Le pire c’est quand ce genre de remarque est lancée par le prof, qui voit que le débat lui devient hors de portée alors que la classe est entrain d’échanger des idées pertinentes.
Travaillant dans une classe en tant qu'AVS, je vois bien lorsque l'enseignant ne peut pas répondre à des questions intéressantes comme elles le mériteraient, faute de temps ou d'énergie. C'est frustrant et ce n'est pas à l'avantage de l'enseignant, qui peut passer pour moins affuté qu'il ne l'est réellement.
Ah, je me sens moins seul... (j'avais tenté de développer la question de l'eugénisme sur un cours de bio qui parlait de sélection naturelle en 1ere ou en term, je sais plus)
Je suis un peu tourmentée après t'avoir entendu. Non pas que tes mots ont pu avoir un retentissement ultra puissant dans mon esprit, car pour moi penser à toujours été et sera toujours un moyen de m'extraire du système qui m'écoeure chaque jour un peu plus. On peut parler d'éveil, d'"illuminé", bref, il y aura toujours des innombrables termes permettant de définir l'usage le plus indispensable de l'être humain pour ne pas être assujetti : penser. Ton discours, rempli d'éloquence, de jolis jeux de mots et de fluidité bien plus agréable que nos chers dirigeants gouvernementaux par exemple, m'a beaucoup plu. Cependant, je suis toujours prise de partage, confuse, bancale pour savoir si ce genre de prise de parole "intellectuelle", aux allures bourgeoises ne s'adressent justement qu'à ceux qui en sont réceptifs. Même ici, je tente de faire preuve de belle écriture, sûrement influencée par ta façon de t'exprimer, et j'aime faire usage de ces grandes tournures de phrases qui impressionnent et nourrissent notre attirance envers la langue. Je me demande seulement, après avoir lu certains commentaires, si cette façon d'être peut être inévitablement prétentieuse, désagréable, élitiste...? Ce charisme que tu dégages, par l'art des belles paroles, est-il à apprécié, ou doit-on au contraire s'en méfier? L'aspect ridicule ou dominant dont relève certains de tes "viewers" est-il à prendre en compte ou sommes nous arriver à un tel point de la mort. de la pensée que ne serait-ce en voir un en faire usage serait forcément lourd et inutile? En fait, je rejoins les deux parties, entendre des longs discours m'achèvent parfois aussi, et la simplicité reste bien plus efficace si le but cherché est d'expliquer, ou même de convaincre ceux qui t'écoutent, pour toucher en majorité. Si cela ne relève que d'un plaisir de partage, je me dis que chaque forme est à prendre.. Je ne sais pas trop si j'ai été comprise, je me suis beaucoup étalée moi aussi pour ne dire grand chose mais j'ai tenté ici de vous transmettre l'ambiguïté qui résonnait en moi et quelques réflexions qui ont pu germer après avoir vu votre vidéo.
J'ai 17 ans, j'aime la philosophie et je suis actuellement en candidat libre à l'université tandis que je suis mes cours de terminale. Je suis venue à la réflexion que l'écrasante majorité des gens font preuve d'une paresse d'esprit, une peur de se jeter dans l'abysse de la réflexion, de l'éternel "Pourquoi ?", qui pourrait expliquer pourquoi les individus sont si perdus, errant sans comprendre leur vie, entraînant par leur nombre l'humanité entière dans les crises que nous connaissons aujourd'hui. Je me sens si seule, parmi enfants et adultes, de tout temps, en voyant qu'il se complaisent dans l'incertitude, la fatalité, l'acceptation et l'ignorance. Cesser un jour de penser, d'apprendre, de réfléchir, est une insulte à ce que l'homme a de plus beau, à ce que l'homme a de plus sacré, son petit cerveau conscient niché au fin fond d'un univers endormi. Nous sommes si puissants et si faibles.
j'ai 17 ans aussi, et comme toi, je suis quelqu'un qui réfléchit beaucoup et se pose beaucoup de questions sur beaucoup de sujets. Cela me fait plaisir que quelqu'un de mon âge aie des réflexions aussi poussées car je t'avoue que à mon lycée, je me sens un peu en décalage par rapport aux autres...
Ça dépend parce que chacun voit midi à sa porte donc tout est question de point de vue mais ce n’est que mon opinion (elle vaut ce qu’elle vaut) et chacun est libre on est en république etc.
Je suis scientifique (biologiste) et toujours le « relou » qui pousse chaque discussion a fond, au mépris de mon Etos. Je cherche l’entente sémantique, la fin du règne des opinions, puis mets mes connaissances ajoutées a celles des autres au service d’une pensée politique qui se veut humaniste et sans tabou. J’ai tant entendu de phrases-couperet du type « ça changerait quoi dans un monde globalisé? » et « de toute façon on ne peut rien contre le systeme » que quand je ferme les yeux, je e vois que des chatons pendus...mais ça ne m’arretera pas :) Merci pour la vidéo. A dimanche prochain
Les questions rhétoriques permettent au gens de s'échapper d'une conversation à laquelle ils n'arrivent pas à poser des mots juste, ou simplement parce que le thème ne les intéressent pas, ou que ils n'y connaissent rien. Peux ont les blâmer ? Peux de gens assume ne pas s'y connaître, ne pas avoir le vocabulaire, ne pas savoir répondre. Alors une petite phrase rhétorique lu ou entendu ultérieurement permet de passer à autre chose, sans passer pour une personne bête. (Mais les vrai idiots sont ceux qui se moque des autres parce que "ils ne savent pas") Bien que beaucoup de gens ne veulent pas penser, la plupart ne savent pas comment penser. Ça s'apprend, mais faudrait t-il déjà vouloir apprendre, lire, écouter, se renseigner ... Mais ça c'est une autre problématique.
"Chaque fois que quelqu'un traite un problème grave avec une question rhétorique, quelque part dans le monde , un petit chat se pend." Je me suis abonnée directement après cette phrase. 🐱
Mon cher Redek, cela fait un moment que je suis le fil de tes réflexions (avec un plaisir certain, de surcroît), mais que je n'interviens pas, ne trouvant rien à ajouter de pertinent. La différence, c'est qu'aujourd'hui, le sujet que tu abordes me touche très directement, et fait écho à cinq années de ma vie, passées à étudier la sociologie politique. Sur le plan de la méthodologie, tu as parfaitement raison : pour qu'une science reste rationnelle, vérifiable, bref, qu'elle en reste une, elle doit rester descriptive et non prescriptive, et ne peut, à ce titre, pas faire de prospective sérieuse, par exemple. Selon notre cher Bourdieu, le sociologue doit donc faire preuve de réflexivité sur lui-même, et laisser au placard ses opinions dans ses travaux, puis laisser son autorité scientifique derrière lui lorsqu'il s'engage ... C'est le prix de ce militantisme si particulier, que de séparer nettement l'un de l'autre, sous peine d'être entrainé dans la perte de crédibilité qui entache les polémistes. Un citoyen éclairé, en revanche, a - de mon point de vue - le devoir de faire usage, au mieux de ses connaissances, de sa compréhension de la chose publique, pour contribuer à l'émergence d'un intérêt général. Dès lors, la prise de conscience de ce que je considère comme un dysfonctionnement politique entraine, pour moi, la nécessité d'en tenir compte, d'agir à ce sujet. A l'échelle individuelle, le seul levier dont l'on dispose est de diffuser ces informations, d'élargir la prise de conscience, jusqu'à pouvoir, collectivement, adresser le problème qu'il pose. Un positionnement qui mène au statut de lanceur d'alerte, une forme totale de militantisme, qui exige des sacrifices dont celui de sa profession : même des journalistes, en théorie protégés par la liberté de la presse, en font l'expérience, alors que dire d'un travail aussi précaire, aussi soumis à l'impératif d'objectivité, que celui de thésard en sociologie ? Face à ces deux logiques qui s'entrechoquent, entre statut social et devoir moral, confort (potentiel) et rectitude éthique, j'ai vu de nombreuses personnes préférer sans questionnement détourner le regard, se voiler la face ; mes quatre directeurs de recherche, plusieurs de mes condisciples, et même un membre de ma famille, enseignant-chercheur. Tous ont pour but professionnel d'acquérir une lucidité suffisante pour décrire le monde tel qu'il est, au plus proche du réel, mais tous font le choix (conscient ou non) de limiter leurs prises de conscience à ce qui ne peut pas les atteindre, eux-mêmes. Ironie de l'histoire, il semble qu'à travers des mécanismes très partiaux, très semblables à ceux qui régissent le reste de la société, les disciplines scientifiques (et les sciences humaines en tout cas, dans mon expérience) limitent d'elles-même leur charge critique afin de préserver (ce qui reste de) leur autonomie, en promouvant des travaux aux conclusions importantes, certes, mais consensuelles, au détriment de sujets trop lourds, trop graves pour être abordés. Quel décalage avec l'idéal de l'indépendance du chercheur, qui n’obéirait qu'aux considérations élevées de sa réflexion ... En tant qu'historien (et amateur de philosophie politique), j'ai trouvé une trace de ce dilemme dans les travaux d'un philosophe, juriste et homme politique de l'Espagne musulmane du XIVe siècle, Ibn Khaldun. Au risque de trahir sa pensée, dont le contexte historique oppose une science rationnelle, sa philosophie, et un instrument politique de régulation sociale, le Droit religieux dont il était juge, la solution intellectuelle qu'il a choisi pour ne pas se contredire lui-même peut-être résumée ainsi : La philosophie, en déconstruisant les catégories de pensée actuelles pour les interroger, conduit inévitablement à miner leur légitimité, et subvertit en cela l'ordre social de ses contemporains. En réaction, un prince/calife/dictateur prudent cherchera à interdire la philosophie, pour consolider son pouvoir, ce qui nuira non seulement aux philosophes, mais à leur société toute entière, privée de leur apport. Par conséquent, les philosophes doivent être vigilants à ne présenter leurs conclusions subversives qu'à des cercles restreints de condisciples, ou tout du moins d'esprits sensibilisés à ce risque, afin de garantir à tous la liberté de philosopher sans pour autant menacer l'ordre social. Mais que faire de cette conclusion en dérobade, à l'heure du partage massif de l'information, des points de vue ? Comment conjuguer cette forme d'hermétisme avec l'idéal républicain, laïc, universaliste d'éducation de tous, de diffusion libre des savoirs ? Ma réponse tient en une décision personnelle : j'ai quitté la sociologie, l'enseignement, et je me forme à un métier manuel. Pour ne partager qu'avec vous, dans les tréfonds des commentaires d'une chaine relativement confidentielle, le fruit de ma réflexion. Je n'attend pas de tous de faire le même choix que moi ; au contraire, c'est parce que je n'ai pas la force d'assumer la contradiction entre deux de mes aspirations, que cela me conduit à fuir l'une comme l'autre. En revanche, je peux vous le dire d'expérience : l'engagement, ce n'est pas seulement une volonté, un pari, un risque, c'est aussi un chemin douloureux, souvent sans issue, que peu empruntent parce que peu en ont le courage, et l'endurance. Je n'en veux pas aux individus, confrontés à un choix aussi difficile, mais bien à la réalité d'être si dure. Pour conclure sur une citation-papillote : Don't hate the player, hate the game.
