisme; puis Kurtzgesagt et CGP Grey m'ont convaincu que les problématiques plus classiques pouvaient se défendre et s'inscrire dans la défense du bien commun sans que ce soit une lubie ridicule de capitaliste à la Musk, Kurtweil ou Attali.
Donc pour la réponse à la question, j'ai voté que ce serait bénéfique en décontextualisant la question pour dire que j'étais entièrement favorable au transhumanisme le plus radical (et que c'est l'aboutissement de mes idées). Mais factuellement, la tout de suite c'est trop tot, y'a trop de hiérarchie dans la société, ce serait bénéfique pour soigner les maladies, les blessures, la mort ect... mais ça donnerait aux élites un pouvoir bien trop conséquent pour pouvoir être balancé; donc c'est une expérience de pensée quitte ou double, qui peut donner trop de progrès au mains des élites pour stopper la marche inéluctable du progrès qui qui détruit croyances, pouvoirs, souffrances, idoles et hiérarchies petit à petit, ce qui est actuellement impossible. Dans le bon sens après ça peut rendre le peuple suffisemment fort pour dépasser ça aussi, mais c'est dangereux.
Maintenant, dans une analyse de matérialisme historique (oui c'est coco désolé, pour moi c'est Marx et Engels qui y ont pensés de façon intéréssée, mais c'est juste un exosquelette à la méthode scientifique neutre, au positivisme quoi), si les élites capitalistes actuelles qui sont justement des défenseurs d'un transhumanisme naïf se bougent pas tant le cul que ça pour financer la recherche la dessus, ben y'a peut être des explications. Je dirais qu'elles sont devenues athées en essayant de devenir leur propre dieu, mais justement de façon naïve, d’où ce transhumanisme égoïste naïf qui tient pas debout politiquement. Devenir son propre dieu en croyant au libre arbitre c'est de la pensée magique, du "I want to believe", donc ça fait sens historiquement que ce soit des personnes déterministes et nihilistes qui défendent fermement le transhumanisme. Donc ça fait aussi sens que les moyens technologiques, les financements et la médecine pour le permettre deviennent conséquent dans un monde plus à gauche que le notre, et que pour l'instant on se bouge pas tant que ça.
Ce point de vue donne un brillant vertige
première vidéo de philo post bac, ça me fait un bien fou
pour ceux qui ne pourront se déplacer pour assister à la conférence, ça serait super chouette si vous arriviez à la filmer et diffuser sur la chaîne.
Pour répondre au sondage : il semble assez évident que l'Humanité soit incapable, à l'heure actuelle, de contrôler son développement afin de s'intégrer de manière durable dans son environnement. Toute chose étant égale (ma vision pessimiste ne me fait pas espérer de changements positifs concernant cette intégration une fois la sénescence vaincue), prolonger la durée de vie de l'Homme ne fera qu'accélérer la dégradation de son environnement et donc sa disparition.
Génial! tous bonnement génial merci d'aborder avec nous ce genre de question,dommage que tu n'ai pas parlés de la définition de maladie ça aurait justifier un peu plus le combat contre la senescence.
Ce sera filmé votre conference ? Ce serait super. Merci
Cette vidéo ouvre des abîmes de réflexion.
J'ai pensé a cette vidéo depuis sa sortie et maintenant je suis quasiment persuadé que ça serait une bonne chose. On se retrouverait comme à l'époque de la découverte des vaccins ou des antibiotiques.
Franchement, les enjeux de surpopulation et de ressources ne sont pas si effrayants (vertigineux peut être mais pas insurmontables).
La population mondiale a explosé au cours des deux derniers siècles et on est encore là, il y a des soucis mais ça va même mieux qu'il y a 100 ou 200 ans.
Il faudrait complètement changer nos habitudes, mais pourquoi pas.
Ce qui m'interroge, c'est comment évoluerait notre rapport au temps, notre patience ?
Par exemple au travail ? Actuellement, c'est très à peu près 20/25 ans d'étude, 40 de travail et 20/25 de retraite. Déjà beaucoup de personnes trouvent long de travailler 40 ans (soit environ la moitié de notre vie).
Si l'espérance de vie passe à 200 ans, on ne pourra décemment plus réclamer une retraite à 60/70 ans.
En gardant les mêmes proportions, ça fait au moins 100 ans de travail.
Ce qui serait intéressant, ce serait pour la formation. Si l'on ne vieillit (intellectuellement et physiquement) pas de limite pour apprendre, alors qu'aujourd'hui, ça n'a pas l'air facile de s'y remettre à partir d'un certain âge.
Il y a aussi la notion de risque qui changerait : aujourd'hui, les années les plus précieuses semblent être les premières. Parce qu'on est en forme, mais aussi parce qu'on "a la vie devant soi".