Votre message me fait bien peur et en m'orientant dans des sphères où vous fûtes, j'ose espérer ne pas me retrouver dans une telle confrontation bien qu’apparemment inéluctable :)
Tout dépend des sujets que l'on aborde, du contexte dans lequel on le fait, et du statut à partir duquel on se lance dans l'arène. La sociologie politique expose particulièrement, mais c'est au sein de l'analyse des politiques publiques que j'ai rencontré un mur : d'autres subdivisions de la discipline, comme la comparaison internationale par exemple, accordent plus de libertés, même si moins de débouchés, et que le prix à payer pour être subversif reste élevé. La carrière de Gilles Massardier, jamais titularisé en trente ans de carrière dans un laboratoire ou une chaire universitaire, est est évocatrice : sans les solutions très hétérodoxes qu'il a déployé, à savoir progresser uniquement au sein des IEP, puis s'en éloigner pour se rattacher au CIRAD, un organisme où il fut longtemps le seul chercheur en sciences sociales parmi des agronomes et des ingénieurs, sa carrière serait encore au point mort. Un parcours compréhensible vu ses positionnements scientifiques, puisqu'en synthèse il tranche avec les théories pluralistes et/ou élitaires de la sociologie des acteurs publics, très mainstream, et se situe dans une acception clairement oligarchique de ces milieux. Au point d'avoir dû partir étudier le Brésil, et non plus la France, pour limiter les vagues ... Je pense que le contexte de montée, strictement politique cette fois, d'une critique radicale contre "le système" (quoi que cela veuille dire, mais aussi bien par l'extrême gauche que l'extrême droite) a également joué en ma défaveur. J'ai entendu des expressions comme " Il ne faut pas hurler avec les loups ", mais seulement parce que je me suis intéressé au sujet particulièrement sensible de la sociologie des élites, dans une période très peu porteuse. Enfin, les chercheurs sont un groupe social très, très hétérogène. Entre un thésard vacataire, dans une fac de province, et un Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche, confortablement salarié pendant trois ans (dont deux seulement à consacrer très partiellement à des cours, si j'ai bonne mémoire), entre un étudiant à l'université et un élève de l'ENS, les disparités sont énormes, et les tolérances très différentes. Logiquement, les opportunités en vont de même. Aussi, ce n'est pas tant que les sciences sociales sont forcément subversives (et risquées), mais bien que certains de leurs aspects le sont, et que nombreux sont ceux qui, par conséquent, s'en tiennent prudemment éloignés. Pas parce qu'un complot, une conspiration se charge d'y placer un plafond de verre, d'ailleurs, mais vraisemblablement plus par autocensure, par crainte de se voir lié à de tels sujets, puis par stigmatisation de quiconque s'attaque à ces tabou. Contrairement à ce que Redek avance, mieux vaut donc faire très attention où l'on met les pieds, et en rester à des sujets plus légers, moins polémiques. Il y en a des tas qui présentent des conclusions satisfaisantes, sans avoir besoin de ruer dans les brancards ! L'agnotologie, ou science de l'analyse de la production de l'ignorance, par exemple, permet de disqualifier très efficacement industriels du tabac, de l'agroalimentaire, des énergies fossiles et des climatosceptiques, dans un relatif consensus scientifique. Dans un contexte de réappropriation de son alimentation, de son mode de vie, suite aux scandales sanitaires et écologiques des 30 dernières années, et dans le sillage d'un pionnier, un véritable lanceur d'alerte : Robert Proctor ... Qui, après trente ans de carrière et du haut de son statut de professeur en chaire, a pris le taureau par les cornes, et a gagné, relèveront les esprits chagrins. Peut-être, aussi, en partie grâce à la guérilla juridique de 18 ans, suivie d'une plainte de l'administration Clinton et d'une condamnation historique en 2006. Difficile d'être en avance sur son temps.
Un grand MERCI pour avoir mis des mots clairs sur ce qui nous (on a regardé la vidéo à deux) était jusqu'à maintenant difficile à nommer : la répartie stérile qui stérilise notre répartie. Continuez comme ça, on adore et on recommande !
Enfin, merci, quelqu'un qui remet à sa juste place la nécessité de penser, enfin quelqu'un qui détermine les véritables enjeux de la philosophie, enfin quelqu'un qui dénonce ces personnes QUI NE NOUS LAISSENT PAS ESSAYER DE CONSTRUIRE UNE REFLEXION ET QUI MERITENT calmons nous.. très bon discours ;)
Je me dois de réagir à cette merveille que je viens de regarder ! Mise à part que je suis en total accord avec le fond, la formulation et l'éloquence est juste excellente. Quelle finesse dans les mots et un divertissement à entendre. Je fais dans mon cours de théâtre un concours d'éloquence et ça me fait vraiment penser à ce genre de texte et c'est très rare d'en trouver sur RUclips avec 0 coupure car tu sais le narrer sans expression parasites "euuu" Bref, je suis conquise
Wow. Je découvre la chaine. Vraiment intéressant, et particulièrement bien fait ; la mort de la pensée, cette horreur. Vivement d'être en première pour prendre philosophie.
Your video poped up on my feed, I don't know why I clicked on it, but I know that I've clicked like after only 30 seconds (literally) and I subscribed the moment it finished. Bravo!!!
Mom dieu!!! Quelle VIDEO!!! J’apprends les français et plus philosophe :) Ça me fait rappeler quand ma ami m’a dit « mais maria, arrête de réfléchir beaucoup, tu n’ai besoin pas ça» oh lala...
that's true , most people don't feel confortable to think deeply anymore. they would throw at you a "don't start to philosophy", i wish more people will share that awareness that philosophy is just normal and not some extra terratial thing that been done by certain philosopher and so we can finnaly have more common people tend to talk deeply in any thing anytime : )
BG bro. En vrai ce qui rebute les gens à mon avis c'est pas tant de réfléchir et de se prendre le chou. C'est d'employer un langage docte et abstrait, qui peut être nécessaire au moment d'approfondir. En gros ce qui fait peur n'est pas de chercher, de savoir ou de comprendre, mais de devoir parler une autre langue et de s'en montrer la dupe ou l'imposteur.
cela fait quelques années que je regarde youtube et tu fait sans conteste pour moi l'une des chaînes que je préfère. ton sens aiguisé du phrasé nourri mon esprit et sonne à mes oreilles comme une douce mélodie et envoûtante mélodie. hasard de algorithme, destin je ne serait me prononcer. Dans tous les cas je suivrais tes vidéos avec attention.
Je me suis abonné à votre chaine récemment, littéraire que je suis,je trouve vos analyses très intéressantes. Au-delà de votre enthousiasme communicatif,vous parvenez à délivrer un message claire et concis que me laisse complètement émoustillé.🙏✍🙏👍🤝💫👊
Je viens de passer par là. Je pense que je vais rester un certain temps sur cette chaîne, il y fait bon vivre. Tu viens de venger des centaines de moments de solitudes lors de conversation avec mes congénères. Merci. J'ajoute que, selon moi, le problème ne concerne pas que la philosophie. J'ai l'impression que dès que quelqu'un parle d'un sujet pointu (sciences, arts, etc.) s'il n'est pas adoubé par une quelconque dénomination d'"expert" il prend le risque de subir les affres d'un assassin de la pensée qui prononcera une de ces phrases. Et malheureusement, lors d'une conversation, quelque que soit le nombre d'interlocuteurs, 1 seul assassin peut anéantir toute une colonie de réflexion...
Je ne connais pas sa méthode de travail mais a mon avis son texte est écrit et appris c'est peu probable qu'il parle de cette manière dans la vie de tout les jours. Ca n’empêche que c'est sacrément agréable à écouter
Excellent contenu réfléchi, une chaîne rafraîchissante qui donne espoir... Merci de lutter pour l'honnêteté intellectuelle et la philosophie. Bonne continuation 😊🙏!
Je rajouterais également, pour cette "mort de la pensée", le relativisme utilisé à tout va. A croire que la fin de la philosophie, c'est de mettre tout le monde d'accord...
Qui blamer ? L’élève ou le systeme scolaire promouvant la pensée uniquement sous le prisme de philosophes de référence contre toute réflexion personnelle ?
Toujours aussi excellent, pertinent et plein d'autres mots flatteurs qui finissent en "en" !!! Aujourd'hui, je vais m'atteler à jongler une énième fois entre les trois vidéos-débats du Mock, je ne m'en lasse pas. Je penserai à tous les chats que vous sauvez en mâchant le bout d'un cigare cubain (volé à Pierrot bien sûr) :3
Vanter France Cul', cela est bien sympa, encore faut-il qu'on s'assurer que leurs émissions sont utiles. Puisque c'est d'utilité dont il s'agit, pour que, justement, chacun soit assagi. « Après tout », en revanche, leurs formats sont très bons, pour peu que l'on remonte leurs émissions. RUclips est un moyen excellent de retrouver les podcasts désirés. (années 1990 - 2000, pour avoir de très bonnes infos, qui soient aussi à jour)
Montrer qu'on sen branle de l'avis des autres sur le sujet, en fermant efficacement leur gueule est une sensation agréable. Mais quand même c'est touchant ce qui est dit
C’est une question compliquée...mais oui je comprends pas comment cette semaine j’ai eu plus de mille abonnés d’un coup. 🤷♂️ En tout cas c’est plutôt une bonne nouvelle pour la chaîne :) À dimanche prochain !
@@dimancheadixheures9261 l'algorithme s'est un peu emballé (pour le meilleur!). C'est grâce à ça, comme beaucoup je suppose, que j'ai découvert ta chaîne ces derniers jours. Ma fervence pour Mr Phi et autres youtubeurs triple A a sûrement dû y être pour quelque chose ;) A dimanche prochain!
@@dimancheadixheures9261 vous êtes apparu dans mes recommandations et surement ceux de nombreux autres. J'avoue par contre ne pas savoir par quelle magie cela est dut, mais peut importe, c'est bien là l’intérêt de la magie, c'est magique!
Oui, merci, réhabilitons la philosophie! Tu aurais pu parler aussi des blagues et des moqueries qui viennent souvent interrompre toute discussion quand elle devient trop sérieuse...(l’humour totalitaire, qu’analyse bien Beigbeder dans son dernier livre).
Ah, ces gens qui ne savent pas être sérieux, Pour qui l'humour constitue seul terrain de jeu, Qui ont perdu toute habileté à parler, Parler vraiment, profondément, se connecter Avec l'autre en échangeant maintes réflexions Sur le Monde, l'Amour, nos peurs et nos désirs. Non, leurs cerveaux, on aurait dit, a pris l'avion, Un ticket aller simple vers la dérision : Le pire acte envers la raison ; notre avenir.
@@SuperMohamedadil Magnifiquement dit. Et malheureusement, je crains que ces gens soit très majoritaire chez les jeunes générations(je sais de quoi je parle, je suis un 2001): c'est l'esprit de l'époque. Le nihilisme ricaneur. Qui en effet est "le pire acte envers la raison" et donc notre avenir...
@@aurelienbaude8646 Je suis un 2000 et je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est vraiment un problème de notre génération. On dirait que les gens fuient la réflexion, préfère s'entêter dans leur ignorance, leurs problèmes, leurs schémas mentales. Genre t'as des gens ils vont te dire "ouais moi j'suis super chiant/jaloux/colérique" et ils vont pas essayer de s'améliorer. Vraiment, tout ce qu'il faut pour éviter de réfléchir sur soi, on existe que quand on est avec des potes
@@_blank-_ Dire ça reviendrait à dire que notre génération est inférieure à celle d'avant, et avant c'était normal d'être homophobe et sexiste. A chaque époque ses fléaux, on va pas non plus dire qu'on est parfaits
@@SuperMohamedadil Oui exactement, tu as raison de lier le dénigrement de la réflexion et cette forme perverse de fatalisme: l'individu, sans doute par fénéantise(elle même vu comme un trait incurable, "je suis un flemmard", alors que naturellement tout le monde préfère jouir dans l'oisiveté, c'est par la force des contraintes ou de la volonté que l'on peut se créer une routine productive, devenant ainsi "travailleur", "perfectionniste"), par lâcheté, par les effets nocifs d'un discours déresponsabilisant aujourd'hui dominant, s'assigne lui même à résidence(pour reprendre l'expression de notre cher président...), donne un caractère immuables à des caractéristiques qui sont évidemment transformables. Tout est pris comme donné pour toujours:"il faut s'accepter soi-même"... Mais cette expression est une abomination! Elle est un crime contre l'Humanité! Non, la nature fait de l'homme un animal vil, violent, mauvais, égoïste, et c'est à nous de vouloir par notre raison de nous rendre meilleurs. C'est la base de tout civilisation et de toute morale. C'est d'ailleurs un des (nombreux) paradoxes de notre ère postmoderne d'incarner en même temps le "tout est permis, tout est possible", d'être progressiste au point de vouloir dépasser le stade de l'humanité pour devenir "transhumain" ou même marsien(le rêve d'Elon Musk), et de produire des individus résignés, nihilistes. Sans doute car un extrême mène toujours à son contraire… Après bien sûr, nous sommes des créations de la biologie et de la société, et il faut accepter ces héritages souvent lourd à porter, mais cela n'est pas une excuse pour refuser de s'améliorer soi-même(ce qui est d'ailleurs selon moi la base fondamentale et nécessaire à une réelle amélioration collective), ce qui est toujours possible, si bien sûr l'on est pas dans cette attitude d'homo-festivus, d'hédoniste humoristique, qui considère que tout sérieux, tout effort, toute réflexion est à oublier si l'on veut être heureux. Et il y a beaucoup à dire sur la poursuite du bonheur aujourd'hui...
Mais le pire reste quand meme : "et toi, tu regardes quelles séries!?" ... C'est à ce moment là que je quitte la soirée, car elle est bel et bien terminée. ... Adieu.
Comme disait Écclésiaste : ”Qui accroît sa science, accroît sa peine”. Il est donc judicieux d'oublier parfois que l’on sait ou l’existence se fait trop lourde. Mais ceux qui coupent toute discussion intellectuelle sur la philosophie s’empêchent de repenser les modèles archaïques. Ils sont bien à plaindre.
Je vous conseille d'écouter Les chemins de la philosophie sur France culture et de lire Philosophie magazine ! Pour le plaisir d'approfondir la pensée et aussi pour questionner le monde qui nous entoure (je pense notamment aux sujets d'actualité décortiqués très finement et à partir de concepts philosophiques dans philosophie magazine !) Il y a aussi quelques auteurs qui vulgarisent la pensée philosophique pour la mettre au centre de notre quotidien ( par exemple Frédéric Lenoir)
Très très belle réflexion sur la philosophie. Je ne peux m'empêcher de sourir à l'argument évoquant les scientifiques. Il y a un sérieux problème avec ça, et j'en ai moi-même été victime. Actuellement en prépa math spé (deuxième année), je ne m'intéresse sérieusement à la philo et la la Littérature que depuis peu (moins d'un an). Avant cela, j'était de ceux que tu condamnes. Ce que je trouve effarant, c'est à quel point on peut (en tant que scientifique) limiter la dimension métaphysique de l'apprentissage et de la compréhension des sciences. A titre d'exemple, il me semble impossible de jouir d'une bonne vue de ce qu'est la mathématique sans l'envisager hors de son cadre propre. La mathématique, c'est d'abord une histoire et des hommes. S'ensuivent les concepts. Et il faut - à mes yeux - aborder la question d'un point de vue philosophique. Comprendre et utiliser les objets mathématiques pour résoudre un problème, c'est bien ; mais, utiliser la philosophie pour essayer d'envisager la nature des objets mathématiques, leurs relations, etc, me paraît être l'unique posture raisonnable à adopter. C'est le même problème en physique. Comment les grands scientifiques (je pense à Einstein en écrivant) ont-ils abouti aux découvertes majeures que nous connaissons ? Ce n'est pas en pratiquant et en utilisant la science, mais en apportant un questionnement philosophique, et en particulier métaphysique. Faire de la physique sans métaphysique, c'est inhumain. Le physicien est un humain plein d'affect, il adjoint naturellement une nature morale et philosophique à son questionnement (aussi physique soit-il). Pour se convaincre de cela, il n'y a qu'à voir comment chacun des scientifiques du XXe siècle a essayé d'orienter le débat à propos de la mécanique quantique. Einstein n'y croyait pas (à la quantique) pour une raison morale et métaphysique : il pensait que "Dieu ne jou(ait) pas aux dés". Pour encore parler d'Einstein, il s'était convaincu que l'Univers était statique, et avait lui-même rajouté une constante (cosmologique) à son équation de la relativité générale, et ce sur la simple base de ses croyances, alors même qu'aucune observation ne justifiait un tel ajout. Il fut plus tard prouvé par Hubble qu'Einstein avait tort. Bravo pour tes vidéos. Elles sont d'une grande qualité, et il est rare de trouver sur youtube une telle maîtrise de la langue. Merci.
En même temps, on ne peux imposer à personne de prendre part à une discussion ou un débat. On a le droit aussi de ne pas vouloir approfondir. Soit car on a déjà fait le tour de la question et QUE L'ON A RIEN A PROUVER. Soit lorsqu'on se retrouve face à un interlocuteur haineux, agressif, arrogant ou tout simplement ennuyé. Pourquoi chercher à imposer une dictature de la réflexion ? Quand, par exemple, ton interlocuteur passe 3 heures à critiquer un système ou autre. Et que tu lui dis : "Ok, maintenant on fait quoi pour arranger la situation ?". Ne se met-il pas à bégayer ? Très souvent, cet interlocuteur finira par avouer que c'est important POUR LUI d'approfondir certaines questions, même s'il aboutit à une impasse au bout de 2, 3 inférences. Pris de panique, ne cherche-t-il pas à transmettre sa détresse par peur de la solitude ? arrivant même jusqu'à mépriser les esprits tranquilles qui sont parvenus à trouver un équilibre psychique ? Il faut faire attention à la "soif" de réflexion sans but. Certaines questions, comme l'amour ou encore l'amitié ne sont-elles pas avant tout personnelles ? Travail, politique, chacun n'est-il pas libre de faire ses choix selon son vécu, aspirations et bons vouloirs ? Ne pas s'exprimer sur un sujet ne veut pas dire qu'il n'y pas de réflexion intime. Prendre le parti de la majorité, ou choisir les réponses qui sont présentées comme évidentes, ne veut pas dire qu'il n'y a pas de réflexion. Certaines personnes n'ont simplement pas besoin de se justifier ni d'exposer leurs réflexions. Et CELA LES REGARDE. Certains choisissent d'agir pour être et pensent pour eux, avant tout. Tout en laissant les étiquettes aux autres ! Je partage ma vie, nourris des projets avec une personne ? Nos visions s'opposent ? OUI nous allons débattre pour se comprendre et avancer ensemble ! Et je n'ai pas le besoin de le montrer aux non concernés. Je me retrouve dans une soirée pour socialiser ? Non je ne participerai pas aux débats sur l'avortement ou sur le climat. Je n'en vois aucune utilité. Et je ne veux absolument pas me définir par une étiquette. Je n'ai rien à prouver à personne. Tu viens de faire un monologue de trois heures pour approfondir et exposer ta réflexion extrêmement bien rodée et excellemment formulée autour d'un sujet philosophique sensible ? Tu viens de montrer à tout le monde à quel point ta pensée est soit "avant-gardiste" soit "progressiste" soit "originale" soit "intelligente" ou peut-importe le message que tu veux envoyer selon l'audience ? Très bien ! mais on mange quoi ce soir ? :)
j'ai adoré ton commentaire. dans cette société il est vrai qu'on a toujours l'impression que beaucoup de personnes cherchent sans cesse à prouver quelque chose, soit par leur opinions, soit par leurs actions, soit par leur vision sur le monde.. et c'est franchement fatiguant. mais en même temps, c'est en faisant des débats publics et en réfléchissant avec d'autres personnes que l'opinion se crée, change, évolue.. ne reste pas figée sur quelque chose.