Avec une espérance de vie démesurée, je me demande si nous n'aurions pas une plus grande aversion au risque (au sport par exemple). Quelle différence entre notre 20ème, notre 60ème et notre 150ème année ?
De plus, actuellement notre motivation à découvrir le monde, faire des expérience vient quand même de notre sensation que notre vie à une fin connue, le risque d'un accident de voiture demain est faible mais dans 50/60/70 ans selon notre age il faut que l'on ai fait ce qu'on voulait faire. Si l'on sait que sans accident bête et en vivant prudemment (pas de saut en parachute, pas de roulette russe, pas de tabac...), je peux vivre, pas éternellement, mais plusieurs centaines d'années, ça sera plus dur de se bouger. A quoi bon lire un livre maintenant alors que je peux le lire dans 10 ans ?
A noter aussi que la notion de mariage (en tout cas dans son sens religieux : "jusqu'à ce que la mort nous sépare") disparaîtrait presque complètement. En étant honnête qui peut s'engager pour plus de 100 ans de vie commune ? Qui sera-t-on dans 100 ans ? Qui sera notre conjoint ? Dans quel monde ?
Les relations amoureuses en seraient aussi complètement chamboulées.
Je ne sais pas si c'est le cas dans toutes les sociétés du monde, mais j'ai l'impression que dans beaucoup de sociétés "le respect des aînés" est de mise. Non pas à cause de leur fragilité, mais de leur expérience. Sans vieillissement, le respect dû serait immense (20 ans VS 200 ans) mais comme on ne ferait pas la différence (physique) il serait sans doute plus dur à instaurer.
On peut faire un parallèle avec l'argent. Beaucoup de personne rêve de toucher des fortunes, mais en fait les sociétés de Loto sont obligées d'avoir des conseiller pour aider les gagnants. Je pense que c'est un peu pareil, beaucoup rêve carrément de l'immortalité (que j'ai toujours vu comme le pire des châtiments) mais sans s’interroger sur comment la remplir.
Merci, je ne suis donc pas le seul à me demander "mais qu'est-ce qu'on attend pour vraiment tenter d'abolir la mort ?
La vieillesse est-elle réellement la première cause de décès ? Il serait intéressant de voir le pourcentage de gens qui meurt de vieillesse, de maladie, d'accident, de guerre... Comment aussi ranger les maladies facilitées par la vieillesse et non irrévocablement issues d'elle (cf. parkinson).
Sujet bien intéressant comme toujours !
Effectivement, peut-être que la dernière souche de H5N9 venant de chine et avec une létalité de 40% va se propager sur la planète. Et hop, toutes les statistiques de mortalité sont bouleversées, d'un coup, un peuple qui était fier d'avoir peu d'enfant devient fragilisé, envahi, massacré, effacé de l'histoire par son voisin populeux.
Attention, si dans les temps anciens l'espérance de vie était faible, c'est parce que la mortalité infantile était incroyablement élevée et donc tirait la moyenne vers le bas. Mais passé 10 ans, il n'était pas si rare de vivre jusqu'à 60 ans (un adulte sur deux atteignait cette âge au XVIIème par exemple, alors que l'espérance de vie à la naissance était de 25 ans). L'espérance de vie "adulte" n'a pas augmenté tant que ça. Source : www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/a-quel-age-mouraient-nos-ancetres/#tabs-2
Merci Ceejay pour cette précision. Peu de personne n'ont conscience de ce biais de la mortalité enfantine.. J'essaie autant que possible mettre de l'eau dans le vin des personnes qui argumentent avec ce fameux Espérance de Vie [à la naissance].
Le problème des commentaires RUclips c'est qu'à partir d'un certain nombre, seuls certain sont visible mais pas forcément les plus pertinents (comme le tien). Je me questionne s'il existerait une ou plusieurs solutions à ce problème de "sur-commentarisme" sans pour autant impliquer de trop grande régulation planifiée mais plutôt que ça s'auto-régule. ^^'
Bref, peut-être qu'avec un like et une réponse ton commentaire augmentera en visibilité.
PS: tu as surement déjà vu aussi l’excellent travail de vulgarisation de la chaîne Risque Alpha sur le sujet ;) ruclips.net/video/2JbRdZT83eQ/видео.html
Ah non, je ne connaissais pas cette chaîne, merci pour la découverte !
Pour répondre au sondage :
Je pense que le traitement contre le veillissement serait bénéfique pour les humains individuellement et pourrait être bénéfique à l'humanité si seulement la reproduction n'était pas encouragé comme elle l'est actuellement. Car il ne faut pas se mentir casi-immortalité+surreproduction=surpopulation soit quelque chose de plutôt néfaste pour l'humanité.