Merci @@emmagn06_ ! Je ne m'attendais pas du tout à recevoir une réponse. Oui, tu as bien compris où je voulais en venir ! Et je suis partiellement d'accord sur l'importance de confronter ses idées pour évoluer: il n'y aucune obligation de confronter ses idées et débattre n'est pas la seule manière d'évoluer. Du moins, ce n'est pas une règle générale. On débatte lorsqu'on le veut et lorsque notre vécu conjugué avec l'humeur et la sensibilité du moment nous poussent à VOULOIR faire évoluer nos réflexions. Certaines personnes absorbent les infos et évoluent passivement. D'autres ont besoin de "claques" pour évoluer. Ce n'est pas forcément le seul moyen d'évoluer. Aussi, les opportunités d'ouverture à l'éveil dépendent fortement de son propre timing: vécu, pensées, aspirations, déceptions, besoin de changement, introspection, remise en question, etc. IMPOSER à quiconque de "penser" sans tenir compte de cela est une cause perdue à mon avis. (c'est comme la blague "combien de psychologues faut-il pour changer une ampoule ?" ;) ) Ceci dit, aller jusqu'à faire une vidéo intitulée "la mort de la pensée" est extrêmement méprisable à mon goût et témoigne, je pense, d'un grand mépris. Peut-être dû à un inconfort ? un complexe ? est-ce de la victimisation ? Suis-je seul à être choqué face au raccourci "les gens ne me suivent pas dans mes pensées donc la pensée est morte ?" Cela laisse penser qu'il n'y a aucune remise en question de la part de l'auteur. Les réactions complaisantes dans les commentaires me font également peur. Le fait de "penser" (et d'être convaincu) que l'on pense ne tue-t-il pas une partie de la pensée ? Où est la liberté de choisir dans tout ça ? ****Pour l'auteur de la vidéo: ***** puisque tu cherches à pousser les gens à réfléchir. T'estimes-tu irréprochable ? T'es-tu déjà demandé si, en fait, certaines personnes trouvaient tes propos indigestes ? tes sujets de discussion inintéressants ? Personnellement, en t'écoutant parler, tu me fais penser à ce cousin de 14 ans qui découvre la vie en société et les premières déceptions amoureuses, etc. Tu l'écoutes, à moitié saoulé car quoi que tu lui dises, il n'évoluera que lorsqu'il aura le vécu qu'il faut. Tu as envie de lui dire ce qu'il faut faire, mais tu sais que cela ne sert à rien car son vécu ne lui permet pas encore de comprendre. Je ressens ta détresse, âme solitaire qui ne trouve pas de partenaire intellectuel. Tu sembles malheureusement (pour toi) avoir choisi la facilité : "je vais bien, c'est le monde qui a des problèmes". Ce n'est pas parce que tu as besoin de stimuler tes cellules grises, prouver quelque chose ou autre, que tout le monde est tenu de se plier à tes volontés ! Si les gens esquivent la discussion avec ta personne, le problème ne serait-il pas ta personne ? Le fait d'avoir des suiveurs sur youtube te sert-il peut-être à flatter ton égo et à te rassurer sur la question ? D'ailleurs, t'es tu demandé si tes abonnés n'étais pas que des suiveurs justement ? Tu pars peut-être du postulat que quiconque qui clique sur "j'aime" sur ta vidéo a pris le temps de réfléchir à tes propos ? En-es tu sûr ?
De plus, où place-t-on la barre de l'appel à l'approfondissement ? Tu es pressé, préoccupé, la tête ailleurs, fatigué, indisposé... répondras-tu à tout questionnement ? Tu es approché par une personne que tu trouves lourde, inintéressante, etc. Elle te lance dans une discussion que tu trouves inintéressante, envahissante, intime, insensée ou dépassée ? Tu y réponds ? Tu l'auras compris: ta position dans ta vidéo t'oblige à répondre OUI à ces questions. Tu t'exprimes bien, personne ne pourra te l'enlever. Mais s'exprimer avec élégance sur un sujet ne rend pas le sujet intéressant ou digne d'approfondissement. Enfin, t'es-tu déjà demandé si c'était toi, la personne lourde ? Car, oui, souvent, on lance des phrases bateaux pour s'extirper de certaines situations sans froisser l'interlocuteur. PS: un chat sacrifié = des dizaines d'oiseaux et lézards qui survivent.
Excellent ! Vive la rigueur intellectuelle et la vérification des sources ! Marre des raccourcis faciles ! Et Oui, le Bof est terrible ! Surtout, lorsqu’ on demande à un électeur de François Hollande : Alors, tu en es content ? oh, Bof ... Ou les « Mais bon... »
À dimanche prochain 🤓 en vrai je suis trop content de l’épisode qui arrive...
4 года назад
@@dimancheadixheures9261 Désolé de te demander ça ici, j'imagine que ce n'est pas trop l'endroit, mais j'aurais aimé te proposer quelque chose et je n'ai trouvé aucun réseau pour t'envoyer un mp. Est-il possible de discuter quelque part si ça te dis ? ;)
Etant moi même assez friand de ce genre d'expression lorsqu'un débat me semble stérile, j'en viens à me poser la question de ma réelle valeur intellectuelle, merci pour ce court moment de réflexion.
bon travail mais un contenu qui m'est personnellement chiant, bonne continuation et bon courage
Ce tueur. Je t'aime.
Pourquoi tu regardes alors ?
@@cinematicvibes933 Je voulais écrire une réponse digne de ce nom mais finalement ta question montre les limites de ta réflexion..
@@guillaumep.7776 C'était une question rhétorique donc tu as bien fait de ne pas répondre
:)
This is the most french sounding and french looking guy ever
Hahahahaha ❤️
@@dimancheadixheures9261 Usted es encantador. Ni sé cómo lo descubrí, pero agradezco a RUclips o a la vida misma. Saludos desde Cali, Colombia.
😂😂no lie, I am learning French and suddenly the RUclips algorithms recommended to me this channel. I like how he speaks, and I'm also learning a lot
Israel Siqueira His french is perfect.
this guy is the most French person ever!
Le pire c’est quand ce genre de remarque est lancée par le prof, qui voit que le débat lui devient hors de portée alors que la classe est entrain d’échanger des idées pertinentes.
Ou alors essaie-t'il de finir tant bien que mal le programme surchargé imposé par l'éducation nationale
Édit: je ne les défend pas
Travaillant dans une classe en tant qu'AVS, je vois bien lorsque l'enseignant ne peut pas répondre à des questions intéressantes comme elles le mériteraient, faute de temps ou d'énergie. C'est frustrant et ce n'est pas à l'avantage de l'enseignant, qui peut passer pour moins affuté qu'il ne l'est réellement.
Ah, je me sens moins seul... (j'avais tenté de développer la question de l'eugénisme sur un cours de bio qui parlait de sélection naturelle en 1ere ou en term, je sais plus)
@@sebbubusse4111 en même temps vu ta photo de profil ça ne m'étonne que peu
@@aurorerodallec7252 ah purée c tjr la confrérie de l'acier XD.
Je suis un peu tourmentée après t'avoir entendu. Non pas que tes mots ont pu avoir un retentissement ultra puissant dans mon esprit, car pour moi penser à toujours été et sera toujours un moyen de m'extraire du système qui m'écoeure chaque jour un peu plus. On peut parler d'éveil, d'"illuminé", bref, il y aura toujours des innombrables termes permettant de définir l'usage le plus indispensable de l'être humain pour ne pas être assujetti : penser.
Ton discours, rempli d'éloquence, de jolis jeux de mots et de fluidité bien plus agréable que nos chers dirigeants gouvernementaux par exemple, m'a beaucoup plu. Cependant, je suis toujours prise de partage, confuse, bancale pour savoir si ce genre de prise de parole "intellectuelle", aux allures bourgeoises ne s'adressent justement qu'à ceux qui en sont réceptifs. Même ici, je tente de faire preuve de belle écriture, sûrement influencée par ta façon de t'exprimer, et j'aime faire usage de ces grandes tournures de phrases qui impressionnent et nourrissent notre attirance envers la langue. Je me demande seulement, après avoir lu certains commentaires, si cette façon d'être peut être inévitablement prétentieuse, désagréable, élitiste...? Ce charisme que tu dégages, par l'art des belles paroles, est-il à apprécié, ou doit-on au contraire s'en méfier? L'aspect ridicule ou dominant dont relève certains de tes "viewers" est-il à prendre en compte ou sommes nous arriver à un tel point de la mort. de la pensée que ne serait-ce en voir un en faire usage serait forcément lourd et inutile?
En fait, je rejoins les deux parties, entendre des longs discours m'achèvent parfois aussi, et la simplicité reste bien plus efficace si le but cherché est d'expliquer, ou même de convaincre ceux qui t'écoutent, pour toucher en majorité. Si cela ne relève que d'un plaisir de partage, je me dis que chaque forme est à prendre..
Je ne sais pas trop si j'ai été comprise, je me suis beaucoup étalée moi aussi pour ne dire grand chose mais j'ai tenté ici de vous transmettre l'ambiguïté qui résonnait en moi et quelques réflexions qui ont pu germer après avoir vu votre vidéo.
Et comme disait Hannah Arendt : la pensée est utile à l'individu mais pas à la société.
J'ai 17 ans, j'aime la philosophie et je suis actuellement en candidat libre à l'université tandis que je suis mes cours de terminale. Je suis venue à la réflexion que l'écrasante majorité des gens font preuve d'une paresse d'esprit, une peur de se jeter dans l'abysse de la réflexion, de l'éternel "Pourquoi ?", qui pourrait expliquer pourquoi les individus sont si perdus, errant sans comprendre leur vie, entraînant par leur nombre l'humanité entière dans les crises que nous connaissons aujourd'hui. Je me sens si seule, parmi enfants et adultes, de tout temps, en voyant qu'il se complaisent dans l'incertitude, la fatalité, l'acceptation et l'ignorance. Cesser un jour de penser, d'apprendre, de réfléchir, est une insulte à ce que l'homme a de plus beau, à ce que l'homme a de plus sacré, son petit cerveau conscient niché au fin fond d'un univers endormi. Nous sommes si puissants et si faibles.
très bien dit !!!
j'ai 17 ans aussi, et comme toi, je suis quelqu'un qui réfléchit beaucoup et se pose beaucoup de questions sur beaucoup de sujets. Cela me fait plaisir que quelqu'un de mon âge aie des réflexions aussi poussées car je t'avoue que à mon lycée, je me sens un peu en décalage par rapport aux autres...
0:16 il manque "chacun sa vérité" ou "toutes les opinions se valent" !
"oh tu sais, les goûts et les couleurs"
Pas forcément
On peut pas dire
@@jeromemallem6636 on n'est plus sûr de rien
Ça dépend parce que chacun voit midi à sa porte donc tout est question de point de vue mais ce n’est que mon opinion (elle vaut ce qu’elle vaut) et chacun est libre on est en république etc.
Je viens de comprendre pourquoi chaque lundi matin je mets mon col roulé noir pour aller au travail.
Et puis j'aime quand on dit "chaque fois".
:)
Je suis scientifique (biologiste) et toujours le « relou » qui pousse chaque discussion a fond, au mépris de mon Etos. Je cherche l’entente sémantique, la fin du règne des opinions, puis mets mes connaissances ajoutées a celles des autres au service d’une pensée politique qui se veut humaniste et sans tabou. J’ai tant entendu de phrases-couperet du type « ça changerait quoi dans un monde globalisé? » et « de toute façon on ne peut rien contre le systeme » que quand je ferme les yeux, je e vois que des chatons pendus...mais ça ne m’arretera pas :)
Merci pour la vidéo. A dimanche prochain
Les questions rhétoriques permettent au gens de s'échapper d'une conversation à laquelle ils n'arrivent pas à poser des mots juste, ou simplement parce que le thème ne les intéressent pas, ou que ils n'y connaissent rien.
Peux ont les blâmer ?
Peux de gens assume ne pas s'y connaître, ne pas avoir le vocabulaire, ne pas savoir répondre.
Alors une petite phrase rhétorique lu ou entendu ultérieurement permet de passer à autre chose, sans passer pour une personne bête. (Mais les vrai idiots sont ceux qui se moque des autres parce que "ils ne savent pas")
Bien que beaucoup de gens ne veulent pas penser, la plupart ne savent pas comment penser.
Ça s'apprend, mais faudrait t-il déjà vouloir apprendre, lire, écouter, se renseigner ...
Mais ça c'est une autre problématique.
Toujours des excuses émotionnelles
"Chaque fois que quelqu'un traite un problème grave avec une question rhétorique, quelque part dans le monde , un petit chat se pend." Je me suis abonnée directement après cette phrase. 🐱
Mon cher Redek, cela fait un moment que je suis le fil de tes réflexions (avec un plaisir certain, de surcroît), mais que je n'interviens pas, ne trouvant rien à ajouter de pertinent.
La différence, c'est qu'aujourd'hui, le sujet que tu abordes me touche très directement, et fait écho à cinq années de ma vie, passées à étudier la sociologie politique. Sur le plan de la méthodologie, tu as parfaitement raison : pour qu'une science reste rationnelle, vérifiable, bref, qu'elle en reste une, elle doit rester descriptive et non prescriptive, et ne peut, à ce titre, pas faire de prospective sérieuse, par exemple. Selon notre cher Bourdieu, le sociologue doit donc faire preuve de réflexivité sur lui-même, et laisser au placard ses opinions dans ses travaux, puis laisser son autorité scientifique derrière lui lorsqu'il s'engage ... C'est le prix de ce militantisme si particulier, que de séparer nettement l'un de l'autre, sous peine d'être entrainé dans la perte de crédibilité qui entache les polémistes.
Un citoyen éclairé, en revanche, a - de mon point de vue - le devoir de faire usage, au mieux de ses connaissances, de sa compréhension de la chose publique, pour contribuer à l'émergence d'un intérêt général. Dès lors, la prise de conscience de ce que je considère comme un dysfonctionnement politique entraine, pour moi, la nécessité d'en tenir compte, d'agir à ce sujet. A l'échelle individuelle, le seul levier dont l'on dispose est de diffuser ces informations, d'élargir la prise de conscience, jusqu'à pouvoir, collectivement, adresser le problème qu'il pose. Un positionnement qui mène au statut de lanceur d'alerte, une forme totale de militantisme, qui exige des sacrifices dont celui de sa profession : même des journalistes, en théorie protégés par la liberté de la presse, en font l'expérience, alors que dire d'un travail aussi précaire, aussi soumis à l'impératif d'objectivité, que celui de thésard en sociologie ?
Face à ces deux logiques qui s'entrechoquent, entre statut social et devoir moral, confort (potentiel) et rectitude éthique, j'ai vu de nombreuses personnes préférer sans questionnement détourner le regard, se voiler la face ; mes quatre directeurs de recherche, plusieurs de mes condisciples, et même un membre de ma famille, enseignant-chercheur. Tous ont pour but professionnel d'acquérir une lucidité suffisante pour décrire le monde tel qu'il est, au plus proche du réel, mais tous font le choix (conscient ou non) de limiter leurs prises de conscience à ce qui ne peut pas les atteindre, eux-mêmes.
Ironie de l'histoire, il semble qu'à travers des mécanismes très partiaux, très semblables à ceux qui régissent le reste de la société, les disciplines scientifiques (et les sciences humaines en tout cas, dans mon expérience) limitent d'elles-même leur charge critique afin de préserver (ce qui reste de) leur autonomie, en promouvant des travaux aux conclusions importantes, certes, mais consensuelles, au détriment de sujets trop lourds, trop graves pour être abordés. Quel décalage avec l'idéal de l'indépendance du chercheur, qui n’obéirait qu'aux considérations élevées de sa réflexion ...
En tant qu'historien (et amateur de philosophie politique), j'ai trouvé une trace de ce dilemme dans les travaux d'un philosophe, juriste et homme politique de l'Espagne musulmane du XIVe siècle, Ibn Khaldun. Au risque de trahir sa pensée, dont le contexte historique oppose une science rationnelle, sa philosophie, et un instrument politique de régulation sociale, le Droit religieux dont il était juge, la solution intellectuelle qu'il a choisi pour ne pas se contredire lui-même peut-être résumée ainsi :
La philosophie, en déconstruisant les catégories de pensée actuelles pour les interroger, conduit inévitablement à miner leur légitimité, et subvertit en cela l'ordre social de ses contemporains. En réaction, un prince/calife/dictateur prudent cherchera à interdire la philosophie, pour consolider son pouvoir, ce qui nuira non seulement aux philosophes, mais à leur société toute entière, privée de leur apport. Par conséquent, les philosophes doivent être vigilants à ne présenter leurs conclusions subversives qu'à des cercles restreints de condisciples, ou tout du moins d'esprits sensibilisés à ce risque, afin de garantir à tous la liberté de philosopher sans pour autant menacer l'ordre social.
Mais que faire de cette conclusion en dérobade, à l'heure du partage massif de l'information, des points de vue ? Comment conjuguer cette forme d'hermétisme avec l'idéal républicain, laïc, universaliste d'éducation de tous, de diffusion libre des savoirs ? Ma réponse tient en une décision personnelle : j'ai quitté la sociologie, l'enseignement, et je me forme à un métier manuel.
Pour ne partager qu'avec vous, dans les tréfonds des commentaires d'une chaine relativement confidentielle, le fruit de ma réflexion.
Je n'attend pas de tous de faire le même choix que moi ; au contraire, c'est parce que je n'ai pas la force d'assumer la contradiction entre deux de mes aspirations, que cela me conduit à fuir l'une comme l'autre. En revanche, je peux vous le dire d'expérience : l'engagement, ce n'est pas seulement une volonté, un pari, un risque, c'est aussi un chemin douloureux, souvent sans issue, que peu empruntent parce que peu en ont le courage, et l'endurance. Je n'en veux pas aux individus, confrontés à un choix aussi difficile, mais bien à la réalité d'être si dure. Pour conclure sur une citation-papillote :
Don't hate the player, hate the game.
Merci pour votre message.
Votre message me fait bien peur et en m'orientant dans des sphères où vous fûtes, j'ose espérer ne pas me retrouver dans une telle confrontation bien qu’apparemment inéluctable :)
Tout dépend des sujets que l'on aborde, du contexte dans lequel on le fait, et du statut à partir duquel on se lance dans l'arène.
La sociologie politique expose particulièrement, mais c'est au sein de l'analyse des politiques publiques que j'ai rencontré un mur : d'autres subdivisions de la discipline, comme la comparaison internationale par exemple, accordent plus de libertés, même si moins de débouchés, et que le prix à payer pour être subversif reste élevé.
La carrière de Gilles Massardier, jamais titularisé en trente ans de carrière dans un laboratoire ou une chaire universitaire, est est évocatrice : sans les solutions très hétérodoxes qu'il a déployé, à savoir progresser uniquement au sein des IEP, puis s'en éloigner pour se rattacher au CIRAD, un organisme où il fut longtemps le seul chercheur en sciences sociales parmi des agronomes et des ingénieurs, sa carrière serait encore au point mort. Un parcours compréhensible vu ses positionnements scientifiques, puisqu'en synthèse il tranche avec les théories pluralistes et/ou élitaires de la sociologie des acteurs publics, très mainstream, et se situe dans une acception clairement oligarchique de ces milieux. Au point d'avoir dû partir étudier le Brésil, et non plus la France, pour limiter les vagues ...
Je pense que le contexte de montée, strictement politique cette fois, d'une critique radicale contre "le système" (quoi que cela veuille dire, mais aussi bien par l'extrême gauche que l'extrême droite) a également joué en ma défaveur. J'ai entendu des expressions comme " Il ne faut pas hurler avec les loups ", mais seulement parce que je me suis intéressé au sujet particulièrement sensible de la sociologie des élites, dans une période très peu porteuse.
Enfin, les chercheurs sont un groupe social très, très hétérogène. Entre un thésard vacataire, dans une fac de province, et un Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche, confortablement salarié pendant trois ans (dont deux seulement à consacrer très partiellement à des cours, si j'ai bonne mémoire), entre un étudiant à l'université et un élève de l'ENS, les disparités sont énormes, et les tolérances très différentes. Logiquement, les opportunités en vont de même.
Aussi, ce n'est pas tant que les sciences sociales sont forcément subversives (et risquées), mais bien que certains de leurs aspects le sont, et que nombreux sont ceux qui, par conséquent, s'en tiennent prudemment éloignés. Pas parce qu'un complot, une conspiration se charge d'y placer un plafond de verre, d'ailleurs, mais vraisemblablement plus par autocensure, par crainte de se voir lié à de tels sujets, puis par stigmatisation de quiconque s'attaque à ces tabou. Contrairement à ce que Redek avance, mieux vaut donc faire très attention où l'on met les pieds, et en rester à des sujets plus légers, moins polémiques. Il y en a des tas qui présentent des conclusions satisfaisantes, sans avoir besoin de ruer dans les brancards !
L'agnotologie, ou science de l'analyse de la production de l'ignorance, par exemple, permet de disqualifier très efficacement industriels du tabac, de l'agroalimentaire, des énergies fossiles et des climatosceptiques, dans un relatif consensus scientifique. Dans un contexte de réappropriation de son alimentation, de son mode de vie, suite aux scandales sanitaires et écologiques des 30 dernières années, et dans le sillage d'un pionnier, un véritable lanceur d'alerte : Robert Proctor ... Qui, après trente ans de carrière et du haut de son statut de professeur en chaire, a pris le taureau par les cornes, et a gagné, relèveront les esprits chagrins. Peut-être, aussi, en partie grâce à la guérilla juridique de 18 ans, suivie d'une plainte de l'administration Clinton et d'une condamnation historique en 2006.
Difficile d'être en avance sur son temps.
Un grand MERCI pour avoir mis des mots clairs sur ce qui nous (on a regardé la vidéo à deux) était jusqu'à maintenant difficile à nommer : la répartie stérile qui stérilise notre répartie. Continuez comme ça, on adore et on recommande !
🙏 à dimanche prochain !
Enfin, merci, quelqu'un qui remet à sa juste place la nécessité de penser, enfin quelqu'un qui détermine les véritables enjeux de la philosophie, enfin quelqu'un qui dénonce ces personnes QUI NE NOUS LAISSENT PAS ESSAYER DE CONSTRUIRE UNE REFLEXION ET QUI MERITENT calmons nous..
très bon discours ;)
Je me dois de réagir à cette merveille que je viens de regarder !
Mise à part que je suis en total accord avec le fond, la formulation et l'éloquence est juste excellente. Quelle finesse dans les mots et un divertissement à entendre. Je fais dans mon cours de théâtre un concours d'éloquence et ça me fait vraiment penser à ce genre de texte et c'est très rare d'en trouver sur RUclips avec 0 coupure car tu sais le narrer sans expression parasites "euuu"
Bref, je suis conquise
Wow. Je découvre la chaine. Vraiment intéressant, et particulièrement bien fait ; la mort de la pensée, cette horreur. Vivement d'être en première pour prendre philosophie.
Your video poped up on my feed, I don't know why I clicked on it, but I know that I've clicked like after only 30 seconds (literally) and I subscribed the moment it finished. Bravo!!!
chaque dimanche, je rajoute un nouveau mot sur ma liste de mots complexes, merci DaDH !
Victoire :) à dimanche prochain !
Que de chats pendus de désespoir! Merci pour ce petit éloge de la philosophie!
Mom dieu!!! Quelle VIDEO!!! J’apprends les français et plus philosophe :) Ça me fait rappeler quand ma ami m’a dit « mais maria, arrête de réfléchir beaucoup, tu n’ai besoin pas ça» oh lala...
j'adoooooore fantastique merveilleux agnostique douceureux je prend je contemple et je valide sans arrière pensée ni velleité aucune. Merci.
merci youtube d'avoir fait apparaitre cette chaine dans mes recommandations, trop bonne découverte
À dimanche prochain 🤓
Mais après tout, la mort de la pensée n'est-elle pas le repos du dimanche ?
J'ai pas bien compris quand est ce que les vidéos sortent, vous pouvez m'éclairer ?
What a beautiful language! I could barely understand a couple of words, but I could still hear him all day. My next project - learning French.
Encore une fois, merci aux recommandation de youtube me permettant de découvrir des chaines de qualité
🙏 à dimanche prochain !
that's true , most people don't feel confortable to think deeply anymore. they would throw at you a "don't start to philosophy", i wish more people will share that awareness that philosophy is just normal and not some extra terratial thing that been done by certain philosopher and so we can finnaly have more common people tend to talk deeply in any thing anytime : )
BG bro. En vrai ce qui rebute les gens à mon avis c'est pas tant de réfléchir et de se prendre le chou. C'est d'employer un langage docte et abstrait, qui peut être nécessaire au moment d'approfondir. En gros ce qui fait peur n'est pas de chercher, de savoir ou de comprendre, mais de devoir parler une autre langue et de s'en montrer la dupe ou l'imposteur.
cela fait quelques années que je regarde youtube et tu fait sans conteste pour moi l'une des chaînes que je préfère. ton sens aiguisé du phrasé nourri mon esprit et sonne à mes oreilles comme une douce mélodie et envoûtante mélodie. hasard de algorithme, destin je ne serait me prononcer. Dans tous les cas je suivrais tes vidéos avec attention.
🙏 à dimanche prochain !
Je me suis abonné à votre chaine récemment, littéraire que je suis,je trouve vos analyses très intéressantes. Au-delà de votre enthousiasme communicatif,vous parvenez à délivrer un message claire et concis que me laisse complètement émoustillé.🙏✍🙏👍🤝💫👊
Le rythme est très cool ! Très bon !
5 étoiles sur TripAdvisor !
Je viens de passer par là. Je pense que je vais rester un certain temps sur cette chaîne, il y fait bon vivre. Tu viens de venger des centaines de moments de solitudes lors de conversation avec mes congénères. Merci. J'ajoute que, selon moi, le problème ne concerne pas que la philosophie. J'ai l'impression que dès que quelqu'un parle d'un sujet pointu (sciences, arts, etc.) s'il n'est pas adoubé par une quelconque dénomination d'"expert" il prend le risque de subir les affres d'un assassin de la pensée qui prononcera une de ces phrases. Et malheureusement, lors d'une conversation, quelque que soit le nombre d'interlocuteurs, 1 seul assassin peut anéantir toute une colonie de réflexion...
Superbe élocution, j'aimerais beaucoup parler de manière aussi fluide, franchement, chapeau
Je ne connais pas sa méthode de travail mais a mon avis son texte est écrit et appris c'est peu probable qu'il parle de cette manière dans la vie de tout les jours. Ca n’empêche que c'est sacrément agréable à écouter
Merci pour communiquer ce désire assumé de sophistication et de nuance
Catabatique! J'adore.
Première vidéo que je regarde de toi et j'ai beaucoup apprécié. Je me suis abonnée, je te suivrai ;) bon courage!
quelle belle découverte que cette chaîne! continuez vos vidéos!
Quelle plaisir de voir de si joli mots exposer ce que je pense.
Merci pour cette réflexion, et merci pour votre écriture et votre humour. :)
Je ne rate pas une de tes vidéos car aucune d'entre elles n'est ratée. Merci pour ces fabuleux moments de réflexion.
Oh c’est gentil ça :) à dimanche prochain !
@@dimancheadixheures9261 C'est mérité ! À dimanche (et n'oublie pas de te laver les mains!).
Ce "Aristote..."' à la e-penser xD
Le crie de détresse de la mignonitude universelle... j'adore 😂😂😂
Formidable. J'adore. Merci de proposer du contenu qui nous amène à la réflexion.
Je commente pour le référencement.
🙏 à dimanche prochain !
Pour le coup, le référencement à fonctionné xD
@@jacquesfourchette oh salut toi ! :)
je crois que, quelque part, j'attendais une chaîne comme celle-ci
À dimanche prochain 🕺🏻
Comme nous l'apprend Hegel :
La philosophie doit abandonner son nom d'amour du savoir, pour le remplacer par Savoir effectif...
Excellent contenu réfléchi, une chaîne rafraîchissante qui donne espoir... Merci de lutter pour l'honnêteté intellectuelle et la philosophie. Bonne continuation 😊🙏!
J'ai tellement adoré vie votre vidéo que je vous vouvoie. Aller hop, un abonnement à cette chaîne qui vient redorer un RUclips en perdition.
Youpi !
À dimanche prochain !
Référencement (comme d'hab)
🤩
1:02 de visionnage et je sens déjà que je vais lâcher un abonnement à cette chaîne.
J'ai trop aimé la video.
Keep up!!!
Merci encore une fois Redek, là t’es au sommet de ton art.
I´m guatemalan and I don´t know why youtube recommended this.
Je rajouterais également, pour cette "mort de la pensée", le relativisme utilisé à tout va. A croire que la fin de la philosophie, c'est de mettre tout le monde d'accord...
🙂😟😯😕
Fait une vidéo sur la nature de la pensée
J'adore ton vocabulaire, je pense que vous etes la meilleure façon d'apprendre une langue raffinée
J'aime. Je crois qu'un nouveau rendez-vous hebdomadaire viendra rythmer mon confinement !
Non mais quelle jolie découverte 😮 merci !!!
À dimanche prochain ! 👋
@@dimancheadixheures9261 carrément !
Je suis venu, j'ai vu, j'ai liké.
Je découvre...
En 30 sec j'ai eu envie de m'abonner !!!
Qui blamer ? L’élève ou le systeme scolaire promouvant la pensée uniquement sous le prisme de philosophes de référence contre toute réflexion personnelle ?
Continue ton travail opiniâtre tu apportes de la lumière dans nos cloîtres confinés
Je découvre, j'adore! Je me suis posé souvent la question sur ces fameuses Q rhétoriques. Merci et vive l'éloquence et l'aboutissement!
Toujours aussi excellent, pertinent et plein d'autres mots flatteurs qui finissent en "en" !!!
Aujourd'hui, je vais m'atteler à jongler une énième fois entre les trois vidéos-débats du Mock, je ne m'en lasse pas. Je penserai à tous les chats que vous sauvez en mâchant le bout d'un cigare cubain (volé à Pierrot bien sûr) :3
Haha merci 😊 à dimanche prochain !
@@dimancheadixheures9261 A dimanche prochain :D
Genre Chiant* ?
@@claudemonet2650 Non, j''ai dit "mots flatteurs" x)
C'est excellent autant le fond que la forme !! un langage soutenu et des jeux de mots qui font du bien :)
Mais amour infini sur cette chaîne!
Vanter France Cul', cela est bien sympa, encore faut-il qu'on s'assurer que leurs émissions sont utiles. Puisque c'est d'utilité dont il s'agit, pour que, justement, chacun soit assagi.
« Après tout », en revanche, leurs formats sont très bons, pour peu que l'on remonte leurs émissions.
RUclips est un moyen excellent de retrouver les podcasts désirés. (années 1990 - 2000, pour avoir de très bonnes infos, qui soient aussi à jour)
....ça c'était avant.
Décidément cette chaîne est vraiment génial ! Merci a toi
Montrer qu'on sen branle de l'avis des autres sur le sujet, en fermant efficacement leur gueule est une sensation agréable. Mais quand même c'est touchant ce qui est dit
i dont even know french, i am just wachin it
Ça ne m'étonne pas que ta chaîne soit autant en train de monter! La méritocratie de youtube est, quoi qu'on en dise, parfois réelle :)
C’est une question compliquée...mais oui je comprends pas comment cette semaine j’ai eu plus de mille abonnés d’un coup. 🤷♂️
En tout cas c’est plutôt une bonne nouvelle pour la chaîne :)
À dimanche prochain !
@@dimancheadixheures9261 l'algorithme s'est un peu emballé (pour le meilleur!). C'est grâce à ça, comme beaucoup je suppose, que j'ai découvert ta chaîne ces derniers jours. Ma fervence pour Mr Phi et autres youtubeurs triple A a sûrement dû y être pour quelque chose ;)
A dimanche prochain!
@@dimancheadixheures9261 vous êtes apparu dans mes recommandations et surement ceux de nombreux autres. J'avoue par contre ne pas savoir par quelle magie cela est dut, mais peut importe, c'est bien là l’intérêt de la magie, c'est magique!
@@dimancheadixheures9261 Vous venez également d'apparaitre dans mes notifications.
Oui, merci, réhabilitons la philosophie! Tu aurais pu parler aussi des blagues et des moqueries qui viennent souvent interrompre toute discussion quand elle devient trop sérieuse...(l’humour totalitaire, qu’analyse bien Beigbeder dans son dernier livre).
Ah, ces gens qui ne savent pas être sérieux,
Pour qui l'humour constitue seul terrain de jeu,
Qui ont perdu toute habileté à parler,
Parler vraiment, profondément, se connecter
Avec l'autre en échangeant maintes réflexions
Sur le Monde, l'Amour, nos peurs et nos désirs.
Non, leurs cerveaux, on aurait dit, a pris l'avion,
Un ticket aller simple vers la dérision :
Le pire acte envers la raison ; notre avenir.
@@SuperMohamedadil Magnifiquement dit. Et malheureusement, je crains que ces gens soit très majoritaire chez les jeunes générations(je sais de quoi je parle, je suis un 2001): c'est l'esprit de l'époque. Le nihilisme ricaneur. Qui en effet est "le pire acte envers la raison" et donc notre avenir...
@@aurelienbaude8646 Je suis un 2000 et je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est vraiment un problème de notre génération. On dirait que les gens fuient la réflexion, préfère s'entêter dans leur ignorance, leurs problèmes, leurs schémas mentales. Genre t'as des gens ils vont te dire "ouais moi j'suis super chiant/jaloux/colérique" et ils vont pas essayer de s'améliorer. Vraiment, tout ce qu'il faut pour éviter de réfléchir sur soi, on existe que quand on est avec des potes
@@_blank-_ Dire ça reviendrait à dire que notre génération est inférieure à celle d'avant, et avant c'était normal d'être homophobe et sexiste. A chaque époque ses fléaux, on va pas non plus dire qu'on est parfaits
@@SuperMohamedadil Oui exactement, tu as raison de lier le dénigrement de la réflexion et cette forme perverse de fatalisme: l'individu, sans doute par fénéantise(elle même vu comme un trait incurable, "je suis un flemmard", alors que naturellement tout le monde préfère jouir dans l'oisiveté, c'est par la force des contraintes ou de la volonté que l'on peut se créer une routine productive, devenant ainsi "travailleur", "perfectionniste"), par lâcheté, par les effets nocifs d'un discours déresponsabilisant aujourd'hui dominant, s'assigne lui même à résidence(pour reprendre l'expression de notre cher président...), donne un caractère immuables à des caractéristiques qui sont évidemment transformables. Tout est pris comme donné pour toujours:"il faut s'accepter soi-même"... Mais cette expression est une abomination! Elle est un crime contre l'Humanité! Non, la nature fait de l'homme un animal vil, violent, mauvais, égoïste, et c'est à nous de vouloir par notre raison de nous rendre meilleurs. C'est la base de tout civilisation et de toute morale. C'est d'ailleurs un des (nombreux) paradoxes de notre ère postmoderne d'incarner en même temps le "tout est permis, tout est possible", d'être progressiste au point de vouloir dépasser le stade de l'humanité pour devenir "transhumain" ou même marsien(le rêve d'Elon Musk), et de produire des individus résignés, nihilistes. Sans doute car un extrême mène toujours à son contraire… Après bien sûr, nous sommes des créations de la biologie et de la société, et il faut accepter ces héritages souvent lourd à porter, mais cela n'est pas une excuse pour refuser de s'améliorer soi-même(ce qui est d'ailleurs selon moi la base fondamentale et nécessaire à une réelle amélioration collective), ce qui est toujours possible, si bien sûr l'on est pas dans cette attitude d'homo-festivus, d'hédoniste humoristique, qui considère que tout sérieux, tout effort, toute réflexion est à oublier si l'on veut être heureux. Et il y a beaucoup à dire sur la poursuite du bonheur aujourd'hui...
Refeeeeeereennnnceemeeeeent, merci encore pour cette pépite de vidéo
Merci :) à dimanche prochain !
Alors là merci je suis tombée amoureuse de cette chaîne
Magnifique texte
Cloécrire merci ! à dimanche prochain 🤓
Excellent 😂 J'ai adoré
Je découvre la chaîne, j'adore le concept et le format. Bravo! Je m'abonne
🤓 à dimanche prochain !
Sah quel plaisir cette référence à Lolita ! Mon apprentissage zélé de cette formule m'a enfin servi !
Haha 🕺🏻à dimanche prochain !
D'une pertinence malheureusement trop rare aujourd'hui : merci !
, 10 seconde deja conquis merci pour l'intro 💪👏
Mais le pire reste quand meme : "et toi, tu regardes quelles séries!?"
...
C'est à ce moment là que je quitte la soirée, car elle est bel et bien terminée.
...
Adieu.
Explosion inexpliquée de l'assemblé nationale, des studios de télés de radios
Comme disait Écclésiaste : ”Qui accroît sa science, accroît sa peine”. Il est donc judicieux d'oublier parfois que l’on sait ou l’existence se fait trop lourde. Mais ceux qui coupent toute discussion intellectuelle sur la philosophie s’empêchent de repenser les modèles archaïques. Ils sont bien à plaindre.
La pire c'est "Olala.. tu es prise de tête toi.."
Bonjour,
Quelles études as-tu faites ? Ça mintéresse vraiment. Et quels livres as tu le plus aimés ?
Je vous conseille d'écouter Les chemins de la philosophie sur France culture et de lire Philosophie magazine ! Pour le plaisir d'approfondir la pensée et aussi pour questionner le monde qui nous entoure (je pense notamment aux sujets d'actualité décortiqués très finement et à partir de concepts philosophiques dans philosophie magazine !)
Il y a aussi quelques auteurs qui vulgarisent la pensée philosophique pour la mettre au centre de notre quotidien ( par exemple Frédéric Lenoir)
Très très belle réflexion sur la philosophie. Je ne peux m'empêcher de sourir à l'argument évoquant les scientifiques. Il y a un sérieux problème avec ça, et j'en ai moi-même été victime. Actuellement en prépa math spé (deuxième année), je ne m'intéresse sérieusement à la philo et la la Littérature que depuis peu (moins d'un an). Avant cela, j'était de ceux que tu condamnes.
Ce que je trouve effarant, c'est à quel point on peut (en tant que scientifique) limiter la dimension métaphysique de l'apprentissage et de la compréhension des sciences. A titre d'exemple, il me semble impossible de jouir d'une bonne vue de ce qu'est la mathématique sans l'envisager hors de son cadre propre. La mathématique, c'est d'abord une histoire et des hommes. S'ensuivent les concepts. Et il faut - à mes yeux - aborder la question d'un point de vue philosophique. Comprendre et utiliser les objets mathématiques pour résoudre un problème, c'est bien ; mais, utiliser la philosophie pour essayer d'envisager la nature des objets mathématiques, leurs relations, etc, me paraît être l'unique posture raisonnable à adopter.
C'est le même problème en physique. Comment les grands scientifiques (je pense à Einstein en écrivant) ont-ils abouti aux découvertes majeures que nous connaissons ? Ce n'est pas en pratiquant et en utilisant la science, mais en apportant un questionnement philosophique, et en particulier métaphysique. Faire de la physique sans métaphysique, c'est inhumain. Le physicien est un humain plein d'affect, il adjoint naturellement une nature morale et philosophique à son questionnement (aussi physique soit-il). Pour se convaincre de cela, il n'y a qu'à voir comment chacun des scientifiques du XXe siècle a essayé d'orienter le débat à propos de la mécanique quantique. Einstein n'y croyait pas (à la quantique) pour une raison morale et métaphysique : il pensait que "Dieu ne jou(ait) pas aux dés". Pour encore parler d'Einstein, il s'était convaincu que l'Univers était statique, et avait lui-même rajouté une constante (cosmologique) à son équation de la relativité générale, et ce sur la simple base de ses croyances, alors même qu'aucune observation ne justifiait un tel ajout. Il fut plus tard prouvé par Hubble qu'Einstein avait tort.
Bravo pour tes vidéos. Elles sont d'une grande qualité, et il est rare de trouver sur youtube une telle maîtrise de la langue. Merci.
Joli texte :)
Génial!
En même temps, on ne peux imposer à personne de prendre part à une discussion ou un débat.
On a le droit aussi de ne pas vouloir approfondir. Soit car on a déjà fait le tour de la question et QUE L'ON A RIEN A PROUVER.
Soit lorsqu'on se retrouve face à un interlocuteur haineux, agressif, arrogant ou tout simplement ennuyé.
Pourquoi chercher à imposer une dictature de la réflexion ?
Quand, par exemple, ton interlocuteur passe 3 heures à critiquer un système ou autre. Et que tu lui dis : "Ok, maintenant on fait quoi pour arranger la situation ?". Ne se met-il pas à bégayer ?
Très souvent, cet interlocuteur finira par avouer que c'est important POUR LUI d'approfondir certaines questions, même s'il aboutit à une impasse au bout de 2, 3 inférences. Pris de panique, ne cherche-t-il pas à transmettre sa détresse par peur de la solitude ? arrivant même jusqu'à mépriser les esprits tranquilles qui sont parvenus à trouver un équilibre psychique ?
Il faut faire attention à la "soif" de réflexion sans but.
Certaines questions, comme l'amour ou encore l'amitié ne sont-elles pas avant tout personnelles ?
Travail, politique, chacun n'est-il pas libre de faire ses choix selon son vécu, aspirations et bons vouloirs ?
Ne pas s'exprimer sur un sujet ne veut pas dire qu'il n'y pas de réflexion intime.
Prendre le parti de la majorité, ou choisir les réponses qui sont présentées comme évidentes, ne veut pas dire qu'il n'y a pas de réflexion.
Certaines personnes n'ont simplement pas besoin de se justifier ni d'exposer leurs réflexions. Et CELA LES REGARDE.
Certains choisissent d'agir pour être et pensent pour eux, avant tout. Tout en laissant les étiquettes aux autres !
Je partage ma vie, nourris des projets avec une personne ? Nos visions s'opposent ? OUI nous allons débattre pour se comprendre et avancer ensemble ! Et je n'ai pas le besoin de le montrer aux non concernés.
Je me retrouve dans une soirée pour socialiser ? Non je ne participerai pas aux débats sur l'avortement ou sur le climat. Je n'en vois aucune utilité. Et je ne veux absolument pas me définir par une étiquette. Je n'ai rien à prouver à personne.
Tu viens de faire un monologue de trois heures pour approfondir et exposer ta réflexion extrêmement bien rodée et excellemment formulée autour d'un sujet philosophique sensible ?
Tu viens de montrer à tout le monde à quel point ta pensée est soit "avant-gardiste" soit "progressiste" soit "originale" soit "intelligente" ou peut-importe le message que tu veux envoyer selon l'audience ? Très bien ! mais on mange quoi ce soir ? :)
j'ai adoré ton commentaire. dans cette société il est vrai qu'on a toujours l'impression que beaucoup de personnes cherchent sans cesse à prouver quelque chose, soit par leur opinions, soit par leurs actions, soit par leur vision sur le monde.. et c'est franchement fatiguant. mais en même temps, c'est en faisant des débats publics et en réfléchissant avec d'autres personnes que l'opinion se crée, change, évolue.. ne reste pas figée sur quelque chose.
Merci @@emmagn06_ !
Je ne m'attendais pas du tout à recevoir une réponse.
Oui, tu as bien compris où je voulais en venir !
Et je suis partiellement d'accord sur l'importance de confronter ses idées pour évoluer: il n'y aucune obligation de confronter ses idées et débattre n'est pas la seule manière d'évoluer. Du moins, ce n'est pas une règle générale.
On débatte lorsqu'on le veut et lorsque notre vécu conjugué avec l'humeur et la sensibilité du moment nous poussent à VOULOIR faire évoluer nos réflexions.
Certaines personnes absorbent les infos et évoluent passivement. D'autres ont besoin de "claques" pour évoluer.
Ce n'est pas forcément le seul moyen d'évoluer.
Aussi, les opportunités d'ouverture à l'éveil dépendent fortement de son propre timing: vécu, pensées, aspirations, déceptions, besoin de changement, introspection, remise en question, etc.
IMPOSER à quiconque de "penser" sans tenir compte de cela est une cause perdue à mon avis.
(c'est comme la blague "combien de psychologues faut-il pour changer une ampoule ?" ;) )
Ceci dit, aller jusqu'à faire une vidéo intitulée "la mort de la pensée" est extrêmement méprisable à mon goût et témoigne, je pense, d'un grand mépris. Peut-être dû à un inconfort ? un complexe ? est-ce de la victimisation ?
Suis-je seul à être choqué face au raccourci "les gens ne me suivent pas dans mes pensées donc la pensée est morte ?"
Cela laisse penser qu'il n'y a aucune remise en question de la part de l'auteur. Les réactions complaisantes dans les commentaires me font également peur.
Le fait de "penser" (et d'être convaincu) que l'on pense ne tue-t-il pas une partie de la pensée ? Où est la liberté de choisir dans tout ça ?
****Pour l'auteur de la vidéo: *****
puisque tu cherches à pousser les gens à réfléchir. T'estimes-tu irréprochable ?
T'es-tu déjà demandé si, en fait, certaines personnes trouvaient tes propos indigestes ? tes sujets de discussion inintéressants ?
Personnellement, en t'écoutant parler, tu me fais penser à ce cousin de 14 ans qui découvre la vie en société et les premières déceptions amoureuses, etc.
Tu l'écoutes, à moitié saoulé car quoi que tu lui dises, il n'évoluera que lorsqu'il aura le vécu qu'il faut.
Tu as envie de lui dire ce qu'il faut faire, mais tu sais que cela ne sert à rien car son vécu ne lui permet pas encore de comprendre.
Je ressens ta détresse, âme solitaire qui ne trouve pas de partenaire intellectuel.
Tu sembles malheureusement (pour toi) avoir choisi la facilité : "je vais bien, c'est le monde qui a des problèmes".
Ce n'est pas parce que tu as besoin de stimuler tes cellules grises, prouver quelque chose ou autre, que tout le monde est tenu de se plier à tes volontés !
Si les gens esquivent la discussion avec ta personne, le problème ne serait-il pas ta personne ?
Le fait d'avoir des suiveurs sur youtube te sert-il peut-être à flatter ton égo et à te rassurer sur la question ?
D'ailleurs, t'es tu demandé si tes abonnés n'étais pas que des suiveurs justement ?
Tu pars peut-être du postulat que quiconque qui clique sur "j'aime" sur ta vidéo a pris le temps de réfléchir à tes propos ? En-es tu sûr ?
Snak'Gaming je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis encore une fois, j’espère que l’auteur de cette vidéo verra ton commentaire!!
De plus, où place-t-on la barre de l'appel à l'approfondissement ?
Tu es pressé, préoccupé, la tête ailleurs, fatigué, indisposé... répondras-tu à tout questionnement ?
Tu es approché par une personne que tu trouves lourde, inintéressante, etc. Elle te lance dans une discussion que tu trouves inintéressante, envahissante, intime, insensée ou dépassée ? Tu y réponds ?
Tu l'auras compris: ta position dans ta vidéo t'oblige à répondre OUI à ces questions.
Tu t'exprimes bien, personne ne pourra te l'enlever. Mais s'exprimer avec élégance sur un sujet ne rend pas le sujet intéressant ou digne d'approfondissement.
Enfin, t'es-tu déjà demandé si c'était toi, la personne lourde ? Car, oui, souvent, on lance des phrases bateaux pour s'extirper de certaines situations sans froisser l'interlocuteur.
PS: un chat sacrifié = des dizaines d'oiseaux et lézards qui survivent.
Snak'Gaming merci d’offrir un autre point de vue. Je n’avais pas vu la chose de cette façon.
Bon.
Au moment où j'écris ça, j'ai seulement vu le début jusqu'au générique et je sais déjà que ce mec est un bon.
Excellent ! Vive la rigueur intellectuelle et la vérification des sources ! Marre des raccourcis faciles ! Et Oui, le Bof est terrible ! Surtout, lorsqu’ on demande à un électeur de François Hollande : Alors, tu en es content ? oh, Bof ... Ou les « Mais bon... »
J'adore. Encore.
À dimanche prochain 🤓 en vrai je suis trop content de l’épisode qui arrive...
@@dimancheadixheures9261 Désolé de te demander ça ici, j'imagine que ce n'est pas trop l'endroit, mais j'aurais aimé te proposer quelque chose et je n'ai trouvé aucun réseau pour t'envoyer un mp. Est-il possible de discuter quelque part si ça te dis ? ;)
@@dimancheadixheures9261 Ha... Ben tan pis ! ^^
T'écouter est aussi satisfaisant qu'écouter une langue étrangère que je souhaite apprendre.
Etant moi même assez friand de ce genre d'expression lorsqu'un débat me semble stérile, j'en viens à me poser la question de ma réelle valeur intellectuelle, merci pour ce court moment de réflexion.
On est deux !
Il est génial le générique
"Des penseurs radins" je l'ai, celle-là ! (Et je te la pique) 😃
Merci.
J'aime cette vidéo... et surtout cette miniature ! :)
Haha 😊
Monsieur Phi c'est la vie !